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1 (1674) Le Theâtre François pp. -284
ans à preuoir le succez que doit auoir vne piece. X. Auantage d’vne Troupe qui fournit de son crû des ouurages au besoin.
rs sacrez. XII. Leurs belles coûtumes. XIII. Difference entre les Troupes de Paris & celles de la Campagne. XIV. Form
ns aiment fort entre eux le gouuernement Republiquain. XVIII. Leurs Troupes font chacune vn corps à part. XIX. Leur emulati
ulation tres vtile au bien commun. XX. Rencontres fâcheuses de deux Troupes de Prouince en méme Ville. XXI. Grand soin des
tablissement de la Troupe Royale. XXXII. Fortes jalousies entre les Troupes . XXXIII. Petits stratagémes. XXXIV. Acteurs &
agémes. XXXIV. Acteurs & Actrices qui composent presentement la Troupe Royale. XXXV. Nouuelle Troupe du Roy. XXXVI. 
roupe Royale. XXXV. Nouuelle Troupe du Roy. XXXVI. Histoire de la Troupe du Marais. XXXVII. Ses reuolutions & sa che
e du Palais Royal. XXXIX. Eloge de Moliere. XL. Fonction des deux Troupe du Palais Royal & du Marais. XLI. Declarati
eclaration du Roy pour cet établissement. XLII. Estat present de la Troupe du Roy. XLIII. Grandes ambitions entre les Come
XLIV. Nombre de Spectacles que Paris fournit dans vne année. XLV.  Troupes de Campagne. XLVI. Comediens entretenus du Duc
de Campagne. XLVI. Comediens entretenus du Duc de Sauoye. XLVII.  Troupe Françoise de l’Electeur de Bauiere. XLVIII. Tro
Sauoye. XLVII. Troupe Françoise de l’Electeur de Bauiere. XLVIII.  Troupe des Ducs de Brunsvvic & Lunebourg. XLIX. Fo
es des douces liqueurs. LVI. Declarations du Roy en faueur des deux Troupes de Paris. [Épigraphe] Nihil Feliciùs discit
machines de la Toison d’or. Depuis il voulut bien en gratifier la troupe du Marais, où le Roy suiui de toute la Cour vint
l’embarras. Estant à Londres il y a six ans, j’y vis deux fort belles Troupes des Comediens, l’vne du Roy, & l’autre du Duc
s mieux faits, ny de plus belles femmes ; que i’en vids dans ces deux Troupes , & la Comedie Angloise pour n’estre pas si re
isputer la preseance aux Comediens François, sur tout à voir les deux Troupes de Paris, que l’on ne peut souhaitter plus ácompl
s capable d’en juger, afin que selon son sentiment il la propose à la Troupe , ou qu’il la suprime. Car les Comediens pretenden
la plus part d’entre eux sont aussi Autheurs, & que dans la seule Troupe Royale il y en a cinq dont les ouurages sont bien
y en a cinq dont les ouurages sont bien receus. X. Auantages d’vne Troupe qui fournit de son crû des ouurages au besoin.
e ouurage prest pour s’en seruir au besoin ; ce que ne peut faire vne Troupe , où il n’y aura pas des Comediens Poëtes. Si le C
santrope, ce seroit vne chose jnutile au Poëte, de faire assembler la Troupe pour la luy lire, estant à presumer que ce Comedi
t, dis-ie, dans vne Chambrée seize cent soixante liures, & que la Troupe soit composée de quatorze parts, l’Autheur ce soi
theur, qui se trouue engagé par là de conseruer son affection pour la Troupe . Cette generosité des Comediens se porte si loin,
vn Autheur des plus celebres & des plus modestes força vn jour la Troupe Royale de reprendre cinquante pistoles de la somm
s ces choses le plus & le moins fait la difference du merite. Les Troupes de Campagne sont plus sújetes à ces petites emula
n des rôles, en quoy il prend aussi quelquefois le conseil d’vn de la Troupe . Mais encore est il souuent assez empesché ; &
eaucoup mieux, & c’est l’interest commun de l’Autheur & de la Troupe , & méme de l’Auditeur, que chacun joüe le rôl
qu’en fournit le Cardinal Mazarin, & representée au Louure par la Troupe Royale. Mais elle n’a pas esté imprimée pour de c
iment, & il s’en est fait vne large effusion dans sa famille. Les Troupes vsent en cecy d’vne iuste œconomie, & les Com
tion des rôles ils ont d’autres veües que le bien commun, & de la Troupe , & du Poëte, & de l’Auditeur, ils en sont
e l’Auditeur, ils en sont blamez ; ce qui arriue quelquefois dans les Troupes de Paris, & tres souuent dans celles de la Ca
diens de France, & particulierement à ceux qui composent les deux Troupes de Paris. Leurs Predecesseurs sont sortis de la G
, ils font des aumônes & particulieres & generales, & les Troupes de Paris prennent de leur moument des boistes de
aisons Religieuses, qu’on leur ouure tous les mois. I’ay veu méme des Troupes de Campagne, qui ne font pas de grans gains, deuo
oir entre eux que des gens qui viuent bien. S’il se trouue dans la Troupe quelques personnes qui ne viuent pas auec toute l
auantages. Aussi puis-ie dire que quand il s’agit de receuoir dans la Troupe vn Acteur nouueau, ou vne nouuelle Actrice, on n’
ácompagnent ces bonnes qualitez, & qu’il ne s’introduise dans la Troupe ny homme ny Femme qui donne scandale, ce qui se v
quitter. Coûtume tres loüable, qui n’auoit lieu cy deuant que dans la Troupe Royale, & que celle que le Roy a établie depu
eut prendre pour vne forte base de son affermissement. Ainsi dans les Troupes de Paris les places sont comme erigées en charges
ostel de Bourgogne, quand vn Acteur ou vne Actrice vient à mourir, la Troupe fait vn present de cent pistoles à son plus proch
orablement jusqu’à la fin de leurs iours. 13. Difference entre les Troupes de Paris & celles de la Campagne. C’est à
à ce grand auantage qu’aspirent les Comediens de Prouince, & les Troupes de Paris sont leurs Colonnes d’Hercule, où ils bo
. Cette belle condition ne se peut trouuer entre eux, parce que leurs Troupes , pour la plus part ; changent souuent, & pres
ecessaires, il est aisé de voir la difference qui se trouue entre les Troupes fixes de Paris, & les Troupes ambulantes des
difference qui se trouue entre les Troupes fixes de Paris, & les Troupes ambulantes des Prouinces. Voila de quelle maniere
eraux. Depuis la mort du dernier Prince d’Orange, qui entretenoit vne Troupe de Comediens François, elle n’eut pas grande sati
e, & qui tient plus du dernier, il ne se trouue que deux ou trois Troupes de Comediens du Pays, qui sont fort peu occupées.
honnestes plaisirs, entretiennent depuis plusieurs années, vne bonne Troupe de Comediens François, comme fait depuis peu l’El
de ce côté là ils viuent dans vne parfaite intelligence. 18. Leurs Troupes font chacune vn Corps à part. Toutes les Troup
nce. 18. Leurs Troupes font chacune vn Corps à part. Toutes les Troupes de Comediens, tant les Sedentaires qui ne quitent
que les Ambulantes qui visitent les Prouinces, & que l’on ápelle Troupes de Campagne, ne font pas vn méme Corps de Republi
Troupes de Campagne, ne font pas vn méme Corps de Republique, chaque Troupe fait bande à part, elles ont leurs interests sepa
les Prouinces du Royaume, & c’est vn malheur pour eux, quand deux Troupes se rencontrent ensemble en méme lieu dans le dess
dans le dessein d’y faire sejour. 20. Rencõtres fâcheuses de deux Troupes de Prouinces en méme Ville. I’en ay veu plus d
oûjours fort suiuis, ne cederent le terrein que bien tard à vne autre Troupe qui languissoit là depuis plus de trois semaines.
à depuis plus de trois semaines. Dans ces rencontres chacune des deux Troupes fait sa cabale, sur tout quand elles s’opiniâtren
le fut autrefois pour Vranie & pour Iob. Mais j’ay veu aussi des Troupes s’acorder en ces ocasions, se mesler ensemble, &a
& il me souuient qu’en 1638. cela fut pratiqué à Saumur par deux Troupes que l’on nommoit alors de Floridor & de Filan
in du Liure la Declaration du Roy du 9. Ianuier 1673. en faueur de la Troupe Royale, qui luy auoit presenté Requeste sur ce su
, ou dans leur hostel, ou quelquefois au logis d’vn particulier de la Troupe . Tantost c’est pour la lecture des ouurages que l
deniers pour quelque ócasion que ce soit ; quand il faut ácroître la Troupe de quelque Acteur ou de quelque Actrice, quand il
onner chez soy le diuertissement de la Comedie. Alors on fournit à la Troupe de carosses & de toutes choses necessaires, i
iuerselle des honnestes gens. Ils tems de venir à l’établissement des Troupe de Paris, & aux reuolutions de ces deux petit
ent de cette année. 31. Establissement de la Troupe Royale. La Troupe Royale, qui a toûjours tenu ferme, a toûjours eu
p; il a soûtenu le Theâtre jusques à cette heure de la méme force. La Troupe Royale prenant cœur aux grans áplaudissements qui
es pieces, se fortifioit de jour en jour ; d’autant plus qu’vne autre Troupe du Roy qui residoit au Marais, & où vn Mondor
ue temps apres luy donna de ses ouurages. Mais lors qu’vne troisiesme Troupe vint se poster au Palais Royal, & qu’elle y e
qu’vn bon effet, & que causer vne forte emulation aux deux autres Troupes , qui mirent tout en vsage pour soûtenir leur anci
soûtenir leur ancienne reputation. 32. Fortes jalousies entre les Troupes . La justice & la bienseance demandoient qu
ambition trop forte, & le desir d’áquerir faisoient que ces trois Troupes se regardoient toûjours d’vn œil d’enuie, la pros
stratagemes ; mais ils ne viennent iamais à vn grand éclat. Quand vne Troupe promet vne piece nouuelle, l’autre se prepare à l
sçauoir tout ce qui se passe d’ans l’Estat voisin : Dailleurs chaque Troupe tasche d’attirer les fameux Autheurs à son parti,
emulations áuantageuses à ceux qui frequentent le Theâtre, & vne Troupe venant à s’affeblir par quelque rupture, l’autre
p; est toûjours satisfait. Nous auons veu depuis peu d’années dans la Troupe Royale deux Illustres Comediens, Montfleury &
ncontres. 34. Acteurs & Actrices qui composent presentement la Troupe Royale. NOMS Des Acteurs & Actrices, Qui c
le. NOMS Des Acteurs & Actrices, Qui composent presentement La Troupe Royale ; Par ordre d’ancienneté. LES SIEVRS. De
court. De Champ meslé. De Beauual. De la Tuilerie. Retirez de la méme Troupe , & qui touchent pension. Le Sieur. De Villi
ontfleuri. De Floridor.   CATALOGVE Des Comediens Autheurs de la méme Troupe , & de leurs Ouurages. HAVTEROCHE. L’Amant qui
y sur l’Edit des Duels, &c. 35. Nouuelle Troupe du Roy. La Troupe du Roy, établie en son Hostel de la rüe Mazarine,
eâtre large & profond pour les plus grandes machines. Cette belle Troupe qui s’est heureusement rassemblée du fameux debri
Corps qui y ont contribué, & sçauoir quelle a esté la face de la Troupe du Marais, & celle de la Troupe du Palais Roy
auoir quelle a esté la face de la Troupe du Marais, & celle de la Troupe du Palais Royal durant les années de leur Regne.
