Article dixiéme. Sur les
Spectacles
. Observation préliminaire sur les spectacles,
cle dixiéme. Sur les Spectacles. Observation préliminaire sur les
spectacles
, Comédies, &c. D ans le traité qui précé
en général & du jeu, nous réservant de traiter dans celui-ci des
spectacles
, comédies, & en un mot, de tous les divertiss
s impiétés sacriléges, les obscénités honteuses qui deshonoroient les
spectacles
anciens ; les nôtres, pour être plus épurés, ne l
vent faire naître. 2°. Il faut prendre garde dans un Discours sur les
spectacles
, de n’y point comprendre les divertissemens qui d
bague, les combats des animaux, &c. 3°. En montrant le danger des
spectacles
, il ne faut cependant rien outrer, vû qu’il y a d
s personnes qui ne peuvent se dispenser de se trouver quelquefois aux
spectacles
, par le respect qu’elles doivent à ceux qui les y
trop exagérer le danger que courrent ceux qui se font une habitude du
spectacle
. J’avertis encore, qu’il ne sera pas déplacé de m
r la raison que plusieurs tomberoient à faux, vû la différence de nos
spectacles
& de ceux contre lesquels ils invectivoient.
eux contre lesquels ils invectivoient. Pensées diverses. Sur les
Spectacles
. L’Eglise condamne les comédiens & par c
de l’Evangile. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les
spectacles
.Ce n’est pas avoir lû les Peres, que de dire qu’i
n’est pas avoir lû les Peres, que de dire qu’ils ne blâment dans les
spectacles
de leur temps que l’idolâtrie, & les scandale
les scandaleuses & manifestes impudicités : ils blâment dans les
spectacles
des théâtres, la prodigieuse dissipation, le trou
vaines : on trouvera dans les Peres toutes ces raisons de blâmer les
spectacles
, & beaucoup d’autres. Les spectacles exciten
s ces raisons de blâmer les spectacles, & beaucoup d’autres. Les
spectacles
excitent les passions que tout Chrétien est oblig
l est sans difficulté que rien n’est plus propre que ce qui s’appelle
spectacles
, bals, comédies, opéra & autres semblables. C
e toutes les passions humaines ? Quelques honnêtes qu’on suppose les
spectacles
, ils portent communément au mal.Tout ce qui se fa
espire l’impureté. Si quelqu’un dit qu’il n’y a au contraire dans les
spectacles
d’aujourd’hui que des choses innocentes, honnêtes
anger, que du plaisir. La conscience est toujours en danger dans les
spectacles
.Quel est d’ordinaire le but des comédies ? De tou
si évident ? Les suites & les effets funestes que produisent les
spectacles
.L’oubli de Dieu, l’éloignement des Sacremens, la
e peut presque plus apporter de reméde ? Une jeune personne vient aux
spectacles
, comme dit saint Cyprien, avec un cœur encore pur
uroit trop gémir. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on entend aux
spectacles
, est une occasion de péché.Considérez ce que c’es
acles, est une occasion de péché.Considérez ce que c’est que tous ces
spectacles
profanes, où est employé tout ce qui peut allumer
p; personnelle de péché. C’est en vain qu’on cherche à justifier les
spectacles
.Voici à peu-près la maniere dont les gens du mond
éché en soi-même. Il en est ainsi du bal, ou des autres assemblées ou
spectacles
, où l’on suppose qu’il ne se trouve que des gens
e intention des particuliers, qui en est la cause, & nullement le
spectacle
, qui est de soi indifférent, & qu’on peut ren
ées : Jerem. 15. Non sedi cum concilio ludentium : si ces sortes de
spectacles
& de divertissemens avoient été indifférens,
, vous n’auriez pas parlé de la sorte. Les motifs qui conduisent aux
spectacles
sont toujours pernicieux.Saint Jerôme, parlant de
tes déplorables pour des familles. Le mal en général que causent les
spectacles
.Le premier desir qui emporta saint Augustin avec
desir qui emporta saint Augustin avec plus de violence, fut celui des
spectacles
, spectacles qui lui furent si pernicieux, & q
porta saint Augustin avec plus de violence, fut celui des spectacles,
spectacles
qui lui furent si pernicieux, & qu’on regarde
laisirs. Comment donc en allant dans ces lieux où se représentent ces
spectacles
, pouvez-vous espérer de vous conserver un honneur
partie si essentielle des plaisirs publics, qu’on ne peut souffrir de
spectacle
ou non-seulement elle ne soit, mais encore où ell
eurs actions & par leurs paroles, l’horreur qu’ils avoient de ces
spectacles
profanes : ceux qui étoient possédés de la passio
qu’il a reçue de Dieu ? La conduite que tient l’Eglise à l’égard des
spectacles
& autres dangereux divertissemens.Telle a tou
e ecclésiastique, le grand saint Charles ; car, ne pouvant abolir les
spectacles
, il fit ordonner au troisiéme Concile Provincial,
les où il n’y a point de mal ; qu’ils décriroient avec exécration les
spectacles
, les jeux, les boufonneries du théâtre, &c. L
c. Les Conciles jusqu’aprésent n’ont pas cessé de fulminer contre les
spectacles
, quoique depuis plusieurs siécles, le théâtre ne
ns cesse renouvellés ; & si les gens du monde passionnés pour les
spectacles
cherchent des approbateurs, qu’ils se souviennent
; des Peres, qui depuis le premier jusqu’au dernier, ont condamné les
spectacles
, & employé la ferveur de leur zele & la v
n d’arrêter & de tromper les yeux de ceux qui les regardent. Les
spectacles
pernicieux à l’innocence.Le spectacle n’est plus
e ceux qui les regardent. Les spectacles pernicieux à l’innocence.Le
spectacle
n’est plus une amusement vuide & oisif. C’est
nt sans ce pernicieux artifice : on veut être émû & touché par le
spectacle
; la scene languit, si elle n’irrite quelque pass
ui plaisent en effet, l’ame sera-t-elle maîtresse de ses desirs ? Ces
spectacles
profanes ne sont à proprement parler, qu’une sava
audir, on apprend à ne rougir de rien. Comme l’Evangile condamne les
spectacles
, & comment.On se trompe de dire que l’Evangil
sorte que tout l’Evangile lui-même est une manifeste condamnation des
spectacles
si communs dans notre siécle. Les personnes mond
mondaines n’entendent pas volontiers parler contre les bals & les
spectacles
.Ceux qui aiment le bal, les jeux, la comédie, les
amp; les spectacles.Ceux qui aiment le bal, les jeux, la comédie, les
spectacles
, & qui suivent le luxe & les vanités du s
sans inquiétude. On a beau leur dire qu’il y a des jeux défendus, des
spectacles
& des assemblées dangereuses ; ils s’en moque
eux qui sont défendus, comme sont les bals, les comédies & autres
spectacles
de cette nature qui sont dangereux & corrompe
aculo revertitur impudica. Id. Ibid. La femme qui étoit allée au
spectacle
chaste, en revient sans pudeur. Diabolu
ecognoscere vitia, vel discere. Id. Ibib. Tout le monde court aux
spectacles
, & l’on se fait un plaisir malin, ou de recon
crimina ; discit facere, dum consuescit videre. Id. Ibid. A ces
spectacles
on met bas la pudeur, on devient plus hardi à com
spectacula meliora si velit. Id. Ibid. Un Chrétien doit fuir ces
spectacles
, il en peut trouver de plus sortables à son état,
m. Ibid. Il n’y a rien de plus gâté, que l’œil qui peut voir ces
spectacles
avec patience. Quidquid illuc dicitur &
m, & fomitibus ignis mei. S. Aug. Lib. 3. Confess. c. 2. Les
spectacles
de théâtre qui me faisoient voir les images de ma
itatis & honestatis eversio. Id. Libr. 1. de Civit. Dei. Les
spectacles
sont la peste des ames, la destruction de la prob
stin, Livre 3. de ses Confessions, chap. 2. parle amplement des vains
spectacles
des théâtres. Le même, Liv. 2. de la Cité de Dieu
ent pour infâmes les comédiens. Tertullien a fait un Livre entier des
Spectacles
. Saint Cyprien a fait un Traité particulier des S
entier des Spectacles. Saint Cyprien a fait un Traité particulier des
Spectacles
. Saint François de Sales, dans son Livre de l’Int
e Prince de Conti a donné au Public un Traité de la Comédie & des
Spectacles
, selon la Tradition de l’Eglise. M. Thiers, Curé
t, dans ses Réflexions spirituelles, parle du bal, de la comédie, des
spectacles
. Le P. le Jeune, Sermon 16. parle contre les dans
3e Dimanche après la Pentecôte, qui est contre les jeux, danses &
spectacles
publics. Le P. Cheminais dans son Discours sur la
iculiers, Tome 2. a un Sermon contre les bals, comédies, & autres
spectacles
. Plan et Objet d’un Discours suivi sur les
; autres spectacles. Plan et Objet d’un Discours suivi sur les
Spectacles
. Facta autem die egressus, ibat in desertum l
ur satisfaire ses passions, on ferme les yeux sur les dangers que les
spectacles
renferment. Conduite des premiers Chrétiens au s
spectacles renferment. Conduite des premiers Chrétiens au sujet des
spectacles
, bien différente de la nôtre.Dans les premiers si
leurs discours & leur conduite, l’horreur qu’ils avoient pour les
spectacles
, & ceux qui se les permettoient, reconnoissoi
s leur voir combien ils se rendent coupables par la fréquentation des
spectacles
. Tout semble se réunir pour autoriser les specta
équentation des spectacles. Tout semble se réunir pour autoriser les
spectacles
.Je fais tout ce que j’entreprends, en attaquant u
pour traiter cette matiere, mon dessein est d’exposer tout le mal des
spectacles
, & de combattre les prétextes qu’on allégue p
damner ; ainsi je vous ferai voir dans ma premiere Partie combien les
spectacles
sont mauvais ; & dans l’autre, combien les ra
iscours est de faire demander à la plûpart : Quel est donc le mal des
spectacles
? Sans m’arrêter ici à déplorer un aveuglement si
llant le véritable esprit du Christianisme, faisons-leur voir que les
spectacles
lui sont entierement opposés dans leur nature &am
ons de cette premiere Partie. Preuves de la premiere Soudivision. Les
spectacles
dans leur nature sont opposés à l’esprit du Chris
sont opposés à l’esprit du Christianisme.Pour comprendre combien les
spectacles
sont opposés au Christianisme dans leur nature, c
e, considerons ce que c’est qu’un Chrétien, & ce que c’est que le
spectacle
lui-même, & nous verrons combien l’un est ind
ns du siécle, que la lumiere l’est des ténébres. Ce que c’est que le
spectacle
.Or, pour savoir si cette idée peut s’allier avec
spectacle.Or, pour savoir si cette idée peut s’allier avec celle des
spectacles
, il suffit d’examiner ce que c’est que le spectac
r avec celle des spectacles, il suffit d’examiner ce que c’est que le
spectacle
: il suffit de remarquer, avec Tertullien, que c’
inés, par des enchantemens diaboliques. Or, voilà ce que c’est que le
spectacle
, & ce que c’est qu’un Chrétien. Un Disciple
tien. Un Disciple de J. C. ne doit pas par sa présence autoriser les
spectacles
.Or, rapprochant maintenant ces deux idées, je vou
ses usages criminels. Je vous demande si un Chrétien fréquentant les
spectacles
, peut regarder cette œuvre comme une œuvre de Jes
st, de rapporter à Dieu tout ce que vous faites, la fréquentation des
spectacles
doit être regardée comme une œuvre digne de lui.
? Laissez répondre votre cœur, c’est lui que j’interroge. Aller aux
spectacles
ne peut être une œuvre agréable au Seigneur.Quoi
C’est pour vous, Seigneur, c’est pour l’amour de vous que je vais aux
spectacles
? c’est pour vous obéir, que je vais rendre homma
é de ce langage ? Si vous ne pouvez pas dire que la fréquentation des
spectacles
est une action dont l’Esprit de Dieu soit le prin
ces personnes en auroient besoin, doivent-elles s’accorder celui des
spectacles
, puisqu’on ne peut l’offrir à Dieu comme une œuvr
s principes ; & s’ils sont de bonne foi, ils conviendront que les
spectacles
sont opposés au véritable esprit du christianisme
ais encore dans leurs effets. Preuves de la seconde Soudivision. Les
spectacles
sont opposés à l’esprit du Christianisme dans leu
inations aussi peu réglées que les nôtres, quel doit être l’effet des
spectacles
?Or avec des inclinations si déréglées que les nô
inclinations si déréglées que les nôtres, quel peut-être l’effet des
spectacles
que de les réaliser en nous, & de leur donner
n éprouve lui-même une véritable ? Impressions funestes que font les
spectacles
.Pour le comprendre, il ne faut que considérer que
l’Auteur ou dans l’idée du Peintre, quelle impression ne font pas les
spectacles
, où ce ne sont pas des personnages morts ou des f
mp; la font brûler des flammes les plus impures ? On essaye dans les
spectacles
de cacher la honte & le crime des passions le
; la déclarer même au séducteur qui l’a fait naître ? N’est-ce pas au
spectacle
que vous voyez ce que le monde par-tout ailleurs
le trait qui le blesse ; & tel qui étoit chaste avant d’entrer au
spectacle
, n’en sort point sans cesser de l’être. L’exempl
e parle d’Alippe, malgré l’aversion qu’il avoit toujours eue pour les
spectacles
de l’amphitéâtre, fut assez imprudent pour s’y la
ivé dans ce lieu barbare, il se flattoit de ne prendre aucune part au
spectacle
, en tenant les yeux fermés : mais bien-tôt contra
horreur, étoient capables de produire de tels effets, que sera-ce des
spectacles
de nos jours, ou loin de révolter, tout amollit &
es les passions de quelque espece qu’elles soient, se font sentir aux
spectacles
.En effet, c’est-là que la volupté, l’ambition, la
e son fils, & lui ordonne de tuer ou de mourir. On ne reçoit aux
spectacles
que de dangereuses leçons.Voilà les leçons qu’on
s que de dangereuses leçons.Voilà les leçons qu’on reçoit souvent aux
spectacles
, presque sans le vouloir ; c’est-à-dire, que tout
entrer sous l’empire du démon & se rendre à lui tout entier. Les
spectacles
éteignent le goût de la piété.Voilà l’outrage qu’
piété.Voilà l’outrage qu’on fait au christianisme en fréquentant les
spectacles
. Voilà le mal qu’on se fait à soit-même de propos
tous les biens spirituels en s’abandonnant aux plaisirs grossiers des
spectacles
, les actions mêmes sérieuses & communes devie
r de la nature, & qu’il devient une entrée à tous les vices. Les
spectacles
sont les sources de la dissolution de notre siécl
s que nos peres ne connoissoient pas, seroient-ils si communs, si les
spectacles
ne les occasionnoient pas ? Verroit-on les Grands
débauchés, les femmes si corrompues, si tous n’alloient recevoir aux
spectacles
la premiere plaie de leur cœur, & le trait ma
ssession de tant de Chrétiens ? Tel qui étoit pieux avant d’aller au
spectacle
, se familiarise avec le crime depuis qu’il les a
fidéles reçoivent à cette école, le poison des mœurs innocentes. Les
spectacles
sont cette ivraie que l’homme ennemi est venu sem
s plus votre peuple : Neque invocaretur nomen tuum super nos. Les
spectacles
sont interdits aux enfans de la Foi.Doutera-t-on,
p; quand vous entendez les principes qui nous portent à condamner les
spectacles
, pouriez-vous encore chercher des prétextes qui v
les confondre. Soudivision de la seconde Partie. Justifications des
spectacles
.On justifie ordinairement le spectacle de deux fa
de Partie. Justifications des spectacles.On justifie ordinairement le
spectacle
de deux façons, ou en lui-même, ou par rapport à
auroient garde de le tolérer, de le permettre. Ceux qui justifient le
spectacle
par rapport à eux-mêmes, disent que tout dangereu
es raisons qu’on apporte d’ordinaire aux principes qui condamnent les
spectacles
. Preuves de la premiere Soudivision. Réfutation
is d’abord m’arrêter ; je dois plutôt vous dire que prétendre que les
spectacles
n’excitent les passions qu’indirectement & pa
age ? Quel est l’objet des acteurs : celui même de ceux qui vont aux
spectacles
?Quel est encore l’objet de ceux qui le représent
s, ni faire couler vos larmes ? Quel peut donc être l’objet direct du
spectacle
, si-non d’exciter les passions, puisqu’il ne peut
pas en sûreté dans les Temples, doit-on s’attendre à l’être plus aux
spectacles
?Dites, avec saint Cyprien, que si l’on n’est pas
ples où le précepte nous rassemble, on l’est donc bien moins dans les
spectacles
d’où la Religion nous bannit : si nous somme trou
e ne peut être que plus infaillible. Les loix toléreroient-elles des
spectacles
aussi dangereux qu’on nous les représente ?Mais o
sentir la fausseté de ses prétextes, on se hasarde à dire que si les
spectacles
étoient aussi mauvais qu’on le prétend, les Loix
l’Eglise ne lance pas les mêmes foudres sur ceux qui fréquentent les
spectacles
, parce que le nombre en est trop grand, s’ensuit-
qu’on aime toujours. Quand les loix civiles ne défendroient pas les
spectacles
, des Chrétiens doivent-ils les autoriser par leur
eres. Preuves de la seconde Soudivision. On justifie mal-à-propos le
spectacle
par rapport à soi-même.Mais s’il est des gens qui
tacle par rapport à soi-même.Mais s’il est des gens qui justifient le
spectacle
en lui-même, il en est d’autres qui le justifient
ns des occasions moins importantes. Si rien ne semble vous tenter au
spectacle
, le démon saura prendre son temps pour vous attaq
ilà ce qu’on peut répondre à ceux qui prétendent pouvoir assister aux
spectacles
, parce qu’ils ne s’y sentent pas émûs. On peut le
ux qui sont visibles. Le scandale seul que nous donnons en allant au
spectacle
, nous rend coupables.Rassurez-vous tant qu’il vou
.Rassurez-vous tant qu’il vous plaira sur le peu d’impression que les
spectacles
font sur vous : on n’en conclura jamais que vous
urs ! Vous seul occasionnez presque toutes ces offenses ; & si le
spectacle
ne vous fait pas de plaies par lui-même, vous vou
un fameux courtisan, qu’on ne peut être Chrétien & participer aux
spectacles
.Si ces raisons ne suffisent pas pour confondre vo
disgraces qui lui furent suscitées : & nous pouvons appliquer aux
spectacles
, ce qu’il disoit de ces assemblées nocturnes, où
s que vous ne pensez. Le témoignage de notre conscience au sortir du
spectacle
suffit pour en montrer le danger.Mais, qu’est-il
ce moment un ministre relâché vous débiter dans cet auditoire que les
spectacles
ne sont point défendus ; que loin d’être dangereu
qu’on faisoit aux premiers Chrétiens, c’étoit de ne pas paroître aux
spectacles
.Les premiers Chrétiens ne recevoient pas de plus
des ennemis de la Foi, que de ne paroître jamais ni au cirque, ni aux
spectacles
publics ; c’étoit le principal crime dont on les
dans vos plaisirs, vous ne les prenez pour vos modeles ? Courir aux
spectacles
c’est faire outrage à la Religion.Sentez-donc tou
ut l’outrage que vous faites à la Réligion ; & s’il vous faut des
spectacles
pour vous intéresser, que tout y soit Chrétien. I
spectacles pour vous intéresser, que tout y soit Chrétien. Il est des
spectacles
, dit saint Cyprien, bien plus dignes de vos regar
ent bien mieux réunis que dans les folles représentations du théâtre.
Spectacles
seuls dignes d’un Chrétien.S’il vous faut de beau
noncer à jamais aux criminelles représentations du théâtre. Voilà des
spectacles
vraiment dignes des Chrétiens, continue saint Cyp
aint, je puisse vous être fidele sur la terre, & jouir un jour du
spectacle
de votre gloire dans le Ciel. Plan et Objet
e dans le Ciel. Plan et Objet d’un second Discours suivi sur les
Spectacles
. Manuscrit anonyme. Socrus Simonis tenebatur
plusieurs de ceux qui sont ici présens, ne se soient trouvés hier au
spectacle
, & ne comptent bien s’y trouver peut-être enc
vos passions vous en donne. Ce que le monde pense ordinairement des
spectacles
.Examinons donc aujourd’hui ce que le monde pense
es.Examinons donc aujourd’hui ce que le monde pense ordinairement des
spectacles
; il les regarde comme un amusement indifférent e
uit, après lui, le torrent des Docteurs. Avant que de décider sur les
spectacles
, il s’agit donc d’examiner 1°. si aucune Loi ne l
end le monde. Preuves de la premiere Soudivision. Loi qui défend les
spectacles
.1°. Une Loi qui défende les spectacles ! Où est-e
oudivision. Loi qui défend les spectacles.1°. Une Loi qui défende les
spectacles
! Où est-elle, nous dit-on ? est-ce dans l’Ecritu
ur se justifier on oppose la différence des anciens avec les nouveaux
spectacles
.Mais je fais que vous opposez d’abord à tous les
c’est la différence prétendue que vous affectez d’exagérer entre les
spectacles
anciens & les spectacles de nos jours : j’avo
e que vous affectez d’exagérer entre les spectacles anciens & les
spectacles
de nos jours : j’avoue qu’il étoit autrefois des
& les spectacles de nos jours : j’avoue qu’il étoit autrefois des
spectacles
infâmes par eux-mêmes, spectacles même d’une infâ
: j’avoue qu’il étoit autrefois des spectacles infâmes par eux-mêmes,
spectacles
même d’une infâmie grossiére, spectacles qui euss
acles infâmes par eux-mêmes, spectacles même d’une infâmie grossiére,
spectacles
qui eussent fait rougir les fronts les plus endur
les qui eussent fait rougir les fronts les plus endurcis aux crimes ;
spectacles
, crimes plutôt eux-mêmes, que représentations de
s déclamoient. Outre ces abominations grossieres il y avoit d’autres
spectacles
qui animoient le zele des SS. Peres.Ces abominati
à tout Chrétien, sans réserve & sans exception. Ce sont tous les
spectacles
en général qui sont interdits aux Chrétiens.Sans-
sont interdits aux Chrétiens.Sans-doute, il étoit autrefois d’autres
spectacles
que les abominations grossiéres du cirque & d
, pour permettre les uns & défendre les autres ? Ce sont tous les
spectacles
en général qui sont interdits aux Chrétiens par d
s jours par un Concile de Milan, sous saint Charles. Ce sont tous les
spectacles
en général, dont saint Thomas décide qu’ils ne pe
criminel. Les raisons qui dans tous les temps ont fait défendre les
spectacles
.C’est que les raisons qui engagerent de tous temp
e ; ces raisons, les voici. Rien en général de plus contraire que les
spectacles
, à l’esprit du Christianisme, à la profession du
la profession du Christianisme, aux exercices du Christianisme. Les
spectacles
sont contraires à l’esprit du Christianisme.L’esp
tien ; & vous, ajoûtoit-il ensuite, refuserez-vous du moins à vos
spectacles
le nom de vanité ? le monde, en effet, a-t-il rie
igion. Or, cette premiere preuve de saint Ambroise, convient-elle aux
spectacles
de nos jours ? On reconnoissoit autrefois les Ch
On reconnoissoit autrefois les Chrétiens à leur éloignement pour les
spectacles
.L’esprit du Christianisme est un esprit de sainte
reté de notre Morale par l’horreur que les Chrétiens avoient pour les
spectacles
: que diroit-il de nous ? Sommes-nous, disoit-il
re tirée de Théophile, convient-elle aux théâtres de nos jours ? Les
spectacles
ne peuvent s’accorder avec la profession du Chris
profession du Christianisme en second lieu, s’accorde-t-elle avec les
spectacles
? heureux initiez, s’écrioit saint Chrysostôme, i
ullien : Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux
spectacles
. Ils sont persuadés que vous y avez renoncé, &
iens presque la même chose. Aussi toutes les fois qu’on vous voit aux
spectacles
, on vous voit apostats. Et que cette pensée ne vo
n du théâtre est donc une espece d’apostasie pour des chrétiens. Les
spectacles
sont incompatibles avec les exercices du Christia
le, sur la Victime sans tache, ces yeux éblouis encore de la pompe du
spectacle
, & tout pleins peut-être de l’action d’un déc
aux théâtres de nos jours ? Avouez donc du moins que ce sont tous les
spectacles
en général, ceux de nos jours comme ceux de leur
le font encore. Ne nous dites donc plus, poursuit Tertullien, que les
spectacles
ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répo
teur, & même tout auteur de théâtre : non pas dans un temps où le
spectacle
fut une école de dissolution, comme vous voulez l
lateur qui regardoit la seule liberté de fictions introduite dans les
spectacles
, comme une source intarissable de perfidie &
rit & tous les désordres du cœur. Si les idolâtres blâmoient les
spectacles
, que doivent faire les Ministres de l’Evangile ?A
e, qu’on nous montrât les auteurs, les acteurs & les partisans du
spectacle
devenus les plus vertueux & les plus Chrétien
mons nos Eglises ; Ministres du Seigneur taisons-nous : on trouve aux
spectacles
plus de profit à faire pour la vertu, que dans to
ugez-les sur les mêmes régles. Pour moi en condamnant aujourd’hui vos
spectacles
, je ne prétends justifier ni la mollesse & l’
sions de la seconde Partie.Voilà une image fidele du mondain dans les
spectacles
; il ne croit jamais y courir le moindre danger.
ie du théâtre de nos jours ; & moi je dis en premier lieu, que ce
spectacle
si chaste, si honnête en apparence, est le plus s
ion. Oui je consens, disoit Tertullien, que tout soit simple dans vos
spectacles
, que tout soit charmant & même honnête : Sin
es agrémens que l’ennemi de la pudeur a pris soin de répandre sur les
spectacles
; de-la, comme remarque l’ingénieux Lactance, cet
Les peres & meres ne doivent pas laisser aller leurs enfans aux
spectacles
.Allez donc maintenant, peres & meres, allez c
uche & du luxe qui ont perdu les Empires, est l’établissement des
spectacles
. Les spectacles perdirent la Grece.Qu’est-ce qui
e qui ont perdu les Empires, est l’établissement des spectacles. Les
spectacles
perdirent la Grece.Qu’est-ce qui perdit les flori
rs Sages. Voici ce qu’en dit le plus éloquent de leurs Orateurs : Les
spectacles
firent naître l’amour du merveil leux, & dégo
ôt la débauche de la Grece passa en proverbe dans les Histoires. Les
spectacles
causerent la perte de Rome.Rome fut long-temps ve
de Rome.Rome fut long-temps vertueuse. Ce fut tant qu’elle ignora les
spectacles
, selon la belle remarque de saint Augustin : The
s plaisirs. Différens exemples particuliers qui prouvent combien les
spectacles
sont cause de la corruption.Si je passe des exemp
t-il y réussir ? En introduisant à Jerusalem les jeux, les fêtes, les
spectacles
de la Grece. Et vous, avant que de prétendre cont
rs je verrai si je vous recevrai en témoignage. J’assiste à tous les
spectacles
, dit-on, & j’en sors toujours innocent : quel
point dangereux, on ose se donner pour exemple : J’assiste à tous les
spectacles
, dit-on, & j’en sors toujours innocent. Qui p
sont point eux qui le diront sans doute, J’assiste tous les jours aux
spectacles
, & j’en sors toujours innocent. Non, non, ils
suis pas surpris qu’ils nous le disent : J’assiste tous les jours aux
spectacles
, & j’en sors toujours innocent. Hélas ! vous
ur rien. Je conçois maintenant comment vous pouvez sortir innocens du
spectacle
. Suite du même sujet. J’assiste tous les jours a
cens du spectacle. Suite du même sujet. J’assiste tous les jours aux
spectacles
, & j’en sors toujours innocent. Le peuple d’A
reux ! Reproche que se feront au tribunal de J. C. les partisans des
spectacles
.Mais que vous changerez bien un jour au Tribunal
ce que vous dites à présent, que vous êtes toujours sorti innocens du
spectacle
, encore faudroit-il conclure avec un grand Docteu
que de vous obstiner à la prodiguer toujours ainsi ? Quels sont les
spectacles
dignes d’un Chrétien ?Ah ! Chrétiens, s’écrioit T
Traité qu’il a écrit sur cette matiere, Chrétiens, si vous aimez les
spectacles
, si vous ne pouvez vous en passer, nous en avons
, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui coule : quel
spectacle
plus touchant & plus beau pouvez-vous desirer
ous y montre votre place, il vous appelle. N’est-ce point assez de ce
spectacle
? nous vous en montrerons d’autres encore. Ce mon
: dites-nous, quelle place alors voulez-vous occuper ? Voilà le grand
spectacle
qui doit vous dégoûter de tous les autres. Repro
er de tous les autres. Reproche de Tertullien à ceux qui courent aux
spectacles
.Le théâtre, poursuit Tertullien, est l’empire de
rien caché de tout ce qui pouvoit vous inspirer de l’horreur pour les
spectacles
profanes. Allez donc à présent, si vous êtes obst
ier la comédie. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les
spectacles
. Les spectacles excitent les passions que tout Ch
Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les spectacles. Les
spectacles
excitent les passions que tout Chrétien est oblig
Chrétien est obligé de réprimer. Quelques honnêtes qu’on suppose les
spectacles
, ils portent communément au mal. La conscience es
ent communément au mal. La conscience est toujours en danger dans les
spectacles
. Les suites & les effets funestes que produis
s spectacles. Les suites & les effets funestes que produisent les
spectacles
. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on entend a
nt les spectacles. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on entend aux
spectacles
, est une occasion de péché. C’est en vain qu’on c
st une occasion de péché. C’est en vain qu’on cherche à justifier les
spectacles
. Tob. 3. Jerem. 15. Les motifs qui conduisent aux
fier les spectacles. Tob. 3. Jerem. 15. Les motifs qui conduisent aux
spectacles
sont toujours pernicieux. Le mal en général que c
pectacles sont toujours pernicieux. Le mal en général que causent les
spectacles
. Les comédiens & les baladins ont toujours pa
faire observer ses loix. La conduite que tient l’Eglise à l’égard des
spectacles
& autres dangereux divertissemens. Désordres
bals & dans les danses la pureté est attaquée de tous côtés. Les
spectacles
pernicieux à l’innocence. Comme l’Evangile condam
es spectacles pernicieux à l’innocence. Comme l’Evangile condamne les
spectacles
, & comment. Les personnes mondaines n’entende
mondaines n’entendent pas volontiers parler contre les bals & les
spectacles
. Ridicule appareil d’une Dame de qualité qui se d
d’aller au bal. Exorde. Conduite des premiers Chrétiens au sujet des
spectacles
, bien différente de la nôtre. Tout semble se réun
bien différente de la nôtre. Tout semble se réunir pour autoriser les
spectacles
. Division du Discours. Introduction à la premiere
ons de cette premiere Partie. Preuves de la premiere Soudivision. Les
spectacles
dans leur nature sont opposés à l’esprit du Chris
it du Christianisme. Ce que c’est qu’un Chrétien. Ce que c’est que le
spectacle
. Un Disciple de J. C. ne doit pas par sa présence
tacle. Un Disciple de J. C. ne doit pas par sa présence autoriser les
spectacles
. Un Chrétien ne doit point aller entendre des max
ndre des maximes pernicieuses, voir des indécences, &c. Aller aux
spectacles
ne peut être une œuvre agréable au Seigneur. Tout
permis doivent étre honnêtes. Preuves de la seconde Soudivision. Les
spectacles
sont opposés à l’esprit du Christianisme dans leu
inations aussi peu réglées que les nôtres, quel doit être l’effet des
spectacles
? Impressions funestes que font les spectacles. O
doit être l’effet des spectacles ? Impressions funestes que font les
spectacles
. On essaye dans les spectacles de cacher la honte
es ? Impressions funestes que font les spectacles. On essaye dans les
spectacles
de cacher la honte & le crime des passions le
es les passions de quelque espece qu’elles soient, se font sentir aux
spectacles
. On ne reçoit aux spectacles que de dangereuses l
pece qu’elles soient, se font sentir aux spectacles. On ne reçoit aux
spectacles
que de dangereuses leçons. Les spectacles éteigne
pectacles. On ne reçoit aux spectacles que de dangereuses leçons. Les
spectacles
éteignent le goût de la piété. Les spectacles son
dangereuses leçons. Les spectacles éteignent le goût de la piété. Les
spectacles
sont les sources de la dissolution de notre siécl
la dissolution de notre siécle. Tel qui étoit pieux avant d’aller au
spectacle
, se familiarise avec le crime depuis qu’il les a
acle, se familiarise avec le crime depuis qu’il les a fréquentés. Les
spectacles
sont interdits aux enfans de la Foi. Introduction
seconde Partie. Soudivision de la seconde Partie. Justifications des
spectacles
. Preuves de la premiere Soudivision. Réfutation d
nagée. Quel est l’objet des acteurs : celui même de ceux qui vont aux
spectacles
? Il est faux que le théâtre n’excite les passion
pas en sûreté dans les Temples, doit-on s’attendre à l’être plus aux
spectacles
? Les loix toléreroient-elles des spectacles auss
tendre à l’être plus aux spectacles ? Les loix toléreroient-elles des
spectacles
aussi dangereux qu’on nous les représente ? Quand
nous les représente ? Quand les loix civiles ne défendroient pas les
spectacles
, des Chrétiens doivent-ils les autoriser par leur
ence ? Preuves de la seconde Soudivision. On justifie mal-à-propos le
spectacle
par rapport à soi-même. Quelque soit notre insens
ne met pas notre ame plus en sûreté. Si rien ne semble vous tenter au
spectacle
, le démon saura prendre son temps pour vous attaq
ps pour vous attaquer. Le scandale seul que nous donnons en allant au
spectacle
, nous rend coupables. Mon expérience m’a appris,
un fameux courtisan, qu’on ne peut être Chrétien & participer aux
spectacles
. Exemple d’un Auteur qui expia par la pénitence l
consacrés au théâtre. Le témoignage de notre conscience au sortir du
spectacle
suffit pour en montrer le danger. Le plus grand r
qu’on faisoit aux premiers Chrétiens, c’étoit de ne pas paroître aux
spectacles
. Courir aux spectacles c’est faire outrage à la R
iers Chrétiens, c’étoit de ne pas paroître aux spectacles. Courir aux
spectacles
c’est faire outrage à la Religion. Spectacles seu
spectacles. Courir aux spectacles c’est faire outrage à la Religion.
Spectacles
seuls dignes d’un Chrétien. Suite du même sujet.
s’allume le feu des passions. Ce que le monde pense ordinairement des
spectacles
. Division du Discours. Introduction à la premiere
Soudivisions. Preuves de la premiere Soudivision. Loi qui défend les
spectacles
. Pour se justifier on oppose la différence des an
ur se justifier on oppose la différence des anciens avec les nouveaux
spectacles
. Outre ces abominations grossieres il y avoit d’a
aux spectacles. Outre ces abominations grossieres il y avoit d’autres
spectacles
qui animoient le zele des SS. Peres. Ce sont tous
tres spectacles qui animoient le zele des SS. Peres. Ce sont tous les
spectacles
en général qui sont interdits aux Chrétiens. Les
Chrétiens. Les raisons qui dans tous les temps ont fait défendre les
spectacles
. Les spectacles sont contraires à l’esprit du Chr
raisons qui dans tous les temps ont fait défendre les spectacles. Les
spectacles
sont contraires à l’esprit du Christianisme. On r
On reconnoissoit autrefois les Chrétiens à leur éloignement pour les
spectacles
. Les spectacles ne peuvent s’accorder avec la pro
t autrefois les Chrétiens à leur éloignement pour les spectacles. Les
spectacles
ne peuvent s’accorder avec la profession du Chris
Christianisme. On ne peut paroître au théâtre sans être apostat. Les
spectacles
sont incompatibles avec les exercices du Christia
te du même sujet. Suite du même sujet. Si les idolâtres blâmoient les
spectacles
, que doivent faire les Ministres de l’Evangile ?
. Les peres & meres ne doivent pas laisser aller leurs enfans aux
spectacles
. Preuves de la seconde Soudivision. L’expérience
e le théâtre a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs. Les
spectacles
perdirent la Grece. Les spectacles causerent la p
perd encore toutes les mœurs. Les spectacles perdirent la Grece. Les
spectacles
causerent la perte de Rome. Différens exemples pa
rte de Rome. Différens exemples particuliers qui prouvent combien les
spectacles
sont cause de la corruption. Suite du même sujet.
ont cause de la corruption. Suite du même sujet. J’assiste à tous les
spectacles
, dit-on, & j’en sors toujours innocent : quel
sujet. Reproche que se feront au tribunal de J. C. les partisans des
spectacles
. La perte de l’innocence n’est pas une perte lege
s. La perte de l’innocence n’est pas une perte legere. Quels sont les
spectacles
dignes d’un Chrétien ? Reproche de Tertullien à c
dignes d’un Chrétien ? Reproche de Tertullien à ceux qui courent aux
spectacles
.
Spectacles
. Dans l’usage ordinaire, on entend par le mot d
Spectacles. Dans l’usage ordinaire, on entend par le mot de
spectacles
tous les divertissemens que l’on donne au public,
ie, pastorale, ballets, &c. Quelques-uns attribuent l’origine des
spectacles
à la politique des Grecs, qui les inventerent, di
cher de former des cabales contre l’état. D’autres prétendent que les
spectacles
doivent leur origine à la lie du paganisme, &
il gâtoit les fruits. Quoi qu’il en soit, le but, le propre objet des
spectacles
, n’est autre que d’exciter, de nourrir & d’en
construire un théâtre de pierre, le grand Scipion représenta que les
spectacles
corromproient infailliblement les Romains ; &
e rien n’est plus contraire aux bonnes mœurs que d’assister à quelque
spectacle
; que l’ame s’y trouvant séduite par le plaisir,
lon, ce célebre Législateur d’Athenes, s’opposa à l’établissement des
spectacles
, en disant que si on les toléroit, on les verroit
la corruption & la perte de cette république à sa fureur pour les
spectacles
. Ils n’étoient point soufferts à Lacédémone, &
me des corrupteurs. Tacite assigne l’opposition des Germains pour les
spectacles
, comme l’une des causes de la pureté de leurs mœu
oup d’autres qui en avoient fait l’expérience, ont tous écrit que les
spectacles
sont dangereux, séduisans, corrupteurs, & qu’
d’avouer que rien ne seroit plus utile que la suppression entiere des
spectacles
. Mais, dit-on, l’Ecriture ne défend point les spe
entiere des spectacles. Mais, dit-on, l’Ecriture ne défend point les
spectacles
. Les saints Peres ne les condamnent que par rappo
ole de vertu, dont on fait l’éloge avec la censure du vice. On va aux
spectacles
sans mauvais dessein, & sans mauvais effet. L
effet. Les puissances ecclésiastiques & séculieres permettent les
spectacles
. Ils sont permis surtout en Espagne & en Ital
ont les frivoles raisons qu’on allegue communément pour justifier les
spectacles
. L’Ecriture, dit-on, ne défend point les spectac
ur justifier les spectacles. L’Ecriture, dit-on, ne défend point les
spectacles
. Il est vrai que l’Ecriture ne condamne point for
amne point formellement la comédie, l’opéra, ni les autres semblables
spectacles
, parce qu’elle ne les nomme point expressément. M
re toute entiere est une condamnation implicite & continuelle des
spectacles
, puisqu’elle condamne jusqu’à un geste, un clin-d
e ou boufonne ? Voici un trait dans l’Ecriture qui regarde encore les
spectacles
le plus près. Nous lisons, au ch. 4 du second liv
t que trop dans son malheureux dessein, que d’établir à Jérusalem les
spectacles
de la Grece. Les saints Peres ne condamnent les
salem les spectacles de la Grece. Les saints Peres ne condamnent les
spectacles
que par rapport à l’idolâtrie, aux superstitions
ssieres qui y régnoient de leur tems. Les saints Peres condamnent les
spectacles
non-seulement par rapport à l’idolâtrie, aux supe
aux impuretés grossieres, mais encore par la raison générale que les
spectacles
mêmes où il n’y a ni idolâtrie, ni superstition,
surcroît. Après cet examen, Tertullien conclud à la condamnation des
spectacles
, parce qu’ils excitent les passions, qu’ils sont
loyent les mêmes raisons & d’autres semblables pour condamner les
spectacles
. On sait comment saint Augustin déplore dans ses
lore dans ses confessions le penchant funeste qu’il avoit eu pour les
spectacles
mêmes où il n’y avoit ni idolâtrie, ni obscénité.
r, à transporter. Quand tous les autres désordres seroient bannis des
spectacles
, le systême fabuleux qui y regne, & les terme
tateurs avides le plus chaste & le plus épuré théâtre. On va aux
spectacles
sans mauvais dessein & sans mauvais effet. Qu
sensibilité de ceux qui disent qu’ils n’éprouvent rien de mauvais aux
spectacles
? n’est-ce pas de ce qu’ils ont des passions plus
ue celles qu’on y représente, & qu’ils sont si corrompus, que les
spectacles
ne trouvent plus rien à faire en eux ? Mais est-i
rouvent plus rien à faire en eux ? Mais est-il bien vrai qu’on va aux
spectacles
sans en ressentir aucun mauvais effet ? eh ! que
antes, tant d’autres mouvemens que le cœur éprouve dans le cours d’un
spectacle
, & qui continuent, & qui reviennent si so
oury, en 1726, in-12. « Je vous conjure, dit cet auteur, d’éviter les
spectacles
, & d’en éloigner tous ceux pour qui vous vous
u’ils puissent encore servir de modeles : on prend plaisir à voir ces
spectacles
impurs, parce que l’on aime à voir ce que l’on a
e ». Les puissances ecclésiastiques & séculieres permettent les
spectacles
. Non, les puissances ecclésiastiques & séculi
s puissances ecclésiastiques & séculieres ne permettent point les
spectacles
; elles les tolerent seulement, comme elles toler
ur les méchans, il les supportoit pour le nom de Jesus-Christ. Les
spectacles
sont permis sur-tout en Espagne & en Italie,
en Italie, de l’aveu & sous les yeux des souverains Pontifes. Les
spectacles
ne sont pas plus permis en Espagne & en Itali
ems Professeur en Théologie à Salamanque, parle avec force contre les
spectacles
dans sa grande collection des Conciles d’Espagne,
es souverains Pontifes touchant les théâtres, que le traité latin des
spectacles
, imprimé à Rome en 1752, par le célebre Pere Conc
entique, par laquelle il proteste à tout le monde qu’il ne tolere les
spectacles
qu’à regret ; la troisieme, que le même Pape enco
tacles qu’à regret ; la troisieme, que le même Pape encore combat les
spectacles
dans ses différens ouvrages. Nous apprenons d’ail
à Rome. Il faut conclure de tout ce que nous avons dit, qu’aller aux
spectacles
est un péché mortel de sa nature, & qu’on pec
mp; sans nécessité, par goût, par inclination, par choix. Lorsque les
spectacles
sont une occasion prochaine de péché mortel, quoi
ence ; 9°. parce qu’on viole les loix de l’Eglise, qui condamnent les
spectacles
& ceux qui les représentent. C’est aussi un p
p; ceux qui les représentent. C’est aussi un péché mortel d’aller aux
spectacles
, quoiqu’on y aille à regret & par nécessité,
ermis de s’exposer à ces sortes d’occasions. Mais lorsqu’on ne va aux
spectacles
que par pure nécessité, & par l’engagement in
it pas condamner de péché mortel les personnes qui n’auroient été aux
spectacles
que par la nécessité & dans les circonstances
és de suivre leurs Maîtres ou Maîtresses ou de mener leurs enfans aux
spectacles
. Voyez la réponse de ce Docteur à la consultation
t & Fromageau, au mot Comédie ; le Pere Concina, traité latin des
spectacles
; lettre de M. DES P. DEB. Avocat au Parlement, à
de M. DES P. DEB. Avocat au Parlement, à M. le Chevalier DE… sur les
spectacles
, imprimée à Paris chez la veuve Lottin, & J.
voir que l’aumône exigée pour l’Hôpital général, de ceux qui vont aux
spectacles
, ne les justifie point ; réfutation d’un écrit fa
ebre Orateur, après avoir prouvé qu’il n’est point permis d’aller aux
spectacles
, & qu’il n’y pas un Philosophe ancien, soit g
s un Philosophe ancien, soit grec, soit romain, qui n’ait regardé les
spectacles
, comme la source de tous les désordres, rapporte
ir. Cette réflexion m’occupe & m’absorbe toute entiere pendant le
spectacle
. Quel plaisir pourrois-je y goûter ? Que ces sen
apitres. Préface. i Introduction. vii Chapitre I er. Origine des
spectacles
. 1 Chap. II. Le métier de comédien est mauvais p
fane est la plus dangereuse de toutes les passions. 29 Chap. IV. Les
spectacles
inspirent l’amour profane. 32 Chap. V. Le but de
ncieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. 76 Chap. VI. Les
spectacles
produisent et favorisent l’incrédulité. 86 Chap.
spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. 86 Chap. VII. Les
spectacles
favorisent les suicides. 90 Chap. VIII. Les spec
hap. VII. Les spectacles favorisent les suicides. 90 Chap. VIII. Les
spectacles
favorisent les duels. 93 Chap. IX. Les spectacle
0 Chap. VIII. Les spectacles favorisent les duels. 93 Chap. IX. Les
spectacles
nuisent au bonheur et à la stabilité des gouverne
sent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. 96 Chap. X. Les
spectacles
ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui
ent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux
spectacles
. 105 Chap. XII. La représentation des pièces de
a lecture. 108 Chap. XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les
spectacles
. 109 Chap. XIV. La fréquentation des spectacles
angereux de tous les spectacles. 109 Chap. XIV. La fréquentation des
spectacles
ne peut se concilier avec la vie et les sentiment
la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. 116 Chap. XV. Les
spectacles
éteignent le goût de la piété. 131 Chap. XVI. Il
. XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les
spectacles
. 136 Chap. XVII. Accidents arrivés dans les spec
cents que les spectacles. 136 Chap. XVII. Accidents arrivés dans les
spectacles
. 150 Chap. XVIII. Eprouver par soi-même si les s
s dans les spectacles. 150 Chap. XVIII. Eprouver par soi-même si les
spectacles
sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dan
t vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. 154 Chap. XIX. Les
spectacles
condamnés par les saintes Ecritures. 164 Chap. X
X. Les spectacles condamnés par les saintes Ecritures. 164 Chap. XX.
Spectacles
condamnés par les saints Pères et par les saints
par les saints Pères et par les saints conciles. 168 Chap. XXI. Les
spectacles
condamnés par les auteurs profanes anciens et mod
ssements. 183 [Chap. XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les
spectacles
. 191] [Conclusion. 195]
ique, b, 401 Arles (Concile d’). Citation d’un de ses canons sur les
Spectacles
, b, 123 Aguesseau (Henri d’), pere du Chancelier
esseau (Henri-François d’), Chancelier de France. Son éloignement des
Spectacles
dans l’âge le plus jeune, a, 315. Idée de ses ver
e caractere & les devoirs du Magistrat, 331. Ce qu’il pensoit des
Spectacles
, relativement aux mœurs, 335, 347 Aguesseau (Jea
r d’Aguesseau, a, 329 Aguire (le Cardinal de). Son sentiment sur les
Spectacles
, b, 249 Ambroise (Saint). Sa pensée sur le repen
, a, 4 Ammien Marcellin. Anecdote sur la fureur des Romains pour les
Spectacles
, dans le temps de la décadence de l’Empire, b, 36
Antilogies, b, 278 Antonin (Saint). Examen de son sentiment sur les
Spectacles
, a, 170 Apulée. Ce qu’il dit d’un Acteur, appell
un Acteur, appellé Planipes, a, 86 Arcere. Son Ode sur le danger des
Spectacles
, a, 260, 503 ; & b, 213 Archiloque, chassé d
ux qui sont chargés de gouverner les hommes, 325. Funestes effets des
Spectacles
, 350, 352. Citation relative aux jeux de Théatre,
Sa Réponse aux sophismes que Jean Racine avoit employés en faveur des
Spectacles
, a, 309. Barbieri, dit Beltrame, Auteur Italien.
