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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
me chose qu'il faut remarquer, c'est que quoiqu'un Concile d'Afrique, tenu l'an 424 se soit contenté de demander aux empereu
us fortes armes pour la détruire. CANON LXII. Du Concile d'ELVIRE, tenu l'an 305. Si des Comédiens veulent embrasser l
qu'elles soient excommuniées. CANON V. Du premier Concile d'ARLES, tenu l'an 314. Quant aux Comédiens, Nous ordonnons
ant qu'ils feront ce métier. CANON II. Du 3. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 397. Qu'il soit défendu à tous Laïques d'
ance et de l'honnêteté. CANON LXXXVIII. Du 4. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 398. Celui qui les jours de Fête, quitte
r aller aux Spectacles, qu'il soit excommunié. CONCILE D'AFRIQUE, tenu l'an 424. Canon 28. ou 61. selon le Code des Ca
ssion, et le service qui est dû à sa grandeur. CONCILE D'AFRIQUE, tenu l'an 424. Canon 30. ou 63. selon le Code des Ca
reçues à former des accusations. CANON XX. Du 2. Concile D'ARLES, tenu l'an 452. Quant aux Comédiens qui sont du nomb
nt qu'ils feront ce métier. CANON LI. Du sixième Concile général, tenu l'an 680. Ce saint Concile général condamne ce
des réjouissances immodestes. CANON IX. Du 3. Concile de CHALONS, tenu l'an 813. Les Prêtres doivent s'éloigner de to
T DE SAINT CHARLES BORROMEE Tiré du second Synode Diocésain de Milan, tenu l'an 1568. Dans le Chapitre de la seconde Part
e Peuple chrétien les doit entièrement abolir. CONCILE DE BOURGES, tenu l'an 1584. Tit. des Laïques. CAN. 4. Ce Concil
2 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
ogèrent dans le cœur : Python où l’œillet respire L’honneur, du front tient l’Empire Comme un glorieux vainqueur. Or dites-m
efforce Contre la puissante force Qui ne vous laisse jamais. Minerve tient la pensée La vertu l’âme enlasséeb, Les amours ri
sprit manque de raison. Main qui triomphe de la gloire, Geolière qui tiens la victoire Dessus toutes les libertés : Si dans
illumine Elle reluit sans consommer. b. [NDE] Comprendre : Minerve tient la pensée enlacée, la vertu tient l’âme enlacée.
r. b. [NDE] Comprendre : Minerve tient la pensée enlacée, la vertu tient l’âme enlacée. c. [NDE] Ses douces tortures.
3 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ur du Roi, et que leur Rôle ou Registre ne soit de Nous signé. Seront tenus lesdits Comédiens avoir de la lumière en lanterne
nde et de punition exemplaire. Mandons au Commissaire du Quartier d’y tenir la main, et de Nous faire rapport des contraventi
tal Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus des violences et désordres qui auront été faits p
tal Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus de tous les désordres qui auront été faits ou cau
de désobéissance. Enjoint Sadite Majesté au Lieutenant de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance.
nt Sa Majesté au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance.
nt Sa Majesté au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police, de tenir sa main à l’exécution de la présente Ordonnance,
njoint au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance.
sieur De la Reynie, Lieutenant Général de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main. Fait au Conseil d’Etat du Roi, Sa Majest
de tenir la main. Fait au Conseil d’Etat du Roi, Sa Majesté y étant, tenu à Versailles le premier jour de Mars 1688. Signé,
vous mandons et ordonnons par ces Présentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos Comédiens Français fassent i
njoint au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance.
on Hôtel, Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance,
ajesté au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance,
4 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
aît, la police les offense, se persuadant qu’il y a des temps où Dieu tient de sa main le gouvernail de ce grand vaisseau du
vre de la Conversation Catholique, et les interdit. Au second Concile tenu à Rome au temps du Pape Pélage, au canon 16e « De
non 16e « De l’observation », ils sont défendus. Au Concile d’Auxerre tenu sous le Pape Dieudonné, canon premier, commande q
asse ni jeux, ni charmes, ni actes diaboliques. Canon 742e au Concile tenu à Rome, où présidait le Pape Zacharie, il fut com
ient effacés du rôle de la tribu du commun peuple, et n’étaient point tenus pour citoyens Romains. Et au même temps Décime La
compagnon et fils de Dieu, s’il se retire au centre de son unité, il tient en lui le germe de toutes sortes de vies, celles
de leur présence : quelles louanges vous peut-on donner ? vu que vous tenez la source de ce fleuve coulant, par qui toutes ch
en avez le feu et l’éclair étincelant, et moi pour vous honorer j’en tiens la constance, qui m’a fait entreprendre cette mat
u que j’en fais une Charite sans grâce, relevez-le de celles que vous tenez qui vous font esclaver, dominer et triompher des
5 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
: on ne leur fit point de grâce ; et dans un concile d’Elvire, qui se tint en 305, il est ordonné qu’ils quitteront cette in
qui sont les ministres de vos superstitions sur le théâtre ? Vous les tenez pour des gens infâmes. ». « Là, dit saint Jérôme
oncile d’Elvire, dont les canons sont reçus de toute l’Eglise : il se tint au commencement du quatrième siècle. Si nous voul
l’empereur Constantin, à l’occasion du schisme des donatistes. Il se tint un nouveau concile dans la même ville l’an 452, q
ne, non virtus36. » Le concile de Trulle, ainsi nommé parce qu’il se tint dans le dôme du palais à Constantinople, l’an 692
s, segregetur37. » Un canon plus moderne, il est d’un concile qui se tint à Paris en 829, est conçu en ces termes : « Il co
6 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
a Comédie aux saints jours des Dimanches et des fêtes. celui de Tours tenu en 1583. défend sous peine d’excommunication de r
les bals et les danses. Je ne m’arrêterai qu’à un de ceux qui ont été tenus à Paris, voici comme il parle au c. 38. Il n’est
rilitatibus aut turpiloqiis ad inania rapi. » Le Concile de Bordeaux tenu en 1582. et celui de Tours tenu en 1583. font les
nania rapi. » Le Concile de Bordeaux tenu en 1582. et celui de Tours tenu en 1583. font les mêmes défenses, et se servent p
7 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
Italie, en France et presque partout les Histrionsa ou Comédiens sont tenus pour infâmes, les lois mêmes les déclarent tels p
n du Magistrat parce que les mauvais propos et abominables que l’on y tient ne corrompent pas seulement les bonnes mœurs et n
étaient deux Théâtres qui ne m’avaient point pour spectateur. Car je tiens que ces deux choses ne diffèrent qu’en ce point q
l devant sa Majesté divine et que devant les Majestés humaines je les tenais pour des Bateleurs et des Comédiens, et qu’en mon
avait point assez de langues pour publier les louanges de Rosoria. On tenait que la Reine ferait une magnificence particulière
’Ordre de S, François et Odoard aussi tous deux Amants de Rosoria. On tenait que le père et la mère de cette fille iraient se
jeter aux pieds du Roi et de la Reine pour demander leur fille qu’ils tenaient pour leur trésor, et qu’ils ne pouvaient se résou
8 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
r ; c’est le grand sujet qui fait le plus de bruit dans le monde, qui tient les peuples en alarme, qui occupe le conseil des
main, est considéré comme un homme miraculeux choisi de Dieu, pour en tenir le gouvernement. Un politique usurpateur, se plaî
rd à la justice des armes, à juger des entreprises par l'evènement, à tenir les sceptres moins du Ciel que de l’audace et de
n de cela ne leur paraissent plus que des atomes, leur conscience s’y tient assurée, et sans en concevoir des remords, elle s
i fait les grands désordres dans le monde ; c’est cet autre amour qui tient de l’esprit, qui se repaît de ses idées ; qui ne
9 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
Je passe aux Conciles de l’Eglise. Le Canon 62. du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. porte : « Si les Comédiens veulent embr
nt, qu’elles soient excommuniées. » Le Canon 5 du 1. Concile d’Arles, tenu l’an 314 s’explique en ces termes : « Quant aux C
nt excommuniés tant qu’ils feront ce métier. » Le 2. Concile d’Arles, tenu en 452. a renouvelé le Canon précèdent. Le 6. Con
, tenu en 452. a renouvelé le Canon précèdent. Le 6. Concile général, tenu à Constantinople en 680. condamne les Comédies et
du temps qui s’est passe jusques à ce Concile. Le Concile de Bourges, tenu l’an 1584. Canon 4. commande expressément aux Chr
t encore sous son Règne de Comédiens en France. Depuis qu’on n’a plus tenu de Conciles, les Evêques ont conservé cette disci
10 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
r. Les Dames ignorent-elles que sans la queue les fleurs ne sauroient tenir dans leurs cheveux, & former leurs bouquets &
cheveux, & former leurs bouquets & leur couronnes ? La queue tient les fruits suspendus jusqu’à leur maturité, &
eur de l’attelage est une marque de dignité. Chaque paire de mules ne tient au carrosse que par des courroies si longues qu’o
es si longues qu’on les perd de vue. Un grand Seigneur avec ses mules tient une grande rue, & un demi quart de lieue à la
. Elle ne porte qu’à regret la soutane dans les cérémonies, encore la tient on ouverte & relevée. On ne paroît qu’en habi
beaucoup près une origine aussi noble & aussi utile. Cet équipage tient à l’ancienne Chevalerie, où, pour l’honneur de le
s Princesses y remplissent un grand espace, obligent les acteurs à se tenir écartés, & balayent réellement le théatre en
ues, qu’il appelle insensées : Insana syrmata . Tertullien de Pallio tient le même langage, & appelle effeminés les homm
, qu’on instruit & qu’on exerce, & à qui on recommande de les tenir élégamment levées, pour ne pas priver le public d
s, ou dans les Ordres sacrés, & leur a fait défendre à tous de la tenir levée, & de laisser voir les habits de dessou
affectation qui découvre précisément ce que la bien séance veut qu’on tienne couvert, au contraire en outrent inutilement la l
11 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
saint Evêque de Marseille Salvian, assure que ces sortes de gens qui tiennent le Théâtre, ont toujours été en telle aversion, q
le et qui leur crie, « apprenez Juges, ouvrez, les oreilles, vous qui tenez sous votre autorité, les multitudes, et qui vous
ation à des pécheurs publics, tels que sont pour l’ordinaire ceux qui tiennent le Théâtre, et qui ne trouvent leur accommodement
s sont revêtus de la puissance de Dieu ; que c’est de lui seul qu’ils tiennent leur autorité sur les autres, et qu’ils sont enfa
la grandeur des grâces que vous aurez reçues : le haut rang que vous tenez dans le monde ne vous exemptera ni de la mort, ni
12 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
amp; de représenter dans les Eglises. Ce grand Archiviste s’en seroit tenu à une assertion aussi hardie, si le hazard n’avoi
mpereur Constantin, à l’occasion du Schisme des Donatistes1, & se tint en 314. Le Canon rapporté dans la Brochure regard
erches, n’a pas été plus heureux touchant le Concile d’Elvire, qui se tint l’an 305, le Canon LXII. veut que l’on oblige les
um tentaverint, projiciantur ab Ecclesiâ. Le IV. Concile de Carthage tenu l’an 398, condamne pareillement les Spectacles, &
glaner sur ses pas. Le Concile de Trulle, ainsi nommé, parce qu’il se tint dans le Dôme du Palais, à Constantinople, l’an 69
té copiée par les Comédiens du Milanois, quand Saint Charles Borromée tint son premier Concile qui proscrivit cette odieuse
