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1 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
faire aussi des pieces sur Corneille, Racine, Panard, Dominique, qui valent bien Moliere, chacun dans son genre. Malheureusem
urs n’y perdirent rien ; ils rioient à gorge déployée. Cette aventure valut toute la piece : ce n’est pas beaucoup dire. On n
Académicien de vingt Académies, que les Ecrivains se donnent. Ou s’il vaut quelque chose, on plaindra, on verra avec pitié,
; contre Moliere, en louant son talent, par un ouvrage admirable, qui vaut mieux lui seul que toutes les œuvres de ce Comiqu
2 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
order cet empire ? Quoi de plus propre à décourager les bons, à faire valoir les mauvais, & à les obliger de se dégrader j
racles prédisent sa réussite & sa chûte, menacent de ne pas faire valoir , & assurent que quand on ne joue pas avec con
la gloire qu’on travaille ; & qui se mettra en frais, pour faire valoir ses productions ? Ce seroit se préparer le poison
iere, sans esprit, réussissent sur la scéne ; tandis que d’autres qui valent mieux qu’eux, n’ont pas de succès. L’art du panto
d’esprit qui réfléchit le plus profondément : La colere suffit, & vaut un Appollon. Ce n’est même qu’en entrant dans la
me, soit qu’on la lise ou qu’on la voie jouer. Une tragédie de Racine vaut -elle moins pour être mal jouée ? Une farce de Vad
die de Racine vaut-elle moins pour être mal jouée ? Une farce de Vadé vaut -elle mieux pour être jouée supérieurement ? C’est
3 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Dédicace » p. 36
l’orgueil ou l’amour-propre. Ceci ne prouve aucunement Que je crois valoir mieux que vous ; J’exprime le vœu seulement Que b
s valoir mieux que vous ; J’exprime le vœu seulement Que bientôt nous valions mieux tous.
4 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
un, mais une forêt de lauriers. Vous riez, Eh ! pourquoi non ? Arouet vaut bien Alexandre, ses conquêtes dans l’empire des l
mp; les Dieux, n’auroit il pas ses fêtes, & aussi brillantes ? Il vaut lui seul vingt hommes illustres, il y a de l’étof
est l’ouvrage de Fretillon. Cet homme, qui, lui seul, comme Hercule, vaut vingt hommes illustres, doit tout à Fretillon ! I
us loin. On lui donne septante-cinq ans, pour avoir lui seul toujours valu vingt hommes illustres ; il a du dès le berceau ê
Calais, une boîte d’or de la part des Echevins, un grand tableau, qui vaut bien une statue, placé dans l’hôtel de ville, lie
t de génie, il ne faut qu’une passion. Un tendre amour suffit, & vaut un Apollon. La Henriade ne valut-elle pas les ro
sion. Un tendre amour suffit, & vaut un Apollon. La Henriade ne valut -elle pas les romances confuses de l’Iliade &
patriotisme près, que le zele des François pour leur Roi a tant fait valoir , n’a rien de plus remarquable, que trente autres
; nommément la plupart de celles de Voltaire, qui, du côté littéraire valent autant & plus que le Siége de Calais. Rendons
5 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
se trouve à la fin de son théatre, intitulée l’Ombre de Moliere, qui vaut mieux que l’Assemblée de l’Abbé Schrone. Tout se
il y a bien des scénes épisodiques, forts étrangeres, qu’il eût mieux valu rapeller les chefs-d’œuvres du héros, & les
trouve par-tout ; il se souvient des coups de bâton que la nuit lui a valu . Thalie se moque de sa frayeur, Sofie lui demande
etier de satyrique, & s’éleve contre la lâcheté d’un écrivain qui vaut flettrir les talens qui le font vivre. Le public,
up que cette foible somme, (je la croyois grande, puisqu’on fait tant valoir la générosité des comédiens,) que cette foible so
& par conséquent sur Moliere, le héros de la fête, & qui les vaut bien ; il compare les dramatiques à Turenne. Le d
livres de rente, sans compter le tour du bâton de la galanterie, qui vaut le double. Ces mesquines minuties jurent avec les
fin a inventé & solemnisé cette fête bisarre, qui dans son genre, vaut bien les fêtes des foux, qu’on a si amerement con
Japon ne s’est avisée d’en parler ; ce n’est pas que leurs piéces ne vaillent la plupart des nôtres, & ne soient aussi bien
rivé à jamais, il en est inconsolable, & le poëte aussi ; elle ne vaut pas mieux, mais elle est moins licencieuse que le
e pièce si scandaleuse, qu’il les lui donnat par écrit pour les faire valoir en tems & lieu ; il s’en tira très-mal, on n’
il entre dans cette querelle que la Gazette Ecclésiastique fait bien valoir , soit comme amie de M. Ribalier, soit comme ennem
6 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
ction de leur Théâtre qui avoit coûté vingt mille DucatsLe Ducat d’or vaut environ dix livres dix sols de notre monnoie.. Mo
2.3. ibid S. Aug. de Civit. Dei c. 31. Ville d’Espagne Le Ducat d’or vaut environ dix livres dix sols de notre monnoie. Con
7 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
nt de mal si elles filaient leurs quenouilles ; ni l’un ni l’autre ne vaut rien, mais la danse est un plus grand mal. Et ail
a danse est un plus grand mal. Et ailleurs il dit expressément, qu’il vaudrait mieux labourer la terre un jour de fête que d’y d
8 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
a, l’instruisit des affaires, en fit un bon Négociateur, & le fit valoir à la Cour, où il fut employé avec succès. Il fut
s parce qu’elle favorise le libertinage, est fort peu de chose, & vaut beaucoup moins que plusieurs autres du même Auteu
dinal de Polignac. Jamais discours académique ne fut plus long. Il en vaut trois ou quatre. Il le termine par le panégyrique
des, des poëmes épiques, mais des mœurs, une religion, une piété, qui valent devant Dieu, juste estimateur du mérite, les qual
ace dans les plans qu’il avoit formé ; comme si un Architecte faisoit valoir les fondemens de quelque muraille qu’il vouloit b
oient point déparé l’habit où on vouloit les coudre. On fait beaucoup valoir la décence du théatre de Destouches. C’est une éq
e école, cette sainte reformatrice, ces utiles leçons qu’on fait tant valoir , qui l’emportent sur tous les Prédicateurs ? N’es
9 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
et fort nécessaire à son sujet, prouver que les pièces de Molière ne valent rien, pource qu’elles sont trop bien jouées et qu
e d’un autre par conjecture et qui puisse assurer que son prochain ne vaut rien, et même qu’il n’a jamais rien valu ? Les te
assurer que son prochain ne vaut rien, et même qu’il n’a jamais rien valu  ? Les termes sont significatifs, la pensée n’est
isqu’il a vu une femme qui secouait la tête, et sa pièce ne doit rien valoir , puisqu’il l’a connu dans le cœur de tous ceux qu
10 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
