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1 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ir fait quelques essais de leurs représentations dans les principales Villes du Royaume, ils crurent être assez forts pour ven
leurs Comédies, ni de faire aucunes assemblées, en quelque lieu de la Ville ou des Faubourgs que ce soit ; et au Concierge de
signifié, et ils se retirèrent. Deux autres Troupes parurent en cette Ville quatre ans après, et firent de nouvelles tentativ
ieux que besoin serait ; ce qui fut exécuté. Les accroissements de la Ville de Paris obligèrent les Comédiens, pour la commod
s Pièces avec assez de réussite. Ainsi l’on vit alors en cette grande Ville trois différents théâtres pour les divertissement
Sa Majesté voulant non seulement maintenir en tous les lieux de cette Ville l’ordre et la sûreté qui s’y trouve à présent, ma
ont en diverses occasions excité des désordres considérables en cette Ville ayant depuis peu de jours, avec la dernière témér
à son de trompe et cri public, et affichée en tous les lieux de cette Ville et Faubourgs que besoin sera, afin que personne n
nçais et Etrangers établis ou qui s’établiront ci-après dans sa bonne Ville de Paris, de se servir d’aucuns Musiciens externe
nt défenses à tous autres Comédiens Français de s’établir dans ladite Ville et Faubourgs, sans ordre exprès de Sa Majesté. En
e pour chaque contravention, au profit de l’Hôpital Général de sadite Ville de Paris ; Enjoignant Sa Majesté au sieur De la R
ière que ce soit. Enjoint au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la pr
oi Elle enjoint au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main. Fait au Conseil d’Eta
t, le sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police de notre bonne Ville de Paris, Salut. Suivant l’Arrêt dont l’Extrait e
ère que ce soit : Enjoint au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la pr
ésente Ordonnance en tous les Carrefours et Places publiques de cette Ville . Fait ce 24. Novembre 1691. Signé, De la Reynie.
êtes Ordinaire de son Hôtel, Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la pr
st ordonné à Marc-Antoine Pasquier Juré-Crieur ordinaire du Roi en la Ville , Prévôté et Vicomté de Paris, de publier et affic
refours, Places publiques, et lieux ordinaires et accoûtumés de cette Ville et Faubourgs de Paris, l’Ordonnance de Sa Majesté
ment : Enjoint Sa Majesté au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la pr
, même dans les autres places et lieux publics et accoûtumés de cette Ville de Paris, l’Ordonnance ci-dessus, à ce que nul n’
2 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
deux Vicaires & un Chapitre ; on ne s’attend pas que cette petite Ville ait voulu figurer sur le théatre, aussi ne l’a t-
n Chanoines, & pour l’honneur de l’Episcopat, il décora du nom de Ville , la petite Bourgade qui s’étoit peu-à-peu formée
aint Papoul, à Mirepoix, à Rieux, &c. qui doivent aussi le nom de Ville à la Bulle qui es érigea en Evêché. La régularité
alens à Saint-Pons mais il en a formé une de quelques jeunes gens des Villes voisines, avec qui il avoit fait connoissance au
prêt, on annonce la fête au bruit des tambours, on y invite toute la Ville , le Clergé n’y fut pas oublié, c’est tout ce qu’i
choisir de plus belle bouche que celle de cette fameuse Greque ? La ville de Reims, qui depuis le baptême de Clovis, où ell
laquelle M. le Coadjuteur officia Pontificalement ; tous les Corps de Ville assisterent à la cérémonie pour laquelle on se se
milieu de cette fête bachique, mais il n’y eut point de désordre. La Ville d’Amsterdam, & la Cité notable de Malthe, avo
vé, peu de tems auparavant, un sort bien différent ; quoique ces deux Villes ne pensent pas de même sur la Réligion, elles son
d’autres pour sauver leur parent & leurs amis. L’Ingénieur de la Ville accourut pour l’éteindre, il y fut étouffé, le fe
fé, le feu se porta à seize maisons voisines, & menaçoit toute la Ville , heureusement les pompes agirent, six heures aprè
la jeunesse, à laquelle ses loix l’avoient absolument interdit. Cette Ville est aujourd’hui fameuse par le libertinage qui y
e toutes sortes de personnes. Ce chef d’œuvre est digne de Marseille, Ville opulente, & des plus commerçantes, où aborden
e, ont-ils cru suivre la réligion & les mœurs, faire honneur à la ville de Marseille, & s’en faire à eux-mêmes, en la
C’est le trône du vice, le rendez-vous de tout ce qu’il y a dans une ville de libertins, sans réligion & sans mœurs. Les
t allez voir & siffler à leur aise, la comédie, dans quelqu’autre ville où l’on est moins sévere ; voilà des plaisirs qui
3 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
ous ne recevons point , dit-il, la Tragédie, ni la Comédie dans notre ville . Il arrache au Théâtre ses Acteurs. Il craint qu
Dom Ramire-Cayorcy Fonséca, qui a fait une impression si vive sur la ville de Burgos. Le zéle seul pour le salut de nos conc
mporteront aux environs de dix mille écus : somme exorbitante pour la ville . Auroit-elle besoin de quelque chose de plus pour
elles sont les sommes que ces hommes infâmes gagnent dans les grandes Villes du Royaume, & si on a tort de dire qu’elles s
ei, cap. 13. De Republ. Lib. 2.3. ibid S. Aug. de Civit. Dei c. 31. Ville d’Espagne Le Ducat d’or vaut environ dix livres d
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
nt : « 1. La croix de la métropole. « 2. La bannière aux armes de la ville . « 3. La bannière de S. Claude. « 4. La bannière
s rôles, ajoute l’historien, la fine fleur des petits polissons de la ville  ; le patriarche Moïse, avec le livre de la loi, s
rvalle dans la procession, après lequel paraissent : « L’abbé de la ville (de la ville d’Aix) ; c’est un personnage qu’on é
a procession, après lequel paraissent : « L’abbé de la ville (de la ville d’Aix) ; c’est un personnage qu’on élit tous les
e la Fête-Dieu ; « 37. La basoche ; elle entre ainsi que l’abbé de la ville par la grande porte de l’église et celle du chœur
s ce travestissement assisté à la messe à la métropole ; l’abbé de la ville , le lieutenant du prince d’amour, et tous les fon
rriver au but qu’il se proposait. Mais ce n’est pas seulement dans la ville d’Aix que nous trouvons l’usage de ces sortes de
Jésus, tome IV, in-4°, p. 511. « Nous allons voir maintenant dans la ville de Mâcon en France, les jésuites peu satisfaits d
, auxquelles on avait dressé des théâtres en plusieurs endroits de la ville , avec des inscriptions tirées de Virgile, et d’au
, fut nommé à l’archevêché d’Aix, ils célébrèrent son arrivée dans sa ville archiépiscopale par un ballet qui ne le cédait en
passaient pour les plus fervents soutiens de la religion romaine. La ville de Paris fut encore témoin d’un autre ballet donn
rocession et messe singulière de Dieppe. En 1443, les habitants de la ville de Dieppe remportèrent une victoire signalée sur
gnalée sur les Anglais qui étaient venus mettre le siège devant cette ville  ; mais cette victoire fut achetée au prix de leur
à regretter plus de 4.000 des leurs. Le dauphin, avant de quitter la ville , se rendit dans l’église de Saint-Jacques, à la t
à la tête des officiers municipaux, pour consacrer spécialement cette ville sous la protection de la sainte Vierge. Ce prince
’honneur de Marie, une procession générale autour des murailles de la ville , à pareils jour et heure qu’il avait attaqué et e
hez lui la sainte vierge, les filles de Sion, et les magistrats de la ville . Les apôtres dînaient dans la rue, devant la port
conserver les machines dans leur magasin, jusqu’au bombardement de la ville en 1694, qui en occasionna l’incendie. Processio
avait coutume d’aller dans le bois L’évêque, qui est fort près de la ville , couper des rameaux et de petites branches, pour
toutes les cloches de la cathédrale, pour faire connaître à toute la ville que la cérémonie des branches et celle du mai éta
dite aussi de S. Romain et de la Fierte aa. Il se faisait dans cette ville , le jour de l’Ascension, une procession singulièr
rueuse qui, en forme de grand serpent et dragon, se tenait hors de la ville et auprès des murs, qui chaque jour faisait carna
audit prisonnier criminel, qui l’amena sans résistance jusque dans la ville , où publiquement elle mourut, et fut consumée par
ue encore de faire des processions en mémoire de la délivrance de ces villes , qui ont été et sont bien plus décentes, et qui r
ion solennelle en l’honneur de cette sainte qui est la patronne de la ville . On voit d’abord paraître un homme à cheval ; der
ui est assise en croupe une fille choisie entre les plus belles de la ville , pour représenter Sainte Gertrude. Elle est habil
t dansaient sans aucune honte, qu’ensuite ils se promenaient dans les villes , sur les théâtres et dans des chariots, à dessein
rement, la bénédiction au peuple. De l’église on le conduisait par la ville avec des jeux et des bouffonneries indécentes, et
dicule, après l’avoir accompagné à grand bruit et indécemment dans la ville  ; coutume qui fut abolie par arrêt du parlement d
registre des églises) qui est conservé dans la bibliothèque de cette ville , et dont M. Tarbé, l’un des écrivains les plus la
s. » Ce quatrain peut s’entendre de cette manière : tous les ans la ville de Sens célèbre, d’après les anciens usages, la f
es fenêtres du palais, d’où il donnait sa bénédiction, tourné vers la ville . L’impiété se mêlait à cette bouffonnerie. Le pré
r dans chaque église, de même que la cavalcade qui se faisait dans la ville . » L’on faisait la fête des fous dans les deux c
à l’église les hautes formes, conduisait son roi en cavalcade par la ville , l’accompagnait en habits grotesques, et divertis
ts. Il fut enfin supprimé du consentement de toutes les églises de la ville , en 1518, à l’occasion d’un combat sanglant qui s
idial d’Orléans. Il se plaignit d’elle aux carmes déchaussés de cette ville . Ces bons pères la firent rentrer dans son devoir
endroit qu’ils soient, sont toujours chez eux. » Avant de quitter la ville d’Orléans, je crois utile de mentionner une super
description exacte des antiquitez, des provinces, des montagnes, des villes , des rivieres, des ports de mer, des forteresses,
5 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
gnage, ils les obligeoient de iurer entre les mains du Questeur de la Ville (c’estoit comme le Surintendant de ces temps, qui
la verité. 20Il y avoit trois genres de Questeurs, d’Vrbains ou de la Ville , qui ne prenoient soin que des deniers publics, d
., pour la passer sous silence. Le Pere du grand Pompée avoit pris le Ville de Pizance, où il avoit fait un grand nombre de C
commencemens s’assembloit dans le Temple de Belone qui estoit hors la Ville . Casaub. in Aug.Quel[que]fois mesme le Peuple irr
culier sous la puissance des Consuls & des autres Officiers de la Ville . Le serment pris, le General, ou les siens pour l
atience de part & d’autre, car on faisoit des preparatifs dans la Ville aussi bien que dans le Camp, & le Peuple Roma
, le Senat en Corps alloit au devant du Vainqueur hors la porte de la Ville par où le Triomphateur devoit entrer. Cette porte
pliments de conjoüissance achevez. Le Senat reprenoit le chemin de la Ville , & comme faisant une partie de la Pompe, il a
le Spectacle. D’abord paroissoient des Chariots chargez des Plãs des Villes que le Vainqueur avoit prises. Ces plans estoient
y adjoustoit des Titres, où estoit écrit en Lettres d’or le nom de la Ville representée. Ces reliefs ne tiroient pas tout leu
valeur. On y voyoit une longue suite de diverses representations des Villes , des Montagnes, des Fleuves, & des Païs entie
mp; paroistre cent trente-sept representations d’autant de Païs ou de Villes qu’il avoit reduites sous l’obeïssance de Rome. C
rter deux cent & tant d’Images, d’or, d’argẽt, & d’airin, des Villes ou des Païs subjuguez, & presque autant de ma
risippus voyant au Triomphe de Cesar, les representations de quelques Villes , faites d’yvoire, & quelques iours apres à ce
z qu’il avoit accordez au Vainqueur. Cependant tous les Temples de la Ville estoient ouverts, & tous les Autels chargez d
t des Ieux & des Combats, Enfin, il n’y avoit aucun endroit de la Ville , où la joye & le bruit de la Feste, ne se rep
r il ne craint point de dire, que cét homme splendide traita toute la Ville & les Faux-Bourgs. Il ne faut pas un moindre
6 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
cette contrée qui donnerent le nom d’Icarie à la montagne & à la ville qu’ils habitoient, furent les premiers qui immole
permis de revoir l’objet de vos desirs. Vous voyez à droite l’antique ville d’Argos, le bois de la fille d’Inachus & le L
ée consacré à Apollon. A gauche c’est le célèbre temple de Junon ; la ville où vous arrivez, c’est Mycène ; & ce palais,
t le démontrer, bien ou ou mal. Passons maintenant dans cette superbe ville de Rome, & voyons pourquoi les Comédiens y fu
ome 587, par ordre des Ediles Fulvie & Gabion chargés du soin des villes , des vivres & des jeux solemnels, par la trou
les Grecs, qui faisoit la dépense des Spectacles ; mais seulement la Ville , qui en donnoit le soin aux Ediles. C’est sans do
ujourd’hui Constantinople, & laissé le Pape seul dans Rome, cette ville fameuse ne se trouva plus composée alors que d’un
rd Cœur-de-lion Duc de Normandie, en 1199 ; Brunet, Gentilhomme de la ville de Rhodez, pensionné du Roi d’Arragon & du Da
azarin ; après différentes acquisitions dans tous les quartiers de la ville , & un arrêt du Conseil qui les déchargea de l
que dans quelques siecles, lorsque la postérité entendra parler d’une ville dans laquelle il n’y avoit ni jeux, ni cirques, n
qui ont avec eux les Farceurs, Bateleurs & Gladiateurs. Enfin les villes devenues considérables, & les Marchands détai
e, & son traité d’alliance avec les Perses : trahison digne d’une ville qui peu après donna dans ses murs le premier exem
métier de renoncer à tous parens, à toute patrie, & de courir de ville en ville, jouant la comédie pour de l’argent, tou
e renoncer à tous parens, à toute patrie, & de courir de ville en ville , jouant la comédie pour de l’argent, tous les jou
; le soutenoit seul contre les cabales sourdes de la Cour & de la ville  ; souvent il se faisoit une affaire du jeu de ses
e la misere. Le luxe a gagné les campagnes : ce n’est pas le luxe des villes qui enleve les hommes à la culture de la terre, m
une comédie, un chapelain & des acteurs à ses gages. Le luxe des villes a toujours été commun, le luxe des Cours & de
De-là dans les campagnes les biens fonds sans valeur, & dans les villes les choses de luxe à vil prix ; tandis que les de
les Empereurs, aux jeux qui se célébroient dans l’Amphithéâtre de la ville d’Arles. Quel spectacle seroit plus intéressant,
a durée, une semaine, le lieu, tantôt le Palais du Prince, tantôt une Ville célebre, quelquefois une pleine campagne, toujour
(a). Lettre à M. Dalembert. (b). Pour avoir une juste idée de cette ville fameuse, voyez la dissertation sur les causes &am
7 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
un autre grand mal qui se commet et tolèrea, principalement en votre ville de Paris, aux jours des Dimanches et fêtes, leque
ctions de Dieu sur vous et sur votre Royaume, spécialement sur ladite ville de ParisJeux et spectacles tolérés dans Paris aux
u peuple de France est arrogant et méchant. qu’est le menu peuple des villes de France, principalement de Paris, lequel mâtine
et cotisations lesquelles tombent entièrement sur les médiocresl des villes et aux champs, sur plus pauvres cent fois que ne
ne sont telles manières de gens Artisans, vivant assurément dans les villes plus francs que les Gentilshommes. C’est ce qui r
8 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
urprirent Antioche sa capitale. Les habitants, au lieu de garder leur ville , ne s’occupaient que des spectacles ; les ennemis
singulier. L’amphithéâtre était adossé à une montagne qui dominait la ville , et qui elle-même servait d’amphithéâtre, puisque
