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1 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
de Membre de Jesus-Christ, qu’il doit exprimer dans la conduite de sa vie , la vie de ce Chef humilié ; & comment accord
e de Jesus-Christ, qu’il doit exprimer dans la conduite de sa vie, la vie de ce Chef humilié ; & comment accorder cette
’une probité reconnuë, & elle y va bien : je ne prétens pas à une vie plus reglée : on la voit si souvent qu’elle s’app
it-elle pas : Matt. 7. v. 13. & seq. « Le chemin qui conduit à la vie est étroit ; & la voie, qui conduit à la perd
dompter ses passions, porter chaque jour sa croix ; de forte, que la vie chrétienne, & qui méne au salut, doit être un
forte, que la vie chrétienne, & qui méne au salut, doit être une vie mortifiée, contrarier aux inclinations & aux
ortrait, que je vai tracer ici, & le parallele que je ferai de sa vie , & des maximes de l’Evangile. Je suppose, qu’
& des maximes de l’Evangile. Je suppose, qu’elle ne méne pas une vie libertine ; la raison lui donne trop de lumiere,
ie libertine ; la raison lui donne trop de lumiere, pour qu’une telle vie ne lui fasse horreur. Je m’apperçois en elle par
du contraire, & je vais le lui montrer. Il est de la foi, qu’une vie purement naturelle ne nous conduira jamais au sal
quiert, que par des moiens, qui visent plus haut que la nature. Or la vie de cette Demoiselle n’est-elle pas toute naturell
s toute naturelle, & rien davantage ? Elle est par consequent une vie inutile au salut. Ce ne sont pas les seules de vo
& sur les maximes de l’Evangile : en sorte que les actions d’une vie prédestinée doivent avoir la grace de Jesus-Chris
me, qu’elle y sonde si la grace de Jesus Christ est le principe de sa vie ordinaire, & si sa vie ordinaire répond aux m
race de Jesus Christ est le principe de sa vie ordinaire, & si sa vie ordinaire répond aux maximes de Jesus Christ. Qu’
, si c’est par la grace de Jesus-Christ, & pour se conformer à sa vie , qu’elle est de toutes les compagnies, & de t
cela soit pour vôtre gloire : je vous l’offre avec les merites de la vie , & de la mort de Jesus-Christ… Que vous sembl
dans le chemin du salut ; & elle ne vit que pour son malheur. Une vie comme celle là, c’est à dire, une vie qui se pass
e vit que pour son malheur. Une vie comme celle là, c’est à dire, une vie qui se passe dans les plaisirs du monde, n’est po
ire, une vie qui se passe dans les plaisirs du monde, n’est point une vie , c’est une mort spirituelle, c’est l’ombre de la
ombre n’est pas plus proche du corps qu’elle suit, que cette sorte de vie est proche de l’enfer. Une Fille qui vit dans les
en effet : vivante aux yeux des hommes, morte devant Dieu : elle a la vie des sens, mais elle n’a point la vie de la grace,
s, morte devant Dieu : elle a la vie des sens, mais elle n’a point la vie de la grace, elle n’aura jamais la vie de la gloi
s sens, mais elle n’a point la vie de la grace, elle n’aura jamais la vie de la gloire. J’espere que cette Demoiselle ne pr
cera à esperer, que quand elle commencera elle-même à se défier de sa vie , & à croire que la Comedie est contraire aux
mment peut elle être tranquille ? Mais elle n’a point du goût pour la vie retirée. A Dieu ne plaise, que je lui veuille ins
de ces Demoiselles, qui se sont volontairement engagées à passer leur vie en priéres & en œuvres de charité, venoit se
bien, part à nos plaisirs & à nos passetems, qu’elle renonce à sa vie retirée & à la profession : voila, Madame, qu
2 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
table de l’agitation perpétuelle dans laquelle ils passent toute leur vie . L’âme est jetée dans le corps pour y faire un sé
e à un voyage éternel, et qu’elle n’a que le peu de temps que dure la vie pour s’y préparer : les nécessités de la nature l
t sans se sentir soi-même, et d’éviter, en perdant cette partie de la vie , l’amertume et le dégoût intérieur qui accompagne
utenant dans le sentiment de ses misères, par l’espérance d’une autre vie qui l’en doit entièrement délivrer. " OPINION
s prennent en dégoût les affaires de leur famille et les choses de la vie commune : lorsqu’elles rentrent chez elles, l’esp
s, dans toutes les pièces de théâtre et dans tous les ouvrages où une vie idéale est substituée à la vie véritable. « Ceux
éâtre et dans tous les ouvrages où une vie idéale est substituée à la vie véritable. « Ceux-là se trompent étrangement qui
er aux prix de tous les autres biens et de tous les plaisirs de cette vie imparfaite et passagère ! » EXTRAIT DES OUVRAG
s sur l’amour, l’honneur et tout ce qui a rapport à la conduite de la vie . » *** Tillotson, archevêque de Cantorbéry sous l
hefoucauld : « Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne, mais, entre tous ceux que le monde a
ies et les plus grossières ? C’est parce que les raffinements de leur vie sensuelle, l’espèce de leurs plaisirs et de leurs
nce et la grossièreté sur les classes moins favorisées. Tout genre de vie qui contribue à obscurcir les lumières de l’espri
ent pas le besoin, et, dans leur stupide indifférence, dépensent leur vie , ce trésor si précieux, sans donner même un seul
ligieux, dont la lecture forme l’un des plus importants devoirs de la vie , et contribue à notre bonheur en ce monde et en l
t, à la jeunesse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie humaine, peinture qui ne se réalise que rarement,
e et une complète indifférence pour les affaires et les devoirs de la vie commune ; et ces jeunes cœurs, trompés dans leur
tises de la chair, sur les plaisirs des yeux et sur les vanités de la vie . Si donc les dangers qui résultent des plaisirs d
nombre dont ils contribuent à propager les semences et à infecter la vie humaine. Il convient donc à des êtres raisonnable
e passe, selon l’apôtre, et qui aspirent à un monde meilleur et à une vie immortelle, de revêtir la dignité de notre nature
t instant solennel, c’est la grande affaire de la religion, c’est une vie pieuse et morale, vouée tout entière à l’amour et
aisirs captieux et funestes pendant ce court passage qu’on appelle la vie , auront persévéré, avec l’aide de Dieu, dans l’ac
tions, dans les travaux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie humaine, dans la peinture des objets intéressants
s objets intéressants, dans le charme des relations sociales et de la vie domestique, dans des actes de charité et de bienf
3 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
ait pas un comédien, mais un simple « joueur de flûte, qui gagnait sa vie à cet exercice dans un village : in vico » : comm
ice dans un village : in vico » : comme il paraît par l’endroit de la vie de ce saint solitaire qui est citéx par Saint Tho
asVit. Pat. Ruf. in Paphn.cap16. hist. Laus. c. 63. [Rufin d’Aquilée, Vie des Pères (diffusée sous divers titres : Historia
mbre était alors si grand dans l’empire, mais un homme qui gagnait sa vie à jouer d’un instrument innocent : qui encore se
e croyait le dernier de tous les pécheurs, à cause, dit-il, que de la vie des voleurs il avait passé « à cet état honteux :
Vit. Pat. Ruf. in Paphn.cap16. hist. Laus. c. 63. [Rufin d’Aquilée, Vie des Pères (diffusée sous divers titres : Historia
l’aveu de tous, incontestablement. x. [NDUL] Sur cet incident de la vie de saint Paphnuce, voir, en particulier, l’abbé d
4 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
ermis de manger. Il est aisé de conclure de là que ce n'est point une vie chrétienne, mais une vie brutale et païenne, de p
isé de conclure de là que ce n'est point une vie chrétienne, mais une vie brutale et païenne, de passer la plus grande part
e plus capable de travail. Car si personne ne doute que ce ne fût une vie très criminelle que celle d'un homme qui ne ferai
esperam » ; il est facile de voir que ce n'est pas moins abuser de la vie que Dieu nous a donnée pour le servir, que de la
les femmes du monde, ne s'occupent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de divertissements. Elle
5 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
ermis de manger. Il est aisé de conclure de là que ce n'est point une vie Chrétienne, mais une vie brutale et païenne, de p
isé de conclure de là que ce n'est point une vie Chrétienne, mais une vie brutale et païenne, de passer la plus grande part
e plus capable de travail. Car si personne ne doute que ce ne fût une vie très criminelle que celle d'un homme qui ne ferai
esperam » ; il est facile de voir que ce n'est pas moins abuser de la vie que Dieu nous a donnée pour le servir, que de la
t les femmes du monde ne s'occupent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de divertissements. Elle
6 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
Chrétien par les principes que vous avez établis, quelle doit être sa vie  ? R. La vie d'un Chrétien qui a été enseveli avec
les principes que vous avez établis, quelle doit être sa vie ? R. La vie d'un Chrétien qui a été enseveli avec Jesus-Chris
être non seulement une imitation, mais encore une continuation de la vie de Jésus-Christ, puisque c'est son esprit qui doi
s mêmes sentiments qu'il a imprimés dans celui de Jésus-Christ. D. La vie d'un Chrétien peut-elle être une vie de plaisir ?
ans celui de Jésus-Christ. D. La vie d'un Chrétien peut-elle être une vie de plaisir ? R. Le véritable plaisir d'un Chrétie
u le mauvais usage qu'on en fait ; et que rien n'est plus opposé à la vie , aux sentiments, et aux devoirs d'un véritable Ch
oncupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie , ce qui ne vient point du Père, mais du monde. »
4.La pratique en est constante, et on prive des Sacrements pendant la vie , et à la mort ceux qui jouent la comédie, s'ils n
7 (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324
monde voit assez l'extrême disproportion de ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession. Mais on n'est pas
, mais de faire vivre Jésus-Christ en eux. On ne considère pas que la vie Chrétienne doit être non seulement une imitation,
ne doit être non seulement une imitation, mais une continuation de la vie de Jésus-Christ; puisque c'est son esprit qui doi
ments qu'il a imprimés dans celui de Jésus-Christ. Si on regardait la vie Chrétienne par cette vue, on connaîtrait aussitôt
8 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491
nde voit assez l'extrême disproportion qu'a ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession: mais on n'est pas
, mais de faire vivre Jésus-Christ en eux. On ne considère pas que la vie chrétienne doit être non seulement une imitation,
ne doit être non seulement une imitation, mais une continuation de la vie de Jésus-Christ, puisque c'est son esprit qui doi
nts qu'il a imprimés dans le cœur de Jésus-Christ. Si on regardait la vie chrétienne par cette vue, on connaîtrait aussitôt
9 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
re la voie des Chrétiens sur la terre, pour devenir dans le Ciel leur vie , leur nourriture et leur tout. Il ne faut donc pa
tous les hommes, et qui les conduit dans les actions ordinaires de la vie Civile. L’esprit de grâce est celui que le Chréti
ce met d’ordinaire dans ceux qui ne l’éteignent pas par leur mauvaise vie , des dispositions toutes saintes, et il les fait
ritu vivimus Spiritu et ambulemus »Ad Gal. 5. 25. , dit S. Paul, leur vie est donc une continuelle pénitence, selon l’expre
nce, selon l’expression du Concile de Trente ;Ibidem v. 24. c’est une vie de crucifiement, comme parle saint Paul, ou bien
vie de crucifiement, comme parle saint Paul, ou bien enfin c’est une vie de mort à tous les faux plaisirs, et à tous les v
a beau chasser le chagrin Il revient plutôt qu’on ne pense. O douce vie Digne d’envie. Tendres amours enchantez nous touj
e. Car vous serez chargés d’une horrible confusion, si vous menez une vie qui n’ait point de rapport à la sainteté de la pr
e : c’est pourquoi il doit employer tout le temps qui lui reste de sa vie à gémir, pour tâcher de fléchir son Juge par ses
s gémissements et les pleurs dans lesquels un pénitent doit passer sa vie . Un Chrétien se distingue de l’Infidèle, en ce qu
qui est incontestable ; à savoir, que les Chrétiens durant toute leur vie sont des Voyageurs, qui doivent s’avancer incessa
les œuvres de celui qui m’a envoyé, tandis qu’il est jour (durant ma vie ) car la nuit (c’est-à-dire, la mort) viendra, dan
nt Chrysostome,Chrys. Hom. 57. in c. 7. Ioan. Dieu ne vous a donné la vie , qu’afin que vous le serviez. Et employant ce tem
e de recouvrer le temps perdu ; on nous le donne fort court durant la vie , et si nous ne l’employons en des choses absolume
ut-il y avoir de commun entre la lumière et les ténèbres, et entre la vie et la mort ? « Oderis, Christiane, quorum authore
10 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
ceux dont Horace nous fait la peinture, qui menaient à la vérité une vie païenne, mais couverte néanmoins d’un extérieur i
particulièrement qui hors du théâtre et dans leur famille menaient la vie du monde la plus exemplaire, faisaient des aumône
donc le Fils de Dieu engendré du Père Eternel a paru durant toute sa vie l’image vivante de son Père : il faut de même que
ieu par J.C. fassent paraître dans toutes leurs actions l’image de la vie de J.C. que Dieu leur a donné pour modèle. Il fau
Or de bonne foi, a-t-on lieu de dire cela des Comédiens ? Toute leur vie est-elle conforme à l’Evangile de J.C. Ne recherc
r procurer leur damnation. Jésus-Christ n’a travaillé durant toute sa vie qu’à établir le Royaume du Ciel, et vous vous ne
o suo. » Mais un Comédien peut-il dire qu’il a cela en vue ? Enfin la vie d’un Chrétien est, selon l’Evangile, une vie de m
a cela en vue ? Enfin la vie d’un Chrétien est, selon l’Evangile, une vie de mortification, d’insensibilité, et de mort à t
rs et les fausses joies du monde.Ad Coloss. 3. 3. Et au contraire la vie des Comédiens est une vie molle et sensuelle, une
monde.Ad Coloss. 3. 3. Et au contraire la vie des Comédiens est une vie molle et sensuelle, une vie de gens qui ne cherch
au contraire la vie des Comédiens est une vie molle et sensuelle, une vie de gens qui ne cherchent qu’a se procurer des com
érieuses ; ou plutôt les seules sérieuses, qu’on puisse avoir dans la vie  ? Nous lisons dans la vie des Saints Pères du dés
eules sérieuses, qu’on puisse avoir dans la vie ? Nous lisons dans la vie des Saints Pères du désert, qu’il fut un jour rév
qu’il fut un jour révélé à S. Paphnuce, qu’il n’aurait pas en l’autre vie un plus haut degré de gloire, qu’un certain Coméd
aisonnable, que de consacrer son esprit, ses soins, ses peines, et sa vie au divertissement de quelques fainéants, ou de qu
mes, qui sont honorés de son nom, afin qu’ils employassent ainsi leur vie , qui en est le prix, à faire rire, et à divertir
le sorte les passions, durant le temps qu’on est dans cette misérable vie , qu’elles ne dominent pas dans le cœur : car l’es
re, qui est si nécessaire aux chrétiens durant le pèlerinage de cette vie . Quand on désire obtenir de Dieu quelque grâce, i
t de ceux qui fréquentent la Comédie s’abandonner à la mollesse d’une vie toute sensuelle ; et si au lieu qu’on ne doit se
ortant en ce jour à Jérusalem des choses qui étaient nécessaires à la vie . C’est pour avoir commis ce péché, dit-il, que no
11 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
tout ce qui peut offenser les oreilles chastes, et l'honnêteté de la vie . S. ChrysostomeHomil. 7. in Math. et Homil. de D
avec toute liberté ; au lieu que celles dont le désordre a signalé la vie et le nom, n'osent plus y paraître que sous le ma
qui par sa profession2. 2. q. 168. 3. art. 3., par la sainteté de sa vie , et par l'excellence de sa doctrine, est tenu par
divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute leur vie que de jouer. De sorte que si cet excès est un pé
lités. Ce qui n'est pas véritable ; au contraire, nous lisons dans la vie des Pères que Saint Paphnuce apprit par révélatio
ogien dit, « Que le divertissement est nécessaire à l'entretien de la vie humaine, et que pour y parvenir on peut établir q
parmi des affaires qui n'y répugnent pas. Et bien qu'à l'égard de la vie civile, ils n'aient point d'occupation sérieuse,
12 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
faire ressentir les mêmes impressions qu’ils ressentent ? Toute leur vie ne se passe-t-elle pas dans ce damnable exercice 
les flatter, & non pas en nous dissipant, que nous entretenons la vie de nos ames. C’est en lisant, & en nous occup
nt de bonnes choses, que nous nous procurons une paix solide en cette vie , & une éternité de gloire en l’autre. Pratiqu
a retraite, ne laissent pas de trouver de grandes difficultez dans la vie chrétienne, & de recevoir de dangereuses atte
elles peuvent être les plaies & les chutes de ceux qui menant une vie toute sensuelle, s’exposent à des dangers dont le
la vous croire en sûreté. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie  ; & la parole du Démon, qui est la semence de
lle, aprés ce nombre d’années, pour leur faire produire des fruits de vie . Le Démon se contente de même, de remplir notre m
n’ignore la disproportion de ce divertissement avec la sainteté de la vie dont une ame voüée à Dieu doit faire profession.