u Palais Royal durant les années de leur Regne. 36. Histoire de la Troupe du Marais. La Troupe des Comediẽs du Roy établ
s années de leur Regne. 36. Histoire de la Troupe du Marais. La Troupe des Comediẽs du Roy établie au Marais en 1620. s’
rs ont confié la gloire de leurs ouurages, & dont les deux autres Troupes ont sceu profiter en diuers temps. Cette Troupe n
dont les deux autres Troupes ont sceu profiter en diuers temps. Cette Troupe n’auoit qu’vn desauantage, qui estoit celuy du po
à minuit, & nettes par tout & de boüe & de filous. Cette Troupe alloit quelquefois passer l’Esté à Roüen, estant
Il est arriué de temps en temps de petites reuolutions dans cette Troupe , comme dans celle du Palais Royal ; & toûjour
assez que s’imaginer de l’estre. Mais la plus grande reuolution de la Troupe du Marais a esté l’abandonnement du lieu, & s
e du Marais a esté l’abandonnement du lieu, & sa jonction auec la Troupe du Palais Royal. Auant que de toucher ce grand’ch
grand’changement, il faut donner aussi l’histoire de cette troisiéme Troupe , dont le regne a esté court, mais qui a esté fort
esté fort glorieux. 38. Regne de la Troupe du Palais Royal. La Troupe du Palais Royal fut établie sur la fin de l’année
sle & au quartier de S. Paul, à Lyon & en Languedoc, où cette Troupe entretenüe alors de Monsieur le Prince de Conty q
ejar auec les Dlles Bejar, de Brie & du Pare composoient alors la Troupe , qui passoit auec raison pour la premiere & l
sy qui auoit paru auec reputation dans les Prouinces à la teste d’vne Troupe , & la Grange dont le merite est connu, se joi
à la fois diuertissante & vtile. C’est aujourd’huy à qui des deux Troupes s’áquitera le mieux de la representation de ses e
isfaction du Public, dont il se voyoit aimé, & pour le bien de la Troupe qui n’étoit soutenüe que par ses trauaux, qu’il t
ere 1673. infiniment regretté de la Cour & de la Viile ; & la Troupe s’étant remise auec peine de l’étourdissement qu’
p, remonta quinze jours apres sur le Theâtre. 40. Ionctiõ des deux Troupes du Palais Royal & du Marais. Ie viens à la
es du Palais Royal & du Marais. Ie viens à la rupture des deux Troupes du Palais Royal & du Marais, qui aujourd’huy
p; que tout Paris souhaittoit de voir. Mais quatre personnes de cette Troupe s’estant engagées auec l’Hostel de Bourgogne, &am
iter de cette rupture, le bruit courant alors, que les deux anciennes Troupes trauailloient à abatre entierement la troisiéme,
nt plus la Sale du Palais Royal, & qu’il n’y auroit plus que deux Troupes Françoises dans Paris. Les premiers Gentils-homme
les choses dans l’equité, & de faire en sorte qu’vne partie de la Troupe du Palais Royal s’estant vnie de son chef à l’Hos
y, sa Majesté ordonna à Monsieur Colbert d’auoir egalement soin de la Troupe du Marais, & du debris de celle du Palais Roy
des plus habiles de l’vne & de l’autre, pour en former vne belle Troupe . Ce Grand Ministre d’Estat chargé du poids des pr
s Comediens, il nomma les personnes qui deuoient composer la nouuelle Troupe , ordonna des parts des demy-parts, des quarts &am
Voila en peu de mots comme les choses se sont passées entre ces deux Troupes , qui aujourd’huy n’en font qu’vne soûs le nom de
ces deux Troupes, qui aujourd’huy n’en font qu’vne soûs le nom de la Troupe du Roy, ce qui se void graué en lettres d’or dans
vne pierre de marbre noir au dessus de la porte de son Hostel. Cette Troupe est asseurement belle, forte & acomplie, on v
ins dans ses plaisirs qu’elle luy prepare. 42. Estat present de la Troupe du Roy. NOMS Des Acteurs & Actrices De la
present de la Troupe du Roy. NOMS Des Acteurs & Actrices De la Troupe du Roy, selon l’ordre obserué pour les Autheurs.
s trompez, ou les Femmes vertueuses. Le Valet Etourdi. Retirées de la Troupe du Marais. Les Dlles. De Beaupré. Des Vrlis. De
iuans. 43. Grande ambition entre les Comediens. Cet deux belles Troupes de Comediens qui resident à Paris, & dont le
Comediens François, i’aurois pû aussi parler de l’établissement de la Troupe Italienne Et de l’Academie Royale de Musique, dit
enfin au commencement de l’année derniere 1673. auant la jonction des Troupes du Palais Royal & du Marais, & le depart
ierement toutes les semaines seize Spectacles publics, dont les trois Troupes de Comediens François en fournissoient neuf, l’It
ce qu’il peut faire au dehors. Nous vismes aussi arriuer à Paris vne Troupe de Comediens Espagnols la premiere année du Maria
Troupe de Comediens Espagnols la premiere année du Mariage du Roy. La Troupe Royale luy presta son Theâtre, comme elle auoit f
dernier, & j’áprens qu’ils ont repassé les Pyrenées. 55 [45].  Troupes de Campagne. I’ay compris dans le sujet que ie
p; autant que ie l’ay pû découurir, ils peuuent faire douze ou quinze Troupes , le nombre n’en estant pas limité. Ils suiuent à
utant que leur condition d’ambulans le peut permettre. C’est dans ces Troupes que se fait l’áprentissage de la Comedie, c’est d
ediens entretenues par le Duc de Sauoye. Ie ne conte pas entre les Troupes de Campagne les trois qui sont entretenus par des
des gens qui la sçauent bien executer ; ce qui doit persuader que la Troupe qui tire pension de son Altesse Royale est fort á
ACTRICES. Les Dlles. de Lan. Mignot. de Rosange. de Valois. 47.  Troupe Françoise de l’Electeur de Bauiere. La Troupe
e. de Valois. 47. Troupe Françoise de l’Electeur de Bauiere. La Troupe Françoise qu’entretient son Altesse Electorale de
ACTRICES. Les Dlles. de Lan. Milo. ........................ 48.  Troupe des Ducs de Brunsvuic & Lunebourg. Les Duc
runsvic & Lunebourg de la branche de Cell entretiennent aussi vne Troupe , que le grand nombre & le merite des personne
eterie. Voila quel est l’estat present du Theâtre François, & des Troupes de Comediens, tant à Paris, que dans les Prouince
la parole pour tout le Corps, il seroit peut être de l’honneur de la Troupe qu’il en fust nommé le Chef, puisque ie luy ay do
sement le merite y contribue, & que d’ailleurs il n’a pas dans la Troupe plus de pouuoir ny d’auantage qu’vn autre, ainsi
elle qu’il est besoin de vanter, dans l’adieu qu’il fait au nom de la Troupe le Vendredy qui precede le premier Dimanche de la
rs pour tenir le monde en haleine, & faire valoir le merite de la Troupe , pour laquelle on s’empresse de trauailler. L’aff
ûtume veut que l’on donne à l’Autheur & à son ouurage, & à la Troupe qui le doit representer. Quand ces eloges exceden
lus il seroit, ce semble, de la fonction de l’Orateur de conuoquer la Troupe  ; & de la faire assembler ou au Theâtre, ou a
amp; qu’il a du credit aupres des Grands. Quand cela se rencontre, la Troupe se repose sur ses soins, elle luy confie ses inte
sses. Il y a de hauts Officiers qui sont ordinairement du Corps de la Troupe , qui ne tirent point de gages, & qui se conte
& le Contrôleur. Il y a aussi de bas Officiers tirans gages de la Troupe , qui sont le Concierge, le Copiste, les Violons,
. Il a soin aussi d’écrire les noms des personnes qui entrent dans la Troupe , & de marquer à quelles conditions ils y sont
é, qui demeure entre les mains du Secretaire ou du Tresorier. Dans la Troupe du Marais les deux clefs qui ouuroient deux diffe
tout abus : mais cela ne se pratique aujourd’huy dans aucune des deux Troupes , & il y a tant de bonne foy entre les Comedie
u Regiment de ses Gardes autant qu’il est necessaire ; ce que l’autre Troupe qui a des portiers peut faire aussi au besoin. C’
blessent la vûe des Auditeurs ; ce qui ne se void guere que dans les Troupes de Campagne, qui ne peuuent pas faire toutes chos
e l’Hostel auec plusieurs menus frais, la depence ordinaire de chaque Troupe tous les ans passe quinze mille liures. 54. Gr
laces dans chaque Hostel iusqu’à huit cens liures. Il est vray que la Troupe Royale a voulu gratifier pour toûjours de cette s
ropre merite, soit en faueur d’vn de ses proches parens qui est de la Troupe , & en toutes manieres vn tres excellent Comed
iure icy deux declarations du Roy en faueur de l’vne & de l’autre Troupe . 56. Declarations du Roy en faueur des deux Tr
amp; de l’autre Troupe. 56. Declarations du Roy en faueur des deux Troupes de Paris. Declaration du Roy En faueur de la T
ueur des deux Troupes de Paris. Declaration du Roy En faueur de la Troupe Royale. DE PAR LE ROY, Et Monsieur le Preuost de
fiché.Signé, CANTO.   Autre Declaration de Sa Majesté en faueur de la Troupe du Roy, Pour son établissement dans la rue Mazari
r cele Procureur du Roy, & suiuant les Ordres de Sa Majesté, A la Troupe des Comediens du Roy, qui estoit cy deuant au Pal
uurages estans dans la Salle dudit Palais Royal, appartenant à ladite Troupe  ; Comme aussi de faire afficher aux coins des Ruë
la rigueur des Ordonnances : Deffenses sont pareillement faites à la Troupe des Comediens du Quartier du Marais, de continuer
ray donc, Monsieur, selon la connoissance que j’en puis auoir, que la Troupe Royale a eu de suite deux Illustres Orateurs, Bel
de la reputation. Quatre Illustres Orateurs ont paru de suite dans la Troupe du Marais, Mondory, Dorgemont, Floridor & la
stoit fort satisfait. Floridor le suiuit & entra en 1643. dans la Troupe Royale, où il parut auec éclat, & tel que ie
es marques de l’vne & de l’autre dans des temps difficiles, où la Troupe a couru de grands dangers. Comme il est connu du
ustres employs. Il a essuyé de la sorte cent fatigues en faueur de la Troupe qu’il aimoit, & quand il ne luy auroit esté v
choses, & vniuersellement il s’estoit rendu tres necessaire à la Troupe du Marais. Comme il a tres bonne mine & qu’il
où il a passé depuis six mois auec plusieurs de ses camarades dans la Troupe du Roy, qui se trouuera toûjours bien de ses bons
la Troupe du Roy, qui se trouuera toûjours bien de ses bons auis. La Troupe du Palais Royal a eu pour son premier Orateur l’I
n est toûjours aquité tres dignement jusqu’à la rupture entiere de la Troupe du Palais Royal, & il continüe de l’exercer a
de l’exercer auec grande satisfaction des Auditeurs dans la nouuelle Troupe du Roy. Quoý que sa taille ne passe guere la medi
uoit pour les interests communs, & pour toutes les affaires de la Troupe , ayant tout ensemble de l’intelligence & du c
2 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
oit Tragédie, Comédie ou Tragicomédie. Aussi n’avons-nous qu’une même Troupe pour nous donner également tous ces spectacles, à
enaient plus au titre religieux qui caracterisait leur Compagnie. Une Troupe de Comédiens se forma pour la première fois, et p
nre d’écrire. Toutes ces Pièces furent données aux Comédiens, dont la Troupe était alors unique ; cela leur acquit de la réput
ent s’en répandit bientôt dans les Provinces : il s’y forma aussi des Troupes de Comédiens ; et après avoir fait quelques essai
à Paris partager la gloire du Théâtre avec l’Hôtel de Bourgogne. Une Troupe y vint jouer l’Hôtel de Cluny en la rue des Mathu
rrêt leur fut à l’instant signifié, et ils se retirèrent. Deux autres Troupes parurent en cette Ville quatre ans après, et fire
rent les Comédiens, pour la commodité publique, de se séparer en deux Troupes . Les uns continuèrent leurs représentations en l’
seul Hôtel de Bourgogne, se séparèrent de nouveau, et rétablirent la Troupe du Marais du Temple. Corneille cependant animé pa
Roi, qu’il associa avec lui. Il y avait déja quelques années, qu’une Troupe de Comédiens Italiens était venue s’établir à Par
ur les divertissements publics. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Troupe du célèbre Molière dans l’une des Salles du Palai
jours de la semaine, cette place leur ayant été cédée par l’ancienne Troupe . La mort de Molière qui arriva le 17. Février 167
Palais Royal fut donnée à Lully pour l’Opéra. Le Roi réunit les deux Troupes de Comédiens Français, qui prirent le théâtre que
orte qu’il ne reste plus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des Comédiens Français. Cette réduction a augment
urs d’instruments que les Comédiens peuvent avoir, signifiée aux deux Troupes le 9. Mai de la même année. Majesté ayant été inf
s d’instruments. Fait Sa Majesté très expresses défenses à toutes les Troupes de Comédiens Français et Etrangers établis ou qui
Majesté que la présente Ordonnance soit signifiée aux Chefs desdites Troupes , à la diligence dudit Lully, à ce qu’ils n’en ign
isant permet auxdits Comédiens de se servir de deux Comédiens de leur troupe seulement pour chanter sur le théâtre, et leur fa
as, Colbert. Sa21. Octobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Français. majesté ayant estimé à pro
Comédiens Français. majesté ayant estimé à propos de réunir les deux Troupes des Comédiens établis à l’Hôtel de Bourgogne et d
moyen des Acteurs et Actrices auxquels elle a donné place dans ladite Troupe  : Sa Majesté a ordonné et ordonne, qu’à l’avenir
Troupe : Sa Majesté a ordonné et ordonne, qu’à l’avenir lesdites deux Troupes de Comédiens Français seront réunies pour ne fair
Comédiens Français seront réunies pour ne faire qu’une seule et même Troupe , et sera composée des Acteurs et Actrices dont la
e perfectionner de plus en plus, Sadite Majesté veut que ladite seule Troupe puisse représenter les Comédies dans Paris ; fais
nformée qu’au préjudice des défenses qui ont été ci-devant faites aux Troupes de ses Comédiens Français et Italiens, d’avoir da
rtes de pièces de théâtre, plus de deux voix qui doivent être de leur Troupe , et six Violons sans aucuns Danseurs ; lesdits Co
acquérir le Jeu de Paume de l’Etoile. Roi ayant ci-devant permis à la Troupe de ses Comédiens Français de s’établir dans la ru
urs d’instruments que les Comédiens peuvent avoir, signifiée aux deux Troupes le 9. Mai de la même année. 22. Jan. 1674 Ordonna
du même mois. 21. Octobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Français. 27. Juillet 1682. Ordon. q
3 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