). Mauvais succès d’une cause dont il s’étoit chargé relativement aux
Spectacles
, a, 482 Beauteville (de Buisson), Evêque d’Alais
b, 229. Fausses idées sur l’indulgence qu’on lui a attribuée sur les
Spectacles
, b, 248 Bergerac (Cyrano de), cité par Bayle pou
u’on a fait d’une de ses Réflexions, en l’appliquant mal-à-propos aux
Spectacles
, b, 408 Bernard (Saint). Son jugement sur les li
t pour l’Ecriture Sainte, b, 139. Son observation sur les dangers des
Spectacles
, b, 325 Berthier (le P.) Son Eloge de l’Ouvrage
325 Berthier (le P.) Son Eloge de l’Ouvrage de D. Ramire contre les
Spectacles
, b, 213 Bertone (M. Marc Aurelius Balbis), Evêqu
astoral, b, 244. Citation d’une Lettre de ce Prélat, relativement aux
Spectacles
, 257 Besplas (Gros de). Interprétation de son op
n de son opinion sur M. de Fénelon & M. Languet, relativement aux
Spectacles
, a, 172. Utilité de la lecture de l’Ecriture Sain
ure de l’Ecriture Sainte pour les Rois, a, 394. Citation relative aux
Spectacles
, & réflexions à ce sujet, b, 362. Combien l’E
amatiques, 398. Ses réflexions sur la fureur de notre siecle pour les
Spectacles
, & les mauvais effets qui en résultent, b, 46
i en résultent, b, 464 Bestagno (le Comte de). Anecdote relative aux
Spectacles
, b, 240 Bibliotheque universelle des Romans. Obs
21. Son jugement sur un Ouvrage dont on a rapporté un passage sur les
Spectacles
, b, 311 Billard. Dépendance des Poëtes à l’égard
, 173 Bodin. Ses idées sur les influences des climats, & sur les
Spectacles
, b, 369 Boëce. Incertitude de l’ame, lorsqu’aprè
n de nos Théatres, 160. Lettre faussement attribuée à Boileau sur les
Spectacles
, 192. Son sentiment sur les Drames appellés Saint
Sa Réponse aux sophismes que Jean Racine avoit employés en faveur des
Spectacles
, a, 309 Bonami. Citation de ses Mémoires sur la
des Pieces de Théatre, 47. Jugement qu’il a porté des Lettres sur les
Spectacles
, 156. Son sentiment sur le zele des Poëtes dramat
9 Borron (Robert de), b, 58 Bossuet. Sa Réponse à Louis XIV sur les
Spectacles
, 61. Ce qu’il pensa de l’Opéra, d’après une expér
C Caisotti (M. Paul). Evêque d’Asti en Italie. Son zele contre les
Spectacles
, b, 240 Caffaro (le P.) Sa Lettre en faveur des
Citation relative aux intentions de Théodoric sur la suppression des
Spectacles
, a, 126 Catinat (le Maréchal de). Eloge de sa co
402 Chalucet (Bonnin de), Evêque de Toulon. Son Mandement contre les
Spectacles
, b, 197 Chamfort (de). Indiscrétion qui lui est
s Evêques, b, 126 Charles (S.) Borromée. Ses vrais sentimens sur les
Spectacles
, a, 171-173, 227, b, 132, 257 Chaudon. Auteur de
Comédiens de Paris, a, 121 Clément XIII. Acte de son zele contre les
Spectacles
, a, 122 Clément XIV. Ce qu’il dit des Ordres Rel
, b, 48. Interprétation de la tolérance qu’on lui attribuoit pour les
Spectacles
, 231. Son éloge de M. le Prince Pamphili Doria, N
es défauts de l’Eloquence de notre siecle, 256. Son Sermon contre les
Spectacles
, b, 274. Ce qu’il pensoit des représentations dom
onnerre, Evêque de Clermont. Sa Réponse à Louis XIV, relativement aux
Spectacles
, a, 63 Clerc (le). Sa réflexion sur un fait de l
rc (le). Sa réflexion sur un fait de l’histoire ancienne, relatif aux
Spectacles
, b, 294. Son sentiment sur l’utilité attribuée au
tif aux Spectacles, b, 294. Son sentiment sur l’utilité attribuée aux
Spectacles
, 293 Clergé de France. Avertissemens de ses asse
e de Montpellier. Son Ordonnance & ses avertissemens touchant les
Spectacles
, a, 594 & suiv. Colleges. Motifs qui ont fa
, 487 Coligni (l’Amiral de), b, 471 Colisée, Quel est l’objet de ce
Spectacle
, & quels en sont les dangers, b, 456 & su
b, 456 & suiv. Collier (Jérémie), Anglois. Ce qu’il pensoit des
Spectacles
, & en particulier de ceux de Londres, b, 300
t spirituel, a, 584, b, 452 Concina (le P.) Son sentiment contre les
Spectacles
, a, 122, 181 & b, 227. Critiques qu’il a essu
té faits contre la Lettre de M. J.J. Rousseau à M. Dalembert, sur les
Spectacles
. Consultazione Theologico Morale se chi intervie
le Théatre, 508 Cosme III. Difficulté qu’il eut d’abolir l’usage des
Spectacles
, a, 126 Coste (la), b, 146 Coudrai (le Chevalie
dée de son voyage d’Italie, b, 234. Son indiscrétion à l’occasion des
Spectacles
de Rome, b, 236 Cratinus. Poëte de la vieille Co
ébillon. Pensée présomptueuse, a, 223 Critique d’un Livre contre les
Spectacles
, intitulé : J.J. Rousseau, &c. à M. Dalembert
penser des abus les plus anciens, a, 119. Condamnation implicite des
Spectacles
dans l’Ecriture Sainte, b, 102. Sa Réponse à ceux
rsonnes du sexe, a, lxxvj. 325, 496-502 Cyrus. Son sentiment sur les
Spectacles
, b, 326 D Dacier. Son avis sur un préjugé rel
es Italiens, relativement à leur profession, a, 123 Dialogue sur les
Spectacles
, b, 464 Dictionnaire Anti-Philosophique. Notice
, b, 528 Dictionnaire des Anecdotes dramatiques. Scenes arrivées aux
Spectacles
, b, 491 Diomedes. Sur les différentes Comédies d
53 Dorat, b, 331. Sa critique de ceux qui fréquentent les foyers des
Spectacles
, & réflexions à ce sujet, 316. Son opinion su
Prélat, b, 238 Doria (Paul Matthias). Ses idées sur la tolérance des
Spectacles
, b, 293 Duchesne. Caractere des Spectacles de so
dées sur la tolérance des Spectacles, b, 293 Duchesne. Caractere des
Spectacles
de son temps, a, 164 Duclos. Observations sur la
d’Esther, 337. Anecdotes sur ce Sçavant, b, 204. Ses pensées sur les
Spectacles
, b, 202 Dulac : son Sonnet sur la Comédie, a, 60
mœurs leur a souvent attiré des injures de la part des partisans des
Spectacles
, a, 404, 596, 599 Education. Les Spectacles détr
a part des partisans des Spectacles, a, 404, 596, 599 Education. Les
Spectacles
détruisent les bonnes éducations, a, 43. Une bonn
bonne éducation doit éloigner les jeunes gens de la fréquentation des
Spectacles
, b, 389 Elisabeth (la Reine). Anecdote relative
n des Spectacles, b, 389 Elisabeth (la Reine). Anecdote relative aux
Spectacles
, b, 300 Eloquence. Ce qui la rend plus ou moins
nitent, 525 Estrade (d’), Jésuite. Son Apologie des Danses & des
Spectacles
combattue par Vincent, Ministre Protestant, b, 28
national, b, 459 Etat actuel de la Musique de Paris & des trois
Spectacles
, b, 131 Etienne (François), b, 131 Evangile. Au
enticité de sa divinité, a, 192, 300 Evénemens funestes relatifs aux
Spectacles
, a, 450-454 ; & b, 489-497 Evêque (l’) de la
de la), b, 60 Fénelon, Archevêque de Cambrai. Son sentiment sur les
Spectacles
, a, 172 & 173. Son jugement sur les Sermons d
sur les imperfections de nos Drames, 378 Ferry. Son jugement sur nos
Spectacles
, a, 250 Feuillade (le Maréchal de la). Anecdote
Feuillade (le Maréchal de la). Anecdote relative à un Sermon sur les
Spectacles
, b, 274 Feuilles d’un Journal Ecclésiastique Heb
19, 534 Fléchier (Esprit), Evêque de Nîmes. Son Mandement contre les
Spectacles
, a, 412. b, 199 Fleury (Joly de). Ses pensées su
(Comédien), b, 182 Floriot. Citation relative à la fréquentation des
Spectacles
, a, 437 Floris, a, 370 Florus. Combien la molle
, b, 104 François (Saint) de Sales. Ses véritables sentimens sur les
Spectacles
, a, 178 François (l’Abbé le). Citation d’un de s
6. Son renoncement aux Poëmes dramatiques, 67. Son sentiment sur les
Spectacles
, 185. Motifs de son annoblissement, b ; 341. Port
. l’Abbé Riballier, 538 Gusman (le P.), Jésuite. Son opinion sur les
Spectacles
, a, 180 & 484 H Harlai (de), Archevêque de
Plutarque, b, 467 Henriette (Madame) de France. Son jugement sur les
Spectacles
, & sa conduite édifiante à cet égard, a, 183
résentées par les Comédiens de Paris, a, 121. Acte de zele contre les
Spectacles
, a, 435 Intendans de Provinces. Notice à leur su
art ne doivent la corruption de leurs mœurs qu’à la fréquentation des
Spectacles
, a, 43, 55 ; b, 390. Leur vertu leur attire de la
ise de). Extrait de ses Avis à son Fils sur la Religion & sur les
Spectacles
, a, 35, 39 Lambert (de Saint-). Son tableau des
; sur les Spectacles, a, 35, 39 Lambert (de Saint-). Son tableau des
Spectacles
dans son Poëme des Saisons, b, 416. Ses idées sur
1 ; b, 422 Law (Guillaume), Anglois. Citation de son Ouvrage sur les
Spectacles
, b, 302 Lenglet Dufresnoi. Citation de son Trait
teur de Sorbone sur la Comédie, 157 Lettre de M. de Bordelon sur les
Spectacles
, 189 Lettre d’un Curé du Diocese de Paris à M. d
haine, 499 Lettre de J.J. Rousseau de Geneve à M. Dalembert, sur les
Spectacles
, a, 195-221 ; b, 269-283, 278 Lettres sur l’Ouvr
ulé : Querelles littéraires, b, 346 Lettres historiques sur tous les
Spectacles
de Paris, b, 166. On a omis d’indiquer l’Ecrit su
tribué à M. de la Dixmerie, a, 195 Lettres sur l’état présent de nos
Spectacles
, avec des vues nouvelles sur chacun d’eux, partic
ce qu’on nomme le quart des pauvres qui se retient sur la recette des
Spectacles
; retenue que l’Auteur dit vexer les Comédiens, &
état de fournir, sans s’obérer, à la pompe & à la dignité de leur
Spectacle
. Lettre d’un ancien Officier de la Reine sur les
é de leur Spectacle. Lettre d’un ancien Officier de la Reine sur les
Spectacles
, 356 Lettres historiques sur les Spectacles, à M
cier de la Reine sur les Spectacles, 356 Lettres historiques sur les
Spectacles
, à Mademoiselle Clairon, b, 356 Lettres à Eugéni
emoiselle Clairon, b, 356 Lettres à Eugénie, b, 424 Lettres sur les
Spectacles
, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre
s, 294 Louis XIV, Sa question à M. Bossuet, Evêque de Meaux, sur les
Spectacles
, a, 61. Défenses faites aux Comédiens Italiens de
s Bals, a, 408 Mandement de M. Fléchier, Evêque de Nîmes, contre les
Spectacles
, a, 414 Mandement du Chapitre de la Cathédrale d
t de ceux contractés sans réflexion, 41 Mariana. Son opinion sur les
Spectacles
, a, 84, 180, 484 ; b, 365. Idée de son Livre : De
s XV, Roi de France. Sa question à l’Abbé de Pontac, relativement aux
Spectacles
, 62 Marie-Antoinette, Archiduchesse d’Autriche,
ine de Hongrie. Notice d’un Réglement de cette Princesse, relatif aux
Spectacles
, a, 459 Marie-Thérese d’Autriche. Trait de son E
g (Jean Chopinel de), b, 57 Meusy (l’Abbé de). Citation relative aux
Spectacles
, a, 458 ; b, 353 Mézerai. Portrait du Parlement
265 Monacho (François Marie del). Extrait de son Ouvrage contre les
Spectacles
, & à la suite se trouve le texte original, 52
des plaisirs, 488 Montazet (de), Archevêque de Lyon. Censure de nos
Spectacles
, a, 449. Citation de son Instruction Pastorale su
ontchal (de). Censure de la passion du Cardinal de Richelieu pour les
Spectacles
, b, 165 Montesquieu (de). Fausses idées sur ce q
Ministre, b, 510-516 N Nadal. Objet du plaisir qu’on recherche aux
Spectacles
, b, 395 Néron. Sal passion pour les Spectacles c
r qu’on recherche aux Spectacles, b, 395 Néron. Sal passion pour les
Spectacles
corrompit la jeunesse de Rome, a, 491 Neufchâtea
rvations sur la Comédie, b, 193 Ode de M. Arcere, sur le danger des
Spectacles
, 503 Oldemburge. Son opinion sur les Parlemens d
mœurs relativement aux Jeux Scéniques, a, 432 Opéra. Caractere de ce
Spectacle
, a, 77 ; b, 57, 177, 384, 555 Ordonnance de M. d
êque d’Alby ; & de M. de Pouillac, Evêque de Lodeve, touchant les
Spectacles
, a, 596 Ordres Religieux. Sentiment de Clément X
ité relativement au motif de la taxe imposée pour les pauvres sur les
Spectacles
, 131. Son refus d’admettre des Comédiens Italiens
Philippe de Néry (S.) Exposition de ses véritables sentimens sur les
Spectacles
, a, 430 Philosophie moderne. Son portrait par M.
izzi (Joachim), b, 422 Placette (Jean de la). Ses Réflexions sur les
Spectacles
, b, 198 Plaisirs. C’est dans leur choix qu’on fa
le prix d’un Roi digne de l’être, 316 Plutarque. Funestes effets des
Spectacles
d’Athenes, a, 57. Son sentiment sur les Spectacle
unestes effets des Spectacles d’Athenes, a, 57. Son sentiment sur les
Spectacles
, b, 326. Sagesse du Gouvernement de Sparte, 441.
s réflexions pour la réforme de notre Théatre, 425. sur le danger des
Spectacles
pour la jeunesse, 443. Portrait de notre siecle,
emme de Louis XV, sur la licence de quelques Prélats relativement aux
Spectacles
, a, 62. Cité sur les Jeux Augustaux, 107 Porée (
aine-Sainte, b, 453 Protestans. Leur morale sur la fréquentation des
Spectacles
est aussi exacte que celle des Catholiques, a, 59
455. sur le Waux-Hall, 456. sur les suites funestes de la passion des
Spectacles
, 465. sur l’état d’un Journaliste à l’occasion de
choit aux Comédies d’Aristophane, 88. Son opinion sur les dangers des
Spectacles
, a, 95. Ce qu’il pensoit sur les exercices dramat
qu’il avoit employés dans les égaremens de sa jeunesse en faveur des
Spectacles
, 309. Ses derniers & véritables sentimens sur
des Spectacles, 309. Ses derniers & véritables sentimens sur les
Spectacles
, 312. Ce qu’il pensoit de ses Tragédies d’Athalie
Vie, 533 Radier (Dreux du). Extrait d’un Ouvrage de Rivet contre les
Spectacles
, b, 282 Radonvilliers (l’Abbé de), Son attention
pire des sens la dégrade, 543 Ramire. Extrait de son Ouvrage sur les
Spectacles
, b, 213 Ramsai (de). Témoignage honorable à la p
sur les principales vérités de la Religion ; ce qui y est dit sur les
Spectacles
, b, 311 Réfutation d’un Ecrit favorisant la Comé
a Tragédie de Judith, b, 184 Réponse aux Questions proposées sur les
Spectacles
, b, 203 Requisitoires (Extraits des) de M. Joly
r la mauvaise éducation, 387 Richard (l’Abbé). Anecdote relative aux
Spectacles
, a, 451. Cité sur les Spectacles de Rome, b 228-2
hard (l’Abbé). Anecdote relative aux Spectacles, a, 451. Cité sur les
Spectacles
de Rome, b 228-230 Richard (le P.), Dominicain.
n de l’année, 427. Exposition de ses raisons pour la condamnation des
Spectacles
, 440. Son sentiment sur les représentations des T
nde, est comparé à une Piece de Théatre, 69. L’histoire comparée à un
Spectacle
dramatique, 70. Scenes du monde comparées à un Ba
’Evangile, 192. Pensées extraites de sa Lettre à M. Dalembert sur les
Spectacles
, 194-221. Ses idées sur le devoir des Sociétés Li
b, 279 Rubin (le Comte Diego). Citation d’un de ses Ouvrages sur les
Spectacles
, b, 421 Rulfo (Paul). Notice d’un bon Ouvrage La
e réflexion de Bayle à ce sujet, b, 521 Sainte-Ecriture. Comment les
Spectacles
s’y trouvent condamnés, b, 102. C’est profaner le
uelques faits de l’Ecriture Sainte, pour y trouver l’autorisation des
Spectacles
, 348-353. Comment on peut lire avec fruit l’Ecrit
nsée sur l’état des Grands, b, 106 Salvien. Combien de son temps les
Spectacles
de Marseille étoient scandaleux, b, 39 Sanadon (
dans le Dictionnaire Ecclésiastique du P. Richard, tom. III, p. 958.
Spectacles
. Peu de personnes sont en état d’y aller pour jug
amnés par l’expérience & la raison, 428-448. Différence entre les
Spectacles
de la Cour & ceux des Théatres publics, a, 18
Théatres publics, a, 183. Impossibilité de justifier de bonne foi les
Spectacles
, 185. Les Spectacles & les mœurs sont choses
183. Impossibilité de justifier de bonne foi les Spectacles, 185. Les
Spectacles
& les mœurs sont choses inconciliables, 194.
. Citations de quelques événemens sinisties ou tumultueux arrivés aux
Spectacles
, 450-455 ; b, 489-497. Ce qui y attire le plus gr
on que leurs passions y éprouvent, 490. Epoque de l’établissement des
Spectacles
à la Martinique & à la Guadeloupe, & les
ques, a, 16, 17, 23 & 27-29 ; b, 494. Ce qu’ils vont chercher aux
Spectacles
, a, 32-34 Stobée. Cité sur le zele qu’on exigeoi
servation du rit national, a, 150 Stryck, Jurisconsulte. Dangers des
Spectacles
, a, 58. Citation d’une imposition mise en Flandre
Spectacles, a, 58. Citation d’une imposition mise en Flandres sur les
Spectacles
, au profit des Pauvres, 131. Autre citation, b, 1
tême social. Idée de cet Ouvrage, b, 428. Ce qui y est dit contre les
Spectacles
, & sur la mauvaise éducation des filles de no
anciens Germains, a, 31. Leur pureté attribuée à leur éloignement des
Spectacles
, 60. Impression de la vertu sur les méchans mêmes
reur des Grands de Rome pour les jeux de Théatre, 491. Influences des
Spectacles
sur les mœurs, 608. Décret du Sénat pour empêcher
antomimes ; b, 33. Opposition des Sages de Rome à l’établissement des
Spectacles
, b, ibid. Siecles où la vertu a son prix, 472. T
s en faveur des Théatres, b, 350 Tertullien. Motifs & effets des
Spectacles
voluptueux, a, 33. Efforts de l’ignorance pour ju
ulo Rulfo, b, 242 Théodoric. La difficulté qu’il eut à supprimer les
Spectacles
, a, 126 Thespis. Passe pour être l’inventeur du
nre dramatique, b, 2 Thomas (Saint). Examen de ses sentimens sur les
Spectacles
, a, 162 Thou (de). Son éloge du brave La Noue, a
le (Marie de la Tour, Duchesse de la), citée en témoignage contre les
Spectacles
, b, 180 Trissino, b, 100 Tronchon. Epitaphe de
les de ses Statuts touchant les Jeux de Théatres, ibid. Utilité des
Spectacles
, Discours en Vers, par M. Armand. Fausses asserti
me. Opposition des anciens habitans de la ville de Marseille pour les
Spectacles
, a, 86. Idée des mœurs des anciens Romains, 297
édie, b, 9 Verenfels (Samuel). Citation d’un de ses Discours sur les
Spectacles
, b, 295 Veri Sentimenti di S. Filippo de Neri in
des bons Confesseurs d’Italie à ne point tolérer la fréquentation des
Spectacles
, 433 Veri Sentimenti di Santo Carlo Borromæo int
son attachement à la le Couvreur, 53, 266. Ses fausses idées sur les
Spectacles
, 58. Son jugement du Discours de M. Bossuet, Evêq
ntation des Théatres, 106. Sa ridicule opinion contre les ennemis des
Spectacles
, 130. Son fanatisme contre ceux qui n’approuvent
ontrôleur-Général des Finances, 461. Son opinion sur la nécessité des
Spectacles
pour empêcher des crimes, 463. Sa conduite a donn
Langue Françoise dans les actes publics, b, 47 Waux-hall. Idée de ce
Spectacle
, petite piéce de vers à ce sujet, a, lvij, &
les jeux de Théatre, a, 433 Zucchino (Stephani). Ce qu’il pense des
Spectacles
de Rome, b, 227 Zurlauben (le Baron de). Citatio
mes Chrétiennes le métier de Comédiennes, 105. son zèle à décrier les
Spectacles
, 160. refuse les présents du Préfet Symmaque, 294
nt, ne doit point en recevoir des Comédiens, 291 Arnobe contraire aux
Spectacles
, 155. Se moque des Païens qui laissaient jouer le
oniface, 294 Aurèle (Marc) Empereur, tâche de diminuer la passion des
Spectacles
, 63 Aurélien Empereur, donne des Jeux Scéniques,
rets, 30. Preuves de son ignorance, 153 Caligula, sa passion pour les
Spectacles
, 56 Carin, dépense prodigieusement en des Jeux, 7
nt que les Comédiennes remontent au Théâtre, 120. Punis au milieu des
Spectacles
, 121 Casuistes Espagnols, peu favorables à la Com
ours de Fête et de Pénitence, 199. Mesure qu’il prend pour abolir les
Spectacles
, 234. Son Traité contre la Comédie imprimé en Fra
à l’occasion des Jeux, 116. Beaux endroits de ses Homélies contre les
Spectacles
, 161 et suiv. Cicéron, idée qu’il donne de la Co
bid. De Cologne, 229. Constantin Empereur, sa mort fait suspendre les
Spectacles
, 101 Conti (M. le Prince) écrit contre la Comédie
n, 72 Domitien gêne les Histrions, 60 E Ecriture Sainte, condamne les
Spectacles
, 141. Respect que le Concile de Trente veut qu’on
tat sous Constantin, 99. Ce qu’elle exige de ses Ministres contre les
Spectacles
, 273 et 274. L’Eglise Grecque est opposée aux Jeu
ée aux Jeux de Théâtre, 179 et suiv. S. Ephrem condamne hautement les
Spectacles
, 159. 345 Espagne n’a plus de Jeux sous les Visig
sous les Visigots, 125 Evêques, Justinien leur défend d’assister aux
Spectacles
, 134 Excommunication, celle qui est lancée contre
seulement comminatoire, 279 F Fléchier (M.) son Mandement contre les
Spectacles
, 352 Flora, ses Jeux ne doivent point être confon
e Gaulois, 131 S. François de Sales, on examine son sentiment sur les
Spectacles
, 260 et suiv. G Gallien amateur passionné des Spe
ment sur les Spectacles, 260 et suiv. G Gallien amateur passionné des
Spectacles
, 69 Garnier Poète, a tiré ses pièces de Sophocle,
Théâtres devant les Eglises, 244. Beaux Vers de ce Prélat contre les
Spectacles
, 309 Grégoire Evêque d’Antioche, joué sur le Théâ
Honorius Empereur, retranche les Jeux du Paganisme, 115. Accorde les
Spectacles
aux Carthaginois, 120 I Jean de Salisbury écrit c
alisbury écrit contre les Bouffons, 184 S. Jérôme est très opposé aux
Spectacles
, 165 Jeux en l’honneur des Idoles proscrits, 4. d
se marier aux enfants de famille, 136 Justinien Empereur, défend les
Spectacles
aux Evêques et aux Prêtres, 135. Permet aux Coméd
et aux Comédiennes de quitter le Théâtre, 136 Juvénal désapprouve les
Spectacles
, 75. 140 L Lactance s’élève contre la volupté des
Théodose, 111 Mandements, extraits de quelques Mandements contre les
Spectacles
, 248. 249. 252 Mariade chassé du Conseil d’Antioc
s, 177 Noailles (Louis-Antoine de) Cardinal, son zèle pour abolir les
Spectacles
, 250 O Ovide, convient que les Spectacles sont pe
l, son zèle pour abolir les Spectacles, 250 O Ovide, convient que les
Spectacles
sont pernicieux, 137. 138 P Palilia Fêtes de Rome
ier contre quelques Comédiens, 216. 217. Différents Arrêts contre les
Spectacles
, 255. 256. 348 Philippe Auguste chasse les Comédi
terré, 259 S Saenz d’Aguirre, Cardinal, s’élève avec force contre les
Spectacles
, 267 Salvien, quelques réflexions sur les Spectac
force contre les Spectacles, 267 Salvien, quelques réflexions sur les
Spectacles
, 168 et suiv. Satires, signification particulièr
tioche, laisse tout son bien à cette Ville pour célébrer des Jeux, 55
Spectacles
ce qu’on entend par ce mot, 37. défendus les jour
nd par ce mot, 37. défendus les jours solennels, 118. 178. 295. Quels
Spectacles
permis aux Chrétiens, 343 Synodes Diocésains cité
e Grenoble, 246. De Nyon, 247. de Toulon, 253 T Tacite, contraire aux
Spectacles
, 139 Tapia Casuiste Espagnol, son sentiment sur l
Comédies, 92. Son Epitaphe, 95 Tertullien, Analyse de son Traité des
Spectacles
, 80 et suiv. Théâtre Grec et Romain, ses différen
’aveuglement, 303 Théodoric Roi d’Italie, ce qu’il écrit au sujet des
Spectacles
, 128. envoie un Page à Clovis, 131. Théodose le G
dose le jeune prive les Païens de toutes les Charges, 114. défend les
Spectacles
les jours de Fête, 118 Théophile Evêque d’Antioch
cles les jours de Fête, 118 Théophile Evêque d’Antioche, condamne les
Spectacles
, 143 Thomas Evêque d’Antioche calomnié et joué su
Théâtre, 133. S. Thomas d’Aquin, discussion de ses principes sur les
Spectacles
, 188. et suiv. Ne veut pas qu’on fasse des imposi
les Comédiens pour l’Eglise, 294. Tibère Empereur n’aimait point les
Spectacles
, 55 Tite fait bâtir un Théâtre, 60 Tolérance, bea
ais il est contredit par Spartien, 61 Trèves puni pour la passion des
Spectacles
, 123 Troubadours, appelés aussi Ménétriers, leur
le quinzième siècle, 210 V Valentinien I. défend aux Gouverneurs les
Spectacles
, 108 Valère Maxime condamne les Spectacles ; loue
défend aux Gouverneurs les Spectacles, 108 Valère Maxime condamne les
Spectacles
; loue les Marseillais de ne point recevoir les M
Des
Spectacles
. I. Le Spectacle n’est plus un amusement
Des Spectacles. I. Le
Spectacle
n’est plus un amusement vide, et oisif ; c’est un
grément sans ce délicieux artifice. On veut être ému et touché par le
spectacle
; la scène languit si elle n’irrite quelque passi
ui plaisent en effet, l’âme sera-t-elle maîtresse de ses désirs ? Les
spectacles
profanes ne sont, à proprement parler, qu’une sav
moins libres, des manières d’agir plus chrétiennes ? Et au sortir des
spectacles
, reste-t-il beaucoup de goût pour la dévotion ? P
bienséances parmi les mondains, ne soient le fruit nécessaire de ces
spectacles
profanes ? Et certes, à moins qu’on ne veuille ét
igion, par quel artifice nouveau peut-on accorder l’Evangile avec les
spectacles
? Le démon, dit Tertullien, ne conduit plus aux T
t à le faire apostasier. Aussi ne trouve-t-on jamais de Chrétiens aux
spectacles
: et si on en trouve, dit-il, c’est une marque qu
ni l’Ecriture sainte, ne défend nulle part la comédie, ni les autres
spectacles
profanes. Ainsi répondaient autrefois à saint Cyp
eussent eu besoin d’un commandement particulier, pour n’aller pas aux
spectacles
? II. Mais on se trompe de dire que l’Evang
épond que tout l’Evangile lui-même est une manifeste condamnation des
spectacles
. Et certes, dût-on dépouiller le théâtre de ces c
nt d’impression sur l’âme ; on ne peut dissimuler que tout ce qui est
spectacle
, n’excite la passion ; que tout ce qui concourt à
ssemblées sans danger. Certainement tous les Saints qui ont parlé des
spectacles
n’en ont pas jugé ainsi. Comptera-t-on pour rien
zèle chagrin de ces docteurs qui croient qu’on ne peut assister à ces
spectacles
profanes sans péché. On convient que le théâtre
et que le théâtre purgé, tel qu’il est aujourd’hui, de l’obscénité du
spectacle
, n’a rien d’incompatible avec un cœur droit qui n
eur raison, leur religion sera la même. Auront-ils alors touchant les
spectacles
les mêmes sentiments ? A la mort où l’on juge si
a mort où l’on juge si sainement de toutes choses, trouveront-ils les
spectacles
innocents ? Mais, mon Dieu ! pour condamner de si
es divertissements, pourquoi chercher ailleurs d’autre raison que les
spectacles
mêmes. Une salle, le rendez-vous de tous les libe
faire accroire qu’il n’y a nul danger, que tout est innocent dans ces
spectacles
? Ce ne sont là que des préludes des funestes con
pour n’être pas incommode : une médiocre clarté est plus de l’art des
spectacles
. Les sens ne sont-ils pas d’abord pris par ce fra
s Chrétiens, croit pouvoir assister tous les jours sans périls, à ces
spectacles
profanes ; c’est-à-dire, s’exposer sans défense à
nt, comme si ces voix, ou cette symphonie pouvaient être séparées des
spectacles
. Mais pour ne pas chercher la mort, est-on moins
ir goûter que la douceur du poison, expose-t-on moins sa vie ? Si les
spectacles
profanes sont une occasion prochaine de péché, co
ister en sûreté de conscience ? On ne s’aperçoit pas, dit-on, que les
spectacles
aient fait nulle impression sur le cœur ; on en s
éveiller le pécheur, peut-elle se faire entendre dans le tumulte des
spectacles
? Aussi elle ne se tait jamais sitôt, que quand o
réglé. L’ennemi du salut est trop malin et trop rusé pour décrier les
spectacles
, en faisant trop de bruit. Il est de son intérêt
perdition, sans leur dire mot, et les voient tranquillement venir des
spectacles
au sacré Tribunal, et passer de la table de la Co
ectacles au sacré Tribunal, et passer de la table de la Communion aux
spectacles
. Ces faux Prophètes, qui s’étudient à ne dire jam
qu’ils ne pensaient pas qu’il y eût du mal d’assister quelquefois aux
spectacles
, quand le Seigneur leur demandera compte de tant
era compte de tant de gens qui s’y seront perdus ? Qu’on dise que les
spectacles
profanes sont un divertissement indifférent : que
t-on cependant d’une mort soudaine, arrivée au milieu de la salle des
spectacles
? Pourrait-on s’empêcher de regarder comme un ter
peur d’être surpris par le tentateur. On ne peut disconvenir que les
spectacles
ne soient pleins de périls. Y est-on fort en gard
ertins raisonnent tant qu’ils voudront, il sera toujours faux que les
spectacles
profanes soient licites ; il sera toujours vrai q
tion qu’on doit, que tout cela interdit aux Chrétiens la comédie, les
spectacles
profanes, et toutes ces assemblées de plaisirs, d
déclare le semblable en cette Epître, que le Chrétien doit fuir tous
Spectacles
et Jeux publics, de quelque sorte que ce soit : o
approuver telles folies : puis discourant par toutes les espèces des
Spectacles
, en fait le diable auteur, et l’Idolatrie mère :
plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes écritures, comme les vrais
spectacles
des vrais enfants de Dieu. Tertullien a écrit de
up plus amplement, car il décrit l’origine, et espèces de ces Jeux et
Spectacles
, les appareils, les prix et joyaux, et tout ce qu
soutenir les vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux
Spectacles
publics pour se récréer (car la vigueur de la dis
s saintes écritures, les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs
spectacles
et jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les t
e écriture, desquels ils abusaient.Car quand un Chrétien se trouve au
spectacle
, pour assister à ce que les Gentils font en l’hon
r ce que ces choses-là ne sont pas écrites, afin de les aller voir ès
spectacles
, ains pour exciter de plus en plus nos esprits et
elle prohibe de faire. Elle a condamné, dis-je, toutes ces espèces de
spectacles
, et jeux publics, quand elle a ôté l’Idolatrie mè
x, dont tous ces monstres de vanité et légèreté sont sortis. Car quel
spectacle
, y a-t-il, sans Idole ? quel jeu sans sacrifice ?
eu, lesquelles il aime en les regardant ? Au reste qu’il entende, Les
spectacles
et jeux publics sont invention du diable, et l’Id
impudemment les diables en l’Eglise, puisqu’il loue leurs voluptés ès
Spectacles
: et vu qu’il a une fois renoncé au diable, et qu
retranché : à la vérité puisqu’après Jésus-Christ il va au diable au
Spectacle
, il renonce à Jésus-Christ, comme il avait fait a
t qu’on a en horreur la nue et simple idolatrie, il l’a entremêlée de
Spectacles
, afin que sous ombre de passe-temps et récréation
Sacrifices, qui se sont ès jeux Grande cruauté des anciens, en leurs
spectacles
, èsquelsx quelquefois les hommes ou étaient immol
ent les Spectateurs, ils voient mourir quelques-uns, afin que par tel
Spectacle
sanglant, ils apprennent à exercer toute cruauté
lui suffît point, s’il ne l’apprenait même en public. Autre sorte de
spectacle
, auquel les hommes bataillaient contre les bêtes
al, et sans méprendre discouriraa légèrement ce qui touche ce lieu et
Spectacle
? Et si tu l’interroges de ce qui appartient à Jé
x. Et si derechef je l’interroge, par quel chemin il est parvenu à ce
Spectacle
, il confessera, que çaab été par le bourdeauac, p
faire, et par appétit désordonné a conduit ses yeux, pour regarder un
Spectacle
d’Idolatrie, ayant été si téméraire, que de mener
ritant plus grièveae damnation d’avoir pris plaisir à contempler tels
Spectacles
. Mais afin que je passe outre, et que je vienne à
dition qu’elle soit, si est-ce, que tous courent à la foule voir tels
Spectacles
. Ils prennent passe-temps et délectation à cette
au bourdeau, avec la représentation des vilénies, qui se montrent ès
spectacles
et jeux publics.Celles qui par leur malheur se so
es pauvres femmes éhontées. Car on cherche occasion par le regard des
Spectacles
de commettre adultère. On ajoute à cette infamie
l n’est pas licite, dis-je aux Chrétiens fidèles de se trouver à tels
Spectacles
: il ne leur est pas licite totalement : ni sembl
iens (comme nous avons dit par plusieurs fois) doivent fuir tous tels
Spectacles
tant frivoles, tant dommageables et sacrilèges, e
xcité ? Parquoy il le faut retirer de là. Le Chrétien a des meilleurs
Spectacles
s’il veut. Il a des vrais et profitables passe-te
Il a des vrais et profitables passe-temps s’il se veut récréer. Quels
spectacles
sont propres aux Chrétiens.Et afin que j’omette l
e. Que toutes ces choses, dis-je, et autres œuvres divines soient les
Spectacles
des fidèles Chrétiens. Il n’y a théâtre humain ta
du haut degré et sommet de sa noblesse. L’écriture sainte est un beau
spectacle
pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle s’adonne
e Chrétien fidèle s’adonne aux saintes écritures, car là trouvera des
Spectacles
dignes de sa foi. Il verra comme Dieu crée le mon
se réunir à leurs âmes : et surtout verra un merveilleux et admirable
Spectacle
, à savoir le diable, lequel avait triomphé de tou
tout étendu, sous les pieds de Jésus-Christ. N’est-ce pas là un beau
Spectacle
, frères ? n’est-il pas plaisant ? n’est-il pas né
son espérance, et ouvrir les yeux pour son sauvemental ? c’est là un
Spectacle
, lequel on peut voir même la vue étant perdue : c
Spectacle, lequel on peut voir même la vue étant perdue : c’est là un
Spectacle
, qui n’est point proposé ni par un Préteur, ny pa
d l’idolatrie, elle défend quant et quants tout ce qui en dépend. Les
spectacles
et jeux publics sont invention du diable, et l’Id
les Idoles, ne sont point dieux. Grande cruauté des anciens, en leurs
spectacles
, èsquelsx quelquefois les hommes ou étaient immol
ou s’entretuaient l’un l’autre, comme les gladiateurs. Autre sorte de
spectacle
, auquel les hommes bataillaient contre les bêtes
au bourdeau, avec la représentation des vilénies, qui se montrent ès
spectacles
et jeux publics. Des comédies, et Tragédies. Des
facile de soi-même à pécher, sans qu’on lui en donne occasion. Quels
spectacles
sont propres aux Chrétiens. Il n’y a théâtre huma
i puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’écriture sainte est un beau
spectacle
pour le Chrétien. Exod. 14. 22 Exod. 17. 6. Ibide
ation et Privilege. SERMON POUR LE I. DIMANCHE DE CAREME Sur les
Spectacles
. « Et ostendit omnia regna mundi, et gloriam
mes pour les vanités du monde, il les leur présente sous la forme des
Spectacles
les plus séduisants, et il triomphe de leur défai
d’un crime énorme, et du plus grand scandale qu’il y eut jamais. Les
Spectacles
sont l’œuvre du Démon ; c’est là qu’il élève son
faites vous-même entendre à ces insensés qui, oubliant le magnifique
Spectacle
de la Terre et des Cieux, n’en connaissent point
vérité, mes Frères, lorsque vous aurez appris ; Premièrement, que les
Spectacles
sont les pompes mêmes du monde, et les œuvres du
exige l’importance du sujet. Ave Maria. PREMIER POINT. Si les
Spectacles
ne sont pas réellement les maximes du monde, et l
i de la pureté Angélique qui doit former nos mœurs ? N’est-ce pas aux
Spectacles
que toutes les vertus se cachent, que tous les vi
onviendrez pas, puisque c’est cela même qui vous rend si amateurs des
spectacles
, et qui vous y fait courir avec tant d’ardeur. Ou
me des Spectateurs, et d’enivrer tous leurs sens. Que serait-ce qu’un
Spectacle
à vos yeux où l’on ne parlerait ni d’intrigues ni
i les mœurs du siècle, ni les usages du pays ? Ah ! sans doute un tel
spectacle
vous semblerait la chose la plus désagréable et l
ppelle, et tout ce qui vous les représente. Aussi voyons-nous que les
Spectacles
changent comme les mœurs, et qu’il n’y a point d’
héâtre, et ne me rendrais-je pas coupable si, en m’élevant contre les
Spectacles
, je venais vous en rappeler le souvenir ? Non, me
ntente d’avoir appris Jésus-Christ crucifié. Ne parlons donc plus des
Spectacles
, mes Frères, que pour vous en inspirer la plus gr
e retentissent que des maximes du monde ? Ah ! je vous le demande, le
Spectacle
continuel d’un Chrétien n’est-il pas la croix du
rt du sang qu’il répandit pour vous et pour moi ? Ah ! sans doute, ce
spectacle
vous mettrait hors de vous-même, et peut-être vou
ui seul mérite d’être aimé. Ah ! ne venez donc plus nous dire que les
Spectacles
peuvent s’allier avec les devoirs du Chrétien ; c
t son occupation et ses délices, ne peuvent pas plus s’allier que les
Spectacles
avec la Croix de notre divin Sauveur, et que cepe
tonne contre tous les divertissements profanes, ainsi que contre les
Spectacles
. Ce n’est pas à nous qu’il faut vous en prendre,
e Croix. Comment ferez-vous, dites-le-moi, pour allier maintenant les
Spectacles
avec votre Baptême, et pour vous persuader qu’ils
ui ne fût dans la dernière surprise de voir un Religieux assister aux
Spectacles
. Votre indignation ne pourrait sûrement se conten
nitent. Le malheur vient de ce qu’on s’est accoutumé à fréquenter les
Spectacles
. Ce scandale n’affecte plus, parce qu’il est en u
e l’Eglise ont appelé les Théâtres, persuadés qu’ils étaient, que les
spectacles
ne pouvaient passer que pour les œuvres du Démon
sinon ses triomphes ? et où sa victoire est-elle plus complète qu’aux
Spectacles
? N’est-ce pas là qu’il domine, en foulant aux pi
à ce prix que vous donnerez votre Royaume éternel ? Les amateurs des
Spectacles
espèrent-ils donc que vous leur direz un jour, ve
endant quelle est la juste conséquence de votre enthousiasme pour les
Spectacles
, et de votre ardeur à les excuser. Ou ils sont bo
ous suggère de telles réponses, et toutes vos objections au sujet des
Spectacles
, sont la meilleure preuve que le Démon vous tient
uelles pénitences on condamnait autrefois celui qui avait assisté aux
Spectacles
, et vous verrez qu’ils furent toujours regardés p
te qu’il n’y a pas lieu de douter que l’Apôtre n’ait voulu parler des
Spectacles
, lorsqu’il publie qu’on ne peut assister à la tab
um. » Ah ! si le Seigneur voulait vous révéler, au milieu même de ces
Spectacles
que vous fréquentez, quelle est maintenant la des
pos qu’ils ne trouveront jamais. Eh ! plût à Dieu, mes Frères, que ce
Spectacle
s’offrît à vos yeux, au lieu de celui que vous al
ce qui respire la mollesse et la vanité ? Mais n’attendons rien d’un
Spectacle
, où le Démon préside, d’un Spectacle qu’il anime,
ité ? Mais n’attendons rien d’un Spectacle, où le Démon préside, d’un
Spectacle
qu’il anime, et qu’il a fait succéder au culte de
mette au nombre des actions contraires à la pureté, l’assistance aux
Spectacles
; aussi voyons-nous que tous les Confesseurs qui
privez les pauvres de leur substance, lorsque vous dépensez pour les
Spectacles
; que vous perdez un temps dont toutes les minute
i se font peut-être un devoir de vous imiter ; et que, quand même les
Spectacles
ne vous feraient nulle impression, vous répondez
ront point assez fortes pour vous affecter ; cependant, outre que les
Spectacles
sont ces maximes du monde, et ces pompes de Satan
ges de la mort et de la solitude la plus profonde, les traces que les
spectacles
de Rome laissèrent dans son imagination ; Antoine
ra sans risque, sans danger, sans scrupule, s’exposer aux périls d’un
Spectacle
où l’on n’aperçoit que des objets de séduction ?