e semblable prérogative attachée à la personne des Rois ; mais ils la tiennent des mains de l’Eglise qui l’a jugée nécessaire, s
personne amie sincére de la paix, pensera comme moi,) qu’il faut s’en tenir aux choses qui sont établies, sans remonter à leu
13 (1647) Traité des théâtres pp. -
e balance ce que nous avons à leur proposer ; et y sont d’autant plus tenus , qu’il s’agit d’un fait de conscience, qui regard
moyens de l’envoyer et de s’en défaire. Mais le Sage au contraire le tient pour très précieux, en est avare, et l’épargne le
versel reproche contre les Théâtres, c’est que de tous temps on les a tenus comme des «  Assemblées dédiées particulièrement
t assis pêle-mêle, et proches les uns des autres, les propos qu’on se tient mutuellement sur le sujet qui se joue. Tout cela,
tinople, lorsqu’elle était toute Chrétienne. S. Augustin aussi, qui a tenu son même langage, lui a été contemporain, et a vé
 : Or durant que ces Théâtres étaient Païens, ceux qui voulaient être tenus pour vrais Chrétiens, s’en séquestraient tout à f
lon la Réformation Sainte qui nous distingue d’avec ceux que l’erreur tient encore dedans ses liens. Certes, en tant que Chré
tout au rebours, subissent à ses Censuresak. Au fond si les Théâtres tiennent rang entre les choses libres, nous l’examinerons
t à l’observation desquels on lie et engage par promesse expresse, de tenir la main, tous ceux qui sont reçus au saint Minist
fait bien sa charge, et s’acquitte en conscience de ce à quoi il est tenu en vertu d’icelle. Leur consolation donc en de te
était qu’en jeu, Solon là-dessus, frappa la terre avec un bâton qu’il tenait en sa main, en témoignage de courroux et prononça
pres mots de cet excellent Auteur, d’où on peut recueillir combien il tenait préjudiciable à une République d’y endurer des Th
e demande quel jugement on doit faire des Théâtres, et si on les peut tenir pour honnêtes, puis que ceux qui y montent sont m
ue ceux qui y montent sont marqués comme gens infâmes, et indignes de tenir rang entre les Citoyens. CHAP. VII. Que la pra
n, de sorte qu’ils y couraient en grandes foules, et tout le jour s’y tenaient assis, tantôt pour voir les combats des Escrimeur
ner des Spectacles, et mêmes d’y assister. De même au premier Concile tenu à Arles, en notre France, au Canon 5, tous ceux q
union. Ce sont les mots propres de leur Canon. Et pour montrer qu’ils tenaient la chose importante, et la prenaient à cœur, ils
l soupirait du fond de son cœur, de ce qu’un mal si GRAND n’était pas tenu pour être mal »cb (ce qui est le même erreur d’au
r, ou non. C’est la réponse de cet Ancien, à laquelle aussi nous nous tenons , et disons que l’Ecriture condamnant tous les mau
en présenter l’amorce, et l’instruire de la manière qu’il lui faudra tenir , pour satisfaire aux mauvais et passionnés désirs
tullien, De Spectaculis, in præf. dp l’avait remarqué auparavant, et tient incompatible qu’on se trouve en de tels lieux, et
es simplement libres, mais il y a obligation à tous les fidèles de se tenir à ce qui leur y a été prescrit, de sorte qu’il y
rsque montées sur le Trône, elles nous publient leurs Edits, nous les tenons pour Sacrés, et sommes prêts à leur rendre notre
est debout prenne garde qu’il ne tombe. C’est être téméraires, de se tenir si affûtés en des lieux suspects, et qu’ils voien
ci) qui doivent demeurer libres, et dont les Pasteurs ne soient point tenus de faire des répréhensions, eux à qui Dieu a donn
e profession qui y assistent, contre leur promesse, et serment, de se tenir à l’ordre de la Discipline, qui les défendfo, qu’
de leur ancienne erreur par la prédication de notre seigneur J.C. se tinrent à l’écart de ces dépravations auxquelles ils s’ét
ls s’étaient adonnés du temps qu’ils étaient dans l’erreur, et ils se tinrent en particulier à l’écart des dépravations du théâ
14 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
r de me le preter, & Mr. Silvestre a pris la peine de me le faire tenir . , contient trois Parties, dont la I. est intitul
Le second de signe na point, Dont pour acheuer nostre poinct Pierre, tenez les en uos mains, Et eulx deux, qui sont incertai
autres qui sont pires en leur espece ; car les Discours que l’on fait tenir à Dieu & à Jesus-Christ parlans l’un à l’autr
ce burlesque : » C’est rage comme je chopine » De chanter ne me puis tenir , » Toutes les fois que je chemine » Il n’est chos
r de me le preter, & Mr. Silvestre a pris la peine de me le faire tenir . Ludovici Choquié, ad magistrum Antonium le Coq,
15 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
qu’on ne devrait guère s’occuper ni à en composer ni à en lire : Ils tiennent tout cela pour folie ou pour vanité ; mais c’est
ragédies et des Tragi-comédies à l’imitation des Anciens, on les doit tenir dans l’estime comme eux, et assister à leurs Repr
aire. Beaucoup de personnes de grand esprit et d’une véritable vertu, tiennent que la Comédie est un passe-temps honnête où l’on
cela n’est pas toujours pris pour l’équipage d’un homme, parce qu’on tient qu’il s’est trouvé des Amazones qui ont porté les
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
l faut ou la rendre attentive à un pompeux récit de merveilles qui la tiennent dans l’admiration, ou frapper en elle cette parti
terme de Madame de Sévigné, il nous fait souvent frissonner, il nous tient toujours dans l’admiration, presque jamais dans l
nous appellons la plus parfaite. Athalie nous coute des larmes, nous tient dans la Crainte & dans la Pitié, & en mêm
17 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
l'exercice de la jeunesse studieuse, et les Maîtres des Sciences qui tiennent la plus belle Ecole de doctrine et de piété, ne f
., par la sainteté de sa vie, et par l'excellence de sa doctrine, est tenu partout pour l'Ange de l'Ecole, et pour le plus c
t favorable à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes, et que jamais on ne leur doit comparer.
18 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
n ni l’autre. Mais en France on sait à peu près à quoi l’on s’en doit tenir . On dira que vous ne vous connaissez pas en visio
tend ce langage, et si vous n’avez que cela pour vous sauver, je vous tiens en grand danger. Mais voyons si vous serez plus h
ois des inconvénients à entrer dans le détail : le plus sûr est de se tenir aux termes généraux, et de faire le dégouté. Mais
e vous être avisé de cette comparaison ? Il faut qu’il ait soin de se tenir toujours dans cette élévation de l’ordre prophéti
oups qui puissent retomber sur les autres » (car c’est là ce qui vous tient au cœur), et qu’il vous laisse jouir en paix de c
t du style de cet auteur, et d’y apprendre la pureté de sa langue, se tiennent à ce que la traduction leur explique, et sont dét
z. Cependant, Monsieur, je crois que l’Auteur des Imaginaires peut se tenir en repos, et qu’à moins qu’il ne se fasse en vous
19 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
nir misantrope, et qui craignent d’être assimilés à un pareil homme ? tenez une conduite opposée à la sienne, cessez de décla
chesses, ne soyez pas aussi avide ou si passionné à les accumuler, ne tenez pas aussi honteusement à des biens superflus ; em
rent en ce cas, ou n’était pas l’affaire la plus importante ; mais de tenir une conduite opposée à la sienne, de ne pas march
« Là de nos voluptés l’image la plus vive ; Frappe, enlève les sens, tient une âme captive ; Le jeu des passions saisit le s
qu’ils sont capables aussi de la première, et qu’il est prudent de se tenir sur ses gardes vis-à-vis toute personne que l’on
l’imagination. Certes, voilà deux opinions fort opposées ! Quoique je tienne beaucoup à la dernière, comme on a dû le voir, ce
20 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
extérieur, selon les Canons2, & quiconque en est frappé, doit se tenir devant les hommes, pour un Chrétien retranché de
de vertus vous me faites haïr ! César, après sa victoire sur Pompée, tient ce beau discours à Cléopatre2. Je l’ai vaincu, P
te le blasphéme. Racine n’est pas moins hardi que Corneille : il fait tenir cet étrange langage à Hemon, pour retenir Antigon
21 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
ui s’en est étonné avec aussi peu de raison pourtant que celui-là qui tenait à grand prodige d’avoir vu un serpent entortillé
os-Guillaume lorsqu’il s’excuserait de leur faire une farce, et s’ils tiendraient leur argent bien employé s’ils n’étaient servis d
Comédiens n’étant pas si parfaits et excellents dans leur art, ils ne tenaient pas les yeux et les oreilles des spectateurs atta
es bonnes pensées et de belles conceptions de la poésie que chacun se tient dans sa loge, comme des statues dans leur niches,
de s’il y a lieu au monde d’où on sorte plus content ? Aussi ceux qui tiennent l’affirmative n’ont pu persuader leur opinion qu’
22 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
L’Abbé de St. Pierre rapporte de Racine un trait singulier, qu’il dit tenir de Madame de Lafayete. Racine soutint qu’un bon
utre. Ce sont deux scélérats hypocrites qui ont la même morale, & tiennent le même langage, l’un à la femme, l’autre au garç
23 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
udroit beaucoup d’art & de génie. Henri nous est si connu, sa vie tient à tant d’objets respectables & de circonstanc
ec Sulli, pour lui dire sans témoins : Hé bien, mon ami, n’ai-je pas tenu bon ? Comme un enfant dit à son gouverneur, n’ai
ont on veut qu’il s’occupe ; 3°. l’espece de conseil de guerre, qu’il tient d’abord tout seul, & ensuite avec Biron &
les rois ses prédécesseurs, pour établir l’hérésie, & il n’a pas tenu à lui qu’elle ne soit devenue dominante dans tout
ans réflexions & sans connoissance, c’est que Henri pour régner a tenu une conduite toue ultramontaine : ce qui seroit a
aris, par les horreurs de la guerre & la famine ; tandis qu’il ne tient qu’à lui de tout finir, par l’abjuration d’une Re
à lui de tout finir, par l’abjuration d’une Religion à laquelle il ne tient pas, à laquelle il a déjà renoncé une fois, à laq
ncore au-dessous de l’Ambassadeur, par le langage même qu’il lui fait tenir . Il s’en est bien apperçu. A-t-il dû se le permet
au Duc de Bourgogne son éleve : toute la nation, depuis cinq siecles, tient ce langage à ses Rois ; l’Académie Françoise reno
te à son aumône est une satyre très-ingénieuse de ce mot. On lui fait tenir un grand discours au Clergé, qui lui faisoit, sel
s. Je suis gris au dehors, mais tout or au dedans. Jamais Henri n’a tenu ce discours : il a été fabriqué dans le dix-huiti
une répartie agréable, une conversation amusante ; mais il n’a jamais tenu sur le champ un si long discours & si bien su
bon goût, ni vérité, ni respect pour la majesté royale, de lui faire tenir des propos de hales : mais c’est le goût du Théat
les qualités, s’il n’en a fait pénitence. Les poëtes dramatiques, qui tiennent peu de compte de la morale évangélique, ont beau
24 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
double. L’auteur de ce conserl & le directeur de l’ouvrage (je le tiens de lui-même) fut un certain…. fils d’un bourgeois
pas plus permis d’avoir dans les maisons des images lascives, que d’y tenir des discours licencieux. Les peintures parlent &a
aissent sous leurs yeux toute sorte de nudités ; on ne leur laisse ni tenir ni entendre des discours licencieux, ni même nomm
théatre, on le dit épuré dans son langage, & tout ce qu’on y voit tient le langage le plus licentieux. On n’a qu’à appele
tua, & in æternum non peccabis. La mort vient comme un voleur ; tenez vous toujours prêts, & à tout âge, car vous n
agination. Une bonne éducation permet aussi peu & encore moins de tenir aux jeunes-gens des discours licencieux, que de l
