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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
ns aux autres, et non pas leur continuation et leur durée. Que si les vanités ne sont que des choses vaines, comme nom seul le
nflure que le cœur conçoit par l'oreille ? Et cependant combien cette vanité heureuse, ou plutôt cette vaine félicité produit-
ment. JEAN DE SALISBERY Evêque de Chartres Dans le 1. Livre des Vanités de la Cour, Chap. 8. Notre siècle s'attachant
s amusements, ne prostitue pas seulement les oreilles et le cœur à la vanité  ; mais il flatte aussi son oisiveté par les plais
cela que l'on a introduit les Spectacles, et tous ces appareils de la vanité , ou s'occupent ceux qui ne peuvent vivre sans que
e prière à Dieu: Détournez mes yeux afin qu'ils ne regardent point la vanité ; car il savait bien qu'il est certain que la vue
2 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
pompes du Diable sont les Spectacles du Théâtre, et toutes les autres vanités semblables, dont le saint Roi David demande à Die
livré : Détournez, dit-il mes yeux, afin qu'ils ne regardent point la vanité  ; Ne vous laissez donc pas emporter à la passion
e nom du Seigneur est toute son espérance, et qu'il n'a nul égard aux vanités et aux folies trompeuses du siècle. Celui qui s'a
x intérieurs de son âme arrêtés sur Jésus-Christ, n'a point égard aux vanités et aux tromperies du siècle. Ainsi ce saint Proph
t cette prière: Détournez mes yeux, afin qu'ils ne regardent point la vanité . Le Cirque n'est que vanité, parce qu'il ne sert
s yeux, afin qu'ils ne regardent point la vanité. Le Cirque n'est que vanité , parce qu'il ne sert à rien. La Course des chevau
e vanité, parce qu'il ne sert à rien. La Course des chevaux n'est que vanité , parce que la vitesse d'un cheval est un secours
s'agit de se sauver : Le Théâtre et tous les autres Jeux ne sont que vanité . Sur le 37. Verset du Psaume 118. Celui qui
saume 118. Celui qui est dans la voie de Dieu ne regarde point les vanités  : Jésus-Christ est la voie parfaite. Celui donc q
elui donc qui appartient à Jésus-Christ, comment peut-il regarder les vanités , puisque Jésus-Christ a crucifié dans sa chair to
les vains plaisirs du monde ? C'est pourquoi détournons nos yeux des vanités , de peur que la vue de ces folies n'imprime de ma
u Théâtre, ceux qui y courent: Ces Jeux que vous regardez ne sont que vanité , élevez vos yeux vers Jésus-Christ, et détournez-
3 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ux qui entrent dans le détail mettent très peu de différence entre la vanité du Cirque, les fureurs de l'Amphithéâtre, et les
ion et sans plaisir, on ne laisserait pas d'être coupable du péché de vanité  : que la vanité et l'occupation à des choses inut
sir, on ne laisserait pas d'être coupable du péché de vanité : que la vanité et l'occupation à des choses inutiles est un péch
i vont dans ces assemblées pour se regarder. Et par l'inutilité et la vanité de ce divertissement. Minutius Félix compare les
ectaculis. en elle-même, elle ne serait toujours qu'un dérèglement de vanité , qui ne convient pas à ceux qui font profession d
du Psaume 218.condamne la Comédie en plusieurs endroits par sa seule vanité . Saint Jean Crysosthome veut qu'on se consulte so
4 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
r famille soit permis de donner ou contribuer quelque chose pour tels vanités . Question 1. P ourquoi le B.P.S. François
ui sont ordinairement accompagné de quelque déshonnêteté,c insolence, vanité ou désordre : d’ou vient que quand quelque Comédi
toute modestie et honnêteté, fuyant ce qui pourrait ressentir quelque vanité indécente. a. [NDE] Action de tourner l'espri
5 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
u précieux ridicule ; même principe, même motif, même effet. Style de vanité , ruse d’amour propre, pour le faire valoir par to
te, qui traînez l’iniquité comme dans un chariot, par les liens de la vanité . Cette vaine parure, est en effet un lien qui tra
ette vaine parure, est en effet un lien qui traine les ames : lien de vanité , rien n’est plus frivole, plus faux, plus trompeu
u’on efface, mépris si on est effacé ; orgueil de part & d’autre, vanité , présomption suivies d’une foule de médisances, d
ni rien ajouter à votre taille. Ce qui démontre le ridicule & la vanité du fard, par son inutilité, & en même tems l’
a formé, du péché dont le Rédempteur vous à sauvé, d’une femme que la vanité a perdue, & qui par le dangereux poison de se
oit, il en arriveroit bien de maux, si nous avons une Reine pleine de vanité , elle tiendra tous les matins conseil de beauté,
autres le suivent, dussent-ils se rompre le cou. Une Reine pleine de vanité porte des habits tout massifs d’or, & en chan
n, pour varier & perfectionner leur chef d’œuvre, & piquer la vanité . C’est à leur industrie que nous sommes redevable
; l’odeur qu’on voulut. L’industrie toujours ingénieuse, à flatter la vanité , mit tout à contribution pour satisfaire les peti
ion des parures, rend légitimement suspect de plusieurs vices. 1°. De vanité & de molesse ; ce n’est pas même un soupçon,
st qu’un composé. Le blanc & le rouge ne sont que sur la peau, la vanité & la molesse sont dans le cœur, il en est com
me ; pour lui épargner un si grand danger, Dieu défend de régarder la vanité du monde : Odisti observantes vanitates  ; &
e peut disconvenir que les parures artisées des femmes, ne soient des vanités dangéreuses, qu’il ne faut donc pas régarder. Or
6 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
Entretien quatrieme Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en par
nt ordinairement mauvais ; c’est pour satisfaire leur curiosité, leur vanité  ; c’est pour y voir, & pour être vû, & nu
, & seulement pour se disposer à paroître dans ces Assemblées. La vanité dans le desir de se montrer, de paroître, & d
ins y cherchent leur plaisir, & leur divertissement, & que la vanité , l’immodestie, la licence, & l’impureté sont
bal, la comedie, les spectacles, & qui suivent le luxe, & la vanité du siecle, ne veulent point eutendre chrétienneme
s voyent un spectacle, qui flate les sens, qui remplit leur esprit de vanité , qui amollit leur cœur par le son des instrumens.
