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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
s de l'Amphithéâtre. Il a été permis aux Epicuriens de se feindre une volupté , en laquelle ils ont établi la vérité du souverai
ain bien; en quoi donc vous offensons-nous ? si nous prenons d'autres voluptés que vous; Mais si nous voulons ignorer toutes sor
qu'aucun de vous ne pèche par ignorance, ou par dissimulation. Car la volupté a un si grand pouvoir sur les hommes, qu'elle les
ice, l'ambition, la gourmandise, et la luxure, elle comprend aussi la volupté . Or les Spectacles sont une espèce de volupté.
elle comprend aussi la volupté. Or les Spectacles sont une espèce de volupté . Chap. 4. Je passe à l'autorité principale
es hommes quelques favorables qu'ils soient aux divertissements de la volupté , jugent ceux qui en sont les acteurs, indignes d'
née; et considérez qu'il y a plus de péril à se laisser emporter à la volupté , qu'il n'y a de plaisir à s'en rassasier. Chap
'est une étrange manie de considérer, comme un véritable plaisir, les voluptés de ce siècle. Quelques Philosophes ont donné ce n
qu'après les Comédies ? Nous sommes si éloignés de pouvoir vivre sans volupté , que même nous devons trouver de la volupté dans
nés de pouvoir vivre sans volupté, que même nous devons trouver de la volupté dans la mort; car notre plus grand désir doit êtr
és du pardon de tant de crimes que l'on a commis ? Quelle plus grande volupté peut-on sentir, que celle qui nous dégoute de tou
lupté peut-on sentir, que celle qui nous dégoute de toutes les autres voluptés , qui nous fait mépriser le siècle; qui nous établ
es Démons; qui fait que nous ne vivons que pour Dieu ? Ce sont là les voluptés des Chrétiens; ce sont là leurs Spectacles, Spect
fession des bonnes mœurs, et de la pudeur, nous nous abstenons de vos voluptés , de vos pompes, et de vos Spectacles, comme de ch
2 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
il l'impudence d'exorciser dans l'Eglise les Démons, dont il loue les voluptés dans les Spectacles ? Ayant renoncé au Diable dan
à soi les fidèles Chrétiens, elle les flatte, et les charme, par les voluptés des yeux, et des oreilles. Le Démon sachant que l
t que l'Idolâtrie toute nue donnait de l'horreur, il la revêtue de la volupté des Spectacles, pour la rendre aimable. Néanmoins
ous laissons point emporter par la coutume du siècle aux attraits des voluptés , qui nous détournent de Dieu, et des bonnes œuvre
e la vérité, et qui ne veut pas se tromper soi-même, doit rejeter les voluptés pernicieuses, auxquelles l'âme s'abandonne, comme
ure la mort. Car comme la vertu, conduit à la vie éternelle, aussi la volupté conduit à la mort : Car quiconque s'attache aux c
rtu, et par les travaux que Dieu nous appelle à la vie ; c'est par la volupté que le Diable nous conduit à la mort : comme on a
3 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
ucun gré, souvent même en sont incommodés. C’est acheter bien cher la volupté d’autrui par sa propre incommodité, tanti emitur
lasés qu’il n’y a plus rien d’assez fort pour piquer les organes ; la volupté punit de même ses insensés amateurs. Rien ne reve
es Sauvages, dans certain tempérament, dans les excès de bouche ou de volupté . Mais ce détail ne nous regarde pas, & je le
p; unguenta & nimium breves flores rosæ. Anacréon le Poëte de la volupté , fait de lui-même ce portrait ; sa tête est couro
le faste est devenu dignité, la hauteur vertu, l’orgueil décence, la volupté politesse. Pasquier prétend que c’est encore l’or
;c. Aujourd’hui ces jeux sont inconnus, tout est tourné du côté de la volupté  ; le théatre a dénaturé les divertissemens, il le
ages de l’Écriture sont sentir l’extrême influence des parfums sur la volupté , & leur liaison avec l’incontinence ; 1.° Sal
er, leur plus grand plaisir qui assaisonne tous les autres ; c’est la volupté des odeurs. Tout passe, disent-ils, jouissons des
dans le vin, dans les viandes, dans les odeurs pour s’abîmer dans la volupté . Ce goût régnoit dans les auberges, où selon Juve
ntivum urbis desiderium. M. le Franc dans ses poésies peint aussi la volupté d’une Déesse : Sur son corps rafraîchi dans un b
alais des Dieux. Voilà le théatre, voilà les actrices, Déesses de la volupté dans le Palais des Dieux. Quoiqu’en général l’amb
is qui ne peuvent en approcher. & les parfums qu’on répandoit par volupté , ou les prodigue par nécessité, & les corps q
ssaire. Ne soyons pas dupes des apparences ; ce n’est pas toujours la volupté , la mode, un ton d’élégance qui font usage des bo
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
pre, à briser ces crayons coupables, qui prêtent tant de charmes à la Volupté . L’Opéra-Bouffon est le seul Spectacle qui ne
athèmes lancés contre-elle. Il n’est rien de plus nuisible que la Volupté . La Volupté fut de tout tems regardée comme n
ontre-elle. Il n’est rien de plus nuisible que la Volupté. La Volupté fut de tout tems regardée comme nuisible aux huma
ujours en citant cet Auteur Grec de la traduction naïve d’Amiot. « La Volupté dissout les corps, les amolissant de jour à autre
ue penserons-nous d’un spectacle qui nous vante les attraits de cette volupté pernicieuse, & qui nous contraint à nous livr
amp; l’on arrive tout d’un coup à la langueur, en croyant courir à la volupté . Voilà pourquoi la bonne compagnie a des plaisirs
C’est fort bienfait. La Scène VI. du second Acte est peut-être d’une volupté trop vive ; je parle de cette Scène où la belle L
aque ligne on est averti que le genre de cet Opéra Bouffon respire la volupté , l’amour du libertinage. L’attention du Spectateu
dras. Le jeu de l’Actrice, le charme de la musique, le souffle de la volupté qu’on respire aux Spectacles lyriques, remplissen
ls respirent la passion même : en un mot, tout peint & célèbre la volupté  ; on la fait pénètrer par les yeux & par les
enchanté » ! & Dorlis s’écrirait-t-il, « rien n’est égal à cette volupté  » ! Puis Dame Gertrude en arrivant dit à sa fille
5 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
té sont moins honorées que celles qui sont pour l’ornement ou pour la volupté , comme les Boulangers sont moins estimés que les
osophes Moraux qui l’ont mise au nombre des plaisirs légitimes et des voluptés innocentes, comme la peinture, la sculpture et la
e, lui montrait du doigt. De même encore que quelques-uns accusent la volupté , ils laissent volontiers charmer leurs esprits au
té, ils laissent volontiers charmer leurs esprits aux plaisirs et aux voluptés . Les autres choses que l’homme fait c’est l’art o
lle devient mauvaise quand les hommes en abusent aussi bien que de la volupté . De dire que le plaisir nous est commun avec les
fondement qui doutera que le Gros-Guillaume ne prenne une incroyable volupté mêlée d’utilité à vider une bouteille ? Pour les
s ouvrages de laquelle il se rencontre quelque image de plaisir et de volupté . Mais quand on considérera les personnes à qui le
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
ous avez vu ce qu’il ne faut pas commettre, et c’est par la vue de la volupté qu’on vous conduit à l’idolâtrie et au vice : « O
u vice, pour conserver la paix de l’âme, pour éviter l’habitude de la volupté , qui vous éloigne de Dieu et de la pratique des b
ert utrum luxuriam solus domi an cum populo exerceat in theatro. » La volupté des oreilles par la douceur du chant n’est guère
edunt. » Si vous ne voulez pas vous tromper vous-même, fuyez donc ces voluptés pernicieuses dont l’âme se repaît et s’empoisonne
ez le chant, chantez, aimez à entendre chanter ses louanges. La vraie volupté est celle que fait goûter la vertu ; elle n’est n
: le démon mène à la réprobation par le chemin du vice. Craignons les voluptés , comme des filets et des pièges qui en nous renda
tre, et recommande vivement de s’en éloigner. Les spectacles sont des voluptés qui souillent l’âme par tout ce qui s’y fait : « 
urs ; et souvent nous passons les jours entiers au théâtre ou dans la volupté et la pompe du diable, sans en être fatigués. Nou
suivre l’impression du démon, qui nous entraîne vers l’amusement, la volupté , le spectacle : que notre misère est extrême ! Gr
vos sens, qui ont servi à votre sanctification, serviraient-ils à la volupté par un usage profane ? « Ne pedibus quibus Templu
st mal aisé d’expliquer combien sont dangereux les pièges que tend la volupté au théâtre : « Quam periculosos laqueos exhibeant
peuples, qui les met hors d’état d’en faire les frais. Le goût de la volupté , les désirs sont les mêmes, et si on souhaite des
7 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181
nitence ; mais notre esprit s'applique entièrement à la malice et aux voluptés  ; et il arrive souvent que nous passons sans pein
uvements du Diable, nous nous emportons dans les vanités, et dans les voluptés . Certes, mes frères, notre misère est grande !
