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1 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
En vérité, je plains beaucoup les imaginations vives & les cœurs tendres avec excès. Ne montres-tu pas trop à ton époux qu
erver toujours une conscience sans reproche, un esprit sensé, une âme tendre , & de laisser quelquefois échapper au-dehors
il à ranimer des sentimens qui languissent… Peut-être, toujours aussi tendre , ne trouve-t-il de plaisir qu’à s’occuper de sent
il est heureux ; sois-le comme lui, ma sœur ; c’est l’amitié la plus tendre qui t’en prie, qui le veut, qui l’exige de toi.
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
par sa propre inconstance, tu le verras à tes pieds plus soumis, plus tendre que jamais. Ah ! comme alors, j’userais de mes dr
Fermeté, courage, noble fierté… vertus inconnues à ma sœur : elle est tendre , elle n’est que tendre ; elle croit avoir tout fa
fierté… vertus inconnues à ma sœur : elle est tendre, elle n’est que tendre  ; elle croit avoir tout fait, lorsqu’elle a été b
n’est que tendre ; elle croit avoir tout fait, lorsqu’elle a été bien tendre , bien généreuse… bien imbécille. Eh ! voila comme
te avec plus de sensualité le plaisir de le satisfaire. Voyez ce père tendre , qui s’épuise de travail, pour qu’un jour son fil
nir le moyen de s’abandonner à la joie. Tout, parmi les êtres animés, tend au plaisir : mais cette pente est plus forte, plu
les sont bons, louables, utiles : tout ce qu’on a dit jusqu’à présent tend à le prouver : & si cela ne suffit pas, le Sa
ême-temps qu’une Pièce est bien imparfaite, & loin du but où doit tendre la bonne Comédie, lorsque son Auteur, sacrifiant
mal que cette jalousie ? Elle n’afflige point la femme honnête & tendre , qui sait trop que ce sentiment accompagne toujou
le fils goûte l’inexprimable plaisir d’ennivrer de joie le cœur d’une tendre mère ? Cela n’est pas aujourd’hui ; mais cela ser
3 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
est un assemblage vif et séduisant de tout ce qui peut plaire, qui ne tend qu’à enchanter l’esprit et les sens par mille cha
ilance des parents ; à surprendre par mille ruses la bonne foi ; à ne tendre jamais à faux des pièges à l’innocence ; à se déf
te, si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sans cesse à la perfection, ces fidèles eussent e
assion dominante du théâtre, il est aisé de comprendre à quelles fins tendent toutes ces plaintes amoureuses, et tous ces recit
elles fins tendent toutes ces plaintes amoureuses, et tous ces recits tendres qui s’y font. De jeunes personnes qui se font un
uantes, accompagnées de mille manières séduisantes, mêlées de paroles tendres , et de vers composés avec art, pour inspirer l’am
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
e Porus. Il n’y a point de Lecteur un peu instruit, qui ne préfére le tendre pere d’Iphigénie, suspendu entre l’obéissance dûe
s sur le Théatre que de médiocres impressions. Dans toutes les piéces tendres on voit toujours un Prince aimé, & qui rencon
sions en quoi les anciens excellerent, on ne faisoit que des chansons tendres , des petits airs, & de semblables bagatelles.
ans le même tems. On n’en voit guére qui soient à la fois extrêmement tendres & extrêmement ambitieux. Si on met cette espé
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
-mêmes dans leurs lacets, « comme un oiseau dans les filets qu’on lui tend  » g. N’est-ce rien que d’armer des chrétiennes co
sais quelle disposition inquiète et vague au plaisir des sens qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrait la source
ition inquiète et vague au plaisir des sens qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus gr
ous la frappiez, tout s’en ressent. Le spectacle saisit les yeux, les tendres discours, les chants passionnés, pénètrent le cœu
6 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
les germes de leurs passions ; et c’est là que, dans un âge encore si tendre et si susceptible des impressions du vice, ils co
dans l’esprit des enfants, ne s’effacent jamais ; et que, dans un âge tendre , ils n’ont pas encore assez de pénétration pour d
sans cesse, et ne l’oublieront jamais. Si donc ce qu’ils ont entendu tend à la corruption des mœurs, ils remporteront de ce
7 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
us de raison, plus de bonheur !… Ah ! mon amie ! monsieur d’Alzan est tendre , sensible ; & ce n’est plus moi qu’il aime !
e. Je vois que j’afflige une épouse estimable, qui n’en est pas moins tendre , pas moins occupée de mon bonheur. Quelle généros
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
agissent, mais des personnages vivants, de vrais yeux, ou ardents, ou tendres et plongés dans la passion : de vraies larmes dan
e que par accident les passions ? Dites encore, que les discours, qui tendent directement à allumer de telles flammes, qui exci
n’échauffe qu’indirectement ; et que, pendant qu’on choisit les plus tendres expressions pour représenter la passion dont brûl
9 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
gereux par leurs pièges, puisqu’ils tuent les âmes par leurs discours tendres , comme les chasseurs tuent les bêtes à la chasse 
etiennent des intrigues d’amour, dansent au son des chansons les plus tendres , et donnent publiquement des leçons d’un crime qu
rce qu’ils disent des paroles équivoques, et se servent d’expressions tendres  ; parce que les femmes jouent avec les hommes sur
ssions sans âme mais il y a beaucoup de personnes d’un tempérament si tendre , que la lecture des Comédies et des Romans les en
ur modérer et purifier les Spectacles, il faut bannir les expressions tendres , et les sujets qui regardent l’amour des femmes.
