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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
Chapitre XXII. De l’ usage du Théatre relativement au Comédien. “L es Co
du Théatre relativement au Comédien. “L es Comédiens ont un grand usage du Théatre, qui leur suffiroit seul pour décider
uer, fera bien ou mal reçue : & cette certitude est le fruit de l’ usage qu’il a du Théatre. Quand un Comédien s’en fait h
du Drame, qui lui-même comprend la critique. Nous allons considérer l’ usage du Théatre en général, & ensuite sous les pri
faces dont ces diverses acceptions sont susceptibles. Qu’est-ce que l’ usage en général ? Une routine aveugle, qui nous entraî
jugemens de la part des Comédiens, on répéte encore sans cesse, que l’ usage du Théatre est une boussole sûre pour eux ? Est-c
 ? Est-ce en voyant jouer, ou en jouant la Comédie qu’on acquiert cet usage  ? Si l’Acteur joue, il est à son rôle ; le desir
’Acteur représente lui-même, soit qu’il suive l’action d’un autre ; l’ usage du Théatre ne peut lui être d’aucune utilité, qua
nts. Ici l’œil se perd dans la multitude des nuances. Entend-on par l’ usage du Théatre la Poëtique elle-même ? Ce ne sera pas
rs forces, aux dépens de la prédilection paternelle. Le flambeau de l’ usage ne peut découvrir les ressorts du Drame. Plus il
le faux merveilleux pour le beau. C’est pourtant à son tribunal que l’ usage pris dans le sens dont il s’agit ici, fait gloire
’est assez qu’il les place au dernier rang, comme insuffisantes. Si l’ usage du Théatre n’est d’aucune utilité au Comédien, po
alités qu’on apperçoit si souvent dans leur jeu. Tel est l’effet de l’ usage & de l’habitude du Théatre sur le Comédien ;
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
que changer de nom. Car enfin, la plupart de ces Jeux, qu’on voit en usage parmi les Chrétiens, ne sont-ils pas une image vi
cles, et ne nous donne pas une idée précise de la construction et des usages de la Scène ; mais c’est ce qui arrive tous les j
en plus utiles, si les Modernes avaient consulté, avec attention, les usages et les coûtumes de leur siècle ; car ils auraient
bouclier du même métal ; comme les combats à coups de poings sont en usage à Venise, et ceux del Calcio j à Florence ? Ne vo
que, si les Savants, qui se sont donnés la torture pour découvrir les usages des morts, avaient bien étudié les vivants, ils s
3 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
llemands, les Anglais, les Italiens, les Grecs, tous empruntèrent cet usage des Français ou du moins les lois et les règles q
i qui seul peut donner l’accroissement. On remarque plusieurs anciens usages très condamnables, dont on n’a pourtant pu faire
mmuns des hommes et des femmes ? Les Romains avaient pris des Grecs l’ usage des bains, et ils apprirent ensuite aux Grecs de
e observée. Les Chrétiens eux-mêmes qui ne cessaient de condamner cet usage , comme on voit dans les écrits des Pères, ne pure
olir qu’après quelques siècles. Tous les Sages Païens regardaient cet usage comme abominable. C’était la première défense qu’
Concile de Laodicée9. Cependant ce Concile est obligé d’interdire cet usage aux Clercs et à tous les Chrétiens : « Quod non o
n proie aux regards impudiques. » Cependant malgré l’indécence de cet usage , il fallut le défendre durant trois siècles, par
4 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
ils y établirent tous les jeux, et tous les spectacles qui étaient en usage à Rome. La décadence de l’Empire, au commencement
que ce Prince les qualifie. Ils furent enfin tellement décriés, que l’ usage en était aboli, lorsque Hugues Capet parvint à la
du péage, tant du singe, que de tout ce qu’il aurait acheté pour son usage . C’est de là vraisemblablement que vient cet anci
lus fait aucune mention. » CeSalmas. in Hist. August. n’est pas que l’ usage de ces spectacles se perdit ; mais les principaux
5 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
ac dans une lettre écrite de Rome où les eaux de senteur sont fort en usage , ainsi que dans toute l’Italie, dit plaisamment d
Ce grand Traité sera fort utile au théatre, où se fait le plus grand usage des odeurs ; les Acteurs & les Actrices sont
y ait des odeurs : ils la prennent moins quand ils sont reliés ; cet usage est assez rare. Ceux qui lisent le moins sont les
ignent à l’homme à faire le discernement des alimens avant d’en faire usage  ; mais l’excès & la passion est répréhensible
usieurs même ont l’odorat plus fin que l’homme, quoiqu’aucun ne fasse usage de parfums. Les abeilles sur les fleurs, les mout
de vicieux. Montagne croit que les Médecins pourroient faire plus d’ usage qu’ils ne font des odeurs, soit pour connoître, s
sur les malades, n’est point douteuse ; la Médecine en fait ce double usage , soit en jugeant des maladies par l’odeur, soit e
à ces marques souvent légères & équivoques ; il est certain que l’ usage immodéré des odeurs cause des maladies ; on voit
des maux de tête, des maux de cœur presque subitement. Du moins leur usage bouche les pcres, diminue la transpiration, affoi
ce n’est pas toujours la volupté, la mode, un ton d’élégance qui font usage des bonnes odeurs ; c’est très-souvent par nécess
ge des bonnes odeurs ; c’est très-souvent par nécessité qu’on en fait usage pour chasser les mauvaises. Tout le monde n’est p
6 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
s actrices toutes dorées, & la poudre d’or mêlée aux diamans. Cet usage ne remonte pas au-delà de Salomon, qui introduisi
étoient chamarrés, St. Grégoire de Nice parle d’une teinture d’or en usage de son tems, dont on enduisoit les cheveux comme
e ; ce n’est pas le goût François, il n’y a point de femme qui pour l’ usage de sa toilette, ne préfere le blanc & le roug
coloris par volupté. Le théatre & la toilette n’en feront jamais usage dans la composition des graces. La blancheur de l
tems les Séminaires qui se piquoient de régularité, inexorables sur l’ usage de la poudre, & les Evêques ne pas les souffr
rir à leur Cour. Aujourd’hui on passe les bornes de la tolérance. Cet usage est devenu un devoir, une partie de l’éducation e
de l’accommodage ; comme un peintre il faut connoître les nuances, l’ usage du clair obscur, la distribution des ombres, pour
ëffure. Les Coëffeurs & les Coëffeuses qui voudront s’en rendre l’ usage familier, trouveront toute la facilité dans la po
mp; galanterie sont des synonimes. Ainsi la toilette sert à plus d’un usage , & la parure quoique de la derniere importanc
ong-tems conservé dans le Sanctuaire, ou le poids Babilonien, seul en usage depuis la captivité, lorsqu’on écrivit ce livre ?
onsequent le noble metier de perruquier n’a guere plus d’un siécle, l’ usage des cheveux emprunté est de la plus haute antiqui
prenoit en entrant sur la scéne, & les quittoit en sortant ; cet usage étoit commode, on n’avoit pas besoin de composer
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
s divertissemens ; mais ceux-ci n’ennoblissent pas tous les hommes. L’ usage moderé que les grands Princes font de ces plaisir
les Romains exposoient aux yeux du peuple une Actrice toute nue ; cet usage s’étoit-il introduit par les Comédiens où par les
uement pour servir ses passions ? Si, comme il est vraisemblable, cet usage à été établi par les Romains ; n’avilirent-ils ai
elle sacrifia le soin des mœurs mêmes ? Les Romains en autorisant un usage si dangereux, avoient des raisons proportionnées
Ne reconnoit-on pas les traces de leur politique à cet égard, dans l’ usage où étoient les Lacédémoniens d’inspirer de l’aver
is avec les femmes prostituées, & avec les criminelles. Quand les usages , les loix & l’opinion générale ont proscrit l
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
abernacles célébrée par les Juifs, a pris le nom de Scenopegia de cet usage d’appeller Sçène une un endroit que l’on couvrait
change ; on entend le lieu de l’action : il est aisé de le sentir. Usage des Grecs & des Latins. Les Grecs n’ont f
. Usage des Grecs & des Latins. Les Grecs n’ont fait aucun usage de ce terme, qui nous vient directement des Latin
ages duquel on le trouve. Sans doute quelques Sçavans l’auront mis en usage , ainsi que celui d’Acte, en le plaçant dans les D
cteurs d’un Poème. Reprenons le détail des prétextes qu’on met en usage pour rendre l’entrée de ses Acteurs facile &
J’observerai cependant que dans les Scènes dialoguées nous sommes en usage de mettre beaucoup d’à-parté, quoiqu’ils soient t
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
trouve les plus grands inconvéniens. Dans le temps où n’ayant point l’ usage des bas on ne portoit que des sandales ou des cha
mme les souliers relevent le rein, les femmes contre les loix & l’ usage les portoient rouges. Il fallut enfin lever cette
, & en a inventé le plus grand nombre, la scene en fait le plus d’ usage , l’élevation & la hardiesse des actrices met
Au Perou, où l’or & l’argent étoient plus communs que le fer, cet usage eût été plus pardonnable. Les Incas ne se servoie
gestare non est satis, nisi calcent & per uniones ambulent. Cet usage subsiste parmi nous ; les gens riches sont tout d
re au-dessus & au-dessous du genou. Chez nous, où les bas sont en usage , la jarretiere est détachée : Fasciolis crura ve
nœud, ou en coulans, selon le caprice des goûts & des modes. Cet usage de suspandre à la jaretiere de jolies bagatelles,
; de la vanité, furent toujours reprouvés de Dieu. Il nous enseigne l’ usage qu’il en faut faire. Après la defaite des Madiani
irent de bonnes pensées. L’Eglise a consenti au cérémonial, qui par l’ usage est devenu d’étiquette. Rien dans l’origine de pl
. 24. Devert. tom. 2. c. i. & plusieurs autres qu’ils citent. Cet usage & d’autres semblables subsistent dans bien de
10 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
aux Comédiens sur l’indécence de leur vêtement, ils peuvent opposer l’ usage établi, aux yeux d’un Public qui condanne sans en
me satisfait moins que les prétendus Habits de Paysannes qui sont en usage sur nos Théâtres : il vaudrait autant que les Act
11 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
équences qu’ils en tirent sont les mêmes. On nous objecte Rome et ses usages . Ils ne différent point des nôtres. L’Abbé de Ran
u bon sens qu’aux bonnes mœurs. Pour ne pas trop se raidir contre les usages reçus, il consent néanmoins qu’on fasse apprendre
s sa plus étroite obligation ? Il est vrai que vous traitez le duel d’ usage barbare ; c’est quelque chose. J’espérais dès lor
qui se ressent de la barbarie ? Bien loin de là ; un moment après cet usage barbare va devenir un pur préjugé ; non pas un de
écieux, puisque vous le comprenez parmi ceux qu’on doit respecter. Un usage barbare qui exige nos hommages respectueux ! Quoi
, pour attaquer un homme vraiment vaillant, sur un préjugé odieux, un usage barbare, (vous le reconnaissez) qui choque les Lo
ent-ils dit, ces hommes vraiment courageux, en vous voyant excuser un usage dont vous avouez, Monsieur, la barbarie, comme un
12 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
mettant la danse aux jours de quelques fêtes particulières, lorsque l’ usage en est déjà établi : Mais ceux qui seront véritab
mnerait-on en certaines personnes, et en certains lieux, et lorsque l’ usage en est trop fréquent ? Et pourquoi ne serait-il p
différer cette réjouissance en autre temps ; sans avoir recours à des usages qui favorisent la nature corrompue, et qui nourri
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
ont les conquêtes de la beauté empruntée, que des péchés ; & leur usage que coquetterie ? Jugeons-en par leur caractere.