andales et les désordres que cause journellement la fréquentation des
Spectacles
? Ah ! c’est là, vous le savez, qu’ont commencé t
œur, et que l’âme devient coupable d’adultère. Lorsque vous sortez du
Spectacle
, dit Saint Chrysostome, et que vous revenez dans
ous a données. Je vous exhorte donc, continue ce Père, à abhorrer les
Spectacles
publics, et à en arracher tous ceux que vous pour
is ? » Que ne puis-je rassembler ici sous vos yeux tous ceux dont les
Spectacles
ont corrompu les mœurs ; tous ceux dont ils ont c
iez vu, avec toute l’Eglise dont vous devez écouter les lois, que les
Spectacles
sont la ruine des bonnes mœurs. Ne passons pas si
borez contre l’Eglise et contre ses Ministres, lorsque vous allez aux
Spectacles
, vous devriez les regarder avec la plus grande ho
us vous êtes malheureusement dépouillés, et vous reconnaîtrez que ces
spectacles
que vous excusez avec une espèce de frénésie, son
trefois, que l’innocence fait presque toujours naufrage au milieu des
Spectacles
; qu’on en revient avec le cœur rempli des plaisi
empêchent de s’abattre, et qui le tranquillisent. N’attendez donc des
Spectacles
que des vices et des erreurs ; et croyez que s’il
aussi de l’irréligion. On ne se familiarise point impunément avec les
Spectacles
, selon l’expression de Saint Bonaventure ; ils co
vous le demande, mes Frères, peut-on dire qu’elles ne règnent pas aux
Spectacles
, ces Scènes malheureuses où l’on ne déclame que p
rédules dont le cœur est corrompu, sont les plus grands partisans des
Spectacles
, les plus célèbres Apologistes du Théâtre. Ils se
cipe et pour mobile une chose aussi réfléchie et aussi combinée qu’un
Spectacle
, alors l’âme ne peut plus se défendre, et elle fi
t aujourd’hui les Apôtres du Déisme, et qui, pour avoir fréquenté les
Spectacles
préparent sans s’en défier les voies mêmes à l’An
ral pour tout ce qu’elle prescrit : et voilà, mes Frères, comment les
Spectacles
sont ordinairement une source d’incrédulité. Si l
le vôtre, et qu’actuellement même que je vous fais voir le danger des
Spectacles
, vous ne murmuriez pas en secret contre la sévéri
mes, qu’on peut arriver au Royaume des Cieux. Si l’on objecte que les
Spectacles
sont permis, cette objection n’empêche pas qu’ils
; c’est dans ce Livre qu’on trouve les plus fortes preuves contre les
Spectacles
et contre ceux qui les fréquentent ; Livre éterne
die, et qui osât à ce dernier moment offrir à Dieu son assistance aux
Spectacles
, comme une œuvre méritoire ? Hélas, il n’y a pers
de personnes qui pensent intérieurement comme nous sur le danger des
Spectacles
, et qui attendent à la mort à se repentir de les
donné des désirs et des yeux, vous devez naturellement souhaiter des
Spectacles
. Mais ne savez-vous pas que la Providence y a mag
jours éternels pour lesquels nous sommes nés. Voilà, mes Frères, les
Spectacles
du Chrétien, les Spectacles du Philosophe, les Sp
s nous sommes nés. Voilà, mes Frères, les Spectacles du Chrétien, les
Spectacles
du Philosophe, les Spectacles de tout homme qui r
Frères, les Spectacles du Chrétien, les Spectacles du Philosophe, les
Spectacles
de tout homme qui réfléchit. Si vous ne les trouv
ns les Amphithéâtres, à la férocité des Tigres et des Lions, comme un
Spectacle
propre à amuser le Peuple et les Empereurs. C’est
ces objets ne sont pas capables de vous frapper, retournez donc à vos
Spectacles
lascifs et scandaleux ; mais allez auparavant ren
ns se souviennent de la grâce de leur vocation ; qu’ils abhorrent les
Spectacles
comme absolument contraires à votre sainte Religi
arçons qui se permettaient aux yeux du peuple d’être les Acteurs d’un
spectacle
le plus contraire à la pudeur, et que Caton, aver
impudique qui était dégénérée en coutumeb. La description d’un pareil
spectacle
n’avait effectivement rien de magnifique aux yeux
de S. Cyprien, il n’est pas étonnant qu’ils aient fulminé contre les
spectacles
et que les Comédiens aient été en horreur aux gen
Théâtre la légitimité de leur Anathème, n’ont rien prononcé contre un
spectacle
utile aux mœurs et conforme à la raison. Alcibiad
re un Saint ni même un Chrétien, pour penser comme S. Chrysostome des
spectacles
de son temps. Tertullien, S. Cyprien, S. Jérôme,
S. Jérôme, S. Chrysostome, S. Augustin se sont tous élevés contre les
spectacles
avec un zèle légitime. Le degré de corruption qui
ître en cet art détestable etc . »d Croyez-vous Monsieur que si les
spectacles
du temps de ces Saints hommes eussent ressemblé à
a-t-il de plus particulier à la Comédie, dit un habile Apologiste du
spectacle
, que d’amuser par des paroles et des actions ingé
pérament dans les plaisirs. » S. Bonaventure dit formellement : « Les
spectacles
sont bons et permis s’ils sont accompagnés des pr
accompagnés des précautions et des circonstances nécessaires » ; nos
spectacles
sont dans ce cas, et je le prouverai. Donc si que
erai. Donc si quelque Barbare à qui l’on ferait la description de nos
spectacles
, répondait : « les Français n’ont-ils donc ni fem
l’on ne parvenait à lui faire approuver les motifs qui ont établi le
spectacle
Français dans les Cours principales de l’Europe.
abli le spectacle Français dans les Cours principales de l’Europe. Ce
spectacle
est adopté en Allemagne comme en France, d’abord
ur esprit par un délassement utile à l’esprit même. « Demander si les
Spectacles
sont bons ou mauvais en eux-mêmes, c’est faire un
d’avoir fixé les termes. »e Point du tout : puisque par le mot de «
spectacle
» on n’entend ordinairement que ceux où des Auteu
er la vertu, des Tragédies et des Comédies et non pas tous les autres
spectacles
frivoles qui ne font rien pour le cœur ni pour l’
it : on peut donc alors avancer la question et conclure en faveur des
spectacles
. La Tragédie et la Comédie sont bonnes aux hommes
rnements, des lois, des coutumes, des préjugés et des climats sur les
spectacles
. Térence et Molière ont eu le même objet, ils ont
ectacles. Térence et Molière ont eu le même objet, ils ont offert des
spectacles
de même espèce à des peuples différents par les l
décent que tous les quatre. Il donna dans Le Misanthrope un modèle de
spectacle
tel qu’il doit être pour être bon à tous les homm
oup près un succès aussi étendu, d’où l’on doit conclure que les bons
spectacles
sont ceux où l’on attaque les vices communs à tou
s et de la Religion. L’énergie, la vérité, le sublime que ce genre de
spectacle
exige, sont les fruits du génie, moins encore que
’est ainsi que le Théâtre Français peut se glorifier d’être devenu un
spectacle
digne de tous les hommes, puisqu’il a acquis le d
quis le degré de perfection qui le rend utile à tous, au lieu que les
spectacles
des autres nations ne sont bons que pour elles-mê
morale que toutes les nations peuvent s’appliquer. Voilà Monsieur les
spectacles
utiles qu’on doit autoriser : les Comédiens qui l
Sermons sur les
spectacles
(2) SERMON POUR LE DIMANCHE DE LA QUINQUAGÉSIM
pectacles (2) SERMON POUR LE DIMANCHE DE LA QUINQUAGÉSIME. Sur les
Spectacles
. Ut quid claudicatis in duas partes ? Si Dominu
ne croient point en perdre le fruit & le mérite, en assistant aux
Spectacles
du théâtre ; & qui regardent comme permis &am
il faut laisser aux adorateurs de Baal ces pompes, ces plaisirs, ces
spectacles
qui font partie du culte impie qu’ils lui rendent
des mondains décidés que je veux convaincre aujourd’hui du danger des
spectacles
profanes : nous n’avons point de principes commun
voir concilier, avec les devoirs qu’elle prescrit, l’assistance à ces
spectacles
pernicieux ; c’est à vous que je veux prouver que
fréquenter, sans vous exposer à votre perte éternelle. Le danger des
Spectacles
pour la piété & pour les mœurs sera le sujet
PREMIERE PARTIE. Pour donner à des Chrétiens une juste horreur des
Spectacles
du théâtre, il suffiroit, mes Frères, de rappeler
é contre cette honteuse profession. Autant vous avez de goût pour les
Spectacles
, autant vous avez de mépris pour ceux qui vous le
e de Carthage défend sévèrement aux Clercs de prendre aucune part aux
spectacles
profanes ; & quelle est la raison qu’il en ap
quelle est la raison qu’il en apporte ? c’est que l’assistance à ces
spectacles
a toujours été défendue à tous les Chrétiens &
éponse que vous opposez à ces raisonnemens & à ces autorités. Les
Spectacles
, dites-vous, ne sont plus aujourd’hui ce qu’ils é
propos que l’Eglise levât des anathèmes qui ne sont plus mérités. Les
Spectacles
ne sont plus aujourd’hui ce qu’ils étoient autref
? Je veux, mes Frères, examiner avec vous cette réforme prétendue des
Spectacles
, & vous prouver que, dans l’état où ils sont
; si jamais vos yeux & vos oreilles n’ont rien rencontré dans les
Spectacles
, qu’on dit être les plus châtiés, qui pût alarmer
donner de l’horreur. Cette réforme d’ailleurs s’étend-elle à tous les
spectacles
que l’on met sous vos yeux ? Si la licence est, e
eureusement trop naturalisé parmi nous ? ne règne-t-elle pas dans ces
spectacles
d’un ordre inférieur, qu’on a multipliés à l’infi
tances où nous nous trouvons, vanter encore la pureté, la décence des
Spectacles
? La capitale ne retentit-elle pas encore des app
teur, de la figure ou de la voix d’une actrice. Cette fureur pour les
Spectacles
, qui nous anime & nous transporte aujourd’hui
amnable chez les François, que chez les Romains ? Non ; parce que nos
Spectacles
ne sont pas meilleurs que les leurs. Nous le conn
gulam facias voluptatis quanti periculum. Appliquons, mes Frères, aux
Spectacles
de nos jours ce que disoit ce grand homme de ceux
. Qu’importe qu’on ne voie, qu’on n’entende plus directement dans les
Spectacles
rien qui puisse alarmer la pudeur & salir l’i
veut nous conduire. Or, c’est-là ce que produisent ordinairement ces
Spectacles
dont on ose vanter la décence & la pureté. En
& l’affoiblir. Quelle horreur ne devons-nous donc pas avoir d’un
spectacle
où tout tend, au contraire, à l’excuser ou à la f
de la jeunesse. Les personnes qui ont eu le malheur de fréquenter les
Spectacles
, savent mieux que moi que ces maximes sont la cor
le y occasionne ; l’amour, dis-je, n’est pas la seule maladie que les
Spectacles
puissent donner à nos ames. Combien d’autres vice
pirent que l’humanité & la douceur ; & vous vous repaissez du
spectacle
affreux d’une mère qui égorge ses propres enfans,
a conduite & de ses mœurs les maximes qu’on débite dans cet autre
spectacle
, qui est destiné à représenter les actions les pl
ion, mais dont la mort devroit donner plus de frayeur aux amateurs du
Spectacle
que ses ouvrages ne leur causent d’admiration &am
ez coupables ; lorsque vous choisissez pour assister à ces pernicieux
spectacles
le jour même du Seigneur ; lorsque, pour me servi
lez faire partie, & qui n’est peut-être pas moins blâmable que le
Spectacle
même qui en est l’objet ? Qui ne sait, en effet,
r ; qu’elles y deviennent elles-mêmes la partie la plus dangereuse du
Spectacle
; qu’une infinité d’hommes, rassasiés du plaisir
am videri & videre ; & ce qu’il y a de plus indécent dans les
spectacles
, c’est ce mêlange d’hommes & de femmes, parée
nfin, lorsque nous exposons les dangers inhérens à la nature même des
Spectacles
, & qui les rendent si redoutables à la piété
e aux Ministres de l’Evangile, lorsqu’ils croient devoir censurer ces
spectacles
pernicieux, des reproches odieux d’ignorance, de
re ; & que si nous étions capables de penser ou de parler sur les
Spectacles
d’une manière qui pût plaire au monde, nous ne se
ous les yeux même de cette Eglise & dans ce Royaume Chrétien, les
Spectacles
du théâtre sont tolérés, autorisés même en quelqu
pas dans le point de vue de la politique que nous considérons ici les
Spectacles
, c’est dans celui de la religion. Nous n’examinon
-t-il parmi nous des hommes assez corrompus pour que l’assistance aux
Spectacles
, quelque condamnable qu’elle puisse être, soit en
ur l’Etat, plus ruineux pour les familles. Dans cette supposition les
Spectacles
peuvent être regardés comme un mal nécessaire ; &
ici cet opprobre de nos mœurs. Il est donc nécessaire qu’il y ait des
Spectacles
, comme il est nécessaire, selon Jésus-Christ même
éritables Chrétiens de ceux qui n’en ont que le nom. Il faut donc des
Spectacles
pour le monde, oui, j’en conviendrai, s’il le fau
ce ne sont point de tels hommes que je veux convaincre du danger des
Spectacles
. Je n’entreprends d’en détourner que ceux qui cro
amp; Chrétienne. Que le Gouvernement politique tolère ou autorise les
Spectacles
, cette condescendance en change-t-elle la nature
san du théâtre, en vain s’efforce-t-on de me convaincre du danger des
Spectacles
; mon expérience me rassure contre les terreurs q
Vous dites, mes Frères, que jamais vous n’avez éprouvé les dangers du
Spectacle
, & qu’il ne fait sur vous aucune de ces impre
voir vu & entendu si impunément ce qu’on voit, ce qu’on entend au
Spectacle
? Vous en concluez l’innocence de ce divertisseme
égard ? Appliquez-vous à vous-mêmes, mes Frères, cette réflexion : le
Spectacle
ne fait point sur vous d’impression dangereuse ;
t à sa simplicité. Mais enfin, c’est trop long-temps supposer que le
Spectacle
ne fait point sur vous de funestes impressions. V
aimer & la ressentir ? En quoi consiste d’ailleurs le plaisir du
Spectacle
, & en quoi diffère-t-il de celui que pourroit
si insipide. Tant il est vrai, comme ledit Tertullien, que le but du
Spectacle
est de vous agiter, de vous transporter, de vous
otre cœur bien approfondi ne prouve que trop évidemment le danger des
Spectacles
. D’après cela ne demandez plus, mes Frères, si c’
demandez plus, mes Frères, si c’est un grand péché de fréquenter ces
Spectacles
pernicieux. Oui, c’en est un, sans doute ; parce
lier l’œuvre de Dieu avec celle du monde. Les tributs imposés sur les
Spectacles
en faveur des pauvres & des malheureux, &
os frères indigens ne vous donneroient pas le droit de fréquenter ces
Spectacles
profanes. Je dis plus : la part que vous prendrie
lier l’œuvre de Dieu avec celle du monde. Les tributs imposés sur les
Spectacles
en faveur des pauvres & des malheureux ne les
La vraie philosophie Sur les
Spectacles
. Il est bien dur de voir anéantir l’autorité des
s saints, de l’Eglise, des Peres, des Païens mêmes, pour défendre les
spectacles
. Il seroit bien plus prudent d’imposer silence au
n & laisse le Comédien à ses réflexions. Solon s’étant rendu à un
spectacle
par complaisance, pour tout applaudissement frapp
les libertins de Rome, comme ils font parmi nous, pour accréditer les
spectacles
, en montant eux mêmes sur les treteaux, le sénat
ux. Les Romains ouvrirent les yeux à la vue des effets malheureux des
spectacles
. L’Empereur Tibere chassa tous les Comédiens. Le
spectacles. L’Empereur Tibere chassa tous les Comédiens. Le goût des
spectacles
reparut-il ? l’Empereur Justinien les chassa une
Tel est le sentiment unanime de tous les sages de l’antiquité sur les
spectacles
. Examinons sans préjugé le mal qu’ils ont causé,
s’imagine-t-il point, & ne lui dit-on pas, qu’en fréquentant les
spectacles
il se polira, il apprendra les belles manieres &a
vec lui. Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des
spectacles
publics, où les peres & meres ont malheureuse
rser de trop justes larmes ! Loin donc que ce jeune homme apprenne au
spectacle
à mettre dans ses vertus une certaine noblesse, d
rs, doivent accréditer dans l’esprit des honnêtes gens, le danger des
spectacles
». Tous ces grands divertissemens (dit M. le Duc
, qui avoit beaucoup fréquenté le Théatre) sont dangereux. On sort du
spectacle
le cœur si rempli des douceurs d’amour, & l’e
d’avouer que rien ne seroit plus utile que la suppression entiere des
spectacles
. « Je crois, dit-il3, que c’étoit précisément à u
mauvaises mœurs & de la corruption. Il déclame contre l’Opéra. Ce
spectacle
si dangereux, qu’il renferme tous les périls, une
la modestie & la pudeur sont forcées d’échouer4. Nos coureurs de
spectacles
amollis par ces charmes apparens, ne sont occupés
, C’est l’aveu que faisoit le Prince de Conty, en écrivant contre les
spectacles
. Que se passe-t-il dans le cœur d’un jeune libert
un cœur de Messaline ? Ne sont-ce pas là les impressions que font les
spectacles
? On n’y parle que de plaisirs, on n’y inspire qu
té. Malgré toutes les preuves qui démontrent évidemment le danger des
spectacles
, les partisans de la Comédie osent avancer, avec
tolere à Rome. A cette objection, je réponds qu’il y avoit à Rome des
spectacles
avant que la Souveraineté temporelle fût unie à l
uelle il protesta le regret qu’il avoit de ne pouvoir abolir tous les
spectacles
. Il en diminua, autant qu’il put, le nombre à Rom
lebre Pere Concina, Dominicain, à composer un Traité latin contre les
spectacles
, qui fut imprimé à Rome en 1752. C’est avec le mê
e maniere équivoque sur ce sujet ; pas un seul qui n’ait condamné les
spectacles
. Saint Chrysostôme appelle les spectacles l’école
seul qui n’ait condamné les spectacles. Saint Chrysostôme appelle les
spectacles
l’école du démon ; Saint Augustin celle des passi
comme un lieu d’apostasie. Tertulien a fait un Traité contre tous les
Spectacles
. Dans presque tous les Conciles l’Eglise a dit an
pectacles. Dans presque tous les Conciles l’Eglise a dit anathême aux
spectacles
, comme à des lieux infames ; elle a excommunié le
l’exemple des Ecclésiastiques qu’on dit rencontrer tous les jours aux
spectacles
, ne doit en imposer : c’est peut-être le plus gra
t, les noms sacrés6 & vénérables dont on abuse pour justifier les
spectacles
, les textes prétendus favorables, les anecdotes f
a jamais acquérir de prescription contre cette loi. Les partisans des
spectacles
manqueront toujours de la possession de bonne foi
ene, c’est annoncer qu’il est mal à son aise. On croit s’assembler au
spectacle
, & chacun s’isole ; chacun oublie ses parens,
bare, à qui l’on vantoit les jeux publics de Rome ? Mais que dire des
spectacles
, en les regardant comme une école intéressée à fl
a conduite, les discours, tout annonce à quel degré de corruption les
spectacles
conduisent naturellement. La ville de Geneve, ins
e de Geneve, instruite de ces principes, n’a jamais voulu souffrir de
spectacle
. Le Dictionnaire Encyclopédique a blâmé la sévéri
lopédistes ; & quoiqu’il fût de leur nombre, il a sait contre les
spectacles
un ouvrage digne de la plume la plus éloquente. U
-t-il convaincu les gens de bien ? En a-t-il persuadé les coureurs de
spectacles
? le croit-il lui-même ? Scarron répond pour lui,
Scarron répond pour lui, oh, non ! Quelle idée peut-on se former des
spectacles
, si l’on en juge par les personnes qui les fréque
nt une partie des crimes qui se commettroient ; & tout ce que les
spectacles
causent d’entretiens dans les cafés & autres
Chrétienne on n’arrête le crime que par un autre crime ? La magie des
spectacles
, dit M. Nougaret, la vue des actrices, les femmes
a comédie & la tragedie mettent toujours l’amour en jeu : mais le
spectacle
moderne, c’est à-dire le Théatre Italien7, met da
ans les sens des Spectateurs. Je doute que les Sibarites aient eu des
spectacles
plus dignes de leur mollesse, & des passions
effets de débauche & de dépravation ne doivent point produire des
spectacles
dans lesquels tout conspire à nourrir, ou à faite
eçons de sagesse, que tant de désœuvrés vont journellement courir aux
spectacles
, où peu attentifs à la Piece, nous les voyons per
es Peres, la raison & les païens mêmes, ont toujours condamné les
spectacles
. On ne peut disconvenir que l’oubli de Dieu, le l
ent dans nos villages ; je m’attends qu’en élevant la voix contre les
spectacles
, ils déclameront contre moi, effrayés par la pert
r ; cette réflexion m’occupe & m’absorbe toute entiere pendant le
spectacle
, quel plaisir pourrai-je goûter ? Maximes pour se
er la composition des Ouvrages dramatiques & la fréquentation des
spectacles
…. Tout fidele quel qu’il soit, quand ses égaremen
Article Septième. Des
spectacles
ou des représentations scéniques. Les représen
ession pure du beau, du grand, du sublime, du généreux ; dès-lors les
spectacles
, aux yeux de la multitude, perdront tout leur int
Pères de l’Église ont fulminé des anathèmes contre la comédie ou les
spectacles
; ils les ont toujours regardés comme ennemis des
der à l’idolâtrie ; en un mot, ils ont considéré la fréquentation des
spectacles
comme une espèce d’apostasie, parce que, disent-i
es où il n’y a point de mal ; qu’ils décrieraient avec exécration les
spectacles
, les jeux, les bouffonneries du théâtre, et les a
u’ils développeraient avec soin les suites et les effets funestes des
spectacles
; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraci
éraciner ce mal et faire cesser cette corruption. « Il faut fuir les
spectacles
profanes, les comédies…, dit le rédacteur des Con
dans son immense charité, paraît souvent si accommodant, regarde les
spectacles
comme dangereux. Voici ce qu’il en dit dans son I
uspect d’ascétisme, de M. Charles Dupin. Voici ce qu’il a dit sur les
spectacles
, il y a quelques années, dans un discours public
. Nous l’avons dit dans un autre ouvrage en parlant du suicide, « les
spectacles
sont plus dangereux encore (que les romans) aux y
é ?2 Il est inutile de répondre qu’on n’est occupé que du chant et du
spectacle
, sans songer au sens des paroles ni aux sentiment
chanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du
spectacle
, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense et
rit ». D’autres affirment imperturbablement qu’ils ne voient dans les
spectacles
aucun danger pour eux, qu’ils sortent du théâtre
ement, soit par applaudissement, ou même par la simple assistance aux
spectacles
notablement obscènes, ob turpem delectationem ind
péché mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudrait assister au
spectacle
dans le cas dont il s’agit3 ; à moins qu’il ne fû
notablement obscène. Mais on sait assez qu’on ne va ordinairement au
spectacle
que par ces sortes de motifs, c’est-à-dire par cu
prochain de péché mortel que l’on ne peut manquer de trouver dans un
spectacle
notablement obscène. Voici maintenant le texte de
squ’il avance qu’il n’y a point de péché mortel quand on assiste à un
spectacle
obscène, turpis ob solam vanam curiositatem, etc.
e l’on ne pèche que véniellement quand on assiste sans nécessité à un
spectacle
indécent. Voici la suite du texte de Sanchez qui
une homme à qui on permet d’assister, sans nécessité, à ces sortes de
spectacles
, c’est-à-dire notablement obscènes, sans pécher m
a véritablement la conscience très-timorée, le voit-on fréquenter des
spectacles
notablement obscènes ? Et puis encore, dans l’esp
saint Liguori), sont généralement moins difficiles sur l’article des
spectacles
que les théologiens français. Il ne faut donc pre
o.) Les mêmes auteurs affirment qu’il n’y a nul péché à assister aux
spectacles
non obscènes, si pour cela il y a quelque raison
endi. » C’est d’après cela, ajoute-t-on, qu’il est permis d’aller aux
spectacles
non obscènes, aux femmes mariées, pour ne pas dép
’aux consuétudinaires, c’est-à-dire à ceux qui vont habituellement au
spectacle
avec affection et sans légitime excuse, parce qu’
ie chrétienne. Nous ne parlons ici que des personnes qui assistent au
spectacle
et non des acteurs, etc. Suivant Collet, Lamet ra
ailly, ne font aucune mention des spectateurs ou de ceux qui vont aux
spectacles
: c’est qu’apparemment la consultation adressée à
is de les absoudre tous en masse, in globo et sans distinction. « Le
spectacle
par lui-même n’est point mauvais, dit Mgr Gousset
e de péché mortel, l’assistance à la comédie, à l’opéra et à tous les
spectacles
que représentent les comédiens et les bateleurs,
age de Mgr Gousset qui nous y ramène. Ce savant théologien dit : « Le
spectacle
n’étant point mauvais de sa nature, la profession
certain que ce fameux passage de saint Thomas doive s’appliquer à nos
spectacles
et en justifier la pratique : il ne prouve donc p
icite sur le passage de saint Thomas si souvent invoqué en faveur des
spectacles
. Voici ce qu’il en dit : « Comme les fauteurs des
règle de conduite à tenir à l’égard des personnes qui fréquentent les
spectacles
, que l’on trouve tracée par le pieux évêque feu M
écrit il y a près d’un siècle : « Si un pénitent, qui a fréquenté les
spectacles
, n’avait pas été auparavant instruit de l’iniquit
que le pénitent a été instruit, et qu’il a promis de ne plus aller au
spectacle
, il est tombé et a manqué à sa parole, le confess
il en fait, il n’est pas véritablement disposé à fuir entièrement les
spectacles
, il doit lui refuser l’absolution, jusqu’à ce que
age 741.) D’après tout ce que nous avons dit jusqu’à présent sur les
spectacles
, il est aisé de voir que, depuis Bossuet et surto
héâtre est radicalement irréformable. Vouloir réformer et réduire les
spectacles
, contre leur nature, aux règles sévères de l’honn
r l’indication des principaux auteurs qui ont écrit sur et contre les
spectacles
. Le prince de Conti, Traité de la comédie et des
ontre les spectacles. Le prince de Conti, Traité de la comédie et des
spectacles
, selon la tradition des Pères ; Nicole, Essais de
s Pères ; Nicole, Essais de morale, tome 3 et tome 5, pensées sur les
spectacles
; Bossuet, Maximes et réflexions sur la comédie,
ossuet s’élève contre le théâtre ; Desprez-de-Boissy, Lettres sur les
spectacles
; Concina, théologien dominicain, de Spectaculis
au, Pontas, etc. Jean-Jacques Rousseau lui-même a fortement blâmé les
spectacles
dans une longue et éloquente lettre à d’Alembert.
ayle, la Mothe, Gresset, Riccoboni, qui avaient connu les dangers des
spectacles
, gémissaient de s’être dévoués au service du théâ
sque, flétrie, fanée, saturée de plaisirs, de volupté, de musique, de
spectacles
, de danses, de bals et d’autre chose encore : la
ies du jour, à Melpomène, à Thalie et à Terpsichore, c’est-à-dire aux
spectacles
et aux bals où l’on achève d’épuiser le peu de se
as ici dérouler le sombre et sinistre tableau. 3. C’est-à-dire à un
spectacle
notablement obscène. 4. Ce quidam doit s’entendr
fs. Tertulien, celui de tous les Peres qui a le plus écrit contre les
Spectacles
, & l’un des premiers en date, se borne, il es
emportant toutes les superstititons orientales, parmi lesquelles les
Spectacles
ne furent pas oubliés. Les Romains qui copioient
s odieuses qui couvrent de honte toute la nation font les délices des
Spectacles
. Puis donc l’origine de ceux-ci est criminelle, p
ance. Vous dites, ajoute ce Pere1, que l’Ecriture ne défend point les
Spectacles
: comment les auroit-elle proscrits, puisqu’ils é
un grand nombre de maximes d’où suit naturellement l’interdiction des
Spectacles
. Heureux celui1 qui n’est point entré au conseil
la nation juive qui consentirent à la mort de Jesus-Christ : or, les
Spectacles
le font mourir une seconde fois ; ce sont des con
oracle n’est point le seul d’où Tertulien infére la condamnation des
Spectacles
: il ajoute ceux-ci tirés de l’Evangile & de
s seront plongés dans la tristesse. Saint Cyprien dans son Traité des
Spectacles
, trouve pareillement en leur nature un vice radic
mpereurs, & dans un tems où le paganisme étoit à l’agonie, où les
Spectacles
étoient purgés de toute espéce d’idolâtrie, n’a p
ens. Il ordonne d’abord aux Pénitens de s’abstenir des jeux & des
Spectacles
du siécle. Cohibeat se à ludis & Spectaculis
ions les plus innoncentes ; mais je vous assure que l’éloignement des
Spectacles
est un preservatif nécessaire à quiconque est jal
un peuple & de sa propre vertu. Comment osez-vous fréquenter les
Spectacles
, s’écrie Salvien1, après avoir reçu le Baptême, v
n y préside avec toutes ses pompes ! Vous cherchez de l’amusement aux
Spectacles
, & c’est une mort spirituelle que vous y renc
oche, qui malgré ses avertissemens réiterés, fréquentoit toujours les
Spectacles
: vous courez à l’Amphithéâtre où l’on voit des d
es temporelles tendre la main aux Chefs de l’Eglise, à l’occasion des
Spectacles
: si nous remontons jusqu’au IIe. siècle, nous tr
tulien, St. Clément d’Alexandrie qui dit à ceux qui fréquentoient les
Spectacles
: qu’elle est votre sécurité1 de vous jetter en u
amp; St. Ambroise2 qui se sont vivement élevés contre les dangers des
Spectacles
: là, dit St. Jerôme3 s’accomplit l’oracle du Pro
nt en vue, s’il est vrai qu’il ait avancé quelque chose en faveur des
Spectacles
. Avouez, Mademoiselle, que votre Avocat étoit bie
à votre cause. Il confesse que les premiers Romains n’avoient pas de
Spectacles
, ce qu’il attribue à leur barbarie ; (p. 121) nos
ce grand appréciateur des choses, nation aussi féroce, n’avoient pour
Spectacles
que la danse des jeunes gens sur des épées nues.
ns sur des épées nues. Seneque pensoit tout différemment touchant les
Spectacles
de Rome, l’affoiblissement de la République vient
en séduisant les yeux & flattant agréablement les oreilles1. Les
Spectacles
étoient ignorés à Rome2 dans les beaux jours de l
ois sur le Théâtre. Telle étoit la politique de Rome relativement aux
Spectacles
: la tolérance dont elle usoit ne fut pas sans in
bonnes mœurs : ce fut Pompée qui le rétablit. Avant cette époque, les
Spectacles
n’avoient point eu de consistance dans la Capital
de la M… l’éloignement que les Germains avoient pour toutes sortes de
Spectacles
, comme un effet de leur barbarie ; il attribue à
es. O la plaisante maniere de corriger les mœurs, dit-il encore1 ! Le
Spectacle
ne plait que par la représentation des hommes vic
e appréhende2 que l’on ne perde la santé de l’ame, en fréquentant les
Spectacles
pour amuser son oisiveté, & que l’innocence n
avec les Peres de l’Eglise, dans le jugement qu’ils ont porté sur les
Spectacles
, & que la seule raison les ait convaincus d’u
. 3. *. Geneve, malgré son Protestantisme, n’a jamais souffert aucun
Spectacle
. M. de Voltaire avoit cependant mis quelques cito
mmes qui nous aient précédés. Des Théâtres. J’ai déjà parlé des
spectacles
, théâtres et comédies, et je croirais avoir assez
que quelques circonstances ne dussent pas s’y opposer. C’est donc des
spectacles
infâmes où l’on ne voit, et on n’entend que postu
l’esprit de Dieu. Le Saint Evêque de Marseille, Salvian, parlant des
spectacles
, dans le sixième livre qu’il a fait du gouverneme
’est dire et protester, qu’ils renoncent au diable, à ses pompes, aux
spectacles
que tu reconnais et confesses être des œuvres du
être des œuvres du diable ? Tu as une fois renoncé au diable et à ses
spectacles
; ainsi il s’ensuit nécessairement qu’allant aux
et à ses spectacles ; ainsi il s’ensuit nécessairement qu’allant aux
spectacles
à dessein et de propos délibéré tu retournes en e
t vers l’autre : car je renonce, dis-tu, au diable, à ses pompes, aux
spectacles
et à ses œuvres, et après cela, tu dis, je crois
à quitte Dieu qui retourne au diable. Or le diable se trouve dans ces
spectacles
, et parmi ces pompes ; de sorte que retournant au
ans ces spectacles, et parmi ces pompes ; de sorte que retournant aux
spectacles
, nous faisons banqueroute à la foi de Jésus-Chris
ajoute : s’il y a donc quelqu’un qui s’imagine que de se trouver aux
spectacles
ne soit qu’une faute légère, qu’il considère atte
nne bien garde que le plaisir et le contentement ne se trouve pas aux
spectacles
, mais la mort ; et quelques lignes après il dit,
ents ; voici comme il en parleLib. de spectat. c. 10 [Tertullien, Des
spectacles
, chapitre 10.] : « Pour bien faire connaître, dit
s le corps de laquelle le diable entra, pendant qu’elle assistait aux
spectacles
: car comme on faisait les exorcismes pour chasse
sont suffisamment expliqués, pour faire connaître à un chacun que les
spectacles
et les théâtres ne doivent jamais passer chez les
on cher Lecteur, oseriez-vous après cela baptiser les théâtres et les
spectacles
, de récréations et de divertissements ? ne confes
et autoriser les théâtres. Lib. de spectat. c. 10 [Tertullien, Des
spectacles
, chapitre 10.]
Chapitre XX.
Spectacles
condamnés par les saints Pères et par les saints
ères et par les saints conciles. Si l’Ecriture ne défend point les
spectacles
, c’est qu’ils n’étaient pas connus des Juifs ; ma
e la nation juive qui consentirent à la mort de Jésus-Christ : or les
spectacles
le font mourir une seconde fois ; ce sont des con
t oracle n’est pas le seul d’où Tertullien infère la condamnation des
spectacles
; il ajoute ceux-ci tirés de l’Evangile et de l’a
ir, lorsqu’ils seront plongés dans les larmes. Saint Cyprien juge les
spectacles
incompatibles18 avec la loi chrétienne, et qu’on
jeux et d’exercices publics sans exception, regardant l’appareil des
spectacles
comme une sorte d’idolâtrie. On aurait dû, ce me
’un siècle après la conversion des empereurs, et dans un temps où les
spectacles
étaient purgés de tout levain d’idolâtrie, n’a pa
iens ; il ordonne d’abord aux pénitents de s’abstenir des jeux et des
spectacles
: Cohibeat se a ludis et spectaculis hujus seculi
tions les plus innocentes ; mais je vous assure que l’éloignement des
spectacles
est un préservatif indispensable à quiconque est
propre. « De quel front, s’écrie Salvien20, osez-vous fréquenter les
spectacles
après avoir reçu le baptême ? Vous n’ignorez pas
n y préside avec toutes ses pompes ? Vous cherchez de l’amusement aux
spectacles
, et c’est là que vous êtes surpris d’une mort spi
he, qui, malgré ses avertissements réitérés, fréquentait toujours les
spectacles
. « Vous courez, lui disait-il21, à l’amphithéâtre
ent d’Alexandrie, qui parle en cette sorte à ceux qui fréquentent les
spectacles
. « Quelle est votre sécurité22 de vous jeter dans
et craignant les blessures de l’âme, était obligée de s’interdire les
spectacles
publics, où la volupté siégeait comme sur son trô
ctions criminelles29. Dans le siècle suivant, saint Thomas a jugé les
spectacles
vicieux par le scandale qu’ils donnent, et par le
es. L’Eglise, dans plusieurs conciles, a défendu la fréquentation des
spectacles
et les spectacles eux-mêmes. J’ai rapporté la déc
plusieurs conciles, a défendu la fréquentation des spectacles et les
spectacles
eux-mêmes. J’ai rapporté la décision du concile d
s comédiens, il suppose un vice dans leur profession, en tenant leurs
spectacles
pour un amusement incompatible avec le service di
lique en ces termes : « Le saint concile défend les farceurs et leurs
spectacles
, et les danses qui se font sur le théâtre. Si que
lois de la modestie. Non, il n’est pas permis de se souiller par des
spectacles
de cette nature » : « Neque enim fas est hujusmod
e d’excommunication les comédies, jeux de théâtre et toutes sortes de
spectacles
irréligieux : « Comædias, ludos scenicos vel thea
st légitime & permis. En effet ; qu’est-ce, dans le fond, que nos
Spectacles
? L’amusement le plus naturel, le plus proportion
; une main adroite diminue & fait disparaître les seconds. Notre
Spectacle
est le grand miroir moral où les deux sexes se vo
rait qu’il ressemble au Marquis de la Pupille. A cette définition du
Spectacle
dramatique en particulier, j’en ajoute une plus g
que je trouve heureusement dans un Livre fameux*. On y définit le mot
Spectacles
, Représentations publiques, imaginées pour amuse
pour tenir l’âme occupé agitée, & quelquefois déchirée . Tous les
Spectacles
inventés par les hommes, offrent aux yeux du corp
manque point de les saisir avidement. C’est de-là que sont venus les
Spectacles
établis chez presque toutes les Nations. Il en fa
peuple & non peuple, il n’était pas possible qu’avec le tems, les
Spectacles
n’eussent pas lieu dans la société humaine : mais
homme étant composé d’un corps & d’une âme, il y a deux sortes de
Spectacles
qui peuvent l’intéresser. Les Nations qui ont cul
i ont cultivé le corps plus que l’esprit, ont donné la préférence aux
Spectacles
où la force du corps & la souplesse des membr
t. Celles qui ont cultivé l’esprit plus que le corps, ont préféré les
Spectacles
où on voit les ressources du génie & les ress
ns. Il y en a qui ont cultivé l’un & l’autre également, & les
Spectacles
des deux espèces ont été en honneur chez elles. »
r chez elles. » Mais il y a cette différence entre ces deux sortes de
Spectacles
, que dans ceux qui ont rapport au corps, il peut
ses peuvent s’y passer sans feintes & tout de bon, comme dans les
Spectacles
des Gladiateurs, où il s’agissoit pour eux de la
lateurs représentoient la victoire d’Actium. Ainsi dans ces sortes de
Spectacles
, l’action peut être ou réelle, ou seulement imité
tacles, l’action peut être ou réelle, ou seulement imitée. » Dans les
Spectacles
où l’âme fait ses preuves, il n’est pas possible
age de la colère ; ainsi toute passion, dès qu’elle n’est que pour le
Spectacle
, est nécessairement passion imitée, feinte, contr
& artificielles. » D’où il suit deux choses : la première que les
spectacles
où on voit la force du corps & la souplesse,
eut le faire passer pour vérité. » La seconde conséquence est que les
Spectacles
du corps doivent faire une impression plus vive,
nnent à l’âme doivent la rendre ferme, dure, quelquefois cruelle. Les
Spectacles
de l’âme au contraire, font une impression plus d
a Scène, l’accoutume à pleurer sur le sort des malheureux. Le premier
Spectacle
convient à un Peuple guerrier, c’est-à-dire destr
’eux les Citoyens par la compassion & l’humanité. » Les derniers
Spectacles
sont sans doute les plus dignes de nous, quoique
remue l’âme & la tient occupée. Tels étaient chez les Anciens le
Spectacle
des Gladiateurs, les Jeux Olympiques, Circenses &
qui ont cessé. La plupart des Peuples polis, ne goûtent plus que les
Spectacles
mensongers qui ont rapport à l’âme, les Opéras, l
s Pantomimes. Mais une chose certaine, c’est que dans toute espèce de
Spectacle
, on veut être ému, touché, agité, ou par le plais
n’ignore la dépense excessive des Grecs & des Romains en fait de
Spectacles
, & sur-tout de ceux qui tendoient à exciter l
remplie de faits qui prouvent la passion démesurée du Peuple pour les
Spectacles
, & que les Princes & les Particuliers fes
ntonin le Philosophe, ordonna que les Acteurs qui joueraient dans les
Spectacles
que certains Magistrats étaient tenus de donner a
dont les commencemens avaient été peu de chose, était dégénéré en des
Spectacles
si somptueux, que les Royaumes les plus riches au
pense. » Quant aux beaux Arts qui préparent les lieux de la Scène des
Spectacles
, c’était une chose magnifique chez les Romains. L
eprésenter toutes ces choses avec goût dans les endroits destinés aux
Spectacles
. Ovide ne pouvait rendre le Palais du Soleil trop
côté que nos décorations sont fort mesquines, & que nos lieux de
Spectacles
, dont les entrées ressemblent à celles des prison
, offrent une perspective des plus ignobles. » De tous les genres de
Spectacles
en usage chez les Anciens, il ne nous reste, à pr
ne sont que des amusemens passagers, ou des Farces indignes du nom de
Spectacle
). C’est cette unité de genre, que nous avons adop
ut sens notre Théâtre une école de vertu. § I.ER Inconvéniens des
Spectacles
. Ce qu’on vient de lire, ne concerne que le fond
des Spectacles. Ce qu’on vient de lire, ne concerne que le fond des
Spectacles
, considérés comme objets de curiosité, ou comme p
ion du pays, & à quelques-unes des Loix civiles ! La forme de nos
Spectacles
consiste dans le genre du Drame, le jeu des Acteu
orsqu’il s’agit de se former une idée des véritables inconvéniens des
Spectacles
, si l’on ne fait que consulter les Livres, on s’e
par ses Pièces, par la Musique, par les Danses, par le temps que les
Spectacles
consument, mais encore par le plaisir qu’ils proc
eux sortes : les unes viennent de nous ; les autres de l’extérieur du
Spectacle
. Pour connaître celles de la première espèce, il
faut que rentrer en soi-même & s’intéroger : Qu’éprouvons nous au
Spectacle
? Une émotion relative aux dispositions que nous
is estomac change en poisons les mets les plus salubres, de même, les
Spectacles
ne sont pour plusieurs qu’une Ecole de persiflage
. C’est donc principalement par notre corruption antécédente, que les
Spectacles
inconvénientent aux mœurs. Pour rendre cette véri
ingénuité. C’est donc une erreur, de croire, que les inconvéniens du
Spectacle
ne soient, absolument, que dans le Drame, dans la
Spectacle ne soient, absolument, que dans le Drame, dans la pompe du
Spectacle
, la Musique & les Danses, la dissipation, la
la corruption est portée à un certain point, il faille supprimer les
Spectacles
, qui ne peuvent plus être que pernicieux ? Un par
*. Voyez aussi les Notes [B], [C], [D], [F], &c. *. Ennemis des
Spectacles
. [On trouvera dans la Lettre XIII, les Inconvénie
Chapitre XIV. La fréquentation des
spectacles
ne peut se concilier avec la vie et les sentiment
des chrétiens ne devraient pas attendre, pour se déclarer contre les
spectacles
, qu’on les y contraignît, mais y renoncer d’eux-m
eler le véritable esprit du christianisme, et leur faire voir que les
spectacles
lui sont entièrement opposés dans leur nature et
s leur nature et dans leurs effetsba. « Pour comprendre combien les
spectacles
sont opposés au christianisme dans leur nature, i
l faut considérer ce que c’est qu’un chrétien, et ce que c’est que le
spectacle
lui-même, et l’on verra facilement combien l’un e
tien. « Or, pour savoir si cette idée peut s’allier avec celles des
spectacles
, il suffit d’examiner ce que c’est que le spectac
avec celles des spectacles, il suffit d’examiner ce que c’est que le
spectacle
; il suffit de remarquer, avec Tertullien, que c’
rter tout ce qu’il fait à Dieu, peut-il regarder la fréquentation des
spectacles
comme une œuvre digne de Dieu ? et pourrait-il bi
erdre les âmes, serait une œuvre sainte et agréable au Seigneur ! Les
spectacles
tels que nous les voyons aujourd’hui, plus crimin
tre, que par les scènes impures ou passionnées qu’elles débitent, les
spectacles
seraient des œuvres de Jésus-Christ ! » « Jésus-C
C’est pour vous, Seigneur, c’est pour l’amour de vous que je vais aux
spectacles
; c’est pour vous obéir que je vais rendre hommag
s horreur toute l’impiété de ce langage ? « Si la fréquentation des
spectacles
ne peut être une œuvre de Jésus-Christ, ou du moi
nc un chrétien viole les vœux de son baptême, lorsqu’il fréquente les
spectacles
; de quelque innocence dont il puisse se flatter,
e à être offerts à Dieu. « Or, peut-on appliquer ces caractères aux
spectacles
auxquels on court aujourd’hui avec tant d’empress
eux qui se divertissent toujours, et qui sentent le besoin d’aller au
spectacle
, pour y trouver un remède au dégoût, qui accompag
auraient besoin de délassements, doivent-elles se procurer celui des
spectacles
qu’on ne peut offrir à Dieu comme une œuvre chrét
ets ? « Pour savoir si un chrétien peut allier la fréquentation des
spectacles
avec la sainteté de son état, examinons l’impress
inclinations si déréglées que les nôtres, quel peut être l’effet des
spectacles
, si ce n’est de les réaliser en nous et de leur d
l’auteur ou dans l’idée du peintre, quelle impression ne font pas les
spectacles
, où ce ne sont pas des personnages morts ou des f
t la déclarer même au séducteur qui l’a fait naître ? N’est-ce pas au
spectacle
que l’on voit ce que le monde, partout ailleurs,
ôt le trait qui le blesse ; et tel qui était chaste avant d’entrer au
spectacle
, n’en sort point sans cesser de l’être. « Nous
pe, ami de saint Augustin : il avait autrefois passionnément aimé les
spectacles
, et saint Augustin l’avait guéri de cette passion
s l’y entraînèrent de force. Il ferma constamment les yeux pendant le
spectacle
; mais tout à coup, sur la fin, un cri extraordin
eilles et excita sa curiosité : il ouvrit les yeux. A peine vit-il le
spectacle
qu’il s’y sentit intéressé. Ravi, transporté, il
horreur, étaient capables de produire de tels effets, que sera-ce des
spectacles
de nos jours, où, loin de révolter, tout amollit
e de tuer ou de mourir. « Voilà les leçons qu’on reçoit souvent aux
spectacles
, presque sans le vouloir. Ces leçons s’allient-el
nd, avec des modifications minimes, Hyacinthe de Montargon, « Sur les
spectacles
», op. cit., vol. 13, pp. 687-699. bb. [NDE] De
Chapitre II. Utilité des
Spectacles
. L a nouveauté du Théâtre dont je parle souve
aux Critiques. Je ne veux l’élever ici, qu’en le considérant comme un
Spectacle
, & qu’en faisant voir qu’on ne saurait trop m
er les Théâtres, par les divers avantages qu’on en retire. Que les
Spectacles
furent approuvés de tout tems. Il est demontr
’un Peuple est plongé dans la barbarie, il ignore ce qu’on entend par
spectacle
; à mesure qu’il se polit, on le voit caresser le
é que des monstres barbares & grossiers, sans leur amour pour les
spectacles
du Colisée, & sans leur goût pour les Belles-
sein de la barbarie, qu’une Nation laisse éteindre son goût pour les
Spectacles
. Lorsqu’il commence à naître, il est le présage d
nt en pétit nombre. Mais qu’ai-je besoin de prouver l’utilité des
Spectacles
? de grands hommes l’ont démontrée beaucoup mieux
Les Censeurs du Théâtre ignorent son utilité. Les Ennemis du
Spectacle
, qui s’en éloignent par état, ou par préjugé, rev
e est terrassé, & nos cœurs sont satisfaits. Voila les beautés du
Spectacle
, & une partie de ses avantages. Disons tout e
r que son but est non-seulement de divertir, mais de corriger. Le
Spectacle
est nécessaire à la Police. Je veux pour un i
se succéderaient les uns aux autres ! Que de familles ruinées, si les
Spectacles
étaient abolis ! Le jeu deviendrait notre idole f
jour dans le sang. Après un trait d’Histoire aussi fort en faveur des
Spectacles
, poura-t-on douter encore de leur utilité ? P
; mais il est encore plus aisé de la détruire. Si vous voulez que les
Spectacles
soient regardés comme une école de la vertu, &
se montrent bien plus sensés que nous. Quels sont les Ennemis du
Spectacle
. Les Gens dont j’ai parlé plus haut, ennemis
is œil ; ils doivent penser qu’on a très-grand tort de multiplier les
Spectacles
: il est aisé de leur faire sentir combien ils so
tendus philosophes du siécle, qui n’ont d’autre interêt à déprimer le
Spectacle
moderne, que pour soutenir leurs idées. Combi
r le Spectacle moderne, que pour soutenir leurs idées. Combien le
Spectacle
moderne diffère des autres Théâtres. Lorsqu’o
oderne diffère des autres Théâtres. Lorsqu’on invente un genre de
spectacle
qui n’a rien de semblable à ceux qui sont reçus,
nouveau de plaisir & d’amusement ? Puisqu’il diffère en tout des
Spectacles
qui sont en droit de nous plaire, on ne doit poin
ecs & des Romains ; ils ne craignaient pas de trop multiplier les
Spectacles
; ils allaient applaudir tour-à-tour la Tragédie,
n demandant d’abord, s’il est possible d’imaginer un genre nouveau de
Spectacle
qui ait rapport à la Littérature & à la Musiq
ndre un arrangement inconnu ; il doit être permis aussi d’inventer un
Spectacle
nouveau, où l’on pourra parler & chanter, pou
bouffon se trouve dans ce dernier cas. Qu’il devrait y avoir deux
Spectacles
de chaque genre. Je dis plus ; il serait à so
Des Plaisirs, et en particulier des
Spectacles
. Il n’est pas possible d’être toujours occupé.