médies de ce siècle ne se jouant jamais sans femmes, sans expressions tendres , capables de donner de mauvaises pensées, et qui
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
e donner les autres, ainsi que quelques poësies qu’elle trouvoit trop tendres , quoique les Comédiens & les Libraires lui en
du moins ne récuseront-elles pas à titre de sévérité leur bon ami le tendre Ovide. C’est un Auteur grave pour elles, il est i
licitos fecisti, Romule, ludos, &c. Les pieges n’y sont pas moins tendus aujourd’hui, on n’y enlève pas moins de cœurs. Il
sionnés, souvent très-libres, voix les plus efféminées, chant le plus tendre , tout retient, tout chante ces vaudevilles, ces a
rétienne & philosophe. L’Empereur leur donne des noms brillans ou tendres pour exprimer leurs talens, sous lesquels elles s
clavage effrayant. Si par hasard on découvre quelqu’une de ces unions tendres , elle est l’objet de la plaisanterie, on en fait
ablir, & y en entraîne un grand nombre. Quels noms brillans & tendres n’auroit pas obtenu du Mogol l’Actrice Italienne
lesse, la franchise, l’efprit, la gaieté, l’ame bienfaisante, le cœur tendre , &c. Quelle héroïne ! quel prodige ! quelle o
pe, on les met par-tout. Elles n’aiment pas moins les hommes, ne leur tendent pas moins de pièges, triomphent des passions qu’e
11 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
e. ***  D’un côté c’est Racine et de l’autre un Voltaire : L’un est tendre et touchant ; l’autre délicieux : Il tonne dessus
nous en sommes. ***  Ici c’est un Acteur qui brille sur la Scène ; Tendre dans son langage, attrayant par son jeu, Et maîtr
12 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
paru de nos jours plusieurs Ouvrages excellents sur cette matière qui tendent à la même fin : Mais, comme la perfection est un
se corrigea : on substitua, à ces amours déréglés, des amours qui ne tendaient qu’au mariage : mais, tout bien considéré, ces am
Français : ils ne se sont pas servis de Valets, ni de suivantes pour tendre des pièges à l’innocence, ou pour seconder la déb
13 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
gs habits de deuil sous les traits de Chimène Contre un cher ennemi, tendre objet de ses pleurs, Craindre de décider par ses
uisée en Agnès, d’un air simple et novice, Exprimer ses désirs par sa tendre langueur, Et peindre dans ses yeux les miracles d
lendemain, je vole à ce Palais Magique,3 Qu’anime encor Lulli de sa tendre Musique, Un sceptre de cristal en ses débiles mai
il renonce aux hasards, à la gloire ; Et livrant sans danger, de plus tendres combats, Il met tout son bonheur à mourir dans se
14 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
vrages de Saphog, les Elégies de l’amoureuse la Suzeh, les vers de la tendre Des Houlièresi, les Lettres d’une Péruviennej, Cé
ttaché ; il s’était jeté de lui-même dans leur soin dès l’âge le plus tendre  ; ainsi le monde n’avait pu employer en sa faveur
imagination. Ce n’étaient pas seulement de belles femmes, des femmes tendres  ; le plaisir et la beauté n’eussent pas suffi pou
te par la nature, n’exprima plus que la vérité. Que ses idées étaient tendres  ! Que ses expressions étaient vives ! Que les fem
 ! Que les femmes étaient belles ! Ah ! ce n’est qu’à l’amant le plus tendre qu’il est permis de s’exprimer ainsi quand il ne
ait toujours, et cet arbre, autrefois peut-être l’heureux berceau des tendres amours, n’était plus maintenant que l’asile des n
é votre haine obstinée, n’avez-vous pas quelquefois imaginé une femme tendre , honnête, fidelle, caressante ; ne s’est-elle jam
15 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
quelle disposition inquiéte & vague aux plaisirs des sens, qui ne tend à rien, & qui tend à tout. C’est, ajoute-t-il
iéte & vague aux plaisirs des sens, qui ne tend à rien, & qui tend à tout. C’est, ajoute-t-il, ce que sentoit Conf.
16 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
!… Que veux-tu que je te dise ? Ursule, d’elle-même, a fait ce que sa tendre sœur, sa parfaite amie lui aurait conseillé de fa
honnêtes gens, assez heureux pour avoir rencontré de ces femmes rares tendres sans fadeur, plus propres que magnifiques, belles
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
Que ce soit de plus loin ou de plus près, c’est toujours là que l’on tend , par la pente du cœur humain à la corruption. On
t n’étant plein que d’aventures agréables et surprenantes, et de vers tendres , délicats et passionnés, fait que le cœur dévoué
eproche aux théâtres n’est pas seulement d’inspirer des passions trop tendres , qu’on satisfait ensuite aux dépens de la vertu ;
les mœurs ? C’est à la sortie de la comédie et de l’opéra que l’on va tendre des pièges à la jeunesse. C’est surtout aux envir
la prêchant sans cesse, ne l’inspireraient-elles pas ? On les voit si tendres et si passionnées qu’on désire être l’objet de ce
18 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
antôt grave et majestueuse, tantôt triste et lugubre, le plus souvent tendre et voluptueuse. Selon les divers mystères qu'on c
us, Bérénice, Tartuffe, Scapin, etc. furieux, ambitieux, fier, cruel, tendre , jusqu'à ne pas se sentir lui-même. C'est le chef
ouble agréable ? Cette douce langueur, cette piquante vivacité, cette tendre compassion, cette délicieuse fureur, sont-ce donc
rte de l'Hôtel ; ils auraient beau s'offrir à la pitié de ces âmes si tendres , il n'en auraient que des rebuts. On vient d'être
magination volage nous perd souvent, en nous promenant sur des objets tendres , les peignant vivement, les fardant, les assaison
t orgueilleux est charmé de la fierté Romaine dans Corneille, un cœur tendre et voluptueux des conversations amoureuses de Rac
en diminuerait-on la difformité, en émousserait-on les remords ? Une tendre mère, une épouse fidèle s'amuse-t-elle à la repré
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
igilance des parents, à surprendre par mille ruses la bonne foi, à ne tendre jamais à faux des pièges à l’innocence, à se défa
it un assemblage vif et séduisant de tout ce qui peut plaire, s’il ne tendait à enchanter l’esprit et les sens par mille charme
ce qui les enchante, trouvent des charmes dans les pièges qu’on leur tend , et ils se savent bon gré d’être tentés. Ils s’a
