’Abbé Fraguier, dans la vie de Roscius, sur ce prétendu partage de la
voix
& du geste dans la Déclamation chez les Romai
quent être contraire à la Nature, le geste n’y étoit pas séparé de la
voix
. Pour se convaincre que la Nature s’oppose à cett
aturaliter fundit oratio. Souvent le geste n’est pas d’accord avec la
voix
dans un mauvais Comédien, parce qu’il est mauvais
traitant de l’Action, qu’il divise en deux parties, le geste & la
voix
, & demandant l’accord de ces deux parties dan
plaisoient en lui, dans l’énumération de ses défauts, il comprend la
voix
& le geste, des mains jettées en l’air, &
ns Cicéron, lorsqu’il veut que l’Acteur réunisse les inflexions de la
voix
, & la variété des gestes. Vocis inflexus, var
arle Horace qui ayant trop bu, s’endormit, & n’entendoit point la
voix
de l’Ombre de Polydore qui lui crioit ma mere je
a Tragédie, parce qu’elles n’auroient pas en la force de pousser leur
voix
comme des hommes ; mais elles eussent possédé aus
& quand il fait remarquer de quelle maniere il savoit ménager sa
voix
. Il la laissoit tomber, abjicit prorsus, en prono
me d’accorder ces deux parties de la Déclamation, les gestes & la
voix
, pourquoi les bons Acteurs sont-ils si rares, &am
stes, il seroit forcé de répondre que le partage du geste & de la
voix
entre deux Acteurs ne se faisoit pas toujours, ma
s les rôles des Scenes, pour lesquelles on leur conservoit toute leur
voix
. Vossius rapportant ce même passage, l’explique a
de la Danse, & n’a jamais songé à un partage du geste & de la
voix
. Valere Maxime rapportant le même fait, dit qu’An
e quelques Personnes, qui ont entendu un partage du geste & de la
voix
dans les passages des Anciens sur le partage qui
ntendons chanter, mais par l’Harmonie des tons, & la beauté de la
voix
, & que cependant cette impression n’étoit pas
quer les endroits où il doit élever, baisser, ralentir, précipiter sa
voix
. Mais il faudra dire à ce Comédien ce qui est dit
s lettres rudes. L’F rend un son, dit-il, qui n’est presque pas de la
voix
humaine, il faut la souffler entre ses dents. La
ds, de même à chaque pied d’un Vers, il faut élever & abaisser la
voix
. Voilà donc une espece de chant. Enfin il paroît
sir des oreilles, & de cette prononciation pleine d’inflexions de
voix
, d’élévations & d’abaissemens, pour faire sen
Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en tems leur
voix
, & la ramener quand elle alloit jusqu’au Chan
s d’hommes ! Ils prenoient d’abord des leçons d’un Maître à former la
voix
, apellé Phonascus, & nous lisons dans Ciceron
eux plusieurs années, en se tenant assis & élevoient peu à peu la
voix
, la ramenant du son le plus aigu, au plus grave.
non pas de chanter, mais de prononcer, antequam pronuntient, avec une
voix
très-forte. Saint Ambroise dans son Traité du Jeû
eulement les Comédiens travailloient de bonne heure à se procurer une
voix
sorte : les Jeunes-Gens alors devoient avoir le m
port de Plutarque, vouloit qu’un Soldat fût terrible par le son de sa
voix
. Homere vante cette qualité dans ses Héros. La vo
par le son de sa voix. Homere vante cette qualité dans ses Héros. La
voix
des Comédiens étoit la plus forte de toutes à cau
t la plus forte de toutes à cause du masque : mais dans un tems où la
voix
des hommes étoit ordinairement très-forte, les or
venoit sur notre Théâtre dans un lieu étroit & fermé, pousser sa
voix
comme il la poussoit sur le Théâtre de Rome, nos
si grand & si gros ; mais dans l’instant que ce Comédien éleva sa
voix
, tous les Spectateurs qui se crurent frappés d’un
irent. Les Comédiens qui savoient ménager & rendre agréable cette
voix
de Stentor, étoient rares, & il est aisé de c
elques plaintes lugubres dans les Tragédies, & les endroits où la
voix
de l’Acteur avoit besoin d’être soutenue, la Flut
pas assez souvent aux Spectacles. Le Canticum s’exécutoit ainsi. Une
voix
seule chantoit accompagnée de la flute, pendant q
Soliloquium, (mot que nous rendons mal par Monologue) à cause qu’une
voix
seule chantoit, au lieu que dans le Choricum tout
e qu’une voix seule chantoit, au lieu que dans le Choricum toutes les
voix
s’accordoient ensemble. On pouvoit dire également
pendant le Comédien, étoit obligé de pousser avec une grande force sa
voix
hors d’un Masque qui lui enfermoit la tête jusqu’
res passages des Anciens qui semblent faire entendre qu’au lieu d’une
voix
naturelle, l’Acteur Tragique poussoit de grands c
de doivent concourir à former un excellent Comédien. Il faut moins de
voix
qu’on ne pense, pour être entendu dans nos Salles
ent l’avantage qu’a sur les cris & les éclats, l’expression d’une
voix
entrecoupée par les sanglots, ou étouffée par la
ffée par la passion ? On raconte d’une Actrice célèbre, qu’un jour sa
voix
s’éteignit dans la Déclaration de Phèdre : elle e
héâtre celui à qui la nature a refusé tous ces secours à la fois. Une
voix
ingrate, des yeux muets & des traits inanimés
s ressources au contraire n’a point sur la Scène, celui qui joint une
voix
sonore, flexible & touchante, à une figure ex
nance des1. Théâtres, de la Scène, et de l’Orchestre. Car afin que la
voix
des joueurs se pût dilater et épandre, et être ou
on de Géométrie, il choisît un lieu propre, afin que de l’échafaud la
voix
pût distinctement et harmonieusement parvenir jus
ent désaccordants, qu’ils rejettent et repoussent jusqu’au profond la
voix
, ores qu’elle soit prononcée avec force. Autres r
ores qu’elle soit prononcée avec force. Autres reçoivent le son de la
voix
, de façon qu’étant épandue par tout le lieu, elle
à l’entour de carneaux, mais de corniches et larmiers avancés. Car la
voix
étant enfoncée en une partie, demeurait quelque p
ns qu’il s’expose comme Néron au jugement que le peuple faisait de sa
voix
. Ce Prince ne fit jamais rien qui le déshonora da
ses intérêts avec son devoir, et ses passions avec sa raison, que sa
voix
avec son Luth. Il est né pour des emplois plus re
ablement une Harpe, et qu’il n’a guère moins fait de miracles avec sa
voix
qu’avec son épée. Mais ce Prince, comme a fort bi
ntait pas pour se divertir, mais pour louer Dieu, et il consacrait sa
voix
en la faisant servir à la piété. Si bien qu’il y