es, à Naples, à Vienne, à Madrid, à Lisbonne, à Paris, un Evêque osât tenir ce langage ? Ce zele ne contribua pas peu à rendr
n, une Actrice indigne de la rose. Au lieu de discours vertueux, elle tient des propos libres, & à Celin son amant, à qui
quoi une fille si sage craint-elle les yeux de son pere ? pourquoi se tient -elle dans une situation qui le lui fasse si fort
à ses jugemens un air de régularité ; dans le fonds c’est l’amour qui tient la balance, & qui prononce. Est-ce bien invit
25 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
’Empereur, la Czarine, le Roi d’Espagne ; mais il joue la comédie, il tient le traité caché, fait semblant de persister dans
e de Hongrie, contre la Pologne, la France, la Baviere. Ce traité fût tenu caché comme celui de son pere. L’acteur derriere
qu’il n’est pas l’agresseur, mais le Protecteur de la Saxe, qu’il la tient comme un dépôt sacré ; qu’il n’a pour but que la
te, ou elle fait tirer au sort ; le milicien ni le volontaire ne sont tenus de servir que quelques années. En Prusse, le prem
mieux envahir des provinces que suivre un systême. La population lui tient moins à cœur que les lauriers. Le mariage chez lu
se rendre fécondes, & leur en donnent toutes les facilités. On se tient pour bien paré avec une petite bourse, un grand c
es Saints Jesuites. Les Mysteres sont incompréhensibles, il faut s’en tenir au Bon-sens, ne pas se payer de mots. Il condamno
s ? consultez mes Œuvres & mon Code, le portrait est fidele, j’ai tenu le pinceau, je dois me connoître. La politique co
pandre sourdement dans toute sorte d’ecrit le mépris pour tout ce qui tient à la religion, Prêtres, Ministres, sur-tout la Co
26 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
malheureux est le prince à qui la vérité n’a libre accès : et moi je tiens beaucoup plus infortunés les peuples desquels les
it leurs mensonges. Ce que l’auteur de ce libelle diffamatoire (qu’on tient être sorti de Genèveh) a voulu faire de vous (mes
ge, auquel qui a une fois donné sa créance en matière de religion, ne tient plus à religion d’en controuverba pour diffamer l
et nommément s’il est question de donner sur jésuitesbb, que ces gens tiennent pour leurs déterminés ennemis, bien qu’en effet i
principalement martelé son carreau de foudrebw et de calomnie, car il tient à si grand crime qu’on ait représenté le jugement
lance que les calomnies de cet écrivain de Genève. Il est vrai qu’ils tiennent à assez de récompensecu d’avoir eu en ceci le dés
es « nations ». cp. [NDE] Caveau = cavea, l’amphithéâtre, lieu où se tenaient les combats des gladiateurs. cq. [NDE] Abraham s
27 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
qui gouverne ce bas monde ? Crois que c’est Jupin en ce lieu, Et le tiens pour souverain DieuCeci est de Cic[éron] au 2. de
ompt nullement du monde : et née du cerveau de Jupiter, pour ce qu’il tient le plus haut lieu : ils la disent aussi Triple, à
de Thrace, fils d’Oëager et de Calliope, et nourri au mont Pierus, et tient -on qu’il vesquitj onze siecles devant la guerre d
se et liberté de s’attaquer aux vices. Ce que témoigne Horace [lequel tient le premier lieu et degré entre les Satiriques] qu
fut rendu plus illustre et plus célèbre :Crinitus li. 3 des Poetes La tins . comme la ville de Mevania par Properce, lequel n
qui véquit longtemps devant Sappho de Mitylène, laquelle (comme l’on tient ) inventa la premièreVolaterr. l. 19. l’Archet, ne
. Des Elegies, et de leurs compositeurs. Crinitus li. 3 des Poetes La tins . Les Poètes Lyriques recevables en la Rep. 20. Su
28 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
il défend à son cœur de prendre part à ces plaisirs criminels. Il se tient les yeux fermés. Un grand cri se fait entendre &a
a ses yeux. Bien loin de les détourner de ce qui se passoit, il les y tint attachés ; buvant la fureur à longs traits, sans
29 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
s solennellescp. Et seront, iceux entrepreneurs dudit jeu et mystère, tenus faire commencer lesdits jeu et représentation inc
ts Le Royer et autres ses consorts entrepreneurs dudit mystère seront tenus baillercv, et mettre ès mains du trésorier desdit
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
e Vierges, en rabattant pourtant quelque millier, qui n’aurait pas pu tenir sur le théâtre ; les Visitandines y ont mis S. Fr
re loue le terrain et les boutiques. Il les loue à des Marchands pour tenir une foire, et n’est pas plus responsable de ce qu
donnât en 1632 le prieuré de S. Lazare à M. Vincent de Paul, elle s’y tenait tous les ans. Le Roi l’a de tout temps autorisée,
en fait l’ouverture, et vient ce jour-là dans la maison de S. Lazare tenir une audience de grande police. C’est à lui à y ma
de l’état, qu’un Religieux se travestisse en femme ou en Arlequin, en tienne le langage, en affecte les airs, en débite les se
it heures du matin jusqu’à sept heures du soir. Je ne sais qui peut y tenir , soit à jouer, soit à regarder. Les Jésuites n’eu
31 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
se contente de satisfaire sa passion, mais il ne l’inspire pas, il ne tient pas école de vice. C’est une habitude personnelle
très respectable ; il est reçu partout, surtout en France, où il fut tenu  : « De theatricis placuit quamdiu talia agunt à c
lia agunt à communione separari. » Un autre concile de la même ville, tenu trente-huit ans après (452), renouvela la même ex
vela la même excommunication. Dans le concile 4. de Carthage (C. 88.) tenu en 398, on excommunie ceux qui, les jours de fête
irituel ayant été détruites, on emprunta le théâtre de l’Opéra pour y tenir le concert (le premier novembre), ce qui fut anno
cibum sumere. » Dans la province de Cambrai, un synode de l’an 1550 tient le même langage : Qu’on n’admette pas à la commun
e chaque représentation six cents livres pour leurs frais, ils seront tenus de donner le neuvième du surplus aux Receveurs de
32 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
e les quatre premiers Conciles généraux sont les seuls que l’on doive tenir pour authentiques. A la vérité, ce Souverain Pont
après ceux-ci, que le Concile dont nous avons parlé ci-devant, qui se tint en 553, c’est-à-dire, trente-sept ans avant le Po
ne sçai, Mademoiselle, si c’est pour les favoriser que votre Avocat a tenu la même conduite. 3°. Il a fait une sortie vigour
33 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
la vraie grandeur. En conséquence de cet étrange principe, Cléopatre tient ce discours dans le Pompée de Corneille2. Les Pr
à ces impressions Que forment en naissant les belles passions. Elle tient encore un autre langage qui conviendroit mieux da
de cette femme n’est point un titre dans l’idée du Poëte ; Pulcherie tient le même langage, malgré qu’on la peint vertueuse,
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
fans, n’est pas de les attrister, par des idées sombres, & de les tenir immobiles plusieurs heures de suite, dans une pos
dans le péril, est une passion, dont les mouvemens remuent l’âme, la tiennent occupée, & cette passion a des charmes, malgr
eux de hazard, qui n’est un attrait, que parce que ces sortes de Jeux tiennent l’âme dans une émotion continuelle, sans contensi
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
de dangers qu’on y rassemble, contre lesquels la plus ferme vertu ne tient pas, ne se trouve point dans la lecture ; on lit
n impute à misanthropie, ou à un intérêt de robe et de parti qui fait tenir ce sombre langage. Essayons, pour les faire mieux
que des pièces de collège. Les circonstances de ma vie m’ont toujours tenu , pour mon bonheur, hors de portée d’y aller. Dans
36 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
s, ne nous faisant voir que de l’empressement de son côté, si on s’en tient là, n’a-t-on pas sujet de croire qu’il n’a été po
tre. L’exemple du Pape Hilaire qui suivant la résolution d’un Concile tenu à Rome cassa la translation d’Irénée à Barcelone
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
« si on y représente des choses malhonnêtes : turpia ». Nous pouvons tenir pour malhonnête tout ce qui flatte la concupiscen
tre si rares et « en si petite quantité » Ibid. §1 et 14.  , qu’elles tiennent dans la vie humaine le même rang que le sel dans
38 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
e dans un autre temps. Aussi les Pères assemblés au Concile de Paris, tenu en 1212 sous le pontificat d’Innocent III, disent
égne toujours un libertinage certain. Le troisiéme Concile de Toléde, tenu en 589 sous Pélage II, déclare impie la coûtume d
nicieux usage. Nous pourrions citer jusqu’à huit Conciles provinciaux tenus en France depuis le Concile de Trente, qui tous u
bles ceux qui s’y rencontrent. C’est pourquoi le Concile de Laodicée, tenu sous S. Sylvestre, défend les danses, même aux no
39 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
Enfant & sa mere ne le voient pas. On a même la sage attention de tenir à côté un petit rideau, il n’y a qu’à le tirer qu
vere punition des Magistrats, parce que les mauvais propos que l’on y tient corrompent les mœurs, apprennent au peuple des mo
homme d’esprit qui n’a point l’usage du monde, du moins dont son état tient le génie enchaîné dans un cercle étroit de sévère
la place une pension viagère de 100 louis. Les propos qu’il lui fait tenir sont très-bien filés, & il est vrai qu’en cet
nsent que c’est celle qui attirera le plus de monde, & la licence tient l’échelle à la charité. Le Courier d’Avignon (déc
ux, les images, les habits, les lieux, les livres saints, tout ce qui tient au christianisme, dont il est le renversement, &a
40 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
astiques au mépris du onzième canon du troisième concile de Carthage, tenu l’an 397, avaient, non seulement assisté aux spec
bénitier, puis se masquer et danser devant l’image de la Vierge, qui tient au grand portail de l’église, c’est, selon moi, u
gurée par un enfant en corset blanc, les bras et les jambes nues, qui tient à la main la croix de Notre Seigneur J.-C., haute
ndes ailes et une têtière ou masque qui forme l’auréole par derrière, tient aussi la croix de la main gauche, et la défend co
publique. J’ai déjà dit que le onzième canon du concile de Carthage, tenu en 397, fait défense expresse aux ecclésiastiques
sions, tout ce qui n’est pas propre à exciter la dévotion. Le concile tenu in trullo, (à Constantinople) l’an 692, porte, da
qui d’une main donne des bénédictions à toute outrance, et de l’autre tient un panier rempli d’œufs, à l’instar d’une cuisini
propres lois canoniques le lui prescrivent aussi. Les habitants d’Aix tiennent singulièrement, dit-on, à l’institution de ces je
horrible et monstrueuse qui, en forme de grand serpent et dragon, se tenait hors de la ville et auprès des murs, qui chaque j
aris pendant nos troubles malheureux de la Ligue ; il suffit qu’elles tiennent à une époque momentanée, et à un esprit horrible
ention, lui en sait bon gré dans son cœur, et ne manque pas de lui en tenir bon compte. Ceux qui prennent cet exercice sont o
nvaincus de cette impiété, et contre la volonté du concile de Tolède, tenu en 633. Plusieurs prélats de l’Eglise de France f
comble de l’hérésie, de la profanation ? Ces cérémonies obscènes qui tiennent du paganisme, et qui sont mille fois plus odieuse
lébrait leur élévation par un chant bizarre et ridicule. Le bas chœur tenait à l’église les hautes formes, conduisait son roi
 : « Le monde est plein de fous, et qui n’en veut pas voir, Doit se tenir tout seul, et casser son miroir. » Mais veut-on