8 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
et des leçons, si l’on veut persuader et plaire en même temps. Si la volupté , dit Platon, a été l’amorce de plusieurs maux, il
volupté, dit Platon, a été l’amorce de plusieurs maux, il faut que la volupté soit l’appât de plusieurs biens ; de sorte que la
faut que la volupté soit l’appât de plusieurs biens ; de sorte que la volupté détruise la volupté. Je sais, par le témoignage d
soit l’appât de plusieurs biens ; de sorte que la volupté détruise la volupté . Je sais, par le témoignage de tant d’excellents
9 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
de la pluie, de peur que le froid de l'hiver ne diminuât le feu de la volupté  : « Ne hieme voluptas impudica frigeret. » Qu'eût
ous ne péchiez ni par dissimulation ni par ignorance. Le poison de la volupté est si grand, qu'il cause souvent ce double malhe
s par lâcheté, afin que nous rendant la vie dure par la privation des voluptés qui nous y attachent, nous souffrions plus aiséme
ance humaine se croit sage, surtout lorsqu'elle défend la cause de la volupté  ! Bien d'autres s'éloignent du christianisme, moi
ais discours, la bouche pour servir la gourmandise, les organes de la volupté pour se livrer à l'incontinence ? Dieu n'a formé
mêmes douleurs. Est-ce à vous, Disciples de Jésus-Christ, a goûter la volupté sur la terre ? Ce serait une folie de regarder la
a goûter la volupté sur la terre ? Ce serait une folie de regarder la volupté comme un bonheur. Quelques Philosophes ont appelé
regarder la volupté comme un bonheur. Quelques Philosophes ont appelé volupté le repos et la tranquillité de l'âme, ils en font
e bonnes œuvres, une mort sainte et tranquille ? Le mépris même de la volupté , fouler aux pieds les Dieux des nations, chasser
10 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
arice, l’ambition, la gourmandise, la luxure ; elle comprend aussi la volupté  : Or les spectacles sont une espèce de volupté. »
elle comprend aussi la volupté : Or les spectacles sont une espèce de volupté . » Par là l’on voit que cet ancien Père condamne
l’on voit que cet ancien Père condamne les Spectacles, à cause de la volupté , qui est un motif différent de l’Idolâtrie. Il se
née, et considérez qu’il y a plus de péril à se laisser emporter à la volupté , qu’il n’y a de plaisir à s’en rassasier. » Saint
paroles, les voix, les chants impudiques et tendres les portent à la volupté  ? Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, o
11 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
té de Dieu, soient employés à aucune sorte d’exercice, qui serve à la volupté , et à donner du plaisir ; ni qu’ils soient profan
oins qu’aucun s’adonne à la recherche des plaisirs terrestres, et des voluptés sensuelles. Qu’on ne prétende donc point d’employ
saints jours, sous des peines très rigoureuses, tout ce qui sert à la volupté . Jugez après cela si les danses s’accordent avec
12 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
gestes les plus lubriques ils représentent toutes les infamies de la volupté . Leurs maîtres Chrétiens n’ont pu réussir à l’abo
e sont des danseuses ? des victimes de la passion, des esclaves de la volupté , exercées à l’inspirer, payées pour la faire goût
Dupré, la Dangeville, &c. la seule annonce fait le portrait de la volupté , c’est Vénus elle-même, c’est le crime. Le théatr
& d’en présenter les objets par les mouvemens du corps, c’est la volupté en action, le cœur en mouvement, comme la peintur
s, & avec elles bien-tôt le spectacle même. On n’y cherche que la volupté  ; ce mélange en est la coupe qui fait boire le po
se lasser, les heures, les jours & les nuits. La vanité & la volupté y sont également flattées, elles aiment la danse
a danse, jointe à l’harmonie, est si impérieuse, si déterminante à la volupté , que le plus saint n’y tient pas. La danse peint
t produire sur tous les spectateurs, transportés dans le centre de la volupté , des traits si licencieux & si séduisans ! qu
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
s son crime, que de celui qui regrette une félicité méprisable et une volupté pernicieuse. Faut-il s’étonner si j’aimais tant à
héâtre n’est que plus dangereux, on n’y trouve que les attraits de la volupté . La cruauté révolte bien des gens, le plaisir att
re un bon usage, mais pour vous livrer sans obstacle à toute sorte de voluptés . Mais ce grand homme ne voulait pas qu’on ruinât
am luxuria virtutum victimas trucidantes. » Vous qui ne goûtez que la volupté , osez blasphémer le Dieu qui la défend, et vous v
tech.). Le démon vous propose l’appas des spectacles et des honteuses voluptés , pour reprendre par le plaisir ceux qu’il avait p
e exciterait nos éloges. Mais ils ne pensent tous qu’à l’argent, à la volupté  ; ils n’estiment les pièces qu’autant qu’elles so
science, incapable de préférer la terre au ciel, le démon à Dieu, la volupté à la vertu, l’intérêt à la vérité ; et c’est de c
14 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
s’oignoient tout le corps de parfums pour exciter & augmenter la volupté , comme les Athletes s’oignoient d’huiles avant d’
es. Sophocle vient à son tour, & pour peindre Venus Déesse de la volupté , il la représente se contemplant dans un miroir &
dores demulcent & diliniunt. Tel étoit cet ancien portrait d’une volupté effeminée : on voyoit un homme nonchalamment couc
e craindre à tout le monde ; elles sont, dit S. Cirille, le feu de la volupté , le foyer du vice, l’hameçon de Vénus, l’appas de
elquefois y goûter innocemment, parce qu’elles sont des amorces de la volupté , qui rendent l’ame efféminée : Ad libidinem impe
ns & ineptus quem nec odor virtutis attigit . C’est un attrait de volupté , un piege du démon : Laquei dæmonis, illecebra v
le peint comme un petit maître efféminé, énervé de délices, blasé de volupté , dégoûtant de parfums, couronné de fleurs, qui n’
eur de la secte Cirrenaïque, mettoit sans détour la béatitude dans la volupté sensuelle, bien différent d’Epicure qui la cherch
maîtresse, mais elle ne me possede pas. Il ne se lassoit point de la volupté des odeurs, dit S. Clement, Pedag. Liv. 11, ch. 8
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
à les affaiblir, vous n’en seriez pas exempts dans ces temples de la volupté , où tout les fait naître et les fortifie. Ces piè
immoleriez les vôtres, non point aux faux dieux, mais au démon de la volupté . N’est-ce point assez que vous leur ayez communiq
travers et quelques ridicules, on leur a fait avaler le poison de la volupté , dont la violence les porte à toute sorte d’excès
16 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
pirent que le vice. Et on pourra boire à longs traits le poison de la volupté dont elles présentent la coupe, sans tomber dans