itique dans son harmonie, et pendant qu’il accordait son Luth avec sa
voix
, il songeait à réunir les esprits de ses Sujets,
inaison de bruits ou d’accords différens ; & par la variété de la
voix
humaine, une harmonie complette. De plusieurs son
te. De plusieurs sons multipliés, & des diverses infléxions de la
voix
, il résulte quelque chose d’agréable, qui charme
férens cris de l’homme, & les tons divers qu’il fait prendre à sa
voix
. Remarquez que tous les airs des chansons ne sont
ns lente, plus ou moins rapide. En chantant on élève beaucoup plus la
voix
que lorsqu’on s’éxprime ordinairement. La marche
est que l’image de la manière dont les hommes élèvent ou abaissent la
voix
en articulant plus ou moins vîte, selon le degré
se présenter tout de suite, puisque du bruit & des infléxions de
voix
sont ce qui la compose. Examinez un enfant qui co
nt ; afin que tout le monde pût l’entendre, il élevait apparamment sa
voix
le plus qu’il lui était possible. On aura sûremen
pé de l’harmonie de leur ramage, & l’on s’éfforça de l’imiter. La
voix
légère & déliée des femmes approcha davantage
avertir, éxciter des combattans : pour suppléer à la faiblesse de sa
voix
, il inventa quelques instrumens grossiers ; les P
it son heureuse oisiveté, s’avisa de vouloir imiter sans l’aîde de la
voix
le chant du rossignol. Eclairé par divers essais,
ie n’est pas seulement un simple agrément que la Nature a mis dans la
voix
de l’homme pour persuader & pour inspirer le
’assujettir à suivre certain régime, afin de se conserver toujours la
voix
fléxible & belle. Je vais rapporter ici son s
modernes recommandent aux Musiciens qui ont besoin d’avoir une belle
voix
, de boire souvent une décoction de chou rouge ave
’Abbaye de Romilly pour assister aux Vêpres, il fut si enchanté de la
voix
d’une Religieuse, qu’il en devint passionnément a
ouble involontaire s’emparait de ses sens, elle perdait l’usage de la
voix
, & restait pendant très-long-tems sans connai
titue ici un mot moins énergique, mais plus honnête.) « Avec la douce
voix
& le venin emmiellé des chants, sons & ac
us d’une naïve beauté se laisse peut-être surprendre aux accens d’une
voix
agréable, & aux èxpressions voluptueuses de q
er à de pareils soupçons. Il est vrai qu’on peut avoir une très-belle
voix
, & aimer la vertu. La musique n’est pas tout-
atre cents ans après sa fondation des danses bouffonnes, au son de la
Voix
et des Instruments, mais sans réciter aucun vers
danser une Comédie ou une Tragédie toute entière ? Il n'y a point de
voix
capable de le faire, ni de corps assez fort pour
nd pour avoir été rappelé trop souvent sur la Scène par le peuple, sa
voix
devint rauque et désagréable, il fut obligé de se
remise comme une merveille ; et posant pour maxime indubitable que la
voix
ne se peut jamais conserver dans la débauche, il
celles qui avaient de l'âge avec de la gravité, parce qu'il avait la
voix
agréable, et une adresse particulière à remuer le
s Moralités que l'on nommait aussi Mimes, et qui se dansaient avec la
voix
et les Instruments assez souvent par des hommes e
re. Mademoiselle Chanmêlé, cette brillante Elève de Racine, avoit une
voix
sonore, pleine & harmonieuse même dans le hau
. Le Couvreur, qui lui a succédé, n’avoit pour les mêmes rôles qu’une
voix
sourde, & d’une petite étendue. Elle eut l’ar
avoit fait Démosthène, à un défaut si essentiel. Elle avoit rendu sa
voix
non-seument intelligible, mais encore attendrissa
infléxions bien ménagées, par des sons proportionnés au volume de sa
voix
, triomphoit du spectateur, comme d’elle-même. L’u
pissemens. Les autres affectoient le ton le plus bas, parloient d’une
voix
d’homme, & leurs tons étoient rauques & l
& qu’on observe pour peu qu’on ait l’oreille & l’organe de la
voix
justes. L’autre, au contraire, se plaît à dérange
goût Italien ressemble plutôt à des cris qu’aux accens naturels de la
voix
; on ne le retient qu’avec beaucoup de peine ; on
s mutiler pour faire admirer ses talens, & pour faire briller une
voix
fléxible : il nous fait suivre aussi facilement l
Dans le Mode Italien, dit-il, la justesse & la fléxibilité de la
voix
, l’èxpression pathétique, les sons renforcés, &am
l’audace, l’amour & la haine : c’est une gique continuelle. Si la
voix
commence seule, l’instrument répète en écho le ch
nissent par des voyelles. Ils sacrifient les èxpressions aux ports de
voix
, & la beauté même de la voix, que les accompa
rifient les èxpressions aux ports de voix, & la beauté même de la
voix
, que les accompagnemens doubles & triples éto
la louange des Italiens, que leurs accompagnemens ne couvrent pas les
voix
autant que les nôtres ; ils ont soin que la voix
ne couvrent pas les voix autant que les nôtres ; ils ont soin que la
voix
soit toujours de beaucoup au-dessus des instrumen
On serait moins surpris de son peu d’attention à laisser entendre la
voix
du Chanteur, si l’on ne savait qu’il est composé
es sens ne sont-ils pas d’abord pris par ce fracas de décorations, de
voix
, d’instruments, de machines ; et les sens, d’inte
charmes, tout ce que l’art peut donner de merveilleux à un concert de
voix
et d’instruments, tout est employé pour attendrir
inguer sur un théâtre, en inspirant la passion qu’ils expriment ; des
voix
douces et insinuantes, accompagnées de mille mani
s on n’a nul motif criminel, dit-on ; c’est la curiosité, ce sont les
voix
, c’est la symphonie qui nous attirent, comme si c
ce sont les voix, c’est la symphonie qui nous attirent, comme si ces
voix
, ou cette symphonie pouvaient être séparées des s
ens. Les remords s’émoussent à force de piquer inutilement ; et cette
voix
intérieure si propre pour avertir du danger, et p
nt point de celle qu’on appelle à plusieurs parties. La multitude des
voix
, le bruit confus de tant d’instrumens, auroient e
ent aux Acteurs à prendre, à soutenir ou à rétablir les inflexions de
voix
propres aux différentes passions qu’ils représent
, qu’on entend souvent le Parterre chanter avec eux. Peut-on mêler sa
voix
aux violons, sans perdre tout-à-fait de vûe ce qu
ous voulez de l’argent Messieurs ? Apprenez à le dépenser. Ecoutez la
voix
du bon goût, que vous sacrifiez à votre cupidité.
