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1 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
artemens, ameublements, équipages, bijoux, jardins, tout est plein de tableaux , d’estampes, de statues, de miniatures ; mais ce
sion, ce fut de se défaire d’un poison fi dangéreux : une estampe, un tableau est un livre qui parle aux yeux, qui remplit l’im
pas permis de dire. La peinture est un langage, & le discours un tableau  ; la modestie doit donc également regner dans l’u
s licencieux n’eurent jamais des couleurs aussi vives que celles d’un tableau , & n’oserent ni ne peurent parler comme la to
te. C’est une regle courte, & facile pour juger de la décence des tableaux . Voudroit-on se mettre à la place de l’image, dan
les murailles ; les traits épars du vice se réunissent pour faire le tableau du cœur. Ce cœur ne fut-il pas corrompu, il devoi
blant de craindre le danger de l’idolâtrie, tout est plein de mauvais tableaux  ? Où s’imprime-t-il plus de mauvais livres, où se
onnes célestes que les Saints ont obtenus, il éloigne du péché par le tableau de la mort, du jugement, de l’enfer préparés aux
e picturæ in aspectum turpitudinis usus fecerit excecrabilis est. Ces tableaux indécens des amours, les portraits des actrices,
le Pharisien, qui oseroit le recevoir dans des chambres tapissées de tableaux licencieux ? Mais qui ignore que présent par-tout
dans les maisons, s’il se trouve dans la chambre du malade, quelques tableaux de ce caractère, on a soin de l’ôter ou du moins
mp; bien d’autres autorités ; c’est apparamment celle de Lamet. Voyez tableau . Sur l’infâme tableau de Leda ; il décide qu’on n
rités ; c’est apparamment celle de Lamet. Voyez tableau. Sur l’infâme tableau de Leda ; il décide qu’on ne peut le retenir en c
coration, mais toutes les parties qui les composent ; la piéce est le tableau d’une action, & les acteurs sont des portrait
cteurs, par leurs desseins, par le fond du Drame ; on ne veut que des tableaux du libertinage, toute la décoration, toute l’acti
nt sans cesse. Le théatre est de toutes, la plus féconde, tout y fait tableau , & il fait tableau de tout ; le rêve entend l
re est de toutes, la plus féconde, tout y fait tableau, & il fait tableau de tout ; le rêve entend la voix de l’actrice, su
que la molesse ; cet ouvrage n’est point achevé, c’est une galerie de tableaux passionnés, tracés par une imagination, qui s’éga
2 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
eau jeu à l’artiste, & fait valoir ses talens ; tout est plein de tableaux & d’estampes, chambres, antichambres, cabinet
cependant que la France étoit iconoclaste ? Dans ce nombre infini de tableaux , trouve-t-on sur cent, une image de dévotion ? Et
rtraits, qui n’étoient pas faits pour être à côté l’un de l’autre. Un tableau de dévotion y eût été mieux placé. Il eût été bea
ns infames ? Mais ces peintures pieuses contrasteroient trop avec les tableaux que l’on aime, & condamneroient les effets cr
ue malignam. Heu fuge, sed nulla est jam fuga ; l’amour caché dans ce tableau , lance des traits, allume son flambeau ; ce n’est
on fait à ce libertin des reproches sur son crime, il s’excuse sur un tableau qu’il vit dans sa chambre. La fille le regardoit
garda de même, virgo suspectans tabulam, ego quoque spectans cœpi. Le tableau leva tous les scrupules. Il représentoit Danaë da
it par le toit, & tomboit dans son sein, en pluye d’or. Un pareil tableau que Moliere, d’après Plaute, a mis en vers &
p; en drame, sous le nom d’Amphitrion, pour le rendre plus animé ; ce tableau disoit bien de choses. Il disoit d’abord qu’il fa
eux. Le Peintre est ordinairement le premier pris dans ses filets. Le tableau des nudités entrepris d’abord par le crime est le
de sa fameuse Venus, qui fit la célébrité de l’Isle de Co sa patrie. Tableau qui y attira un monde infini, & en fit un lie
ppé de sa beauté, & la prit chez lui, pour servir de modele à ses tableaux . Que voulez-vous faire de cet enfant, lui dit-on,
mépris. Ce licencieux & trop célebre artiste ne se borna pas à un tableau de Venus. Il en fit un second que l’antiquité ne
aucun Peintre n’a osé entreprendre de le finir. Heureusement ces deux tableaux n’existent plus. Combien d’artistes ont taché de
de, &c. Qui pourroit épuiser ce détail, & compter les mauvais tableaux dont le monde est inondé, Ovide prétend que Venus
tres de Venus. Apellés lui doit aussi beaucoup, de sa réputation. Des tableaux décens sont moins admirés & moins recherchés.
s la pratique. Ces nudités sont ce qu’on voit le mieux rendu dans les tableaux . Il est peu de peintres dont les essais ne soient
e soient des nudités, & des nudités très-bien peintes. De tant de tableaux exposés au salon, pour un qui édifie, il en est c
me, on les fait brûler ; pourquoi n’est-il pas aussi des censeurs des tableaux  ? Pourquoi ne pas poursuivre les mauvais avec la
mple qu’on en ait fait brûler un seul, & ils sont sans nombre. Un tableau licencieux n’est il pas un mauvais livre où l’on
is subjecta fidelibus. Il n’y a pas même de livre si licencieux qu’un tableau . Les plus vives descriptions, le plus grand détai
donne aux Evêques dans leur visite de faire ôter des Eglises tous les tableaux & les statues immodestes. On ne souffre que l
de grossieretés, mais on y en voit. Les rôles sont modestes, mais les tableaux ne le sont pas. La toile forme sa scene, & fa
e, & d’autant plus agréablement que le son s’envole, & que le tableau reste, & qu’elle peut continuellement se repa
peine d’interdiction contre les Peintres qui auroient fait de pareils tableaux . Une fable fameuse du Paganisme nous présente un
i licencieuses. On a essayé de donner un sens moral à ces détestables tableaux . C’est, dit-on, pour nous apprendre que la fille
foux d’amour, comme le sieur Anseaume dans le Peintre amoureux de son tableau . Le théatre en rougit si peu, qu’il en fait un mé
la scene, ils sont les héros de plusieurs piéces, & le sujet des tableaux . Les peintres des fleurs peuvent-ils les séparer
quei cœmenti, candore contenta. On n’y voit rien d’indécent, point de tableau d’histoire, avec des nudités, dont la beauté peut
idicule un des abus de la peinture ; c’est d’adresser la parole à des tableaux , des statues inanimées, comme si c’étoit des pers
3 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
itudes vraies & naturelles des plus jolies danseuses, forment les tableaux les plus attendrissans. Que de conversions doiven
labyrinthe ! mêler & combiner tontes ces choses pour en faire un tableau , exprimer une passion & peindre un caractère,
ela on joint la musique, les décorations, les paroles, autre sorte de tableau qui fait corps avec la danse, est-il de feu crimi
bord avec fermeté, cédant enfin à l’un & à l’autre (quel édifiant tableau  !). Tout cela est rendu avec tant d’énergie, &
de lui-même les passions qu’il voit jouer. Des couleurs mortes sur un tableau , les traits inanimés d’une statue, peuvent allume
& quelle statue est aussi séduisante qu’une danseuse ? & quel tableau est aussi attendrissant qu’une scène de Racine, a
sous les yeux par toutes les allures de la passion, & en font un tableau vivant. Les danses des Israélites, qu’on cite tan
Bourgeois Gentilhomme. Les danses nuptiales des Romains formoient un tableau complet des groupes lascifs que représente à l’im