mpu, qui fait du crime un mérite, de la résistance un ridicule, de la volupté un besoin, de la passion une nécessité ! Mais le
au vanter les délices de la campagne, les plaisirs de la solitude, la volupté d’un repas frugal, le murmure d’un ruisseau, la m
veut pas sentir ; la musique, la poësie, tout cela est du train de la volupté . Faites des lectures solides qui fortifient la ra
fortifient la raison. Il faut passer légèrement sur le tableau de la volupté  : elle est à craindre dans le temps où l’on consp
es agitations des gladiateurs, que la fureur animoit ; c’est la molle volupté qui met ici en jeu tous les ressorts. Mais les co
tes, de mauvais désirs, des impressions criminelles, & enivrer de volupté . Faut-il apprendre ces vérités à des Actrices, &a
que cherchent-elles, en se découvrant, qu’à répandre le poison de la volupté  ? Dans le portrait hideux que fait Ezechiel de la
17 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
e a de plus éblouissant & de plus propre à inspirer le goût de la volupté . Cet assemblage ravit, étonne, corrompt ; c’est l
e à rafiner les plaisirs, à favoriser les passions, à faire entrer la volupté par tous les sens. Ce tableau du monde est plus d
es, des exercices de futeur ; l’enchantement des Syrènes introduit la volupté dans les cœurs, la fait régner dans l’univers ; e
e exemple, répondre des péchés qu’on y commet. Le seul souvenir de la volupté est dangereux, ne nominatur in vobis ; le théatre
18 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ce qu’on aime, le comble du bonheur, où tout ce qui peut inspirer la volupté est étalé avec toutes ses grâces, beauté, nudité,
gnore ou qu’on en doute, c’est par là même que commence son livre. La volupté perd tout, dit-il (C. 1.), elle a perdu le premie
x, la plus agréable symphonie, « concentu canentium », la variété, la volupté des pas, des attitudes, des figures, de la danse,
es de roses, et ne songeons qu’à jouir agréablement des charmes de la volupté , puisque tout va s’anéantir dans le tombeau : « N
19 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
oûter la divine parole ; un moment de mortification vous assurera une volupté pure, un moment de plaisir vous causeroit plusieu
cette harmonie, cette mélodie qui énerve l’ame, & par un goût de volupté prépare & livre les spectateurs aux pièges de
norer la nature, & de rassasier leurs passions par la plus infame volupté . En un mot tout ce qui se passe au théatre est in
roce : plusieurs scélérats n’ont eu d’autre école que le théatre. Ces voluptés insensées animent les peuples, corrompent les hon
es & des enfans, pour aller chercher ces frivoles & honteuses voluptés  ? Ils nous faisoient sentir par là qu’il n’est ri
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
leçons. La musique & la danse sont des attraits si puissans de la volupté qu’on ne peut s’en défendre qu’en se bouchant les
re que la tranquillité d’un pareil port, & de tous les écueils la volupté est celui où l’on peut le moins éviter le naufrag
ne se sauvèrent pas mieux du naufrage. On en imagina pour peindre la volupté  ; on ne fut pas long-temps sans les confondre ave
igante) des danses de Bacchus ; on les métamorphosa en expressions de volupté . Les danses de Bacchus devinrent des danses de l’
usta, des Brinvilliers, qui sont boire à pleine coupe le poison de la volupté . Le grand art de la danse n’est que l’art d’empoi
danses célèbres que Cahusac dit si parfaites, dont les attraits de la volupté faisoient la plus grande perfection & la plus
les, par conséquent tous les traits de la séduction ; tout y peint la volupté , met la passion en action, & y fait naître un
issimis Dei offensionibus nunquam fieri. Les attraits séduisans de la volupté , qui corrompent les mœurs, le portent à toutes le
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
les nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. « La volupté nous séduit, Son poison abrutit l’âme De l’insens
et libertine, et qu’elles insinuent dans les cœurs la mollesse et la volupté  ? S’il est vrai, comme on ne peut en douter, que
22 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
tient avec toute l’Église qu’ils sont défendus. Tout le monde aime la volupté , sur-tout la jeunesse qui s’imagine lui être cons
magine lui être consacrée ; les Poëtes & les Peintres peignent la volupté comme une jeune personne couchée sur un lit de fl
our le lever au théatre où il est des plus transparens. L’amour de la volupté est la maladie de tous les âges. Les infirmités a
invisible ; vous les voyez ces femmes idolâtres du monde & de la volupté ensevelir leurs têtes sous un amas de poudre pour
 ; le feu y vit encore, mais il manque de matière ainsi le goût de la volupté vit encore, la force y manque. En voilà plus qu’i
d’une manière dangereuse, il n’auroit pas dû prêter son pinceau à la volupté , mais il n’en est pas le créateur. Cette idée d’u
hement pourvues, une vertu sublime, inaccessible aux tentations de la volupté grossière, que quoique tout passe par le corps av
23 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
ie les paroles, et les sons les plus propres à inspirer l’amour de la volupté  ; là il se sert de toutes les livrées du luxe pou
ieds des Trophées que le monde érige à la gloire du mensonge et de la volupté , et qui, ne craignant, ni la perte de l’innocence
l’art s’épuise à raffiner les plaisirs, à faire entrer le luxe et la volupté , par les oreilles et par les yeux, pour en rempli
s, il a employé l’enchantement des Sirènes, à dessein d’introduire la volupté dans tous les cœurs, et de la rendre souveraine d
t le foyer de l’amour profane, l’école du libertinage, l’empire de la volupté , et conséquemment l’écueil de l’innocence ; mais
s ; et qui ne s’annoncent qu’avec tous les attributs du luxe et de la volupté  ? Eh quoi ! mes Frères, Jérôme a toute la peine p
peut plus vous séduire ; parce que vous êtes rassasiés de ses infâmes voluptés dont l’habitude conduit à l’endurcissement ; parc
24 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
r, du gain et du profit. Les Spectateurs y cherchent le plaisir et la volupté  ; non celle qui réjouit l’esprit ; et touche l’en
hement, le plus ordinairement, serve aux appétits de la chair, et aux voluptés qui découlent de la convoitise d’icelle, laquelle
consister la chasteté, seulement en l’abstinence de la jouissance des voluptés charnelles ; mais aussi en celle des paroles et g
âmé comme s’il les voulait dépouiller de l’humanité. Car si le nom de volupté pris absolument, est le plus souvent interprété e
la terre, afin qu’elles ne s’en puissent relever. Le même appelle la volupté , l’appât et l’amorce du mal, pource que par elle,