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
’à envier leur sort. Pourquoi cela ? Parce qu’on a tant célébré leurs tendres amours, les douceurs de la vie champêtre, & l
Dans dix mille ans on chantera avec volupté nos Ariettes divines, nos tendre Romances. Avouons que le genre que nous est si ch
21 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
qui, dans mon cœur, marche l’égale de mon ép… de la vertueuse, de la tendre Ursule… Ce n’est pas tout, mon ami, de l’avoir ad
sa haîne, sa vengeance… Eh ! qu’a donc sa Rivale ? moins belle, moins tendre … moins… Ah !… est-ce à moi d’oser le dire !… Un g
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
ître de quoi nous avons à nous humilier, et où nous sommes obligés de tendre . On ne peut pousser plus loin l’obligation d’un c
éril, sous prétexte du bien qu’il contient ; mais que dès là qu’il ne tend pas à édifier le prochain, il afflige le Saint-Es
23 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
pureté de la Religion, nous fait bien moins de sensation, que ce qui tendrait à troubler notre tranquillité et notre repos, don
inent, ou à des écarts plus criminels encore qui les déshonorent ; de tendres Epouses qui versent des larmes les plus amères su
e réunit pour corrompre le cœur, et jeter un ridicule sur tout ce qui tend à en modérer les passions. La preuve en est sensi
ujourd’hui. Il traite Molière d’Auteur pernicieux, lequel, dit-il, ne tend qu’à concilier du crédit et de l’autorité au crim
il n’en est pas mal de cette espèce,) un sentiment plus naturel, plus tendre , plus humain, plus analogue à notre cœur, quand u
24 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
jamais de réflexion sur ce que toute l’application de leur esprit ne tend qu’à fournir de la matière à des spectacles, auxq
Une des principales raisons du danger de la Comédie, c’est qu’elle ne tend qu’à flatter les trois plus dangereuses passions
25 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
pleurer une fois ou deux en la voyant. Pour peu que vous ayez le cœur tendre , vous aurez pleuré aussi bien que moi. TIMANTE.
peut faire de fort belles Tragédies sans amour ; je parle de l’amour tendre et passionné des Amants. CLEARQUE. Je ne crois
ses Tragédies. Il aurait trouvé dans sa langue des expressions aussi tendres que nous en avons dans la nôtre, puisque la langu
i basses, et de l’autre, des sentiments si héroïques, des passions si tendres , et des pensées si nobles, j’ai de la peine à com
i se réjouit quand elle l’a trouvé, qui lui explique avec des paroles tendres et passionnées tous les mouvements de son cœur ?
ur le Théâtre ; elle trouve du plaisir à entretenir un commerce aussi tendre que celui-là ; elle voudrait être à la place d’un
donne occasion à ces beaux Vers qui obligent de se récrier, et à ces tendres sentiments qui tirent les larmes des yeux de tout
; et cependant ces femmes se font admirer. Avons nous rien vu de plus tendre et de plus touchant que l’embarras extrême où se
tant plus de gloire pour lui, qu’il a toujours réussi dans les sujets tendres et passionnés. Mais nous attendrons peut-être enc
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
t dépendre que de la volonté du prince. Cette faction religieuse, qui tend évidemment à dénaturer et anéantir la vraie relig
lle, sans cesse rivalise l’autorité séculière des gouvernements, elle tend à l’affaiblir, à la dominer, et enfin à la détrui
rs le fléau de la civilisation ! Il faut donc éviter des mesures, qui tendraient à concéder aux ecclésiastiques une autorité civil
a lieu, de savoir résister à l’influence anarchique du fanatisme, qui tend continuellement à corrompre la morale politique,
27 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ems où notre Eglise dans le deuil pleure la perte d’un pere également tendre & vigilant ; & la voyant encore dans la v
vient l’objet de leur zéle. Ils vous découvriront les piéges que l’on tend par les Spectacles aux chrétiens imprudens. Ils l
28 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
, et menacent les cieux. Ici, l’amour masqué d’une sage apparence, Ne tend point en secret de piège à l’innocence. De plus g
ercent sur nos cœurs les droits de Bourdaloue : Celui qui de son Dieu tendait à s’éloigner, S’y sent, par le plaisir, doucement
29 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
qu’inspire la Tragédie, est proprement une compassion stérile, qui ne tend pas à secourir les affligés, mais seulement à s’u
bien besoin de mon Saint Augustin pour me tirer du piège que vous me tendez , les Saints sont d’une grande ressource, quand on
jours bonne composition sur ce qu’il y a de plus furieux dans un rôle tendre , et qu’on en détache l’odieux pour n’en prendre q
30 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
n motif de générosité chrétienne, cela paraît mêlé de tant de paroles tendres et passionnées, et de tant de circonstances qui t
nt de paroles tendres et passionnées, et de tant de circonstances qui tendent à détourner l’esprit de cet égard, et à le porter
rtent davantage Chap. 4.. » 2. Dans les passages qui nous obligent de tendre toujours à la perfection, laquelle consiste dans
e. S. Paul nous a défendu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement : mais le démon nous
31 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
nquait jamais d’y assister, quand il en donnait de nouvelles : il est tendre , touchant, vraiment tragique, quoique moins élevé
si elle ne l’eût pas été avant lui. Il réunit toutes les parties ; le tendre , le touchant, le terrible, le grand, le sublime :
çon, profession qu’il exerça lui-même. A Johnson succéda Otway, Poète tendre & touchant. Congrève, Irlandais, mit toute la
32 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
ur toutes nos petites vanités et sur nos affectations lorsqu’elles ne tendent qu’à nous donner des distinctions qui ne sont d’a
sort ou le désir des plaisirs de la distinction la plus précieuse qui tend toujours au plus grand bonheur de cette même soci
de bons politiques sous les ordres du Magistrat de Police, et qu’ils tendent toujours à rendre dans la société la vertu respec
33 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
me toi-même. Ces préceptes nous obligent à n’aimer que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni tristesse, ni autre passi