’est pas moins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une sainte vie , qu’un Religieux l’est par les vœux de son état ?
vivre Jesus-Christ en nous, & nous en lui ; de maniere que notre vie soit une imitation de la sienne. Si l’on envisage
qui s’évanouissent comme des phantômes. Si toutes les choses de cette vie ne sont que des figures & des phantômes, en q
13 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
t plein de lumière par le commerce que tu auras avec lui. Aimes-tu la vie et la santé ? source de vie en lui gît, et par sa
mmerce que tu auras avec lui. Aimes-tu la vie et la santé ? source de vie en lui gît, et par sa clarté nous voyons clair, e
ui gît, et par sa clarté nous voyons clair, et il te communiquera une vie toujours saine et toujours vigoureuse, c’est la v
communiquera une vie toujours saine et toujours vigoureuse, c’est la vie éternelle. Aimes-tu les plaisirs ? voici il te fe
14 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
: mais le monde sera dans la joie, et rien de tous les plaisirs de la vie ne lui manquera ; voilà le partage des pécheurs :
on dessein de condamner sans exception tous les divertissements de la vie  ; je sais quels arrêts le Fils de Dieu a portés c
par l’amour, tellement que l’amour est toute son occupation, toute sa vie , tout son objet, sa fin, sa béatitude, son Dieu.
uisant, voilà de quoi vous aurez bien lieu de vous repentir dès cette vie , et de quoi vous serez bien sévérement punis en l
, beaucoup plus l’est-il des divertissements et des récréations de la vie . Si pour être sage, il faut l’être sans excès, à
donne au jeu les journées entieres, les semaines, les mois, toute la vie , (car il y en a de ce caractere, et vous en conno
u monde qui dans toute la suite de son Evangile ne nous a parlé d’une vie chrétienne que sous la figure d’un combat, d’un n
n négoce, d’un travail, pour nous faire entendre que ce doit être une vie laborieuse et agissante ; or y a-t-il rien de plu
aborieuse et agissante ; or y a-t-il rien de plus incompatible qu’une vie de travail et une vie de jeu ? Mais tout jeu est-
 ; or y a-t-il rien de plus incompatible qu’une vie de travail et une vie de jeu ? Mais tout jeu est-il donc un crime pour
us reproche la perte du temps qui s’y consume et l’inutilité de votre vie . Je dis même avec une espece de bénédiction de la
er, et c’est un principe qu’on a tellement posé dans le systême de sa vie , que nulle considération n’en fera jamais revenir
nt rien, et qui du moins pourroient s’aider pour les nécessités de la vie de ce qu’un divertissement très-superflu leur enl
es, ni jouer sans mesure et à l’excès, comme vous faites. Quand votre vie seroit exempte de tous les autres désordres, ce s
ont il semble que nous puissions moins nous passer dans l’usage de la vie , nous doivent être interdites, dès-là qu’elles no
mon œil, rien ne m’est plus utile que ma main pour les actions de la vie , c’est mon pied qui me soutient et qui me conduit
faut sacrifier tout pour sauver l’essentiel et le capital, qui est la vie de l’ame : Si manus tua vel pes tuus scandalisat
exion aux maux infinis que peut causer et que cause tous les jours la vie dissipée, sur-tout des personnes du sexe, et cett
ame, et que vous ne deviez sacrifier pour votre salut. Je le veux, la vie pour vous en sera moins agréable, elle sera même
porter la chose jusqu’où elle peut aller, ce sera selon la nature une vie affreuse ; mais n’oubliez jamais les paroles de m
onviens encore, il y a des récréations et des divertissements dans la vie de plus d’une espece : il y en a d’honnêtes, sans
du monde, c’est dans le silence de la solitude et dans le repos d’une vie sainte et retirée. Plus vous renoncerez aux diver
15 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
ue l’on couronne devant que d’être immolées. Vous diriez, à voir leur vie et leur débordement, qu’ils n’ont été élevés sur
Chrétiens qui ne tirent leurs louanges que de leurs mœurs et de leur vie , méprisent vos spectacles, vos voluptés et vos po
les avec la même modération qui nous a accompagnés durant toute notre vie . Nous ne prenons point de couronnes qui se sèchen
us. Ainsi nous ressuscitons bienheureux, et nous le sommes, dès cette vie , dans l’espérance et la contemplation de l’avenir
ître sages, mais à l’être. Nous ne parlons point en Héros, mais notre vie est exemplaire. En un mot, nous faisons gloire d’
16 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
sollicitation de ce S. Archevêque, comme des gens qui passaient leur vie dans un métier honteux, et qui ne s’occupaient qu
a pu les empoisonneurs ; parce qu’on n’a rien de plus précieux que la vie du corps, laquelle ils tâchent d’ôter. Avec quell
nt doucement avaler le venin des passions dans les comédies, ôtent la vie de la grâce, qui est incompatible avec elles. Lor
ncore ailleurs les Comédiens en parallèle avec les femmes de mauvaise vie , qu’on sait bien ne pas devoir être entretenues d
gémissent dans la misère, et que les choses les plus nécessaires à la vie leurs manquent. Quand Dieu permet que ces choses
ont ? Le péché des Comédiens est énorme, puisqu’il est puni dès cette vie de l’Excommunication et de l’infamie, qui sont le
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
s on ne voyait que des hommes, des femmes et des enfants privés de la vie ou du sentiment. Six personnes furent entièrement
on de mourir sur un théâtre : ne passons donc pas une partie de notre vie où nous aurions horreur de mourir. Si on n’y cour
rreur de mourir. Si on n’y court pas toujours le danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’y perdr
y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’y perdre la vie de l’âme. bm. [NDE] Desprez de Boissy, op. cit.
18 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
rir ses goûts, ses passions, sa frivolité du voile du bien public. La vie du comte de Saxe est pleine de ce qu’on appelle f
n’approuva pas plus que la religion catholique. On les trouve dans sa vie par M. d’Espagnac. Il fit pourtant une bonne œuvr
les défauts, mais on ne pardonne pas la supériorité. Il croyoit cette vie libertine propre à calmer la jalousie ; il aimoit
ons suspectes. Quand on lui représentoit le scandale honteux de cette vie , c’est , disoit-il, pour donner le change à l’en
tué par un excès de plaisir Cher & cruel théatre ! vous donnez la vie & la mort. Les deux dernieres années de sa vi
e ! vous donnez la vie & la mort. Les deux dernieres années de sa vie c’étoit un cadavre ambulant dont il ne restoit pl
ais, bien loin de la ménager, dans le temps même qu’elle lui sauva la vie & le combla de bienfaits, il se livra à la dé
amp; une farce de son crime, il trouva sa grace sous sa serviette. La vie de ce héros de Cythere devroit n’être qu’un tissu
ux. C’est le langage de son historien, pag. 59. Si j’entreprenois sa vie galante, ce seroit un ouvrage infini. Il a toujou
lques traits que l’historien a voulu sauver de l’oubli que mérité une vie si dépravée. Une fille d’une famille honnête ayan
pereur, sa veuve s’y renferma & y passa saintement le reste de sa vie , & pendant plusieurs siecles, jusqu’à ce qu’é
Prince le plus chaste, le plus frugal, le plus austere, qui menoit la vie la plus dure, & ne vouloit voir aucune femme 
. Elle se consola en lui faisant des vers. On les a conservés dans la Vie de Maurice, pour la rareté du fait : ce sont les
licat. Il le devoit par reconnoissance, le théatre lui avoit donné la vie . Il lui fit le plus grand honneur que des histrio
demande si l’oppression des peuples, la dissipation des finances, une vie si frîvole & si libertine, sont bien propres
que des vertus chrétiennes, dont on ne trouve aucun vestiges dans une vie païenne, qui commença par le crime, continua &
fallut supprimer tout le reste, c’est-à-dire, les trois quarts de sa vie . Quel personnage qu’il faut si fort mutiler pour
19 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
héâtre du Monde) par lequel il prétend assujettir la liberté de notre Vie  ; J’ai trouvé qu’il était de la nature deb ces éc
et l’autre une représentation d’une fortune privée, sans danger de la vie , comme témoigne Horace, en son livre, de Arte d,
dans Rome, la plupart de la jeunesse, par l’excès de leurs mauvaises vies . Saint Martial évêque de Limoges, autrement appel
Evêque de Smyrne, en son Epitre aux Philippiens, les reprend de leur vie scandaleuse, et par trop libertine. Saint Denis
tiquité, et ceux qui la professent, témoignent par la probité de leur vie , et par la représentation de leurs actions, qu’el
c’est le tableau des plus agréables passions, la parfaite image de la vie humaine, la vraie histoire parlante, la pure phil
l les blâme sans cause, il devrait s’informer mieux de l’état de leur vie , pour en juger avec plus d’équité, et retenir ce
evoir d’un vrai Religieux, doit plutôt s’élever à la méditation de sa vie , qu’à chercher de quoi épiloguer sur celle d’autr
on croit les châtier ; la liberté qui nous est aussi naturelle que la vie ne peut souffrir de contrainte, dit S. Augustin ;
ture comme témoigne Tacite en son livre des mœurs, et Suetonius en la vie de Néron. Mais pour parler du malheur qu’a causé
ue trait d’invective, pour forger des armes contre les plaisirs de la vie  ; Et immoler la Comédie sur l’autel de sa passion
Ceux qui pensent que le retour du Christ est imminent et prêchent une vie très austère afin d’être sauvés. h. [NDE] Doctri
20 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
s de battre des cartes, ou de remuer des dés. En vérité, est-ce là la vie d’une femme Chrétienne, à qui Dieu n’a donné la v
ité, est-ce là la vie d’une femme Chrétienne, à qui Dieu n’a donné la vie , que pour l’employer à son salut. On dit dans le
damné pouvait en avoir un seul moment, il achèterait au prix de mille vies , s’il les avait ; les Chrétiens n’ont pour but da
à danser. Nous voyons dans l’Ecriture, que la danse a fait perdre la vie au meilleur ami de Jésus-Christ, et que la tête d
la résolution de ne danser jamais, puisque la danse a fait perdre la vie à S. Jean, je ne crois pas que vous voulussiez fa
u milieu d’eux en naissant. Nous entrons, dit S. Augustin, dans cette vie accompagnés de cet ennemi dans la nécessité de le
, lorsqu’il va mourir pour vous, et voudriez-vous bien faire de cette vie , qui est une vallée de misères, un paradis de dél
re sans plaisir, ce n’est pas vivre, j’aimerais autant mourir, car la vie Chrétienne n’est qu’une mort continuelle. Vous av
dulgence, ne compare-t-il pas les danses aux champignons Introd. à la vie dev. [Introduction à la vie dévote]. C. 33., dont
s les danses aux champignons Introd. à la vie dev. [Introduction à la vie dévote]. C. 33., dont les meilleurs ne valent rie
nne les fleurs en boutons, et joint quelquefois le commencement de la vie à la fin dans la plus tendre jeunesse, sans se me
’homme ne naît que pour mourir, que le premier pas qu’il fait dans la vie , est la première démarche qui le conduit au tombe
acheté aux dépens de leurs larmes, et les Martyrs l’ont payé de leur vie  et de leur sang. Jésus-Christ même n’est monté da
28 Eccles. [Ecclesiaste] Cap. 6. v. 8 Job. C. 31. v. 1. Introd. à la vie dev. [Introduction à la vie dévote]. C. 33. Can.
. 6. v. 8 Job. C. 31. v. 1. Introd. à la vie dev. [Introduction à la vie dévote]. C. 33. Can. [Canon] 3. An 856. Cap. 12.
