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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
’Abbé Fraguier, dans la vie de Roscius, sur ce prétendu partage de la voix & du geste dans la Déclamation chez les Romai
quent être contraire à la Nature, le geste n’y étoit pas séparé de la voix . Pour se convaincre que la Nature s’oppose à cett
aturaliter fundit oratio. Souvent le geste n’est pas d’accord avec la voix dans un mauvais Comédien, parce qu’il est mauvais
traitant de l’Action, qu’il divise en deux parties, le geste & la voix , & demandant l’accord de ces deux parties dan
plaisoient en lui, dans l’énumération de ses défauts, il comprend la voix & le geste, des mains jettées en l’air, &
ns Cicéron, lorsqu’il veut que l’Acteur réunisse les inflexions de la voix , & la variété des gestes. Vocis inflexus, var
arle Horace qui ayant trop bu, s’endormit, & n’entendoit point la voix de l’Ombre de Polydore qui lui crioit ma mere je
a Tragédie, parce qu’elles n’auroient pas en la force de pousser leur voix comme des hommes ; mais elles eussent possédé aus
& quand il fait remarquer de quelle maniere il savoit ménager sa voix . Il la laissoit tomber, abjicit prorsus, en prono
me d’accorder ces deux parties de la Déclamation, les gestes & la voix , pourquoi les bons Acteurs sont-ils si rares, &am
stes, il seroit forcé de répondre que le partage du geste & de la voix entre deux Acteurs ne se faisoit pas toujours, ma
s les rôles des Scenes, pour lesquelles on leur conservoit toute leur voix . Vossius rapportant ce même passage, l’explique a
de la Danse, & n’a jamais songé à un partage du geste & de la voix . Valere Maxime rapportant le même fait, dit qu’An
e quelques Personnes, qui ont entendu un partage du geste & de la voix dans les passages des Anciens sur le partage qui
ntendons chanter, mais par l’Harmonie des tons, & la beauté de la voix , & que cependant cette impression n’étoit pas
quer les endroits où il doit élever, baisser, ralentir, précipiter sa voix . Mais il faudra dire à ce Comédien ce qui est dit
s lettres rudes. L’F rend un son, dit-il, qui n’est presque pas de la voix humaine, il faut la souffler entre ses dents. La
ds, de même à chaque pied d’un Vers, il faut élever & abaisser la voix . Voilà donc une espece de chant. Enfin il paroît
sir des oreilles, & de cette prononciation pleine d’inflexions de voix , d’élévations & d’abaissemens, pour faire sen
Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en tems leur voix , & la ramener quand elle alloit jusqu’au Chan
s d’hommes ! Ils prenoient d’abord des leçons d’un Maître à former la voix , apellé Phonascus, & nous lisons dans Ciceron
eux plusieurs années, en se tenant assis & élevoient peu à peu la voix , la ramenant du son le plus aigu, au plus grave.
non pas de chanter, mais de prononcer, antequam pronuntient, avec une voix très-forte. Saint Ambroise dans son Traité du Jeû
eulement les Comédiens travailloient de bonne heure à se procurer une voix sorte : les Jeunes-Gens alors devoient avoir le m
port de Plutarque, vouloit qu’un Soldat fût terrible par le son de sa voix . Homere vante cette qualité dans ses Héros. La vo
par le son de sa voix. Homere vante cette qualité dans ses Héros. La voix des Comédiens étoit la plus forte de toutes à cau
t la plus forte de toutes à cause du masque : mais dans un tems où la voix des hommes étoit ordinairement très-forte, les or
venoit sur notre Théâtre dans un lieu étroit & fermé, pousser sa voix comme il la poussoit sur le Théâtre de Rome, nos
si grand & si gros ; mais dans l’instant que ce Comédien éleva sa voix , tous les Spectateurs qui se crurent frappés d’un
irent. Les Comédiens qui savoient ménager & rendre agréable cette voix de Stentor, étoient rares, & il est aisé de c
elques plaintes lugubres dans les Tragédies, & les endroits où la voix de l’Acteur avoit besoin d’être soutenue, la Flut
pas assez souvent aux Spectacles. Le Canticum s’exécutoit ainsi. Une voix seule chantoit accompagnée de la flute, pendant q
Soliloquium, (mot que nous rendons mal par Monologue) à cause qu’une voix seule chantoit, au lieu que dans le Choricum tout
e qu’une voix seule chantoit, au lieu que dans le Choricum toutes les voix s’accordoient ensemble. On pouvoit dire également
pendant le Comédien, étoit obligé de pousser avec une grande force sa voix hors d’un Masque qui lui enfermoit la tête jusqu’
res passages des Anciens qui semblent faire entendre qu’au lieu d’une voix naturelle, l’Acteur Tragique poussoit de grands c
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
de doivent concourir à former un excellent Comédien. Il faut moins de voix qu’on ne pense, pour être entendu dans nos Salles
ent l’avantage qu’a sur les cris & les éclats, l’expression d’une voix entrecoupée par les sanglots, ou étouffée par la
ffée par la passion ? On raconte d’une Actrice célèbre, qu’un jour sa voix s’éteignit dans la Déclaration de Phèdre : elle e
héâtre celui à qui la nature a refusé tous ces secours à la fois. Une voix ingrate, des yeux muets & des traits inanimés
s ressources au contraire n’a point sur la Scène, celui qui joint une voix sonore, flexible & touchante, à une figure ex
3 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
nance des1. Théâtres, de la Scène, et de l’Orchestre. Car afin que la voix des joueurs se pût dilater et épandre, et être ou
on de Géométrie, il choisît un lieu propre, afin que de l’échafaud la voix pût distinctement et harmonieusement parvenir jus
ent désaccordants, qu’ils rejettent et repoussent jusqu’au profond la voix , ores qu’elle soit prononcée avec force. Autres r
ores qu’elle soit prononcée avec force. Autres reçoivent le son de la voix , de façon qu’étant épandue par tout le lieu, elle
à l’entour de carneaux, mais de corniches et larmiers avancés. Car la voix étant enfoncée en une partie, demeurait quelque p
4 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
ns qu’il s’expose comme Néron au jugement que le peuple faisait de sa voix . Ce Prince ne fit jamais rien qui le déshonora da
ses intérêts avec son devoir, et ses passions avec sa raison, que sa voix avec son Luth. Il est né pour des emplois plus re
ablement une Harpe, et qu’il n’a guère moins fait de miracles avec sa voix qu’avec son épée. Mais ce Prince, comme a fort bi
ntait pas pour se divertir, mais pour louer Dieu, et il consacrait sa voix en la faisant servir à la piété. Si bien qu’il y