n un troisieme. Il seroit impossible & fort inutile d’expliquer l’ usage qu’en faisoient les femmes Juives. Elles s’en pei
eignit ses yeux avec du fard : Pinxit oculos suos stibio. C’étoit l’ usage du temps, ce qui n’est point si révoltant. Les Ju
; en Moscovite, Dieof, Cassieof, Cornustibieof. Tel étoit autrefois l’ usage de latiniser les noms François, & de francise
illes de Job. Ces noms mystérieux ne doivent pas surprendre. C’est l’ usage dans tout l’Orient de donner aux femmes, comme pa
e garant. Ce que je crois très-vrai-semblable, c’est que Job, selon l’ usage des Orientaux, qui donnoient à leurs enfans des n
par un paradoxe, l’apologie du fard, comme si Job en avoit approuvé l’ usage , en se servant de cette comparaison. Il faut donc
usieurs étages, coma semper in gradus formata . Il avoit apporté cet usage honteux de son voyage en Grece : Achaica peregri
oup sur le choix & l’arrangement des habits, sur le choix & l’ usage du fard. Le rouge ne permet pas de douter que cet
pris la précaution de mettre du rouge, quoique je ne fusse pas dans l’ usage de m’en servir, pour leur dérober autant qu’il me
14 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
oésie. On y voit démontré qu’il ne faut point juger de cet art, par l’ usage qu’en ont fait les corrupteurs publics qui, d’un
t graces à Dieu après le passage de la Mer rouge. Platon admettoit l’ usage de ces deux arts pour les cérémonies religieuses
ieuses. La volupté étoit presque le seul arbitre qu’on consulta sur l’ usage qu’on devoit faire de l’une & de l’autre ; &a
llanes & les Satyres étoient aussi appellées exodia, à cause de l’ usage où l’on étoit de les jouer à la suite d’autres Pi
nt dispersées y faisoient représenter les jeux qui étoient le plus en usage à Rome, c’est-à-dire, ceux du Cirque, ceux des Pa
; elles se faisoient dans des maisons particulieres ; ce qui étoit en usage du temps de S. Thomas. Les représentations théatr
& dont le remplissage se fait par les Acteurs sur le Théatre. Cet usage , au jugement même de Riccoboni, donne lieu à des
gue Latine, ni la Romance rustique, qui étoient les seules langues en usage dans les Pays qu’ils avoient conquis. Il n’y avoi
par le mélange de la Nation Germanique avec la Nation Gauloise, où l’ usage de la langue Latine s’étoit introduit depuis que
en langue rustique & usitée dans le Peuple, pour se conformer à l’ usage  ; rustico ac plebeïo sermone, propter exemplum &a
des hommes qui embrassoient un genre de vie tout-à-fait différent des usages du siecle, eussent des vêtemens particuliers. Les
apologie sur le reste ! Qu’on lise leurs Regles ; qu’on examine leurs usages , & l’on ne pourra s’empêcher de reconnoître q
ée la langue Françoise que nous parlons, & qui n’est devenue d’un usage universel dans l’Europe, qu’à cause des chefs-d’œ
nt l’Egypte, en rapporterent l’esprit de fiction, & ils en firent usage dans leur histoire de Zoroastre. Cecrops transpo
On a de l’Abbé Lenglet Dufresnoi 33, un mauvais écrit intitulé, De l’ usage des Romans. Cet Auteur qu’on appelloit le Zoïle d
mme le dit M. de Passe dans sa Lettre, dont nous avons ci-dessus fait usage  : « Je demande s’il est raisonnable d’allumer le
plaidoyers les citations des anciens Ecrivains Grecs & Latins. L’ usage indiscret & l’estime outrée qu’on en faisoit,
me Olympiade ; ce qui renferme un espace de 119 ans. Il étoit alors d’ usage qu’un même Poëte fît jouer tout-à-la-fois quatre
15 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
y observe. Règlements. I. Nous croyons pouvoir tolérer l’ancien usage de faire à la fin des Classes des Tragédies, pour
ction de la jeunesse. « Qu’elles ne soient faites qu’en latin ; que l’ usage en soit très rare ; qu’elles aient un sujet saint
es condescendances sous le vain prétexte de s’accommoder à de mauvais usages et de conserver une fausse paix, qui sont la sour
16 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
rès, on ne le connaît qu’imparfaitement. Ainsi on ignore le véritable usage , qu’il veut que nous fassions des créatures : on
nsidérer celui qui a fait toutes choses, mais savoir encore comment l’ usage en est perverti. Par ce moyen on verra clairement
erverti. Par ce moyen on verra clairement quel est l’ouvrage, et quel usage on en doit faire. Il y a une très grande différen
s donc pas, que ce qui offense Dieu, ne vienne point de Dieu : mais l’ usage qu’on en fait pour l’offenser, n’est plus l’ouvra
Donc s’il est vrai, que Dieu étant infiniment bon, déteste le mauvais usage qu’on fait de ses créatures, il s’ensuit évidemme
t on se sert pour faire le mal, ne sont mauvaises, que par le mauvais usage qu’on en fait. Nous donc, qui en connaissant Dieu
ssance de la libéralité, qu’il leur avait faite, en leur découvrant l’ usage du vin. Tantôt on a appelé Consuales ceux qui éta
aintenant de la manière dont on représente les jeux dans le cirque. L’ usage Chap. 9. des chevaux était simple dans le commenc
commencement : c’était pour faire voyage ; rien ne rendait mauvais un usage universel. Mais quand on les employa pour les jeu
sent de Dieu, devint un instrument du démon. C’est pourquoi ce nouvel usage est attribué à Castor et à Pollux, à qui Mercure
n premier ouvrage à Junon. Enfin si c’est Romulus qui a introduit cet usage chez les Romains ; il doit sans doute être mis lu
r le plaisir d’être couronné : de telles couronnes sont-elles d’aucun usage aux chrétiens ? Faut-il Chap. 19. que nous examin
cothurnes : veut-il démentir Jésus-Christ ? Pensez-vous encore, que l’ usage des masques soit approuvé de Dieu ? Je vous le de
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
onées : la seconde espèce, ne servait qu’à représenter les ombres : l’ usage en était fréquent dans la Tragédie, & ils ava
nt le visage, mais la tête entière, chauve, ou couverte de cheveux. L’ usage des masques empêchait qu’on ne vît souvent un Act
de, les Comédiens tiraient un grand service du masque, qui (outre les usages qu’on a vus) était encore fait de manière à servi
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
par nos livres saints que tels étaient, dans les premiers temps, les usages des Israélites. On doit donc regarder l’invention
usitée dans les églises n’a pas même conservé assez de gravité pour l’ usage auquel elle est destinée. On y recherche trop le
ur publier ses merveilles et pour attirer son secours ; c’est le seul usage légitime qu’on en puisse faire. 8. [NDA] Réfle
19 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
ges de sa joie, et de sa satisfaction sensible par le chant, ou par l’ usage de quelque instrument de Musique, et par le mouve
nts, et dignes de vénération, de vouloir s’en servir pour excuser les usages de ce Siècle corrompu, et qu’on ne peut point les
20 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
r un excès de luxe couvert tout le terrain du théâtre, et introduit l' usage de certains manteaux qui mettent à couvert de la
, les forces du corps, la douceur de la voix ? peut-on en condamner l' usage , comme contraires à la gloire de leur auteur ? Qu
nne n'ignore que Dieu, créateur de toutes choses, les a faites pour l' usage de l'homme ; mais quand on ne connaît Dieu que pa
ne le connaît qu'imparfaitement et dans le lointain, on ne sait pas l' usage qu'il ordonne de faire de ses dons, ni les dessei
desseins de son ennemi, qui veut nous les faire profaner. L'abus et l' usage , l'auteur et le profanateur sont bien différents.
