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100. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Car cet Arrêt ne leur peut servir (qu’en cas qu’ils règlent tellement les actions du Théâtre, qu’elles soient entièrement exemptes d’impureté) ce qui ne doit pas seulement s’entendre de l’amour impudique, mais aussi de toutes les autres passions qui souillent l’âme, et la rendent désagréable à Dieu. […] Les effets de la Comédie sont d’ordinaire très pernicieux, et très funestes aux âmes. […] C’est pourquoi les ténèbres de l’âme s’augmentent, et elle se trouve enfin dans l’impuissance de résister aux tentations. […] Mais il n’en est pas de même de la Comédie, car elle attaque et elle corrompt en même-temps et l’âme, et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises pensées ; le cœur par les mauvais désirs ; les oreilles par les paroles déshonnêtes et équivoques, et les yeux par les regards lascifs et licencieux.

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