us pendant qu’on était au spectacle. Les anciens théâtres des grandes villes étaient des édifices immenses qui pouvaient conte
nséric, après avoir ravagé l’Afrique, assiégèrent en 349 cette grande ville , et la prirent d’assaut. Croira-t-on l’excès du d
t du plaisir ne laissait pas entendre le bruit affreux du sac de leur ville , les gémissements des mourants se confondaient av
erent, atque horum quoque linguam vinceret malorum magnitudo. » Cette ville si puissante, si riche, qui a longtemps disputé à
de Trèves, après avoir vu trois fois piller, saccager et brûler leur ville par les Francs, eurent la folie de demander des s
pendant elle a donné la vogue à la comédie dans nos camps et dans nos villes de guerre : il n’en est point où on ne la joue au
paysans, qui travaillent la terre, et qui ont la bonté de nourrir une ville fainéante qui ne s’occupe que de spectacles : « P
grande Bretagne, toujours prêts à se révolter. Ce ne seront ni leurs villes détruites, ni leurs campagnes ravagées, ni la mur
9 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
donnèrent à toutes sortes de licences pernicieuses, ce qui obligea la ville de Rome de les chasser, et particulièrement un no
Saint Denis Aréopagite, après avoir été converti par S. Paul, dans la ville d’Athènes, fut envoyé par le Pape Clément prêcher
n son étude du droit, défend d’admettre aucunsj plaisanteurs dans les Villes , pour le scandale qu’ils causaient, et en une Epi
e une grande ignorance ; vu qu’il n’y a Royaume, Province, Contrée ou Ville , où ils ne soient bien reçus et approuvés de ceux
is peu le plus magnifique Théâtre de l’Europe, pour la Jeunesse de la Ville . A La Haye où son Altesse le Prince d’Orange tien
texte n’efface pas le vice s’il y en am. Dans toutes les meilleures Villes , excepté celles où les Ministres gouvernent absol
difficulté. Mais sans nous écarter hors la France, voyons dans les villes où Messieurs de la Religion sont, ou ont été en q
rois ans avant sa prise, il se joua une histoire par les Clercs de la ville , qui avait été tirée du vieux Testament appelée l
Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Ministres de la ville , qui étaient le Faucheur à présent Pasteur en l’E
vertu de leurs Auditeurs ; A quoi je réplique ; qu’il n’y a point de ville bien policée, où leurs Comédies ne passent par la
euse. n. [NDE] Sans doute avec le sens d’une reconquête d’un pays ou ville remis en l’obeissance du Prince (Nicot). o. [NDE
10 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
de la vérité, pour la confusion des menteurs, pour l’honneur de notre ville , et le vôtre particulier (pour qui cette action a
donner du passe-temps, se moquer de Dieu devant les yeux de tout une ville , exposer en risée la sainte vérité, et en faire u
ue si la maladie populaireap, qui a fait le dégât qu’on sait en cette ville a emporté deux des acteurs, tu pourras savoir qua
e tes mensonges il te prend fantaisie de t’en venir informer en cette ville . Vous pensez peut-être (messieurs) que c’est tou
l cb ? Quoi Ézéchiel s’équipant en mode de soldat formant un siège de ville , et contrefaisant l’assiégeant et l’assiégé ? N’é
éfendu la vérité contre ce mensonges, et que j’aie fait connaître aux villes éloignées de la nôtre qu’à tort et faussement les
lir puissamment et Lyon et négocient avec le consulat qui gouverne la ville l’élargissement du collège (voir Les Jésuites à L
 28-32). L’approbation des autorités religieuses et judiciaires de la ville est manifestée par l’attestation du Prévôt et des
lôt le texte de Gaule : « Nous Prévôt des Marchands et Echevins de la ville de Lyon, qui avons vu un petit discours, en forme
fut faite) assisté durant trois jours : avec les principaux de ladite ville , et grand nombre de peuple, qui peut rendre sembl
e la Sainte Trinité, de l’alliance renouvelée entre le consulat de la ville et les jésuites. Les jésuites reçoivent l’appui p
et s’engagent à contribuer à la gloire culturelle et littéraire de la ville . Deux autres pièces liminaires suivent le texte d
ance. Le domaine se situait, au XVIIe siècle, aux limites ouest de la ville , alors que la colline de Fourvière était aux limi
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
échaffauts, chargés de Spectateurs, se rompirent ; ce qui engagea la Ville à faire construire un Théâtre solide. Les premier
 : c’étoient des personnes vivantes, & souvent les premiers de la ville , que les Comédiens en prenant leurs noms & le
roposoit de faire tous les Atheniens prisonniers, & de raser leur ville  : alors un Vers d’Euripide la sauva. Tandis que L
t attendris, & s’écrierent que ce seroit un crime de détruire une ville qui avoit produit de si rares Esprits. On se cont
c des chants & des danses. Ainsi tomberent les murailles de cette Ville , si amoureuse de la Musique. Lysandre, qui change
acchus alloit aux Enfers, pour rappeler un de ces illustres Morts, la ville ayant grand besoin d’un bon Poëte. Les Piéces du
uption des mœurs d’Athenes, si l’on en croit les Philosophes de cette Ville , fut causée par celle de la Musique, à laquelle l
nt dans les chants des Musiciens, causent, suivant Platon, ceux d’une Ville . Pour moi je crois que les mœurs de ceux qui gouv
’une Ville. Pour moi je crois que les mœurs de ceux qui gouvernent la Ville , sont la cause de ces changemens ; leurs exemples
xemplo quàm peccato nocent. Quels devoient être les Magistrats d’une Ville dont la plus sérieuse attention étoit celle de pr
es trois Grands Poëtes, & les fit déposer dans les archives de la Ville , d’où on devoit les tirer de tems en tems pour en
ands Poëtes, mais les Statues n’étoient pas rares dans la Grece : les Villes en étoient pleines : on en élevoit à des Poëtes t
12 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
s-légèrement) le Citoyen en particulier, elle doit être nulle pour la Ville , puisque l’argent n’en sortira pas. C’aurait été
à Génève ; ils n’appauvriraient pas la République. Presque toutes les Villes un peu considérables ont déja un Théâtre : il ne
pendieux pour nos Comédies ordinaires. Mais rien n’empêcherait qu’une Ville opulente n’étalât, dans son Théâtre, une magnific
ra, soit pour des ouvrages qui contribueront à l’embellissement de la Ville ou à la commodité des Citoyens, soit pour des enc
ve l’âme, & leur fait acquérir cette urbanité que le séjour de la Ville ne donne pas seul : les Pièces de Théâtre ébauche
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
brutit l’âme De l’insensé qui la suit ; Les provinces ravagées Et les villes saccagées Doivent leurs maux à ses traits. » Parn
traits. » Parnasse Chrétien, tom. II. On voit que dans les grandes villes , qui sont communément des sentines infectées par
conquête de la Grèce et la servitude d’Athènes. Les citoyens de cette ville , autrefois si formidable à ses ennemis, étaient p
que nous voyons s’élever à grands frais, jusque dans les plus petites villes , des théâtres dont la structure riche et élégante
14 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
phe (M. d’Alembert) qui jamais ait excité un Peuple libre, une petite Ville , et un Etat pauvre à se charger d’un Spectacle pu
is être bon ni salutaire en lui-même. » Page 100. « Dans une grande ville pleine de gens intrigants, désœuvrés, sans religi
re que des monstres, et n’inspire que des forfaits ; dans les grandes villes où les mœurs et l’honneur ne sont rien, parce que
te Philosophie d’un jour, qui naît et meurt dans le coin d’une grande Ville , et veut étouffer de là le cri de la nature, et l
iculière, ce qui résultera de l’établissement d’un Théâtre dans notre ville . » Page 188. « Qu’un Monarque gouverne des homm
un écrit public tous les peuples policés ! Oser dire que les grandes villes ne sont pleines que de scélérats, c’est être soi-
ntise se trouvent dans les forêts, le travail et l’industrie dans les villes . Le peuple Français est sobre, laborieux, spiritu
choquent terriblement.) Qu’il se satisfasse, et nous laisse dans nos Villes avec nos défauts : il doit abandonner des hommes
15 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
mp; à la Princesse Maria, qui fut Reine de Pologne, qui étoit dans la ville , ainsi qu’aux Seigneurs & Dames de la Cour. C
mmunique ; la presse gémit ; le livre est distribué, la Cour & la Ville l’achetent. C’est la gazette du jour, & aussi
d, tout au plus encharrete, quand elle transportoit ses tretaux d’une ville à l’autre. Corneille avoit dans sa chambre une vi
lie, y fit des sacrifices aux Dieux, & bâtit dans cet endroit une ville de son nom, Herculea ou Herculanum. Cette ville,
dans cet endroit une ville de son nom, Herculea ou Herculanum. Cette ville , après avoir été successivement habitée par diver
ille Balba il fut érigé bien des statues qui subsistent encore. Cette ville étoit située sur le golphe de Naples, entre Naple
& de grande largesses aux malheureux qu’il y trouva. Il répara la ville de Naples, mais il ne put rien faire à Herculanum
s, mais il ne put rien faire à Herculanum, où tout étoit perdu. Cette ville avoit subsisté 1 400 ans depuis sa fondation par
ûle tout ce qu’elle rencontre. Ces deux fléaux se réunirent contre la ville d’Herculanum ; elle fut toute couverte de cendres
rcit, & devient un beau marbre. Il en coula des torrens sur cette ville infortunée. On y en trouve beaucoup. On y disting
endres & sa lave, ce qui en divers endroits forme au dessus de la ville un terrain de 80 pieds d’épaisseur. Herculea éto
est dans le voisinage, fit fouiller avec soin, & on découvrit une ville entiere ensevelie. On y trouva toute sorte de cho
usieurs volumes ; encore même n’a t’on fouillé qu’une partie de cette ville . Tout le monde a entendu parler de cet événement
er à Herculanum. Il étoit commun dans l’Empire Romain : chaque grande ville avoit le sien. La chaleur, le beauté du climat in
me pour y bâtir une maison de plaisance. Herculea étoit tellement une ville de plaisir, qu’on l’appeloit le trône de Venus, s
e avoit un autre Temple fameux, aussi-bien qu’Hercule fondateur de la ville . Martial en fait la description, L. 4. Ep. 44. H
puleux. L’empire du Théatre pouvoit-il n’être pas florissant dans une ville où tout étoit corrompu ? Cette Sodome n’est plus 
re, ce sont des milliers d’hommes, des milliers de maisons, c’est une ville entiere subitement ensevelie sous la cendre, sans
plus pathétique que l’embrasement & la découverte de cette grande ville  ! Venez, & voyez ce que le péché mérite &
16 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
e, & tourné en habitude. Voici le portrait qu’il fait des grandes villes où domine le Théatre, qu’on dit si nécessaire pou
lle monstres. A quel excès la débauche n’est-elle pas portée dans les villes capitales d’un Empire (Paris, Londres, Naples, &a
au travail, il n’en est pas ainsi. Les désordres habitans des grandes villes & de toute société où la richesse introduit l
sont presque inconnues dans les provinces éloignées, dans les petites villes & les familles laborieuses. Les petites vill
dans les petites villes & les familles laborieuses. Les petites villes , les familles laborieuses ne font pas les heureux
abli son plus brillant empire ; elle y est presque inconnu : mais les villes capitales où le remede souverain de tous les déso
nes sont le mieux payés & le plus suivis. Ce sont précisément ces villes où le débordement est porté à son comble. A qui d
emplois avec honneur, & à la satisfaction de la Cour & de la ville plusieurs fois Maire de Bordeaux, député aux Etat
été bien illustrée par le Président de Montesquieu. L’Historien de la ville de Bordeaux a entrepris l’apologie de la doctrine
scène. Elles ont un habit pour l’Eglise, un autre pour aller dans la ville & les compagnie, où elles sont parfaitement b
réable aux étrangers est en Pologne un grand plaisir. Le nom de de la ville de Dantzick vient de l’allemand dant zen, qui sig
e tenant par la main & dansant en rond. Ce village est devenu une ville puissante & riche. Ce trait, s’il est vrai, p
flatté. Nous fûmes à l’Opéra : on y jouoit l’Enlevement d’Hélene. La ville entretient les comédiens, & tout l’argent qu’
s faire ? étoit-ce leur place ?). Le bruit s’en étant répandu dans la ville , on sonna le tocsin, les habitans s’arment de fus
Les ravages que fait ce volcan sont affreux & assez fréquens. La ville de Catanes, qui en est voisine, a été plusieurs f
r de situation. Le peu qui échappe à l’embrasement bâtit une nouvelle ville au même endroit, à la discrétion du volcan, sur u
; des vices, plus redoutable aux yeux de la foi que l’embrasement des villes , reviennent toujours se mettre à la discrétion du
araudeurs, des hussards, ou sur mer des pirates. Telles sont dans une ville les débauches des femmes de mauvaise vie, qu’on e
tagne. Il est pourtant difficile de ne pas lui rendre justice. Quelle ville est plus corrompue que Londres ? Les Siciliens o
17 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
e s'opposa à une pareille garnison. C'était alors une extrémité de la ville . Toute la grâce qu'on leur accorda dans le procès
oisinage n'en gémissent-ils pas ? Ainsi pensaient les habitants de la ville de Marseille, même Païens, comme le rapporte, d'a
(L.  5. C.  16.). Ils ne souffraient qu'à regret le théâtre dans leur ville  ; mais ne pouvant l'abolir entièrement, ils avaie
en font unanimement l'éloge. Il faut qu'on ait bien changé dans cette ville  ; les papiers publics ont appris à toute la Franc
ui traverse toute la France pour répondre à l'admiration d'une grande ville , et la gloire d'une grande ville dont l'entrée d'
répondre à l'admiration d'une grande ville, et la gloire d'une grande ville dont l'entrée d'une Comédienne illustrera les fas
nd le mal que l'on ignorait, et l'on s'y accoutume. Il faut que votre ville soit bien corrompue, si elle souffre de si grands
este de leurs jours : elle éloigne du bien, elle enseigne le mal. Une ville bien policée ne souffre pas une si grande source
du théâtre fit un débauché. Son père, baigné de larmes, le suivait de ville en ville, errant avec la troupe à laquelle il s'é
e fit un débauché. Son père, baigné de larmes, le suivait de ville en ville , errant avec la troupe à laquelle il s'était donn
en avait composé, et avec un tel éclat, que l'on y invitait toute la ville , que le spectacle durait presque tout le jour, qu
t, le couvraient de riches habits, le promenaient en triomphe dans la ville , et le faisaient monter sur le théâtre public pen
sseurs se prêtèrent à ces extravagances. Constantinople, la Reine des villes , dit Balsamon, respectait alors la jurisprudence,
a scène eût été dans les écoles du droit. Autre aventure dans la même ville et dans le même goût. La troupe des Comédiens aya
ire pour lui, et de persuader le public qu'on évite la peste dans une ville quand on l'établit bien volontairement dans ses f
18 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
: ou representatif de quelques choses sans action. Par exemple, d’une Ville ou d’une Montagne, l’une avec ses bastimens, l’au
té, se battront à leur rencontre : Les Troyens se rangeront dans leur Ville . Les ennemis se camperont au tout, & après di
; après divers efforts bien reglez & concertez, entreront dans la Ville & y metront un Feu artificiel. Ainsi tout est
19 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ec la plus vive douleur, le scandale qui vient de paroître dans cette Ville , par le séjour d’une Troupe de Comédiens ; de ces
s’étoit opposé à leurs entreprises, les avoit constament banni de sa Ville épiscopale. Quelques tentatives qu’ils aient empl
ocèse, Nous ordonnons aux Curés, Confesseurs & Prédicateurs de la Ville & Faux-bourgs d’Auxerre, d’instruire en publi
sa colére, que ces sortes de scandales attirent ordinairement sur les villes . Et fera notre présent Mandement lû aux Prônes de
20 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
t les provinces, établissent des subsides, détruisent le commerce des villes voisines pour le transporter dans leurs états. Ma