41 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
pour faire autant de fois leurs Exercices, pour se metre, ou pour se tenir en halaine, ou pour apprendre à vaincre les diver
de quelques uns, tantost avec tout le Camp. La seconde, estoit de les tenir sous les Armes long-temps, soit en Hyver soit en
42 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
à regret qu’on la regarde, elle en est au désespoir, n’y pouvant plus tenir , elle sort du spectacle au second acte, & va
royoit en droit de posséder plusieurs Abbayes considérables, & de tenir à la Cour de Charlemagne, l’état d’un Prince. La
l favorise trop la tentation pour ne lui être pas agréable ; le démon tient le pinceau qui vous farde, il dirige l’œil qui en
lette aussi-bien que le corps ; le démon tend les mêmes piéges, & tient encore le même langage à une femme éprise de sa b
rd. 7.° Les habits, les meubles sont des ornemens extérieurs. Le fard tient à notre personne, c’est conserver une partie de n
nt occasionner des maladies. Un Perruquier sait tout ; savoir farder, tenir le tein frais, rendre les mains blanches, c’est l
ieuses ; ensuite les spectacles, opéra, comédies, éloges des Actrices tiennent une autre bonne partie ; la Littérature, les Arts
jettera ses ennemis. Ces expressions qui dans notre langue paroissent tenir du burlesque ; dans le genie de l’Hébreu sont des
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
eu de craindre de le laisser glisser dans ses Ouvrages, si l’on ne se tient soigneusement sur ses gardes. Il faut varier
le plus fortement. Je ne parle point du Comique de chaque Peuple ; il tient tout-à-fait aux mœurs d’une Nation ; les connaîtr
nages amoureux. Je placerai ici une observation importante que je tiens d’un Acteur du Théâtre moderne, estimable par son
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
alogue. LE Dialogue est la représentation naïve d’un discours que tiennent ensemble deux ou plusieurs personnes. Trois chose
insoutenable, qui se glisse même jusques dans nos Comédies modernes. Tenons -nous en garde contre tous ce que nous appellons T
fils d’Apollon. Ion. Mais je l’avais été, & c’est de lui que je tiens en éffet tout ce que je suis. Creuse. Tu as été
45 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
aite, qu’il se resolve de bonne foy à quitter une Place qu’il ne peut tenir , & qu’à l’exemple d’un Ancien, il cesse par r
s avons parlé, de quelque soin de leur commodité, & de leur faire tenir des sieges dans le Parterre. Mais la chose qui re
i regarde immediatement le succez ou l’embaras du Spectacle, c’est de tenir de Theatre vuide, & de n’y souffrir que les A
46 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
ni les chevaux, ni les habits précieux, et s’éloignera de tout ce qui tient au faste ; il sera simple et vrai dans tous ses d
, tels que ceux-ci : « 1° On renouvelle, dans le concile de Carthage tenu en 349, la défense déjà faite aux ecclésiastiques
haste et plus honnête, le S. Concile défend à tous ecclésiastiques de tenir dans leurs maisons, ou dehors, des concubines ou
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
avoit dans ses écrits démontré la vérité, & par une absurdité qui tient du délire, il se donne le titre de son défenseur,
ens. Son successeur en fit encore davantage. On ne savoit à quoi s’en tenir . De ces variations & de ces troubles, il dût
u’elle joua, ce fut le Parlement des femmes. La premiere fois qu’elle tins ce grave Parlement qui regle l’Etat, elle y mena
ns de continence. La Philosophie tenoit alors le même langage qu’elle tient aujourd’hui, & cependant son héroïne donne pe
lle donna le cheval qu’elle montoit au Comte d’Arondel, qui lui avoit tenu l’étrier. Ce cheval avec le harnois étoit estimé
s ont une pénétration, un instinct singulier pour deviner tout ce qui tient à l’obscénité, comme un chien de chasse pour dépi
eaucoup ; mais enfin on lui avoua le discours impertinent qu’il avoit tenu sur sa beauté. Elle en rit beaucoup. C’étoit une
dont elle amusoit tout le monde au dedans & au dehors, sans rien tenir  ; car elle étoit populaire, familiere, d’un air o
re y suppléa. Il étoit instruit de la destination du portrait. Il fit tenir aux yeux de l’amante le langage qu’elle eût voulu
en plus considérable que celle d’Itaque. Je vous ai, comme Peneloppe, tenu long-temps en haleine, & je me suis moquée de
ces idées sont ce qu’il y a de plus agréable dans le mariage. Je m’en tiens là, & vous renvoie. Si l’on ôtoit les chimere
rie. Elle y ajouta des témoignages précieux de sa tendresse, & le tint fort longtemps à genoux à ses pieds, comme les am
48 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
ut son manger nageât dans le sel ; comme un gros dormeur qui voudrait tenir le lit une grande partie du jour, serait tenu pou
s dormeur qui voudrait tenir le lit une grande partie du jour, serait tenu pour une pièce de chair : De même il faudrait pro
aison. La crainte de passer pour violents ou pour étourdis, nous fait tenir la bride haute à nos promptitudes, et les réduit
soit que le respect qui ne se perd point parmi les honnêtes gens, les tienne dans une plus grande réserve, soit que le désir q
leur ôtait-il la jouissance ? Il leur laissait leur âme ; mais il la tenait comme en une prison perpétuelle, puis qu’il la pr
res limitées qui ne permettent rien qu’avec poids et mesure, qui vous tiennent dans une si étroite captivité ; que vous n’oserie
nclure que tout ce monde ne fait qu’un chœur, où toutes les créatures tiennent leur partie pour rendre continuellement un Cantiq
ps est dans une nouvelle posture, et les plus timides ont peine de se tenir  : Nous lisons dans les histoires que les chevaux
et l’esprit qui l’animait n’était qu’une grande âme harmonieuse, qui tenait toutes les parties dans le ton et dans la mesure,
e les mauvaises pensées de son esprit ; elle lève les ombrages qui le tenaient dans la défiance et dans la tristesse : elle le r
ie, le délivrait encore de son Démon ; elle rompait la chaîne qui les tenait attachés : Saül revenait à soi, et son lutin étai
it fait la recommandation de l’âme plus d’une fois : Enfin on l’avait tenu pour mort : Les Médecins l’avaient si bien condam
i de tous ses maux. Quoiqu’on lui dît, il ne put être persuadé, et se tenait si ferme dans ses pensées qu’il ne voulut point v
trouvent point au Bal pour conclure, que les vices y commandent et y tiennent le dessus. AprèsKrantzius lib. 4. Saxoniæ c. 33.
ieil testament l’ont pratiqué, et l’Eglise même qui est très exacte à tenir ses enfants dans le devoir n’en a point condamné
mauvais pas ? Il est bien difficile que ceux à qui la tête tourne, se tiennent fermes sur le penchant d’un précipice : On voit p
tire pas tous les mois l’Arche du sanctuaire du milieu de ceux qui la tenaient en captivité. Si Dieu ruinait l’Empire du Turc en
ne chose qui est de soi mauvaise, ou en faire une indifférente qui en tient une mauvaise si fortement attachée que qui fait l
lques Docteurs d’une science très sublime passent bien plus avant, et tiennent pour certain que de quatre personnes qui périssen
était grand ou petit, noble ou roturier : moins encore si nous avons tenu longtemps la Scène ou non : Tout consiste à voir
es personnes qu’elle emploie, que pour les discours qu’elle leur fait tenir , elle ne leur permet rien que ce qui est de biens
ent négligé qu’il est toujours ingénieux : S’il est familier, et s’il tient du vieil patois, ce n’est que pour mieux faire go
té chassé, étaient d’opinion que ces deux statuts suffisaient pour le tenir en bride, et qu’il ne se trouverait personne, ou
ssus tous les respects de la prudence humaine pour l’en arracher : on tenait une si étroite rigueur contre tous les premiers C
res qui allaient à la ruine du culte divin et des bonnes mœurs ; elle tient de lui deux Ordonnances très chrétiennes, qui fur
e davantage par opiniâtreté, puis il fait passer jusqu’au mépris ; on tient tête à ses propres maîtres ; on se mesure avec eu
sapit solus, volitant alii velut umbræ. » Cate. Ainsi le mensonge tient le dessus, et parce qu’il est couvert de beaux mo
, qu’ils n’ont quasi qu’un même visage et une même livrée : Tous nous tient d’abord, et tous nous promettent une honnête relâ
il avait bien rencontré, il n’en insultait point ; au contraire il se tenait dans le silence. Quelque bon ou quelque mauvais J
faire entendre qu’il est des hommes de toutes façons, et que ceux qui tenaient moins de la femme le faisaient voir dans leurs ac
Roi de Naples et de Sicile, qui a eu autant de sagesse qu’il en peut tenir dans la tête d’un Prince, formait la plus noble j
à qui il avait donné le vol ; car les voyant sur leur proie et qu’ils tenaient déjà le Gibier par la tête, il les réclamait et l
rendre au jugement de Dieu, ils en auraient deux, et qu’ils seraient tenus de répondre pour eux et pour tous ceux qu’ils aur
49 (1674) Le Theâtre François pp. -284
e viuante de toutes les passions, est aussi vne école seuere pour les tenir en bride, & leur prescrire de justes bornes q
, & ne diuertissent pas comme les Italiens. Les François ont sceu tenir le milieu entre les vns & les autres, & p
s Comediens se roidissent de leur costé, & par vne bonne œconomie tiennent toûjours de leur crû quelque ouurage prest pour s
s & les gages des Officiers. Si la piece a vn grand succez, & tient bon au double vingt fois de suite, l’Autheur est
ns ; à qui on ne dit mot, quoy que toute l’apresdinée du Dimanche ils tiennent ouuerts plusieurs lieux destinez au diuertissemen
ouuernement meslé du Monarchique & de l’Aristocratique, & qui tient plus du dernier, il ne se trouue que deux ou troi
à son seruice, & leur paye regulierement leurs pensions. Ils sont tenus d’aller au Louure quand le Roy les mande, & o
le Tresorier qui garde le coffre de la Communauté, le Secretaire qui tient les Registres, & le Contrôleur. Ils s’assembl
dans leur Hostel est aussi vne chose à remarquer. Ils ont soin de le tenir toûjours propre, & que rien ne choque la veüe
la veüe ny sur le Theâtre, ny aux Loges, ny au Parterre. L’hiuer ils tiennent par tout grand feu, ce qui ne s’obsernoit pas anc
nt vn grand silence pour ne troubler pas l’Acteur qui parle, & se tiennent modestement sur des sieges aux aisles du Theâtre
ablissement de la Troupe Royale. La Troupe Royale, qui a toûjours tenu ferme, a toûjours eu ses douze mille liures de pe
force ; autrement il y auroit de l’imprudence à s’y hazarder. Elle la tient toute preste pour le jour qu’elle peut decouurir
eois, sur tout en hyuer, & auant le bel ordre qu’on a áporté pour tenir les rües bien éclairées iusques à minuit, & n
ident à Paris, & dont le Gouuernement, comme ie l’ay dit d’abord, tient de l’Aristocratie ; ces deux petits Estats si bie
s’entretenir souuent auec vn des plus beaux Genies de France, qu’elle tient depuis long-temps à son seruice, & qui outre
teur promet aussi de loin des pieces nouuelles de diuers Auteurs pour tenir le monde en haleine, & faire valoir le merite
s les mois selon l’ordre établi dans cette Communauté. Le Secretaire tient Registre, & couche dessus la recette du iour
ges. Le Concierge a soin d’ouurir l’Hostel & de le fermer, de le tenir propre & en bon ordre, & apres la Comedie
r les rôles, & les distribuer aux Acteurs. Il est de sa charge de tenir la piece à vne des aîles du Theâtre, tandis qu’on
le feu ne prenne aux toiles. Pour preuenir cet accident, on a soin de tenir toûjours des muids pleins d’eau, & nombre de
azarine, & jaunes pour l’Opera. Il y a aussi vn homme établi pour tenir nette la place deuant la porte de chaque Hostel,
x places, l’vne pres des Loges, & l’autre au Parterre, où elle se tient , donnant la premiere à gouuerner par commission.