onstances et les dispositions où l’on se trouve ; j’en dis autant des
Spectacles
, ne fut-ce d’abord qu’à raison de l’occasion de p
ur cela vous familiariser avec eux ? 2°. S. Cyprien ajoute : Dans ces
spectacles
publics, personne n’est pour vous une occasion de
s un Philosophe ancien, soit Grec, soit Romain, qui n’ait regardé les
spectacles
, comme la source de tous les désordres. L’an 400.
posa, et fit à ce sujet un discours si véhément, pour prouver que les
spectacles
corrompraient infailliblement les Romains, que le
te fit voir que Scipion ne s’était pas trompé, et l’établissement des
spectacles
à Rome fut l’époque du luxe et de la mollesse, qu
ints Docteurs de l’Eglise aient déclamé avec tant de force contre les
spectacles
. Voici un trait remarquable dans l’Ecriture, au c
l employa, et qui fut le plus efficace, fut d’établir à Jérusalem les
spectacles
de la Grèce. Les Prêtres eux-mêmes, dit l’Ecritur
représenter sur la place. On croit répondre à tout, en disant que les
spectacles
, aujourd’hui, sont bien différents de ce qu’ils é
de jour en jour ? Que le Monde est contradictoire à lui-même ! Si les
spectacles
sont aussi innocents qu’il le prétend, si bien lo
s me direz que vous êtes à la Cour, et que souvent à la Cour aller au
spectacle
est un devoir d’état. Eh ! tous les jours ne save
Maître ? Mais ce n’est qu’une seule fois, dit-on, qu’on veut aller au
spectacle
. Il faut du moins savoir ce que c’est. On ne prét
’est. On ne prétend pas s’en faire une habitude. Je réponds que si le
spectacle
est mauvais en soi, il n’est pas plus permis d’y
pécher ! On ne sait guère ce que c’est que péché, si l’on nie que les
spectacles
en soient une occasion prochaine. Mais de plus, e
ec eux à l’Amphithéâtre. Alype autrefois avait aimé passionnément les
spectacles
, et saint Augustin, étant son Maître de Rhétoriqu
vec mes Livres. En effet, Alype ferma constamment les yeux pendant le
spectacle
, et au lieu d’y prendre aucune part, il ne s’occu
reilles et excita sa curiosité. Il ouvrit les yeux. A peine vit-il le
spectacle
, qu’il s’y sentit intéressé. Ravi, transporté, ho
ertir. Cette réflexion m’occupe et m’absorbe toute entière pendant le
spectacle
. Quel plaisir pourrais-je y goûter. » Que cette f
Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les
spectacles
E St-ce un mal d’aller aux spectacles ? C’est,
Mr. *** à Madame *** sur les spectacles E St-ce un mal d’aller aux
spectacles
? C’est, Madame, le sujet de vôtre Lettre. Elle m
vous me faites l’honneur de me demander, si c’est un mal d’aller aux
Spectacles
? Pour répondre à une question aussi importante,
on veuille sincérement s’instuire, & qu’on soit de bonne Foi, les
Spectacles
n’auront plus de charmes, & les Théatres sero
it. Premiere vérité. L’Eglise a toujours eu, & a encore les
Spectacles
en horreur : Premiere preuve. Tirée des Con
Le Concile d’Afrique défend de forcer des chrétiens à fréquenter les
Spectacles
, d’autant, dit-il, qu’on ne peut authoriser à fai
p; qu’on doit beaucoup considérer le péril quil y a de coopérer à ces
spectacles
, même en y assistant par force 3 Le sixieme Conc
enu à Constantinople, en 680, condamne tous les Comédiens & leurs
spectacles
. Si quelqu’un, dit ce Concile universel, en tran
Nomocanon, les loix ecclésiastiques & civiles, qui condamnent les
spectacles
du Théatre. Il y fait voir que les fidéles doiven
u en 813, sous Charlemagne, défend aux ecclésiastiques d’assister aux
spectacles
, sous peine de suspense, & leur ordonne d’en
les Comédiens eux-mêmes en conviennent. M. Iraïl, zélé défenseur des
spectacles
, avoue dans le second tome de ses querelles litté
en fit de même en 1761. En un mot, la doctrine de l’Eglise contre les
spectacles
étoit si claire & si constante, même du tems
s, personne n’étoit reçu au Baptême, s’il ne renonçoit auparavant aux
spectacles
, comme aux pompes du Démon. Le Grand St. Charles,
imprimé en 1662. St. François de Sales, après s’être expliqué sur les
spectacles
, dans son Introduction à la vie dévote, dit dans
e mauvaises affections. Si c’est ainsi qu’on se déclare en faveur des
spectacles
, comment faudra-t-il s’exprimer pour les condamne
enseigné une autre doctrine. Ceux , dit ce Saint, qui assistent aux
spectacles
, se rendent coupables ; parce qu’en étant les spe
ces de notre Théatre. Elles sont tirées ces raisons, de la nature des
spectacles
, qu’ils mettent constamment au nombre des Pompes
représentations sont opposées à l’ésprit de Jesus-Christ. Combien ces
spectacles
d’iniquité sont capables d’entretenir les passion
nt dans celui qu’il a donné en 1708. L’Eglise , dit-il, condamne les
spectacles
, & nous les condamnons avec l’Eglise. Ensuite
nicieux aux bonnes mœurs, féconds en mauvais exemples. &c. Les
spectacles
… sont des œuvres de Satan , dit M Massillon Evêqu
e, dont les Evêques firent imprimer en leur nom, un traité contre les
spectacles
en 1581. Est-il un fait mieux établi ? Quatrie
sifs. L’Eglise, dit celui de Toulon en 1702, a toujours improuvé les
spectacles
, son intention a toujours été d’en détourner les
on, dans ses Statuts & Ordonnances Synodales en 1694., défend les
spectacles
avec la même vigueur, à tous les Fidéles, &c.
disent les ordonnances Synodales de Toulon, en 1704, que ces lieux de
spectacles
sont les écoles des Démons… Rien n’etant donc plu
uieme preuve. Les Souverains Pontifes ne sont pas plus partisans des
spectacles
, que les autres Pasteurs de l’Eglise. LE Pap
Comédiens. Le St. Pape Gelase ne negligea rien pour faire cesser les
spectacles
, qui recommencerent en 519. Innocent XI. fit démo
48. une déclaration authentique, pour certifier qu’il ne toléroit les
spectacles
, qu’à regret. Dans un de ses ouvrages, intitulé d
été assez hardi, pour dire qu’un Ecclésiastique pourroit assister aux
spectacles
, sans commettre un peché mortel, pourvû qu’il fût
té en 1752. Ce seroit donc se faire illusion, que de s’authoriser des
spectacles
de Rome… Quoique le Gouvernement civil y souffre,
s, tous conviennent unanimement, que l’Eglise a toujours condamné les
spectacles
, & c’est d’après ses décisions, qu’il sont to
u même Diocèse, consultés en 1769., ne furent pas plus favorables aux
spectacles
& aux spectateurs, que ne l’avoit été Françoi
isif ? Les Théologiens Espagnols ne sont pas moins décidés contre les
spectacles
. Pour abréger, je ne citerai que deux des plus fa
e, & ne les croit par moins grands, que ceux que produisoient les
spectacles
, contre lesquels les Peres de l’Eglise s’élevoien
onnes mœurs. Et dans sa lettre à l’Académie Françoise, en parlant des
spectacles
, il dit, qu’on n’y représente les passions corro
nc être , ajoute-t-il, la sévérité des nations Chrétiennes contre les
spectacles
? on n’y parle que de feux, de chaine, de tourmen
l’écueil où viendront nécessairement échouer tous les Apologistes des
Spectacles
. C’est apparemment pour éviter le naufrage commun
, ci-devant Prémier Président de la Cour des Aides, à Montauban. Nos
Spectacles
, dit ce savant Magistrat, dans sa lettre à Louis
conférences déjà citées, pag 551. 552. Troisieme vérité LEs
Spectacles
ont toujours été regardés par les Conciles, par l
é, tout ce qui expose au danger moral, ou probable de pécher. Or, les
Spectacles
, selon les Conciles, les Peres &c, exposent a
iennes ? » C’est toujours St. Chrysostome dans son homélie contre les
spectacles
, prononcée à Constantinople en 399. « Etes-vous p
s objets dangéreux ? &c. » Tertullien, dans son traité contre les
spectacles
, au chap. 22. 27. St. Cyprien, St. Clement d’Alex
re. Saint Augustin avoit enfin obtenu d’Alipe, qu’il n’iroit plus aux
Spectacles
, lorsqu’il enseignoit la Rhétorique à Carthage ;
du peuple, ouvrit les yeux & reprit sa prémiere passion pour les
Spectacles
. Tant il est vrai, que celui qui s’expose au dang
un des spectateurs, qui ne revienne avec un cœur moins chaste, de ces
spectacles
, où les expressions, les gestes, les tours, les i
au faux amour ? » L’Eloquent Flechier, Evêque de Nismes, parlant des
spectacles
de ce siécle, ne s’exprime pas autrement, que ces
l’on fait profession de les enseigner ? » Ce terrible cri contre les
spectacles
, ne vient pas de ce que nos adorateurs de Théatre
l’avouer, dit ce zélé défenseur du Théatre, personne n’a combattu les
spectacles
avec autant de force que vous. « On ne peut pas d
foule de gens à Genêve ; il a démontré, que les charmes trompeurs des
spectacles
ravissent à la fois aux Citoyens, leur substance,
péché mortel, l’assistance à la Comédie, à l’Opera, & à tous les
spectacles
, que représentent les Comédiens… & sans aucun
tholique, ne s’expliquent pas d’une maniere moins décisive contre les
spectacles
. « Il est de fait, y est-il dit pag. 550, que la
es mœurs, ou d’en augmenter la corruption. » Or, direz-vous, que des
spectacles
, où il faut être de fer ou de pierre, pour ne rec
igner les mauvaises mœurs, prétendrez-vous, dis-je, que de semblables
spectacles
ne soient point des occasions prochaines de péché
stent à leurs réprésentations, en un mot, tous ceux qui coöperent aux
spectacles
du Théatre. En voici les preuves… 1°. Ceux, qui d
nt de voir, que l’Eglise a toujours regardé, & regarde encore nos
spectacles
, comme des occasions prochaines de péché. Ceux qu
e au danger de commettre les fautes les plus graves, en assistant aux
spectacles
. Il est donc palpable, qu’on ne peut y aller, san
péché, s’amuser à des œuvres de Satan ? Or, de quoi s’occupe-t-on aux
Spectacles
? le célébre Massillon va vous l’apprendre au nom
’apprendre au nom de l’Eglise. « Vous me demandez sans cesse, si les
Spectacles
sont innocens pour des Chrétiens, dit ce grand Ev
ette action, que sa gloire, & le désir de lui plaire ? Quoi ! les
spectacles
, tels que nous les voyons aujourd’hui, plus crimi
sur le Théatre, que par les scénes passionées qu’elles débitent ; les
spectacles
seroient des œuvres de J. C. ! J. C. aimeroit une
voit point de spectateurs, il n’y auroit point des Comédiens & de
spectacles
. »Hom. de David & de Saül. Ne dites donc p
vous pour rien le mauvais exemple que vous donnez ?… En assistant aux
Spectacles
, vous coöpérez à la perte d’un frere, d’un Chréti
, en assistant à leurs représentations. 4°. Mais si les partisans des
spectacles
péchent, en les autorisant par leur présence, son
nation ? C’est un péché, dit St. Antonin, d’assister à ces sortes de
spectacles
, & c’en est un autre de donner de l’argent po
n donnant lieu, solidairement avec tous les autres, qui assistent aux
spectacles
, à entretenir les acteurs, dans un état, qui sûre
ntion de l’Eglise, à ceux qui ne veulent pas sincérement renoncer aux
spectacles
. l’Eglise croit donc, que c’est un péché d’aller
r aux spectacles. l’Eglise croit donc, que c’est un péché d’aller aux
spectacles
. Si après que le pénitent a promis de ne plus all
ux spectacles. Si après que le pénitent a promis de ne plus aller aux
spectacles
…Il a manqué à sa parole, le Confesseur doit lui d
dans le mandement cité… Nous ordonnons, y est-il dit, en parlant des
spectacles
, à tous nos Pasteurs, de s’appliquer avec soin, à
n des Théatres, & avancer que les écrits de Sts. Peres contre les
spectacles
, & les condamnations, qu’ils ont prononcées c
ux, une décision, qu’ont donnée, il y a environ deux mois, contre les
spectacles
, trente six Prélats, tant Cardinaux, qu’Archevêqu
&c. 1 » Si le pénitent n’est pas disposé à fuir entierement les
spectacles
, il doit lui refuser l’absolution « jusqu’à ce qu
nsultés, ainsi que tous ceux qui défendent aux fidéles d’assister aux
spectacles
, donnent tous leurs décisions par écrit. Elles so
il n’y a pas ici de Confesseurs, assez peu éclairés sur l’article des
spectacles
, pour n’en pas faire un crime à leurs pénitens ;
me spernit &c. Or, direz-vous qu’on peut aller, de plein gré, aux
spectacles
, sans mépriser les leçons & les défenses des
Or, n’est-il pas incontestable, que l’Eglise s’est expliquée sur les
spectacles
? Son enseignement consigné, 1°. Dans les Concile
s-je, ne nous demontre-t-il pas, que l’Eglise a toujours condamné les
spectacles
, & qu’elle les a toujours interdits aux fidél
sonnement. 8° S’il étoit vrai, qu’il n’y eût point de mal d’aller aux
spectacles
, s’ils pouvoient etre mis au nombre des divertiss
r dans les Chaires de vérité, pour inspirer aux fidéles l’horreur des
spectacles
, c’est de la part de l’Eglise, qu’ils leur défend
seurs doivent absolument détourner les fidéles des Comédies & des
spectacles
, dit St. Charle Borromée, dans son second Concile
émiers Pasteurs, qui ne se contentent pas de faire prêcher contre les
spectacles
, montent eux-mêmes en Chaire, & font des Mand
exemple, Bénoit XIV. Ce n’est donc pas une injustice de condamner les
spectacles
, de les décrier dans les lieux Saints, & de d
, & de déclarer coupables, les Acteurs & les Spectateurs. Les
spectacles
ne peuvent donc pas être mis au nombre des Divert
de l'Eglise contre les comédiens et contre ceux qui assistaient à ces
Spectacles
, et le grand soin qu'elle prend pour empêcher qu'
diocre. La seconde est, que les Canons qui sont en général contre les
spectacles
sont aussi contre la Comédie, parce qu'ils compre
acles sont aussi contre la Comédie, parce qu'ils comprennent tous les
Spectacles
, et que la Comédie en était un chez les anciens,
n ne peut pas dire que ces canons ne sont faits que contre les autres
Spectacles
. Car, si cela était vrai, l'Eglise y aurait fait
ait fait quelque différence, en marquant à ses enfants quels sont les
Spectacles
qui leur sont permis, et quels sont ceux qui leur
qui marque encore plus clairement que les canons qui sont contre les
Spectacles
en général comprennent aussi la Comédie, c'est qu
soit contenté de demander aux empereurs qu'ils défendissent tous les
Spectacles
à de certains jours plus particulièrement destiné
rs en est une preuve manifeste; car il marque que c'est parce que ces
spectacles
étaient contraires aux commandements de Dieu. Mai
point de juridiction, et que d'ailleurs l'attachement du peuple à ces
spectacles
était si grand, qu'il avait été presque impossibl
igion, qui était aussi dès ce temps-là la religion des Empereurs, les
spectacles
cessassent absolument lorsque l'Eglise était occu
E, tenu l'an 397. Qu'il soit défendu à tous Laïques d'assister aux
Spectacles
: Car il a toujours été défendu aux Chrétiens d'al
urs de Fête, quitte l'Assemblée solennelle de l'Eglise pour aller aux
Spectacles
, qu'il soit excommunié. CONCILE D'AFRIQUE, te
ux très-pieux Empereurs Théodose et Valentinien, qu'ils défendent les
Spectacles
des Théâtres, et des autres Jeux les Dimanches et
rouve au Cirque, au lieu d'aller à l'Eglise, si la représentation des
Spectacles
qu'on a accoutumé de donner au Peuple, se rencont
mpereurs qu'on ne doit point contraindre les Chrétiens d'assister aux
Spectacles
, ou d'en être les acteurs; car il ne faut persécu
publics, qu'on contraint par la terreur des peines, de se trouver aux
Spectacles
contre les Commandements de Dieu. Les Empereurs T
laisirs, et afin que nul ne s'imagine qu'il est obligé d'assister aux
Spectacles
, ou de les représenter à notre honneur, par la vé
al condamne ceux qu'on appelle Comédiens, et défend entièrement leurs
Spectacles
, comme aussi les Danses qui se font sur le Théâtr
une infinité de malheurs. Qu'ils représentent sans cesse combien les
Spectacles
, les Jeux, et les autres divertissements semblabl
Abréviations Desprez de Boissy = Lettres de M. Des. de B. sur les
spectacles
avec une histoire des ouvrages pour et contre le
oste, Bonnet]. Voir Pégurier . Anonyme, Discours en vers sur les
spectacles
, 1738 • Anonyme : Discours en vers sur les spe
vers sur les spectacles, 1738 • Anonyme : Discours en vers sur les
spectacles
à M. de la Ch. de l’Acad. Franç., Paris, Knapen,
PDF : Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Chapitre XIII. Des jeux, des
spectacles
, & et des bals, qui sont défendus aux Filles
ont défendus aux Filles Chrétiennes », p. 274-320. [La partie sur les
spectacles
n’occupe que les pages 280-284.] Anonyme, In
ires, s. d. • Anonyme : Instructions morales et populaires sur les
spectacles
et les danses recueillies de quelques sermons prê
f.). PDF : Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Instruction II. Sur les
Spectacles
», p. 42-87. Anonyme, Instructions sur les p
f.). Voir Drouas de Broussey . Anonyme, Lettre à Madame… sur les
spectacles
, 16.. • Anonyme (Ms) : Lettre à Madame… sur le
sur les spectacles, 16.. • Anonyme (Ms) : Lettre à Madame… sur les
spectacles
, ms aux armes du duc de Soubise, in-4º, 172 p. du
abbé Desmares, prédicateur-missionnaire, sur deux péchés mortels (les
spectacles
et les danses) dont il a entretenu ses auditeurs
e, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les
spectacles
, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catho
au sujet de la lettre de M. Desp. de B* avocat en Parlement, sur les
spectacles
, Berlin et Paris, Veuve Lottin et Butard, 1759, i
2 ff.) 109 p. PDF : Google. N.-B. [= Lettre II des Lettres sur les
spectacles
de Charles Desprez de Boissy ; réponse de Boissy
er de ***, à la réponse de Campigneulles (1758) à sa Lettre sur les
spectacles
]. Voir Desprez de Boissy . Anonyme, Lettre
traitté de Monseigneur le Prince de Conti touchant la comédie et les
spectacles
, ou la Réfutation d’un livre intitulé Dissertatio
e, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les
spectacles
, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catho
abbé Desmares, prédicateur-missionnaire, sur deux péchés mortels (les
spectacles
et les danses) dont il a entretenu ses auditeurs
die, 17.. • Anonyme : La Vérité sur la comédie, les bals et autres
spectacles
, s. l. n. d. [xviiie siècle], in-8º, 62 p. Ex. B
s. l. n. d. [xviiie siècle], in-8º, 62 p. Ex. BnF Richelieu, Arts du
spectacle
: 8-RT-584 ; 8-RT-585 (cf. Notice). Adibert,
exte : Avertissement du tome I, p. v-viii. Anselme, « Sermon des
spectacles
profanes », 1694 • Anselme, Antoine (1652-1737
) 440 p. (2 ff.). PDF : Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Sermon des
spectacles
profanes, Pour le II. Dimanche de l’Avent » [2e d
ition moderne • « Sermon IV. Pour le second dimanche de l’Avent. Des
spectacles
profanes », col. 40-61, in Collection intégrale e
ur, 1845, t. XX. PDF : Internet Archive. Arcère, « Le Danger des
spectacles
», 1748 • Arcère, Louis-Étienne (1698-1782 ; o
• Arcère, Louis-Étienne (1698-1782 ; oratorien) : « Le Danger des
spectacles
. Ode de M. Arcère qui a remporté le Prix de Poési
archands de nouveautés, 1830, in-8º, 39 p. Ex. BnF Richelieu, Arts du
spectacle
: 8-RT-617 ; 8-RT-618 ; Arsenal : GD-1192 ; Tolbi
n (1806-1881) : Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les
spectacles
: prononcé dans l’église française (première succ
1609, in-12, (8 ff.) 1 f. (4 ff.). Beauregard, sermon « Sur les
spectacles
» • Beauregard, Jean-Nicolas (1733-1804 ; père
J.-P. Migne, 1856, col. 1086-1172. PDF : Google. → Texte : « Sur les
spectacles
», col. 1092-1101. Bellegarde, Lettres curie
, in-18, 45 p. Ex. Bibl. de l’Opéra : C-3913 (2) ; Richelieu, Arts du
spectacle
: 8-RT-629 (cf. Notice). Bordelon, Lettre de
us OBVIL. Éditions modernes • Lettre d’un théologien en faveur des
spectacles
, Lille, Leleux, 1826, in-8º, 64 p. Absent du cata
pour le chevalier de *** à la lettre de M. Desprez de Boissy sur les
spectacles
, p. 128-142. N.-B. Voir Desprez de Boissy .
9. Cardon de Montreuil, Principes de l’homme raisonnable sur les
spectacles
, 1824 • Cardon de Montreuil, chevalier (1746-1
uil, chevalier (1746-1832) : Principes de l’homme raisonnable sur les
spectacles
d’après les maximes de l’antiquité païenne, les t
) 150 p. PDF : Gallica (vol. 1, vol. 2). Chatel, Discours sur les
spectacles
, 1833 • Chatel, Ferdinand François (1795-1857
• Chatel, Ferdinand François (1795-1857 ; abbé) : Discours sur les
spectacles
, prononcé par M. l’abbé Chatel, évêque primat par
munication, 1761. Clément, « Des Plaisirs, et en particulier des
Spectacles
», 1749 • Clément, Denis-Xavier (1706-1772 ; a
: Google. → Texte : art. XVII : « Des Plaisirs, et en particulier des
Spectacles
», p. 233-248. • Maximes pour se conduire chrétie
: Google. → Texte : art. XVII : « Des plaisirs et en particulier des
spectacles
», p. 185-197. Clément, « Sermon sur les spe
ticulier des spectacles », p. 185-197. Clément, « Sermon sur les
spectacles
», 1772 • Clément, Denis-Xavier (1706-1772 ; a
t, 1772, in-12, viii-520 p. PDF : Google. → Texte : « Sermon sur les
spectacles
. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme », p
des cas de conscience, 1736. Conti, Traité de la Comédie et des
spectacles
, 1666 • Conti, Armand de Bourbon (1629-1666 ;
mand de Bourbon (1629-1666 ; prince de) : Traité de la Comédie et des
spectacles
. Selon la tradition de l’Eglise. Tiré des Concile
ance, et l’opinion des auteurs tant profanes que sacrez, touchant les
spectacles
, de l’anglois de M. Collier, Paris, Nicolas Simar
XXXIII p. + 427 p. + 15 p. de tables. PDF : Google. → Textes : « Des
spectacles
», p. 75-92 ; « Des divertissemens du carnaval »,
s du carnaval », p. 92-109. Traduction italienne • [Extrait sur les
spectacles
] : Riflessione cristiana sopra li spettacoli ovve
able. Ex. : Tolbiac : D-14158 ; Arsenal : 8-T-5868. Coyer, « Des
spectacles
en Italie », 1775 • Coyer, Gabriel-François (1
329 + 320 p. (ff.). PDF : Gallica. → Texte : t. II, chap. xi, « Des
spectacles
en Italie », p. 206-208. Cyprien de Carthage
e estat, et mener une vie d’innocence. Tertullian a fait un livre des
Spectacles
, et S. Cyprian une epistre au peuple qui est ferm
tre le théâtre, p. 40-41] • Saint Cyprian à Donat, à Démétrian ; des
spectacles
; et de la vanité des idoles, de la version du R.
tiennes », nº 291, 1982, § 8, p. 94-99. Cyprien de Carthage, Des
spectacles
• Cyprien de Carthage (saint ; 2..-258) : Les
s de farces », ff.2r-16r. • Saint Cyprian à Donat, à Démétrian ; des
spectacles
; et de la vanité des idoles, de la version du R.
1640, in-12, (32 ff.), 246 p. (1 f.). PDF : Google. → Texte : « Des
spectacles
des gentils », p. 147-193. Édition moderne • «
ff.) 224 p. PDF : Google. • Apologie du théâtre ou les avantages des
spectacles
, démontrés par L. H. Dancourt à J. J. Rousseau, A
chrestien ne doit voir ni assister à aucuns jeux de battelage ni aux
spectacles
publics, le tout mis en français par L. Daneau, s
0-234. • Id., Paris, Cl. Hérissant, 1753, t. IV. Debreyne, « Des
spectacles
ou des représentations scéniques », 1845 • Deb
32 p. PDF : Google. → Texte : 1re partie, chap. ii, art. VII : « Des
spectacles
ou des représentations scéniques », p. 246-276.
obscènes » ; art. VI : « Des danses et des bals » ; art. VII : « Des
spectacles
ou des représentations scéniques » ; art. VIII :
, Paris, J. G. Dentu, 1814, in-8º, 40 p. Ex. : BnF (Richelieu Arts du
spectacle
: 8-RT-604 <Ex. 1> ; Arsenal : 8-BL-40856,
ote p. 341-347. PDF : Google. Desprez de Boissy, Lettres sur les
spectacles
, 1771 • Desprez de Boissy, Charles (1730?-1827
ez de Boissy, Charles (1730?-1827) : Lettres de M. Des. de B. sur les
spectacles
, avec une Histoire des ouvrages pour et contre le
. Des P. de B., avocat en Parlement, à M. le chevalier de *** sur les
spectacles
, Paris, Veuve Lottin et J. H. Butard, 1756, in-8º
au sujet de la lettre de M. Desp. de B* avocat en Parlement, sur les
spectacles
, Berlin, Paris, Veuve Lottin et Butard, 1759, in-
187-406) : à la réponse de Campigneulles (1758) à sa Lettre sur les
spectacles
. • 3e éd. : Lettres de M. Desp. de B*, avocat en
s. • 3e éd. : Lettres de M. Desp. de B*, avocat en Parlement, sur les
spectacles
; troisieme édition, revue et augmentée par l’aut
ard, 1769, in-12, XVI-483 p. PDF : Google. • 5e éd. : Lettres sur les
spectacles
, avec une Histoire des ouvrages pour et contre le
emière partie) ; Google (deuxième partie). • 6e éd. : Lettres sur les
spectacles
, avec une Histoire des ouvrages pour et contre le
II) ; Internet Archive (tome I, tome II). • 7e éd. : Lettres sur les
spectacles
, avec une Histoire des ouvrages pour et contre le
ecs et des Romains] (Jaucourt, t. XIV, 1765, p. 754-755, ARTFL) ; • «
Spectacles
» [Invention ancienne et Invention moderne] (Jauc
Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Chapitre LII. De la Comédie et des
Spectacles
», p. 142-146. Autres éditions • 1re éd. : Id.,
es + ff. PDF : Google. → Texte : « Chapitre LII. De la comedie et des
spectacles
», p. 136-139. • Id., nouvelle édition, corrigée
(3 ff.). PDF : Google. → Texte : « Chapitre LII. De la comédie et des
spectacles
», p. 193-197. D. T. Voir Tilenus . D
ui. Dubois-Goibaud Voir Goibaud . Duguet, Pensées sur les
spectacles
, 1697 • Duguet, Jacques Joseph (1649-1733 ; or
• Duguet, Jacques Joseph (1649-1733 ; oratorien) : Pensées sur les
spectacles
, par Mr l’Abbé Du Guet, 1697 Manuscrits • BnF,
osse, 1697. • Anonyme [Pierre Nicole], « XIV. Traité. Pensées sur les
Spectacles
», p. 345-356, in Essais de morale contenant dive
eph Duguet], « Premiere lettre. Réponse aux questions propres sur les
Spectacles
», p. 1-15, Lettres sur divers sujets de morale e
), Essai sur la comédie moderne, 1752. Feller, « Les dangers des
spectacles
», 1781 • Feller, François Xavier de (1735-180
e, Luxembourg, les Héritiers d’André Chevalier : • « Les dangers des
spectacles
, ou les mémoires de Mr. le duc de Champigny, mini
aison du 15 avril 1781, p. 560-574. PDF : Google. • « Les dangers des
spectacles
, ou les mémoires de Mr. le duc de Champigny, etc.
es et chrétiennes, à l’occasion d’un ouvrage intitulé Les dangers des
spectacles
, ou les mémoires de Mr. le Duc de Champigny. Par
éritiers d’André Chevalier, 1781, in-8º, 38 p. • « Réflexions sur les
spectacles
. Cruauté des parents qui destinent leurs enfants
Caffaro , Lettre d’un théologien, 1694. Géry, « Exorde sur les
Spectacles
», 1788 • Géry, André-Guillaume de (1727-1786
te : « [Sermon] Pour le neuvième Dimanche après la Pentecôte. Sur les
Spectacles
. Exorde », t. I, p. 367-370. N.-B. Simple exord
mon pour le dimanche de la quinquagésime. Géry, « Sermon sur les
spectacles
», 1788 • Géry, André-Guillaume de (1727-1786
IL. → Texte : « Sermon pour le dimanche de la quinquagésime. Sur les
Spectacles
», p. 6-50. N.-B. Texte du sermon proprement di
avec deux péroraisons, la 2e p. 48-50. Réédition • « Sermon sur les
spectacles
», col. 206-228, in Collection intégrale et unive
Jacques , Bertrand. Hache, La Criticomanie ou Nouvelle Guerre aux
spectacles
, 1819 • Hache, Marc-François (17??-18??) : La
e, Marc-François (17??-18??) : La Criticomanie ou Nouvelle Guerre aux
spectacles
. La Criticomanie (scénique), dernière cause de la
VIII-274 p. (1 f.). PDF : Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Sur les
Spectacles
», p. 229-251. Héliodore de Paris, « Sixiéme
rnet Archive. Corpus OBVIL. Houdry (attribué à), « IV. Sermon des
spectacles
, comédies, bals, &c », 1700] • Houdry, Vin
º, (3 ff.) 489 p. + tables. PDF : Google. → Texte : « IV. Sermon des
spectacles
, comedies, bals, &c. », p. 95-126. Réédition
s spectacles, comedies, bals, &c. », p. 95-126. Réédition • «
Spectacles
, comédies, bals, danses, etc. »,in La Bibliothèqu
4, p. 498-542. PDF : Gallica. Huerne de La Mothe, Épître sur les
spectacles
, 1761 • Huerne de La Mothe, François-Charles (
• Huerne de La Mothe, François-Charles (17..-17..) : Épître sur les
spectacles
ou Mon retour à Paris, Genève, s. n., 1761, in-16
dans Joseph-Romain Joly : Lettres historiques et critiques sur les
Spectacles
adressées à Mlle Clairon. Dans lesquelles on prou
pectacles adressées à Mlle Clairon. Dans lesquelles on prouve que les
Spectacles
sont contraires à la Religion Catholique, selon l
288-290. PDF : Google. Corpus OBVIL. Hulot, Instruction sur les
spectacles
, 1823 • Hulot, Matthieu (....-18.. ; abbé, vic
hieu (....-18.. ; abbé, vicaire de Charleville) : Instruction sur les
spectacles
, par l’abbé Hulot, vicaire de Charleville, Paris,
ction IV, « La poésie dramatique » (p. 354-441), § « De l’utilité des
spectacles
», p. 394-420. Jabineau de La Voute, Mémoire
terman, D 13157). Joly, Lettres historiques et critiques sur les
Spectacles
, 1762 • Joly, Joseph-Romain (1715-1805 ; abbé,
1715-1805 ; abbé, capucin) : Lettres historiques et critiques sur les
Spectacles
adressées à Mlle Clairon. Dans lesquelles on prou
pectacles adressées à Mlle Clairon. Dans lesquelles on prouve que les
Spectacles
sont contraires à la Religion Catholique, selon l
de Luxure, c’est de ne jamais se trouver aux Comédies ni à de pareils
spectacles
. »] N.-B. Selon André Derville, article « La Fe
ol. PDF : Gallica. Corpus OBVIL. → Texte : livre III, titre 3, « Des
Spectacles
», p. 433-445. N.-B. Le tome II paraît en 1710,
ur les Theatres publics en augmente le danger. On ne peut assister au
spectacle
sans peril », p. 191-200. Réédition • Nouvelles
artie, chap. XII, « Du temps que l’on perd à la Comédie et aux autres
spectacles
de même nature », p. 269-279, et chap. XIII, « Du
édien, à M. Rousseau, a sa Lettre contre le projet d’établissement du
Spectacle
à Geneve », p. 397-459, in Œuvres diverses de Mon
édition, augmentée de sa Lettre contre le projet d’établissement des
spectacles
à Geneve, de la Réponse de M. d’Alembert, de cell
ier, 1754, in-12, 72 p. PDF : Google. Mann, Le Pour et contre des
spectacles
, 1782 • Mann, Théodore-Augustin (1735-1809 ; a
• Mann, Théodore-Augustin (1735-1809 ; abbé) : Le Pour et contre les
spectacles
. Première édition, par l’abbé M***, Mons, C. S. B
Henry, 1789, in-8º, VIII-202 p. PDF : Google. • Le Pour et contre des
spectacles
; par M. l’abbé M*** ; édition de la Société cath
an-François (1723-1799) : [compte rendu critique de la Lettre sur les
spectacles
de Rousseau], Mercure de France, novembre 1758, p
e l’« Encyclopédie » et principalement sur ses sentimens touchant les
spectacles
, Genève, Emanuel Du Villard fils, 1759, in-8º, VI
ttre de M. Rousseau, Citoyen de Geneve, à M. d’Alembert, au sujet des
Spectacles
», p. 211-389. Massé, De l’Imposture et Trom
tome second, viii-594 p. PDF : Google. → Texte : « Titre XXVIII, Des
Spectacles
», t. II, p. 368-381. N.-B. Analysé par Despre
1re partie, p. 639-642. Mézières, Critique d’un livre contre les
spectacles
, 1760 • Mézières, Eugène-Eléonor de Béthizy (1
de Béthizy (1709-1781 ; marquis de) : Critique d’un livre contre les
spectacles
intitulé J. J. Rousseau citoyen de Genève à M. D’
Rééd. : Paris, Auguste-Martin Lottin, 1755-1759, 13 vol. → Texte : «
Spectacles
» [= 91e et dernier traité], t. XII (Paris, Augus
nt, p. 639-662, le « Plan et Objet d’un second Discours suivi sur les
Spectacles
. Manuscrit anonyme ». Précédé d’un 90e discours «
io apostolico, Madrid, 1787 (rééd. 1795). Mouhy, Les Dangers des
spectacles
, 1780 • Mouhy, Charles de Fieux (1701-1784 ; c
Mouhy, Charles de Fieux (1701-1784 ; chevalier de) : Les Dangers des
spectacles
, ou les Mémoires de M. le duc de Champigny, Paris
Réflexions philosophiques, politiques et morales sur les dangers des
spectacles
, ou les mémoires de M. le duc de Champigny de l’a
l’abbé François-Xavier de Feller , 1781. Murray, Du danger des
spectacles
, 1724 • Murray, Lindley (1745-1826) : Du dange
des spectacles, 1724 • Murray, Lindley (1745-1826) : Du danger des
spectacles
, ou Opinions de quelques pieux et éminents person
2nd edition, York, 1787, 215 p. (ECCO). Nicolas de Dijon, « Les
spectacles
publiques » 1685 • Nicolas de Dijon (....-1696
Google. → Texte : « Dixième sermon. Troisième obstacle du salut. Les
spectacles
publiques », p. 286-325. Nicole, Traité de l
ion moderne • in L. Thirouin, éd., p. 116-119. Nogaret, Sur les
spectacles
, 1802 • Nogaret, François-Félix (1740-1831) :
s spectacles, 1802 • Nogaret, François-Félix (1740-1831) : Sur les
spectacles
, par l’auteur de « Podalire » et de « l’Aristénèt
ste (1742-1823) : De l’art du théâtre en général, où il est parlé des
spectacles
de l’Europe, de ce qui concerne la comédie ancien
et Haton, 1861, (ff.) xii-544 p. PDF : Google. → Textes : articles «
Spectacles
», p. 490-491 ; « Comédiens », p. 117-118 ; « Bal
es 31 et 32]. PDF : Gallica (tome I, tome II). → Textes : articles «
Spectacles
», t. II, col. 991-993 ; « Comédiens », t. I, col
e • Trad. de Pierre Brumoy (1688-1742 ; père, SJ) : Discours sur les
spectacles
; traduit du latin du P. Charles Porée de la Comp
on, saut de 169 à 146]. Édition bilingue moderne • Discours sur les
spectacles
; avec la traduction en regard du P. Brumoy ; pré
ty…, London, C. Davis and T. Astley, 1734, 116 p. Pure, Idée des
spectacles
anciens et nouveaux, 1668 • Pure, Michel de (1
et nouveaux, 1668 • Pure, Michel de (1620-1680 ; abbé) : Idée des
spectacles
anciens et nouveaux, Paris, Michel Brunet, 1668,
ession • Genève, Minkoff, 1972. Rabelleau, Dissertation sur les
spectacles
, 1769 • Rabelleau (17..-17..) : Dissertation s
es spectacles, 1769 • Rabelleau (17..-17..) : Dissertation sur les
spectacles
, suivie de Déjanire, opéra en trois actes, par M.
ica. Corpus OBVIL. Rémard, Antidote rationnel contre la manie des
spectacles
, 1836 • Rémard, Louis-Ed. (abbé) : Antidote ra
• Rémard, Louis-Ed. (abbé) : Antidote rationnel contre la manie des
spectacles
, par l’abbé Rémard, curé de Saint-Jacques-du-Haut
De Lossy, 1836, in-12. Ex. BNF Tolbiac : D-50193 ; Richelieu, Arts du
spectacle
: 8-RT-627 ; Arsenal : GD-24882 (cf. Notice).