de la scène que donna le Roi de Prusse à Dresde, quand il prit cette ville . Quoiqu’il eu soit, cette scène, de la derniere i
e Stakomski : bientôt chaque palatinat aura le sien. Les théatres des villes ne sont pas les seuls qui amusent la nation, il y
de ce tableau ? Qu’on parcoure les sales de spectacles de toutes les villes françoises, on verra à quelles mains Thémis a con
-tout les grands qui perdent tout : on se trompe. La capitale est une ville neutre qui ne prend aucune part aux disgraces de
qui ne prend aucune part aux disgraces de ses voisins, ou plutôt une ville ennemie qui s’en réjouit, une ville insensée qui
ces de ses voisins, ou plutôt une ville ennemie qui s’en réjouit, une ville insensée qui triomphe de ses propres malheurs, &a
On a fait avertir le public, dans les gazettes, qu’à Aix-la-Chapelle, ville célebre où les empereurs doivent recevoir la cour
aisoit son séjour ordinaire, on a bâti un très-beau Vauxhall, hors la ville , dans une des plus belles promenades, auprès des
ge aux portes de Varsovie ; il doit y rassembler tous les juifs de la ville , & les y loger : le loyer de ces maisons, qu’
ont tâché d’étouffer les gémissemens publics, en faisant retentir la ville de leurs cris de joie, & de ces mots qu’on n’
amassés dans une collecte faite charitablement pour lui dans toute la ville , l’assurant qu’il n’avoit rien à craindre, qu’il
21 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
naval, & cherchoit continuellement les moyens de l’exterminer. La ville de Milan offensoit grandement Dieu dans ces jours
au fauxbourg Saint-Laurent, sans compter les théatres du centre de la Ville , & les théatres de société. Le dernier Evêque
de bien, qui s’étoit fait bâtir une cellule dans la Chartreuse de sa Ville Episcopale, où il alloit passer en méditation une
la porte au théatre ; il y avoit toujours été inconnu : mais enfin la ville de Cahors s’est mise sur le bon ton. Ce fruit exq
eoisement réprésentée, quoique plusieurs personnes distinguées, de la Ville , y jouassent des rôles, & fournissent à la dé
a dit qu’ils réussissoient, & la recette a été bonne, quoique la Ville soit déserte, misérable, chargée d’impositions, q
& à l’acienne Réligion, ont rémué les esprits, & fait dans la Ville une espece de schisme, le cri de la foi s’est fai
e toute l’Eglise, sur la comédie. Tout fait événement dans une petite Ville . Quelques ex-Jésuites qui vivent à Cahors où la S
sentiment. Ce Diocèse est fertile en scénes comiques. Dans la petite ville de Figeac, où se trouve une riche Abbaye, un Chap
de Chanoines & autant de Magistrats, qui font à peu près toute la Ville , ont fait les honneurs, & joué quelque rôle ;
énorme ; c’étoient les principales & presque uniques Dames de la ville , la plus jeune en est la beauté. Les amans qu’on
n ne pouvoient divulguer sous peine de la vie. Les autres Dames de la Ville entrent dans la querelle, on forma un tribunal de
onvaincus d’avoir composé, fait écrire, affiché & répandu dans la Ville des chansons diffamatoires, contre un grand Préla
22 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
’infini. Les Dames de Namur demanderent la permission de sortir de la ville assiégée, & de se refugier à Bruxelles. Le Ro
les plaisirs qui regnoient dans nos camps comme dans les plus grandes villes . Tout y étoit en abondance ; le jeu, le bal, la c
ere entrevue, elle lui donna en se séparant trois adresses dans trois villes différentes, où il devoit surement la trouver. Il
it la sottise de lui prêter son diamant, d’aller la chercher dans ces villes . Ces trois adresses se trouverent fausses, &
entrée de Philippe V, un spectacle unique, qui amusa la Cour & la ville . Un Espagnol avoit eu la patience & l’adresse
otes galantes ; ce qui me fit connoître parfaitement la Cour & la ville , & me fournit bien des facilités dans mes nég
Les Protestans d’Amsterdam n’ont rien à reprocher sur cet article aux villes d’Italie. La République les tolere , dit-on, pou
tares, les Cosaques, les Transilvains, &c. on entretient dans les villes & les villages des frontieres un nombre chois
ctrices sont Danoises. Aussi trouva-t-il des théatres dans toutes les villes considérables de la route, où l’on donnoit les mê
du théatre. Point de jour où on ne lui ait donné la comédie. A chaque ville , à chaque station, un théatre se trouve dressé, u
en Actrices. Il y en a par-tout de troupes formées. Les habitans des villes en font par-tout de très brillantes, & chacun
nt même leurs Poëtes, qui fournissent des piéces. A Montargis, petite ville de l’Orléanois, le Poëte de la ville fit une piéc
des piéces. A Montargis, petite ville de l’Orléanois, le Poëte de la ville fit une piéce nouvelle, & de fort beaux coupl
en sur une carte, Alexandre qui dans l’ivresse de la passion brule la ville de Persipolis & le palais des Rois de Perse,
23 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
Dieu et du S. Siège Apostolique Evêque d’Arras. A tous Fidèles de la Ville d’Arras Salut et Bénédiction. Il faut ignorer sa
ieu que du Roi ? Mais quelle doit être notre douleur de voir dans une Ville Chrétienne élever Autel contre Autel, la voix du
ticulière de l’Avent, de la Mission que nous faisons faire dans cette Ville , et des Prières publiques qui s’y font actuelleme
24 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
u soleil adorés depuis plusieurs siecles, par le saccagement de leurs villes , la dévastation des campagnes, le massacre de vin
ts de premiere nécessité, les rassemblant en peuplades, bâtissant une Ville comme Romulus, qui a été la capitale de son Empir
p; son galant pendu, mais encore leur famille étoit bannie & leur Ville détruite de fond en comble. Ces Couvens étoient s
e de fond en comble. Ces Couvens étoient si nombreux, que celui de la Ville Royale de Cusco avoit quinze cents Religieuses &a
ieuses & cinq cents servantes, & des milliers dans les autres Villes . Jamais la France n’en eut autant que le Pérou. C
plus honnêtes, il n’a pas voulu qu’elles fissent leur métier dans les Villes  ; il leur a abandonné la campagne ; chacune s’y b
comme de Bastides de Marseille ; on n’a qu’à s’aller promener hors la Ville , & on trouve à chaque pas tout ce qu’on veut.
ons, ils ont un theatre, & les Actrices ont leurs cabanes dans la Ville . Les femmes de mauvaise vie y courent les rues, &
tés de Babylone, j’examinai les mœurs de ses habitans ; quoique cette Ville soit la merveille de l’univers, on ne peut s’y pl
le monde venoit en foule. Nous ne réussimes pas moins dans les autres villes où je suivois la troupe. Dès que je me vis nécess
dans la suite je n’en trouvois point de plus heureux ; je courois de ville en ville, gagnant beaucoup d’argent, & vivant
suite je n’en trouvois point de plus heureux ; je courois de ville en ville , gagnant beaucoup d’argent, & vivant d’une ma
une maniere édifiante, on peut ajouter héroïque. La peste désoloit la ville de Dreux ; sa famille, ses amis dont la douceur,
ment : Ma conscience ne me le permet point ; je suis le seul dans la ville , qui puisse y maintenir le bon ordre avec autorit
. Il est de l’intérêt public qu’on ne souffre pas de comédie dans les villes où il y a des Tribunaux supérieurs, Le théatre dé
25 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
ces divertissements furent les Fables Atellanes, ainsi nommées de la Ville d'Atelle dans la Campanie, qui fut toujours la Pr
rtir de ce grand lieu que l'on nommait Théâtre, et aller à travers la Ville jusques dans leur logis, avec les ornements qu'il
aux grands idiots, qui n'étaient pas plus sages, à mon avis, dans la Ville de Rome, que dans celle de Paris ; et qui sans do
26 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
peût même penser sans fremir, marcher en masque par les ruës de vôtre Ville  ? Quel desordre, s’ecrieroit-on ? Quelle indignit
oit-on ? Quelle indignité, Quelle abomination ! Quel monstre dans une ville Chrêtienne ! Un Religieux paroître en une posture
rie des jeunes fous, & de tout ce qu’il y a de libertins dans une ville , emploïer tout ce que l’art & la nature ont d
de tous les yeux, & pour voir dans un jour tous les visages d’une ville . Joindre aux excez de luxe & de galanterie de
lle, si elle ne paroit à tout les bals & à toutes les fétes d’une Ville  : Prenez garde au contraire que le dessein, qu’il
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
noraient pas leurs Acteurs ; non-seulement la Jeunesse, mais toute la Ville se passionna pour ce genre, qui corrompit enfin l
Est-ce là la nature ? On leur donne le goût frivole & le vice des Villes  ; on se contente de les rendre plus naïfs ou plus
ns cent autres Pièces, on nous présente des êtres de raison. Gens des Villes , pour connaître le Paysan, il faut avoir vécu lon
ttent au-dessus de lui. Il se trouve dans les Hameaux, comme dans les Villes , des hommes méchans ; c’est le petit nombre : des
bertin, la Coquette, l’Indolente, la Hautaine, & la Débauchée des Villes . Comment croyez-vous qu’un sage Paysan traitât vo
Tracez-nous le portrait de ces indignes égoïstes, si communs dans vos villes , qui vivent pour eux-seuls, & voient l’univer
28 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « [FRONTISPICE] »
LEUX DIVULGUE TOU-chant la Représentation exhibée en face de toute la ville de Lyon, au collège de la Compagnie de Jésus, le
t touchant la comédie jouée par les jésuites et leurs disciples en la ville de Lyon, au mois d’août de l’an 1607. L’opuscule
29 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
ête dans leur maison aux portes de Dantzic où ils invitèrent toute la ville , ils s’assemblèrent dans leurs grandes salles le
i fut si content de cette prise importante qui facilitoit celle de la Ville , qu’il y envoya des rafraîchissemens aux Officier
Propriétaires ; sinon réglé par le Maître général des bâtimens de la Ville , & l’Architecte ou Experts nommé par les Prop
cession à titre gratuit au Prévôt des Marchands & Échevins de la Ville de Paris, de la portion & étendue nécessaire
e permet d’emprunter par contrat de constitution sur le domaine de la ville de Paris jusqu’à la concurrence de quinze cents m
& hypothéquer les revenus, droits & biens patrimoniaux de la ville de Paris. Sa Majesté déclare en faveur des étrang
agnifique pour la comédie, & il en fait libéralement present à la ville de Paris, il est vrai qu’elle en fera les frais,
& librement. On s’est réuni & on a agi si efficacement que la ville de Paris est revenue au premier projet : l’Hôtel
nces ses descendans être à portée de les honorer de leurs faveurs. La ville de Paris s’étant chargée de toute la dépense, a c
e leurs jours ; l’un dans sa terre de Missi en Anjou, l’autre dans la ville de Bourges, capitale de son gouvernement de Berri
itoit le Gouverneur du Berri ; il étoit affolé d’une bourgeoise de la ville d’Agen qui n’étoit ni jolie ni spirituelle, mais
mis aucune imposition, les Actionnaires qui l’ont affermé en quelques villes ne sont que des compagnies particulières qui se s
de cette fourniture ; mais on oblige les Comédiens, dans les grandes villes , de faire part aux Hôpitaux, sur un taux réglé, d
contoit fidèlement jour par jour les nouvelles de la Cour & de la ville  : mercredi ledit Abbé, Sire (Cazimire Abbé de St
n trait bien digne d’un Évêque. Des Comédiens avant que de quitter la ville de Gap, offrirent de revenir l’année suivante, po
omme. M. de Narbonne Lara, alors Évêque, l’ayant appris, proposa à la ville de changer cette souscription en une œuvre plus u
30 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
ène par deux sonnets sur Job, sur le mérite desquels la Cour & la Ville furent partagées. Elles n’auroit pas dû l’être su
pendant les premiers troubles, y revint quand ils parurent calmés. La ville ne put mieux marquer sa joie que par la comedie &
nt-ils pas le remede à tous les maux & à tous les désordres d’une ville assiégée & rébelle ? La sagesse en regarde la
de Retz le baptisa, le Prevót des Marchands fut parrain au nom de la Ville , avec la Duchesse de Bouillon. On partit de l’Hôt
en uniforme, les échevins en robes de cérémonies, les conseillers de ville , les huissiers, les domestiques en livrées, le pa
tout jusqu’au nom du prince immortalisa l’époque de cet évenement. La ville de Toulouse suit l’exemple de la capitale : si la
lat, le petit prince est appellé le Comte de Toulouse, & toute la ville est en fête. La Princesse, mere de Madame de Long
ant tous les troubles. Tandis que cette belle souveraine regne sur la ville de Paris, ce tendre amant regne sur la souveraine
e l’argent ; Turenne promit son bras, Longueville ses intrigues ; des villes furent accordées pour sureté. On jura de ne pas p
es de l’Eglise, de la Cour, de la Robe, de l’Epée, toutes les grandes villes du Royaume, l’ont sollicitée d’être la protectric
omme avoit fait sa sœur, pour ne pas être arrêté une seconde fois. La ville de Bourges, pour se signaler, monta sur le théatr
Carmel, & s’enfuit avec le Prince à Bordeaux, y souleva toute la ville , traita avec l’Espagne, au milieu des bals &
ions & de la dévotion. La Cour l’y suivit encore, & bloqua la ville par mer & par terre. Les troupes royales occu
sont comme les feuilles de la Sybille. Rapidis ludioria ventis. La ville de Bordeaux enthousiasmée venoit de tenir sur les
nces changea toute la scène, & la rendit moins amusante. Toute la ville se partagea en factions, chaque rue avoit la sien
pagne de se joindre à lui. Enfin, forcé de se retirer, il laisse à la ville la liberté d’être soumise à son Roi. Deux autres
que les triomphes fastueux qui avoient causé tant de farces dans les villes où les rébelles l’avoient adorée. La célébre Abba
31 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
ine institua les Scéniques en l'honneur de Jupiter et des Muses en la Ville de Dios, qu'Alexandre célébra depuis avec grands
ercier le Sénat, et déclara que le jour qu'il prit AmbrasieLiv. l. 39 Ville capitale des Etoliens, il avait pour sa victoire
ur obtenir des Dieux la cessation d'une grande peste qui infectait la Ville . Ainsi les Jeux PythiquesAuson. in Eglog. furent
la victoire de Leuctre ; et les Jeux Éleuthériens furent faits en la Ville de Platée pour remercier les Dieux de la grande b
omme Hérode même le fit à l'exemple des Païens lors qu'il consacra la Ville de Césarée. Ils les employaient encore pour évite
yprienCypr. de Spect. ayant écrit que pour remède à la famine dont la Ville de Rome se trouva autrefois affligée, on célébra
32 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
et de le représenter deux fois l’année. Les dépenses des théâtres des villes de province, quoique nécessairement moins considé
cus, celui de Marseille autant, Toulouse cent mille livres, la petite ville d’Auch trente mille livres, la Rochelle quarante
h trente mille livres, la Rochelle quarante mille liv. etc. Plusieurs villes se sont abonnées avec des troupes d’Acteurs, pour
de Berger, en 1745, elles montaient à cinq cent mille, que l’Hôtel de ville de Paris, c’est-à-dire le public, s’est chargé de
, et de rendre la puissance du Roi absolue, en remplissant toutes les villes de créatures qui fussent à lui, et que par la cra
et devaient suffire : c’était assez de deux ou trois maîtres dans une ville . Quelle nécessité que tant de monde apprenne si f
et de vices dont tout souffre. Tout ce qu’il y a de brillant dans une ville se rassemble au spectacle, et y étale sa magnific
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
Chapitre IV. Fêtes de Théatre. PAR un ancien usage, la ville de Toulouse fait un feu d’artifice pour chaque no
tte augmentation de fête, qui n’étoit pas de l’ancien usage, jetta la Ville dans des frais considérables, & occasionna bi
aco, 16 Juillet, rapporte un trait singulier, d’un goût différent. La ville de Frontignan en Languedoc, Diocese de Montpellie
 ; c’est toute la richesse du pays, & l’unique illustration de la Ville . M. Teulon son Curé, en a voulu donner une autre.