Histrions et des Comédiens Romains, Tragiques ou Comiques, les uns ne valaient pas mieux que les autres, et que leurs Pièces les
s Discours véhéments qui excitent la colère pour des sujets qui ne le valent pas ; l’orgueil et l’ambition y ont leur place, p
à un Magistrat d’examiner les Comédies dignes d’être représentées, il vaudrait mieux les condamner entièrement ; Que par ce moye
11 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
. Le fête que le Surintendant Fouquet donna au Roi dans sa maison de Vaux , & qui hata sa ruine, fut au-dessus de tout c
au-dessus de tout ce qu’on avoit vu en ce genre : la seule maison de Vaux étoit un prodige (une folie) il s’en faloit beauc
isons de plaisance qu’eût alors le Roi, approchassent de la beauté de Vaux  ; (on eut depuis la foiblesse de vouloir l’emport
12 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
dre les airs plus voluptueux & les paroles plus galantes, il n’en vaut pas mieux, l’ouvrage est très-foible, il vaut moi
plus galantes, il n’en vaut pas mieux, l’ouvrage est très-foible, il vaut moins, il est plus indécent ; il faut par-tout de
re, plus innocente, plus glorieuse à la vertu. Ce spectacle champêtre vaut toutes les décorations de Servandoni & les da
être connu, ont aussi composé les couplets qu’on y a chanté & qui valent bien aux oreilles de la vertu, tous les Vaudevill
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
fait parler, c’est toujours moi qui parle à sa place. La seconde ne vaut gueres mieux. J’ai tâché d’y peindre Les ravages
inal tant vanté, n’est qu’un amas de fadaises ; le Chansonnier Panard vaut mieux que lui, & il a eu quelque célébrité ;
Bithinie. Il ajoute, pour faire sa cour sans doute, ou pour se faire valoir , la familiarité des grands, quelque depravés qu’
lle immortalité !) Toute la poétique d’Horace, de Vida, de Boileau ne valent pas leçons de Claude & de Messaline. Ce ne s
ur d’esclavage, être pris, repris & quitté. Le Paradis de Mahomet vaut -il l’enfer de la Pucelle ? Et c’est à l’yvresse d
r recueil de ses œuvres, Mr. Dorat vient d’en donner un second qui ne vaut pas mieux, ou plutôt une nouvelle Edition où il y
i les degradent, ils vieillissent en pirouettant. Les gens mariés ne valent pas mieux, selon lui. Accoutumés à mépriser leur
14 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
de traits des mêmes caracteres, mais sans conduite. Son Mysantrope ne vaut pas mieux, & il dit vrai. L’intrigue & le
que Plaute. Je ne parle pas de ses innombrables bouffoneries, qui ne valent pas les bons mots de Dominique, & en font un
oliere est renfermé dans ce vers de Boileau : La colère suffit, & vaut un Appollon. Toutes les passions ont la même féco
r, l’ambition, l’orgueil, la jalousie, la malignité, suffisent, & valent des Appollons. Toutes les passions sont vives, él
blesses. Réduit à lui-même, dépouillé des circonstances qui le firent valoir , le génie de Moliere est fort ordinaire ; il ne p
des livres comme des tapissieries. Mais à mérite égal un gros volume vaut une brochure, un poëme l’emporte sur un madrigal.
. La vraie étimologie de Vauxhall est celle-ci. Hall veut dire salle, Vaux est le nom d’un particulier de Londres qui fit bâ
la danse, la musique. Vauxhall n’est donc autre chose que la Salle de Vaux . Bien des gens riches ont pour leurs divertisseme
15 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
t, qui doit si bien savoir apprécier le mérite littéraire, en faisant valoir le Théatre de Moliere, & le donnant par le sc
il se mesurer avec lui, même du côté littéraire ? Tout son Théatre ne vaut pas un livre du Telemaque, il ne vaut pas l’Histo
ittéraire ? Tout son Théatre ne vaut pas un livre du Telemaque, il ne vaut pas l’Histoire universelle de Bossuet, l’Émile de
ote ont-ils pu l’inspirer une scene ? C’est bien déprécier Horace qui vaut bien Moliere. Mais il est vrai, un Horace, un Ari
purs d’un homme de génie qui se rend justice, & s’estime ce qu’il vaut . C’est l’orgueil rafiné de l’Ange qui fait de lui
ible surpasse mon intelligence, dans le ciel seul est écrit ce que tu vaux , & ce qui t’est dû. Un habitant de Cithere ne
t peu flateuse. Est-elle bien juste ? Il a paru bien des Comédies qui valent celles de Moliere. Un adorateur de Voltaire auroi
. La vie de Moliere est un tissu de vices, où de loin en loin on fait valoir , on exagère beaucoup deux ou trois traits de vert
& de ses confreres, tels que le fameux Saurin, qui à tous égards vaut mieux que Moliere. On ne peut excuser les Jeux Fl
ent, jusqu’aux nues, Moliere dans le public n’est estimé que ce qu’il vaut . Qui jamais l’a mis dans une classe de Savans ou
16 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
Calais, n’a fait aucune sensation dans les provinces. Elle a beaucoup valu à l’Auteur, mais on ne la joue plus, & elle e
Dames de la Cour, & tout ce qu’il y a de plus brillant. Elle lui valut quatorze mille livres. Que feroit-on de plus pour
C’est parce que je vous connois, répondit l’autre, que je crois vous valoir  : vous avez des richesses, j’ai des talens ; l’un
e crois vous valoir : vous avez des richesses, j’ai des talens ; l’un vaut l’autre. Il mit aussi-tôt flamberge au vent, on a
des caprices. Elle fut bien vengée, il fallut rendre l’argent, ce qui vaut bien la prison. Deux Dames se disputant une loge,
ours ! quelle glorieuse conquête, que la conquête d’un théatre ! elle vaut bien la prise d’un vaisseau Turc. Cette affaire d
17 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
s ou de condition, qui avaient de l’honneur, et dont le patrimoine en valait la peine. Mais la loi n’en existe pas moins, les
loi 2. de his qui not. inf. etc. le Commentaire du fameux Mornac, qui vaut bien l’Abbé d’Aubignac, on verra quel est son res
pendant le souffrir (Suéton. C. 35.) ; car quoique dans le fond il ne valut pas mieux, il affectait de protéger les bonnes mœ
e ! qu’un cœur irrité est énergique et fécond ! « La colère suffit et vaut un Apollonk. » Au reste il serait inutile de leur
diences ne donnerait-on pas au public pour en entendre le détail ? Il vaut mieux les laisser à eux-mêmes se pardonner mutuel
nature. Cette morale assurément n’est pas d’une sévérité outrée, elle vaut bien celle de Sanchez et de Busembaum ; elle excu
18 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
’auteur de sa Vie en les méprisant auroit dû les aprécier ce qu’elles valent . Bien des gens de condition, dit-on, voyoient Sca
s dignités de la littérature. Ont-ils tort ? Un corps bien habillé ne vaut -il pas une tête bien coëffée ? Et que feroit cett
s arts libéraux, fort au dessus des arts méchaniques. Un bel habit ne vaut -il pas une perruque ? Il est aussi nécessaire aux
lle de grecs & des romains : les Allards, les Guimards, les Salés valent bien les Batilles. Ne dit-on pas tous les jours,
