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1 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
Vous travaillerez durant six jours : le septième, vous cesserez votre travail , afin que votre bœuf et votre âne, et, en leur fi
in que votre bœuf et votre âne, et, en leur figure, tous ceux dont le travail est continuel, se reposent, et que le fils de vot
es apprennent par cet exemple à ne point accabler leurs semblables de travaux  ; ou bien c’est que cette bonté s’étend jusqu’à p
nd jusqu’à prendre soin de nos corps, et jusqu’à les soulager dans un travail qui nous est commun avec les animaux ; en sorte q
équences. Le repos de l’ancien peuple consistait à se relâcher de son travail pour méditer la loi de Dieu, et s’occuper de son
ges plus nécessaires à la vie ? Les comédiens ne vivent-ils pas de ce travail odieux ? et comment peut-on excuser ceux qui les
2 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
ilosophes politiques sur le grand nombre des fêtes qui font chômer le travail de l’artisan et du laboureur. Que de jours perdus
’instruction des peuples, sont nécessaires à la santé du corps, qu’un travail continuel accable ; à la vigueur de l’esprit, que
, dont ces moments de liberté et de plaisir resserrent les liens ; au travail lui-même, dont on se lasserait et se dégoûterait
là plus de la moitié de la journée. Chaque représentation distrait du travail quatre cents personnes, voilà deux cents journées
la moitié des spectateurs et des compositeurs ne sont nés que pour un travail mécanique ; la scène les en arrache, les en dégoû
coupable en les privant du service qu’il pourrait leur rendre par son travail  ? n’est-ce qu’un petit mal d’en détourner les hom
ier s’appliquent plutôt aux jeux des bateleurs et jongleurs qu’à leur travail , et y donnent deux grands blancs plutôt qu’à la b
théâtre, mais on y apprend à perdre tout le reste ; on s’y dégoûte du travail , on s’y rend inhabile, on ne revient dans sa fami
n, énervés par la débauche, dissipés par une vie frivole, dégoûtés du travail et des affaires, n’ont la plupart, ne peuvent ni
3 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
aux Halles où à la vallée de Misère, et les autres sur le Théâtre, le travail des plus belles plumes. Tellement qu’on peut appe
sans le plaisir qui se trouve dans la vertu. On n’entreprend point un travail en tant que travail, et cela est tellement vrai q
se trouve dans la vertu. On n’entreprend point un travail en tant que travail , et cela est tellement vrai que l’homme ne peut p
délices, comme disait un Duc de Florence, sont plus à estimer que le travail de leurs sujects, et dont les plaisirs et diverti
l’argent que les Comédiens reçoivent, comme un juste salaire de leur travail . Mais en ce point ils se condamneront eux-mêmes.
ait lieu, y a-t-il condition qui pût s’exempter de cette tache ? Tout travail mérite récompense ; et qui ne voit qu’il faudrait
s grands présents estimant ne pouvoir trop récompenser un si agréable travail . Après avoir porté cette botte franche que les ad
4 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
e », l’homme serait condamné à rester toujours courbé sous le joug du travail  ? N’aura-t-il à espérer aucun adoucissement à ses
itation, la méditation plus pénible pour la plupart des hommes que le travail des mains, et, enfin, vos sermons intolérants, et
 ? Ah ! imposer à l’homme un pareil repos ne serait que suspendre son travail pour lui faire porter, comme à Simon de Cyrène, l
mmet escarpé du Calvaire. Mes frères, l’arrêt qui condamne l’homme au travail n’est pas aussi terrible que, dans son intérêt pe
de l’esprit, la distraction si nécessaire après plusieurs jours d’un travail assidu. Et en effet, si Dieu, dans sa sévérité, a
assidu. Et en effet, si Dieu, dans sa sévérité, a condamné l’homme au travail , il a aussi, dans sa justice et sa bonté, mesuré
esuré ses forces. Ainsi, chaque nuit de chaque jour vient apporter au travail de chaque jour le soulagement qui lui est nécessa
fatigués un baume réparateur, et qui lui permettrait de continuer son travail même tous les jours. Mais la continuité du travai
t de continuer son travail même tous les jours. Mais la continuité du travail sans perspective d’une interruption, serait pour
notre vie ; mais il est aussi destiné aux distractions, à l’oubli du travail et des peines, et, ne craignons pas de le dire, a
laisirs diffèrent suivant nos goûts, nos habitudes, le genre de notre travail et de nos occupations. Dans les campagnes, les la
après-demain seulement, cet ouvrier intelligent reprendra le joug du travail et le supportera patiemment, sans jeter autour de
me ; Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême. Qu’aux larmes, au travail , le peuple est condamné Et d’un sceptre de fer ve
5 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
si faux que les principes qui vous les ont fait entreprendre. Tout ce travail vous aurait paru de trop, si vous aviez été bien
e du spectacle. Sully n’aurait pas manqué de dire : « Je vois que les travaux des Genevois cessant d’être leurs amusements, aus
ait : on en parlera, ou l’on y songera. Par conséquent relâchement de travail  : premier préjudice.  « Quelque peu qu’il en coût
lus, un Ouvrier ne va point dans une Assemblée se montrer en habit de travail  : il faudra prendre plus souvent ses habits de Di
ps et de l’argent. Augmentation de Dépense, deuxième préjudice.  « Un travail moins assidu et une dépense plus forte exigent un
usements journaliers pour des gens accablés déjà de fatigue par leurs travaux ordinaires. Vos cercles masculins ou féminins, co
6 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483
n accoutumance, qu'en une nécessité réelle. Ceux qui sont occupés aux travaux extérieurs n'ont besoin que d'une simple cessatio
ux travaux extérieurs n'ont besoin que d'une simple cessation de leur travail . Ceux qui sont employés dans des affaires pénible
7 (1675) Traité de la comédie « XXIV.  » pp. 312-313
ou en coutume, qu'en une nécessité réelle. Ceux qui sont occupés aux travaux extérieurs n'ont besoin que d'une simple cessatio
ux travaux extérieurs n'ont besoin que d'une simple cessation de leur travail . Ceux qui sont employés dans des affaires pénible
8 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
les forces de l'esprit et du corps, lorsqu'elles sont abattues par le travail ; il est clair qu'il n'est permis de se divertir t
ermis pour soi-même; mais seulement pour rendre l'âme plus capable de travail . Car si personne ne doute que ce ne fût une vie t
9 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
les forces de l'esprit et du corps, lorsqu'elles sont abattues par le travail ; il est clair qu'il n'est permis de se divertir t
ermis pour soi-même, mais seulement pour rendre l'âme plus capable de travail . Car si personne ne doute que ce ne fût une vie t
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
éritablement uni avec le Poète, & celui-ci avec le Musicien, leur travail n’en irait que mieux ; il s’aideraient chacun de
intimement au Poète ; il a souvent besoin de lui dans le cours de son travail , soit pour entrer davantage dans son idée, soit p
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
Il a baigné de larmes des lauriers qu’il devait plutôt au génie qu’au travail . L’illustre évêque de Meaux fut témoin de ses reg
sait d’avoir travaillé pour le théâtre. Houdar de La Mothe abjura ses travaux couronnés, et déclara les maximes de ces sortes d
12 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
alement l’exercice et le repos, le plaisir et la peine ; le dégoût du travail accable plus les malheureux que le travail même. 
