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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
Chapitre prémier. Le sujet . LE sujet est la partie essentielle d’un Poèm
Chapitre prémier. Le sujet. LE sujet est la partie essentielle d’un Poème Dramatique,
& le feu de l’imagination joint aux graces de l’esprit. Tous les sujets doivent non seulement être vrais, mais vraisembla
dule. Le Poète ne saurait enfin être trop difficile sur le choix d’un sujet . Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent m
n grand Maître dans la pratique du Théâtre ; il n’ignore point que le sujet fait souvent le principal mérite d’une Tragédie.
nt beaucoup plus loin que nous. Ils ont connu de tous tems combien le sujet prêtait de mérite à un Poème ; ils l’ont même sou
ir la moindre notion des autres difficultés du Drame. Ce qu’est le sujet dans les Drames en tout genre. La Comédie &am
s Drames en tout genre. La Comédie & la Tragédie souffrent un sujet rempli d’incidens ; elles éxigent même qu’on ait
u bonheur ou de l’infortune lorsqu’il en parait encore éloigné Le sujet est bien peu de chose dans l’Opéra Bouffon. L
igné Le sujet est bien peu de chose dans l’Opéra Bouffon. Les sujets de notre Spectacle doivent être clairs & conc
, ce qu’elle offre de peu vraisemblable. Je crois avoir prouvé que le sujet de l’Opéra-Bouffon est toujours peu de chose. le
ns qu’on doit avoit en vue, puisqu’ils ne tiennent en rien au fond du sujet primitif & n’ont aucun rapport au titre de la
jeune Poète du nouveau Théâtre est donc contraint de faire choix d’un sujet qui soit très-simple. Un rien lui suffira pour oc
ec le plus d’Art. Je lui conseille, encore une fois, de rejetter tout sujet un peu relevé, qui demande du travail de la part
ers à tous les Auteurs dont il enflamme le génie : N’offrez point un sujet d’incidens trop chargé. Plus son action sera sim
eilleurs éxemples qu’on puisse se proposer. Il faut retrancher du sujet tout ce qu’il a d’inutile. Autant qu’il est n
ce qu’il a d’inutile. Autant qu’il est nécessaire de chercher un sujet facile, bas & sans intrigue, autant est on ob
n petit ce que la Comedie nous offre en grand. C’est dans le choix du sujet qu’on éprouve sur-tout le plus d’embarras. On peu
xquisser le caractère des Personnages. S’il est vrai que tous les sujets sont épuisés. On s’écrie depuis long-tems que
les sujets sont épuisés. On s’écrie depuis long-tems que tous les sujets en général sont épuisés. Examinons si l’on raison
armontel est d’un avis différent dans sa Poètique. Il prétend que les sujets des Pièces de Théâtre ne tariront jamais. Je suis
é. Monsieur Marmontel pour prouver qu’il est facile de rencontrer des sujets neufs, a la bonté d’en indiquer quelques-uns aux
unes Poètes. Mais il aurait bien dû s’apercevoir que la plus part des sujets qu’il leur donne pour nouveaux, ont une certaine
le même cas. La Tragédie serait dans une aussi grande disette de sujets , s’il n’était permis d’y employer souvent les mêm
ore d’un autre avantage qui nous assure qu’elle n’épuisera guères ses sujets . L’Histoire est un vaste champ qu’elle ne parcour
onde que sa Rivale, & par conséquent moins difficile, puisque les sujets sérieux viennent s’offrir sans peine. Il est vrai
xprimer, sa composition n’est presque plus gênante. Des meilleurs sujets tragiques. Les Poètes Grecs qui se livraient
Les Poètes Grecs qui se livraient à la Tragédie, n’avaient guères de sujets propres pour ce genre de Drame. Ils ne leur était
ire qu’on aurait pu mettre au Théâtre. Ils avaient tort de borner les sujets tragiques ; c’était trop gêner les Poètes ; c’éta
s & Romains, sans considérer que leur propre Histoire offrait des sujets aussi frappans & plus dans leurs mœurs. L’éxe
i ne doit peut-être son prodigieux succès qu’à l’heureux choix de son sujet , pris au milieu de la Nation. Il me semble que no
presque nouveaux, n’est-ce donc que la seule l’Antiquité qui rend les sujets vraiment tragiques ? Lorsqu’un événement peut dat
Parce que l’Historien & le Poète ne sont que des hommes. Des sujets propres à la Comédie. Le sujet qui offrira un
e ne sont que des hommes. Des sujets propres à la Comédie. Le sujet qui offrira un ridicule frappant à peindre, qui n
une véritable Comédie, telle qu’on en conçoit l’idée, de préférer un sujet purement gai. Veut-on que le Comique larmoyant se
, puisque ce n’est point une Tragédie qu’on nous représente ? Les sujets de l’Opéra-Bouffon ne tariront pas sitôt. Le
as sitôt. Le nouveau Théâtre ne craint point encore de manquer de Sujets . Un jour viendra peut-être qu’ils commenceront à
ds changemens dans le goût, dans la façon de penser des Français. Sujets dont le nouveau Théâtre pourait tirer un grand pa
rent au Théâtre moderne ont peut-être certaine peine à rencontrer des Sujets . Je vais leur en proposer quelques uns. S’ils les
uveau genre, je leur enseigne plus fortement ce que j’entends par des Sujets convenables à notre Opéra. La Marchande de modes
os Opéras ? Si l’on ferait bien de traiter plusieurs fois le même sujet . Il se présente ici naturellement une questio
ente ici naturellement une question importante ; doit-on traitter des sujets déja connus ? Pour moi je suis d’avis qu’il faudr
ntraints de se fatiguer, de se donner la torture afin de chercher des Sujets neufs. Qu’arrive-t-il de là ? Ils écrivent souven
a mal fait, l’autre ne sçaurait le perfectionner. Ainsi quand un beau sujet a le malheur de tomber dans des mains mal-habiles
u sein de la poussière où le retient la difficulté de se procurer des sujets saillans & théâtrals. De même que vous vous a
us jouirez du plaisir de voir de quelle façon cet Auteur traitera tel sujet bien ou mal rendu par ses prédécesseurs ; vous go
l’héroïsme ; on lui permet encore de nous montrer plusieurs fois les sujets de ses Drames retravaillés de nouveau. Que dirion
s & des Sciences, & nos Théâtres sembleront renaître. Les sujets de notre Opéra sont tous simples. Mais repren
s elle ils ne sauraient subsister. Qu’on ait donc soin de choisir des sujets simples. Ceux que présentent les principales sour
s du Théâtre moderne à être simples : « En un mot, dit-il, les petits sujets entre les mains d’un Poète ingénieux ne sauraient
teurs ressemblent aux personnages dont ils goutent les mœurs. Les sujets que les Auteurs de notre Spectacle ont choisis ju
ne des moindres observations que j’aye fait sur le Théâtre) que si le sujet n’est conforme aux mœurs & aux sentimens des
2 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
. De quelle utilité est la Vraisemblance Dramatique. Envain le sujet d’un Drame serait admirable, son stile aurait bea
lable l’emporte sur tout. Le Poète éxaminera soigneusement si son sujet est vraisemblable ; les principes que je viens d’
re. Il aurait tort de ne suivre cette règle éssentielle, que dans des sujets historiques & tout-à-fait vrais ; il s’en fau
urs avoir un air de vérité. Que le Poète est libre de faire à son sujet les changemens nécessaires. Il ne faut cepend
ns nécessaires. Il ne faut cependant pas se rendre esclave de son Sujet , & n’oser y faire des changemens dans la crai
leurs dans des termes plus positifs. « Le Poète doit être l’Auteur du Sujet encore plus que des Vers35. » Ces différens passa
rt ceux qui soutiennent qu’il n’est point permis de rien changer à un Sujet vrai, qu’on approprie au Théâtre. Le Poète peut s
noms vrais dans une Pièce, il est permis malgré cela d’en imaginer le Sujet  ; & en mettant des noms supposés, on est maît
bonté de son Seigneur ? On me dira que l’Auteur n’a point inventé le sujet , qu’il n’a fait que copier la Fontaine ; je répli
ne Pièce de Théâtre. Puisque la vraisemblance est nécessaire dans les sujets qui sont vrais, à plus forte raison est elle indi
ne, qui copie si bien la nature, n’ait pas senti le ridicule d’un tel sujet adapté au Théâtre. Le Bucheron ; second éxemple.
3 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
’il était presque impossible d’accommoder heureusement au Théâtre les Sujets qui sont tirés de l’Ecriture Sainte, et de l’Hist
e ainsi la verité et le mensonge, ils n’osent avec raison traiter des sujets , qu’on ne peut altérer sans un espèce de sacrilèg
la déshonorer ; et qu’enfin le secours des Episodes doit soutenir les Sujets , et non pas les étouffer. Mais ce qui leur paraît
le chose dont il m’est permis de m’applaudir, c’est d’avoir choisi un sujet dont la beauté a soutenu ma faiblesse. Je ne sais
n plus grand contraste de sentiments et de passions ? Quel plus digne sujet peut occuper l’Auteur tragique, s’il veut conserv
la sainteté de la matiere ? Qu’il serait à souhaiter que de pareilles sujets fussent quelquefois représentés sur la Scène Fran
avantageusement des matières saintes, je ne prétends pas exclure les Sujets profanes, quand ils sont traités sagement, et pur
rés mystères d’une manière qui rendait ridicule ce qui devait être le sujet de l’attention la plus sérieuse et de la plus pro
ments, aux passions outrées, aux amours incestueuses. J’avoue que les sujets les plus extraordinaires peuvent instruire et div
4 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
la connoître : les trois grands Poëtes de la Grece ont traité ce même Sujet , sans chercher à en adoucir l’horreur. Nous nous
nt faites à l’honneur des Dieux, dans les grands jours de Fêtes ; les Sujets intéressoient la Religion, les Acteurs avoient su
ctacles étoient donnés dans les places publiques, on représentoit des Sujets lamentables, la Passion de Notre Seigneur, des su
ea, & pour occuper des Spectateurs d’un autre goût, on traita les Sujets de la Fable, & de l’Histoire profane, & n
à peindre ! Que de grands évenemens à raconter ! ce ne sont point les Sujets qui nous manquent, ce sont les Génies créateurs q
t dans la crainte & dans les larmes, nous n’examinons point si le Sujet qu’il a traitté, est bien conduit : jamais Specta
Poëme qui par la Représentation doit faire une prompte impression. Le Sujet d’Œdipe n’est recommandable, ni par les mœurs, ni
les mœurs, ni par les sentimens, ni par les caracteres, & jamais Sujet ne fut plus heureux pour la Tragédie : c’est le s
s, & jamais Sujet ne fut plus heureux pour la Tragédie : c’est le sujet qu’Aristote avoit toujours en vue. Et ce même Suj
agédie : c’est le sujet qu’Aristote avoit toujours en vue. Et ce même Sujet qui nous a toujours plu, montre la différence de
sa Ville & dans sa Famille, se trouve un objet d’horreur pour ses Sujets , pour tous les hommes, pour sa femme, pour ses en
iroient qu’elle est entiérement conforme à l’Histoire, au lieu que le Sujet d’Œdippe paroît ajusté au Théâtre, liberté que se
, tient un peu du Merveilleux, ce qui contribue à faire croire que ce Sujet a été ajusté au Théâtre par Sophocle : & n’es
s grand effort de génie, de savoir ajuster les Regles de son Art à un Sujet dont on conserve toute la vérité historique ? Quo
le comme son Maître, & disoit qu’il n’avoit jamais pris un de ses Sujets , n’étant pas assez hardi pour joûter (c’étoit son
5 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
De Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèg
y faisait attention, sont de cette espèce. Il arrive cependant sur ce sujet , comme il est arrivé sur tant d’autres, des momen
onner des règles pour en arrêter la licence. Nous n’avons que trop de sujet de craindre dans notre Diocèse ces sortes d’excès
et si chrétiens qui ont été faits depuis quelques années sur ce même sujet dans une des Universités du monde la plus fameuse
uins et semblables travestissements. Nous suivons avec plaisir sur le sujet de ces Tragédies l’esprit et les sentiments d’une
aites qu’en latin ; que l’usage en soit très rare ; qu’elles aient un sujet saint et pieux ; que les intermèdes des Actes soi
ordinairement pour le mal, suffisait pour l’autoriser. IX. Nous avons sujet de craindre que les règles que nous donnons ici à
6 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
stribuë, & que par les Vers qu’on y insere pour en debroüiller le sujet , & pour en faire voir l’idée, le tissu &
s’ils eussent usé de la voix & des paroles. Section II. Du Sujet . I L semble aux Poëtes ou aux Autheurs, Inve
celuy de Poëte.) Il leur semble, dis-je, que pour faire ou choisir un Sujet , ils n’ont qu’à detacher quelque trait de la viei
contrefaire, il en faut sçavoir l’art & avoir de l’industrie. Le Sujet est l’Ame du Balet, qui fomente la premiere Idée
on en soit apparante & interrompuë. Pour faire le choix d’un beau Sujet , il faut bien examiner si le poinct de l’Histoire
fonds ny plus sûr ny plus riche que l’Histoire, où que la Fable. Les Sujets d’invention me sont toûjours un peu suspects : &a
Apparitions, & dont l’éclat augmente l’horreur. Le brillant d’un Sujet doit estre toûjours gracieux, & ne laisser qu
sme de l’honneste-Homme ; c’est de rejetter absolument toute sorte de Sujets qui laissent ou qui conduisent à de sales Idées.
e soûfre quelque peine des choses trop libres & méseantes. Que le Sujet soit donc choisi si honeste, si net, si pur, qu’i
plus fins & plus doux que l’échapement & que la debauche. Le Sujet doit aussi estre riche de soy, & pouvoir four
p; des soins, & s’il ne laisse pas d’enrichir le Proprietaire. Un Sujet plein & substantiel donne moins de peine à l’
Mais au moins si le Titre se compose des diverses circonstances d’un Sujet , dé-ja tastées, ordonnées ou travaillées, ie ne c
ans du monde, & qui auroient pû servir avec plus de justesse à un Sujet tout contraire. La raison des uns est nulle, cell
est d’ouvrir l’esprit du Spectateur, de luy découvrir subtilement le sujet & d’exciter sa curiosité par quelque apparenc
les Forests : Ainsi de trop petites parcelles ne font qu’étouffer le sujet & qu’y jetter de l’obscurité. Secondement, il
de cette Loy, & que cela ne doit se regler que sur la nature des Sujets . Sur tout dans le Balet, où tout doit estre sensi
apercevoir. Voicy donc à peu prez comme il faut s’y prendre. Quand le Sujet est arresté, il faut faire des Points principaux,
tirée sans effort, & pour ainsi dire sans feu, des entrailles du Sujet . C’est le seul fonds qui la doit produire. Le Poë
nte par soy de sa source, & un enfant legitime & reconnu d’un sujet épousé. Qu’elle porte les caracteres Paternels, q
r, & faute de Compagnon il n’a point de pareil, & n’est point sujet à essuyer les desobligeantes comparaisons du Spec
es entr’elles, au lieu qu’en celuy-là il suffit qu’elles le soient au sujet . Celle qui finit n’a que faire avec celle qui doi
it commencer apres elle. Par exemple, il ïmporte (pour nous servir du sujet que nous avons proposé) il importe dis-je que l’E
sé) il importe dis-je que l’Entrée du Courtaut ait du raport avec son sujet  ; mais il n’est point necessaire qu’elle en ait a
nes des autres, il est toutefois avantageux pour Elles, & pour le Sujet , qu’elles soient bien liées entr’elles : & qu
’on parle à propos : & le Balet demande des airs propres pour son sujet . Si l’on y represente vne femme qui pleure la per
esagreable, mais encore embarassante pour le Spectateur & pour le sujet . Car qui ne sçait que le deüil est ennemy de l’al
our ainsi dire, ne leve le masque, & ne face comprendre, & le sujet & l’entrée. Quand un Prince paroistra, on aur
té des tons & des modes, de quoy fournir des airs pour les divers sujets  ; & bien assortir ses chants & sa composi
chants & sa composition, aux pas que peut requerir l’Entrée ou le sujet . Cette premiere regle n’exclut pas toutefois plus
ar exemple, quelque contrainte qu’il arrive au Musicien de la part du sujet & de sa bizarerie, il n’en est pas pour tout
ravaille, qu’elles luy fassent manquer à la fidelité qu’il a jurée au sujet . Il doit se picquer de bien faire & l’un &
de bien faire & l’un & l’autre ; & quand il échet quelque sujet raboteux ou si peu traitable qu’il ne luy puisse
mble que le Tout ne se pouvoit presque pas passer de cette Partie. Le Sujet pareillement en peut estre rendu plus intelligibl
out l’embaras que la simple Dance pourroit causer à l’intelligence du Sujet . Par-là, il est aisé de voir que le Recit n’est q
ent à chanter des choses extravagantes, & qui ne marquent rien du Sujet . La beauté de leur chant peut les excuser parfois
à comprendre dans ses paroles si adroitement tout ce qui concerne son Sujet , & tout ce qui peut en éclaircir le sens, qu’
il fait, & contre l’intention du Poëte, & contre le besoin du Sujet . Rien ne m’a donné aussi plus d’estime pour ces n
ers faciles à chanter, aisez à entendre, & qui soient à propos du Sujet  ; mais faisons aussi un judicieux choix de ceux q
sté doit estre intelligent, prendre peine pour entrer dans le sens du Sujet , dans l’esprit du Poëte, & dans le caractere
er adroitement dans un caractere le plus hydeux & affecté par tel sujet , tout ce qui peut estre ou de la bonne grace, ou
r les Ouvriers, & pour les Villageois. Mais il est responsable au Sujet de tout ce luxe, & de toutes les erreurs qui
ctateurs, sur ces Bergers, ces Soldats & ces Villageois. Aussi le Sujet & le Spectacle luy sont redevables de toute c
de la maistresse & dominante Idée, si elles n’ont point caché le Sujet pour vouloir trop faire paroistre sa gentillesse.