fin, le 16 Juin 1771, trois mois après, le théatre étant fini dans la ville de Bastia, on en fit solemnellement l’ouverture &
létrie par ses débauches ; on la porte sur un brancard, dans toute la ville , au son des tambours & des hautbois, tout le
s de l’autre monde, en apprendroient le premier Mai sur le Pont de la Ville  ; au jour marqué parurent sur la riviere Darne, u
t ; ceux qui se sauverent furent la plupart estropiés, & toute la ville dans la plus grande désolation. L’Abbé le Noir Th
ux motifs faisoient agir le Prêlat, il se prétendoit Gouverneur de la Ville , & en cette qualité avoit eu la foiblesse de
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
étiers nécessaires ; des Optiques, qui présentent des Perspectives de Villes , de Ports-de-mer, de Batailles, &c. Rien de p
euse débauche : ce n’est que dans la Capitale, & d’autres grandes Villes , où l’on en voit quelques-uns revenir, dans la ma
qui ne portent que trop souvent le trouble & le desordre dans les Villes où ils séjournent. Mais si l’on ne pouvait vaincr
sées par lui, dans le cas où les Théâtres n’appartiendraient pas à la Ville  ; ou de celui des Magistrats-municipaux, si les V
raient pas à la Ville ; ou de celui des Magistrats-municipaux, si les Villes font bâtir les Théâtres à leurs dépens, & se
ces derniers, le soin de vrait leur en être confié : Dans ce cas, la Ville percevrait le produit des Représentations, &
éâtre de la Capitale, il ira jouer sur ceux de la Province. VIII. Les Villes de Province, assez considérables pour avoir un Th
ers rôles, ou aux Théâtres des Baladins. Ces Troupes, tant celles des Villes où le Spectacle sera permanent, que celles des Ba
âtres de la Capitale. Quant aux Comédiens-ambulans, destinés pour nos Villes de la seconde grandeur, ils s’arrangeront pour qu
un Supérieur & à une Maîtresse, qui répondront aux Magistrats des Villes & à la Direction de la Capitale, de la condui
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
récautions prises pour y maintenir l’ordre. On en voit aussi pour les villes d’Aix et de Marseille, dans les arrêts de Bonifac
ce (Tom. 4. L. 4. C. 14. tit. 1. L. 10. tit. 1. C. 13., etc.). Chaque ville a eu besoin de prendre bien des mesures pour arrê
s ordres absolus du Roi. Voici un fait rapporté dans l’histoire de la ville de Paris (Tom. 2. pag. 727.), et dans l’histoire
diens en icelui, encore que ledit lieu soit des plus incommodes de la ville , pour être la rue fort étroite et la plus passagè
isanteries ne réjouiraient. La propagation du théâtre dans toutes les villes du royaume ne fournirait pas moins, et de comique
le Prince à ses dépens en gratifiât quelquefois la commune, et qu’aux villes populeuses il y eût des lieux destinés pour le sp
vivait, il verrait aujourd’hui ses vœux accomplis ; il n’y a point de ville populeuse dans le royaume qui n’ait son théâtre.
. Plusieurs même très peu populeuses ont le leur, et dans les petites villes il y a toujours quelques gens officieux qui jouen
s’y trouvent fort déplacés, ce n’est que l’assemblage de la lie d’une ville , je ne dis pas de la lie du peuple, mais la lie p
er leurs comédies, et de faire aucune assemblée en quelque lieu de la ville ou faubourgs que ce fût, à peine de mille livres
36 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
me de Gladiateurs, d'Athlètes et autres, selon le différent usage des Villes et des Provinces, où l'on dressait l'échafaud com
cérémonie s'étant ainsi continuée durant quelque temps, passa dans sa Ville et sur les Théâtres, et fut appelée Tragédie, du
res ceux de la Scène, et prit des Juges des plusIdem in Ant. fameuses Villes de la Grèce. Marc-Antoine en fit de même à Athène
vère après la défaite d'AlbinusHerod. lib. 3. in Sever. donna dans la ville de Rome tous les Jeux, et nommément ceux du Théât
37 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
e à tous les « Habitants de Paris, à ceux de saint Maur et des autres Villes de sa Juridiction, de représenter aucuns jeux de
que lieu et place licite à ce faire, qu’ils pourront trouver en notre Ville de Paris, comme en la Prévôté et Vicomté ou Banli
et les pauvres Voyageurs qui arrivaient trop tard pour entrer dans la Ville , dont les portes se fermaient en ce temps. Entre
ères de la Passion, de jouer ni représenter aucuns jeux, tant dans la Ville , Faubourgs, que Banlieue de Paris, sinon sous le
38 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
t ; les hommes ne l’étoient pas davantage, il venoit des femmes de la ville leur offrir le crime, & les malades entr’eux
onna un repas à tous les Ministres, il fit jouer un opéra Italien. La ville de Dresde ne fut signalée que par les fêtes qu’il
be, & une escadre nombreuse, qui avoit déjà brûlé la moitié de la Ville , prise au dépourvu, par M. du Quesne, & ménaç
pour l’élection de l’Empéreur ; les troupes Autrichiennes prirent la ville de Genes, qui lui avoit déclaré la guerre, le Sén
le, auroit bâti la plus suberbe à Petersbourg, & dans les grandes Villes de son Empire, à Moscou, Novogorod, Astracan, &am
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
nt profanées. Le peuple de mon Diocèse, très saint Père, soit dans la ville , soit à la campagne, par une coutume pernicieuse,
eût été l’exemple d’une permission, qu’on dit avoir été accordée à la ville d’Alatre, voisine de mon Diocèse, contre une ordo
ance ; En vertu de laquelle concession, néanmoins, le peuple de cette ville croit pouvoir en sûreté de conscience persévérer
it voir, à terminer les contestations qui troublaient sur ce sujet la ville de Milan, par ses Lettres Apostoliques ; et à déf
il n’y a rien de plus juste, que de se conformer aux règlements de la ville de Rome ; qui est la capitale de la Religion ; et
40 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
e déguisée en garçon, il le fit fouetter par les trois Théâtres de la Ville et le bannit. Il ne désapprouvait pas qu’on siffl
la suite d’Auguste, vint mourir à Rome, et laissa tout son bien à la Ville d Antioche, à condition que de cinq en cinq ans o
Antioche, à condition que de cinq en cinq ans on donnerait dans cette Ville toutes sortes de jeux durant trente jours. On app
e, a tiré ces mêmes faits de Malela, et les rapporte à l’an 723 de la Ville de Rome. Nous nous servirons de ces deux Auteurs
es jours en Orient, principalement à Antioche. Les habitants de cette Ville ne furent point tranquilles qu’ils n’eussent ache
cette Ville ne furent point tranquilles qu’ils n’eussent acheté de la ville de Pise dans le Péloponnèse où se célébraient les
tioche qui revient à la 44e de l’Ere Chrétienne. Les Magistrats de la Ville qui destinaient à d’autres usages les revenus de
voulut aller lui-même faire le Comédien et le Chantre dans plusieurs Villes de Grèce pour faire paraître sa belle voix. Il co
r faire paraître sa belle voix. Il commença par Naples, qui était une Ville Grecque81 ; et revenant à Rome, il voulut se mont
seulement qu’il fit bâtir des Théâtres à Antioche. Cette malheureuse Ville si passionnée pour les spectacles était souvent p
nt. Malela qui parle avec quelque complaisance des jeux de sa superbe Ville , ne peut s’empêcher d’attribuer à la colère de Di
’Ere d’Antioche. Cela n’empêcha pas que ce Prince qui fit rétablir la Ville , ne fît en même temps rétablir les Théâtres90. Ad
tés pour la 1e fois dans un long Portique bâti par Commode, et que la Ville les avait acheté des Piséens pour trois cent soix
istants se tournèrent, et virent en effet les Perses qui pillèrent la Ville , la brûlèrent, et tuèrent un grand nombre d’habit
aucun présent de Maxime, quoiqu’il eut été déclaré Empereur dans leur Ville . Maxime outré de cette insulte, ordonna à ses sol
à Rome In Misopog[on]., s’introduisit en peu de temps à Antioche, la Ville la plus licencieuse de toutes, selon le témoignag
des jeux à Ancyre dans la Galatie, pendant que Julien était en cette Ville . Mais on ne peut assurer qu’il s’y soit trouvé, l
finité de danseurs, de joueurs d’instruments, et il dit que dans leur Ville il y a plus d’Histrions que de Citoyens Misop[ogo
ar un nouveau trait de Sarcasme, il leur fait dire qu’il a ruiné leur Ville en abattant leurs Théâtres et en chassant les Com
Comédien dans les Portiques publics, et dans tous les autres lieux de Villes qu’on a coutume d’orner des Images des Empereurs,
Temples des faux Dieux. On commença par démolir ou condamner ceux des Villes , et Arcadius ordonna qu’on détruirait tous ceux d
orables aux spectacles. S. Jérôme et S. Augustin n’étant pas dans les Villes riches et polies, n’avaient pas lieu de faire des
s sa Lettre à une illustre Dame Romaine nommée Furia. Les Evêques des Villes d’Afrique ne manquaient pas de prêcher contre les
, dit Salvien Salvian. L. 8. de Gubern[atione Dei]., passait par leur Ville , la tête rase de ces bons Moines, leur visage pâl
t le bruit des assiégés, et bientôt après les Ennemis entrant dans la Ville à peine pouvait-on discerner les voix de ceux qu’
rait faire que tous ces spectacles ne se trouvent pas dans toutes les Villes des Romains : je le sais bien, dit-il, il n’y en
s à Cologne, à Mayence, à Trèves, mais n’est-ce point à cause que ces Villes ont été frappées du glaive des Barbares L. 6. P.
, Sur le sang, sur des os en poudre Le Théâtre de ses plaisirs. » La Ville de Trèves fut véritablement rétablie lorsqu’elle
rétablirent pas les jeux de Théâtre, et ils cessèrent dans toutes les Villes où il y en avait eu, à Cologne, à Mayence, à Lyon
e, à Mayence, à Lyon, à Vienne et autres. Il en faut dire autant des Villes voisines d’Espagne, dont les Visigoths étaient en
la suite des théâtres à Narbonne, à Lyon et à Trèves. Dans les autres Villes il y avait seulement des Cirques, des Amphithéâtr
nos possit quilibet credere quàm clamores. » Enfin sous Justinien, la Ville de Rome fut entièrement désolée par Totila, ainsi
r des spectacles. Aussi mérita-t-elle de périr comme avaient péri les Villes d’Afrique et des Gaules L. 2. de Bello Pers[ico].