des dispositions pour le chant, & l’on s’appliquera à former leur
voix
: ils seront separés des autres ; & ces Elève
is on attendra que les Garsons aient accompli seize ans, tant pour la
voix
que pour l’actricisme. A quinze, les Filles pourr
osthène, une preuve, que le travail opiniâtre surmente la nature : sa
voix
était sourde ; elle sut la faire trouver douce &a
pas encore. 41. LUZI, 1764 : minois séduisant, air fin, taille finie,
voix
délicieuse, débit aisé, jeu délicat, ensemble cha
emplacer. Caillot : Sa présence inspire la joie ; son Jeu ravit ; sa
voix
gracieuse & sonore remue les cœurs. Laruette
Beaupré : De la vivacité ; de la finesse ; l’air coquet ; une jolie
voix
, mais déja cessante. Mandeville : Cette charmant
voix, mais déja cessante. Mandeville : Cette charmante Actrice a la
voix
belle, son parler est enchanteur ; elle joue dans
est courte. Messieurs, Gélin, (un jeu senti, de la chaleur, mais une
voix
cessante). Larrivée, (les mêmes qualités que le
nade ; *Delasuze ; *Peré. Basses-tailles. Pillot ; *Le Gros, (belle
voix
: il vient de se surpasser dans *Dardanus) ; *Mug
représente que des Dieux, des Héros, des Magiciens, des Forcenés, la
voix
humaine par excellence y conviendrait peu. Actri
s Piéce bien versifiée n’est tombée dans l’oubli, & que jamais la
voix
publique n’a mis au nombre des bonnes Piéces, cel
ans les autres Parties. Elles ne sont jamais non plus comptées par la
voix
publique, parmi les bonnes : mais le Spectateur,
d’airain, & la terre trois ans sans rosée & sans pluie ; à la
voix
d’Elisée les morts se ranimans. » Aucun mot n’est
dit, Mes Filles, chantez-nous quelqu’un de ces Cantiques, Où vos
voix
si souvent se mêlant à mes pleurs, De la triste
’une Fille de dix ans, qui se croyant dans le carnage, éléve ainsi sa
voix
, Hélas ! si jeune encore, Par quel crime a
r ? Il songe moins aux paroles qu’il chante, qu’aux modulations de sa
voix
, qui ne sort de sa bouche qu’avec une contrainte
, agitée par la Passion, la faisoit sortir : c’est ce qui fait que la
voix
d’un homme qui chante va toujours en s’abaissant,
ue par un instrument, au lieu que dans une conversation animée, notre
voix
va toujours en s’élevant. J’ai prouvé plus haut q
ffets, par des instrumens, & elle les produit encore mieux par la
voix
Humaine, dont les sons nous frappent plus agréabl
éablement que tous ceux des instrumens de Musique. C’est le son de la
voix
que nous entendons qui nous fait impression, &
nt nous perdons souvent une partie. C’est pour cela qu’il faut que la
voix
sorte par un bel organe ; les mêmes paroles chant
on, au lieu que nous n’exigeons pas le bel organe du Déclamateur ; la
voix
d’Antoine que Cicéron trouvoit si propre à émouvo
que Cicéron trouvoit si propre à émouvoir, étoit, dit Quintilien, une
voix
rauque, & l’Auteur d’Athalie a possédé plus q
t de la Déclamation, quoique la Nature ne lui eût pas donné une belle
voix
, & qu’il fût incapable de chanter un seul air
nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y entendons la
voix
des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient
? Ils n'y voient que les Pompes du Diable ; ils n'y entendent que la
voix
du Démon.
nous pas qu’aux plus Sainctes réjoüissances on a fait des concerts de
voix
& d’instruments ; qu’on y a fait retentir les
ce qu’elle veut défendre est mieux défendu par son silence que par sa
voix
, quand sa modestie le veut ainsi ; si la verité y
ersement à ces disputes de course, de force, de vigueur des nerfs, de
voix
& d’instruments, qui ont pris origine dans la
s charlatans qui ont appris des Grecs l’art d’imiter toutes sortes de
voix
pour le plaisir des oreilles ; quel agreement y a
son guerrier & enroüé, & l’autre fait exprimer à sa flute des
voix
plaintiues ; vn autre voulant accorder vn instrum
des voix plaintiues ; vn autre voulant accorder vn instrument auec la
voix
delicate d’vn homme, emplit le corps du sien de l
ses doigts l’vsage de la parolle : Et bien qu’il forme seulement des
voix
inarticulées, n’est-il pas bien m’éconnaissant de
reur, supérieure peut-être à Baron lui-même, sut rendre pathétique sa
voix
qui n’était pas harmonieuse ; sa taille n’était p
qui les yeux en larmes, se penchait vers elle, & lui criait d’une
voix
étouffée ; C’est Phèdre, c’est Phèdre. C’était bi
is, dupe d’autrui & de moi-même, rappellé en même temps par cette
voix
intérieure, toujours sévère & toujours juste,
ver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à étouffer cette
voix
des remords, à laquelle on n’impose point silence
egré, tout ce fracas populaire n’ébranleroit point ma résolution : la
voix
solitaire du Devoir doit parler plus haut pour un
taire du Devoir doit parler plus haut pour un Chrétien que toutes les
voix
de la Renommée. L’unique regret qui me reste, c’e
que par le Pape futur ; & en conséquence étoient privés de toute
voix
active & passive dans le Conclave. Ce qui en
à la vue des malheurs qu’annonçoient ces prophêtes. Ninive écouta la
voix
de Jonas, & un grand nombre de personnes se c
les fenêtres. Les Vêpres embarrassent davantage. La cohue de tant de
voix
rudes & grossieres fait une dissonnance avec
de tant de voix rudes & grossieres fait une dissonnance avec les
voix
mélodieuses des actrices, & les sons harmonie
Une voûte sépare la Messe de la comédie, comme à N. une chambre. Les
voix
des artisans, qui ne sont pas des sirenes, sont b
refois : mais comme la sollicitude pastorale laisse rarement assez de
voix
pour se faire entendre dans un vaste auditoire, c
emnités. Comme il ne sait pas la musique, & qu’il n’a pas plus de
voix
pour chanter que l’évêque pour prêcher, il fait t
élat lit tout bas les paroles. Le peuple qui entend de loin une belle
voix
, ne peut pas distinguer de quel gosier elle part,
ens ne sont pas toujours unis dans la même personne : tel a une belle
voix
qui n’a point de gestes, tel est pantomime &
elle voix qui n’a point de gestes, tel est pantomime & n’a pas de
voix
: en joignant les deux acteurs on peut en faire u
ons à quinze peuvent y concourir. Les Juges après avoir recueilli les
voix
en choisissent trois de ceux qui ont eu le plus d
recueilli les voix en choisissent trois de ceux qui ont eu le plus de
voix
, le Seigneur choisit entre les trois, alors, deva
rs n’y pensent pas ; dans la premiere distribution, une mere donna sa
voix
à une êtrangere, disant qu’elle méritoit mieux le
méritoit mieux le prix que sa fille. A la seconde, le garçon à qui la
voix
commune le destinoit, mourut avant de le recevoir
des prix,) rendent un hommage sincere & flatteur à leur choix, la
voix
publique le confirme, un peuple nombreux célébre
brillantes, des actrices plus parées, des danses mieux combinées, des
voix
plus mélodieuses, une musique plus réguliere. Mai
ve la musique, contre le sentiment de Fenelon, autre pourtant que les
voix
luxurieuses de l’opéra, les sons attendrissans de
ue dans les spectacles que les Grands donnoient au peuple ? Jamais la
voix
de la multitude ne s’élévera pour demander sa réf
ais la voix de la multitude ne s’élévera pour demander sa réforme. La
voix
des Grands s’élévera encore moins. Le théatre d’A
Betharran, près de Pau. Il y apprit à lire & à chanter. Sa belle
voix
lui donna des espérances. Il alla à Toulouse, y f
a partie élégante du Clergé sont invités. Jeliotte y déploie sa belle
voix
, & y chante les plus belles scènes de l’opéra
e jusqu’à l’oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’oreille est la
voix
; la voix des Comédiens n’est pas viciée, elle es
l’oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’oreille est la voix ; la
voix
des Comédiens n’est pas viciée, elle est ordinair
édiens n’est pas viciée, elle est ordinairement belle : le vice de la
voix
n’altère pas la sublimité des leçons ; une voix c
belle : le vice de la voix n’altère pas la sublimité des leçons ; une
voix
casse peut en donner de très-sublimes. Le mot jus
on rencontre quelquefois ! Mais je reviens à mon Amant. J’ai prêté ma
voix
à la triste Ariane : Même succès : bien plus : de
emoiselle *** caressait, ne m’avait pas encore aperçue ; le son de ma
voix
la frappe ; elle se dégage, & vient à moi, en
* lui lisait votre dernière Lettre. — O ciel ! a-t-il dit enfin d’une
voix
étouffée, mon Ursule, ma divinité… vous… vous… No
elque vicieux qui paraît sur la Scène, avec un port contraint, et une
voix
efféminée, pour faire une Minerve, ou un Hercule
ésus-Christ, cette chaire de pestilence, cet air tout infecté par ces
voix
exécrables ? Encore qu'il n'y eut rien dans les S
devant son Tribunal: Tenez-vous prêts au son de la Trompette, et à la
voix
de l'Ange qui vous avertira: Considérez la victoi
plus beaux, les sentences plus solides, les airs plus agréables, les
voix
plus charmantes : au lieu des fables, vous y trou
des Tragédies se feront mieux entendre, poussant leurs plaintes d'une
voix
plus éclatante dans leur propre misère. Alors les
notre contrée, Laissant le ciel veuf de ses yeux : Mais j’entends la
voix
d’un Oracle Qui dit, c’est un autre miracle Po
t redonnant la vie aux Airs, Aussitôt que tu t’y récrée, Le ton de ta
voix
ensucrée Met les Sirènes dans les Airs. Belle et
’on nomme esprit, ce rien qu’on nomme la renommée, et avoir écouté la
voix
solitaire du devoir, il annonça, par une lettre i
imini nobis placentia, videte nobis errores. » (Isaïe, 30, v. 10.) La
voix
que nous devons écouter, c’est celle de l’Eglise
se, leurs desseins & leurs pensées, comme s’ils eussent usé de la
voix
& des paroles. Section II. Du Sujet.