de la Divinité, s'est rendu comme maître des créatures par le mauvais usage qu'il en fait faire. « 3.° Exigerait-on par simpl
'ame. « 9.° Ce qui se passe au cirque n'est pas moins idolâtrique : l' usage des chevaux est innocent ; consacré au démon, il
bue, qu'en avez-vous à faire, vous à qui votre religion en interdit l' usage  ? « 19.° Pour les cruautés de l'amphithéâtre, il
21 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
solitum. Ce qui revient à nos robes de chambre, qui n’étoient alors d’ usage que pour les femmes, mais dont les hommes se serv
déguisés. L’habit Ecclésiastique est déterminé par des Canons & l’ usage de tous les temps. C’est un habit long de couleur
contraire aux loix de l’Eglise. Qu’on n’oppose pas l’exemple & l’ usage du monde, il n’y a point de mode pour le Clergé,
endu de se conformer au monde, d’en prendre l’esprit, d’en suivre les usages , d’entretenir avec lui de commerce. On a beau rir
rochain, ces termes leur sont inconnus, ces choses ne sont pas à leur usage . C’est les quereller de parler de résidence, visi
des mêmes parties, arrangées dans le même ordre & pour les mêmes usages . S. Ambroise, dans son Epître à Irenée, s’égaie à
ire cette défense. Dans tous les temps l’idolâtrie en a fait un grand usage dans ses cérémonies. Les fêtes de Cibèle, de Satu
eut, comme les spectres, les vieilles sorcieres, ce qui est encore en usage dans le Gascon, uno masco ; c’est une injure, c’e
e sont formées ni savantes, par le babil & entretien des masques, usage & exercice de causer avec eux, esquels consis
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
une place à l’Académie, a pourtant fait des efforts pour justifier l’ usage des maximes dans le poëme tragique. Il prétend qu
mp; l’air d’enseignement. Euripide n’avoit point cette adresse dans l’ usage des maximes, qui se rencontrent très-fréquemment
23 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
signée, Huerne de la Mothe. A cette signature est ajoutée (contre l’ usage ordinaire) la qualité d’Avocat au Parlement : il
qui est toléré dans les Etats du Pape par rapport aux Comédiens, aux usages de l’Eglise de France à leur égard, qu’on impute
ore avec les Cérémonies de l’Eglise dans la Semaine Sainte, & à l’ usage de certaines Eglises où la Passion est chantée à
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
Grecs ; elle instruisoit la jeunesse dans leurs seules Lettres : cet usage ne retarda pas moins les progrès de la Langue Lat
ous de soi. Rome qui a emprunté des Grecs, tant de Loix sages, tant d’ usages utiles, a négligé celui qui a élevé la Grèce au-d
levé la Grèce au-dessus de toutes les autres Nations. Je veux dire, l’ usage de lire & de couronner les Poémes, les Histoi
es publiques & solemnelles. Si l’on trouve quelques traces de cet usage , on en perdoit tout le fruit, en n’en faisant pas
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
à-peu-près semblable à celle de nos Théâtres, & destinée au même usage , mais dont le mouvement était différent ; car au
elles servaient. De toutes ces machines, il n’y en avait point dont l’ usage fût plus ordinaire, que de celles qui descendaien
de rapport avec celles de nos ceintres ; car aux mouvemens près, les usages en étaient les mêmes, & les Anciens en avaien
ent de préparer ce qui leur restait à représenter ; mais le principal usage de ces portiques consistait dans les deux sortes
26 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
tateurs, on peut dire que Platon était mieux fondé pour en défendre l’ usage , que ne fut Aristote pour le conseiller : car la
t formé dans Athènes cet art de craindre et de se lamenter, on mit en usage à la guerre ces malheureux mouvements qui avaient
s. Mais, à confesser la vérité, nos Auteurs ont fait un aussi méchant usage de cette belle passion, qu’en ont fait des Ancien
dans les passions. J’espère que nous trouverons un jour le véritable usage de cette passion, devenue trop ordinaire. Ce qui
27 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
Lois des Empereurs. Elles ne défendent pas avec moins de rigueur ces usages sensuels et profanes, comme l’on voit dans un Can
ans doute que ces Auteurs ont eu plus d’égard dans cette occasion à l’ usage commun de leur temps, qu’à la vérité et à l’espri
blés dans les lieux saints ; il est néanmoins constant, que suivant l’ usage des siècles passés, et suivant la discipline anci
28 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
elque genre que ce puisse être, la passion d’amour, telle qu’il est d’ usage de la représenter aujourd’hui, sera entièrement e
assion dans leurs Poèmes dramatiques ; et que, lorsqu’ils en ont fait usage , ce n’a été que pour en inspirer de l’horreur, ou
; aussi voyons nous que, dans tous les pays, quelque différence que l’ usage ait introduit dans les habits, ceux des femmes on
29 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
la plupart nés dans le pays, qui en sont les maîtres. Les mœurs, les usages , l’esprit de ces trois peuples sont absolument di
t les ressorts ; le distributeur des talens n’en sauroit-il pas faire usage  ? Qui plantavit aurem, non audiet ; qui finxit o
t de loi, & on s’accoutume à tout. Il me devint si familier par l’ usage & l’habitude, que dans la suite je n’en trouv
e une intrigue. Ainsi la comédie est très pernicieuse, par le mauvais usage qu’on en fait. Ces réflexions me donnoient du scr
public ; il a refusé à l’Académie son discours de réception, contre l’ usage . Quinaut, Crebillon, qu’ont-ils fait ? Le poëme d
& le péché qu’il commettoit en lui fournissant des alimens. Quel usage différent de son argent & de ses talens ! com
ces pieces comme Conseiller du Roi, mais comme des divertissemens. L’ usage étoit alors d’avoir des foux en titre dans les Co
dre, en lui donnant un si grand Sujet. On lui mit les éperons selon l’ usage . L’Ambassadeur d’Angleterre, qui étoit présent, d
ur d’Angleterre, qui étoit présent, dit en riant : Chaque pays a ses usages , nous épéronnons les coqs en Angletere, en Espagn
30 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
, & n’y va que pour y prier & y adorer, qui ne suit point les usages , les coûtumes, les maximes du monde, & qui pa
omper de ces funestes erreurs, qui vous font croire qu’en suivant les Usages , les Coûtumes, les Maximes, & la multitude du
oupire, ces honneurs & ces dignités que tout le monde brigue, ces usages que tout le monde embrasse ; prenés bien garde de
sse que ce grand nombre se danne : detestés ses maximes, méprisés ses usages , ne comptés pour rien ses coûtumes, & souvené
31 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
Comédie. Dans l’ usage ordinaire, on prend le nom de Comédie pour toute
rs, néanmoins les Docteurs les plus habiles en blâment généralement l’ usage  ; il y a plusieurs traités excellents qui ont été
férente, qui n’est ni bonne ni mauvaise, doit être condamnée dans son usage et avec ses circonstances. II. Si la Comédie est
la damnation, dit Tertullien en parlant des Comédiens, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis aller on pourrait ce
t ni bonne ni mauvaise. Mais elle n’a pas cette indifférence dans son usage , et lorsqu’on la considère avec les circonstances
ait de son temps ; il paraît au contraire qu’il en ait voulu blâmer l’ usage  : car en répondant à l’objection qu’il se fait, q
question 168. marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’ usage de la Comédie licite, si elles étaient observées 
la Comédie, sinon qu’elle n’est point de soi mauvaise ; mais dans son usage , elle a toujours été condamnée par les Saints Pèr
mauvaise disposition de ceux qui s’en servent, souvent on fait un bon usage de ces choses, souvent on en fait aussi un mauvai
utre, ils n’ont pas supposé pour cela, que comme on peut faire un bon usage de l’or, de l’argent, on peut faire de même de la
ne sont demeurés d’accord que les Comédies fussent permises, ou que l’ usage en fût quelquefois licite. On trouve des Canons C
la proposition avancée, que la Comédie moralement parlant et dans son usage ordinaire, est mauvaise ; ce qui fait que jusqu’à
sible pour n’être point agité de quelque passion secrète, même dans l’ usage le meilleur et le plus modéré des spectacles. Per
saint Docteur eût voulu parler dans ses écrits de la Comédie selon l’ usage commun et ordinaire dont on la représentait de so
ercices publics qui se font dans les Collèges, on en devrait blâmer l’ usage , comme celui des Comédies. Ceux qui prétendent ex
e de son Diocèse, il y en a un par lequel il prive les Comédiens de l’ usage des Sacrements ; il déclare leur Profession infâm
compagnent, et qu’il est très difficile, et presque impossible dans l’ usage , de retrancher tout ce qu’il y a de vicieux, puis
st pas, que cela vous doit exciter à fuir celle qui est maintenant en usage avec autant de précaution, que vous fuiriez une c
32 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
ment pour faire le choix des passions et des vices dont on peut faire usage sur le Théâtre ; mais je ne conviens pas qu’on do
cette vérité reconnue fait que les Poètes se croient autorisés dans l’ usage où ils sont de l’établir comme le fondement, et c
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
l’enseigner ; mais je garantis du moins qu’elle est très-vraie. Que l’ usage du fard est un péché, que c’est une invention du
oient des laboratoires, non pour le fard, de quoi auroit-il servi ? L’ usage en étoit alors inconnu. L’artifice & le menso
user la frivolité, que par l’envie de conserver & d’expliquer les usages , & la Doctrine de l’antiquité. Croiroit-on qu
p; enfin de ce qu’il renferme des choses curieuses sur les mœurs, les usages , la doctrine du tems, ce qui lui a donné du prix
de la galanterie. Elles lui expliquent les diverses façons d’aimer en usage chez tous les peuples ; leur goût, leurs rafineme
un beau tard. Plusieurs drogues qu’il nomme sont inconnues, ou hors d’ usage  ; on en a trouvé bien d’autres ; cet art si cher
. La place du fard n’est pas moins arbitraire que la couleur, selon l’ usage du pays & le goût des coquettes. On peint le
e faisoit dans notre hémisphere. Les Incas du Perou avoient défendu l’ usage du vif argent ; comme nuisible à la santé ; mais
34 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
vieux enfants, qui rient d’un conte de vieille ; pour peu qu’on ait l’ usage du monde, la conversation aisée, le tâlent plus m
ramatique, dont on donne des regles fort triviales, ce qui n’est ni l’ usage des programmes, ni le style des Princes ; il y en