itique dans son harmonie, et pendant qu’il accordait son Luth avec sa voix , il songeait à réunir les esprits de ses Sujets,
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
inaison de bruits ou d’accords différens ; & par la variété de la voix humaine, une harmonie complette. De plusieurs son
te. De plusieurs sons multipliés, & des diverses infléxions de la voix , il résulte quelque chose d’agréable, qui charme
férens cris de l’homme, & les tons divers qu’il fait prendre à sa voix . Remarquez que tous les airs des chansons ne sont
ns lente, plus ou moins rapide. En chantant on élève beaucoup plus la voix que lorsqu’on s’éxprime ordinairement. La marche
est que l’image de la manière dont les hommes élèvent ou abaissent la voix en articulant plus ou moins vîte, selon le degré
se présenter tout de suite, puisque du bruit & des infléxions de voix sont ce qui la compose. Examinez un enfant qui co
nt ; afin que tout le monde pût l’entendre, il élevait apparamment sa voix le plus qu’il lui était possible. On aura sûremen
pé de l’harmonie de leur ramage, & l’on s’éfforça de l’imiter. La voix légère & déliée des femmes approcha davantage
avertir, éxciter des combattans : pour suppléer à la faiblesse de sa voix , il inventa quelques instrumens grossiers ; les P
it son heureuse oisiveté, s’avisa de vouloir imiter sans l’aîde de la voix le chant du rossignol. Eclairé par divers essais,
ie n’est pas seulement un simple agrément que la Nature a mis dans la voix de l’homme pour persuader & pour inspirer le
’assujettir à suivre certain régime, afin de se conserver toujours la voix fléxible & belle. Je vais rapporter ici son s
modernes recommandent aux Musiciens qui ont besoin d’avoir une belle voix , de boire souvent une décoction de chou rouge ave
’Abbaye de Romilly pour assister aux Vêpres, il fut si enchanté de la voix d’une Religieuse, qu’il en devint passionnément a
ouble involontaire s’emparait de ses sens, elle perdait l’usage de la voix , & restait pendant très-long-tems sans connai
titue ici un mot moins énergique, mais plus honnête.) « Avec la douce voix & le venin emmiellé des chants, sons & ac
us d’une naïve beauté se laisse peut-être surprendre aux accens d’une voix agréable, & aux èxpressions voluptueuses de q
er à de pareils soupçons. Il est vrai qu’on peut avoir une très-belle voix , & aimer la vertu. La musique n’est pas tout-
6 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
atre cents ans après sa fondation des danses bouffonnes, au son de la Voix et des Instruments, mais sans réciter aucun vers
danser une Comédie ou une Tragédie toute entière ? Il n'y a point de voix capable de le faire, ni de corps assez fort pour
nd pour avoir été rappelé trop souvent sur la Scène par le peuple, sa voix devint rauque et désagréable, il fut obligé de se
remise comme une merveille ; et posant pour maxime indubitable que la voix ne se peut jamais conserver dans la débauche, il
celles qui avaient de l'âge avec de la gravité, parce qu'il avait la voix agréable, et une adresse particulière à remuer le
s Moralités que l'on nommait aussi Mimes, et qui se dansaient avec la voix et les Instruments assez souvent par des hommes e
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
re. Mademoiselle Chanmêlé, cette brillante Elève de Racine, avoit une voix sonore, pleine & harmonieuse même dans le hau
. Le Couvreur, qui lui a succédé, n’avoit pour les mêmes rôles qu’une voix sourde, & d’une petite étendue. Elle eut l’ar
avoit fait Démosthène, à un défaut si essentiel. Elle avoit rendu sa voix non-seument intelligible, mais encore attendrissa
infléxions bien ménagées, par des sons proportionnés au volume de sa voix , triomphoit du spectateur, comme d’elle-même. L’u
pissemens. Les autres affectoient le ton le plus bas, parloient d’une voix d’homme, & leurs tons étoient rauques & l
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
& qu’on observe pour peu qu’on ait l’oreille & l’organe de la voix justes. L’autre, au contraire, se plaît à dérange
goût Italien ressemble plutôt à des cris qu’aux accens naturels de la voix  ; on ne le retient qu’avec beaucoup de peine ; on
s mutiler pour faire admirer ses talens, & pour faire briller une voix fléxible : il nous fait suivre aussi facilement l
 Dans le Mode Italien, dit-il, la justesse & la fléxibilité de la voix , l’èxpression pathétique, les sons renforcés, &am
l’audace, l’amour & la haine : c’est une gique continuelle. Si la voix commence seule, l’instrument répète en écho le ch
nissent par des voyelles. Ils sacrifient les èxpressions aux ports de voix , & la beauté même de la voix, que les accompa
rifient les èxpressions aux ports de voix, & la beauté même de la voix , que les accompagnemens doubles & triples éto
la louange des Italiens, que leurs accompagnemens ne couvrent pas les voix autant que les nôtres ; ils ont soin que la voix
ne couvrent pas les voix autant que les nôtres ; ils ont soin que la voix soit toujours de beaucoup au-dessus des instrumen
On serait moins surpris de son peu d’attention à laisser entendre la voix du Chanteur, si l’on ne savait qu’il est composé
9 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
es sens ne sont-ils pas d’abord pris par ce fracas de décorations, de voix , d’instruments, de machines ; et les sens, d’inte
charmes, tout ce que l’art peut donner de merveilleux à un concert de voix et d’instruments, tout est employé pour attendrir
inguer sur un théâtre, en inspirant la passion qu’ils expriment ; des voix douces et insinuantes, accompagnées de mille mani
s on n’a nul motif criminel, dit-on ; c’est la curiosité, ce sont les voix , c’est la symphonie qui nous attirent, comme si c
ce sont les voix, c’est la symphonie qui nous attirent, comme si ces voix , ou cette symphonie pouvaient être séparées des s
ens. Les remords s’émoussent à force de piquer inutilement ; et cette voix intérieure si propre pour avertir du danger, et p
10 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
nt point de celle qu’on appelle à plusieurs parties. La multitude des voix , le bruit confus de tant d’instrumens, auroient e
ent aux Acteurs à prendre, à soutenir ou à rétablir les inflexions de voix propres aux différentes passions qu’ils représent
, qu’on entend souvent le Parterre chanter avec eux. Peut-on mêler sa voix aux violons, sans perdre tout-à-fait de vûe ce qu
ous voulez de l’argent Messieurs ? Apprenez à le dépenser. Ecoutez la voix du bon goût, que vous sacrifiez à votre cupidité.