e tout. Ce n’est pas apeller belle une fille, dont on ne vante que la
voix
: & les grands aplaudissements que l’on donne
chatoüillées par la douceur des Symphonies, ou par les charmes de la
voix
. Dans la Peinture l’œil agit autant que la main,
chanter. Il faut aller encor un peu plus loin que les agréemens de la
voix
, & qu’il donne jusqu’à ceux d’une passion bie
n silence du grand Chœur, & que le Jeu & l’employ d’une seule
voix
, ou d’un fort petit nombre du petit Chœur, qui co
mp; d’apparence. De maniere que le petit Chœur, & les plus belles
voix
sont ordinairement chargées des Recits, c’est à d
le Recit a un autre sens. Car encore qu’il ne soit chanté que par une
voix
seule, ou accompagné de tres-peu d’autres, sans a
, & qui a fait vœu & serment de garder le silence emprunte la
voix
du Recitateur, pour luy faire chanter ce qu’il n’
onc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le beau chant, ny la belle
voix
qui font le beau Recit. Le Poëte a plus de part à
de dans leur chant, soit par l’ambition de faire paroistre leur belle
voix
, ou par l’affectation des fredonnemens, ou enfin
e qu’on peut justement dire que le Recit n’est pas un recit ; que les
voix
, ne sont que des Jeux d’Orgues, & des Concert
, inventé pour ajoûter de la force aux paroles, par l’agréement de la
voix
, & par la recherche des beaux & favorable
le sens ne s’egare dans les frequens & trop lõgs roullemens de la
voix
. Autrefois on fredonnoit à perte d’haleine, &
chose, & aux Auditeurs. Ie ne toucheray point icy les qualitez de
voix
propres pour faire des Recits, nous en avons à ch
plus est, bien dancer : Le Tuaurbe n’est propre qu’à accompagner une
voix
, qu’aux Concerts, ou qu’à joüer enfin des Alleman
remblemens aussi doux, & les diminutions aussi regulieres que les
voix
les mieux instruites, & que les Instruments l
MÈNE. « Ah ! Déesse, autrefois j’en avais à choisir : Et ta bruyante
Voix
, illustre Renommée, A répandre ma gloire était lo
r ternit celle d’Auguste ; Sous un Roi qui sans cesse occupe mes cent
Voix
, Et qui n’a point d’égaux, quoi qu’il soit tant d
de l’atteindre. » MELPOMÈNE. « Je n’ai pas attendu le secours de ta
Voix
Pour tourner tous mes Vœux du côté des François
par ces cheveux hérissés d’horreur… ces regards égarés, ces sons de
voix
plus lents , par ce jeu de l’Actrice ; en un mot,
ire, (le Cid) dans un langage ordinaire : meurs ou tue. J’entends une
voix
meurtrière nous dire encore au son des instrumens
de la chair de l’occis ? Bête féroce ! la veux-tu manger ? Tais-toi,
voix
sépulcrale ; Chrétiens & Citoyens, nous croyo
n crie donc à la fin : plus d’amour, plus d’amour ! Pourquoi donc la
voix
d’un tel homme n’a-t-elle encore pû se faire ente
boire à tous le vin de sa prostitution ! Entendrons-nous toujours une
voix
du Ciel nous dire : Sortez du milieu d’elle, Mon
donc ces plus grands maux qu’empêchent nos Spectacles ? J’entends une
voix
qui me dit (Eph. 5. v. 3.) qu’ il n’est pas permi
t-il fait pour réjouir les Anges & les Démons tous ensemble ? Des
voix
profanes, & des paroles sacrées ! Sont-ce des
illes en font-elles autant, cher David, (M. Godard.) aux accens de ta
voix
, comme aux coups de ton archer, divin Orphée de l
ée le 24. Termes dictés par l’Apôtre au Roi, qui par sa docilité à la
voix
de la Religion, a mérité le surnom de Juste : C’e
c’est cet accord parfait que nous y trouvions tous qui, autant que ta
voix
angélique, enlevoit nos applaudissemens. Jusqu’à
cum cantico in citharâ ? Non, toujours les mêmes, les accens de ta
voix
plus qu’humaine, nous ravissoient toujours : mais
, douce & modeste vertu, tu restes toujours sans honneur ! A la
voix
de ces deux Aristarques, c’est la patrie (Journa
lopédie, au mot Geneve.) Sans donc autre dénonciation que celle de la
voix
publique, (en peut-il être une plus forte ?) avec
if que solide… leur avis a été communiqué en mille manières, de vive
voix
& par écrit : il n’y a donc plus qu’à prendr
cle ; j’y vois ma Rivale : je m’attache à saisir son ton ; j’imite sa
voix
, son sourire, jusqu’à son geste. Elle s’est nommé
s la connaissez : vous n’ignorez pas combien elle est séduisante : la
voix
publique lui donne la vertu : puisse-t-elle ne ja
timent de votre rôle, votre cœur se trouvera tout-à-coup serré, votre
voix
s’étouffera presqu’entiérement. S’il tombe une se
paroissant avoir emprunté le génie de l’Auteur, auquel elle prête sa
voix
, & l’ame de l’héroine (ou du héros) qu’elle r
ssein, & c’est toujour une beauté : au lieu que des inflexions de
voix
, sans un sujet qui les caractèrise, ne peuvent êt
riche. Ils rassemblèrent les plus fameux Musiciens et les meilleures
voix
qu’ils purent trouver, tant à Paris, que dans les
lons ou Joueurs d’instruments ; et leur permet seulement d’avoir deux
voix
et six Violons ou Joueurs d’instruments. Fait Sa
la représentation de toutes sortes de pièces de théâtre, plus de deux
voix
qui doivent être de leur Troupe, et six Violons s
nir aux Ordonnances qui ont été rendues à cet effet, en se servant de
voix
externes, en mettant un plus grand nombre de Viol
fenses auxdits Comédiens Français et Italiens, de se servir d’aucunes
voix
externes, pour chanter dans leurs représentations
externes, pour chanter dans leurs représentations, ni de plus de deux
voix
d’entr’eux ; comme aussi d’avoir un plus grand no
ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’oreille à la
voix
et aux récits passionnés de ces Sirènes dont parl
sez pas à vos convoitises de quoi se soulever contre vous. Ecoutez la
voix
du Pasteur qui vous exhorte et vous sollicite, et
la jeune, la savante, la dévote, l’incomparable Fretillon, qui, d’une
voix
unanime, en fut chargée. La voilà donc la grande
amp; au Palais de délices ; qui a fait résonner tous les échos, de sa
voix
mélodieuse, qui a allumé tant de passions, fait c
oracle : Écoutez peuples du couchant à l’aurore, du nord au sud, la
voix
d’Apollon ; Voltaire est le plus grand, le plus f
s le Mercure, Octobre 1772, Sembloit l’entendre, & s’animer à sa
voix
. Il n’y manquoit que celui pour qui se faisoit l
glaive abatue ; Devenois l’opprobre des loix, Famille innoncente à ma
voix
, Viens, tombe aux pieds de sa statue ; Qu’importe
s déterminées par la trompette, la troupe chantoit en marchant, d’une
voix
tremblante, entrecoupée de soupirs, Miserere mei.