autre est faux. Lascif est en général tout ce qui porte à l’impureté, tableaux lascifs, chansons lascives, paroles lascives, ges
in, dans un Casuiste, peut être très-lascive, quoique très-froide. Un tableau , un détail de l’usage du mariage seroit très-lasc
e, les transports, la joie des amans. Cela est vrai encore ; mais ces tableaux si ressemblans, tracés par des femmes parées, bel
; nous nous y bornons, nous n’avons garde d’entrer dans le détail des tableaux très-peu gazés ; des traits voluptueux & très
er ; mais on sent bien aussi que ce chef-d’œuvre de l’art n’est ni un tableau ni une leçon de vertu. C’est le vice même paré de
sans ! quel effet sur les autres danseuses qui concourent à former le tableau , sur le Sultan si vivement attaqué, sur l’Odalisq
4 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
ls plaisent. Comme objets les Spectacles intéressent peu ; mais comme tableaux ils affectent vivement. Enfin l’œil se lasse à co
xime : on s’occuppe plus volontiers du Portrait que de l’Original, du Tableau que de l’objet, de l’image que de l’idée. On fait
ion affecte, un détail animé saisit, une histoire échauffée remue, un tableau intéresse & transporte : qui est-ce qui ne co
ns précis ni moins délicate. Ce badinage étudié dont l’objet & le tableau est l’homme pris dans ses ridicules, a ses situat
e teinte mal entendue. En un mot la représentation en genéral est un tableau  : tous les rolles se répondent dans la Piéce, &am
n rolle principal auquel reportent nécessairement tous les autres. Ce tableau spirituel doit donc être observé avec le même scr
cision dans son jeu, que les couleurs dans leur nuances. Le relief du tableau doit être pour l’objet principal ; l’enfoncement
es mouvemens qui l’excite dans ce cœur froid & tranquille, que le tableau tire son état & son prix. Et n’en rapportons
ie, est d’elle-même stérile & muette : ce n’est en comparaison du tableau , qu’un foible crayon, une triste ébauche, une esq
e : avec tout cela en effet on n’a qu’un bel ouvrage ; & point de tableau . L’Auteur ne fournit que la machine : c’est à l’A
uches : sous son geste en un mot, le point de vue se former, comme le tableau sous le coloris. Un Acteur ne joue avec succès qu
nt servilement suivant l’idée d’un Apologiste* moderne du Théâtre, au tableau chetif & mesquin de simples Copistes, qui n’
dire, un détail au lieu d’une description ; une histoire au lieu d’un tableau  : & de l’exactitude, de la précision, au lieu
t celui qui fournit les idées, qui donne les situations, qui trace le tableau , & point du tout : l’Auteur sur le chef de la
muet, dont les parties se répondent en silence ; mais au contraire un tableau admirable & parlant. Qu’on ne m’impute pas l’
pides & plus prompts. Comme la représentation d’une Piéce est un tableau , ce n’est point chez nous sans-doute que nous dev
ue s’il faut dans le Juge une grande sérénité ; il faut aussi dans le tableau pour plaire, du côté des régles, un dégré de préc
sans exemple. Car on doit observer qu’il n’en est pas de ce genre de tableau , comme de tous les autres. Ceux-ci peuvent impuné
. Mais ces opinions particulieres qui sont la gloire de ces sortes de tableaux  ; loin de faire le triomphe d’une représentation,
eroient au contraire pour elle un écueil infaillible. Le mérite de ce tableau gît dans un applaudissement universel : eh pourqu
us, si le point de vue étoit exact, si l’image étoit naturelle, si le tableau étoit vrai ? On passe sans doute à nombre de pers
 ? Y a-t-il rien de si rapide & de si puissant sur son ame que le tableau de ses mœurs ? Tout cela pour peu qu’il soit rend
ble que ce mensonge merveilleux devroit avoir, à l’exemple des autres tableaux , ses partisans, & tomber par conséquent vis-à
s touches acquierent de la fermeté, les couleurs du langage, & le tableau du coloris. Mais il est aisé de voir que c’est ic
peut-elle vous offrir ? de simple idées, des images imparfaites, des tableaux muets, qui occupent sans amuser, & qu’on étud
5 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
peut faire plusieurs Palais sur le même modèle, le Peintre, plusieurs tableaux du même Palais : mais quant au type ou modèle ori
détail les imitations du Peintre. Non-seulement il n’imite dans ses tableaux que les images des choses ; sçavoir, les producti
e. Hors d’état de rendre raison d’aucune des choses qui sont dans son tableau , il nous abuse doublement par ses imitations, soi
le sens du spectateur ne prend pas le change & se borne à voir le tableau tel qu’il est, il se trompera sur tous les rappor
tous les Poëtes, à commencer par Homere, nous représentent dans leurs tableaux , non le modèle des vertus, des talens, des qualit
cette erreur est accompagnée. En effet, ôtez au plus brillant de ces tableaux le charme des vers & les ornemens étrangers q
te chose n’appartient pas même à celui qui l’a faite. Je vois dans ce tableau des chevaux attelés au char d’Hector ; ces chevau
écie également la chose & son imitation ; ce qui confirme que les tableaux du Poëte & du Peintre n’occupent que la trois
productions, du moins quant au sens matériel qui nous fait juger des tableaux du Peintre. Considérons maintenant le même art ap
e pas comme un grand Poëte, à cause de l’expression qu’il donne à ses tableaux , & des affections qu’il nous communique ? Et
ourroient en exciter d’autres au sujet de la peinture sur le ton d’un tableau , sur l’accord des couleurs, sur certaines parties
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
ux gens de l’Art, n’a pas un mérite général. Que dirait-on de voir un tableau qui ne serait parfait qu’aux yeux des Peintres, o
tre en état de sentir les beautés, la fraîcheur & le coloris d’un tableau de Rubens, il ne faut point être Peintre ; il suf
e d’Ariettes, sont comme les ombres qu’un Peinte habile répand sur un tableau . Enfin tant que la musique du Spectacle que nous
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
as on lit cette inscription : Quales choreæ, tales & choraulæ. Ce tableau , ridicule au premier coup d’œil, n’est que trop j
nses de Bacchus devinrent des danses de l’amour ; celles-ci furent le tableau de la plus effrénée licence. Les danses nuptiales
oute des signes des mouvemens de notre ame, & comme des traits du tableau , signes très-naturels qui échappent souvent sans
S. Foix & tout le monde). Elle étoit surtout supérieure dans les tableaux de galanterie ; jamais on ne la peignit avec tant
remarquer que tout y est plein de galanterie, que la danse en fait un tableau très-vif. Quatre quadrilles, dit-il, de femmes je
ses, où les femmes se montrent dans la plus énorme indécence. Dans ce tableau on voit une grande salle (le bal de l’opéra) jonc
ement combinée avec la piece représentée, elle fait avec elle un vrai tableau , naît-des événemens, les prépare ou les accompagn
nchassée. L’art dramatique est l’art de peindre ; chaque drame est un tableau général d’une action composée d’une suite de tabl
que drame est un tableau général d’une action composée d’une suite de tableaux , chaque acte, chaque scène en est un ; une danse
e en est un ; une danse doit faire une scène, & par conséquent un tableau . Et comme dans les bons tableaux il ne doit pas y