on amour pour Voltaire lui a déguisé la vérité. Ces héros modernes ne valent pas mieux ; ils sont aussi vicieux, plus irréligi
Dramatiques (il falloit ajouter Comiques : Corneille & Racine le valent bien), en ce qu’il est original & naïf. Cette
us fécond, plus original, plus fin : chaque bonne scène de ses pieces vaut mieux qu’une bonne fable de Lafontaine. Je dis bo
19 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Spectacles des Romains en general. » pp. 7-8
L’on n’entend au berceau que des cris & des begayemens, & il vaut mieux passer d’abord aux choses avancées, & c
20 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
rables, sans pudeur et sans religion. Grand nombre des spectateurs ne valent pas mieux ; les honnêtes gens devraient rougir de
eût pas fait ce beau compliment à tous ces graves personnages, qui le valent bien. Aussi ne tient-il que peu à la robe ; il ne
e les Comédiens sont gagés du Prince, ils auraient tort de faire trop valoir leur libéralité ; c’est au Prince que la gloire e
, verb. Bateleurs, etc. Tous les défenseurs du théâtre font beaucoup valoir , et d’un ton bien plus décisif et plus tranchant
ment pour le nôtre, avec une simplicité et une naïveté touchante, qui valait bien nos raffinements, nos pointes, notre luxe, e
21 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
oge de l’art Dramatique, des Auteurs, des Acteurs, & fit beaucoup valoir la grace qu’on faisoit à la compagnie. On sent bi
jetton qu’ils gagnoient à perpétuité. Après tout une piece bien jouée vaut un quartier bien prouvé, & suppose plus de ta
s de la portion du Poëte. C’est pourtant le fonds du Poëte qu’on fait valoir . Il seroit juste que la piece fût comme un fonds
terre qu’on baille à ferme. Les Acteurs font les Férmiers qui le font valoir par la déclamation, comme le premier par la cultu
hitrion de Plaute, ce qui est vrai. Elle ajoutoit que celui de Plaute vaut mieux, ce qui étoit mal faire sa cour. Moliere le
tout retentit, dont les livres sont pleins. La cabale fait tomber ou valoir une piece, on crie merveille, on se moque, on sif
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
is de Sales qu’il en est comme des champignons, dont les meilleurs ne valent rien. Ces circonstances criminelles sont le lieu,
eugles qu’ils ne peuvent dessiller. Le bal, quoique plus régulier, ne vaut pas mieux que ces rustiques désordres ; le danger
les disoit avec raison : Semblables aux champignons, les meilleurs ne valent rien. Si vous êtes forcé d’y aller, & combien
commerce. Chacun y apporte sa marchandise, on l’y étale, on l’y fait valoir , on l’y livre ; les emplettes s’y font à vil prix
s ? Si ce n’est pas avarice, c’est prodigalité, c’est injustice. L’un vaut -il mieux que l’autre ? Quand on invite à quelque
elà de ces bornes c’est une extravagance. Le jeu, dit le proverbe, ne vaut pas la chandelle, c’est-à-dire, l’objet ne mérite
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
ous réponds……. Tom. 5. pag. 189. L’intention de servir la religion ne vaut -elle pas l’intention des Courtisannes de Madrid d
livres de rente, & n’en mendient pas moins, &c. Tout cela ne vaut pas la peine qu’on se mette en frais pour le réfu
pe le Bel. A quoi pense l’Auteur, de rapporter, d’approuver, de faire valoir des excès qu’on ne sauroit trop ensevelir dans l’
ers, tous ces Marchands sont dans le même cas, chacun cherche à faire valoir son commerce, & l’on peut abuser de tout ; du
réponse du Curé n’est pas douteuse. Une autre sorte d’apologie qui ne vaut pas mieux, tom. 4. p. 31. c’est de comparer la co
le fait la gloire & la richesse de leur Etat. Que de millions ont valu à la France Corneille, Moliere, Racine, dit-il av
? Bossuet, Fenelon, Pascal, Cochin, Bourdaloue, Massillon, &c. ne valent -ils pas tous les suppôts de Thalie ? Il y a pourt
24 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
ire. N’ai-je pas aussi pour protecteurs les états de la province, qui valent bien pour moi la diète de Ratisbonne. Les vertus
Bruyère, le Télémaque de Fénelon, l’Histoire universelle de Bossuet, valent infiuiment mieux que toutes les productions théât
héâtre sera utile. Ce choix ne se fait pas ni ne peut se faire, et ne vaut pas la peine qu’on le fasse. Qui le fera, sera-ce
nnent par le jugement de Caton, qui lui demeure attaché, suffrage qui vaut bien le leur. Un parallèle si méprisant offensera
t subitement éclore. Une vanité paresseuse est intéressée de le faire valoir  : elle n’en a point d’autre, ni ne veut en acquér
ité du rôle, c’est la manière de le jouer qui distingue. La soubrette vaut souvent mieux que le prince. Dans leurs maisons,
r, se moquer de tout : voilà le théâtre ; nos acteurs et nos actrices valent bien les satyres de la fable. Il semble que le pr
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
prétendus Habits de Paysannes qui sont en usage sur nos Théâtres : il vaudrait autant que les Actrices conservassent leurs vêtem
26 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
oute, s’il faut laisser dans les églises un chant harmonieux, ou s’il vaut mieux s’attacher à la sévère discipline de Saint
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
on lui assure la propriété que personne ne lui conteste, & qui ne vaut pas la peine d’être contestée, de quelque farce o
Rousseau ne le mérite pas. Ce qu’il a fait de bon est trop borné pour valoir un si beau nom, tout avili qu’il est par la multi
ni tableau à la grande salle, & dans la verité le Siege de Calais vaut mieux que les Annales de Toulouse, & le Sieur
en lui offrant son Drame. Le présent est mediocre, il est vrai qu’il vaut le titre de Citoyen, & il faut avoir la fatui
mposé les actes & les scenes pour en faire une narration. L’un ne vaut pas mieux que l’autre pour les mœurs. C’est toujo
nt où donner de la tête se fait Moine. Le vieux Pere qui le reçoit ne vaut pas mieux que lui, non plus que ses compagnons :
28 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
nfames. Panard, Chaulieu, & sur-tout Lafontaine, qui l’ont imité, valent mieux que lui. Une molle élégance, une facilité n
r réduit toutes les vertus des rois à la sensibilité, la sensibilité vaut mieux que la sagesse . Qu’est-ce que la sensibili
tes pas son juge, & il est le vôtre. Daignez excuser cet avis, il vaut mieux qu’un compliment. Pour couvrir la bassess
Parlement, par une sorte d’actrices, qui, sans être aussi élégantes, valent bien les Vestris, les Allards, les Guimards. Ce s
leur firent un compliment & les couronnerent de lauriers : ce qui vaut bien le mortier de président. Cette majestueuse c
vint troubler leur repos. Vingt autres puérilités de ce caractere ne valent pas la peine qu’on en fasse le détail.