avez point d’affection ni de passion pour Dieu, rien ne s’y fait qui tende à sa gloire, ni de près ni de loin, ni médiatemen
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
e feintes caresses, Ou subjuguer avec hauteur ? Pourrois-tu bien, tendre & parjure, De Vénus troquer la ceinture P
du crime ? la vertu permet-elle qu’on en occupe les autres ? la vertu tend -elle des pieges, donne-t-elle des scandales, sédu
’y perdent par les leçons qu’on leur y donne, les pieges qu’on leur y tend , les essais qu’on leur fait faire. Le peuple s’y
héatre leur servent de modèles. Fermons l’oreille à ces conversations tendres , à ces discours licencieux, à ces équivoques rech
s se mêler. Cette objection a plus de malignité que de force, elle ne tend qu’à mettre aux prises la piété & l’autorité,
t agréable au goût savourez les délices de ces passions vives, de ces tendres sentimens, de ces intrigues amoureuses, de cette
35 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
acles, de succès, l’oreille frappée de discours galans, & de sons tendres & harmonieux, toute l’ame occupée de situatio
s Autels insulter au Dieu de sainteté, forcer l’asyle de la religion, tendre des pieges à l’innocence, & faire triompher l
n pli dans cette robe, un filet dans cette gaze, qui ne soit un piege tendu . Qu’est-ce donc qu’une enseigne qui invite tous l
ce donc l’oiseau, est-ce le cerf, qui cherchent le chasseur & lui tendent des filets ? n’est-ce pas le chasseur qui fait to
étions seroient sans conséquence. Mais comment vous pardonner de leur tendre des pieges où vous savez qu’ils seront pris ? Mai
adore sa beauté avec plus de complaisance que tous ses amans, elle se tend le premier piege, le premier péché se commet dans
36 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — II. Ce qui rend à irriter la concupiscence combat directement cette fin. » p. 7
pompes ; que tout cela, dis-je, attaque de front l’Evangile, & ne tend qu’à éteindre le feu que Jesus-Christ est venu je
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
qu’il est possible. Les observations répandues dans ce dernier Livre tendent à lier plus intimement la Musique à la Poèsie, ce
38 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
i, ne perdant jamais de vue la perfection à laquelle il est obligé de tendre , doit marcher sans cesse dans la voie de Dieu pou
expressions cachent le plus souvent des obscénités, dont les maximes tendent toujours au vice et à la corruption, dont les sen
t ce pas là qu’il se sent attiré au crime par les pièges qui lui sont tendus  ; que, se laissant prendre aux amorces les plus d
39 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
rende quelquefois maître de nos larmes : mais je veux que ces larmes tendres et généreuses regardent ensemble ses malheurs et
nt de la douleur. Nous voulons un amour quelquefois naïf, quelquefois tendre , quelquefois douloureux ; sans prendre garde à ce
utes choses, une grandeur d’âme bien exprimée, qui excite en nous une tendre admiration. Il y a dans cette sorte d’admiration
40 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IV. La Comédie considérée en elle-mesme. » p. 8
es réprésentées sur le Théâtre, on s’apperçoit sans peine qu’elles ne tendent qu’à accréditer le vice & le mettre en honneu
41 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — section »
ès de nouveaux égaremens : devenu père-de-famille, on le verra, guide tendre & clairvoyant, chercher quelque jour les moye
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
oit point. Si l’on n’y en prêtoit ; l’esprit de l’auditeur étoit trop tendu , & n’avoit aucun moment pour se délasser. Si
ens ? Dans la premiere supposition, l’esprit de l’auditeur étoit trop tendu , & n’avoit pas un moment pour se délasser. Po
43 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
Je ne veux pas qu’il soit sur sa parole. Tu vas donc le revoir ! O ma tendre , mon unique amie, je me figure avec quel plaisir
’avoir dans son mari, un chef éclairé, vigilant ; un protecteur sage, tendre  ; d’y voir un père, un ami, & sur-tout un ama
44 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
ferme en soi. 1. Les Comédiens qui la représentent. 2. Le but où elle tend d’elle-même. 3. La fin que les Comédiens et ceux
ateurs l’est aussi pour l’ordinaire. La fin à laquelle la Comédie tend d’elle-même, et le but que les Acteurs s’y propos
isqu’elle est entièrement opposée à l’esprit du Christianisme, qui ne tend qu’à mortifier et à affaiblir de telle sorte les
betur cor vestrum, etc. » L’esprit de la comédie au contraire qui ne tend qu’à fomenter les passions, est un esprit de trou
à ceux qui la représentent, soit par rapport à la fin à laquelle elle tend d’elle-même, et à laquelle les Comédiens, et ceux
45 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
tout selon les lumieres de la justice & de la raison. Tout ce qui tend à multiplier ces lumieres est bon en soi-même. C’
harmonie & la véhémence de la déclamation, la pompe du spectacle, tend à augmenter l’activité de notre ame par l’intérêt
rce dans Saluste ? Cet Auteur n’est-il pas entre les mains de la plus tendre jeunesse, sans qu’on apréhende qu’il encourage d
ant de parvenir à l’Empire : nous ne demandons pas qu’il cesse d’être tendre  ; qu’il se contente de ne pas contracter un hymen
struction d’un âge plus susceptible d’en recevoir. L’humanité doit de tendres égards aux vieillards qui radotent, parce qu’ils
t sans examen. Les spectacles ne disposent point à des sentimens trop tendres  : le sentiment de l’amour est dans la nature de n
a fin est d’engager tous les particuliers qui composent la societé, à tendre au bien general, non-seulement doit être reçu par
est la nature de l’homme, que les mœurs soient mélangées, un art qui tend à les perfectionner, prête une nouvelle force aux
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
échaffaud, sans avoir pu parvenir à la fleur précieuse, que les plus tendres amans, les plus grandes faveurs, la plus intime f
amp; la plus belle fille d’Angleterre. Esprit supérieur, cœur le plus tendre , graces inexprimables, comment ne pas s’aimer ! C
ur le plus tendre, graces inexprimables, comment ne pas s’aimer ! Ces tendres amours furent traversés pas des malheurs & de