re une scène, & par conséquent un tableau. Et comme dans les bons tableaux il ne doit pas y avoir de couleurs oisives, d’obj
paration, la danse ne peut être un hors-d’œuvre, un trait étranger au tableau , que dans les entractes, comme autrefois, ou à la
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
nges. P ierre Mignard, Peintre célebre qui a fait une infinité de tableaux , prostituoit son talent à toutes les indécences q
il a fait un Catalogue raisonné & une description pompeuse de ses Tableaux , ajoutant à chacun les particularités qu’il a pu
, Leda, Danaé, &c. les Amours de Mars & de Vénus en plusieurs tableaux . Pour ne rien perdre du détail, il remplit une ga
le entre bonnement dans tout ce détail, fait la description de chaque tableau , & se récrie sur sa beauté ; les expressions
e lecteur y suppléera. Mignard ne faisoit pas moins ni moins bien des tableaux de dévotion ; les Mysteres de la Religion, les ac
pectacle dans des bouches & à des yeux corrompus. Les plus grands tableaux de Mignard ont été gravés sous ses yeux & par
cun dans son genre. Quel des deux est le plus habile ? Quel des deux tableaux , du Misantrope & du Val-de-Grace, est le plus
amp; dans Mignard. L’Abbé de Monville, qui sentoit l’indécence de ses tableaux profânes, & le danger du salut qu’ils sont co
istres, du Peintre. Rien de plus maussade ; il est bien au-dessous du tableau . Point d’homme universel ni de poëte qui excelle
usages, goût ; en un mot, tout ce qui caractérise les personnages du tableau , la vérité physique & morale du temps & d
eté par les mouvemens & les gestes, que par les paroles & les tableaux  ; il n’est pas plus permis de la regarder sous ce
garder sous ces traits que sous d’autres : c’est un vrai scandale. Le tableau animé de la danse est même plus pernicieux que le
fétes & de leurs sacrifices, des hymnes qu’on leur chantoit, des tableaux qu’on leur consacroit. Ainsi le crime étoit adoré
9 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
it appliquer ce que j’ai dit de l’autre, fût-il même regardé comme un tableau fidèle, parce qu’il n’a été propre aussi qu’à fai
et leurs traits ne nuiraient pas beaucoup plus à la vraisemblance du tableau . Je voudrais pouvoir faire sentir le ridicule et
aux, dramatique, de l’homme et de la société, ou cette infidélité des tableaux vivants qui sont censés être ceux des mœurs ou de
nciers, ont perfectionnés par leurs inventions ingénieuses, par leurs tableaux superbes et savants d’événements aussi rares qu’o
s, et examinons plus directement de quelle utilité pouvaient être ces tableaux hideux bordés de vertus. Pour en revenir au tartu
prit ; qu’on trouve dans leur recueil un cours complet de morale, les tableaux touchants des plus sublimes vertus, la peinture f
des peintures dangereuses des passions les plus entraînantes, que des tableaux corrupteurs ; qu’on y voit l’intérêt sollicité le
10 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
[frontispice] Les Leçons de Thalie ou les Tableaux des divers ridicules Que la Comédie présente : P
ntre les spectateurs ! Dans le second point de vue, la Comédie est un tableau où l’on voit des caractères, des portraits, une c
11 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
eurs filles, sans craindre que leur pudeur fût offensée par de hideux tableaux , par des scènes dégoûtantes d’obscénité. Les prin
l que Pauline ? l’amour fraternel que les deux fils de Cléopâtre ? Le tableau de si hautes vertus, que relève encore la puissan
pureté de son goût, l’élégance de son langage et la perfection de ses tableaux . Molière, le régénérateur du genre comique, et le
iner ses amants pour s’assurer de leur discrétion, n’eût offert qu’un tableau pâle. Il a fallu donner de la couleur, remplir le
d’une atroce ironie, la victime pâle et sanglante, tout cela forme un tableau aussi horrible que repoussant, et quand un pareil
les rivalités d’amour, de vanité, ou d’intérêt, et enfin pour dernier tableau elle entend un fils maudire sa mère. L’affluence
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
endre ; ce qu’on a souvent fait avec fruit dans les missions, par des tableaux allégoriques ou des représentations animées. « 
t pas mieux que les anciennes moralités. Ils sont pires : ce sont les tableaux du Carache, substitués aux anciens vitraux des Eg
son Eloge de la Folie, et par Antoine Spelta, dans sa Sage Folie. Ces tableaux sont humiliants pour l’humanité. Ceux qui roulent
mée ? Qu’un Peintre s’avise de prendre un théâtre pour le fond de son tableau , et qu’il y peigne le sacrifice d’Abraham, la pas
et le costume, mais parce qu’il insulte la religion et la vérité. Ce tableau , fût-il de Raphaël ou de Michel-Ange, ne serait s
Vierge, fardées et découvertes comme nos actrices, si dans un coin du tableau il mettait des danseurs et des danseuses ? Ce Pei
ion. Mais que ferait-il, que ce que fait la comédie ? La pièce est un tableau animé. Corneille et Molière sont des Peintres, et
on peut les traiter comme tout autre ouvrage d’esprit, ou tout autre tableau . Les Saints et Dieu même l’ont fait : le livre de
is appropriés, et qu’on ne lui destina pas. Il est bien des sortes de tableaux  : la prose est moins vive que la poésie ; l’harmo
ne occasion de chute, ne sont plus innocents. A plus forte raison ces tableaux animés, si chargés et si vifs, doivent être d’aut
13 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
spagnol & en taille un habit françois, un peintre qui ramasse des tableaux , & en changeant quelques traits du visage, qu
désespoir le quitte, monte sur son char & va annoncer le jour. Ce tableau trop vrai est-il encore une leçon de vertu ? Nouv
ons l’Amour comme on peint une belle, d’un jour aimable éclairons son tableau , vrai, mais flatté, tel qu’il est, mais en beau.
n, s’il voyoit les élans, les transports, les désirs de son cœur, les tableaux , les écarts, les folies de son imagination sur le
nture, par ses idée burlesque. Il vante fort comme un chef-d’œuvre le tableau d’une cuisine de cabaret, où, au milieu de plusie
ile dessein qu’on attribue à ce peintre de corriger les mœurs par les tableaux grotesques, des divers excès où font tomber les v
esseux qui devient voleur & se fait pendre. Ce sont des suites de tableaux où se voient les excès, les folies, les ridicules
ores . Ce sont des comédies en peintures, comme les comédies sont des tableaux en action. Hogard est un Moliere : ces tableaux p
les comédies sont des tableaux en action. Hogard est un Moliere : ces tableaux peuvent produire un bon effet, pourvu que la déce
es, les décoration des objets, en font commettre de plus grands ; les tableaux qu’on y voit, les aventures qu’on y joue sont l’o
sont pas toujours d’accord avec eux-mêmes. Il s’est fait beaucoup de tableaux , beaucoup d’ouvrages sur l’état des hommes à la n
d’après une fiction assez plate & très-inutile de quelques vieux tableaux trouvés dans les ruines de quelque palais, qu’un
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
rs à l’affut d’une image ; de ne rien laisser passer sans en faire un tableau  ! Autant vaudrait la manie de ces Auteurs du sièc
èces chantantes en tout genre, & qu’on appelle Ouverture, soit un tableau de ce qui doit se passer dans le cours du Drame.