11 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
des dispositions pour le chant, & l’on s’appliquera à former leur voix  : ils seront separés des autres ; & ces Elève
is on attendra que les Garsons aient accompli seize ans, tant pour la voix que pour l’actricisme. A quinze, les Filles pourr
osthène, une preuve, que le travail opiniâtre surmente la nature : sa voix était sourde ; elle sut la faire trouver douce &a
pas encore. 41. LUZI, 1764 : minois séduisant, air fin, taille finie, voix délicieuse, débit aisé, jeu délicat, ensemble cha
emplacer. Caillot : Sa présence inspire la joie ; son Jeu ravit ; sa voix gracieuse & sonore remue les cœurs. Laruette
Beaupré : De la vivacité ; de la finesse ; l’air coquet ; une jolie voix , mais déja cessante. Mandeville : Cette charmant
voix, mais déja cessante. Mandeville : Cette charmante Actrice a la voix belle, son parler est enchanteur ; elle joue dans
est courte. Messieurs, Gélin, (un jeu senti, de la chaleur, mais une voix cessante). Larrivée, (les mêmes qualités que le
nade ; *Delasuze ; *Peré. Basses-tailles. Pillot ; *Le Gros, (belle voix  : il vient de se surpasser dans *Dardanus) ; *Mug
représente que des Dieux, des Héros, des Magiciens, des Forcenés, la voix humaine par excellence y conviendrait peu. Actri
12 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
s Piéce bien versifiée n’est tombée dans l’oubli, & que jamais la voix publique n’a mis au nombre des bonnes Piéces, cel
ans les autres Parties. Elles ne sont jamais non plus comptées par la voix publique, parmi les bonnes : mais le Spectateur,
d’airain, & la terre trois ans sans rosée & sans pluie ; à la voix d’Elisée les morts se ranimans. » Aucun mot n’est
dit, Mes Filles, chantez-nous quelqu’un de ces Cantiques, Où vos voix si souvent se mêlant à mes pleurs, De la triste
’une Fille de dix ans, qui se croyant dans le carnage, éléve ainsi sa voix ,    Hélas ! si jeune encore, Par quel crime a
r ? Il songe moins aux paroles qu’il chante, qu’aux modulations de sa voix , qui ne sort de sa bouche qu’avec une contrainte
, agitée par la Passion, la faisoit sortir : c’est ce qui fait que la voix d’un homme qui chante va toujours en s’abaissant,
ue par un instrument, au lieu que dans une conversation animée, notre voix va toujours en s’élevant. J’ai prouvé plus haut q
ffets, par des instrumens, & elle les produit encore mieux par la voix Humaine, dont les sons nous frappent plus agréabl
éablement que tous ceux des instrumens de Musique. C’est le son de la voix que nous entendons qui nous fait impression, &
nt nous perdons souvent une partie. C’est pour cela qu’il faut que la voix sorte par un bel organe ; les mêmes paroles chant
on, au lieu que nous n’exigeons pas le bel organe du Déclamateur ; la voix d’Antoine que Cicéron trouvoit si propre à émouvo
que Cicéron trouvoit si propre à émouvoir, étoit, dit Quintilien, une voix rauque, & l’Auteur d’Athalie a possédé plus q
t de la Déclamation, quoique la Nature ne lui eût pas donné une belle voix , & qu’il fût incapable de chanter un seul air
13 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y entendons la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient
 ? Ils n'y voient que les Pompes du Diable ; ils n'y entendent que la voix du Démon.
14 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
nous pas qu’aux plus Sainctes réjoüissances on a fait des concerts de voix & d’instruments ; qu’on y a fait retentir les
ce qu’elle veut défendre est mieux défendu par son silence que par sa voix , quand sa modestie le veut ainsi ; si la verité y
ersement à ces disputes de course, de force, de vigueur des nerfs, de voix & d’instruments, qui ont pris origine dans la
s charlatans qui ont appris des Grecs l’art d’imiter toutes sortes de voix pour le plaisir des oreilles ; quel agreement y a
son guerrier & enroüé, & l’autre fait exprimer à sa flute des voix plaintiues ; vn autre voulant accorder vn instrum
des voix plaintiues ; vn autre voulant accorder vn instrument auec la voix delicate d’vn homme, emplit le corps du sien de l
ses doigts l’vsage de la parolle : Et bien qu’il forme seulement des voix inarticulées, n’est-il pas bien m’éconnaissant de
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
reur, supérieure peut-être à Baron lui-même, sut rendre pathétique sa voix qui n’était pas harmonieuse ; sa taille n’était p
qui les yeux en larmes, se penchait vers elle, & lui criait d’une voix étouffée ; C’est Phèdre, c’est Phèdre. C’était bi
16 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
is, dupe d’autrui & de moi-même, rappellé en même temps par cette voix intérieure, toujours sévère & toujours juste,
ver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à étouffer cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence
egré, tout ce fracas populaire n’ébranleroit point ma résolution : la voix solitaire du Devoir doit parler plus haut pour un
taire du Devoir doit parler plus haut pour un Chrétien que toutes les voix de la Renommée. L’unique regret qui me reste, c’e
17 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
que par le Pape futur ; & en conséquence étoient privés de toute voix active & passive dans le Conclave. Ce qui en
à la vue des malheurs qu’annonçoient ces prophêtes. Ninive écouta la voix de Jonas, & un grand nombre de personnes se c
les fenêtres. Les Vêpres embarrassent davantage. La cohue de tant de voix rudes & grossieres fait une dissonnance avec
de tant de voix rudes & grossieres fait une dissonnance avec les voix mélodieuses des actrices, & les sons harmonie
Une voûte sépare la Messe de la comédie, comme à N. une chambre. Les voix des artisans, qui ne sont pas des sirenes, sont b
refois : mais comme la sollicitude pastorale laisse rarement assez de voix pour se faire entendre dans un vaste auditoire, c
emnités. Comme il ne sait pas la musique, & qu’il n’a pas plus de voix pour chanter que l’évêque pour prêcher, il fait t
élat lit tout bas les paroles. Le peuple qui entend de loin une belle voix , ne peut pas distinguer de quel gosier elle part,
ens ne sont pas toujours unis dans la même personne : tel a une belle voix qui n’a point de gestes, tel est pantomime &
elle voix qui n’a point de gestes, tel est pantomime & n’a pas de voix  : en joignant les deux acteurs on peut en faire u
18 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
ons à quinze peuvent y concourir. Les Juges après avoir recueilli les voix en choisissent trois de ceux qui ont eu le plus d
recueilli les voix en choisissent trois de ceux qui ont eu le plus de voix , le Seigneur choisit entre les trois, alors, deva
rs n’y pensent pas ; dans la premiere distribution, une mere donna sa voix à une êtrangere, disant qu’elle méritoit mieux le
méritoit mieux le prix que sa fille. A la seconde, le garçon à qui la voix commune le destinoit, mourut avant de le recevoir
des prix,) rendent un hommage sincere & flatteur à leur choix, la voix publique le confirme, un peuple nombreux célébre
brillantes, des actrices plus parées, des danses mieux combinées, des voix plus mélodieuses, une musique plus réguliere. Mai
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
ve la musique, contre le sentiment de Fenelon, autre pourtant que les voix luxurieuses de l’opéra, les sons attendrissans de
ue dans les spectacles que les Grands donnoient au peuple ? Jamais la voix de la multitude ne s’élévera pour demander sa réf
ais la voix de la multitude ne s’élévera pour demander sa réforme. La voix des Grands s’élévera encore moins. Le théatre d’A
Betharran, près de Pau. Il y apprit à lire & à chanter. Sa belle voix lui donna des espérances. Il alla à Toulouse, y f
a partie élégante du Clergé sont invités. Jeliotte y déploie sa belle voix , & y chante les plus belles scènes de l’opéra
e jusqu’à l’oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’oreille est la voix  ; la voix des Comédiens n’est pas viciée, elle es
l’oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’oreille est la voix ; la voix des Comédiens n’est pas viciée, elle est ordinair
édiens n’est pas viciée, elle est ordinairement belle : le vice de la voix n’altère pas la sublimité des leçons ; une voix c
belle : le vice de la voix n’altère pas la sublimité des leçons ; une voix casse peut en donner de très-sublimes. Le mot jus
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
on rencontre quelquefois ! Mais je reviens à mon Amant. J’ai prêté ma voix à la triste Ariane : Même succès : bien plus : de
emoiselle *** caressait, ne m’avait pas encore aperçue ; le son de ma voix la frappe ; elle se dégage, & vient à moi, en
* lui lisait votre dernière Lettre. — O ciel ! a-t-il dit enfin d’une voix étouffée, mon Ursule, ma divinité… vous… vous… No
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
elque vicieux qui paraît sur la Scène, avec un port contraint, et une voix efféminée, pour faire une Minerve, ou un Hercule 
ésus-Christ, cette chaire de pestilence, cet air tout infecté par ces voix exécrables ? Encore qu'il n'y eut rien dans les S
devant son Tribunal: Tenez-vous prêts au son de la Trompette, et à la voix de l'Ange qui vous avertira: Considérez la victoi
plus beaux, les sentences plus solides, les airs plus agréables, les voix plus charmantes : au lieu des fables, vous y trou
des Tragédies se feront mieux entendre, poussant leurs plaintes d'une voix plus éclatante dans leur propre misère. Alors les
22 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
notre contrée, Laissant le ciel veuf de ses yeux : Mais j’entends la voix d’un Oracle Qui dit, c’est un autre miracle Po
t redonnant la vie aux Airs, Aussitôt que tu t’y récrée, Le ton de ta voix ensucrée Met les Sirènes dans les Airs. Belle et
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
’on nomme esprit, ce rien qu’on nomme la renommée, et avoir écouté la voix solitaire du devoir, il annonça, par une lettre i
imini nobis placentia, videte nobis errores. » (Isaïe, 30, v. 10.) La voix que nous devons écouter, c’est celle de l’Eglise 
24 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
se, leurs desseins & leurs pensées, comme s’ils eussent usé de la voix & des paroles. Section II. Du Sujet.