8.. Procope dit que Cosroès Roi des Perses, étant venu attaquer cette Ville , le peuple accoutumé aux bouffonneries, se moqua
ute que Cosroès s’étant rendu maître d’Apamée, Thomas Evêque de cette Ville , pour tâcher de gagner ses bonnes grâces l’accomp
le Patriarche fut joué au Théâtre, et exposé aux insultes de toute la Ville Evag[erius]. L. 4.. « Tum per plateas, tum in The
terre, dans le temps qu’on ne pensait qu’à boire et à se divertir, la Ville s’écrasa. Le Comte Astérius et soixante mille hab
n de décrier les spectacles, qui ne cessaient presque jamais en cette Ville . Alipe les aimait avec ardeur, il s’attachait pri
diabolo, pompis et operibus ejus. » Quoique dans le premier siècle la Ville de Marseille n’eût jamais laissé monter des Bouff
xime L. 2. c. 6., elle l’approuvait alors, et Salvien Prêtre de cette Ville parla avec beaucoup de force contre ces folies. I
amis, Poètes, Chantres et Joueurs d’instruments, et allaient ainsi de Ville en Ville, ou plutôt de Château en Château, récite
tes, Chantres et Joueurs d’instruments, et allaient ainsi de Ville en Ville , ou plutôt de Château en Château, réciter leurs o
dépenser de l’argent mal-à-propos aux Bourgeois et aux Artisans de la Ville . » Ces motifs montrent assez qu’il n’y avait pas
Confrérie, avec défenses à tous autres de jouer à l’avenir tant en la Ville que Faubourgs et Banlieue de cette Ville, sinon q
jouer à l’avenir tant en la Ville que Faubourgs et Banlieue de cette Ville , sinon que ce fût sous le titre de ladite Confrér
e jouer ou représenter dorénavant aucuns Jeux ou Mystères, tant en la Ville et Faubourgs que Banlieue de Paris, sinon que sou
e Ordonnance renouvelée par plusieurs autres Conciles. Dans plusieurs Villes et Villages de la Province Ecclésiastique de Reim
e Sens assemblé en 1524. sous Etienne de Ponchier Archevêque de cette Ville , après avoir rappelé l’autorité de ce même Concil
ce Ecclésiastique de Cologne, ainsi que l’insinue un Concile de cette Ville tenu en 1536. Ce même Concile après avoir enseign
 » Dans les Statuts synodaux du Diocèse de Rennes, publiés en la même Ville l’an 1552. l’on diminue le nombre des Fêtes, parc
e dans les Statuts Synodaux du Diocèse de Soissons, imprimés en cette Ville en 1561. Les danses se faisaient quelquefois deva
ecueillis en 1587. Par M. Germain Valens de la Guelle Evêque de cette Ville , il est défendu de laisser représenter des Comédi
, danses, jeux, etc. » Le Rituel de l’Eglise de Metz imprimé en cette Ville en 1605 sous ce titre : Agenda Metensis. Défend d
Rituel de Reims de M. Charles Maurice le Tellier Archevêque de cette Ville , imprimé à Paris en 1677. ordonne aux Confesseurs
Il était chantre et joueur d’instruments, et il allait ainsi dans les Villes chanter ses Sirventès, ses Comédies, et ses autre
il se jouait devant le Châtelet où est la Justice du Roi. Et emmy la Ville avait plusieurs autres jeux de divers Mystères, q
de Jésus-Christ. Il cite encore de Rubis dans son Histoire de la même Ville , L. III. Ch. LIII. qui fait mention d’un Théâtre
41 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
il est si difficile de ne pas s’y livrer avec passion ! Que toute une ville même pieuse ne peut s’y refuser, même les jours s
nnes ne sont pas plus immodestement habillées qu’à la Cour & à la ville , elles en suivent les modes. Ce n’est pas faire l
les en suivent les modes. Ce n’est pas faire l’éloge des femmes de la ville & de la Cour. Rendons justice à la vérité, il
& de la Cour. Rendons justice à la vérité, il y a sans doute à la ville & à la Cour des femmes immodestes, mais ce n’
e de tous les crimes. Non ; mais il l’est d’un très-grand nombre. Une ville où n’a jamais été la comédie a ses vices sans dou
es vices sans doute, mais incomparablement moins en tout genre qu’une ville où elle règne. Elle fortifie, répand, fait aimer
roduit de nouveau. Je ne sais en quel heureux climat est située cette ville si pure, si dévote, & cependant si enthousias
a semaine sainte, pour se disposer à faire ses Pâques, tandis que les villes les plus licencieuses respectent ces saints jours
42 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
nt de protection à Thalie. Frederic, au milieu de la désolation d’une ville prise d’assaut, fu jouer la comédie à Dresde. Auc
tion d’une ville prise d’assaut, fu jouer la comédie à Dresde. Aucune ville n’avoit plus besoin de ces distractions que Bosto
rdinaire. On avoit annoncé une piece nouvelle analogue à l’état de la ville , le Blocus de Boston, composée par un officier de
out le monde étoit au théatre, entrerent sans peine, & prirent la ville que le théatre avoit rendue sans défense. Quoiqu’
de la brique pour tous nos bâtimens ; obligeons-les à construire deux villes . Sémiramis fit élever en l’air des jardins immens
leur empire d’une muraille de quatre cens lieues, Auguste changea la ville de Rome & la bâtit toute de marbre. L’histoir
eurs, qui le démontre. C’étoit une faveur qu’on accordoit aux grandes villes pour corrompre les mœurs dans tout l’Empire. Ces
43 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
risostome est un crime de plus pour le théatre. Les deux plus grandes villes du monde, Antioche & Constantiaople, où il si
nt briller ses talens, & éclater son zèle, étoient aussi les deux villes les plus livrées à la fureur des spectacles, &
ais dans trois jours vous allez voir la fausseté de ces prétextes, la ville entiere va courir au spectacle ; les rues, les ma
déserts & les montagnes, mais qu’on vive chrétiennement dans les villes , dans les familles. Ne maltraitez pas vos épouses
formé les Acteurs, afin que cette peste gagne & infecte toute une ville . S. Paul nous défend les discours frivoles, les p
n’est pas détruire les loix, mais le regne du vice & la peste des villes . Que cherchent les misérables qui font ce métier 
l vous faut des divertissemens, n’en est-il pas d’honnêtes & à la ville & à la campagne ? la nature n’y offre-t-elle
44 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
Christ. Et c'est pour cela qu'il a fait dresser des Théâtres dans les Villes où tu te rends coupable en commandant ces Spectac
ifice ce n'est pas un homme ou peu de personnes qui pèchent, toute la Ville en est coupable, puis qu'elle y consent ; Ils ne
les Jeux Circenses après votre défaite, après le saccagement de votre Ville , après tant de sang épandu, après la servitude, a
sang épandu, après la servitude, après les dernières calamités d'une Ville prise et reprise par quatre fois ! Je vous ai cru
der à l'Empereur les Spectacles du Théâtre et du Cirque. Hélas quelle Ville  ! pour une Ville dont tout le peuple est mort, ou
les Spectacles du Théâtre et du Cirque. Hélas quelle Ville ! pour une Ville dont tout le peuple est mort, ou pleure ses calam
45 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
ontife en celle de Dieu. Il ne faut que vous écouter. Le Génie de la Ville , dites-vous, viendra accompagné de divers âges, d
s-vous, partira pour aller annoncer par toute la terre, la joie de la Ville , le mérite du Héros, et les honneurs qu’on lui a
46 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
à madame Du D** d’un trait tout semblable, arrivé depuis peu dans une Ville considérable de nos Provinces, & que je vais
yeux. Monsieur de F*** demeurait dans un château à deux lieues de la Ville  ; le mari y venait tous les jours ; mais comme il
Il fut constant pour elle jusqu’à l’arrivée de la petite *** dans la Ville où il fesait sa résidence. Le Directeur du Théâtr
ment ; elle osa former le projet, & l’exécuter, de se rendre à la Ville , les jours où la *** devait jouer, & de se mo
uver le Directeur, lui dit qu’elle sait quelqu’un qui n’est pas de la Ville , & qui n’y sera pas connu, qui consentirait à
47 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
du moins pour établir l’unité morale que ce commerce qui est entre la Ville et le Camp pour l’exécution de ce qui se passe su
favorablement pour mon Ouvrage, puisque la proximité du Camp et de la Ville était absolument nécessaire dans les Sièges du te
èges du temps de Judith où l’on ne pouvait battre les murailles de la Ville assiégée, qu’avec des machines. Je ne dirai rien
48 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
Art ingénieux, c’est le dessein et le crayon pour tracer le Plan des Villes qu’il veut assiéger, ou de celles qu’il veut défe
et s’en servira dans l’occasion. Ce sage Grec se trouvant en quelque ville où la Musique était en estime, et où les Princes
it pas chanter, mais qu’il savait bien faire la guerre et prendre des Villes . Pour l’Astrologie, si nous écoutons ses raisons,
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
idicule que d’estime. Il s’est avisé de composer les Annales de cette ville en trois vol. in-4.° ouvrage inutile. On a des An
nt été composées par M. la Faille, quatre fois Capitoul, Syndic de la ville , Secrétaire perpetuel des jeux floraux, généralem
s jeux floraux, généralement estimé, qui connoissoit parfaitement une ville où il avoit passé les jours, qui avoit fouillé da
mp; ne meritent point de l’être. L’Auteur a fait un voyage dans cette ville pour présenter son livre aux Capitouls. Ces Magis
itoyen de Toulouse, ce que plusieurs d’entr’eux ne sont pas, comme la ville de Calais donna le titre de Bourgeois de Calais a
théatre. S. le Poëte s’est couvert de ridicule, que doit mériter une ville si mal policée, & des écoles si mal disciplin
a fatuité d’un Comédien pour croire qu’on fait un grand présent à une ville en lui donnant une comédie. Mais cela même est fa
mp; elles sont librement leur métier. On fait de même dans toutes les villes d’Italie ; les Courtisannes ne courent pas, maii
ens, qui donnent dans un piege si grossier, & reçoivent dans leur ville ce présent comique & funeste. Cette idée burl
fait pas si les Turcs existent. Ce Drame satyrique fait chasser de la ville de Sbirias & de la Troupe, l’Auteur qui l’avo
x Chrétiens n’ont formé de troupe de Comédiens qui allassent jouer de ville en ville. C’est un jeune débauché, qui ne sachant
ns n’ont formé de troupe de Comédiens qui allassent jouer de ville en ville . C’est un jeune débauché, qui ne sachant où donne
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
abitans des campagnes chantaient, tandis que ceux qui bâtissaient des Villes étaient féroces & sauvages, & s’égorgeaie
te aventure arrivée sous leurs yeux ; voilà la Pastorale. Lorsque les Villes se furent formées ; quand ceux qui s’y étaient ra
accoutumée à s’y arrêter, que le détail des mœurs des habitans de la ville , qui leur présentait des objets tout-à-fait nouve
genre de Pièce qui était la vive image de ce qui se passait loin des villes . Horace s’est donc trompé dans sa Poètique(10), l
embarras, les chagrins, les remords, qu’éprouve le riche habitant des Villes  ; & vous serez certain d’être applaudi. Il es
51 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
le Siege de Calais sur cette piece. Vendôme est Edouard. Il prend la ville de Cambray, c’est Calais. Nemours est Harcourt so
dans leurs armées, & un Duc en auroit eu déjà les remparts de sa ville garnis. Cependant comme le coup est imposant, que
t bien au dessous. C’est Jupiter qui met Orphée au rang des Dieux. La ville de Calais, osant presque lutter avec le Monarque,
istrature la plus auguste, & le plus grand service à rendre à une ville , c’est d’avoir fait une piece de théatre ; le cha
olier, Calais est l’univers, un Maire soutient la couronne, rendre sa ville à l’ennemi c’est raffermir la couronne. Ces puéri
le Chevalier Bayard, personnage sort supérieur au Maire d’une petite ville . La Cour n’en ayant pas fait le même éloge, son s
abitans accepterent les bienfaits du Roi d’Angleterre, & toute la Ville lui demeura fidele jusqu’en 1458, qu’elle fut pri
stée depuis ; & dans toutes les révolutions, semblable aux autres Villes , elle n’a plus de Maire victime du patriotisme. P
té de titres, mémoires & registres qu’ils avoient trouvé dans les Villes de France. On les a souvent priés de rendre ces p
imple Bourgeois. Ces grands mots d’homme en place, de défenseur de la ville , d’autorité, de vigilance s’en vont en fumée. Les
vent encore plus mémorables. Il soutient qu’Eustache n’a pu rendre la ville . Sans doute, c’est le Gouverneur ; est ce à un Bo
En voici une singuliere. Une Troupe de Comédiens étant venus dans la ville de… offrir au public ses Actrices, s’imaginant qu
lic ses Actrices, s’imaginant qu’en flatant les Protestans dont cette ville est pleine, le parterre & la bourse seroient
le moindre désordre. Elle n’est pas particuliere à Toulouse ; trente villes du royaume en font de pareilles. Cette fête n’est
nds désordres. La fidélité dûe au Roi, aussi-bien que l’intérêt de la ville , demandoient qu’on chassât les ennemis. Les habit
les les Hugenots s’étoient enfuis, ce qu’ont imité presque toutes les villes dont ils ont été chassés. Voilà à quoi se réduise
52 (1674) Le Theâtre François pp. -284
, & qui durera toûjours, par vn agrandissement considerable de sa Ville de Turin ? Quoy qu’il ne se puisse rien imaginer
n nouueau lustre à Turin, qui ne deura ceder à aucune des plus belles Villes d’Italie. Ce sera là veritablement vn Spectacle à
échantes cópies que l’on leur expose, comme auant que d’auoir veu vne ville que nous depeint vn Voyageur chagrin à qui elle n
ommun. XX. Rencontres fâcheuses de deux Troupes de Prouince en méme Ville . XXI. Grand soin des Comediens à faire leur Cou
eurs affaires. XXVI. Diuers sujets d’assemblée. XXVII. Visites en Ville , & au Voisinage. XXVIII. Grande dépence en
eu aux poudres plûtost que de se rendre à la merci du vainqueur ; vne ville enfin prise d’assaut, & qui deuient vn Theâtr
s l’vn des Poëmes les plus acheuez, plairoit peu à la Cour & à la Ville , par ce qu’il est sans amour ; & la Sophonisb
sez que les Comediens peuuent estre admis aux charges à la Cour, à la Ville & dans l’Eglise, sans que la Profession qu’eu
ue, soit à l’egard d’eux mémes, soit à l’egard de la Cour & de la Ville , & nous auons des-ja veu comme ils se conduis
uuient qu’en tout Amsterdam, l’vne des plus grandes & plus riches Villes de l’Vniuers, les Comediens François n’auoient qu
elles n’ont point d’Amphictions ny de Conseil General, comme les sept Villes de la Grece ; en vn mot ce ne sont pas des Estats
’il en va de méme entre tous les Estats de la Terre, entre toutes les Villes , entre toutes les Familles, & il n’y a rien e
jour. 20. Rencõtres fâcheuses de deux Troupes de Prouinces en méme Ville . I’en ay veu plus d’vne fois des Exemples, &am
aura plus de partizans, & il s’est veu souuent pour ce sujet des Villes diuisées, comme la Cour le fut autrefois pour Vra
ns, ou pour quelques autres causes extraordinaires. 27. Visites en villes & au voisinage. Les Comediens sont quelque
oisinage. Les Comediens sont quelquefois ápelez en visite, ou à la ville , ou à la campagne, quand vn Prince ou vne personn
e beaucoup, & s’ils reçoiuent des douceurs de la Cour & de la Ville  ; s’ils touchent de l’argent & du Roy & d
’vne maniere admirable, & qui charmoit egalement la Cour & la Ville dont il estoit fort aimé, cela ne pút produire qu
en, estant bien aise de donner cette satisfaction à vne des premieres Villes du Royaume. De retour à Paris de cette petite cou
re le goust du siecle & s’acommoder de sorte à la Cour & à la Ville  ; qu’il eut l’áprobation vniuerselle de costé &am
tion si douce & si aisée, que les premiers de la Cour & de la Ville estoient rauis de l’entretenir. Enfin il auoit ta