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
es. Je ne parle pas des licences, du libertinage, des indécences, des tableaux présentés & sous-entendus, que l’actricisme d
excellence. Ah ! s’ils étaient connus !… Que ne puis-je tracer ici le tableau de conduite d’un d’entr’eux, dont le souvenir a s
d’eux, & ne les défigurez pas. Tracez-nous, si vous le voulez, le tableau de la conduite de ce petit Bourgeois freluquet, q
en cinq Actes, offrent une peinture burlesque des mœurs communes : le tableau qu’elles font, est souvent très-vrai, mais il n’e
16 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
anciens et modernes. En effet, leur ressemblance est parfaite avec le tableau qu’en a tracé cet auteur célèbre, le père de la c
s’y montrèrent sublimes dans toutes les grandes expressions, dans ces tableaux frappants des infortunes humaines, dans ces actio
17 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
e principe de M. le Bateux, qu’autant qu’il imite la belle nature, le tableau des saletés humaines, fût-il parfait, est dégouta
umaines, fût-il parfait, est dégoutant pour un bon cœur chrétien ; le tableau des crimes est odieux & révoltant, au lieu d’
unesse pourroit faire croire. Ces absurdités défigurent absolument un tableau où il y a d’ailleurs bien des beautés. 4 Mars 17
pérer l’horreur du désordre, & jetter un voile sur l’indécence du tableau , trop superficiel, trop rapide pour faire quelque
aussi rempli d’intrigues amoureuses, & aussi licencieux dans les tableaux qu’il en fait : Moliere valoit-il mieux par le na
is seuls, ont seulement, dans quelques scénes, exposé ces magnifiques tableaux , & ce tragique vigoureux, qu’on a seul la har
avoir au dessous de ces bas tabutinages ? Le théatre qui n’est que le tableau des actions des hommes est semblable à la peintur
ques, les amours, les fables, les histoires, ne sont-ils pas de vrais tableaux quoique de divers genres, & le fruit de diver
qui oseroit dire que ces divers objets ne formeroient point de vrais tableaux  ? Qu’il n’y a que son genre qu’on puisse appeller
18 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
assoit dans chaque ville les cartes, les déz, les mauvais livres, les tableaux , les estampes licentieuses, & les faisoit bru
il prechoit étoit ornée de ce nom sacré. Il en portoit en sa main un tableau , ainsi qu’on le représente dans ses images. Dieu
ages ; ils appellent les amours & les graces, & adorent leurs tableaux . Le théatre est leur temple, l’opéra leur culte,
, n’ont point touché aux images du théatre. Le démon n’en veut qu’aux tableaux de religion ; les autres lui sont utiles. S’il av
r les choses saintes avec la licence des plafonds, des cheminees, des tableaux , des tapisseries, &c. nous substituons sageme
s de cet événement unique, qui forment autant de traits de ce sublime tableau  ; les trois puissances, la Synagogue, Hérode, Pil
peinture, de sculpture, d’architecture. Le visage d’une femme est un tableau . Quel art ne demande pas la distribution du color
On a trouvé un secret, par le moyen de quelque corrosif d’enlever un tableau entier de dessus une vieille toile, & de l’ap
dre cette femme, diroit, je ne peins pas son visage, mais je peins un tableau  ; n’exigez point qu’il soit ressemblant. Le fût-i
jeunes Peintres pour les exercer des estampes à colorier, ou de vieux tableaux pour en rajeunir les couleurs. Voilà l’emploi d’u
19 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
on. Je demande, si pour imiter la nature par exemple d’après un autre tableau , avec les secours des couleurs, il faut être anim
our les anciens, n’ayent fait servir leurs pinceaux qu’à copier leurs tableaux . Cet usage de leurs talens leur auroit-il acquis
s mettre dans un beau jour ; comme l’Eleve n’a besoin que de voir les Tableaux d’un Maître pour les rendre. Je suis même persuad
20 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
n. L’habitude, qui le familiarise avec tout, lui rend insuportable le tableau de ses penchants, tandis que la pratique lui en f
t voir l’amour propre étendre avec empressement un voile épais fur le tableau de nos fautes, pour les dérober aux yeux de nos s
z de le devenir. La rare découverte ! » Il valloit bien mieux par des tableaux vrais & forts, de leurs déréglements, travail
21 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
es solides qui fortifient la raison. Il faut passer légèrement sur le tableau de la volupté : elle est à craindre dans le temps
rs, combien plus les corrompt la licence des nudités ! Une statue, un tableau sans drapperie, dit S. Chrysostome, est le siege
montre & tout est fait. On ne souffre pas au théatre, dit-on, des tableaux indécens. Supposons-le ainsi. Mais est-il de tabl
re, dit-on, des tableaux indécens. Supposons-le ainsi. Mais est-il de tableau dans l’Arétin ou les Carraches, qui allume plus r
antes comparaisons des lys & de la neige, n’en trace le dangereux tableau  : qui en ignore les pernicieux effets ? Toutes le
é : Tergens es suum, dicit, quid feci ? L’indécence des statues, des tableaux , des décorations, des bas reliefs, & au théat
s maisons des amateurs ; par-tout les tapisseries, les portraits, les tableaux , les estampes mettent sous les yeux les objets le
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
rec, font un Espagnol, &c. mais seulement celles qui font dire ce tableau est d’un tel Auteur. On verra dans l’un un colori
nnage qui a le second intérêt à l’action, & ainsi des autres. Ces tableaux raprochés montreroient, sous un seul point de vûe
bjet représenté. Ceux-là constituent l’ordonnance & le dessein du tableau . Il est inutile de répéter ce que les Anciens &am
23 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
 ; que c’est un Etre supérieur qui nous emporte quelquefois, & le tableau d’Œdipe, n’est qu’un assemblage de malheurs, dont
r des Dames, les Galanteries respectueuses de nos Pères, il donna des Tableaux délicats de la vérité de la passion qu’il crut la
élévation & toute la noblesse de Raphaël, succèdent de misérables tableaux dignes des Peintres de Taverne. Il fut suivi de J
24 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
ots, leurs chambres sont tapissées d’images, ils ont tous chez eux un tableau de la Madona de Bologne (la Sainte Vierge), ils e
; comme le couronnement de la dévotion de la solemnité. En France les tableaux de Vénus, d’Adonis, du bain de Diane, &c. les
p; son Fils, qui sont à la ruelle du lit, elles ont soin de voiler le tableau , afin que le saint Enfant & sa mere ne le voi
Françoises n’ont pas besoin de tirer de rideau dans ces momens, leurs tableaux sont de nature à être plutôt découverts pour inst
ne sont plus si dévots aujourd’hui, ils se sont apprivoisés avec les tableaux de Cythere, & ne mettent plus leurs pieces so
25 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
nsports, parce que la refléxion leur a présenté dans un grand jour le tableau des déreglemens de cette passion. Combien rencont
nte. C’est dans l’histoire des grandes révolutions qu’on trouvera des tableaux qui ne ressemblent point. Deux héros, deux ambiti
26 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
dit François-Charles Huerne de la Mothe, sera & demeurera rayé du Tableau des Avocats, étant au Greffe de la Cour, en date
edit François-Charles Huerne de la Mothe sera & demeurera rayé du Tableau des Avocats, étant au Creffe de la Cour, en date
27 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
dre, puisque la plupart des Auteurs de Poètique appellent un Drame un tableau  : le Poète n’est donc que le Peintre, & le Co
. « Il faut, dit-il, écrire la Pantomime toutes les fois qu’elle fait tableau  ; qu’elle donne de l’énergie ou de la clarté au d
28 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
ils ont conçus la Parodie. Ils se sont imaginés qu’elle n’était qu’un tableau grotesque d’une chose grave & sérieuse ; ils
it, ou qui ne serait capable que d’ajouter de nouvelles couleurs à un tableau  ? (14). Voyez le Chapitre III. du Livre I page
29 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
ctateurs hurloient, &c. Tout cela subsiste encore, & dans les tableaux qui représentent l’enfer poétique, & sur le t
ntérieure est arrondie, & son plafond un bel ovale, rempli par un tableau allégorique représentant les muses, les talens li
ni qui fait la description des colomnes, plafonds, galeries, lustres, tableaux , glaces, marbres, statues : &c. Ce seroit tom
avertir que ce ne sont pas des crucifix, des images des Saints ; des tableaux de dévotion ; ce ne sont pas même des tableaux in
mages des Saints ; des tableaux de dévotion ; ce ne sont pas même des tableaux indifférents d’histoire, de païsages d’animaux, d
30 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
voriser les passions, à faire entrer la volupté par tous les sens. Ce tableau du monde est plus dangereux que le monde même. Da
inant pour s’y conformer, l’exprimer & le communiquer. Voilons ce tableau , ne réveillons pas des idées qu’on est trop heure
tions à la pénitence, à l’Eucharistie, tous les détails de vices, les tableaux du monde & de ses pompes, du démon & de s
31 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
une réforme de la religion Catholique. Le Duc de Luxembourg avoit un tableau bizare, représentant une tête qui avoit six yeux,
oit de la fumée, de l’autre un paon & une épée. C’étoit un de ces tableaux où par les regles de la perspective ces traits bi
int de vue de celui-ci étoit un cylindre optique qui placé au bout du tableau , rassembloit tous ces traits, & en formoit un
Le théatre est à peu près semblable à ce cabinet par les nudités des tableaux & des Actrices. C’est ce même Duc qui fut dis
n en lit avec délire les extraits, les aventures, on en contemple les tableaux , on se fait un bonheur d’être ensorcelé & d’e
hitrion, George-Dandin, & tant d’autres, fait un jeu du crime. Le tableau de cette scene scandaleuse, comme le rapporte Ter
32 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
, des promenades, du récit gracieux des Histoires, de la Musique, des Tableaux et mille autres récréations qui ont été inventées