par elle, les hommes sont pris, comme le poisson par l’hameçon. Toute volupté donc doit être suspecte, pource que par ses attra
. Car les hommes ont de coutume de juger seulement honteux l’abus des voluptés qui leur sont communes avec les autres animaux, e
n chiens et en pourceaux. Et néanmoins, c’est chose certaine, que les voluptés et plaisirs des yeux et des oreilles, procédant o
ient institués et pratiqués, pour donner du plaisir et entretenir les voluptés , qui touchent ces deux sens ; et allument la conv
ssent et rassemblent en un lieu, tous les instruments des plaisirs et voluptés , par lesquels ils estiment, et non sans raison, q
ter à la continuation de leurs exercices : ayant toujours pour fin la volupté , et ce que S. Jean appelle,22 «  la convoitise de
de la gloire, et des souillures de la chair ; aussi y en a-t-il de la volupté  : Et les spectacles étant une espèce de volupté,
ssi y en a-t-il de la volupté : Et les spectacles étant une espèce de volupté , on ne peut nier que la convoitise d’iceux ne soi
us pernicieuse, qu’elle est publique, et se glisse sous l’appât d’une volupté attrayante et précipite les imprudents en ruine. 
ut ce que nous avons dit, et qu’il voie qu’ès spectacles n’est pas la volupté , mais la mort. Or qu’est-ce autre chose qu’encour
dre. Car si on regarde au désir de notre convoitise et de nos impures voluptés  ; nous voudrions certes avoir plus, ne fût-ce que
lors en plusieurs lieux on nourrissait les acteurs de ces déshonnêtes voluptés  : mais tout était rempli et gorgé de biens. Perso
vicieuses » et « pernicieuses » en « vicieux » et « pernicieux » (les voluptés et les plaisirs). q. Nous corrigeons « tant » e
25 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
plus d’un Docteur a fait gémir la presse. En vain, pour l’appuyer, la volupté s’empresse ; La Comédie expire, et son vain défen
r de nos pleurs des maux imaginaires. Ou, s’il est à pleurer certaine volupté , Pleurons des saints héros la mort, l’adversité.
26 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
De Spectaculis, Chap. 14. condamne toute sorte de concupiscence et de volupté  ; que l'esprit de l'homme n'est pas assez insensi
'état même le plus honnête où on la puisse mettre,Chap. 27. c'est une volupté interdite aux Chrétiens ; mais surtout dans les c
27 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
chez tous les hommes, tout ce qui se présente à eux sous une image de volupté , même la plus innocente, peut causer de terribles
e. Disons donc que la Tragédie est un mélange adroit de douleur et de volupté , et qu’elle n’a pour but que de raffiner l’amour
ma Thèse, que ces larmes touchantes, que ces extases de douleur et de volupté . S. Augustin, que je ne me lasse point de citer,
28 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
en leur place, toi qui est plus doux et plus agréable que toutes les voluptés , mais non à la chair et au sang. » La manne ne to
’eau. C’est l’emblème des mondains ; tout le jour ils nagent dans les voluptés de la chair, quelquefois par de faibles élans ils
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
du théâtre ne la remue que pour lui faire goûter les sensations de la volupté . Démosthène tonnait pour faire déclarer la guerre
nt plus rien, pour avoir trop épuisé toute espèce de sentiments et de voluptés  ; qui ne s’aperçoivent plus des écarts de leur es
Cinna et dans Horace. » Or, comment des actrices toutes dévouées à la volupté , et la prêchant sans cesse, ne l’inspireraient-el
fusion et la négligence des spectateurs, le lieu même qui invite à la volupté , tout ce qu’on entend avant que ces femmes parais
30 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
ris, ne fit que leur donner le goût des jeux, de la mollesse et de la volupté  : « Vulnera sic Paridis dicitur ulta Venus » (Thu
mollesse, perdit son courage et sa force. L’oisiveté, la paresse, la volupté , rendirent esclave une nation invincible : « Ita
on et de superfluité, qui tourne tout en décoration, en frivolité, en volupté . L’ennemi peut se fier à la corruption des mœurs 
réserva le domaine du jardin où se goûtent le plus délicieusement les voluptés , à Pan, à Priape, à Vertumne, à Flore, etc. De so
31 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
,         L’instans que la Parque me laisse,         Je le donne à la volupté ,         Et dans les bras de ma maîtresse…. Quand
est digne de l’être ; ce roman n’a que le mérite de l’élégance, de la volupté & de l’irréligion : il n’en faut pas davantag
celloit en ce genre ; personne n’a porté plus loin la recherche de la volupté & l’érudition du luxe & des plaisirs. (c’
honneur ni à ses vers ni à ses mœurs. Chaulieu , dit-il, a connu la volupté , mais il ne l’a chantée que par saillies. Il en e
ensible & pleine de chaleur, ouverte aux douces impressions de la volupté . (Un libertin :) Il est diffus, incorrect, mais
, Et sur mon front, siege de la tristesse, On vit, dit-on, briller la volupté . Mais que le chant a de force & des charmes,
les choses par leurs noms ? Vous traitez de fausse délicatesse cette volupté vraie qui naît de la nature, se nourrit dans l’am
32 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
se des vains plaisirs et les charmes de la séduction. C’est là que la volupté entre par tous les sens, que tous les arts concou
qui respirent la passion même ; comme enfin tout peint et célèbre la volupté , ou la fait pénétrer par les yeux et par les orei
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
ent en souffrant des douleurs horribles, se rendre plus sensibles aux voluptés qui les attendent ; ils ressemblent à ces gourman
e plaire, de séduire leur fait chercher à réveiller dans les sens une volupté dangereuse ; si leur conduite expose à la dérisio
ans le Drame ; elle est inadmissible, lorsqu’elle ne plaît que par la volupté qu’y réveillent à chaque mot les mines provoquant
lutaires ne font plus que parer des charmes de la vertu l’idole de la volupté . Voila l’inconvénient de l’Histrionisme, même dan
sans ; il n’entend que des maximes libres ou mondaines ; on allume la volupté dans ses sens, l’on parle à son cœur un langage p
34 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
iées et des gestes expressifs répandent de tous côtés le poison de la volupté  ? N’est-il pas indigne d’un chrétien, dont les pe
mollit et flatte, où l’on n’éprouve que les attaques d’une insinuante volupté  ? Il est donc manifeste que la représentation de
, elle apprend encore à les satisfaire. « En effet, c’est là que la volupté , l’ambition, la haine donnent tour à tour des leç
35 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
rènes, dont parle Isaïe, qui font leur demeure dans les temples de la volupté  »Is, XIII, 22. [Isaïe, chapitre XIII, verset 22].