e tout. Ce n’est pas apeller belle une fille, dont on ne vante que la voix  : & les grands aplaudissements que l’on donne
chatoüillées par la douceur des Symphonies, ou par les charmes de la voix . Dans la Peinture l’œil agit autant que la main,
chanter. Il faut aller encor un peu plus loin que les agréemens de la voix , & qu’il donne jusqu’à ceux d’une passion bie
n silence du grand Chœur, & que le Jeu & l’employ d’une seule voix , ou d’un fort petit nombre du petit Chœur, qui co
mp; d’apparence. De maniere que le petit Chœur, & les plus belles voix sont ordinairement chargées des Recits, c’est à d
le Recit a un autre sens. Car encore qu’il ne soit chanté que par une voix seule, ou accompagné de tres-peu d’autres, sans a
, & qui a fait vœu & serment de garder le silence emprunte la voix du Recitateur, pour luy faire chanter ce qu’il n’
onc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le beau chant, ny la belle voix qui font le beau Recit. Le Poëte a plus de part à
de dans leur chant, soit par l’ambition de faire paroistre leur belle voix , ou par l’affectation des fredonnemens, ou enfin
e qu’on peut justement dire que le Recit n’est pas un recit ; que les voix , ne sont que des Jeux d’Orgues, & des Concert
, inventé pour ajoûter de la force aux paroles, par l’agréement de la voix , & par la recherche des beaux & favorable
le sens ne s’egare dans les frequens & trop lõgs roullemens de la voix . Autrefois on fredonnoit à perte d’haleine, &
chose, & aux Auditeurs. Ie ne toucheray point icy les qualitez de voix propres pour faire des Recits, nous en avons à ch
plus est, bien dancer : Le Tuaurbe n’est propre qu’à accompagner une voix , qu’aux Concerts, ou qu’à joüer enfin des Alleman
remblemens aussi doux, & les diminutions aussi regulieres que les voix les mieux instruites, & que les Instruments l
25 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
MÈNE. « Ah ! Déesse, autrefois j’en avais à choisir : Et ta bruyante Voix , illustre Renommée, A répandre ma gloire était lo
r ternit celle d’Auguste ; Sous un Roi qui sans cesse occupe mes cent Voix , Et qui n’a point d’égaux, quoi qu’il soit tant d
de l’atteindre. » MELPOMÈNE. « Je n’ai pas attendu le secours de ta Voix Pour tourner tous mes Vœux du côté des François 
26 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
par ces cheveux hérissés d’horreur… ces regards égarés, ces sons de voix plus lents , par ce jeu de l’Actrice ; en un mot,
ire, (le Cid) dans un langage ordinaire : meurs ou tue. J’entends une voix meurtrière nous dire encore au son des instrumens
de la chair de l’occis ? Bête féroce ! la veux-tu manger ? Tais-toi, voix sépulcrale ; Chrétiens & Citoyens, nous croyo
n crie donc à la fin : plus d’amour, plus d’amour ! Pourquoi donc la voix d’un tel homme n’a-t-elle encore pû se faire ente
boire à tous le vin de sa prostitution ! Entendrons-nous toujours une voix du Ciel nous dire : Sortez du milieu d’elle, Mon
donc ces plus grands maux qu’empêchent nos Spectacles ? J’entends une voix qui me dit (Eph. 5. v. 3.) qu’ il n’est pas permi
t-il fait pour réjouir les Anges & les Démons tous ensemble ? Des voix profanes, & des paroles sacrées ! Sont-ce des
illes en font-elles autant, cher David, (M. Godard.) aux accens de ta voix , comme aux coups de ton archer, divin Orphée de l
ée le 24. Termes dictés par l’Apôtre au Roi, qui par sa docilité à la voix de la Religion, a mérité le surnom de Juste : C’e
c’est cet accord parfait que nous y trouvions tous qui, autant que ta voix angélique, enlevoit nos applaudissemens. Jusqu’à
cum cantico in citharâ ? Non, toujours les mêmes, les accens de ta voix plus qu’humaine, nous ravissoient toujours : mais
, douce & modeste vertu, tu restes toujours sans honneur ! A la voix de ces deux Aristarques, c’est la patrie (Journa
lopédie, au mot Geneve.) Sans donc autre dénonciation que celle de la voix publique, (en peut-il être une plus forte ?) avec
if que solide… leur avis a été communiqué en mille manières, de vive voix & par écrit : il n’y a donc plus qu’à prendr
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
cle ; j’y vois ma Rivale : je m’attache à saisir son ton ; j’imite sa voix , son sourire, jusqu’à son geste. Elle s’est nommé
s la connaissez : vous n’ignorez pas combien elle est séduisante : la voix publique lui donne la vertu : puisse-t-elle ne ja
28 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
timent de votre rôle, votre cœur se trouvera tout-à-coup serré, votre voix s’étouffera presqu’entiérement. S’il tombe une se
paroissant avoir emprunté le génie de l’Auteur, auquel elle prête sa voix , & l’ame de l’héroine (ou du héros) qu’elle r
ssein, & c’est toujour une beauté : au lieu que des inflexions de voix , sans un sujet qui les caractèrise, ne peuvent êt
29 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
riche. Ils rassemblèrent les plus fameux Musiciens et les meilleures voix qu’ils purent trouver, tant à Paris, que dans les
lons ou Joueurs d’instruments ; et leur permet seulement d’avoir deux voix et six Violons ou Joueurs d’instruments. Fait Sa
la représentation de toutes sortes de pièces de théâtre, plus de deux voix qui doivent être de leur Troupe, et six Violons s
nir aux Ordonnances qui ont été rendues à cet effet, en se servant de voix externes, en mettant un plus grand nombre de Viol
fenses auxdits Comédiens Français et Italiens, de se servir d’aucunes voix externes, pour chanter dans leurs représentations
externes, pour chanter dans leurs représentations, ni de plus de deux voix d’entr’eux ; comme aussi d’avoir un plus grand no
30 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’oreille à la voix et aux récits passionnés de ces Sirènes dont parl
sez pas à vos convoitises de quoi se soulever contre vous. Ecoutez la voix du Pasteur qui vous exhorte et vous sollicite, et
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
la jeune, la savante, la dévote, l’incomparable Fretillon, qui, d’une voix unanime, en fut chargée. La voilà donc la grande
amp; au Palais de délices ; qui a fait résonner tous les échos, de sa voix mélodieuse, qui a allumé tant de passions, fait c
oracle : Écoutez peuples du couchant à l’aurore, du nord au sud, la voix d’Apollon ; Voltaire est le plus grand, le plus f
s le Mercure, Octobre 1772, Sembloit l’entendre, & s’animer à sa voix . Il n’y manquoit que celui pour qui se faisoit l
glaive abatue ; Devenois l’opprobre des loix, Famille innoncente à ma voix , Viens, tombe aux pieds de sa statue ; Qu’importe
s déterminées par la trompette, la troupe chantoit en marchant, d’une voix tremblante, entrecoupée de soupirs, Miserere mei.