omme de la Chambre du Prince, lui fit réponse par écrit & de vive
voix
, que ce n’étoit point l’intention de Monsieur. Qu
e écus ! O tems ! ô mœurs ! ô Sully ! J’ose donc le premier élever la
voix
, (& je ne suis que l’écho du Public) pour arr
faites en tremblant ; on vous juge, vous frémissez ; on recueille les
voix
, une seule fait pancher la balance, la Piéce est
un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à
voix
luxurieuse ? Entendra ces discours sur l’amour se
tateurs dans la douce illusion qu’ils viennent y chercher. Le son des
voix
et des instruments enflamme les désirs, ôte à l’e
Voltaire, interrompent l’action, & font valoir les fredons d’une
voix
efféminée, mais brillante aux dépens de l’intérêt
, esprit de dissipation & d’irréligion qui y regnent ; tout d’une
voix
unanime dit anathême aux Théatres. Les mondains s
nt & colportent dans nos villages ; je m’attends qu’en élevant la
voix
contre les spectacles, ils déclameront contre moi
mis, dupe d’autrui & de moi-même, rappellé en même tems par cette
voix
intérieure, toujours sévere & toujours juste,
ver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à étouffer cette
voix
des remords à laquelle on n’impose point silence,
me Acteurs. Sophocle fut le premier qui à cause de la foiblesse de sa
voix
cessa de jouer dans ses Piéces. Tous ces Poëtes c
a tête, on y reconnut plusieurs utilités ; ils rendoient le son de la
voix
plus éclatant ; ils déguisoient les hommes qui jo
enceinte, qui contenoit une multitude si prodigieuse, qu’afin que la
voix
s’y fît entendre de tous, côtés, on avoit placé d
qu’il y eût un espace vuide entre ces vases & le mur, afin que la
voix
s’étendant du centre à la circonférence, & fr
igurée en introduisant dans les Dityrambes de ridicules inflexions de
voix
: l’autre l’a fait pirouetter en voulant trouver
ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’oreille à la
voix
et aux récits passionnés de ces Sirènes, dont par
sez pas à vos convoitises de quoi se soulever contre vous. Ecoutez la
voix
du Pasteur, qui vous exhorte et vous sollicite, q
gles sur toutes les parties du chant théâtral à une & à plusieurs
voix
. On rappelle que le chant dramatique doit être am
à celui des morts qui reposent dans le sépulcre, ils ont des tons de
voix
si charmants, des yeux si parlants des actions si
ine, et les embrassant étroitement et baignant de ses larmes avec une
voix
interrompue de sanglots qui émouvaient à compassi
e grâce, entrecoupé son discours le tranchèrent ici tout à fait et sa
voix
étouffée dans ses soupirs et suffoquée dans ses l
amp; à l’usage de certaines Eglises où la Passion est chantée à trois
voix
. Outre ces blasphémes, les maximes vicieuses sur
ureté de nos sentimens & la sévérité de notre discipline, a d’une
voix
unanime retranché du nombre des Avocats, l’Auteur
e profil, représentait d’un côté la joye, de l’autre la tristesse. La
voix
du comédien était grossie ou par la manière dont
le vois reparaître sous une autre forme, son ton, ses traits & sa
voix
, qu’il m’est facile de reconnaitre, me découvrent
âme, l’embraseraient d’un feu impur lorsqu’elles sont animées par les
voix
séduisantes des acteurs et par leurs attitudes pa
’Eglise de Jésus-Christ, qui est la colonne de la vérité : écoutez sa
voix
, vous marcherez dans le chemin du salut. Les aute
ebitent que des fables ? Quoi ! Jesus-Christ formeroit ces sons d’une
voix
ou d’un instrument qui corrompt les cœurs ? Quoi
ne prononçoit que des protestations d’une nouvelle fidelité, où vôtre
voix
ne servoit qu’à entonner des Cantiques sacrés, où
il ne devroit y avoir qu’un seul reprouvé de nous tous, & qu’une
voix
du Ciel nous le viendroit annoncer sans assigner
routes, ils ont voulu planter l’étendard de leur domination. A leurs
voix
, les commandements de l’Eglise ont refoulé dans l
e de notre Béranger, et l’hymne patriotique réunit bientôt toutes les
voix
, qui répètent en chœur son refrain. A ces joyeux
A se donner lui-même en spectacle aux Romains ; A venir prodiguer sa
voix
sur un théâtre ; A réciter des chants qu’il veut
e l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse, Et des lâches flatteurs la
voix
enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les pl
l’orgueilleuse coupole de Saint-Pierre. Nous, toutes les fois que les
voix
de ces hommes et de ces femmes (comme ils les app
chargés, et je vous soulageraiad. » Faites enfin, ô mon Dieu, que ma
voix
, répondant à mon zèle, puisse franchir l’étroite
Trappe, et parmi cent Religieux qui chantaient vêpres, elle démêle la
voix
de son amant, et à travers ces sillons pénitents,
s traits toujours présents, et qui l'avait connu au premier son de sa
voix
au milieu de cent autres. Une année se passe dan
le ne pourrait y tenir) ; la malade a toute sa raison, sa liberté, sa
voix
, puisqu'elle parle pendant demi-heure, sans doute
ndre à tout le monde. Aussi avertit-on que l'Acteur doit affecter une
voix
faible : avis singulier pour un Acteur qui représ
eues de son pays, elle entre par curiosité dans une Eglise, démêle la
voix
de son amant parmi les Religieux qui chantent, et
lier qu'elle ne se fasse pas connaître, quoique cent fois ses pas, sa
voix
, son cœur aient été tout prêts de la trahir, pour
gner que d’une flûte ; Pylade y ajouta plusieurs instrumens, même des
voix
; & rendit ainsi les Fables régulières. Au br
préjugé détestable autorise en Italie, pour conserver aux hommes une
voix
aiguë, toujours infiniment moins agréable que cel
nt quelque chose, s’ils se laissent aller à une désobéissance, qu’une
voix