res sont necessaires, ou pour la perfection ou pour l’intelligence du Sujet . Les unes & les autres conviennent entre-elle
qui repugnent au lieu, & qui peuvent embarasser ou la Scene ou le sujet . Les Anciens comme nous avons montré dans le prem
es. Il faut garder par tout de la moderations ; ne violenter point le sujet à force de produire & de faire agir des Machi
7 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
eau, avec lequel ils ne font que badiner. Voilà assez d’érudition, au sujet d’Arlequin, pour conclure que ces Spectacles asse
pour l’amuser il falloit le faire pleurer : & ne trouvant pas de Sujet plus lamentable que la Passion de Notre Seigneur,
able que la Passion de Notre Seigneur, ils la représenterent. Dans ce Sujet il leur étoit aisé, en faisant paroître des Diabl
nfrairie del Gonfalone, étoit de représenter la Passion. Par tout, ce Sujet parut le plus propre à la Tragédie, comme étant u
Par tout, ce Sujet parut le plus propre à la Tragédie, comme étant un Sujet tout de larmes, & par tout on exécutoit sur l
Sujet tout de larmes, & par tout on exécutoit sur le Théâtre des Sujets saints. On a connoissance d’une Requête que le Cl
ance du Sauveur, l’arrivée des Mages, & le massacre des Innocens, Sujet fort Tragique, qui a aussi paru sur notre Théâtre
confirma leur établissement, il leur fut ordonné de n’y jouer que des Sujets profanes. Cependant pour faire connoître que ce B
avans plus comparable aux Grecs. Comme ces deux Poëtes traiterent des Sujets tirés des Poëtes Grecs, nous pourrions dire qu’al
Mais nous ne nous glorifions pas de la vie que nous rendîmes à ces Sujets , dans une Langue qui n’étoit pas encore capable d
noroit le Latin quand il monta sur le Parnasse. Il traitoit de grands Sujets , comme Lucifer, ou la chute des Anges, chute arri
mais le premier Opéra donné au Public, fut joué à Venise en 1637. Les Sujets les plus merveilleux de la Fable furent consacrés
Magie, pour mettre en Musique la mort de Caton, & les plus grands Sujets de l’Histoire. Je n’ai parlé de l’Opera dans l’Hi
8 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
fut donné a cette espèce de Comédiens, qui jouaient toutes sortes de sujets avec leurs gestes, soit naturels, soit d’institut
ucien observe, que rien n’était plus difficile, que de trouver un bon sujet pour en former un Pantomime. Après avoir parlé de
ur de quelqu’établissement que ce soit. Le premier excellait dans les sujets Tragiques, & le second dans les sujets Comiqu
premier excellait dans les sujets Tragiques, & le second dans les sujets Comiques. Ce qui paraîtra surprenant, c’est que c
ôt des Troupes complettes, qui exécutaient également toutes sortes de sujets , Tragiques & Comiques. Ce fut peut-être du te
r d’autant plus merveilleux, qu’il exécute également toutes sortes de sujets Tragiques & Comiques. Nous savons aussi que l
assion effrénée*. La plupart des passages des Poètes sont tels sur ce sujet , qu’on n’ose même les citer en Latin. Galien ayan
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
veau, presque semblable pour la beauté des décorations, & dont le sujet était puisé dans les Livres Saints. Venise se dis
y éxceller, réputation qu’elle s’est conservée jusques à présent. Les sujets de la plus-part des prémiers Opéras d’Italie étai
ets qu’on voit dans les Opéras des Italiens, ne se rapporte jamais au sujet . Après qu’une Princesse a quitté la Scène, il est
le Poème lyrique, ne vaut-il pas mieux qu’elles soient amenées par le sujet même ? Tous les Arts qui concourent a embellir l’
que la prémière Scène renferme une èxposition claire & précise du sujet  ; tout ce qui la distingue, c’est qu’il est néces
sur le genre des Poèmes sérieux, donnons pour règle certaine, que les Sujets du grand-Opéra doivent être susceptibles du merve
puisque la musique est une partie èssentielle de ses Drames. Les sujets des Opéras-Sérieux doivent être puisés dans la Fâ
ner le grand Opéra, obligent ses Auteurs à prendre presque tous leurs sujets dans la Fâble. Les aventures des Dieux de la myth
aison. L’imagination du Poète est bornée lorsqu’il puise chez elle le sujet d’un Opéra-Sérieux. Le Hèros véritable qu’il met
des Magiciens. Je crois pourtant que la mythologie est à préférer aux sujets qui font intervenir des Magiciens ; les événemens
on les Génies élémentaires. M. de Montcrif, s’appercevant que les sujets de la Fâble & de la magie étaient presque épu
es Dieux de la mythologie. Il est seulement à craindre que de pareils sujets ne deviennent bientôt rares. On nous vante envain
pareils sujets ne deviennent bientôt rares. On nous vante envain les sujets tragiques, c’est-à-dire tirés de l’Histoire ; je
d’ailleurs, le tragique ne peut-il pas se trouver aussi bien dans un sujet fabuleux, que dans un sujet véritable ? C’est l’A
peut-il pas se trouver aussi bien dans un sujet fabuleux, que dans un sujet véritable ? C’est l’Art du Poète qui le fait naît
e, Cadmus, Armide ? &c. Il s’en faut pourtant de beaucoup que les sujets de ces Poèmes tragiques soient puisés dans l’Hist
grande multitude de gens forment des danses, lorsqu’ils ont quelques sujets d’allégresse. Il est encore des cas où la danse n
os. Il se montrera un grand Maître, si les danses sont amenées par le sujet même, ou lorsque l’action est prète à languir. On
d’un rang subalterne. On appelle Pastorale-héroïque le Drame dont le sujet est plutôt grave que simple, & dont la catast
chez les Grecs la déclamation l’emporta sur la musique. Observons au sujet des Opéras-Balets, qu’ils sont composés de plusie
en sont l’èxpression. Voilà ce qu’il était nécessaire que l’on sut au sujet des divers Titres que portent en France les Drame
-Sérieux Fesons part maintenant des inquiétudes que me donne avec sujet le Théâtre lyrique des Français. Tant de choses c
it par là ces maximes d’amour, qui révoltent les gens scrupuleux. Les sujets des Drames chantans ne respireraient plus tant l’
t donc facile de répondre à toutes les critiques qu’on a faites à son sujet . St. Evremond n’écrivit contre lui que de belles
p; tout au plus dans une Scène entière : au-lieu que la plus part des Sujets du nouveau Théâtre sont d’une licence révoltante 
ntraire fort naturelle. Je ne puis mieux faire que de renvoyer sur ce sujet à l’Article intéressant dont je parle.
10 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
fortune et leur naissance ne les garantit pas des faiblesses de leurs Sujets , ils sont obligés de recourir à des moyens innoce
dans la pompe de leurs Spectacles : Car quand ils se montrent à leurs Sujets dans quelques occasions extraordinaires, ils doiv
peut entretenir la Majesté de leur Personne, et l’admiration de leurs Sujets . Il semble que Dieu même, dont ils ne sont que le
a été dans ces rencontres qu’Alexandre a commis des meurtres et donné sujet à ses amis de conspirer contre sa personne. La mo
sions que le Prince fait paraître sa Magnificence, qu’il divertit ses Sujets , qu’il exerce sa Noblesse, qu’il ravit même ses A
naissance des Monarchies : Aussi n’ai-je point d’avis à donner sur ce sujet , sinon que la dépense n’y soit pas excessive, de
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
dans les hommes, à contempler des choses tristes. Ils chercherent les Sujets les plus propres à les émouvoir, comme une fille
ux. Les Poëtes Grecs trouvoient dans les traditions de leurs Pays des Sujets très-favorables, & presque tous dans des fami
les objets de la colere divine. Les Poëtes ajustoient au Théâtre les Sujets pour les rendre plus terribles ; & la Religio
ulu que montrer ici que cette Religion fournissoit à leurs Poëtes des Sujets très-capables de jetter cette grande émotion, qui
oujours causé le succès de celle d’Œdippe. La Religion qui rendoit ce Sujet plus terrible, ne subsiste plus. Ce Sujet n’a jam
La Religion qui rendoit ce Sujet plus terrible, ne subsiste plus. Ce Sujet n’a jamais été parfaitement traité que par Sophoc
dans toutes les Nations qui ont élévé des Théâtres. Œdippe a paru. Le Sujet de Merope a de même été bien reçu, quoique traité
de émotion, & par conséquent pour faire recevoir favorablement ce Sujet sur tous les Théâtres. Ceux qui donnerent aux Ang
12 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
que nous allons montrer dans les deux propositions qui vont faire le sujet et le partage de ce Discours. L’Ecriture Sainte n
pour l’Espagne, qu’il valait encore mieux permettre aux Comédiens des sujets profanes, que de souffrir qu’ils en représentasse
e, et qu’on ne doit plus penser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’Ecriture Sainte. Et cette conclusion s
que s’il n’est question que de fournir aux Chrétiens les plus grands sujets de consolation, les spectacles les plus éclatants
première réponse à la difficulté proposée, qu’on pourrait choisir les sujets les plus agréables et les plus consolants. Et nou
nsolants. Et nous devons ajouter pour une seconde réponse, que de ces sujets même les plus consolants, soit l’Histoire de Judi
des Comédies sans y être altérée ou corrompue. II. Le choix même des sujets qu’on croit les plus propres pour le Théâtre, est
d’altérer l’Ecriture dans leur esprit et dans leur cœur. On veut des sujets qui excitent les passions, et on ne manquera pas
uver Israël. » C’en est trop pour voir quelles pensées ces sortes de sujets font naître à des personnes qui fréquentent le Th
use d’altération, est qu’on mêlera toujours de la galanterie dans les sujets tels qu’ils soient qui paraîtront sur le Théâtre.
ours quelque corruption, parce que, comme dit Cassien en un semblable sujet Collat[iones]. 14., « Multo citius munda corrumpu
arquer que ceux qui ne craignent pas de mêler leurs fictions dans les sujets de piété, « Pensent faire agir Dieu, ses Saints
croient pas pouvoir se passer de mêler de la galanterie dans tous les sujets qu’ils traitent. C’est la troisième cause d’altér
vements que ceux que l’Ecriture inspire, parce qu’ils choisissent des sujets , qui, sans les précautions que le Théâtre ne saur
eux qui font profession de piété ne sauraient se trouver sans être un sujet de scandale. Sera-t-il dit que les adorables paro
sujet de scandale. Sera-t-il dit que les adorables paroles soient le sujet d’un divertissement si profane ; qu’on joue indif
i les Comédiens ont encore quelque teinture de Religion, ils ont bien sujet de trembler d’avoir osé prononcer les paroles sai
édie, on croit qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets saints. Saints, dans le lieu où l’on les prend, e
nt abolir ces jeux, qu’elles subsistent à l’égard de toutes sortes de sujets qu’on pourrait représenter sur le Théâtre. Que le
fut imprimée en 1695. Voici une réflexion que M. d’Olivet fait à son sujet dans l’Hist. de l’Académie Française p. 361. in-1
13 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
TE. Vous croyez donc qu’on ne peut faire de bonnes Tragédies sur des sujets saintsz ? CLEARQUE. Je crois du moins qu’on ne
aujourd’hui leur ancienne coutume, ils se sont trop bien trouvés des sujets profanes pour les quitter. TIMANTE. J’ai ouï di
TIMANTE. J’ai ouï dire qu’ils ne s’étaient pas plus mal trouvés des sujets Saints, et qu’ils avaient gagné plus d’argent au
uis personne n’a osé tenter la même chose, on a renvoyé ces sortes de sujets dans les Collèges, où tout est bon pour exercer l
’en tiens là, et je ne veux pas me donner la peine d’examiner, si ces sujets ont quelque chose d’incompatible avec les lois de
lement des passions ; c’est sur ce principe qu’il faut travailler les sujets qu’on expose sur le Théâtre, et non pas sur la bi
ux Comédiens de représenter la Passion de Notre Seigneur, et d’autres sujets semblablesac. TIMANTE. On eut raison de faire c
rsité pour faire des Tragédies : mais quelque heureux que fussent ces sujets , on aurait de la peine à les faire réussir dans u
sais bien qu’on en raille toujours quand ce ne serait qu’à cause des sujets qu’on choisit pour exercer les écoliers. Pouvez-v
ailleurs, et nous avons des Poètes Français qui ont travaillé sur ces sujets  ; mais qu’on les ait représentées dans les Collèg
evant vous avec les ornements du Théâtre, vous n’auriez peut-être pas sujet de regretter les sujets profanes. CLEARQUE. Il
ements du Théâtre, vous n’auriez peut-être pas sujet de regretter les sujets profanes. CLEARQUE. Il faudrait pour cela que q
and Poète entreprît de faire cette Tragédie ; mais je voudrais que le sujet en fût connu : car je ne me souviens d’aucuns évé
istoire assez de choses conformes à ce que j’ai dit pour en fonder un sujet de Tragédie : Car vous savez bien, que pourvu que
t de Savantsak. CLEARQUE. Je sais bien que cela est permis dans les sujets profanes, mais j’en doute un peu pour les sujets
est permis dans les sujets profanes, mais j’en doute un peu pour les sujets Saints ; croyez-vous qu’un Poète puisse feindre l
uteur qui n’a point encore travaillé pour le Théâtre commençât par un sujet et un nom caché. CLEARQUE. Je lui conseillerais
hé. CLEARQUE. Je lui conseillerais encore moins de commencer par un sujet où il n’y aurait point d’amour, ou par le nom d’u
es. CLEARQUE. Il est vrai qu’il y a peu d’exemples à imiter sur ces sujets , à moins que de vouloir faire comme quelques Aute
gédies qui sont en ce genre. On a tant de peine à trouver de nouveaux sujets , parce qu’on veut toujours les mêmes passions. Si
ec d’autant plus de gloire pour lui, qu’il a toujours réussi dans les sujets tendres et passionnés. Mais nous attendrons peut-
u’on pourrait donner à ces Auteurs, serait de travailler sur un autre sujet . J’ai de la peine à croire que leur Iphigénie soi
e ainsi que d’une Epître au roi et d’un Discours pour prouver que les sujets chrétiens sont les seuls propres à la poésie héro
14 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
ême que le Peintre n’applique ses couleurs qu’après avoir dessiné son sujet , auquel il donne, par elles, une nouvelle forme.