General, dont les Maistres demeureront responsables, & ciuilement tenus de tous les desordres qui auront esté faits ou ca
general, dont les Maistres demeureront responsables & ciuilement tenus des desordres qui auront esté faits ou causez par
50 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
irée des Conciles Généraux & particuliers. LE Concile qui se tint en 305 a Illiberis, qui est aujourd’hui la Grenad
e soit conservé, & le résultat de plusieurs autres, qui s’étoient tenus auparavant en Occident. Ce Concile défend de rece
se, avant qu’ils aient renoncé à leur profession. Le Concile d’Arles, tenu en 452, renouvelle au Canon II. l’excommunication
ectacles, même en y assistant par force 3 Le sixieme Concile Général tenu à Constantinople, en 680, condamne tous les Coméd
des Théatres, que sous Charlemagne. Le Concile de Châlons-sur-Saone, tenu en 813, sous Charlemagne, défend aux ecclésiastiq
octrine. Le douzieme Concile Général, qui est le quatrieme de Latran, tenu en 1215, renouvelle les mêmes peines. 1 Un Conci
n 1215, renouvelle les mêmes peines. 1 Un Concile de Bude en Hongrie tenu en 1279, 2 Les Conciles de Cologne en 1280, de N
eatrales sub Anathematis pœnâ prohibet hæc synodus. D’autres Conciles tenus à Maïence, à Bourges, à Rheims, à Toléde, à Milan
c Tertulien, qu’ils nuisent aux sorts, aux foibles, & à ceux qui tiennent le milieu : firmos gravant, infirmos capiunt, med
r des Comédiens, mais par des personnes de condition qui alloient lui tenir compagnie) les piéces de Moliere & autres, qu
riompherai & des yeux & de vous. St. Augustin rémarque, qu’il tint d’abord les yeux fermés : plût à Dieu , ajoute-t
51 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
, le platonisme, j’ose dire le pélagianisme de Madame de Lambert, n’y tiendra pas une semaine. Elle-même a toujours vécu dans l
ntre le théatre. Elle en est l’ennemie déclarée, & de tout ce qui tient à lui. C’est pourtant une femme, & une femme
nt l’impression du vice. Vous portez votre ennemi au milieu de vous : tenez une conduite qui vous réponde de vous-même. Fuyez
la religion, la raison, la nature, vous ne pouvez vous résoudre à les tenir cachés ! Devez-vous être surprise qu’on y soit se
rageusement, je me sens assez forte pour résister à tout. Une Actrice tient -elle ce langage ? Non : si elle se connoît, elle
Actrice tient-elle ce langage ? Non : si elle se connoît, elle ne le tient pas à quelqu’un qui la connoisse, Fût-elle un pro
l’avoir mise : il est innocent, mais vous êtes coupable ; il n’a pas tenu à vous qu’il ne le devînt : Et si culpâ vacas inv
52 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
cium fidei, mendacium naturæ, sacrilegium abominabile. Les Payens ont tenu le même langage ; la raison le leur dictoit : Con
pareillement les maris déçus ; que les masques, par les propos qu’ils tiennent aux damoiselles, les dégoûtent de leurs maris, le
ts d’amour, pour les duire & apprendre la conduite qu’ils doivent tenir envers les Damoiselles. Les nouvellement imprimés
amoiselles des Damoiselles, puis aux autres filles, & après avoir tenu ce train par un an ou deux, se poutront adventure
filles par l’huis de derriere. Iceux Masques en salles entrés, seront tenus tous les assistans non masqués quitter la place &
; entretenir les Damoiselles qu’une heure, & icelle finie, seront tenus de se retirer ou se démasquer ; & seront tenu
elle finie, seront tenus de se retirer ou se démasquer ; & seront tenus les maîtres & Maris, & autres assistans,
53 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
is pour lui. Je viens à ta Lettre. Madame D’Alzan prétend que l’époux tienne tous les sermens que l’amant lui a faits. Impossi
endre, l’envie de te distraire & de t’amuser !… O ma sœur ! je le tiens ici le traître ! Va, il est en bonnes mains, &
imaginées pour amuser, pour plaire, pour toucher, pour émouvoir, pour tenir l’âme occupé agitée, & quelquefois déchirée .
nous, quoique les autres soient une passion qui remue l’âme & la tient occupée. Tels étaient chez les Anciens le Spectac
rs qui joueraient dans les Spectacles que certains Magistrats étaient tenus de donner au Peuple, ne pourraient point exiger p
rs de nos Acteurs. En effet, qu’une femme galante, connue pour telle, tienne des propos indifférens, devant des gens corrompus
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
l Mazarin, qui voulait, en l’amusant par les jeux et les plaisirs, le tenir en tutelle, et demeurer toujours maître, lui insp
ine étant venue en France, ne manqua pas d’aller à la comédie, et s’y tint fort indécemment. Les Jésuites ne manquèrent pas
qui son confident, son ministre, sa cour, tout ce qui l’environne, ne tienne les propos les plus païens, les plus vicieux, les
que mieux ; outre la foule des libertins qui savent bien à quoi s’en tenir , ils attirent les honnêtes gens dont cet air de m
ou d’ami, dont on ignore la profession. Quelle place y pourraient-ils tenir comme Comédiens ? ils n’ont aucun rang dans l’Eta
55 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
phæsibæus.  » L’endroit du Théâtre où quelques Musiciens devaient se tenir , et les divers instruments de Musique qu’ils touc
nt des noms particuliers. Ainsi appelait-on Thyméliques52 ceux qui se tenaient dans une espèce de tribune appelé Thymele ou Pulp
n, et qui servaient à tourner autour : de sorte que comme ces paliers tenaient la place de deux degrés, il n’en restait que sept
se mettre en peine si l’Empereur était présent, tout le monde pût se tenir couvert, et qu’on se servît de grands chapeaux de
mphithéâtre, au Théâtre, et au Cirque95. L’amour de la Philosophie le tint plus réservé lorsqu’il fut Empereur, et sans deve
ents et des spectacles. D’abord l’Eglise dans le Concile de Laodicée, tenu environ l’an 330, a défendu simplement aux Ecclés
os apparatu. » M. de Valois les place en l’an 353. Le Concile d’Arles tenu en 452, selon la supputation du P. Sirmond, fut o
tur ut ipsæ, Ille locus casti damna pudoris habet. » Ce même Poète a tenu un semblable langage dans un ouvrage De remed[ia]
Province, les Généraux d’Armée, il faisait tout : aujourd’hui, il se tient en repos, pourvu qu’il ait de quoi vivre et aller
iples de la Croix ; eux à qui ce Divin Sauveur avait recommandé de se tenir sur leur garde, de veiller et de prier sans cesse
bus avertat. » Dans le temps qu’Arnobe et Lactance florissaient il se tint un Concile à Illibéris211 en Espagne, qui est en
ui se soit conservé, et le résultat de plusieurs autres qui s’étaient tenus auparavant dans l’Occident. Ce Concile qu’on appe
je triompherai et des jeux et de vous » ; S. Augustin remarque qu’il tint d’abord les yeux fermés. Plût à Dieu, ajoute-t-il
[on]. 9. Conc[ile]. Cabil. [Châlons-sur-Saône] . Le Concile de Paris, tenu en 829, en faisant la même défense aux Ecclésiast
s condiantur. » Cependant cet Auteur n’aimait à table même que ce qui tenait de la Philosophie : « J’irai souper chez vous, éc
ujours été éloignée d’autoriser les Spectacles. Le Concile de Béziers tenu en 1233. par Vauthier Evêque de Tournai286 [NDE]
emus Clericis ne intersint ludis inhonestis vel choreis. » Un Concile tenu à Bude en Hongrie l’an 1279. nous apprend qu’il y
obligeaient de leur faire des présents. Le premier Concile de Ravenne tenu en 1286. ordonne aux Clercs de ne pas recevoir à
ne celui qui n’obéira pas à ce Décret, à restituer à l’Eglise dont il tient un Bénéfice, le double de ce qu’il aurait donné à
s Spectacles continuaient toujours en Angleterre. Le Concile d’Exeter tenu en 1287. ordonna aux Curés de ne point souffrir d
lquefois de faire eux-mêmes les bouffons et les bateleurs. Un Concile tenu à Salzburg en 1310. leur défend de faire cet indi
rait, les regardant comme quelque chose de sacré. Un Concile de Noyon tenu en 1344. enjoint aux Ordinaires des lieux, de pun
similia ludibria exerceri amplius permittant. » Le Concile de Tolède tenu en 1565. fait la même défense. Nous observerons e
qu’on créait ces faux Evêques. Un Concile de la Province de Bordeaux tenu dans un endroit nommé Copriniacum, en 1215. et no
des insultes et un grand vacarme. Un Concile de la Province de Tours tenu en 1448. défend ces Spectacles sous peine d’excom
lésiastique de Cologne, ainsi que l’insinue un Concile de cette Ville tenu en 1536. Ce même Concile après avoir enseigné que
t de Jongleur, non histriones, non joculatores. Un Concile de Cambrai tenu en 1550. ordonne la même chose. Le Synode de Char
gne. Un autre abus aussi pernicieux, condamné dans un Synode de Paris tenu en 1557. par Eustache du Bellay ; c’est que les j
oulager l’attention des Lecteurs. Le Synode de Camerino dans l’Ombrie tenu en 1630. défend de laisser dresser des Théâtres a
ns, soit devant les Eglises, soit ailleurs. Un autre Synode Diocésain tenu à Boulogne en 1698. par le Cardinal Jacques de Bo
Cardinal de Montalte Archevêque de Mont-Réal dans un Synode Diocésain tenu en 1652. ordonne qu’aucun bouffon, aucun histrion
rta incommda ; fieri prohibemus. » Un autre Synode Diocésain d’Albano tenu en 1687. défend seulement de représenter sans la
Livre intitulé Norma pie vivendi, et qui fut approuvé dans un Synode tenu à Chartres en 1575. ne veut point qu’on entende d
cours le texte du Concile Provincial de Reims de 1583. celui de Tours tenu en 1585. défend sous peine d’excommunication, les
minatim excommunicati denuncientur et publicentur. » Un Concile d’Aix tenu la même année, défend en particulier les Jeux com
s lieux où la Comédie est tolérée, si un Comédien meurt, il doit être tenu excommunié, que c’est la pratique de l’Eglise. 5°
s personnes considérables approuvent la Comédie : Ne peut-on pas s’en tenir à leurs sentiments ? Réponse. « Il est vrai, dit
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
bans, quels amans sont ce là ! Quelle frugalité d’ajustement ! On n’y tient pas, leurs rabats ne sont pas de la bonne faiseus
, elle se jetta entre ses bras, Charles II lui laissa gagner sa vie à tenir un brelan, nous en avons parlé ailleurs. Louis XI
riveroit bien de maux, si nous avons une Reine pleine de vanité, elle tiendra tous les matins conseil de beauté, pour inventer
ont encore des cravates de poil ; delà elle couvroit les épaules pour tenir plus chaud, plusieurs communautés s’en couvrent,
éventail, en queue d’hirondelle, & en cent autres manieres ; pour tenir la barbe dans ces formes diverses ; on imagina de
n est bien à plaindre de prendre inutilement tant de peine, Dieu n’en tient aucun compte ; le fard ne blesse point son cœur,
57 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
rtées au-delà de la modestie de leur sexe, qu’elles ont affecté de se tenir droites, faisant des signes des yeux et des geste