29 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
: Ne capiaris nutibus ejus. 6. 24. Le plaisir que vous y goûterez, ne vaut pas un morceau de pain : Prætium vix unius panis.
ellent. L’Empereur en est si épris, qu’une piece bien jouée a souvent valu aux Actrices une place parmi les Reines. Si Arleq
ere supérieure (Camille ne fut pourtant jamais une Muse ; mais Paphos vaut bien le Parnasse). Elle faisoit verser des larmes
de leurs membres, à leur réception & à leur mort ; ce qui nous a valu l’immense recueil d’Eloges de Fontenelle, tous re
té, ni force ; on n’y a pas besoin de génie, l’impureté suffit, & vaut un Apollon. Une infinité de romans, de poësies, d
30 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
s doute que chacun de ces Génies s’applique avec plus de soin à faire valoir ses prétentions, lorsqu’on sera sur le point de j
31 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
istoire des traditions morales et religieuses. En 1828, cet ouvrage a valu à Sénancour, une condamnation pour outrage à la l
32 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
t confus, dit la Baumelle, de l’impie plainte de la piété qui faisoit valoir à Dieu même son exactitude & son recueillemen
assurément les trois quarts & demi des pieces qui paroissent, ne valent pas mieux que celles du siecle passé. Quoi qu’il
quer à l’honnêteté publique ! Que doivent faire les autres, qui ne le valent pas & se font un devoir & une gloire de l
n mot. Tout François est Poëte satyrique : La colère suffit, & vaut un Apollon. Le Soldat chante son Officier &
33 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
us ne redirons point icy les admirables effets des Machines, & il vaut mieux toucher un autre poinct du Spectacle qui n’
avoir. Nos Acteurs ne manquent ny de courage ny d’ambition pour faire valoir leurs Comedies, & pour plaire à leurs Spectat
34 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
nus intéressent plus que des noms inventés. Le Siege de Calais, qu’il vaut bien dans le fond, pour le mérite poëtique, avoit
re à une ville, c’est d’avoir fait une piece de théatre ; le chaperon vaut -il la scene ? Mais ce qui est bien au dessus de l
s parlé ailleurs de la retraite de la Clairon, qui le faisoit si bien valoir . Les Comédiens diminuerent le dividende selon l’u
les plus grands partisans de la Monarchie : Des sujets tels que vous valent les plus grands Princes, Des fureurs de mon Roi j
e de tous nos Rois. D’un peuple libre enfin, qui se donnoit lui-même, Vaut leur Roi, titre vain, sans l’aveu des sujets. C’e
tion est très-bonne, & le fruit que doit produire une telle scene vaut bien les lauriers qu’une plus grande liberté fait
mœurs a pu seul faire parler si long-temps sur une production qui en vaut si peu la peine. Autre piece singuliere que je n’
ctrices sont ambulantes, comme dans nos Troupes de province, & ne valent pas mieux que celles qui sont fixes.) Il me parut
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
plus il est démontré que les Acteurs qui le soutiennent & le font valoir , ont des talens rares & supérieurs. C’est une
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
ar un chagrin qu’on n’a pas le courage de surmonter. Comme elles font valoir la force au détriment de la raison, le courage au
37 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
qu’il a donné son théatre au public en un volume, & qu’il a fait valoir ce beau titre, pour être reçu à l’Académie ; les
toutes ses œuvres, bien inutile, puisque rien n’y est obscur, ni n’en vaut la peine. Qu’on ne soit pas frappé de ce grand br
tase le Dieu Moliere. Corneille, Racine, Quinaut, qui dans leur genre valent bien Moliere, ne prétendent point au privilege ex
es galanteries qu’on met dans la bouche d’Henri IV pour une paysanne, valent bien les litanies de la Sainte Vierge. Madame de
urent rendus maîtres, il crut leur faire honneur, & leur fit fort valoir la grace qu’il leur faisoit, d’y aller quelquefoi
la tragédie. Peut-on s’en passer ? Le plus souvent la grande piece ne vaut pas mieux que la petite pour les bonnes mœurs. Mo
38 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
oserait à essuyer des outrages si affligeants pour leurs familles. Ne vaudrait -il pas mieux, pour ainsi dire, congédier tous les
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
prétendue lettre à l’Archevêque de Paris, qu’il fit imprimer, qui ne vaut pas mieux que les dissertations comiques de ses c
atre donne autant d’effronterie qu’il répand d’aveuglement. 4°. Faire valoir les fruits immenses de vertu qu’on tire de la Com
La comédie est allée entendre le sermon le plus apostolique. Moliere vaut cent fois Bourdaloue. Qui peut compter les conver
leures choses à faire que d’aller au spectacle, & des lieux qu’il vaut mieux fréquenter ; que ceux dont la conduite est
à la loi des Juifs, qui défend de manger de la chair de pourceau : Il vaut mieux être le pourceau d’Hérode que son fils. Enf
40 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
ariots. Les richesses reglent la Magnificence, mais les receptes font valoir les richesses. Il faut que le dessein soit tousio
41 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
nces. Apparemment on verra paraître plusieurs pièces sur ce sujet qui vaudront mieux sans comparaison que tout ce que je pourrai
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
trouverait pas une seule qui fût digne d’un chrétien ; on a cru qu’il valait mieux détruire la comédie que de penser à la rédu
43 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. Saint Thomas d’Aquin, dont les mœurs valaient bien celles de Calvin et du Père Quesneli, Saint
44 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