635. 1. Si les mœurs de l’ame suivent le temperament du corps. 2. Des
Spectacles
», p. 281-288 (Des Spectacles, p. 287-288).
suivent le temperament du corps. 2. Des Spectacles », p. 281-288 (Des
Spectacles
, p. 287-288). Restif de La Bretonne, Le Mimo
mica de Girolamo Bartolommei, 1658. Richard et Giraud, article «
Spectacles
», 1762 • Richard, Charles-Louis (1711-1794 ;
. V, 1762, (3 ff.) 924 p. PDF : Google (tome V). → Texte : article «
Spectacles
», p. 150-153. Réédition • « Spectacles », p. 2
me V). → Texte : article « Spectacles », p. 150-153. Réédition • «
Spectacles
», p. 210-219, in Bibliothèque sacrée ou Dictionn
libus », p. 258-266. Rivet, Instruction chrestienne touchant les
spectacles
, 1639 • Rivet, André (1573?-1651) : Instructio
• Rivet, André (1573?-1651) : Instruction chrestienne touchant les
spectacles
publics des Comoedies et Tragoedies, où est décid
0 p. Ex BnF Tolbiac : MFICHE YF-12967 ; YF-12967 ; Richelieu, Arts du
spectacle
: 8-RT-188 (cf. Notice). PDF : Internet Archive.
orpus OBVIL. → Texte : p. 129-135 (atteinte au 3e commandement : les
spectacles
(mystères) et l’hôtel de Bourgogne). Autres édit
ie du théâtre, 1758-1759 ; Mézières , Critique d’un livre contre les
spectacles
, 1760 ; Villaret , Considérations sur l’art du t
º, 47 p. PDF : Gallica. Rousseau, Thomas, Lettre à M. *** sur les
spectacles
de boulevard, 1781 • Rousseau, Thomas (1750-18
ard, 1781 • Rousseau, Thomas (1750-1800) : Lettre à M. *** sur les
spectacles
de boulevard, par M. Rousseau (de Toulouse), Brux
2, (2 p.) 451 p. + 7 p. Saint-Pierre, « Mémoire pour rendre les
spectacles
plus utiles à l’État », 1726 • Saint-Pierre, C
arles-Irénée Castel (1658-1743 ; abbé de) : « Mémoire pour rendre les
Spectacles
plus utiles à l’Etat », Mercure de France, avril
PDF : Gallica. Corpus OBVIL. Réédition • « Projet pour rendre les
spectacles
plus utiles à l’Etat », p. 176-194, in Œuvres div
00062 ; C-4319 (cf. Notice). → Texte : Livre VI « Ou toutes sortes de
spectacles
et jeuz sur les eschafauts sont condamnez », f. 1
. PDF : Google. N.-B. Traité contre les déguisements, mascarades et
spectacles
. Schynckele, Dissertation épistolaire sur la
colas-Joseph (1737-1802) : Lettre à un père de famille sur les petits
spectacles
de Paris, par un honnête homme, Paris, Garnéry, 1
agnificence des Princes dans les habits, dans les Festins et dans les
spectacles
publics », p. 226-234). Réédition • 3e éd. : Id
autographe de la Bibl. de l’Institut). Soanen, « Sermon sur les
spectacles
», 1686/1688 • Soanen, Jean (1647-1740, orator
gle. Corpus OBVIL. → Texte : « Pour le I dimanche de Carême, sur les
spectacles
» [sermon prêché à la cour en 1686 ou 1688], t. I
urs des héros », t. I, p. 143-262. Tertullien, Traité contre les
spectacles
, éd. 1733 • Tertullien (150?-220?) : Traité co
spectacles, éd. 1733 • Tertullien (150?-220?) : Traité contre les
spectacles
[=De spectaculis] trad. fr. de Mathieu Caubère, p
, p. 143-261, in Traités de Tertullien sur l’ornement des femmes, les
spectacles
, le batême et la patience, avec une Lettre aux ma
1-88 ; Traité de l’ornement des femmes, p. 89-142 ; Traité contre les
spectacles
, p. 143-261, avec les Remarques sur le traité con
s spectacles, p. 143-261, avec les Remarques sur le traité contre les
spectacles
, p. 247-261 ; Traité de la patience, p. 262-345 ;
: Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les
spectacles
, Paris, s. n., 1759, 84 p. PDF : Gallica. Val
bitant de Montmorency. En réponse à sa lettre à M. d’Alembert sur les
Spectacles
, Genève [i. e. Paris, Antoine-Urbain II Coustelie
éfense du traité de Mgr le Prince de Conti touchant la comédie et les
spectacles
ou la réfutation d’un livre intitulé Dissertation
91 p. PDF : Google. N.-B. Voir Conti , Traité de la Comédie et des
spectacles
, 1666. Voltaire, Conversation de M. l’intend
Davies, and J. Wilkie, 1768, 40 p. Voltaire, « Sur la police des
spectacles
», 1745/1757 • Voltaire, François-Marie Arouet
Voltaire, François-Marie Arouet dit (1694-1778) : « Sur la police des
spectacles
», p. 341-347, in Œuvres de M. de Voltaire, secon
. PDF : Gallica. N.-B. Article imprimé dès 1745 : « Lettre sur les
spectacles
», p. 344-348, in Œuvres de Mr. de Voltaire, t. V
Voltaire Foundation, 2006, p. 69. Éditions modernes • « Police des
spectacles
», in Dictionnaire philosophique, vol. 4 (Œuvres
Wikisource. Version de l’édition de Kehl, 1785. • « Sur la police des
spectacles
», in Œuvres complètes de Voltaire, vol. 28A : Œu
de M. de Chalucet, Archevêque de Toulouse, du 5 mars 1702, contre les
spectacles
, cité par Desprez de Boissy , éd. 1771, 1re part
Nîmes 1687) : Mandement de Monseigneur l’Evesque de Nismes contre les
spectacles
. Aux Fideles de son Diocese, Paris, Jacques Estie
ement de M. l’Evêque de Nîmes, aux Fidéles de son Diocèse, contre les
Spectacles
», p. 234-245. Rituels [Paul V, pape]
éfense du traité de Mgr le Prince de Conti touchant la comédie et les
spectacles
, 1671, p. 308-316. Il est repris, en français, da
Anonyme : Les Théâtres. Lois – règlements – instructions – salles de
spectacle
– droits d’auteur – correspondance – congés – déb
oucke, 1862, 90 p. PDF : Google. Anonyme, Protestation contre les
spectacles
ultra-réalistes, 1908 • Anonyme : Protestation
ectacles ultra-réalistes, 1908 • Anonyme : Protestation contre les
spectacles
ultra-réalistes. Rapport du président de la socié
quelqu’un ne se fasse illusion en croyant qu’il est permis d’aller au
spectacle
, car l’amour du plaisir a tant de force sur la pl
selon la vérité de Dieu et le jugement qu’il en porte. » Tertull. des
Spectacles
, ch. 1. 1re objection, ou 1re excuse. Le thé
1re objection, ou 1re excuse. Le théâtre toléré à Rome. Si les
spectacles
sont si pernicieux, nous disent les partisans du
gard du théâtre de Rome, comme si le saint Père ne réprouvait pas les
spectacles
, sont-ils de bonne foi ? Pourquoi n’ajoutent-ils
xcuse. Les bonnes personnes qui fréquentent le théâtre. Si les
spectacles
sont si pernicieux, nous dit-on encore, pourquoi
e. Cependant ces personnes fréquentent les sacrements ; et si les
spectacles
étaient si pernicieux, des confesseurs les permet
les permettraient-ils à leurs pénitents ? Répliquons d’abord : si les
spectacles
sont innocents pourquoi des confesseurs les défen
its dans l’art de conduire les âmes, osent vous permettre d’aller aux
spectacles
et assurer que tout ce que nous pouvons vous dire
ous en éloigner ne sont que des déclamations des SS. Pères contre les
spectacles
de leur temps, mais tout à fait déplacées contre
se trouve des fidèles qui fréquentent à la fois les sacrements et les
spectacles
, ne peut-on pas dire avec plus de vraisemblance q
ance que cela arrive non pas parce que les confesseurs permettent les
spectacles
à leur pénitents, mais parce que les pénitents n’
ui par conséquent sont inviolablement obligées de les accompagner aux
spectacles
publics ? La réponse a été faite dans une excelle
vertir. Cette réflexion m’occupe et m’absorbe tout entière pendant le
spectacle
. Quel plaisir pourrais-je y goûter ? » Telle doit
ois forcément au théâtre. 4e objection, ou 4e excuse. On va aux
spectacles
pour trouver compagnie, ou pour la musique. Ma
usique. Mais que répondre à une personne qui vous dit : Je vais au
spectacle
, moins pour la comédie, que pour y trouver compag
près les témoignages de d’Alembert même et de J.-J. Rousseau, que les
spectacles
ne sont nécessaires que pour y rassembler « des g
atre par complaisance pour des amis. Je vais excessivement peu au
spectacle
, vous dira une autre personne. Ce plaisir, je l’a
our m’y refuser. D’ailleurs que j’aille, ou que je n’aille point, les
spectacles
n’en iront pas moins leur train ; et là-dessus ce
Grégoire de Nazianze et à S. Chrysostôme tous ceux qui couraient aux
spectacles
de leur temps. « Êtes-vous donc de fer ou de pier
e la parole, du chant, des gestes des acteurs et des actrices ? » Les
spectacles
ne vous font pas la moindre impression, « mais n’
s passions. Il ne sert de rien de répondre qu’on n’est occupé que des
spectacles
sans songer au sens des paroles, ni aux sentiment
chanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du
spectacle
, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense, e
mme une faiblesse, « Quand on l’accorderait ainsi, aux défenseurs des
spectacles
, ils ne pourraient nier qu’il y paraît comme une
être en donnant lieu, solidairement avec les autres qui assistent aux
spectacles
, à entretenir les acteurs et les actrices dans un
en faveur du théâtre, devrait suffire pour éloigner à tout jamais des
spectacles
toute personne honnête, qui respecte encore la fo
bien que vous ne serez pas déshonoré devant les hommes, en allant aux
spectacles
, mais comptez-vous pour rien de vous déshonorer d
âtre, nous dit dans ses réflexions sur l’art dramatique, qu’on va aux
spectacles
pour y retrouver ses penchants et ses vices. « Si
lut prendre la défense du théâtre, mais il fut forcé d’avouer que les
spectacles
sont un poison dangereux. Quand on tente la jus
nous accusent de petitesse d’esprit, parce que nous n’aimons pas les
spectacles
. Boileau, l’honneur de la France, selon Voltaire,
ême, on en fait aujourd’hui des conseils et même des préceptes. » Nos
spectacles
nous ont appris à ne plus rougir des passions, di
plus rougir des passions, dit l’illustre d’Aguesseau, les charmes des
spectacles
et les actions qui y sont représentées, étouffent
: « Quels parents sages et timorés conduiront leur fille à un pareil
spectacle
? Et ce que je dis de celui-là, je le dis de tous
ant et qui par là donnent insensiblement accès au déréglement. » Les
spectacles
sont des amusements criminels, parce que d’après
s. Dans sa lettre à l’Académie, l’illustre Fénélon dit en parlant des
spectacles
, qu’on n’y représente les passions que pour les a
« Souvent on voit des parents, qui mènent eux-mêmes leurs enfants aux
spectacles
publics et à d’autres divertissements, qui ne peu
passions. » Le célèbre évêque d’Amiens, M. de La Motte, appelait les
spectacles
l’écueil inévitable de l’innocence et le péché q
endue de son diocèse une infinité de jeunes personnes renoncèrent aux
spectacles
. Le saint évêque eut la consolation de faire en c
econder à prémunir leurs paroissiens et leurs compatriotes contre les
spectacles
. « C’est là, dit l’évêque de Namur en 1815, c’est
r comme coupables de péché mortel ceux qui assistent aux très-mauvais
spectacles
. Écoutons Benoît XIV, un des plus grands et des p
s théologiens d’Italie à découvrir à leurs compatriotes le poison des
spectacles
et à leur inspirer l’horreur qu’il en avait lui-m
, dit cet illustre écrivain, que d’assurer qu’ils ne blâment dans les
spectacles
de leur temps que l’idolâtrie et les impudicités,
nergie : ne vous y trompez pas ; Dieu a en horreur les partisans des
spectacles
. C’est en vain qu’on prétend que le théâtre a é
e la dépravation qui en est la suite nécessaire parmi le peuple. « Un
spectacle
où la moralité serait respectée, resterait désert
squ’à présent nous n’avons rien dit en particulier sur les ballets de
spectacle
. Hélas ! que de tristes réflexions ne se présente
enser de ces confesseurs. Nous croyons avoir fait sentir assez que le
spectacle
produit de très-mauvais effets dans presque toute
ésus-Christ, prenez courage. Si le monde cherche à vous entraîner aux
spectacles
, nous vous en conjurons, restez fermes et inébran
r, je vous le demande, pouvez-vous croire que J.-C., vous suive à ces
spectacles
profanes, condamnés par son Église ? Pouvez-vous
on. Or, supposé même que ce ne soit pas un péché mortel d’assister au
spectacle
, vous êtes au moins forcés de convenir que c’en e
timents plus chrétiens. Au lieu d’engager vos enfants à fréquenter le
spectacle
, employez tout ce que vous avez d’autorité pour l
’avouer que rien ne serait plus utile que la suppression entière des
spectacles
. L’opéra lui paraît excessivement dangereux dans
le vice. Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des
spectacles
publics, où les pères et les mères ont l’impruden
IV. Sermon des
spectacles
, comedies, bals, &c. Domine ut videam. Lu
ulos meos ne videant vanitatem , détournez, Seigneur, mes yeux de ces
spectacles
, où la vanité, la pompe, la magnificence, & t
us agreablement, est la comedie, le bal, les danses, & les autres
spectacles
, qui sont souvent criminels, & toûjours dange
es spectacles, qui sont souvent criminels, & toûjours dangereux ;
spectacles
opposez à l’esprit du Christianisme, & à la p
’est s’y r’engager publiquement, que de courir avec tant d’ardeur aux
spectacles
publics, jusque-là que c’étoit autrefois une marq
bsolument renoncer à la profession de Chrétien, que de se trouver aux
spectacles
, ausquels les Chrétiens passent une partie du Car
prévaricateur d’une si bonne cause, vous avoüer de bonne foy, que ces
spectacles
, dont je pretends vous détourner, ne sont pas, à
z par ses Canons, & prononcé Anathême contre les Spectateurs. Ces
spectacles
dont ils parlent, & contre lesquels ils invec
t bien de la peine à reprimer. Je vous avoüe donc, Messieurs, que les
spectacles
que j’attaque aujourd’huy, ne sont pas à beaucoup
es paroles & des expressions des saints Peres, pour condamner les
spectacles
d’aujourd’huy, tels qu’ils sont, ce ne sera que d
grief de se trouver au bal, d’assister à la comedie, & aux autres
spectacles
publics, & enfin de se trouver dans ces assem
ter au bal & à la comedie, qui sont maintenant les deux sortes de
spectacles
qui sont le plus en usage, & où l’on fait le
s ou quatre regles, par lesquelles vous conclurez vous-mêmes, à quels
spectacles
il vous est défendu de vous trouver, & quelle
r foiblesse, ils sont susceptibles de toutes les impressions, que ces
spectacles
sont capables de faire sur leurs esprits ; c’est
n s’expose, que d’en juger par la nature, ou par l’institution de ces
spectacles
, ou par la fin qu’ont eû ceux qui les ont invente
nd les saints Peres vouloient détourner les premiers Chrétiens de ces
spectacles
, la plus forte raison qu’ils leur en apportoient,
ardente passion. Je vous diray donc, encore une fois, que quoyque ces
spectacles
, dont on est si passionné, ne soient plus cruels,
airement le crime, c’est être dans le dessein de le commettre. Or ces
spectacles
ausquels vous courez, sont de cette nature, eû ég
soit une occasion prochaine, ou bien un danger évident ; puisque ces
spectacles
sont tout autres que ceux des Anciens ; qu’on ne
, je l’avoüe, dont on flatte la passion que l’on a pour ces sortes de
spectacles
; mais cela n’excuse pas de peché, ceux qui, dans
oiblesse, ne peuvent ignorer le danger où ils s’exposent : car si ces
spectacles
, tels qu’ils sont aujourd’huy, leur sont une occa
fet de la politesse du siecle, que de sa probité ; de maniere que les
spectacles
de ce temps sont d’autant plus dangereux, que le
ie moins, & qu’il s’insinuë plus facilement. Je veux dire que ces
spectacles
épurez de ce qu’ils avoient de plus scandaleux au
st si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de divertissement, ni de
spectacle
plus agreable aux gens du monde, quelque soin qu’
aux autres, pechent grievement lorsqu’elles authorisent ces sortes de
spectacles
par leur presence, & qu’elles y portent les a
us me proposez ; car je veux que le bal, la comedie, & les autres
spectacles
de cette nature, soient comptés entre les choses
quoy, dira-t-on, se feroit-on un point de conscience d’assister à ces
spectacles
, puisque les gens d’une vertu plus reguliere, &am
ore un grand nombre, qui ne peuvent, sans grand peché, frequenter ces
spectacles
, à cause de la perte du temps & de l’argent q
vent à toutes les comedies, à tous les jeux publics, & à tous les
spectacles
, & qui ne seroient pas contens d’eux-mêmes, s
leurs affaires, & au soin de leur domestique ? Deplus, comme ces
spectacles
ne se font pas sans grands frais, & qu’on n’e
us, qu’il y a bien des gens, qui ne peuvent sans peché frequenter ces
spectacles
, quelque innocens qu’on les fasse ; puisqu’ils so
e satisfaire en ma seconde Partie, où j’ay à vous faire voir, que ces
spectacles
qui sont criminels à l’égard de plusieurs, sont e
ion. Seconde Partie. SI l’on ne peut dire absolument, que les
spectacles
dont nous avons parlé, soient criminels, mais seu
nes. Je vous avertiray seulement, que je ne comprends point entre ces
spectacles
dangereux & préjudiciables à l’innocence des
bligation d’y assister. Je fonde, Messieurs, ce danger sur ce que ces
spectacles
nous mettant devant les yeux tout ce que le monde
is que parcourir cecy, qui suffira pour vous faire concevoir, que ces
spectacles
tels qu’ils sont aujourd’huy, & avec toute la
ables de seduire, que dans ces assemblées, dans ces cercles, dans ces
spectacles
, qui ne sont faits que pour plaire ; & où le
ant du monde, qui ne paroît jamais avec plus de charmes, que dans ces
spectacles
dont nous parlons ? Que si l’on regarde la condit
ne s’y corrompe par le plaisir même qu’ils ont à le voir ? Que si ces
spectacles
nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit
lesquelles ensuite l’on regle sa vie & sa conduite ; puisque ces
spectacles
sont comme une école, où l’on enseigne une Morale
omedies, ausquelles je m’arrête plus particulierement, en parlant des
spectacles
, que les comedies, dis-je, de ce temps, soient pl
en jugez autrement, c’est la passion que vous avez pour ces sortes de
spectacles
, qui vous fait fermer les yeux au danger present
tassiez tout un autre jugement, si je pouvois vous découvrir un autre
spectacle
, plus triste, & plus lugubre, qui est ce qui
es qui pourroient en empêcher l’impression : d’où il s’ensuit que ces
spectacles
sont toûjours dangereux pour tout le monde, &
oit jamais se fier à sa propre vertu. Enfin, Messieurs, ces sortes de
spectacles
sont d’eux-mêmes contraires à l’esprit du Christi
usquelles un veritable Chrétien doit s’appliquer. Or c’est ce que nos
spectacles
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun ave
ssi pressoient-ils cette raison, quand on leur alleguoit que tous les
spectacles
n’étoient pas criminels, qu’il y avoit des jeux,
d’y rentrer, lorsqu’il en sera absolument necessaire. Quand donc ces
spectacles
ne causeroient point d’autre mal, que de dissiper
lies du monde ! Car c’est le nom que le Saint-Esprit donne à tous ces
spectacles
, & à tous ces divertissemens ; puisque le moi
il y eût du danger pour vous, & qu’ainsi vous ne regardez pas ces
spectacles
comme des occasions de peché, mais comme des dive
Heureux donc encore une fois, celuy qui n’ouvre point les yeux à ces
spectacles
& à ces vanitez : Beatus qui non respexit in
CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux
Spectacles
un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance
tent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. D. Aller aux
spectacles
un jour de Fête, serait-ce une circonstance qui a
u'on commet en y allant un autre jour ? R. N'en doutez pas. Quand les
spectacles
seraient permis d'ailleurs, il faudrait les exclu
vin, et quand les Eglises sont fermées ? R. Ceux qui fréquentent les
spectacles
, ne sont pas d'ordinaire fort assidus aux Offices
ombien d'occasions pourrions-nous dire avec Salvien. « On préfère des
spectacles
à l'assemblée des Fidèles. On méprise les Autels,
e à quoi on donne sa préférence. Les Eglises sont désertes un jour de
spectacle
: Et si un Chrétien y vient sans savoir qu'on en
de recueillement et de componction. D. L'Eglise a-t-elle condamné les
spectacles
plus sévèrement les Dimanches, et les Fêtes, que
lais rapporter tout ce qui regarde la condamnation du Théâtre, et des
spectacles
, dans les jours que l'Eglise ordonne de sanctifie
n jour de jeûne commandé, aggrave-t-elle aussi la défense d'aller aux
spectacles
? R. L'Eglise a toujours regardé les jours de jeû
mme des jours de deuil, et d'affliction. Comment permettrait-elle les
spectacles
dans ce temps qu'elle appelle un temps favorable,
s ont toujours insisté sur cette maxime, qu'il en fallait exclure les
spectacles
quand même ils seraient innocents. D. Sur ces pr
ls seraient innocents. D. Sur ces principes ceux qui frequentent les
spectacles
méritent-ils de recevoir l'absolution quand ils s
lices des meurtres qui s'y font: Nous n'osons pas assister aux autres
Spectacles
, de peur que nos yeux n'en soient souillés, et qu
us ne profanez pas la divinité ? Chap. 38. Nous renonçons à vos
Spectacles
, comme nous en condamnons les diverses origines,
os plaisirs ne sont pas les vôtres. TERTULLIEN Dans le Traité des
Spectacles
. Chap. 1. Serviteurs de Dieu qui êtes prê
la discipline Chrétienne, condamnent absolument le divertissement des
Spectacles
, comme les autres dérèglements du monde, afin qu'
ine à croire qu'ils soient obligés de se priver du divertissement des
Spectacles
, parce, disent-ils, qu'il ne paraît point dans l'
rez point injure à votre prochain. Mais néanmoins la condamnation des
Spectacles
est assez clairement exprimée, par ces premières
is dans la chaire de pestilence. Chap. 14. Peut-on dire que les
Spectacles
ne sont pas défendus par la sainte Ecriture; puis
la gourmandise, et la luxure, elle comprend aussi la volupté. Or les
Spectacles
sont une espèce de volupté. Chap. 4. Je pas
Si nous faisons donc voir qu'il est constant, que tout l'appareil des
Spectacles
appartient à l'idolâtrie, il s'ensuit par une con
au Diable, à ses pompes, et à ses Anges, nous avons aussi renoncé aux
Spectacles
. Chap. 10. Quant aux Comédies, si nous cons
corruption, et la ruine inévitable, si l'on souffrait la licence des
Spectacles
. Ainsi les sentiments des Païens qui sont aussi l
quel, dit-il, nous avons mis des sièges pour ceux qui assisteront aux
Spectacles
: ainsi sous le titre d'un Temple, il éleva ce bât
elque bon et modéré que soit l'usage que les hommes peuvent faire des
Spectacles
, selon leur dignité, selon leur âge, ou même selo
paroles qui nous le font connaître. Chap. 22. Les Auteurs des
Spectacles
, et ceux qui sont chargés de les faire représente
nd à la Comédie ? Mais il n'y a rien de plus scandaleux dans tous les
Spectacles
, que de voir avec quel soin, et avec quel agreeme
le nom de Dieu ? Chap. 26. Pourquoi donc ces gens qui vont aux
Spectacles
ne sont-ils pas possédés du Démon ? Nous en avons
tres exemples y a-t-il de ceux qui suivant le party du Démon dans les
Spectacles
, ont secoué le joug du Seigneur, car personne ne
infecté par ces voix exécrables ? Encore qu'il n'y eut rien dans les
Spectacles
qui ne fut doux, agréable, simple, et qu'il y eût
e pour Dieu ? Ce sont là les voluptés des Chrétiens; ce sont là leurs
Spectacles
, Spectacles saints, éternels, et qui leur sont do
? Ce sont là les voluptés des Chrétiens; ce sont là leurs Spectacles,
Spectacles
saints, éternels, et qui leur sont donnés gratuit
r la Miséricorde; l'insolence chassée par la Modestie. Ce sont là nos
Spectacles
où nous sommes couronnés. Chap. 30. Mais qu
pectacles où nous sommes couronnés. Chap. 30. Mais quel sera ce
Spectacle
, qui s'approche de l'avènement du Seigneur, lors
l'éclat de la nouvelle Cité de Jérusalem ? Mais ce sera bien un autre
Spectacle
, lors que le dernier jour du Jugement arrivera, d
, sera consumé par un commun embrasement. Quelle sera l'étendue de ce
Spectacle
? Avec quelle admiration, avec quel plaisir, avec
e, et tous les efforts de l'industrie des hommes, n'égalent point ces
Spectacles
. CLEMENT D'ALEXANDRIE Dans le 3. Livre du Pé
Jésus-Christ, qui est: notre Pédagogue, ne nous conduira point aux
Spectacles
. On peut justement appeler les Théâtres, et la ca
ion qui se présente pour satisfaire leur cupidité. C'est pourquoi ces
Spectacles
doivent être défendus, où l'on ne voit que des ch
pas au moins emporter à des plaisirs inutiles ? S'ils disent que les
Spectacles
leur servent seulement de jeu et de divertissemen
pudeur, nous nous abstenons de vos voluptés, de vos pompes, et de vos
Spectacles
, comme de choses mauvaises, et consacrées à de fa
Chapitre III. Origine des Théâtres. L’époque des
Spectacles
ne me paraît pas juste. On prétend qu’ils ne fure
après une victoire signalée, ne leur ait fait inventer une espèce de
Spectacle
? Les uns célébraient par leurs danses la victoir
st vrai, de la simplicité des tems ; mais qui n’en était pas moins un
Spectacle
. Ainsi l’origine de la Comédie, ou de la Pastoral
en humeur tous les esprits, sera venue ensuite égayer malignement les
Spectacles
bacchiques. Delà l’invention des paroles & du
aubon paraît être de mon avis ; il date de bien loin la naissance des
Spectacles
, puisqu’il prétend qu’ils ne la doivent qu’à la N
; de la Danse est venue la Musique ; & des bons mots sont nés les
Spectacles
comiques. » Voila, selon moi, une réfléxion à laq
ait de leurs saillies, & des quolibets qu’on lui lançait. Les
Spectacles
comiques sont aussi anciens que le Monde. Je
louange de ce Dieu. » Les Auteurs soutiennent que c’est de-là que les
Spectacles
ont pris naissance. J’ose avancer qu’ils étaient
s assurent que les hommes ont de tout tems recherché le plaisir ; les
Spectacles
, & surtout ceux des prémiers habitans du mond
e la Tragédie. Ce que j’ai dit plus haut, en parlant de l’origine des
Spectacles
, en est une preuve certaine. En effet, on est con
les délires du vin qui ont inspirés aux hommes la prémière idée d’un
Spectacle
; or, est-il probable qu’ils ayent alors songé à
ndu parler que de la Tragédie, lorsqu’ils ont avancé que l’époque des
Spectacles
doit être fondé sur l’aventure du Bouc immolé à B
-peu à l’aide de la Comédie le tragique entier. Des lieux, où les
Spectacles
furent d’abord accueillis. Je trouve ici une
J’aurais voulu marquer dans quels lieux précisément commencèrent les
Spectacles
; mais je l’avourai, je n’ai que des indices peu
je ne vois pas pourquoi quelque autre Peuple n’aurait pas inventé les
Spectacles
. Cependant il faut décider ; l’Histoire est rempl
: comment entreprendrai-je de parler avec certitude de l’origine des
Spectacles
, dont elle n’a presque rien dit, & qui se per
s pages de l’Histoire, doivent nous faire présumer qu’ils avaient des
Spectacles
dignes de leur grandeur & de leurs richesses.
les Égyptiens, par exemple, n’ont-ils pas bâtis des lieux propres au
spectacle
, aussi magnifiques que les autres monumens qu’ils
ces superbes3 n’avaient pas besoin d’en bâtir à grands frais pour les
Spectacles
. La Grèce fait paraître les Spectacles avec é
ir à grands frais pour les Spectacles. La Grèce fait paraître les
Spectacles
avec éclat. Voilà, selon moi, les Grecs déchu
ut leur en ravir une autre qui vaut bien celle-là. Ils ont élevés les
Spectacles
jusqu’à un point auquel ils ne seraient peut-être
n’examinerai point de nouveau la question que j’ai déja traitée. Les
Spectacles
comiques étaient en usage chez les prémiers Peupl
du Théâtre la licence & la grossiéreté. Ce qui fit tomber les
Spectacles
de la Grèce. Voilà quels furent les progrès d
ber les Spectacles de la Grèce. Voilà quels furent les progrès du
Spectacle
chez les Grecs. Il est étonnant que ce Peuple écl
en même tems son antique valeur & son goût pour les Arts. Des
Spectacles
des Romains. Les Romains contraignirent les p
carnage ; le bruit des armes était son seul amusement. Elle avait des
Spectacles
; mais ils se ressentaient de ses mœurs féroces.
leur découvrirent les charmes de la Littérature, & la beauté des
Spectacles
, dont ils avaient à peine l’idée. Ils dédaignéren
u grand succès de notre Opéra-Bouffon ? Différens genres de leurs
Spectacles
comiques. On divisait à Rome la Comédie en tr
l’inondation des Barbares, sont encore des causes de la décadence du
Spectacle
. Les Muses restèrent pourtant quelque tems en Ita
cle passé, & qui ne parait point devoir changer de sitôt. Les
Spectacles
passent en France. Par une vicissitude singul
de Paris savaient à peine lire. Ce qu’ils furent d’abord. Les
Spectacles
pourtant furent long-tems dans l’enfance. Nos bon
qui occupait tous les esprits. On ne saurait mettre en doute que les
Spectacles
sont toujours analogues aux mœurs de la Nation qu
parts : le goût, la politesse viennent embellir la France ; & les
Spectacles
brillent d’un nouvel éclat. Le faible mérite qu’i
amp; se mettre à même de surpasser, peut-être dans tous les tems, les
Spectacles
de l’Europe, des Grecs & des Romains. La prot
& des Espagnols ; c’est que son origine fut la même que celle des
Spectacles
de France. La dévotion, le goût des Croisades, fi
encore à parler de l’origine de l’Opéra-Bouffon ; ce genre nouveau de
Spectacle
qu’on se fait une gloire d’estimer, mérite d’être
il. »eu Rien de plus sage assurément que ce que vous dites ; et les
spectacles
devraient être proscrits s’ils entraînaient l’inc
e que ce qu’il doit faire est condamnable, et j’interdis avec vous le
spectacle
à tous ceux qui le préféreront à un travail utile
s croyez-moi, ceux qui ont assez peu de conduite pour venir perdre au
spectacle
le temps qu’ils devraient donner à leurs affaires
gens à le perdre partout ailleurs d’une façon plus criminelle, si le
spectacle
leur était interdit. Il est donc à propos que cet
st donc à propos que cette espèce de gens perdent plutôt son temps au
spectacle
que dans les Cabarets, les assemblées de jeu, et
droit à se forger des excuses ? Vous vous trompez, si vous croyez les
spectacles
préjudiciables « par la nature des occupations qu
est bon encore pour amuser les gens sages et laborieux, parce que le
spectacle
est en effet un délassement, et que le plaisir qu
ient bornés à ces amusements après un travail fatiguant et assidu. Le
spectacle
est donc l’amusement qui leur convient le mieux ;
t tous les jours à éclairer la nôtre. Ils donnaient souvent de grands
spectacles
au Peuple parce qu’ils étaient persuadés que ce g
Républiques. Il serait donc très sage et très utile de multiplier les
spectacles
et les entretenir aux dépens même de l’Etat pour
aises dispositions. Les Césars faisaient eux-mêmes tous les frais des
spectacles
, parce que tous les gens suspects, occupés des pl
rter ? Il serait donc avantageux pour tous les Etats du monde que les
spectacles
fussent non seulement le plaisir des honnêtes gen
s qu’il désire sans cesse, sans pouvoir se les procurer ? Mais si des
spectacles
amusants et peu coûteux le captivent, qui sera as
au contraire ceux que leur travail met en état de faire la dépense du
spectacle
. Les Théâtres ne sont communément fréquentés que
édiens si les seuls fainéants (comme vous le dites) fréquentaient les
spectacles
? Ils sont partout en si grand nombre, que les sa
nnent ; il est trop délicat pour des goûts grossiers et corrompus. Le
spectacle
est si peu capable de faire des libertins et des
e Directeur de Comédie qui ne se ruinât s’il n’établissait l’heure du
spectacle
sur celle où les occupations nécessaires des cito
binet, un Procureur son Etude, un Financier son Bureau, pour venir au
spectacle
dans un temps où leur devoir et leurs intérêts ex
ntérêts exigent leur présence. Il faudrait donc qu’un Entrepreneur de
spectacle
eût perdu le sens s’il ne s’assujettissait pas à
ravaillent depuis cinq heures du matin, jusqu’à huit du soir, que les
spectacles
sont destinés : mais à ceux dont le travail exige
ir la Migraine ; ceux-ci, dis-je, peuvent se permettre l’amusement du
spectacle
. Comme le repos est nécessaire aux fatigues du co
e Molière, « savent tout sans avoir jamais rien appris »ex , à qui le
spectacle
est destiné : avec tant de talents à exercer, ils
op certain qu’on y voit souvent les mêmes abus que vous reprochez aux
spectacles
, et comme disait en Chaire un certain Jésuite pas
ectes, l’arbre ne s’en portera que mieux. Ce n’est donc pas contre le
spectacle
qu’il fallait écrire, mais contre les sottises qu
que sa malice et sa mauvaise foi voulait nous faire éprouver. « Les
spectacles
, dites-vous, peuvent être bons pour attirer les é
; si une Nation, accablée d’un joug trop rigoureux, trouvait dans le
spectacle
un soulagement à ses maux, ne serait-ce pas le pl
lus grand des biens pour cette Nation ? Mais il s’en faut bien que le
spectacle
ait cette faculté, il ne sert, au contraire qu’à
tat de le faire qu’on donne de l’argent à ses plaisirs : donc plus le
spectacle
sera fréquenté, plus on en doit conclure que le P
faire encore un très grand bien, que de nous conserver le goût. Si le
spectacle
couvrait d’un vernis de procédés la laideur du Vi
c’est ce que font nos Auteurs, comme je vous l’ai prouvé. Mais si le
spectacle
empêche que les mauvaises mœurs ne dégénèrent en
emps sur les bords du Lac : il est donc essentiel à Genève d’avoir un
spectacle
, puisque vous lui accordez une si grande vertu qu
s êtes, comme à l’ordinaire, en contradiction avec vous-même. Ici, le
spectacle
est bon pour les bons, et mauvais pour les méchan
t il vous plaît de noircir les Comédiens : les voici. I. Les gens de
spectacle
des deux sexes sont si récalcitrants et si libert
de se dédommager aux dépens de leur honneur du peu de fortune que le
spectacle
leur laisse espérer ? Ce n’est donc point parmi l
laisse espérer ? Ce n’est donc point parmi les femmes subalternes du
spectacle
que je vous conseille d’aller chercher la Vertu.
nt s’appesantir avec justice sur les gens de mauvaise vie attachés au
spectacle
comme sur les autres citoyens dont les mœurs sont
le punir de sa mauvaise conduite, que l’on chasserait avec infamie du
spectacle
, deviendrait un exemple qui retiendrait ses confo
ts dans leur devoir. Quatre obstacles s’opposent à l’anoblissement du
spectacle
et à la pureté des mœurs qui le justifierait. Pre
établi pour les mettre à couvert de la mauvaise foi des Directeurs de
spectacle
, qui leur font si souvent banqueroute, et les réd
ers Gentilshommes de la Chambre du Roi, comme préposés à la Police et
spectacles
. Les règles que j’établis sont fondées sur l’expé
us que l’on peut reprocher au Théâtre. Je me suis attaché à rendre le
spectacle
décent et respectable, à en faire une ressource p
même temps les moyens d’appliquer, au profit de l’Etat, le produit du
spectacle
qui excèderait les frais de l’entretien, et ce n’
Corps, que l’Eglise elle-même s’étant relâchée en faveur des gens de
spectacle
, et leur permettant partout ailleurs que dans cer
uons plus les Mystères, nous ne joignons point des abominations à des
spectacles
sacrés. L’objet des successeurs des Confrères de
es. Aujourd’hui la Police entretient la décence et le respect dans ce
spectacle
. Les Auteurs, soumis à des Censeurs irréprochable
atre premiers Gentilshommes de la Chambre, chargés de la conduite des
spectacles
du Roi, croient leur gloire intéressée à ne comma
ur vaudrait trois mille livres et serait prélevée sur les produits du
spectacle
. Si les infirmités exigeaient la retraite absolue
irection Royale, et ne pourraient rien innover dans la disposition du
spectacle
. Soumis eux-mêmes au Règlement, ils ne pourraient
ction publique ; et tout ce qui regarderait la police particulière du
spectacle
à l’égard des Comédiens serait jugé en dernier re
des particuliers à qui je confierais le Privilège et l’entreprise du
spectacle
: ce serait aux Corps de ville, Prévôts des March
on économie. Ce serait l’unique moyen de faire jouir les Provinces de
spectacles
aussi brillants que la Capitale ; et j’indique le
de frais qu’à l’ordinaire. Les Seigneurs chargés de la Direction des
spectacles
dans les différentes Cours de l’Allemagne ayant m
des l’en ont fait tirer. Ce n’est pas offenser MM. les Directeurs des
spectacles
des différentes Cours de l’Allemagne, que de dire
j’indique ; et, par conséquent, le Directeur en état de conduire son
spectacle
sans avoir besoin d’autres lumières. Pour éteindr
r prescrire de porter un uniforme propre et modeste. L’entreprise des
spectacles
étant déclarée Royale par tout le Royaume, les su
dit, et sans moyen la liberté de s’établir effrontément Directeurs de
spectacles
et, par conséquent, de tromper des sujets qu’ils
on purgera le Théâtre d’un nombre infini de sujets qui avilissent le
spectacle
, dégoûtent le Public, et éloignent de ce parti bi
ir tous les abus qu’on a pu jusqu’à présent reprocher avec justice au
spectacle
; et vous avouerez peut-être qu’en se bornant aux
d’hypocrisie : habitués à bien vivre, les lois prescrites aux gens de
spectacle
ne leur paraîtront point trop rigoureuses puisqu’
ns doute aussi condamnables que l’inconduite d’une partie des gens de
spectacle
. Il semble que ce soit un reproche que vous vouli
dans la petite imagination des sots. « Sparte ne souffrait point de
Spectacle
»fh . Ce n’est pas une raison pour en conclure qu
t de Spectacle »fh . Ce n’est pas une raison pour en conclure que les
spectacles
soient mauvais. Quelle quantité de bonnes choses
le Législateur de cette République féroce n’a-t-il pas rejetées ! Les
spectacles
étaient absolument contraires à ses vues : ils n’
evant, comme après, on se conduisit sagement : on n’attaqua point les
spectacles
, parce qu’on était convaincu qu’ils étaient bons
des lois pour le maintien de la police et des mœurs parmi les gens de
spectacle
? Vous établissez une Cour d’honneur, vous lui pr
al faite, et ne conclut rien contre celles qui le seront mieux. « Un
spectacle
et des mœurs, ce serait un spectacle à voir »fi .