32 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
omme de la Chambre du Prince, lui fit réponse par écrit & de vive voix , que ce n’étoit point l’intention de Monsieur. Qu
e écus ! O tems ! ô mœurs ! ô Sully ! J’ose donc le premier élever la voix , (& je ne suis que l’écho du Public) pour arr
faites en tremblant ; on vous juge, vous frémissez ; on recueille les voix , une seule fait pancher la balance, la Piéce est
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à voix luxurieuse ? Entendra ces discours sur l’amour se
tateurs dans la douce illusion qu’ils viennent y chercher. Le son des voix et des instruments enflamme les désirs, ôte à l’e
34 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
Voltaire, interrompent l’action, & font valoir les fredons d’une voix efféminée, mais brillante aux dépens de l’intérêt
, esprit de dissipation & d’irréligion qui y regnent ; tout d’une voix unanime dit anathême aux Théatres. Les mondains s
nt & colportent dans nos villages ; je m’attends qu’en élevant la voix contre les spectacles, ils déclameront contre moi
mis, dupe d’autrui & de moi-même, rappellé en même tems par cette voix intérieure, toujours sévere & toujours juste,
ver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à étouffer cette voix des remords à laquelle on n’impose point silence,
35 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
me Acteurs. Sophocle fut le premier qui à cause de la foiblesse de sa voix cessa de jouer dans ses Piéces. Tous ces Poëtes c
a tête, on y reconnut plusieurs utilités ; ils rendoient le son de la voix plus éclatant ; ils déguisoient les hommes qui jo
enceinte, qui contenoit une multitude si prodigieuse, qu’afin que la voix s’y fît entendre de tous, côtés, on avoit placé d
qu’il y eût un espace vuide entre ces vases & le mur, afin que la voix s’étendant du centre à la circonférence, & fr
igurée en introduisant dans les Dityrambes de ridicules inflexions de voix  : l’autre l’a fait pirouetter en voulant trouver
36 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’oreille à la voix et aux récits passionnés de ces Sirènes, dont par
sez pas à vos convoitises de quoi se soulever contre vous. Ecoutez la voix du Pasteur, qui vous exhorte et vous sollicite, q
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
gles sur toutes les parties du chant théâtral à une & à plusieurs voix . On rappelle que le chant dramatique doit être am
38 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
à celui des morts qui reposent dans le sépulcre, ils ont des tons de voix si charmants, des yeux si parlants des actions si
ine, et les embrassant étroitement et baignant de ses larmes avec une voix interrompue de sanglots qui émouvaient à compassi
e grâce, entrecoupé son discours le tranchèrent ici tout à fait et sa voix étouffée dans ses soupirs et suffoquée dans ses l
39 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
amp; à l’usage de certaines Eglises où la Passion est chantée à trois voix . Outre ces blasphémes, les maximes vicieuses sur
ureté de nos sentimens & la sévérité de notre discipline, a d’une voix unanime retranché du nombre des Avocats, l’Auteur
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
e profil, représentait d’un côté la joye, de l’autre la tristesse. La voix du comédien était grossie ou par la manière dont
le vois reparaître sous une autre forme, son ton, ses traits & sa voix , qu’il m’est facile de reconnaitre, me découvrent
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
âme, l’embraseraient d’un feu impur lorsqu’elles sont animées par les voix séduisantes des acteurs et par leurs attitudes pa
’Eglise de Jésus-Christ, qui est la colonne de la vérité : écoutez sa voix , vous marcherez dans le chemin du salut. Les aute
42 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
ebitent que des fables ? Quoi ! Jesus-Christ formeroit ces sons d’une voix ou d’un instrument qui corrompt les cœurs ? Quoi 
ne prononçoit que des protestations d’une nouvelle fidelité, où vôtre voix ne servoit qu’à entonner des Cantiques sacrés, où
il ne devroit y avoir qu’un seul reprouvé de nous tous, & qu’une voix du Ciel nous le viendroit annoncer sans assigner
43 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
routes, ils ont voulu planter l’étendard de leur domination. A leurs voix , les commandements de l’Eglise ont refoulé dans l
e de notre Béranger, et l’hymne patriotique réunit bientôt toutes les voix , qui répètent en chœur son refrain. A ces joyeux
A se donner lui-même en spectacle aux Romains ; A venir prodiguer sa voix sur un théâtre ; A réciter des chants qu’il veut
e l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les pl
l’orgueilleuse coupole de Saint-Pierre. Nous, toutes les fois que les voix de ces hommes et de ces femmes (comme ils les app
chargés, et je vous soulageraiad. » Faites enfin, ô mon Dieu, que ma voix , répondant à mon zèle, puisse franchir l’étroite
44 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
Trappe, et parmi cent Religieux qui chantaient vêpres, elle démêle la voix de son amant, et à travers ces sillons pénitents,
s traits toujours présents, et qui l'avait connu au premier son de sa voix au milieu de cent autres. Une année se passe dan
le ne pourrait y tenir) ; la malade a toute sa raison, sa liberté, sa voix , puisqu'elle parle pendant demi-heure, sans doute
ndre à tout le monde. Aussi avertit-on que l'Acteur doit affecter une voix faible : avis singulier pour un Acteur qui représ
eues de son pays, elle entre par curiosité dans une Eglise, démêle la voix de son amant parmi les Religieux qui chantent, et
lier qu'elle ne se fasse pas connaître, quoique cent fois ses pas, sa voix , son cœur aient été tout prêts de la trahir, pour
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
gner que d’une flûte ; Pylade y ajouta plusieurs instrumens, même des voix  ; & rendit ainsi les Fables régulières. Au br
préjugé détestable autorise en Italie, pour conserver aux hommes une voix aiguë, toujours infiniment moins agréable que cel
46 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
nt quelque chose, s’ils se laissent aller à une désobéissance, qu’une voix commune fait passer pour une invincible fidélité,
oires étant mortes touchant d’abord beaucoup moins, que celles que la voix , l’action, l’habit, les mouvements des personnage