gné de tous ces attraits, ne sont pas moins corrompus par l’amour des voluptés . Ne sentez-vous pas qu’il y a des choses, qui san
36 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
aux hommes pour leurs divertissements ; l’inclination qu’ils ont à la volupté , corrompra bientôt les mœurs : et suivant la pens
37 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
te, d'où sortent les violentes ardeurs de ces noires, et de ces sales voluptés  : Et c'est en ces actions vicieuses que cet amour
s vices, que de celui qui s'afflige dans la perte qu'il a faite d'une volupté pernicieuse, et d'une félicité misérable: Voilà c
t que par la pauvreté il détruit l'abondance et la multiplication des voluptés  ; ce traitement qui paraît contraire à leurs dési
aimés, que le Démon notre ennemi séduit et prend plus de gens par la volupté , que par la crainte ; Car pourquoi tend-il tous l
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ce qui n’est rien moins qu’un habit de vierge. Là, dans le sein de la volupté , elles font au Sultan toutes les agaceries dont e
& ses jeunes compagnes, N’ont jamais dans leur jeux mis tant de volupté . Sans recourir aux synonimes de l’Abbé Girard,
nne n’ignore quel est dans la religion & la morale le synonime de volupté , de voluptueuse ; & sans faire tort aux Actri
Chantons, célébrons la folie ; La gaieté vole sur ses pas, La volupté naît dans ses bras (image modeste), Et le plaisi
nature n’est pas moins foible, ni l’amour du plaisir moins vif, ni la volupté moins séduisante. Elle en est même plus insinuant
39 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
la vie, ils passent les journées entières dans l'oisiveté et dans la volupté , ne considérant pas que le Théâtre où l'on représ
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
ges mariages, dont le dessein n’est conçu que dans la recherche de la volupté , et ne peut naître que des sentiments de la chair
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
e de trop plaire ; tant de jeunes gens qui suivent les drapeaux de la volupté , tant de personnes que l’avarice ou l’ambition on
publiques de libertinage ; où le cœur, exposé à tous les traits de la volupté , ne trouve de plaisir qu’à en recevoir de profond
42 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
ar la douleur, la frayeur & le désespoir. On ne peut combattre la volupté , que comme Persée en lui tournant le dos, on a be
faut défendre de ses atteintes, c’est le sein qui est le siege de la volupté , qu’il faut comme hérisser de serpens pour éviter
s gazes : aussi l’un est le sein de la sagesse, l’autre le sein de la volupté , le sein d’une Actrice est son trône. Il n’est po
lle manieres, pour apprendre cette loi essentielle qu’il faut fuir la volupté pour n’en être pas infecté. Lamies dans l’Ecritu
prostituées & les Actrices, elles attirent par les charmes de la volupté , la beauté de leur visage, & l’indécence de l
toujours la même leçon de morale sur le danger & les suites de la volupté , ou la beauté naturelle, relevée par le fard, la
a soif qu’on boit, qu’on mange, fame non mandante sitique , mais par volupté . On ne s’arrête que par force & par lassitude
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
Il la donne pour un rafinement de la passion, un assaisonnement de la volupté . Prétendez-vous , dit un Sauvage, qu’il croit fo
châtie par le remord : Pudor tormentum virginis. Elle assaisonne la volupté d’amertume, & la faute de douleur. C’est, pou
Narcisse, il excite lui-même de mauvaises pensées, des émotions de la volupté , des sentimens, des désirs du péché. Il commet le
faut bien distinguer dans la parure la richesse, la propreté & la volupté . La nature & le prix de l’étoffe sont par eux
fferente de la magnificence, n’est que le fruit & l’annonce de la volupté . On peut être negligé, très-dégoutant sous la pou
erté ; telle une femme parée s’empare des sens, & fait glisser la volupté . De part & d’autre s’exhale la flamme secrett
44 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
des Spectateurs des impressions de vertu dégagées de tout mêlange de volupté qu’on remporte presque nécessairement de nos Spec
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
s en éloigner, à le profaner, à lui substituer le pain de mort, de la volupté . Dans les fêtes nous chantons des cantiques, nous
e un esprit de dissipation et de frivolité, un goût de mollesse et de volupté , un penchant à la satire et à la malignité, une t
ésenterai que non seulement l’esprit de pénitence proscrit toutes ces voluptés , mais qu’en particulier deux choses condamnent le
pensées. A quoi vous servira l’abstinence, si le dédommagement de la volupté vous rend criminel ? Est-ce donc moi qui tiens ce
46 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
t résolus de souffrir la mort pour la foi, ils renoncent à toutes les voluptés de la vie, afin de l’aimer moins, et de n'être po
plus dangereuse, qu’elle engage l’homme à se sacrifier lui-même à la volupté , qui est la plus infâme de toutes les idoles. Je
sion folle pour celui qui s’afflige dans la perte qu’il a faite d’une volupté pernicieuse et d’une félicite misérable. Enfin il
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
emps et les heures entières, de jour et de nuit, tout le poison de la volupté . Caligula, qui le premier se fit adorer comme un
Il nous apprend (L. 7. Ep. 10.) qu’il y avait à Rome un Intendant des voluptés , qui présidait au théâtre. Il en est fait mention
autant plus louable que votre vertu aura résisté à la séduction de la volupté . Vous mériterez des places plus élevées. Liv. 3.