commune fait passer pour une invincible fidélité,
oires étant mortes touchant d’abord beaucoup moins, que celles que la
voix
, l’action, l’habit, les mouvements des personnage
i grand de mérite que de nom, en l’un la pensée manque, en l’autre la
voix
se perd : Et pour ne perdre cette petite œuvre, j
Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule
voix
. Le mot Français Ariette vient de l’Italien Ar
Français s’épuise dans l’Ariette à faire briller ses talens & la
voix
d’un Chanteur ; au-lieu qu’en composant un air, i
s, qui interrompent l’action, & qui font valoir les frédons d’une
voix
éfféminée, mais brillante, aux dépens de l’intérê
ace de l’autre. Quoi qu’il en soit, les morceaux de Chant à une seule
voix
, où règne la tendresse, me paraissent presque tou
corps, sauts & pas mesurés, faits au son des instrumens & des
voix
. Les sensations ont été d’abord exprimées par les
ans l’homme, qu’on a nommée Danse. On voit par ce peu de mots, que la
voix
& le geste ne sont pas plus naturels à l’homm
Principes d’Aristote, comme je le prouverai. Cette Piéce, qui par une
voix
presque unanime, est appellée la plus parfaite de
lité publique ». Ainsi partout où la religion étend son empire, où la
voix
de ses orateurs peut se faire entendre avec succè
ent devoir en augmenter la force, en perpétuer la durée : sourds à la
voix
de la raison comme au cri de la nature, les époux
olonté de celui qui commande avec empire ; mais comment résister à la
voix
de celui qui prie, qui nous conjurant de prendre
lissement d’un culte public permet aux orateurs chrétiens d’élever la
voix
, appelons-les tous à l’aide du gouvernement, et l
a défense de nos frères souffrants et malheureux, ces apôtres dont la
voix
sublime et pure attendrissait les cœurs les plus
on ancienne splendeur et l’éclat de sa gloire, elle n’élevait plus sa
voix
faible et mourante que pour demander honteusement
t les mœurs publiques. En vain j’entends le poète satirique élever la
voix
, et s’écrier avec Boileau : « Malheur ! malheur
eag, et qu’on réduit à chanter si inutilement : « Je vais élever la
voix
: Dans peu nous verrons, j’espère, Si l’on peut a
ervice du public dans une profession glorieuse, d’être l’organe et la
voix
de ceux que l’ignorance et la faiblesse empêchent
peut-on attendre de ces âmes vénales qui prodiguent leur main et leur
voix
… qui vendent publiquement leur réputation. » Dan
jurisconsultes, qui, longtemps dispersés par l’orage, et fidèles à la
voix
de la patrie, s’étaient enfin réunis et rapproché
her l’âme au plaisir de l’entendre ; Ce langage épuré qu’une sensible
voix
Parlait si doucement à l’oreille des rois ; C’éta
u riche impitoyable, au cruel ravisseur, Déclarait-il la guerre ? une
voix
fulminante A leur âme de fer imprimait l’épouvant
simplicité, si éloignée des prétentions du bel esprit. « Je prête ma
voix
aux pauvres, parce qu’ils n’en ont point. Voyez q
firmité ; encore y a-t-il quelque recours. La nature leur a donné une
voix
, des plaintes, des gémissements, dernier refuge d
t par le désespoir. Dans une telle nécessité, puis-je leur refuser ma
voix
? » Avec combien de raison et de justice, disait
héâtre en habit ecclésiastique ou religieux. Si jamais dans l’état ma
voix
pouvait être comptée pour quelque chose, j’insist
au confessionnaly. 32. NDA« Ennuyé du maudit sermon D’un jésuite à
voix
aigre, Sans façon Chez vous, Fanchon, Pour av
considération, aucune habitude antérieure ne pourra prévaloir sur la
voix
de la conscience, et sur cette paix de l’âme, ce
chez lui & en habit d’homme, il avoit la contenance, le geste, la
voix
, le langage, tout l’extérieur d’une femme ; on le
cée, fit son début, joua cinq ou six fois, fut applaudie, & d’une
voix
unanime reçue à demi-part, bien-tôt à la part ent
étoient d’un métal mince & résonnant, leur cavité grossissoit la
voix
. On en voit les figures dans les anciens manuscri
théatres sont plus petits, il n’est pas nécessaire de tant grossir la
voix
ni les traits, comme il le falloit pour être vu &
t dans une si grande distance sentir cette délicatesse d’inflexion de
voix
, ce souris, ce coup d’œil, cette finesse de trait
a leçon, soit par un instinct de la providence de Dieu, s’écria d’une
voix
plaintive en langage du pays : αἴ αἴ, κυριος Λεων
je plains sa situation. Je vais m’entretenir avec lui. Il entendra la
voix
de l’humanité ; il la distinguera de ce cri odieu
place. Ce sont les sirènes qui ont succédé aux furies. Il entend leur
voix
enchanteresse. Leur nombre double, à ses yeux, pa
de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sourd à sa
voix
: des maximes barbares ont prévalu sur des idées
prêt à fuir. Cependant l’inconnue avait des yeux charmants, un son de
voix
digne de passer au cœur, un teint plus vrai, plus
dans les moindres ; il ne faut pas mériter l’échaffaud pour sentir la
voix
des remords. S’il y a des déréglemens qui n’expos
il n’y en a point qui soient garantis des reproches intérieurs. Cette
voix
importune, étouffée par la fougue des passions, m
et crédule. Voilà ce qui fait rimer tant de maximes erronées, que la
voix
impérieuse de la vérité qui réside au fond de not
e ses organes fait un trafic honteux et mercenaire de l’éclat de leur
voix
et de la subtilité de leurs sophismes, du faux et
si universellement dans leurs ouvrages, pour garder & cõserver la
voix
dans ces vastes lieux. Et apparemment les Chants
t l’une ne concerne que la diversité des chants & la beauté de la
voix
, & l’autre consiste dans l’agrement des instr
oces, assæ Tibiæ. Festus. Servius.. Les Romains mesloient souvent les