elles qui le seront mieux. « Un spectacle et des mœurs, ce serait un
spectacle
à voir »fi . Je vous le donnerais moi, ce spectac
urs, ce serait un spectacle à voir »fi . Je vous le donnerais moi, ce
spectacle
là ; un grand nombre de mes Camarades aussi. Il n
« Quisquis in scenam prodierit infamis est. »fk Ce fut lorsque ces
Spectacles
sacrés devinrent profanes et impudiques qu’ils fu
Atellanes, prouve toujours que les lois ne s’élevaient pas contre les
spectacles
comme mauvais en eux-mêmes, ni contre des Acteurs
a vie de proposer de toucher à des sommes considérables destinées aux
spectacles
, même pour la défense de la Patrie, dans le temps
e, dans le temps qu’Athènes était assiégée par Philippe. Les premiers
spectacles
qui parurent en France furent édifiants ; aussi l
infâmes ; on leur reproche quelque part à eux-mêmes d’avoir allié des
spectacles
impudiques et des scènes lascives aux objets les
L’objet de l’excommunication n’était pas sans doute de proscrire les
spectacles
décents et raisonnables, mais seulement ceux qui
hoquantes pour la raison que contraires à la pureté des mœurs. Si les
spectacles
ont essuyé la même révolution à Paris que dans l’
d’un Théologien à M. Boursault fs, qui lui demandait son avis sur les
spectacles
: pour éviter la prolixité, j’y renvoie le lecteu
oi d’une lettre envoyée par Leroy. fi. [NDE] Ibid., p. 115 : « Des
Spectacles
et des mœurs ! Voilà qui formerait vraiment un Sp
115 : « Des Spectacles et des mœurs ! Voilà qui formerait vraiment un
Spectacle
à voir, d’autant plus que ce serait la première f
érée dans l’état où elle est aujourd’hui en Espagne. Dans ce genre de
Spectacle
qu’y a-t-il en soi de licite ? 2°. Peut-on l’auto
fervente n’est-elle pas un aveu formel des abus, qui régnent dans les
Spectacles
qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sç
acles qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sçauroit être un
spectacle
aussi innocent que le prétendent ses défenseurs,
mière avec sa solution est tirée de S. Chrisostome. Les partisans des
Spectacles
disoient à ce Père : nous y assistons, sans en re
ale de la Scène ? Mais ce n’est pas à mauvaise intention qu’on va aux
Spectacles
: on n’y cherche qu’une honnête récréation. Pour
moyens & des raisons les plus sensibles. Retranchons, dit-il, du
Spectacle
tout ce qui en fait le péril, aura-t’-il alors le
e point foi à quiconque se porte pour n’avoir point été blessé de ces
Spectacles
: se nulli credere viro, si dicat se illasum evas
sonnée4. Nous ne croyons pas que la plûpart des Chrétiens assidus aux
spectacles
, puissent lire sans se sentir troublés & alar
tures tracées d’après les plus graves Auteurs. On ne revient point du
spectacle
comme on y étoit allé ; l’innocence n’en sort poi
ux par l’honneur qu’on en tire. Conduire ses fils & ses filles au
spectacle
, c’est les conduire aux autels des démons & l
molaverunt filios suos & filias suas dæmoniis. Les défenseurs des
Spectacles
opposent à leurs adversaires l’autorité de S. Tho
lus grand avantage. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des
spectacles
, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuv
formels, qu’on ne conçoit pas comment on ose les citer en faveur des
Spectacles
. Ils n’approuvent donc la Comédie dans son essenc
a vuë de tant de décisions, de censures, & d’anathèmes, contre ce
Spectacle
, on ne peut s’empêcher de gémir sur l’endurcissem
l aimeroit mieux voir un Chrétien enfermé dans un cachot, qu’assis au
spectacle
. Dans une prison, dit-il, il pourra faire des réf
nd, 1°. Que ces Ecclésiastiques en sont plus coupables, & que les
spectacles
n’en sont pas plus innocents. Il ne craint point
nocents. Il ne craint point d’avancer, que ces Abbés, qui suivent les
spectacles
, ne sont rien moins que la bonne odeur du Clergé,
de la Comédie ; passons à la seconde question : peut-on autoriser ce
Spectacle
? On peut aisément deviner la réponse qu’y fait n
ous exposer, il conclut qu’on ne peut ni permettre ni favoriser aucun
Spectacle
indécent, qu’aucune raison de bien, même plus gra
pposer de tout son pouvoir : en un mot le Théologien Espagnol met ces
Spectacles
au rang des poisons dont on doit empêcher le débi
n lui oppose, sçavoir 1°. que dans le Christianisme la Comédie est un
spectacle
indifférent, où les simples ne risquent rien, les
mplicité doit frapper ses adversaires : c’est qu’en plaidant pour les
Spectacles
ils en montrent le danger, leur langage favorise
langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leur cause : le
Spectacle
est pour la jeunesse, ce qu’est un peu d’eau pour
& de l’obscénité qui régnoit alors sur son Théâtre : or entre ces
Spectacles
& les nôtres, il y a autant d’opposition qu’e
érée dans l’état où elle est aujourd’hui en Espagne. Dans ce genre de
Spectacle
qu’y a-t’il en soi de liçite ? 2°. Peut-on l’auto
fervente n’est-elle pas un aveu formel des abus, qui régnent dans les
Spectacles
qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sç
acles qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sçauroit être un
spectacle
aussi innocent que le prétendent ses défenseurs,
iére avec sa solution, est tirée de S. Chrisostome. Les partisans des
Spectacles
disoient à ce Père : nous y assistons, sans en re
ale de la Scène ? Mais ce n’est pas à mauvaise intention qu’on va aux
Spectacles
: on n’y cherche qu’une honnête récréation. Pour
moyens & des raisons les plus sensibles. Retranchons, dit-il, du
Spectacle
tout ce qui en fait le péril, aura-t’il alors les
e point foi à quiconque se porte pour n’avoir point été blessé de ces
Spectacles
: Se nulli credere viro, si dicat se illasum eva
sonnée*. Nous ne croyons pas que la plûpart des Chrétiens assidus aux
spectacles
, puissent lire sans se sentir troublés & alla
tures tracées d’après les plus graves Auteurs. On ne revient point du
Spectacle
comme on y étoit allé ; l’innocence n’en sort poi
x par l’honneur qu’on en tire. Conduire ses fils & ses filles aux
spectacles
, c’est les conduire aux autels des démons & l
laverunt filios suos & filias suas damoniis. Les défenseurs des
Spectacles
opposent à leurs adversaires l’autorité de S. Tho
lus grand avantage. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des
spectacles
, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuv
formels, qu’on ne conçoit pas comment on ose les citer en faveur des
Spectacles
. Ils n’approuvent donc la Comédie dans son essenc
a vuë de tant de décisions, de censures, & d’anathèmes, contre ce
Spectacle
, on ne peut s’empêcher de gémir sur l’endurcissem
l aimeroit mieux voir un Chrétien enfermé dans un cachot, qu’asfis au
spectacle
. Dans une prison, dit-il, il pourra faire des réf
nd, 1°. Que ces Ecclésiastiques en sont plus coupables, & que les
spectacles
n’en sont pas plus innocents. Il ne craint point
nocents. Il ne craint point d’avancer, que ces Abbés, qui suivent les
spectacles
, ne sont rien moins que la bonne odeur du Clergé,
de la Comédie ; passons à la seconde question : peut-on autoriser ce
Spectacle
. On peut aisément deviner la réponse qu’y fait no
ous exposer, il conclut qu’on ne peut ni permettre ni favoriser aucun
Spectacle
indécent ; qu’aucune raison de bien, même plus gr
pposer de tout son pouvoir : en un mot le Théologien Espagnol met ces
Spectacles
au rang des poisons dont on doit empêcher le débi
n lui oppose, sçavoir 1°. que dans le Christianisme la Comédie est un
spectacle
indifférent, où les simples ne risquent rien, les
mplicité doit frapper ses adversaires : c’est qu’en plaidant pour les
Spectacles
ils en montrent le danger, leur langage favorise
langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leur cause : le
Spectacle
est pour la jeunesse, ce qu’est un peu d’eau pour
& de l’obscénité qui régnoit alors sur son Théâtre : or entre ces
Spectacles
& les nôtres, il y a autant d’opposition qu’e
es femmes qui étaient peut-être chastes lors qu'elles sont allées aux
Spectacles
en sortent impudiques. Les Farceurs avec leurs ge
oison dans les cœurs de ceux qui les écoutent. Dans le Traité des
Spectacles
Quand même la sainte Ecriture ne défendrait pa
d même la sainte Ecriture ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux
Spectacles
, la pudeur le leur devrait défendre: Lors que l'E
n'est pas permis de faire, elle a, dis-je, condamné toutes sortes de
Spectacles
, en condamnant l'Idolâtrie qui est la mère de tou
vanité et de légèreté sont sortis. Que fera donc un Chrétien dans ces
Spectacles
, s'il fuit l'Idolâtrie ? Que dira-t-il ? Peut-il
xorciser dans l'Eglise les Démons, dont il loue les voluptés dans les
Spectacles
? Ayant renoncé au Diable dans le Baptême, il a r
ui lui appartient. Mais si après s'être uni à Jésus-Christ, il va aux
Spectacles
du Diable, il renonce à Jésus-Christ, comme il av
âtrie toute nue donnait de l'horreur, il la revêtue de la volupté des
Spectacles
, pour la rendre aimable. Néanmoins tout le monde
es Spectacles, pour la rendre aimable. Néanmoins tout le monde va aux
Spectacles
; On se plaît à cette infamie publique, ou pour y
l'impureté, et comment s'exposera-t-il à perdre toute pudeur dans ces
Spectacles
, pour pécher après avec plus d'audace ? En s'acco
être chargé de ses propres vices ; on se veut encore charger dans les
Spectacles
des excès de tous les siècles passez. En vérité i
t profession du Christianisme. Les fidèles Chrétiens doivent fuir ces
Spectacles
, qui sont, comme nous l'avons déjà dit, si vains,
u'il s'applique à la lecture de la sainte Ecriture, il y trouvera des
Spectacles
dignes de la Foi, dont il fait profession ? Y a-t
dignes de la Foi, dont il fait profession ? Y a-t-il, mes frères, de
Spectacles
plus beau, plus agréable, et plus nécessaire, que
re des Institutions Divines. CHAP. 20. Vous devez rejeter les
Spectacles
publics, parce qu'étant des occasions des vices,
s s'il y a moins de dérèglement dans les Théâtres que dans les autres
Spectacles
; car on représente dans les Comédies l'incontinen
a vue. Chacun selon son sexe se représente à son imagination dans ces
Spectacles
; on les approuve lors qu'on en rit, et non seule
'en retournent plus corrompus en leurs maisons. Il faut donc fuir les
Spectacles
, non seulement afin que les vices ne fassent aucu
Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les
spectacles
sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dan
s font l’un et l’autre à l’égard d’une même personne, qui revient des
spectacles
avec moins de force et plus d’orgueil, et qui n’e
« Il y a plus d’espérance pour les personnes qui sont touchées des
spectacles
, mais dont l’esprit n’est pas séduit ; qui sont f
faut condamner. « Car il ne s’agit pas de dire qu’on est revenu des
spectacles
comme on y était allé. Les pertes qu’on y a faite
s’affaiblit et se corromptbp. « Entre les jeunes gens qui vont aux
spectacles
, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l
e confiance méritent donc ces personnes, quand elles assurent que les
spectacles
ne font aucun tort à leur vertu ? Si elles savaie
rtu, elles tiendraient un langage bien différent. « En effet, ou le
spectacle
attache et plaît, ou il inspire du dégoût et dépl
ention secrète qu’on a de chercher du plaisir dans l’agitation que le
spectacle
cause à l’âme, que l’indignation que l’on ressent
lessé, et satisfait si ses plaies sont profondes. « Tout ce qui est
spectacle
est passion ; les sentiments ordinaires et modéré
e aime, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui conduit aux
spectacles
. Mais n’est-ce pas le comble de la misère de ne p
soit en devenant frénétique et en riant de ses propres maux. « Les
spectacles
sont cette frénésie réduite en art ; et il n’y a
secours de la religion et des grâces que Dieu lui accorde ; mais les
spectacles
augmentent le dégoût des vrais biens, et en affai
tous les vices ; mais l’un et l’autre sont certainement la suite des
spectacles
, et toujours dans la même proportion qu’on les ai
malgré sa corruption. Ceux même qui sont les plus passionnés pour les
spectacles
en sentent bien le vide et le faux, s’ils ont de
tre aimé. « Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux
spectacles
n’en sont pas également blessées ; mais c’est la
t la louange de la grâce de Jésus-Christ, et non la justification des
spectacles
. La miséricorde de Dieu est encore plus grande qu
on reconnaîtra facilement qu’il n’est pas possible de fréquenter les
spectacles
sans en recevoir de mauvaises impressions, et qu’
NDE] Ce chapitre reprend le traité de Pierre Nicole, Penseées sur les
spectacles
, Oeuvres, vol. 13, p. 324-334. Les premiers parag
ulos meos ne videant vanitatem, détournez, Seigneur, mes yeux de ces
spectacles
, où la vanité, la pompe, la magnificence, & t
us agreablement, est la Comedie, le Bal, les Danses, & les autres
spectacles
, qui sont souvent criminels, & toûjours dange
es spectacles, qui sont souvent criminels, & toûjours dangereux ;
spectacles
opposez à l’esprit du Christianisme, & à la p
’est s’y r’engager publiquement, que de courir avec tant d’ardeur aux
spectacles
publics, jusque-là que c’étoit autrefois une marq
prévaricateur d’une si bonne cause, vous avoüer de bonne foi, que ces
spectacles
, dont je pretends vous détourner, ne sont pas, à
z par ses Canons, & prononcé Anathême contre les Spectateurs. Ces
spectacles
dont il parlent, & contre lesquels ils invect
’ils avoient bien de la peine à reprimer. Je vous avoüe donc, que les
spectacles
que j’attaque aujourd’hui, ne sont pas, à beaucou
es paroles & des expressions des Saints Peres, pour condamner les
spectacles
d’aujourd’hui, tels qu’ils sont, ce ne sera que d
grief de se trouver au Bal, d’assister à la comedie, & aux autres
spectacles
publics, & enfin de se trouver dans ces Assem
ter au Bal & à la Comedie, qui sont maintenant les deux sortes de
spectacles
qui sont le plus en usage, & où l’on fait le
is ou quatre regles, par lesquelles vous conclurez vous-méme, a quels
spectacles
il vous est défendu de vous trouver, & quelle
r foiblesse, ils sont susceptibles de toutes les impressions, que ces
spectacles
sont capables de faire sur leurs esprits ; c’est
n s’expose, que d’en juger par la nature, ou par l’institution de ces
spectacles
, ou par la fin qu’ont eû ceux qui les ont invente
nd les saints Peres vouloient détourner les prémiers Chrétiens de ces
spectacles
, la plus forte raison qu’ils leur en apportoient,
rdente passion. Je vous diray donc, encore une fois, que quoyque ces
spectacles
, dont on est si passionné, ne soient plus cruels,
airement le crime, c’est être dans le dessein de le commettre. Or ces
spectacles
ausquels vous courez, sont de cette nature, eû ég
soit une occasion prochaine, ou bien un danger évident ; puisque ces
spectacles
sont tout autres que ceux des Anciens ; qu’on ne
, je l’avoüe, dont on flatte la passion que l’on a pour ces sortes de
spectacles
; mais cela n’excuse pas de peché, ceux qui, dans
oiblesse, ne peuvent ignorer le danger où ils s’exposent : car si ces
spectacles
, tels qu’ils sont aujourd’huy, leur sont une occa
fet de la politesse du siecle, que de sa probité ; de maniere que les
spectacles
de ce tems sont d’autant plus dangereux, que le m
ie moins, & qu’il s’insinuë plus facilement. Je veux dire que ces
spectacles
épurez de ce qu’ils avoient de plus scandaleux au
st si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de divertissement, ni de
spectacle
plus agreable aux gens du monde, quelque soin qu’
aux autres, pechent grievement lorsqu’elles authorisent ces sortes de
spectacles
par leur presence, & quelles y portent les au
us me proposez ; car je veux que le bal, la comedie, & les autres
spectacles
de cette nature, soient comptés entre les choses
quoy, dira-t-on, se seroit-on un point de conscience d’assister à ces
spectacles
, puisque les gens d’une vertu plus reguliere, &am
ore un grand nombre, qui ne peuvent, sans grand peché, frequenter ces
spectacles
, à cause de la perte du tems & de l’argent qu
vent à toutes les comedies, à tous les jeux publics, & à tous les
spectacles
, & qui ne seroient pas contens d’eux-mêmes, s
leurs affaires, & au soin de leur domestique ? Deplus, comme ces
spectacles
ne se font pas sans grands frais, & qu’on n’e
us, qu’il y a bien des gens, qui ne peuvent sans peché frequenter ces
spectacles
, quelque innocens qu’on les fasse ; puisqu’ils so
e satisfaire en ma seconde partie, où j’ay à vous faire voir, que ces
spectacles
qui sont criminels à l’égard de plusieurs, sont e
vous plaît, vôtre attention. Si l’on ne peut dire absolument, que les
spectacles
dont nous avons parlé, soient criminels, mais seu
nes. Je vous avertiray seulement, que je ne comprends point entre ces
spectacles
dangereux & préjudiciables à l’innocence des
bligation d’y assister. Je fonde, Messieurs, ce danger sur ce que ces
spectacles
nous mettant devant les yeux tout ce que le monde
is que parcourir cecy, qui suffira pour vous faire concevoir, que ces
spectacles
tels qu’ils sont aujourd’huy, & avec toute la
ables de seduire, que dans ces assemblées, dans ces cercles, dans ces
spectacles
, qui ne sont faits que pour plaire ; & où le
ant du monde, qui ne paroit jamais avec plus de charmes, que dans ces
spectacles
dont nous parlons ? Que si l’on regarde la condit
ne s’y corrompe par le plaisir même qu’ils ont a le voir ? Que si ces
spectacles
nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit
lesquelles ensuite l’on regle sa vie & sa conduite ; puisque ces
spectacles
sont comme une école, où l’on enseigne une Morale
omedies, ausquelles je m’arrête plus particulierement, en parlant des
spectacles
, que les comedies, dis-je, de ce tems, soient plu
en jugez autrement, c’est la passion que vous avez pour ces sortes de
spectacles
, qui vous fait fermer les yeux au danger present
assiez tout un autre sentiment, si je pouvois vous découvrir un autre
spectacle
, plus triste, & plus lugubre, qui est ce qui
es qui pourroient en empêcher l’impression : d’où il s’ensuit que ces
spectacles
sont toûjours dangereux pour tout le monde, &
oit jamais se fier à sa propre vertu. Enfin, Messieurs, ces sortes de
spectacles
sont d’eux-mêmes contraires à l’esprit du Christi
usquelles un veritable Chrétien doit s’appliquer. Or c’est ce que nos
spectacles
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun ave
ssi pressoient-ils cette raison, quand on leur alleguoit que tous les
spectacles
n’étoient pas criminels, qu’il y avoit des yeux,
d’y rentrer, lorsqu’il en sera absolutment necessaire. Quand donc ces
spectacles
ne causeroient point d’autre mal, que de dissiper
lies du monde ! Car c’est le nom que le Saint-Esprit donne à tous ces
spectacles
, & à tous ces divertissemens ; puisque le moi
il y eût du danger pour vous, & qu’ainsi vous ne regardez pas ces
spectacles
comme des occasions de peché, mais comme des dive
Heureux donc encore une fois, celuy qui n’ouvre point les yeux à ces
spectacles
& à ces vanitez : Beatus qui non respexit in
nt si formellement condamné, ils ne manquent pas de répondre, que ces
Spectacles
, qui ont attiré l’indignation des premiers Chréti
joutent que ces mêmes Pères ne pouvaient imaginer, pour lors, que les
Spectacles
prendraient quelque jour une autre forme et devie
s Pères, contre le Théâtre de leur temps, ne prouvent rien contre les
Spectacles
d’aujourd’hui. Il suffirait, pour détruire ce rai
t pénétrons les motifs qui ont déterminé nos Docteurs à interdire les
Spectacles
modernes aux Chrétiens. Le Théâtre ne fait plus,
e de tout ce que les premiers Pères de l’Eglise ont dit, au sujet des
Spectacles
des Payens, peut être appliquée, à juste titre, à
armi les Docteurs modernes, ceux qui ont paru les plus favorables aux
Spectacles
d’à présent, en prononçant qu’on pourrait les tol
quoique je convienne de la grande différence qui se trouve entre les
Spectacles
modernes et les anciens, surtout du côté de l’int
crois qu’il n’est pas hors de propos de remarquer aussi que tous les
Spectacles
des Grecs et des Romains subsistent encore, du mo
tissait d’autres sur leur modèle, on serait forcé de convenir que les
Spectacles
, en passant des Payens aux Chrétiens, n’ont fait
ays. Quant à moi, je ne les ai jamais regardés que comme un reste des
Spectacles
des Anciens ; j’y ai trouvé par tout l’image viva
habitent aujourd’hui l’Europe ne font, dans leurs Jeux et dans leurs
Spectacles
, qu’imiter imparfaitement ce que leurs Pères avai
t exécuté avec plus de régularité et de magnificence. Ces Jeux et ces
Spectacles
, que l’autorité publique avait abolis, ou qui ava
tout ce qu’ils tenaient de leur première origine. De-là vient que les
Spectacles
modernes sont une image informe des Spectacles de
e. De-là vient que les Spectacles modernes sont une image informe des
Spectacles
des Anciens. La Tragédie et la Comédie sont repar
a Comédie sont reparues aussi chez les Modernes, ainsi que les autres
Spectacles
des Anciens ; mais leur sort a été bien différent
t indubitable que tous les Jeux du Théâtre, aussi bien que les autres
Spectacles
des Anciens, étaient des actes de Religion, il ne
anciens Pères de l'Eglise a fait un grand discours exprès contre les
Spectacles
des Païens plein de doctrine, de raisons, d'autor
faut pas s'imaginer que la défense que nous faisons aux Chrétiens aux
Spectacles
du Paganisme ne soit qu'une invention de la subti
orts et plus considérables que dans l'Idolâtrie ? De sorte que si les
Spectacles
en sont procédés et soutenus, il ne faut point do
termesc. 24. : « Donc si toutes les choses sont introduites dans les
Spectacles
par les Démons, s'ils sont faits pour eux, et si
a cette femme qui se trouva c. 26possédée d'un Démon, à la sortie des
Spectacles
, et qu'on lui demanda de quel droit il avait entr
raison aux Païens pourquoi les Fidèles refusaient d'assister à leurs
Spectacles
, il dit en un mot. « Nous y renonçons, parce que
e, et défendre les vaines superstitions qui sont mêlées dans tous les
Spectacles
? Car alors qu'ils assistent à ces Jeux que les P
re de Dieu par des Hymnes saintes ; et l'on ne se doit point faire un
Spectacle
des choses dont l'artifice du Démon a corrompu la
pour les rendre criminelles. Nos Livres sacrés ont condamné tous les
Spectacles
, en condamnant l'idolâtrie qui les a produits ; c
Spectateur ? Il fait exorciser les Démons dans l'Eglise, et loue aux
Spectacles
les voluptés qu'ils ont introduites. Enfin après
il renonce à Dieu, dans ces Jeux publics. L'idolâtrie est la mère des
Spectacles
, et pour y attirer les Chrétiens, elle les flatte
dans la Grèce, n'ont pour présidents que les Démons ; Enfin tous ces
Spectacles
qui charment la vue, et qui chatouillent l'ouïe,
ncile troisième de Carthage défend à tous les Chrétiens de donner les
Spectacles
publics, et d'y assister, il est ajouté ; « Parce
es Théâtres dans les Villes où tu te rends coupable en commandant ces
Spectacles
, en applaudissant à ceux qui les font, et en appu
en ces Jeux, et pour peu que le Diable les flatte, ils courent à ces
Spectacles
impies, et se jettent volontairement dans les ret
s avec Bélial ? Comment donc souffrez-vous d'être par la vanité de ce
Spectacle
Enfants des Hommes ? D'où vient que vous Idem in
al. 118. hom. 18. avez le cœur si pesant que vous aimez la vanité des
Spectacles
, et que vous cherchez le mensonge en la bouche de
hom. i.. « Et je vous exhorte, dit-il ailleurs, à ne point aller aux
Spectacles
, aux Courses de Chevaux, et aux Jeux de Théâtre,
qui dit dans un même sentiment, « Nous allions en notre jeunesse aux
Spectacles
et aux bouffonneries de ces sacrilèges ; Nous y r
plaisir à ces Cantiques de vanité, à la turpitude des Théâtres, à ces
Spectacles
inutiles, aux folies du Cirque, aux cruautés de l
r de l'encens en faveur des Démons Symbol. ad Catec. l. 2.. Fuyez les
Spectacles
, dit-il, aux Catéchumènes, fuyez l'impudence des
r le Nom de Dieu, et tu le souffres patiemment, tu les vois aller aux
Spectacles
, et tu ne les retiens pas. Ces trois jeunes Marty
; Mais celui qui regarde avec plaisir les images des Idoles dans les
Spectacles
nocturnes, ne leur a-t-il pas sacrifié ? Oui sans
nt, en ne les empêchant pas, tous coupables. » « Il faut éviter les
Spectacles
« Vitanda spectacula omnia non solum ne quid viti
l ne fait injure au vrai Dieu, mais une très grande injure ? Dans les
Spectacles
on devient en quelque façon Apostat, c'est une pr
adorons toutes choses, et nous jugeons Dieu seul digne de mépris. Les
Spectacles
ont deux grands maux ; l'homme se rend lui-même l
tés ; mais je vous tiens plus misérables de demander à l'Empereur les
Spectacles
du Théâtre et du Cirque. Hélas quelle Ville ! pou
croire qu’elle appreuue les crimes & les diuertissemẽs impies des
spectacles
puis que (disent-ils) n’ont rien qu’vn innocent p
t le sens des Sainctes Escritures pour maintenir les abominations des
Spectacles
; qu’ils prophanent ce qu’il ne faut manier qu’au
? quelle odieuse lascheté ; puisque fauorisants de leur presence les
spectacles
qui sont instituez à l’honneur d’vn Idole, c’est
rguments dont ils la couurent. Ils n’attendent pas qu’on deffende les
spectacles
, ils preuiennent eux-mesmes, & demandent hard
uthorise si solemnellement. C’est ainsi qu’ils vont tout glorieux aux
Spectacles
. C’est ainsi que ces rares interpretes suiuent la
’accorder à leurs sentiments, on ne les y a pas couchés en faueur des
spectacles
, & des Chrestiens qui y assistent : mais au c
e seule intention, & non pas pour donner cours à la vanité de ces
Spectacles
, qui sont les fruits de la superstition payenne ;
stre donc bien aueuglé que de ne mettre point de difference entre les
Spectacles
deuots, & les Spectacles impies & malicie
ne mettre point de difference entre les Spectacles deuots, & les
Spectacles
impies & malicieux : Mais nostre artificieux
les fruits qu’a produit céte enragée, céte mere feconde des jeux, des
spectacles
, de ces monstres de la vanité & legereté des
es monstres de la vanité & legereté des payens. Car a ton quelque
spectacle
sans auoir vn idole ; voyons nous vn seul des jeu
qu’il fait d’vn crime le suiet de ses plaisirs, & qu’il agrée des
spectacles
& des impietez, dont Dieu n’a iamais permis l
t au diable & à ses vanitez dans le Baptesme, courir vistement au
spectacle
pour y renoncer Iesus-Christ. L’idolatrie, comme
’elle dõneroit plus d’horreur que d’amour, s’auisa de la reuestir des
spectacles
, afin qu’auec le foïble plaisir dont ils sont mes
tique ? Demandez-luy en-suitte le chemin qu’il a tenu pour arriuer au
Spectacle
, vous le verrés confus, & forcé d’auoüer que
oin de beaucoup de méchancetés : & ces mesmes yeux qu’il porte au
Spectacle
des Idolatres, sont les yeux qu’il a soüillé n’ag
s & prostituées, sans cõsiderer que pour le plaisir criminel d’vn
Spectacle
, il attire sur soy les vengeances & les chast
s de famille, qui quittent froidement leur mesnage pour se treuuer au
Spectacle
, pour y folastrer, pour y faire les gaillards, &a
’y voir personne qui en témoigne du ressentiment, qui ne se treuue au
Spectacle
, & qui ce semble ne tiene à gloire d’y estre
n pas assez commettre, ou dépecher contre les leçons qu’on en fait au
Spectacle
: car à la face des loix mesme, on enseigne la pr
age. Ie ne puis souffrir que les Chrestiens, au lieu de condamner ces
spectacles
y donnent leur attention ; & ils ne sçauroien
ure ainsi sur le plaisir du peuple, à qui ils se donnent eux mesme en
spectacle
; & ceux qui lient entre eux vne partie de ma
nesteté y est en triomphe. On void mille autres extrauagances dans le
Spectacle
. Les vns tous nuds se picquent d’adresse à bien s
d’impietés & de superstitions, & tout ce superbe équipage des
spectacles
seruent seulement à rendre l’idolatrie plus pompe
ferer les loüables occupations à l’oysiueté du theatre ; & si les
spectacles
ont attiré ses inclinations, il y en a de plus be
tretien les vrays & solides plaisirs. Car sans luy descouurir ces
Spectacles
surnaturels, ces beautés celestes & rauissant
re, les oyseaux dans l’air, & les poissons sous les eaux. Que ces
Spectacles
sont rauissants, veritablement ils meritent seuls
grãdeur de sa naissance. On peut bien estre Chrestien & aymer les
Spectacles
, mais il les faut rechercher dans l’Escriture sai
ourris sortir des tombeaux pleins de vie. Et pour la derniere face du
Spectacle
, il verra le diable qui auoit reduit sous sa domi
& d’orner le triomphe de sa croix, de ses propres dépoüilles. Ces
Spectacles
(mes freres) sont curieux & diuertissants, il
’est vne necessité d’ouurir les yeux à l’esperãce & au salut. Ces
Spectacles
sont bien plus illustres que ceux des payens, pui
ffé à monstrer au peuple sa magnificence par le superbe appareil d’vn
spectacle
; mais à ce Souuerain Monarque, à cette infinie M
CHAPITRE IX.
Spectacles
de la Religion. La Religion chrétienne n’est p
ien plus solides & plus purs, elle substitue plaisirs à plaisirs,
spectacle
à spectacle. Tout est plein dans l’Écriture des c
ides & plus purs, elle substitue plaisirs à plaisirs, spectacle à
spectacle
. Tout est plein dans l’Écriture des consolations
le bonheur de lui obéir & de lui plaire ? Voilà les délices, les
spectacles
des Chrétiens, saints, durables, accordés gratuit
miques. Ce ne sont point des fables, mais des vérités. Quel plus beau
spectacle
, dit Tertullien (C. 30), que le dernier avénement
si ancien & tant de fois renouvelé, sera consumé par le feu, quel
spectacle
, quel transport, quel ravissement ! Quoi ! tant d
vendoit, que vous avez fait mourir sur une croix. Pour voir ce grand
spectacle
, vous n’avez pas besoin de Consul & de théatr
au lion, la douceur à l’agneau & à la colombe ? &c. Un autre
spectacle
bien digne de vos regards, dit le même Père, c’es
hé du monde entier, mordant la poussiere aux pieds du Sauveur. Que ce
spectacle
est beau, qu’il est agréable, qu’il est utile ! v
dont les levres font couler le lait & le miel ! Vous faut-il des
spectacles
, dit S. Cyprien, sans attendre ceux que l’heureus
operibus poterit comparari. Qu’y a-t-il en effet de plus beau que le
spectacle
de la nature, jusques dans ses moindres objets ?
même pensée sur ce fameux passage de S. Paul : Nous sommes devenus un
spectacle
au monde, aux Anges & aux hommes : Spectaculu
aculum facti sumus. 1. Cor. 4. Vous pouvez faire mieux que de voir le
spectacle
; donnez-le vous-même aux Anges & aux hommes
amp; la terre forment deux théatres, & se donnent mutuellement le
spectacle
; le ciel, par les graces qu’il répand, le bonheu
ement que paroîtra dans tout son jour le contraste de ces deux grands
spectacles
; le Juge des vivans & des morts, assis sur s
les vertus aux vices, confondant les vices par les vertus ; le grand
spectacle
de l’ouverture du livre des consciences, qui en d
ettre en parallelle leurs puériles croquis, avec l’immense, l’éternel
spectacle
que nous offre l’Évangile. Ce mot de spectacle, s
c l’immense, l’éternel spectacle que nous offre l’Évangile. Ce mot de
spectacle
, si commun du temps de S. Paul, se trouve par-tou
nèque dit qu’un homme de bien luttant contre l’adversité est un grand
spectacle
pour Dieu : Magnum Deo spectaculum homo cum fortu
de théatre que quelques Commentateurs de S. Paul emploient au lieu de
spectacle
, est moins juste. L’Apôtre fait allusion aux comb
bourreaux & leurs passions, donnoient par leur courage un pareil
spectacle
(Consc. ibid. C. 9.). Il compare les efforts des
ourt, ni ne combat, ni ne dispute le prix à personne. Voilà les beaux
spectacles
de vertu dont on ne sauroit trop s’occuper. Voule
pectacles de vertu dont on ne sauroit trop s’occuper. Voulez-vous des
spectacles
bien plus dignes de vous, comparez la religion ch
castumque Joseph, mors conteritur, Deus amatur. Eh que sont dans vos
spectacles
ces tours de force, ces tours d’adresse, en compa
igion ? Consultez votre cœur, quand vous allez à l’office divin ou au
spectacle
, à quel des deux vous conduit la vertu ? quand vo
iecle passé. Les gens vertueux, assidus dans nos temples, vont-ils au
spectacle
? les amateurs vont-ils au service divin & au
ugustin, parlant aux Catéchumènes (L. 2. C. 1.), leur dit : Fuyez les
spectacles
, ces cavernes du démon, pour n’en être pas vaincu
u : Fugite spectacula, caveas diaboli. S’il vous faut réjouir par des
spectacles
, occupez-vous de ceux que vous fournit l’Église,
Corneilles, quelque grands qu’on les dise, d’imaginer de si brillans
spectacles
, ni de composer des ouvrages qui approchent de la
s objets, d’une maniere plus excellente que ne feront jamais tous les
spectacles
du monde ? Suétone (in August.) rapporte qu’un Am
apporte qu’un Ambassadeur de quelque peuple barbare ayant assisté aux
spectacles
, & vû la fureur avec laquelle les Romains y c
, par la séduction & ses effets. Si on ne peut être heureux qu’au
spectacle
, le genre humain est bien à plaindre ; il n’y a p
Sermon sur les
spectacles
Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme.
nt aujourd’hui présents en ce lieu assisterent ces jours derniers aux
spectacles
. (Messieurs, crainte que vous ne me soupçonniez d
e. Examinons donc aujourd’hui ce que le monde pense ordinairement des
spectacles
. Il les regarde comme un amusement indifférent en
suit après lui le torrent des Docteurs. Avant que de décider sur les
spectacles
, il s’agit donc, d’examiner ; 1°. Si aucune loi n
Aussi est-ce bien là ce que prétend le monde. Une loi qui défende les
spectacles
! Où est-elle, nous dit-on, cette loi ? Est-ce da
’est la différence prétendue, que vous affectez d’exagérer, entre les
spectacles
anciens & les spectacles de nos jours. Autref
que vous affectez d’exagérer, entre les spectacles anciens & les
spectacles
de nos jours. Autrefois, dites-vous… Oui, j’avoue
jours. Autrefois, dites-vous… Oui, j’avoue qu’il étoit autrefois des
spectacles
infames par eux-même, spectacles même d’une infam
i, j’avoue qu’il étoit autrefois des spectacles infames par eux-même,
spectacles
même d’une infamie groffrere, spectacles qui euss
tacles infames par eux-même, spectacles même d’une infamie groffrere,
spectacles
qui eussent fait rougir les fronts les plus endur
tacles qui eussent fait rougir les fronts les plus endurcis au crime,
spectacles
crimes plutôt eux-mêmes que représentations de cr
éserve & sans exception. Sans doute, il étoit autrefois d’autres
spectacles
que les abominations grossieres du Cirque & d
pour permettre les uns & réprouver les autres ? Ce sont tous les
spectacles
en général qui sont interdis aux Chrétiens par de
s jours, par un Concile de Milan sous Saint Charles. Ce sont tous les
spectacles
en général, dont Saint Thomas décide qu’ils ne pe
Or ces raisons les voici : rien en général de plus contraire que les
spectacles
à l’esprit du Christianisme, à la profession du C
vous, mes Freres, ajoutoit-il ensuite, refuserez-vous du moins à vos
spectacles
le nom de vanité ? Le monde, en effet, a-t-il rie
Or cette premiere preuve de S. Ambroise convient-elle, Messieurs, aux
spectacles
de nos jours ? L’esprit du Christianisme est un e
rofession du Christianisme, en second lieu, s’accorde-t-elle avec les
spectacles
? Heureux Initiés, s’écrioit Saint Jean Chrysosto
tullien. Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux
spectacles
; ils sont persuadés que vous y avez renoncé ; il
ens presque la même chose ; aussi toutes les fois qu’on vous voit aux
spectacles
, on vous croit Apostats. Et que cette pensée ne v
acle, sur la Victime sans tache, ces yeux tout éblouis de la pompe du
spectacle
, & tout pleins peut-être de l’action d’un Déc
, au théâtre de nos jours ? Avouez donc du moins que ce sont tous les
spectacles
en général, ceux de nos jours comme ceux de leur
le sont encore. Ne nous dites donc plus, poursuit Tertullien, que les
spectacles
ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répo
e, qu’on nous montrât les auteurs, les acteurs & les partisans du
spectacle
de venus les plus vertueux & les plus Chrétie
s, fermons nos Eglises, Ministres du Seigneur, taisons-nous ! Dans un
spectacle
on trouve plus de profit à faire pour la vertu qu
gez-les sur les mêmes regles. Pour moi, en condamnant aujourd’hui vos
spectacles
, je ne prétends justifier ni la mollesse & l’
va te perdre. Voilà, Messieurs, une image fidele du Mondain dans les
spectacles
; il ne croit jamais y courir le moindre danger.
du théâtre de nos jours ; & moi, je dis, en premier lieu, que ce
spectacle
si chaste, si honnête en apparence, est le plus s
a passion. Oui, je consens, disoit Tertullien, que tout soit dans vos
spectacles
simple, charmant, même honnête. Remarquez que les
agréments, que l’ennemi de la pudeur a pris soin de répandre sur les
spectacles
. De-là, comme remarque l’ingénieux Lactance, cett
evant vous, & pour peut-être vous donner vous-mêmes devant eux en
spectacle
: amusement nouveau, nouvel artifice mis à la mod
du libertinage, qui a perdu tous les Empires, est l’établissement des
spectacles
, & sur-tout le rafinement de goût & de so
s, & sur-tout le rafinement de goût & de somptuosité dans les
spectacles
. Qu’est-ce qui perdit les florissantes République
s Sages ; voici ce qu’en dit le plus éloquent de leurs Orateurs : Les
spectacles
firent naître l’amour du merveilleux & dégoût
oires. Rome fut long-temps vertueuse ; ce fut tant qu’elle ignora les
spectacles
, selon la belle remarque de Saint Augustin : The
ir ? Ce fut en introduisant à Jérusalem les jeux, les fêtes & les
spectacles
de la Grece. Et vous, Messieurs, avant que de pré
point dangereux, on ose se donner pour exemple ? J’assiste à tous les
spectacles
, dit-on, & j’en sors toujours innocent. Qui p
mais ce ne sont point eux qui le diront : j’assiste tous les jours au
spectacle
& j’en sors toujours innocent. Non, non, ils
suis pas surpris qu’ils nous le disent : J’assiste tous les jours au
spectacle
, & j’en sors toujours innocent. Hélas ! mes F
rien. Je conçois maintenant comment vous prétendez sortir innocent du
spectacle
. J’assiste tous les jours au spectacle, & j’e
s prétendez sortir innocent du spectacle. J’assiste tous les jours au
spectacle
, & j’en sors toujours innocent. Le peuple de
que vous dites à présent, que vous êtes toujours sortis innocents du
spectacle
, encore faudroit-il conclure avec un grand Docteu
traité qu’il a écrit sur cette matiere, Chrétiens, si vous aimez les
spectacles
, si vous ne pouvez vous en passer, nous en avons
, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui coule ; quel
spectacle
plus touchant & plus beau pouvez-vous desirer
us y montre votre place, il vous appelle. N’est-ce point assez de ce
spectacle
? Nous vous en montrerons d’autres encore. Ce mon
s quelle place alors vous voulez occuper. Voilà certainement le grand
spectacle
qui doit vous dégoûter de tous les autres. Le thé
s ai rien caché de tout ce qui pouvoit vous inspirer de l’horreur des
spectacles
profanes. Allez donc à présent, si vous êtes tout
CHAPITRE I. Que les
Spectacles
sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défe
s, et corrompent les bonnes mœurs. Dieu n'en peut être la fin. D. Les
spectacles
peuvent-ils être comptés parmi les plaisirs permi
pectacles peuvent-ils être comptés parmi les plaisirs permis ? R. Les
spectacles
sont absolument défendus, parce qu'ils sont absol
entiments, et aux devoirs d'un véritable Chrétien. D. Qu'appelle-t-on
spectacles
? R. On appelle spectacles des divertissements pu
'un véritable Chrétien. D. Qu'appelle-t-on spectacles ? R. On appelle
spectacles
des divertissements publics, tels que sont les Co
vain divertissement à ces dangereuses émotions. D. Met-on au rang des
spectacles
défendus toutes les représentations qui se font s
ssais de mor[ale]. Traité de la coméd[ie]. chap. 10. D. Pourquoi les
spectacles
sont-ils absolument mauvais ? R. Parce qu'on n'y
aire naître l'amour du monde dans le cœur des Spectateurs. D. Si les
spectacles
sont absolument mauvais, d'où vient que l'Ecritur
R. C'est une erreur que de croire que l'Ecriture ne condamne pas les
spectacles
. L'Ecriture les condamne quand elle condamne les
sur la comédie. p. 42. D. Les Pères de l'Eglise ont-ils cru que les
spectacles
étaient condamnés par ces paroles de l'Apôtre ? R
e l'Ecriture en condamnant les concupiscences du siècle, condamne les
spectacles
. « Quasi parum de spectaculis pronuncietur cum co
eurs autres Pères. D. Ne dit-on pas que les Pères ne condamnaient les
spectacles
, qu'à cause de l'idolâtrie qui y régnait ? R. L'i
idolâtrie n'était pas le seul mal que les Pères condamnaient dans les
spectacles
. Une de leurs principales raisons était, qu'ils p
umer les feux de l'amour impudique. D. L'Eglise a-t-elle condamné les
spectacles
dans ses Conciles ? R. L'Esprit de l'Eglise dans
es, ou plutôt les Pères ont parlé comme l'Eglise ; qui a condamné les
spectacles
pour les mêmes raisons tant particulières que gén
ianisme. Si tout le monde s'accordait à ne vouloir point assister aux
spectacles
, les Comédiens cesseraient bientôt de les donner.
TRAITÉ CONTRE LES
SPECTACLES
. Fidèles Chap. 1. serviteurs de J.C. vous catéc
e la discipline, l’obligation où vous êtes de renoncer au plaisir des
spectacles
, de même qu’aux autres folies du siècle. Instruis
ment bon. Il faut sans doute mettre dans ce rang tout ce qui sert aux
spectacles
; par exemple, le cirque, le lion, les forces du
es pierres, le ciment, le marbre, les colonnes. Enfin les jeux et les
spectacles
ne se passent qu’à la vue du ciel, qui est aussi
vaincus par l’autorité des Ecritures, pour se résoudre à renoncer aux
spectacles
; ou qui doutent, s’ils doivent absolument s’abst
d peuvent très bien s’entendre, d’une défense spéciale d’assister aux
spectacles
. En effet, s’il a donné le nom d’assemblée à une
es amphithéâtres il y a des voies, où l’on se tient pour assister aux
spectacles
. On appelle voies ces amas de degrés, qui séparen
s deux royaumes il comprend tout l’univers. De même quand parlant des
spectacles
, il les appelle du nom d’assemblée des impies : i
ci à subtiliser, venons à la principale autorité, qui nous défend les
spectacles
: elle est fondée sur notre baptême. Lorsque nous
ailleurs plus au long. Si je montre donc ici, que tout l’appareil des
spectacles
est fondé sur l’idolâtrie, ce sera un préjugé évi
e sera un préjugé évident, que dans le baptême nous avons renoncé aux
spectacles
, dont l’idolâtrie a fait une espèce de sacrifice
de sacrifice à Satan et à ses anges. Voyons donc l’origine de chaque
spectacle
en particulier : comment ces jeux ont été introdu
rmi plusieurs autres cérémonies superstitieuses, ils instituèrent des
spectacles
sous un manteau de religion. Les Romains ensuite
ù l’on devait les célébrer. De sorte que dans la suite on donna à ces
spectacles
le nom latin [ludi] à cause des Lydiens de qui il
dans lequel nous découvrirons aussi clairement l’origine de nouveaux
spectacles
, par les titres qu’on leur a donnés. On voit par
ssi les mêmes, comme provenant de la même cause : par conséquent leur
spectacle
est le fruit malheureux qu’une même idolâtrie a p
où les démons en foule semblent avoir établi leur demeure. Que si ces
spectacles
sont moins magnifiques dans les provinces, parce
me suis proposé ; venons maintenant aux lieux où l’on représente les
spectacles
. Le Cirque est principalement consacré au soleil.
r leurs têtes. Comme ils assurent, que Circé la première institua des
spectacles
à l’honneur de son puissant père le soleil, ils p
uelques-uns. Quoi, disent-ils, si je vais au cirque hors du temps des
spectacles
, dois-je craindre que mon âme y contracte quelque
s aucun péril, non seulement aux endroits où l’on s’assemble pour les
spectacles
, mais encore aux temples des gentils ; lorsqu’il
à Dieu. Si je vais au cirque, ou au théâtre, à dessein d’assister aux
spectacles
, je trahis ma religion. Ce ne sont pas les lieux
point de celui du cirque. On se rend à l’un et à l’autre de ces deux
spectacles
au sortir du temple ; où l’on a prodigué l’encens
Vénus ; où nous avons ajouté, dit-il, quelques emplacements pour les
spectacles
. De cette sorte il couvrit du titre de temple un
ont les démons, qui prévoyant dès le commencement, que le plaisir des
spectacles
serait un des moyens les plus efficaces pour intr
2. nous reste à parler du plus fameux et du plus agréable de tous les
spectacles
. On l’a d’abord appelé devoir, comme qui dirait o
ient la même chose. Les anciens s’imaginaient, que par cette sorte de
spectacles
ils rendaient leurs devoirs aux morts ; surtout a
n consolait les morts par des meurtres. Voilà l’origine du devoir. Ce
spectacle
quelque temps après, devint d’autant plus agréabl
ateurs, dont nous venons de montrer l’origine. Quoique cette sorte de
spectacle
ait passé de l’honneur des morts à l’honneur des
13. crois avoir montré en combien de façons l’idolâtrie a souillé les
spectacles
. J’ai fait voir, que l’origine, que l’appareil, q
anes, à combien plus forte raison ne devons-nous pas éloigner de tout
spectacle
consacré ou aux dieux, ou aux morts, les autres o
u’il ne paraît point de loi positive, qui nous défende d’assister aux
spectacles
:1. Joan. 2. comme si ces spectacles n’étaient pa
qui nous défende d’assister aux spectacles :1. Joan. 2. comme si ces
spectacles
n’étaient pas interdits dès qu’on nous interdit t
plaisirs. Or entre les autres espèces de plaisir, on peut compter les
spectacles
. Les convoitises, dont nous venons de parler, pri
les plaisirs entendus dans une signification générale, s’étendent aux
spectacles
. Du reste nous avons déjà dit en parlant des lieu
Du reste nous avons déjà dit en parlant des lieux, où se donnent les
spectacles
, que ces lieux ne nous souillent pas par eux-même
nos colères, par nos chagrins. Or comment accorder tout cela avec les
spectacles
, qui troublent, qui agitent si furieusement l’esp
s devoirs de notre religion. Je veux même qu’une personne assiste aux
spectacles
avec la gravité, et la modestie qu’inspire ordina
16. nous défend la fureur, on nous interdit donc aussi toute sorte de
spectacles
, surtout le cirque, où la fureur préside plus par
. Voyez le peuple qui s’achemine tout hors de lui vers le lieu, où le
spectacle
doit se donner : voyez-le, dis-je, tout agité, to
s. Aussi le plus grand charme du théâtre consiste d’ordinaire dans le
spectacle
des plus grandes infamies. Ce sont ces infamies q
Dieu ; et par conséquent que nous devons détester ces deux espèces de
spectacles
; je veux dire la comédie, et la tragédie, où son
e plaise, qu’un chrétien veuille en savoir beaucoup pour renoncer aux
spectacles
. Personne ne peut mieux exposer ce qui se passe à
disent-ils, aucun endroit formel dans les Ecritures, qui condamne les
spectacles
: un chrétien ne peut-il donc pas y assister ? Vo
nos fourberies, nos adultères, nos injustices, nos idolâtries, et nos
spectacles
; et c’est pour cela que nous ne devons pas y ass
erviteurs de Dieu, qu’ils doivent détester tout ce qui appartient aux
spectacles
; puisque tout cela déplaît à leur divin maître ?
à leur divin maître ? S’il est vrai, comme je l’ai fait voir, que les
spectacles
ont été institués pour honorer le démon ; si l’ap
x-mêmes. Demandons-leur, s’il est permis aux chrétiens d’assister aux
spectacles
, que répondront-ils ? Infailliblement, disent-ils
blement, disent-ils, cet homme est devenu chrétien : il a renoncé aux
spectacles
; il n’y paraît plus. Vous voyez par là que celui
tout : peut-on trouver un plus horrible scandale dans toute sorte de
spectacles
, que ces parures extraordinaires qui y brillent,
piscence. Ajoutez que la première pensée que l’on a en se rendant aux
spectacles
, c’est d’y voir, et d’y être vu. D’ailleurs est-i
ui ont perdu le Seigneur pour avoir communiqué avec le démon dans les
spectacles
. Car « nul ne peut servir deux maîtres ». Math. 6
ersonne ne vous reconnaît pour chrétien, tandis que vous assistez aux
spectacles
. Mais songez à ce que Dieu détermine de vous dans
oix de mille scélérats, qui y jettent des cris ? Je veux que dans ces
spectacles
il y ait des choses purement agréables, simples,
tesse et d’agrément. Par conséquent tout ce que vous trouvez dans les
spectacles
de grand, de poli, de mélodieux, de divertissant,
es mets qu’il leur offre : qu’ils se rendent exactement aux lieux des
spectacles
, où leur patron les invite. Pour nous le temps de
pour Dieu ? Voilà les véritables plaisirs des chrétiens : voilà leurs
spectacles
innocents, perpétuels, et qui ne leur coûtent rie
étuels, et qui ne leur coûtent rien. Représentez-vous dans ces saints
spectacles
une image des jeux du cirque ; considérez-y la co
épandu ? Vous avez celui de Jésus-Christ. Mais Chap. 30. surtout quel
spectacle
plus éclatant que celui, où toutes les nations de
ront régner éternellement ? Il est vrai qu’il y aura en même temps un
spectacle
bien différent ; je veux dire le terrible jour du
tants sera consumée par un déluge de feu. Quelle sera l’étendue de ce
spectacle
! Quel étonnement, quelle surprise ! Ou si vous v
oulées aux pieds de ceux qui passaient par là. Pour voir de si grands
spectacles
, pour vous procurer de si magnifiques divertissem
consul, d’un questeur, d’un pontife ? Vous me direz peut-être que ces
spectacles
sont encore éloignés de nous ? Non, mes Frères, l
du stade, et de tous les autres lieux, que la vanité a consacrés aux
spectacles
. Chap. 1. Chap. 2. Exode. 20. Chap. 3. Exod
Seconde lettre contre les
spectacles
. On en démontre le poison, par l’aveu même de
8 de Juin, à Mr. de Boissy, Auteur d’un excellent ouvrage contre les
spectacles
, dit, que… « La Réligion nous a toujours fourni
dit, que… « La Réligion nous a toujours fourni des armes contre les
spectacles
. Si le monde soit disant Chrétien, ajoute ce St.
terrassés ? On sent le poids de l’autorité &c ; mais on veut des
spectacles
, & l’on n’oublie rien, pour se faire illusion
it pu donner aux ames honnêtes & pieuses, en travaillant pour les
spectacles
. « Depuis plusieurs années, dit-il, j’avois beauc
tifier la composition des ouvrages Dramatiques, & les dangers des
spectacles
, les textes prétentendus favorables, les anecdote
sont donc, ajoutez-vous, ces rêveries sublimes, que les partisans des
spectacles
appellent à leur secours, pour entreprendre la ju
48 &c, de ses maximes, que d’assûrer, qu’ils ne blament dans les
spectacles
de leur tems, que l’Idolatrie & les impudicit
fin du sixieme. Il n’y étoit donc plus question d’Idolatrie dans les
spectacles
. Mais les Conciles, les Peres &c. En un mot,
s, dit St. Bernard, mort en 1158. Dieu a en horreur les partisans des
spectacles
.1 Le Bienheureux Laurent, prémier Patriarche de
he de Venise, & Auteur du même siécle, dit, que les partisans des
spectacles
n’auront d’autre partage, que les flammes éternel
savant Académicien, & Professeur au Collége Royal, comparant nos
spectacles
actuels, avec ceux des anciens, dit, dans son Edu
e, peut-on se glorifier d’un si heureux changement ? Depuis quand nos
spectacles
sont-ils si utiles ? C’est ici, où s’embarassent
du Théatre, ainsi que par Mr. Fagan, un des plus zélés défenseurs des
spectacles
: celui-ci écrit, en 1752, que c’est au tems de M
que l’Eglise est coupable d’injustice & de scandales, ou, que nos
spectacles
ne sont pas aussi épurés, qu’on voudroit nous le
rmes invincibles, que la Réligion nous a toujours fournies contre les
spectacles
: les Auteurs les plus célébres du dernier siécle
n, Conseiller du Roi, n’écrit pas avec moins de véhémence, contre les
spectacles
de son tems. En 1674 Mr. Samuel Chapuzeau, ancien
cles de son tems. En 1674 Mr. Samuel Chapuzeau, ancien Apologiste des
spectacles
, & aussi Comtemporain de Moliere, assure, dan
pect, il est du grand Vocabulaire tom. 25 pag. 425. Qu’a-t-il dit des
spectacles
, dans le treizieme tome de ses œuvres ? Le voici
. Jean Racine, qui avoit écrit avec chaleur, une lettre en faveur des
spectacles
: Votre lettre , lui dit-il, est très-bien écri
cause. L’Athlête du bon goût , étoit donc bien éloigné de goûter les
spectacles
, & de les regarder, comme tellement épurés, q
oulois rapporter en détail, toutes les réclamations faites contre les
spectacles
, pendant que vivoit Moliere, ainsi qu’après sa mo
primer plusieurs piéces, fit mettre en tête, une lettre favorable aux
spectacles
; elle fut attribuée au Pere Caffaro, qui en désa
urs. Et dans sa lettre à l’Academie Françoise, il dit, en parlant des
spectacles
, qu’on n’y représente les passions corrompues, qu
e grand Magistrat, né en 1668, est mort en 1751. Que dit-il aussi des
spectacles
? Qu’ils nous ont appris à ne plus rougir des pas
ris à ne plus rougir des passions de l’amour &c. « Le charmes des
spectacles
, dit-il encore, les actions, qui y font représen
p; effaçant insensiblement cette pudeur importune… ainsi, soit que le
spectacle
ne cause qu’une émotion passagére, qui faussement
qu’il rappelle des passions plus durables… Ce qui fait le plaisir des
spectacles
, c’est ce qui en fait le danger, & on peut di
p; fils de François I., pour qu’il ne soit pas cité dans la cause des
spectacles
. Il fut aussi comtemporain de Moliere. Né en 1613
e Contemporain de Moliere à penser, que la pureté & l’utilité des
spectacles
, ne pouvoient se révoquer en doute ? Bayle lui-mê
e répandre des lumiéres. Quelles sont celles qu’il nous donne sur les
spectacles
du dix-sept & dix huitieme siécle ? « Les pié
éatre… Les principes de corruption … reçoivent une nouvelle force des
spectacles
publics, où les Peres & les Meres ont l’impru
mêmes années, & dans lesquelles nous lisons expressément, que les
spectacles
sont contraires à la profession du Christianisme.