et la peine ; le dégoût du travail accable plus les malheureux que le travail même. » « Voulez-vous donc rendre un peuple actif
s plaisirs pour les rendre honnêtes, c’est le vrai moyen d’animer ses travaux . » « IlPage 256. faut que chacun sente qu’il ne s
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
lle, qui a pour inscription d’un côté A la vertu, & de l’autre Au travail . Ces deux légendes, Dieu aide les bons, Neuilli &
son bouquet à ses pieds pour marquer que l’amour de sa vertu & du travail vient de Dieu, qu’il faut lui en rendre toute la
ue font ces prix, l’émulation qu’ils inspirent aux deux sexes pour le travail & la vertu. Voici les vers qu’il fit effacer 
née…. Ici regne la paix, le foible est protégé…. Des jeunes hommes au travail , les bras encouragés, des plus utiles dans la cam
e & en faire un saint usage, secours du ciel sans lequel tous nos travaux & toute notre industrie seroit inutile. Exhor
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
u corps et à l’esprit, quand l’un et l’autre ont été affaiblis par le travail , et il ne faut que savoir quelle est notre condit
jeux, de visites, ont-ils besoin de délassements ? Ceux mêmes dont le travail n’a rien de sérieux ont-ils besoin de délassement
ne vie qui est un délassement continuel ? Ceux qui sont occupés à des travaux corporels ont-ils besoin d’autres délassements qu
ls ont-ils besoin d’autres délassements que la cessation de ces mêmes travaux  ? Après avoir bien travaillé, ne devraient-ils pa
15 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
devenir des occupations eux-mêmes, et substituer leur goût à celui du travail . »eu Rien de plus sage assurément que ce que vo
j’interdis avec vous le spectacle à tous ceux qui le préféreront à un travail utile, à leur fortune, à leur santé, au bien de l
oisiveté. Un homme laborieux n’a point de goût plus vif que celui du travail  ; un paresseux, un libertin, trouvent toujours de
t des paresseux qui n’interrompent leurs occupations que parce que le travail leur déplaît ; mais il est bon encore pour amuser
té souffrirait de ce qu’ils seraient bornés à ces amusements après un travail fatiguant et assidu. Le spectacle est donc l’amus
pas les oisifs et les paresseux ; ce sont au contraire ceux que leur travail met en état de faire la dépense du spectacle. Les
des gens qui, solidement occupés tout le jour, ont besoin après leur travail d’un délassement honnête. Comme le nombre de ces
ès doux. »ev Aussi n’est-ce pas aux gens épuisés de fatigue par des travaux corporels, qui pour gagner vingt sous par jour, t
huit du soir, que les spectacles sont destinés : mais à ceux dont le travail exige plus de génie, d’esprit, de goût, et d’indu
est nécessaire aux fatigues du corps, de même l’esprit, épuisé par le travail , demande à être délassé : mais ce n’est point par
les exercent ? La plupart vous diront qu’après six ou sept heures de travail , leur cerveau se dessèche, leur imagination se ta
vingt-quatre heures du jour, n’en ayant pu donner que six ou huit au travail , il en reste toujours seize ou dix-huit à employe
16 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
son jeu ? Ma sœur, il ne manque peut-être à plusieurs que le goût du travail  : notre siècle est celui de la paresse ; ce vice
le dans les mains des Maitresses Ouvrières, à des heures destinées au travail  ; elles ont presque toutes, pour faire leur parti
17 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
mourut en 1721, chez les Jésuites de la maison professe à Paris. Les travaux de l’épiscopat n’avaient pu ralentir ses travaux
rofesse à Paris. Les travaux de l’épiscopat n’avaient pu ralentir ses travaux littéraires. Continuellement enfermé dans sa bibl
18 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
it le préservatif. Entre les hommes, l’indigence condamne les uns au travail , tandis que d’autres dans l’abondance s’engraisse
sés ; si au lieu de vaquer à des fonctions honnêtes, ils regardent le travail avec mépris ; s’ils treuvent qu’il est beau de s’
rniers débordement. Partout ailleurs où les hommes sont assujettis au travail , il n’en est pas ainsi. Les désordres habitans de
c rapidité , dit-il ; le génie même de Montagne sembloit éclairer mon travail , & m’aider à tirer de l’oubli le manuscrit qu
de Lettres, & si digne des soins d’un écrivain qui consacre ses travaux à sa patrie . Il en fait la confidence à M. d’Ale
. Il en fait la confidence à M. d’Alembert, qui l’encourage dans son travail . Il se tue à déchivrer ce manuscrit, à faire des
la contagion qu’il ressent une émotion délicieuse, & se charge du travail le plus pénible, soutenu avec une patience inimit
étoit son rôle & son intérêt. Son livre eût-il été reçu & son travail récompensé, s’il eut par, lé autrement d’un citoy
mp; diminuent d’autant la portion des auteurs. 4.° Pour encourager au travail & à l’étude, on nous apprend que la Clairon d
très-médiocre actrice & fort peu goûtée ; une étude constante, un travail opiniatre l’ont conduite à la perfection de son a
19 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
dans le Royaume du Ciel, et dans la vie éternelle sans peine, et sans travail , ceux qui se divertissent aux Spectacles du Théât
e impudique y auraient bonne part : Mais on ne va au Ciel que par des travaux , et par des combats, parce que le chemin qui y co
s lors qu'ils vous voient tous les jours quitter vos occupations, vos travaux et l'argent qui vous en revient; en un mot renonc
ccoutumé à ces sortes de discours ; comment pourrez-vous supporter le travail qui est nécessaire pour s'affermir dans la contin
20 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
Fêtes, bien qu’ils y aient entendu la Messe, et se soient abstenus du travail [...] Des Bateleurs, Comédiens, et Tabarins.