rime une autre apparence, un autre caractère. En,représentant le même sujet , il a le secret de le rendre tout différent. Il f
mp; que ce ne l’est pas. Ainsi la gravûre, en prenant quelquefois ses sujets chez autrui, les embellit des graces qui lui sont
son art à celles de la peinture. D’ailleurs si la gravûre s’occupe de sujets déja peints, c’est plûtôt par la vénération qu’el
voit plusieurs habiles Graveurs, qui n’ont pas moins réussi dans les sujets qu’ils ont imaginés, que dans les autres. Des Com
meilleurs d’entre ceux-ci sentiroient-ils le moins, tout ce que leur sujet inspire ? Je sçai que les bons Auteurs travaillen
puisé. Comparaison spécieuse ! Le Poëte est le maître d’imaginer son sujet , & l’objection tombe d’elle-même. Mais s’il l
t les triomphes ou la chûte soient l’ouvrage d’un jour. A l’égard des sujets pris dans d’autres Auteurs, on convient qu’il y a
à l’autre, par la différence de leurs usages & de leurs mœurs. Le sujet de Phédre dont nous venons de parler, est une Tra
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
’excès. Chrétiens, gardez-vous bien d’aller au théâtre, quand même le sujet de la pièce serait tiré de l’Ecriture sainte. Vou
ssible à toute espèce de corruption, votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour plusieurs, et ce motif seul devr
rait vous en éloigner pour toujours. Votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour ces âmes faibles qui ne se décid
ple pernicieux que vous leur donnez. Votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour les acteurs que vous entretenez
udres que l’Eglise lance contre eux. Votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour les auteurs dramatiques, qui, po
frage de plus que vous leur donnez ; votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour vos frères à qui vous donnez l’e
16 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
elon quelque part dans les honneurs qu’elle dispense, en donnant pour sujet du prix l’année suivante l’Eloge de M. de Saligna
Poquelin de Moliere. On ne manquera pas dans la suite de donner pour sujet d’Eloge Regnard & Bossuet, Panard & Massi
ond, Massillon, Languet, &c. Elle sur fondée par un Cardinal, les sujets du prix qu’elle la distribué dès le commencement
dès le commencement & pendant cinquante ans ont toujours été des sujets de piété : c’étoit même une clause expresse de la
odelle à suivre. Je ne désespere pas qu’on ne donne quelque jour pour sujet du prix l’éloge de la Fontaine & de ses Conte
donnés au public après sa mort, dans le même temps qu’on a donné pour sujet du prix l’Eloge de Moliere. Croiroit-on qu’il en
eteurs. Il y étoit autorisé par l’Académie, qui venoit de proposer ce sujet pour le prix, ou du moins trois ou quatre Académi
le suffrage de l’Évêque de Meaux. Les Académiciens qui ont proposé le sujet , & cette foule d’Écrivains qui l’ont rempli,
e la Comédie. Son éloge méritoit plus que celui de Moliere, d’être le sujet du prix. Son Traité ne lui auroit-il pas donné l’
e jamais cet éloge de Moliere, & qu’on donne celui du Prélat pour sujet du prix. Ceci passe la raillerie, le zélé, le vér
ieu, &c. Et on entreprend de canoniser un scélérat, on donne pour sujet , on courronne un panégyrique qui en fait un Saint
mi se fut-elle assez peu respectée pour se permettre l’indécence d’un sujet dont elle se fait gloire ? Je n’excepte pas même
u’une esquisse. L’auteur étoit trop occupé pour traiter cet important sujet avec l’étendue convenable. (Moliere, sujet import
pour traiter cet important sujet avec l’étendue convenable. (Moliere, sujet important). Mais pour payer son tribut à la mémoi
ablement que l’auteur ne l’espéroit. Il avoit tort, la proposition du sujet y garantissoit le suffrage à tous les enthousiast
ssit ! On a donné dans le même temps en différentes Académies trois sujets pour le prix qui doivent déplaire aux Molieristes
ource impure que sont sortis les vainqueur de Carthage, 2.° Le second sujet qui revient au même, à Besançon : Combien il est
rs couronné & imprimé. On s’attend bien que l’Auteur fidele à son sujet ne fait pas l’éloge de Moliere. Le talent du théa
frivole, & par conséquent Moliere un homme frivole, proposé pour sujet du prix de l’Académie Françoise ; un homme dont l
aire tant estimer le théatre ? 3.° L’Université de Paris a donné pour sujet du prix de Coignard que le Parlement distribue, u
e temps : Quels sont les hommes dont on peut proposer l’éloge pour le sujet des prix académiques ? On y chercheroit en vain M
les qualités nécessaires pour fixer les regards du public. Ces trois sujets ne sont-ils pas une satyre ingénieuse de celui qu
y domine le leur rend inaccessible. Le théatre traite toute sorte de sujets  ; il ne peut se borner à la pastorale. Vainement
scours pieux. L’éloge de Moliere pouvoit-il l’être ? le choix même du sujet n’étoit-il pas l’infraction de la loi ? Il est de
eux servi la religion, les mœurs, la patrie, si elle avoit donné pour sujet du prix de faire la satyre de Moliere. Son exempl
nnée plusieurs prix, entr’autres un d’éloquence, dont elle propose le sujet , ne donnoit ordinairement que des sujets de moral
oquence, dont elle propose le sujet, ne donnoit ordinairement que des sujets de morale. A l’exemple de celle de Paris, elle do
rogramme a déclaré que par des raisons particulieres elle a changé le sujet du Discours, & qu’à la place de l’Eloge de Ba
p; d’antitheses méritoit peu d’être couronné par l’Académie, & le sujet d’être proposé pour le prix. Mais ne nous laisson
17 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ée quelque honnête relâchement ? Et néanmoins voici ce que dit sur ce sujet une savante compagnie qui s’est dévouée avec tant
tre faites qu’en latin, et dont l’usage doit être très rare, aient un sujet saint et pieux : que les intermèdes des actes soi
èglements de ce vénérable institut : et on voit en particulier sur le sujet des pièces de théâtre qu’avec toutes les précauti
vons vu condamnés, même par les philosophes, la réduisent à si peu de sujets , qui encore se trouveraient infiniment éloignés d
qu’à la tête, et à la faveur des comédies. Mais c’en est assez sur ce sujet , quoiqu’il y ait encore à montrer une voie plus e
péché : mais nous n’avons point sur la terre depuis le péché, de vrai sujet de nous réjouir : ce qui a fait dire au Sage : «
ortes-tu comme un insensé, et pourquoi me viens-tu persuader que j’ai sujet de me réjouir, quand je suis accablé de maux de t
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
culiers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet . C’est un désordre dans les Républiques, très
ns qu’ils le fassent pour la moindre occasion, et pour toute sorte de sujet . C’est le sentiment commun des Docteurs, et entre
coupables s’ils ne remédient aux désordres, qui se commettent sur ce sujet , et qui se répandent partout.
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
ier, Les deux Chasseurs & la Laitière. &c. &c. Que le sujet doit toujours être éxposé. Le Poète qui compo
r de la foule, aura pourtant soin dans la prémière Scène d’exposer le sujet . Il le fera d’une manière claire & précise. J
vient nous enlever nos meubles ! » voila ce qui s’appelle décrire son sujet avec Art. Il est peu d’exposition aussi bien fait
ressant à dire aux Spectateurs, & que les personnages ont quelque sujet d’agitation. Il ne faut pas craindre qu’en jettan
int préparés, ils paraitraient peu vraisemblables, & étrangers au sujet principal20 ». Il serait possible pourtant de fai
ros est souvent tranquille, tandis que les autres Acteurs ont quelque sujet de trouble. Cela posé, il n’est pas difficile d’i
quelques Drames modernes, ou plutôt, je vois qu’ils contiennent deux sujets . Si les amours qui forment l’Episode des Pièces d
er, par éxemple, contient double action, ou une intrigue étrangère au sujet . Richard a perdu sa maîtresse ; certain Milord la
ui voudront éviter de tomber dans de pareilles fautes, de détacher du sujet de leur Drame tout ce qui pourrait lui nuire, &am
trop le recommander, que les Vaudevilles ne fussent point détâchés du sujet de la Pièce ; qu’ils fussent faits avec tant d’ar
représentaient. Si vous les faites chanter, c’est parce qu’ils en ont sujet  ; faites leur donc dire des choses qui leur soien
res, & après lesquels on dise moins de chose. Observons encore au sujet du dénouement en général, que pour qu’un Drame so
20 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
Nouvelles observations NOUVELLES OBSERVATIONS, AU SUJET DES CONDAMNATIONS PRONONCÉES CONTRE LES COMÉDIENS
l’Etat. On espere rassembler tout ce qu’il est possible de dire, à ce sujet , dans les trois Observations suivantes. 1°. Que
ent d’exposer, que l’on voudroit bien se prêter à un nouvel Examen au sujet des Spectacles, & que l’on auroit quelqu’indu
de deux de ses Piéces, qui sont le plus attaquées pour les mœurs. Au sujet du Festin de Pierre, il fut imprimé une Critique
Mais, quelques bons effets que le Tartuffe ait pu produire, tous les sujets de Piéces qui conduisent à employer des termes, o
es, doivent être bannis du Théâtre. C’est la raison pour laquelle les sujets tirés des Ecritures Saintes, auroient dû n’y jama
que dans le Tartuffe ; mais ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être mal interprétées. Il en est de même de cet
ple si belliqueux, fût si puérile en tant de choses, & si souvent sujets aux terreurs paniques. Une preuve de contradicti
a Comédie ont faite tant de fois ? Pourquoi la représentation du même sujet , dans les Colléges & sur le Théâtre public, e
qu’il n’est pas permis à tout le monde de traiter ; mais on croit, au sujet du rapport des actions à Dieu, que le rapport con
s dans le discours récité par le P. Porée, il y a quelques années, au sujet des Spectacles ? Il y avoue à la vérité, que par
a Politique. En se rendant, de plus-en-plus, sévere sur le choix des Sujets , il n’est pas à craindre qu’une trop grande quant
e la Politique, à se rendre, de plus-en-plus, sévère sur le choix des Sujets . 2°. Du côté de la Conscience, à maintenir, avec
21 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
gera à propos de vous faire réponse. Je connais des gens qui auraient sujet de se plaindre, s’il le faisait. Ils ont souffert
e P. du Bosc, ni avec M. de Marandéb, je vous puis dire un mot sur le sujet de votre lettre. J'espère que cela ne sera pas in
naissez pas en visionnaires, et que si jamais vous le devenez, il y a sujet de craindre que vous ne le soyez longtemps avant
e, et si ce que vous dites à l’auteur des Hérésies imaginaires sur le sujet de ses lettres, vous réussira mieux. « Vous les a
bien coûté. C’est dommage que vous ne vous étendiez davantage sur ce sujet . Mais vous avez vos raisons. Il y a quelquefois d
aurait assez admirer. Mais il est vrai aussi qu’il n’y a jamais eu de sujet plus heureux que celui de M. Pascal. On n’en trou
s’y prendre plus finement, et y donner un meilleur tour ? Et quelque sujet qui se présente, peut-on démêler les choses embro
je crois qu’on aurait de la peine à vous faire entendre raison sur le sujet de l’auteur des Hérésies imaginaires. Il vous a t
que vous plaidez votre propre cause, et que ce que vous dites sur ce sujet ne vous a guère coûté. Cette tirade d’éloquence,
ne va pas mal pour une petite histoire, et sur ce pied-là, du moindre sujet du monde vous feriez un fort gros roman. Ce que j
nt vous ne vous contentez pas d’attaquer celui dont vous croyez avoir sujet de vous plaindre ; vous étendez votre ressentimen
nous avons déjà reçues. Mais nous retomberions insensiblement sur un sujet qui vous importune, et vous ne prenez pas plaisir
22 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
me laissiez la liberté de faire mon plan moi-même, et de choisir des sujets proportionnés à mon génie, et à mes connaissances
on principale ; il renferme lui-même une action à part, qui ferait le sujet d’une nouvelle pièce ; or cette duplicité est tou
la rendre plus brillante et plus vive, s’appelle Episode : lorsque le sujet est choisi, qui doit être un trait éclatant de la
Scène, des choses mêmes, qui sont contre nos mœurs, et ces sortes de sujets réussiront, si on y apporte tous les ménagements
, n’ont précisément réussi que par là. En un mot, il faut exposer son sujet avec art ; se hâter de faire agir ses personnages
tinuelle et qui se précipite à sa fin. La Fable, ou la composition du sujet , est la partie la plus essentielle de la Tragédie
e : On l’appelle Fable, parce qu’il est libre au Poète d’inventer les sujets tragiques, qu’il veut exposer sur la scène, ou d’
sérables, ou des personnes de la lie du peuple ; ainsi il faut que le sujet de la Tragédie soit l’action de quelque Roi, de q
criminelle, c’est que Racine, d’un génie supérieur, et maître de son sujet , a si bien ménagé la faiblesse de cette Reine, qu
donner à entendre, que son Héros est tombé dans le malheur, pour être sujet à quelque imperfection ; mais pour avoir fait que
nté Oreste poignardant Clytemnestre sa mère, sur le Théâtre : quelque sujet qu’il eût de la haïr, il n’y a point de raison, q
liés, que l’on n’en puisse séparer aucun, sans altérer l’économie du sujet . Ces épisodes que l’on ajoute à l’action principa
orce de continuer une seule action jusqu’au bout, et qui emprunte des sujets étrangers, pour remplir le vide de ses scènes. Je
coup à nouer l’intrigue, et fait un grand jeu de Théâtre. Le choix du sujet , sur lequel le Poète entreprend de travailler, es
uel le Poète entreprend de travailler, est fort important. Il y a des sujets simples, c’est-à-dire, dont le Héros est toujours
tir à leur douleur, et pour donner des larmes à leurs infortunes. Des sujets si uniformes sont languissants ; l’âme, se trouva
n abandonne un malheureux à son mauvais sort. Il faut dont choisir un sujet , où l’on trouve un mélange de bonne et de mauvais
peu de mots, pour ne pas sentir le déclamateur. Si la disposition du sujet , ou la vérité de l’Histoire ne permet pas au Poèt
omme gens pernicieux et capables de corrompre les bonnes mœurs de ses Sujets . S’il y a eu des temps, où les Docteurs, et même
ns de certains temps, ne consistait qu’en de simples récits, dont les sujets étaient pris de la vie, ou du martyre de quelque
23 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
e ce qu’ils regardent comme une espece de honte de travailler sur des sujets qui ont été traités. Quant à l’opinion où sont no
comiques regardoient comme une espece de honte de travailler sur des sujets qui ont été traités : l’amour-propre est la cause
de personne, produit un très-grand mal, en ce qu’elle empêche que les sujets ne soient traités sous toutes les faces possibles
traités sous toutes les faces possibles. Tel qui a bien considéré un sujet sous un certain rapport, ne l’a pas considéré sou
ui est le plus familier. D’ailleurs, s’il est vrai que les principaux sujets propres à la Comédie ayent été traités, & si
lors bien loin de mériter du blâme pour avoir fait une Comédie sur un sujet déjà traité, ils auroient la gloire au-contraire
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
te, qui mériterait d’être traitée avec une certaine étendue : mais ce sujet est entièrement hors de la question que je me sui
andements de la morale divine. Je ne m’étendrai donc pas sur les deux sujets indiqués dans le titre du présent chapitre ; mais
ulture en terre sainte. Je suis bien éloigné de pallier la vérité, au sujet des dangers de la profession de comédien, sous le
urd’hui ! Nous pouvons donc nous vanter de posséder de nos jours, des sujets du premier mérite dans tous les genres. Je voudra
25 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