ceux qui refusent l’entrée de nos bonnes villes aux comédiens qui le valent , et envientl au peuple ces plaisirs publiques. Le
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
é les Evêques, après tout, Rois & Papes, dans leurs Dioceses. Ils valent bien les Cardinaux, qui ne sont point de la Hiera
vient fierement avec sa houpe surgir par derriere l’épaule. Cela seul vaut six quartiers. L’écuisson lui-même finit en point
ous affubler de toutes les longues robes de théatre, votre style n’en vaudra pas mieux : Quantumvis volvas omnia syrmata. Ma
res à leur chapeau, & certainement les pompons, aigrettes, rubans valent bien les plumes ; enfin la queue acheve le tablea
46 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
prend un air de grandeur pour survendre ses appas, et se faire mieux valoir ses attraits ; elle ne sort de son logis, qu’aprè
ie dev. [Introduction à la vie dévote]. C. 33., dont les meilleurs ne valent rien, et quand il parle à sa Philotée, ne les app
s le commandeMatt. [Matthieu] Cap. II. v. 12. : parce que, dit-il, il vaut bien mieux aller en Paradis borgne ou boiteux, qu
eux beaux yeux dans le fond des Enfers, c’est-à-dire en un mot, qu’il vaut mieux vous sauver toute seule, que de vous damner
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
et composa lui-même des pièces dramatiques, qui malgré la pourpre ne valaient guère mieux. On en connaît cinq, Mirame, l’Europe
nal était bien mal servi par ses cinq Auteurs. » La comédie d’Europe vaut mieux. Plus décente pour les mœurs, elle est pour
n vous êtes plus noble et plus vaillant que moi, pour juger si le Cid vaut mieux que vos pièces ; je ne suis point homme d’é
e de vingt toises de long, que l’on employa pour la couverture, elles valaient quatre mille livres chacune. Cette salle fut depu
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
iller un ennemi si redoutable, et lui prêter de nouvelles forces ? ne vaudrait -il pas mieux le chasser ? Pourquoi attiser un feu
mieux le chasser ? Pourquoi attiser un feu qui va tout consumer ? il vaudrait mieux l'éteindre. Pourquoi semer et cultiver des
semer et cultiver des herbes venimeuses qui vont donner la mort ? il vaudrait mieux les arracher. Nous devons combattre nos pas
our s'amuser : On ne peut pas toujours travailler, prier, lire ; Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire. Ainsi pleine
49 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
? Les Italiens furent chassés par Louis XIV à cause de leur licence ; valent -ils mieux aujourd’hui ? Les tragédies & les c
gédies & les comédies sérieuses sont travaillées avec soin, & valent bien les nôtres ; le génie est plus dramatique, &
i, celui-ci donnoit une grande importance à son art, & en faisoit valoir les difficultés, il disoit avec chagrin, qu’il ét
 ; mais tout sera équitablement balancé par l’aréopage dramatique, il vaut bien mieux que celui de Paris : il est composé d
i un Italien n’avoit pas l’usage de la poëtique de Vida, Italien, qui vaut , en son genre, celle de Boileau ; & dans tous
ennes ; mais non la meilleure. Roccoboni en cite bien d’autres qui la valent , dit-il, & la surpassent. Il faut convenir qu
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
p; n’apprécioient les Clairons, les Molés, les Guimards que ce qu’ils valent . La Reine sentit bientôt qu’elle perdoit l’estime
it : il pourroit naître de moi un Néron aussi bien qu’un Auguste, il vaut mieux désigner un successeur, je ne veux point me
énement, il l’eut intitulée l’Héroine malgré elle ; ce sujet eut bien valu le Médecin malgré lui. La suite fut peu agréable,
lle, s’en consoloit quand il eut connu son caractère, en disant, elle vaut bien un garçon. Elle ne s’en cachoit pas, mais se
ine ne lui donna rien. Ce trait n’est pas héroïque, le refus du Poëte vaut mieux que le ressentiment de la Princesse. Voltai
& les États ne veulent point une Actrice sur le trône, la liberté vaut mieux qu’une royauté esclave. Quittor.s-la, &
51 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
oit la cause de ces tristes événements, ne peut-on pas conclure qu’il vaut mieux écouter, dans le calme, la vérité, que d’at
52 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
nt à tous les étudians qui payent le titre de noble : sauf à le faire valoir comme ils peuvent. La Mettrie, chassé de France,
tuts) à leur place, quoiqu’on ait payé pour eux, & qu’on ait fait valoir leurs noms pour attirer du monde : ils meritoient
te scène comique, il se mit à rire, & dit pour les consoler : Il vaut mieux que ce soit eux que d’autres ; ils ont bonn
n peut donner la même leçon à tous ceux qui parlent en public. 2°. Il vaut mieux ne point faire de gestes, que d’en faire de
e que les fables. En a-t-on jamais fait une matiere d’entretien ? Ils valent pourtant mieux que les tables ; point d’enfant qu
ute plus volontiers, qui n’en profite davantage. Un grillon qui parle vaut -il mieux que la Baguette du Nain jaune ? Les para
rain. Le sieur Sedaine, dans sa comédie des Femmes vengées, fait fort valoir qu’il a ménagé trois scènes à la fois par le moye
53 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -
e. Pourquoi, me dira-t-on, vous être si fort précipité ? Le Public ne vaut -il pas bien la peine que vous limiez ce que vous
54 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
e de Machiavel (qu’aucun théatre François ne le chargeroit de jouer,) vaut peut être mieux que toutes les comédies d’Aristop
itié, & qui pour cela même les admirent. Vingt de nos dramatiques valent mieux qu’Aristophane ; mais il étoit sans réligio
re, je laisse à Boileau à prononcer si l’or d’Homere & de Virgile vaut mieux que le clinquant du Tasse . Chapitre 35.