ité légitime, que celle de Boileau, comme si un Italien n’avoit pas l’ usage de la poëtique de Vida, Italien, qui vaut, en son
aduit ensuite en François, sont une justification de la Réligion, des usages , des mœurs des Italiens, contre les calomnier des
ique. Outre ces objets religieux, Barreti fait l’apologie de bien des usages que les Anglois blâment, ou par humeur, ou par ig
lemand, &c. En conservant à chacun son caractère, ses habits, ses usages , son style, son dialect, les faisant converser su
faut qu’on joue, & de leurs compatriotes. Riccoboni pretend que l’ usage des masques vient des anciens Attellanes qu’on jo
uoient en masque à Rome, comme nous l’avons dit ailleurs, & que l’ usage en étant établi, s’est perpétué en Italie. Les de
es, & Françaises, qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la musique & de la danse, mais
e selon le caprîce des auteurs & des acteurs qui continua selon l’ usage . Tels sont en France les deux théatres François &
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
s. L’Opéra perdrait beaucoup si l’on s’avisait de revenir à un pareil usage . Des Opéras d’Italie ; & réfléxions sur l
un Art où l’on se flatte le plus d’en approcher ? Renonçons donc à un usage qui n’a pour lui que son antiquité. Afin de donne
tissemens. Ils se laissent trop séduire par l’éxemple des Italiens. L’ usage a décidé qu’on terminerait chaque Actes des Poème
on risquerait de déplaire au public en refusant de se soumettre à cet usage bisare. Qu’arrive-t-il de là ? Nos Lyriques place
t employée ; car, dit-il, pourquoi se contenter des gestes, lorsque l’ usage de la voix est possible ? Toutes les raisons qu’i
ion si souvent interrompue ? Les Prologues ne sont plus guères en usage . La coutume voulait autrefois en France que l
e que j’en ai dit était susceptible de quelques éxceptions, c’est à l’ usage seul qu’il appartient de les faire sentir. De
u de son Poème. Et puis d’ailleurs, l’Académie de musique a établi un usage qu’elle devrait bien abandonner, puisqu’il peut r
e l’èxtraordinaire. D’ailleurs tous ceux qui s’avisent de critiquer l’ usage de la musique dans ce Spectacle superbe, devraien
s Auteurs modernes : l’autre ne s’èxprime que bassement, & met en usage les quolibets & les façons de parler de la po
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
villes, qui sont communément des sentines infectées par le vice, les usages et les institutions humaines, loin de rendre les
des naufrages continuels. N’est-il pas à craindre que la nation où l’ usage des spectacles s’est établi ait le même sort que
37 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ctacles, disent qu’il en faut raisonner comme des autres jeux, dont l’ usage n’a rien de criminel, et peut être permis, quand
Casuistes les plus rigides et les plus austères ne défendent point l’ usage de certains jeux, pour le délassement de l’esprit
usse cette délicatesse jusqu’au scrupule, pourquoi en défendrait-on l’ usage  ? Il est vrai que les Pères ont terriblement décl
s leçons de libertinage à celles qui n’ont nulle connaissance, ni nul usage de l’impudicité. Plus ces déclamations sont véhém
e, pour contenter la licencieuse curiosité d’un Peuple impudique. Cet usage était ordinaire ; de sorte que le sage Caton, ass
mais les meilleures choses peuvent devenir criminelles par le mauvais usage que l’on en fait : Les mêmes sucs, et les mêmes h
ler selon son état, pourvu que l’on ne dissipe pas son bien, et que l’ usage en soit innocent et modéré. Je crois que l’on peu
prit et dans le cœur des jeunes gens ; tout cela suffit pour rendre l’ usage de la Comédie très criminel. Les Lacédémoniens, q
ustère, ne voulurent jamais laisser introduire dans leur République l’ usage de la Comédie, de peur qu’elle n’amollît les cour
38 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
e n’aura pris une certaine forme, ou plutôt n’aura été tout-à-fait en usage , qu’après la découverte du vin ; c’est-à-dire, au
s Spectacles ont pris naissance. J’ose avancer qu’ils étaient déja en usage . Cette Histoire prouve qu’on faisait la guerre au
es autres monumens qu’ils ont élevés ? Ma réponse est toute simple. L’ usage était peut-être de jouer l’espèce de Comédie des
la question que j’ai déja traitée. Les Spectacles comiques étaient en usage chez les prémiers Peuples, sous des formes différ
ces fiers vainqueurs adoptèrent, sans peut-être s’en appercevoir, les usages de ceux qu’ils traitaient en maîtres : trop heure
39 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
TRETIEN1. La bonne et mauvaise Poésie … Les effets de la Comédie. L’ usage des Poètes. Celui des Orateurs. La fausse éloquen
péra sans se gâter ? Theodore. On ne le peut, quand on ne sait faire usage que de ses sens. Un homme en qui la raison est la
lus propres. Faites lire les Poètes à votre fils, et faites-lui faire usage de la raison en même temps. Eugene. Je vous prom
agissent comme des bêtes farouches, au lieu que dans la paix ils font usage de leurs lumières naturelles. Theodore. Cependan
40 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
elle-ci qu’ils nommèrent Comédie nouvelle, et dont ils conservèrent l’ usage . LesPlut. Sympos. l. 7. Athen. l. 1. et 11. Lucia
Panegy. Isid de Sevill. l. 38. des orig. c. 48. conservèrent aussi l’ usage des Mimes et des Pantomimes sous ces mêmes noms G
s Lacédémoniens par ces considérations en abolirent même totalement l’ usage dans leur République. Depuis la naissance du Chri
41 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
our n'être pas agitéChap. 15. de quelque passion secrète, même dans l' usage le meilleur, et le plus modéré des Spectacles ;Co
des Chrétiens, par opposition à ceux dont il prétend leur défendre l' usage . Clément d'Alexandrie ne lui est pas plus favorab
42 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
res aux mœurs du pays. Mais il n’importe ; cela peut être chez nous d’ usage par induction et y avoir son succès ; c’est une s
Comédies, nous pouvons néanmoins l’admettre pour Juge au regard de l’ usage et de l’opinion générale de son siècle touchant l
ent exquis et sûr qui saisit les choses du côté de la nature, et de l’ usage , ne l’abandonne jamais : une force de raison sout
es au sujet des Prêtres : ils suivaient pour règles et la nature et l’ usage établi ; ils savaient que le Sacerdoce est en soi
altraité les Prêtres ; ils auraient foulé aux pieds la Religion, et l’ usage de tous les pays. Mais ce n’était pas le dessein
ièce était grave alors ; et d’ailleurs l’esprit du Paganisme rend cet usage plus tolérable. Mais nos Poètes se guident sur un
de son pouvoir absolu pour nous réduire, et qu’il laisse aux hommes l’ usage de leur liberté ; il est sûr que la reconnaissanc
Clerc et non celui de Gentilhomme devient la signature ordinaire. Cet usage montre assez qu’on ne perd rien au change, que le
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
par les frais auxquels elle expose, & par les inconvéniens de son usage , dans la poussiere, dans la boue, s’accrochant à
, mais encore leur rend bien des services. Elle est employée à divers usages chez les Egiptiens ; un serpent qui se mord la qu
és ecclésiastiques. Le théatre a fait la fortune des queues. Le grand usage qu’il en fait, la grace, la dignité qu’il y donne
fonctions & le ridicule de son habit sont très-anciens, & en usage dans toutes les nations, comme le montre Riccobon
n auroit reglé les dimensions, la couleur, la figure, les ornemens, l’ usage  ; on y auroit cousu quelque croix, composé quelqu
s les couleurs : Varias inducere plumas . Bien des Dames en ont fait usage aux cheveux, coiffure, habit, manchon, comme les
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
eville. C’est ici le lieu de dire un mot du Vaudeville, puisque l’ usage est de terminer la plus part des Poèmes du nouvea
peut-être aussi pour èxprimer que cette espèce de Chanson est fort en usage dans les Villes. Ce qui caractérise le Vaudev
s paroles, qui seules composent un Poème. Si l’on revenait à l’ancien usage , l’esprit y gagnerait, le Poète pourrait paraître
; qui le terminent. Elles sont quelquefois d’une longueur affreuse. L’ usage de placer des Ritournelles au commencement &
l’art de faire sentir les sons, la prononciation des mots fixés par l’ usage  : ainsi le Compositeur doit être aussi savant dan
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
s nous ont persuadés que puisque les Anciens suivaient à peu près cet usage , nous ne pouvions nous dispenser de le suivre aus
n des Actes,16 fait pourtant croire avec raison que ce terme était en usage à Rome dès le tems même d’Auguste ; mais la plus-
représentée, autant que la vraisemblance le permet. C’est par un tel usage qu’on peut empêcher les Spectateurs de trop se di
46 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
c : De sorte qu’avec une écharpe comme avec un chapeau, l’on a mis en usage d’aller où l’on veut, et de pouvoir faire tout ce
n est fort passée, ou quand la bienséance de l’âge n’en permet plus l’ usage  ? Sans elles la piété languirait partout, et nos
ur le Sexe, non seulement par un instinct naturel, mais encore par un usage particulier à notre nation, me répondrait du succ
47 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
ouvoir pour faire tôt après ruiner et brûler les lieux destinés à tel usage , avec tous les sièges et autres préparatifs dont
dans l’Eglise et les Princes dans leurs Etats, en auraient condamné l’ usage  ? Aussi ont-ils fait souvent, comme il paraît en
en leur substance, il ne s’ensuit pas qu’elles le soient en tout leur usage . Si jouer des Comédies et y assister sont de si
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
élassement qui n’en est pas un ; d’apprendre trop tôt a la jeunesse l’ usage de son cœur, &c. Il prouve tout cela, par l’e
faire naître des passions, préférerons-nous les mœurs Asiatiques aux usages honorables & sages de l’Europe ? Oui, ma sœur
-même, qu’on ne venait pas-là pour se faire des mœurs : un peu plus d’ usage , & la lecture de nos meilleurs Drames tragiqu
place sur les Théâtres publics, sans blesser la convenance & les usages  : elles ne pouvaient même être Spectatrices, que
s. Nos Puristes & nos Raisonneurs, regretteront sans doute ce bel usage des Anciens. Il serait facile de leur démontrer,
font grand bruit, ne sont pas capables d’inconvénienter cet honorable usage de l’Europe. J’ose même vous assurer, que l’avant