7 (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331
XV. Le péché a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir les vanités du monde avec plaisir. Et la grâce du Christianis
hète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de voir la vanité  » ; et que le Seigneur préfère aux yeux clairvoya
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181
on, nous négligeons nos affaires importantes, pour nous occuper à ces vanités , et à ces infâmes divertissements; et nous ne vou
endant suivant les mouvements du Diable, nous nous emportons dans les vanités , et dans les voluptés. Certes, mes frères, notre
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
V. Le péché a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir les vanités du monde avec plaisir: et la grâce du christianis
hète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de voir la vanité  » ; et que le Seigneur préfère aux yeux clairvoya
10 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ciété de Jésus avec Bélial ? Comment donc souffrez-vous d'être par la vanité de ce Spectacle Enfants des Hommes ? D'où vient q
Idem in Psal. 118. hom. 18. avez le cœur si pesant que vous aimez la vanité des Spectacles, et que vous cherchez le mensonge
des Histrions ? » Où je dois dire en passant qu'en ce lieu le mot de vanité s'entend de l'Idolâtrie au sens de l'Écriture Sai
ot Hébreu Bethaven, est différemment interprété, « Maison d'Idole, de Vanité ou de Néant ». Aussi notre Auteur fait-il le rapp
le, de Vanité ou de Néant ». Aussi notre Auteur fait-il le rapport de Vanité avec l'Idole de BélialDe Verb. Isa. Vidi Dom. hom
té avec les Démons. Or les Démons prennent plaisir à ces Cantiques de vanité , à la turpitude des Théâtres, à ces Spectacles in
11 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
métier de joueur, pour le luxe de la table, pour les dépenses de pure vanité , pour le caractère impatient, chicaneur, avaricie
ils ; la troisième, c’est de jeter du ridicule sur toutes nos petites vanités et sur nos affectations lorsqu’elles ne tendent q
vertu et de la gloire aux dépens de l’empire de la mollesse et de la vanité , la perte de l’un sera l’augmentation de l’autre,
s et sur les défauts que produit ou l’injustice, ou la paresse, ou la vanité , il sera bien plus facile aux Poètes sérieux de m
iété la vertu respectable et aimable, les vices honteux et odieux, la vanité méprisable et ridicule ; je demande enfin pour Me
12 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
ettre tout à profit pour la gloire de Dieu, autant l’orgueil & la vanité sont repréhensibles d’abuser de la foiblesse des
prodiguer les bijoux pour en faire un fastueux étalage, en nourrir sa vanité , se repaître de cette grandeur imaginaire, s’en c
dans celui d’une coquette ? C’est l’amour & les grâces, c’est la vanité , c’est son amant, c’est le financier qu’elle ruin
, il entretient sa sensualité en étalant les grâces, il entretient sa vanité en excitant l’impureté dans les autres, il se rep
bêtes, tunicas pelliceas . Il n’y a ni luxe ni molesse ni parure ni vanité , & que leur dit-il ? Femmes, vous serez soumi
é & incapable de remède. C’est là que les femmes étalent toute la vanité de leur sexe, toute l’industrie de leur esprit au
umferunt in istis mulieritatem dit Tertulien. Misérables victimes de vanité qui n’ont d’autre étude que de se parer par-dessu
t condamnés ; les Apôtres réprouvent tous les ornemens qui sentent la vanité ou la galanterie, les cheveux frisés, les riches
ils sont utiles ; mais à quoi servent ces drogues qu’à entretenir la vanité & le libertinage ? La sagesse du Compositeur
rai. Dieu punit l’usage du fard par un effet contraire à celui que la vanité s’y propose, il fait plus de mal que de bien, mêm
nac. condamne avec tous les Auteurs, comme un péché, l’usage & la vanité du fard par les raisons ordinaires & les pass
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
rié le Seigneur de détourner ses yeux, afin qu’ils ne voient point la vanité , il entre dans le détail des objets qui par nos s
orum et theatralium spectacula festinantes ! » Voilà les objets de la vanité que redoutait le Prophète. Vous regardez avec pla
e où vous devez marcher, c’est celle de la vertu. Tout cela n’est que vanité , dont vous devez prier Dieu avec le Prophète de d
. » Celui qui marche dans la voie de Dieu, n’estime, n’aime point les vanités du siècle : comment daignerait-il les regarder ?
le Seigneur toute son espérance, et ne jette jamais les yeux sur les vanités , les folies, les faux biens du monde ! « Qui non
14 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
auraient manger, parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie; et qu'ils n'y trouvent point le s
S. Bernard, étant un esprit de vérité, ne peut avoir de part avec la vanité du monde. « Sed nec erit ei unquam pars cum mundi
15 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
auraient manger; parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie, et qu'ils n'y trouvent point le s
S. Bernard, étant un esprit de vérité, ne peut avoir de part avec la vanité du monde. « Sed nec erit ei unquam pars cum mundi
16 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
r, & dit avec dédain : Il ne convient qu’à des Comédiens de tirer vanité de ces miseres ; le véritable ornement d’un Génér
donnez les indécens & contagieux exemples de la frivolité, de la vanité , de la mollesse ! Humane capiti cervicem Pictor e
s. Communément ils ne cherchent qu’à plaire, & n’agissent que par vanité ou par intérêt ; mais l’objet & les suites so
leurs succès sur le cœur d’Assuérus. Esther seule sans ambition, sans vanité , sans jalousie, ne demande rien, & insensible
parée une tour, une forteresse, où regnent toutes les passions, où la vanité , l’impureté, la jalousie commandent, &c. Je s
ue seule son rôle, elle le joue sur la personne même qui la porte. La vanité & l’impureté qui sont artistement composées,
ir à Dieu qu’aux hommes ? Dieu n’est-il pas le premier pere ? Mais la vanité , la corruption des enfans, la mauvaise compagnie
ns gémir les Ministres des Autels disputer de parure, de mollesse, de vanité avec les Actrices ? Mais puisqu’on les voit au th
sur le visage. Que lit-on sur celui d’une Actrice ? la frivolité, la vanité , l’immodestie, une payenne, non une Chrétienne. S
souvent imprévu, de la tentation & de la surprise. Ici c’est une vanité , une impureté réfléchie, rafinée, continuelle, qu
17 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
n qu’aux hommes. Elles se dissipent, perdent la pudeur, flattent leur vanité , & prennent les miseres de la passion pour la
les Acteurs & les Actrices l’est sur tout pour les corriger de la vanité par le nombre infini d’anecdotes plaisantes qu’il
p; la fonction marquée de prôner un homme si méprisable, & que la vanité même auroit dégradé, cette conduite est très-comm
robe & la Cour ; elles ne sont point étrangeres à cet ouvrage. La vanité des uns, la bassesse intéressée des autres, la cr
à l’Eglise ? C’est par-tout le même jeu de cupidité, le même faste de vanité , la même comédie ; cet homme plus puissant, ce ri
parler, au chanter, en l’ouïe, en la vue, en ornemens, mensonge & vanité . Le bal n’est que péché, misere & vanité. Nou