moins d’amour : et si on n’y commet plus les dernières infamies, on y tient au moins des discours, surtout dans les farces, q
s et si honnêtes. Du temps de Tertullien il y avait déjà des gens qui tenaient ce même langage, et voici ce que lui-même leur ré
Docteur. Comme saint Bonaventure, Albert le Grand, et saint Antonin, tiennent le même langage que saint Thomas au sujet de l’hi
se des caractères du monde que saint Jean condamne, c’est-à-dire, qui tient « ou de la concupiscence de la chair, ou de la co
nnêtes et les impies, comme on le voit par le troisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » L’autorité de ces deux Saints
nnêtes et les impies, comme on le voit par le troisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » Pour ne rien négliger de ce q
sa sphère en contrefaisant un peu trop l’habile homme, et en faisant tenir aux Pères de l’Eglise et aux Auteurs Ecclésiastiq
larmes. Mais qui lui a donné une puissance si bénigne ? Il prétend la tenir de Dieu même : « Il n’obligerait pas, dit-il, un
XIII réhabilite les Comédiens, qui avaient toujours jusques alors été tenus pour infâmes : mais c’est à condition néanmoins q
efois piqué de Noblesse ; mais en attendant, il ne faut pas qu’ils se tiennent pour bien lavés de la tache d’infamie qu’ils ont
e il nous avertit qu’il ne doit pas passer pour décisif, nous nous le tiendrons pour dit, et nous lui promettons de n’y avoir pas
n pour les Docteurs de Théâtre ; car comme les affiches des rues leur tiennent lieu d’écriture, il semble qu’ils ont droit d’en
’est pas délicat sur l’article ? Je lui conseille en tout cas de s’en tenir à sa bonne fortune, et de ne pas lire davantage d
ne devait pas passer pour décisif» ; à quoi nous voulons bien nous en tenir . C’était ici l’endroit où le Docteur pouvait fini
: on le verra en lisant les derniers Conciles Provinciaux qui ont été tenus en France ; et entre autres le Concile de Paris d
ue Euchratius, qui l’avait consulté touchant la conduite qu’il devait tenir à l’égard d’un Comédien qui avait quitté le métie
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
sans se disputent aujourd’hui le parterre de l’Opéra-Sérieux. Les uns tiennent pour Lully, les autres prétendent qu’il n’était q
accorde à l’Académie Royale de musique, le Ministre respectable46 qui tient d’une main la balance, & de l’autre les couro
doute qu’on se servit de cet èxpédient jusqu’à l’année 1681. Nous le tenions des Italiens qui se fesaient, surtout alors, un s
sonnages. La marche de ses Drames est simple, unie, les événemens qui tiennent du prodige, y sont amenés, encore une fois, par d
Dieu, fait changer tout-à-coup le lieu de la Scène ; un tel événement tient du prodige ; mais il ne doit point révolter au Th
us nous corrigerions, & que nous ferions voir à l’Europe qu’il ne tient qu’à nous d’être magnifiques dans nos édifices pu
Opéra est souvent le centre de leur espèce de guerre civile. Ceux qui tiennent pour Rameau, s’écrient que la musique de Lully es
e querelle, on s’injurie, & personne ne s’entend. Pour moi qui ne tient ni pour les uns ni pour les autres, je vais propo
résentons naïvement les objets tels qu’ils sont. Tâchons que ceux qui tiennent pour les différens genres lyriques, soient contra
59 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
i, pour conserver la gloire prétendue des Théatres de la ville, & tenir les autres dans l’asservissement & le mépris,
tenir les autres dans l’asservissement & le mépris, on a soin de tenir les boulevards enchaînés dans la sottise & le
imande, & le menaça de lui faire son procès. Il promit tout, il a tenu parole en partie. Il a toujours respecté la relig
i chercher ailleurs un pouvoir chimérique ? Le moral n’est qu’un mot, tenons nous au physique. Vous n’êtes pas venue à l’âge o
pouvoir qu’on hait & qu’on redoute. Jugez au nom du peuple, & tenez au Sénat, Non la place des Rois, mais celle de l’
60 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
pièce qui dura cinq jours, où on noircit toute sa vie, parce qu’elle tenait pour un autre Pape opposé à la France. Louis XII
était de dissiper le jeune Roi par des amusements de son âge, pour le tenir en tutelle et gouverner seul. Il y réussit. Le Ro
ge sur un théâtre ; le Pape donnant des indulgences autant qu’il peut tenir de grains de sable dans une poignée à deux mains,
e chapitre par un trait singulier d’un Evêque du douzième siècle, qui tenait un peu du Mazarin. Il se tint à Châlons en 1107 u
r d’un Evêque du douzième siècle, qui tenait un peu du Mazarin. Il se tint à Châlons en 1107 une célèbre conférence sur l’af
61 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
s hommes à l’indissolubilité du mariage, comme ils y avaient toujours tenu les femmes assujetties. Enfin Jésus-Christ les a
commencer à régler leur conduite par changer de Dictionnaire, et s’en tenir à celui de l’Académie, qui a ménagé la pudeur de
on Prétendue Réformée. Mais en cette affaire, il y a un point qui me tient bien au cœur : Et c’est que comme l’on a eu un gr
62 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
battants, pour toute arme, ont la tête couverte d’un casque de fer et tiennent à la main droite un bouclier du même métal ; comm
et on y a ajouté du nouveau, sans leur ôter néanmoins tout ce qu’ils tenaient de leur première origine. De-là vient que les Spe
63 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
pourquoi Tertullien ne fait aucune difficulté de dire que tout ce qui tient de la fiction passe devant l’auteur de la vérité
de les calmer, les réprimer, arrêter leurs fougues et leurs saillies, tenir renfermées dans leurs cachots ces bêtes farouches
aire qui arme l’homme contre lui-même, et le met dans la nécessité de tenir ses passions sous ses pieds, s’il n’en veut bient
ez qu’à danser et à vous réjouir, c’est ici le temps de veiller et se tenir sur ses gardes, c’est le temps de répandre des la
64 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
autoriser la Comédie : et quoiqu’elles n’aient rien que de faible, je tiendrai bien employé le temps que j’aurai mis à les réfut
uelques Scholastiques, qui se sont exprimés en apparence, comme s’ils tenaient la mauvaise cause qu’il défend. Que les raisons s
raires : Et si l’Apôtre saint Jean a dit que le monde ne pourrait pas tenir les Livres qui décriraient le détail de la vie de
édie. Elle a toujours été en possession de condamner les Théâtres, de tenir les Comédiens pour gens excommuniés, de les prive
pour faire la consécration de cette Idole, pour reconnaître qu’ils en tenaient leur délivrance de l’Égypte, et qu’ils en attenda
balustrades amovibles, que l’on rangeait autour des conviés, pour les tenir hors la portée des coups. Ensuite on faisait entr
peut-être plus de respect pour elle. CANON LXII.Du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. Si les Comédiens veulent embrasser la F
hassés et retranchés de l’Eglise. CANON V.Du premier Concile d’Arles, tenu l’an 314. Quant aux Comédiens, Nous ordonnons qu’
iés tant qu’ils feront ce Métier. CANON II.Du 3. Concile de Carthage, tenu l’an 397. Qu’il soit défendu à tous Laïques d’ass
ler aux lieux qui sont souillés par les blasphèmes. CONCILE D’AFRIQUE, tenu l’an 424. Canon 28. ou 61. selon le Code des Cano
mer des accusations. CANON IX.Du second Concile de Châlons sur Saône, tenu l’an 813. Les Prêtres doivent s’éloigner de tous
vaux attelés à un Char : Est-ce que Dieu n’en sait pas faire autant ? Tenez en bride la luxure, la lâcheté, l’injustice, l’im
’à n’en avoir pas reçu la moindre impression, il ne peut presque plus tenir  : quand ensuite on voit paraître un désert affreu
65 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
preuves que ces Comédies en offrent sont innombrables : mais on s’en tiendra à quelques-uns de ces passages, de ces morceaux l
oureux, Seraient fâchés qu’un autre eût été plus loin qu’eux. Mais je tiens qu’il est mal, sur quoi que l’on se fonde, De fui
empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d’écrire ; Qu’il doit tenir la bride aux grands empressements Qu’on a de fair
n le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure au grand soleil tenu hors de ma chaise. Célimène. C’est un parleur
de ne nous rien dire avec de grands discours ; Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du brui
ses mœurs, quelle route il conseille de suivre … … … … … … … …«  Je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la
vertissements, les bals, les comédies. Ce sont choses pour moi que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des
ré. Là, de nos voluptés l’image la plus vive Frappe, enlève les sens, tient une âme captive. Le jeu des passions saisit le sp
s dangereux que de l’exciter, de la nourrir, et de détruire ce qui la tient en bride, et qui en arrête le cours. « Or, ce qu
spectacles, ils n’auraient pas si tôt perdu une certaine retenue qui tient en garde contre les premières atteintes de cette
risquer un parallèle qui ne tirait point à conséquence, et où il s’en tint même au genre délibératif vis-à-vis de M. de la C
de 1696, s’ils ne renonçaient à leur état, la Congrégation du Concile tenu à Rome les renvoya. Et qu’en l’année 1701, à l’oc
étendu être absous sans restriction ; et MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une nouvelle
d’une honnête femme il a moins de privilèges. Près d’elle le respect tient lieu d’innocence, et la crainte d’échouer est un
66 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
e qu’on nous l’a donné pour tel, que nous sommes accoutumés à nous en tenir à quelque ressemblance ; & qu’enfin, quand il
ècle, & les productions les plus accomplies de l’art. Les Stances tenaient à-peu-près la place des Chœurs : mais Corneille,
variété prodigieuse de caractères, tous si bien contrastés, qu’ils ne tiennent pas un seul discours que l’on pût transporter de
67 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
excommunication pour les laïcs. Le concile de Lérida (canone ultimo), tenu sous le pape Jean II, l’an 524, dit qu’il n’est j
68 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
chements elle engage l’homme peu à peu, jusques au point auquel il ne tient plus de mesure. Mais pource que les Philosophes q
me peu honnêtes ; et qui en l’ouïe, ou en la vue de telles choses, ne tiennent point de mesure. Car les hommes ont de coutume de
adorateurs, comme partie de leur servicead : tellement qu’ils ont été tenus parmi eux comme exercices de Religion,23 «  Les j
et profitable, au public, et aux particuliersam. Or, pource que nous tenons la négative, et disons qu’ils sont pernicieux au