dit encore Mr. Nougaret, « mettent toujours l’amour en jeu ; mais le
spectacle
moderne, c’est-à-dire le Théatre Italien, met l’i
nous dit, dans ses refléxions sur l’art dramatique : 1°. Qu’on va aux
spectacles
, pour y retrouver ses penchans & ses vices. 2
perverti ; quoique l’Auteur y fasse assez connoître son goût pour les
spectacles
, il ne peut cependant s’empêcher d’avouer, que le
our les spectacles, il ne peut cependant s’empêcher d’avouer, que les
spectacles
exaltent les passions, & par là corrompent le
e, & déclara qu’il ne connoissoit rien de plus dangéreux, que les
spectacles
. Jeremie Collier, écrivain Anglois, qui, selon l
édie d’Esther. Et dans sa réponse à J. J. Rousseau, il avoue, que nos
spectacles
sont un poison dangéreux. Dans cette même réponse
ais que vous ne serez pas deshonnoré devant les hommes, en allant aux
spectacles
; mais comptez-vous pour rien, de vous deshonnore
de la Poësie lyrique, s’est aussi repenti, d’avoir travaillé pour les
spectacles
, & à baigné de ses pleurs, les lauriers, qu’i
cé d’avouer, qu’il pensoit comme les Théologiens, sur les dangers des
spectacles
. Voyez tom. 18. pag. 413. Nous ne devons pas pass
sera désormais assez téméraire, pour oser douter de l’utilité de nos
spectacles
? Ecoutons-le lui-même, il va nous en dire son se
aste & noble pinceau de Raphaël.1 » Le Public qui fréquente les
spectacles
, dit-il dans sa lettre déjà citée, « est aujourd’
casser les statuts de Jupiter. Il ajoute, que tous ceux qui vont aux
spectacles
, l’avoient assuré, que Zaïre auroit peu intéressé
à l’horreur du vice ? Tel est cependant notre Théatre, tels sont nos
spectacles
. C’est la décision du Prince des prétendus Philos
tes ? J’ai consenti, comme vous l’avez vu, à faire juger la cause des
spectacles
, par tout autre tribunal, que par ceux, auxquels
besoin de lettres de créance, pour être reçues à faire l’apologie des
spectacles
; cependant bien loin de les récuser, comme j’éto
e, & plus favorable à votre cause, & à celle des partisans du
spectacle
? Permettez que je vous fasse ici une question… C
mortels &c &c, sont-ils en état de prononcer sur la cause des
spectacles
, ou ne le sont-ils pas ? si vous me dites, que ce
, il n’en est que plus dangèreux. Dit le célébre de la Placette. Nos
spectacles
, dans leur état actuel, ne sont pas, à beaucoup p
ns, d’amuser les joueurs, & de distraire les libertins ? Sans les
spectacles
, à quoi ne seroient pas exposés les peres de fami
criminels. D’ailleurs on suppose ici, qu’on ne pourroit supprimer les
spectacles
, sans qu’il en résultât nécessairement un plus gr
c ces mortels, à qui il ne reste d’autre ressource, que de courir aux
spectacles
, ou de se livrer aux plus grands désordres ? Car
sordres ? Je supposé même pour un moment, qu’un Souverain ordonne des
spectacles
, pour empêcher de plus grands désordres, seriez-v
ue pour amuser des imbéciles, voudriez-vous vous y trouver ? Sans les
spectacles
, ajoutez-vous, à quoi les peres de famille ne ser
oi les peres de famille ne seroient-ils pas exposés ? Mais 1°. si les
spectacles
sont si nécessaires pour le bon ordre & la fû
par celle de leurs filles, leurs inclinations vicieuses. 2°. Sans les
spectacles
, à quoi &c ! Pour moi, dit Voltaire, dans sa
e de la débauche. N’y a-t-il pas assez de tems, avant & après les
spectacles
, pour se livrer aux mouvemens des passions les pl
moins de docilité dans les enfans, dans les Villes où il n’y a pas de
spectacles
? 5°. Si les spectacles sont ni nécessaires, pour
es enfans, dans les Villes où il n’y a pas de spectacles ? 5°. Si les
spectacles
sont ni nécessaires, pourquoi donc les interrompt
54 pour ses Etats, dans lesquels les Comédies, les Opéra & autres
spectacles
publics sont défendus, 1°. Tous les Vendredis de
& un bigot, ajouta le Philosophe, qui puisse refuser d’aller aux
spectacles
. Mr., lui répondis-je, je vous avoue ingénuement
re beaucoup de partisans, soit dangéreux, contagieux, &c. Or, les
spectacles
ont toujours eu, & ont encore beaucoup d’apol
faire l’Eglise, quoique puissent en penser tous les Peres &c, les
spectacles
ne peuvent être contagieux & contraires à l’e
u avoir alors tant de partisans ? Si du tems même de St. Cyprien, les
spectacles
étoient de vrais pestes, pourquoi n’y couroit-on
reaux, osa le premier entreprendre par écrit, en 1639, la défense des
spectacles
. Finissons enfin cette réponse par celle de St. A
à de son tems on s’autorisoit du grand nombre de ceux qui alloient au
spectacle
. Que répond ce St. Docteur ? « Ah ! disoit-il, si
e autre question. La voici… Cinquieme objection. MAis si les
spectacles
sont si contagieux, pourquoi donc les souffre-t-o
uffre. 7°. Théodoric, Roi d’Italie, avouoit, que ce n’étoit point aux
spectacles
, qu’on devoit attendre de la modestie & de la
ection. QUoi, Mr. me dit-elle, je verrai des Ecclésiastiques aux
spectacles
, & je croirai faire mal en y assistant comme
clésiastique, quels qu’ils soient, savent, ou doivent savoir, que les
spectacles
leur sont défendus. Ils en sont donc plus coupabl
tacles leur sont défendus. Ils en sont donc plus coupables, & les
spectacles
n’en sont pas plus innocens. Ces êtres indéfiniss
où il soit dit, que, pour former la jeunesse, il faille l’envoyer aux
spectacles
. L’université de Paris est bien éloignée de le cr
nstruire & vous toucher. L’Eglise, il est vrai, vous interdit les
spectacles
, & en excommunie les Acteurs ; mais rassûrez-
sente un plus efficace que la Prédication Evangélique. Volez donc aux
spectacles
, pour y entendre la voix de J.C. dont ces malheur
la chose aussi sérieuse, & promit de ne jamais plus paroitre aux
spectacles
. Cette réponse ne fut pas du goût d’une Dame fort
cles. Cette réponse ne fut pas du goût d’une Dame fort partisante des
spectacles
, & Mademoiselle sa fille fut fort aise de la
t on peut la condamner. Quel mal, aprés tout, y a-t-il d’assister aux
spectacles
? Mais, Madame, lui répondis-je, parce que vous n
de leur conduite ? Quel mal enfin, dites vous, fait-on en allant aux
spectacles
? Cette objection, Madame, n’est pas nouvelle. Le
s le demander : parce qu’ils ne voyoient pas de mal d’aller alors aux
spectacles
, ou parce qu’ils prétendoient qu’il n’y en avoit
spectacles, ou parce qu’ils prétendoient qu’il n’y en avoit pas, les
spectacles
en étoient-ils plus épurés, étoient-ils moins cou
Théatre ? Vous soutenez toujours qu’il n’y a point de mal d’aller aux
spectacles
, dit un Prélat de ce siécle ; mais qui de vous, o
être innocente, en méprisant celle de l’Eglise, qui vous interdit les
spectacles
, en vous en disant même les raisons ? Permettez e
i donc n’obéissez-vous pas à cette même Eglise, qui vous interdit les
spectacles
, fussent-ils même indifférens en eux mêmes ? 2°.
de ma fille, me fait sentir la mienne, son inconduite est l’effet des
spectacles
; elle y a appris l’art de me mépriser, & de
ré, & très-expérimenté. M’étant un jour confessée d’avoir été aux
spectacles
, il me demanda, si j’y avois fait du mal. Je lui
été suffisamment avertis, ne sont pas entiérement disposés à fuir les
spectacles
. Je veux, ajoutai-je, que Mr. votre Confesseur so
absolution, s’il ne vous trouvoit pas disposée à fuir entiérement les
spectacles
, & qu’il vous donneroit sa décision par écrit
ndre d’elles, tout ce qu’il ne faudroit pas savoir ? Un partisan des
spectacles
s’étant servi du nom d’un Religieux, pour dire, q
du nom d’un Religieux, pour dire, que ce n’est pas un mal d’aller aux
spectacles
, ajoute… Faloit-il donc prendre le nom d’un Prêtr
& Dames, je vous admire ! Vous vous escrimez sur le chapitre des
spectacles
, comme sur une chose sérieuse, & de la dernie
ai-semblance, auroit-il échappé aux Comédiens & aux partisans des
spectacles
? Quoi ! auroient-ils dit, les Papes défendent la
, que les Souverains Pontifes ont écrit, & fait écrire contre les
spectacles
. C’en est un autre, qu’ils ont excommunié & q
xigent de nous la raison, la politesse & le Christianisme… Si les
spectacles
sont mauvais, dit-on sans cesse, pourquoi le Pape
le Pape les souffre-t-il ? Mais je vous le demande à mon tour, si les
spectacles
sont innocens, pourquoi les Papes les condamnent-
êtes sincere ; examinez les raisons, qui condamnent ceux qui vont aux
spectacles
; elles sont également pour tous, & il est pa
se faire une conscience à sa mode. De plus, Mr., si vous n’allez aux
spectacles
, que pour y trouver des personnes, avec qui vous
trouveriez-vous vous-même poli ? Iriez-vous, s’il n’y avoit point de
spectacles
, & ne préféreriez-vous point de vous délasser
plus de droit que vous, & que vous l’avez acheté comme eux ? Les
spectacles
se donnent sans exception, pour tous ceux qui for
gens de probité, qui communient souvent, & qui cependant vont aux
spectacles
… « Que je crains, dit-il, que leur probité ne so
utre, oui c’est en vain, qu’on prêche, & qu’on déclame contre les
spectacles
, on ne cessera pas pour cela d’y aller. Oui, Mada
e 12 ou 13 ans. Je ne sais par quel motif, il lui ordonna d’aller aux
spectacles
. Le jeune homme n’y fut que par force ; mais rien
-il, à vous demander : ne permettez jamais que mes enfans aillent aux
spectacles
. Plût à Dieu que je n’y eusse jamais mis les pied
nnuye, les assemblées leur sont insipides : rien ne les amuse que les
spectacles
; ne leur sera-t-il pas au moins permis d’y aller
es occupations du grand nombre de ceux qui courent habituellement aux
spectacles
? Quelles sont les personnes qu’on se propose d’y
dangéreux, ni excessifs. » Or, peut-on appliquer ces caractéres à des
spectacles
absolument Illicites, & criminels ? Law. Coll
piéces les plus recherchées, & les plus à la mode. Tels sont les
spectacles
, qu’il n’a jamais été possible d’empêcher de nuir
Obligés encore plus que les autres à s’interdire la fréquentation des
spectacles
… ne se rendent-ils pas coupables devant Dieu, de
Discedite à me maledicti &c. Conclusion. VOilà donc les
spectacles
condamnés, & réprouvés par les Conciles d’Ori
s vérités de la Réligion. 5. L’Abbe Clément dans son sermon sur les
spectacles
. 6. Le Comte de Valmont tom. 2 pag. 106… Ordonn
tre. T ous les peuples de la terre ont des fêtes publiques et des
spectacles
; toutes les nations policées ont des théâtres, q
x, et lui en faire perdre le souvenir ; mais il doit établir dans les
spectacles
une police sévere, de peur que ces lieux d’assemb
efs d’un tel gouvernement laissent subsister un assez grand nombre de
spectacles
pour amuser le peuple, ils limitent pourtant ce n
mbre les grands théâtres, ils laissent sur-tout multiplier les petits
spectacles
, parce qu’ils ont pour eux l’avantage d’amuser le
grands théâtres, la censure la plus sévere. Quant à celles des petits
spectacles
, on leur permet d’être très licencieuses, pour vu
faire contre l’application de ce principe. On avance d’abord que les
spectacles
ne pouvant pas être très-nombreux, la prohibition
le nombre plus ou moins grand des individus qu’elle concerne : Si les
spectacles
sont nombreux, l’injustice des priviléges est plu
idus, puisqu’ils gênent dans leurs plaisirs les amateurs nombreux des
spectacles
. Ceux qui conviennent de la nécessité de la concu
s est la cause de la décadence du théâtre. La multiplicité des petits
spectacles
est dangereuse pour le peuple ; elle corrompt ses
inspirent le goût du vice, au lieu de l’amour des vertus. Ces petits
spectacles
, à un très-bas prix, ne sauroient nuire aux grand
’œuvres. Ceux qui avancent cette assertion, n’ont jamais assisté à un
spectacle
gratis ; les traits gais et touchans, les belles
se et promptitude, et vivement applaudis. Le peuple n’iroit pas à ces
spectacles
; il n’aime que les farces. Si le peuple n’alloit
pectacles ; il n’aime que les farces. Si le peuple n’alloit pas à ces
spectacles
, leur établissement cesseroit bientôt, et ne pour
que le peuple cherche les farces, il est certain que, dans les petits
spectacles
, les traits de vertu et de courage les plus exagé
us de plaisir. Les gens du monde, dégoûtés du beau, ne viennent à ces
spectacles
que pour ces traits dont la licence et la trivial
qui se plaîgnent de ce que la morale s’introduit même dans les petits
spectacles
, et de ce qu’elle y est ennuyeuse, tandis que le
oyens de forcer la paresse au travail, il ne faut donc pas fermer les
spectacles
au peuple ; tâcher qu’ils deviennent pour lui, sa
faudroit faire. On sait combien les soldats recherchent la garde des
spectacles
, qui leur vaut un surcroît de paie. La multiplici
es spectacles, qui leur vaut un surcroît de paie. La multiplicité des
spectacles
ne sauroit donc être dangereuse. Mais quand il se
sont aujourd’hui fort embarassés pour y satisfaire. Quant aux autres
spectacles
, il est certain que le possesseur d’un privilége
vilégiés. §. II. Doit-on prescrire aux entrepreneurs des différens
Spectacles
les quartiers et les lieux où ils doivent les pla
ers où ils doivent s’établir. Aucunement. L’intérêt des directeurs de
spectacles
, l’unique objet pour lequel ils travaillent, est
ersonnes du marais, du faubourg St.-Germain, de la Cité, demandent un
spectacle
, mais ces spectacles seroient sans spectateurs. I
du faubourg St.-Germain, de la Cité, demandent un spectacle, mais ces
spectacles
seroient sans spectateurs. Il seroit très-incommo
nsidérables pour le fixer dans son centre, il s’y établira bientôt un
spectacle
; mais c’est à lui seul à choisir le lieu qui lui
ce qui leur nuiroit. Ainsi elle ne peut pas forcer un entrepreneur de
spectacle
à s’établir dans un quartier ; mais elle pourroit
ster d’autres motifs d’interdiction. Mais, pourra-t-on permettre à un
spectacle
de s’établir à côté d’un autre ? Assurément, si
ritera la préférence, et sera sûr de l’obtenir. Il en est de même des
spectacles
. Si un entrepreneur ne veut pas avoir des voisins
out un quartier, et de se fixer au centre. A Londres, les deux grands
spectacles
sont très-près l’un de l’autre, et cette proximit
n’a jamais été l’objet d’aucune réclamation. Une loi qui banniroit un
spectacle
du voisinage d’un autre, nuiroit également, et à
n propriétaire eut un terrein si bien placé pour l’établissement d’un
spectacle
qu’il le vendit deux cent mille francs à un direc
aire exclure un théâtre d’un lieu particulier19. Tout entrepreneur de
spectacle
doit avoir le droit de l’établir quand il lui pla
par la loi. §. IV. Les genres doivent-ils être fixés aux différens
Spectacles
. Il seroit aussi ridicule d’obliger des acte
e preuves, que chez eux la censure dramatique n’existoit pas26. Leurs
spectacles
étoient des fêtes nationales, où un peuple entier
abord tous ses moyens : avant lui, on jouissoit de plus de liberté au
spectacle
; mais à cette époque le parterre étoit toujours
leur autorité jusqu’à interdire à quelques particuliers l’entrée des
spectacles
. Au moindre bruit, les sentinelles entroient par
si doux, si facile à conduire. Dans les lieux d’assemblée et dans les
spectacles
, il opposoit la résistance à la force armée, souv
4. Après avoir passé à la censure de la police, les pieces des petits
spectacles
devoient encore éprouver celle des comédiens Fran
ir. Aussi quelle licence, quelle hardiesse, aux directeurs des petits
spectacles
, d’oser se permettre de représenter, comme au thé
uefois ils retenoient pour leur théâtre une piece destinée aux petits
spectacles
. Mais le plus souvent ils jugeoient la piece trop
Mais le plus souvent ils jugeoient la piece trop au-dessus des petits
spectacles
, et trop au-dessous du leur ; alors ils la défend
iés, ils furent obligés d’adopter la gaze des bleuettes. Ces derniers
spectacles
étoient d’abord soumis à jouer la parade, ensuite
commenceroit qu’à 7 heures, c’est-à-dire, une heure après les autres
spectacles
. C’est sans doute aussi pour ne pas enfreindre le
r ne pas enfreindre les priviléges, que M. Séraphin ayant donné à son
spectacle
le titre d’Ombres Chinoises, Astley a nommé les s
stley a nommé les siennes Ombres Angloises. Enfin les curiosités, les
spectacles
ambulans étoient grévés, sinon de priviléges, du
s entraves réciproques, les redevances mutuelles, imposées aux divers
spectacles
. Comment suivre cette échelle, cette graduation d
rivilégiés. 15. Les Délassemens, les associés, et les autres petits
spectacles
des boulevards, sont remplis, les jours d’opéra,
u, Zaïre, le Grand Turc mis a mort, et le peuple suivoit tellement ce
spectacle
, qu’en peu d’années les directeurs, qui avoient c
erté du théâtre sera admise, toutes ces querelles entre les différens
spectacles
, entre les acteurs, entre les auteurs et les comé
des filles Saint-Thomas, parce que cette rue est trop voisine de leur
spectacle
. Comment détermineroient-ils la distance à laquel
ont encore moins de droit de solliciter la destruction de ce charmant
spectacle
, le seul où ils puissent prendre des leçons de ch
de la nation, où au moins de ses représentans. Autrement l’opéra, ce
spectacle
si magnifique, qui attire les étrangers, se croir
uit a cependant très-rarement des suites dangereuses. Le directeur du
spectacle
doit soumettre chaque piece à la censure du lord
célèbre Auteur(b), voyant la passion que les Peuples avoient pour les
Spectacles
, donnerent des instructions déguisées, sous l’app
isir. Voilà la premiere origine des Théâtres. Suivons cet Auteur : Le
Spectacle
, il entend sur-tout la Tragédie, est le plus util
Marchons sur les traces des Grecs qui avoient en si grand honneur les
Spectacles
, qu’ils les regardoient comme une partie essentie
e sujet. Il a fait voir comment la Scene seroit l’école des mœurs. Le
Spectacle
, dit l’Abbé d’Aubignac*, est une secrette instruc
.**. Les Censeurs à Rome pour conserver les mœurs avoient demandé les
Spectacles
. C’est un puissant remede, disoit le savant Scali
es. Il faut que nos Souverains se montrent à leur Peuple ; donnez des
spectacles
auxquels ils puissent assister sans danger, &
t est donc un des plus importants pour la politique. Vous avez eu des
Spectacles
méchaniques dont l’agrément uni à la décence a fi
e a fixé la curiosité universelle(a). Pourquoi ne pas renouveller ces
Spectacles
? ou bien, si vous l’aimez mieux, pourquoi ne pas
’Historien de Rome parlant encore un peu plus bas de l’origine de ces
Spectacles
, dit qu’elle fut pure, mais qu’ils étoient déchus
ier dit que la modestie & la candeur caractérisoient ces premiers
Spectacles
; Jocis modestis & ingenuis commendabantur
on du Théâtre a beaucoup exercé les Écrivains. On a cité en faveur du
spectacle
S. Thomas*****. Il est vrai que ce célebre Docteu
tat de relâchement & de licence. Bossuet a combattu fortement les
Spectacles
, en réfutant la fameuse Lettre attribuée au Pere
de chûte. Il ajoute qu’on croit faussement n’être pas amolli par les
Spectacles
; que les Auteurs tendent des piéges à la candeur
chaque siecle jusqu’au 12e. Voy. aussi le P. le Brun, fort ennemi des
Spectacles
**. On trouve dans l’ouvrage de cet Écrivain beauc
e Françoise, déclarer que je ne souhaite point qu’on perfectionne les
Spectacles
où l’on ne représente les passions corrompues que
nsuite de la Phédre de Racine ; ce Tragique, dit-il, a fait un double
spectacle
en joignant à Phédre furieuse, Hippolite soupiran
ntrigue postiche d’amour, & suivant la simplicité Grecque. Un tel
Spectacle
, ajoute-t-il, pourroit être très-curieux, très-vi
et. L’Auteur s’y montre très-bon patriote, & fait voir comment le
Spectacle
peut devenir une école utile à l’État & aux b
Nation du côté des objets que nous avons indiqués, enfin convertir le
Spectacle
en une École de mœurs, d’humanité, de sensibilité
ise aient combattu plus souvent et avec plus de zèle, que l’amour des
spectacles
. On voit en une infinité d’endroits de leurs écri
de soin pour empêcher vos enfants de s’affectionner à ces malheureux
spectacles
. Je sais bien que l’on prétend qu’il faut faire b
nce que l’on prétend mettre entre les comédies de ce temps-ci, et les
spectacles
des Anciens ; et que ce n’est ni le scrupule ni l
resque rien dit contre l’attachement que l’on avait de leur temps aux
spectacles
, qui ne se puisse appliquer avec beaucoup de just
x comédies de notre temps. Tertullien, dans le livre qu’il a fait des
spectacles
, entreprend de montrer que ces divertissements ne
lus violentes passions de l’homme, et qu’entre les plaisirs celui des
spectacles
est un de ceux qui le transportent davantage Chap
ervir à les fortifier et à les y entretenir. « Cependant, dit-il, les
spectacles
au contraire font revivre les passions dans les c
me être nommé devant lui Ch. 17. ? » Enfin Tertullien montre que les
spectacles
ne peuvent être permis aux Chrétiens Chap. 22., 1
p. 23. ; 2. par celui que Dieu même en porte, n’y ayant rien dans les
spectacles
qu’il ne condamne Chap. 24. ; 3. parce que les sp
en dans les spectacles qu’il ne condamne Chap. 24. ; 3. parce que les
spectacles
sont du nombre des pompes du diable auxquelles no
y a-t-il, ma Sœur, dans tout ce que ce grand homme allègue contre les
spectacles
des Anciens, qui ne se puisse dire des comédies d
tullien a estimé être le plus grand scandale qui se trouvait dans les
spectacles
des Païens, ne se rencontre-t-il pas dans les com
s personnes qui les regardent. Tertullien ne dit donc rien contre les
spectacles
des anciens, qui ne se puisse appliquer avec just
ous ferais voir que tout ce que S. Cyprien, ou l’auteur du traité des
spectacles
, qui est entre ses ouvrages ; tout ce que Salvien
lvien, et tout ce que les autres Pères de l’Eglise ont dit contre les
spectacles
des anciens, retombe naturellement sur les comédi
et en y portant, pour ainsi dire, l’Eucharistie L’Aut. du Traité des
spectacles
parmi les œuvres de S. Cyprien. encore présente
es Pères ont insisté particulièrement sur ce qu’il n’y avait point de
spectacle
, qui ne fût dédié à quelque fausse divinité, et q
nt qui vous en revient, en un mot renoncer à tout pour assister à ces
spectacles
, ils redoublent leur ardeur, et ils s’appliquent
les divertissements, et dans les délices qui sont inséparables de ces
spectacles
; qu’il les condamne, parce qu’on ne peut s’empêc
omme il ajoute en suite, « parce que ce sont ceux qui assistent à ces
spectacles
qui entretiennent la vie libertine de ceux qui le
le baptême ? N’est-ce pas de renoncer au diable, à ses pompes, à ses
spectacles
, et à ses œuvres ? Donc les spectacles et les pom
au diable, à ses pompes, à ses spectacles, et à ses œuvres ? Donc les
spectacles
et les pompes sont selon notre propre confession
sion les œuvres du diable. Et comment, ô Chrétien ! peux-tu aller aux
spectacles
depuis ton baptême, toi qui confesses qu’ils sont
s sont l’ouvrage du démon ? Tu as renoncé une fois au diable et à ses
spectacles
: et par conséquent il est nécessaire, que lors q
quent il est nécessaire, que lors que tu retournes volontairement aux
spectacles
, tu confesses que tu retournes sous l’obéissance
ps leurs yeux, leurs oreilles, et leur âme. Il le faut, parce que les
spectacles
sont du nombre de ces pompes du siècle, et de ces
Chap. 22. Chap. 23. Chap. 25. Chap. 25. Ibid. L’Aut. du Traité des
spectacles
parmi les œuvres de S. Cyprien. Gal. 5. 2. Liv.
itter ce sujet. Madame, voila mon second cayer. § II.D Utilité des
Spectacles
. Après les aveux que j’ai faits dans le premier
lles sont mes vues, lorsque je soutiens, dans celui ci, l’utilité des
Spectacles
: le coup-d’œil que je dois y jeter, vers la fin,
entraîné vers ces trois genres de plaisir, les trouve réunis dans le
Spectacle
dramatique. Voudrait-on que ce goût si naturel fû
vec moins de danger qu’au milieu de bien des cercles. Regardons notre
Spectacle
& ses Drames comme un moyen toujours prêt, do
G]. Mais, avec quel avantage n’établit-on pas l’utilité morale de nos
Spectacles
, s’il est certain, que le but de la plupart des P
oujours aimable, & de rendre le vice toujours odieux ? De pareils
Spectacles
sont bien au-dessus de tous ceux des Romains, &am
grandes Villes du Royaume, où il se trouve beaucoup de Riches, que le
Spectacle
ne dérangera pas, comme les Citoyens de Genève, d
ison suffirait, indépendamment des autres, pour prouver l’utilité des
Spectacles
, c’est un objet important, noble, relevé, digne d
publics) : l’enchantement des Représentations, & de leur brillant
Spectacle
, distrait les hommes d’objets desagréables ; au s
où il trouve des plaisirs inconnus ailleurs. Combien d’Etrangers les
Spectacles
seuls de la Capitale n’y retiennent-ils pas ? Le
mour & la présence des femmes, fassent tout l’inconvénient de nos
Spectacles
. Loin de-là, je soutiens que si, d’un côté, ces d
emmes sera précisément, lors de la Réforme proposée, ce qui rendra le
Spectacle
national plus réservé, plus digne de notre respec
s le Théâtre sous ce point de vue, lorsqu’il demandait : « 1. Si les
Spectacles
sont bons ou mauvais en eux-mêmes ? » 2. S’ils pe
re bien observées ? Mais on peut lui répondre : 1. En eux-mêmes, les
Spectacles
sont bons, louables, utiles : tout ce qu’on a dit
ote tirée de l’Instruction Chrétienne, convient que non-seulement les
Spectacles
en général sont bons (ce qui ne pouvait être révo
». 2. La réponse à la première question, résout aussi celle-ci : les
Spectacles
, s’ils sont utiles, peuvent s’allier avec les mœu
r victorieusement les Théâtres dramatiques ; ces trois choses sont le
Spectacle
, le Drame & l’Histrionisme. Examinons-les tou
ectacle, le Drame & l’Histrionisme. Examinons-les tour-à-tour. Le
Spectacle
est un amusement permis de droit divin & de d
en sont un autre genre plus rapproché de l’homme : enfin, il y a des
Spectacles
proprement dits, que l’homme social se prépare, q
dans sa Pièce seule qu’est la source du plaisir qu’on va chercher au
Spectacle
, il peut légitimement compter sur le jeu des Acte
ciété que le jeune-homme ou la jeune-fille vont trouver en sortant du
Spectacle
: les honnêtes-gens leur feront chérir l’union sa
ine » : mais convenons, en consultant la raison, qu’en eux-mêmes, les
Spectacles
, sont légitimes, utiles ; qu’ils peuvent, par leu
les inconvéniens. On n’ignore pas d’ailleurs, que durant longtems les
Spectacles
se sont alliés chez les Romains, avec l’austérité
esque générale, comme on ne connaît la source, qui n’est pas dans les
Spectacles
, je me dispenserai de les justifier. A la vérité,
orsqu’Auguste voulut amollir les Romains par le plaisir, il abusa des
Spectacles
, des Arts, des Sciences en tout genre qu’il proté
ne Ville médiocre seraient-ils pour jamais privés des plaisirs que le
Spectacle
procure, surtout si l’on considère, que les desor
emps cet amusement aux Provinces éloignées ; il consiste en ce que le
Spectacle
dramatique, quoique momentané, retiendra chez eux
n traçant une route toute nouvelle. Par cette manière de défendre les
Spectacles
, on voit que j’abandonne tout ce qui peut blesser
seau dit dans sa Lettre à m. D’Alembert, que c’est par la fureur des
Spectacles
qu’Athènes a péri . Je n’en savais rien. Je pense
re avec autant d’aparence de raison, n’ont pas péri par la fureur des
Spectacles
, quoiqu’Auguste s’en soit servi pour assoupir leu
re avec monsieur Rousseau, pourvu que le peuple s’amuse, l’objet des
Spectacles
est assez rempli . Que sera-ce, si cet objet n’es
st assez rempli . Que sera-ce, si cet objet n’est pas le seul ? si le
Spectacle
forme la Jeunesse, & réjouit le Vieillard ? s
ribuer les billets dans chaque maison de son district. Les Édiles des
Spectacles
auraient chacun leur semaine, où ils présideraien
t taxées. On accorderait de même l’entrée journalière aux Auteurs. Le
Spectacle
serait soutenu sur les fonds publics ; & ce q
idée dans la disposition des articles qui regardent les Salles de nos
Spectacles
. *. Tels sont les Ménechmes, le Légataire, &
llusion, sur les dangers auxquels elles s’exposent en fréquentant les
Spectacles
, et sur l’influence que doit avoir leur exemple.
posa, et fit à ce sujet un discours si véhément, pour prouver que les
Spectacles
corrompraient infailliblement les Romains, que le
4, et une infinité d’autres païens, ont regardé la fréquentation des
Spectacles
comme le divertissement le plus propre à émouvoir
enfants, une mère et sa fille, de graves sénateurs, se plaisent à ce
spectacle
immoral, repaissent leurs yeux de cette scène imp
sé 5 Juvenal ne le cède point à Ovide dans la peinture qu’il fait des
Spectacles
. L’empereur Julien lui-même n’en jugeait pas plus
n 18, Salvien 19, etc. décident « qu’un Chrétien ne peut assister aux
Spectacles
, sans abjurer sa Religion, et sans violer la prom
ne des mœurs, a fait, de la représentation et de la fréquentation des
Spectacles
, l’objet de ses censures : elle n’a rien oublié p
passions : et rien ne les excite davantage, que la fréquentation des
Spectacles
. II. Le Christianisme tend à nous rendre conforme
u et faites pour sa gloire. Or, qui peut se flatter, en assistant aux
Spectacles
, d’agir pour Dieu ? Qui oserait lui offrir cette
Christianisme, elle se croit obligée de s’interdire pour toujours les
Spectacles
, comme les plaisirs qui en éloignent le plus. Ces
mes rachetées du Sang de Jésus-Christ. Comment, après cela, aller aux
Spectacles
, et se croire innocent ? Le serait-on, en fournis
la terre. » Il est cependant des Chrétiens qui osent avancer que les
Spectacles
contribuent beaucoup à former la Jeunesse. Mais l
nre de plaisir, et voient avec tranquillité leurs pénitents venir des
Spectacles
au Tribunal de la réconciliation, et passer de la
es au Tribunal de la réconciliation, et passer de la Table sainte aux
Spectacles
… Point de règle plus fausse que de juger de la mo
éponse de Bossuet à Louis XIV qui lui demandait son sentiment sur les
spectacles
, est courte, décisive et pleine de sens : « Sire,
les spectacles, est courte, décisive et pleine de sens : « Sire, les
Spectacles
ont pour eux de grands exemples ; mais ils ont co
’explique en ces termes : « Je ne souhaite pas qu’on perfectionne les
Spectacles
, où l’on ne représente les passions corrompues qu
elle devrait donc être la sévérité des nations chrétiennes contre les
Spectacles
! » Bourdaloue, dans son sermon sur les diverti
ents du monde, se propose cette question qu’il résout de même : « Les
Spectacles
profanes où assistent tant de mondains oisifs et
ilà bien des questions résolues. Vous nous demandez sans cesse si les
Spectacles
et les autres plaisirs publics sont innocents pou
ans cette action que sa gloire et le désir de lui plaire ? Quoi ! les
Spectacles
, tels que nous les voyons aujourd’hui, plus crimi
tre, que par les scènes impures ou passionnées qu’elles débitent, les
Spectacles
seraient des œuvres de Jésus-Christ ? Jésus-Chris
e l’autoriser par sa présence. » « Parmi les personnes qui vont aux
Spectacles
, y en a-t-il beaucoup qui connaissent toute la pu
n ? Quelle croyance méritent-elles donc, quand elles assurent que les
Spectacles
ne font aucun tort à leur vertu ?… Qu’elles appre
ant ?… On ne joue point la Comédie pour une seule personne : c’est un
spectacle
offert à toutes sortes d’esprits, dont la plupart
er d’un long travail, ne peut-elle pas justifier la fréquentation des
Spectacles
?… La nécessité de se nourrir, ne pouvant servir
iers retranchements, chercheront-ils à s’appuyer sur la tolérance des
Spectacles
à Rome ? Mais on leur répondra avec M. Desprez de
on et des Mœurs ? Pour ne rien laisser à désirer sur la question des
Spectacles
, nous allons citer des autorités qui ne seront su
Théâtre. Voici ce que le célèbre Racine écrivait à son fils sur les
Spectacles
. « Croyez-moi, mon fils, quand vous saurez parler
bien que vous ne serez pas déshonoré devant les hommes, en allant aux
Spectacles
; mais comptez-vous pour rien de vous déshonorer
rien de déshonnête ni de criminel dans la pièce, que celui qui va au
Spectacle
, n’y apporte point de penchant au vice, ni une âm
’avouer que rien ne serait plus utile, que la suppression entière des
Spectacles
. « Je crois, disait-il, que c’était précisément à
» La voie la plus sûre, selon lui, pour faire tomber le goût de nos
Spectacles
, c’est d’élever les jeunes gens de manière qu’ils
le vice. Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des
Spectacles
publics où les pères et les mères ont l’imprudenc
ur justifier la composition des Ouvrages dramatiques et le danger des
Spectacles
, les textes prétendus favorables, les anecdotes f
nce et de la vertu purement humaine, fussent ils réunis en faveur des
Spectacles
profanes, ils n’ont jamais obtenu, ils n’obtiendr
ience. Il ne croit pas, comme bien des penseurs de nos jours, que des
Spectacles
et des Mœurs puissent jamais être choses compatib
Homme, qu’il abandonne. « Ce qui établit la prétendue nécessité des
Spectacles
, n’est point la bonne conscience qui éteint le go
massacres des gladiateurs n’étaient pas si barbares, que ces affreux
spectacles
. On voyait couler du sang, il est vrai ; mais on
ureuses de Comédie.38. » « Enfin, quelle idée peut-on se former des
Spectacles
, si l’on en juge par le caractère des personnes q
nfondre avec ces gens oisifs et corrompus ?… 39. Quel cri contre les
Spectacles
! Et quelle force ne doit-il pas avoir, quand on
27. Dissertation sur la Tragédie de Semiramis. 28. Lettres sur les
Spectacles
. 2 vol. La lecture de cet Ouvrage et de la vingt-
à désirer à quiconque voudra examiner plus à fond la question sur les
Spectacles
. 29. I. Cor. XV. 33. 30. Tuscul. Liv 4. 31. Ma
4. 31. Matth. XV. 14. 32. Matth. XVIII. 6. 7. 33. Lettres sur les
Spectacles
, déjà citées. 34. Telles furent celles d’un célè
: « Quels parents sages et timorés conduiront leur fille à un pareil
Spectacle
? Et, ce que je dis de celui-là, je le dis de tou
n des sentiments légitimes. 38. Ce que Jean-Jacques Rousseau dit des
Spectacles
, s’applique naturellement à ces Théâtres de Socié
jet de terribles exemples. 39. C’est d’après ces Principes, que les
Spectacles
ont été proscrits à Genève, à Utrecht, et dans le
e année. « En Congrès le 16 Octobre 1778. Comme la fréquentation des
Spectacles
et des lieux publics d’amusement, tend malheureus
senter, ou encourageront par leur présence ou autrement ces sortes de
Spectacles
seront jugées indignes de conserver leur emploi,
ce qu’il lui apprenait, et ajouta : Puisque le Congrès a défendu les
Spectacles
, je n’irai sûrement peint. Cette réponse nous don
raison dire aussi : Puisque la raison et la religion ne défendent les
spectacles
, je n’irai sûrement point.
ber dans l'hérésie sur la fin de ses jours. Son témoignage contre les
spectacles
ne saurait en être affaibli, il fut écrit avant s
posa au commencement du troisième siècle un traité complet contre les
spectacles
qui est un des beaux monuments de l'antiquité. Ce
t sur l'idolâtrie tout ce que le zèle des Pères a prononcé contre les
spectacles
, comme si l'intérêt des bonnes mœurs ne devait êt
trouvent pas moins leur application. Tertullien, qui combat tous les
spectacles
, les réduit à quatre ; le cirque, où l'on faisait
rs de corde, des sauts périlleux, etc. Ce sont des restes des anciens
spectacles
. Le théâtre subsiste en entier : il est à bien de
iolatur, Divinitas construpatur. » C. 38. Nous renonçons à tous vos
spectacles
, ainsi qu'à tout ce qui leur a donné la naissance
mais rien ne peut affaiblir ce qu'il a dit dans son traité contre les
spectacles
, que tous les siècles ont admiré. Nous en allons
ons donner une traduction abrégée. Traité de Tertullien contre les
Spectacles
. « 1.° Connaissez, serviteurs de Dieu, vous
œurs, parmi tant d'autres erreurs du siècle, condamnent le plaisir du
spectacle
, afin que vous ne péchiez ni par dissimulation ni
ni la conscience ? Erreur dangereuse : nous allons démontrer que les
spectacles
sont opposés à l'un et à l'autre. On nous accuse
ectacles sont opposés à l'un et à l'autre. On nous accuse de fuir les
spectacles
par lâcheté, afin que nous rendant la vie dure pa
é même, n'a-t-il pas créé et donné aux hommes tout ce qui compose les
spectacles
, les murailles, les décorations, les bêtes féroce
te on n'en trouvera pas qui dise en termes exprès, vous n'irez pas au
spectacle
, comme elle dit, vous n'adorerez point les idoles
ent le démon et ses pompes, que dans l'idolâtrie et la corruption des
spectacles
? Tout y est idolâtrie et superstition, dans l'or
n Toscane, et y avaient apporté avec bien d'autres superstitions, les
spectacles
, comme des actes de religion, d'où ils ont passé
notre horreur. « 7.° Quoique l'origine et les cérémonies de tous les
spectacles
, à peu près les mêmes, soient pleines d'idolâtrie
dites-vous, il n'est donc pas permis d'y aller, même hors le temps du
spectacle
. C'est une erreur. Le lieu par lui-même n'est poi
point, on y joignit les bêtes féroces, on en fit le plus frappant des
spectacles
. Ces honneurs superstitieux et barbares pour les
et d'acteurs. « 13.° C'en est assez pour nous convaincre que tous les
spectacles
sont remplis d'idolâtrie, et par conséquent inter
de toute idolâtrie, la corruption du siècle, qui règne dans tous les
spectacles
, doit les faire détester. Il est une concupiscenc
se, et si cette concupiscence règne quelque part, c'est assurément au
spectacle
, où toutes les espèces sont distribuées. (On tâch
hagrin, l'emportement et la colère, Comment donc le concilier avec le
spectacle
, où tout est dans l'émotion ? Partout où il y a d
nt, comme les autres l'émotion secrette du plaisir. On ne va point au
spectacle
sans l'aimer, on ne s'y affectionne point sans to
oins dans le vice. « 16.° Puisque la fureur est défendue, fuyons les
spectacles
où elle règne. Voyez ce peuple qui court avec tra
indre son jugement ; mais il ne les voit que trop, aussib ien que nos
spectacles
. Fuyons-les donc pour n'être pas aperçus de celui
t de l'inconséquence des hommes. Ces mêmes Magistrats qui donnent des
spectacles
au peuple, dégradent un métier dont ils font tant
rtrir le visage à coups de ceste ? « 24.° Il est donc évident que les
spectacles
sont l'ouvrage du démon et déplaisent à Dieu, que
Demandons aux Païens s'il est permis aux Chrétiens de se trouver aux
spectacles
. Cet homme n'y va plus, disent-ils ; il est donc
citiam addiscet attonitus in Mimos. » Rien de plus dangereux dans les
spectacles
que les parures recherchées, le mélange des deux
y a cent autres exemples de gens rejetés de Dieu après avoir été aux
spectacles
. On ne peut servir deux maîtres : point de sociét
e sait si vous êtes Chrétien, et ne vous en croira, en vous voyant au
spectacle
. Mais songez à ce que le ciel ordonne de vous. Ta
délices et leur gloire : vous ne soupirez qu'après les agitations des
spectacles
. Ne pouvons-nous vivre sans quelque plaisir, nous
e instruit de nos mystères, vivre uni à Dieu ; voilà les délices, les
spectacles
des Chrétiens, ils sont saints, perpétuels, accor
-il du sang ? vous avez celui de Jésus-Christ. « 30.° Quel plus beau
spectacle
que l'avènement du Seigneur triomphant, la joie d
cien et tant de fois renouvelé sera consumé par le feu ! quel immense
spectacle
, quel étonnement, quel ravissement, quel transpor
isciples pour faire croire qu'il était ressuscité. Pour voir ce grand
spectacle
, vous n'avez pas besoin de Consul, de Préteur, de
tre. ME sera-t-il difficile de prouver que l’Opéra-bouffon est un
Spectacle
parfait ou qu’il peut le devenir ? Je ne crains p
tout à la fois le faste & le goût, se fut rendu l’admirateur d’un
Spectacle
ridicule ? Cette Ville est trop éclairée, trop am
ussitôt ! Une pareille idée tombe d’elle même. Si l’on ne trouvait au
Spectacle
Moderne du Sublime & de grandes beautés, irai
peindre, & des Tragédiés qui se ressemblent toutes, il adopte un
Spectacle
nouveau ; non parce qu’il a quelque mérite ; mais
ement ; le Négociant s’occuppe de son commerce ; on va se délasser au
Spectacle
des fatigues de la journée ; ce n’est point le ca
que l’on y sois tenté d’oublier, ainsi qu’en France, tous les autres
Spectacles
. Si l’on ne voit pas dans les autres Cours, des t
Ces vaines repliques ne sauraient ébranler les partisans du nouveau
Spectacle
. Ils sont trop persuadés de son mérite, pour fair
ons-nous ? Corneille, le grand Corneille a prophétisé la naissance du
Spectacle
moderne, a prévu combien il charmerait la France.
de rapporter en est une preuve, Boileau nous apprend pourquoi ce
Spectacle
nous fait tant de plaisir. L’énnemi juré des
prit avec plaisir reconnaît la Nature. Je conseille aux Acteurs de ce
Spectacle
charmant de le faire écrire, en grosse lettres d’
ué, au lieu d’un Marechal-ferrant, d’un pauvre laboureur, &c ? Le
Spectacle
est fait pour amuser, ou plutôt pour instruire ce
ans sa bassesse. S’il manque de ce sublime qu’on voit dans les autres
Spectacles
, c’est une singularité qui le distingue, bien loi
ux autres Théâtres de lui dérober. La plus-part des Poètes du nouveau
Spectacle
paraissent avoir raison de se persuader que le st
plaît généralement. Poussera-ton la malignité jusqu’à disputer au
Spectacle
Moderne l’avantage de plaire à tout le monde, je
mporter les suffrages des savans & des ignorans6. » Les Drames du
Spectacle
dont je parle, ont le bonheur de satisfaire à ces
ce que je viens de dire, que nous ne saurions trop aimer cet agréable
Spectacle
. Apprenons par cœur ces paroles de Tacite ; elles
e suffiraient pas pour calmer l’ardeur que nous ressentons pour notre
Spectacle
favori. Concluons en, que le Spectacle moderne n’
que nous ressentons pour notre Spectacle favori. Concluons en, que le
Spectacle
moderne n’inspire point un enthousiasme qui tient
les Sédaine & les Anseaume ? Il faut donc que le genre du nouveau
Spectacle
ait de certaines difficultés, puisque même des ho
ntage9. » Convenons que tout autorise le prodigieux succès du nouveau
Spectacle
. Mr. Diderot ne dédaignerait pas non plus le genr
l’ouvrage d’un homme ordinaire ». Dernières objections contre ce
Spectacle
. Mais je ne puis dissimuler qu’on fait contre
n triomphe, il osa se montrer au grand jour, & devint dans peu le
Spectacle
de la nation. » Voilà, je l’avoue, une critique à
Poême Dramatique, sans art, sans partie, sans raison10. » Le nouveau
Spectacle
pourrait-il mieux être défini ? Quelqu’un qui par
force ni génie, à quoi faut-il en attribuer la cause, si ce n’est au
Spectacle
moderne ? N’est ce pas depuis son établissement q
instant, ils nous approuveront bientôt. Si l’on eut toujours aimé le
Spectacle
des Mistères, des Actes des Apôtres, nos Théâtres
ce. Voilà quels sont les grands coups que l’on veut porter au nouveau
Spectacle
, Ses énnemis prétendent l’accabler par de fortes
s font l’un et l’autre à l’égard d’une même personne, qui revient des
Spectacles
avec moins de force et plus d’orgueil, et qui n’e
V. Il y a plus d’espérance pour les personnes, qui sont touchées des
Spectacles
, mais dont l’esprit n’est pas séduit ; qui sont f
faut condamner. VI. Car il ne s’agit pas de dire qu’on est revenu du
Spectacle
comme on y est allé. Les pertes qu’on y fait, son
affaiblit et se corrompt. VII. Entre les jeunes personnes qui vont au
Spectacle
, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l
le croyance méritent donc ces personnes, quand elles assurent que les
Spectacles
ne font aucun tort à leur vertu ? Quand elles aur
e vertu, elles tiendront bien un autre langage. VIII. En effet, ou le
Spectacle
attache et fait plaisir, ou l’on en est mécontent
et satisfait si les plaies descendent bien avant. X. Tout ce qui est
Spectacle
est passion. Les sentiments ordinaires et modérés
elle aime, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui mène aux
Spectacles
. Mais c’est le comble de la misère de ne pouvoir
oit en devenant frénétique, et en riant de ses propres maux. XIV. Les
Spectacles
sont cette frénésie réduite en art ; il n’y a pas
désordre ; et c’est en effet tout l’exercice des Chrétiens. Mais les
Spectacles
rendent le dégoût des vrais biens encore plus gra
tous les vices ; mais l’un et l’autre sont certainement la suite des
Spectacles
, et toujours dans la même proportion qu’on les ai
un plus grand objet. Ceux même qui sont les plus passionnés pour les
Spectacles
, en sentent bien le vide et le faux, s’ils ont de
imable. XXII. Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux
Spectacles
n’en sont pas également blessés ; mais c’est la l
t la louange de la Grâce de Jésus-Christ, et non la justification des
Spectacles
. La miséricorde de Dieu est encore plus infinie q
us dire dans un entretien. Il ne s’agit pas de traiter ici à fond des
Spectacles
, et vous n’attendez pas de moi ce que des personn
ance applaudit ; j’ai cru que je devais m’arrêter quelque tems sur un
Spectacle
merveilleux qui lutte avec succès contre l’Opéra-
lles que doivent adopter tous les Peuples qui connaissent ce genre de
Spectacle
: observons tout-à-la-fois ce qui concerne notre
nt, & une utilité plus étendue. Ancienneté & origine de ce
Spectacle
. L’Opéra-Sérieux est le plus ancien Spectacle
& origine de ce Spectacle. L’Opéra-Sérieux est le plus ancien
Spectacle
du monde. Il dévança de long-tems la Comédie &
Les Grecs ne sont point encore les inventeurs de ce genre brillant de
Spectacle
; ils sont même privé de la gloire de l’avoir per
it dans les Temples aura conduit naturellement à composer un genre de
Spectacle
dans lequel des troupes d’hommes chantaient ensem
plusieurs troupes de Danseurs, établirent dans leur Ville de pareils
Spectacles
, environ l’an 320 du monde. Ce ne fut que quatre
. Il ne paraît pas que les Romains ayent fait changer de forme au
Spectacle
chantant qu’ils trouvèrent en Grèce. Loin de lui
ans les Livres Saints. Venise se distingua bientôt dans ces sortes de
Spectacles
. Elle s’acquit la réputation d’y éxceller, réputa
ers Opéras d’Italie étaient tirés de l’Ecriture Sainte ; car tous les
Spectacles
sérieux sont à leur origine liés à la Religion.