ont conservées. Elles sont moins spirituelles que respectueuses & tendres . C’étoit une Vierge qui écrivoit à une Ange, un A
x de l’autre. Elle pensa le suivre ; mais se consola en faisant de ce tendre amant l’oraison funebre la plus singuliere. Bossu
ce en montrant cette bague. D’Essex ne paya pas de retour un amour si tendre . Ce n’étoit pas un Ovide, savant dans l’art d’aim
s ambitieux qu’amoureux, plus politique que galant, plus guerrier que tendre , il ne songeoit qu’à sa fortune. Il en vouloit au
aritale pour gage de sa foi. Le Duc lui écrivoit les lettres les plus tendres , en style de roman, Je suis un nouveau Jason, qu
e, Ambassadeurs qui font la proposition, commerce de lettres les plus tendres , fêtes les plus magnifiques, rivaux les plus redo
47 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. » pp. 3-6
ion ne soit qu’un très-petit commencement de celle à laquelle il doit tendre . Faire une guerre ouverte aux vices qui désolent
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
sure que l’heure s’approchait ! Mais à son retour, il n’est pas moins tendre qu’auparavant. Quelle énigme, & qui me l’expl
49 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ne vertu très-foible, avec des passions fort vives & un cœur fort tendre , se croiront assez fermes pour s’exposer à un dan
qui donnent naissance à une foule de mauvaises pensées ; tant de vers tendres & de chansons passionnées qui sont autant de
i agissent, mais des personnages vivans, de vrais yeux, ou ardens, ou tendres , ou plongés dans la passion ; que vraies larmes d
, n’étant plein que d’aventures agréables & surprenantes, de vers tendres , délicats & passionnés, fait que le cœur dévo
un assemblage vif & séduisant de tout ce qui peut plaire, qui ne tend qu’à enchanter l’esprit & les sens par mille
vigilance des parens, à surprendre par mille ruses la bonne foi, à ne tendre jamais à faux des piéges à l’innocence ; à se déf
i, ne perdant jamais de vue la perfection à laquelle il est obligé de tendre , doit marcher sans cesse dans la voie de Dieu pou
expressions cachent le plus souvent des obscènités, dont les maximes tendent toujours au vice & à la corruption, dont les
t-ce pas là qu’il se sent attiré au crime par les piéges qui lui sont tendus  ; que se laissant prendre aux amorces les plus da
t plus dangereux, qu’il couvre quelquefois de fleurs les piéges qu’il tend à la vertu, & qui souvent attaque l’innocence
rprendre plus sûrement.Et voilà, mondains sensuels, le piége que vous tend le démon, & dans lequel malheureusement vous
us offrent dans le monde ; il en est où le pompeux, le surprenant, le tendre , se trouvent bien mieux réunis que dans les folle
leurs membres déchirés par les plus cruelles tortures ! quoi de plus tendre que les chastes soupirs de l’Eglise, les pleurs d
teur, ils n’y sont pas expressément nommés : mais toute l’Ecriture ne tend-t -elle pas à les défendre ? De quelle maniere a-t-
ssion de Salvien, que sur le théâtre tout est crime, parce que tout y tend à autoriser la passion, à l’insinuer agréablement
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
tion extérieure du corps ; car outre les nudités, qui sont des pièges tendus par le démon, et des pierres d’achoppement pour l
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
d’un Acte. Il est aisé de sentir que le chant de la Romance doit être tendre & mélodieux : s’il était autrement, il ne se
avec ce qui précède, tant les faits que les pensées. Les Ariettes tendres , ou qui èxpriment la douleur, font un mauvais éff
La faute en est principalement au Musicien qui donne souvent au Chant tendre un mouvement trop lent, & qui le fait plutôt
plaintes qu’arrachent la douleur, qu’à des accens amoureux. L’Ariette tendre est plus supportable lorsqu’elle est dialoguée ;
52 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
parce qu’il faut craindre, dit-il, les premières impressions d’un âge tendre que les sujets tragiques auraient trop ému. Ce n’
53 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
sent eux-mêmes ! Les effets de la concupiscence dans ces jeunes & tendres plantes sont-ils donc trop lents à leur gré ? Ce
54 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
lesquelles ils doivent tâcher de s'établir; et auxquelles ils doivent tendre , si la faiblesse de leur vertu les en éloigne. La
55 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
aliqua calamitate. D’ailleurs la pitié, ce sentiment si naturel et si tendre , nous touche plus que l’admiration : ainsi quelqu
sacrifiait l’orgueil des Romains, tout injuste qu’il nous semble, au tendre et vertueux amour que nous ressentons avec lui. C
lamme. Ses craintes, ses détours, ses réserves, ses timides aveux, sa tendre et naïve finesse disent mieux ce qu’elle croit ta
Ce mélange de faiblesse et de modestie le rend plus touchant et plus tendre . Moins il obtient, plus la valeur de ce qu’il obt
e. L’amour que la pudeur enflamme, qu’elle rend plus touchant et plus tendre , est donc un bien : nous voilà d’accord. Encore q
nobles : ces sentiments sont l’estime, la bienveillance, la douce et tendre intimité, d’où résulte la complaisance de soi-mêm
t dont les craintes, les détours, les réserves, les timides aveux, la tendre et naïve finesse, disent mieux ce qu’elle croit t
comme le caractère l’est de l’exemple. Dans tous les hommes, le désir tend au même but ; il y arrive, et il s’éteint, c’est
tableau dont il est frappé. Estime, respect, confiance, vif intérêt, tendre penchant, voilà ce qui lui reste de l’impression
xcès de l’amour, tel qu’il est peint sur la scène française ? L’amour tendre y est séduisant, mais l’amour passionné y est ter
le cœur, le cœur lui seul, qui reçoit les douces émotions d’un amour tendre et vertueux. L’amour a deux sortes d’objets : sav
mante adorée, enfin l’harmonie et l’accord des sentiments vertueux et tendres qu’elle exprime, avec le caractère touchant et no
lus touché que le plus voluptueux jeune homme. L’expression d’un rôle tendre ajoute aux charmes de la beauté ; mais je tiens q
jeunes gens. L’amour ne connaît point l’inégalité des conditions ; il tend quelquefois à rapprocher des cœurs que la naissan