ornemens, mensonge & vanité. Le bal n’est que péché, misere & vanité . Nous montrons par l’Ecriture, & par après pa
ont sans nombre & mesure ; il s’en commet plusieurs à chaque pas. Vanité de la beauté des ornemens, jalousie des uns des a
réunion de mille autre ennemis, le chant, la danse, la pompe avec ses vanités , ses charmes & ses immodesties, par l’assembl
18 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
que de contribuer à entretenir leur corruption, leur luxe & leur vanité par des sommes immensesVoyez la Note à la fin de
& l’autre séxe ; ces assemblées où dominent le luxe des modes, la vanité de la parure, le désir de voir & d’être vû ;
19 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
impossible à ceux qui s’y amusent, de jouir d’une véritable paix. La vanité qui occupe l’entendement obscurcit la vérité, et
au-dessus de toute la gloire du monde, que des représentations où la vanité triomphe avec un applaudissement général de tous
le mensonge à la vérité. He ! quelle honte à des Chrétiens d’aimer la vanité , et de rechercher l’erreur. Bienheureux celui qui
ie. L’horreur que l’on conçoit de ces Spectacles, ferme les yeux à la vanité (ce que le Prophète demandait à Dieu avec instanc
e du même Prophète : Je ne me suis point trouvé dans le conseil de la vanité , et j’ai fait toujours profession de m’éloigner d
20 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
fascine les esprits ? Attentif à profiter du goût des hommes pour les vanités du monde, il les leur présente sous la forme des
uelles nous avons renoncé, il n’y a ici-bas, ni œuvre de mensonge, ni vanité , et notre renonciation n’a pour objet que des fan
nt pour représenter diverses couleurs et diverses figures, toutes les vanités du siècle, et toutes ses erreurs. Il y a un tel e
atan se déploient dans tout leur éclat, le goût de la parure et de la vanité se communique de rang en rang, les yeux s’ouvrent
et vous dégoûter pour jamais de tout ce qui respire la mollesse et la vanité  ? Mais n’attendons rien d’un Spectacle, où le Dém
us : que des visages immodestes que vous avez vus ; que des leçons de vanité qu’on vous a données. Je vous exhorte donc, conti
Spectacles ; qu’on en revient avec le cœur rempli des plaisirs et des vanités du monde, et qu’il n’y a rien qu’on doive plus re
t sans foi. Il est tout naturel qu’à force de voir tout l’étalage des vanités du monde, on oublie le Ciel ; qu’à force d’entend
21 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
elui de sa famille, est bien différent des armoiries prophanes que la vanité & la bizarrerie ont introduite dont les piece
bien, en acquérir pour elle par des voies injustes, nourrit ainsi la vanité , la sensualité, les passions naissantes, l’entraî
eurs éloges, leurs exemples, leurs artifices, excitent l’émulation de vanité , ne repondront-ils pas devant Dieu de tant de mau
uvemens ; ce n’est que l’indécence, la parure, les divers jours où la vanité la présente, qui la rend piquante & pernicieu
auté artificielle, frelatée par les mains de l’immodestie & de la vanité . Qui l’ignore, qui ne le sent, & que veulent
ien plus terrible. Point de mer plus agitée qu’une femme bien parée ; vanité dévorante sur sa beauté, ambition demésurée de pl
sur ces arbruisseaux des fruits prématurés du vice. Mais du moins la vanité de leur beauté, l’art sublime de la parure, tout-
udier, & de devenir savantes. Qui y met obstacle que leur frivole vanité  ? Qu’on cherche dans la journée d’une femme une m
e pas les y comprendre. 1.° La tête d’une femme parée est un balon de vanité  : Vesica superbia . Comme un balon, elle est ple
sse, la vieillesse, les infirmités, seront la juste punition de votre vanité , & de vos impuretés. Vos joues ridées, vos le
e, qui vient à l’Eglise, assiste à la Messe avec toute la pompe de la vanité . L’Eglise est le Calvaire, l’autel est la croix,
22 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
ce, qui se fait un aliment de tout, y trouve des traits séduisans. La vanité & l’impureté y ont établi une partie brillant
. On devroit opter entre l’Evangile & le monde, la croix & la vanité . On ne peut servir deux maîtres. Peut-on porter l
Cythere grave le chiffre des amans qui sont les vrais écussons de la vanité ). Pendant long-tems on en décora les habits. Ce d
sesse de son extraction. Les Historiens se sont prêtés à ces ruses de vanité , ou aux vues de la piété qui a voulu écarter le s
n l’illustre, ne sont qu’un masque pour en couvrir la difformité ; la vanité humaine n’est occupée qu’à reparer des défauts. L
is les ornemens affectés de la chaussure, ouvrage du luxe & de la vanité , furent toujours reprouvés de Dieu. Il nous ensei
sont l’instrument : ces danses voluptueuses, cet amour sensuel, cette vanité insensée de leur beauté & de leur parure, ces
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
ns son Sermon sur le mauvais riche & Lazare, pour faire sentir la vanité des richesses, il compare les gens riches aux Com
trouve l’humilité de l’ame, l’exhortation à la sagesse, le mépris des vanités du monde ; la crainte, comme un précepteur qui in
gna. Homil. 12. 1. Corint. 4. Pour faire sentir l’injustice & la vanité des jugemens des hommes, il examine les jugemens
jusqu’au fondement ; sur la vengeance dont il allume les fureurs, la vanité dont il exalte les délires, sur le luxe & le
24 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
eusement à céte seule intention, & non pas pour donner cours à la vanité de ces Spectacles, qui sont les fruits de la supe
ée, céte mere feconde des jeux, des spectacles, de ces monstres de la vanité & legereté des payens. Car a ton quelque spec
latrie en donne bien d’autres suiets. Car que d’impertinance & de vanité dans les combats du cirq, où l’on void les sottes
iuertissemens, qui pour estre exempts de crime ne sont pas exempts de vanité , & dont le pompeux appareil a trop de la libe
moy i’estime qu’vn Spectateur seroit bien sage s’il reconnaissoit la vanité de tous ces exercices. Les Chrestiens sont crimin
25 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
Il passe outre à declarer la vanité des jeux des Gladiateurs, lesquels s’entretuaient
dre forfait ce qui sort de leur bouche. Il passe outre à declarer la vanité des jeux des Gladiateurs, lesquels s’entretuaient
26 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
déplorable, vous donniez à vos enfants encore innocents la vue de ces vanités , pour récompense de leur sagesse. Ceux qui sont n
t-il, Mes très chers Frères, d’étaler sur des Théâtres un attirail de vanité , d’y jouer des scènes divertissantes, et d’y remp
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
faire sentir les inconvenients. D’abord il se moque de cette puérile vanité . Quel mérite donc suppose une longue queue ? en a
e gêne, ou l’expose à tomber en la levant mal. C’est acheter cher une vanité mal entendue. La Duclos, célebre actrice, jouant
l’orgueil, à la ressemblance du Paon, oiseau symbole ordinaire de la vanité , qui étale avec faste, & contemple avec compl
l’origine. Ce ne fut d’abord qu’un habit de femme pris du théatre par vanité . On croyoit y voir un air de grandeur, lorsque su