ance, ou l’une & l’autre, & quand l’une & l’autre naît du Sujet . La plus heureuse Reconnoissance est celle qui ca
ophe est heureuse pour les bons, & funeste aux méchans. Comme les Sujets qui rassemblent toutes ces perfections sont rares
mblent toutes ces perfections sont rares, il reconnoît que les grands Sujets de la Tragédie ne se trouvent que dans le petit n
Œdipes, des Agamemnons, sembloient faites pour fournir aux Poëtes des Sujets Tragiques. Voilà les Principes d’Aristote sur l’A
e n’y ajoute aucune circonstance considérable, il est créateur de son Sujet , par la maniere dont il a disposé les choses. Les
se une Péripétie, & la Reconnoissance comme la Péripétie, naît du Sujet . Voilà l’espece de Tragédie qui entraîne l’ame où
fin, D’un divertissement qui fait une fatigue. Dans Heraclius, Sujet & Incidens, tout est de l’invention du génie
ubalterne, qui n’intéresse point. C’est la Reconnoissance qui fait le Sujet , au lieu que la Reconnoissance doit naître du Suj
sance qui fait le Sujet, au lieu que la Reconnoissance doit naître du Sujet & causer la Péripétie. Dans Heraclius la Péri
pour y aller aussi, est à tout, & malgré tous ses soins, tant de sujets de crainte, tant d’ordres à donner, conserve touj
e Poëte attentif en tout à la vraisemblance, conforme son stile à ses Sujets , ce qui fait que ses Tragédies ont toutes une Ver
toutes, n’est pas celle d’Athalie, quoiqu’Athalie soit le plus grand Sujet qu’il ait traité. Mais s’il l’eut traité dans ce
re, il y eût répandu un air profane, au lieu qu’il a voulu traiter un Sujet tiré des Livres sacrés, dans leur stile simple &a
s grand dans Athalie que dans ses autres Tragédies, que parce que son Sujet l’a autorisé à orner ses Vers des figures les plu
x des Grecs. Il est aisé de comprendre la beauté qu’ils ajoutent à un Sujet quand ils y sont naturellement amenés, comme dans
présentations, ne fut jamais arrosé de larmes, quoiqu’on y traite des Sujets fort Tragiques. Ils y sont à la vérité, ordinaire
esses, des Magiciennes, & des enchantemens : on y voit les grands sujets de l’Histoire ; & l’on est fort surpris de le
liens ont embelli leurs Ouvrages de nos dépouilles. Supposons que les Sujets Historiques y soient traités avec quelque vraisem
is sur notre Théâtre Lyrique. Comment pourrions-nous, dans les graves sujets de l’Histoire, admettre la Danse, devenue pour no
26 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
ourtes. Une autre attention est de ne pas prendre indifféremment pour sujets toutes les passions violentes ; mais seulement ce
ute la suite du Dialogue ne forme qu’une mélodie, qui sans changer de sujet , ou du moins sans altérer le mouvement, passe dan
un air de vraisemblance qu’en arrivant tout-à-coup lorsqu’un violent sujet de colère, de joye ou de surprise, viendra s’empa
ntervale les Spectateurs ; mais l’usage des chœurs intimement liés au sujet , était bien plus délicat & plus dans les règl
l’ouverture des nouveaux Drames. Ce que j’ai dit ailleurs(73) au sujet du commencement des Pièces qui ne saurait être tr
27 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
petites beautés de détail, mais qui ne sortant pas essentiellement du sujet , forment un ensemble de pièces de rapport, sans f
ame, vous désirez des détails, je vais hasarder quelques idées sur un sujet que je ne regarde point comme indifférent. Je cro
que Scipion, à être aussi constant qu’Hannibal. L’amour peut faire le sujet principal d’une Tragédie, ainsi que les autres pa
cence. Un amour qui avilit le Héros, ne me paraît pas devoir faire le sujet d’une bonne Tragédie. Vous voulez aussi, Madame,
e histoire connue en faveur d’une épisode qui détruit le fonds de son sujet . Avoir en même temps rendu Titus forcené d’amour
28 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
INSTRUCTION et avis charitable sur le sujet des Danses. D’où vient la coutume de danser p
tu as joué des mains et des pieds, que tu as dissipé ton cœur pour ce sujet , i’étendrai ma main dessus toi, et te ferai mouri
jusques à vingt-trois mille : ce que Moïse appelle sanctification et sujet de bénédiction à ceux qui témoignèrent ainsi leur
mmunication. Quel est le sentiment des Pères de l’Eglise touchant ce sujet  ? Les Saints Pères de l’Eglise, qui sont les org
rconférence. » Je ne puis omettre ici en passant le sentiment sur ce sujet d’un grand personnage, qui vivait il y a plus de
en Purgatoire. Dites-nous s’il vous plaît quelques histoires sur ce sujet  ? 1. Il est rapporté en la vie de S. Eloi Evêque
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
une tragédie. Je lui dis : Est-ce que vous êtes chargés de former des sujets pour remplacer ceux qui meurent à la comédie fran
entations sérieuses de quelques histoires, qu’on ne prenne jamais des sujets de l’Ecriture, qui ne doivent pas être mis sur la
tée par les écoliers du collège. » Le P. Brumoy, qui a traité le même sujet , et l’a fait jouer en divers collèges de Jésuites
nte des pièces de théâtre dans les collèges que très rarement, que le sujet en soit pieux, qu’elles soient toujours en latin,
que pour anéantir jusqu’à l’occasion et au prétexte, on distribue les sujets de sorte qu’il n’y entre aucun rôle de femme. Que
de femme. Que cette règle est sage ! qu’elle est expresse ! langage, sujet , habit, mélange de sexe, caractère de rôles, rien
is parlé d’amour sur leur théâtre ; qu’on n’y a jamais traité que des sujets pieux ; que jamais aucun Acteur n’y a été habillé
diens, qui toutes sont dans la langue du pays, presque toutes sur des sujets profanes, la plupart mauvais, toujours représenté
ée quelque honnête relâchement ? Et néanmoins voici ce que dit sur ce sujet une savante Compagnie, qui s’est dévouée avec tan
ivent être qu’en latin, et dont l’usage doit être très rare, aient un sujet saint et pieux ; que les intermèdes des actes soi
sements, condamnés même par les philosophes, la réduisent à si peu de sujets , qui encore se trouveraient infiniment éloignés d
30 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
s Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus.
apostatatio fidei . Je me donnerai de garde, de rien avancer dans le sujet que je traite, qui ne soit conforme à la plus sai
qui reglera la conduite & le party que vous devez prendre sur ce sujet . Je dis premierement, pour la résolution de cett
ns du monde apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le peché mortel ne soit pas capab
, me direz-vous, car la précaution que vous avez prise, vous ôte tout sujet de croire, que ce soit une occasion prochaine, ou
ion, soit dans les paroles, soit dans les actions, soit même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce
laisir le plus criminel paré de tous ses attraits ? Ce qui en fait le sujet , n’est-ce pas toûjours une passion d’amour, condu
ger, que leur presence authorisera ces divertissemens, dont on a tout sujet de se défier, & qui par-là, leveront tout scr
lques-uns une occasion prochaine d’y tomber, pour les autres un juste sujet de scandale qu’ils donnent au prochain, & pou
d’aimer & de rechercher les vanitez de ce monde, n’est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y
t ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimen
Chancelier, les Sermons du R. P. ** de la Compagnie de Jesus, sur les sujets particuliers. DUMAS. Permission du R. P. Pro
au Pere ** de faire imprimer un livre intitulé, Sermons sur tous les sujets de la Morale Chrétienne, cinquiéme partie contena
us les sujets de la Morale Chrétienne, cinquiéme partie contenant les sujets particuliers, tome second, les principaux desordr
31 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
d mysterieux qui d’une façon ou d’autre appartienne si precisement au sujet , & s’étende si naturellément à toutes les par
& les acclamations, dans le particulier & dans le silence. Un sujet reel doit faire regner le corps de l’Histoire &am
oin de faire quelque dessein grand & juste, dont le mystere ou le sujet fasse tant d’impression sur les esprits, que la m
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
raire. Il en est d’une pièce à faire d’une certaine façon, comme d’un sujet donné. Dans l’un & l’autre cas, on à beau s’é
on propre génie ; il semble que ce génie jaloux de l’invention de ses sujets & de la liberté de les traiter, se refuse à l
mandement. La raison en est simple. L’imagination qui s’exerce sur un sujet qui lui plaît, & qui est forcée de l’abandonn
ere, des Corneille, des Racine, le Théatre étoit rempli des meilleurs sujets . Aujourd’hui les Auteurs sont médiocres, je parle
xclues des ouvrages d’esprit. On ne peut être à la fois rempli de son sujet & occupé des rapports que des circonstances é
33 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
et par leur doctrine, les danses ne sont point permises que pour des sujets raisonnables, et importants, qui regardent le bie
dédiés à la piété et au culte de Dieu. Et ainsi lorsqu’il y a quelque sujet de réjouissance publique, la considération que l’
autant de temps qu’il leur plaira ? Mais revenons encore sur ce même sujet des Fêtes, à l’exception que ce même Docteur fait
ment aux abus déplorables, et aux désordres qu’on voit partout sur ce sujet en ces saints jours. Ils eussent bien mieux fait
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
est vrai que c’est restraindre furieusement le Drame en général. Les sujets deviennent par-là d’une difficulté prodigieuse à
e qu’il serait impossible autrement de mettre sur notre Théâtre aucun sujet tiré de l’Histoire. Mais il est tant de moyens de
e. On conclura aisément de ce que je viens de dire, que les meilleurs sujets pour le nouveau Théâtre sont ceux qui représenten
35 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
délassement. Ces représentations étaient ordinairement en latin : le sujet en était toujours saint et pieux, et excluait tou
ts, qui sont défendus aux chrétiens ; elle serait réduite à si peu de sujets , et ces sujets seraient si éloignés du goût des s
fendus aux chrétiens ; elle serait réduite à si peu de sujets, et ces sujets seraient si éloignés du goût des spectateurs, qu’
36 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
dsolument impossibles à concilier ? Cette importante question fait le sujet d’une prétendue conversation (*) supposée entre u
nage, qui récitoit entre deux chants du chœur, un discours relatif au sujet qui fut appellé Episode. Eschile vint ensuite : i
but, dit Plutarque, & passa des honneurs rendus à Bacchus, à des sujets de toute espece. Cela est beau, disoit le peuple,
ations brillantes étoient données au peuple, & elles formoient le sujet ou l’occasion d’une fête & d’une réjouissance
it vive ou sérieuse, légere ou grave, & relative non seulement au sujet , mais encore aux jours de représentation. La Comé
magnifiques, le bourgeois gentilhomme, la Bérenice de Racine, dont le sujet lui fut donné par Madame Henriette d’Angleterre :
rmes en éprouvant divers changemens, & qui forment aujourd’hui le sujet de tant de disputes littéraires. Des bourgeois de
enses de représenter aucuns mysteres, & de ne plus donner que des sujets profanes licites & honnêtes : alors deux maît
& personne n’en doute. Est-ce, comme on le prétend, parce que les sujets sont épuisés ? tout est-il dit ? & n’a-t-on p
amp; encore très-mal, puisque la musique y étoit toujours analogue au sujet . Dans Œdipe de Sophocle, on remarque deux personn
tige, d’autant plus séduisans, qu’ils étoient pris dans la nature. Le sujet de ces pièces étoit simple : de même qu’il falloi
’égard desquels il s’en faut de beaucoup que l’on puisse dire que les sujets sont épuisés. Notre scène lyrique, encore dans l’
la scène, le lieu où elle se passe, les noms des personnages & le sujet qui les amene. Un opéra est un poëme qui doit ten
la terre un si touchant spectacle. On peut faire le même paralelle au sujet du Théâtre. Une troupe d’hommes faisant métier de
éce qui n’a mérité son succès passager que par l’heureux choix de son sujet . Les Comédies seront prises dans les mœurs honnêt
que son despotisme fasse qu’il n’ait aucun crédit pour emprunter des sujets de l’Empire. On n’y connoît point encore les créa
e se trouver. On les tenoit deux fois l’an, à Noël & à Pâques. Le sujet étoit, pour l’ordinaire, un mariage ou quelques g
37 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
! Je ne m’arrête pas au mérite de l’Auteur, pour avoir bien traité un sujet si épineux ; je ne regarde que le sujet en lui-mê
ur, pour avoir bien traité un sujet si épineux ; je ne regarde que le sujet en lui-même ; car, il est bien moins question au
, qu’il ne faudrait jamais choisir dans les faiblesses de l’amour des sujets dignes de la majesté tragique. Les Tragédies Grec
nclure qu’il n’y a que l’ambition et l’amour qui puissent fournir des sujets convenables à la Tragédie. Les Modernes ont suivi
ise au Théâtre de la Réformation. LE COMTE D’ESSEX. De tous les sujets qu’on a choisi pour en faire des Tragédies, soit
ais le Comte en m’aimant n’aurait eû rien à craindre ; Je lui donnais sujet de ne se point contraindre…. Tilney la confiden
u’Elisabeth dit, qu’elle a donné lieu au Comte de ne rien craindre et sujet de ne point se gêner, le Poète a suivi parfaiteme
38 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
, que l'on y représentait avec beaucoup de mépris ; il en condamne le sujet par le peu de respect qu'ils portaient à leur Rel
s des Tragédiens ; et l'on jugera si ces choses leur pouvaient donner sujet de prononcer contre eux la censure qu'ils ont pro
ions. Aussi Lactance ne blâme la Comédie et la Tragédie, que pour les sujets qui contenaient quelquefois des Fables malhonnête
39 (1576) De la Censure. pp. 611-613
ctions conduites avec tous les artifices qu'on peut imaginer, et d'un sujet le plus ord, et le plus déshonnête qu'on peut cho
use disait Aristotelib. 7. ca. 15. polit., qu'il faut bien garder les sujets d'aller aux jeux des comiques : il eût encore mie
el plus pesant, et mélancolique, et pour sa constance naturelle moins sujet à se changer, si est-ce que cela doit être défend
40 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
l parle de la Tragédie, il exhorte toujours les Poëtes à chercher les sujets les plus terribles, & à les traiter de la man
la Terreur étoit essentielle à la Tragédie. Il est bien vrai que les Sujets les plus terribles sont ceux que, pour la raison
& risibles. Aristote ne recommande donc aux Poëtes Tragiques, les Sujets terribles, que pour les faire approcher plus près
it Œdippe sur les Spectateurs, qu’Aristote a conseillé aux Poëtes les Sujets les plus terribles, & a écrit les trois morce
un Poëte doit chercher. » Quand il dit qu’il faut chercher de pareils Sujets ταῦτα ζητητὲον, ne devoit-il pas ajouter de quell
motion, plus il est agréable ; & Aristote recommande toujours les Sujets qui excitent la plus grande émotion ; c’est le bu
out ému, & emporte avec lui sa tristesse ; ce qui arrive dans ces Sujets qui répandent la Terreur, & dans ces Catastro
a raison pour laquelle il exhorte les Poëtes Tragiques à chercher des Sujets terribles, & c’est peut être ce qui nous fais
uoi donc les premiers Auteurs de nos Spectacles prirent-ils pour leur Sujet ordinaire, la Passion de Notre Seigneur ? Parce q
ls n’avoient à attendrir que la Populace. Minturnus soutient qu’aucun Sujet n’est plus touchant ni plus lamentable. Cela est
s de la Croix, Stabant. Cette Réflexion suffit pour prouver qu’un tel Sujet n’a pu être mis sur le Théâtre, que dans les tems
prend aux hommes, dit le P. Rapin, à ménager leur compassion pour les Sujets qui la méritent, & à voir sans Pitié Clytemne
alheurs de la vie, & les avertir qu’ils doivent s’y préparer. Les Sujets de ces premieres Tragédies, & de celles qu’Ar