si dans cette position il est malheureux que le cœur de l’homme soit tendre et sensible, s’il est à craindre par conséquent q
tance ou Cénie, j’oublie la cause, la seule cause de l’intérêt vif et tendre , dont je suis encore tout ému ? Voilà une façon d
56 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
ens. Tout cela est bien opposé à la comédie. 2.° Sur-tout dans un âge tendre , susceptible de toute sorte d’impressions ; il fa
it le leur permettre. Les filles & les femmes, naturellement plus tendres , plus vaines, plus vives, plus passionnées, plus
vilit à force de barbarie ; elle ignore les bienséances, les passions tendres , les progrès naturels des sentimens & des act
t des propos libres, & à Celin son amant, à qui elle dit les plus tendres douceurs, & à son propre pere, à qui elle exp
agrin quand je te quitte. Tout cela accompagné de la musique la plus tendre , qui seule séduiroit les cœurs, de ces voix luxur
une Paysanne ne sait guère, Divinité qu’une Rosiere n’invoque pas. La tendre conversation est un peu troublée ; elle craint,
57 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
cupiscence, que S. Jean deffend d’aimer. On y cherche ces expressions tendres , ces intrigues ingénieuses, ce jeu des passions d
58 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
lesquelles ils doivent tâcher de s'établir, et auxquelles ils doivent tendre , quoiqu ‘ils en soient encore éloignés par la fai
59 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
mp; solitaire, De Salenci le champêtre sejour. De nos aïeux il fut le tendre pere, De leurs enfans il est encor l’amour. L’Au
ur parure Les nœuds d’Hymen resserrés par l’Amour Nous font chérir le tendre nom de mere, L’enfant se plaît à nourrir son vieu
aimez tant à voir fleurir les loix, Et votre cœur est si bon, est si tendre . Du haut du Trône où le ciel aujourd’hui A vos cô
le ciel aujourd’hui A vos côtés fait asseoir la justice, Daignez nous tendre une main protectrice. ………………………………………………………………………
onses, le pardon qu’elle accorde à son amant, la conversation la plus tendre en duo, le duel à coups de poings qu’elle arrête,
60 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
s héros galants, et leur font pousser à toute outrance les sentiments tendres . Les anciens du moins étaient bien éloignés de ce
61 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
but, en diminuant la faute du Tartuffe par le piege séduisant que lui tend une femme impudente, qui est sûre de le faire suc
n ennemi vaincu, veut donner des coups de poing aux Huissiers, laisse tendre des pieges par sa propre femme, au risque de son
épond avec une impudence cynique (théatrale) : Vous êtes donc bien tendre à la tentation, Et la chair sur vos sens fait g
d’heure après donner, comme un sot, dans le piege grossier qu’on lui tend  ? La femme a beau dire, on est dupe de ce qu’on a
62 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
vous avez employé dans son portrait. On sait que le fameux Racine fut tendre & galant dans sa jeunesse ; qu’il étoit d’une
approuveront eux-mêmes un projet de réforme & de réglement qui ne tend qu’à rendre estimable & honnête devant les ho
ons ici en peu de mots, pour y revenir ensuite plus en détail, que le tendre & l’élégant Racine a fait un Chef-d’œuvre san
ms, on a même écrit que quand il vouloit composer les Scènes les plus tendres & les plus passionnées, il alloit auparavant
a ressemblance & de l’imitation. Il y a de l’amour, & du plus tendre & du plus touchant entre Britannicus & Ju
à son Auteur. Au moins est-il certain que dans ses Tragédies les plus tendres , les plus propres à émouvoir les passions, il ne
Héros ne tire point à conséquence pour son caractère, qui n’étoit ni tendre , ni sensible pour les femmes. On diroit à n’en ju
en toute sûreté. IlBajazet. est peu de Tragédies où l’amour soit plus tendre & plus séduisant que dans Bajazet. C’est une
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
vous m’aviez fait espérer : hélas ! quelle différence ! Cet amant si tendre , cet époux si complaisant, il est déjà changé ! L
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
enoux : jamais je ne le trouvai plus aimable ; jamais je ne le vis si tendre  : il me quitte ; passe dans son appartement ; s’e
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quinzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 275-277
ncore ses amies ; elle ne leur dit que quelques mots mais ils sont si tendres  ! l’amour dans son cœur, n’absorbe pas l’amitié,
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60
laisser entièrement dessécher ». Ainsi tout l’appareil du théâtre ne tend qu’à faire des hommes passionnés, et à fortifier
67 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
cus imprudent, & toujours prêt à donner dans les piéges qu’on lui tend , qu’il sera la victime d’un Frere dissimulé : on
de langage ceux qui ne savent que dire, le sublime Corneille & le tendre Racine, parce qu’ils n’ont étudié ni l’un ni l’au
parce qu’ils n’ont étudié ni l’un ni l’autre. Pourquoi ce Poëte né si tendre , & qu’on accuse d’a voir francisé les Heros d
acteres ! L’un toujours intrépide, & un peu dur, l’autre toujours tendre & timide. §. IV. De la Diction. Comme
la Mere, &c. Cette peinture terrible est suivie de la plainte tendre d’une Fille de dix ans, qui se croyant dans le ca
urs. La Tragédie peut rendre les hommes plus vertueux, en les rendant tendres & compatissans pour les Malheureux, La Comédi
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
ser des jours entiers à entendre des chants et des vers passionnés et tendres sans en être émus : et des gens d’une « si éminen
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
p; la Dallard y exécutent si parfaitement un pas de deux, figurant le tendre empressement d’un Faune pour une Nymphe afflgée d
ne sorte de vie, ne jetteront-ils aucune étincelle ? Les mêmes pièges tendus à la vertu se trouvent dans les décorations, la p
se, sans doute bien élevée & décente, qui n’étoit point exercée à tendre des pieges à la vertu, & ne prétendoit pas à
re avec le désespoir & l’excès d’accablement des ames vives & tendres . Cette suite d’agaceries, ces sentimens si vifs,
70 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
un et l’autre tant qu’ils voudront : d’un côté, la compassion la plus tendre  ; de l’autre, l’horreur du crime de Caracalla rem