dans le sens que je l’ay pris entrer fort bien en paralelle auec les Villes de Sparte & d’Athenes. Mais j’y trouue d’aill
uée, de grands & magnifiques diuertissemens dans l’enceinte d’vne Ville surprend merueilleusement les Etrangers, qui croy
ù ils sont representez, efface la beauté de tous les Spectacles de la ville ensemble, & des Spectacles des anciens Romain
ouue aussi de raisonnables, & qui estant goûtées dans les grandes Villes , n’en sortent qu’auec beaucoup de profit. 56 [
mp; nombre de seaux, comme l’on en void dans les places publiques des Villes bien policées, sans attendre le mal pour courir à
ont en diuerses occasions excité des desordres considerable en cette Ville , ayant depuis peu de jours, auec la derniere teme
de trompe & cry public, & affichée en tous les lieux de cette Ville & Fauxbourgs que besoin sera, afin que person
stumez, par may Charles Canto, Iuré Crieur ordinaire du Roy en ladite Ville , Preuosté & Vicomté de Paris, soussigné, acco
aussi de faire afficher aux coins des Ruës & Carrefours de cette Ville & Faux-bourgs, pour seruir d’auertissement de
r au Public des Comedies, soit dans ledit Quartier, ou autre de cette Ville & Faux-bourgs de Paris ; Et afin qu’il n’en s
audit Faux-bourg S. Germain, qu’autres endroits accoustumez de ladite Ville & Faux bourgs, & executée non-obstant opp
d’vne branche de l’Oliuier sacré qui estoit en la citadelle de cette Ville  ; que cette gloire qu’il merita fut vne marque éc
ue ses bonnes qualitez luy ont aquis de l’estime à la Cour & à la Ville , il s’est serui auec joye de ces áuantages, pour
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
tous bateleurs, jongleurs, et autres semblables, de jouer dans cette ville de Paris, quelque jour que ce soit, sous peine du
bateleurs ; défend pareillement à tous les hauts Justiciers de cette ville , et à leurs Officiers, de bailler aucune permissi
l’Apostat dans la satire qu’il a faite contre les habitants de cette ville , Libanius dans ses oraisons, et S. Chrysostome da
oles, à charge à la société. Qu’on compte, de bonne foi, dans quelque ville que ce soit où il y a théâtre, le nombre des céli
chasteté ne fut jamais si opposée à la fécondité que le vice. Dans la ville de Genève, où les mœurs sont plus pures, parce qu
mariages sont plus nombreux, plus heureux, plus féconds, que dans les villes où il est établi. Quelle raison frappante pour fe
54 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
Le Chevalier. Je vous avoue, mon cher Comte, que la vie des petites villes est une vraie mort ; point de cafés, point de spe
est si abominable, comment les joue-t-on par-tout ? Non seulement les villes principales ont leur théâtre, mais toutes les cou
à la cour sont ordinairement plus châtiées que celles qu’on joue à la ville  ; mais quand même ces pieces ne seroient pas dans
le théâtre n’est que toléré, comme les femmes publiques, en plusieurs villes . Il y est même beaucoup moins répandu & fréqu
rendez-vous de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville . La piece fût-elle décente, les acteurs vertueux,
55 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
e d’en voir les désordres a Antioche & à Constantinople, les deux villes du monde où ils ont le plus régné depuis que le C
ns, insupportable à ses domestiques. C’est un très-grand mal dans les villes que le théatre, & c’est parce qu’il est grand
nature, on place le peuple dans un lieu élevé. Ainsi divertit-on les villes , & honore-t-on les Princes dans leurs victoir
égislateurs, les Magistrats peuvent permettre ces horreurs, & les villes y applaudir & s’en faire une fête ! On voit d
r montrent que de l’indifférence. Un Général d’armée attaque-t-il une ville qui s’est soumise ? c’est contre celle qui se déf
56 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
oin de l’art pour son bonheur. Mais depuis qu’on l’a enfermé dans des Villes où il y a tant de désœuvrés d’une part, et tant d
Italiens. Ce qui le prouve, c’est la multitude des théâtres dans des Villes dont la plus peuplée est bien au-dessous de la po
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
sieurs autres Troupes qui ont des Théâtres fixes dans les principales Villes du Royaume ; & les Comédiens qui courent les
qui courent les Provinces & s’établissent pour un temps dans nos Villes de la seconde grandeur : on les nomme Comédiens d
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
celle des Grands dans la Cour des Rois, celle des Bourgeois dans les Villes , & celle des gens de la Campagne, le Théâtre
aïves des gens de la campagne & les actions du menu Peuple de nos Villes . Il l’emporte donc de beaucoup sur elle. Son prin
on stile, plus simple dans sa marche, fait agir l’humble habitant des Villes  ; elle donne des leçons à tous les hommes en géné
59 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
atale invention qui dévoue la jeunesse au théâtre. On a vu dans telle ville plus de cent citoyens, pauvres à la vérité mais h
e les troupes mimiques (il y en a aujourd’hui dans presque toutes les villes de l’Europe) s’emparent des enfans que des parens
nte avec le degré de la fureur théâtrale ; examinez son état dans les villes et chez les peuples où les mimes ont été plus ou
ces troupes errantes affligent leur négoce ; emportant de toutes les villes où ils ont gesticulé, les fruits de l’industrie e
are la dégradation des corps ; tandis qu’on verra dans chacune de nos villes ces troupes nombreuses d’histrions des deux sexes
ar une humiliante nécessité, cette source de licence dans les grandes villes , empêchez qu’elle ne pénètre dans les petites où
or21. Ne permettez pas qu’une destructive frivolité abolisse dans nos villes , dans les campagnes qui les environnent, ces retr
mante, vaste et replantée depuis quelques années, à l’extrémité de la ville près du jardin des Tuileries. On y dresse des ten
es qu’on pouvoit appeler veterum decora alta parentum. Je connois une ville où l’on a rasé un très-beau jardin, où l’on a ébr
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
toute l’Inde on voit des troupes nombreuses de Comédiennes courir de ville en ville, de maison en maison, jouer toutes les p
Inde on voit des troupes nombreuses de Comédiennes courir de ville en ville , de maison en maison, jouer toutes les pieces qu’
& vivoient tranquillement dans le désordre. Quelle peste dans une ville , quelle source intarissable de crimes que le théa
intarissable de crimes que le théatre ! On dit qu’en plusieurs autres villes , Bordeaux, Marseille, Rouen, les troupes des Comé
chargée d’aller, à la tête des Magistrats, présenter les clefs de la ville à Louis XIII quand il y fit son entrée. Cette fem
tères, on y verra les noms des premieres Dames de la Cour & de la ville . Je n’ai garde d’adopter ces applications, souven
emps dans la capitale ; c’est celui de tous les temps dans toutes les villes , par-tout on pourroit faire de semblables clefs.
& la gloire des Gondoliers dans tous les théatres de cette grande ville . Vous seriez bien étonné (d’Orbessan, Voyage d’It
la société : la compagnie y est des plus brillantes, la Cour & la ville y en réunissent l’élite. Peuvent-elles se passer
61 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
uelque penchant au peché ? Nous avons la consolation, de voir dans la Ville , qu’il y a des Dames d’une vertu solide, qui nous
** Nous parlâmes sur le fatal present de la Comedie qu’on a fait à la ville  : cependant, me dît-il, les fauteurs de la Comedi
62 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
ébattements, et d’injustice ceux qui refusent l’entrée de nos bonnes villes aux comédiens qui le valent, et envientl au peupl
a communen, d’une affection et bonté comme paternelle ; [c] et qu’aux villes populeuses il y eût des lieux destinés et disposé
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
ls n’auraient pas apparemment souffert qu’elle eût infecté toutes les villes du royaume, qu’on eût soudoyé des milliers de Com
hantres, Jongleurs, Ménétriers, etc. qui allaient de cour en cour, de ville en ville, chantant leurs romances, leurs fabliaux
Jongleurs, Ménétriers, etc. qui allaient de cour en cour, de ville en ville , chantant leurs romances, leurs fabliaux, et quel
s des Jésuites. N’était-ce pas assez d’en laisser construire dans les villes (ce qu’il aurait dû empêcher), fallait-il y consa
ieu, l’Eglise de Sorbonne, la salle du Spectacle, le Palais Royal, la ville et le château de Richelieu ; on lui en fait un ho
ens de qui tout fut fait. C’est aux dépens du Roi que furent bâtis la ville et le château de Richelieu, auxquels il a donné s
e Sorbonne et celle de Richelieu, et les théâtres dans ses maisons de ville et de campagne ; il fait paraître la Conduite à l
r du premier Ministre, ont répandu cette maladie contagieuse dans les villes , les bourgs, les campagnes, les maisons particuli
64 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
in absolument placés sur la même ligne que les autres citoyens, cette ville aurait bientôt l’avantage de posséder ce qu’on cr
vec estime un talent si agréable et si peu commun. Le séjour de cette ville , que bien des Français regardent comme triste par
erté ; et les Etrangers ne seraient plus surpris de voir que dans une ville où les spectacles décents et réguliers sont défen
65 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
remier Philosophe6, qui jamais ait excité un peuple libre, une petite ville , et un Etat pauvre, à se charger d’un spectacle p
ublicaine les peut comporter ? S’il faut les souffrir dans une petite ville  ? Si la profession de Comédien peut être honnête 
acles ne sont point établis ; et par toute la terre, hors les grandes villes , une tête chenue et des cheveux blancs n’imprimen
fatigue, pour qui le repos seul en est un très doux. Dans une grande ville , pleine de gens intrigants, désœuvrés, sans Relig
ndre que des monstres et n’inspire que des forfaits ; dans une grande ville où les mœurs et l’honneur ne sont rien, parce que
oit sur leur bourse ou sur celle de leurs fils. Mais dans les petites villes , dans les lieux moins peuplés, où les particulier
ent et de langueur dont frappent au premier coup d’œil la plupart des villes de provinces, que les habitants, plongés dans une
t de ces provinces si méprisées. Restez quelque temps dans une petite ville , où vous aurez cru d’abord ne trouver que des Aut
rrez bientôt des gens beaucoup plus sensés que vos singes des grandes villes , mais vous manquerez rarement d’y découvrir dans
point sa place et jouit de lui-même sans s’apprécier. Dans une petite ville , on trouve, proportion gardée, moins d’activité,
, pour juger s’il est à propos ou non d’établir un Théâtre en quelque Ville , il faut premièrement savoir si les mœurs y sont
Un des infaillibles effets d’un Théâtre établi dans une aussi petite ville que la nôtre, sera de changer nos maximes, ou si
tte philosophie d’un jour qui naît et meurt dans le coin d’une grande ville , et veut étouffer de là le cri de la Nature et la
ux sur les hommes, et gardent le silence devant eux. Dans les grandes Villes la pudeur est ignoble et basse ; c’est la seule c
ils inspirent s’introduisirent, surtout dans les Cours et les grandes villes , où l’on se pique davantage de politesse ; par le
e je n’eusse eu plus d’avantage encore à l’appliquer précisément à la Ville de Genève ; mais la répugnance de mettre mes Conc
iculière, ce qui résultera de l’établissement d’un Théâtre dans notre ville , au cas que votre avis et vos raisons déterminent
et de modération, plutôt que d’une richesse positive. Il y a bien des villes plus pauvres que la nôtre où le bourgeois peut do
avail et à ses affaires. Je ne crois pas que nulle autre aussi petite ville au monde offre un pareil spectacle. Visitez le fa
d’indienne et de toile peinte semblent vous transporter à Zurich. La ville se multiplie en quelque sorte par les travaux qui
ient exactement un Théâtre, et que, quand ce Théâtre est un Opéra, la ville n’y saurait suffire. Je vois que Paris, la Capita
eaux, Rouen, grands ports de mer ; je vois Lille, Strasbourg, grandes villes de guerre, pleines d’Officiers oisifs qui passent
ut-il des taxes involontaires pour le soutenir. Mais combien d’autres villes incomparablement plus grandes que la nôtre, combi
prenons un terme de comparaison bien connu, tel, par exemple, que la ville de Paris. Je dis donc que, si plus de six cent mi
 : on en peut juger par la quantité de maisons répandues autour de la ville . L’attrait de la chasse et la beauté des environs
maisons de campagne étant si près, fort peu de gens aisés couchent en ville durant l’été. Chacun ayant passé la journée à ses
cles, que carrosses sortir des portes. Quant aux gens qui couchent en ville , la liberté d’en sortir à toute heure les tente m
os lois, la Comédie florissante et fréquentée ; supposons enfin notre ville dans l’état où vous dites qu’ayant des mœurs et d
rence extrême : c’est qu’un Théâtre, qui n’est qu’un point dans cette ville immense, sera dans la nôtre un grand objet qui ab
t l’on peut bien comprendre, en effet, que les anecdotes d’une petite ville n’échappent pas à ces comités féminins ; on pense
crainte de ces sévères observatrices ? Elles font presque dans notre ville la fonction de Censeurs. C’est ainsi que dans les
aux spectacles. Les citoyens d’un même Etat, les habitants d’une même ville ne sont point des Anachorètes, ils ne sauraient v
s sortes de liaisons qui peuvent rassembler les particuliers dans une ville comme la nôtre, les cercles forment, sans contred
ces qu’on substitue à celui-là, ou bien prétend-on faire de toute une ville un peuple d’hommes sans défauts et retenus en tou
ins sensiblement, il est vrai, dans les capitales que dans une petite ville comme la nôtre. Si j’accorde que cette inégalité,
aire germer, mais non suffire à son développement. Il faut de grandes villes , il faut des beaux-arts et du luxe, il faut un co
 ? Une bonne Troupe viendra-t-elle de but en blanc s’établir dans une ville de vingt-quatre mille âmes ? Nous en aurons donc
trument aux factions, aux partis, aux vengeances particulières. Notre ville est si petite que les peintures de mœurs les plus
bientôt en satires et personnalités. L’exemple de l’ancienne Athènes, ville incomparablement plus peuplée que Genève, nous of
la supposition qu’ils subsisteront commodément dans une aussi petite ville , et je dis que si nous les honorons, comme vous l
ourir à un expédient si suspect ? Tout est-il perdu sans cela ? Notre ville est-elle si grande, le vice et l’oisiveté y ont-i
faille appeler les Comédiens. Vous avez vu dans votre propre pays, la ville de Marseille se défendre longtemps d’une pareille
e, une image honorable de son ancienne liberté. Quel exemple pour une ville qui n’a pas encore perdu la sienne ! Qu’on ne pen
plus de spectacles qu’il n’en faudrait pour rendre le séjour de notre ville agréable et riant, même aux étrangers qui, ne tro
s rechercher tout cela. Mon Dieu ! avec le cœur du Genevois, avec une ville aussi riante, un pays aussi charmant, un gouverne
Gentilshommes Savoyards qui avaient fait vœu de brigandage contre la ville de Genève, et qui, pour marque de leur associatio
66 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
e déguisée en garçon, il le fit fouetter sur les trois théâtres de la ville , et il le bannit. Toutes les précautions d’August
es bâtons, et qui pour cela furent appelés bateleurs. Ils allaient de ville en ville, et, lorsque dans leurs routes ils avaie