duisent par la raison, et agissent par de bonnes vues ; on regarde la volupté comme le souverain bonheur. Il faut être quelquef
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
s, flambeaux ; qui, en même temps, éprouvent toutes les commotions de volupté , de haine, de tristesse, de vengeance, que le spe
vérité sur l’erreur et l’imposture, celui de la mortification sur la volupté , de l’humilité sur la gloire du monde ; le mépris
49 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
us leur présentez vous-mêmes la coupe empoisonnée du plaisir et de la volupté . N’y boiront-ils pas assez tôt sans vous ? leurs
50 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
les Princesses de la terre, elle porte à sa main une coupe pleine de volupté , qu’elle fait boire à tout le monde ; une foule d
cupiscence des yeux. Cette coupe, pleine de toute la corruption de la volupté , réveille la concupiscence de la chair. Les appla
s attraits, de vos talents, de vos parures, de votre gloire, de votre volupté  ; dans un moment vous ne serez plus. Et vous, âme
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ndeur des Romains.         La Basilique est le sanctuaire         Des voluptés & des plaisirs.         Là nous entendrons le
Voltaire. Tous les deux conviennent que l’Opéra n’est qu’une leçon de volupté , dont les ames les plus pures ne peuvent se défen
mêle, il est vrai, M. Gresset, parce qu’il prêche la paresse & la volupté . Gresset alors sortant des Jesuites étoit livré a
     Je préfere à l’onde fatale         La solide réalité         Des voluptés de cette vie,         Je laisse la félicité,     
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
éfléchie qui file lentement & savoure graduellement l’objet de la volupté , en développant successivement tous ses charmes,
qui boit goutte à goutte, flatte plus délicieusement le palais que la volupté qui engloutit les alimens & les boissons. Cet
ais qui savoure lentement, & boit à petits coups la douceur de la volupté , & se satisfait en caressant son idée, &
t des mœurs, & par goût de la saine morale. Aussi la Déesse de la volupté en est l’apôtre, le modèle, la protectrice. Voilà
53 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
feuillage de vos parures, les délices de vos crimes, l’ivresse de la volupté , je vous dépouillerai de tout sans pitié. Ficum
que des coquettes, les Spartiates des petit-maîtres. Le torrent de la volupté l’entraîna comme les autres dans l’abyme de sa pe
Filii Syon incliti & amicti auro. Ils passoient leur vie dans la volupté & dans la pompe : Vescebantur voluptuose, nu
ngage de l’amour, sa voix celle de la molesse, sa musique celle de la volupté . Telle les Sirenes qui perdoient les hommes par l
s ses filets, dans la glu, pour ainsi dire, de la molesse & de la volupté  ? Sicut avis volitat ad laqueos. Le démon, comm
me de l’Apocalipse, qui donne à boire aux Princes dans la coupe de la volupté  ; comme l’enchanteresse de la fable, qui change l
54 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
ormés d’un même limon, y sont inaccessibles dans le temple même de la Volupté  ! Le feu impur perce jusques dans les déserts ; s
55 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
ns un esprit vide qui ne se peut supporter lui-même, s'il n'a quelque volupté pour se divertir: C'est pour cela que l'on a intr
56 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
ne foule de plaisirs voloit autour d’elle ; tout en elle respiroit la volupté , c’étoit la volupté elle-même. D’abord elle emplo
voloit autour d’elle ; tout en elle respiroit la volupté, c’étoit la volupté elle-même. D’abord elle employa cet art mystérieu
e languissante t’ôte cette vigueur, ces agrémens. Ainsi me parloit la volupté . Je commençois à me rendre, lorsqu’elle laissa to
Garde toi, me dit-elle, d’écouter jamais la voix enchanteresse de la volupté , elle n’a que des faux plaisirs, elle exerce une
elle d’intelligence avec le cœur ? A-t-elle de si fortes armes que la volupté  ? Se présente-t-elle avec les attraits d’une actr
57 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
ux-ci se laissent entraîner. Ce sont des vanités, dit Tertulien2, des voluptés étrangeres qui retombent sur celui qui les autori
l’on prétend sécouer le joug qu’elle impose, si l’on court après les voluptés , dont elle interdit l’usage ! Cette sorte de déla
es de l’erreur & de l’imposture, celui de la mortification sur la volupté , de l’humilité sur la gloire du monde, le mépris
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
les s’étalent elles-mêmes en plein théâtre avec tout l’attirail de la volupté , comme ces sirènes dont parle Isaïe, qui font leu
sirènes dont parle Isaïe, qui font leur demeure dans le temple de la volupté  ; dont les regards sont mortels, et qui reçoivent
59 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
la mollesse, pour la fainéantise, et pour les excès du luxe et de la volupté , qui diminuent le bonheur de leurs pareils ; la t
e faire servir la musique et la poésie non à amollir les mœurs par la volupté , mais à les rendre vertueuses par l’amour de la g
60 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
e Isaïe, qui font leur demeure dans Ch. 13. v. 22. les temples de la volupté , dont les regards sont mortels, & qui reçoive
61 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
s du feu impur ; & cela peut-il être autrement dans le sein de la volupté  ? On en ressent quelquefois l’ardeur, au mileiu m
62 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
lle dans la Campanie, qui fut toujours la Province des délices et des voluptés d'Italie, et d'où elles furent transportées à Rom
63 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
l pas dans des lieux où tous les sens sont saisis par l’attrait de la volupté  ? L’esprit de prière, comment le conserver, après
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
ersonnes répandues sur le théatre & dans les loges, tout étale la volupté . Les deux sexes y paroissent toujours ensemble ;
qu’à plaire, ce qui émousse le sentiment. 2.° On n’y étale que de la volupté , ce qui la partage, & l’effet de la volupté e
n n’y étale que de la volupté, ce qui la partage, & l’effet de la volupté est plus rapide. 3.° On y offre le plaisir trop r
goût de la friuolité, fournissant un continuel amusement, érigeant la volupté en art, livrant les objets des passions & les
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
péra jouiront d’un pareil destin. Dans dix mille ans on chantera avec volupté nos Ariettes divines, nos tendre Romances. Avouon
66 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
acré aux prières, et à l’oraison, n’est pas un temps de plaisir et de volupté . » « Si qui etiam nunc vel Judæorum impietatis am
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
mmes débauchées ! vous vous privez de vin, & vous vous enivrez de volupté  ! Quelles suites funestes ! le jeûne doit vous re
est donc ce plaisir que vous vantez tant ? qu’est-ce qu’un moment de volupté qui passe si vîte, & qui est suivi de si amer
68 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
plaisirs, 34. Effets d’une bonne éducation, 66. Suites funestes de la volupté , 71. Citation sur la décence qu’on exigeoit des C
0 Clément (S.) d’Alexandrie. Citation relative aux Grecs livrés à la volupté , a, 348 Clément VIII & Clément IX. Le jugeme
ce de certains abus, a, 120 Gellert. Sa fable sur la séduction de la volupté , b, 97 Gérard (l’Abbé). Idée de son Ouvrage inti
6. Sagesse du Gouvernement de Sparte, 441. Fâcheuses influences de la volupté , 466. Effets attribués à la lecture de ses Vies d
Comédie Françoise, sur sa mort, & sur son inhumation, a, lxxxij. Volupté (Ode sur la) b, 486. Fable de M. Gellert, sur la