certain Iphicrate porta parmy les Grecs cette maniere d’exercer leur Troupes , en un si haut point, qu’il ny avoit aucun Soldat
chargez de rubans, & n’eussent pas osé se trouver à la teste des Troupes d’Infanterie, dans un équipage peu guerier. Ils e
’Empereur Adrian essuya cette fatigue, & marcha à la Teste de ses Troupes , armé de toutes pieces, à pied, & fit cette j
ageusement. 3. Qu’ils cherchassent certains defilez où une partie des Troupes attaquast l’autre, pour leur apprendre ce qu’il f
sujet. Sur tout aupres de Paris où il y a toûjours un grand nombre de troupes , il seroit de la gloire du Roy de faire un Camp e
4 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
souverains. 1°. le public par l’impression de leurs ouvrages. 2°. La troupe des Acteurs, & des Actrices avant d’être expo
s, & à les obliger de se dégrader jusqu’à consulter le goût d’une troupe insolente, dont on veut ménager les suffrages ? U
établi qu’aucune piéce ne sera jouée qu’elle n’ait été présentée à la troupe , examinée & approuvée par l’Aréopage. Il n’es
es piéces à sa servante. Il est quelquefois des gens d’esprit dans la troupe . Un Auteur fait fort bien de lire sa piéce à quel
amateurs les plus indulgens, Français ou Etranger, la conduite de la troupe est si indécente, qu’elle révolte tous les esprit
uffrages, mais sur tout à leurs mœurs. Une piéce ne peut plaire à une troupe de gens de mauvaise vie, qu’autant qu’elle est li
, toutes les portes lui seront ouvertes. C’est bien vraiment dans une troupe d’infames libertins, & de femmes de mauvaise
tinage, l’incapacité pour tout autre état, font seuls entrer dans une troupe qui n’est qu’un ramassis d’avanturiers de cette e
rgueil va jusqu’à changer leur nom ; ils rejettent la dénomination de Troupe , qui leur fut toujours donnée, pour prendre celle
5 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
e voile transparent du nom & de l’annonce d’un Libraire avide. La troupe des Comédiens qui applaudit au projet ne doit-ell
s, devint amoureux de la débutante, & pour la mieux attacher à sa Troupe , il l’épousa, à ses perils, risques & fortune
en soldats pour en imposer à l’ennemi par le nombre apparent de leurs troupes . La Favard Philosophe ! c’est un trait de l’Opéra
st trop ingénieuse pour être d’un Ecolier ; mais elle est digne d’une troupe de poliçons par les propos des hales, les injures
ieux que Baron. Il y a en effet dans l’Inde, à la Chine, au Japon des troupes innombrables de Comédiens à louer, qui courent le
ns . Tout cela est aussi réel que les maisons d’or. Il n’y a point de troupe ni Chinoise, ni Italienne, ni Françoise, qui fass
er sur le champ une comédie sur un sujet arbitraire est au-dessus des troupes les mieux exercées. Dans la verité les Chinois sa
ajoutent ou changent quelque chose dans la représentation. Toutes les troupes de Comédiennes, Danseuses, Chanteuses, sont sous
Milanois sont mieux fournis que l’Indoustan. Ils ont deux especes de troupes , & même la troupe ambulance ne paye point de
urnis que l’Indoustan. Ils ont deux especes de troupes, & même la troupe ambulance ne paye point de tribut, quoique ces de
p; même la troupe ambulance ne paye point de tribut, quoique ces deux troupes soient moins nombreuses que dans les Etats du Mog
ue dans les Etats du Mogol. Le Japon est encore plus riche. Outre les troupes courantes, chaque auberge doit avoir non seulemen
les mœurs moins corrompues, les décences mieux observées, ce sont des troupes d’Acteurs qui courent, & vont jouer des coméd
orisés, ni des essains de femmes publiques protegées, mais il y a des troupes d’Actrices qui les remplacent ; mais qui sont plu
e construction, réparation, entretien des salles, magasins, gages des troupes , & il auroit le profit de l’impôt qui iroit f
e capitation sur chaque Acteur & Actrice, ou une somme sur chaque Troupe , créer des offices d’Acteur, faire payer les prov
t. Ce Drame satyrique fait chasser de la ville de Sbirias & de la Troupe , l’Auteur qui l’avoit composée, avec des coups de
irs, ni Derviches, ni Calendas, ni Religieux Chrétiens n’ont formé de troupe de Comédiens qui allassent jouer de ville en vill
utre que celui de Lulli. Il s’y livra une bataille. Pour contenir les troupes , on alongea la salle de 250 pieds, ce qui est éno
es farces, des lazzis, de la musique, des ballets à leur façon. Cette Troupe est aux gages du Prince. Beaucoup de masques y vi
6 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
agédie, ou chanson du bouc ou des vendanges, se jouoit encore par une troupe de Musiciens & de Danseurs, qui chantoient se
argés du soin des villes, des vivres & des jeux solemnels, par la troupe de L. Ambivius Turpio & de L. Attilius de Pre
ent sur le théâtre à Rome, étoient tenus pour infames ; c’étoient des troupes d’esclaves gagés par différens maîtres, aux ordre
ls se retirerent & louerent leur privilège & leur hôtel à une troupe de Comédiens, qui se forma sous le titre des Enfa
maîtres & gouverneurs de la Confrérie, & prirent le titre de Troupe royale. Le Poëte Hardi ; le premier protecteur de
; le premier protecteur des talens du grand Corneille, étoit de cette troupe . Comme il étoit pauvre, il s’engagea par un acte
il étoit pauvre, il s’engagea par un acte de sociétè de fournir à sa troupe autant de pieces qu’elle en auroit besoin, &
urs. En 1629, Corneille donna sa Mélite, piece qui fut présentée à la troupe par Hardi, qui ne fut reçue que sur son témoignag
te des Comédiens, qu’ils se séparerent de nouveau & établirent la troupe du Marais. En 1632, Corneille donna sa tragédie d
let. Sur la fin de cette année, il se fit un changement dans les deux troupes . Six acteurs de la troupe du Marais se joignirent
née, il se fit un changement dans les deux troupes. Six acteurs de la troupe du Marais se joignirent, par ordre du Roi, à cell
chelieu fit présent d’un habit magnifique, pour jouer le Menteur. Ces troupes de Comédiens augmenterent successivement, & e
en comptoit cinq, celle de l’hôtel de Bourgogne, celle du Marais, la troupe de Monsieur, au Palais Royal où jouoit Moliere, l
& de Lulli. En 1673, Louis XIV voulut qu’il n’y eut plus que deux troupes de Comédiens François, ceux de l’hôtel de Bourgog
Palais Royal. En 1680, le théâtre de la rue Guénégaud fut réuni à la troupe de l’hôtel de Bourgogne par ordre du Roi, & l
réuni à la troupe de l’hôtel de Bourgogne par ordre du Roi, & la troupe de Comédiens Italiens qu’ils s’étoient associés,
théâtre fut fermé, & ne fut r’ouvert qu’en 1616, en faveur de la troupe de M. le Duc d’Orléans Régent, qui porta d’abord
auphine, de l’agrément du Roi, fit faire elle-même le réglement de la troupe des Comédiens François : leur contrat de réunion,
nt dû y être honorés. A Rome, au contraire, les Comédiens étoient des troupes d’esclaves, aux gages de différens maîtres eux-mê
Marchands détaillans de toutes espèces ayant été réunis en corps, des troupes de Comédiens ont commencé à être sédentaires comm
t spectacle. On peut faire le même paralelle au sujet du Théâtre. Une troupe d’hommes faisant métier de renoncer à tous parens
7 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
Pour assurer l’empire du Schisme au préjudice de la Catholicité, les troupes ruffiennes se sont répandues comme un torrent déb
er des dietes & des dietines, de l’illustre Délégation, & des troupes de comédiens percer à travers trois armées, &
sont les plus grands seigneurs qui ont fait venir à grands frais des troupes de comédiens, de chanteurs, de danseurs, & c’
à la place des Redoutes qui ont fini avec les jours gras, la nouvelle troupe des histrions a donné le spectacle pendant le car
wski avoit d’abord exercé l’hospitalité, & logé généreulement les troupes dans son palais à Varsovie ; mais il crut devoir
estminster déserte, & les jardins du Milord regorger de monde, de troupes d’acteurs, chanteurs, danseurs, courant dans les
l’une des premieres du royaume ; il courut les rues, au milieu d’une troupe de musiciens, de ménétriers, de danseurs, courant
& autres personnes de différens états & conditions, & une troupe de musiciens, de fiacres & autres gens de la
; dans les camps qu’on a formés aux environs, pour faire la revue des troupes , & exercer le soldat aux diverses manœuvres,
grand soin d’y donner le bal & la comédie ; on y a fait venir des troupes de danseurs, d’acteurs & de musiciens alleman
dans les loges & le parterre. Le parti opposé rassemble aussi ses troupes , & les poste à différens endroits de la salle
oit presque pas, on vient de l’établir solemnellement, Juin 1755. Une troupe de comédiens françois (car quelle autre nation os
é avec la nôtre, & à qui voudrions-nous en céder la gloire ?) une troupe de françois s’est établie dans la salle du Faleon
sont pas si difficiles à soumettre, quoiqu’aussi dangereuses, que ces troupes de Bandits, à la chasse desquels comme à celle de
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
rogent le droit de correction. Si Moliere revenoit à la tête de cette troupe orgueilleuse, il seroit obligé d’ajuster son géni
00 livres, l’auteur n’y aura plus de part, la piece appartiendra à la troupe . Pour diminuer la recette & grossir les frai
même la portion de l’auteur, le sieur Lonvai se trouve redevable à la troupe de 696 liv. que l’on a fait passer pour dépense j
ui établi, plus ridicule que toutes les gasconades de la Garonne. Une troupe de misérables libertins composer le Théatre de la
r la plus sage & la plus utile seroit de supprimer les pieces, la Troupe & le Théatre. I°. Le sieur Calhava, qui a des
croit que le seul moyen de les réformer seroit d’établir une seconde Troupe bien patentée ; c’est-à-dire, d’ouvrir une second
e de la Foire pourra le juger. On a bien vu des pieces agréées par la troupe rejettées par les magistrats, pour leur indécence
Le tissu de crimes n’est pas ce qui l’a fait proscrire par la chaste troupe des actrices, fort initiées dans de pareils myste
glise & les Peres. Ces vérités sont attroces. La noble, la pieuse Troupe a raison de n’avoir rien de commun avec cet audac
balance de Thémis du refus de jouer une comédie, voilà du grand ! La Troupe ne manquera pas de mettre dans ses archives cette
est d’une difficulté presque insurmontable. Le prévenu conduit par la Troupe au bord du Théatre, à genoux & la corde au co
s tons despotiques & des délais éternels ; que les jugemens de la Troupe , tous inspirés par un goût infaillible, précédé d
r ne réussira pas mieux que Boileau. Mais ne voyez vous pas que leur troupe en furie, va prendre encore ces vers pour une rai
t y est foible, par un motif assez bas, mais dominant dans toutes les troupes  ; c’est que le poëte, le musicien, l’acteur sont
patriotisme & la vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de Comédiens Français ; établie pour être l’organ
ne lettre du 4 Mars, avec une troisieme piece. Voici la réponse de la Troupe . « Monsieur, votre lettre datée du 4 Mars, &
ambouillet & Guénégaud. L’état & la discipline de la nouvelle Troupe furent réglés par différens arrêts du Conseil. Ce
surplus de l’administration, police & discipline intérieure de la Troupe , par un règlement qui sera fait par les premiers
piece du sieur Mercier, il s’est formé un contrat entre lui & la Troupe , auquel elle ne peut donner aucune espece d’attei
it donc tout au plus tolérable, s’il avoit pour objet un membre de la Troupe  ; contre un Homme de Lettres, c’est le comble de
celle enregistrée le 22 décembre, & de la troisiéme adressée à la Troupe le 4 Mars, comme ces deux dernieres ne sont ni re
rcier a préparé cette révolution. Le Public a été indigné de voir une troupe de Comédiens, non-seulement consigner dans ses re
xcès de condescendance : mais, après une délibération tumultueuse, la Troupe se livrant à un délire d’expression qui sera sans
des objets d’une telle importance fussent abandonnés au caprice d’une troupe de Comédiens, qui peut ne pas avoir l’idée de tou
te leur valeur ? Envain, pour s’arroger des droits imaginaires, cette Troupe réclameroit-elle ses usages & ses réglemens,
sa requête à la Cour, & d’y conclure à ce qu’il soit défendu à la Troupe des Comédiens Français de passer les bornes de so
s des Gens de Lettres) ; & à ce qu’il soit également défendu à la Troupe des mêmes Comédiens de prononcer à l’avenir sur l
rès-pure, & digne à tous égards du titre de l’Ecole des Mœurs. La Troupe ne se lavera jamais aux yeux du Public, de la hon
9 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
lum, ecce Persæ. » Il n’était plus temps de se mettre en défense, les troupes environnèrent le théâtre, et eurent bon marché de
ait Molière. On attribue les malheurs d’une guerre à la faiblesse des troupes , au défaut des vivres, à la supériorité de l’enne
il souffrait que les Officiers jouassent des rôles, mais il avait une troupe de Comédiens qui le suivait et campait avec lui ;
taient accordés pour avoir tout à tour la comédie chaque semaine : la troupe passait d’un camp à l’autre, et pour mettre à cou
âmes. On ne vit jamais non plus ces illustres guerriers, traînant des troupes de Comédiens dans leurs armées, faire du spectacl
ns. Il est même inouï dans l’histoire qu’on ait eu dans les camps des troupes d’Acteurs pour faire donner la comédie à l’armée,
i en défendant ces excès, les supposerait, serait peu honorable à nos troupes . Rien de plus nuisible aux militaires, et de plus
s nourri de coulis, abreuvé de vins étrangers ? Quel escadron que des troupes de cuisiniers, de baigneurs, de valets de chambre
Pan, à Priape, à Vertumne, à Flore, etc. De sorte que cette nombreuse troupe de Dieux et de Déesses du plaisir ne sont que le
10 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
trions ou Farceurs sont flétris par cette loi, ne tombe pas sur cette troupe , dont la profession est noble : il espere même, à
il fertile en expédiens, imagine une alliance essentielle entre votre troupe & les Auteurs dramatiques : ceux-ci, dit-il,