, et qui pour cela furent appelés bateleurs. Ils allaient de ville en ville , et, lorsque dans leurs routes ils avaient à paye
t des spectacles de Paris à l’année 1398 ; que des bourgeois de cette ville se réunirent pour donner des représentations de l
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
celles de leurs maîtres, que chez eux, non dans les lieux publics des villes où ils résident. C’est un petit conte d’un homme
ent dans les coulisses, quelques jours après ils firent chasser de la ville le Pape futur. Lettres Angloises du Chevalier Ta
ro & du Public ; plusieurs peres se la disputent, comme plusieurs villes de la Grece se disputoient Homere : elle a choisi
veillé par une simphonie, qui fut entendue dans toutes les rues de la ville de Straford, sa patrie, où se faisoit la fête. De
sident. N. il a fait ailleurs le même badinage ; en arrivant dans une ville , il va trouver le premier acteur, ou actrice, lui
s & des friponneries de cette engeance ; c’est une peste dans une ville . Autant l’Eglise est déclarée contre les spectacl
onnoissent point de frein, & apprennent à n’en plus connoître. La ville de Verone dont il a écrit au long l’histoire, ido
tre monde, en apprendroient le premier jour de Mai, sur le pont de la Ville . Au jour marqué, parurent sur la riviere d’Arne,
t : ceux qui se sauverent, furent la plupart estropiés & toute la ville dans la désolation. Jean Villani, L. 8. C. 70…. L
68 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
x Comédiens la principalle sale des Spectacles, tandis que toutes les villes , un peu considérables de Province, en ont de cons
ovince, en ont de construites à leurs dépens ? Un Théâtre bâti par la Ville de Paris, illustreroit autant la Préture, que mil
69 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
é un endroit favorable sur le bord du Tybre, & assez proche de la Ville , apellé Codete, le fit netoyer & creuser, pou
& liez ensemble depuis Baye jusqu’à Possole, si bien que ces deux Villes de la Campagne de Rome, separées par la Mer &
mpereurs avoit fait bastir un superbe Amphitheatre dans le sein de la Ville , soit pour honorer la pensée qu’en avoit eu Augus
70 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
T TOUCHANT LA COMEDIEJOUEE PAR LES JESUITES, ET LEURSDISCIPLES, EN LA VILLE DELyon, au mois d'aoustde l'an 1607a Les jésu
ils ne peuvent errer. Se moquer de Dieu devant les yeux de toute une ville , exposer en risée la sainte vérité, faire que les
leux, divulgué touchant la Représentation exhibée en face de toute la ville de Lyon, au Collège de la Compagnie de Jésus, le
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
ns nombre, on étaloit les décorations les plus étranges ; C’étoit une Ville affiégée, une armée qui la bat & la prend. Un
maison d’Orléans avoit obtenu le théâtre de l’Opera, aux dépens de la Ville  ; demanda, comme branche aînée, & comme un di
re de la comédie Françoise ; il l’obtint aux mêmes conditions, que la Ville de Paris en fera tous les frais ; que le théâtre
ns porter au Public. Le Cirque, le théatre, l’arêne, étoient hors des Villes , jamais dans le centre. Nous reculons les habitat
itecture. La nouvelle salle de l’opéra est construite aux frais de la Ville , sur le terrein fourni par M. le Duc d’Orléans. C
n reste des anciennes comédies des confreres de la Passion, plusieurs Villes ont beaucoup des cérémonies pareilles. Les Persan
tantôt de bout. On fait une Procession solemnelle tout le tour de la ville , qui dure tout un jour. Avant qu’elle commence le
72 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
Charles. La Princesse Nicole, sa premiere femme, étoit la femme de la ville . Cependant la femme de campagne craignant avec ra
au-devant d’elle tous ses Gardes, sa Cour, ses parens & toute la Ville . Mais il trouva quelque chose de galant dans un s
Lorraine une autre comédie qui n’étoit pas de son goût. Ayant pris la ville de Nanci, il fit ce qu’il put pour se saisir de s
plein de hauteur & de fierté, un aventurier qui se jette dans une ville révoltée, pour y entretenir le feu de la révolte,
escend au port de Naples, & est reçu aux cris de joie de toute la ville . Il y fit des prodiges de valeur, & gouverna
bel exploit, & que lui-même qui avoit eu des intrigues dans cette ville , comptoit de profiter de l’occasion pour enlever
t la Messe, une fille de dix ans, une des plus belles creatures de la ville , vint à moi en rougissant, me fit une révérence d
73 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
t Plut. en la vie de Thesee.Theseüs, lesquels furent chassés de leurs villes , qu’ils avaient bâties et fondées. Car nous lison
es. Semblablement les Lacédémoniens commandèrent de transporter de la ville de Sparte les livres d’Æschylus, comme ne servant
gardé la rigueur et sévérité, ne l’ont jamais voulu recevoir en leur ville . Car les arguments et sujets des Comédies contien
tres se nommaient Attellanes.Atellanes, ainsi dites de ce mot Atella, ville de la Campagne, où elles furent premièrement joué
is, village, ou pour autant qu’elle ne fut pas si tôt reçue dedans la ville , ou pour autant que c’est plutôt aux villageois e
lageois et rustiques d’être spectateurs de la Comédie, qu’aux gens de ville . Poetes Heroiques doiuent être retenus en la Rep
illustre et plus célèbre :Crinitus li. 3 des Poetes La tins. comme la ville de Mevania par Properce, lequel ne mérita pas moi
74 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
s aient été commandés par une troupe de Bourges ou de passage dans la ville . Les autres prologues portent sur l’amour et sa p
sur les femmes. b. [NDE] Aux Mèdes. c. [NDE] Ninus, fondateur de la ville de Ninive en Mésopotamie ; Arbaze est mentionné c
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
uvrage. Il faudrait construire un Théâtre nouveau aux dépens de la Ville , mais qui pût contenir pour le moins le double de
successeur, Décorations, Magasin, Ustensils, etc.… d’un autre côté la Ville achetera le fonds de l’ancien Théâtre, et des den
76 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
eurs du Jeu et mystère des Actes des Apôtres naguère exécuté en cette ville de Paris, défendeurs à l’entérinement de ladite r
jeux publics seraient employés ès réparations et fortifications de la ville de Rome. Et encore est aujourd’hui cette loi écri
t garder, associe avec lui quatre ou cinq honnêtes marchands de cette ville , et pour autant que tous étaient ignorants des fr
ovision, pour employer à l’aliment et nourriture des pauvres de cette ville de Paris. Et semblablement mettront par devers la
DE] Il n’est pas question de jeux qui ne visent qu’à l’ornement de la ville ou à la joie du peuple. br. [NDE] Et même ceux-l
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
uliers des théatres de société : Clément. Lett. 80. On a fait à Bath, ville d’Angleterre, un théatre souterrain à quarante pi
stribua les rôles, se réserva le premier, celui de Lusignan. Toute la ville fut invitée, la compagnie brillante & nombreu
élève par-tout des théatres de société, il s’est formé dans plusieurs villes des sociétés de théatre. Les Gazettes de 1767 &am
e Journal de Trevoux de 1768 ont annoncé que plusieurs citoyens de la ville de Toulouse, amateurs des beaux arts, ont formé u
Cette annonce est trop modeste. Ces amateurs sont les personnes de la ville les plus distinguées dans l’épée & dans la ro
s talens & leurs graces ! Ce corps d’actionnaires a passé avec la ville un bail à ferme ; elle leur a cédé la salle du sp
été sont aussi considérables que les droits d’entrée aux portes de la ville , quoique la ferme soit plus chargée, & on ne
un gros profit. C’est ce que faisoit un noble Toulousain avant que la ville fît bâtit la salle du spectacle. Mais il est bien
78 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
érité. Et ce qui est encore de remarquable c’est qu’en la plupart des villes la moitié du salaire que l’on donne pour assister
out ce qu’il y avait de rare et de remarquable et en la Cour et en la ville et aux environs. Un jour de Fête j'avais été curi
telle conversion à la fin des sermons que vous avez ouïs et si cette ville est remplie de beaucoup de pécheresses qui auraie
ur montrer quels efforts il ferait dans les âmes. » Aussitôt toute la ville fut remplie de cette merveille et toute la Cour n
79 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
bole très-expressif de la fête. Après avoir parcouru à grand bruit la ville & les boulevards, on se rendit à une jolie ma
ades, &c. Toutes les personnes distinguées de la cour & de la ville y étoient en habits de différens caracteres, anal
la fureur d’habiter la capitale a fait bâtir à l’infini. Les grandes villes sont celles qui ont éprouvé les plus grandes révo
r, Carthage, Jerusalem, Memphis, Athenes, Rome. Pekin, la plus grande ville de la Chine & du monde, est une campagne imme
réquens & de violens incendies. Un des grands inconvéniens de ces villes énormes (Journ. du 9 mai 1771) c’est que la moiti
, blessent mortellement le cœur de ceux à qui ils le font avaler. Ces villes sont un monde où l’embarras des affaires est acca
érit plus de cent à Amsterdam. Armand-François Huguet naquit dans la ville de Richelieu cinq ou six jours après le maréchal
iége de Boston, au milieu des horreurs d’une guerre civile & d’un ville à l’extrémité au moment d’être réduite en cendre,
ur la scène, & répétés par le parterre, & de-là dans toute la ville , qui croyoit ne pouvoir mieux plaire aux sénateur
00 liv. d’amende pour chaque contravention, & d’être chassé de la ville . Par l’autre, ils ordonnent que, dans quinze jour
lue, publiée & affichée dans tous les carrefours accoutumés de la ville & des fauxbourgs, & notamment aux portes
he en proche, porteroit bientôt la mort dans toutes les sources de la ville  : c’en seroit fait des mœurs, & les races fut
evers, le lendemain tout a été glorieusement réparé, la cour & la ville ont également applaudi ; si le public a trouvé qu
80 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
crédit. 1°. Ils ont obtenu que ces acteurs ne joueront jamais dans la ville de Paris, mais toujours hors des murs. Ils sont r
lus besoin d’instruction que ce beau monde qui brille aux loges de la ville . Qu’importe, le peuple comme le grand n’a besoin
ductions ? Oui, pour conserver la gloire prétendue des Théatres de la ville , & tenir les autres dans l’asservissement &am
e puisse imaginer. Même Journal, art. 16, dans la description de la ville de Florence, dont il loue les richesses & la
ar les femmes ? On nous permettra de quitter brusquement cette triste ville où nous plaignons sincerement l’auteur de s’être
r, fort médiocres à la vérité, où il avance que ce Comique réforma la Ville & la Cour. Nous avons parlé de cette réforme.
81 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
coïbat. Mais nos conquêtes ayant étendu notre domaine, agrandi notre ville , augmenté nos richesses, la vertu disparut, le li
s qu’ils saisoient mouvoir au son de la lyre, pour bâtir les murs des villes . Nos poëtes au contraire itrirent les bêtes féroc
ur rage, leur enseignent à nous dévorer, détruisent les murailles des villes , les vrais fondemens de la soclété humaines, les
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
la Tante de mademoiselle De Liane est arrivée aujourd’hui de la bonne Ville de Niort. Quelle femme ! Elle n’a qu’une vertu, q
e inconsidérée, & pourtant générale autrefois, qui, chassée de la Ville par le bon-sens, s’est réfugiée chez les Boyards
83 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
voir embrassé l’état de Comédien. Sans difficulté le Théatre de cette ville étant le plus parfait qu’il y ait au monde, c’est
es Spectacles, vous en convenez, peuvent être utiles dans les grandes Villes , pour distraire les gens oisifs, que l’inaction p
sans difficulté plus florissant. La raison en est fort simple. Cette ville est très-commerçante et; sa situation la rend sus
e se satisfaire sans se ruiner, puisque tout contribue à en faire une Ville d’un négoce immense. Il ne faut qu’exciter l’indu
ues hameaux, les mœurs du Village ne peuvent être celles d’une grande Ville . Toute la jeunesse de Genève aime les Spectacles
mbleront plusieurs fois la semaine des gens qui s’éloigneroient de la Ville pour aller se divertir ailleurs. Or cet éloigneme
uelque autre. Non seulement il faudroit le chasser honteusement de la ville , mais le faire d’une maniere à le flétrir, et; à
uve qu’il ne seroit pas impossible de contenir les Comédiens dans une ville où on voudroit les traiter comme je le propose, c
témoignage les marques de bienveillance dont toute la jeunesse de la Ville a comblé le sieur d’Auberval, Comédien de Lyon, q
oyens les plus aisés. Premierement il faudroit que ce fut le corps de Ville qui se chargeât de la direction. On nommeroit qua
Il ne me paroît pas au reste qu’il soit extrêmement nécessaire que la ville se charge de la direction, je le propose comme un
de l’année les recettes seroient plus abondantes que les dépenses, la Ville disposeroit du restant en faveur des pauvres, ou
s étrangeres pour eux. Je ne veux plus actuellement qu’examiner si la Ville pourroit suffire à l’entretien d’une Comédie. San
Bourgeois. Mille exemples dans cette Capitale, comme dans les autres villes du Royaume, m’y autoriseroient. Qu’auriez-vous à
d’un doucereux langage, la séduisante amorce des richesses. Toute une ville a les yeux ouverts sur elle, et; l’on assure son
yeux. « La pudeur est, dites-vous, ignoble et; basse dans les grandes villes , c’est la seule chose dont une femme bien élevée
rêts. En calculant, comme vous faites, les richesses des plus grandes villes du Royaume, vous décidez que Genève leur étant in
fallût que tous les sujets se fissent leur équipage de Théatre et; de ville , il est constant qu’ils auroient besoin de très-g
lité qu’il ne leur sera pas permis de porter des étoffes de prix à la Ville . Il faut les assujettir à la loi somptuaire. Vous
ors votre sûreté à vos plaisirs. En hyver, où tout le monde réside en ville , vous ne changerez rien à vos coûtumes. Voilà tou
ans la fréquentation d’un Spectacle qu’il faut aller chercher hors la ville , elles n’ont pas laissé de l’honorer de leur prés
, sera-t-il différent parce qu’on n’aura pas la peine de sortir de la ville pour y assister ? J’ai lu avec beaucoup d’attenti
ndez devoir être produite par l’introduction d’une Comédie dans votre Ville  ; elle se réduit à faire perdre aux Genevois le g
de les rendre médisantes et; satyriques…. Les anecdotes d’une petite ville n’échappent pas à ces comités féminins…. Les mari
évidemment que la Comédie seroit utile, et; nécessaire même dans une Ville où certains amusemens oisifs peuvent tirer à cons
tes, et; je condamne l’austérité des censeurs qui veulent faire d’une Ville un antre de bêtes farouches. Vous concevez par co
eaux, étoient obligés pour se soustraire à la mort, de s’éloigner des Villes et; d’aller se cacher dans les montagnes et; les
84 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
a foi chrétienne. Ecoutons cet illustre Evêque de Carthage : toute la Ville est, dit-il1, en mouvement, pour voir la représen
t eu de combat à soutenir ; une vaine curiosité la fit entrer dans la Ville de Sichem, pour y voir les femmes du pays, elle f
ue : nous ne recevons, dit-il2, ni la Tragédie ni la Comédie en notre Ville , ce genre de poësie voluptueuse est capable de co
le séjour de Fernex, Terre qu’il a acquise au pays de Gez, jugeant la Ville de Geneve indigne d’avoir un voisin tel que lui.