s : que si ce qui suit la Comédie peut être plus proprement appelé le tableau des actions humaines, si par hasard on y représen
s en effet sont-elles plus odieuses, dont les Comédies ne sont que le tableau  ? Et GUILLOT-GORJU s’en rapporte à ses critiques,
33 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
colonnes, le sculpteur taillera une statue, et le Peintre tracera un tableau . On placera dans le temple le Génie du Prélat, au
34 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
oute parole deshonnête, & l’empêcher de fixer ses regards sur des Tableaux indécens : & des meres qui se disent chrétien
35 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
aisait remarquer entre autres raretés dans une des Maisons Royales un tableau de Le Bruna, qui malheureusement pour le Peintre
ur le Peintre se trouvait placé entre un Guideb et un Corrègec . Ce Tableau sûrement a du mérite, dit L’étranger, mais il a d
le dont j’étais capable, on me mit sous les yeux pour m’encourager un Tableau de progression que j’envisageais avec plaisir, je
contraire à la Religion. Je réponds à cela non pas comme l’Auteur du Tableau du sièclek que l’amour le seul amour est le princ
ont au crime. On pourrait même justifier jusqu’à un certain point les tableaux un peu libres que quelques uns de nos Auteurs se
e la justice qui nous est due. Je sais bien, comme le dit l’Auteur du Tableau du siècle, que cette loi ne subsiste que par Poli
médie en 5 actes écrite Jean-Baptiste Gresset en 1747. k. [NDE] Le Tableau du siècle écrit en 1759 par Paul-Antoine-Nicolas
36 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
u est très éloigné de convenir. « La scène en général est, dit-il, un tableau des passions humaines, dont l’original est dans t
ni des mœurs, qu’il ne peut que suivre et embellir. » La scène est un tableau des passions dont le germe est dans notre cœur :
ont le germe est dans notre cœur : voilà le vrai ; mais l’original du tableau est dans le cœur de peu de personnes. S’il n’y av
urs par leurs charges, on quitte la vraisemblance et la nature, et le tableau ne fait plus d’effet. » La peinture du théâtre es
ais tous les vicieux de la même espèce doivent se reconnaître dans le tableau , le peintre y réunit les traits les plus forts du
il s’amuse : je le demande à M. Rousseau lui-même, qui peut avoir ces tableaux aussi présents que moi. Tous les vices que je vie
composent. Sur ce goût il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lequel il a pris ses
le et touchant dans ce qu’il a d’honnête, de vertueux, d’héroïque, ce tableau de l’amour sera une leçon morale, sans en excepte
n moins sensible dans les mœurs de la société, dont la comédie est le tableau , y a fait substituer des femmes libres et honnête
i compté ni pesé les voix ; et après tout, ces parallèles vagues, ces tableaux de fantaisie ne prouvent que l’art et le talent d
et cent exemples vicieux pris sur un million de citoyens, feraient un tableau épouvantable de la ville de l’Univers la mieux po
é vive, plus il sera indifférent pour tout ce qui ne ressemble pas au tableau dont il est frappé. Estime, respect, confiance, v
ose pouvait les contenir, quelle leçon plus frappante pour eux que le tableau des excès de l’amour, tel qu’il est peint sur la
ui donnerait, et cette leçon est celle du théâtre. Il ajouterait à ce tableau le contraste d’une femme impérieuse et vaine, qui
c. ? Celui qui trouva le Dominicain travaillant avec un air atroce au tableau de Saint André, le soupçonna-t-il d’être complice
qui compose, et l’Acteur qui représente, se frappent l’imagination du tableau qu’ils ont à peindre. Racine crayonnait de la mêm
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
senteront les scenes les plus touchantes, & formeront ensemble le tableau de l’action ; chaque volume coûtera 24 livres. T
estampe, & représentât ce qu’on lit. Voilà le moyen de donner le tableau de l’action. Cet ensemble mi-parti d’estampes &am
e la piece par des hommes ordinaires & le reste par des nains. Un tableau est une sorte de pantomime. Comme toute la piece
es décorations. S’ils ne savent pas lire, ils se feront expliquer ces tableaux . S’ils joignent la lecture à la vue, ils allumero
oins qu’une autre, elle étoit philosophe. C’est le grand trait de son tableau . Une Comédiene de l’Opéra comique Philosophe ; qu
borné là ; il n’y a eu, comme à Calais, ni boëte d’or, ni statue, ni tableau à la grande salle, & dans la verité le Siege
38 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
ont été pour l’inauguration d’une statue & pour la réception d’un tableau . Le Roi de Portugal s’est fait ériger une statue
i y répondirent au nom de la ville & de la province. On laissa le tableau , après bien des révérences, pour aller allumer un
s sauts, des cabrioles, &c, jusqu’au lendemain. C’est, dit-on, un tableau allégorique du Sacre du Roi. On ne peut trop loue
ute au-delà du déluge. Les anciens ont bien senti les avantages de ce Tableau magique, le faisant servir à la législation, aux
ardel de dire qu’il est un grand sorcier, quoiqu’il fasse si bien des Tableaux magiques. Le ballet périt avec tous les arts sous
s l’Europe. Rameau, Noverre, Vestris, Salé, &c. forment par leurs tableaux magiques une chaîne d’histoire que le Mercure écr
39 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
la rose de la main de son frere. Ce fait est représenté dans un vieux tableau qui subsiste encore. Cette institution a toujours
contée, la description du couronnement de la Rosiere, est un fort bon tableau  ; les gémissemens des Salenciennes sont d’un path
ui vouloit y porter atteinte, a obtenu seulement qu’on déplaceroit le tableau substitué depuis quelques années par le Curé &
tion. Sur les offres du Seigneur, il sera fait à ses frais un nouveau tableau qui sera placé sur l’autel de la chapelle de S. M
sera placé sur l’autel de la chapelle de S. Médard, où étoit l’ancien tableau , dont il fera une copie. La fête de la rose, une
40 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
une infinité de bons ouvrages, en ce qu’elle expose sous les yeux un tableau animé des passions humaines, & qu’elle ébranl
41 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
ccès. On l’a mis en drame, on en a fait des suites de tapisseries, de tableaux , d’estampes. Les noms de Dom Quichotte, de Dulcin
ai toujours eu pour les livres de chevalerie. La comédie doit être un tableau de la vie humaine, un exemple pour la conduite de
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
ncore à se servir d’un moyen si utile & si usité. Les ombres d’un tableau contrastent avec la lumière & la rendent plus
ns tous ses ouvrages ! Les mœurs de chaque Nation font varier les tableaux dramatiques. Si l’on apperçoit des différence
43 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
paisse où il se cache. Les moyens s’offrent en foule, mauvais livres, tableaux , sociétés, courtisannes, femmes coquettes, libert
aisons, fruits d’un âge mûr, comme il l’avoue, renferment beaucoup de tableaux tracés par un pinceau voluptueux, qui n’est rien
t mettre en œuvre comme lui. Il y a quelquefois des vers heureux, des tableaux rians, des sentimens nobles : mais ces beautés so
r d’ailleurs qu’elle me rende sensible. Quels sons harmonieux ! quels tableaux ravissans ! Tous les arts à la fois séduisent tou
ous les traits de l’obscénité la plus rafinée, & lui présenter un tableau de l’Arétin, pour peindre une vertu héroïque, &am
, forment sous les crayons de l’académicien une scène infame, un vrai tableau d’Arétin, où le vice le plus impudent a tenu le p
ne peut saisir qu’un instant, cette peinture animée est une suite de tableaux plus vrais & plus frappans que ceux des plus
llé ses licencieuses Métamorphoses, & n’en a pas pourtant fait un tableau si obscène que le poëte moderne. Les théatres de
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
ture. Si un fameux Peintre de l’antiquité5 se méprit en voyant sur un tableau un voile imité de main de maître6, les Artisans q
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
elquefois ; l’autre, comme ils ont coutume d’être. La Tragédie est un tableau d’Histoire ; la Comédie est un portrait ; non le
maginaire, auquel les Médecins doivent plus qu’ils ne pensent, est un tableau aussi frappant & aussi moral qu’il y en ait a
mmé, parce qu’il imite les mœurs du bas-peuple, peut avoir, comme les tableaux Flamands, le mérite du coloris, de la vérité &
46 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
bat à leur tête, est vainqueur ou vaincu ; les traits grossiers de ce tableau , vu dans l’éloignement, ne parviendraient aux Spe
lle atteint ce naturel qui captive, & qui persuade : la vérité du Tableau séduit les yeux, plaît à l’esprit, intéresse le c
e ne se borne cependant pas, comme celui du Comédien, à faire un beau tableau , à l’animer, à le bien colorier, à le rendre agré
ue toutes ces qualités d’un Drame parfait. Elle peint au naturel : le tableau n’est pas flaté, & le monument est peu honora
obligations aux Plaute & aux Térence, s’ils nous avaient tracé le tableau des mœurs de leur temps avec autant de vérité, &a
pupilles, ou par une femme, (si l’on croit pouvoir mettre de pareils tableaux sur la Scène) ayent pour eux le cœur du Spectateu
âtre, est d’autant plus coupable de pervertissement de mœurs, que les tableaux y sont mieux faits, les situations mieux amenées,
il n’est pas naturel. Je sais encore qu’il faut grossir les traits du tableau pour réveiller le Spectateur ; & qu’il est tr
ousiasme de la reconnaissance, & la franchise de la vertu. Que ce tableau doit faire d’heureuses impressions ! & que ne
autant. Voila ma pierre-de-touche. On ne souffrira jamais de pareils tableaux sur le Théâtre réformé. Dans l’Aveugle-Clairvoyan
. Il serait encore à desirer, qu’on ôtât de nos Pièces actuelles, ces tableaux d’une fille qui lute contre un débauché : je les
ient plus libres, sur un Théâtre étendu, profond, où tout cela ferait tableau beaucoup mieux qu’aujourd’hui. Mais en donnant pl
se, avant de prononcer un seul mot, son silence ténébreux, prêtent au tableau toute la teinte tragique dont il est susceptible.