bien au préjudice d’un tiers, et la passion de Créuse, pour Jason ne tend qu’à ce but. Je sais bien que l’on m’opposera que
e la Tragédie, il n’y a point de ces Scènes molles et efféminées, qui tendent à corrompre le cœur, et contre lesquelles je me s
e, je trouve du côté de Romulus des expressions de sentiment vives et tendres , qui me paraissent devoir être supprimées. Je ne
71 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
les marques de sa victoire. Vous n’éviterez pas le piége qui vous est tendu . Il me semble qu’on peut ajouter pour la réformat
oit faussement n’être pas amolli par les Spectacles ; que les Auteurs tendent des piéges à la candeur ; enfin que l’esprit séri
72 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
lheureux flatte notre amour propre. Nous nous vantons d’avoir une Ame tendre & généreuse, voilà un Bien dont la Tragédie n
une belle Tragédie, parce qu’on est flatté de paroître avoir un cœur tendre  : mais on ne se vante point d’avoir ri des balour
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
pour ainsi dire, son être, en se communicant réciproquement, dans les tendres épanchements de la confiance, tout ce qui peut in
ge qui se fait entendre pour nous animer au combat ; les martyrs nous tendent les mains et nous présentent leurs couronnes. Si
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
nspirer, leur faire exprimer les mouvements les plus vifs et les plus tendres , leur donner les mêmes leçons qu’il avait données
e violon tint lieu de chœur et de musique. Bientôt l’Amour fertile en tendres sentiments, S’empara du théâtre ainsi que des rom
ant l’office divin des vaudevilles, des pièces profanes, des chansons tendres , des airs d’opéra, qui ne peuvent que distraire l
estie, une Agnès, qu’un mot, un regard font rougir ; une coquette qui tend des pièges à tout le monde ; une effrontée qui se
tères réussissent mieux ; un homme emporté prendra mal un ton doux et tendre , un esprit doux et modéré n’est pas fait pour les
75 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
e pour la folie de la Croix : Celui-là fait d’un amour propre, qui ne tend qu’à la conservation du corps, le fondement de la
e tel qu’elle le trouve ; mais la Religion va droit à l’intérieur, et tend à rendre l’homme tel qu’il doit être ; l’une n’a
esclavage ! Une jeune fille dont la raison est faible, et le cerveau tendre et délicat s’y trouvera sans contracter l’amour d
eur ajoute à ce précepte le charitable conseil de se reposer dans les tendres sentiments que l’Opéra et la Comédie inspire aprè
Chrétien est un temps de pénitence, et que l’institution du Carême ne tend qu’à nous en faire souvenir, et à nous ranimer da
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
opper les germes de leurs passions ; c’est là que, dans un âge encore tendre et si susceptible des impressions du vice, ils co
77 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
outient que le Théâtre est épuré, et qu’il n’y a pas une Pièce qui ne tende à la correction des mœurs. Pour le prouver, il fa
78 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
même fonds d’amour propre, & que par des routes différentes, ils tendent également à la même fin, c’est-à-dire, à satisfai
s événements qu’il y fait entrer, conspirent l’un avec l’autre, & tendent tous à la même fin. J’entends encore ce tissu ing
son art, il faut que toute la conduite, toute l’œconomie de sa Piéce tende uniquement à établir, à développer, à mettre dans
énérale ; je veux parler ici de la Musique & de la Décoration qui tendent à la même fin que tout le reste, & qui y tend
a Décoration qui tendent à la même fin que tout le reste, & qui y tendent presque par les mêmes impressions. La Musique exc
p; sensible à l’harmonie, ne pense point d’abord à examiner si un air tendre & touchant exprime bien le sentiment d’un cœu
ant ce moment de jouissance de la Vérité. C’est à cette situation que tendent tous nos jugements, & l’espérance d’y parveni
79 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
hagrin Il revient plutôt qu’on ne pense. O douce vie Digne d’envie. Tendres amours enchantez nous toujours, O jours heureux !
se regardent comme des étrangers sur la terre, et des Voyageurs, qui tendent sans cesse au Ciel, qui est leur patrie. C’est là
x. Bien plus, il va même aux lieux où il espère de trouver ces filets tendus . Il est donc indubitable qu’un Chrétien qui a con
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sans cesse à la perfection, ces fidèles eussent e
81 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
d’expirer. Graces, vertus, raison, génie, Dont il fut l’organe divin, Tendre Venus, sage Uranie, Qu’il n’implora jamais en vai
s vertus, le génie ont ils une organe ? C’est une enigme sans doute : Tendre Venus, sage Uranie, qu’il n’invoque jamais en vai
neur, les savants & les savantes, jusqu’à Madame d’Acier, dont le tendre amour pour Homere, a rempli tant de volumes, &
Petrarque ; il ne faut point de génie, il ne faut qu’une passion. Un tendre amour suffit, & vaut un Apollon. La Henriade
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
poëme épique, ou soi-disant, sur la Mort d’Abel, respire par-tout une tendre piété : ce qui n’est pas un petit mérite dans un
p; coulant, simple & naturel, ses images agréables, ses sentimens tendres . Dans sa préface, ou peut-être celle du Traducteu
sien, Gesner se peint au naturel. C’est un caractere aimable, un cœur tendre , un esprit tranquille, une imagination riante ; c
p; que lui-même donne pour tel. Ces défauts étoient inévitables. Cœur tendres , amant malheureux, courtisan pauvre, érudit crédu
83 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
fit un crime au fameux Archevêque de Cambrai de quelques expressions tendres , quoique très-mesurées, qui lui avoient échappé d
tte belle œuvre, la célèbrent par leurs chants, & disent : Venez, tendres amours, couronnez ces amans, & régnez avec eu
fæcis exuta, la même pureté de mœurs : C’est à l’amour, c’est aux tendres désirs,   C’est aux graces, c’est aux plaisirs,
à choisir, à fourbir ses armes, plus exercé à les manier, plus rusé à tendre des embuches, que ces troupes à la toilette ? que