d’un comédien ; jamais on n’a disserté pour ou contre la comédie, en vaut -elle la peine ? On la laisse dans la classe des a
us qualifiés  ; (on pouvoit ajouter celles du Cardinal Bibiana qui ne valent pas mieux pour les mœurs) Ce qui offençoit la Rél
55 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
ait combien les soldats recherchent la garde des spectacles, qui leur vaut un surcroît de paie. La multiplicité des spectacl
-des-sceaux, le directeur, et le secrétaire de la librairie faisoient valoir , pour empêcher les journaux. Aujourd’hui chacun p
nit la liberté, la commence la licence — non : là commence la loi. Il vaut mieux prévenir les délits que de punir. — Ces mot
auteur la permission de la porter sur un autre théâtre, ou on la fera valoir . C’est ainsi que plusieurs ouvrages, perdus à jam
corps politique, il faut, pour l’enlever, une main sûre et habile. Il vaudrait encore mieux laisser subsister la tache, que de b
56 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
nner à vous-même : arrachez-vous plutôt l’œil, coupez votre main ; il vaut mieux aller dans le ciel avec un œil, que de tomb
tre sans prendre de tels moyens ; mais quand il seroit nécessaire, il vaut mieux être meilleur chrétien, & moins bon art
le courage de les arracher. Leur zéle digne de tous les éloges, leur valut le martyre, Hérode les fit bruler, & signala
57 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
des spectateurs. « Que dirai-je de ceux qui semblent avoir peur de valoir trop par eux-mêmes, et se dégradent jusqu’à repré
, faire le rôle d’un scélérat, et déployer tout son talent pour faire valoir de criminelles maximes ? Hélas ! à cet égard, les
58 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
s d’esprit, il y a cinquante ans : or ces pièces ainsi perfectionnées vaudraient ordinairement beaucoup mieux, soit pour le plaisi
ratique ; mais je réponds que cela se dit sans preuve et que la chose vaut bien la peine d’être tentée, et même par plusieur
59 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
nassent à leur gré, tout ce qui y avoit rapport. Les auteurs qui font valoir ce domaine, accablés sous l’idée de propriété &am
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
; le Contre, avant de donner librement mon avis. La musique Française vaut beaucoup mieux que l’Italienne, parce qu’elle est
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
e image ; de ne rien laisser passer sans en faire un tableau ! Autant vaudrait la manie de ces Auteurs du siècle passé, qui vous
62 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
en est comme de la santé, nous ne connaissons jamais bien ce qu’elle vaut , que quand elle nous manque ; on la sait estimer
r sa réputation à la censure de quelques railleurs, dont les brocards valent pis, que des libelles diffamatoires ? Nous touche
’en aller en fumée, nous nous y déchargeons de notre pesanteur qui ne vaut guère mieux qu’une petite maladie ; notre esprit
e âme bien faite, il s’en est formée une seconde, qui bien qu’elle ne vaille pas la première, dont elle n’est qu’un crayon bie
rainte : L’esprit n’en est pas seulement plus libre, mais le corps en vaut mieux. SaülLib. 1. Regum c. 16. et c. 19. ne trou
des autres, et donnons à chacune en particulier tout ce qu’elle peut valoir  : La vérité en sera plus glorieuse, et les Danses
n tant de façons, qu’il n’est point de Spectateur quiab ne juge qu’il vaut mieux accorder un pardon, que de poursuivre une v
lques-uns plus brouillons et plus traîtres que les autres, et dont il vaut mieux se passer, que de se servir. Pour les mieux
-dessus de la galanterie, et que leurs pas sont des pas de Géants, un vaut mieux pour avancer dans un honorable fortune, que
jugé, que bien que les parties ne fussent pas mauvaises, le tout n’en valait rien. Tout le désordre du jeu vient originairemen
rriva un jour qu’après avoir joué quelques heures sans faire coup qui vaille , il quitta la chambre de dépit, et pour donner ai
se et de se retirer : Qu’on appelle cela comme on voudra ; mais il ne vaut pas mieux que de prendre la bourse de son voisin.
, et tous leur habit et leur condition. Aussi à bien parler tout n’en vaut rien ; on ne cherche point d’être méconnu pour fa
ien pour d’autres motifs que ne font les masques, dont le meilleur ne vaut guère.Lipsius monita polit. Sanctia prit l’habit
eu pour prendre celles de son ennemi ? MomonLucianus in Hermotimo. ne vaut pas mieux que Masque : Ce fut le nom d’un faux Di
ence, il ne peut faillir : C’est ainsi que l’Ordre y est mis : Ce qui vaut moins, doit être sujet à meilleur que soi.« Omnia
de deux Chasseurs Esaü et Nimrodat, dont ni l’un ni l’autre n’a rien valu  : et qu’il n’a jamais été de leur dessein de touc
Roi de Pologne, lequel a été honoré de l’auguste nom de Pudique, qui vaut mieux que tous les titres des Conquérants, se ser
campagne, et de faire tort de dix écus pour avoir une proie qui n’en vaut pas un. Le pauvre en souffre et ne trouve personn
63 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
c ; et alors ces passions de rebut sont toujours employées à en faire valoir d’autres, sinon plus légitimes, du moins plus au
des méchants : ce qui, pour n’être que trop vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au Théâtre avec un air d’appro
gné des iniquités qu’il voit, serait-il plus humain lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre père aime mieux les enfants
rce du caractère voulait qu’il lui dît brusquement, « Votre Sonnet ne vaut rien, jetez-le au feu » ; mais cela aurait ôté le
Juge à faire une mauvaise action, c’est la faire soi-même ; et qu’il vaut mieux perdre une cause juste que de faire une mau
beaucoup, si l’on veut : mais elles ennuient encore davantage. Autant vaudrait aller au Sermon. Dans cette décadence du Théâtre,
oit que l’Actrice prêtât son charme ordinaire au rôle qu’elle faisait valoir . Je veux par de la Bérénice de Racine. Dans quell
es et pathétiques que le sujet fournit et que Racine eût si bien fait valoir  ; que Titus en quittant les Romains leur adresse
leures qu’il puisse comporter dans la situation donnée. Autrement, il vaut encore mieux laisser subsister les désordres, que
ouet des Spectateurs. Que dirai-je de ceux qui semblent avoir peur de valoir trop par eux-mêmes, et se dégradent jusqu’à repré
aisant le rôle d’un scélérat, et déployant tout son talent pour faire valoir de criminelles maximes, dont lui-même est pénétré
tte honte ne m’est pas moins naturelle que ce sentiment même ? Autant vaudrait me demander aussi pourquoi j’ai ce sentiment. Est
ncontestablement moindre que ceux dont il tient la place : car lequel vaut le mieux qu’une femme dise avec ses amies du mal
tempérance du Suisse ou de la réserve de l’Italien ? Je le répète, il vaudrait mieux être sobre et vrai, non seulement pour soi,
le pernicieuse qu’il ne manque pas de répandre pour les autoriser. Il vaudrait mieux qu’il n’eût point existé. De la passion du
celui qui partage également ses affections à tous ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’aimer
ui les écoute ? Ainsi font bien les discrets propos du Théâtre, et il vaudrait mieux qu’une jeune fille vît cent parades qu’une
t personne à tourmenter ; les seconds, personne à convaincre : autant vaudrait quitter le métier.Si l’on me demandait là-dessus
qu’il faille quelques fourberies dans les Pièces, je ne sais s’il ne vaudrait pas mieux que les Valets seuls en fussent chargés
e. Dans ce siècle éclairé chacun sait calculer, à un écu près, ce que valent son honneur et sa vie. 29. [NDA] M. de Lauzun.