s hommes, parce que ce ne sont pas des mercenaires, au lieu que votre troupe , Mademoiselle, qui joue pour de l’argent, ne peut
pectacles aux divertissemens de la Cour ; elle fit venir d’Italie une troupe de Comédiens, sous le Régne d’Henri III. Ecoutons
11 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
ne l’avoit mise infiniment au-dessus des Histrions. Il n’y a point de troupe dont elle n’eût fait la gloire, elle eût éclipsé
e littérature & de beaux arts, de se plonger dans la volupté. Des Troupes de Comédiens étoient soudoyées à Florence à même
ple peut-être unique dans l’histoire elle avoit aussi à ses gages une troupe de femmes galantes qui la suivoient partout, même
p; plus la guerre que la paix, mais toujours environnée de sa fidelle troupe , comme d’un regiment de Gardes, sans lequel elle
eçons ainsi que de tous les arts agréables. Comme la Directrice d’une troupe de Comédiens elle exercoit ses Actrices à jouer l
adianites envoya dans le camp d’Israël, par le conseil de Balaam, une troupe de femmes qui en perdirent des milliers ; les Ind
mêlée, & fut impénétrable, La Reine vint elle-même renforcer ses troupes , & caressa le Roi de Navarre, jusqu’à lui met
ames de la Cour, & de leurs amans qui les suivent. Ces charmantes troupes eurent une belle peur ; elles se virent au moment
spectacles, & vouloit les faire aimer, s’étoit formée cette noble troupe , qui jouoit tant qu’on vouloit, & tout ce qu’
n beau rôle. On s’est depuis déchargé de cet emploi important sur des troupes reglées d’Acteurs bien payés, qu’on a honnoré du
honnoré du glorieux titre d’Académie Royale, de Comédiens du Roi, de Troupe d’un tel Prince. Ces Troupes suivent dans les voy
’Académie Royale, de Comédiens du Roi, de Troupe d’un tel Prince. Ces Troupes suivent dans les voyages, sans craindre que les e
s noble à la vérité, mais plus comode, & moins dispendieux que la troupe de Medicis. Les guerrieres n’exigent pas le même
quer la cadence à l’incomparable Guimar. Catherine dépara ces jolies troupes par des Astrologues & des Sorciers. Cet espri
lle s’est décriée elle-même. Les filles d’honneur, qui composoient la troupe des Actrices, ne fut ce que pour lui plaire, donn
s’est enfin fixée à demeure à Paris. La Reine fit venir d’Italie une troupe de Comédiens qu’elle avoit fort goutée dans sa je
un goût de théatre qui en fait une vraie Actrice, & un Chef d’une troupe d’Actrices. 3° Un luxe, une dépense sans bornes q
s prenoit sans choix ; mais on ne voit nulle part qu’il entretint une troupe de femmes pour en avoir provision. Quoiqu’Italien
elles dû servir de modele à Cathérine, est-ce bien faire honneur à sa troupe , qui l’imite, voire le surpasse , de lui donner
Tournois & magnificences très-superbes, qui se faisoient par une troupe de Chevaliers. Dans les jeux de Cathérine il y a
tion de quelqu’une de ces fêtes. Il fait beau voir toute cette belle troupe de Dames & Demoiselles en Actrices, plutôt di
12 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
permis de le nommer) fut le premier qui proposa l’établissement de la Troupe de Monsieur, Frere du Roi. Il présenta même un Mé
intention. On se souvient encore que notre illustre Moliere amena sa Troupe de Lyon, pour l’incorporer dans celle de Monsieur
c, s’il opéroit, suivant tous les vœux, l’établissement d’une seconde Troupe , seul moyen de faire éclore les talens du Théâtre
itique & de Littérature, fit cette réflexion. « Si une fois les Troupes de Province se forment, & que les procédés de
de M. François Neuf-Château, pour M. Lonvay de la Saussaye, contre la Troupe des Comédiens. On l’a dit souvent, & on le ré
révoltant ? il n’est qu’un moyen, c’est l’établissement d’une seconde Troupe , au Marais, au Temple, ou ailleurs.   1. Ici se
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ongtemps, dans la France, un plaisir ignoré, De pèlerins, dit-on, une troupe grossière, En public à Paris, y monta la première
ces qu’ils conquirent le goût qu’ils avaient pour les spectacles. Les troupes qui y étaient dispersées y faisaient représenter
nt plus représenter les mystères, ils cédèrent leurs privilèges à une troupe de comédiens qu’on appelait enfants sans souci. L
oupe de comédiens qu’on appelait enfants sans souci. Le chef de cette troupe s’appelait le Prince des sots, et leurs drames ét
pectacles aux divertissements de la cour. Elle fit venir d’Italie une troupe de comédiens, sous le règne de Henri III. « Le lu
., vol., 2, p. 107-109. g. [NDE] inondation = afflux considérable de troupes , armées ou non (Littré). h. [NDE] Dans ces parag
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
s que Saint-Pons peut fournir ; il n’a pas pu avoir, il est vrai, une troupe de comédiens. Fût-il assez riche pour la soudoyer
Fût-il assez riche pour la soudoyer, ce qui est fort douteux, aucune troupe n’a daigné aller exercer ses talens à Saint-Pons
p; derriere des places moins élevées pour les Prébendiers ; car cette troupe d’acteurs aime l’ordre & la décence, & sa
prise de l’Ecriture-Sainte. Le desir de plaire au Clergé a décidé, la troupe , dans ces deux drames, les Gardes d’Assuérus &
erie, en plaçant des pénitens sur le théatre, comme si elle étoit une troupe de comédiens, & comment trouver l’esprit de p
les auteurs, ce qui l’est bien d’avantage. Pour le mieux adoucir, la troupe lui a dédié la tragédie de Mitridate, où les aube
ouée ; elle a bâti à grand frais, une salle de spectacle, soudoyé des troupes de comédiens, aux plus gros gages. & dès qu’i
ame, qui pouvoit s’occuper plus utilement ; accordée galamment par la troupe des comédiens, & brutalement réfusée par le p
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
acle comique, mais qui encore a été pendant deux ou trois siècles une troupe de Comédiens, représentant des pièces de théâtre,
ns l’histoire de Paris et dans celle du théâtre, tom. 2. pag. 78. Une troupe de jeunes Clercs de Procureur ne put manquer de d
s, et la basoche de jouer des mystères. Il s’éleva même une troisième troupe sous le nom d’Enfants sans souci, de Prince des s
nouvelles défenses du Parlement. François I les leva, et rétablit la troupe . Après la mort de ce Prince, les rigueurs du Parl
du théâtre de la Basoche, qui ne s’est jamais relevé, non plus que la troupe des Enfants sans souci, ou du Prince des sots. Le
nt la même animadversion, et cédèrent enfin leur hôtel à une nouvelle troupe qui s’éleva au commencement du dernier siècle, et
rès bien des révolutions, des séparations, des réunions avec d’autres troupes , a pris enfin l’état fixe où nous la voyons aujou
’état fixe où nous la voyons aujourd’hui. On fut fort heureux que les troupes des Basochiens et des Sots eussent abandonné la s
t mal, religion et hérésie, tout est bon à des Comédiens. La nouvelle troupe , instruite par les malheurs des anciennes, vivant
s, etc. On avance qu’elle ne peut manquer de parvenir à s’établir (la troupe ) en titre d’Académie, et que dès l’instant elle e
16 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
ers un corps à qui on ne donne pas même le nom de Communauté, mais de troupe , dont on ne connaît pas l’établissement par une v
« avant que de répondre à votre compagnie, il faut que je consulte ma troupe  », et le renvoya. Tels sont les principes du Parl
en plus utiles au public, et de toute une autre considération que des troupes de gens les plus libertins et les plus méprisable
me avec dispense du grand Maître, pussent former aucun quartier ; les troupes ne sont composées que des gens de la plus basse l
usqu’à le faire. A Rome, les Comédiens et les Gladiateurs étaient des troupes d’esclaves, achetés et dressés pour cela. On rega
les louait ; c’était une branche lucrative de commerce. Il y en a des troupes nombreuses à la Chine, au Japon, qui vont pour de
dicule attaché à l’indécence. Mais pour les Acteurs qui composent les troupes , et font le métier de représenter pour de l’argen
e monté sur le théâtre que pour son plaisir, sans faire corps avec la troupe , ni tirer aucune part des représentations. Je ne
e foule de Chrétiens se rassemble dans une salle pour applaudir à une troupe d’excommuniés qui ne le sont que par le plaisir q
u du goût de la noblesse d’épée ou de robe. L’Auteur voudrait que les troupes ne fussent composées que de Gentilshommes et de D
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
t plusieurs Personnages dans une même Pièce : mais on vit bientôt des Troupes complettes, qui exécutaient également toutes sort
; Comiques. Ce fut peut-être du temps de Lucien, que se formèrent ces Troupes complettes de Pantomimes, & qu’ils commencère
compte exact de la Représentation du Jugement-de-Pâris, faite par une Troupe de ces Pantomimes. Comme ils n’avaient que des ge
dont il est si souvent parlé dans l’Histoire Romaine, épousèrent des Troupes de Pantomimes. Ces factions dégénéraient quelquef
18 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
les Pièces du nouveau Théâtre. 4°. Il n’y aura point de femme dans la Troupe qui ne soit mariée, et dont le mari ne vive avec
s continuent à faire mal penser d’elles, même après leur sortie de la Troupe . De même, si, pendant qu’elles seront au Théâtre,
s’apperçoit d’un dérangement plus marqué, elles seront chassées de la Troupe , et privées entièrement de la pension. 5°. Il ser
ui restera, tous frais payés, sera employé en œuvres de piété. 8°. La Troupe sera composée comme on la voit aujourd’hui au Thé
19 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
ise avec l’Académie Françoise, qui porta au comble la gloire des deux troupes le 30 mars 1732. Le Roi, depuis bien des années,
n’y être pas traitée académiquement. On avoit souvent infinué que la troupe se feroit un honneur infini d’imiter la Cour, &am
tion d’un nombre infini d’Auteurs Dramatiques, la noble & savante troupe des François écoutant sa générosté & sa grati
qui la plupart devoient leurs succes & leurs graces. Des-lors la troupe fut incorporée à l’Académie, & l’Académie à l
Des-lors la troupe fut incorporée à l’Académie, & l’Académie à la troupe . C’est un corps mi-parti, Académi-comique. Il est
prouvé, & suppose plus de talent que le plus vieux parchemin. La troupe fut donc reçue Académicienne, & tout de suite
our, alla plus loin. Il est dangereux d’en trop faire. Il consulta la troupe , on s’assemble, on lit. Chacun lui dit son sentim
s comiques qui peuvent en naître. Cette proposition révolte la royale troupe qui n’a pas moins de zele que le Poëte, pour le p
e de grands Princes comme eux. Helas ! quand ils sont entrés dans la troupe ils n’avoient pas de pain, & aujourd’hui six
recompensés. Qu’est-ce que leur portion auprès de ce qui revient à la troupe , quoiqu’ils aient pris plus de peine ? Il s’en fa
mme on représente la tour de Babel dans les Planches de la Bible. Une troupe de Danseurs & de Danseuses montoient & de
20 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
rt des hommes n’y vont que pour elles ; c’est le meilleur fonds de la troupe . Elles en inspirent le goût à leur famille &
lus favorable & le plus ordinaire rendez-vous ; elles forment des troupes d’Acteurs & d’Actrices dans les maisons parti
rien à discerner. A la Chine, au Japon, dans toute l’Inde on voit des troupes nombreuses de Comédiennes courir de ville en vill
d’indécence : A l’égard des Acteurs & des Actrices qui courent en troupes comme ailleurs, ce n’est ni le préjugé de la nati
s, les postulantes, les aspirantes, les expectantes, obtiennent de la troupe un brevet d’expectative pour la premiere place va
ilement, que la direction du théatre ayant passé dans les mains d’une troupe d’actionnaires qui en prirent la ferme, ils trouv
On dit qu’en plusieurs autres villes, Bordeaux, Marseille, Rouen, les troupes des Comédiens jouissent des mêmes prérogatives, &
s mêmes prérogatives, & en font part à leurs amies. Cette seconde troupe son élève, infiniment plus nombreuse, fait profit
rétienne. Mais je me trompe, elles sont vraiment Religieuses ; chaque troupe est une communauté, les expectantes, les débutant
religion & la patrie que de jouir des faveurs de la Clairon ; la troupe qui se préparoit à la suivre a été contremandée,
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
as un métier. Il n’affiche pas une enseigne, il ne se joint pas à une troupe , il n’est pas inscrit sur un registre, etc. Un de
gens de tout diocèse peuvent aller au spectacle, et qu’on ne voit des troupes réglées de Comédiens avoir un théâtre que dans le
avons vu (C. 4.), le paiement de quarante mille livres par an, que la Troupe fait à l’Hôpital, voudraient encore le faire valo
, puisqu’ils en ont augmenté les entrées, et que c’est le Roi, non la Troupe qui donne, puisque ce n’est que l’exécution des o
a recette, de même qu’on paie la dîme, sans distraire les charges, la Troupe n’a jamais voulu laisser ce sixième que tous frai
venir, Louis XIV, par un brevet du 21 octobre 1680, réunit toutes les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres C
tenir les franchises de la Foire et la liberté de ses Tabarins. Cette Troupe , aussi flattée que surprise de voir un si illustr
s un ramassis de toutes les nations ; ni établis dans Paris, mais une Troupe errante, qui campait sous des tentes pendant la f
à Paris, élevés depuis dix ans. Celui de la Comédie avait coûté à la Troupe plus de trois cents mille livres, sans compter le
22 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
qui comptoient sur lui & agissoient avec lui, à la discrétion des troupes allemandes, qui les auroient taillées en pieces,
bat désespéré & une retraite honorable, la plus grande partie des troupes . Quelque-temps après il retourne au Roi d’Anglete
e les autres écrivoient des manifestes il faisoit des conquêtes ; ses troupes entrerent dans la Silésie & s’en emparerent.