84 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
’après l’auteur et l’acteur ? que Judith était belle et parée, Esther tendre et insinuante, Bethzabée immodeste et fragile, la
ridicule de ce mélange, Racine, plus sage, n’a eu garde, quoique plus tendre , de donner de la galanterie à ses deux pièces, et
dith, jaloux et passionné, avec qui elle a les conversations les plus tendres , tandis que l’histoire nous apprend que depuis la
a seule lecture qu’il lui en fit (il fallait qu’elle eût le cœur bien tendre ). Mais il a beau faire, l’opéra a rougi de la sai
85 (1576) De la Censure. pp. 611-613
e qu'on peut choisir, laisse une impression vive en l'âme de ceux qui tendent là tous leurs sens. brief on peut dire, que le th
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
t à fait le théâtre de sa république, parce que tout ce qui s’y passe tend à la corruption du cœur et à l’illusion de l’espr
87 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
s y avoient des airs, des mouvemens qui exprimoient la joie, des airs tendres & languissans, des airs tristes & lugubre
dont un grand nombre corrompu, non-seulement se rend sans peine, mais tend des pieges à dessein, agace, poursuit, fait tombe
r mettre en jeu la sensibilité par les emportemens amoureux & les tendres fureurs des énergumenes comiques . A-t-on entendu
malheurs, que de s’égayer sur les défauts (non, on est plus malin que tendre .) On se détourne pour cacher ses pleurs, non pour
le caractere du cœur humain : méchant, frivole, peu compatissant, peu tendre , qui ne pense jamais qu’à soi, ne songe qu’à se r
88 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
pièce de Théâtre, si l'amour n'y est conduit d'une manière délicate, tendre et passionnée, elle n'aura d'autre succès que cel
erie n'étant plein que d'aventures agréables et surprenantes, de vers tendres , délicats et passionnés, fait que le cœur dévoué
onge plutôt à se récréer en voyant jouer Cinna, sur toutes les choses tendres et passionnées qu'il dit à Emilie, et sur toutes
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
immense, qui contenait plus de quarante mille spectateurs, et à faire tendre sur tout cet espace des voiles teintes en pourpre
on insulte à sa fragilité : tant le monde est injuste et aveugle. Il tend des pièges, et se moque de celui qui s’y laisse p
ir ! » « Qualix Artifex pereo ! » Est-il du bien de l’Etat de laisser tendre à la Noblesse de si dangereux pièges, plus danger
90 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
dûment. Elle était belle, riche ; c’était un cœur tout neuf, sincère, tendre  ; elle fut adorée de son époux. Une circonstance
amais guéri de son inconstance, il eut toujours dans la suite pour sa tendre compagne, l’attachement qu’elle méritait si bien
91 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
couter certaines chansons qui ne respirent que la mollesse, et qui ne tendent qu’à corrompre les mœurs, et qui font naître dans
les désirer, lorsque les paroles, les voix, les chants impudiques et tendres les portent à la volupté ? Car si en ce lieu où l
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
ons plus utiles. Ce qu’il me reste à dire dans ces derniers Chapitres tendra à perfectionner tout ce qui concerne le lyrique d
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
plus loin ou de plus près, il n’importe ; c’est toujours là que l’on tend  : par la pente du cœur humain à la corruption, on
94 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
. Je souhaitterois aussi qu’on fît attention aux pieges que tout ceci tend à la chasteté, et au danger qu’il y a que le démo
95 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
du monde, attraits de la chair, cette musique efféminée, ces paroles tendres , ces intrigues galantés, ces nudités, ces gestes,
ntage au péché, & les hommes semblablement par le son de ces airs tendres & lubriques & dangereux ; combien l’est-i
pagne à jouer, à se promener, à boire & manger, à dire des choses tendres , en un mot des journées amusantes, c’est-à-dire,
e maîtresse qu’il aimoit beaucoup, pour qui il a composé des ouvrages tendres  ; il est vrai, mais non pas licencieux, cette fil
96 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
devenir utile, j’ai essayé de tous ces poisons. Gardez-vous bien père tendre et honnête, de conduire vos pauvres enfans dans c
z quelques uns l’espérance de goûter un plaisir peu commun à voir ces tendres beautés s’évertuer autour d’eux a flatté leurs pe
se, traversant debout les banquettes, à l’aide des bras qui leur sont tendus et des épaules sur lesquelles elles s’appuient fa
nt d’autres causes, telles, par exemple, que la fureur de philosopher tend à détruire tous les principes sur lesquels sont f
97 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
rit, ni cette légèreté de la danse, ni cette mélodie des airs vifs ou tendres qui enchantent sur le théâtre. La retenue, la sév
dissolutionem et peccati occasionem cessit. » Dira-t-on que ces airs tendres et efféminés sont moins dangereux au théâtre, où
qu’il est mal aisé d’expliquer combien sont dangereux les pièges que tend la volupté au théâtre : « Quam periculosos laqueo
euse des fosses, on plante des pieux, on sème des chausses-trapes, on tend des embûches sur la route de l’armée ennemie, où
98 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
ène. J’avance donc que, plus le style sera scrupuleux, les situations tendres & décentes, & plus aussi la Comédie-Ariet
rs conversations particulières & de leurs Billets-doux : c’est du tendre qui les charmera : ils se passioneront en le chan
99 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
tions pour en inspirer de l’horreur, et celui de peindre des passions tendres , agréables, délicates, d’une manière qui en fasse
en dernier lieu, peut-on prier sans cesse, et avoir toujours l’esprit tendu  ? Ne faut-il pas lui accorder quelque relâche et
100 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
a-t-il pas ? Quelle innocence à l’épreuve de tous les pièges qu’on y tend  ? Quelle vertu intrépide au milieu de tant d’enne
arer et à se peindre le visage, pour aller ensuite dans une assemblée tendre des pièges à la chasteté des hommes, et servir de
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