s indifférentes, lorsqu’on s’imagine que bien ou mal elles servent la vanité . 3.° C’est encore une leçon de modestie, non-seul
décent & ridicule contre la modestie de la forme de l’un & la vanité du prix de l’autre. La loi qui ordonne l’habit lo
28 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
joie. La vraie cause de l'ennui est l'amour naturel du plaisir et la vanité de tous ceux qu'on peut goûter sur la terre, qui
isirs dont ils sont les plus enivrés, devrait nous en faire sentir la vanité , et nous bien convaincre qu'il n'est point de joi
re par un air d'inattention et de familiarité. La vertu, détachée des vanités du monde, et pleine de l'esprit de Dieu, bien mie
ne ombre ? C'est des choses du monde que le Sage a dit tout n'est que vanité , omnia vanitas ; c'est bien plus du théâtre qu'il
anité, omnia vanitas ; c'est bien plus du théâtre qu'il a voulu dire, vanité des vanités, vanitas, vanitatum. S. François de S
a vanitas ; c'est bien plus du théâtre qu'il a voulu dire, vanité des vanités , vanitas, vanitatum. S. François de Sales, avec l
29 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
& l’argent de ses provinces, Superbe & tirannique appui De la vanité des grands Princes, &c. Qu’on me dise de bo
isanne, sans compter les impôts, Superbe & tirannique appui de la vanité des Princes ? Est-ce-là de l’esprit, du talent, d
st très-certain, puisqu’il doutoit de tout ;) mais on veut excuser sa vanité , tandis que toutes les pages de ses essais montre
propos & se louant sans cesse. Personne peut-être n’a eu plus de vanité & ne l’a moins cachée, ou plutôt ne s’en est
même en est une preuve ; il porte partout des marques ridicules de sa vanité . A chaque auberge il applique son armorial dans
attentivement comme je fais, ils se trouveroient comme moi pleins de vanité & de fadaise, nous en sommes tous confis tant
’on ne sache où assurer la croyance. Que suis-je , dit-il ! tout est vanité  ; la vie n’est qu’un songe d’où la mort nous réve
ns, par les gasconnades, la licence, la hardiesse, l’indépendance, la vanité , la naïveté, l’énergie ; il avoit beaucoup lu, ja
rt intéressante pour le public & pour moi. Effet ordinaire d’une vanité aveugle. On est plein de soi-même, on aime mieux
30 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
ls jettent dans l’esprit des idées, et dans le cœur des mouvements de vanité qui ruinent les saintes dispositions que nous vou
celui qui court après les étrangères. » C’est pourquoi Salomon crie, vanité sur tous les plaisirs de la terre, desquels il av
31 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 7. SIECLE. » p. 182
famie des Jeux de Flore ; C'est renoncer à Dieu que de s'amuser à ces vanités  ; c'est se rendre prévaricateur de la Foi chrétie
32 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
ié ; & comment accorder cette qualité, & ces devoirs avec les vanités , & les dissolutions, qui se rencontrent dans
e moderne, l’appellent aussi bien « une école de libertinage & de vanité  », que ces Saints l’appellerent de leur tems. Sai
i est la plus vaine illusion, & en quoi consiste son mal : car la vanité , cette dangereuse passion, qui s’attache aux plai
de Jesus-Christ produit dans les prédestinés une aversion pour toute vanité , & pour les spectacles de la Comedie : Saint
aintenant les fausses joies, qu’il vous présente dans ce spectacle de vanité . » Elle a raison la Demoiselle, que du moins les
33 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
éplorable, vous donniez à vos enfants encore innocents, la vue de ces vanités , pour récompense de leur sagesse. Ceux qui sont n
t-il, Mes très-chers Frères, d’étaler sur des théâtres un attirail de vanité ; d’y jouer des Scènes divertissantes, et d’y remp
34 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
nymphed de vos noces ; vous voulez que ce soit la chair, le monde, la vanité et la sottise. Ce mari que vous prétendez attirer
r que vous n’aurez aucune affection à l’avarice dans le jeu, point de vanité ni d’envie en ces compagnies mondaines, point de
35 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
d par la curiosité, ne continuent d’y aller que par foiblesse, ou par vanité , ou par un malheureux respect humain : Mais qu’on
36 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — section »
âces les plus séduisantes & tous les talens, l’aima par goût, par vanité , par tous les motifs imaginables ; eh ! qu’import
37 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
re Sainte. 2°. Par le renoncement qu’ils ont fait dans le Baptême aux vanités et aux plaisirs de la terre ; mais surtout à l’id
38 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
Idolâtrie qui est la mère de tous les Jeux, d'où tous ces monstres de vanité et de légèreté sont sortis. Que fera donc un Chré
nocentes qu'elles fussent, ce ne serait toujours qu'un dérèglement de vanité , qui ne convient point à ceux qui font profession
39 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
r que ces jeux scéniques, ces spectacles d’impureté, cette licence de vanité , sont l’ouvrage de vos faux Dieux. Il vaudrait mi
s dans les Eglises ? d’un Athlète, d’un Cocher, d’un Comédien. Quelle vanité , quelle folie ! Occupez-vous de Dieu : il vaut mi
» (Serm. 199. in Epiph. Dom.) Les démons se plaisent aux cantiques de vanité , aux impuretés du théâtre, à la cruauté du cirque
vous les voyez négliger leur vocation de Chrétien, et courir après la vanité et le mensonge : « Quandò videtis filios vestros
40 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
prit de Dieu étant un esprit de vérité, rejette tout ce qui tient aux vanités du monde. « Non seulement les romans et les pièc
généralement écrits avec peu de décence et de manière à préconiser la vanité et le vice plutôt qu’à les discréditer. Ils ont u
sur les convoitises de la chair, sur les plaisirs des yeux et sur les vanités de la vie. Si donc les dangers qui résultent des
ables, à des chrétiens qui ont contracté l’obligation de renoncer aux vanités et aux pompes de ce monde dont la figure passe, s
41 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
pièges que le diable leur tend ; sans que ni mes exhortations, ni la vanité de ce divertissement, ni le danger où ils s’expos
pour ces personnes ; afin qu’il leur fasse la grâce de reconnaître la vanité de ces divertissements trompeurs ; et qu’après y
mpudicité du théâtre. Car c’est renoncer à Dieu que de s’amuser à ces vanités  ; c’est se rendre prévaricateur de la foi chrétie
de leur faire la grâce de renoncer sincèrement à toutes les pompes et vanités du siècle, en détestant de plus en plus au diable
éprisant Jésus-Christ, qu’ils ne connaissent point, courent après les vanités du siècle ;Salv. l. 6. de Prov. et ceux qui sacha
fois sur le Théâtre, au lieu que c’est l’intérêt ou le plaisir, ou la vanité qui portent les comédiens à s’y produire. « Quod
. Puisqu’il y a tant d’union entre la Comédie et les bals, et que les vanités et les pompes du diable, auxquels l’on a renoncé
42 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
nt vanitatem , détournez, Seigneur, mes yeux de ces spectacles, où la vanité , la pompe, la magnificence, & tout ce que le