tâche à remplir. Elle peint les mœurs actuelles : elle répand sur les usages & les pratiques gênantes, le sel du ridicule 
n. Les Dramatiques doivent se rendre attentifs, avant de combattre un usage , un défaut apparent dans les mœurs, à considérer
in, pour y découvrir la source de nos défauts, & du déclinement d’ usage viciés, mais légitimes à leur naissance : c’est e
e n’aperçus pas d’abord moi-même, & que je n’ai compris que par l’ usage . S’il est un Pays où le Théâtre soit plus utile q
ent au Théâtre. L’on sent quel nouveau ressort l’on donnerait par cet usage , à l’amour de la gloire, & l’impression qu’il
me un Demidieu. Article VI. Le renversement que je propose ici dans l’ usage , est-il bien fondé ? Des Tianges. Je vois, p
l’Etat ferais, des fonds en caisse de tous les Théâtres du Royaume, l’ usage le plus convenable & le plus avantageux. Il n
, de ce simple Deolo * qu’on me passe le terme, les Prêtres mirent en usage des Hymnes élégantes, c’est-à-dire d’une Poésie r
convenaient à leurs caractères : & cela est très-naturel, car cet usage , chez les Hébreux, avait lieu même pour les parti
& ne sachant quel nom lui donner, il examina ceux qui étaient en usage  : il ne pouvait choisir celui de Comédie, trop él
s singulières : c’est en sondant le cœur de l’homme, en examinant ses usages , sa manière de penser, la place qu’il occupe dans
’elle aurait pu charmer, une confusion salutaire. On sent combien cet usage rendait la profession du Théâtre infamante, &
strions, c’est que la bonne Comédie Grecque, ne fut pas long-temps en usage à Rome : dès le temps d’Auguste, on laissa les Pi
s Religions2. On ne vit, en aucun temps, la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtre des Romains : j’entends par ce mot
tisme moderne doit, ainsi que l’ancien, son établissement au culte en usage . Tous les Auteurs qui ont traité de la renaissanc
Acteurs sans se deshonorer. Il semble néanmoins que, pour rendre cet usage tout-à-fait irrepréhensible, il serait essenciel
s. Je ne sais trop si cette critique est juste : ne serait-ce pas cet usage des Romains de s’attacher à une Esclave-Actrice,
49 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
la damnation, dit Tertullien en parlant des Comédiens, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis aller on pourrait ce
ni bonne, ni mauvaise. Mais elle n’a pas cette indifférence dans son usage , lorsqu’on la considère avec les circonstances qu
tait de son temps, il paraît au contraire qu’il en ait voulu blâmer l’ usage  : car en répondant à l’objection qu’il se fait, q
a question 168 marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’ usage licite de la Comédie si elles étaient observées,
mauvaise disposition de ceux qui s’en servent, souvent on fait un bon usage de ces choses, souvent aussi on en fait un mauvai
ne sont demeurés d’accord que les Comédies fussent permises ou que l’ usage en fût quelquefois licite. On trouve des Canons12
proposition ci-dessus : que la Comédie moralement parlant et dans son usage ordinaire, est mauvaise ; c’est ce qui a fait qu’
ensible pour n’être pas agité de quelque passion secrète, même dans l’ usage le meilleur et le plus modéré des Spectacles. Per
e saint Thomas eût voulu parler dans ses écrits de la Comédie selon l’ usage commun ordinaire dont on la représentait de son t
ercices publics qui se font dans les Collèges, on en devrait blâmer l’ usage comme celui des Comédies. Ceux qui prétendent ex
e de son Diocèse, il y en a un par lequel il prive les Comédiens de l’ usage des Sacrements ; il déclare leur profession infâm
ccompagnent, et qu’il est très difficile et presque impossible dans l’ usage , de retrancher tout ce qui y est de vicieux ; pui
st pas, que cela vous doit exciter à fuir celle qui est maintenant en usage avec autant de précaution que vous fuiriez une ch
50 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « [frontispice] »
es eprouvez pour déraciner les Abus, des Instructions so-lides pour l’ usage des Sacremens, des Moyens efficaces pour rétablir
51 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « [frontispice] »
es eprouvez pour déraciner les Abus, des Instructions so-lides pour l’ usage des Sacremens, des Moyens efficaces pour rétablir
52 (1844) Théologie morale « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] THEOLOGIEMORALE a l' usage DES CURES ET DES CONFESSEURS par S. E. LE CARDINA
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
es tems du P. Montfaucon, qui pouvoit faire de son argent un meilleur usage , que de répandre & de perpétuer des estampes
dans un livre d’un mérite & d’une réputation médiocre, intitulé l’ usage des Statues, dont les Journaux ont fait mention,
de l’art. L’auteur croit avoir trouvé des raisons politiques de leur usage  ; en cela bien différent d’Aristote, qui, dans sa
r la vuë des objets qui en présentent les attraits & en offrent l’ usage  ? Ce seroit arrêter un désordre par un autre déso
e la cité de Dieu rapporte ce trait de Terence, & en fait le même usage contre les peintures obscénes. Moliere n’avoit ga
de laisser échapper une morale si précieuse, & d’en faire le même usage que ce jeune homme, bien différent de celui qu’en
p; sur-tout dans leurs jardins, par les statues qui les paroient. Cet usage subsiste encore ; il est peu d’hôtels & des j
ous déclare que si vous voulez être Chrétiens, vous devez en abolir l’ usage , les regards, l’entretien, jusqu’à la mémoire, us
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
pose. Examinez un enfant qui commence à peine à bégayer & à faire usage de ses pieds & des ses mains ; il pousse quel
r ; la Nature même & les besoins de la société en auront appris l’ usage . Le bruit est pour ainsi dire, notre élément ; le
. Le goût perfectionna peu-à-peu ce que le besoin avait fait créer. L’ usage du fer & des autres métaux fit dédaigner les
es Hébreux veulent aussi passer pour être les prémiers qui ayent fait usage de la musique. Est-il difficile de s’apperçevoir
i-je besoin d’avertir que la musique florissait en Grèce bien avant l’ usage des Spectacles, puisque la Tragédie ne fut long-t
t leur Ville. Il paraît même que la musique était depuis long-tems en usage dans toute l’Italie, puisqu’on fit venir alors de
escendans d’Hypocrate, persuadé que les Musiciens du siècle en feront usage , & qu’ils m’en auront obligation. Néron mange
lyre, un trouble involontaire s’emparait de ses sens, elle perdait l’ usage de la voix, & restait pendant très-long-tems
55 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »
es cas de conscience décidés suivant les principes de la morale, les usages de la discipline ecclesiastique, l'autorité des c
56 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
aucun Théâtre ? — Non, Mademoiselle. — Quoi ! jamais vous n’avez fait usage de talens déja si parfaits ? — Jamais. — Par donn
la fantaisie de son mari, qu’elle connaissait peu le monde & ses usages  ; & que, renfermée dans son innocence, elle n
que de se donner les talens & les grâces de la ***, pour en faire usage dans le particulier, prend sur le champ un parti
57 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
edente. MADAME, J’Avois bien prévû, lorsque je voulois interdire l’ usage de la Comedie, qu’on se seroit mis en defensé. Le
e reputation de probité la mieux établie, ou qui à raison du frequent usage qu’elles font de la sainte Communion, ou du rang
on aucune foüillure, qui les rende immondes, & qui en interdise l’ usage  : mais la science enfle, & la charité édifie
acrifiées , & ainsi vous perdrez par vôtre science , & par l’ usage que vous en faites, vôtre Frere, qui est encore
nairement sur les Peres, qui par leurs exemples, & par le mauvais usage de leur empire perdent les doux fruits d’un saint
58 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
tre contraire aux mœurs, que dans le cas où l’on en feroit un mauvais usage , (danger commun à tous les arts qui peuvent deven
extravagante. Nous ne sommes pas créés pour anéantir, mais pour faire usage de tout selon les lumieres de la justice & de
s’éclaire sur le danger des passions ; on s’habitue à en rectifier l’ usage sur les loix de la justice. Les exemples vertueux
usure est un vol. Les biens ne sont rien pour celui qui s’en refuse l’ usage , aussi bien qu’aux autres. Qu’apprend-on en voyan
ranger cette opinion au nombre de vos suppositions, dont le fréquent usage vous paroît si commode. Heureusement en vous imag
que de l’assujettir aux regles d’une morale pure, & d’indiquer l’ usage de ce sentiment délicieux. Interrogez la nature,
d’un maître voluptueux. On s’instruit au Theatre à faire de l’amour l’ usage le plus conforme à la raison, à respecter la viei
art qui tire une source d’instructions d’un objet de plaisir ? Dans l’ usage de presque tous les autres divertissemens, il fau
ortoit à leur bonne foi, qui le rassuroit contre le danger d’avilir l’ usage de l’éloquence, en l’engageant à la solde de l’in
59 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
e ne trouva pas d’unanimes approbations. Ceux qui avaient introduit l’ usage des spectacles en France, jaloux de se voir dispu
ts, qui semblent par là être appréciés. Ce n’est rien au fond que cet usage , et ceux qui reçoivent pour les choses saintes ne
60 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
qui sont maintenant les deux sortes de spectacles qui sont le plus en usage , & où l’on fait le moins de scrupule de se tr
qui les ont inventez les premiers ; au lieu de les considerer dans l’ usage qu’on en fait, ou dans la maniere ordinaire qu’il
& tout ce que la galanterie a de plus fin, n’y est-il pas mis en usage  ? Dans les concerts qui entrent souvent dans ces
vous informer scrupuleusement, si celles que vous achetez pour vôtre usage , sont soüillées par cette profanation, ni de vous
absolument vous en abstenir ; parce que cette circonstance en rend l’ usage criminel, & il n’est pas juste de perdre l’am
bals, comedies, balets, & les autres de cette nature, qui sont en usage dans ce siecle, & qui sont presque l’unique o
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
de la gravité d’un Docteur ; mais il n’en est point qui ne condamne l’ usage de ces drogues, la plupart corrosives, qui occasi
par la même raison une espece de fard ; les ruban servent à plus d’un usage , ils étalent la magnificence par leurs richesses,
r teindre les étoffes le Peintre doit connoître ces secrets, en faire usage sur la palette, il ne sera jamais bon coloriste s