leur suffit d’avoir entendu la sainte Messe, et de s’être abstenus du travail , pour bien célébrer ces saints jours : ce qui fai
ous y avez entendu la sainte Messe, et que vous vous êtes abstenus du travail , puisqu’il est vrai que vous les avez violés auta
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
per nos chagrins dans nos afflictions, à soulager nos peines dans nos travaux , à exciter enfin l’ardeur martiale dans le cœur d
gravité pour l’usage auquel elle est destinée. On y recherche trop le travail , et, comme l’a dit l’abbé du Bos, on y joue trop
22 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
e taux. Le budget général du clergé, pour l’année 1824, y compris les travaux extraordinaires aux édifices des diocèses, et tou
23 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
d’homme a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature, et naissent de ses travaux , de ses rapports, de ses besoins ; et ces plaisir
en fait trouver à perdre, Aussi voit-on constamment que l’habitude du travail rend l’inaction insupportable, et qu’une bonne co
xigeraient de nous des soins, des soulagements, des consolations, des travaux qui pourraient nous associer à leurs peines, qui
devenir des occupations eux-mêmes, et substituer leur goût à celui du travail . La raison veut qu’on favorise les amusements des
faires. Mais laissez un peuple simple et laborieux se délasser de ses travaux , quand et comme il lui plaît ; jamais il n’est à
ez encore plus en les admirant, et qui, vous montrant des prodiges de travail , de patience et d’industrie, croira ne vous montr
et propre maison de bois24 qu’il a bâtie lui-même, s’occupe de mille travaux amusants, qui chassent l’ennui de son asile, et a
ce qui doit résulter de son établissement. Je vois d’abord que, leurs travaux cessant d’être leurs amusements, aussitôt qu’ils
e voir : on en parle, ou l’on y songe. Par conséquent, relâchement de travail  : premier préjudice. Quelque peu qu’on paie à la
lus, un Ouvrier ne va point dans une assemblée se montrer en habit de travail  : il faut prendre plus souvent ses habits des Dim
mps et de l’argent. Augmentation de dépense : deuxième préjudice. Un travail moins assidu et une dépense plus forte exigent un
e et ses effets moraux ; je m’en tiens uniquement à ce qui regarde le travail et le gain, et je crois montrer par une conséquen
ndage. En d’autres lieux, ils ne serviraient qu’à détruire l’amour du travail  ; à décourager l’industrie ; à ruiner les particu
tés de la grossesse, et aux douleurs de l’enfantement, ce surcroît de travail exigeait-il une diminution de forces ? Mais pour
que celui d’une mère de famille entourée de ses enfants, réglant les travaux de ses domestiques, procurant à son mari une vie
disette assez dure, et que l’aisance du plus grand nombre vient d’un travail assidu, d’économie et de modération, plutôt que d
que notre industrie. Le peuple Genevois ne se soutient qu’à force de travail , et n’a le nécessaire qu’autant qu’il se refuse t
t régner. Tout s’occupe, tout est en mouvement, tout s’empresse à son travail et à ses affaires. Je ne crois pas que nulle autr
transporter à Zurich. La ville se multiplie en quelque sorte par les travaux qui s’y font, et j’ai vu des gens, sur ce premier
çoit plus les marches des Armées Grecques et Romaines : le chemin, le travail , le fardeau du Soldat Romain fatigue seulement à
e pour elles, ce qu’elles devraient faire pour nous, quand épuisés de travaux dont elles sont incapables, nos esprits ont besoi
tentation ; en second lieu, sa pauvreté même qui, le condamnant à des travaux continuels, sans espoir de les voir finir, lui re
vre, soit par un surcroît réel de dépenses, soit par moins de zèle au travail , comme je l’ai ci-devant expliqué. De ces nouvell
ement ne soit pas éternel pour tous. Que ceux dont le Ciel a béni les travaux viennent, comme l’abeille, en rapporter le fruit
siveté, tout était plaisir et Spectacle ; c’est là que les plus rudes travaux passaient pour des récréations, et que les moindr
ce, de l’érudition, des talents, et tout ce qui s’acquiert à force de travail . Mais ce feu céleste qui échauffe et embrase l’âm
ce d’amusement, comme autant de distractions qui le détournent de son travail  ? Cette maxime est barbare et fausse. Tant pis, s
galement l’exercice et le repos, le plaisir et la peine. Le dégoût du travail accable plus les malheureux que le travail même.