des Spectateurs. [Les Danses des Anciens étaient presque toujours des tableaux d’une action connue, & dont le sujet était in
47 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
voit peint. Mais alors de ce Dieu l’étonnante magie Sur ce brillant tableau répand des traits de vie.  La toile obéit à ses l
48 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
ncés, et que les comédiens ne sont nullement dans cette catégorie. Le tableau historique de plusieurs saints honorés par l’Egli
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
s forfaits. Melpomène est toujours en deuil. Veut-on, pour charger le tableau , mettre une dose de noir de plus sur la palette,
Il y a quelque chose de vrai dans cette idée. On voit avec plaisir un tableau bien fait des choses hideuses, on admire la délic
e, de la question des criminels, du gibet, de la roue, etc. ? Plus le tableau serait ressemblant, plus il révolterait ; on n'en
jours à un cœur corrompu, ou bientôt corrompent le plus innocent. Les tableaux des nudités sont-ils aussi rares que ceux des Gor
près essuyer ces larmes exprimées avec douleur, et délayer le noir du tableau  ; et les Actrices, après la pièce, savent bien dé
50 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
Qui prendra ce soin honorable et dangereux de montrer aux princes le tableau de leurs devoirs ? Toujours environnés de bas adu
itèrent, pour l’exemple et le repos du monde, d’être enfin effacée du tableau même des nations. Contemplez tous les maux de l’u
ration de ses modèles ! Encore s’il n’avait eu de talent que pour les tableaux d’une teinte aussi noire ! Mais, dans le même ouv
l’intrigue la plus audacieuse29. Quel profit peut tirer le public du tableau qu’on lui présente au Vaudeville des écarts de l’
afficher ainsi son infraction aux lois de l’église32 ? Encore, si ces tableaux indiscrets eussent été uniquement réservés aux th
avec plaisir ou croit ne s’y point voir. L’avare des premiers rit du tableau fidèle D’un avare souvent tracé sur son modèle, E
âtre, pour en trouver de si différents dans la société ? Cependant le tableau séducteur fait son effet. L’enchantement causé pa
des couleurs favorables sur lesquelles on affecte de lui présenter le tableau de l’amour. Sans expérience et sans guide à son e
re ou Cadet Roussel ? Fatigué de mes pénibles travaux, je cherche des tableaux riants sur les théâtres les moins pompeux, et je
i puissant et si doux peut donc avoir pour des spectateurs sensés, le tableau déchirant de tous les maux qui, dans l’ordre mora
. Quoiqu’il en soit, de cet inconvénient pour les amateurs, voilà les tableaux étranges que la comédie du dernier âge ne rougit
ile heureux de l’allégorie, nos poètes ne nous montreront plus que le tableau réel des vertus, pour nous porter à les imiter, q
uence sur l’esprit d’une vieille folle ; ou lorsque, dans l’ingénieux Tableau des Sabines ao, il enseigne aux mères à respecter
Du Belloy, ce poète qui, dans le siège de Calais, nous a présenté un tableau si noble et si touchant du véritable amour de la
Médiocre et Rampant m, ou sous celle qui nous a enrichis de l’élégant tableau des Mœurs du Jour n, deviendrait singulièrement i
enfaisance publique. Quel plaisir a pu prendre l’auteur, à peindre un tableau si dégoûtant, et qui réellement soulève le cœur d
51 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
ils font des Etrangers et surtout des Français. Vous condamneriez ces tableaux sans doute : mais comme il est utile à la Constit
s ils font consister les plaisirs sont méprisables, opposons dans mes tableaux des gens raisonnables à des fous, profitons du pe
semble, que celui qui se laisse toucher d’horreur ou de pitié par des tableaux moins effrayants et moins atroces sera celui en f
sistant plus, il ne serait pas étonnant qu’on fût moins frappé de ses tableaux puisque les originaux en sont perdus. Les ridicul
entes Tragédies sur les dangers de l’ambition, s’il eût vu souvent le tableau des périls auxquels un Tyran, un Usurpateur, un T
à la politique plutôt qu’à ses remords, remords excités en lui par un tableau frappant de la misère d’autrui ? Il est facile de
est au contraire l’assemblage de ces traits vifs et vrais qui rend le tableau plus frappant, et qui force le spectateur d’aperc
52 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
re, offrent au Chrétien des plaisirs d’un ordre bien supérieur. Quels tableaux nous trace leur plume élégante de la beauté de l’
Les plus brillantes décorations n’en sont qu’une ombre légère. Quels tableaux de la Divinité, des merveilles de sa sagesse, de
s de sa providence, de l’éternité, de l’immensité de son être ! Quels tableaux d’un Dieu incarné, de sa sainteté, de ses actions
53 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
x infâmes. La corruption des mœurs en était une partie ; présenter le tableau de leurs désordres, c’était chanter leurs louange
et ridicules devinrent des fêtes brillantes ; les croquis furent des tableaux magnifiques, et les tombereaux des théâtres super
on leur tient le même langage ; mêmes idées, mêmes sentiments, mêmes tableaux , mêmes cérémonies, tant de pièces, de Proserpine,
54 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
’y parvient que d’une manière indirecte & détournée, & par le tableau des actions.9 Ne pourroit-on pas dire que ce Par
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
u les oblige à les mutiler. Il n’est pas moins ridicule, que dans les tableaux les plus vrais & les plus touchans des malheu
56 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
st déshonnête, elles condamnent les représentations théâtrales et les tableaux immodestes. Saint Jean n’a rien oublié, lorsqu’il
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
fon. Il est vrai que nous vivons dans un siècle corrompu, que les tableaux licencieux enchantent, séduisent ; mais il est en
ce point, ce n’est pas au Théâtre qu’on doit nous peindre de pareils tableaux . Enfin, cette Pièce si vertueuse, si utile aux bo
veau charme sur l’élégance du stile, sur les peintures énergiques des tableaux . Je doute que les Sibarites ayent eu des Spectacl
s légers… ses tresses voltigeantes… Lahire. Je vois… je suis tout ce tableau . Je demande si ne voilà pas le portrait de deux
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
le vice et à le montrer ? quel plaisir peut trouver la vertu dans le tableau animé des péchés qu'elle déteste, et des malheurs
à la vérité et sans amants, car pour les mettre tous il eût fallu un tableau comme ceux des batailles d'Alexandre ; que pour r
iste plus. Nouvel artifice. Pour apprivoiser les gens de bien, que le tableau trop crû du vice effaroucherait, on fait des élog
, la vue et l'idée du vice, mauvais livres, mauvais discours, mauvais tableaux , mauvaise compagnie ; on présente de bons modèles
59 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
, qui dans ton jeu, des plus vives couleurs, Nuance, en t’amusant, le tableau de nos mœurs. Que tu peins bien un Fat ! puisque
eu des Plaisirs, Vivant sans embarras, sans projets, sans désirs ; Du tableau du Moment variant la journée, J’attendrai désorma
60 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
s cris affreux, lorsqu’au retour de la lumière, on aperçut l’horrible tableau des ravages de la foudre. De tous côtés on ne voy
61 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
bâtir à quelques toises plus loin ? Pourquoi ce curieux vendit-il ses Tableaux pour des Médailles, celles-ci pour des coquillage
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
mportantes pour qu’il faille les entendre. Le Spectateur, étonné d’un Tableau aussi vaste, ne sait où ses yeux doivent s’arrête
63 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
uses, sont proscrites avec elles dans l’Ecriture. Les immodesties des tableaux sont condamnées par tous les passages, où sont re
64 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
its les plus marqués contre les dogmes de la religion chrétienne. Ces tableaux tragiques remplissent l’imagination d’idées fauss