upté (Ode sur la) b, 486. Fable de M. Gellert, sur la séduction de la volupté , 497 Wossius (Gerard Jean). Son jugement sur les
69 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
ules, les jeux profanes et séculiers, et tout ce qui peut servir à la volupté mondaine. Il y est aussi marqué que les Ecclésias
70 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
nges que de leurs mœurs et de leur vie, méprisent vos spectacles, vos voluptés et vos pompes, et les fuient comme des corrupteur
71 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
imés d’une musique enchanteresse qui ne respire que la mollesse et la volupté  ?2 Il est inutile de répondre qu’on n’est occupé
parle le prophète Isaïe, qui font leur demeure dans les temples de la volupté . Sirenes in delubris voluptatis (13, 22). Ceux qu
la jeunesse énervée, flasque, flétrie, fanée, saturée de plaisirs, de volupté , de musique, de spectacles, de danses, de bals et
72 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
Ecole de persiflage, de fourberie, d’audace, d’indépendance & de volupté . C’est donc principalement par notre corruption a
a pompe du Spectacle, la Musique & les Danses, la dissipation, la volupté qui l’accompagne, puisqu’en elles-mêmes toutes ce
des biens qui te sont prodigués par la Nature ; goûte l’inexprimable volupté d’être homme & le roi de la moitié de la créa
73 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
l fait exorciser les Démons dans l'Eglise, et loue aux Spectacles les voluptés qu'ils ont introduites. Enfin après y avoir renon
s a donnés, crois-tu les aimer parce que tu favorises leurs damnables voluptés  ? Tu les entends blasphémer le Nom de Dieu, et tu
74 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
Adam n'eût point été chassé du Paradis, s'il n'eût été séduit par la volupté  ; c'est pourquoi David, qui avait éprouvé combien
lues et lascives, les voix, et les chants impudiques les portent à la volupté  ? etc. Car si en ce lieu où l'on chante les Psaum
75 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
Reg 18. 21. ; adorant tantôt le Seigneur, & tantôt l’idole de la volupté  ? Choisissez auquel des deux vous voulez apparten
76 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
irènes dont parle Isaïe Isaie 13. 22., qui habitent les temples de la volupté . Vous croyez peut-être, Mes très chers Frères, qu
77 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
déclarer l’essence, on peut dire que c’est le temple de Vénus, où la volupté est traitée, estimée, honorée et adorée comme une
78 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
Roi de Castille, la Reine sa femme & toute sa Cour noyée dans la volupté , étoient de vrais personnages de théatre. La Rein
ue un saint : il dit, la vertu de ce Prince n’excluoit pas en lui la volupté , & l’amour des femmes, qui ne peut jamais êtr
xquelles elle ne conduit pas toujours ? Une vertu qui n’exclud pas la volupté , & l’amour des femmes, est-elle une véritable
jusqu’à sa vieillesse, son luxe, ses immenses dépenses, cette vie de volupté , qui furent les fruits de l’éducation théatrale,
79 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
lé, du cœur le plus susceptible, livre ces infortunées victimes de la volupté à tous les pieges, à toutes les passions, à toute
des fleurettes & file la galanterie. Ce sont deux hommes yvres de volupté  ; mais l’un s’enivre tout d’un coup par d’énormes
x & plaisant ; mais tous deux sont également dans l’yvresse de la volupté . Un Auteur dramatique ressemble à celui qui parco
grande Babylone est assise sur son trône ; la coupe empoisonnée de la volupté à la main, où tous ses adorateurs vont s’enivrer.
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
t-on faire naître dans son cœur la haine, la vengeance, l'orgueil, la volupté  ? le Dieu de sainteté pourrait-il en faire son te
atique est pernicieux ! l'Actrice les fait disparaître. On savoure la volupté sans inquiétude : l'image affecte aussi agréablem
sirs innocents et modérés ne font que glisser sur des cœurs pétris de volupté  ; le goût du péché peut seul leur plaire. C'est b
81 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
la force de ses tentations, la chair nous y attire par l’amorce de la volupté , & le monde nous y engage par le plaisir de s
le commencement de l’Eglise, furent autant divisés sur le point de la volupté , que sur celuy de la religion : les Gentils admet
dans les plaisirs du corps, avoient depeint dans un grand tableau, la volupté assise sur un trône fort élevé, donnant la loy &a
servante qui s’est érigée en maîtresse, & qui n’est autre que la volupté , nihil hac pictura ignominiosius , il n’y a rien
comedie, en nous copiant celuy que les Stoïciens avoient faits de la volupté , pour rendre la Philosophie d’Epicure odieuse. Je
que, n’acheva de se perdre tout à fait dans la mollesse & dans la volupté . Enfin Platon au rapport de saint AugustinL. 2.de
82 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
ssent dans l’esprit et dans le cœur des spectateurs des sentiments de volupté et des impressions qui les disposent peu à peu d’
83 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
Cod. qu’il n’est point permis de passer le jour de la fête en aucune volupté  : et l’Empereur auteur de cette Loi le défend exp
84 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
his dæmonum ministris homines decipiuntur. En effet, tout ce que la volupté est capable d’employer d’artifice, est attaché au
ns, les Baladins, les Danseurs, & tous les autres ministres de la volupté . Ce qui est une preuve invincible que ces Peuples
Enfin, il s’y fait comme une générale conspiration de tout ce que la volupté à d’attraits & de charmes pour amolir le cœur
diées, des gestes expressifs, répandent de tous côtés le poison de la volupté . Un Chrétien ne doit point aller entendre des ma
it & flatte ; où l’on n’éprouve que les attaques d’une insinuante volupté  ? Il est donc manifeste que les représentations d
elles soient, se font sentir aux spectacles.En effet, c’est-là que la volupté , l’ambition, la haine donnent tour à tour des leç
l pas dans des lieux où tous les sens sont saisis par l’attrait de la volupté  ? L’esprit de priere, comment le conserver, après
exprime ainsi est un courtisan élevé dans la grandeur, nourri dans la volupté , accoutumé aux délices. Quelque authentique que s
clamateur, d’autant plus propres à porter dans le cœur le trait de la volupté , qu’il sait mieux s’en feindre blessé ; & ces
85 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
ience nous apprend que les hommes ne se perdent que par l’amour de la volupté  : « Si« Nemo peccaret, si nihil illicitum delecta
86 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
iage & s’aguerrir contre les traits d’un amour volage & d’une volupté insatiable, les deux sexes depuis l’enfance jusqu
ses beautés, elle ne refusoit pas à la toile ce qu’elle livroit à la volupté . Elle se faisoit même gloire de multiplier ses im
este, & qu’elle peut continuellement se repaître des objets de la volupté . Les hôtels de l’opéra & de la comédie, les e
, les bosquets, les parterres, les cabinets n’en fassent des lieux de volupté , plutôt que des délassemens. On en voit jusques c
87 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
i la loi, ni les choses bonnes & belles, mais la douleur & la volupté . Cette conséquence est encore fausse. Pourquoi c
le, sans avoir le cœur dtoit, & qu’ils se laissent entraîner à la volupté de la douleur ou du plaisir, sans goût & sans
danse est l’expression. Cette joie n’est bientôt plus que celle de la volupté  ; & l’honneur y est en grand danger, malgré l
treroit l’objet de son amour. Quel doux commerce de sentimens, quelle volupté pure, quelle harmonie divine résulteroient de ces
88 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