pêchent d’en envier un plus doux. Des jours ainsi perdus feront mieux valoir tous les autres. Présidez à ses plaisirs pour les
qu’on ne trouve le moyen de corriger ces abus ou de s’en garantir, il vaut mieux renoncer à cette sorte d’amusement. » J. Ve
64 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
ême somme que pour les entrepreneurs des Actes : 1000 livres tournois valent 800 livres parisis. cx. [NDE] Avant le commencem
65 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
it d’obéir aux Puissances, avec ces paroles de saint Pierre : « Qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ». Qu’après un t
66 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
e. 2. Neoph. Je vous dis, mon ami, que le meilleur de ces comédies ne vaut rien, et quand bien je vous concéderais que le co
67 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
et en effet, on ne sauroit indiquer un seul bon effet qu’il produise. Vaut -il donc la peine qu’on y emploie autant de temps
68 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
e s’il eût été exécuté ; il fut ouvert huit jours plutôt. Chacun fait valoir son metier, un grand objet de commerce, de puniti
nde, ne se sont avisées d’en parler. Ce n’est pas que leurs pieces ne vaillent les nôtres, & ne soient aussi bien représenté
bien représentées ; mais c’est qu’on ne croit rien dire au public qui vaille la peine de l’occuper, en lui apprenant le jour o
douze mille livres de profit au directeur ; ceux des trois jours gras valurent quarante mille livres : les François ont-ils droi
69 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
eille, de quoi faire la moitié de la Pharçale. Voici ces vers, qui ne valent pas la peine de faire un si grossier anachronisme
ue de fort ordinaire ; tous ces ouvrages, d’ailleurs mal écrits, n’en valent pas la peine. On a voulu donner un air d’importan
à réprocher au Breviaire Romain, qu’on charge d’anathêmes, & qui vaut mieux que tous les nouveaux Breviaires. Ce détail
r la liqueur bachique, Bacchus l’emporta sur Thalie. Le vin de Cahors vaut bien le théatre de Moliere ; l’hiver rassembla le
70 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
l’abondance du cœur la bouche parle, dit l’Evangile, dont l’autorité vaut bien celle de Gherardi & de Vadé. Leur cœur n
aucun d’eux n’auroit pû lui jeter la premiere pierre, s’il eût fallu valoir mieux que lui pour le condamner. Il fut exclus. S
res par semaine : la chambrée entiere, de leur aveu, au taux courant, vaut vingt mille livres ; ce qui sur cinquante-deux se
Paris, qui envoie ses Déesses bienfaisantes au cachot : Voltaire seul vaut tout un monde. On joua Électre & Amenaïde. Qu
71 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ment. L’Auteur scrupuleux s’en défend, & en prend un autre qui ne vaut pas mieux. Mais il est bien gaillard, dit-il. Tan
re à niveau du théatre, pour faire la salle du bal. Mais tout cela ne vaut pas le théatre portatif du sieur Ruzé. Il y a mêm
sible de les corriger, & dangereux de l’entreprendre, parce qu’il vaut mieux supporter un moindre mal pour en éviter un
; à la bonne police que bien d’autres qu’ils pourroient se donner. Il vaut mieux qu’ils passent leur temps à estropier des v
72 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
causa Diis placuit, sed victa Catoni. »g Dans Virgile, les Dieux ne valent pas des Héros : dans Lucain, les Héros valent des
s Virgile, les Dieux ne valent pas des Héros : dans Lucain, les Héros valent des Dieux. Pour vous dire mon véritable sentiment
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
d’une froideur èxtrême. J’éxaminerai tout-à-l’heure si le Vaudeville vaut mieux que l’Ariette. Mais j’avertis qu’il perdra
de ces ariettes détachées, qui interrompent l’action, & qui font valoir les frédons d’une voix éfféminée, mais brillante,
nt que des reproches vrais pour la plus-part. Si des Airs-communs vaudraient mieux au Théâtre que l’Ariette-bouffonne. Les
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
pureté, cette licence de vanité, sont l’ouvrage de vos faux Dieux. Il vaudrait mieux adorer Scipion que les Dieux : valaient-ils
e de vos faux Dieux. Il vaudrait mieux adorer Scipion que les Dieux : valaient -ils leur Pontife ? Ecoutez, si l’ivresse de l’err
’un Comédien. Quelle vanité, quelle folie ! Occupez-vous de Dieu : il vaut mieux que tout ce qu’il a fait, il est plus beau,
75 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
fare de trompettes. Antonio,Ibid. p. 10. quoique Chrétien déclaré ne vaut guère mieux que le renégat. Il ouvre le billet qu
ant la Logique de certains esprits, une raison prise de l’Athéisme en vaut plus de dix établies sur l’Evangile. Le jugement
qu’on rende à un Auteur tout ce qui lui appartient et qu’on le fasse valoir autant qu’il vaut : Oui ? et à quelque prix que c
teur tout ce qui lui appartient et qu’on le fasse valoir autant qu’il vaut  : Oui ? et à quelque prix que ce soit ? Il faut q
Déesse pour seconder mes entreprises. » Cette brutalité présomptueuse valut à Ajax l’indignation de Minerve et fut cause qu’i
76 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
tion de Comédie dans les principales Villes du Royaume, laquelle leur vaudrait trois mille livres et serait prélevée sur les pro
geois imbéciles et fripons par état, qui osent dédaigner des gens qui valent beaucoup mieux qu’eux. « Ces sots sont ici-bas p
specté mais injuste, que d’un titre mieux fondé mais qu’on peut faire valoir réciproquement contre eux. Les manœuvres de la Ch
on, et qui par conséquent devrait toujours être vengé. Votre moyen ne vaut donc pas mieux que la loi qu’il attaque. Il ne ti
d Prince vous a voulu payer un de vos ouvrages beaucoup plus qu’il ne vaut assurément ; vous ne vous êtes réservé superbemen
superbement du présent qu’il vous faisait qu’un peu plus de ce qu’il valait , et vous avez renvoyé le reste, afin qu’on pût vo
77 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
de ses favoris, (c’est ainsi qu’on peut nommer ceux qui le font tant valoir sur la Scène) la fortune qu’ils font est si rapid
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
oujours ?… Va, tu ne l’imites pas, tu la surpasses, tu l’embellis. Te vaut -elle, entre nous ? a-t-elle ta fraîcheur, ta beau
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
. I, chapitre XXIII, § 14]. Ibid. §1 et 14. aa. [NDUL] Le passage vaut la peine d’être rapporté ici : « Histrionatus ars
80 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
-vous, vivre comme des solitaires et des misanthropes. D’ailleurs, ne vaut -il pas mieux aller à la comédie et au bal, que de
81 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
e, les chantres de l’opéra. Les partisans du spectacle, qui font tant valoir les exemples que nous donnent les italiens, voudr
s fiers paladins, qui rompent ici une lance pour leurs dames ? Ils ne valent pas mieux que les Dulcinées pour lesquelles ils e
82 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ts par la suite ; A des Personnes, enfin, assez généreuses pour faire valoir , auprès des Puissances, ce qu’elles auront trouvé
l’on sçaura qu’elle renferme des Livres obscénes ou impies, & ne vaut -il pas mieux l’en purger ? Sera-t-il nécessaire d
ous les efforts de magnificence, que peuvent faire les Souverains, ne valent pas un simple boccage que nous offre la Nature.