65 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
agédie, des personnages scélérats, comme on met des bourreaux dans le tableau d’un martyr. Ces rôles sont nécessaires à l’actio
 ; les graveurs & les peintres l’ont fait aussi dans une suite de tableaux ou d’estampes, comme autant de scénes recueillies
s musiciens, ces danseurs, Pecourt, Lulli, Rameau dont vous voyez les tableaux ou les bustes, ont brillé sur la scéne, bientôt c
oman ; mais nous doutons qu’elles soient instructives, à moins que le tableau du libertinage ne soit matiere d’instructions, &a
lles, qu’elle appelloit l’Hermitage. Il y avoit une chapelle ornée de tableaux de pénitence. La Magdeleine, saint Augustin, où e
66 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
s mignardises, ces situations pittoresquement lascives qui forment un tableau du vice, plus corrupteur, plus contagieux que le
e que la vicissitude des siècles et des nations nous présente dans le tableau des folies et des prévarications humaines. Le gén
rect, et les effets multipliés dont elles présentent pour l’avenir le tableau le plus effrayant, n’appartiennent pas en propre
’ennemi ne s’en aperçut jamais… La décence me défend de tracer ici le tableau d’un monstre qui en même-temps qu’il engloutit la
67 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
offrir un instant une école de vol et le peuple s’amuser à ces hideux tableaux . Je lui en veux moins qu’aux censeurs d’alors, qu
e la Famille savoyarde 7. Rien de plus vrai que les personnages de ce tableau , mais en bonne police, il est des vérités sur les
e-gorge. L’opéra intitulé : Un jour à Paris 8 sera toujours un vilain tableau à mettre sous les yeux de la jeunesse. D’ailleurs
9, ouvrages du temps dont vous parlez, ont cédé le pas aux dégoûtants tableaux , tirés du crime commis à Rodez70 ; on y vient, no
68 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
y vois une vieille Folle, dont l’impudence révolte & dégoûte ; ce tableau n’est pas édifiant : mais j’y vois aussi, un Viei
prend au Spectateur à éviter ; si elle est heureuse, elle présente le tableau ravissant d’une passion légitime, dont le Sage so
ivrés ; à Phèdre, l’amour incestueux ; il n’hésite pas à dire, que le Tableau en est dangereux dans cette Pièce : après avoir l
e, que personne ne voudrait avoir pour femme ou pour fille. Ce second tableau vient à l’appui du premier, & le fortifie pou
e sa gloire, & disposer de son sort. Il ne devrait pas y avoir un tableau , dans les Drames imitatifs des mœurs actuelles, q
Molière, sera toujours la Pièce où cet excellent Dramatique a fait le tableau de l’hypocrisie. Des Arcis. Il me semble que
iolences, toujours a la calomnie. J’ai longtemps eu sous les yeux ces tableaux , qui doivent vous être inconnus. Honorine.
ort mal reçue en France. Honorine. La Scène, en général, est un tableau des passions humaines, dont l’original est dans t
ons, qui, se succédant avec rapidité, n’offrent à l’esprit qu’un seul tableau à par raison, l’on entend la sagesse de conduite,
e lecture nourrit son cœur, & l’excite plus vivement au bien : le tableau d’un honnête Père-de-famille, d’une Mère desabusé
arricide, la félonie, l’inceste, qu’auparavant. Ces traits affreux du Tableau , qui représentent un Fils, qui tue son Père, épou
? A la vérité, l’on y trouve peu de naturel ; des vertus outrées ; un tableau des champs… quel tableau !… il est bien du temps
uve peu de naturel ; des vertus outrées ; un tableau des champs… quel tableau  !… il est bien du temps du bon-homme Booz. Ah ! q
concevoir tout ce qu’on exigea d’elles, sans mettre sous les yeux des tableaux trop libres, il suffira de dire, que Tibère se fi
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
ce, qu’un vice de la piéce. Quelques observations sur l’ordonnance du tableau , nous mettront en état de mieux juger de ses prop
. Danaüs arrache l’épée de son consident & se tue. Voilà ce grand tableau qui a dabord fait quelque sensation, parce que le
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
lus agréable : mais alors nous nous écrions, que ce n’est point là le tableau des mœurs rustiques des Villageois. Ainsi, de que
nocentes. Si vous les faites soupirer, que ce ne soit que d’amour. Ce tableau riant fera contraste avec les embarras, les chagr
71 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
en le vice, que les coupables soient forcés de se reconnaître dans le tableau  ? Est-ce un péché de préconiser la franchise, la
ts préjugés, je l’aurais décoré » (éd. Bruxelles, Ode et Wodon, 1830, tableau I, scène 3, p. 69) . c. [NDE] Les frères Parfaic
72 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
aisirs de la scène nous seraient aussi insignifiants que le serait un tableau pour un aveugle. Si donc nous trouvons du plaisir
insu. Ajoutez que les représentations théâtrales offrent au monde des tableaux flatteurs et mensongers, et présentent, à la jeun
ses admirables productions, dans les travaux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie humaine, dans la peinture des ob
73 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
ce qu’on ne leur dit jamais : la vérité. Ils viennent d’apercevoir le tableau de toutes les scènes de leur vie : ils ont vu les
son époux abandonné par des amis ingrats, et de timides Sujets…. Quel tableau  !… C’est un époux, c’est un amant qui renonce à u
ler que des larmes stériles ? L’humble vertu est-elle peinte, dans ce tableau , sous des traits qui vous semblent peu dignes d’e
74 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
les Ouvrages ne portoient aucune idée des Mœurs, au lieu que tous les tableaux de Polignote faisoient connoître les Mœurs des pe
peint ; un habile Peintre sait peindre le visage & l’ame. Dans un Tableau où seront ensemble Helene & Penelope, on dist
me, & la cause de ses malheurs. Dans Athalie le Poëte oppose deux tableaux l’un à l’autre : les méchans & les bons. Ceux
des avec une fermeté proportionnée à son âge. Pline l. 35, parle d’un tableau de deux Enfans, où l’on admiroit la simplicité &a
mp; ætatis simplicitas. La Scene de Joas devant Athalie offre le même tableau . Quand ce même Enfant verra apporter en cérémonie
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
x qu’elle fait paraître tant en France que chez nos voisins. Ce vaste tableau frapperait agréablement par sa diversité : les pa
76 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
d coupable ! Quand je la vis pour la première fois, elle retraçait le tableau d’une Amante courageuse, qui s’est envain immolée
77 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
Cette instruction en est-elle moins la suite des principes & des tableaux qui y sont semés ? En est-elle moins le fruit des
llage de Téniers, qu’on regarde un des sept Sacremens du Poussin. Les tableaux du Titien par exemple, ajoûte-t-il, seroient bien
78 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
re le bonheur uni à la raison dans les plus beaux yeux du monde. Quel tableau je vous présente ! Daignez le considérer un momen
uitté le monde, parce que la fortune et l’amour les ont haï, font des tableaux affreux, et un jeune esprit que la mélancolie con
x qualités les plus touchantes et les plus rares, et formaient de ces tableaux qui forcent l’esprit à croire les prodiges, et le
79 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
soin, sans doute, que les ombres, si nécessaires à la perfection d’un tableau , y soient ménagées de manière qu’elles puissent s
jeu de mots si on veut, offre également d’un seul coup de pinceau le tableau effrayant des malheurs de la campagne de Napoléon
os, voir A.V. Arnauld et G.E.D. Monnais, Ephémérides universelles, ou tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et
80 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
n mot, de fortes raisons nous convaincraient, s’il le falait, que les tableaux naïfs de notre Opéra sont dignes d’être applaudis
81 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