21 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
toutes les grandes actions avec les aventures d’une longue et célèbre vie  ; comme si elles étaient présentes. Ces expressio
s s’y corrompre ; le théâtre met au contraire le souverain bien de la vie , à s'élever sur les ruines des peuples, à remport
s d’en descendre par le précipice ; ils ne se soucient pas comment la vie se termine, pourvu qu’elle se passe dans l'éclat,
vine et humaine pour l’accomplissement d’un dessein, les péchés de la vie commune en comparaison de cela ne leur paraissent
ature qui viennent toujours trop tôt troubler les tranquillités de la vie  ? pourquoi jeter de l’huile dans un feu déjà trop
aucoup plus que des poisons puis qu’elles infectent les sources de la vie civile, qu’elles étouffent l’amour de la vertu, q
22 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
onde ne pourrait pas tenir les Livres qui décriraient le détail de la vie de Jésus-Christ ; on peut dire que toute la vie d
aient le détail de la vie de Jésus-Christ ; on peut dire que toute la vie d’un homme ne suffirait pas pour lire l’Écriture,
d’airain, de fer et de pierre. » Des traits exterieurs on passa à la vie et aux actions. La plupart de ces Dieux ayant été
i haute, qu’on ne pensait presque pas aux misérables qui perdaient la vie  : comme l’on voit à l’Armée que le bruit des tamb
ls étaient capables, jusqu’à-ce qu’une partie perdant le sang avec la vie , laissât à l’autre une victoire dont souvent ils
défense de la Patrie tant de généreux Combattants dont le sang et la vie étaient prodigués pour si peu de chose. Mais l’in
t représentées d’une manière si vive. Solon dont Plutarque a écrit la vie , pensait comme nous, lorsqu’étant allé voir un ce
s qui ne devez point avoir de plus grand desir que de sortir de cette vie , et être presenté avec l’Apôtre au Seigneur… Quel
eut goûter un Chrétien, que le dégoût du plaisir, que le mépris de la vie présente, que la liberté des enfants de Dieu, que
onnes tables. Ce n’est point l’esprit de ceux qui sont appellés à une vie céleste, de ceux dont les noms sont déja écrits d
ces bouffons, il s’en sert comme d’une peste dont il infecte toute la vie . SAINT AMBROISE, Dans le Traité de la fuite du Si
er dans la voie étroite, il nous dira : Je ne puis continuer dans une vie si pénible, si je ne suis soulagé par la vue de q
le cœur. Le Roi S. Louis, comme nous l’apprenons des Historiens de sa vie , signala sa piété, en chassant de son Royaume les
armonie et ce concert de vertus, qui doit remplir tout le temps de sa vie et les heures de sa journée : puisqu’enfin dans l
sonnages de l’Église de Dieu, par son savoir et par la sainteté de sa vie  ; en disant que quand saint Thomas aurait pensé q
is les Chrétiens, qui sont engagés par la grâce de leur Baptême à une vie bien plus sainte, dressent eux-mêmes mille pièges
où il tend. C’est pour cela qu’il enseigne dans son Introduction à la Vie Devote,Chap. 33. III. Part. « Que quoique ces pla
er son exemple si mal-à-propos ? Chacun sait que ce Saint embrassa la vie solitaire du désert aussitôt aprés son Baptême ;
cu quelque temps avec S. Basile, et qu’il goûta tellement ce genre de vie mortifiée, que dans les fonctions de l’Épiscopat,
a solitude pour passer le reste de ses jours dans les exercices de la vie Érémitique ; c’est-à-dire, mortifier ses sens par
vous leur citez l’exemple de saint Paphnuce, auquel après une longue vie de pénitence, il fut révélé qu’il aurait un jour
s en firent, que le saint homme Paphnuce, qui menait sur la terre une vie toute Angélique, ayant un jour prié Dieu de lui f
it, qu’il était semblable à un certain Joueur de flûte qui gagnait sa vie à chanter dans un Bourg proche de là : Ce qui ne
t selon la vÉrité, qu’il était un grand pécheur, qu’il avait mené une vie infâme, et que de voleur qu’il était auparavant,
régla tellement tous les mouvements de son âme, et les actions de sa vie , qu’après avoir durant trois années entières vécu
es ? Comment les félicite-t-il sur le règlement si défectueux de leur vie , et sur des actions exterieures de piété ; puisqu
urant deux on trois heures ; toute la journée se ressent, et toute la vie est infectée de ce sale métier. Un personnage à f
refuser à la mort, s’ils n’en avaient pas été retranchés pendant leur vie . LE RITUEL DE PARIS,Du Très-Saint Sacrement de l
pprocher des Sacrements, jusqu’à-ce qu’ils aient promis de changer de vie . Ainsi l’Auteur en cela n’a point sujet de se pla
t pas seulement corps, il est encore esprit. Il n’a pas seulement une vie temporelle à entretenir, il a encore une vie éter
Il n’a pas seulement une vie temporelle à entretenir, il a encore une vie éternelle à acquerir. Or la necessité où il se tr
mériter le pardon ; et avec tout cela, ils ne songent qu’à passer la vie dans le divertissement, et à donner à la joie tou
23 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
it pas son vol jusqu’aux chœurs des Anges. Toutes deux passèrent leur vie dans un célibat de libertinage ; mais celle-là ay
des obligations à ce Prince, & elle en convenoit, il lui sauva la vie , lorsqu’accusée par ses complices d’avoir conspir
fait de la religion Catholique en Angleterre ; ce que la suite de sa vie ne vérifia que trop. Philippe la fit sortir de pr
; mais bientôt après perdit ses États ; sa femme son honneur & sa vie  ; ce double crime étoit impardonnable aux yeux de
l’Espagne pour la troisième fois, quoique l’Espagne lui eut sauvé la vie . Acte quatrième. Divers mariages. Elle en a refus
tés séparément par une main habile, on en feroit plusieurs pièces. La vie d’Elisabeth approvisionne le théatre, quoique ce
ge dans l’ancien & dans le nouveau monde, commença & finit sa vie par des galanteries avouées, & remplit l’inco
as sortir de Madrid. Il est vrai , répond-elle, que mon père passa sa vie à se marier & à se démarier, à répudier quelq
’être avec lui, elle y étoit condamnée ; Philippe lui sauva encore la vie , tant de revers la dégoûtèrent du mariage, &
tion de ses organes, elle ne pouvoit avoir des enfans sans risquer sa vie , & qu’elle ne consentit à se marierq que dans
t pieusement ; elle est pernicieuse pour quiconque la souille par une vie déréglée. On peut être homme de bien, & mécha
sa gloire, il n’en reste point, ce mêlange de Rellgion & toute sa vie est une espèce de logogriphe. Ce n’est pas que da
lle en fit prêter le serment à tout le monde, & qu’il en coûta la vie à plusieurs de ceux qui refusèrent de la reconnoî
p; l’autre Religion dans l’action des Rois la plus sérieuse. Toute sa vie est pleine de pareils traits ; le Roi Edouard son
parole, elle l’exhorte à demeurer ferme dans le Papisme au prix de sa vie  ; de là elle revient dire au Roi & à son Cons
à maintenir la Religion, élèvent jusqu’au ciel une femme qui toute sa vie a persécuté les Catholiques avec fureur ; tout ce
se fut condamnée elle-même, ainsi que son père & son frère : leur vie & la sienne n’ont été qu’une Saint Barthelemi
ient en paix, Philippe avoit épousé la Reine Marie, il avoit sauvé la vie à Elisabeth, elle se ligua avec ses Sujets rebell
z de près, ce n’est qu’une comédie que joue une Actrice couronnée. Sa vie fut un tissu de scènes pareilles, elle s’empara d
fut souvent demandée ; elle ne sortit de sa prison que pour perdre la vie sur un échaffaud. Voici , dit Elisabeth, le prem
it-elle de ses Etats, & lui donnoit-elle un successeur pendant sa vie  ? Ce successeur n’étoit alors qu’un enfant de tre
autel de la divinité aux genoux de laquelle il avoit tremblé toute sa vie  ? La tyrannie d’Elisabeth lui survécut plusieurs
d’Elisabeth n’étoit pas sa justiciable, on n’avoit aucun droit sur sa vie . Cet acte condamnoit encore les demandes réitérée
ne si brillante carrière ? Le sentiment de désespoir, ce dégoût de la vie  ; & même le suicide ne sont pas rares en Angl
Apostolique & Romaine prête à perdre mille couronnes & mille vies pour cette sainte Religion qui fait tout son crim
mérite médiocre, mais rusée qui occupa la scène & y joua toute sa vie des tragédies, des comédies, des farces selon son
24 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
s à montrer, en cet article, en deux paragraphes. La première, Que la vie Chrétienne et dévote, a et doit avoir ses récréat
Chrétienne et dévote, a et doit avoir ses récréations, et être d’une vie joyeuse. La seconde, Qu’elle a ses récréations c
vec joie sans mélancolie. §. I. Ruse du Diable de persuader qu'en la vie vertueuse il n'y a que mélancolie et tristesse.Un
lie et tristesse.Une des ruses de Satan pour détourner les âmes de la vie vertueuse, est de vouloir persuader au monde, qu’
qu’on ne veut pas se trouver en leur compagnie, ni les imiter en leur vie , de peur d’être privé de toute sorte de récréatio
eût fait voir la facilité de conquérir tout ce pays-là, la douceur de vie , les commodités des fruits, et d’autres choses né
e vie, les commodités des fruits, et d’autres choses nécessaires à la vie qui s’y rencontraient. Pour donc contrecarrer cet
on défend de jouer et de se recréer, à tous ceux qui entreprennent la vie dévote et vertueuse, et qui renonçant au Diaboliq
ouloir converser avec les autres, et se recréer, faisant toujours une vie sauvage, et quasi farouche : l’autre extrémité es
cices spirituels ; le fruit desquels il ressentit tout le reste de sa vie . Jésus-Christ même, si sérieux en toutes choses,
que cela m’oblige de vous plaire durant le temps que je suis en cette vie , éclairée de la lumière de la Foi, qui donne la v
je suis en cette vie, éclairée de la lumière de la Foi, qui donne la vie à une âme. »65 Le quatrième,Quatrième, Prendre g
ute sorte de jeu n’est pas convenable à un chacun : « La beauté de la vie demande, dit saint Ambroise, de donner à un chacu
t Dieu, qui ayant établi les travaux, sans lesquels aucun ne passe sa vie , il a voulu aussi qu’on les interrompît par quelq
u : c’est d’eux qu’on peut entendre ces paroles ; « ils ont estimé la vie n’être qu’un jeu, ou bien que le jeu était leur v
ils ont estimé la vie n’être qu’un jeu, ou bien que le jeu était leur vie  »,90 tous les deux sont blâmables ; voici la rais
ont, 1. Le Carême, destiné pour la pénitence de tous les péchés de la vie , auquel l’Eglise, au saint Office Divin, nous dic
ce qui leur est superflu, et par ainsi ils jouent la substance et la vie du pauvre, qui subsisterait et se conserverait en
substance et la vie du pauvre, qui subsisterait et se conserverait en vie , si l'excès de la somme du jeu lui était appliqué
porteront point de compassion. Ruse du Diable de persuader qu'en la vie vertueuse il n'y a que mélancolie et tristesse.
25 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
qui vous doit arriver après la mort, par ce qui vous arrive durant la vie . Voilà la plus grande et la meilleure partie de v
impuissant ou injuste. Toi qui te figures une immortalité après cette vie , ne sens-tu pas ta condition, ne reconnais-tu pas
êtes, vous ne ressuscitez point, et ne jouissez point cependant de la vie . Partant s’il vous reste quelque peu de sagesse e
26 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
vaines superstitions et rêveries, ils ornaient par vers tellement la vie des dieux, que cependant ils donnaient à connaîtr
les faisant plus grands.Diog[enus] Laert[tius] ; liv. 7. ch. 1. en la vie de Zénon Gittieng. Car Poème [selon Possidonius]
s, de peur qu’il ne lui advînt, ce qui advint à Cadmus et Plut. en la vie de Thesee.Theseüs, lesquels furent chassés de leu
avaient bâties et fondées. Car nous lisonsDiog. Laertius liu. 3. des vies . Elian li. 2. de l’histoire diuerse. que Platon f
de Bronduse, qui fut fils de la sœur du Poète Ennius, et qui gagna sa vie premièrement à Rome,13. exerçant l’art de peintur
rs vices, et dissolutions infâmes aux Théâtres, si la coutume de leur vie ne l’eût permis. Car si nous voulons juger sainem
céron en l’Oraison pro Rosc. Comædo, appelle la Comedie, imitation de vie , miroir de coustume, et image de verité. on n’ose
toute sorte de vertu et de louange.Cic. pro Archia Poeta. Plut. en la vie d’Alexandre. Alexandre le Grand montra assez comb
Servius in 4. Aeneid f. Diog[enus] Laert[tius] ; liv. 7. ch. 1. en la vie de Zénon Gittieng. Strabon li. 1. de la Géographi
Dialo. Io : ou de la fureur Poetique. et an 3. des loix. Plut. en la vie de Thesee. Diog. Laertius liu. 3. des vies. Elian
an 3. des loix. Plut. en la vie de Thesee. Diog. Laertius liu. 3. des vies . Elian li. 2. de l’histoire diuerse. La poésie es
céron en l’Oraison pro Rosc. Comædo, appelle la Comedie, imitation de vie , miroir de coustume, et image de verité. Cato Cen
ignamment d’Homere, et de Virgile. Cic. pro Archia Poeta. Plut. en la vie d’Alexandre. Pli. li. 7. c. 29. 19. Quint. li. 10
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ns l’Empire. Il n’y a pas d’apparence qu’Ambroise, qui avait passé sa vie dans le plus grand monde, qui n’était pas même ba
omme pour en abuser. Personne ne fut la dupe de ce que l’Auteur de sa vie appelle une comédie : « Hac veluti in scena ficte
ri, populus non ignorabat. » On jugeait bien qu’un homme qui toute sa vie avait été un modèle de pureté, ne devenait pas to
roles ni de souffrir les caresses empoisonnées d’un femme de mauvaise vie  ; elle porterait le poison et la mort dans votre
, qui loin de vous satisfaire, ne peut que troubler le repos de votre vie par les justes remords qu’elle fait naître ? « Er
t des mauvais exemples qui entraînent l’âme, et dans l’oisiveté de la vie et la frivolité des amusements qui corrompent tou
n tous ces vains scrupules ? profitons du temps, aimable jeunesse, la vie s’envole comme un léger nuage, hâtons nous d’en j
, les coulisses, les loges, les foyers, les maisons des Comédiens, la vie des Comédiennes, on ne voit pas le soleil à midi 
28 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
folie & d’un crime, & ne l’attribue qu’aux femmes de mauvaise vie , & aux statues des faux Dieux, qu’on s’imagin
la fureur des femmes sur leur parure ! Celle-ci s’en occupa toute sa vie , & les plus grands malheurs ne purent l’en dé
n habillé parfaitement, sain dans les parfums & les délices de la vie  : Secunda Cassia . Enfin il étoit tombé dans la
s avoir montré combien l’oisiveté & la perte du temps abrégent la vie déjà assez courte, il ajoute ironiquement, mettri
re la curiosité, c’est un tel qui a fait tel exploit. On voit dans la vie de Julien l’apostat, vrai comédien, qui aimoit ép
son style, ses allures, & dans le chemin représentoient toute sa vie . C’étoit une histoire ambulante, une oraison fune
excessive de toutes les commodités & de toutes les délices de la vie , & de la superfluité la plus dispendieuse en
consente d’être pauvre pendant trois jours pour être riche pendant sa vie . Au contraire il n’en est point qui voulut être p
a vie. Au contraire il n’en est point qui voulut être pauvre toute sa vie pour être riche pendant trois jours. Il en est de
, des honneurs, de l’autorité. On le fait tous les jours. On mene une vie très-dure pour recouvrer la santé ; on travaille,
it à être trois jours difforme, pour être parfaitement belle toute sa vie  ? Dieu a mis à ce prix la beauté de l’ame. Conten
a mis à ce prix la beauté de l’ame. Contentez-vous dans cette courte vie de la figure qu’il vous a donné, sans chercher à
e, pour trois jours de beauté voudroit-on être laide pendant toute la vie  ? Voilà le sort qui vous attend. Pour quatre jour
pas. Mais sans ouvrir le paradis & l’enfer, les femmes dès cette vie exécutent sur elles-même cet horrible arrêt. Elle
le se montrer dans cet état ? Voilà comme se passe le printemps de la vie , la saison des graces. Dans l’hiver tous les effo
29 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
mais eu, c’est celle de l’Abbé de Choisi, qui a passé la moitié de sa vie , habillé en femme, avec toute la parure de la coq
mme, avec toute la parure de la coquetterie, à faire la belle (dit sa Vie ). Cet homme célèbre, plein d’esprit & de poli
elles & les choses les plus sérieuses, qui a vécu trois ou quatre vies différentes, pour ainsi dire, homme, femme, abymé
qu’on lui avoit joué. On l’a vu habillé en femme, dit l’Auteur de sa vie , dans sa vieillesse & jusqu’à sa mort. C’est
des facilités d’approcher & de séduire les femmes, qu’il mena une vie très licencieuse, sous le nom de la Comtesse des
e une multitude d’anecdotes scandaleuses. Tout ceci est outré ; cette vie est un roman licencieux que cet Ecrivain médiocre
polis, Missionnaire Apostolique, l’Abbé de Choisi converti a mené une vie réguliere ; il a composé plusieurs livres de piét
honneur à son esprit & à son cœur, l’Histoire Ecclésiastique, la Vie de David, de Salomon, de Madame de Miramion, Dial
éatre, du bal, de la danse ; héroïne de la scène, élève de Thalie, sa vie ne fut qu’une comédie perpétuelle. Sa vie, qu’on
scène, élève de Thalie, sa vie ne fut qu’une comédie perpétuelle. Sa vie , qu’on a donnée depuis peu en histoire & en l
, excès de mollesse dans Sardanapale. Ce Roi d’Assyrie passa toute sa vie dans son palais, au milieu de ses femmes, filant,
t ce que j’ai tiré de mon royaume, c’est tout ce que tu tireras de la vie . Petrone, ce célèbre voluptueux, pour qui Néron a
l étoit venu, &c. la plupart des libertins qui ne songent qu’à la vie présente, tous les amateurs du théatre, à qui on
sans risque faire la belle, sous le nom de la Comtesse des Barres. La vie de l’Abbé de Choisi ajoute, mais ne donne que com
quand il crut tout assoupi, se convertit sincèrement, & mena une vie édifiante. Je n’ai rapporté tous ces traits que p
30 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
se, que leur propreté soit conforme à leur profession, & que leur vie fasse respecter leur caractere de tous ceux, qui
de ces solitaires, qui se sont volontairement condannez à passer leur vie en jeûnes & en priéres, venoit aujourd’hui se
doivent être revêtus de Jesus-Christ, & exprimer dans toute leur vie la vie de ce Chef humilié & chargé d’épines.