47 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur le duc de Nemours » pp. -
i grand de mérite que de nom, en l’un la pensée manque, en l’autre la voix se perd : Et pour ne perdre cette petite œuvre, j
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix . Le mot Français Ariette vient de l’Italien Ar
Français s’épuise dans l’Ariette à faire briller ses talens & la voix d’un Chanteur ; au-lieu qu’en composant un air, i
s, qui interrompent l’action, & qui font valoir les frédons d’une voix éfféminée, mais brillante, aux dépens de l’intérê
ace de l’autre. Quoi qu’il en soit, les morceaux de Chant à une seule voix , où règne la tendresse, me paraissent presque tou
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
corps, sauts & pas mesurés, faits au son des instrumens & des voix . Les sensations ont été d’abord exprimées par les
ans l’homme, qu’on a nommée Danse. On voit par ce peu de mots, que la voix & le geste ne sont pas plus naturels à l’homm
50 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
Principes d’Aristote, comme je le prouverai. Cette Piéce, qui par une voix presque unanime, est appellée la plus parfaite de
51 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
lité publique ». Ainsi partout où la religion étend son empire, où la voix de ses orateurs peut se faire entendre avec succè
ent devoir en augmenter la force, en perpétuer la durée : sourds à la voix de la raison comme au cri de la nature, les époux
olonté de celui qui commande avec empire ; mais comment résister à la voix de celui qui prie, qui nous conjurant de prendre
lissement d’un culte public permet aux orateurs chrétiens d’élever la voix , appelons-les tous à l’aide du gouvernement, et l
a défense de nos frères souffrants et malheureux, ces apôtres dont la voix sublime et pure attendrissait les cœurs les plus
on ancienne splendeur et l’éclat de sa gloire, elle n’élevait plus sa voix faible et mourante que pour demander honteusement
t les mœurs publiques. En vain j’entends le poète satirique élever la voix , et s’écrier avec Boileau : « Malheur ! malheur
eag, et qu’on réduit à chanter si inutilement : « Je vais élever la voix  : Dans peu nous verrons, j’espère, Si l’on peut a
ervice du public dans une profession glorieuse, d’être l’organe et la voix de ceux que l’ignorance et la faiblesse empêchent
peut-on attendre de ces âmes vénales qui prodiguent leur main et leur voix … qui vendent publiquement leur réputation. » Dan
jurisconsultes, qui, longtemps dispersés par l’orage, et fidèles à la voix de la patrie, s’étaient enfin réunis et rapproché
her l’âme au plaisir de l’entendre ; Ce langage épuré qu’une sensible voix Parlait si doucement à l’oreille des rois ; C’éta
u riche impitoyable, au cruel ravisseur, Déclarait-il la guerre ? une voix fulminante A leur âme de fer imprimait l’épouvant
simplicité, si éloignée des prétentions du bel esprit. « Je prête ma voix aux pauvres, parce qu’ils n’en ont point. Voyez q
firmité ; encore y a-t-il quelque recours. La nature leur a donné une voix , des plaintes, des gémissements, dernier refuge d
t par le désespoir. Dans une telle nécessité, puis-je leur refuser ma voix  ? » Avec combien de raison et de justice, disait
héâtre en habit ecclésiastique ou religieux. Si jamais dans l’état ma voix pouvait être comptée pour quelque chose, j’insist
au confessionnaly. 32. NDA« Ennuyé du maudit sermon D’un jésuite à voix aigre,   Sans façon  Chez vous, Fanchon,  Pour av
52 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
considération, aucune habitude antérieure ne pourra prévaloir sur la voix de la conscience, et sur cette paix de l’âme, ce
53 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
chez lui & en habit d’homme, il avoit la contenance, le geste, la voix , le langage, tout l’extérieur d’une femme ; on le
cée, fit son début, joua cinq ou six fois, fut applaudie, & d’une voix unanime reçue à demi-part, bien-tôt à la part ent
étoient d’un métal mince & résonnant, leur cavité grossissoit la voix . On en voit les figures dans les anciens manuscri
théatres sont plus petits, il n’est pas nécessaire de tant grossir la voix ni les traits, comme il le falloit pour être vu &
t dans une si grande distance sentir cette délicatesse d’inflexion de voix , ce souris, ce coup d’œil, cette finesse de trait
54 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
a leçon, soit par un instinct de la providence de Dieu, s’écria d’une voix plaintive en langage du pays : αἴ αἴ, κυριος Λεων
55 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
je plains sa situation. Je vais m’entretenir avec lui. Il entendra la voix de l’humanité ; il la distinguera de ce cri odieu
place. Ce sont les sirènes qui ont succédé aux furies. Il entend leur voix enchanteresse. Leur nombre double, à ses yeux, pa
de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sourd à sa voix  : des maximes barbares ont prévalu sur des idées
prêt à fuir. Cependant l’inconnue avait des yeux charmants, un son de voix digne de passer au cœur, un teint plus vrai, plus
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
dans les moindres ; il ne faut pas mériter l’échaffaud pour sentir la voix des remords. S’il y a des déréglemens qui n’expos
il n’y en a point qui soient garantis des reproches intérieurs. Cette voix importune, étouffée par la fougue des passions, m
57 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
et crédule. Voilà ce qui fait rimer tant de maximes erronées, que la voix impérieuse de la vérité qui réside au fond de not
e ses organes fait un trafic honteux et mercenaire de l’éclat de leur voix et de la subtilité de leurs sophismes, du faux et
58 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
si universellement dans leurs ouvrages, pour garder & cõserver la voix dans ces vastes lieux. Et apparemment les Chants
t l’une ne concerne que la diversité des chants & la beauté de la voix , & l’autre consiste dans l’agrement des instr
oces, assæ Tibiæ. Festus. Servius.. Les Romains mesloient souvent les voix & les Instruments, & ils appelloient les
59 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
.  La toile obéit à ses loix : On voit vos mouvemens, on entend votre voix . Déjà nous éprouvons la douce violence  Qui va bi
60 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