et la peine. Le dégoût du travail accable plus les malheureux que le travail même. Voulez-vous donc rendre un peuple actif et
plaisirs pour les rendre honnêtes ; c’est le vrai moyen d’animer ses travaux . 63. [NDA] A chaque corps de métier, à chacune
24 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
l tout doit quadrer dans sa personne, pour recueillir le fruit de son travail , & assurer ses conquêtes. Ce n’est pas un péc
s votre esprit par l’étude, votre champ par la charrue. Dieu bénit un travail honête, par l’accroissement de ces biens naturels
portez Dieu dans votre corps, dit l’Apôtre, par la mortification, le travail , la modestie. Le corps porte & glorifie son D
destie regle ses mouvemens, la mortification réprime ses passions, le travail emploie utilement ses forces, voilà les livrées d
uire, l’Abbé des Fontaines, en prose, & l’Abbé de Renel, en vers. Travail très-inutile à l’Eglise ; n’ont-ils pas blessé le
25 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
se divertir, et égayer un peu leurs esprits et leurs corps, après les travaux et emplois sérieux et pénibles : je veux ici inst
26 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
rées mains sur la tête : » 44 parfois voyant ses disciples lassés des travaux de la prédication, il les menait en quelque lieu
r à proprement parler, la récréation n’est pas convenable qu’après le travail , et le travail est le mérite de la récréation : A
parler, la récréation n’est pas convenable qu’après le travail, et le travail est le mérite de la récréation : Ainsi la Sagesse
nditions qu’on garde en jouant, glorifient Dieu, qui ayant établi les travaux , sans lesquels aucun ne passe sa vie, il a voulu
nt réparé par le repos, et par ces divertissements, les forces que le travail avait diminué ou épuisé : et c’est à cette intent
ont contre la fin du jeu, qui est se divertir, et se recréer après le travail  : or ceux-ci, ou ils ne travaillent point, ne s’o
pation meilleure, comme est le temps après le repas, ou après un long travail d’esprit, ou de corps. Si vous suivez mon conseil
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
r route, elle leur déplaît. Si vous leur prescrivez quelque espéce de travail , ils s’en acquittent mal, ou font le contraire. I
gement qui lui repugne, son feu se rallentit ; elle ne ressent que le travail d’un enfantement involontaire. Une Pièce fournit
28 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -
l'avoir pour faire le premier, ait pu s'abandonner à l'opiniâtreté du travail et de la lecture qui se sont trouvés nécessaires
29 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
ment. Quoiqu’il soit permis de prendre quelque recréation après le travail , et de donner quelque relâche à son esprit après
30 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
ou son coffre ; il vole, sans rougir peut-être, cet argent, fruit des travaux & des épargnes d’un respectable vieillard, &a
ent sans interruption, ces jours te sont donnés pour les consacrer au travail , & tu ne rougis pas de les perdre dans la plu
s28 Que de gens, fortunés possesseurs d’une aisance acquise par leurs travaux , & d’une santé conservée par leur sagesse eus
long de la semaine les hommes & les femmes s’occupaient, soit des travaux des champs, soit de leurs métiers : les Dimanches
par ses talens & ses lumieres, soit par son industries & ses travaux  ; s’il est des hommes assez Egoïstes pour nier ce
roupes Foraines ; & en vérité, Monsieur, ce serait se livrer à un travail inutile, & perdre son tems, que de chercher à
qui n’a pour toute ressource que le salaire borné qu’il retire de son travail , n’a point de superflu à donner aux Histrions du
mp; toutes les fois que les Officiers de Police voudront seconder les travaux & les soins du Magistrat, qui est à leur tête
, qui secondent si bien ses vues. Nous verrons, avec l’application au travail , l’activité & l’industrie, renaître l’amour d
rrupteurs ; si tous ces fainéans, dont un seul consomme le produit du travail de deux Ouvriers ; si tous les gens de luxe &
, que d’Ecoliers & d’Etudians eussent été contraints de donner au travail le temps qu’ils perdent aux Boulevards. Avec de l
emps qu’ils perdent aux Boulevards. Avec de l’application, le goût du travail & de l’étude serait insensiblement devenu un
enveillance du Public, le droit de jouir actuellement du fruit de ses travaux . 41. Dans tous les Etats, mettez, à la place de
31 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
té le plaisir de le satisfaire. Voyez ce père tendre, qui s’épuise de travail , pour qu’un jour son fils & sa fille reçoiven
au dernier degré, voyez-le durant la semaine se livrer aux plus rudes travaux  ; c’est qu’il entrevoit qu’ils doivent, au bout d
Associations avantageuses, le goût des Arts utiles, du Commerce, des travaux profitables à la Population, &c. Il paraît qu
s plaisirs des Grands : c’est le moyen de le consoler de six jours de travaux & d’humiliation*. Cette raison suffirait, ind
32 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
olérer en sa faveur un divertissement qui alors ne prend rien sur son travail  ; mais le théâtre ne fut jamais dans le christian
Ministre chargé de quelque affaire, un soldat commandé pour quelques travaux , un domestique employé à quelque service, etc., s
s objets du précepte est le délassement du corps, par la cessation du travail . Mais un divertissement si vif, si long, si suspe
tiendra-t-il grâce les jours de fête ? le précepte de la cessation du travail ne serait-il donc qu’un précepte d’oisiveté, et p
33 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
les Anciens peuvent avoir sur les Modernes, tâchons au moins par nos travaux de nous mettre en estat de leur pouvoir disputer
ces qu’il leur faut faire necessairement, il n’est aucun métier où le travail & la sujetion soient plus tiraniques, & o
34 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
gles des Maîtres de l’art. Ainsi tout le dessein d’un Poëte, tout son travail , c’est qu’on soit comme son héros, épris des bell
35 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
ous les métiers. Ils ne s’ouvrent qu’à la fin de la journée, quand le travail cesse. On ajuste certains spectacles au goût du p
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
es. Les Romains, lorsqu’ils commencèrent à penser, se délassaient des travaux de la Guerre, en écoutant les Pièces de Plaute &a