voix
& les Instruments, & ils appelloient les
. La toile obéit à ses loix : On voit vos mouvemens, on entend votre
voix
. Déjà nous éprouvons la douce violence Qui va bi
e chaleur qu’on applaudirait à la vérité. Qu’on joigne à tout cela la
voix
séduisante, les attitudes étudiées d’une actrice
ures, la mollesse des démarches, le feu des regards, la douceur de la
voix
, la liberté des discours, les flatteries, les car
décorations, les bêtes féroces, les forces du corps, la douceur de la
voix
? peut-on en condamner l'usage, comme contraires
es billets ; en suspens, en attendant le signal, ce n'est plus qu'une
voix
pour se dire les uns aux autres ce qu'ils ont tou
elui qui condamne toute hypocrisie approuve-t-il qu'on contrefasse la
voix
, l'âge, le sexe, les passions, les vices, les ver
leurs œuvres. M. de Rochechouart, Evêque d’Arras, voulut y joindre sa
voix
, & dans un mandement donné en 1696, à l’occas
sonne ne défendit un sentiment si dangéreux & si faux. Tout d’une
voix
unanime se déclara contre le théatre. Il y a eu d
gnés de nos éloges, s’ils faisoient un bon usage de leurs talens, des
voix
luxurieuses ; des femmes à demi-nues, des peintur
isage que s’offre la nudité, & que se montre le crime, par quelle
voix
qu’il se fasse entendre, ne lance-t-il pas toujou
vite & aplaudit au crime, ce chant harmonieux, qui amollit, cette
voix
douce qui pénétre, cette gayeté qui rassure, ces
n ; la beauté de la décoration, l’énergie du geste, l’inflexion de la
voix
, la parure & les graces des Actrices, la douc
elui qu’ils se font à eux-mêmes ! Que sera-ce des Acteurs, qui par la
voix
, le geste, les grâces, la figure, la vive express
cueil le plus redoutable ? Ce fracas de décorations, d’instrumens, de
voix
de machines, saisit d’abord tous les sens ; le ch
e la maniere la plus vive, qui se font une gloire de l’inspirer ; des
voix
douces & insinuantes, des manieres engageante
science, les remords s’émoussent à force de piquer inutilement ; leur
voix
peut-elle se faire entendre dans le tumulte des s
ur fonction exige pour y exceller, de la figure, de la dignité, de la
voix
, de la mémoire, du geste, de la sensibilité, de l
faire plaisir à quelques personnes, ce que je n’avais dit que de vive
voix
, et je vous laisse le maître de tout pour le mont
nieux, dit, en parlant du théâtre : « Dans nos réduits champêtres, la
voix
mélodieuse d’un musicien, les sons enchanteurs d’
d et de ses nudités en est la perfection. Ses regards, ses gestes, sa
voix
, sa mollesse, annoncent sa dévotion. Quel tendre
e la lubricité de ses gestes, et enlève par les sons harmonieux de sa
voix
. Cette bête est montée du fond de l’abîme de l’id
e mettra guère en peine de la vertu, si elle est sans récompense : la
voix
de la conscience ne l’inquiétera guère, si ce n’e
les larmes de toute l’assistance. Dans ces plaintes elle disait d’une
voix
funeste : Ô âmes religieuses, misérables ! ô misè
tte faculté de mon enfance : une assurance de visage, et souplesse de
voix
et de geste, à m’appliquer aux rôles que j’entrep
tres et tant de moines prêchèrent avec audace et persévérance de vive
voix
et dans leurs livres imprimés, et que plus d’une
es prélats qui de nos jours sauraient ainsi s’exécuter ? Combien leur
voix
serait entendue de tous les fidèles ! Ils seraien
oins et les pensées inutiles que les Comédiens peuvent donner, et ces
voix
extravagantes et fortes des Tragédiens ; et l'on
sentiment à ce sujet. Voici les règles que je proposerais, si ma
voix
était comptée pour quelque chose. Le Poète Dramat
uleur de voir dans une Ville Chrétienne élever Autel contre Autel, la
voix
du Pasteur méprisée, une Mission établie en faveu
Elles suffisent sans doute pour déterminer tout Chrétien docile à la
voix
de la Religion ; et quiconque ne l’est pas, se tr
ssements une espèce d’horreur. Tous n’ont eu sur ce point qu’une même
voix
; tous, dans tous les siècles, ont prêché la même
profanes et lascifs ? Jésus-Christ formerait lui-même les sons d’une
voix
qui corrompt les cœurs ? Jésus-Christ paraîtrait
s amis, dupe d’autrui et de moi-même, rappelé en même temps par cette
voix
intérieure, toujours sévère et toujours juste ; j
ouver faux à soi-même, et mal avec soi. Je cherchais à étouffer cette
voix
des remords, à laquelle on n’impose point silence
e la Reine (calomnie.) Il jouoit bien des instrumens, & avoit une
voix
de basse très-agréable : c’est une preuve que les
nt pas. On a engagé la célebre actrice Lemor à y faire entendre cette
voix
brillante qui lui attiroit, il y a cinquante ans,
, les uns enthousiasmés, disent qu’elle a conservé tout l’éclat de sa
voix
, d’autres moins galans, osent dire qu’il n’y a ri
e a beaucoup perdu de ses graces. Hélas ! Tout s’use avec le tems, la
voix
a ses rides comme le visage, le blanc, le rouge n
s opéras Italiens qu’il fit exécuter à ses dépens, disoit-il, par des
voix
venues d’Italie. Spectacle inconnu en France, cré
fait, que, de quelque côté que l’on se tourne, l’on n’entend que des
voix
, qui crient contre ce divertissement, autant préj
la conscience, & les frequens naufrages de l’innocence, sont ces
voix
, qui disent, que de tous les moyens, qu’à le Demo
t n’y devrait être reçu que par les Acteurs mêmes, à la pluralité des
voix
. Voilà le droit des Académies ; ç’a été longtemps
peut parler avec assurance ; et l’on ne pourra jamais entendre votre
voix
, sans y faire la plus grande attention. J’ai l’ho
les hommes, abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur esprit à la
voix
de la raison, et leur cœur à celle de la nature.