objets capables de nous seduire, & de nous inspirer l’amour de la vanité  ? Que si les mondains s’appliquent particuliereme
ranché la pompe, l’appareil, & l’éclat qui fait l’esprit & la vanité du monde, puisque c’est par-là qu’ils plaisent, &
us dans les yeux ? Où est-ce qu’il étale davantage tout ce qu’il a de vanité  ? Où est-ce qu’il a plus de charmes, & plus c
ous en assure,) sinon aimer les joyes du monde, l’éclat, la pompe, la vanité , & les divertissemens mondains ? ce que S. Pa
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
e le plus profondément. Mais la tête lui tourne donc ? Sans doute, la vanité de la parure n’est-elle pas une ivresse ? Une fem
es l’est ordinairement dans son langage & dans ses mœurs. La même vanité cherche par-tout à plaire. Le bel esprit, le néol
différens, qui sont quelquefois séparés. Le faste est le fruit de la vanité , pour faire montre de sa grandeur, & en impos
amp; l’argent. Il multiplie les passions, l’ambition, la cupidité, la vanité , le libertinage, la frivolité, la molesse, &
ême sur votre corps, sera dans l’enfer la punition éternelle de votre vanité , de votre impureté, de vos scandales. Très-peu d
44 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
nt vanitatem, détournez, Seigneur, mes yeux de ces spectacles, où la vanité , la pompe, la magnificence, & tout ce que le
objets capables de nous seduire, & de nous inspirer l’amour de la vanité  ? Que si les mondains s’appliquent particuliereme
ranché la pompe, l’appareil, & l’éclat qui fait l’esprit & la vanité du monde, puisque c’est par-là qu’ils plaisent, &
us dans les yeux ? Où est-ce qu’il étale davantage tout ce qu’il a de vanité  ? Où est-ce qu’il a plus de charmes, & plus c
ous en assure,) sinon aimer les joyes du monde, l’éclat, la pompe, la vanité , & les divertissemens mondains ? que S. Paul
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
lles l’école de tous les vices ; parure, galanterie, frivolité, luxe, vanité , que n’y apprend-on pas ? C’est le rendez-vous de
46 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
st le sanctuaire de la paix ; ils y blâment les passions excitées, la vanité , la parure, les grands ornements qu’ils mettent a
47 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
DE TOUTES LES RUSSIES. MADAME, Ce n’est point un sentiment de vanité qui m’a fait rechercher l’honneur de placer votre
48 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
, quoiqu’ils n’eussent rien de criminel, ils contiennent toujours une vanité très grande et peu convenable à des Chrétiens ».
es de saint Augustin ; par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle et tout ce qui peut exciter au-dedans d
e que saint Bernard dans un de ses Ouvrages, traite les Spectacles de vanité seulement57. Et dit qu’il ne fait pas de plus gra
ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les Spectacles que de la vanité  : il rapporte ce que les gens du monde disent de
e soif ardente de courir toujours après, n’y ait trouvé qu’une simple vanité , comme les défenseurs de la Comédie le prétendent
le, on ne se contente pas de prostituer ses oreilles et son cœur à la vanité  ; mais on est encore ravi de charmer sa paresse p
les Spectacles ont été introduits avec mille autres apprentissages de vanité , dans lesquels on trouve une espèce d’occupation
saints Pères eussent regardé quelquefois la Comédie comme une simple vanité , ou que leur raisons pour la condamner dans leurs
e. » Ce que l’on ne peut point appliquer à ce qui n’est qu’une simple vanité ou qui ne fait qu’éloigner de la perfection Chrét
rien qui ne blesse la modestie de leur sexe, qui ne respirent que la vanité et l’esprit du monde. Si la chaussure de Judith f
49 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
Entretien second De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermo
, qui les avoit enfanté, & qui a mis au jour tous ces monstres de vanité & de dissolution. Omnia ista spectaculorum g
50 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autre, & a
51 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
l changement ! On dirait que mon attachement le fatigue… A ce mot, la vanité se révolte, ma fierté s’éveille, & je me sens
52 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autre, et asse
53 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
es chimères, fait voir d’autre part qu’il est devenu plus vain que la vanité , puisqu’il préfère l’image à la réalité, des mets
s et les émotions. Ainsi il fait un exercice continuel d’ambition, de vanité , de fausse tendresse, de vengeance, tout est en c
onnes qui y assistent ne puissent inspirer l’esprit du monde et de la vanité qui éclate dans leur parure, leurs actions, et to
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
cessives dépenses, et à montrer sa somptuosité dans des pompes et des vanités qui avaient quelque air de grandeur. C’est une ch
eux, on goûte aisément ce qui flatte, et on se livre au luxe et à la vanité . Oserait-on paraître ailleurs avec moins d’éclat,
et leur libertinage, leur mollesse et leur luxe, leur parure et leur vanité , tout les décèle. Une amatrice est ordinairement
55 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
que celui du Théâtre, jetons les yeux sur ces maisons décorées par la vanité et par l’opulence, que le vulgaire croit un séjou
ent des femmes est la suite ordinaire des mariages mal assortis où la vanité a présidé ; dans Le Bourgeois gentilhomme ? qu’un
e plus sûr moyen de vaincre les passions, est de les combattre par la vanité  ; qu’on accorde des distinctions aux Comédiennes
les éclairer et leur élever l’âme, est bien capable, en mettant leur vanité à la gêne, de flatter leur amour-propre. On dirai
à l’être. On vous a vus si souvent, pour des motifs très légers, par vanité ou par humeur, heurter de front les idées de votr
ordinairement du cœur, les nôtres n’ont souvent pour principe que la vanité et l’ambition. Mais ces sentiments étrangers, que
rs facile de maintenir l’exécution dans un petit Etat : d’ailleurs la vanité même ne sera guère intéressée à les violer, parce
56 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
l’amour de Dieu serait dans leurs cœurs, il en bannirait l’amour des vanités du monde. Ainsi quoi qu’il eût cette tolérance, i
um potest declinare spectacula vanitatum7 . Evitez les spectacles de vanité , si vous ne voulez pas tomber dans les pieges du
57 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
mp; presque tous vicieux ; on ne verra travailler des Auteurs que par vanité , par intérêt, par goût du vice, ou pour flatter l
, bien différens, n’ont en vue qu’un intérêt pécuniaire, ou une folle vanité  ; ils veulent faire briller leurs talens & ac
e, où cette folle passion a établi le plus puissant empire. De quelle vanité n’est pas enfin remplie une Divinité qui se voit
éclat, ses maximes s’enseignent avec plus de succès, le luxe & la vanité sont inspirés avec plus d’artifice, les passions
e que pour la préserver de la malice du péché & du prestige de la vanité du monde. Nous trouvons ce trait dans les Maximes
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
ronemus nos rosis antequam marcescant. » On lui inspire la plus folle vanité  : éloge perpétuel de sa beauté, de ses grâces, de