pourroient faire de jolies scénes, les habits servent à bien d’autres usages . Il nous suffit ici de rémarquer qu’ils sont une
l’art met en œuvre, sur-tout le fard : d’abord il lui défend de faire usage d’une espece d’habit qui se travaille dans Lille 
à lui seul que je veux plaire : Sanguis ejus ornavit genas meas. L’ usage du fard occasionne bien des accidens ridicules, &
62 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
acristaine a sans doute été quelque femme du monde, qui en conserve l’ usage , & croit à bonne intention sans doute montrer
esse, & son habileté à servir en parfumant tout ce qui sert à son usage , se parfumant, elle-même pour la servir. Il est i
proscrites, jusqu’à la poudre des cheveux ; on n’y souffre pas même l’ usage du tabac, ni en poudre ni en fumée. On n’y permet
de. Si quelque infirmité & l’ordonnance du Médecin en rendoient l’ usage nécessaire, on en useroit avec la permission des
odeurs. Telle est certainement la morale Chrétienne ; elle interdit l’ usage des parfums comme un plaisir vain, inutile &
s encore des avis, des avant-coureurs de la mort. Par-tout on en fait usage pour les morts. Tout parle à l’homme de son derni
63 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
qui sont maintenant les deux sortes de spectacles qui sont le plus en usage , & où l’on fait le moins de scrupule de se tr
qui les ont inventez les premiers ; au lieu de les considerer dans l’ usage qu’on en fait, ou dans la maniere ordinaire qu’il
& tout ce que la galanterie a de plus fin, n’y est-il pas mis en usage  ? Dans les concerts qui entrent souvent dans ces
vous informer scrupuleusement, si celles que vous achetez pour vôtre usage , sont soüillées par cette profanation, ni de vous
absolument vous en abstenir ; parce que cette circonstance en rend l’ usage criminel, & il n’est pas juste de perdre l’am
bals, comedies, balets, & les autres de cette nature, qui sont en usage dans ce siecle, & qui font presque l’unique o
64 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — III.  » p. 457
e que des passions légitimes ; car encore que le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi to
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
n Drame aussi singulier en tout, où le merveilleux est souvent mis en usage  ; une sorte de Pièce aussi bisare, dis-je, peut m
endroits. Outre que les règles sont éxtremement violées par un pareil usage , les Spectateurs ne sont point à leur aise quand
précis, c’est-à-dire, douze heures, ou vingt-quatre tout au plus. Usage singulier des Chinois. On conçoit sans peine
tateurs se retirent comme de concert. Voilà pour le coup un singulier usage . Il faut que ce Peuple soit bien amoureux de Spec
66 (1675) Traité de la comédie « IV.  » p. 278
t qui ont pour fin le mariage; car encore que le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi to
67 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
& en général, c’est d’eux que les Maîtres sont le plus contens. L’ usage des plaisirs des honnêtes-gens leur élève l’âme,
ivent nos Spectacles, achève à leur égard. Peut-être dira-t-on, que l’ usage de boire, n’était abus qu’en apparence ; qu’il en
68 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
oses qui peuvent être bonnes ou mauvaises, selon le bon ou le mauvais usage qu'on en fait ; et que rien n'est plus opposé à l
es, et les Comédies qui ne doivent être faites qu'en latin, et dont l' usage doit être rare, aient un sujet saint, et pieux ;
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
oire de Picardie, rapporte un spectacle singulier, autre fois fort en usage , appellé les grandes ou les petites diableries, O
gion & la vertu défendent de se trouver. Dieu donne-t-il pour cet usage les talens & les richesses ? Le Public doit-i
un très-beau théatre. Garrik est venu à Paris, & y a vu certains usages qu’il a voulu introduire en Angleterre, entr’autr
sçai pour qu’elle raison il plût au nouveau Directeur de changer cet usage , & de faire payer tout le prix comme à Paris.
vement offensé, & qu’on n’a pas porté la colere si loin. Pour cet usage je ne sçai quel motif l’a fait introduire ou en F
70 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
tes modernes qui ont écrit pour le Théâtre, n’ont pas oublié de faire usage d’un si admirable original : il est vrai que chac
ent par une délicatesse outrée, je leur conseillerais encore de faire usage de la Scène dont aucun d’eux jusqu’à présent ne s
e n’est pas sans fondement, ou par caprice, que je conseille de faire usage de la Scène des deux petites filles dans Œdipe :
n puisse parvenir. Le divorce, dans ce temps-là était, communément en usage  : cependant, je suis convaincu que l’histoire de
pas tout à fait cette Tragédie du Théâtre ; mais, si on en veut faire usage , je propose une correction. Je ne puis juger de l
71 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
ur : le Mimisme le plus parfait n’est pas celui où l’Imitateur met en usage toute l’énergie qu’il peut donner à son rôle, mai
z négligés ; je veux dire, le Langage, les Monologues, les A-parté, l’ Usage des Valets & des Soubrettes, & la Positio
concisément exprimée. La plupart des Auteurs ont fait du monologue un usage ridicule : Montfleury, dans une de ses Pièces (le
ent pas être soufferts dans les Drames à composer. Je sais bien que l’ usage qu’on en fait est d’une grande commodité, pour qu
vérité, je dirais presque de costume, car ce mot peut s’appliquer aux usages , aux idées mêmes & à la façon de penser déter
, certaines indécences d’attitude, que les Bateleurs avaient mises en usage , pour exprimer des actions deshonnêtes ; on ne le
ur, &c. ¶ La troisième, des Pièces où le ridicule seul est mis en usage  ; telles sont, l’Homme-à-bonnes-fortunes, la Métr
serais presque de la rejeter tout-à-fait, & de la réserver pour l’ usage déterminé par l’ Art. V . La treizième & dern
tendant que tout cela s’exécute, voici mes idées pour perfectionner l’ usage présent. Il faudrait du moins transposer, & d
ragédies ; perfectionnons, en profitant des vues que nous donnent les usages de ces deux Peuples : Le premier nous apprend que
ême à souhaiter que certains Rôles fussent réservés à la Noblesse : l’ usage & la connaissance du grand monde, donnerait p
servés pour les différens Rôles qui demandent de l’expérience & l’ usage du Théâtre ; ils s’exerceront aussi de temps-en-t
s. C’est-là qu’on pourrait faire renaître tous les genres de Danse en usage chez les Anciens ; qu’on exécuterait heureusement
conversation, ce sont leurs Proverbes. On pourrait en conclure que l’ usage des maximes est naturel & dans la plus grande
ramatiques seraient infaillibles sur le Théâtre réformé. [I] *. Cet usage subsiste encore à Naples. 1. Président des Spect
eur]. *. C’est ce qui fait qu’on ne peut lire sans indignation, quel usage fesaient les Romains des jeunes Princes Asiatique
n’aurait pas manqué de faire, que nos Acteurs-citoyens ayant moins d’ usage , que les Comédiens de profession, ne joueront pas
72 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
n doit s’abstenir des danses, des bals, & des comédies : c’est un usage que bien des gens ne condamnent pas, & une an
rats, de s’appliquer à abolir, dans toute l’Espagne, un si pernicieux usage . Nous pourrions citer jusqu’à huit Conciles provi
ue presque personne s’y oppose. Nous remarquerons cependant, 1. que l’ usage des masques étant un desordre très-pernicieux &am
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
sisté, qu’il n’en eût même donné, aussi bien que son père. Il était d’ usage que tous les grands Magistrats donnassent des jeu
rs solennels de sa naissance et de son couronnement, où ils étaient d’ usage  : « Ne solemnibus quidem natalibus, vel imperiali
je puisse plaire à quelque autre. Quel triomphe ! à peine a-t-elle l’ usage de la raison, qu’elle est le témoin de la vérité 
74 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
és. Ce ne sont pourtant pas là les beautés dont je voudrais qu’on fit usage sur la Scène ; elles seraient admirables dans un
r les déguiser, deviendraient inutiles. Je pense donc que le meilleur usage que l’on en puisse faire, c’est de laisser aux cu
généralement emparée du Théâtre, peut seule l’excuser d’en avoir fait usage avec tant de profusion. En effet, je crois que si
75 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
ntiam habebit ? » S. Paul. 3.° Quoique dans l’Empire Romain ce fût un usage immémorial, qui était devenu une obligation dans
de le prendre ; il condamne sa modestie, et ne peut souffrir le saint usage de ses biens. Qui exige plus que le monde l’éléga
. 45. Il ajoute que même cette règle de bienséance est abrogée par un usage contraire, puisqu’en Italie on voit tous les jour
ieux publics ne pèchent pas même contre la bienséance. Si ce sont les usages des lieux où ces Auteurs ont écrit, du moins ce n
76 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
bien à contre-cœur. On a beau dire que la comédie est autorisée par l’ usage dans les Etats les mieux policés, qu’elle est per
ni des Arrêts de la part des Magistrats qui la défendent, le prétendu usage en ce cas sera toujours un véritable abus qui ne
est donc un abus manifeste, nonobstant tout ce que l’on peut appeller usage , tolérance & coutume. Au reste si la comédie
 P., que la tolérance de la comédie n’en justifie point aujourd’hui l’ usage , qui ne sera jamais regardé que comme un véritabl
huic seculo. Ad Rom. c. 12. v. 2. Gardez-vous de vous conformer aux usages de ce siécle , dit saint Paul. Il suffit d’aller
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
ois sortes de faste que l’intention distingue, & dont elle rend l’ usage bon ou mauvais, portent sur le même principe &
obligèrent à se couper les cheveux qu’ils aimoient beaucoup ; selon l’ usage des Tartares : il y eut des guerres, des sédition
mé par la Cour & les Spectateurs ; le Papa après les cérémonies d’ usage , demanda au Nain s’il vouloit une telle pour son
Médecin gazetier est le meilleur hypocrate, il prétend prouver que l’ usage du fard est légitime, il dit quelque raison pour
la peau, le rouge gâte donc la peau ? Rien de plus vrai. Dieu punit l’ usage du fard par un effet contraire à celui que la van
Cleric. vel Monac. condamne avec tous les Auteurs, comme un péché, l’ usage & la vanité du fard par les raisons ordinaire
78 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ne pouvaient mieux faire qu’ils ont fait pour sortir entièrement de l’ usage de la raison, et être toujours répandus au-dehors