t être revêtus de Jesus-Christ, & exprimer dans toute leur vie la vie de ce Chef humilié & chargé d’épines. Les enf
vous blâme pas du desir que vous avez de la rendre heureuse dés cette vie  : mais vous êtes bien miserable, si vous pensez q
r, qui ne s’est pas moins rendu recommandable par la regularité de sa vie , que par les Travaux Apostoliques, dans lesquelle
31 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
iastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres. L’influence que les ecclés
es moyens de trouver le bonheur ici-bas, et de s’ouvrir la voie à une vie plus longue et plus glorieuse. L’exercice constan
; sa table pauvre. Il doit soutenir sa dignité par sa foi et sa bonne vie . Canons du IVe concile de Carthage, an 398 ; « 
es de l’Eglise puissent être rappelés à cette continence et pureté de vie , si bienséante à leur caractère, et afin que le p
enne à leur porter d’autant plus de respect qu’il les verra mener une vie plus chaste et plus honnête, le S. Concile défend
rtyrs a amené des flots de sang, parce que chacun voulait payer de sa vie son entrée dans la foi, et obtenir la couronne cé
32 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
rriere, fugitif dans un village, pour avoir mangé quelques prunes. Sa vie a été écrite sous le titre de Mémoires du Marquis
uverneur de son neveu, Charles IV, duquel il raconte en même temps la vie jusqu’à la mort de son oncle. On a depuis donné l
dre, Madame d’Apremont, &c. jouerent successivement leur rôle. Sa vie n’est qu’un tissu d’intrigues galantes, de promes
eut mieux le comparer qu’à Henri VIII, Roi d’Angleterre, qui passa sa vie à se marier & à se démarier, amoureux de tout
de lui succéder dans ses Etats, avoit fait une conspiration contre sa vie , pour s’en emparer, qu’il alloit même lui donner
ains de l’Empereur, sous la protection duquel il passa le reste de sa vie  ; mais au lieu d’aller en droiture à Vienne, il c
ousa la sœur de l’Empereur, veuve du Roi de Pologne, & y mena une vie digne de sa naissance & de sa religion, avec
nt, mais il étoit né avec un goût romanesque d’aventure qui fit de sa vie un tissu de pieces de théatre. Il fut d’abord des
nnemis de la France & de l’Espagne, finirent dans l’obscurité une vie trop célebre, en bien & en mal. Henri, comme
maîtresses, qui étoit très-vertueuse, & menoit loin du monde une vie édifiante, & qu’il eut la bassesse de séduire
gré la résolution qu’il avoit prise de renoncer à l’amour, à toute sa vie licencieuse, qui n’a été que l’imitation du théat
ut que de comédie & d’histoire. Aussi lui-même convient il que sa vie n’a été qu’ une comédie, que le dernier acte s’ét
33 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
re les mœurs, ils sont non seulement inutiles pour nous conduire à la vie bienheureuse, mais ils sont même extrêmement nuis
édies l'incontinence des Filles, et les amours des femmes de mauvaise vie . Plus les Auteurs de ces infâmes représentations
le CHAP. 21. N'estimerait-on pas un homme impudique et de mauvaise vie , qui tiendrait des Comédiens en sa maison ? Or si
le seul plaisir, se procure la mort. Car comme la vertu, conduit à la vie éternelle, aussi la volupté conduit à la mort : C
mme c'est par la vertu, et par les travaux que Dieu nous appelle à la vie  ; c'est par la volupté que le Diable nous conduit
34 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
ur s’amuser & des savans pour lui donner un air de savante. Cette vie de théatre fit évanouir toutes les espérances qu’
s couronnées. Elle joua la comédie, non-seulement parce que toute sa vie fut une comédie perpétuelle, mais encore porce qu
ofonde métaphysique, son système du monde, son caractère sérieux ; sa vie triste & errante, que ses persécuteurs lui fi
; d’en épargner le ridicule à l’Auteur & à la Princesse. Baillet, vie de Descartes. Elle avoit à sa Cour deux Savans di
selon le détail qu’en donne Me. de Motteville, lui faisoit mener une vie très-pauvre & très-mesquine ; elle fut reçue
eureux. Le théatre fut l’époque de tous ses malheurs, sa légéreté, sa vie libertine, ses folles dépenses, son inapplication
, & qu’elle ne les regagneroit point, tandis qu’elle meneroit une vie d’Actrice, qu’on vouloit d’elle une vie réglée, s
, tandis qu’elle meneroit une vie d’Actrice, qu’on vouloit d’elle une vie réglée, sérieuse, appliquée ; la vie d’une vérita
ctrice, qu’on vouloit d’elle une vie réglée, sérieuse, appliquée ; la vie d’une véritable Reine telle que la menoit le gran
sérieux, sévère, vivoit dans la retraite, il n’eut jamais souffert la vie licencieuse de sa femme qu’il eut obligé de vivre
après l’avoir quittée, & même en exercer l’autorité souveraine de vie & de mort, elle trouva d’abord assez de conde
e cette Reine gothique selon l’expression de Madame de Motteville, sa vie fut une mascarade perpétuelle, toujours habillée
Allemagne de ses exploits & de ses victoires, & qui menoit la vie la plus dure lui en faisoit un mérite. Cette vie
& qui menoit la vie la plus dure lui en faisoit un mérite. Cette vie avoit plu aux Suédois, peuple belliqueux, tres-él
i héroïque, cette espèce de martyre plus difficile que la perte de la vie  : l’abdication d’une couronne pour la Religion su
celle de St. Herminigilde qui aima mieux perdre son Royaume & la vie que de recevoir la communion d’un Évêque Arien, q
n apparence aux sentimens du peuple chez lequel elle voulut passer sa vie . Il faut être sans Religion pour lui faire un mé
de respect de la Religion Catholique fait croire que sur la fin de sa vie la conversion de cette Princesse, jusqu’alors for
35 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
que l’Opera de Mericour. L’Editeur des Ouvrages & l’Auteur de la vie d’Alexis Piron, célebre Poëte Dramatique, son ami
écarts : heureusement, dit-on, il s’est convertit & a terminé sa vie en chrétien. Un de ses premiers ouvrages, est une
ance, la sagesse demandoit que Piron prit un état où il put gagner sa vie  : il préfera l’indigence du Parnasse où le talent
ues, d’un sonnet, d’une dédicace, d’une comédie, d’un conte. Toute sa vie pendant bien des années n’est qu’un tissu de quer
n, que le peuple chante avec plaisir ; comme Corneille qui termina sa vie par la traduction de l’Imitation de J. C. Heureux
Elomire hypocondriaque. C’étoit bien son caractere ; les traits de sa vie y étoient rassemblés : mais la Faculté est peu fa
’Hypocrate : ce qu’aucun Medecin ne lui conteste. On a debité dans sa vie que sa haine contre les Médecins venoit de quelqu
rt. 18. Il fait le portrait des femmes qui sont tout le plaisir de la vie . Un poëte galant fait de la beauté qui l’inspire
l plaisir physique, dont tous ses amateurs sont épris, que c’est leur vie , leur béatitude, qui les jette dans l’ivresse &am
d : voilà ses titres les plus authentiques. On trouve dans toutes les Vies de Moliere, que ce Comique avoit fait la traducti
36 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
de méditation. « C’était, dit le P. Amable, auteur de l’abrégé de sa vie , le martyre de quelque Saint, qu’on y représentai
rmis aux Religieux de représenter des pièces de théâtre, prises de la vie des Saints ou de quelque sujet de morale, sans au
amment, en donnant deux plans de comédie ; l’un sur les misères de la vie , où la fièvre, la colique, la faim, la concupisce
que, la faim, la concupiscence, seraient les acteurs ; l’autre sur la vie quadragésimale, où l’huile, accompagnée des racin
ins qu’il ne soit absolument nécessaire pour sauver son honneur ou sa vie  ; à plus forte raison d’un sexe à l’autre, d’une
Comédien voudra suivre ces lois ? quel spectateur s’y conformera ? La vie de M. le Noblet, et celle du P. Maunoir, Jésuite,
. Il y a quelque chose de semblable, et porté même plus loin, dans la vie de M. Grignon de Montfort, pieux Ecclésiastique,
eligion, ils dressèrent des théâtres et composèrent des pièces sur la vie , la passion, la mort de Jésus-Christ et de la Sai
ion. Cette affaire eut des suites : on peut en voit le détail dans la vie de M. de Laval, liv. 11. Cependant le théâtre ne
changea bientôt d’avis; voy. Collet dans son Traité des Devoirs de la vie religieuse, t. 1, p. 427-8. f. [NDE] iouïes = do
37 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
de droiture & de sincérité qui doit régner dans le commerce de la vie  ; il manda le débutant Thespis, lui en fit de vif
Formées à l’école d’un Dieu, qui dit, Je suis là voie, la vérité, la vie  ; ne répondez que par un oui ou par un non, tout
s, de passions, de vices, de vertus. Qui peut croire un homme dont la vie est un rêve perpétuel, si exercé à user de presti
eur qui approprie tout à son rôle. C’est un homme faux, dont toute la vie est une comédie ; il n’est rien moins que ce qu’i
me souvent des troupes pour jouer des pieces, ou s’y enrôle, toute sa vie n’est qu’une comédie, son mariage avec le Comédie
; la sincérité. Voyez l’Histoire du Théatre, tom. 6. ann. 1642. 1643. Vie de Corneille par Fontenelle, l’Examen de ces piec
a réputation & son crédit, & avec lui tous les agrémens de la vie  ; on ne le croit plus lors même qu’il dit la véri
messes, la discrétion, le secret, la droiture d’un homme qui passe sa vie , je ne dis pas dans un commerce familier avec les
38 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
d’un caractere libertin, s’en amusoit aisément : il voltigea toute sa vie sur toutes les femmes. Mais est-il croyable qu’il
. Il fut politique, guerrier, bon Roi : plusieurs circonstances de sa vie offrent des grands traits. La Bataille d’Ivri, la
oute Protestante. Mais il faut tirer le rideau sur cette partie de sa vie , qui d’ailleurs seroit peu propre au théatre. Ses
itique, le conquérant ouvrent une brillante carriere à Melpomene ; sa vie offre de grands évenemens dignes de toute la maje
l faudroit beaucoup d’art & de génie. Henri nous est si connu, sa vie tient à tant d’objets respectables & de circo
re d’un Monarque si cher doit jetter un voile sur cette portion de sa vie qui en obscuriroit tout le reste. Les peintres &a
is, dans son enfance & dans sa jeunesse, le style, le langage, la vie du pays, voilà la Poule-au-pot, & ces traits
fait passer dans l’anti-chambre les baladins & les bouffons. Sa vie & ses ouvrages sont remplis de traits qui lui
lanterie, & par la force de la vérité, qui offre à chaque pas une vie toute livrée au libertinage, on a par-tout étalé
artout ? 1°. Saint Louis est canonisé, Henri a passé presque toute sa vie dans l’excommunication, bien méritée à cause de s
riage, & de fidélité conjugale dans le mariage ; Henri a passé sa vie dans la débauche la plus scandaleuse, a fait divo
, fils d’une Reine très-pieuse, qui l’éleva dans la piété, a passé sa vie dans les bonnes œuvres, est mort dans les sentime
rir des milliers de Catholiques, néglige dans son éducation, après la vie la plus libertine, à péri de la mort la plus dépl
ppose que le mérite de copiste, la met au-dessous des deux autres. La vie de ce Prince pleine de galanteries & d’aventu
les retint, demeura fidele, combattit à ses côtés, & y perdit la vie . Parmi les innombrables critiques, la plupart jus
e la finesse du patois du Languedoc. Il passa une grande partie de sa vie à la tête des troupes protestantes toutes composé
ects, l’un de l’histoire du Cardinal de Bentivoglio, rapporté dans la vie de Madame de Longueville ; l’autre du Spectateur
, sous prétexte des intérêts de l’Etat. J’admire les historiens de sa vie , qui transforment en politique des intrigues de g
t en politique des intrigues de galanterie, & d’un roman sont une vie de héros. Henri IV. n’avoit point alors d’enfans 
e conscience, & Henri l’Edit de Nantes, après avoir fait toute sa vie la guerre de religion. On croit que Charles mouru
blesses. N’en est-ce pas une bien grande d’y avoir été livré toute la vie , malgré deux mariages. Les Chrétiens en gémissent
39 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
s ce qu’ils sont. Nous allons suivre son exemple dans le détail de la vie & des ouvrages de divers Ecclésiastiques à qu
égouta ; il fut interdit ; se plongea dans la débauche le reste de sa vie qui ne fut pas longue. L’Eglise ne le réclama poi
oile ou dans des chaises à porteurs qui sont au coin des rues : cette vie ne favorise ni le génie ni le saint Ministere. Le
ontraires aux bonnes mœurs, avec la nécrologie de Port Royal & la vie de Mr. Pavillon, Evêque d’Aleth ? Que l’homme est
Santeuil est le Dominique de St. Victor. La plus grande partie de sa vie a été une comedie perpétuelle : ce qui a fait fai
l’éloge & donner au public les débauches d’un Epicurien & la vie de plusieurs hommes de mérite. Quel parallele ! S
omposa des Comédies, & ne fut qu’un libertin qui passa une longue vie dans sa volupté, & de-là au jugement de Dieu
ent des titres à la gloire du Ciel. Racine a commencé & finit sa vie par la dévotion. L’entre-deux a été livré au théa
ergé, se livra au théatre, & s’enyvra de ses succès. Il y mena la vie qu’on y mene, & qu’on ne peut manquer d’y men
démicien glisse très-rapidement n’ayant sans doute rien à dire sur la vie d’un homme de Théatre. C’étoit un homme de plaisi
ne Epigramme de Gaçon assez plaisante. Certain Abbé sûr de passer la vie & sans verve & sans Abbaye, brigue, obtie
le Prophete, tous les vices de son jeune âge qui ont infecté toute sa vie . Replebitur vitiis adolescentiæ suæ, & cum i
iou à quarante-un ans, & a survécu dix-neuf ans, & a mené une vie chrétienne. Elle paroissoit bien convertie ; elle
conservé par une sorte de prodige, & enfin termina saintement sa vie . Merville mit tout en œuvre pour se reconcilier a
l, que je suis un grand Seigneur , ce qui n’est pas trop imbécile. La vie de la Comtesse de Barri rapporte un trait qui dép
40 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
ion d'où sortait du sang corrompu et de la boue. Telle était alors ma vie  ; Mais peut-on l'appeler une vie, mon Dieu ?