et facile, fait pour la dépendance, charmé de la flatterie, pétri de vanité , enivré de volupté, presque sans lumière et sans
ler en public, que la fragilité du sexe, la vivacité des passions, la vanité et la tendresse les rendent infiniment plus susce
ite forcé de se défaire, qui apporta à S. Cyr beaucoup d'esprit et de vanité , la dévotion et l'amour du monde, composait de pe
parlant devant le Roi ; comment des enfants se préserveront-ils d'une vanité si naturelle ? Cependant, dit Madame de Maintenon
59 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
ves, où se disent des paroles de gueule, où se forment des pensées de vanité , d’envie et de mépris du prochain, où s’engendren
60 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
pendant que Molière n’y ait mis d’excellentes choses pour corriger la vanité d’un Bourgeois qui veut s’élever au dessus de sa
61 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
mp; l’y trouvèrent en effet. Tous les grands hommes ont méprisé cette vanité puérile, & pour ainsi dire, féminine, muliebr
nistre, dit l’Église, le beau Pasteur ! Qu’on en juge par ce signe de vanité & de molesse, fastus & molliciei symbolu
ans le détail que fait le Prophète de ce que le libertinage, & la vanité inspiroient aux filles Juives ; l’un de leurs cri
tre fanfaronade, portent par-tout avec vous votre cuisine & votre vanité  ; d’un autre côté la multitude des viandes, le ra
62 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
s’habille comme les grands Seigneurs à ce qu’il croit, il a la sotte vanité de penser de lui qu’il est un habile homme en tou
était d’avertir tous les roturiers opulents que leur richesse et leur vanité ne doivent pas les faire aspirer à des alliances
eur chagrin, et n’a-t-il pas raison ? N’est-il pas amusant de voir la vanité bourgeoise confondue par l’orgueil de la Noblesse
se trompe selon moi ; le vrai motif de ce dégoût est l’ambition ou la vanité . Que faire, disent nos Gentilshommes, à la campag
63 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
e (s’il en existe quelqu’un), mais par des vues bien mal entendues de vanité et d’amour de la gloire : « Etiam eos qui ambitio
donna. Toute la Cour en murmura, tout le monde fut choqué de la forte vanité du Marmiton Musicien. Sa charge, disait-on, sera
Je pense que ce n’est qu’une ironie pour se moquer du théâtre, de la vanité de quelques Comédiens, et de l’imbécillité de leu
a gravité y est rare, la modestie ne s’y trouve pas, la frivolité, la vanité , les folies, les mensonges, les paroles inutiles,
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
enri IV, qui ne fut rien moins qu’une vestale. Toutes deux pleines de vanité & de faste, éprises de leur beauté, occupées
is, sous ses auspices & avec son armée ; mais l’amour traversa la vanité , elle eut diminuée la gloire d’Essex son général
ne de la comédie, la Reine fait une Religion de femme, aussi riche en vanité que vide de modestie ; c’est une Actrice qui fait
it-elle, de Gouvernante, fausse subtilité, ou peut-être rafinement de vanité  ; un Gouverneur a plus d’autorité qu’un simple Ch
ouverneur ; cependant comme cette supériorité spirituelle flattoit la vanité de la Reine, qu’elle lui devoit la légitimité de
n, ne se mêloit de rien, étoit lasse de tout, mais son faste & sa vanité ne la quittèrent jamais, toujours pompeusement ha
omédienne comme elle avoit vécu. Qui croiroit que tant d’ambition, de vanité , de politique eussent abouti à la satiété de regn
65 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
guide, les ténèbres ; pour compagnie, la multitude ; pour Exemple, la vanité  ; pour but, la volupté. Et voilà la caverne d’où
S. Esprit, non pour scandaliser leurs frères, par l’imitation de ces vanités Païennes. Pour fondement de ce Traité, nous poser
combattre la vérité par quelque froide glose, que de renoncer à cette vanité  ; voyons, et pesons leurs raisons. En premier lie
Les jeux Scéniques, spectacles de toute turpitude, et la licence des vanités , ont été institués à Rome, non par les vices des
pourrait garantir la pauvreté ; mais toujours ferions-nous, ce que la vanité nous conseillerait, et ce que la bourse nous perm
ices, avec l’impudicité du Théâtre, avec la cruauté du sable, avec la vanité du portique des gladiateurs ; En quoi vous faison
lib. 2 fd , en recherchant et approuvant la nouveauté des farces, et vanités Païennes ; lesquelles un des grands ennemis des C
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
e plusieurs n’ont jamais vus. Ils y apprendront le luxe, le faste, la vanité , l’indécence des habits & des décorations. S’
ur dans le procès futur de la canonisation. Avant elle, par une folle vanité , les Actrices, Soubrettes, Paysannes, paroissoien
umanité, le zele pour la population, l’horreur du vœu de chasteté, la vanité , la hauteur, l’indifference pour la religion, le
que les Voltairistes étalent à tout propos, n’est que fanfaronade. S.  vanité a voulu tout embrasser, histoire, philosophie, th
avec complaisance. De là est venu le mot se pavaner, pour exprimer la vanité d’un homme qui marche avec faste, & s’admire
67 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
r quoiqu’ils n’eussent rien de criminel, ils contiennent toujours une vanité très grande et peu convenable à des Chrétiens. »
ges de Saint Augustin, par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle, et tout ce qui peut exciter au-dedans
e que Saint Bernard dans un de ses ouvrages, traite les spectacles de vanité seulement, et dit qu’il ne fait pas de plus grand
ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les spectacles que de la vanité  : Il rapporte ce que les gens du monde disent de
e soif ardente de courir toujours après, n’y ait trouvé qu’une simple vanité , comme les défenseurs de la Comédie le prétendent
le, on ne se contente pas de prostituer ses oreilles et son cœur à la vanité  ; mais on est encore ravi de charmer sa paresse p
es spectacles ont été introduits, avec mille autres apprentissages de vanité , dans lesquels on trouve une espèce d’occupation
Saints Pères eussent quelquefois regardé la Comédie comme une simple vanité  ; ou que leurs raisons, pour la condamner dans le
e. » Ce que l’on ne peut point appliquer à ce qui n’est qu’une simple vanité , ou qui ne fait qu’éloigner de la perfection chré
nt rien qui ne blesse la modestie de leur sexe, qui ne respire que la vanité et l’esprit du monde. Si la chaussure de Judith f
68 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
re suspects, à ces ames timorées & désabusées qui ont renoncé aux vanités & aux pompes mondaines. Or tous ces témoins s
ans scrupule & sans péril ? N’est-ce pas plutôt un Théâtre, ou la vanité & la galanterie étalent le luxe des modes pro
69 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
re suspects, à ces ames timorées & désabusées qui ont renoncé aux vanités & aux pompes mondaines. Or tous ces témoins s
ans scrupule & sans péril ? N’est-ce pas plutôt un Théatre, où la vanité & la galanterie étalent le luxe des modes pro
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
nt, on veut bien concourir par orgueil au bien public ; mais quand la vanité s’est satisfaite, on ne pense plus qu’à soi-même.