e chaleur qu’on applaudirait à la vérité. Qu’on joigne à tout cela la voix séduisante, les attitudes étudiées d’une actrice
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
ures, la mollesse des démarches, le feu des regards, la douceur de la voix , la liberté des discours, les flatteries, les car
décorations, les bêtes féroces, les forces du corps, la douceur de la voix  ? peut-on en condamner l'usage, comme contraires
es billets ; en suspens, en attendant le signal, ce n'est plus qu'une voix pour se dire les uns aux autres ce qu'ils ont tou
elui qui condamne toute hypocrisie approuve-t-il qu'on contrefasse la voix , l'âge, le sexe, les passions, les vices, les ver
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
leurs œuvres. M. de Rochechouart, Evêque d’Arras, voulut y joindre sa voix , & dans un mandement donné en 1696, à l’occas
sonne ne défendit un sentiment si dangéreux & si faux. Tout d’une voix unanime se déclara contre le théatre. Il y a eu d
gnés de nos éloges, s’ils faisoient un bon usage de leurs talens, des voix luxurieuses ; des femmes à demi-nues, des peintur
isage que s’offre la nudité, & que se montre le crime, par quelle voix qu’il se fasse entendre, ne lance-t-il pas toujou
vite & aplaudit au crime, ce chant harmonieux, qui amollit, cette voix douce qui pénétre, cette gayeté qui rassure, ces
63 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
n ; la beauté de la décoration, l’énergie du geste, l’inflexion de la voix , la parure & les graces des Actrices, la douc
elui qu’ils se font à eux-mêmes ! Que sera-ce des Acteurs, qui par la voix , le geste, les grâces, la figure, la vive express
cueil le plus redoutable ? Ce fracas de décorations, d’instrumens, de voix de machines, saisit d’abord tous les sens ; le ch
e la maniere la plus vive, qui se font une gloire de l’inspirer ; des voix douces & insinuantes, des manieres engageante
science, les remords s’émoussent à force de piquer inutilement ; leur voix peut-elle se faire entendre dans le tumulte des s
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
ur fonction exige pour y exceller, de la figure, de la dignité, de la voix , de la mémoire, du geste, de la sensibilité, de l
65 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
faire plaisir à quelques personnes, ce que je n’avais dit que de vive voix , et je vous laisse le maître de tout pour le mont
66 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
nieux, dit, en parlant du théâtre : « Dans nos réduits champêtres, la voix mélodieuse d’un musicien, les sons enchanteurs d’
d et de ses nudités en est la perfection. Ses regards, ses gestes, sa voix , sa mollesse, annoncent sa dévotion. Quel tendre
e la lubricité de ses gestes, et enlève par les sons harmonieux de sa voix . Cette bête est montée du fond de l’abîme de l’id
67 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
e mettra guère en peine de la vertu, si elle est sans récompense : la voix de la conscience ne l’inquiétera guère, si ce n’e
68 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
les larmes de toute l’assistance. Dans ces plaintes elle disait d’une voix funeste : Ô âmes religieuses, misérables ! ô misè
69 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
tte faculté de mon enfance : une assurance de visage, et souplesse de voix et de geste, à m’appliquer aux rôles que j’entrep
70 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
tres et tant de moines prêchèrent avec audace et persévérance de vive voix et dans leurs livres imprimés, et que plus d’une
es prélats qui de nos jours sauraient ainsi s’exécuter ? Combien leur voix serait entendue de tous les fidèles ! Ils seraien
71 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
oins et les pensées inutiles que les Comédiens peuvent donner, et ces voix extravagantes et fortes des Tragédiens ; et l'on
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
sentiment à ce sujet. Voici les règles que je proposerais, si ma voix était comptée pour quelque chose. Le Poète Dramat
73 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
uleur de voir dans une Ville Chrétienne élever Autel contre Autel, la voix du Pasteur méprisée, une Mission établie en faveu
74 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
Elles suffisent sans doute pour déterminer tout Chrétien docile à la voix de la Religion ; et quiconque ne l’est pas, se tr
ssements une espèce d’horreur. Tous n’ont eu sur ce point qu’une même voix  ; tous, dans tous les siècles, ont prêché la même
profanes et lascifs ? Jésus-Christ formerait lui-même les sons d’une voix qui corrompt les cœurs ? Jésus-Christ paraîtrait
s amis, dupe d’autrui et de moi-même, rappelé en même temps par cette voix intérieure, toujours sévère et toujours juste ; j
ouver faux à soi-même, et mal avec soi. Je cherchais à étouffer cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence
75 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
e la Reine (calomnie.) Il jouoit bien des instrumens, & avoit une voix de basse très-agréable : c’est une preuve que les
nt pas. On a engagé la célebre actrice Lemor à y faire entendre cette voix brillante qui lui attiroit, il y a cinquante ans,
, les uns enthousiasmés, disent qu’elle a conservé tout l’éclat de sa voix , d’autres moins galans, osent dire qu’il n’y a ri
e a beaucoup perdu de ses graces. Hélas ! Tout s’use avec le tems, la voix a ses rides comme le visage, le blanc, le rouge n
s opéras Italiens qu’il fit exécuter à ses dépens, disoit-il, par des voix venues d’Italie. Spectacle inconnu en France, cré
76 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
fait, que, de quelque côté que l’on se tourne, l’on n’entend que des voix , qui crient contre ce divertissement, autant préj
la conscience, & les frequens naufrages de l’innocence, sont ces voix , qui disent, que de tous les moyens, qu’à le Demo
77 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
t n’y devrait être reçu que par les Acteurs mêmes, à la pluralité des voix . Voilà le droit des Académies ; ç’a été longtemps
peut parler avec assurance ; et l’on ne pourra jamais entendre votre voix , sans y faire la plus grande attention. J’ai l’ho
78 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
les hommes, abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur esprit à la voix de la raison, et leur cœur à celle de la nature.