plus belle province. Il offrit à l’Impératrice de l’argent & des troupes , à condition qu’elle lui en cédât la moitié. Sur
s, qu’il perçoit tous les revenus du Prince, qu’il fait des levées de troupes , se sert des armes, des arsenaux, prend les munit
ea tout ; Son successeur, qui pensoit fort différemment, rappella ses troupes , se lia avec lui : d’ennemie la Russie devint son
es sujets des soldats. Il permet bien que quelqu’un se détache de ses troupes pour exercer militairement la magistrature, &
circonstances. A la mort de mon pere je visitai mes coffres & mes troupes . Sa grande œconomie avoit amassé des trésors, &am
mée superbe. Je doublai mon Militaire. Je changeai la manœuvre de mes troupes , pour me donner l’air d’une savante Tactique, &am
’avois garantie. Ayez de l’argent, donnez un air de supériorité à vos troupes , attendez & saisissez les circonstances, sur-
23 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
que de nombre ; qui ne facent qu’alonger les files, ou que grossir la troupe  : Le tout n’est qu’une phantaisie de Violon, &
el comprend un dessein amoureux & guerrier, & fait porter ses Troupes , marcher ses Chars, & eslever ses Machines, a
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
re, Dancourt, Montfleury, Legrand, &c. Aujourd’hui nous avons des Troupes de Comédiens sédentaires ; tels sont les Comédien
, établis à Paris, sous l’autorité du Gouvernement ; plusieurs autres Troupes qui ont des Théâtres fixes dans les principales V
25 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
ademoiselle, votre ingenieux Jurisconsulte, (p. 216.) ce moyen que la Troupe a produit étoit bien digne de son attention ; mai
eu à ce privilége ; puisqu’ils sont en état de péché mortel, comme la Troupe Françoise, incapables d’être reçus à la participa
 ? Cette considération est la plus forte de toutes sur l’esprit d’une troupe mercénaire. Je ne connois pas, Mademoiselle, l’ét
26 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
le vice y rassemble. Il peut y avoir du plus ou du moins, toutes les troupes ne sont pas également corrompues, toutes les Actr
t ce qui lui a peut-être fait croire l’abolition de la loi. Comme les troupes de Comédiens ne sont composées que de gens de la
libertin. Il porta la débauche et la bassesse jusqu’à se donner à une troupe de Comédiens. Son père, baigné de larmes, le suiv
père, baigné de larmes, le suivait de ville en ville, errant avec la troupe , pour tâcher de le ramener. N’ayant pu réussir, i
que composer des pièces, et n’avait jamais été ni Acteur ni d’aucune troupe , au lieu que Lully était l’un et l’autre, et qu’o
it, l’éleva jusqu’à l’âge de dix ans, et la donna à Filandre, chef de troupe , qui la forma, et lui fit courir le monde. Etant
nde. Etant à Lyon, elle plut à Monchindre dit Paphetin, autre chef de troupe (ces noms-là ne sont ni brillants ni sonores). Ce
our la suivre en Flandre ; à la première ville où il s’arrêta avec la troupe , il l’épousa, et en eut un enfant. Ce mariage fut
, il se mit d’abord Précepteur, qu’ensuite il se fit Comédien dans la troupe . Sans convenir de ces faits, l’Avocat réplique :
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
un bâtiment convenable, ressemblant aux Cloîtres de nos Moines, où la Troupe en entier sera rassemblée, sous le gouvernement d
Direction, qui se servira de ce moyen pour exciter l’émulation de la Troupe , en favorisant toujours le mérite, en cas de conc
’ailleurs ils aient quelque mérite, resteront toute leur vie dans les Troupes de province, où ils feront les derniers rôles, ou
, où ils feront les derniers rôles, ou aux Théâtres des Baladins. Ces Troupes , tant celles des Villes où le Spectacle sera perm
& à la Direction de la Capitale, de la conduite des Sujets de la Troupe . XII. Les Comédiens des Troupes ainsi composées,
itale, de la conduite des Sujets de la Troupe. XII. Les Comédiens des Troupes ainsi composées, seront regardés comme des Esclav
Calendriers des Spectacles, Paris, veuve Duchesne.] 8. Hubert, de la Troupe de Molière, pour les Rôles à manteau. 9. R. Poiss
es : assemblage bizarre, que rendait nécessaire l’incomplettement des Troupes  ; & dont on se corrige de nos jours, parce qu
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
aire de faire juger l’appel, la défense provisoire arrêta tout, et la troupe fut dissipée. Il s’en forma une autre l’année sui
s belles actions de sa vie, d’avoir favorisé l’établissement de cette troupe . Mais elle ne fut pas plus heureuse que l’autre,
Histoire du Théâtre, ibid.). Ce siècle fut fécond en établissement de troupes de Comédiens ; on en voit je ne sais combien se f
s porte à faux : la communauté des Savetiers est plus légitime que la troupe des Comédiens. On ne les écoute pas en corps dans
torisé par des lettres patentes dûment enregistrées, eût-il établi la troupe des Comédiens, pour qui il n’y a jamais eu rien d
une confrérie formée par la religion pour des exercices pieux, et une troupe de gens dissolus rassemblés par le libertinage ?
e ait refusé de le mettre à nos dissolutions profanes ? Les nouvelles troupes se sont rendu justice, et n’ont jamais prétendu s
devenu une loi : une Actrice modeste ne serait pas soufferte dans la troupe , et n’oserait paraître sur la scène. Ce serait au
29 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
, dit-on, le goût de parure, de dissipation et de libertinage que les troupes de Comédiens répandent parmi la jeunesse. Cependa
éder ce qu’on croit si rare et qui ne l’est que par notre faute : une troupe de Comédiens estimables. Ajoutons que cette troup
notre faute : une troupe de Comédiens estimables. Ajoutons que cette troupe deviendrait bientôt la meilleure de l’Europe ; pl
30 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
ur du genre poissard. d. [NDE] Probablement Astraudi, actrice de la troupe de la Comédie-Italienne au milieu du XVIIIe siècl
turge. f. [NDE] Maria Anne Véronèse, dite Coraline, actrice dans la Troupe de la Comédie-Italienne de Paris au milieu du XVI
e. g. [NDE] Catherine Foulquier, dite Mlle Catinon, actrice dans la Troupe de la Comédie-Italienne de Paris au milieu du XVI
h. [NDE] Jacquette-Antoinette Véronèse, dite Camille, actrice dans la Troupe de la Comédie-Italienne de Paris au milieu du XVI
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
it son champ de bataille, chacun jouoit son rôle. L’un commandoit les troupes , l’autre représentoit le malade imaginaire ; mais
atis, ce spectacle singulier à l’honneur de leur maître ; cette noble troupe l’a fait quelquefois, à la paix, au mariage du Da
u buste sur son pied d’estal. Je ne m’attendois point de voir dans la troupe bruiante, Melpomene, Muse de la tragédie. Moliere
leur maître. Hardi, Boisrobert, Trivelin, Regnard, Dancour, Vadé. Des troupes de comédiens de campagne, d’acteurs, d’actrices,
ût-il pas été plus filial de prendre tous les frais sur le fond de la troupe , qui sont l’héritage d’un si bon pere ? puisque c
on, l’annonce du projet de la statue, faite par le Kain, au nom de la troupe . L’avarice du théatre seroit une jolie piéce. Pou
e l’administration y trouva si peu d’avantage qu’il, s’abonna avec la troupe , a une somme fixé ; tous ces grands mots ne sont
ntion : la haute Asie, d’Hispahan à Pekin, & à Meaco fourmille de troupes de comédiens, & jamais, depuis deux mille ans
e de danse, académie de musique, salles de Bal, manufactures de fard, troupes d’acteurs, lottereis d’amateurs, sociétés d’actio
talie, une seule de ses piéces fit gagner neuf cens mille livres à la troupe , à l’opéra, tous frais faits ; en vérité, voilà t
e n’est que dans les rues, ou dans les maisons particulieres, que des troupes de comédiens vont jouer ; il n’y a aucun théatre
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
un Magistrat du moindre Officier de Police, enfin une Compagnie d’une troupe de Comédiens. Qu’est-ce donc qu’une Compagnie ? C
ne suis pas étonné que les Comédiens ayent rejetté la dénomination de Troupe , qui leur est consacrée. Elle est une marque trop
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
matisme : dès l’année 1662, on vit à Paris, à la Foire St-Germain, la Troupe d’Enfans nommée la Troupe du Dauphin, sous la Dir
, on vit à Paris, à la Foire St-Germain, la Troupe d’Enfans nommée la Troupe du Dauphin, sous la Direction du sieur Raisin &am
u Théâtre-Ephébique, exigerait à la vérité plus de dépenses & une Troupe nombreuse : néanmoins des raisons assez fortes, &
34 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
Vicomte de Turenne, qui commandoit une armée, fit marcher toutes les troupes . Son entrée à Munster ne fut pas moins superbe. T
andes calamités. Un jour que, dans un combat aux portes de Paris, les troupes bourgeoises avoient eu quelque avantage sur les t
de Paris, les troupes bourgeoises avoient eu quelque avantage sur les troupes royales, les officiers vainqueurs volent encore t
on beau-frere, promit son secours, & alla se mettre à la tête des troupes . Si on eut rapproche les objets, on eut fait une
loi dans Paris, dictant les arrêts du Parlement, donnant l’ordre aux troupes , réglant les opérations de la campagne, couronnan
leurs barriques ; un Parlement qui prêche la fidélité, & leve des troupes  ; des Conseillers qui se plaignent d’une legere i
de Normandie & le Havre-de-grace. La Duchesse poursuivie par les troupes du Roi, parcourt en fugitive cette belle province
nt pas plus difficiles à proscrire ceux pour qui ils avoient levé des troupes  ; ils n’eurent pas plus de peine à les rétablir p
er à presser la guerre, & au Roi d’Espagne, pour lui demander des troupes  : elle composoit même les lettres que sa famille
l’y suivit encore, & bloqua la ville par mer & par terre. Les troupes royales occupoient la campagne ; le Prince &
es. Le Prince fit semblant d’y être resolu, tandis qu’il pressoit les troupes d’Espagne de se joindre à lui. Enfin, forcé de se
s. Elle se fit instruire de l’état où se trouvoit la province que les troupes avoient ravagée, les guerres entreprises à son oc
35 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
ant sur la Croix, que de prétendre honorer un de ses Pontifes par une troupe de baladins, que Cicéron aurait pris pour une tro
Pontifes par une troupe de baladins, que Cicéron aurait pris pour une troupe de fous ou de gens ivres. Ce n’est donc pas au Th
36 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
de loger commodément, non seulement les Acteurs et les Actrices de la Troupe , mais encore les Comédiens qui auraient eu permis
es particuliers, étant juste que tout ce qu’on achetera de l’ancienne Troupe soit payé argent comptant : d’autant plus que les
37 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
n qu’avait ce Comédien sur le Jeu de paume de l’Etoile, acheté par sa troupe , sur lequel on a bâti l’Hôtel de la Comédie. Les
eraient donnés aux créanciers jusqu’à l’entier paiement, obligeant la troupe d’en tenir registre et de le représenter deux foi
e quarante mille liv. etc. Plusieurs villes se sont abonnées avec des troupes d’Acteurs, pour ne pas en manquer. Tout cela se p
t pas à beaucoup près le sixième. Il résulte de cet abonnement que la troupe avoue gagner tous les ans au moins deux cent quar
inscription présente une indécence et une injustice. Indécence ; une troupe de Comédiens n’étant composée que de gens vicieux
38 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
ements, et que les Magistrats municipaux les favorisent, une nouvelle troupe s’étant présentée, et ayant promis d’être plus ci
n bail, la pleine liberté du théâtre sur son terrain. Mais quoique la troupe eût le même intérêt dans la cause pour la foire S
nt ; ils s’en amusent dans leurs repas, et les méprisent. Ce sont des troupes de la plus vile populace, qui pour quelques taëls
, qui pour l’honneur de la fête fit venir pendant le repas une de ces troupes  ; on présenta la liste des pièces au P. Missionna
es pièces Chinoises ; et l’histoire des voyages, art. de la Chine. La troupe fut congédiée, et ce refus fit plus d’honneur à l
comédie du Tartuffe, qu’il fit représenter dans son château. Faute de troupe réglée de Comédiens, qui ne s’avisent guère de tr
39 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
rs ; on n’avoit garde d’avilir ce divertissement, en le livrant à des troupes ramassées au hasard dans la lie du peuple, où les
omination Espagnole abolit un théatre si sage, & lui substitua la troupe d’Acteurs & d’Actrices qu’on fit venir d’Espa
amp; mon impuissance de la suivre me déterminerent à me jeter dans la troupe . Je pris le rôle d’Arlequin, je m’en acquittai si
. Nous ne réussimes pas moins dans les autres villes où je suivois la troupe . Dès que je me vis nécessaire je voulus partager
de le pratiquer. Il se forme un parti contre moi ; le Directeur de la troupe & ma maîtresse même en étoient. On croit, dan
de la belle : ce qui m’inspira tant de mépris pour elle & pour la troupe , que je quittai le métier du théatre pour ma vie.