d’Hécube & d’Andromaque, lui qui étoit insensible aux maux de ses Sujets . Je ne prétens pas que ceux de nous qui vont tous
rime, & s’attendrit. C’est ce qui ne doit jamais arriver dans les sujets de Fiction, à moins que le Poëte ne soit assez ig
herne mis à mort par Judith. Mais quand il ne nous émeut que pour des sujets dignes de larmes, il excite en nous un sentiment
es Stenobées, Euripide s’excuse en disant qu’il n’a point inventé ces Sujets . Cette excuse ne vaut rien, reprend Eschyle : un
latter les Athéniens, en faisant paroître Minerve dans l’Aréopage. Le Sujet de Médée a été traité par les Poëtes, comme fort
es malheurs, O trop funeste Amour, produisent tes fureurs ! Tout Sujet , quelque dangereux qu’il soit, peut donner lieu à
Qu’ils soient toujours attentifs à ne nous faire pleurer que sur des Sujets dignes de larmes. Le danger de la Tragédie n’est
41 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
, dur, insensible, immolant à sa vanité les biens & la vie de ses sujets  ; du Dauphin, qui est un lâche ; de Madame de Mai
-être a donné à l’Académie l’idée de proposer l’éloge de Moliere pour sujet de son prix, fut donnée au sieur Belloi par le Du
’on y pense, entraîne les plus grands partisans de la Monarchie : Des sujets tels que vous valent les plus grands Princes, Des
, qui se donnoit lui-même, Vaut leur Roi, titre vain, sans l’aveu des sujets . C’est donc le peuple qui fait les Rois. Titre va
s. C’est donc le peuple qui fait les Rois. Titre vain sans l’aveu des sujets . Leur droit héréditaire ne vient que du choix du
Le Roi d’Angleterre connoissoit qu’il lui importoit de s’attacher un Sujet si accrédité. Il y réussit, & s’en sit un zél
i les suit ; mais ils font la condamnation de ceux qui embrassant les sujets les plus scandaleux, font du spectacle une école
urs corrompus, dont ils devroient rougir d’obtenir les suffrages. Les sujets vertueux sont très-rares, les Auteurs & les A
plus ou moins retenus, ou des spectateurs plus ou moins libertins, du sujet plus ou moins grave, la licence toujours sans bor
e, & louée dans le Mercure de 2769. Il semble qu’on ait choisi ce sujet , & qu’on l’aye chargé exprès pour corrompre l
ne l’Ecriture en la mettant sur le théatre. Au contraire, dit-il, ces sujets sont plus touchans & plus beaux, ils ont le m
toutes les horreurs de l’impureté. Quand même on pourroit traiter des sujets de l’Ecriture, il est certain, de l’aveu de tout
alie, parce que les passions n’y ont ni la chaleur ni la violence des sujets profanes ; car il aime, ce galant homme, la viole
nt homme, la violence des passions. Cependant Phedre, qu’il cite pour sujet profane, est moins indécente que Thamar. Le crime
mp; qui seroit bien étonné, s’il revenoit au monde, de se trouver ces sujets & cette éloquence. Livré à la volupté, ce Pri
Européens. Tel est l’enthousiasme dramatique ; un Poëte, plein de son sujet , s’imagine que tout en est, tout en a été, tout e
nt de la persécution autorisée par l’Empereur, dit : Il se trompe, un sujet gouverné par l’honneur, Distingue en tous les tem
e. Le métier de soldat gagé est triste, mais légitime. Du sang de ses sujets veut-il donc s’abreuver, Le Dieu qui sur le trône
leurs peres, les femmes pour leurs maris, des amis pour des amis, des sujets pour leurs Rois, sans compter les innombrables am
ue celles qui sont fixes.) Il me parut, continue le Voyageur, que les sujets de leurs drames étoient pris de l’histoire de la
ieces héroïques sont ordinairement suivies d’une petite piece dont le sujet est quelque intrigue amoureuse, comme en France,
42 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
s, qu'ils l'ont plus touché de regret et d'affliction ; et que si ces sujets tragiques, et ces malheurs véritables ou supposés
qui est véritablement miséricordieux aimerait mieux n'avoir point de sujet de ressentir cette douleur : Et il est aussi peu
ossible qu'il puisse désirer qu'il y ait des misérables, afin d'avoir sujet d'exercer sa miséricorde, comme il est peu possib
e, que j'aimais à être touché de quelque douleur, et en cherchais des sujets , n'y ayant aucunes actions des Comédiens qui me p
grâce de Dieu de ces conversions merveilleuses, et elles nous sont un sujet d'actions de grâce, et de joie: Mais si nous nous
e d'une sagesse toute divine qui mérite d'être toujours également un sujet d'admiration. Pourquoi l'accoutumance à voir tout
erdus ? Il n'est point nécessaire de nous étendre plus au long sur ce sujet , il suffit de vous représenter en peu de mots, ce
les qu'il défend ? Dieu nous a peut-être laissé ce témoignage pour ce sujet  ? Dieu, dis-je, de qui nous ne lisons point qu'on
ent ; et lors qu'on a ruiné le fondement de sa Religion, n'a-t-on pas sujet d'appréhender la perte de son salut ? Retournons
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
ni aux Machinistes. L’art de la perspective n’a aucun rapport avec le sujet que je traite. Serai-ce dans un Livre tel que le
e la diction & des pensées ; par l’intrigue prise dans le fond du sujet , & par les diverses passions, qu’elles éxcite
veau Théâtre eussent soin de faire dire à leurs personnages un mot au sujet des décorations. J’éxigerais aussi que ces mêmes
marqué, & dans lesquelles on garde sur-tout un profond silence au sujet des décorations ?
44 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
elques hommages. Epigène ayant le premier fait jouer un drame dont le sujet était étranger à Bacchus, les spectateurs s’écriè
ussi à Rome des mimes et des pantomimes qui jouaient toutes sortes de sujets tragiques et comiques, sans rien prononcer. Ils s
rent à cet effet des lettres patentes, datées du 4 décembre 1402. Les sujets de leurs poèmes étaient tirés de l’Ecriture saint
cile de Trente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; et il ordonna aux évêques de
, ses impostures et ses intrigues étaient si connues, qu’on en fit le sujet d’une pièce de théâtre. C’est ce qui a donné lieu
’éviter le reproche qu’on leur a fait jusqu’ici, leur donne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir, qu
45 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
nce du ministre de Dieu. Lorsque la sagesse du prince parle, tous ses sujets doivent l’écouter, tous doivent lui obéir. Le pri
té envers le prince légitime, lorsqu’il est excommunié, d’inviter les sujets , leur ordonner même de désobéir à leur prince, de
de pouvoir ! Les ecclésiastiques, dans un état, sont, avant tout, les sujets du prince. Ils sont par conséquent soumis, comme
uisitorial des plus criminels, et par conséquent qui ne deviennent le sujet d’un réquisitoire. Une pareille loi de tendance,
une fausse position, entre l’autorité du souverain dont ils sont les sujets , et l’autorité du souverain spirituel, vers leque
ue saint Mathieu et saint Luc en ont dit. Ils se sont exprimés sur ce sujet d’une manière trop précise, pour n’y pas faire un
e les excommunier, de les déposer de leurs trônes, de dispenser leurs sujets du serment d’obéissance et de fidélité, de les in
46 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
es périls auxquels on s’expose en allant au bal. Il n’y a point de sujet qui mérite d’être plus attentivement considéré qu
es. Après toutes ces considérations n'avouera-t-on pas que nous avons sujet de dire, qu’on ne peut point se trouver dans ces
savoir ce que la raison naturelle a découvert aux Païens même sur ce sujet  ; Sophocles ayant dit un jour par admiration d’un
e encore bien qu’il semble d’une part qu’elles ne pussent pas être si sujettes à cette sorte de péchés que ceux qui vivent dans
in je ne me suis pas arrêté à ma propre lumière, j'ai consulté sur ce sujet des personnes très prudentes, et très experimenté
47 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
regards des yeux, les mouvemens du corps, le son des instrumens, les sujets mêmes, les intrigues des comédies ; tout y est pl
aire pour plaire au monde. Divers Passages de l’Écriture sur ce sujet . C um appropinquasset Moyses ad castra,
entretien de vos pensées. Sentimens des Saints Peres sur ce sujet . Second Siécle. I n theatris con
des Auteurs & des Prédicateurs qui ont écrit & prêché sur ce sujet . Saint Augustin, Livre 3. de ses Confessions
e a fait un Traité sur la comédie. M. l’Evêque de Meaux a fait sur ce sujet un Traité intitulé : Maximes & Réflexions sur
Notre-Dame parle contre la comédie. L’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la Morale Chrétienne, dans les sujets particul
eur des Sermons sur tous les sujets de la Morale Chrétienne, dans les sujets particuliers, Tome 2. a un Sermon contre les bals
rs que les spectacles renferment. Conduite des premiers Chrétiens au sujet des spectacles, bien différente de la nôtre.Dans
la favorise, & qu’il importe de ne rien laisser à desirer sur ce sujet , écoutons un moment le langage des mondains pour
une berger combattre & terrasser un géant superbe. Suite du même sujet .Enfin, s’il vous faut du touchant pour remuer, vo
amour de la vérité & de notre salut. Saint Jean Chrysostôme, à ce sujet , disoit un jour à son Peuple : Je ne doute pas qu
mment écouteront-elles le chant modeste des pseaumes ? Suite du même sujet .Or, ces deux preuves enfin de Tertullien & de
nt qu’on les tolere. Eh ! quoi, répondoit saint Thomas en traitant ce sujet même, tout ce qu’on ne punit pas le tolere-t-on,
de méconnoître le théâtre le plus châtié à ces traits. Suite du même sujet .Il forme cependant, il délasse l’esprit. Encore u
de méconnoître le théâtre le plus châtié à ces effets. Suite du même sujet .Il forme cependant & il délasse l’esprit. Oui
œurs sont achetés par tout le Sang d’un Dieu ? Chrétiens, disoit à ce sujet le grand Evêque de Marseille, réjouissez-vous, dé
e sont-ce pas là cependant les mœurs de tout théâtre ? Suite du même sujet .Sur-tout quand vous entendrez les dures loix de l
as là les sentimens & le langage de tout théâtre ? Suite du même sujet .Sur-tout encore quand on vous sera remarquer la p
amp; de crimes à votre famille, de sang à Sichem même. Suite du même sujet .Consultez encore les derniers Livres saints, &
, se rien reprocher que la consommation même du crime. Suite du même sujet .Je ne suis pas surpris qu’ils nous le disent : J’
nant comment vous pouvez sortir innocens du spectacle. Suite du même sujet . J’assiste tous les jours aux spectacles, & j
s innocente, fit trouver au grand Jerôme dans le fonds de son cœur un sujet continuel de regrets & de larmes : mes chers
se dispose d’aller au bal. Exorde. Conduite des premiers Chrétiens au sujet des spectacles, bien différente de la nôtre. Tout
honte & le crime des passions les plus criminelles. Suite du même sujet L’exemple d’Augustin & de son ami prouve qu’o
e à la Religion. Spectacles seuls dignes d’un Chrétien. Suite du même sujet . Exorde. Les théâtres sont le foyer où s’allume l
sont incompatibles avec les exercices du Christianisme. Suite du même sujet . De quelle maniere a-t-on toujours regardé les ac
d’une action morale. Le théâtre ne forme pas l’esprit. Suite du même sujet . Suite du même sujet. Si les idolâtres blâmoient
Le théâtre ne forme pas l’esprit. Suite du même sujet. Suite du même sujet . Si les idolâtres blâmoient les spectacles, que d
r écueil de l’innocence. Sur le théâtre tout est crime. Suite du même sujet . Suite du même sujet. L’auteur est maître de susp
ce. Sur le théâtre tout est crime. Suite du même sujet. Suite du même sujet . L’auteur est maître de suspendre ou de fixer les
ent combien les spectacles sont cause de la corruption. Suite du même sujet . J’assiste à tous les spectacles, dit-on, & j
innocent : quelle erreur ! qui peut tenir ce langage ? Suite du même sujet . Suite du même sujet. Reproche que se feront au t
reur ! qui peut tenir ce langage ? Suite du même sujet. Suite du même sujet . Reproche que se feront au tribunal de J. C. les
48 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
rois ; et tel prince qui leur abandonne une certaine autorité sur ses sujets , doit trembler que cette même autorité ne parvien
êtres se mêlassent des affaires de l’Etat, en abandonnant ses propres sujets à la puissance ecclésiastique, lorsqu’il devait a
et particulières, s’il méprise notre sainte religion, s’il charge ses sujets d’impôts injustes, s’il fait des lois avantageuse
leur royaume, donner leurs états à un autre prince, et dégager leurs sujets de l’obéissance qu’ils lui doivent, et du serment
49 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
de ne rapporter qu’une partie. « Ce n’est pas que j’approuve, en un sujet Chrétien, Un Auteur follement idolâtre et Païen,
iante peinture, De n’oser de la fable employer la figure, etc. » Le sujet pouvait-il être plus Chrétien, qu’une Procession
nt elle n’est point susceptible. C’est donner l’air de la fable à des sujets Chrétiens, que d’y faire entrer vos fictions. Mon
50 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
que de l’empressement de son côté, si on s’en tient là, n’a-t-on pas sujet de croire qu’il n’a été poussé à faire ce changem
ut de cause légitime qui se rencontre dans la Translation qui fait le sujet de votre fête. Celui de l’autorité Ecclésiastique
on où le Ballet des R.R. Pères Jésuites montre qu’il a encore plus de sujet d’être offensé d’une translation qui s’est faite
51 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
Rois, a, 394. Citation relative aux Spectacles, & réflexions à ce sujet , b, 362. Combien l’Ecriture Sainte est déplacée d
licence du Théatre, a, 85 Bignon (l’Abbé). Notice apologétique à son sujet , & sur Jérôme Bignon, a, 721. Son jugement su
a été caractérisé, b, 275 Bourdelot, b, 131 Boyer, Anecdotes à son sujet , b, 184 Brun (le P. le), b, 148 Brienne (M. de)
liere, b, 180 Chammeslé. Art de cette Actrice, a, 26. Anecdote à son sujet , b, 185. Autre sur la Dumesnil, 555 Chapuseau (S
Spectacles, a, 122, 181 & b, 227. Critiques qu’il a essuyées à ce sujet , 421 Confreres de la Passion. Idée de leurs repr
t pas propre à former celle de l’Orateur. Citation de Quintilien à ce sujet , 493 Défense du Traité de M. le Prince de Conti
ceux qui fréquentent les foyers des Spectacles, & réflexions à ce sujet , 316. Son opinion sur les Romans, 327. Belle pens
(Louis), b, 292 Fagan. Réfutation de ses nouvelles Observations au sujet des condamnations prononcées contre les Comédiens
contre les Spectacles, a, 435 Intendans de Provinces. Notice à leur sujet , a, 315 Irail (l’Abbé). Réfutation de quelques-u
huillier, b, 146 Liancourt (la Duchesse de). Notice historique à son sujet , & pensées extraites de ses Avis à sa petite
t en apprenant la mort de la Reine, b, 167. Réponse de ce Monarque au sujet d’un sermon du P. Soanen, 274. Son jugement sur B
l reçut de Louis XIV, a, 444. Destination des Rois à l’égard de leurs Sujets , 340 Matérialisme. Ses effets funestes & hum
nt sur les Duels, a, 226 Nougaret, b, 394 Nouvelles Observations au sujet des Comédiens, b, 194 O Observations sur la C
santé font les Esprits-forts ; & ensuite réflexion de Bayle à ce sujet , b, 521 Sainte-Ecriture. Comment les Spectacles
ndamnés, b, 102. C’est profaner les livres saints, que d’en tirer des sujets de représentations théatrales, 189, 368, 386. Abu
a, 229 Sallier (l’Abbé), a, 524 Salluste. Talens dont il faisoit un sujet de honte à Sempronia, a, 55. Pensée sur l’état de
constitution littéraire, 374-387. Il est indécent d’y représenter des sujets saints, 384. Représentations domestiques des Piec
té, 497 Wossius (Gerard Jean). Son jugement sur les Drames, dont les sujets sont tirés de l’Ecriture Sainte, b, 188 W Walli
cs, b, 47 Waux-hall. Idée de ce Spectacle, petite piéce de vers à ce sujet , a, lvij, & b, 455 X Ximenés (de) b, 195.