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
trop évidente d’une profession vile. Mais comment concevoir que leur vanité en ayant adopté une plus honorable, celle-ci serv
72 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
s. Pour moi la nature, seul organe que je consulte, & que je fais vanité de croire, crie au fond de mon ame que le mépris
73 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
es s’étalent elles-mêmes en plein Théâtre, avec tout l’attirail de la vanité , comme ces Syrénes dont parle Isaïe, qui font leu
74 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
es torts, & cherche à intéresser à son retour vers toi jusqu’à la vanité de celle qui lui a trop plu… Elle veut s’immoler…
75 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
este, représentant au vrai les effets de l’ancienne générosité ? Sans vanité , Messieurs, les louanges que l’histoire peut méri
76 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
sost. homil. 17. ep. ad Ephes.). On les dit d’ordinaire par esprit de vanité , pour être estimé gentil, de belle humeur et habi
77 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
at mitoyen, plus étendu qu’on ne pense, qui tâche de s’approcher, par vanité , de la classe des honnêtes gens, mais qui est ent
78 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
e, mais n’allume point la passion, on le répandra sur les habits, par vanité , jamais sur le coloris par volupté. Le théatre &a
la coëffure naturelle ; mais grace à l’inépuisable fécondité de leur vanité , la maniere de se coëffer est infiniment diversif
qu’il entre dans l’ordre des mœurs, & flatte la mollesse & la vanité de ceux qui le voyent, quelle mine plus riche pou
’idée de la mort, devroit fournir matiere à bien de réflexions, si la vanité laissoit la liberté de réflechir. Les Dames Romai
79 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
ie ; Qui cherche la parure est privé de beauté         N’étale que la vanité . Le fard formoit, jusqu’à nos jours, un objet t
durée, image naturelle de la beauté des femmes, lui en fera sentir la vanité  : elle doit se dire avec Racine, dans Esther, c’e
non ceux qui les possedent. Ce n’est que par une réflexion frivole de vanité , qu’on s’approprie ce qu’on ne peut se donner, ni
i de Néron, parce qu’il étoit complice de ses débauches, soit par une vanité indécente d’un jeune homme qui se vante des faveu
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
Dieu dont ils peignent les perfections, mais les beautés théatrales, vanités des vanités, pompe du monde, attraits de la chair
ls peignent les perfections, mais les beautés théatrales, vanités des vanités , pompe du monde, attraits de la chair, cette musi
emme de se plaindre, mais je veux qu’elle se plaigne toue bas, que la vanité quoique blessée étouffe sa tendresse ou du moins
onquêtes ? Non quand l’amour les rendroit empressés à nous plaire, la vanité arrêteroit bientôt leurs démarches, & les fer
81 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
’Ecclésiaste, tout ce qui peut flatter les sens, je n’y ai trouvé que vanité & affliction d’esprit. On aime la douceur &am
rocurer tous les plaisirs du monde, & je n’ai trouvé par-tout que vanité & affliction d’esprit. Qu’on passe derriere l
e. Combien s’écriera-t-on plus justement que Salomon : Tout n’est que vanité . Il n’y a rien de réel que les crimes sans nombre
dissemens & les faveurs flattent à la fois la sensualité & la vanité . On n’y exige ni fécondité, ni variété, ni force 
82 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
e jeune personne que ses parents prennent plaisir d’immoler à tant de vanités , et qui est si contente d’en être la victime ; di
eil de l’innocence, le tombeau de la pudeur, le théâtre de toutes les vanités mondaines, et le triomphe de toutes les passions 
83 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
ossière, est encore assez mauvaise pour être condamnée, à cause de la vanité , de la fausseté, des ajustements qu’on y voit, de
e nom du Seigneur est toute son espérance, et qu’il n’a nul égard aux vanités , et aux folies trompeuses du Siècle. Celui qui s’
intérieurs de son âme arrêtés sur Jésus-Christ, n’a point d’égard aux vanités et aux tromperies du Siècle. Ainsi ce saint Proph
t ces Prières : Détournez mes yeux, afin qu’ils ne regardent point la vanité . Ps. 39. v. 5. Le Cirque n’est que vanité, parce
u’ils ne regardent point la vanité. Ps. 39. v. 5. Le Cirque n’est que vanité , parce qu’il ne sert à rien.Ps. 118. v. 37. La co
qu’il ne sert à rien.Ps. 118. v. 37. La course des chevaux n’est que vanité , parce que la vîtesse d’un cheval est un secours
sauver.Ps. 32. v. 27. Le Théâtre, et tous les autres Jeux ne sont que vanité . SAINT AUGUSTIN, Chapitre 2. du liv. 3. des Conf
d’avoir eu des Musiciens et des Musiciennes, que d’en reconnaître la vanité et le péril : J’ai condamné, dit-il, le ris de fo
84 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
res fascine l’esprit. Attentif à profiter du goût des hommes pour les vanités du monde, il les leur présente dans des spectacle
les diversifie toutes à la fois, pour mieux séduire ; objets, modes, vanités , erreurs, tout agit ; c’est un enchantement qui é
85 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
ù Dieu les appellera, ne s’abandonne point aux modes de luxe & de vanité , ne se trouve point dans les cercles de raillerie
e genoüil : vous y allés trouver les Idoles vivantes de luxe & de vanité , ces hommes & ces femmes revêtus d’habits ric
86 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
ité de la Fuite du siècle Chapitre 1. où il dit que le Cirque est une vanité qui ne sert de rien, la vitesse des chevaux n’est
est une vanité qui ne sert de rien, la vitesse des chevaux n’est que vanité , le Théâtre est vanité. Ce saint Docteur dit la m
sert de rien, la vitesse des chevaux n’est que vanité, le Théâtre est vanité . Ce saint Docteur dit la même chose en expliquant
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