tre, & lui demandai quelque secours dont j’avois grand besoin. La troupe courut sur moi & me ballota pendant demi heur
r le Pere Coton dont on se mocque à la tête des Jésuites, & d’une troupe d’Ecoliers qui chantent, de qui on dit. D’un lév
it qu’une pauvre orpheline qu’il protégeoit, désiroit entrer dans une troupe de Comédiens. Il craignoit tout pour sa vertu ; i
40 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
-on se flatter de conserver la modestie sur un théatre & dans une troupe de Comédiens & de Comédiennes ? Ces pieces dé
n grand nombre le vice est héréditaire). Celle-ci est enlevée par une troupe de Comédiens (le plus grand nombre se consacre vo
. Elle parcourt, déguisée en homme, plusieurs villes d’Italie avec sa troupe , & brille par-tout. Elle la quitte pour suivr
biles, des plus goûtées, qui faisoit l’honneur & la fortune de la troupe . Son pere & sa mere, Acteurs aussi, l’aimoien
honnête femme ! c’est du haut comique ; je vais être l’Héroïne de la troupe , &c. Voici la confession de la belle Péniten
l les invitoit à venir à ses fêtes, & il alloit aux leurs avec sa troupe . Elles avoient aussi leurs Intendans des plaisirs
41 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
adultère de Bethsabée une intrigue, etc. Il n'y a pas jusqu'au mot de troupe , qui communément ne s'applique qu'à des Comédiens
plique qu'à des Comédiens, qu'il n'emploie en parlant des Apôtres, la troupe des Apôtres : en cent endroits le reste du jargon
n donnait la connaissance, et ne lui en inspirait le goût ? et quelle troupe y viendrait, si ce goût et ces connaissances ne l
e deviendra peu à peu comédienne par goût, bientôt elle appellera des troupes d'Acteurs, et bâtira des théâtres. Le spectacle p
a des théâtres. Le spectacle public ne suffira pas, il se formera des troupes d'Acteurs, on dressera des théâtres dans des mais
l ; les Ecoliers ont de la religion et des mœurs, et qu'est-ce qu'une troupe de Comédiens et de Comédiennes ? On ne tend pas a
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
at, prince de l’église apostolique et romaine, qui, en accueillant la troupe de bouffons qui venait se fixer à Paris, fit, aux
sans l’entendre ; et il usa de son autorité pour faire recevoir cette troupe de bouffons à l’hôtel de Bourgogne. Nous voyons e
43 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
es Imprimeurs sur l’année de leur impression, & les registres des troupes sur celles de leurs représentations : les admirat
rs enfans, pour les disposer au début, & les faire entrer dans la troupe  ? Ne doutons pas que ce bel exemple ne soit imité
. Ils ont jetté les hauts cris, imprimé des mémoires, & fait à la Troupe un procès ridicule qui fourniroit une bonne coméd
: il a disparu, & a emporté quarante mille livres du trésor de la Troupe , & autant d’effets, qu’il a eu l’adresse, sur
vé enfin à Bruxelles, où il s’étoit réfugié. A la sollicitation de la Troupe flamande qui joue dans cette ville, on a prêté ma
re, où il fut auteur médiocre, fort bon acteur, & à la tête d’une troupe qui couroit les provinces. Le libertinage de ses
ne aujourd’hui. La plupart des favoris d’Apollon font comédiens, leur troupe pourroit en un besoin suppléer à la Comédie Franç
mais ne le reçoit pas comme un culte. La sœur de Moïse danse avec une troupe de femmes, après le passage de la mer-rouge, pour
44 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
eces qui y ont été répresentées depuis son rétablissement en 1716. La Troupe italienne appellée en divers tems par Catherine d
our toujours, & n’a point pénetré dans le reste du Royaume. Cette Troupe n’est qu’une branche détachée du grand corps de c
c connoissance, & sans partialité  ; au lieu qu’à Paris c’est une troupe de comédiens & de comédiennes, grands Seigne
en tragédie. A peine fut-il Cardinal, qu’il se fit nommer Général des Troupes du Pape, contre-le Duc d’Urbin ; il étoit peu fai
r ; lorsque le Pape au moyen de huit cent mille écus lui débaucha ses Troupes , s’ampara du Duché d’Urbin, & en investit son
er dans l’Académie. Andreini son mari, Acteur avec elle dans la même Troupe de Gelosi, & poëte comme elle, jouoit fort bi
s Italiennes, & un Ministre Italien ont fait passer les alpes aux troupes Italiennes. Catherine & Marie de Médicis &
eux de tous, un Balourd de Bergame, comme si en France on faisoit une troupe composée ; Karkadec, Breton ; Gargauville, Norman
Normand ; Trotinac, Gascon ; Soriniere, Angevin, &c. D’une autre troupe de plusieurs nations, un Casatinski, Polonois ; u
lus chatié, il se ressent des pirenées où il a long-tems vécu avec sa Troupe , & dont il a conservé le jargon avec sa maîtr
45 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
vale la peine. Il faudroit ramasser tous les bons, & en faire une Troupe  : ou du moins pour ne point trop innover les chos
faudroit employer le plus qu’on pourroit les habiles Comediens d’une Troupe , & les charger de toutes les choses principal
t preferer les mauvais avis aux meilleurs ; qui fait naistre dans une Troupe un orgüeil intraitable, & des opiniatretez se
46 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
leurs regards, leurs attitudes, tout ne parle que volupté. Dès qu’une Troupe arrive dans une ville, c’est une peste qui infect
aris ou de leurs parents, auraient la bassesse de se donner à quelque troupe , ce qui heureusement n’arrive guère, n’auraient d
grément n’est pas toujours facile à obtenir ». Jamais dans toutes les Troupes de province, qui sont en grand nombre, ni le Roi,
embarrassé des Actrices que pour les contenir ou les chasser. Pour la Troupe qui joue à la Cour, il peut se faire que quand qu
cun pouvait sortir à son gré, et obtenir une pension, la caisse de la Troupe n’y suffirait pas. Ainsi à Venise, à Naples, à Ro
de l’intérêt que l’Etat et le Roi doivent prendre à retenir dans les troupes des Comédiens des personnes aussi distinguées par
er le public de leurs importants services ? Il peut y avoir entre les Troupes , comme entre les Actrices, des nuances plus ou mo
47 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
harités. Cependant nous avons vu tout d’un coup renaître une nouvelle Troupe , et s’élever un second Théâtre sur les ruines du
23. 24. fit sortir d’une maison affligée les Joueurs de flûte, et la troupe bruyante qui les suivait. Les saints Canons ont t
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
mpagnie des Evêques, n’aurait pas fait canoniser. Richelieu avait une troupe d’Auteurs, aussi bien qu’une troupe d’Acteurs, à
it canoniser. Richelieu avait une troupe d’Auteurs, aussi bien qu’une troupe d’Acteurs, à ses gages, leur fournissait des suje
t employé les revenus de l’Etat à soudoyer des Poètes comiques et des troupes d’Acteurs ? Le sage Cardinal de Fleury, quoique e
ce du vice ? « La passion de la comédie le tyrannisait si fort que la troupe des Comédiens du Roi ne lui suffisant pas, il en
nt quatre mille livres chacune. Cette salle fut depuis occupée par la troupe de Molière, elle a été depuis donnée à l’Opéra, q
controverse, et fait faire la critique du Cid ; il a à ses gages des troupes de Comédiens et des Missionnaires, nomme des Evêq
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
tionnaires le font à Toulouse, à Bordeaux, &c. qu’il a engagé une troupe de Comédiens, de Chanteurs, de Danseurs à jouer s
x les Arlequins, les Scaramouches, les Pantalons, &c de la grande troupe & les valent bien : sous ces noms ils désigne
un un peu bien faite, qui n’ait quelque grand attaché à son char. La troupe des Comédiennes est l’élite des courtisanes, &
char. La troupe des Comédiennes est l’élite des courtisanes, & la troupe de leurs amans est l’élite des personnes distingu
rsonnes distinguées ; celles qui ne sont pas encore enrôlées dans les troupes de Thalie, n’en sont pas moins initiées dans les
toit instruit de la fête, mais non de la galante contribution que ses troupes avoient levé, vint à Sarfines avec M. le Dauphin
commode & moins coûteux, de le mettre au carrefour de Bussi ; la troupe fut inconsolable de n’avoir pas l’honneur d’être
oyal, alors fugitive hors du Royaume, faisant l’Amazône à la tête des troupes qui combattroient contre le Roi sous les ordres d
isirs dans sa retraite de Bourges ; il y entretenoit deux excellentes troupes de Comédiens François & Italiens ; le jeu, la
50 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
ne trainoit-il pas dans son armée un régiment de comédiens, comme une troupe de pandoures ; il n’est pas même parlé de théatre
ssus de ce Prince, dans la guerre pour l’élection de l’Empéreur ; les troupes Autrichiennes prirent la ville de Genes, qui lui
de Baron, se seroit exercé sur le théatre, auroit traîné avec lui une troupe d’acteurs, leur auroit assuré les plus riches pen
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
is choix d’une Barbaçonne charmante, qui s’attacha à moi. Des que mes troupes s’en apperçurent, la jalousie excita une révolte
 ; dans les camps, les siéges, les batailles, pendant la guerre ; des troupes d’acteurs & d’actrices suivent l’armée, &
vement les armées des Alliés & celle de France & toujours les troupes de Cilthere. Il ne s’occupoit que de son plaisir.