52 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
s droits. Un Auteur estimable l’a montré dans un Ouvrage composé à ce sujet . Il a fait voir comment la Scene seroit l’école d
e soit pas forcée d’accuser le Monarque de la même infidélité que les Sujets . Les Sujets à leur tour ont besoin de délassement
orcée d’accuser le Monarque de la même infidélité que les Sujets. Les Sujets à leur tour ont besoin de délassement. Les cercle
il excluroit les plaisirs les plus innocents. Nicole a traité le même Sujet , & de la même maniere. Il a combattu la Coméd
danger. Il parut dans le Mercure d’Avril 1726 un Mémoire sur le même Sujet . L’Auteur s’y montre très-bon patriote, & fai
53 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
u Satyriques, & ils avoient leurs Acteurs, leur Scene & leurs sujets particuliers & distinguez. Les Acteurs Tragiq
les Heros. La Scene faisoit voir des Temples ou des Palais, & le sujet ou la Fable comprenoit les amours ou les exploits
mpetres. La Scene estoit un tissu d’arbres & de verdure, & le sujet ou la Fable un evenement ou une representation de
III. Des diverses Parties détachées du Theatre. N ous avons sujet de parler icy de l’intelligence & de la sompt
pareilles étoient des flûtes a l’uni-son, & qui joüoient le même sujet  ; & que les autres estoient differentes en gr
’on leur donnoit, de flutes droites ou gaucheres. Ie veux bien que le sujet du Poëme en reglât le nombre & la situation,
oient des accessoires si formels, si iustes & si unis au corps du sujet principal ; qu’il m’eust falu faire un Chapitre e
54 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
dit dans l’Evangile : Matth. 5. 29. Si vostre œil droit vous est un sujet de scandale & de chute, arrachez le, & je
es, & qui peuvent porter au peché. En huitiême lieu ceux qui sont sujets à profaner publiquement & scandaleusement la
ablement quittée : mais il faut que le Confesseur juge s’il n’y a pas sujet de craindre qu’il ne s’y engage de nouveau quand
e peril à precipiter l’absolution qu’à la differer, lorsqu’on n’a pas sujet de croire que le penitent soit assez bien disposé
s avons dit cy-devant. Mais quand cela arriveroit, on auroit toujours sujet , & mesme obligation de bien juger du salut d’
stre convaincu de cette obligation, en sorte que le Confesseur ait un sujet raisonnable de s’assurer sur sa promesse, il ne d
un penitent qui ne s’accuse que de fautes fort légeres, & qu’il a sujet de croire qu’il est coupable de beaucoup d’autres
on retireroit plus de fruit de cette conduitte, qu’elle ne seroit pas sujette à de si grands abus, & qu’elle seroit plus pr
55 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
et écrit. Je puis donc publier encore sans risque mes réflexions à ce sujet , car il n’est pas un ouvrage, en matière de polit
opterait de pareils principes n’obtiendrait jamais l’affection de ses sujets , et n’y trouverait ni gloire, ni sûreté. L’amour
e sont placés dans la cruelle nécessité de ne pouvoir gouverner leurs sujets opprimés, que par la crainte et la terreur. En ef
. Mon intention n’est pas de me livrer à une longue discussion sur ce sujet . Elle me conduirait trop loin ; mais je me conten
ites dans ce discours préliminaire. Peut-être un jour je traiterai ce sujet d’une manière plus complète, si toutefois l’influ
même leurs agents, enchaînent les cœurs et commandent l’affection des sujets , tandis que les injustices, les mauvais traitemen
vis des autres états, que dans l’intérieur vis-à-vis de leurs propres sujets . Il est temps que les ministres d’état et tous le
égitime, et instruire les hommes sur leurs devoirs de chrétiens et de sujets soumis. Il est temps que le chef de l’église romp
ns et des peuples. Il est temps enfin que tous les hommes, princes et sujets , ainsi que les ecclésiastiques dans tous leurs gr
56 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
t aux Livres saints, ne permet pas même aux Poëtes qui y prennent des sujets , d’y rien altérer, pour l’ajuster à leurs idées.
éatre comme lui, pour excuser sa hardiesse à prendre dans la Bible le sujet d’un poëme épique, avance dans la préface que to
épique avec les comédies. On n’a jamais condamné les poésies sur des sujets pris de l’Ecriture, il y en a une infinité : mais
agiat ; 6°. l’indécence du mélange du sacré & du profâne, dans un sujet chrétien & dévot, & que lui-même donne po
lus qu’ils n’agissent. Il n’est pas surprenant qu’on y ait puisé cent sujets de drames pour tous les Théatres. Mais ce qui est
férent à l’Etat : cependant comme il est dangereux de permettre qu’un Sujet soit attaché à un Prince étranger ; ce qui dans b
ce, le Roi a déclaré qu’il ne vouloit pas que dorénavant aucun de ses Sujets représentât en France un Prince étranger. Ce régl
us de galanterie & de Spectacle que des affaires d’Allemagne. Ces sujets sont infiniment plus étrangers à l’Eglise que les
çons aux enfans. La différence des vices des rois & des vices des sujets n’est pas facile à comprendre ; les mauvais exemp
imite : encore si ces imitations étoient fameuses. On embellissoit le sujet  ; mais on se traîne lourdement sur les pas d’autr
57 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
dont il donne l’extrait, qu’on ne doit point employer l’Ecriture pour sujet de poème dramatique. « Il est bien difficile, dit
re, veut-il qu’on ne les fasse intervenir qu’avec dignité et pour des sujets de la plus grande importance : « Nec Deus intersi
font foi. Enfin les mœurs y courent le plus grand risque. Combien de sujets de l’Ecriture dont la représentation les blesse !
bien tendre). Mais il a beau faire, l’opéra a rougi de la sainteté du sujet , et n’ose plus le représenter. La conduite et le
, l’opéra comique ou la comédie, il s’est avisé d’en faire une sur un sujet pieux. Faut-il qu’un homme si bigarré de sacré et
, n’est que le monstrueux mélange de la débauche et de la sainteté du sujet . Le Polyeucte du même Auteur, a eu le plus grand
t du tout son mari. » Il faut encore que l’impiété se glisse dans les sujets les plus pieux, sous prétexte de faire parler que
que deux Auteurs tragiques ayant voulu adapter à leurs pièces quelque sujet tiré de l’Ecriture sainte, ils en furent punis su
serait honteux pour un Catholique de l’être par un Hérétique, pour un sujet fidèle par un révolté, pour une honnête femme par
ttentat sur la majesté de la religion, et on ne voit pas en effet des sujets pris de l’Ecriture sur le théâtre de Hollande. Il
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
de la Fée Urgèle ? Qu’on juge combien le Théâtre moderne embrasse de sujets différens : les uns sont tout-à-fait bas & co
qui écrit sur l’Opéra-Bouffon. Il arrive d’une telle diversité de sujets & de genre, qu’il est très-difficile de le dé
ppelle Opéra-Comique. Celui qui ne contient que des Ariettes, dont le sujet est extrêmement gai, dans lequel il y a plus d’ac
59 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
faire une vaine curiosité, au danger de leur salut. Demandons pour ce sujet les lumieres du ciel, par l’intercession de la Bi
de, Messieurs, & je m’en déclare d’abord, de rien avancer dans le sujet que je traite, qui ne soit conforme à la plus sai
qui reglera la conduite & le party que vous devez prendre sur ce sujet . Je dis donc premierement, pour la résolution de
ns du monde apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le danger du peché mortel ne soit
, me direz-vous, car la précaution que vous avez prise, vous ôte tout sujet de croire, que ce soit une occasion prochaine, ou
ion, soit dans les paroles, soit dans les actions, soit même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce
laisir le plus criminel paré de tous ses attraits ? Ce qui en fait le sujet , n’est-ce pas toûjours une passion d’amour, condu
ger, que leur presence authorifera ces divertissemens, dont on a tout sujet de se défier, & qui par-là, leveront tout scr
lques-uns une occasion prochaine d’y tomber, pour les autres un juste sujet de scandale qu’ils donnent au prochain, & pou
d’aimer & de rechercher les vanitez de ce monde, n’est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y
t ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimen
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
ces innocentes créatures. Voyons la Note de monsieur Des Tianges à ce sujet . [Des Arcis lisant :] On sait que la Jeunesse R
Ephébique, il suffirait que chacun d’eux eût le droit d’y prendre les Sujets exercés dans son genre, soit pour jouer instantan
ssions, les goûts, les défauts de l’Enfance : qu’on prenne encore des sujets naïfs dans les Fables de Lafontaine de Lamotte &a
core à ce que son Orquestre fût composé, comme son Théâtre, de jeunes Sujets , distingués par des talens déja supérieurs, qui d
61 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
se des Comédiens français. Si on désirait de plus grands détails à ce sujet , je renvoie le lecteur à l’ouvrage même6 qui a ét
’émouvoir leurs spectateurs. C’est en empruntant principalement leurs sujets de la fable, qui leur offrait un paradis et un en
les nobles ou gentilshommes. Sans entrer dans de grands détails à ce sujet , je me contenterai de citer Favo, noble Romain, v
amment leurs spectateurs, à l’exception cependant qu’ils puisaient le sujet de leurs compositions dans les vérités de la révé
62 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
yal. Ce ne fut d’abord qu’un long récit en vers héroïques, d’un grand sujet qui était souvent tiré de quelqu’un des Mystères
. 167. premier essai se fit au Bourg de saint Maur ; ils prirent pour sujet la Passion de Notre-Seigneur ; cela parut nouveau
entations sérieuses, les Joueurs y mêlerent quelques farces tirées de sujets profanes et burlesques : cela fit beaucoup de pla
re 1548. leur permit de s’y établir, à condition de n’y jouer que des sujets profanes, « licites et honnêtes, et leur fit de t
63 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
’acteur a pour dessein principal d’exciter les passions ; de tous les sujets il choisit ceux où elles se portent le plus, il p
us les hommes ont naturellement l’ambition de régner ; c’est le grand sujet qui fait le plus de bruit dans le monde, qui tien
oire, d’être possédé par excellence. Aussi le théâtre en fait, ou son sujet principal, ou l’intermède qui donne de l’agrément
ussés dans un chemin si glissant. Je ne dis rien de la farce, dont le sujet , les gestes, les paroles, les rencontres sont tou
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
toute simple, c’est qu’ordinairement les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au goût de leur tems. Aristote n’aurait
écrirait qu’une Poètique sur l’Opéra-Bouffon. Que ne dirait-il pas au sujet d’un genre si goûté ? Nous y découvririons des be
3. Expression de M. de Voltaire. 13. Voyez entr’autres ouvrages à ce sujet  ; Apparition des Esprits, par Dom Calmet. Dissert
65 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
culiers de faire des assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet . page 33. IX. Des mouvements déréglés du corps qu
les jours des Fêtes. page 154. Instruction et avis charitable sur le sujet des danses. page 177. Fin de la Table.
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
des personnages qui n’ont rien à faire sur la scène, y demeurent sans sujet  ? Lorsqu’on nous dit que le dénoument ne doit poi
fait arriver dans quelques-uns de leurs Poèmes(65) ; ils l’ont lié au sujet principal en le mettant dans la bouche de leurs A
out le cours de l’action. Encore si on leur prêtait toujours un juste sujet de joye, ou qu’on amenât une fête avec adresse ;
n de chaque couplet doit être amené avec un art infini, & tiré du sujet même. Il est encore nécessaire que le refrein du
issent l’intérêt ; car il est bien difficile de les lier tellement au sujet , qu’elles s’y rapportent toujours : & quant m
ici ses termes : « Les paroles de nos ariettes, toujours détachées du sujet , ne sont qu’un misérable jargon emmiellé, qu’on e
el il mêle des intonations, des changemens d’air, avec le motif ou le sujet principal. Il ne sera point disculpé, parce qu’il
tateurs ; c’est au goût seul à lui enseigner ce qu’il doit faire à ce sujet . Je le prie seulement d’observer que la musique n
67 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
parait sans replique. Les éxcellentes choses que dit d’Aubignac à ce sujet ne sçauraient être lues avec trop de soin. Pour m
i se consume dans la représentation26. » Je ne rapporterai point à ce sujet , les diverses opinions d’un peuple de commentateu
le que c’est oter à l’illusion. Ne ferait-on pas mieux d’arranger son sujet de façon que l’intrigue fut supposée se passer à
odernes. Le Roi & le Fermier mérite d’être cité pour éxemple à ce sujet  ; non-seulement son action ne dure qu’autant de t
l’Unité de tems, on renverse toutes les règles. Je reviens à mon sujet . S’il se trouvait quelqu’un qui n’approuvant pas
agne, ajoutez vous à l’Histoire un nouveau personnage ? Choisissez un sujet qui ne renferme qu’une seule action ; il en conti
ntitulée Les deux chasseurs & la Laitière réunit visiblement deux sujets & double action. Les Acteurs sont tous des pr
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
t craindre, dit-il, les premières impressions d’un âge tendre que les sujets tragiques auraient trop ému. Ce n’est pas qu’on y
’exclusion aux sentiments agréables qui font maintenant le fond et le sujet favori de nos pièces de théâtre. Polit. 7. 17. [
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
e pour ne pas ressembler, n’y d’efforts à faire pour trouver dans des sujets rebattus, des faces nouvelles, & capables de
s neuves, n’ait senti plus de feu & plus de facilité que dans des sujets pris avant eux. Sur ce principe, les Grecs devoie
c’est l’esclavage le plus dur, pour deux Auteurs qui traitent le même sujet . Pour tirer avantage de l’imitation, il faut qu’i
ne l’employerent que comme nous, dans les intermédes, sans la lier au sujet . Ainsi ce vuide a dû diminuer l’éclat du Spectacl
encé par des Odes. L’esprit, par une espèce d’instinct, s’attache aux sujets dont la grandeur & l’élévation sont le plus c
70 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
s un Poète de Théâtre, vous en êtes pleinement persuadés, et c’est le sujet de toutes vos réflexions sévères, et enjouées. Où
aginaires, vous dites que M. Pascal n’a que l’avantage d’avoir eu des sujets plus heureux que lui. Mais, Monsieur, vous qui êt
uvez-vous que le pouvoir prochain, et la grâce suffisante fussent des sujets plus divertissants que tout ce que vous appelez l
à un homme qui ne prend rien en raillerie, et qui trouve partout des sujets de se fâcher ? Ce n’est pas que je condamne sa ma
ans la Bibliothèque de la Pléiade, t. II, p. 253). i. [NDE] C’est le sujet de la Onzième Provinciale, où Pascal se défend d’
71 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
p; des autres passions : les applications de tous ces mouvemens à des sujets differens, un mélange si bien disposé, qu’il lais
ie dans toute son étenduë. Les peintures representent quelquefois des sujets conformes aux loix divines, quelquefois des sujet
nt quelquefois des sujets conformes aux loix divines, quelquefois des sujets contraires, quelquefois des sujets en partie conf
aux loix divines, quelquefois des sujets contraires, quelquefois des sujets en partie conformes, & en partie contraires à
les Saints. Les Histoires profanes fournissent aussi plusieurs riches sujets aux theatres, les mœurs des siecles luy donnent d
teressez que luy, qu’il ne peut se resoudre de se défendre contre des sujets qu’il ne considere pas comme ses ennemis, parce q
par la puissance qu’il a donnée aux Magistrats principalement pour ce sujet  : & s’il n’aura point de pitié des Magistrats
s abandonneray aux Infidelles comme une terre ingrate ; vous serez un sujet d’execration & de frayeur à tout l’Univers, q
ue ce retranchement public. Je me suis peut-estre trop éloigné de mon sujet , mais il me semble que je ne pouvois rien expliqu
ne pouvons pas nous excuser, si nous ne suivons leur exemple dans un sujet dont nous ne pouvons pas ignorer l’importance.