et de la boue. Telle était alors ma vie ; Mais peut-on l'appeler une vie , mon Dieu ? Dans l'Epître 5. à Marcellin.
uvres manquent de ce qui leur est nécessaire pour l'entretien de leur vie  ; lors que les impies décrient par leurs blasphèm
e la sainteté, où il y a une paix, et une félicité perpétuelle, où la vie est éternelle. Si vous avez eu honte de recevoir
ine leur cause quelque trouble dans les fâcheuses rencontres de cette vie  ; l'équité divine les console, et les remet dans
effets de ses souffrances ; nous avons reçu notre rédemption et notre vie par le moyen de sa mort, et ce bienfait n'est pay
e moyen de sa mort, et ce bienfait n'est payé que par les vices d'une vie débordée. Saint Paul dit, que la grâce s'est mont
eu de nous divertir ; car en se retirant de ce qui peut entretenir la vie , ne se met-on pas au hasard de la perdre entièrem
n est plus content d'écouter les paroles de la mort, que celles de la vie : ainsi le Criminel aime mieux entendre ce qui le
41 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « [Épigraphe] » pp. -6
[Épigraphe] Le Plaisir est le baume de la vie …… Le Plaisir… c’est la Vertu sous un nom plus gai
’est-là que les Citoyens, continuellement assemblés consacraient leur vie entière à des amusemens qui fesaient la gloire de
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
, plus accrédité, plus familièrement admis que les femmes de mauvaise vie  ? Dans combien de jugements ont-elles tenu la bal
té la religion, les arts et les vices, dit Probus dans la préface des vies des Hommes illustres : « Non fuit Atheniensibus t
ais pas qu’il dit vrai : le mensonge coûte peu à un Comédien, dont la vie n’est qu’un mensonge perpétuel. Il peut se faire
à remarqué, rien de plus ordinaire à l’homme que l’inconséquence ; sa vie en est un tissu. Faire profession du Christianism
nnemis ou amateurs. Néron en était si enthousiasmé qu’il y passait sa vie , se mêlait avec les Acteurs, chantait, jouait des
tous les divertissements publics, et obliger tout le monde à mener la vie philosophique. Il toléra cependant le théâtre, qu
spagnol, Evêque de Guadix, Historiographe de Charles-Quint, a fait la vie de l’Empereur Marc-Aurèle, et par un jeu d’esprit
nt le bon sens aux sages, que des homicides qui privent les hommes de vie , comme le plus grand bien est de tenir bon sens.
an à ses serviteurs, et aux pauvres et à ses parents pendant toute la vie  ! quel plus grand désordre qu’il défaille des sol
aient de royaume en royaume consumant leurs deniers, aventurant leurs vies et répandant leur sang. En Espagne deux Bateleurs
és dans le Tibre, que ce qu’il tira du trésor public, etc. » Guevara ( vie de Marc-Aurèle, C. 19.) prétend que les Comédiens
43 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
toute seule on pouvait    entrer dans le Royaume du Ciel, et dans la vie éternelle sans peine, et sans travail, ceux qui s
qui se divertissent aux Spectacles du Théâtre, et ceux qui mènent une vie impudique y auraient bonne part : Mais on ne va a
, et souffrir beaucoup de peines et d'afflictions pour entrer dans la vie éternelle. SAINT CYRILLE ARCHEVEQUE DE JERUSA
et terrible ? N'est-ce pas de là que naissent les dérèglements de la vie , les désordres des mariages, les guerres, les tro
nes tables: Ce n'est point-là l'esprit de ceux qui sont appelés à une vie céleste, dont les noms sont déjà écrits dans cett
ces bouffons, il s'en sert comme d'une peste dont il infecte toute la vie .   Saint Paul nous a défendu les paroles de rail
oublée par les remords de notre conscience, qu'ayant mené ici-bas une vie chaste, nous serons couronnés dans le Ciel par la
44 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
bisques, les confitures, et quelques autres plaisirs innocents de la vie , refusait de l’aller voir, et trouvait qu’il eût
nécessaires aux autres que le Soleil l’est aux fleurs, et le sel à la vie . Mais qui pénétrera plus avant dans l’intention d
e, les ferait passer leurs meilleures années dans la douceur de cette vie voluptueuse. Et comme autrefois après que l’on eû
imaginations pour une République en Idée. Bannir les Comediens de la vie civile et commune, ce serait ôter les histoires d
ule la maîtresse, et l’a enseigné aux animaux pour le soutien de leur vie  : c’est pourquoi il naît avec nous et n’est jamai
récréations qui ont été inventées, pour assaisonner les actions de la vie . En un mot il faut détruire la Nature dans tous l
necdote ici est un lieu-commun tiré, entre autres, de Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, VI, 87.
45 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ans un tribunal si redoutable, puissent trouver de la place dans leur vie pour de si longs amusements ; quand d’ailleurs il
is: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.]., et des venge
VI, verset 69].« Maître, à qui irons-nous ? vous avez des paroles de vie éternelle » : mais encore ceux qui étaient venus
y apprendre leurs devoirs : « Qu'ils la lisent tous les jours de leur vie  »Deut. XVII. 19. [Deutéronome, chapitre XVII, ver
is: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.]. Heb. XII. 2.
46 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
qui n’y vivent qu’en désirant la mort, n’y meurent qu’en détestant la vie . L’état religieux n’est qu’un brigandage, & l
, la Novice plus agitée que personne, dans un moment qui décide de sa vie  ; comment imaginer un parloir tranquille, inacces
& se concerter avec elle. Dans une Communauté où l’on a passé sa vie on a des amis, & souvent des ennemis. Avec de
iné silence. Au lieu de se préparer à la mort, de réparer sa mauvaise vie par le repentir, elle saisit ce moment pour tente
u’en désirant la mort, & l’on n’y meurt jamais qu’en détestant la vie . On ne voit point dans les Communautés ces excès
cœur que l’Auteur a trouvé ces monstres. Cette petite antithèse de la vie & de la mort, vit en désirant la mort, meurt
vie & de la mort, vit en désirant la mort, meurt en détestant la vie , l’a ébloui. Il n’a pas senti l’indécence, l’inju
eillera de surmonter. Un Poëte n’est pas initié dans le mystere de la vie spirituelle ; mais un Curé doit l’être, & ne
as l’Ecriture. Saül n’a point fait de vœu, il défend sous peine de la vie à tous ses soldats, comme tout Général peut faire
onvertir. C’est-à-dire qu’on donne à Dieu les misérables restes d’une vie devenue à charge. La saison de la jeunesse est tr
’enfer ; il n’a pas droit d’imposer des loix difficiles pour toute la vie , par exemple, d’appeler à la profession religieus
ient & fassent des mariages qui les rendent malheureux toute leur vie , qu’il ne l’est que des parens abusent de leur au
que libre encore, on n’a qu’un mot à dire pour conserver l’amour, la vie , la liberté ? Ces deux choses se détruisent mutue
s violences pour satisfaire sa passion. Elle préfére son honneur à sa vie , comme Lucrece ; mais plus heureuse que Lucrece,
ute la plus grande fermeté : Je jurai qu’à lui seul appartiendroit ma vie . Mais voilà un vœu, une vraie profession qu’elle
n Curé permet ces vœux, ce n’est qu’à Dieu qu’on ne peut consacrer sa vie , ce n’est que Dieu dont on ne peut sans témérité
peut être assez insensé pour refuser de changer a la mort, après une vie passée dans le crime. Voilà qui est bien plus inc
ers lui, & voit son maître, & jure de lui appartenir toute sa vie . Elle n’attendoit que lui, elle s’en applaudit, l
eize ans. Qui est-ce qui s’empoisonne ? Une éducation religieuse, une vie toujours tranquille, une piété marquée jusqu’à vo
’habit, & faire son noviciat, pour la rendre malheureuse toute sa vie  ? Il étoit bien plus aisé & plus sage de prév
47 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
ent miroir pour y considérer le vice et la vertu, non terminés par la vie d’un mortel, mais par le perpétuel récit de tous
les plus puissants à mériter un los immortel, salaire de leurs bonnes vies , anime les soldats par l’immortalité de ceux qui
leurs (ont régné sur la Perse plusieurs Artabaze et Orabaze) ; Cyrus ( VIe s. av. J.C.) fondateur de l’empire perse. d. [ND
48 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
dans la pratique commune et dans la vérité. Sans donc examiner ici la vie d’un comédien, qu’est-ce qu’on va chercher dans l
es paroles de Jésus-Christ, malheur à vous qui riez ? Que signifie sa vie pénitente et crucifiée qui est une censure encore
ue concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et orgueil de la vie  », et de saint Paul, « ne vous conformez pas au s
n’ont proprement rien à faire depuis le matin jusqu’au soir, dont la vie est un cercle perpétuel de divertissement auxquel
Je dis à ces personnes, occupez-vous sérieusement, et sortez de cette vie molle qui suffit toute seule pour vous damner, qu
oublée par les remords de la conscience, et qu’ayant mené ici-bas une vie chaste et innocente, nous serons couronnés dans l
49 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
e à retourner dans la solitude, et lui représente les avantages de sa vie qu'il a quittée : « Souvenez-vous, lui dit-il, qu
e misère faisait qu'il avait regret à n'être pas assez misérable. Une vie tranquille sans agitation, et sans péril lui étai
? R. Dieu n'appelle pas tous les Chrétiens à une retraite entière. La vie de retraite a ses dangers comme la vie d'un comme
ens à une retraite entière. La vie de retraite a ses dangers comme la vie d'un commerce réglé. « Où me fuirais-je, et où ne
50 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXII.  » p. 481
es et Déesses, s'impriment tellement dans la fantaisie cette sorte de vie , que les petites affaires de leur ménage leur dev
, qu'on rend aux femmes dans les Comédies, dans les Romans et dans la vie romanesque.
51 (1675) Traité de la comédie « XXII.  » p. 310
de ceux qui y parlent sont assez éloignés de ceux dont on use dans la vie commune;on y prend insensiblement une disposition
es et Déesses, s'impriment tellement dans la fantaisie cette sorte de vie , que les petites affaires de leur ménage leur dev
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
decin, &c. quoiqu’ils ne soient que des misérables. Ainsi dans la vie les riches & les pauvres ne sont que des pers
métier, en convient, & se retranche sur la nécessité de gagner sa vie . Mais qui vous oblige à entretenir un débauché &a
& c’est avec des Danseurs, des Comédiens, des femmes de mauvaise vie que vous partagez cette gloire. N’est-ce pas le c
mer de mauvais commerces avec les Actrices, toutes femmes de mauvaise vie , qui perdent en même temps la bourse, le corps &a
, de combats avec ses rivaux ! que d’aventures funestes, souvent à sa vie  ! On est bien plus heureux de ne pas les aimer ;
amp; le germe, l’oisiveté à laquelle il consacre tous les temps de la vie , la fourberie dont il enseigne les artifices, l’i
53 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
tation. L’exercice d’un Acteur est donc celui du vice, & toute sa vie se passe en cet exercice, il n’a presque rien aut
, qu’on puisse leur en faire un crime : il faut des amusemens dans la vie pour se délasser, sans quoi l’on perdroit les for
xercice un tems précieux, dit Saint Jean Chrysostome1, mais dont leur vie frivole est toujours fort embarrassée. Supposé qu
chassant devant lui la frayeur & les ombres ! Son retour rend la vie à toute la nature ; les êtres étoient plongés pen
ient au monde. Contemplons les merveilles de sa Naissance & de sa vie , les circonstances édifiantes de sa Mort, la gloi
sur la volupté, de l’humilité sur la gloire du monde, le mépris de la vie & des Richesses que la Religion nous inspire 
ce & le danger de votre état ; c’est un scandale perpétuel que la vie d’un Comédien ; quand on supposeroit en lui la pr
vit par elles devant Dieu & dans la société civile. Cette double vie est tout ce que nous avons de plus précieux, le r
54 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
CHAPITRE IV. De la Médisance. La Baumelle ( Vie de Maintenon) parlant de la représentation d’Esth
même dans les communautés & les collèges. Racine le fils, dans la vie de son père & l’examen de ces pieces, convien
gerac, &c. Il faudroit des volumes pour en épuiser le détail : la vie de Moliere, l’histoire du Théatre, en rapportent
noté par nom & surnom, & cruellement déchiré. Il en coûta la vie à Socrate, le plus sage des Grecs. On crut en arr
nnages illustres & d’événemens réjouissans, & dans le vrai la vie humaine n’est qu’un tissu des choses les plus dis
le genre humain. Rien n’est épargné. C’est son esprit, son emploi, sa vie , son plaisir. C’est un tissu de traits piquans, d
t pernicieux ! il entretient, il augmente cette passion dominante. La vie Françoise est une comédie, la comédie n’est que l
dominante. La vie Françoise est une comédie, la comédie n’est que la vie Françoise sur le théatre. Toutes les conversation
dépouiller des autres biens. C’est un meurtre : la réputation est une vie morale dans l’esprit & le cœur, l’estime, l’a
55 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
royant traités de même, ne voient par-tout que des femmes de mauvaise vie . L’un d’eux y découvre un secret d’Etat, dont les
morale dans son séjour à Constantinople, & dans son goût pour la vie du serrail ? Ce n’est pas mon dessein de faire l’
e beauté de n’avoir que deux Acteurs ? quels sont les événemens de la vie , du moins qui puissent fournir une piece de théat
omme d’esprit monté sur le ton du théatre, qu’il a fréquenté toute sa vie , doit écrire tout de suite, currente calamo. Les
es (la métempsicose est extravagante). Les biens & les maux de la vie présente sont la récompense ou la punition d’une
; les maux de la vie présente sont la récompense ou la punition d’une vie antérieure. Et cette vie antérieure, qu’étoit-ell
ente sont la récompense ou la punition d’une vie antérieure. Et cette vie antérieure, qu’étoit-elle ? Il faut de vie en vie
e vie antérieure. Et cette vie antérieure, qu’étoit-elle ? Il faut de vie en vie remonter à l’infini, sans parler de la dég
ntérieure. Et cette vie antérieure, qu’étoit-elle ? Il faut de vie en vie remonter à l’infini, sans parler de la dégradatio
vils animaux. Est-il rien de plus absurde ? Et s’il y a une premiere vie , la difficulté de l’origine du mal reste toujours
56 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
eur aient fait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie , et la parole du diable qui est la semence de la
l réveille quand il lui plaît, pour leur faire produire des fruits de vie ; et le diable de même se contente quelquefois de
57 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
eur aient fait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie , et la parole du Diable, qui est la semence de la
l réveille quand il lui plaît, pour leur faire produire des fruits de vie : et le Diable se contente aussi quelquefois de re
58 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
. 4.), remarque que les voisins peuvent obliger une femme de mauvaise vie de vider la maison qu’elle a louée, et même sa pr
er de la religion et des mœurs de ceux qui passent presque toute leur vie avec eux, les attirent chez eux dans leurs repas,
a débauche, le mensonge. Actrice, fille de l’Opéra, femme de mauvaise vie , sont des termes synonymes. Arlequin, Scaramouche
nt on a daigné enrichir nos bibliothèques avec autant de soin que des vies des grands hommes ; on n’en trouvera point dont i
e de fer, elles sont constamment environnées de libertins. Toute leur vie se passe à la toilette, dans les intrigues et les
ticuliers leur voudraient faire, comme le remarque Lampridius dans sa vie  : « Donare res suas Histrionibus vitium est imman
s ; à plus forte raison sont-elles prohibées à des femmes de mauvaise vie qui en sont indignes, et mille fois plus avides e
demanda que cette grâce fût étendue, sans attendre l’extrémité de la vie , à tous ceux qui voudraient sincèrement se faire
de leurs mères, voudraient par vertu quitter le théâtre, et mener une vie honnête, de se retirer, pourvu qu’elles en donnas
habeatur. » Cela veut dire en bon Français que les femmes de mauvaise vie , vulgaris vitæ, sont faites pour le théâtre, et l
onnête femme est un titre pour le quitter malgré les engagements, une vie contraire un titre pour y être rappelé malgré la
59 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
t air, ce style comédien qui amuse et fait rire, et mena toujours une vie fort dissipée. Il n'eut jamais la confiance du pu
'un Jurisconsulte très médiocre, et mourut fort pauvre. Qu'on lise la vie des Comédiens dans l'ouvrage de M.M. Parfait, on
plus piquants et plus agréables ; il faut profiter du printemps de la vie , tout alors est pardonnable. Ne croyez-vous pas e
ble des impressions du vice, le plus critique, puisque le reste de la vie dépend presque sans retour des habitudes qu'on y
pectacle sur la jeunesse. « Madame de Longueville (dit l'Auteur de sa vie , L.  1. pag.  15.) jusqu'alors dans la plus haute
uche. Ce que j'éprouvai dans un âge si tendre m'a dans la suite de ma vie empêché d'être surpris quand j'ai vu les Comédien
ns, qui exigent peu de connaissances, est abandonnée à elle-même ; sa vie désoccupée se passe presque toute dans l'oisiveté
s filles ont si bien joué Andromaque, qu'elles ne la joueront de leur vie , ni aucune autre de vos pieces. » Si des pièces j
rvir un jour à la canonisation de la Fondatrice. La Baumelle, dans la vie de Madame de Maintenon, nous apprend qu'une des p
ses Maximes, « tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais il n'en est point de plus à cra
autoriser la comédie, même pieuse. Ces traits sont rapportés dans la vie de Madame de Maintenon. Nous ne pouvons mieux fai
S. Cyr ont si bien joué ses pièces, qu'elles ne les joueront de leur vie , et elle en fait composer, représenter, exercer p
60 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
re lui, furent mis à la question ; l’un fut pendu, l’autre racheta sa vie par ses tresors ; mais il en couta la vie à plusi
t pendu, l’autre racheta sa vie par ses tresors ; mais il en couta la vie à plusieurs coupables ; pour faire oublier leur s
iocèse, il faisoit l’amour en plumet. La satyre de ses mœurs conta la vie à Urbain Grandier, Curé de Loudun, qu’il fit brûl
ient, des ressources contre l’ennui, qui est par-tout le poison de la vie  : on y a bâti des Vauxhals : (les exercices de pi
es dans leurs amours ont moins respecté la décence. Le Roi passoit sa vie avec ses maîtresses, les Courtisans avec les leur
dire, de la traiter de scandale ? Et le théatre qui leur donne cette vie morale, de danger très grand pour les mœurs. Ch.