ait » en italiques dans la version de 1712. n. [NDE] De « ces » à «  volupté  » en italiques en 1712. o. 1712 : N’appréhenden
89 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
complaisance des passions, et l’on se propose pour dernière fin, une volupté qui est l’amorce commune de tous les vices ; et d
90 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
es préjugés vains, des loix foibles ? Amour, vous êtes des mortels la volupté suprême & le plus grand bienfait du Dieu qui
race, la vertu, le paradis sont des bienfaits de Dieu moindres que la volupté du libertinage. Je sens, j’ai des goûts, des dés
instant dans ce monde enchanté, où tout vante, respire & peint la volupté , Melpomene est plus tendre que terrible ; c’est u
gue, sont peints avec de pareils traits. Ces trois acteurs enivrés de volupté , avec les regards, les attitudes, les sentimens d
s le détails, & une actrice très-propre à jouer la statue, que la volupté extasie & anime tour à tour, réalise la descr
91 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
pour compagnie, la multitude ; pour Exemple, la vanité ; pour but, la volupté . Et voilà la caverne d’où sort cette noire nuée,
puisque en ces choses, on ne propose autre but, que le plaisir, et la volupté , ne suffit-il pas à Satan, d’entrer en nos cœurs,
ux, que l’on demande i.cy qui contentât la curiosité, et rassasiât la volupté des spectateurs. Je confesse qu’ès Comédies et Tr
ladiateurs ; En quoi vous faisons-nous tort, si aimons mieux d’autres voluptés , nous réprouvons les choses qui vous plaisent. »
être rassis, et paisibles ; mais aussi, que l’accoutumance de quelque volupté , ne nous allèche, et détourne de Dieu, et des bon
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
ere le blanc & le rouge à la poudre d’or. Le goût dominant est la volupté , le plus sur moyen de plaire, est d’irriter les m
on le répandra sur les habits, par vanité, jamais sur le coloris par volupté . Le théatre & la toilette n’en feront jamais
lui arracha le secret de sa force, elle l’endort dans les bras de la volupté , lui coupe les cheveux & le livre aux Philist
93 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
bonnes œuvres, une mort tranquille & sainte, le mépris même de la volupté , les victoires remportées sur soi-même, l’union a
d’amuser la frivolité, de fournir le modelle au luxe, l’attrait à la volupté , la facilité au crime, la voie à l’endurcissement
94 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
urs Divinités. Mais si la superstition a introduit les Spectacles, la volupté les a étrangement rafinés (s’il m’est permis de p
l’esprit des Politiques par-dessus l’amour de la vertu ; et ce fut la volupté qui dressa les Théâtres, et non pas le dessein de
ée ; et considérez qu’il y a plus de péril à se laisser emporter à la volupté , qu’il n’y a de plaisir à s’en rassasier…. Pleuro
Adam n’eût point été chassé du Paradis, s’il n’eût été séduit par la volupté  ; c’est pourquoi David, qui avait éprouvé combien
ante d’où sortent les violentes ardeurs de ces noires et de ces sales voluptés  ; et c’est en ces actions vicieuses que cet amour
gens qui ne servent qu’à effeminer les hommes, et à les exciter à la volupté , par mouvements, discours, et actions sales et la
95 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
aint Denis. Tels sont les écarts de ceux qui sont plus amateurs de la volupté que de la sagesse, & qui étant dans l’erreur,
onnés de ces Sirenes dont parle Isaïe, qui habitent les temples de la volupté …. Evitez les pieges funestes que le Démon vous a
amp; des Chrysostôme. C’est, nous disent-ils, c’est du Théatre que la volupté assiege tous les sens du corps & toutes les f
mp; dans Horace 120 ». Or, comment des Actrices, toutes dévouées à la volupté , & la prêchant sans cesse, ne l’inspireroient
ouie & celle des yeux. La fin que se propose le spectateur est la volupté . Il prouve que l’une & l’autre sont presque t
l’ame que l’Auteur donne à toutes les passions, sont la source de la volupté & du plaisir qui affecte le spectateur ; &
e de la volupté & du plaisir qui affecte le spectateur ; & la volupté n’est guere analogue aux préceptes de la vie vert
de ce qui est permis : on prête une oreille attentive à la voix de la volupté qui semble encore se faire entendre ». Quel fonds
ique efféminée, d’autre occupation que le jeu, d’autre bonheur que la volupté . Enfin M. Dorat, en nous peignant les Financiers
ge Gouvernement, comme n’étant propres qu’à énerver les sujets par la volupté  ; & que si l’on est forcé de les tolérer pour
rostitué les Lettres & les Arts à la mollesse, au luxe & à la volupté , cet Académicien fait des réflexions dignes d’un
trumens de musique qui pouvoient amollir une Nation par le goût de la volupté . Quelle devroit donc être la sévérité des Nations
x, aux oreilles & à l’esprit que l’image & le sentiment de la volupté qu’ils respirent. « Il est prodigieux, dit M. Dar
ils respirent la passion même. En un mot, tout peint & célebre la volupté . On la fait pénétrer par les yeux & par les o
donnant plus de liberté & de hardiesse à parler le langage de la volupté , en mettant dans l’occasion la plus prochaine d’i
nstant dans un monde enchanté, Où tout vante, respire, & peint la volupté . … … … … … O Spectacles divins, Ecoles respectabl
se206 ; &, pour y parvenir, il écarta de ses Etats l’oisiveté, la volupté , le luxe & les délices, sources de tous les v
ons de vertu, de raison & de bienséance. Elles sont des leçons de volupté , de folie & d’indécence. Et l’on doit en conc
tre un goût excessif pour les plaisirs, un amour du repos & de la volupté , qu’on n’appercevoit pas autrefois. Les mœurs du
 ». N’en résulte-t-il pas aussi des influences sur le physique ? « La volupté , dit Plutarque, par l’organe d’Amyot, son Traduct
Horat. Art poét. Rien n’est plus redoutable que la tyrannie de la volupté . Voici une Ode qui en dépeint les funestes effets
de la volupté. Voici une Ode qui en dépeint les funestes effets. LA VOLUPTÉ . ODE 235. Aussi funeste qu’infame, La Volupté n
funestes effets. LA VOLUPTÉ. ODE 235. Aussi funeste qu’infame, La Volupté nous séduit : Son poison abrutit l’ame De l’insen
Et ces vertus étouffées, Ne sont plus que les trophées D’une aveugle volupté .  De son imprudente fille236 Jacob pleure le
oment qu’il se croit éloigné de sa perte, C’est ainsi que souvent la volupté séduit. J’éviterai, dit-on, son atteinte cruelle 
e, loin d’y donner le ton, c’est à elles à se soumettre à celui de la volupté qui y regne : & à cet égard elles font peu de
s fussent surchargées de danses & de tout ce que le luxe & la volupté purent imaginer. Ce même goût déréglé régnoit à
96 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
’un cœur corrompu, qui se livrent à toutes les images qui flattent la volupté . Velut ægri somnia vanæ fingentur species. Le
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
ndra-t-on que ce ne soit sur-tout au Théâtre qu’il y ait une certaine volupté à pleurer ?
98 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
e sont, dit-il, des gens qui ne servent qu’à flatter et à nourrir les voluptés et la fainéantise ; et à remplir les esprits oise
99 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
n y passe les heures entieres : on avale à long trait le poison de la volupté  : ainsi le peintre, le sculpteur, le graveur qui
s, les graces, les délices, le bonheur des amans, dans les bras de la volupté , réveille les goûts, anime l’espérance, écarte le
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
fs et les esclaves condamnés à être sur le théâtre les victimes de la volupté publique. Dans la suite les personnes libres, oub
manquer de parler du théâtre, l’aiguillon, et le règne brillant de la volupté , à côté de laquelle ce galant amateur le place au
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