ur representation agit souvent avec plus de force sur le cœur, que le sujet mesme ne le pourroit faire, parce que l’artifice
nt de revoir & de confronter les ouvrages ? L’Auteur ne traite le sujet que par divertissement. Les Peres ne nous apprenn
son donc les exempter de l’examen ? Sera-ce à cause de l’innocence du sujet  ? On n’en peut pas estre assuré sans l’avoir leu 
rapporté les sentimens des Conciles & des Peres sur cet important sujet , écry avec tout ce qu’il a pû de force contre ces
honneur & de la corruption de l’Estat, & des malheurs qu’on a sujet d’en craindre. Que je serois heureux si ce Discou
; les difficultez que l’on fait de les absoudre leur donnent un juste sujet de s’étonner de ce que les Puissances de l’Eglise
lles sont responsables. Il n’est pas plus difficile d’établir pour ce sujet des Censeurs en ce siecle, qu’il ne l’a esté dans
72 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
être redevenus le refuge du libertinage. On paie mal une partie des sujets nécessaires ; on les abandonne à la dépravation d
ais si les lois s’étendent jusqu’à régler les appointements de chaque sujet en sorte que le Théâtre lui procure suffisamment
urs sont corrompues. Tout le monde a besoin de gagner sa vie, et tout sujet à qui les règles en retrancheront les moyens, pou
e le même désordre règnerait à Paris qu’en province, si le nombre des sujets et la subdivision des emplois ne levait bien des
elle de Paris il faudrait que celle-là fût composée du même nombre de sujets que celle-ci, et c’est ce qui n’arrive jamais. On
es rôles d’un même genre pour en composer un Emploi dont on charge un sujet quelconque : ce Répertoire particulier serait joi
orrespondance régulière avec elle et l’informerait de la conduite des sujets dans chaque Troupe. Il est bien sûr qu’elle les j
cteurs que la Direction Royale prendrait son parti sur le compte d’un sujet . Aucune Troupe ne pourrait se former, aucun Coméd
rection générale elle-même, après avoir éprouvé les talents de chaque sujet . On éviterait par là l’inconvénient trop ordinair
ujet. On éviterait par là l’inconvénient trop ordinaire d’engager des sujets dont les talents ne répondent presque jamais à la
s mains ne seraient plus exposés à se laisser prévenir par de mauvais sujets qui les obsèdent, les conseillent souvent au préj
r a donnée. Le Directeur se prévient ainsi mal à propos contre un bon sujet qui plairait s’il était à sa place et qui déplait
p sûr sans le secours d’aucun Conseiller, puisque le devoir de chaque sujet s’y trouve prescrit, et que non seulement le nom
reprise des spectacles étant déclarée Royale par tout le Royaume, les sujets seraient considérés comme pensionnaires du Roi et
rontément Directeurs de spectacles et, par conséquent, de tromper des sujets qu’ils sont hors d’état de payer et avec lesquels
e ce soit. De cette façon on purgera le Théâtre d’un nombre infini de sujets qui avilissent le spectacle, dégoûtent le Public,
73 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
, et de péché. Il est aussi évident que celui qui craint, ou qui a sujet de craindre raisonnablement, que les autres ne to
tous ceux, qui sur ce que l’on sait arriver ordinairement, ont juste sujet d’appréhender en général, que dans l’assemblée qu
74 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
mollissant leurs cœurs, et en émoussant leurs courages. C’est pour ce sujet qu’il a fait bâtir des théâtres dans les Villes,
ad spectacula remeas, ad diabolum te redire cognoscas. » « LeIbid. sujet de mes plaintes, dit encore ce saint Prêtre, c’es
attirer sur eux les effets de la colère de Dieu. « Quiconque sera un sujet de scandale et de chute au moindre fidèle, dit Jé
cette fâcheuse tolérance. TaciteTac. l. 4. hist. nous apprend sur ce sujet , que la représentation des spectacles que les Rom
ut procacitas contineantur. » Il y a aussi différentes règles sur ce sujet , et les Révérends Pères Jésuites s’en sont prescr
être fort rares. 2. Qu’elles doivent être toujours Latines. 3. Et les sujets pieux et devôts. 4. Qu’il ne s’y doit rien faire
dans tous les Collèges, les Comédiens n’auront plus sans doute aucun sujet de se plaindre, puisqu’il y aura une différence i
êtes gens, et tout à fait indigne d’un homme. Mais, ce que dit sur ce sujet saint Ephrem doit suffire. Voici comme parle cet
n peu en peine pour son prochain ; qu’il craigne d’être à ses yeux un sujet de chûte et de scandale ; et qu’il soit épouvanté
airement comme vous faites, au danger de l’offenser : n’avez-vous pas sujet de craindre qu’il ne vous abandonne à votre faibl
em céleste. Ou si vous voulez tourner les yeux de l’autre côté ? Quel sujet n’aurez-vous pas d’admiration, de ris et de plais
du corps, que pour le salut de votre âme, sans avoir après cela aucun sujet de vous repentir. Vous avez aussi vos femmes, et
structions que nous avons vu que donnent les Pères de l’Eglise sur le sujet de la Comédie, sinon d’offrir à Dieu nos prières
ceux de la Lettre scandaleuse qui a paru depuis quelques mois sur ce sujet , pendant le temps de douze années consécutives, à
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
cun s’exprime selon le caractère qui lui est propre. La plus part des sujets étaient inventés, & avaient un air fort Roman
tingue des Drames que je viens de parcourir, par ce qu’elle prend son sujet parmi ce qu’on appelle les honnêtes gens ; elle n
r ; & il n’est guères possible de s’attrister vivement quand on a sujet d’être joyeux. Concluons, qu’on a tort de mettre
76 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
s ne dépendent que de l’usaged. Il semble que vous désirassiez sur le sujet de ces vers que je ne fusse pas de votre sentimen
pas m’y rendre ? Je vous dirai seulement, Madame, qu’ils m’ont donné sujet d’admirer la diversité des vues que des personnes
ces deux vers. Voilà à peu près, Madame, ce que l’on peut dire sur ce sujet  ; et quand tout ce raisonnement serait solide, il
77 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
einture et à la Musique ; J'ai cru néanmoins que je devais traiter ce sujet , parce qu’il a déjà été traité par quelques autre
onie il la doit chercher dans les accommodements qu’il fera entre ses Sujets ou entre ses Alliés. Les« Musicam David non vulga
ordait son Luth avec sa voix, il songeait à réunir les esprits de ses Sujets , et à mettre une parfaite tranquillité dans son E
78 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
rriere, qu’il veut que tout son Royaume ne soit qu’un camp, & ses sujets des soldats. Il permet bien que quelqu’un se déta
nant ses principes, dispose souverainement de la vocation de tous ses sujets , & les engage à la guerre sans liberté, sans
uis XIV. donna de l’inquiétude aux Puissances, & couta cher à ses Sujets . Mais, malgré ses malheurs, il conserva ses provi
urs requêtes à la porte. J’affecte de ne parler que du bonheur de mes sujets , je parle à tout le monde, j’entre dans le moindr
de popularité gagne les cœurs. On croit que l’amour que j’ai pour mes sujets , m’engage à visiter souvent mes Etats : on se tro
le que deux beaux esprits respirent le même air. Permettez à tous vos sujets de vous écrire directement ; quand vous leur répo
omplette ; ne craignez pas les représailles, tampis pour celui de vos sujets sur qui elle tombera ; il faut avoir l’autorité d
de liberté, nous usons d’indulgence, ce qui les accoutume à nous. Nos sujets pour qui nous sommes plus séveres se sont par-là
religion, Prêtres, Ministres, sur-tout la Cour de Rome, peu à peu mes sujets s’y accoutument & se defont des préjugés. Je
ns, & on y établira mon systême. 9.° Nous devons la justice à nos sujets , mais il ne faut pas s’en laisser subjuguer. Elle
onnés de ne pas l’être ; rien ne finissoit ; la dixieme partie de mes sujets étoit enrôlé sous ses drapeaux, & la dixieme
79 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
tables que les leurs ? Calculons. Combien d’ivrognes contre une femme sujette au vin ? Combien de libertins effrontés et qui fo
politiques. Le Tyran est obligé de dissimuler le dépit que ce fidèle sujet lui inspire par ses reproches : le sujet de la Pi
muler le dépit que ce fidèle sujet lui inspire par ses reproches : le sujet de la Pièce est la fable de Philomène, et Mme de
malheurs, Peut-être arrêtera la source de ses pleurs. Va, porte à mes sujets ma volonté suprême ; Qu’il cache ses ennuis à la
s motifs secrets qui font couler ses pleurs. Térée. Que dis-tu ? quel sujet aurait-il de se plaindre ? Constant à m’obéir, qu
secondé mes généreux projets, Et la paix par mes soins règne sur mes sujets . Est-ce à toi d’adopter leur indigne caprice ? T
ruit ? Dans vos yeux enflammés, je lis votre colère ; Puisque de vos sujets vous me dites le père, C’est ainsi que mon cœur a
ets dont la poésie a paru à toute l’Italie répondre à la sublimité du sujet . « Talora il mio pensier m’alza su l’ale, Che a
capable de gouverner, auquel cas les petitesses et les ridicules des sujets n’empêchaient pas l’Etat de bien aller, étant bie
des abus qu’il aperçoit. Un Républicain doit unir à la docilité d’un sujet des lois les qualités d’un grand Monarque : l’amo
our qu’il soit besoin de plaider de nouveau la cause du Parterre à ce sujet et justifier l’intérêt qu’il prend à Bérénice et
80 (1641) Déclaration du roi
[TITRE] Déclaration du Roy Louis XIII, au sujet des comédiens, du 16 avril 1641Paris, Impr. de Se
iter le reproche que l’on leur à fait jusqu’ici, leur donne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir aux
81 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
ait être docte et curieuse : mais elle m'emporterait trop loin de mon sujet . Donc pour le joindre de près, il suffira d'expli
à leurs yeux. Au commencement ils avaient des gens qui récitaient le sujet qu'ils devaient exprimer, mais quand les Spectate
fabularum ».Suet. in Calig. c. 57. Vide Had. lun. in lud. Senec. Les sujets qu'ils dansaient étaient presque toujours héroïqu
irées des Poètes tragiques, ou qu'ils représentaient par la danse des sujets , dont on faisait les Tragédies, ce qu'ils nommaie
elles sont trop longues pour être dansées tout d'une haleine, et les sujets n'en sont pas Historiques, mais Moraux, ne traita
82 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
l ne serait jamais qu’un Vaurien ». Autant en fait-elle, pour le même sujet , à sa Bru, au Frère de sa Bru et à sa Suivante ;
licieux ou libertins qui voudraient induire de l’aventure qui fait le sujet de cette pièce qu’il n’y a point ou fort peu de v
nt encore dans la chaleur de la dispute, donne un soufflet sans aucun sujet à la petite fille sur qui elle s’appuie, qui n’en
nt qui se fera dans lui quand il sera désabusé (qui est proprement le sujet de la pièce) paraisse d’autant plus merveilleux a
nement confirmé dans son opinion qu’auparavant, prend occasion sur ce sujet de faire des réflexions très solides sur les diff
peur ». De là, après quelques autres discours revenant à son premier sujet , il conclut qu’« elle peut bien juger considérant
t, il dit que, s’il s’accommodait avec Damis et la Dame, il donnerait sujet de croire qu’il est coupable ; que les gens comme
esse sur la difficulté de son entreprise, lui dit qu’« il a de grands sujets de défiance extrême » : mais la Dame répond divin
de la Dame, qui se sert merveilleusement de tous les avantages de son sujet , et de la disposition présente des choses, pour f
lui disait, on ne veut point la croire lui-même à présent sur le même sujet  ». Enfin la Vieille, forcée de prêter l’oreille p
t autant en horreur dans son esprit, qu’elle est accréditée parmi ses sujets  ; que cela étant, il a d’autorité absolue annulé
mployer à publier la vérité et à prêcher la vertu, qu’à quelque autre sujet que ce soit. L’Antiquité, si sage en toutes chose
omédie pour représenter la Passion du Sauveur du monde, et semblables sujets pieux. Que si la corruption qui s’est glissée dan
fférente de celle pour quoi on les emploie, nous supposons avec juste sujet , qu’on en a fait le choix avec peu de raison ; pa
dicules, quoique peut-être elles ne le seront pas tant dans cet autre sujet que dans Panulphe : mais c’est que l’âme, naturel
: or, dans cet état l’âme n’est pas capable de faire la différence du sujet où elle voit ces objets ridicules, avec celui où
mage de Ridicule, revienne à soi, et fasse à la fin la différence des sujets  ; du moins m’avouerez-vous, que ce retour ne se f
Voilà, Monsieur, quels sont les dangereux effets qu’il y avait juste sujet d’appréhender, que la représentation de L’Imposte
83 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
end découvrir les défauts, ou les beautés. Elle considère le choix du sujet , soit qu'il soit Historique, fabuleux, ou mêlé. E
si on veut s'instruire de la tradition universelle de l'Eglise sur ce sujet par les sentiments des Pères qui en ont parlé, et
, il n'est ni bon ni mauvais ; il est susceptible de toutes sortes de sujets et de toutes sortes de circonstances; et tant qu'
mmunes, elle retient simplement le nom de Comédie ; et si elle a pour sujet une aventure de Bergers et de Bergères, elle s'ap
ur ses effets;, n'est-il pas vrai qu'elle traite presque toujours des sujets peu honnêtes, ou accompagnés d'intrigues scandale
es suivants n'avaient pas ajouté plus de corruption dans le choix des sujets et dans la manière de les traiter, il serait bien
s autres, et que dès qu'il verrait cette sévérité tant vantée dans un sujet auquel il prendrait quelque intérêt, il reconnaît
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
t l’intérêt, ils sont à rejetter parce qu’ils n’ont aucune liaison au sujet , & que les Personnages d’un Drame ne sont ni
ns leurs écrits, combien ils s’éfforçaient aussi d’être vrais dans le Sujet , dans l’Intrigue, & sur-tout dans le Dialogue
ée d’Ariettes. Il est certain qu’on ne peut faire aucun reproche à ce sujet au Drame du nouveau genre. Il serait à souhaiter
ce naturelle, & de beautés de Dialogue. Une courte explication du sujet en fera mieux sentir le mérite. Creuse, fille d’E
85 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
it déjà fait un Livre de la Pratique du Théâtre : Néanmoins on a pris sujet de là d’attaquer son dernier Livre. Un autre homm
s du Mariage et de toutes les bonnes mœurs, ce qui est leur principal sujet  ; Et pour montrer que ce ne sont point de misérab
lques endroits des Discours véhéments qui excitent la colère pour des sujets qui ne le valent pas ; l’orgueil et l’ambition y
s s’accorde fort à la licence des paroles qu’elles récitent et à leur sujet . Nous voyons bien que l’on demanderait une réform
86 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
DUL] Ce que… sont. Le verbe être s’accorde souvent avec l’attribut du sujet , quand ce sujet est un pronom neutre comme cela,
t. Le verbe être s’accorde souvent avec l’attribut du sujet, quand ce sujet est un pronom neutre comme cela, ce que, tout ce
87 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
le, je le dis aussi du Théatre François. L’Amour est ordinairement le sujet principal de nos Piéces, et; l’on s’étoit persuad
’est la faute des Auteurs, qui doivent amener avec circonspection les sujets qu’ils veulent traiter. Le goût du Théatre n’est
ophocle, nous avons eu depuis lui bien des Auteurs qui ont traité ses sujets avec une grande perfection ; c’est qu’il seroit f
ëte ne sont pas sans de grands défauts. Nous verrions avec plaisir un sujet dont la morale seroit telle que celle de ces deux
éce où ces passions seront frondées, est-il nécessaire de prendre ces sujets pour le Théatre ? Ne peut-on représenter à Londre
nt ce Spectacle est susceptible par lui-même et; par le mérite de ses sujets  ? Vous avez voulu dire un bon mot, on en rit, mai
er le cœur et; les sentimens de ce méchant Empereur. Revenons à notre sujet . Vous ne voulez pas que le Théatre dirigé comme i
du cœur fait à l’esprit cette jolie phrase que vous nous débitez à ce sujet  : « Les Anciens avoient des Héros, et; mettoient