d’un jeune homme ; c’est un homme marié, avancé en âge, qui passe sa vie dans la débauche, & après avoir eu plusieurs
ur naissance. Etrange vertu ! qui canonise le crime qui leur donna la vie . La vertu n’exclud pas l’amour des femmes : j’avo
rement à Versailles, voir sa gloire éclipsée. Il passa le reste de sa vie , tourmenté de la goutte, se consolant de ses doul
rps, il ne resta rien du grand Condé, les deux dernieres années de sa vie  : il mourut en 1680. Ch. 11. Voilà donc la grande
mp; les Luthériens trop occupés de dispute & de guerre pendant la vie de Leon X, & de Charles Quint, ne s’occuperen
amours jusqu’à sa vieillesse, son luxe, ses immenses dépenses, cette vie de volupté, qui furent les fruits de l’éducation
le Roi n’étoit pas sans remords ; & lorsqu’il courut risque de sa vie par la Fistule & par l’opération, alors peu c
61 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
omme qui ne la demandoit pas, & à qui il fait prendre son nom. La vie de cette niece, héroïne de roman, est une continu
rendu ses jours si tumultueux, furent calmes, il passa le reste de sa vie & la termina dans les sentimens les plus chré
nd le sang des françois pour lesquels il avoit tant de fois exposé sa vie  ; une Postulante Carmelite amoureuse, séditieuse,
ses vœux qu’à des Sévigné & la Fayette, qui lui firent passer sa vie dans les délices de l’esprit. Toute la grande aff
ette de ne l’avoir pas suivie. Mais ce n’étoit, dit l’historien de sa vie , que des éclairs de piété qui faisoient espérer s
lle liaison ; mes larmes m’aveuglent. Si elles causoient la fin de ma vie , elle me paroîtroient plutôt les instrumens de mo
Héros si grand dans le combat, s’oublioit & se négligeoit dans la vie civile, chancelant, irrésolu, ne sachant point se
ns son Gouvernement, demandoit sa femme. Il vouloit la tirer de cette vie orageuse qui n’etoit pas de son goût : mais elle,
eurs prieres, je suis persuadé que la pénitence qu’elle fit, & la vie édifiante qu’elle mena jusqu’à la mort, lui a mér
n cachot. Elle célébra l’anniversaire de ce jour tout le reste de sa vie , comme la plus grande fête. La Cour, sa famille,
pas moins le Théatre. Ces trois mariages terminerent la piece avec sa vie  ; & le Ministre le plus accrédité qui fût jam
p; dans la plus grande faveur : elle n’en profita pas. Le reste de sa vie ne fut qu’un tissu de bonnes œuvres, de confessio
oit une ame élévée, touchée de Dieu, qui passe par les épreuves de la vie spirituelle, gémit de ses égaremens, & soutie
e est-il un bon panégyriste de la mere & du fils ? Le reste de sa vie n’eut rien de remarquable aux yeux du monde ; mai
. de la Valliere, prodige de pénitence que toute la France admira. La vie de la Princesse n’est plus qu’un tissu de bonnes
n rare ; la Sagesse & la Religion n’y compterent jamais, & la vie du monde, ni ne le mérite, ni ne le prépare.
62 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
édies de ce temps, ne se sont point fait de scrupule de consumer leur vie et leur esprit à composer des ouvrages pour l’ent
l’on condamne aux plus rigoureux supplices un homme pour avoir ôté la vie du corps à un autre par le poison. Je ne suis poi
quand Dieu demandera compte à un de ces Messieurs, des actions de sa vie  ; emploiera-t-il dans ce compte les Comédies qu’i
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
és qui mangent l’argent qu’ils ont amassé sans peine, et passent leur vie en débauches, tandis que leurs femmes et leurs en
alifier honnêtes gens, et la plupart seraient obligés de mendier leur vie du ministère de leurs mains, et ne peuvent avoir
celle du commun. Ains renversent, misérables qu’ils sont, leur propre vie  : Rerum privatarum publicarumque obliti totam vit
honnête homme. Simplicius ajoute : Y aller tous les jours, c’est une vie de Bateleur. M. Dacier dit dans son Commentaire :
; en voici un qui nous avait échappé. Le P. Mazenius Jésuite, dans la vie de Charles-Quint et de Ferdinand I. (T. 2. n. 59.
tour de son lit : Ai-je bien joué mon personnage sur le théâtre de la vie  ? « Satis ne comode personam nostram in hac theat
« Valete et plaudite. » Il tira le rideau, et rendit l’âme. Voilà la vie et la mort d’un homme de théâtre. Cherchez-y la s
les. Quoique l’art du théâtre soit opposé aux bonnes mœurs, et que la vie licencieuse des Comédiens soit incapable de réfor
y ait quelque loi pour ceux qui n’ont aucune connaissance de la bonne vie  ; il faut un gouvernement à ceux qui ne savent pa
64 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
dises, les Chrétiens pour se montrer tout différents de leur forme de vie , faisaient jeûnes et prières solennelles aux même
ils ont vu la clarté de ce Soleil, qui nous a donné la lumière et la vie , qui d’une main a déployé le sceptre, de l’autre
. Voilà les trophées qu’ils veulent ériger au pied de la Croix, leurs vies et leurs désirs aussi saints que charitables méri
au centre de son unité, il tient en lui le germe de toutes sortes de vies , celles qu’il voudra cultiver croîtront, et il en
quatrième des Ethiques, chap. huitième, Qu’il lui semble qu’en notre vie le repos et les jeux soient nécessaires. Si nous
és, en la plus auguste ville de l’Europe, le corps, la lumière, et la vie de tous les plus rares et dignes Comiques du mond
65 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
nduit, que la sagesse enseigne, que Jésus-Christ qui est la véritable vie régit, et que Dieu seul règle par l'empire qu'il
l commerce peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres; entre la vie , et la mort. Chap. 27. Chrétiens, ne fuirez
s grand désir doit être à l'imitation de l'Apôtre, de sortir de cette vie , et souhaiter d'être unis à Dieu. Or nous devons
ssement de nos désirs. CHAP. 29. Vous voulez passer toute votre vie dans les délices ? C'est une étrange ingratitude
cours du siècle, et du temps qui passe ; considérez l'espace de votre vie  ; et au lieu du terme et du bout de la carrière,
ent par les Images qu'elle en forme dans vos esprits ; et après cette vie vous verrez ce que l'œil n'a point vu, ce que l'o
66 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
t du monde, ne laissent pas de trouver de grandes difficultés dans la vie chrétienne au fond même des monastères; s'ils reç
quelles peuvent être les plaies et les chutes de ceux qui, menant une vie toute sensuelle s'exposent à des tentations, auxq
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
bien voulu ressentir ? Quand on pense que les comédiens passent leur vie toute entière à apprendre en particulier, ou à ré
ue les hommes y sont livrés au désordre ; que les femmes y mènent une vie scandaleuse ; que les uns et les autres, avares e
uteurs de tant de tragédies pleines d’horreurs, lesquels passent leur vie à faire agir et parler des gens qu’on ne peut éco
ofession frappée des anathèmes de l’Eglise, et digne de l’être par la vie scandaleuse et libertine de la plupart de ceux qu
e et le libertinage des courtisanes ou d’autres personnes de mauvaise vie  ? Il n’est pas permis de contribuer à l’amusement
68 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
sons particulières ; on y court, on y monte, on y joue, on y passe la vie  ; il se forme des troupes brillantes de citoyens
ne pense pas qu’il rétracte jamais ses arrêts : l’état du théâtre, la vie que mènent les acteurs, les auteurs, les amateurs
te, que je n’ai vu que des pièces de collège. Les circonstances de ma vie m’ont toujours tenu, pour mon bonheur, hors de po
ar ses fruits et ses marchandises qu’on en apporte. Le commerce de la vie nous lie si fort avec les habitants de ce pays en
69 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
passent les bornes du divertissement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer. Si l’excès du divertissement est donc
eurs de leur péché, ce qui semble être faux ; car nous lisons dans la Vie des Pères qu’il fut un jour révélé à saint Paphnu
l fut un jour révélé à saint Paphnuce qu’il n’aurait pas dans l’autre vie un plus haut degré de gloire qu’un certain Comédi
m est, etc. »Ibid. , étant donc nécessaire pour la consolation de la vie humaine, on peut destiner à cette même fin certai
ne, et qu’ils ne jouent point en un temps défendu. Et quoique dans la vie (ce sont toujours les paroles de saint Thomas) il
faut pas croire en état le péché les Comédiens qui passent toute leur vie sur le Théâtre, et moins par conséquent les Auteu
e qu’elle sert à la récréation de l’homme, qui est nécessaire pour sa vie , n’est pas défendue d’elle-même : de là vient qu’
à suivre l’exemple du grand Jean Baptiste, qui par l’austérité de sa vie a mérité tant de louanges de la bouche même du Sa
on demande dans nos Jeux aussi bien que dans toutes les actions de la vie , est qu’ils conviennent à la personne, au temps,
ns dont il est parlé ans le Livre de la Sagesse, qui croyaient que la vie même n’était qu’un jeu. « La nature, dit Cicéron
niquement pour les jeux et pour les passe-temps, mais plutôt pour une vie sérieuse et pour des occupations plus importantes
t être un continuel divertissement, ils ne croient pas que toute leur vie soit un jeu, puisqu’ils ont d’autres occupations
sérieuses, ou plutôt les seules sérieuses qu’on puisse avoir dans la vie  ! Je ne leur rends justice qu’après le grand sain
Thomas, qui dit expressément en leur faveur : « Que, quoique dans la vie civile, ils n’aient point d’autre emploi, à l’éga
rticulièrement, qui hors du Théâtre et dans leur famille, menaient la vie du monde la plus exemplaire : et vous m’avez dit
dévotion et extrêmement nuisible et périlleuse. » (Introduction à la vie dévote, I, 23). r. [NDUL] Exode, XV, 20. s. [N
en 1400. Il compta parmi ses élèves le pape Grégoire XI (P. Taisand, Vies des plus illustres jurisconsultes, Paris, 1737, i
70 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
yre ; aussi outré dans le panégyryque que dans la calomnie. Il fit la Vie de Sainte Catherine de Sienne, quelques Commentai
ini filia. Pour être plus libre, il passa la plus grande partie de sa vie à Venise, asyle assuré contre la bigoterie , dis
où elles sont renfermées ; car on ne sait la plupart des traits de sa vie que par les lettres dont il a donné un recueil im
chal ne m’ont coûté que dix matinées ; j’ai employé trente jours à la vie de Jesus-Christ ; j’ai fait en moins de six mois
lus de lui que comme d’un monstre de méchanceté. On peut consulter la Vie de l’Arétin, par M. de Boispréaux, très-bien écri
toit pas qu’on fit pour lui. On y trouvera un très-grand détail de sa vie , de ses ouvrages, & une analyse de ses comédi
mp; ne renoncent pas aux profits de leur chaire. La personne & la vie du fameux Torquato Tasso offrent un contraste des
, de province en province, sans savoir où se réfugier la moitié de sa vie  ; couronné comme un grand poëte, & enfermé da
vivant en grand seigneur, & s’habillant en berger, pour mener la vie pastorale ; comblé d’éloge, & accablé de saty
tes les fadeurs des romans, & de toutes les images bannales de la vie pastorale. On en feroit un très bon opera, en le
. On ne douta plus de son intrigue, & sa disgrace fut résolue. Sa vie ne fut depuis qu’un tissu de calamités & de f
a raison, détester ses erreurs, & terminer par une sainte mort la vie la plus dissipée & la plus frivole. Ses paren
les Ducs de Modene & de Regio. Obizon V. la derniere année de sa vie , presqu’au lit de la mort, épousa sa concubine &a
n goût, & il disoit que c’étoient les plus heureuses années de sa vie . Enfin parut son chef-d’œuvre. Son Roland est un
; les anges & les saints s’y trouvent avec les femmes de mauvaise vie , le poëte invoque Saint Michel & sa maîtresse
71 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
et ordinaire dont nous sommes témoins. Il faut regarder quelle est la vie d'un Comédien et d'une Comédienne ; quelle est la
aissent ; et examiner ensuite, si tout cela a quelque rapport avec la vie , les sentiments et les devoirs d'un véritable Chr
72 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
t du monde, ne laissent pas de trouver de grandes difficultés dans la vie chrétienne au fond même des Monastères ; s'ils re
quelles peuvent être les plaies et les chutes de ceux qui, menant une vie toute sensuelle, s'exposent à des tentations auxq
73 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
es faut ranger avec les romans et les autres livres corrupteurs de la vie humaine ? Si le but de la comédie n’est pas de fl
t pourquoi ces plaisirs languissent dans un âge plus avancé, dans une vie plus sérieuse : si ce n’est qu’on se transporte p
te par un souvenir agréable dans ses jeunes ans, les plus beaux de la vie humaine à ne consulter que les sens, et qu’on en
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
Sur ce principe, on ne doit jamais introduire des femmes de mauvaise vie , des libertins obscénes, des discours licentieux.