e. A chaque ville, à chaque station, un théatre se trouve dressé, une troupe d’Acteurs prête, une piece jouée. Le spectacle lu
t servi comme le repas : peut-on vivre sans lui ? Il faut donc qu’une troupe d’Officiers comédiens la suivit, comme les Offici
e est assez riche en Acteurs & en Actrices. Il y en a par-tout de troupes formées. Les habitans des villes en font par-tout
ouée par les enfans de l’Ambigu comique. C’est le nom que se donne la troupe Bourgeoise, comme ailleurs les Enfans sans souci,
52 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
ion et les actions des Saints de l’ancien et du nouveau Testament. La troupe qui les représentait se donnait le nom religieux
du dernier siècle, où on les supprima, et on donna leur théâtre à la troupe de Molière. Les scandales des Dieux du paganisme,
goriques ou des représentations animées. « De Pélerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première ;
s je ne puis comprendre qu’elle souffre qu’ils soient chantés par une troupe de faquins, et que l’on célèbre ses vertus dans l
a couronne du martyre. A propos de S. Genest, on demande pourquoi les troupes de Comédiens ne font pas célébrer une fête, comme
velle, inconnue à tous les siècles. Que les Evêques envoient donc des troupes de Comédiens, au lieu de Missionnaires ; qu’au li
gogue pour ressusciter sa fille, y trouva des joueurs de flûte et une troupe de gens qui la pleuraient, selon l’usage du temps
53 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
je voudrais, si la chose est praticable, qu’il y eût dans Paris deux troupes de Comédiens Français, dont une fût à un prix la
t à un prix la moitié moindre pour les personnes moins riches ; cette troupe servirait de pépinière pour la grande troupe. Pou
nes moins riches ; cette troupe servirait de pépinière pour la grande troupe . Pour contenir les Auteurs et les Comédiens dans
54 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
ine où des rentes dressées offrent la vue de deux camps ; on voit des troupes en bataille, d’un côté en habit de Turc, & de
rendirent, il y eut le plus grand concours ; ce ne fut d’abord qu’une troupe Italienne, en attendant la troupe Françoise, elle
concours ; ce ne fut d’abord qu’une troupe Italienne, en attendant la troupe Françoise, elle s’est faite attendre quelques moi
agréable, plaira bientôt aux Corses, par d’autres attraits. Les deux troupes jouent alternativement sur le même théatre, jusqu
ût originairement ses persécutions & ses malheurs au théatre. Une troupe de Comédiens vint jouer à Séez, dressa ses trétau
55 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
harités. Cependant nous avons vu tout d’un coup renaître une nouvelle troupe , et s’élever un second théâtre sur les ruines du
us-Christ fit sortir d’une maison affligéeles Joueurs de flûte, et la troupe bruyante qui les suivaitm Ev. de S. Math. ch. 9.
56 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
rlemens, le châtiment, le bannissement, la suppression de différentes troupes , enfin les idées communes, le langage ordinaire,
ôt du théatre qui voudra sincèrement se convertir, sera de quitter la troupe . On riroit au nez de celui qui seroit l’éloge de
leurs maisons de campagne, qu’elles entretiennent à grands frais, des troupes de Comédiens qu’elles pensionnent, dont elles hon
ut Paris. Dubois, ancien Acteur, par un accident assez commun dans la troupe , a été obligé de faire en secret une retraite che
e qu’ils jugeoient au-dessous d’eux, la renvoyèrent au jugement de la Troupe . On s’assemble, on épluche la vie du prévenu, la
que de commencer la piece. Je demande pardon au public, au nom de ma troupe , de ce qui s’est passé lundi dernier ; nous somme
57 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
les Comédiens, Musiciens, Danseurs, quoiqu’on s’en amuse, ce sont des troupes d’esclaves vendus au public, on va chez eux, on l
& les Danseurs composoient des corps scandaleux, qui partagés par troupes menoient une vie licentieuse, peu conforme aux ma
e choisir le mariage ou l’exil. Ces filles libertines demeuroient par troupes en de grands palais qui furent bien-tôt détruits 
anseuses font un ordre à part, elles sont divisées par bandes, chaque troupe a sa maîtresse pour le chant & pour la danse.
ir de nouveaux airs aux Reines & aux Princesses, car chacune à sa troupe . Tous ces chœurs se réunissent à certains jours p
il le mêler dans toutes les pieces ? faut-il l’en bannir ? Toutes les troupes sont si persuadées de sa nécessité, qu’elles ont
58 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
soit pas seulement son entrée à cheval. Il marchoit à la teste de ses Troupes , sans autre marque de ses succez que les acclamat
e Titre d’Empereur, avec ordre de revenir & de ramener à Rome ses Troupes victorieuses pour y Triompher. Immediatement apre
les pas de ces Mimes contrefaits, marchoient les Officiers & les Troupes Victorieuses, les uns revétus le plus galamment q
soient paroître les recompenses obtenuës, ou du moins meritées. Cette Troupe satisfaite & exultante estoit suivie des Osta
ly. Les Sacrificateurs avec leurs Officiers fermoient cette nombreuse Troupe  : chacun d’eux en habit de leur Ministere, portoi
nte par teste. De sorte que ce nombre revenant à peu pres à celuy des Troupes qui se trouvoient avoir accompagné le Vainqueur,
59 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
, tous les Princes & grands Seigneurs divisés & soulevés, les troupes étrangères par-tout répandues, la rebellion de la
rebellion de la Flandre contre l’Espagne, l’ambition des Guises, les troupes , l’argent, les intrigues de Philippe II, le massa
e à ses concitoyen., & les blesse mortellement. Que sera-ce d’une troupe d’Actrices ! elles attaquent de front, elles se m
e. Le théatre est un arsenal bien fourni de toute sorre d’armes ; une troupe de Comédiens est une armée des plus lestes &
ire : J’ai travaillé toute ma vie pour faire gagner de l’argent à une troupe de misérables corrupteurs du public, & à fair
corrupteurs du public, & à faire commettre bien des péchés à une troupe de spectateurs ; étoit-ce la peine de prendre la
ui enseigne à porter les bottes franches, le Général qui commande les troupes , qui fait faire les évolutions, & qui se bat
60 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
longtems, dans la France, un plaisir ignoré. De Pélerins, dit-on, une troupe grossiere, En public, à Paris, y monta la premier
tenu à ses dépens, & sous ses yeux. Ici, il étoit abandonné à une troupe de gens, la plûpart peu estimables, très-intéress
61 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
s en faire porter tout le poids aux Farceurs, pour en décharger votre troupe  ; la différence des premiers & de celle-ci es
n n’est point obligé de l’en croire. Il ne comprend pas en quoi cette troupe académique a pû mériter l’indignation des Pasteur
62 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
ême dans leurs maisons de plaisance, entretiennent à grands frais des troupes de comédiens : elles les pensionnent ; elles hono
s comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins, dans le temple du vice & de la dé
t du théâtre, qui voudra sincérement se convertir, sera de quitter la troupe . On riroit au nez de celui qui feroit l’éloge de
63 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
aisemblablement a incidenté sur la Comédie Françoise, en déclarant la troupe frappé d’Excommunication, s’étaye d’un Canon du I
ipes dans la tête quand il a composé son Mémoire : Au milieu de votre troupe , Mademoiselle (que je crois copiée d’après celle
appui de l’État, la lumiere du monde entier, tandis qu’il érigeoit la troupe en Académie Royale, la faisant marcher de pair av
plusieurs représentations : ces pieux Auteurs, (dont vous & votre troupe , Mademoiselle, si nous nous en rapportons au témo
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
taux n’ayant ni état fixe, ni caractère décidé, ni matiere propre, ni troupes formées ; ces rapsodies, ces charlataneries ne si
que toute l’Eglise le condamne, le théâtre est bien autre chose. Des troupes innombrables de Comédiens & de Comédiennes, f
mens magnifiques, des revenus fixes, des richesses considérables, des troupes de gens constamment sans mœurs, sans Réligion, sa
, mais des Comédiens à titre de Missionnaires, & d’en établir une troupe choisie, pour enseigner la vertu à ses habitans.
voit dans le Santoliana que Dominique fit prendre pour enseigne à sa troupe . La comédie est allée entendre le sermon le plus
de musique, espece d’opéra où parurent 1400 hommes, partagés en deux troupes qui donnerent l’affreux spectacle d’un combat si
65 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
de leur Couvent. Elles sollicitèrent si bien que la Cour ordonna à la Troupe de chercher fortune ailleurs. On se tourna d'un a
père, baigné de larmes, le suivait de ville en ville, errant avec la troupe à laquelle il s'était donné. N'ayant pu le ramene
re, qu'on y en voyait deux à trois cents chaque fois. C'était pour la troupe des Comédiens un revenu considérable, et fort peu
du droit. Autre aventure dans la même ville et dans le même goût. La troupe des Comédiens ayant manqué en 1761, par je ne sai
1, par je ne sais quelle raison, les Etudiants en droit formèrent une troupe , et les Etudiants en médecine une autre, qui par
a paix, la même Cour, par une sage économie, avait renvoyé toutes les troupes des Comédiens. Les gazettes dans le temps en fire
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
a paru quelque temps anéantie, mais qui renaît de ses cendres. Cette troupe est toute théatrale, le fonds n’en est que le pla
profane le S. Nom de Dieu par des sermens ridicules. L’entrée dans la troupe étoit un sacrilege, on y faisoit une défense expr
r le vœu de Louis XIII, & renouvellé par Louis XV ? Sans doute la troupe a fait la procession à Vaugirard & chanté Vêp
mocquant du ridicule, indépendamment du théatre, des décorations, des troupes réglées, de vers, d’unité, de temps & de lieu
tres folies. Le vice est inépuisable. Afin que tout fût en regle, les troupes Mexiquaines avoient des Directeurs en titre, qui
me quart de conversion & les mêmes mouvemens. L’Empereur avoit sa troupe qui n’étoit que pour lui ; elle n’étoit composée
e. Tel est l’état de la comédie aux Indes, à la Chine, au Japon ; les troupes se rendent dans les maisons, on les fait représen
67 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
que & de Soldat. Seigneur, (s’ecrierent-ils) recevez le salut des Troupes qui vont mourir pour vostre divertissementAve Imp
rtifice du lieu, car l’eau fut aussi-tost détournée, & les mesmes troupes y combatirent un moment apres à pied sec. On y vi
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
Toutes les Danseuses en Perse sont des femmes publiques, celles de la troupe du Roi sont les plus débauchées, et imitent parfa
e la Signora Léonore pour chanter, Torrelli pour les machines, et une troupe d’Acteurs et d’Actrices Italiens pour représenter
urent beaucoup. Elle fut d’abord donnée ainsi chez un particulier. La Troupe Royale des Comédiens Français donna de son côté A
re par le sac de la ville de Rome par le Connétable de Bourbon et les troupes de Charles Quint. Une comédie en musique, avec qu
69 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
. le revenu de cette Confrérie fut uni à l’Hôpital Général. Plusieurs troupes de différents Comédiens s’étant établis au Marais
Louis XIV. par un simple Brevet les remit tous en 1680. en une seule troupe  : et c’est là l’unique titre de l’établissement d
ns l’Hôtel de Cluny ; et celui du 10. Décembre 1588. contre une autre Troupe . Il est vrai, que les anciens Pères, en parlant d
, pour attendre des entretiens innocents et modestes de la part d’une troupe de gens, que toutes les Lois Ecclesiastiques et c
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
n y court, on y monte, on y joue, on y passe la vie ; il se forme des troupes brillantes de citoyens distingués, dont les biens
des fonds pour bâtir des salles de spectacles, et s’abonnent avec des troupes de Comédiens, malgré la misère publique, qui rend
71 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
si l’on ignoroit qu’il menoit avec lui Madame de Montespan & une troupe de femmes, & leur donnoit au milieu de son ca
de la milice bourgeoise. C’est le Sr. Dubois, l’un des acteurs de la troupe . L’Académie, qui ne parut pas, auroit pu composer
l’altesse n’est pas respectée. Ils prennent sans respect le titre de Troupe Royale & de Comédiens du Roi : ce qu’ils n’on
st un théatre où l’on va faire régulierement l’exercice militaire. La troupe des comédiens, qui fait partie de la garnison, jo
& les marie, la Renommée jette par-tout des médailles, & une troupe de Graces, de Jeux, de Plaisirs, de Chevaliers, d
e y avoit préludé en faveur du Parlement, faisant de ses écoliers une troupe d’acteurs, qui donna la comédie aux magistrats. C
72 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
faire sa cour. Cette grace fut à Toulouse le lien de la paix entre la troupe de comédiens & la troupe de collégiats ou bou
t à Toulouse le lien de la paix entre la troupe de comédiens & la troupe de collégiats ou boursiers de Saint Martial. Ce c
posé six cent mille livres pour cautionnement ; (qui le croiroit, une troupe de gueux qui n’auroient pas du pain chez eux,) ma
es. Catherine de Médicis & le Cardinal Mazarin ont fait venir des troupes Italiennes à Paris ; personne n’y a fait venir de
venir des troupes Italiennes à Paris ; personne n’y a fait venir des troupes Espagnoles, cependant les Italiens ne se sont jam
73 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
ent la pensée La vertu l’âme enlasséeb, Les amours rient en l’œil, La troupe divine ensemble En ce bel esprit assemble Les cla
74 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