e entourées d’une jeunesse ardente et téméraire, au milieu des douces voix de l’amour et du plaisir, résisteront à leur âge,
79 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
e qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque les paroles, les voix , les chants impudiques et tendres les portent à l
eureuses ne porte qu’au mal ; les paroles, les habits, le marcher, la voix , les chants, les regards des yeux, les mouvements
80 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
eureuses, ne porte qu’au mal. Les paroles, les habits, le marcher, la voix , le chant, les regards des yeux, les mouvements d
81 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
uccès d’une pièce nouvelle, du jeu d’un acteur, de la figure ou de la voix d’une actrice. Cette fureur pour les Spectacles,
suborneurs qu’on y établit, soit qu’ils ne soient exprimés que par la voix d’un acteur qui paroît lui-même embrâsé de ces fe
vous venez d’élever vers le ciel dans la prière, & de cette même voix qui vient de célébrer les louanges du Seigneur, v
André-des-Arcs, avec la Péroraison suivante. Vous y êtes venus à la voix d’un Pasteur vigilant & charitable pour vous
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
u chant ; j’ai formé les plus délicieux concerts, les plus brillantes voix , les meilleurs instrumens, la plus parfaite musiq
rs licentieux. Toujours galans & passionnés, souvent très-libres, voix les plus efféminées, chant le plus tendre, tout r
danger extrême. Rien de plus doux que ses discours & le son de sa voix  : Blanda mollit sermones suos. Elle a abandonné s
spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces Héros à voix luxurieuse, Entendra ces discours sur l’amour s
83 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
ici de ce saint zèle que la Religion inspire, et faites retentir une voix forte et puissante qui renverse les Théâtres comm
de la désolation au milieu même du Christianisme. Mais que sera cette voix , Seigneur, si vous ne vous faites vous-même enten
i d’amour ; où l’on n’entendrait, ni cette musique qui énerve, ni ces voix qui séduisent ; où l’on ne verrait, ni ces habits
riche, une goutte d’eau pour rafraîchir leur langue, maudissant d’une voix épouvantable le moment qui les vit naître, et che
84 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
fait, que, de quelque côté que l’on se tourne, l’on n’entend, que des voix , qui crient contre ce divertissement, autant préj
la conscience, & les fréquens naufrages de l’innocence, sont ces voix , qui disent, que de tous les moyens, qu’a le démo
85 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
ous êtes senti un attrait irrésistible pour la vertu en entendant des voix éloquentes stigmatiser le vice ? Ah ! qu’elle éta
s stigmatiser le vice ? Ah ! qu’elle était puissante pour la vertu la voix de cet homme qu’un prélat voulut convertir parce
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
fois par des décorations pompeuses, par des habits somptueux, par des voix insinuantes, par des sons efféminés, par des ench
profanes ou lascifs ! Jésus-Christ formerait lui-même les sons d’une voix qui corrompt les cœurs ! Jésus-Christ paraîtrait
87 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
oreilles, procédant ou de la vue des jeux et gestes, ou de l’ouïe des voix et paroles charmantes, ne sont pas moins vicieuxp
es humeurs de toutes sortes de personnes, de toutes conditions, âges, voix , gestes, habits ; des maquereaux, des gardes, des
celui qui jouait le personnage du Sauveur, et qui le représentait, en voix , gestes, et habits. «  Vilaine insigne, disait- i
préparé pour embraser la convoitise : les ornements, les gestes, les voix , les vers, les inventions diverses, et les mouvem
s hommes travestis en femmes, en habits de garces, et là former leurs voix , leurs paroles, et leurs actions pour donner du p
; et quelques anciens interprètes en ont donné cette raison, que leur voix et leur parole, eût pu enflammer la convoitise en
lle, et qui ait plus de force pour corrompre les mœurs, à cause de la voix , du visage, de la parole, et des vilaines et pern
’on y joue des pièces bien faites par de beaux esprits, auxquelles la voix et les gestes donnent la vie, par laquelle souven
antidote, et y ajoutent les gestes, les habits, et les charmes de la voix , pour mieux empoisonner les auditeurs. François P
exprimer de paroles, ces imitations de choses infâmes, ces ordures de voix et de mots, ces sales mouvements, ces gestes vila
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
en d’affecté. N’allez pas dès l’abord, sur pégase monté, Crier… d’une voix de tonnerre ; Je chante le vainqueur des vainqueu
89 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
nchantées, la vue des Actrices, leurs parures, leur enjouement, leurs voix insinuantes, les airs tendres et passionnés des A
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
urs poussant les plus doux traits de la passion, concerts harmonieux, voix pénétrantes, actions empoisonnées, enchantemens d
& qui versent des larmes sur les fleuves de Babylonne. Tout d’une voix unanime déplore l’aveuglement des hommes qui serv
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
’un air engageant avec des discours pleins de douceur, et d’un ton de voix flatteur et insinuant, les cœurs des jeunes gens
le pavé, « flagrat unguento humus ». Vous y trouverez les plus belles voix , la plus agréable symphonie, « concentu canentium
92 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
ur la dureté de leurs péchés, Dieu leur avait dit qu’il leur ôtait la voix de joyeuseté et réjouissance, la voix de l’époux
r avait dit qu’il leur ôtait la voix de joyeuseté et réjouissance, la voix de l’époux et de l’épouseEn Baruch, 2. [2, 22-23]
93 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
il ne permet pas même que les femmes y chantent : La douceur de leur voix , dit-il, est dangereuse & porte à l’impureté 
s fait un plaisir unique, où la symphonie la plus harmonieuse, où les voix les plus mélodieuses, & selon Boileau les plu
l’état où il se trouve & sera toujours, pour peu qu’on écoute la voix de la conscience, il ne peut pas y avoir deux avi
94 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
e encore de vouloir bien se joindre à moi, d’unir, sur ce point, leur voix à la mienne, & d’employer, pour soutenir la r
en il leur est facile de déterminer, en leur faveur, la pluralité des voix , il seroit impossible d’imaginer qu’une Nation qu
la raison a fait entendre, sur le Théâtre & dans les Livres, une voix timide, il est vrai, mais puissante ; car c’étoit
Livres, une voix timide, il est vrai, mais puissante ; car c’étoit-la voix de la raison. Chaque jour dans le cabinet des Ecr
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
de la ville de Straford, sa patrie, où se faisoit la fête. Des belles voix chantoient des couplets adressez aux Dames, pour
ens du Roi, & donne son acquiescement. Le Président receuille les voix , & prononce l’arrêt d’installation, il nomme
tant venu dans une compagnie où il se trouva, il contrefit si bien la voix & le style d’une douzaine de personnes, amis
du tems des Trouvadours ; le Marquis, comme de raison, y obtint d’une voix unanime le dégré de Docteur in utroque. Les Profe
96 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
s, mais je les pardonne de bon cœur, d’autant qu’ils m’ont fait rire, voix jusqu’aux larmes . Dans cette farce, un mari &am
quise du Chatelet avoir de l’esprit, de la lecture, des graces, de la voix , de la fortune, du talent pour le théatre ; elle
soit pas ? Comment explique-t-il le flux de la mer, la mer entend sa voix (celle de Newton ;) je vois l’humide Empire , (
x & reflux n’ont commencé qu’à Newton ? Quand la mer entendit sa voix s’elever, s’avancer vers le ciel  ; n’est que la
97 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
Ciceron, est appellée la Maîtresse de la vie humaine , parce que la voix des exemples, dont elle se sert au défaut des pré
il, avec toute la grandeur des sentimens, avec tous les charmes de la voix , avec toute l’éloquence du geste ? Telle est l’in
effet, Messieurs, pourquoi ce Socrate, que l’Oracle, c’est-à-dire, la voix du peuple, déclara le plus sage des hommes, assis
dans les vôtres, qu’à donner de l’inflexion & de l’agrément à la voix  ; de l’élegance au geste ; de la dignité à la dém
hommes publics, & consacrés au bien de l’Etat. Ils crurent que la voix de la Patrie les chargeoit du ministere ou de Phi
re elle même a formé des Orphées si estimables ou par la beauté de la voix , ou par la science profonde de tous les goûts de
les graces ? N’étudie-t-on pas tous les agrémens du geste & de la voix pour surpasser (s’il est possible) le Poëte même,
rt des bêtes que l’instinct conduit sans remords. Que n’éleve-t-on la voix  ? Que ne répond-on ? Détestables souhaits ! Laiss
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
rité de son art, rapporte dans son Traité sur la manière de former la voix . Un homme de soixante & dix ans, dit-il, du c
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
x si beaux & si doux, ce regard modeste & touchant, ce son de voix enchanteur, cette taille dont la proportion est s
100 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
as pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, les voix , et les chants impudiques les portent à la volupt
eureuses ne porte qu'au mal : les paroles, les habits, le marcher, la voix , les chants, les regards des yeux, les mouvements
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