e entourées d’une jeunesse ardente et téméraire, au milieu des douces
voix
de l’amour et du plaisir, résisteront à leur âge,
e qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque les paroles, les
voix
, les chants impudiques et tendres les portent à l
eureuses ne porte qu’au mal ; les paroles, les habits, le marcher, la
voix
, les chants, les regards des yeux, les mouvements
eureuses, ne porte qu’au mal. Les paroles, les habits, le marcher, la
voix
, le chant, les regards des yeux, les mouvements d
uccès d’une pièce nouvelle, du jeu d’un acteur, de la figure ou de la
voix
d’une actrice. Cette fureur pour les Spectacles,
suborneurs qu’on y établit, soit qu’ils ne soient exprimés que par la
voix
d’un acteur qui paroît lui-même embrâsé de ces fe
vous venez d’élever vers le ciel dans la prière, & de cette même
voix
qui vient de célébrer les louanges du Seigneur, v
André-des-Arcs, avec la Péroraison suivante. Vous y êtes venus à la
voix
d’un Pasteur vigilant & charitable pour vous
u chant ; j’ai formé les plus délicieux concerts, les plus brillantes
voix
, les meilleurs instrumens, la plus parfaite musiq
rs licentieux. Toujours galans & passionnés, souvent très-libres,
voix
les plus efféminées, chant le plus tendre, tout r
danger extrême. Rien de plus doux que ses discours & le son de sa
voix
: Blanda mollit sermones suos. Elle a abandonné s
spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces Héros à
voix
luxurieuse, Entendra ces discours sur l’amour s
ici de ce saint zèle que la Religion inspire, et faites retentir une
voix
forte et puissante qui renverse les Théâtres comm
de la désolation au milieu même du Christianisme. Mais que sera cette
voix
, Seigneur, si vous ne vous faites vous-même enten
i d’amour ; où l’on n’entendrait, ni cette musique qui énerve, ni ces
voix
qui séduisent ; où l’on ne verrait, ni ces habits
riche, une goutte d’eau pour rafraîchir leur langue, maudissant d’une
voix
épouvantable le moment qui les vit naître, et che
fait, que, de quelque côté que l’on se tourne, l’on n’entend, que des
voix
, qui crient contre ce divertissement, autant préj
la conscience, & les fréquens naufrages de l’innocence, sont ces
voix
, qui disent, que de tous les moyens, qu’a le démo
ous êtes senti un attrait irrésistible pour la vertu en entendant des
voix
éloquentes stigmatiser le vice ? Ah ! qu’elle éta
s stigmatiser le vice ? Ah ! qu’elle était puissante pour la vertu la
voix
de cet homme qu’un prélat voulut convertir parce
fois par des décorations pompeuses, par des habits somptueux, par des
voix
insinuantes, par des sons efféminés, par des ench
profanes ou lascifs ! Jésus-Christ formerait lui-même les sons d’une
voix
qui corrompt les cœurs ! Jésus-Christ paraîtrait
oreilles, procédant ou de la vue des jeux et gestes, ou de l’ouïe des
voix
et paroles charmantes, ne sont pas moins vicieuxp
es humeurs de toutes sortes de personnes, de toutes conditions, âges,
voix
, gestes, habits ; des maquereaux, des gardes, des
celui qui jouait le personnage du Sauveur, et qui le représentait, en
voix
, gestes, et habits. « Vilaine insigne, disait- i
préparé pour embraser la convoitise : les ornements, les gestes, les
voix
, les vers, les inventions diverses, et les mouvem
s hommes travestis en femmes, en habits de garces, et là former leurs
voix
, leurs paroles, et leurs actions pour donner du p
; et quelques anciens interprètes en ont donné cette raison, que leur
voix
et leur parole, eût pu enflammer la convoitise en
lle, et qui ait plus de force pour corrompre les mœurs, à cause de la
voix
, du visage, de la parole, et des vilaines et pern
’on y joue des pièces bien faites par de beaux esprits, auxquelles la
voix
et les gestes donnent la vie, par laquelle souven
antidote, et y ajoutent les gestes, les habits, et les charmes de la
voix
, pour mieux empoisonner les auditeurs. François P
exprimer de paroles, ces imitations de choses infâmes, ces ordures de
voix
et de mots, ces sales mouvements, ces gestes vila
en d’affecté. N’allez pas dès l’abord, sur pégase monté, Crier… d’une
voix
de tonnerre ; Je chante le vainqueur des vainqueu
nchantées, la vue des Actrices, leurs parures, leur enjouement, leurs
voix
insinuantes, les airs tendres et passionnés des A
urs poussant les plus doux traits de la passion, concerts harmonieux,
voix
pénétrantes, actions empoisonnées, enchantemens d
& qui versent des larmes sur les fleuves de Babylonne. Tout d’une
voix
unanime déplore l’aveuglement des hommes qui serv
’un air engageant avec des discours pleins de douceur, et d’un ton de
voix
flatteur et insinuant, les cœurs des jeunes gens
le pavé, « flagrat unguento humus ». Vous y trouverez les plus belles
voix
, la plus agréable symphonie, « concentu canentium
ur la dureté de leurs péchés, Dieu leur avait dit qu’il leur ôtait la
voix
de joyeuseté et réjouissance, la voix de l’époux
r avait dit qu’il leur ôtait la voix de joyeuseté et réjouissance, la
voix
de l’époux et de l’épouseEn Baruch, 2. [2, 22-23]
il ne permet pas même que les femmes y chantent : La douceur de leur
voix
, dit-il, est dangereuse & porte à l’impureté
s fait un plaisir unique, où la symphonie la plus harmonieuse, où les
voix
les plus mélodieuses, & selon Boileau les plu
l’état où il se trouve & sera toujours, pour peu qu’on écoute la
voix
de la conscience, il ne peut pas y avoir deux avi
e encore de vouloir bien se joindre à moi, d’unir, sur ce point, leur
voix
à la mienne, & d’employer, pour soutenir la r
en il leur est facile de déterminer, en leur faveur, la pluralité des
voix
, il seroit impossible d’imaginer qu’une Nation qu
la raison a fait entendre, sur le Théâtre & dans les Livres, une
voix
timide, il est vrai, mais puissante ; car c’étoit
Livres, une voix timide, il est vrai, mais puissante ; car c’étoit-la
voix
de la raison. Chaque jour dans le cabinet des Ecr
de la ville de Straford, sa patrie, où se faisoit la fête. Des belles
voix
chantoient des couplets adressez aux Dames, pour
ens du Roi, & donne son acquiescement. Le Président receuille les
voix
, & prononce l’arrêt d’installation, il nomme
tant venu dans une compagnie où il se trouva, il contrefit si bien la
voix
& le style d’une douzaine de personnes, amis
du tems des Trouvadours ; le Marquis, comme de raison, y obtint d’une
voix
unanime le dégré de Docteur in utroque. Les Profe
s, mais je les pardonne de bon cœur, d’autant qu’ils m’ont fait rire,
voix
jusqu’aux larmes . Dans cette farce, un mari &am
quise du Chatelet avoir de l’esprit, de la lecture, des graces, de la
voix
, de la fortune, du talent pour le théatre ; elle
soit pas ? Comment explique-t-il le flux de la mer, la mer entend sa
voix
(celle de Newton ;) je vois l’humide Empire , (
x & reflux n’ont commencé qu’à Newton ? Quand la mer entendit sa
voix
s’elever, s’avancer vers le ciel ; n’est que la
Ciceron, est appellée la Maîtresse de la vie humaine , parce que la
voix
des exemples, dont elle se sert au défaut des pré
il, avec toute la grandeur des sentimens, avec tous les charmes de la
voix
, avec toute l’éloquence du geste ? Telle est l’in
effet, Messieurs, pourquoi ce Socrate, que l’Oracle, c’est-à-dire, la
voix
du peuple, déclara le plus sage des hommes, assis
dans les vôtres, qu’à donner de l’inflexion & de l’agrément à la
voix
; de l’élegance au geste ; de la dignité à la dém
hommes publics, & consacrés au bien de l’Etat. Ils crurent que la
voix
de la Patrie les chargeoit du ministere ou de Phi
re elle même a formé des Orphées si estimables ou par la beauté de la
voix
, ou par la science profonde de tous les goûts de
les graces ? N’étudie-t-on pas tous les agrémens du geste & de la
voix
pour surpasser (s’il est possible) le Poëte même,
rt des bêtes que l’instinct conduit sans remords. Que n’éleve-t-on la
voix
? Que ne répond-on ? Détestables souhaits ! Laiss
rité de son art, rapporte dans son Traité sur la manière de former la
voix
. Un homme de soixante & dix ans, dit-il, du c
x si beaux & si doux, ce regard modeste & touchant, ce son de
voix
enchanteur, cette taille dont la proportion est s
as pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, les
voix
, et les chants impudiques les portent à la volupt
eureuses ne porte qu'au mal : les paroles, les habits, le marcher, la
voix
, les chants, les regards des yeux, les mouvements
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