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
x, renfermé dans la capitale, tout au plus connu dans trois ou quatre villes du royaume, jamais il n'eût inondé les provinces,
ls ne lui en avaient ouvert les routes et jeté les fondements. Quelle ville songerait à appeler des Comédiens et à faire les
la garantie des pieux Régents. Ainsi, sans s'en apercevoir, toute une ville deviendra peu à peu comédienne par goût, bientôt
ions on en inspire de l'horreur, et chaque année on y invite toute la ville . On interdit la fréquentation des mauvaises compa
r au théâtre ni boire au cabaret. Etablissez des Hôpitaux dans chaque ville , etc. Ne faites point la cour aux Gouverneurs, qu
neurs, qu'aucun Prêtre n'aille au-devant d'eux à leur entrée dans les villes , et qu'il ne sorte pas du vestibule quand ils vie
86 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
rticulièrement sur le projet d’établir un Théâtre de Comédie en cette Ville . » J’aurais sans doute été révolté, si cet écrit
ait les canevas des Comédiens, & leur donna le Privilège de cette Ville en 1583 ; il ne désapprouva que les Spectacles im
e Elu ; enfin pour savoir à qui demeurera la Cathédrale de Liège ; la Ville est saccagée, & presque réduite en cendres. C
e ? La Comédie transportée à Genève sera la même que dans tout autres Villes  ; je ne vois pas ce qui la rendrait plus dangéreu
ue firent mes compatriotes de recevoir davantage la Comédie dans leur Ville , piqués de ce qu’on voulait les forcer (pour fair
s s’augmenter depuis ce moment, le sachant comme moi citoyen de cette Ville illustre. Pourrait-on en être étonné ? Tout Prove
… Genève… Genève… O Ciel !… Peut-il avoir eu l’audace de placer cette Ville (refuge des Novateurs) à côté de nos murs antique
sion ! Le Comédien ne peut faire un pas qu’il ne soit su de toute une Ville . Quelle différence d’un Pasteur à un Comédien, di
uatriéme lustre. 38. Eratostrate ou Erostrate, Homme obscur de cette Ville . 39. J’en ai connu un dont le profond savoir a
puis m’empêcher d’epitomer une partie des traits mémorables de cette Ville , pour donner une idée de sa grandeur dans tous le
inqueur de Pompée. César lui-même fait l’éloge de la défense de cette Ville  ; l’intrépidité des habitans fut plus d’une fois
outes les parties du monde ; aussi Pline l’appelle-t-il Anthenopolis, Ville de Minerve. Elle a été le Séminaire des plus exce
is Méan-Marcellin soutient que c’était des habitans de Phocée, petite Ville d’Ionie dans l’Asie mineure, laquelle ils furent
mp; vinrent enfin aborder à cette côte, dans le dessein d’y bâtir une Ville . Comme il n’y avait pas d’apparence de l’éxécuter
os, & travaillèrent avec tant de succès à l’établissement de leur Ville , que lorsqu’il mourut, ils se virent en état de c
de ses gens qu’il y avait envoyé, & qui avaient été reçus dans la Ville , comme venant assister à cette fête, devaient la
nt assister à cette fête, devaient la nuit se saisir des Portes de la Ville , pour en assurer l’entrée aux Troupes de Comanus
augmentant toujours en puissance, & comme les Fondateurs de leur Ville avaient fait alliance avec les Romains, ils firen
ès Hypocrate, Liberta Capitaine intrépide qui assura la liberté de la Ville , en poignardant entre la Porte Royale & la Se
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
t la plume, les Confesseurs redoublérent l’exactitude. Long-tems à la Ville & à la Cour, le zéle ardent de la Réligion &a
jamais eu aucune connoissance, étant-même alors fort éloigné de cette Ville  : il avoue que les principes & les preuves, r
use ; mais entraîné malgré ces ténébres par la force de la vérité. La ville de Geneve n’a jamais souffert le théâtre, malgré
eté, une simplicité de mœurs qu’on n’a vu ni ne verra jamais dans les Villes où la Comédie est soufferte. L’Enciclopédie, par
spectacles. Hérode fit encore bâtir des palais, des forteresses, des villes considérables, comme Césarée à l’honneur de César
tionnaires ; on ne payoit point à la porte : on ne chargoit point les villes de la dépense, le Prince la faisoit toute, &
ereur, il fit bâtir, non à Jérusalem, il n’auroit-osé, mais à Berite, ville de Syrie un théatre & un amphithéatre, donna
spectacles ; il en fit un autre peu de tems après. Il célébra dans la ville de Césarée des jeux solemnels à l’honneur de l’Em
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
us personne à la comedie. Cet homme apostolique ramassoit dans chaque ville les cartes, les déz, les mauvais livres, les tabl
rmée, éteignit le feu, enleva les livres, & les distribua dans la ville  : Novissimus error pejor priore. Le théatre fai
umains. Le voilà sur une croix exposé aux yeux d’une des plus grandes villes du monde, qui pratique en mourant les plus héroïq
p; applanit la route, à qui elle donne le ton. Il est dans toutes les villes des modeles d’élégance, des oracles de goût, de m
isere, votre Roi sera enlevé, le temple détruit, le peuple captif, la ville reduite en cendres. Sardanapale habillé en femme,
se, & le bucher d’Oëta. Tel fut le sort de l’empire de Babilonne, ville abominable, théatre du vice, parce qu’elle é oit
ur la muraille. Daniel lui annonce son malheur, & la même nuit la ville de Babilonne est prise par Cyrus. Il perd le tron
er les têtes des femmes de la Cour & de leurs amans. Celles de la ville en avoient sans nombre. Tous exerçoient leur prof
t vu ces tragiques scenes. Et quoique moins frappant que la prise des villes & la perte des batailles, le luxe a toujours
out est rangé sous ses drapeaux : les voilà arborés sur la brêche. La ville est prise, que dis-je ? ils sont arborés sur le h
89 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
es assemblées pour l’entendre. Les Grands le conduisent en foule à la ville voisine, l’y remettent entre les mains des Grands
otte, benignê annuit ; le Prélat fit venir de sa Cathédrale & des villes voisines, des Musiciens & des instrumens, pou
Noblesse. Nous avons dit, L. 6. C. qu’il s’étoit formé dans plusieurs villes du royaume des corps de Fermiers de la comédie, s
ociétés sont composées de tout ce qu’il y a de plus distingué dans la ville  : la robe & l’épée s’en font également honneu
tu austère. Dieu en soit béni. Demandez-en des nouvelles à toutes les villes qui ont le bonheur d’avoir des Actionnaires. Ils
appela la garde ; l’Acteur alla en prison, le lendemain il quitta la ville . Une Actrice distinguée ayant refusé de chanter à
pour obtenir le droit exclusif de fournir des Comédiens à une grande ville  ! Que cette croix qu’il porte sur la poitrine don
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
c les mains : « Vir ultra muliebrem mollitiem dissolutus. » Toute une ville s’agite pour un personnage dont on ne sait s’il e
prends pour me divertir. Je réponds qu’il y a peu de sagesse dans des villes où les amusements sont des affaires importantes :
quentent, « etiam iis addictos ». Fuyez, si vous le pouvez, jusqu’aux villes où on donne le spectacle « etiam urbium in quibus
titude de passages choisis des Pères. Il parle (L. 3. C. 47.) de deux villes , dont l’une est bien, et l’autre mal réglée. Il d
i, d’après S. Basile, S. Grégoire de Nazianze, et Eusèbe : Il y a des villes où sans jamais se lasser on ne s’occupe, du matin
, les théâtres sont plus fréquentés que les Eglises. Qui a éclairé la ville de Rome et l’a rendue Chrétienne ? qui l’a délivr
ue depuis l’invasion des barbares, et ils n’ont cessé dans les autres villes que par la misère des peuples, qui les met hors d
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
conduite bien différente et bien plus chrétienne les Magistrats de la ville de Burgos firent abattre le beau théâtre de leur
gistrats de la ville de Burgos firent abattre le beau théâtre de leur ville , qui avait coûté vingt mille ducats. Ce fut le fr
s les criminels, ce n’est pas approuver le crime. » Ainsi en bien des villes d’Italie on souffre des femmes publiques sans app
n’est pas encore, et jamais ne le favoriser, arrêter les dépenses des villes qui voudraient l’établir, et refuser les permissi
Magistrats ne peuvent en conscience souffrir les Comédiens dans leur ville , et doivent empêcher les citoyens d’aller à la co
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
res. Les Anciens auraient-ils fait des dépenses prodigieuses ? Chaque Ville un peu considérable aurait-elle brigué la gloire
e maintenir. La Police aurait peine à conserver le bon ordre dans les Villes , si chaque Citoyen se trouvait désœuvré. Que de m
s, sait-elle éffrayer les méchans ! Alexandre, cruel tiran de Phérès, ville de Thessalie, voyant jouer l’Hécube d’Euripide ;
93 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
dinaires des hommes. On n’avait guère vu de Théâtre dressé dans cette Ville . L’art de corrompre les cœurs par des chants et p
rit immonde est revenu ; qu’il s’est comme mis en possession de cette Ville  ; qu’il y établit ses opérations, et qu’en quelqu
94 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
nnoncent cette nouvelle. On a établi un Bureau de Charité dans notre ville . Un pere de famille, qui ne peut sacrifier le bie
Les grenadiers du régiment de Picardie, qui sont en quartier dans la ville , ont la garde des lieux publics, se sont rendus c
non, 17 octobre 1776. Quelques françois nouvellement arrivés dans une ville d’Allemagne, formerent le projet d’aller siffler
1617 La seconde édition que nous avons, de 1619, imprimée à Yverdum, ville de Suisse, pays de Vaud, par la Société helvétial
nes de l’un & de l’autre sexes, qui ont paru à la cour & à la ville pendant quatre-vingts ans qu’on le fait vivre ; i
long-temps amusé Paris avec ses comédiens de bois, s’alla promener de ville en ville, en Lorraine, en Flandres, en Alface &am
s amusé Paris avec ses comédiens de bois, s’alla promener de ville en ville , en Lorraine, en Flandres, en Alface & enfin
sur les remparts, pour braver l’armée françoise, & dans toute la ville ce ne fut que bals, comédies, réjouissances : il
amp; la Mothe sur la fin ; les pieces d’Esope à la Cour, d’Esope à la Ville , toutes farcies de fables, n’ont pas réussi : ces
s, l’opéra, les françois, les italiens, quelqu’une dans chaque grande ville , sans compter les détachemens de pandoures qui vo
emme de chambre ? Il fallut en louer un autre, & toute une grande ville y applaudit. Cette farce rappelle le trait de la
95 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
os. Ces Vers fescennins ou satyres qui portoient le nom de Fescennia, Ville d’Etrurie, passerent de la campagne à la ville ;
t le nom de Fescennia, Ville d’Etrurie, passerent de la campagne à la ville  ; &, comme le dit M. Duclos, en s’y perfectio
es à appaiser les Dieux, & à détourner une peste qui ravageoit la Ville . Tite-Live, ce fameux Historien qui, dans son sty
ue par la composition du sujet. Les Atellanes tiroient leur nom de la Ville d’Atella dans la Campanie, d’où elles avoient pas
leurs Jeux, lorsqu’en 439 Genseric, Roi des Vandales s’empara de leur Ville . Il est dit que les cris de ceux qu’on massacroit
doient avec les applaudissemens de ceux qui étoient au Spectacle. La Ville de Treves ayant été pillée plusieurs fois, les ha
ns lieu de donner vers la fin de ce volume une note qui prouve que la Ville de Marseille a encore des Citoyens qui se font ho
M. Gresson, de l’Académie des Sciences & Belles-Lettres de cette Ville en est du nombre. Nous en avons la preuve dans un
t les leçons & les préceptes ? Le rafinement du goût corrompu des Villes , les maximes scandaleuses de la Cour, l’appareil
rent appellés Balatores, & en françois Bateleurs. Ils alloient de Ville en Ville ; & lorsque dans leurs routes ils av
llés Balatores, & en françois Bateleurs. Ils alloient de Ville en Ville  ; & lorsque dans leurs routes ils avoient à p
nt des Spectacles de Paris à l’année 1398, que des Bourgeois de cette Ville se réunirent pour donner les représentations des
96 (1675) Traité de la dévotion « [FRONTISPICE] »
y Par jean lucas demeurant à Rouën, ruë aux Juifs, près la Maison de Ville .M DC LXXV.
97 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
ance en guerre alors avec l’Espagne, levoit des contributions sur les villes & les provinces de la domination espagnole ;
, son pere étoit Lieutenant particulier du Bailliage de Semur, petite ville de Bourgogne, charge qui de pere en fils fut long
a passé par Lyon. Il a rendu en passant hommage à l’Académie de cette ville , & en a reçu le tribut d’éloge dû à ses talen
réfugié. A la sollicitation de la Troupe flamande qui joue dans cette ville , on a prêté main-forte à celle de Paris, on l’a r
ons. La Cour reprend la direction de l’Opéra, qu’on avoit donnée à la ville de Paris. Ou en réunit la dépense avec celle des
ffit à l’autre, les menus ouvriers suffisent à tous les deux. Mais la ville de Paris demeure chargée des pensions des acteurs
u monde. L’Abbé Coyer doit bien aimer la danse. Les artisans dans les villes , qui n’ont point de chêne antique ; sont donc bie
98 (1704) Des Bals et Comedies « [frontispice] »
ierre-Loüis Maillard, Imprimeur du Roy, de Monseig. l'Evêque et de la Ville . 1704.
99 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « [FRONTISPICE] »
ruë Sainct Jacques, proche St Yves, a l'enseigneSaint Denis et de la Ville de ParisMDCVIII Avec Aprobations et Privilege du
100 (1697) Essais de sermons « [FRONTISPICE] »
ARISChez Denys Thierry, ruë Saint Jacques, devant les Mathurins, à la Ville de Paris.M DC XCVII. avec approbation et privileg
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