Voici ce qu’il a dit sur les spectacles, il y a quelques années, dans un discours public : « Voyez les théâtres tenant école de corruption et de scélératesse… foulant aux pieds les vertus les plus saintes avec l’intention patente de faire aimer, choyer, admirer le duel, le suicide, l’assassinat et le parricide, l’empoisonnement, le viol, l’adultère, l’inceste, préconisant ces forfaits comme la fatalité glorieuse des esprits supérieurs, comme un progrès des grandes âmes qui s’élèvent au-dessus de la vertu des idiots, de la religion des simples et de l’humanité du commun peuple. […] Cet état anormal, ou cette perversion de la sensibilité, insensiblement amenée par les commotions les plus fortes, les affections les plus variées et les plus opposées des âmes déjà flétries et amollies, peut être portée au point d’altérer le caractère, de dépraver le sentiment, d’ouvrir la porte à toutes les maladies nerveuses, et produire enfin des anomalies ou des perturbations mentales ou affectives qui peut-être empoisonneront pour toujours la vie domestique et sociale.