n tort considérable ; mais ils n’ont qu’à redoubler de soins & de travail , qu’à bien traiter les Auteurs sur-tout, s’ils ve
37 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
it, qu’on ne force personne d’y assister ; et qu’après une journée de travail ce n’est pas trop qu’une heure ou deux de plaisir
tre avec celle dont il a jugé le procès : leurs délassements et leurs travaux s’ajustent parfaitement. Eux et mille autres assi
ofanes, pour prouver que s’il faut se délasser l’esprit après un long travail , il ne faut pas toujours se divertir, et il les f
ent à abuser, il est à remarquer que l’homme n’étant pas capable d’un travail continuel, tous les saints Pères demeurent d’acco
rconstances, il n’y ait point de scandale. Mais ces jeux supposent un travail utile à l’âme, au bien public ; et ils bdoivent ê
38 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
rent quelquefois un miel salubre des plantes venimeuses. Livrés à des travaux si intéressans, ils verront, avec douleur, approc
ût des choses solides, & le talent de bien choisir l’objet de nos travaux . Pour donner au génie François toute l’activité d
d’en profiter. Enfin, je suppose que malgré nos recherches & les travaux multipliés de trois ou quatre générations, on ne
39 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
m’avez souvent marqué, que vous vous comptiez bien recompensé de vos travaux spirituels, quand ils étoient utiles au prochain 
40 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
ux ou trois mois, autant que l’on peut, le fruit d’un long et pénible travail de tout Evêque, quelque Saint qu’il eût été, qui
41 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
ure, mais encore parce qu’elles ont été cultivées & polies par le travail & l’industrie particuliére du Poëte. Mr. Desp
es premiers siécles4, ——— Que sa fertile veine Ignore en écrivant le travail & la peine ; Qu’Apollon tient pour lui tous s
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
e. La considération publique qui, n’est autre chose que le fruit d’un travail heureux, a de tous tems été le plus vif aiguillon
plume. N’est-ce pas là la raison qui rend nos Auteurs si ennemis du travail & de l’étude ? Qui remplit nos Théâtres de pi
43 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
e nom seul le marque assez clairement ; Il faut nécessairement que le travail qu'on emploie à des choses vaines soit aussi vain
44 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
onner, comme on y est obligé, la récompense de leur emploi et de leur travail . Ainsi vous voyez bien que l’Ange de l’Ecole, et
it, fatigué par des affaires sérieuses : sans cela il succomberait au travail , et pour se trop appliquer, il ne pourrait plus r
ison, lorsqu’il dit qu’il est impossible que l’homme subsiste dans un travail continuel, et qu’il est nécessaire que le repos,
e que le repos, les plaisirs et les jeux succèdent à ses soins, à ses travaux et à ses veilles ; ce qui a fait dire à un Ancien
Augustin : « Souvenez-vous que vous n’avez pas encore fini tout votre travail , et qu’il le faut reprendre : vous ne l’avez pas
personne d’y assister contre sa conscience ; et après une journée de travail , ce n’est pas trop qu’une heure ou deux « Quam vi
trouve de plus heureux en vous : on ne peut vous reprocher que votre travail soit celui d’un autre ; et je ne sais rien de plu
45 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
line, & qui ait contracté des infirmités qui soient la suite d’un travail long & opiniâtre ? Il n’y a sans doute trop d
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
ssez parler les ignorans, & ne vous dégoûtez pas des longueurs du travail . Vingt fois sur le Métier remettez votre Ouvrage
47 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
roupeaux, et après les autres soins domestiques qui ont succédé à ces travaux , et il n’a pas besoin de tant de dépenses ni de s
48 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
édies un Auteur qui craint de blesser sa conscience dans un semblable travail . Peut-être aurait-on de la peine à le croire, s’i
l à propos à se divertir. C’est l’oisiveté qui les lasse, et c’est le travail qui doit faire cesser leur ennui. Cependant on se
n’a pas loué davantage ces célébrés Auteurs, d’avoir enfin regardé ce travail comme des péchés de la jeunesse ? Monsieur Pradon
49 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
r de simples cultivateurs, qui ne devoient jouir du bénéfice de leurs travaux , que précairement. Voilà me semble la principale
50 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
je chéris les suffrages, ne me ravira pas le légitime salaire que mes travaux méritent : s’il la trouve faible, je le conjure d
51 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
ée. Là parmi le tumulte des armes, les embarras d’un décampement, les travaux journaliers d’un siege, les préparatifs d’une bat
a considérer. Les hommes destinés par la Providence aux fatigues d’un travail assidu & pénible, ont besoin de renouveller l
nes : le délassement leur est aussi nécessaire que la nourriture : un travail continu épuiseroit autant leurs forces que la pri
pos encore après le plaisir, pour se mettre en état de s’appliquer au travail , par conséquent double perte de tems pour les occ
desir de se rendre utile à ses concitoyens, & de mériter par ses travaux le prix de l’approbation & de l’estime publiq
nt jamais l’objet de leur générosité : une partie du produit de leurs travaux est destiné au soulagement des pauvres. Dans les
52 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
s immortel des plus perfectionnés. Si la lecture muette guerdonne les travaux d’un Hercule, d’un Bacchus, d’un Thésée, et les r
53 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
ie et la retenue. Si donc de tout temps elles ont été exemptes de ces travaux et de ces exercices qui demandent de la force et
54 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
licence, qui, au lieu de soulager, de fortifier les hommes dans leurs travaux , envoyât dans le cœur, dans la fortune des citoye
ltimbanque des sommes immenses11, de pauvres artisans courbés sous le travail le plus rude, ne gagnent point de quoi prévenir l
d’amitié, où la pensée trouve un asyle ; où l’homme se repose de ses travaux  ; se remet de l’étourdissement des affaires, se d