qu’il y soit jamais entré, & qu’au moment de terminer celle de sa vie , pour entrer dans l’éternité, il ait rappellé au
Boileau reprochoit aux poëtes Espagnols qui faisoient un drame de la vie d’un héros, le montrant successivement dans les d
entation dura cinq à six jours, & où l’on avoit détaillé toute sa vie  ; les graveurs & les peintres l’ont fait auss
tampes, comme autant de scénes recueillies, où ils ont rendu toute la vie d’un homme célébre ; la vie du Cardinal de Richel
es recueillies, où ils ont rendu toute la vie d’un homme célébre ; la vie du Cardinal de Richelieu remplit la superbe galer
l de Richelieu remplit la superbe galerie du château de Richelieu. La vie de Marie de Médicis, celle du Luxembourg, les exp
t ? Nous fumes comme vous assez aveugles pour nous faire un jeu de la vie . Bientôt comme nous vous serez citez au tribunal
nversation d’un tas d’esclaves ; d’hommes & de femmes de mauvaise vie , de jeunes libertins, ou de vieux bourgeois qui f
iere ni Plaute, qui étoient nés & avoient passé la moitié de leur vie dans la lie du peuple. Il étoit fort lie avec Sci
es personnages odieux sont des valets fripons, des femmes de mauvaise vie , qui sont punies par le mépris. Voilà vraiment un
u Ciel qu’ils ayent réparé ceux qu’il avoit si mal employé pendant sa vie . Pag. 75. L’année 1753 fut un tems de remontranc
75 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
& sont mieux payés que les autres. L’Abbé de Monville a écrit sa vie  ; c’est-à-dire, qu’il a fait un Catalogue raisonn
aux, ajoutant à chacun les particularités qu’il a pu découvrir. Cette Vie n’a rien de remarquable : elle rempliroit à peine
es de la Religion, les actions & les miracles de Jesus-Christ, la vie de la Sainte Vierge & des Saints, le Paradis
s, martyrs, docteurs de l’Eglise. On en trouve la description dans la Vie de Mignard. Malgré le nombre infini de figures &a
oëme, qu’on a eu la cruauté d’imprimer dans ses Œuvres, & dans la Vie de Mignard. C’est un amas de termes de peinture o
encore fait gémir la presse dans les Œuvres de Scarron & dans la Vie de Mignard : tant l’esprit du Théatre met d’impor
Mignard n’avoit pas besoin de ces illustrations, & l’auteur de sa Vie en les méprisant auroit dû les aprécier ce qu’ell
plus décisive des bonnes mœurs, ni les traits les plus glorieux de la vie des héros. Le danger & le crime du Théatre es
il d’Anecdotes dramatiques, où l’on trouve par ordre alphabétique, la vie , les exploits de tous les héros du Théatre, les p
avons solemnellement renoncé, c’est sur le Théatre ; je dirois que la vie des comédiens, leurs danses lascives, leurs passi
spectable ; bien éloigné de la puérile déclamation dont il a enflé la vie du dernier Pape Clément XIV. Il en a voulu faire
auteurs ! quelles héroïnes ! quelles déesses que les actrices ! Leur vie est pleine de traits comiques, de caracteres plai
76 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
ur tromper les parents & les maris, acteurs, actrices de mauvaise vie , spectateurs libertins, femmes dans un état indéc
constamment sans mœurs, sans Réligion, sans décence, qui passent leur vie dans la débauche, & y entretiennent ceux qui
uivi de nouveau après quelque éclipse, en embrassant dans le monde la vie la plus édifiante ; l’autre, malgré les préventio
ut pas mieux que les dissertations comiques de ses confreres. Dans la vie que sa famille a donné, il est dit qu’il se retir
rimer ses tragédies, pour en inspirer l’horreur à ses enfans. Dans sa vie édifiante qu’a donné de son pere, Racine le fils,
u, le détail, la peinture des foiblesses du cœur, des désordres de la vie , racontés même avec horreur. La confession de cer
e humeur insupportable ; mourut enfin misérablement, & termina sa vie par un trait de cruauté sans exemple dans l’histo
s ne demeurerent pas impunies. Plus d’une fois il courut risque de la vie , & ce qui aux yeux de la Réligion est encore
rver la loi de leurs peres, que tout homme de bien doit préférer à la vie . Ils moururent avec la plus grande constance au m
affreux spectacle d’un combat si sanglant qu’il n’y en resta aucun en vie . Dans le même-temps il fit mourir S. Jacques &
anguinaire : des bêtes féroces lui apprennent à se faire un jeu de la vie de ses semblables, à plus forte raison à le sacri
77 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
et ordinaire dont nous sommes témoins. Il faut regarder quelle est la vie d'un Comédien et d'une Comédienne, quelle est la
laissent ; et examiner ensuite si tout cela a quelque rapport avec la vie , les sentiments et les devoirs d'un véritable Chr
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
la science du bien & du mal (il y manque à la vérité le fruit de vie ). C’est là que tous les jours Eve est séduite par
n en goûtoit moins à la fois, il n’en goûtoit pas de si délicieux. Sa vie fut une sorte de spectacle perpétuel. A l’excepti
ans l’enchantement du théatre. Le théatre n’est que l’imitation de la vie voluptueuse de Salomon, les Reines & ses conc
e perdre quatre à cinq heures par jour, & presque la moitié de la vie , tout occupé de bagatelles & de galanteries ?
e pas, & le nombre en est bien plus grand, en les habituant à une vie frivole. Il en rend une infinité qui ne le seroie
lime, la vraie gloire, le plus beau talent, le plus doux moment de la vie  : Qui voit poindre le jour de l’immortalité. Les
u Mogol, son successeur désigné, fut privé de la couronne & de la vie par le secours d’un des plus grands Capitaines qu
mposoient des corps scandaleux, qui partagés par troupes menoient une vie licentieuse, peu conforme aux maximes austères d’
ment solide formé par le rapport d’humeur & l’estime mutuelle, la vie se passe à lorgner, médire, se brouiller, se racc
Le goût de la liberté séduit tout : l’obligation de s’aimer toute la vie est un esclavage effrayant. Si par hasard on déco
79 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
gravera sur le pied-d’estal cette inscription, à Voltaire, pendant sa vie , par les gens de lettres de on tems. Cette inscri
monuments élevés aux Princes, & de même aux auteurs pendant leur vie , sont bien équivoques, ils peuvent n’être, &
très-flattés. Tels sont les portraits que l’on fait faire pendant la vie . Un peintre appellé, & bien payé, embellit un
rs que Thalie avoit fait voler à l’apothéose de Voltaire, pendant sa vie , par les gens de lettres de son tems  ; cependant
de leur successeur, & la statue est dédiée à Voltaire pendant sa vie . Les panégyriques marqués, qui ne sont pas de pur
Orgie, Dont je suis encor tout confus ; Les plus beaux moments de ma vie , Sont donc ceux que je n’ai pas vus. Vous avez or
Quel délire de le publier ! Il n’a pas vu de plus beaux moments de sa vie . On peut ne pas voir les fêtes qui se font ailleu
eurs ; mais quel est le vivant qui ne voit pas tous les moments de sa vie  ? Faut-il joindre le galimathias au délire ? Quel
mérité, apothéose plus juste que celle du divin Voltaire, pendant sa vie , par les gens de lettres. Voici un autre triomphe
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
tels d’Epicure. Ces portraits du théatre, de ses effets, & de la vie de ses amateurs, ne seront pas désavoués par le S
s, il est vrai, la bonne Comédie Repand le ridicule, & censure la vie  ; Mais ce jeu de nos mœurs quelquefois trop bouff
ine Emilie, Qui jusques dans ces lieux portoit L’image de ce qu’en la vie Le plus tendrement elle aimoit. (Voltaire). Par
te du théatre. Il en a un chez lui, où l’on joue sans cesse. Toute sa vie il a composé des drames, & plusieurs sont ses
vez sans doute vus, Monsieur, Dis-je en tremblant ? Dieu garde, de ma vie . Quoi, vous, Prélat, qui ne connoissez rien, Vous
onversion il y a renoncé, il l’a combattu dans ses écrits. Il mene la vie la plus Chrétienne, plus précieuse que ses talens
vec le théatre ; c’est l’amour du plaisir, & le mépris de l’autre vie . Crois-moi, choisis les meilleurs vins. Ce soin
, dit l’Ecriture. Ainsi parle-t-il au Marquis d’Argens.     Oui, la vie est un songe, une vaine fumée,         Un théatre
l’onde fatale         La solide réalité         Des voluptés de cette vie ,         Je laisse la félicité,         Dont on p
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
ltraita, il fut heureux de n’être qu’un enfant, il eût risqué pour sa vie . On le mene à Paris. Il attaqua Santeuil dans un
actere lui attirerent une foule de querelles & d’ennemis, dont sa vie fut toujours agitée. Mais le trait le plus singul
omposé beaucoup plus de piéces regulieres que la Grange dans toute sa vie  ; sans compter les opéras en très-grand nombre qu
traités avec honneur, contre les loix. Comme il avoit servi toute sa vie , ce vieux Militaire méprisoit la robe souverainem
nt avec leurs édits & declarations, & l’histoire, qui dans la vie des Princes ne parle guere, & toujours pour l
rance ne manquera pas sans doute à l’avenir de faire un article de la vie théatrale des Rois, comme de leur vie militaire,
venir de faire un article de la vie théatrale des Rois, comme de leur vie militaire, littéraire, publique, mais non pas rel
duite ne mettent aucun poids dans la balance. Il passa & gagna sa vie à composer de la musique, il n’eut à la Cour aucu
our leur plaisir, ou de vils & bas mercénaires qui ont gagné leur vie à faire le plaisir des autres ; ce qui ne fait l’
82 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
l’année ; l’Arche d’alliance était toujours couverte, il en coûta la vie à cinquante mille Bethsabites pour avoir osé la r
es paroles et des figures. Ce pain vivant, descendu du ciel, donne la vie à ceux qui le reçoivent ; ces paroles de vie sont
scendu du ciel, donne la vie à ceux qui le reçoivent ; ces paroles de vie sont aussi esprit et vie pour ceux qui les écoute
vie à ceux qui le reçoivent ; ces paroles de vie sont aussi esprit et vie pour ceux qui les écoutent. Cette fontaine sacrée
et vie pour ceux qui les écoutent. Cette fontaine sacrée jaillit à la vie éternelle, car ce n’est pas seulement du pain que
leur maître. Qu’il est édifiant de voir un Martyr amoureux perdre sa vie pour la foi, en regrettant sa maîtresse, et joind
ire, s’ils se renfermaient dans la vérité historique, et la Baumelle ( Vie de Madame de Maintenon) prétend que la tragédie d
ais relevée de sa chute. « On ne pût souffrir, dit Fontenelle dans la vie de son oncle, la seule idée du péril de la prosti
 ? « Non est speciosa laux in ore peccatoris. » La Baumelle, dans la vie de Madame de Maintenon, rapporte quelques anecdot
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
s actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. Dites que les Pères ne blâment pas to
calmer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie humaine, depuis que l’homme a perdu le goût de Di
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
colère, pour des biens ou des maux aussi vains que sont ceux de cette vie  ; n’y ayant rien, poursuit-il, qui doive véritabl
oilà ce que dit celui qui n’avait pas ouï les saintes promesses de la vie future, et ne connaissait les biens éternels que
85 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
Felix, le plus ancien de nos Auteurs, « qui faisons profession d'une vie honnête, nous nous abstenons de vos Pompes, de vo
queTertull. l. de Idolo. les Histrions ne gagnent pas seulement leur vie avec leurs mains, mais avec leurs corps, il fait
que des Pantomimes qu'il ne reçoit à la pénitence qu'en changeant de vie . Le sixième de Carthage reprouvé, ne défend que l
86 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
revient en extravagant s’exposer à de nouveaux coups, & mener la vie la plus misérable. Le maître n’est pas moins malt
rque, où l’homme est le jouet de l’homme ; dans l’un aux dépens de la vie , dans l’autre aux dépens de l’honneur : la brutal
pour les livres de chevalerie. La comédie doit être un tableau de la vie humaine, un exemple pour la conduite des mœurs, u
s, des intrigues galans, la licence des compagnies, les dangers d’une vie oisive, dissipée, frivole, tous ces traits épars
87 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
d’offenser Dieu y est évident, non seulement pour ceux qui mènent une vie plus libre, et suivant le cours du monde ; mais e
irconspection, par une expérience qui lui fit sentir pendant toute sa vie une continuelle confusion, et une perpétuelle dou
et digne de larmes, de voir que des Chrétiens qui sont obligés à une vie si pure et si sainte, se jettent eux-mêmes dans l
x qui vivent dans les villes, et principalement ceux qui y mènent une vie oiseuse et faineante ; Il est pourtant assuré de
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
Philosophe. Je ne révendique que ce qui appartient au théatre dans la vie de ce fameux personnage. Mes prétentions vont loi
fait tout ce qu’y fit Elizabeth. Justifions cette idée. Partageons sa vie en différens drames, & chacun en divers actes
lizabeth. Un Roi de France fit autrefois jouer pendant trois jours la vie de Jeanne de Naples. On suivit toutes ses actions
eût été la condamnation du pere. Tels furent les premiers jours d’une vie qu’on donne pour une merveille, & qui par ses
mes, publique & autorisée, en ayant épousé une seconde pendant la vie de la premiere. 4.° Par le tyrannicide, ayant fai
son autorité le nom & les honneurs d’épouse légitime, pendant la vie de la premiere, dont il avoit des enfans. Sa cond
étoient fort médiocres, il n’en reste aucun monument. On voit dans sa vie quelques lettres assez bien écrites, quelques sai
re, c’étoit elle-même qu’on représentoit, comme une femme de mauvaise vie , livrée à grand nombre de libertins, qui en abuso
tient aujourd’hui, & cependant son héroïne donne pendant toute sa vie le mauvais exemple d’un célibat volontaire, de li
blics, des monumens durables, des décorations réelles. Elle n’a de sa vie bâti ni Eglise, ni Chapelle, ni Hôpital, ni Colle
pays ennemi. Qu’eût-il fait s’il avoit rançonné ses sujets même ? Sa vie est pleine de pirateries : vaisseaux enlevés par
sés par leurs complices d’être entrés dans une conspiration contre la vie de la Reine. Le crime n’étoit que trop vrai. On l
s de chaleur que leur propre justification. Le Roi d’Espagne sauva la vie à la Princesse, l’amour fit grace au Comte. Il n’
ien qui puisse faire ma félicité, après lequel je soupirerai toute ma vie . Vous êtes un astre favorable qui répandez sur mo
de, & tout le nord, la moitié de l’Europe eût été Protestante. La vie de ce Duc eut tout le merveilleux des romans, &am
ous avez été quatre fois Roi en espérance, vous vous êtes toute votre vie préparé à la royauté, comme moi au mariage. Ces p
89 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
isantes, joyeuses : ludicra, jocosa » : qu’on puisse admettre dans la vie humaine ; « tant en actions qu’en paroles, dictis
l’excès du jeu, c’est-à-dire du divertissement, puisqu’on y passe la vie , et néanmoins la profession n’en est pas blâmable
90 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
raindre que l’exemple de tant de héros, qu’il a vus se délivrer de la vie , ne se retrace dans son imagination, et ne le por
de Mérope : « Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir, La vie est un opprobre et la mort un devoir. » an. [
91 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
e illa »Isai. . Les volages amateurs du monde qui ne vivent que de la vie des sens, et n’ont des yeux qu’à la tête le verro
ô mon Dieu, à qui je donnais la mort, en m’éloignant de vous sa vraie vie , par l’attachement déréglé à ces fictions dangere
ncroyables dans le monde, ce feu d’enfer qui enflamme le cercle de la vie de la plupart des enfants d’Adam, l’impureté dont
ieu dans une continuelle attention sur eux-mêmes, et s’engagent à une vie austère et solitaire, pour affaiblir ces ennemis
Thérèse nous apprend dans l’histoire qu’elle a écrite elle-même de sa vie , que la lecture des comédies et des livres de che
ombre de ces coupables est trop grand, elle exclut les comédiens à la vie et à la mort de la participation des Sacrements s
92 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
de la charité chrétienne, qui oblige cet illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de cette Sainte, tel
uffrir la mort pour la foi, ils renoncent à toutes les voluptés de la vie , afin de l’aimer moins, et de n'être point retenu
ner la mort Chap. 29. ; enfin parce que l'état d’un Chrétien en cette vie est de fuir toutes sortes de plaisirs, et de fair
écueils tres-dangereux ? Et ne reconnaît-on pas qu’ils ont changé de vie , et qu’ils sont pour ainsi dire, devenus Chrétien
es délices. Ce n’est point à l’esprit de ceux, qui sont appelés à une vie céleste, dont les noms sont déjà écrits dans cett
que ce sont ceux qui assistent à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les représentent, qui les a
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
es yeux ; amour du plaisir, concupiscence de la chair ; orgueil de la vie , concupiscence de l’esprit : triste suite du péch
te de Meduse ; elle le deviendra un jour très réellement dans l’autre vie en punition des péchés qu’elle a fait commettre.