nconvéniens : il n’en est pas moins vrai, que de vouloir diffamer une Troupe de Gens à talens, que l’on reconnoît d’ailleurs ê
ctacles, & que l’on auroit quelqu’indulgence, pour qui ? Pour une troupe d’Acteurs imbécilles, qui paroissoient depuis que
quités des hommes ? Que l’on nomme une Ville où jamais la plus petite Troupe de Campagne ne se soit établie : y verra-t-on les
lques bons Acteurs de Paris s’y sont transportés pour s’y joindre aux Troupes qui y sont fixées. Peut-on être insensible à ces
75 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
oser. Heureusement vous le voyez, mes arsenaux sont bien fournis, mes troupes auxiliaires bien armées. Le grand prince que j’os
collége des électeurs et celui des princes, soutenu d’un côté par les troupes légères des grâces, et l’autre par la puissante p
par la puissante phalange de l’Academie et des Etats, que toutes les troupes des auteurs et des amateurs s’arment contre moi,
yens sont égaux, tous de la lie du peuple, du même métier, de la même troupe . Plus confondus encore par le vice, la jalousie,
tous les objets, de ne pas franchir ces faibles barrières ? Voyez une troupe de faunes et de satyres qui, le masque à la main,
t des ariettes et des gavottes. Quelles obligations n’a-t-on pas à la troupe des comédiens, de cette brillante révolution dans
76 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
le théatre ne fit partie du Palais des grands Seigneurs, comme si une troupe de Comédiens étoient leur famille ; il ne simétri
ignité. On ne voyoit point les hommes les plus distingués, former des troupes d’actionnaires & de fermiers, & se charge
rrible, sont les bourreaux, les soldats, Pilate, Barrabas, Judas. Une troupe de flagellants, fort communs en Espagne, se fouet
nuds, accablés de tristesse qui chantent les louanges d’Hussein. Une troupe de gens armés représentent les meurtriers ; &
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
able déclamation contre ce saint état. On l’a si bien cru à N…… où la Troupe en a donné plusieurs représentations, qu’on y a h
témoin de la violence avec laquelle il le force, des attentats d’une troupe de jeunes insensés dont il se fait suivre, il ent
mp; le coupable qui jouent un rôle séparé. Comment donc trouver cette troupe de Vestales annoncée dans la piece, cette vingtai
matin, à la pointe du jour, se trouve-t-il un monde infini, & des troupes de soldats pour garder le Temple, qui cependant d
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
dans un procès qu’ils eurent au Parlement en 1615. « Le chef de cette troupe est un Prince qui porte la ruine des poêles et de
comme la lune, etc. » Et ailleurs ce Mémoire attaque les mœurs de la troupe , qu’il fait voir « n’être composée que de débauch
a politesse, de la civilité aux Acteurs de Paris ; mais les mœurs des troupes sont toujours les mêmes, et les Etats du royaume
que changer d’habit, le fond est toujours le même, c’est toujours une troupe de gens sans religion et sans mœurs, qui ne vit q
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
et Galéria ne furent jamais deux Comédiennes ni Tragédiennes, car les troupes des Comédiens et des Tragédiens n'avaient point d
urait pas oublié de mettre ceux des femmes, s'il y en eût eu dans les troupes des Comédiens pour agir en ces représentations. E
80 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ne manum tuam, et vivet, etc. » Matth. 9. « Comme Jésus parlait aux troupes , un Prince de la Synagogue vint à lui, et l’adora
aison de ce Prince de la Synagogue, vit les joueurs de flûtes, et une troupe de gens qui faisaient grand bruit ; et il leur di
81 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
er des champions qui voudront rompre des lances pour la dignité de la troupe , & la noblesse de ses exercices. En France, o
voyage, & un dédit de 2000 liv. qu’elle avoit promis à une autre troupe , qui lui donnoit moins. Ce n’est pas par intérêt
out, présens, considération, augmentation des gages, autorité dans sa troupe . Le Président qui a tout obtenu, peut-il rien ref
qui il se dit appartenir. Un plaisant la vit, & alla ramasser une troupe de poliçons qui vinrent chanter ses louanges, ave
rrivée il se présenta au directeur de la comédie, pour entrer dans la troupe , & s’offrit à l’essai pour toute sorte de rôl
82 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
rre vint en Guyenne, où les Anglois regnoient, ils lui fournirent des troupes , & le rétablirent dans ses Etats. Henri chass
st vrai qu’on y trouve le fameux Connétable du Guesclin, qui mena les troupes Françoises & eut beaucoup de part à la victoi
ere, & du meurtrier de leur Roi ? Plus de voyage en France, nulle troupe Françoise, plus de révolution ; le Prince d’Angle
Dumenil, à qui ce rôle appartient, & qui joue supérieurement. La Troupe s’assemble, & à l’exemple des Parlements, arr
ante, on y danse, on y cabriole ; il y a d’excellens danseurs dans la troupe  ; on y joue, on y fait des repas, on y représente
83 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
omme de la Chambre en exercice aplanit sur le champ. Pour diriger une Troupe de province comme celle de Paris il faudrait que
ière avec elle et l’informerait de la conduite des sujets dans chaque Troupe . Il est bien sûr qu’elle les jugerait avec l’équi
Surveillants respectables ; et, comme par le Plan que j’établis, les Troupes passeraient annuellement d’une ville à l’autre ce
Direction Royale prendrait son parti sur le compte d’un sujet. Aucune Troupe ne pourrait se former, aucun Comédien ne pourrait
’étude et l’exercice, les auraient rendus dignes d’être admis dans la Troupe du Roi. J’ôte en même temps à des gens sans talen
es talents, avant que la Direction lui accorde une place dans quelque Troupe que ce soit. De cette façon on purgera le Théâtre
omte de Montecuculli (ou Montecuccoli (1609-1680)), généralissime des troupes impériales et grand adversaire de Turenne lors de
84 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
rotecteur, l’allié de Borgia, son zélé défenseur, qui lui fournit des troupes dans ses usurpations, l’attira en France, lui don
e le fait en grand par des princes, des seigneurs, des ministres, des troupes , par l’effusion de sang. Corneille, Racine, Crébi
elé & les Demoiselles de Saint-Cyr, Moliere étoit à la tête de sa troupe . Machiavel sur-tout réussissoit dans le pantomime
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
Roi, celui-là Magicien ; il est riche, savant, héros, etc. Dans cette troupe de Comédiens on n'aurait qu'à choisir et combiner
omparable Molière, qu'une pièce formée de ces divers morceaux, et une troupe composée de ces Acteurs ; on verrait que les peti
d Prêtre pour obtenir des provisions et des armes, l'assemblage d'une troupe de voleurs et de scélérats à la tête desquels il
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
es Poèmes, doivent encourager les Auteurs. Si l’on me fesait voir une troupe de muets, & qu’on s’éfforçat de me persuader
87 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
assent sur le théatre. Aujourd’hui ces deux compagnies ne font qu’une troupe , composée d’Acteurs & d’Actrices. Pendant la
oute l’Europe, & singulierement en France, où l’on vit depuis des troupes de Confrères qui représentoient des mystères. Ce
’ici les frais, & le tout rendu assez mal par des détachemens des troupes Françoises, car c’est toûjours en France que se f
billon, Voltaire, quoique laïques, sont-ils jamais entrés dans aucune troupe  ? Quel Acteur a été reçû dans une charge ? le Kai
88 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
t quarante. Il fut chargé par le Duc d’Orléans, Régent, de former une troupe de Comédiens Italiens qu’il mena en France, &
des Courtisanes & des esclaves, & on a établi dans toutes les troupes de comédie, comme un rôle essentiel, le rôle d’am
est assurément le plus petit objet du monde dans la République qu’une Troupe de Comédiens ; mais c’est un des plus grands dang
mp; inspirer une bonne morale. 4.° Il n’y aura point de femme dans la troupe qui ne soit mariée & ne vive avec son mari. A
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
ou charmé du spectacle, ou séduit par quelque Actrice, se joint à une Troupe , court avec elle, monte sur le théâtre. Dans la s
les ordres, sans dispense ? Gibert, des Censures, pag. 5. art. 11. La troupe des Comédiens voulut signaler sa reconnaissance e
tte occasion, et dans la vue de marquer par là qu’on ne tenait pas la Troupe pour excommuniée. Mais il en coûta cher au Curé ;
. » C’est apparemment sur ces pieuses réflexions de Voltaire, que la Troupe des Comédiens, après avoir fait faire à S. Jean e
90 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
ville de Geneve, qui n’en a jamais eu, d’en bâtir un, de soudoyer une troupe de comédiens, comme la chose la plus nécessaire à
de rose, dans son palais, au milieu de sa cour ; c’est-à-dire, d’une troupe d’actrices aussi libertines, aussi indécentes qu’
son délire, il ne paroît pas. Quelle inquiétude ! Il arrive enfin, la troupe discrete disparoit & les laisse seuls. L’Auro
, qui s’étoit fait comédien par libertinage, comme bien d’autres ; la troupe vint jouer dans la ville ; son fils fut reconnu,
ndirent sur eux, ils furent forcés de repasser les monts. Une seconde troupe quelques années après, une troisieme ensuite, une
age qui ne mérite que l’indignation des honnêtes gens. Cette derniere troupe est moins grossierement corrompue, mais l’est tou
91 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
peuple ces hommes corrompus, ces femmes prostituées & toute cette troupe diabolique qui monte sur le théatre, tous ces dés
92 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
au (François Châtelet de) gentilhomme de naissance, et comédien de la troupe de l’hôtel de Bourgogne, où il débuta en 1633, av
93 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
doit se donner à trois heures, il nous faut une heure pour ranger les troupes , une heure pour être à table, il faut nous y mett
sanne, vous en faites un imbécile : c’est un général à la tête de ses troupes , en bonnet de nuit & en robe de chambre. Le t
ne sachant où donner de la tête, plus occupé de ses amours que de ses troupes , abandonnant son armée dans les temps les plus cr
nt. La satisfaction au Colonel Schomberg, qui commandoit les Reitres, troupes étrangeres que Henri avoit appellé contre le Roi,
e. Schomberg est plus héros que lui : un mot auroit fait déserter ses troupes , s’il eût voulu se venger ; il les retint, demeur
tois du Languedoc. Il passa une grande partie de sa vie à la tête des troupes protestantes toutes composée de gascons : la Cour
Archiduc Léopold, Gouverneur de Flandres, demander sa niece, leva des troupes pour aller l’enlever, fit intervenir le Pape. Heu
94 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ts & ce commerce. Cette jurande des comédiens en France s’appelle troupe Il sera donc libre en Autriche à tout le monde de
rté en France, on l’a encore dans les provinces, il y avoit plusieurs troupes à Paris & à la cour, & les meilleurs piec
ciétés, le théatre des petits-appartemens & singulierement par la troupe de Monsieur frere du Roi, qui sera à l’avenir un
l’innocence, la frugalité, le travail, que ne vont pas infecter cette troupe d’acteurs & d’actrices qui font pleuvoir le p
entures. Le libertinage le fit comédien, il courut le royaume avec la troupe , il eut cent aventures qui feroient un Gil Blas d
missaires de police d’y procéder chacun dans leur quartier (comme ces troupes sont nombreuses, les commissaires auront de l’occ
bien que les Guimards, les Allards, les Arnoulds, &c. & cette troupe de nymphes qui ont rempli les rôles, ont une bonn
95 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
s Mémphis, que sa conspiration va éclore, & que l’éloignement des Troupes qui gardoient la ville lui répond du succès. Cepe
96 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
our les dédaigner. Une seule représentation suffit pour dédommager la Troupe . Qui ne sçait le vif empressement que nous avons
97 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
l’armée, le mettoient dans leurs fetes ; ils avoient en lui seul une troupe d’acteurs & une troupe complette ; sa faveur
leurs fetes ; ils avoient en lui seul une troupe d’acteurs & une troupe complette ; sa faveur lui procura un bon Prieuré
fortune de sa maîtresse, on ne le manque pas ; on étoit entré dans la troupe pour avoir du pain, on a fait quelque réserve, on
ace qui n’est pas accordée à toutes. Quelques-unes se marient dans la troupe , souvent clandestinement, & continuent de jou
t clandestinement, & continuent de jouer ; d’autres sortent de la troupe , & vivent dans le mariage comme elles avoient
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
nt un manchon par modestie, pour cacher leurs bras. Il y a en bas une troupe de gens debout qui se moquent de ceux qui sont su
Sans doute aujourd’hui on ne voit pas les Magistrats se donner à une troupe de Comédiens, et faire le métier de représenter p
i voudraient l’établir, et refuser les permissions de représenter aux troupes de Comédiens qui voudraient l’introduire. Croirai
99 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
long-tems dans la France un plaisir ignoré. De Pelerins, dit-on, une troupe grossiere En public à Paris y monta la prémiere,
le nom de Visions, & d’Apparitions. Ces Pelerins qui alloient par troupes , & qui s’arrêtoient dans les ruës & dans
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
cice ordinaire une sorte de Pièce chantante & très-burlesque. Des troupes d’acteurs s’en mirent en possession, & les fo
x qui fixent l’époque de notre Opéra en 1678, & qui disent que la troupe d’Alard & de Maurice en donna l’idée par une
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