Le Cardinal de Richelieu, à qui l’Etat fournissait quatre millions pour sa dépense, qui en a employé plus de deux en spectacles, qui le premier a fait du théâtre un objet important, aurait-il fait de pareils arrangements économiques ? […] On se plaint de la multitude des impôts ; en voilà un très considérable, qui ne tourne pas au bien de l’Etat, qui plutôt contribue à sa misère, et qu’on ne compte pas. […] Ne serait-il pas du bien de l’Etat d’ôter l’occasion de ces folles dépenses, comme un bon père tâche d’arrêter les folies d’un enfant prodigue qui court à sa perte ? […] « Trois cents Courtisanes à Rome, dit-il, sont moins pernicieuses à l’Etat que les filles de l’Opéra.