nombre des Tragédies auxquelles l’inceste et; le parricide servent de sujets , est fort petit en comparaison des autres ; fut-i
Sophocle, Euripide, Eschyle nous en ont laissé chacun une sur le même sujet . Quelle comparaison ferez-vous de la nôtre avec c
e fait le savant M. Dacier, lorsqu’il dit : « Je suis persuadé que le sujet de cette piéce paroîtra aujourd’hui trop horrible
le Théatre Clytemnestre qui prie son fils de ne la pas tuer.7 Le même sujet est encore traité d’une maniere plus horrible dan
persuaderez à qui que ce soit au monde, que le Misantrope ne soit un sujet très-propre à être censuré. Vous convenez vous-mê
idée un nouveau Misantrope. Il ne faudroit pas alors qu’il devint le sujet d’aucune plaisanterie. Ce seroit à lui au contrai
faire rire par mille Epigrammes pleines de sel. Reste à décider si un sujet de cette nature pourroit porter le titre de Misan
ns, empêchera les Juges d’être abusés ; car enfin ce sont des hommes, sujets par conséquent à l’erreur. La diligence qu’on aur
tre. Après cette disgression dont vous êtes la cause, reprenons notre sujet . Vous avez déclamé tout à votre aise contre le Sp
d’agir le rendent digne ? J’ose assurer qu’il y auroit parmi tous les sujets de la troupe une généreuse émulation pour justifi
publique, vous nous apportez un exemple qui n’a aucun rapport à votre sujet . Le Prince, dites-vous, en décernant un arrêt de
s, il l’a beaucoup rectifié. Je ne m’étendrai pas plus au long sur ce sujet , il n’est de ma compétance que parceque le sens c
re tirer de cette citation un argument contre moi. Si, direz-vous, le sujet régle ses jugemens sur ceux de son Roi, d’où vien
t j’ai parlé. On seroit, je pense, plus occupé à refuser de très-bons sujets qu’à en chercher. Pour parvenir à l’exécution du
raire proposé pour faire contracter les engagemens ne prendroit aucun sujet sans le connoître. C’est la chose du monde la plu
n, je le propose comme un plus grand bien, et; voici mes raisons. Les sujets persuadés qu’ils ne courroient aucun risque pour
’une Comédie. Sans entrer dans un calcul ennuyeux j’ai dit que quinze sujets suffiroient, j’en veux payer six sur le pied de m
traire la circulation l’enrichit. Je vous ai dit aussi qu’on aura les sujets à meilleur compte que par tout ailleurs, lorsqu’o
convenable de la troupe. Si vous supposiez qu’il fallût que tous les sujets se fissent leur équipage de Théatre et; de ville,
es. Je vais avec votre permission transcrire ce que vous dites sur ce sujet  : « Cet inconvénient qui dégrade l’homme, est trè
e et; que j’aime, prissent en mauvaise part ce que j’ai à dire sur ce sujet . Je déclare avec toute la sincérité d’un honnête
ête homme, que je suis bien éloigné de soupçonner leurs cercles aussi sujets à l’intempérance du vin que vous donnez lieu de l
dirai seulement que s’il est vrai que les coteries des hommes soient sujettes à ce mal funeste ; il est à souhaiter qu’un Peupl
s à vos cercles, si par une supposition que je crois fausse, ils sont sujets à tous les désagrémens de l’yvresse, du jeu, et;
p bien justifié là-dessus : il est mécontent des Comédiens, j’ai tout sujet de m’en louer, et; l’amitié du seul d’entr’eux qu
er autant qu’il est en vous tout un Corps qui ne vous a donné que des sujets de vous louer de lui ! Vous êtes donc bien condam
88 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
une opinion contraire à celle de ce digne missionnaire sur le double sujet que je viens d’indiquer, et j’ai émis la mienne e
e et d’urbanité qu’exigeaient à la fois et son caractère sacré, et le sujet que je voulais traiter, et les lecteurs auxquels
de son caractère et du talent plus ou moins distingué avec lequel un sujet est traité. Si vous m’eussiez fait l’honneur de m
vais rappeler avec soin les argumens que vous m’opposez sur les deux sujets qui nous occupent, et pour suivre l’ordre que j’a
pères y dansèrent avec décence et gravité, c’est qu’ils avaient à ce sujet d’assez bons renseignemens. L’historien de ce con
89 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
ses dont il aurait pu se dispenser, puisqu’elles ne sont point de son sujet et qu’elles font voir que la passion y a beaucoup
r un grand discours fort utile à la religion et fort nécessaire à son sujet , prouver que les pièces de Molière ne valent rien
irez peut-être, Monsieur, que toutes ces observations ne font rien au sujet . J'en demeure d’accord avec vous, mais je n’en su
n de Pierre que ceux qui en parlent. Elle sait que l’histoire dont le sujet est tiré est arrivée en Espagne et que l’on l’y r
la terre, afin d’élever la France. Je n’en dirai pas davantage sur ce sujet , croyant y avoir assez répondu quand j’ai fait vo
90 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
Cour par des Acteurs qui étoient tous d’une naissance distinguée. Les Sujets de leurs Tragédies étoient les exploits militaire
toient les exploits militaires des Rois & des Grands hommes : les Sujets des Comédies étoient des Actions de la vie privée
s & en Scenes comme les nôtres. Dans le Prologue ils annoncent le Sujet , mais ils n’annoncent pas le Dénouement, afin qu’
91 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
igion et d’affaires de conscience. Ces ecclésiastiques sont bien nés sujets du roi, et soumis comme les autres à la loi commu
té du prince, lors même qu’elle se dirigeait vers le bien-être de ses sujets  ; aujourd’hui à la vérité, tout est diminué dans
92 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
t également s’attacher à plaire à l’esprit & au cœur. Le choix du sujet doit intéresser l’un, la maniere agréable de rend
s Maîtresses sont journellement dans une Capitale aussi immense & sujette à autant de révolutions, que la bonne Ville de Pa
rentrer en eux-mêmes ? Non : le jour suivant leur fournit de nouveaux sujets de dissipation, ils y courent ; mais l’ennui somb
on calcul, en soutenant que le mal vénérien prêté & rendu par les sujets des deux sexes qui abondent aux Spectacles Forain
mp; des fixes ; elles en sont naître mille occasions pour une. Que de Sujets utiles au Roi & à l’Etat, se sont coupé la go
t la nuit sur les Remparts ; on verrait que les plaintes rendues à ce sujet , sont à l’infini. En voilà plus qu’il n’en faut s
source de très-grands maux. Je le dis hardiment, il ne se forme aucun sujet sur ces Trétaux. Ceux qui y entrent avec quelques
donnables que l’on est à portée de remarquer dans le grand nombre des sujets qui composent ces Troupes Foraines ; & en vér
Public qui les saisit, & les dévore avec avidité ? Mais ces mêmes Sujets , qui gagnent leur salaire si aisément, & aux
r-tout, abandonnées & flétries pour jamais ! J’ai questionné à ce sujet plus de deux cents jeunes personnes du sexe, Ouvr
cles sont utiles aux vues de la Police, pour la recherche des mauvais sujets , des vagabonds, &c. 5.° Les intérêts des Pauv
aux Théatres, des Courtisanes, mais l’observation que j’ai fait à ce sujet , au commencement de cette Lettre, suffit pour pro
up moins dépravé : quand ces Jeux ciniques ne corrompraient que vingt Sujets par an, ne ferait-ce pas une cause suffisante pou
le nom se devine plutôt qu’il ne se dit. Cette circulation de mauvais sujets des deux sexes, qui se forment dans ces Salles du
s aussi prompts que faciles, pour épuiser la bourse d’une infinité de Sujets , qui ensuite entrainés, poussés par le désespoir,
r nous un bon pere ; il regarde & chérit indistinctement tous ses Sujets , comme ses propres enfans. Quel espoir pour nous 
hes. On arrête tous les jours, au sortir des Trétaux, de fort mauvais sujets , dont on ne pourrait jamais s’emparer, si ces mêm
ais est-il vrai que les Trétaux servent à faire découvrir les mauvais sujets  ? J’ai de la peine à croire qu’un Individu qui s’
a, tomberont d’elles-mêmes : & s’il se trouve encore des mauvais sujets , la sévérité de la Police, qui éclairera toutes l
dans un Opéra-comique. Souvenons-nous toujours de ce que disait à ce sujet le célebre Newton, que le nom de Dieu est si gran
haut parage. Les Beaux Esprits ont compose des pieces sur des graves sujets  ; le héros de la farce est gravé en trente-six pl
sera celui des Hommes de génie & des belles ames, on n’aura aucun sujet de s’en plaindre. Parallele de la condition &
mbien plus devons-nous prendre garde de ne nous rien permettre sur ce sujet , qui ne convienne au caractere du parfait honnête
epravés. Le Roi, qui veut faire le bonheur de tous, n’a besoin que de sujets sobres, tempérans, industrieux, actifs, laborieux
93 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
quelque hommage. Epigene ayant le premier fait jouer un Drame dont le sujet étoit étranger à Bacchus, les Spectateurs étonnés
oésie. C’étoit Dieu & ses œuvres merveilleuses qui en étoient les sujets  ; & il n’y a proprement que le peuple de Dieu
ncinnitas. On trouve dans ses livres des loix quelques réglemens à ce sujet . Il vouloit qu’on se conformât à la sagesse des E
onservoient en total le ton du genre dramatique par la composition du sujet . Les Atellanes tiroient leur nom de la Ville d’At
dit Horace, qu’elle demandoit moins de peine, parce qu’elle prend ses sujets dans la vie commune ; mais c’est la raison qui la
es Pantomimes s’y opposa aussi. Ces Acteurs jouoient toutes sortes de sujets tragiques & comiques, sans rien prononcer. Il
ire, Maîtres Chantres ou Phonasques. Ils composoient des Vers sur des sujets d’Histoire sacrée & profane qu’ils chantoient
soustrait à la censure à laquelle les Pieces écrites pourroient être sujettes . Il nous reste à donner une notice sur l’Histoire
appareil des especes de Tragédies de piété, dont la premiere eut pour sujet les Miracles de sainte Catherine. On doit présume
nrent à cet effet des Lettres-Patentes datées du 4 Décembre 1402. Les sujets de leurs especes de Poëmes étoient tirés de l’Ecr
1541 & 19 Novembre 1548, & on ne vit plus représenter que des sujets profanes. Le Concile de Trente défend aussi de fa
de Trente défend aussi de faire jamais servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; & il ordonne aux Evêques
reconnurent la nécessité de réformer un pareil abus. Ils firent à ce sujet une Loi qui se trouve dans le Recueil intitulé de
es impostures & ses intrigues étoient si connues, qu’on en fit le sujet d’une piece de Théatre. C’est ce qui a donné lieu
tantôt à eux-mêmes. Il paroît que c’est pour cette raison qu’un même sujet a été souvent traité différemment par différens P
ut-à-la-fois quatre Pieces dont les trois premieres rouloient sur des sujets tragiques, & la quatrieme étoit une Piece bad
continuel dont nos Ancêtres n’avoient pas le moindre soupçon. Et à ce sujet M. de Fontenelle a fait une réflexion judicieuse
94 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet . Cette différence entre les Histrions ou Batele
inventé et joué des Comédies, nous trouvons au contraire que tous les sujets qu'il a dansés étaient tragiques, comme nous l'ap
qui nous en restent ; Ce qui montre que c'étaient des Mimes, dont les sujets étaient presque toujours les mêmes que ceux des T
il me suffit de m'arrêter à celles qui concernent de plus près notre sujet . « Parva ut ferme principia omnia et ea ipsa pe
95 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
n, dépense prodigieusement en des Jeux, 71. Remarque de Vopiscus à ce sujet , ibid. Carthaginois, obtiennent que les Comédien
, 174 Mimes, leurs fonctions, 39 Mouskes (Philippe) trait plaisant au sujet des Poètes Provençaux, 132 Molière, son enterreme
ençaux, 209. aimait passionnément la Poésie, 257 Rituels. Extraits au sujet des Jeux Comiques. De Senlis, 229. De Venise, 232
, frappé d’aveuglement, 303 Théodoric Roi d’Italie, ce qu’il écrit au sujet des Spectacles, 128. envoie un Page à Clovis, 131
96 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
sait que toute leur intention n’est que pour tirer de l’argent de ses sujets , et pour cela se servir des moyens les plus infâm
e ici particulièrement les Dimanches et les Fêtes, pour satisfaire au sujet que je traite, comme aussi parce que c’est ces sa
gagent, en assistant à ces spectacles. Je ne dirai rien de moi sur ce sujet , me contentant de faire parler ceux qui en ont éc
spectacles, en retourne impudique » : Tertullien ne doit rien sur ce sujet à saint Cyprien ; car si nous lui demandons qu’es
97 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
e divisée en Actes, & osa abandonner les Satyres pour traiter des Sujets suivis. Tite-Live employe ce terme, il osa, parce
montra aux Romains ce que c’est que le Génie. Il n’inventoit pas les Sujets de ses Piéces : le Peuple qui admiroit l’esprit d
i admiroit l’esprit des Grecs, ne vouloit voir sur le Théâtre que des Sujets tirés des Piéces Grecques : il falloit que le lie
erent même, dit Horace, marcher seuls en mettant sur leur Théâtre des Sujets pris dans leur Histoire & dans leurs Mœurs,
Ausi deserere, & celebrare domestica facta. La différence des Sujets fit donner des noms différens aux Piéces de Théât
fit donner des noms différens aux Piéces de Théâtre. Celles dont les Sujets étoient Grecs furent nommées Palliatæ, à cause de
use de l’habit Grec que les Acteurs portoient : & celles dont les Sujets étoient Romains, furent à cause de la toge, nommé
98 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
. Lettre d’un Docteur de Sorbonne, à une Personne de qualité, sur le sujet de la Comédie. Chez Mazuel 1694. Ce Docteur s’
sions qu’on y veut exciter, et particulièrement de l’amour qui est le sujet le plus ordinaire de cette sorte de Comédie. On c
gnon en France, les surpassèrent. Les Italiens choisirent d’abord des sujets de piété que Mr. Despreaux a dépeint dans le troi
atines, qu’on n’en fera que très rarement, qu’on prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personna
et sur les Comédiens : opposés à ceux de la Lettre qui a paru sur ce sujet depuis quelques mois. « Nolite communicare operib
eut à Paris, dans la Paroisse de S. Germain de l’Auxerrois en 1657 au sujet des Comédiens Italiens, que M. le Curé voulait fa
en avançant au commencement de sa Préface, qu’on ne peut altérer les sujets de l’Ecriture sans une espèce de sacrilège. L’app
99 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
de plaire à tout le monde, et qu’un homme qui s’expose en public, est sujet à de fâcheuses rencontres : il peut compter autan
autant que la vertu du Prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses Sujets le Culte du vrai Dieu par l’exemple de ses action
e peur à une souris : en effet, ce prétendu foudre apprête un nouveau sujet de risée aux Spectateurs, et n’est qu’une occasio
uditeur, de se gausser du châtiment de tant de crimes, ni qu’il y eût sujet à Sganarelle de railler en voyant son Maître foud
es Molière n’est-il pas digne de pitié ou de risée, et n’y a-t-il pas sujet de plaindre son aveuglement, ou de rire de sa fol
partout l’horreur du sacrilège et du blasphème : Mais nous avons tout sujet d’espérer que ce même Bras qui est l’appui de la
rque, la gloire de son Siècle, l’ornement de son État, l’amour de ses Sujets , la terreur des Impies, les délices de tout le ge
100 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
donc d’éviter tout paradoxe, et surtout de ne point m’écarter de mon sujet . Pour se permettre des digressions, il faudrait a
avez encore quelle influence ont les mœurs des Rois sur les mœurs des Sujets  ; que l’esprit, que les goûts des Princes devienn
parlais de Cinna, j’observerai que cette tragédie peut être utile aux Sujets comme aux Rois ; car il me semble qu’il n’est poi
ophe, que d’occuper un grand Poète : et pour m’expliquer enfin sur ce sujet , sans ambiguïté, ou Corneille n’osant déplaire au
ntéressant par lui-même, mais qui, par cette seule raison, sera moins sujet à discussion, et je le tire du Misanthrope que vo
osition médiocre peut-être à quelques égards qui ne sont point de mon sujet ). Quelles leçons pour les rois et pour les peuple
ui meurt pour son époux abandonné par des amis ingrats, et de timides Sujets …. Quel tableau !… C’est un époux, c’est un amant
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