e qu’on trouve rien de plus fort dans le Paganisme. Que prouve donc l’ usage des Spectacles chez les Religieux réguliersPage 2
est vrai qu’Albert le Grand considère la Musique et la Danse selon l’ usage que David et la sœur de Moïse en faisaient ; et q
os Spectacles avec des festins qui se font pour satisfaire à certains usages , et par une sorte de bienséance, avec des meubles
quentent les saints Sacrements : au contraire elle leur en interdit l’ usage  : elle exige qu’ils renoncent à leur infâme profe
n’est que dans le CarêmePage 54., qu’il consent qu’on modère un peu l’ usage des Spectacles, parce que ce temps étant destiné
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
Chapitre XIV. De l’ usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou p
Que de courbettes à faire ! Que d’impatiences à dévorer ! Enfin, cet usage est contraire aux Comédiens mêmes. Il y en a plus
80 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
acles, comme de Gladiateurs, d'Athlètes et autres, selon le différent usage des Villes et des Provinces, où l'on dressait l'é
représente un furieux. » Mais sans rechercher d'autres preuves de l' usage religieux des Tragédies et des Comédies, il leur
81 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
illé pour le Théatre, 508 Cosme III. Difficulté qu’il eut d’abolir l’ usage des Spectacles, a, 126 Coste (la), b, 146 Coudr
que de Meaux, sur son Livre touchant la Comédie, a, 395 Erasme. Quel usage on doit faire des Sciences & des Arts, a, 81
s Spectacles, b, 302 Lenglet Dufresnoi. Citation de son Traité sur l’ usage des Romans, b, 67 Léon X. Son caractere, b, 180,
ement, a, 81. Inconvénient de cet art, b, 401. Son éloignement de son usage primitif, même dans la musique d’Eglise, a, 587 ;
sions. Elles tiennent à notre existence, mais il faut en faire un bon usage , a, 15 Patelin. Idée des farces de son temps, b,
e tous lus, 530. Combien les impies sont dangereux, 542. Notice sur l’ usage des applaudissemens du Théatre, 558 Quinault. Da
ompre, a, 340-346 ; b, 173, 175, 342-345 Rollin. Son sentiment sur l’ usage des représentations de Tragédies dans les College
de Posthumius Albinus, 374 Torcy (le Marquis de), Secretaire d’Etat. Usage qu’il faisoit de l’Ecriture-Sainte, b, 105. Pensé
Lambert, a, 35. Définition des Petits-Maîtres, 43. Ses plaintes sur l’ usage de la passion de l’amour dans les Tragédies Franç
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
morale, sur le mariage honteux, auquel souvent elles parviennent. L’ usage & le public sont le mépris du sage ; nous l’a
vrée, enfin tout l’équipage qu’aux femmes de mon rang peut accorder l’ usage  ; & si quelque hasard me les fait rencontrer,
font honneur, ce rôle n’y est point déplacé, & il l’embellit. L’ usage & le public sont le mépris du sage ; nous l’a
le droit d’exiger la lecture d’une seconde. Ce droit est fondé sur un usage très-ancien, & sur l’intérêt respectif du pub
gé par ses Pairs, forme bien préférable à tous égards à celle qui est usage aujourd’hui. De pareils objets ne sont pas au-des
le Kain crut devoir vous observer que vous passiez les bornes de vos usages , que l’objet de vos assemblées étoit de juger des
nce, élevées à l’occasion de ma piece, sont absolument étrangeres aux usages de la Comédie : d’autant plus qu’une affectation
r s’arroger des droits imaginaires, cette Troupe réclameroit-elle ses usages & ses réglemens, & l’espece de possession
sort des productions dramatiques : cette possession est un abus, ces usages sont des usurpations, tous ces réglemens sont nul
productions des Ecrivains dramatiques. Mais quand on leur passeroit l’ usage où ils sont de prononcer sur les convenances théa
83 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
certaine politesse, dans de certaines manières consacrées par le bel usage , que dans un cœur droit et pur, une conduite sage
e acquérir. Ainsi, ce sont moins des défauts réels, que des défauts d’ usage et de mode, qui n’ont rien en eux de criminel que
ncre mieux de leur futilité, et faire voir que des modes, de certains usages , un extérieur ridicule, en sont l’unique but, il
langage, N’y rien trop affecter, et sans empressement Suivre ce que l’ usage y fait de changement. Mon sentiment n’est pas qu’
nt ceux du plus haut étage, Et le nom de Monsieur est chez lui hors d’ usage . Clitandre. On dit qu’avec Bélise il est du d
is, dont M.F. donne une esquisse qui, toute ajustée qu’elle est à son usage , n’annonce rien de bien conséquent pour les mœurs
t qui ont pour fin le mariage. Car encore que le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi to
leur cœur à celui de leurs parents, s’exposer à tout, mettre tout en usage pour le soutenir : ces parents à la vérité les in
aire se propose ». Le cas sans doute était délicat pour ce Prélat ; l’ usage exigeait qu’il louât : il n’avait pas à choisir l
es leçons utiles à la société, des maximes de politesse, des règles d’ usage , des principes pour le monde ; car en général c’e
rriture ce qui gâterait leur esprit et leur cœur… Qu’il y a plusieurs usages très condamnables, dont on n’a pu faire revenir l
 ; c’est une de ces offrandes peu agréables à Dieu. Thomassin par son usage louable, Beaubourg par son extérieur édifiant, Ma
84 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
ladiateurs et des bêtes : tout cela, grâces à Dieu, n’est plus de nos usages . Il ne s’agit que du Théâtre et de la Comédie ; c
es voix, étaient toutes des ouvrages de Dieu, et toutes destinées à l’ usage de l’homme, et que par conséquent il n’y avait ri
ur de toutes les choses de ce monde, et que toutes sont faites pour l’ usage de l’homme : mais parce que les Païens ne connais
ux que ces gens-là n’eussent jamais appris à lire que de faire un tel usage de leur lecture : « Hoc loco dixerim longe melius
e comme une chose indifférente de sa nature, qu’il n’en a pas blâmé l’ usage , pourvu qu’elle n’eût rien de déshonnête, et qu’i
lles-là mêmes, selon lui, sont toujours dangereuses, il n’en permet l’ usage qu’avec beaucoup de réserve, et qu’à des conditio
s plus honnêtes : voilà les conditions sous lesquelles il en tolère l’ usage . Mais y a-t-il quelqu’un des mondains qui puisse
ce si souverainement que Saint François de Sales n’a point interdit l’ usage de la Comédie, puisqu’il le rend comme impraticab
mme il peut convenir à la modération que bien des gens gardent dans l’ usage des festins, des ameublements et des habits. Notr
ur état à de semblables badineries, du moins cela n’est-il pas de nos usages ni du génie des Français ; et cela ne pourrait pe
ui est néanmoins la seconde condition que saint Thomas demande dans l’ usage des jeux, et que notre Docteur s’efforce d’ajuste
triction aux Fidèles : ces Auteurs ont eu sans doute plus d’égard à l’ usage de leurs temps qu’à la vérité et à l’esprit de l’
emps que saint Thomas et Albert le Grand veulent être observée dans l’ usage des jeux ; quand d’ailleurs la Comédie ne portera
rnière des trois que saint Thomas et Albert le Grand demandent dans l’ usage des jeux, le Docteur prétend qu’elle est admirabl
85 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
dans l’Ecriture sainte, parce que les Jeux scéniques n’étoient pas en usage chez le Peuple Juif. Mais comme ils n’ont d’autre
e Théatre François, divisé en trois Livres, où il est traité 1°. de l’ usage de la Comédie ; 2°. des Auteurs qui soutiennent l
as d’y indiquer les Ouvrages, dont l’objet est de démontrer combien l’ usage de la Danse est nuisible aux mœurs. Nous allons e
raité des Danses, auquel est démontré qu’elles ne doivent pas être en usage parmi les Chrétiens ; par M. Thomas Chesnot, 1574
que ce n’est point une production d’un mystique qui n’auroit eu aucun usage du monde, & qui n’auroit parlé que d’après la
permis a toujours des appas, & on se séduit pour s’en permettre l’ usage  : Nitimur in vetitum semper, cupimusque negata
l démontre, dans les Chapitres XII & XIII de ses Réflexions sur l’ usage du temps, combien les Spectacles sont pernicieux
Vous seriez bien malheureux, mon Fils, si vous faisiez un si mauvais usage des talens que Dieu vous a donnés. Le jeune Auteu
des Spectacles pour les mœurs. On y condamne les plaisirs qui sont en usage à Rome dans le temps du Carnaval, de même que les
stiques les Acteurs de la Comédie & de l’Opéra, leur permettant l’ usage des Sacremens. Ce fait est une imposture qu’on at
d’autres scandales. Tel est dans la plus grande partie de l’Italie l’ usage de faire représenter par des femmes les rôles d’h
faire représenter par des femmes les rôles d’hommes. Tel est à Rome l’ usage de faire jouer les rôles de femmes par des hommes
if à éviter les écueils connus, constant à refuser de se prêter à des usages qui ne peuvent se concilier avec des mœurs canoni
en toute propriété à M. l’Evêque, pour en être fait par ce Prélat tel usage qu’il jugera à propos. Il défendit aussi de const
nt une Lettre Pastorale du Cardinal Delci, dont M. Rulfo a fait aussi usage dans le douzieme Chapitre du Livre premier de sa
armi les divertissemens innocens, & qu’on ne doit pas en placer l’ usage parmi les actions indifférentes ». M. Rulfo termi
Jésuite Mariana dans son Traité des Spectacles, sur l’indécence de l’ usage où l’on étoit en Espagne de représenter des Coméd
sujet cette réflexion : « Cet exemple est plus propre à décréditer l’ usage des Spectacles qu’à l’appuyer ; puisqu’ils servoi
r les cœurs ; mais ces talens ne sont dignes d’éloges, que par le bon usage qu’on en fait. Ils ne sont aujourd’hui que de pui
que l’Auteur de la nature a donné au sang qui coule dans les veines l’ usage de se soulever ». Un morceau aussi véhément nous
x que ces gens-là n’eussent jamais appris à lire, que de faire un tel usage de leur lecture. Qu’ils sçachent que l’exemple de
son, est plus à plaindre que celui qui renonceroit volontairement à l’ usage de ses yeux ; qu’il est aussi impossible d’être h
le chaleur ce dernier, qui étoit Scipion l’Africain, s’éleva contre l’ usage où l’on étoit de son temps, de se servir des Comé
ttache à leur apprendre que la politesse, les belles manieres & l’ usage du monde ; en sorte qu’à dix ans, ils sont en éta
aîtres ? Voilà pourquoi nous voyons nos Poëtes Dramatiques mettre en usage toutes les ressources de leur génie, pour retrace
t d’une maniere foible ; que Bossuet a fait de son génie un pitoyable usage , & que son Histoire universelle n’est qu’une
des vertus véritables ! … … … … … Ils nous ont délivrés des gothiques usages , Des antiques travers, du vernis des vieux âges.