s voyages, et dont ils offraient la représentation sur des espèces de tableaux . Les pèlerins devinrent tellement à la mode, que
82 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
e honte ; il paraît donc qu’il faut éviter de mettre sur la Scène des Tableaux qui peuvent scandaliser les Spectateurs et leur n
83 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
vrages à Paris. Que ne pouvez-vous voir au Salon du Louvre le superbe tableau qu’elle travaille depuis trois ans et dans lequel
ure est la copie de la Chasteté de Joseph ee de la galerie de Dresde, Tableau de Carlo Cignani, l’un des plus beaux et des plus
ns contredit de cette magnifique collection. Une miniature d’après un Tableau du Roi de Pologne semble être destinée naturellem
p. 10. ee. [NDE] Titre d’une gravure de P. Tanjé (1753), d’après le tableau Joseph et la femme de Putiphar, de C. Cignani (ca
84 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
sie, aux soupçons, aux craintes, à la fureur. Je me plaisois dans les tableaux séduisans que j’en trouvois sur le Théatre ». Rap
de Rodrigue & de Chimène dans ce lieu & dans ce moment, fait tableau & situation. Chimène débute par deux vers trè
, mais dans lesquels encore le choix heureux des expressions forme un tableau parfait des mœurs de la Cour, & du caractère
t l’habillement seul qui m’apprendra si la figure représentée dans ce tableau est un Grec ou un Romain, un Turc, ou un Espagnol
manité en général, mais qu’il n’a pas suffisamment distingué dans ses tableaux le caractère particulier des peuples dont il empr
e Rome, les victoires de ses généraux, forment dans cette Tragédie un tableau où le Poëte a rassemblé tout ce qui se passoit al
85 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
, la terreur, ou la remplit de courage : Comme le second, il fait des Tableaux  ; mais (& j’ose le dire) il est en ce cas, bi
i la font aimer ; souvent l’Auteur mal-habile n’a fait qu’ébaucher le tableau  ; une Actrice aimable l’achève ; elle y joint le
eurs cœurs ulcérés, à celui de fronder, Quel crime y a-t-il à rire du tableau vivant des ridicules ; à s’attendrir à la vue des
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
t point un peu de couleur, une ombre plus ou moins forte ajoutée à un Tableau qui lui prête le mérite de la nouveauté. Monsieur
re, d’attâcher d’avantage. Nous serions plus séduits, plus frappés du tableau des malheurs de nos Pères, que de la peinture d’u
87 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
sont les moins à plaindre. Mais que peut-on penser de ces amateurs de Tableaux , de ces curieux de Médailles et de Porcelaines, q
c’est une espèce de frénésie d’aimer mieux employer mille pistoles en Tableaux que de donner un écu à un pauvre, qui est notre f
88 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
égoût ? » Pages 258 et 259. « Ne sait-on pas que les statues et les tableaux n’offensent les yeux, que quand un mélange de vêt
nses en vis-à-vis. Cette disposition exigerait ici l'utilisation d'un tableau , ce que le format adopté pour le site ne facilite
89 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
s vieux, et une bonne partie même des hommes entre deux âges, que ces tableaux de honte et de déshonneur n’ont guères moins inti
orsqu’ils approuvent tous les jours les censures les plus fortes, les tableaux les plus hideux, inouïs des temps qui ont suivi c
ions passionnées et aveuglément injurieuses, dire des ouvrages ou des tableaux pleins de vérités qui n’étaient pas bonnes à joue
i applaudissaient unanimement, il n’y a pas de doute. C’est aussi le tableau affligeant que je me suis fait des résultats de c
90 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
blesseroient les mœurs. On y a pourtant laissé des statues & des tableaux indécens. Ne devroit-on pas arracher cette racine
e, qu’il faut ourdir chaque matin. Nouveau conseil au miroir, nouveau tableau , nouvelle batterie, nouveau plan de campagne, nou
on, vous lui ouvrez la plus licentieuse carriere. Elle vous trace les tableaux les plus indécens, dont vous vous repaissez, &
faites sur vous le funeste essai. Vous vous permettez de regarder des tableaux licentieux, de lire de mauvais livres, de chanter
91 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
inaccessibles à la corruption (ce sont des saints). L’Eglogue est un tableau de l’âge d’or, qui a sans doute existé autrefois,
sont appesantis sur leurs vices, & ont insisté avec force sur le tableau de leurs crimes, sous prétexte d’en inspirer de l
l pense autrement des hommes ordinaires, dont l’histoire n’est que le tableau de leurs miseres & de leurs vices, le registr
92 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
rt à ce point, & forme un total de portrait achevé, comme dans un tableau , où le jour, les ombres, les nuances, les accompa
cène ? Vous n’auriez pas besoin d’aller chercher au fond des cœurs le tableau des mœurs : il est sur le front, le masque est le
ur une bonne comédie de caractère d’aller chercher au fond du cœur le tableau des mœurs & le jeu des passions ; l’impudence
93 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
à ! C’est comme si vous disiez : « la raison qui nous fait trouver un tableau admirable est en nous et non pas dans le tableau.
nous fait trouver un tableau admirable est en nous et non pas dans le tableau . Il faut avoir des yeux pour pouvoir l’admirer :
es larmes que l’Acteur lui arrache prouvent assez qu’il est frappé du tableau comme il le serait de l’original. « Vice ou vertu
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
cipline du Palais, confirma la délibération des Avocats, fit rayer du tableau le nom du sieur la Mothe, condamna le livre au fe
les Ecrivains, n’aurait pas dû pour son honneur souffrir dans le même tableau le nom d’Huerne de la Mothe à côté des Patrus et
que ledit François-Charles Huerne de la Mothe fût et demeurât rayé du tableau des Avocats, qui est au Greffe de la Cour, en dat
95 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
ritables, arrachent les larmes des yeux, et présentent le plus triste tableau de l’instabilité des choses humaines : « Orbe tot
ent parfaitement, sont nos Acteurs et nos Actrices. Le théâtre est le tableau du monde : nos Comédiens sont les hommes et les f
96 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
avec plaisir, ou croit ne s’y point voir. L’Avare des premiers rit du tableau fidele D’un Avare souvent tracé sur son modele, E
effet du tout ensemble, ou de la composition & de l’ordonnance du Tableau . J’entends par ces termes appliqués à la Tragédie
ux sentir la différence, de comparer l’impression que fait sur moi un tableau de Tesnieres qui me représente un cabaret ou une
ou une noce de Village, avec celle dont je suis frappé à la vûe d’un tableau de Raphaël, tel que celui de la Sainte Famille ou
aisir ; & c’est par-là que j’expliquerois sans peine pourquoi les Tableaux d’Histoire nous plaisent davantage que les Paysag
97 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
ger…. Mais hélas ! Que fais-je misérable ! Je pleure, &c. Ce Tableau est celui de la Nature. Mais cette Nature est-ell
98 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
édiens, dont le tribunal agit en souverain avec les Auteurs. C’est un tableau très-divertissant que celui d’Hercule aux pieds d
e lui, se couvrit de la peau de lion, & contrefaisoit Hercule. Ce tableau renouvellé tous les jours par les plus grands Sei
lion ? Ces deux traits sont ordinaires. Le Tasse fait mettre ce beau tableau sur la porte du palais d’Armide, pour se préparer
au feu, l’Auteur chassé du corps des Avocats, & son nom biffé du tableau . Ce fut à la priere même des Avocats que sa conda
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
i beau ; & plus curieux d’images basses & populaires que d’un Tableau noble & d’une vaste étendue. »** Quoique St
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
gibus judicandum », dit la loi. Cependant Voltaire charge beaucoup le tableau , pour faire mieux sentir l’antithèse. « On se gar
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