r tout ce qu’il plaira à ces fripons d’étaler, quand une fois ils les tiendront en leur eschebg d’impudicité et d’effronterie. Nu
mer la convoitise en leurs auditeurs. Qui est-ce donc qui se pourrait tenir assuré contre le danger, parmi celles qui ne parl
les joueurs publics et mercenaires, de Comédies et Tragédies ont été tenus pour infâmes, qui est un argument que leur métier
eu où se jouaient les Comédies, qu’on appelait Scènes, ils en étaient tenus pour tachés et déshonorés. Ce qui est dit contre
emps. Les hommes sont toujours ingénieux à pallier les vices. Nous tenons cela des premiers hommes, qui ne passaient pas co
qu’il est bon de donner aux peuples de tels divertissements, pour les tenir en devoir, autrement qu’ils pourraient s’échapper
, non qu’on en abolisse l’usage, mais qu’on en corrige l’abus : qu’on tienne ces gens en devoireb, pour ne faire ou dire rien
ermettez de dresser leurs théâtres, et y paraître, en sorte qu’ils se tiennent ès limites de la raison et de l’honnêteté ? Ce se
rendrait du déshonneur, et le desservirait ? Sans doute, celui-là est tenu coupable d’un grand crime, qui rend le mal pour l
âtres : Enfin, nous aimons tout, nous honorons tout. Le seul Dieu est tenu pour vil entre nous, en comparaison de toutes aut
partie du peuple de Ravenne dans le Théâtre. Que personne donc ne se tienne excusé, pour le lieu, ou pour son absence. Tous s
ous entendissions, que rien de ce qui appartient à Dieu, ne doit être tenu pour léger : pource que ce qui semblait être peti
69 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
il est venu : autre absurdité : Sibi convenientia finge. 7.° On fait tenir au Moine son amant les discours les plus impies &
u qui l’a touché ; son amour, sa fureur, sont toujours les mêmes : il tient le langage affreux du pécheur, de l’impie le plus
amans comme vertueux. Jamais Corneille, Racine, Voltaire, n’ont fait tenir ce langage à leurs amans ; Moliere même & les
age à leurs amans ; Moliere même & les autres comiques ne le font tenir qu’à des valets ou des pay sans. Cette piece est
i parlent, c’est leur rôle. Ici tout ce qu’il y a de plus respectable tient un langage de damné, qu’il ne doit pas même conno
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
reæ, etc.) » L’assemblée du Clergé à Melun, en 1579. titre des Fêtes, tient le même langage. Un arrêt du Parlement de Paris d
celle des lieux ; un péché commis dans l’Eglise en est plus grief, il tient du sacrilège. La fête imprime de même au péché un
rêts, ils lui causaient du dommage. Tous les Pères, tous les conciles tiennent ici le même langage. Celui qui forme le péché s’e
péchés que vous y commettez, vous en font perdre le mérite. Dieu n’en tient aucun compte. Pour jeûner comme il faut, unissez-
dédommagement de la volupté vous rend criminel ? Est-ce donc moi qui tiens ce langage ? Non : c’est celui de tous les Pères,
71 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
a décision que vous me pressez de vous donner, sur une chose qui vous tient au cœur ; je vous donne trois ou quatre regles, p
ous obliger à la pureté, se sert des termes les plus forts, & qui tiennent davantage de l’exaggeration, sçavoir, de nous arr
ûjours une passion d’amour, conduite par une intrigue ingenieuse, qui tient l’esprit attentif par divers incidens, dont le dé
utation de probité la mieux établie, ou qui à raison du rang qu’elles tiennent , sont obligées de donner exemple aux autres, pech
que ce sont ceux, qui à raison de leur dignité, & du rang qu’ils tiennent parmy les autres sont obligez de leur donner exem
dire que ce sont des Martyrs qui parlent en Payens. Ainsi comme l’on tient un livre pour dangereux, lorsqu’à la faveur de qu
72 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
s le droit d’examiner les mœurs de leurs filles, de juger celle qui a tenu la meilleure conduite, & de lui adjuger la Ro
rterons d’après le Mémoire de l’Avocat le détail de cette cause. Elle tient aux bonnes mœurs & à l’humanité ; puisqu’il s
elles excitent & qu’elles éprouvent, le langage galant qu’on leur tient , leur facilité à l’écouter & à y répondre, le
al champêtre, ces filles, ces rubans en baudrier, ces garçons qui les tiennent par la main, cette Rosiere poudrée, frisée à chev
est un libertin qui devient amoureux des prétendantes à la Rose, leur tient des mauvais discours, prend avec elles des libert
e son mariage & des dépenses de sa premiere couche, promettant de tenir son premier enfant sur les fons de Baptême. Le Se
73 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
a décision que vous me pressez de vous donner, sur une chose qui vous tient au cœur ; je vous donne trois ou quatre regles, p
ous obliger à la pureté, se sert des termes les plus forts, & qui tiennent davantage de l’exaggeration, savoir, de nous arra
ûjours une passion d’amour, conduite par une intrigue ingenieuse, qui tient l’esprit attentif par divers incidens, dont le dé
utation de probité la mieux établie, ou qui a raison du rang qu’elles tiennent , sont obligées de donner exemple aux autres, pech
que ce sont ceux, qui à raison de leur dignité, & du rang qu’ils tiennent parmy les autres, sont obligez de leur donner exe
dire que ce sont des Martyrs qui parlent en Payens. Ainsi comme l’on tient un livre pour dangereux, lorsqu’à la faveur de qu
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
ages prouvent qu’il ne se piquait pas toujours de la suivre. Qu’on se tienne en garde contre un pareil éxemple. Il est démontr
us suffisent, & c’est encore beaucoup que nous ayons la force d’y tenir . Que les vingt-quatre heures prescrites sont
d’avoir lieu de débiter de beaux Vers. Tout ce qu’ils éprouvent doit tenir à l’action principale, & doit y avoir un si g
tes qui se distinguent dans la carrière du Théâtre ? Les discours que tient Rodogune, ceux des autres Acteurs de la Pièce, &a
75 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
e Theatre de Scaurus dont nous parlerons au Chapitre suivant, pouvoit tenir quatre-vingt mille personnes. Celuy de Pompée qua
n, par la supputation d’un nommé Torelly, il y avoit de l’espace pour tenir vingt-trois mil & tant de personnes. Le mesme
ssion & par leur engagement. Pour lors ils estoient veritablement tenus de se batre & de s’exposer à la rage de ces a
ois étre blâmé d’inserer icy des choses trop suspectes, le ne puis me tenir de toucher legerement les plus illustres & le
76 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre premier. » p. 162
est de nos plaisirs comme de nos sciences. Il en est peu que nous’ ne tenions de l’intelligence de nos Peres, & que nous ne
77 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
s dangereux que de l'exciter, de la nourrir, et de détruire ce qui la tient en bride et qui en arrête le cours. Or ce qui y s
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
t les autres furent toujours méprisés, et regardés comme des gens qui tenaient le dernier rang en la société civile. Et ce qui c
ax. l. 2 c. 4 étaient originairement venus d'Etrurie, et leurs Fables tenaient beaucoup des vieilles Satires, mais avec une modé
uelque scrupule pour les Comédiens et les Tragédiens, que les Romains tenaient dans un plus haut rang, qu'ils honoraient d'une b
79 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
elque titre que ce soit, comme les impies. Les discours que leur fait tenir une audace insensée, une logique artificieuse ou
rtificieuse ou une plaisanterie piquante, & qu’il faut leur faire tenir pour remplir leur rôle, ébranlent les foibles, je
nce des passions, & les conseils des valets : belle leçon pour se tenir en garde contre tout attachement deshonête, &
lence des passions, & le conseil des valets ; belle leçon pour se tenir en garde. Si la violence des passions entraîne, o
des hommes spécialement consacrés à Dieu, puisque tous sont également tenus envers lui, & que les devoirs de la Réligion
doivent être communs à chaque membre de la société. Leur gouvernement tient à la République de Platon ; quand à l’égalité des
uintilien, est grave & pompeux jusqu’à l’enflure, son entousiasme tient de la fureur. Les figures qu’il employe sont si f
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
us hardies, plus entreprenantes que les hommes, souvent obligés de se tenir en garde contr’elles. A Paris dans le grand monde
ns coupable en la séduisant, qu’elle en se laissant vaincre, ni moins tenu à la reparation de son deshonneur, & à la nou
mme. Que l’orgueuil ne s’en défende pas, dit S. Cyprien ; la main qui tient le pinceau fait parler ces innombrables & tro
ue parure crie à haute voix, & chaque jour ces graces renouvelées tiennent le même langage ; graces meurtrieres qui nous tra
e grandes difficultés à vaincre. Elles vivent dans le calme, & se tiennent volontiers cachées. Elles ne vont pas agacer l’en
eté & la pudeur sa protectrice. Elle fuit les occasions, & se tient en repos ; mais lui tend-on des piéges, en vient-
de perdre ceux qu’on est chargé d’edifier, & dont par état on est tenu d’être les défenseurs & les modeles ! Je sais
81 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
t des esclaves qu’ils font vivre dans la plus grande misère, pour les tenir dans la dépendance & tirer le fruit de leurs
haissent. Ces peuples sont plongés dans un état de stupidité qui les tient de pair avec les animaux. Ce n’est pas là sans do
de si grands prodiges, ils ne sont plus nécessaires ; les amans ne se tiennent pas sur les collines prochaines. Les Incas sentan
de laisser représenter des crimes & des passions même par jeu, de tenir de mauvais discours même pour remplir un rôle, ou
l’on met l’entrée des personnages & les discours qu’on leur fait tenir . Le fonds met l’entrée des Jésuites à Paris, l’ac
i on ne devoit pas également l’un & l’autre à celui de qui on les tient , & qui ne les a donnés que pour servir à sa g
des loix, le retardement des affaires en sont la suite. Les Actrices tiennent souvent la balance dans les procès où elles s’int
82 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
il était naturel qu’on ne prit nul intérêt aux discours que l’on nous tient , sur-tout lorsqu’ils contiennent des choses qui n
r chante leur Maîtresse. Il est pourtant naturel que celui à qui l’on tient un discours flatteur, en témoigne sa joye par ses
83 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
ller au spectacle, comme ceux qui croient pouvoir y aller, doivent se tenir en garde contre le danger. 647. Le spectacle par
se, et que la plupart de nosseigneurs les évêques ne paraissent pas y tenir , à en juger du moins par la réserve ou le silence