moins besoin de correction, autant que sur celui de l’avarice, de la vanité , de la jalousie, et de toutes les autres passions
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
toient mieux que nous. Enfin en 1701, ceci n’est pas bien ancien,) la vanité de mon grand pere acheta une couronne. La plupart
p; mes troupes. Sa grande œconomie avoit amassé des trésors, & sa vanité une armée superbe. Je doublai mon Militaire. Je c
ite race que celle des beaux esprits, un peuple insupportable pour sa vanité . Il y a tel poëte qui refuseroit mon royaume plut
ur n’épargne personne, quand on lui résiste il revient. N’ayez pas la vanité de lui faire tête, il vous attrapera toujours. Ne
89 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
lleurs si éclairées, et je le regardais comme un triste exemple de la vanité de l’homme, lequel pour se faire un nom dans le m
90 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
lies et leurs maux sont encore aggravés et multipliés par le luxe, la vanité , la passion du plaisir. La contagion du vice les
91 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
embarrasse. Tu te glorifies dans ta pourpre et tes dignités, mais ta vanité est injuste, et c’est un faible ornement que ton
92 (1647) Traité des théâtres pp. -
à mon dessein en général de vous en faire l’adresse, il a toutes ses vanités , je me suis confié que vous aurez à gré que j’aie
, ayant vu en la mienne qu’on employait leurs noms pour autoriser une vanité mondaine, laquelle tous les jours, selon que les
alement connu, que la profession que nous disons suivre, défend cette vanité , les Règlements de notre Discipline y sont exprès
ette autorité. Mais le fait ici est tout autre, vu qu’il s’agit d’une vanité mondaine, qui est très mauvaise en elle, et ayant
auditeurs. « Celui qui est en Christ comment peut-il se donner à ces vanités du monde, lesquelles J. C. a crucifiées en sa cha
s d’alors, qui en vertu de ces défenses, renonçaient absolument à ces vanités , ainsi que nous l’avons vu au chapitre septième.
as qu’on les oie de ces autres impures, que Satan loue, pour dire des vanités , ou des saletés. Comme J. C. étant en terre n’app
ment, mais d’un nu passe-temps mondain, et d’une simple récréation de vanité  ? Mais il ne faut point qu’ils y soient déçus les
devez, point, vous qui êtes enfants de l’Eglise, vous dépraver par la vanité des spectacles ».Chrysostome, in Psal. 118. fr «
93 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
fection et sans plaisir, il ne laisse pas d'être coupable du péché de vanité , allant en un lieu où il ne profite de rien; Or j
anité, allant en un lieu où il ne profite de rien; Or j'estime que la vanité ou l'occupation en des choses inutiles est un péc
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
de temps, reposoient depuis plus d’un an dans son porte-feuille : la vanité & le mensonge sont l’air qu’on respire au Thé
95 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
rien écrit, ils n’étoient pas savant, par que magnificence & par vanité  ; elle est encore plus fameuse par les statues, l
des sciences, & des arts : c’est là l’expression fastueuse d’une vanité litteraire. Cette pensée a un air de sublime, par
incompatible avec la molesse, du moins une fois, pour une action, par vanité  : tout le monde en est capable. C’est une passion
, les piéces de poësies, monumens de la bassesse des uns, & de la vanité des autres, ne prouvent pas plus pour le mérite s
96 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
ui aiment les jeux, le bal, la comédie, et qui suivent le luxe et les vanités du siècle, ne veulent point entendre traiter chré
en un mot, que cette âme superbe et dédaigneuse est toute remplie de vanité , de présomption, de vaine gloire, et de tous les
nt un spectacle, qui flatte tous les sens, qui remplit leur esprit de vanités , qui amollit leur cœur par le son ravissant des v
97 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
eu convenable à un Chrétien ; ils y blâment les passions excitées, la vanité , la parure, les vains ornemens qu’ils mettent au
charmée par les concerts ; les yeux par-tout ce que le luxe & la vanité peuvent étaler de plus agréable. Le plaisir qui s
jeux, la comédie, les spectacles, & qui suivent le luxe & les vanités du siécle, ne veulent point entendre traiter chré
on. 32. Ils ont excité mon indignation & ma colere par leurs vanités . Odisti observantes vanitates. Ps. 30.
Bienheureux est l’homme qui ne s’est point arrêté à regarder les vanités & toutes les folies des mondains. Qui
s expliqué, ne prêche par-tout que le renoncement aux joies & aux vanités du siécle : instruits par tant de voix qui ne for
; de mortification. Que mes yeux, disoit le Prophête, se ferment à la vanité  : c’est-là, poursuivoit saint Ambroise, la premie
oûtoit-il ensuite, refuserez-vous du moins à vos spectacles le nom de vanité  ? le monde, en effet, a-t-il rien nulle part de s
d’abord j’en conviendrai, si c’est former l’esprit de le repaître de vanités , de mensonges & de fables ; j’en conviendrai,
98 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
pectateurs, par la noirceur des portraits, il ménageait encore à leur vanité le plaisir de deviner les modèles. C’est dans ces
l’ont rapproché du Comique noble, mais ne les ont point confondus. La vanité , qui a pris dans la Bourgeoisie un ton plus haut
99 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
d elle a ôté l’Idolatrie mère de tous jeux, dont tous ces monstres de vanité et légèreté sont sortis. Car quel spectacle, y a-
ussent en soi aucun crime, elles ont toutefois en soi une bien grande vanité et fort mal séante à un Chrétien. Des autres mani
100 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
cience avec le pédantisme ; et les femmes le comprirent. Il châtia la vanité avec moins de succès, et le Bourgeois Gentilhomme
ent justifier le poignard ou le poison dans les rivalités d’amour, de vanité , ou d’intérêt, et enfin pour dernier tableau elle
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