tre. Point de Gorgone aussi horrible qu’une damnée ; & dans cette vie même par les rides, la pâleur, la maigreur, les i
r imagination à leur grand préjudice : l’impression en reste toute la vie . Dans l’Histoire naturelle ce sont des monstres q
t dans le camp ennemi afin de surpendre le Général, & lui ôter la vie , ont été inspirés de Dieu. Mais quelle preuve a-t
el, faire inutilement prodiguer les miracles dans les événemens de la vie , comme dans les phénomenes de la Physique, pour c
let, ses prieres sont remplies des plus grands sentimens de piéré, sa vie fut toujours très-édifiance avant & après son
ers fins, la liberté, la gayeté des repas, les vins exquis rendent sa vie délicieuse, & resserrent de si beau nœuds. Ne
& aux idolâtres, & ne l’attribuent qu’aux femmes de mauvaise vie . Nulle mention du fard dans Judith, quoiqu’on ent
avoient été ensévelis depuis la mort de son mari. Elle avoit passé sa vie dans la retraite & la pénitence ; elle en sor
me dans la retraite, & passe dans les travaux de la pénitencé une vie qui dura plus de cent ans. Rien dans tout cela ne
est bien hasardée, rien ne la fait naître dans le Livre de Judith, la vie de retraite qu’elle a menée avant & après, l’
le d’un rouge onctueux ; nommé rouge à la Dauphine (pour illustrer la vie de cette grande Princesse). Ce rouge Dauphin ne d
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
il méritoit les victoires qu’il achetoit si cherement. La valeur, la vie dure sont ordinaires chez les Princes Goths : cel
tres. Jamais on ne vit de roi mépriser comme lui les commodités de la vie . On croit voir un de ces Chrétiens dont parle. S.
elotis & pellibus caprinis, egontes, angustiatis. Il y a dans sa vie de quoi faire un grand saint. Quel dommage que de
stifioit sa témérité. Le Czar , ajoute Voltaire qui a aussi écrit la vie de ce Prince, avoit les mêmes sentimens sur la re
ler d’eux, & qui avoient chacun quelque chose de grand, après une vie si agitée & si laborieuse, soient enfin allés
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
négyriq. de S. Louis. Il le loue comme d’une des belles actions de sa vie , d’avoir chassé de son royaume tous les Histrions
iter la comédie. Toutes les méthodes, les règles, les conduites de la vie chrétienne qui enseignent les pratiques de dévoti
es qui traitent des mystères sublimes de la contemplation & de la vie intérieure, toléreroient-ils des divertissemens c
le bonheur & les délices de l’ame fidèle ? Ce n’est pas dans les Vies des Saints qu’on trouvera des amateurs du théatre
t à longs traits ce funeste poison. Pour le Saint des Saints, dont la vie est notre modelle, la morale notre règle, les mér
96 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
divin, ou pour faire commémoration des saints afin d’imiter la bonne vie d’iceux en cessant des œuvres séculières, ont été
gairement Rogers-bontemps dit : « Mais aussi ils ont estimé que notre vie n’était que ébat, et que notre conversation était
êtement. Saint Antoine (père et auteur des moines), lequel a mené une vie si austère et si sainte, fut trouvé un jour ès dé
ssent quelque consolation et relâchement d’espritSaint Athanase en la Vie de Saint Antoine.. Ce n’est pas pour excuser ceux
celui qui est naturellement chagrin et fâcheux. Saint Athanase en la Vie de Saint Antoine. Saint Jérôme en fait mention lo
97 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
Jésus Christ et des Saints Pères. C’est à quoi a été occupé toute sa vie ce saint Pasteur. On ne répond pas de ce qui s’es
80. ans et qui aurait commis beaucoup de crimes pendant cette longue vie , ne fût pas sauvé sans avoir jamais aimé Dieu de
lution. Car ils pourront sans scrupule absoudre toujours ceux dont la vie est une vicissitude continuelle de Confessions et
98 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
oncupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie 10 . Saint Paul insiste, dans toutes ses épîtres,
t lui offrir cette action et s’en faire un mérite devant lui ? IV. La vie d’un Chrétien est une vie de prière et de recueil
et s’en faire un mérite devant lui ? IV. La vie d’un Chrétien est une vie de prière et de recueillement ; et, dès qu’une pe
la Religion. V. Les acteurs et les actrices mènent ordinairement une vie très-déréglée. L’Eglise leur refuse les Sacrement
exprimer extérieurement par les gestes et par les paroles. Toute leur vie est occupée à apprendre, à répéter ou à représent
ils ne savent donc pas que la parole de Dieu qui est la semence de la vie , et la parole du diable qui est la semence de la
auparavant, et qu’il réveille pour leur faire produire des fruits de vie . Le diable se contente aussi quelquefois de rempl
qu’elles sont contraires à la fin du manger, qui est de conserver la vie du corps ; le besoin que l’on a de se délasser qu
rs l’Imitation de Jésus-Christ. Cette louable entreprise jointe à une vie exemplaire, ne put absolument calmer ses inquiétu
s voilà corrompus dans le cœur et dans l’esprit pour le reste de leur vie . » « Mais, dit-on, quel inconvénient y a-t-il qu
l’esprit, ce rien qu’on appelle la renommée, ce moment qu’on nomme la vie  ; qu’il interroge la Religion qui doit lui parler
99 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
que notre âme, qui est destinée pour les plus nobles fonctions de la vie est moins attachée à la matière pour ses opératio
certaines, et s’ils ne souffrent pas des douleurs si cuisantes, leur vie n’en est pas plus assurée : Les uns et les autres
lleurs esprits seraient les plus sauvages, et les moins polis dans la vie civile : La mélancolie qui ne se nourrit, que de
onctions de leurs charges. Théodoric n’était pas Prince à faire de sa vie , une Morale Chrétienne ; c’était un grand politiq
es temps, les lieux, ou les personnes. Un bâtard qui n’entre en cette vie que par la porte du déshonneur, n’est pas moins h
s sont encore extrêmement sensibles à tous les petits accidents de la vie . D’autres« Parum delectationis sufficit ad vitam,
cidents d’une si fâcheuse langueur, qui ne le quitta point qu’avec la vie , accuseraient de dureté tous ceux qui l’en voudra
t l’entretien qui nous donne deux des plus douces satisfactions de la vie  ? Nous sommes pressés de deux désirs contraires,
ux qu’il rencontrait : C’était, dit-il, leur trancher la moitié de la vie en leur ôtant le mouvement : A combien de choses
e se produire au dehors : La mort leur eut été moins onéreuse, qu’une vie sans action ; si la mort n’a point de bien, elle
action ; si la mort n’a point de bien, elle n’a point de mal ; et une vie estropiée a du mal, et n’a point de bien : C’est
vantes : A son dire, tout ce monde n’était qu’un grand corps plein de vie , tout ce que nous voyons en étaient les membres,
ire de tous ceux qui étaient près de lui. David y courut risque de sa vie , et n’eût été qu’il était assez agile pour faire
mpérament. Il n’y a que peu d’année qu’une personne qui est encore en vie , et qui travaille très utilement pour la gloire d
? Des Bals et des Danses. §. 6. Quelques-unsIntroduction à la vie dévote. c. 33. p. 3. se sont voulu autoriser des
oise ne parle point de la danse, que comme du dernier aiguillon de la vie licencieuse : elle se plaît dans les festins somp
jusqu’à l’esprit qu’elle arrache du chagrin et de la mélancolie de la vie sédentaire, le tire de la gêne des affaires, dont
lie de la vie sédentaire, le tire de la gêne des affaires, dont notre vie est embrouillée pour lui faire goûter quelques mo
nne le bal ; on devait considérer qu’il a de très bons effets pour la vie civile ; c’est là où on fait les projets des plus
péché, y restera-t-il ? Non ; parce qu’il n’a que les fonctions de la vie animale qui soient libres : La raison est noyée à
’elle y craint du mal, puisqu’elle en veut exempter le quart de notre vie  ; elle a usé d’indulgence pour le reste ; elle no
r du péché, quand même Dieu ne nous en devrait dire mot pendant cette vie . VII. Quand le bal n’aurait point d’autre bon eff
e pacto humanæ vitæ conditionem risit. » Xiphilin. in Augusto. 55. vie à en parler dans la vérité n’est proprement qu’un
’enrichir ; elle nous en déclare si bien toutes les inquiétudes de la vie , et le désespoir à la mort, qu’à moins d’avoir un
nt se jette dans la Tragédie, et que des personnes illustres, dont la vie doit servir de règle aux autres, s’abandonnent à
des fantômes : Comme ils n’ont plus de crédit parmi les hommes, leur vie débordée ne peut servir d’excuse à qui fait mal ;
s, qu’elle considérait comme des empoisonneurs publiques qui ôtent la vie et la santé aux Etats, en tirant dans la mollesse
s. L’Eutrapélie D. Thomas 2. 2. q. 168. a. 2. qui est une vertu de la vie civile, est destinée de Dieu pour régler nos réjo
her : Il est toujours vrai qu’il a eu de très grandes parties pour la vie civile ; n’en disons rien que ce qui fait à notre
gne, tantôt on perd, et on se trouve aussitôt au dernier moment de la vie qu’au bout du Jeu. Grand Dieu, quelle vie ? Est c
tôt au dernier moment de la vie qu’au bout du Jeu. Grand Dieu, quelle vie  ? Est ce là-dessus qu’un homme sortant de ce mond
et si cher, que nous aimassions mieux nous en priver pour toute notre vie , que de nous mettre dans le péril d’y tomber une
. L’EmpereurHerodian. l. 1. Dio Cassius. Commodus courut risque de sa vie en une pareille fête. Menedemusaq qui en voulait
u’on put faire fut de sauver le Roi ; deux des Momons y laissèrent la vie , et si une Dame qui portait un grand manteau, ne
lons avoir part à ses artifices, et que nous faisons gloire dès cette vie de porter ses couleurs ? Pourquoi affecter une la
et que ce n’est que gaillardise : Mais est-il un seul moment de notre vie qu’on puisse donner au Diable ? Peut-on appeler r
les poissons, ni les oiseaux ; elles vendent bien plus chèrement leur vie . Ceux-ci ne se défendent qu’à la fuite, celles-là
é est presque inévitable ; elle nous fait renoncer à l’intrigue, à la vie douce, à la cajolerie, qui sont les grandes sourc
ni dans la guerre, qui ne dure pas toujours, elle se consomme en une vie languissante, et pour ne pouvoir pas faire ce que
té fatale à un grand nombre de Princes souverains qui y ont laissé la vie , et dont les Etats ont pleuré la perte.1.Basilius
à cause qu’un détestable s’est voulu servir de ce Calice qui porte la vie , pour donner la mort. On ajoute que la Chasse des
s ; car il ne se montre jamais mieux que quand il y va de défendre sa vie  : Toute stupidité est ingénieuse à éviter la mort
m est. » D. August. tom. 1. lib. 1. Musicæ c. 4. Introduction à la vie dévote. c. 33. p. 3. « Ubi saltus lascivus ibi Di
100 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
r vertu, et par la triste et funeste fin de leur aventure, ou de leur vie . La Comédie nous vient aussi des Grecs : Jules Cé
n représente les actions du peuple et les événements ordinaires de la vie commune. Elle eut encore de plus faibles commence
sang de leurs Esclaves gladiateurs qu’ils y faisaient répandre, et la vie que ces malheureux y perdaient, étaient autant de
postures impudiques, l’effusion du sang des Acteurs, la perte de leur vie , les cruels combats contre les bêtes féroces en f
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