a pas la vie de comédien, qu’une farce suffit pour enrichir ; dont le travail le plus pénible se réduit à quelques récits d’amo
55 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
fidèle qui partageât les biens & les maux, les devoirs & les travaux , qui consolât dans les peines, soulageât dans les
tiques, instruit ses enfans, distribue à chacun ses besoins & son travail , ne perd pas un moment ; pleine de force & de
 ; pleine de force & de courage, de vigilance & d’adresse, le travail ne l’effraie pas, elle est capable des plus grand
s qu’elle prendra, en feront un chef-d’œuvre de vertu, de décence, de travail . Mais si vous êtes assez bourru pour ne pas aimer
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
rels, vous perdez les éternels. Dieu ne mène à la félicité que par le travail de la vertu : le démon mène à la réprobation par
distingués de l’Eglise par sa science, ses écrits, sa naissance, ses travaux contre les Iconoclastes, ses vertus, ses persécut
roire ces peuples heureux, parce que négligeant leurs affaires et les travaux nécessaires à la vie, ils passent leur temps dans
t cru Evêque, et que sa piété, ses talents, ses écrits, son zèle, ses travaux , et les services qu’il a rendu à l’épiscopat, ont
57 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
ajoute-t-il, de voir des mœurs pures au Théâtre, tant que le fruit du travail & du talent ne pourra suffire aux dépenses at
inaire le Théâtre, doit-il se payer par le fruit des sueurs & des travaux du laboureur tombant sous le faix ; du Citoyen re
58 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
& laissa Nicolet héritier de ses pieces, & l’enrichit de ses travaux . Celui-ci plus économe, amassa près de quarante m
us donne un titre aux applaudissemens. Il débuta par l’Opera comique, travail le plus facile & le plus licencieux. Sa raiso
moureux que lui donna sa maîtresse. Le choix d’un tel Auteur, tant de travail pour mettre entre les mains de tout le monde un o
59 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e l’habitude et de l’imagination. Les hommes de peine, employés à des travaux rudes et journaliers, ne sentent d’autre besoin q
ne sentent d’autre besoin que celui du repos. Ceux qui se livrent aux travaux de l’esprit ont besoin de relâcher la tension de
et les scènes de la nature, dans ses admirables productions, dans les travaux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie
60 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
héatre, pour les apprendre, pour les exercer ; ce qu’ils appellent un travail oisif, ou une oisiveté laborieuse. Trouvez-vous,
u’à ceux qui ont le corps ou l’esprit lassé par un long & penible travail , & la pluspart des personnes dont nous parlon
de manger, si quis non vult operari, non manducet.2. Thess. 3. 10. Le travail du corps ou de l’esprit estant la pénitence génér
bien la leur accorder, & la principale de ces conditions c’est le travail . Si quis non vult operari, non manducet. Et si la
vertus Chrétiennes, si avec tout cela on voit si peu de fruit de leur travail , que peut-on esperer de ces fantômes de vertu, dé
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
de répandre les charmes de la nouveauté sur quelques endroits de mon travail . Il est, je crois, inutile de découvrir plus part
62 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
es après la célébration de l’office divin, par la seule raison que le travail empêche qu’on ne s’occupe des choses spirituelles
capables de faire oublier Dieu & les choses spirituelles, que le travail même le plus pénible. De spectaculis, c. 25. An
63 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
men sérieux d’une piéce ? Et sont bien vraiment gens à se fatiguer du travail long & opiniâtre ? Ils n’altereront jamais le
ont jamais leur santé ! Leurs infirmités viennent d’un autre genre de travail , dont le Mercure de la fable ne fut jamais le rem
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
s aucun goût, ils y viendroient par intérêt. Entreprendroient-ils des travaux inutiles, si la louange & le profit ne les en
eu. Celui qui s’abandonne au crime, a plus d’efforts à faire, plus de travaux à soutenir, plus de combats à livrer ; il n’est p
65 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
ersuadé au surplus que les gens de bien me sauront quelque gré de mon travail  : leur approbation, si je parviens à l’obtenir, s
66 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
de sagesse, de modestie, d’économie, d’amour de la retraite & du travail , ce n’est pas dans l’Evangile qu’on les trouve. S
truit le clergé), qui ne veulent pas que le chene antique, cémoin des travaux journaliers, le soit aussi des danses innocentes
n’ont aucun sens dons le moral, en ont un faux dans le physique. Les travaux journaliers se font dans les champs, & non au
sement dans un temps dont ils peuvent disposer, ou les condamner à un travail perpétuel (non pas du moins les jours de fête), s
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
rsque, revenu de cette espece de délire, il veut s’occuper de quelque travail utile, & sur-tout de la piété ? que trouve-t-
mploie, par les péchés qui s’y commettent, & par les innombrables travaux serviles qu’exigent les préparatifs de ces fêtes
ent ordinaire, le dérangement de leurs affaires, la cessation de leur travail , les mécontentemens domestiques, &c. C’est av
affaires, la nécessité d’un long repos pour se rétablir, le dégoût du travail , &c. la paresse ne produit-elle pas tous ces
68 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
ancienne mélodie : l’harmonie va prendre un nouvel être. Imitant les travaux des deux célèbres compositeurs qui régissent l’Op
ncerneront, & qui pourront peut-être servir à le diriger dans ses travaux . Tout ce que je viens de dire doit montrer que le
est comblé de louanges & d’honneurs. Il retire aussi trop peu du travail pénible de composer un Poème lyrique. Le Drame en
uter quelques-uns de ceux qui voudraient l’enrichir du fruit de leurs travaux . Les paroles des Drames qu’elle reçoit lui appart
es lyriques d’augmenter les honoraires qu’ils doivent retirer de leur travail quand la fortune les y contraint. Le dessein des
69 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