84 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
nt les craintes de la nation et du roi Henri III, aux états de Blois, tenus en 1588 ; le garde des sceaux de Montholon pronon
permettent, lui porter le fer dans le sein. « Que les princes sont tenus d’obéir au commandement du pontife (romain) comme
85 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
hymen, ajoute-t-on, a tant d’épithètes désavantageuses, qu’on doit le tenir quitte de celle-ci. Le mariage, ce sacrement resp
’ils peuvent, jusqu’à ce qu’ils tombent de lassitude, & celui qui tient le plus long-tems est le plus parfait. Ces danses
orat, est une harmonie si impérieuse & si déterminante, qu’on n’y tient pas. Cela est vrai ; tout air de danse entraîne n
st si impérieuse, si déterminante à la volupté, que le plus saint n’y tient pas. La danse peint tout, le désespoir, la colère
s gens ne peuvent y aller sans s’exposer à de grands périls. Ainsi je tiens qu’il ne faut pas aller au bal quand on est Chrét
86 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
s, préférant la Vertu à l’aisance achetée aux dépens de la pudeur. Je tiens ce dernier fait de la bouche de vingt personnes,
pectacles immodestes, comme on le voit par le troisiéme Concile qu’il tint à Milan en 1572. » Floridor, fameux Comédien, né
t les propos d’un certain fat (Marchand enrichi par l’arrière-change) tenus à lui sur notre étroite amitié. Je lui répondis :
, nullement vindicatif & souple, prodige ! P. 168, « l’immodestie tient si bien à leur état, & elles le sentent si bi
de talent. Dans chaque état une partie est méprisable, les infâmes y tiennent & n’y tiennent pas : il n’y a que les honnête
aque état une partie est méprisable, les infâmes y tiennent & n’y tiennent pas : il n’y a que les honnêtes gens qui font cor
: il eut assez de force pour dissimuler. Il ordonna à cet Officier de tenir la chose secrette, & qu’à la faveur des ténèb
la perte du coupable, & que tu rende la vie à celui de qui tu la tiens . En disant ces paroles, il lui arracha le poignar
ette présomption devient incontinent après envieuse : cette envie qui tient plus de la bonne émulation que de la malignité, p
s-je ? ne serait-il pas décent, abstraction de cagotisme, qu’elles se tinssent dans les lieux saints, de la façon qu’exige l’idé
est le créateur ; on est à même en consultant le badin Freron, qui en tient le registre, d’en voir la bizarrerie. 16. Licini
e des Comédiens. (Ce que je trouve d’original, c’est ce qui suit.) On tient néanmoins toujours pour certain qu’ils dérogent,
lgence, comme nos Bureaux de sortie & d’entrée ; ces Comptoirs se tenaient dans des cabarets. Le Prédicateur, le Fermier, le
esprits & de plusieurs savans hommes, tant avant qu’après J.C. On tient que les Phocéens, Peuples de l’Ionie, jettèrent l
ctatrices qui donnèrent un nouveau zèle aux Acteurs ; elles ne purent tenir long temps à leurs fenêtres, elles descendirent ;
87 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
if qui a tout promis, pour rompre ses chaînes, & qui ne peut rien tenir . Mais quand il reviendroit, tout est changé, il n
Musulmanne dès l’enfance, que c’est de cet âge & des lieux qu’on tient sa créance. Néanmoins, ajoute-t-elle, cette Croix
’a-t-il pas l’air d’un jeune étourdi, qui promet au hasard de ne rien tenir  ? N’importe, le succès a passé son espérance ; il
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
e Suede ne redoutoit qu’elle : C’est la conduite que la Religion fait tenir à ceux qui veulent conserver la purete, bien diff
ux qui veulent conserver la purete, bien differente de celle que fait tenir le Théatre à ses amateurs. En effet, dans le fort
, soient enfin allés sans gloire dans une éternité de supplices ! Ils tiennent aujourd’hui ce langage que le Sage met à la bouch
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
ogue entre plusieurs Acteurs, ou le discours qu’un seul personnage se tient à lui même. Mais afin d’éviter les équivoques, on
ment des espèces de petits Poèmes séparés, il est nécessaire qu’elles tiennent au reste de l’ouvrage, & qu’on ne puisse les
uitter sans aucune raison, & afin de faire place à d’autres. « Je tiens cette règle indispensable, dit le grand Corneille
90 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181
dans l'Eglise pour vaquer à la prière, et à la lecture, et pour nous tenir en la présence de Dieu: Nous nous hâtons d'en sor
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
lée, la vertu méprisée, les loix abandonnées ; les mains profânes qui tiennent les rênes sont incapables de les tenir, les misér
es ; les mains profânes qui tiennent les rênes sont incapables de les tenir , les misérables formés par vos exemples, qui ont
berlans, les théatres, pour aller chercher ces grands politiques qui tiennent la balance de l’Europe, qui regnent sur la terre
en faveur de l’Ecole Militaire : mais jamais en France le Prince n’a tenu de brelan : ils y sont au contraire sévérement dé
ent, & ne craignent pas la guerre civile, dans le congrès général tenu à Philadelphie, où se sont réunies les provinces,
92 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
e voilé de termes équivoques, à moins que la nécessité n’oblige à les tenir , comme les Médecins, les Confesseurs, &c. S.
ussée, si on l’eût attaquée ce visage découvert. Qui voudroit laisser tenir à sa femme, à sa fille, les conversations du théa
ive & la plus juste indignation d’un entretien qu’on n’auroit osé tenir devant lui, tout innocent qu’on veut le faire cro
 ? Son état seul rend la corruption nécessaire. Aussi quel langage se tiennent les Comédiens après la piece ! le même que dans l
erté sans bornes, cet oubli de toutes les formes anciennes auxquelles tiennent l’ordre & la tranquillité, une insatiable cup
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
n endroit que la décence ne doit point avoir applaudi. Le Prince Azor tient dans sa main une pantoufle qui l’enchante par sa
laît ! Pierrot son confident répond à cette apostroffe ; Oui, mais tient -il ce qu’il promet ? Et comme si ce n’était pas
épend un désir ? Dans une autre Scène, la tendre, la naïve Isabelle, tient ce discours à Dorlis, qu’elle prend, il est vrai,
e & Dorlis, seuls dans le fond d’un jardin, à minuit passé ? « Il tient ma main, il la serre, il la baise » : pour une ma
regard tant modeste ! Tant doux ! son œil est si fripon !  Sa taille tiendrait -là. Lahire.                        Son âge ? Ro
94 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
de leur perte ou de leur gain, du lieu où elles iront jouer, où l’on tiendra table ouverte, et où l’on s’assemblera ; enfin, e
e paraître au grand jour : en sorte, dit-il, qu’elles sont en état de tenir la place d’une Idole au milieu d’un Temple, pour
gner des cœurs ; elle se préfère à toutes les autres Filles ; elle se tient fière, et prend un air de grandeur pour survendre
emble encore plus fort pour prouver cette vérité : c’est un homme qui tenait le rang d’un prince dans son pays, comblé de rich
sortes de divertissements dans le Concile de LaodicéeCan. [Canon] 3. tenu en l’an 364. sous le Pape Sylvestre ; elle les a
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
que les femmes de mauvaise vie ? Dans combien de jugements ont-elles tenu la balance ? Les courtisanes Grecques étaient en
igner folies, et la jeunesse Romaine à l’apprendre, que s’ils peuvent tenir en trois vaisseaux, leurs disciples ne pourraient
s’ils peuvent tenir en trois vaisseaux, leurs disciples ne pourraient tenir en trois mille caraques. Toutes choses aujourd’hu
icides qui privent les hommes de vie, comme le plus grand bien est de tenir bon sens. Ne se présume être d’entendement fort r
es misérables fuyant le juste travail, et prenant l’injuste oisiveté, tiendraient par leurs truanderies école publique de vagabonde
96 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
joindre celle de faire des comédies. Et qu’on ne croie pas qu’il s’en tint là ; en même temps qu’il faisait des comédies, il
it brave qu’en vers, répond moins en Héros qu’en Poète, et au lieu de tenir les discours qu’il met dans la bouche de Rodrigue
é au sort d’une fable ? Celui de la religion, de l’Europe, de l’Etat, tient -il à la gloire de Rodrigue ? Oui, tout y tient, «
e l’Europe, de l’Etat, tient-il à la gloire de Rodrigue ? Oui, tout y tient , « quod volumus sanctum est ». Les Historiens du
r scrutin à la pluralité des suffrages. Cet examen dura cinq mois, on tint une infinité d’assemblées ordinaires et extraordi
97 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
i, si je pouvais en sûreté de conscience la faire représenter. Je lui tins parole, et crus ne me pouvoir mieux adresser qu’à
onnerai tant de laideur au Vice et tant de beauté à la Vertu qu’il ne tiendra pas à moi que l’on n’ait autant de haine pour l’u
98 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
rcher, et dans leurs gestes lascifs. Que dirai-je de ces bouffons qui tiennent école de la débauche ; qui par de feints adultère
21. N'estimerait-on pas un homme impudique et de mauvaise vie, qui tiendrait des Comédiens en sa maison ? Or si vous ne pouvez
99 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
en sortir, et que l’ordre public soit mieux établi : les bonnes mœurs tiennent plus qu’on ne pense, à ce que chacun se plaise da
ctatrices qui donnaient un nouveau zèle aux acteurs : elles ne purent tenir longtemps à leurs fenêtres, elles descendirent ;
100 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
ites : C’est une anguille, écrivit-il, qui échappe quand on croit la tenir  ; c’est une Comédienne qui parle beaucoup, &
n avoit aucune envie, & auroit trouvé quelque défaite pour ne pas tenir sa parole ; mais elle auroit eu le plaisir de met
it, & dans la nécessité d’en composer une, on ne sait à quoi s’en tenir , il ne reste dans l’esprit qu’une incertitude tot
ne institution humaine ? Ce seroit la détruire. L’Abbesse Gouvernante tient toute son autorité du Pape, & n’a rien par el
rien reçu de personne, & n’agit qu’au nom de Dieu de qui seul il tient tout. Quand le Roi nomme à un Evêché, un Patron à
e travailler à gagner Marie sa sœur, elle le promet, & au lieu de tenir parole, elle l’exhorte à demeurer ferme dans le P
lle eut tout concilié en nommant Ambassadeur un Milord Catholique qui tint la Princesse sur les fonds en son nom, & repr
s ne jouent, de serment qu’elles ne fassent, & en est-il qu’elles tiennent  ? Elle élargit d’abord tous les prisonniers arrêt
le-même, dit une chose & en pense une autre, promet tout & ne tient rien, & trompe tout le monde comme sur le thé
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