s de vertu, où l’on apprend la saine Philosophie, & les vérités d’ usage  ; qu’il faudroit ériger des Statues aux inventeur
ujours avec peine attaquer un art dont ils souhaiteroient concilier l’ usage avec les mœurs. Lorsque le P. Concina, par exempl
villes, qui sont communément des sentines infectées par le vice, les usages , les loix, les institutions humaines, loin de che
nes, qui vivent du trafic de leurs charmes, & qui mettent tout en usage pour entraîner dans leurs pieges ceux dont elles
jusqu’à un tel point, ne doit-on pas craindre que les Nations où cet usage s’est introduit, aient le même sort que les Grecs
e mauvais effets, par rapport aux mœurs, suivant le bon ou le mauvais usage qu’on en fait : Omnia majorum institutis judicent
mots de Bal & Ballet. Les Grecs, dans leur beau temps, ne firent usage de la Danse, que comme d’un exercice propre à for
délire. Et, selon Æmilius Probus, les Romains vertueux rejettoient l’ usage de la danse, comme un vice qui réveille & for
e leur Isle, leurs mœurs, leur licence, leur esprit de murmure, leurs usages , leurs modes. Il ne nous restoit plus qu’à adopte
issout les corps, les amollissant de jour à autre par délices, dont l’ usage fauche le cœur, éteignant les forces tellement qu
geoise ; les ridicules mêmes sont devenus des graces ; les vices, des usages  ; les scandales, de bons airs ; l’impertinence, u
superflues. On a dans le cours de la vie assez d’occasions d’en faire usage . On sçait Que l’ordre de la nature Soumet la po
de la subordination militaire. Et par une telle conduite, il acquit l’ usage d’être vertueux héroïquement. Exempt de foiblesse
onc dans le lit d’infirmité, où l’irreligion ne leur est plus d’aucun usage , ils prennent le parti le plus sûr, ad majorem ca
t si bien instruits. La seule arme dont les Incrédules font le plus d’ usage , c’est la plaisanterie. Elle tient lieu de raison
tout le genre dramatique : Un Poëte, y est-il dit, doit me ravir l’ usage de mon esprit pour ne m’occuper que de mes passio
res des 17 & 24 Février 1773, une Dissertation intéressante sur l’ usage ancien & moderne des applaudissemens du Théat
Chanteuse ou une Joueuse d’instrumens. Il interdit aux Comédiennes l’ usage des pierreries, & la magnificence des habits 
rigi docens. Ceux qui osent faire autoriser par l’Ecriture-Sainte, un usage licencieux, ne méritent point d’autre réponse que
rona illustrata, & par un grand nombre d’Ouvrages dont un sur les Usages des Anciens, pour terminer les différents des Par
urs Ouvrages impies, ayant pour titres : L’Antiquité dévoilée par ses usages  ; le Sermon des Cinquante ; l’Examen important, a
les Magistrats se sont opposés à tout ce qui pouvoit en introduire l’ usage . Nous citerons pour exemple la Ville d’Utrecht. O
86 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
semble les permettre : cependant il exige des dispositions dans leur usage , qu’on ne saurait tenter de garder avec fidélité
idérations que ce saint Evêque de Genève désire que l’on fasse dans l’ usage de ces plaisirs, sont aussi difficiles que les di
cteur de l’Ecole n’a pas justifié la Comédie telle qu’elle est dans l’ usage ordinaire de ce siècle sur le Théâtre Français. V
odrigue. Il se sert de la comparaison des Peintures immodestes dont l’ usage est condamné, parce qu’elle ramènent naturellemen
87 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
ales : « On ne saurait les tolérer. Il ne faudrait pas en permettre l’ usage à un peuple civilisé, à plus forte raison à une n
ie sensuelle, l’espèce de leurs plaisirs et de leurs amusements, et l’ usage qu’ils font du temps, contribuent autant à éteind
’avoir la puissance d’un apôtre, l’éloquence d’un ange, quel meilleur usage pourrait-il faire de ces célestes dons, que de le
oublée, et sa pureté n’a pas été altérée. « Si ce moyen était mis en usage avec bonne foi et candeur, si l’on s’appliquait à
88 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
our persuader son mari, aux plus fortes armes dont elle pouvait faire usage  : si Pauline avait été Chrétienne, Corneille ne l
our dans sa Thébaïde, lui auraient suffi pour se dispenser d’en faire usage dans ses autres Pièces ; on en sera aisément conv
Grecques, où la mort et le carnage dominent ; si on voulait en faire usage pour le Théâtre de la Réforme, il y aurait peu de
able de l’avoir imaginé, et encore plus d’en avoir sû faire un si bon usage  : car, outre qu’il n’offre rien qui blesse la bie
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
d’Athènes, l’expression du visage était interdite aux Comédiens par l’ usage des masques ; & quel charme de moins ! A la r
90 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
on toute différente tombent dans la matiere du prêt : 1 : celle que l’ usage ne détruit point, comme un meuble, elle revient e
tu d’un contrat qu’on nomme louage. Mais si la chose se consume par l’ usage , elle passe entre les mains du débiteur qui en de
91 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
t dans ces dispositions favorables, & dont je vous invite à faire usage , que je vais prendre la liberté d’examiner, avec
92 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
bligation de fuir absolument les danses lorsqu’il paraît, que selon l’ usage présent, il s’y commet ordinairement des péchés m
93 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
sentiment, touchant la grièveté de ce péché, croyant que le fréquent usage d’une chose qui de soi n’est pas mortelle, ne peu
94 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
r les cœurs, ne deviennent des talents dignes d’éloges que par le bon usage L’Anglais dit : Sont comme un canon dont on s’es
95 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
us les yeux, & qui peuvent d’autant moins se cacher que leur seul usage est de se montrer, & qu’ils seroient inutiles
chanteurs (l’opéra), histrions, de professions oiseuses dont le seul usage est de se montrer  ; croiroit-on, dis-je, que cet
ble dont il jouissoit, & que Dieu ne lui avoit pas donné pour cet usage . Non hos quæsitum munus in usus. Le Mercure, qu
ni des petits, n’ont emprunté le langage des muses. Cependant c’est l’ usage , & la majeté du cothurne s’en accommode mieux
montés sur les échasses du Parnasse, pour mériter d’y figurer. Mais l’ usage en est établi, la poësie regne dans le tragique,
que, les chef-d’œuvres de Corneille & de Racine (beaux noms que l’ usage met par-tout) sont tous en vers : voilà le ton du
ion tant qu’il put : enfin, ne pouvant plus reculer, il alla, selon l’ usage , demander des conclusions à M. de Fleuri, procure
96 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
ais mieux philosopher et raisonner, que quand on lui veut interdire l’ usage de quelque divertissement et de quelque plaisir d
e dévotion s’est ralentie ? Je dis plus : n’est-il pas vrai que par l’ usage et l’habitude que vous vous êtes fait de ces lect
nviendra : en effet dans la plupart des jeux, sur-tout des jeux que l’ usage du monde autorise le plus, il y a trois sortes d’
cessaire même, par tout ce qui peut servir au jeu, en le dérobant aux usages les plus essentiels. Je sçais qu’à considérer ce
s près, et dont il semble que nous puissions moins nous passer dans l’ usage de la vie, nous doivent être interdites, dès-là q
? Il y en a qui dans leur substance n’ont rien de criminel, et dont l’ usage , si vous le voulez, ne va point à des excès remar
97 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
bli. Elle a deux objets, les satisfactions permises dont elle règle l’ usage , les réduisant à une juste modération, et les ill
98 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
ande encore, d’examiner avec les yeux de l’impartialité plusieurs des usages et des plaisirs de la société, que l’empire d’une
99 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
l’adopte. Souvent le Prédicateur m’a fait pitié ; & s’il était d’ usage , nous les verrions plus sifflés qu’applaudis. Il
’étaient point affectés des danses des jeunes filles nues quoique cet usage , introduit par Lycurgue, soit blâmé universelleme
e, & peut-être en dégoût, ce n’est pas la peine de renoncer à nos usages , le mal étant fait ; d’ailleurs j’y prévois mille
pugne à tout Etre policé ! Combien de Femmes perdraient, privées de l’ usage  ; mais combien en est-il qui ne pourraient suffir
rne, s’attacha un Galigula par les charmes de son Epouse. Je vois cet usage assez généralement suivi ; ô temps ! ô mœurs ! En
riété des choses qu’on leur donnait dans le temps qu’ils en faisaient usage  ; si le pain par exemple, leur appartenait lorsqu
ple, qui n’ont rien emprunté des Grecs, ont eu sans savoir comment, l’ usage d’une espèce de Tragédie & de Comédie à leur
ours. 15. Le bon homme ne se rappelle pas que lui-même a mis tout en usage pour prouver que les Arts nous avaient corrompus.
nneur de St Jean, de St Etienne ; mais le St Siège voulant abolir cet usage , donna un décret [Interdum ludifiant, &c. in
. ET. COGNATÆ. PIISSIMIS. FECERUNT. Le concubinage fut longtemps en usage chez les Romains, mais l’Empereur Léon l’abolir e
ur permit de communier avec du pain & du vin. Les Prêtres à qui l’ usage avait permis de se marier avant la clôture dudit
criminel après la tenue du Concile qu’avant ? L’anéantissement de cet usage me parait plutôt dicté par le caprice que par la
taxer de négligence, mais j’imagine un moyen qu’il te faut mettre en usage . Un instant de peine peut te procurer une heure d
100 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ence et votre mémoire. Reparoissez dans ce siècle ; vous y verrez vos usages en honneur, vous n’y recevrez que des applaudisse
nt compromis dans cette fatale substitution ? Que la contagion de cet usage s’étende, comme elle s’étendra à coup sûr6, qu’el
es, avec la fougue entraînante des préjugés, avec la loi absurde de l’ usage , elle n’a garde d’attaquer dans ce temps de verti
ation habituelle, renforce l’énergie de ses facultés et en affermit l’ usage . Il lui faut plus d’une espèce d’étourdissement p
talité19. Vos ressources sont si immenses, vos moyens si variés que l’ usage de l’autorité absolue vous est presqu’inutile. Ce
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