es visites, & je desire son amitié. Tu n’auras qu’à mon retour le travail de ton tendre, de ton généreux Amant (c’est à l’A
70 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
ux : mais afin de rendre recommandables, et mémorables les labeurs et travaux de ceux qu’ils jugeaient être excellents et cheva
, que s’il la voulait suivre, il souffrirait premièrement beaucoup de travaux et de labeurs : mais qu’enfin il ne serait point
au contraire l’autre nous conduisait à vertu, laquelle par peines et travaux et dangers nous rendait immortels. Et partant Her
71 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
de l’église, qui peut-être a le plus besoin de ses efforts et de ses travaux , parce qu’ailleurs les lumières et l’éducation pe
es. Mais courbés déjà, pour la plupart, sous le poids de l’âge et des travaux de l’apostolat, ces généreux martyrs de la foi de
, pour suivre M. de Bièvre ou Cadet Roussel ? Fatigué de mes pénibles travaux , je cherche des tableaux riants sur les théâtres
ir une direction, qui, sans pitié, écrase ses acteurs de peines et de travaux , on appauvrit la scène, on dégrade un des arts le
tout leur prix, quand la satiété les accompagne ? L’homme, né pour le travail , trouve sa juste punition dans le dégoût et l’enn
rait aussi la douleur d’accorder une faible portion du fruit de leurs travaux aux auteurs vivants, contre le droit desquels ils
ureux, n’en obtiennent souvent, pour prix de leurs nobles et pénibles travaux , qu’une froide indifférence et qu’un silence acca
tume. En vain la nature épuisée par de longues veilles et de pénibles travaux , l’invite à consacrer à un repos salutaire ces lo
ions auraient toujours dû les rapprocher. C’est ainsi qu’associés aux travaux des orateurs, lorsque leur titre particulier ou l
ustice et de prospérité ». Dans l’étude de nos anciennes lois, que de travail et de soins ne fallait-il pas pour en entendre ju
concitoyens. Ainsi, plus heureux que nous, et moins distraits par des travaux arides et rebutants, ceux qui désormais entreront
me, Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d’un sceptre de fer, v
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
, et le reste. Ainsi tout le dessein d’un poète, toute la fin de son travail , c’est qu’on soit comme son Héros épris des belle
73 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
t disparu. Il y a peu de mérite à détruire ; il ne faut pour cela, ni travail , ni vigueur d’imagination : édifions plutôt ; l’ê
ndre eût été fort considéré par un Peuple guerrier, ennemi naturel du travail d’esprit ; tout état qui exigeait une vie sédenta
Mimisme est le plus perfectible de tous les dons de la nature par le travail & par l’art : il dépend moins du génie, que d
elle s’opérera par les modelemens. C’est à l’Auteur à les donner : ce travail le regarde absolument ; s’il les laisse à l’Acteu
Tragique que dans le Comique. Comme ces Acteurs seraient obligés à un travail plus continu que les autres, & qu’ils se verr
comme un modèle pour toute la jeunesse. Il ne faut pas croire que le travail du corps, ait le même effet, que les Exercices, p
x & aux Accessits des Acteurs & Danseurs-citoyens, soit à des travaux pour l’utilité & l’embellissement des Villes,
r la comparaison & la réflexion : il est à présumer que comme les travaux corporels diminuent la faculté de combiner les id
ils les auront rendus supportables, on rendra le Public juge de leur travail  : d’après sa décision, les Pièces resteront au Th
s seraient moins gênés, & pourraient donner au fond une partie du travail qu’ils donnent à la forme ; le style conserverait
74 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
le Cordonnier, le Tailleur, le Cocher, &c. dans leur ménage, leur travail , dans leurs ribotes, dans leurs querelles, &c
able Actrice, sont, après l’exemple de Démosthène, une preuve, que le travail opiniâtre surmente la nature : sa voix était sour
encourager celles qui lui ont succédé, disons qu’elle dut tout à son travail  : la médiocrité suppose toujours un fonds de pare
75 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
ntés, lui demander pardon de ses ingratitudes, et de ses offenses. Le travail n’est pas mauvais en soi, puisque Dieu l’a comman
e l’Apôtre, pour avoir le moyen d’assister les pauvres de gain de son travail . L’on ne peut dire des Comédies ce qu’on dit du t
e gain de son travail. L’on ne peut dire des Comédies ce qu’on dit du travail . Car les Conciles ayant expressément défendu de j
76 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
availler, et d’ailleurs voulant en grand Seigneur se faire honneur du travail des autres, il avait cinq Commis qui composaient
ge qui avait l’approbation publique ? que ce serait un retardement au travail du Dictionnaire, etc. » Ces raisons parurent friv
et affectent fort peu les savants. Quoiqu’il en soit, on se remit au travail , on nomma de nouveaux Commissaires pour polir et
77 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
de quelque divertissement. On est accablé d'affaires, de chagrins, de travaux  ; l'esprit et le corps ont besoin de délassement,
être sérieux, et plus souvent que gai. Les devoirs, les affaires, les travaux , les études, sont sérieux. L'Officier qui donne l
en parle si bien le jargon, que tout en est plein : emplois, études, travail , prière, tout est négligé. Comment espérer de réf
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
fantastiques Divinités que nos Poètes et nos Acteurs consacrent leurs travaux , ni qu'ils rendent des actions de grâces, quand i
79 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
de l’esprit sont bornées comme celles du corps, et, pour reprendre le travail avec vivacité, il faut nécessairement se délasser
80 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
rs, je suis convaincu que ces recherches auraient coûté bien moins de travail et seraient devenues bien plus utiles, si les Mod
81 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
de l’émulation, et qui sont une récompense juste et glorieuse de leur travail . Comme elle n’est pas excessive, et qu’elle va d’
82 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
divins loyersm qui nous sont proposés, vu que par la calamité de tous travaux et douleurs, nous est permis d’accourcir et abrég
E] Le sens de "marchander" est ici de prendre quelqu'un pour faire un travail (Cotgreave). ak. [NDE] oyons = entendons. al.