83 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
le Poëte en contradiction, en donnant pour un gueux, dont l’habit ne vaut pas six deniers, un homme qui pourtant avoit de q
ciant à des gens qui sans faire métier & marchandise de dévotion, valent , chacun à sa maniere, tout aussi peu que lui. On
es ; & d’enseigner la vérité, que d’embellir l’erreur & faire valoir des sophismes ! C’est égarer pour redresser, abat
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
tes, sans être rebutée. Ceux qui ont prétendu que la musique d’Italie valait mieux que la nôtre, n’ignoraient pas les défauts
ix ; on ne le retient qu’avec beaucoup de peine ; on ne peut le faire valoir qu’après une pénible étude. Voici encore une diff
des Italiens. Les Compositeurs d’Italie ne s’attachent jamais à faire valoir les paroles modulées ; ils se soucient fort peu q
85 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
é forcée de se renfermer dans ces bornes. Les Comédiens font beaucoup valoir l’usage de suspendre les représentations pendant
us opposées que les œuvres serviles à la sanctification des fêtes. Il vaudrait mieux, disait S. Augustin, labourer que pécher ;
rétendue du spectacle, il dit expressément en plusieurs endroits : Il vaut mieux travailler toute la journée que d’aller au
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
visé d’imaginer une Comédie lyrique, ou qui se chante sur la lyre. Il vaudrait peut-être mieux dire tout simplement Comédie-chan
87 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
J’y renvoie le lecteur ; chacun pourra y juger par lui-même, s’il ne vaudrait pas mieux réformer cette coutume, qui est un oppr
88 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
s à l’intérêt, nous lui sacrifions nos amans ; un trait de plume leur vaut 100000 livres, une faveur accordée nous en vaut q
n trait de plume leur vaut 100000 livres, une faveur accordée nous en vaut quelquefois d’avantage ; ils font des traités cap
fit rechercher des Dames, & se répandit au loin ; leur faveur lui valut le doctorat dans toutes les facultés. Cette these
Grandval & les grands de la comédie françoise qui prétendent bien valoir tous les Cardins Italiens auront aussi leur médai
89 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
i conte de vieille, dont on a tiré plusieurs contes des Fées qui n’en valent pas mieux, Il fut inventé, du moins mis au jour p
farce de Guerin tomba dès la premiere representation. L’Opera qui ne vaut pas mieux a du quelque representation à la musiqu
ns toute sa perfection. L’amour qui a inspiré tous les dramatiques ne vaut -il pas Corneille, Racine, Moliere, Regnard, Volta
ballets, les danses, la musique ce qui fit doubler les entrées, & valut beaucoup aux comédiens Mais ce qui attira le plus
90 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
ave la caducité : Mais, nouveau Phidias, si tu lui rens la vie, Il te vaut l’immortalité. Cette pensée triviale a été cent
épit que son corps. Cet éloge n’est pas flatteur pour le héros, ni ne vaudra l’immortalité au panégyriste. Le Théatre gagne en
ssi les italiens ne donnent point de tragédies. Mais l’envie de faire valoir Racine, dont Biblis est la copie, n’influe-t-il p
es poësies, galantes innombrables, & tous fort médiocres. La sœur vaut mieux que le frere, & fut plus estimée. Il y
91 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
mateurs des romans et des spectacles, avec toutes leurs apologies, ne valent pas mieux. Et l'humaine vertu, qu'est-elle sans l
de s'y engager, que les penchants de la nature étant invincibles, il vaut mieux s'y laisser aller que de se rendre malheure
e cet écrit « est très médiocre pour le style ». Les deux héroïdes ne valent guère mieux : le drame a des beautés, des situati
el sombre plus rembruni ! Que trouve-t-on ici de nouveau à faire tant valoir  ? un caveau, des tombeaux, des fossoyeurs, des tê
92 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
rce qu’une pareille divinité les attendoit . Racine, qui croyoit bien valoir Corneille, se préparoit des lauriers sous le nom
s hommes leurs sont soumis, & ne sont que des bêtes. Ces chimeres valent bien Pantagruel & Gargantua les voyages du so
cteurs exercés par les libéralistes du Prince, il n’y a plus rien qui vaille . Tout cela est outré sans doute ; mais il n’est
s les vingt & trente vers de suite. Cette sorte de bouts rimés ne vaut pas mieux que ceux qui ont été long tems en vogue
re de Moliere est fort peu de chose. Il a paru depuis cent pieces qui valent mieux que ses vingt cinq farces. Moliere doit sa
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
ait jamais de ce que lui prescrivaient ses Dieux & la probité, ne valait -il pas ce Chrétien qui semble se faire un plaisir
94 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
joli portrait… Ma sœur, quelle situation !… Mais la mienne, je crois, vaut mieux encore. Adieu, courageuse héroïne : j’ai pe
95 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
re au-delà de 200 f. ; mais aussi il y en avait quantité d’autres qui valaient plus de 2.000 f. Dans le Médoc seul, il y avait d
96 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
s situations a tendrissantes. Bien des drames restés au théatre ne la valent pas. C’est le pendant du Comte de Comminges, quoi
ant d’avoir vu sa fille ? Corneille, Racine, auroient bien mieux fait valoir tous ces préliminaires qui fournissoient tant de
chérir, respecter jusqu’à ses injustices. Qui voudra se marier ? il vaut mieux demeurer célibataire, & même se faire V
97 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
eut-on douter qu'il ne condamne toutes celles des impies ? les Païens valent -ils mieux que les Juifs ? L'Ecriture parle d'une
a comédie, lascive et prodigue, n'offre que des impuretés. L'image ne vaut guère mieux que la réalité. Ne parlons pas même d
bêtes que des coupables ? Souvent les innocents en sont la proie. Il vaudrait mieux ignorer la punition des méchants que de voi
98 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
vrent leur impiété ; ou qui font les gens de bien en apparence, et ne valent rien en effet. Ces choses ainsi distinguées, la q
e qui n’est point du Père mais du monde  », autrement, leur métier ne vaudrait rien, en la corruption du siècle : et s’ils ne di
es ont été tenus pour infâmes, qui est un argument que leur métier ne vaut rien. C’est chose notoire à ceux qui ont lu ta
infâme. Fuis-les donc, de peur que cet amour ne naisse en toi. Car il vaut mieux, que la maladie ne prenne point racine, que
us gratuitement ; mais achetés par les particuliers : cette raison ne vaut rien pour la conscience à laquelle nous parlons :
e raison ne vaut rien pour la conscience à laquelle nous parlons : et valait peu pour retenir le peuple en devoir, lequel au c
eurs, et adviendrait que s’ils étaient rendus meilleurs, le métier ne vaudrait plus rien. C’est pourquoi ils n’ont eu jamais en
res ; de Jacquets gourmands, et de Rodomonts glorieux. » Tout cela ne vaut rien luen, que pour être détesté : et est fort da
uences du symbole, si tu en as perdu les principales ? Les membres ne valent rien sans leur chef, et toutes choses regardent à
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
e bon grain ! Ou plutôt l'œuvre de Molière (et les autres comiques ne valent pas mieux) est une galerie de grotesques qui étal
t de distinction entre eux, c'est la manière de jouer : une soubrette vaut quelquefois mieux qu'un Monarque. Dans leurs mais
100 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
aisant le rôle d’un scélérat, et déployant tout son talent pour faire valoir de criminelles maximes, dont lui-même est pénétré
ennemi public par l’exemple et l’effet de ses mœurs corrompues […] Il vaudrait mieux qu’il n’eût point existé. » Page 227. « Q
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