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
ant que je me sois beaucoup arrêté à ce qui distinguera davantage mon travail  ? J’ai cru ne devoir pas craindre les longueurs,
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
me dirait que mon Livre est arrivé trop tard ; & je perdrais mon travail & mes peines. A quoi me servirait de raisonne
85 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
ordonnant et formant de bons Ministres pour seconder son zèle et son travail , et en bannissant la doctrine relâchée de vos Cas
86 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
gination paresseuse : c’est l’affaire d’un peu plus de peine & de travail . Mais pour les rendre ces caractéres : c’est l’em
posent, est une espéce de don, où l’affaire d’un usage familier, d’un travail assidu. Mais quelles sont les choses réservées à
Jeu loin de distraire & d’amuser a plus l’air, au contraire, d’un travail & d’une étude : quel soin pour prévenir les c
s quelque tems que ce soit. Un homme fait doit à la société & ses travaux & ses récréations. Quand il s’est acquitté en
dominant du gouvernement républicain ; tout doit s’y rapporter : les travaux & les plaisirs. Dans les uns & les autres
87 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
Il est quelquefois nécessaire de se divertir. §. 1. Bien que le travail ait de grandes utilités, et qu’il ne manque pas d
r tempérer le dégoût que nous pourrions prendre de la continuation du travail . Il a fait comme une bonne mère, laquelle reconna
dans un peu de sucre fondu, et la lui fait avaler sans résistance. Le travail nous est nécessaire, mais il en faut adoucir l’am
r, nous ont représenté celle dont je parle sous l’alliance du Dieu du travail , et de la Déesse du plaisir. Ce mari était d’un n
ce temps-là, disent les Poètes ; les choses se sont accommodées : Le travail a commencé d’être moins mélancolique, et le plais
car comme il n’est point de corps si robuste, qui ne se ruine sous un travail continu ; de même il n’est point d’esprit qui ne
aussi bien de la dureté de refuser un honnête divertissement après le travail d’esprit : Nos forces sont limitées, et si on ne
e entre le repos et le divertissement : celui-là est une cessation du travail , celui-ci n’est pas une simple inaction ; c’est p
, qui ne lui voudrait accorder que le repos, ou l’interruption de son travail  : c’est suffisamment soulager le corps, de lui pe
’un temps favorable, elle doit choisir le lieu où elle veut faire son travail  ; elle doit connaître les personnes, qu’elle y em
ietés, il ne leur en peut rester aucune confusion : ils retournent au travail avec de nouvelles forces et avec un esprit reposé
pour une heure que nous y donnerons, nous emploierons un jour pour le travail . Ce n’est pas assez que le divertissement ne soit
le nous le fait reprendre avec un nouveau goût, et nous fait aimer le travail que nous avions en horreur. LesVitruvius, lib. 5.
relâche à nos esprits, qui sont quelquefois accablés sous le poids du travail  ; il nous l’a accordée pour la réparation de nos
88 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
ent sur la plus nombreuse, qui vient y chercher le délassement de ses travaux , plaisir toujours moins coûteux que ces orgies, q
s de leur hymen, montrèrent, dès leur bas âge, un goût décidé pour le travail . Les parents épargnèrent donc les frais d’école,
let à la main. Pour la moindre chose, un apprenti provoque un chef de travaux  ; on ne voit guère plus que dans les carrefours e
89 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
ëte, en sortant d’un beau plaidoyer, ou du théatre, ont été animés au travail , & y ont beaucoup mieux réussi que dans d’aut
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
voir tomber un Ouvrage qui lui aurait coûté beaucoup de tems & de travail . L’observation éxacte de la Nature a donné naissa
91 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
t de nos corps. Ils ont besoin de repos. Pour leur faire supporter le travail , il est nécessaire de leur donner de temps en tem
92 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
ature ; la perfection de ses ouvrages dépend de lui ; la solitude, le travail exact, réfléchi, long et pénible, la combinaison
93 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
feu. J’en suis devenu moins sévère à moi-même. J’ai cherché dans mon travail quelque amusement qui me le fît supporter. Je me
94 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
Lecteur de me permettre de m’arrêter un instant. Ce n’a point été le travail continu d’une foule de gens d’esprit qui a condui
nt-ils citer un génie heureux qui les ait fait connaître par son seul travail , ainsi que Térence découvrit les beautés de la Co
95 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
Sujets, eurent très-longtems le même titre, & dans la Comédie des travaux de Job, il est dit que la patience de Job, que Di
it que les Romains aimoient à écrire, & non pas à effacer, que le travail de la lime les rebuttoit ; nos premiers Poëtes on
96 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
le à une Académie ; il fait diversion aux études sérieuses, & aux travaux utiles. Qu’attendre que des choses frivoles d’un
, ce sont des présens de la langue. Les hommages, les assiduités, les travaux , la protection, voilà des dons de services. Ils r
quelqu’un s’y oppose ; paresse & oisiveté. On l’aime mieux que le travail . Mensonge & folie dans les paroles & chan
97 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
ue les Perses indolents et voluptueux leur avaient appris à rougir du travail  ; Alexandre s’honorait au contraire de porter une
sœurs : ces femmes-ci tiraient donc vanité de leur adresse et de leur travail . Depuis que la célèbre Maratti a été admise à l’A
vec une Loupe qu’on peut juger de la longueur et de la délicatesse du travail  : cet ouvrage, dis-je, est déjà convoité par les
98 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
er quels ornemens, ou quels inconviens il faut éviter. » On se met au travail  : tout ce qu’on écrit est délicieux. A peine l’ar
99 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
point de part aux biens du Ciel. Comme c'est par la vertu, et par les travaux que Dieu nous appelle à la vie ; c'est par la vol
100 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
scours d’Auteurs si rebattus dans les Préfaces) qui m’ont engagé à ce travail . L’unique motif qui m’a porté à l’entreprendre, c
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