tes de son tems, fit appercevoir les beautés que réunirait un jour ce
Spectacle
superbe. La Ville eut enfin sa part des divertiss
l était entremêlé, firent désirer qu’on put jouir souvent d’un pareil
Spectacle
. L’Abbé Perrin sollicita auprès du roi l’établiss
en sa saveur ; il rendit bientôt l’Opéra Français un des plus fameux
Spectacles
de l’Europe. Il dut aussi au bonheur de rencontre
enne, sera entièrement achevée. Il y a toute apparence qu’alors notre
Spectacle
lyrique sera fixé pour toujours. Ce superbe Théât
Paris ; ainsi dit un Auteur45, les Ediles avaient à Rome le soin des
Spectacles
. MM. Rébel & Francœur dont les chefs-d’œuvres
les Gentilshommes de la Chambre47 veillent à tout ce qui concerne les
Spectacles
en général. Ces augustes Mécènes des talens, les
iens de nos jours, n’introduiront pourtant qu’avec ménagement dans ce
Spectacle
, un chant moins grave ; ils conserveront une part
Pour revenir à l’Histoire de l’Opéra-Sérieux ; peu s’en fallut que le
Spectacle
lyrique ne prît en se montrant en France la forme
hansons aussi enjouées, aussi gaillardes, que les Ariettes du nouveau
Spectacle
. Le Prologue des Fêtes de l’Amour & de Bachus
e ? il serait absurde de le croire. Nous adoptons un genre nouveau de
Spectacle
, parce qu’il nous a paru qu’il était agréable. D’
du grand Opéra. L’Opéra-Sérieux a été comblé d’honneurs qu’aucun
Spectacle
ne peut se vanter d’avoir reçu. L’on vit danser a
amais le secours des machines, que nous plaçons naturellement dans un
Spectacle
où tout est merveilleux. D’après cet èxposé sincè
idée ; on n’y voit ordinairement ni danse, ni chœur, ni machines, ni
Spectacle
: est-il comparable au nôtre ? Une observation qu
a de contradiction dans les moindres actions des hommes ! Idée du
Spectacle
lyrique. Essayons maintenant de donner une ju
une juste idée de l’Opéra-Sérieux, tel qu’il est en France. C’est un
spectacle
qui réunit tout ce qui peut plaîre, comme les déc
à s’accoutumer aux merveilles qu’on lui présente, la Scène change, un
Spectacle
différent se découvre, d’autres Acteurs paraissen
n attendu que des Drames maigres, décharnés, vides d’actions & de
spectacles
, l’emporteraient sur le grand-Opéra, qui oblige t
ue le Théâtre lyrique est le seul qui puisse nous donner une idée des
Spectacles
étonnans des Grecs & des Romains. Philippe Du
és qui seraient ridicules sur d’autres Théâtres ; mais le genre de ce
Spectacle
semble les éxiger, & veut en même-tems que se
ensemble sur les mêmes principes qui dirigent les Auteurs des divers
Spectacles
. Il faut que la prémière Scène renferme une èxpos
être puisés dans la Fâble. Les prodiges, la variété, la pompe de
Spectacle
qui doivent toujours accompagner le grand Opéra,
éraient, fournissent des incidens qui sont très-analogues au genre du
Spectacle
lyrique. L’Histoire ne lui ouvre qu’un champ stér
les mêler de quelque chose de fabuleux. Son genre éxige absolument du
Spectacle
& de la variété, sans quoi il serait d’un enn
éâtre lyrique rejette l’incroyable avec autant de soin que les autres
Spectacles
. Il serait loin de s’écarter de l’impossible, s’i
-je me répéter,) je crois qu’on s’est mal-entendu en soutenant que ce
Spectacle
n’était susceptible d’aucune vraisemblance. On a
Dieu même peut à peine le faire recevoir. L’Opéra-Sérieux est le seul
Spectacle
dans lequel on veuille bien le supporter, quoiqu’
e est toujours admirable, & qu’elle l’élève au-dessus de tous les
Spectacles
de l’Europe ; mais quand elle est mal placée, ell
ées grandes & majestueuses. Quinault connaissait bien le genre du
Spectacle
qu’il a formé ; & Lully qui ne put s’accommod
plaire, non-seulement à ceux qui ne chérissent que la magnificence du
Spectacle
; mais encore à l’homme de goût. Bien des cho
lle le fait mépriser des Etrangers. La petitesse de nos Salles de
Spectacles
, & sur-tout de celle du grand-Opéra, révolte
e du grand-Opéra, révolte justement tous les étrangers. La Salle d’un
Spectacle
si magnifique devrait être proportionnée aux merv
ques soient plus célèbres que nos Théâtres, au lieu que les Salles de
Spectacles
des Etrangers méritent souvent plus d’attention q
ent ; & que par ce que tout Paris ne peut pas jouir à la fois des
Spectacles
qui sont en droit de lui plaire. Les danses, les
outrés de Rameau devraient bien faire cette réfléxion : Lully créa le
Spectacle
lyrique en France ; son seul génie le soutint : p
nos jours ne nous donnaient lieu d’espérer un heureux changement. Un
Spectacle
ne se soutient qu’en offrant souvent des nouveaut
que je viens de rapporter de la sensation moins vive que fait ce beau
Spectacle
, & qui nous donnent peut-être lieu d’appréhen
être de loin sa perte totale, si l’on n’y met ordre, c’est le nouveau
Spectacle
. Un tems peut venir que si Lully sortait de son t
ue. Il faudrait donc réunir, ainsi qu’on l’avait sagement proposé, le
Spectacle
moderne au Théâtre fondé par Quinault pour la glo
a musique avec la musique ; on formerait par cet heureux èxpédient un
Spectacle
lyrique complet. Après le chant sérieux, on passe
rand-Opéra dans tout son éclat. Si le nouveau Théâtre surpasse le
Spectacle
lyrique. Il se présente ici une question impo
ferme leur action. On n’a point jusques à présent tant critiqué notre
Spectacle
favori que le grand-Opéra. Lorsque même ce dernie
rs tous ceux qui s’avisent de critiquer l’usage de la musique dans ce
Spectacle
superbe, devraient bien s’appercevoir que le chan
il avait ses raisons ; l’aimable Quinault consacrait ses veilles à ce
Spectacle
. Mais qu’il est faible dans les critiques qu’il l
uel est celui qu’on doit préférer, fesons un parallèle éxact des deux
Spectacles
. Sur tout gardons-nous de rien embellir de rien d
Opéra-Bouffon avec l’Opéra-Sérieux. On ne peut disconvenir que le
Spectacle
du grand-Opéra ne soit magnifique ; celui de l’Op
n doit admirer la violence que j’ai faite à mes sentimens. Mais si le
Spectacle
moderne perd du côté des paroles ; si son Drame,
ajoutant des chants placés à propos, ils attireroient les hommes à un
spectacle
où les charmes de la Poësie Lyrique & de l’Im
itative seroient réunis. Nous ne sommes pas étonnés de voir naître ce
spectacle
dans la Grece, le Pays des Muses, puisqu’il a dû
les intermedes contenoient des choses graves & sententieuses. Ces
Spectacles
ne se donnoient point au Peuple pour de l’argent,
ivée. Les Missionnaires trouvant dans cette Nation cet amour pour les
Spectacles
, y firent exécuter des Piéces sur nos Mysteres, c
: enfin nous voyons dans ce Pays si éloigné du commerce des Muses, un
Spectacle
qui ressemble à celui des Grecs. Une Tragédie qui
ie, ou de la Comédie, tout est moral. Les Chinois, grands amateurs de
Spectacles
, n’y connoissent pas la régularité, puisque leurs
teurs de Spectacles, n’y connoissent pas la régularité, puisque leurs
Spectacles
, dit Acostat, durent dix ou douze jours de suite,
inois, & la Tragédie fut précédée d’une Comédie à la Chinoise. Ce
Spectacle
étoit mêlé de chants & de danses. M. de la Lo
ter à Siam, & il nous apprend que les Siamois ont encore un autre
Spectacle
, qu’on peut comparer à celui que les Rapsodes don
glises la Passion. Ces Acteurs qui restent sur le Théâtre tant que le
Spectacle
dure, me rappellent nos anciennes Représentations
dû aussi apprendre à tous les Poëtes que pour attirer le Peuple à un
Spectacle
, il faut lui procurer l’un ou l’autre de ces deux
ême Réflexion a dû encore faire sentir à tous les Poëtes, que pour le
Spectacle
destiné aux larmes, il leur falloit choisir les p
, n’est point arrivé, parce qu’on n’a pas commencé par réfléchir. Les
Spectacles
nacquirent chez les Grecs des Chants de Bacchus,
s Confessions. J'avais en même temps une passion violente pour les
Spectacles
du Théâtre, qui étaient pleins des images de mes
quoi qu'il n'y eût rien que de feint dans ces représentations, et ces
Spectacles
; et lors que ces amants étaient contraints de se
ant qu'on recherche de faux Dieux à l'honneur desquels on célèbre ces
Spectacles
du Théâtre, qui déshonorent et corrompent le corp
erai pas dans la voie que vous m'avez proposée, si vous ne donnez des
Spectacles
à mes yeux, et des objets à mon esprit, qui me ti
nous leur faisons quitter ? Les laisserons-nous sans leur donner des
Spectacles
qui leur plaisent, et qui les occupent ? Ils mour
enter, et les retenir ? Il faut sans doute que nous leur donnions des
Spectacles
pour d'autres Spectacles. Mais quels Spectacles p
l faut sans doute que nous leur donnions des Spectacles pour d'autres
Spectacles
. Mais quels Spectacles pouvons-nous offrir à un h
ous leur donnions des Spectacles pour d'autres Spectacles. Mais quels
Spectacles
pouvons-nous offrir à un homme Chrétien que nous
pouvons-nous offrir à un homme Chrétien que nous voulons retirer des
Spectacles
vains, et profanes du monde ? Je rends grâces à n
otre Seigneur de ce qu'il nous a marqué dans le Verset suivant, quels
Spectacles
nous devons fournir aux amateurs des Spectacles.
Verset suivant, quels Spectacles nous devons fournir aux amateurs des
Spectacles
. Oui nous consentons, et nous approuvons que le C
tissements du Cirque, du Théâtre, de l'Amphithéâtre, cherche d'autres
Spectacles
. Nous ne voulons point qu'il en manque. Que lui d
e par la crainte ; Car pourquoi tend-il tous les jours les pièges des
Spectacles
? pourquoi présente-t-il tant de vanités et d'inf
ots, ce que vous devez rejeter, et ce que vous devez aimer. Fuyez les
Spectacles
, mes bien aimés, fuyez ces Théâtres infâmes du Di
malin: Mais s'il faut relâcher votre esprit, si vous vous plaisez aux
Spectacles
, l'Eglise notre sainte et vénérable Mère vous en
vous en fournit de plus excellents et de plus agréables ; ce sont des
Spectacles
salutaires qui remplissent l'esprit de joie. D
. des paroles du Seigneur. Un bon Chrétien ne veut point aller aux
Spectacles
, et en cela même qu'il réprime sa passion, et qu'
rer. Il y a donc des Chrétiens qui sont si malheureux que d'aller aux
Spectacles
, et d'y porter un si saint nom pour leur condamna
Lieux infâmes qui perdent tout le monde, ou plutôt les Villes ou ces
Spectacles
sont représentés, et particulièrement les personn
ître 463; du même Livre. Celui qui a une passion violente pont les
Spectacles
du Théâtre, ne sera pas moins transporté pour l'a
re; peut-être que ces chemins nous conduisent aux Jeux publics et aux
Spectacles
qu'il défend ? Dieu nous a peut-être laissé ce té
ne seraient pas agréables s'ils n'étaient injurieux à Dieu. Dans ces
Spectacles
dont nous avons parlé, nous nous déclarons en que
t au Baptême, n'est-ce-pas de renoncer au Diable, à ses Pompes, à ses
Spectacles
, à ses ouvrages. Nous les suivons toutefois après
ous les suivons toutefois après le Baptême ; nous savons bien que ces
Spectacles
sont des inventions du Diable: nous y avons renon
enonce, dit-on en se faisant baptiser, au Diable, à ses Pompes, à ses
Spectacles
, et à ses œuvres: et l'on ajoute aussitôt après,
iable, méprise et quitte son Dieu: Or les Démons se trouvent dans les
Spectacles
et dans les Pompes solennelles, de sorte que quan
fin rien ne subsiste sans la tête. Mais si l'on ne trouve pas que ces
Spectacles
dont nous avons parlé soient de si grande conséqu
ens sont si détestables. Où trouvera-t-on chez eux tant de malheureux
Spectacles
? Où sont leurs gladiateurs, et tous ces prodiges
s, les Eglises seront elles plus remplies, que les Lieux destinés aux
Spectacles
? Les paroles de l'Evangile sont-elles une plus v
i doit venir, ou si nous devons en attendre un autre ? O les grands
spectacles
, que nostre Evangile nous présente ! On y voit sa
e, & la récompense d’une danseuse, qui a perdu toute pudeur. Quel
spectacle
! On y voit le Fils de Dieu renverser les loix de
e un témoignage authentique au grand miracle de son Incarnation. Quel
spectacle
! On y voit encore des hommes incredules & mo
a solitude de l’un, de la Doctrine & de la croix de l’autre. Quel
spectacle
! Il n’y en a point, dit saint Cyprien, qui soien
ront leur sanctification & leur joye, & non pas en voyant ces
spectacles
profanes, que les Payens recherchoient avec tant
lies. C’est l’exemple que je me propose de suivre en vous parlant des
spectacles
de nostre siecle : persuadé, que plusieurs Chréti
par l’intercession de Marie. Ave Maria. Pour avoir une juste idée des
spectacles
, il les faut considérer, Messieurs, sous deux fac
je me suis imposé la loy de ne rien dire qui convienne uniquement aux
spectacles
des Payens, & qui ne soit à la portée de nost
à la portée de nostre siecle ; je me contenteray de dire, que si les
spectacles
de nos jours sont exempts de crime, comme quelque
tre des combats continuels. La Religion se croyant deshonorée par les
spectacles
, les a rigoureusement condamnez ; & il n’y a
plume pour les combattre fortement. Voilà, Messieurs, l’estat où les
spectacles
ont esté, & sont encore aujourd’huy, à l’égar
mon Discours. Ecoutez-les sans prévention, & vous qui blâmez les
spectacles
, & vous qui en estes les partisans. Vous, pou
r d’abord, que la Religion n’est pas si ouvertement attaquée dans les
spectacles
de nos jours, qu’elle l’estoit dans ceux des siec
1. Indecence pour la Religion. 1. dit saint Cyprien, est la mere des
spectacles
. C’est de son sein maudit que l’on a vû sortir ce
t donc pas, absolument parlant, estre idolâtre, que de fréquenter les
spectacles
; c’est du moins flatter, c’est pallier l’idolâtr
it en butte à la contradiction des hommes. Luc. 2. 34. C’est dans les
spectacles
plus que par tout ailleurs que s’accomplit cette
pas contrister celuy qui nous console. Joan. 14. 26. Mais si dans les
spectacles
on ne contrevient pas formellement au commandemen
n cœur doux & paisible. Mais quel cœur n’est point agité dans les
spectacles
par le tumulte des passions ? Et où sont ceux, qu
Mais bien loin que ces vertus croissent & se fortifient dans les
spectacles
, elles y perdent au contraire toute leur force ;
, quoyqu’ils en soient indignes ; le peut-il, quand ils assistent aux
spectacles
? Pour les regarder, il faut qu’il voye ce qu’ils
lir l’imagination, gâter l’esprit, amollir le cœur, conspire dans les
spectacles
à la ruine de cette vertu. Hélas ! dit saint Chry
it-il, sont bien plus sages que nous. Ils ne sçavent ce que c’est que
spectacles
, & s’ils en voyent parmy nous, ils les tourne
mp; des enfants bien élevez. Ce que ce saint Docteur a dit contre les
spectacles
est infini, & son zele a esté si agréable à D
it estre reconnu pour le martyr de la doctrine de l’Eglise contre les
spectacles
. Ce discours, selon les apparences, fut le dernie
ay, qu’un Critique célebre prétend, que Tertullien fit son Traité des
spectacles
, lors qu’il penchoit du côté du Montanisme. Ce qu
nt Cyprien n’eût plaidé la cause de l’Eglise contre les partisans des
spectacles
, devant un peuple affermi dans l’Evangile, il cou
e, le Jéremie de son siecle, qui a composé un Livre entier contre les
spectacles
, où il fait une peinture terrible des abomination
pieté. Tout cela vient au secours de la Religion, pour condamner les
spectacles
qui la deshonorent, puisqu’ils ne conviennent nul
ns ce qu’il dit, & tâchons de luy répondre. Vous avez vû, que les
spectacles
sont une grande indecence pour la Religion, que l
re Partie de mon Discours. L’EgliseII. Partie a toujours regardé les
spectacles
comme une des plus dangereuses pompes du monde, a
st, comme nous avions auparavant renoncé au démon. Pompes Art. 1. Les
spectacles
pompe du monde. du monde en effet, puisque c’est
race, & l’on pourroit demander à chacun de ceux qui assistent aux
spectacles
, ubi est Christianitas tua ? Salv. Où est vostr
que cet esprit seducteur s’estant saisi d’une femme qui assistoit aux
spectacles
, répondit aux Exorcistes, qu’injustement on voulo
s la défense, & jamais il n’a manqué de protecteurs officieux des
spectacles
, qui ont fait tous leurs efforts pour les justifi
en n’ont pas fait difficulté d’avouer, que l’Ecriture ne condamne les
spectacles
par aucun passage formel. Mais ils disent, que la
uvent plusieurs défenses en une. Ainsi la loy particuliére contre les
spectacles
est renfermée dans ces paroles générales, « où il
r, après tout ce que nous avons établi dans ce Discours, que dans les
spectacles
on ne contrevienne à toutes ces loix ? Et qu’est-
passe dans nos jours ? Ils ont combattu avec une force incroyable les
spectacles
du Cirque & de l’Amphithéatre, qui certaineme
imes. Cependant, les Peres n’ont pas laissé d’interdire ces sortes de
spectacles
; ou parce qu’on y faisoit des cris extravagants
mp; du moins de les regler, puisqu’elle ne sçauroit les détruire. Les
spectacles
, contre lesquels les Peres ont fait de si fortes
rit estant trop éclairé pour y avoir la moindre part. Partisans3. des
spectacles
, voilà donc les Peres de l’Eglise certainement co
sserez-vous encore de vous dire précisément le mal qu’il y a dans les
spectacles
? Vous deviez vous en épargner la confusion ; mai
vous confondre, si en vous confondant je pouvois vous désabuser. Les
spectacles
sont une occasion prochaine de péché, & un pé
is il ne convaincra les personnes sensées & raisonnables, que les
spectacles
tels qu’ils sont aujourd’huy, puissent s’accorder
foiblesse dans la volonté, que revolte dans les sens ? Regardez les
spectacles
comme une indecence injurieuse à la majesté de Di
e Dieu vient de vous inspirer par ma bouche. Contemplez desormais des
spectacles
plus dignes de vous. Considérez le monde luy-même
nes de vous. Considérez le monde luy-même dans sa corruption comme un
spectacle
qui vous épouvante. Considérez la Religion dans s
qui vous épouvante. Considérez la Religion dans sa sainteté comme un
spectacle
qui vous console. Regardez-vous vous-mêmes, comme
onsole. Regardez-vous vous-mêmes, comme devant estre dans le temps un
spectacle
de vertu au monde, aux Anges, & aux hommes,1.
de, aux Anges, & aux hommes,1. Cor. 4. 9. pour mériter d’estre un
spectacle
de gloire à Dieu & à ses Saints dans toute l’
Cor. 15. 16. II. Partie Tert. libr de spect. cap. 10. Art. 1. Les
spectacles
pompe du monde. 1. Joan. 2. 16. Cypr. de spect.
it, que la curiosité n’est point un péché, parce que l’inspection des
Spectacles
n’est point une chose mauvaise, il nie cette dern
, il nie cette dernière proposition, et il dit11 que l’assistance aux
Spectacles
est quelque chose de mauvais, en tant qu’elle inc
um, marque la raison pourquoi c’est une chose mauvaise d’assister aux
Spectacles
, c’est qu’immédiatement après les paroles ci-deva
t il ajoute : d’où vient que Saint Chrysostome dit, que la vue de ces
Spectacles
rend les personnes impudiques et effrontées. L’on
e prouver, que les Pères dans les premiers siècles, en condamnant les
Spectacles
, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont ces premier
eaucoup d’impuretés et de dissolutions. Tertullien dans son Livre des
Spectacles
les condamne dans plusieurs endroits par des rais
la défense. Il faut supposer que Tertullien ne parle pas toujours des
Spectacles
par rapport à l’idolâtrie, comme il paraît par ce
oique néanmoins cela seul devrait suffire pour abolir entièrement les
Spectacles
, examinons-en la question par d’autres raisons co
ce que quelques-uns prétendaient, que l’Ecriture ne parlait point des
Spectacles
, et par conséquent qu’ils ne devaient point être
’elle condamne la concupiscence du siècle ; « comme14 si, dit-il, les
Spectacles
n’y étaient pas assez condamnés dans la condamnat
lien prouve par d’autres raisons dans les Chapitres suivants, que les
Spectacles
sont défendus. Premièrement, il montre en général
passion secrète, même dans l’usage le meilleur et le plus modéré des
Spectacles
. Personne, continue-t-il, ne vient jouir du plais
point consentir à ceux qui les font. » Secondement, il prouve que les
Spectacles
doivent être condamnés par le jugement que font l
fâmes17. « Peut-on, dit-il, un aveu plus fort de la méchanceté de ces
Spectacles
que la note d’infamie qui est attachée à ceux qui
a ces Acteurs bien d’une autre sorte. Troisièmement, il dit19 que les
spectacles
méritent d’être condamnés, parce qu’ils sont la p
renoncé par le baptême. Quatrièmement, il ajoute qu’on doit juger des
Spectacles
par le jugement que les Païens en faisaient, ils
l s’en abstenait. « Le refus20 , dit-il, qu’un homme fait d’aller aux
Spectacles
, est la marque par laquelle les Païens reconnaiss
. Cinquièmement, supposé, dit encore Tertullien, qu’il y ait dans les
Spectacles
quelque chose d’honnête, de généreux, etc. les Ch
sans danger de se donner la mort : « Je22 veux, dit-il, que dans ces
Spectacles
tout y soit honnête ou généreux, néanmoins ne lai
sur vous que la crainte qu’il y a dans sa douceur. » Sixièmement, les
Spectacles
ne s’accordent point avec l’état d’un Chrétien en
e dans le dégoût du plaisir même ? » Saint Cyprien dans le Traité des
Spectacles
, ne les condamne pas seulement par rapport à l’id
omme qui fait profession du Christianisme d’y assister25. « Quand ces
Spectacles
, dit ce Père, ne seraient point dédiés aux Idoles
étienne : car il montre ensuite que l’homme fidèle doit fuir tous les
Spectacles
, à cause du penchant qu’il a au mal, il les regar
de ces sortes de choses ; le Chrétien peut, s’il le veut, trouver des
Spectacles
plus solides et meilleurs ». Saint Cyprien avait
Jetez27 , dit-il, les yeux sur les différents endroits contagieux des
Spectacles
, voyez si vous pourrez rien trouver sur le Théâtr
la pudeur ». Saint Clément Alexandrin, et Saint Basile condamnent les
Spectacles
, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs
mœurs. Saint Clément représente en détail quelques maux auxquels les
Spectacles
donnent lieu28. « C’est dans ces Assemblées, dit
occasion qui augmente en eux le feu des passions. Il conclut, que ces
Spectacles
doivent être défendus, dans lesquels on ne voit q
l’Hexaméron, parle des chants de Musique, dont on se servait dans les
Spectacles
qu’il dit être fort dangereux29. « Ils vont, dit-
euvent jamais se rassasier de ces chansons. Il ajoute ensuite que ces
Spectacles
sont des écoles publiques d’impureté30. Je crois,
crois, ajoute-t-il, qu’ils ne savent pas que l’Orchestre où tous ces
spectacles
lascifs se voient fréquemment, est comme une écol
e il faut éviter le plaisir des sens, qu’il faut fuir à cette fin les
Spectacles
et la musique que l’on y chante qui n’est propre
les passions31. « Il ne faut point, dit-il, être curieux de voir ces
Spectacles
, et les vaines représentations de ces Charlatans,
her à des choses bien plus excellentes. » Saint Chrysostome parle des
Spectacles
dans plusieurs endroits de ses ouvrages ; mais il
isage celui qui la regarde avec trop de curiosité ; ceux qui vont aux
Spectacles
et non par hasard, mais de propos délibéré et ave
nce ? Il conclut en disant35 : j’exhorte et je prie ceux qui vont aux
Spectacles
, de se purifier par la confession et par la pénit
« pour obtenir le pardon entier de ses péchés, on doit s’abstenir des
Spectacles
: car si Dina ne s’était point exposée à voir ce
ue ». Salvien au Livre 6 de la Providence, parle amplement contre les
Spectacles
et les Comédies. Il fait une comparaison des autr
rtion de notre âme ; mais celui que l’on commet lorsqu’on assiste aux
spectacles
souille et infecte toutes les puissances de l’âme
de sorte que, dit-il42 , c’est une espèce d’apostasie que d’aller aux
Spectacles
, et une prévarication mortelle. » Or dans la pens
n’a pas été différent de celui des Pères, et qu’ils ont condamné les
Spectacles
et les Comédies par les mêmes raisons, tant parti
on demande aux Empereurs Théodose et Valentinien qu’ils défendent les
Spectacles
aux jours de Dimanches et autres grandes Fêtes de
t permis les autres jours, puisqu’il est marqué dans ce Canon que les
Spectacles
sont contraires aux Commandements de Dieu. « Qu’i
point permis, dit le Canon48, de forcer aucun Chrétien à aller à ces
spectacles
qui sont contre les Commandements de Dieu. » L’Eg
te modération pour lors, à cause que l’attachement du peuple pour ces
Spectacles
était trop grand pour les défendre tout à fait. L
, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs
Spectacles
, comme aussi les danses qui se font sur le Théâtr
blics, des danses, etc. des Comédies, des jeux de Théâtres, et autres
Spectacles
de la sorte qui sont contraires à la Religion. Da
». L’on objecte que saint Bernard dans un de ses Ouvrages, traite les
Spectacles
de vanité seulement57. Et dit qu’il ne fait pas d
’il ne fait pas de plus grandes imprécations à ceux qui assistent aux
Spectacles
, sinon qu’ils courent toujours après, puisqu’ils
. 12, on verrait que ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les
Spectacles
que de la vanité : il rapporte ce que les gens du
alisberya Evêque de Chartres qui vivait au même temps, a réprouvé les
Spectacles
, quand il a dit que de son temps les Spectacles a
temps, a réprouvé les Spectacles, quand il a dit que de son temps les
Spectacles
allumaient le feu de l’impureté, que les Comédien
par le ressentiment de quelque plaisir. C’est donc pour cela que les
Spectacles
ont été introduits avec mille autres apprentissag
fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes et aux autres
Spectacles
vains et profanes, de crainte que leurs oreilles
représenteront continuellement, dit ce saint Cardinal69 , combien les
Spectacles
, les jeux et les divertissements semblables qui t
ers siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance n’ont condamné les
Spectacles
que par des raisons particulières qui ne se renco
t l’autorité de Salvien. Pour ce qui est de Lactance, il condamne les
Spectacles
par des raisons particulières qu’il explique en d
aravant en général, quand dans le même endroit il avait dit72 : « Ces
Spectacles
publics doivent être abolis, parce qu’ils irriten
ne malheureuse expérience nous apprend que les vierges qui vont à ces
Spectacles
ont moins de pudeur, les jeunes gens y deviennent
ement éludé la force du raisonnement des Pères de l’Eglise contre les
Spectacles
et contre ceux qui les fréquentaient, et tout leu
e80, poursuit ce Père, de ce qui se dit et de ce qui se fait dans ces
Spectacles
. On doit conclure que ceux qui outre cela donnent
uer que l’on ne joue pas la Comédie pour une seule personne, c’est un
Spectacle
que l’on expose à toute sorte d’esprits, dont la
s à cause que par votre exemple vous avez inspiré de l’amour pour ces
Spectacles
à d’autres plus faibles : comment pouvez-vous dir
ieux, dit saint Jean Chrysostome87 , qui ont un empressement pour les
Spectacles
qui va jusqu’à la folie ; qui disent, nous la reg
accoutume de voir, comme remarque saint Cyprien88, dans son Livre des
Spectacles
, c’était à peu près ce qu’avait dit Tertullien da
apitre 1589. « Car quand bien même quelque personne assisterait à ces
Spectacles
d’une manière honnête et modeste, eu égard à son
, dit Cassiodore91 , qui a jamais exigé la gravité des mœurs dans les
Spectacles
: les Caton, c’est-à-dire les sages, ne se rencon
llien93 : « Je veux, dit-il, qu’il y ait des choses honnêtes dans les
Spectacles
, mais c’est un artifice du démon. Personne n’a ja
ans l’endroit du Prône, que l’on excommunie tous ceux qui vaquent aux
Spectacles
des Farceurs et Bateleurs auxdits jours et heures
il n’est parlé en cet endroit du Rituel que de ceux qui assistent aux
Spectacles
et non de ceux qui les représentent. Et quand il
372. « Nous déclarons pour excommuniés, ceux qui vaquent aux jeux des
Spectacles
et Farceurs. » Le Rituel de Coutances de l’année
beaucoup de gens qui sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le
Spectacle
est un des divertissements qui le délassent davan
, vous pourrez prendre beaucoup d’autres divertissements que ceux des
Spectacles
: vous pourrez vous aller promener dans des jardi
autrefois Isidore de Damiete104, quand il dit que de « son temps, les
Spectacles
quoique pleins d’iniquités, étaient néanmoins con
ap. Sacerdotum. 13. [NDA] Lib. de Spect., cap. 14. [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 14] « Interposito nomine idololatriae quod
sius voluptatis ? » 25. [NDA] Cypr. lib. de Spect. [S. Cyprien, Des
Spectacles
]. « Haec etiamsi non essent simulacris dicara, ob
(gladiatores)]. 76. [NDA] Tertull. De Spect. c. 17 [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 17]. « Nec tanti gulam facias voluptatis,
ine detrimento. » 88. [NDA] S. Cyp. lib. de Spect. [S. Cyprien, Des
Spectacles
]. « Discit facere, cum consuescit videre ». 89.
cit videre ». 89. [NDA] Tertull., de Spect., c. 15 [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 15]. « Nam etsi quis modeste et probe Spec
fugiemus ? ». 93. [NDA] Tertull., de Spect., c.27 [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 27]. « Sint etiam honesta quaedam.Nemo tem
naître l’Opéra-Comique, qui nous conduisit insensiblement à former un
Spectacle
plus agréable. C’est dans les Foires qu’il co
’elles firent éclore l’Opéra-Comique : elles sont un des plus anciens
Spectacles
de la Foire. Il est clair que les Marionnettes de
yait déja la beauté du genre qu’elles feraient éclore un jour. Un
Spectacle
où l’on fesait danser des Rats fut aussi cause de
nser des Rats fut aussi cause de sa naissance. Une autre sorte de
Spectacle
tourna tous les esprits à la gaité. Il parodiait
p; même de la Tragédie ? Il n’y a pas tant de raport de Thespis à nos
Spectacles
que de la chose originale dont je veux parler ave
iginale dont je veux parler avec l’Opéra-Bouffon. Voici quel était le
Spectacle
bizare que je soutiens avoir contribué à sa naiss
uel notre Opéra doit son origine. Puisque l’on prend celle des autres
Spectacles
dans les danses, dans les fêtes des Anciens, je p
e à la Comédie des Chansons : il vaut donc mieux tirer son origine du
Spectacle
des Marionnettes, & du Ballet des Rats. M
entrevoir les vices auxquels il était le plus enclin ; notre nouveau
Spectacle
agissait de même. C’est à ce Spectacle que no
lus enclin ; notre nouveau Spectacle agissait de même. C’est à ce
Spectacle
que nous devons le Vaudeville. Il posséda lon
ingulier Théâtre se trouva tout-à-coup en état d’obscurcir les autres
Spectacles
. Il leur déroba la plus grande partie de leurs Sp
u’Alceste & Cadmus ; oui, nous prétendons y démêler le genre d’un
Spectacle
qui nous est si cher. La scène de Caron & des
du chant enjoué. L’Opéra-Comique éprouva bien des revers. Ce
Spectacle
que nous chérissons tant éprouva bien des revers.
us leur nombre se multipliait. On trouva qu’il fesait tort aux autres
Spectacles
; il lui fut défendu de se servir de la parole ;
& 1726, il lui fut ordonné de ne plus se montrer : ce malheureux
Spectacle
fut contraint alors de récourir à sa prémière ori
piéces de l’Opéra-Comique ; mais encore les infortunés Acteurs de ce
Spectacle
si souvent renversé jouaient avec eux ; ils se te
jamais l’estime de la Nation, vint dissiper la profonde nuit dont ce
Spectacle
était environné. Illustre M*** ! si j’oubliais de
Opéra-Comique sur le Théâtre de la Foire. C’est alors que cet aimable
Spectacle
acheva de se polir, & de mériter tous les suf
qu’il inspirait, & malgré les gémissemens du Public, ce singulier
Spectacle
fut entiérement aboli8. Cependant ce qu’ont dit l
Chapitre IV. Les
spectacles
inspirent l’amour profane. « Fuis ce lieu da
ucation en donnent ; mais rien n’affaiblit tant cette horreur que les
spectacles
; parce que cette passion y paraît sans honte et
i Dieu ne nous aidait point à la contenir. De quelque manière que les
spectacles
la tournent et la dorent, quelque apparence d’hon
es imprimer plus fortement dans la mémoire. Pourquoi est-on touché du
spectacle
? C’est qu’on y trouve l’image, l’attrait et l’al
trouve l’image, l’attrait et l’aliment de ses convoitises. Dès qu’un
spectacle
ne touche pas les personnes qui y assistent, que
s ; il suffit d’en connaître qui ne doivent qu’à la fréquentation des
spectacles
l’origine et la continuation de leurs désordres :
des plaisirs à la mode et en la forçant en quelque sorte à aller aux
spectacles
. La jeune épouse se passionna bientôt pour tout c
’aimer d’un amour que la conscience représente comme sage. On sort du
spectacle
le cœur si rempli de toutes les douceurs de l’amo
c tout le feu d’une passion criminelle ! C’était des Pénélope que les
spectacles
ont changées en Hélène. » « On y contracte l’habi
t, le feu de l’action, les ornements de la poésie, tout l’ensemble du
spectacle
émeut et transporte. On est tout entier à ce qu’o
’emporte sur l’imagination et l’amortit : mais ceux-là s’ennuient aux
spectacles
; car il n’amorce que ceux qu’il intéresse. Ses e
criminel. Voilà ceux qui ne sentent pas les effets et les dangers du
spectacle
: car sent-on l’impétuosité d’un torrent quand on
ité d’un torrent quand on se laisse aller à son cours ? Retranchez du
spectacle
ce qui en fait le péril, tout ce que la véritable
avoir pour eux les mêmes charmes. « Convenons, si l’on veut, que le
spectacle
ne produit pas ces pernicieux effets tout à coup,
on va tendre des pièges à la jeunesse. C’est surtout aux environs des
spectacles
que se logent les courtisanes. Elles comptent don
ation que les gens du monde font des lieux saints ne justifie pas les
spectacles
. Que dis-je ? si les chutes sont à craindre dans
ise, où le précepte de Dieu nous rassemble, serons-nous en sûreté aux
spectacles
d’où sa loi nous bannit ? Si nous sommes troublés
s l’église où Dieu est pour nous, que ne devons-nous pas éprouver aux
spectacles
, où non seulement le démon, mais Dieu même est co
n’inviteraient pas les spectateurs à se livrer à l’amour, la magie du
spectacle
, la vue des actrices et des femmes qui remplissen
qui jette sur elle un regard indiscret, des hommes qui assistent aux
spectacles
, non par hasard, mais avec le plus grand empresse
s à se laisser prendre aux attraits des courtisanes qui se donnent en
spectacle
. Eh ! si dans le saint lieu où l’on n’entend que
n avez eu par le désir ; vous avez consommé le crime dans le cœur. Le
spectacle
agit encore sur vous-même après qu’il est fini :
le médecin ? Je m’afflige donc et me désole de ce que vous sortez des
spectacles
après vous être porté un coup mortel, de ce que,
ectaculis, contre le théâtre. Voir Desprez de Boissy, Lettres sur les
spectacles
, vol. 1, 1777, pp. xlv -liv. s. [NDE] La premiè
pas davantage les règles dont il serait à souhaiter que les Poètes du
Spectacle
moderne se ressouvinssent toujours ? Ne leur mets
ais charmé d’avoir écrit en abrégé tout ce qui concerne les différens
Spectacles
; & d’avoir prouvé que la Comédie-mêlée d’Ari
toutes neuves à proposer, ou du moins de nouvelles applications ? Le
Spectacle
moderne me fournit tout ce que je pouvais désirer
s didactiques. Les longueurs où je suis quelquefois tombé au sujet du
Spectacle
moderne, peuvent aussi être excusées. Est-il éton
devoir pas craindre les longueurs, quand il s’est agi d’écrire sur un
Spectacle
tout-à-fait nouveau pour nous. Si j’ai osé plaisa
Afin de varier les termes, je désigne sous plusieurs noms le genre de
Spectacle
si en vogue de nos jours ; je l’appelle quelquefo
enre de Spectacle si en vogue de nos jours ; je l’appelle quelquefois
Spectacle
moderne, le nouveau Théâtre, & tantôt notre O
proposé d’aprofondir particulièrement tout ce qui concerne le nouveau
Spectacle
, j’ai cru que je devais insérer les louanges qu’o
au contraire une critique très-forte & très-vraie de ce genre de
Spectacle
. Lorsque je me récrie sur ses beautés & sur s
es les autres sont inutiles. » Voilà ce que diront les Partisans d’un
Spectacle
que l’on chérit en France. Il n’est pas difficile
les succès. Tout ce qui s’écartera des règles, comme, par éxemple, le
Spectacle
moderne, ne peut causer qu’un plaisir passager, &
rmis de dire aux Poètes du nouveau Théâtre, & à ceux des diverses
Spectacles
, que les règles sont d’une importance extrême, &a
t dans toutes les Villes de Province & même dans la plus-part des
Spectacles
de Paris, le rideau de l’avant Scène ne se baisse
e, & les moyens de les amener à propos. Notre siècle est avide de
Spectacles
; une Pièce qui en serait tout-à-fait dénuée, enn
& sublime. Il faut donc que le Poète s’éfforce de faire entrer du
Spectacle
dans un Drame, le plus qu’il lui sera possible. S
icile à bien éxécuter. Les Pièces de nos Voisins sont remplies de
Spectacles
. Les Poètes des Nations Voisines n’épargnent
de Spectacles. Les Poètes des Nations Voisines n’épargnent pas le
Spectacle
dans leurs Pièces en tout genre, qui sont un peu
son de son tems de prétendre qu’un Poète devait très peu s’occuper du
Spectacle
de sa Pièce, parce qu’il est étranger à l’action
s femmes qui font peur dès qu’elles ont quitté leurs parures. Le seul
Spectacle
où les décorations soient approuvées, & même
à celles qui sont dans d’autres Pièces ; de sorte qu’elles offrent un
Spectacle
tout-à-fait inconnu. Mais cette prémière conditio
ellement des événemens. Que le Poète ait encore soin que la beauté du
Spectacle
aille toujours en augmentant, en sorte que chaque
La plus-part des Pièces du nouveau Théâtre sont remplies d’un grand
Spectacle
. La musique lui suffirait pour attirer un grand n
qu’on lui porterait peut être. Chez les Anciens, chaque genre de
Spectacle
avait sa décoration particulière. Il paraît q
bocages, de grottes, de montagnes, & d’ornemens champêtres « . Le
Spectacle
moderne se plaît à rassembler tous ces attributs
des canons des Conciles, et des Ouvrages des Saints Pères contre les
Spectacles
, parce que c’est le fondement de tout ce qui a ét
y a des Rituels particuliers, qui excommunient ceux qui assistent aux
Spectacles
les jours de Fêtes et de Dimanches, pendant le Se
enir les peuples, que c’est encore un plus grand péché d’assister aux
Spectacles
les jours de Fêtes, pendant le Service divin. Aus
les fidèles de Paris, de se laisser entraîner par les compagnies aux
Spectacles
, on chante des Vêpres du saint Sacrement, pendant
s Vêpres du saint Sacrement, pendant le temps que l’on représente ces
Spectacles
; et c’est pour cette raison, qu’on appelle ces V
expressions de ces Pères, pour en conclure qu’ils n’ont condamné les
Spectacles
qu’à cause de l’Idolâtrie, ou des représentations
uses et impudiques. Je conviens que ces Saints Pères ont condamné les
Spectacles
par ces deux motifs ; mais je prétends qu’ils les
es de notre siècle. Je commencerai par Tertullien, dans son Livre des
Spectacles
, chapitre 4. où il s’exprime en ces termes : « Pe
s, chapitre 4. où il s’exprime en ces termes : « Peut-on dire que les
Spectacles
ne sont pas défendus dans la sainte Ecriture, pui
, la gourmandise, la luxure ; elle comprend aussi la volupté : Or les
spectacles
sont une espèce de volupté. » Par là l’on voit qu
spèce de volupté. » Par là l’on voit que cet ancien Père condamne les
Spectacles
, à cause de la volupté, qui est un motif différen
e. Il se sert encore d’un autre motif, pour détourner les Fidèles des
Spectacles
; c’est dans le chap. 25 du même Livre, où il par
l prend à la Comédie ? Il n’y a rien de plus scandaleux dans tous les
Spectacles
, que de voir avec quel soin et quel agrément, les
’y a de plaisir à s’en rassasier. » Saint Cyprien, dans le Traité des
Spectacles
qu’on lui attribue, a suivi les maximes de Tertul
» Ce passage fait assez voir les sentiments de saint Cyprien sur les
Spectacles
. Saint Basile dans son Hom. 4. in Hexameron, cond
t cela cause une infinité de maux ; car le plaisir que l’on prend aux
spectacles
des Comédies, produit l’impudence, et toutes sort
ois que plusieurs de ceux qui nous abandonnèrent hier, pour aller aux
Spectacles
, sont aujourd’hui présents ; je voudrais les reco
isage celui qui la regarde avec trop de curiosité ; ceux qui vont aux
Spectacles
non par hasard, mais de propos délibéré, et avec
Projet pour rendre les
spectacles
plus utiles à l’Etat Je suis de l’avis de ceux
qui sous la direction du Magistrat de Police aient soin de rendre les
spectacles
plus utiles aux bonnes mœurs, c’est-à-dire, aux m
ème, les six nommeront le septième, et ainsi de suite. Il faut que le
spectacle
plaise fort aux spectateurs, autrement ils n’irai
ort aux spectateurs, autrement ils n’iraient point en grand nombre au
spectacle
; mais il faut que le Poète rende encore le spect
grand nombre au spectacle ; mais il faut que le Poète rende encore le
spectacle
utile et que les mœurs en deviennent plus aimable
c’est au ministère à unir toujours ces deux points, de manière que le
spectacle
, non seulement ne soit jamais nuisible aux bonnes
este c’est à l’Etat à payer par des pensions une partie des frais des
spectacles
lorsqu’ils sont utiles à la société, et c’est aux
comique, qu’il les nomme d’entre les trois que nommera le Bureau des
spectacles
, ils seront choisis entre ceux qui auront fait pl
e deux cents onces d’argent à celui qui au jugement de l’Académie des
spectacles
aurait le mieux perfectionné telle comédie. Cette
ans le siècle précédant ; car il faut toujours faire en sorte que les
spectacles
se perfectionnent à mesure que la raison humaine
re ; or je suis persuadé que le théâtre bien dirigé par le Bureau des
spectacles
peut beaucoup servir à rendre les spectateurs non
et comme si le but de la raison n’était pas d’unir toujours dans les
spectacles
l’utilité de la société au plaisir du spectateur.
les spectacles l’utilité de la société au plaisir du spectateur. Les
spectacles
peuvent donc être utiles et agréables, mais il fa
et des bonnes mœurs, il est à propos que deux de ces Commissaires de
spectacles
aient deux places de droit des plus commodes pour
ils pourront aux représentations comme Censeurs publics. A l’égard du
spectacle
de l’Opéra, je crois qu’il n’est pas impossible d
où il est de mon temps ; mais après tout il ne faut à l’Académie des
spectacles
pour en venir à bout que deux moyens, le premier
ès à présent on établit dans un grand Etat un Bureau pour diriger les
spectacles
vers les mœurs désirables de la société, si par l
peu de dépense les habitants médiocrement riches puissent assister au
spectacle
, et l’on verra ainsi le plaisir contribuer au bon
s, d’une des premières familles de Carthage, qui connaissait bien les
spectacles
, où il avait souvent été avant sa conversion, et
tes les éditions des œuvres de S. Cyprien un Traité entier contre les
spectacles
, que toute l’antiquité a cru de lui, et qui n’en
ent du crédit et abusent des Ecritures pour l’autoriser, comme si les
spectacles
n’étaient qu’un amusement innocent, car la vigueu
t-ils pas honte de justifier par l’Ecriture, les superstitions et les
spectacles
des Gentils ? car toutes les aventures des Dieux
as lire que de lire si mal, comme si l’on avait voulu nous inviter au
spectacle
; au lieu qu’on n’a voulu qu’animer notre zèle po
: « Prohibet spectare quod prohibet geri. » Elle a condamné tous les
spectacles
, en condamnant l’idolâtrie qui a été l’origine de
« Dæmoniorum inventa, non Dei. » Il y a renoncé au baptême ; aller au
spectacle
c’est renoncer à Jésus-Christ pour revenir au dém
spectaculum vadit, Christo renuntiat. » Il parle ensuite des cruels
spectacles
des Gladiateurs et des bêtes féroces, qui furent
blier. N’est-ce pas assez de jouir du crime présent ? il faut, par le
spectacle
, faire revivre les crimes passés. Tout cela est-i
une description des beautés de la nature, des ouvrages du Créateur :
spectacle
bien supérieur à toutes les comédies. Ne dirait-o
s meurtres qui s’y commettent. Nous n’osons pas même aller aux autres
spectacles
, pour ne pas souiller nos yeux et remplir nos ore
uvre les absurdités et les vices. Il ne pouvait manquer de parler des
spectacles
: objet constant de l’enthousiasme de l’un, et de
la pudeur, nous nous abstenons de vos plaisirs, de vos pompes, de vos
spectacles
; nous en connaissons l’origine profane, et nous
remplies de piété et très utiles. Il leur adresse ces paroles sur les
spectacles
, comme un devoir des plus importants (1. Cath.).
vres et à ses pompes. Quelles sont les pompes du diable ? Ce sont les
spectacles
du théâtre, « pompæ diaboli spectacula theatri »,
cepteur de Crispe, fils de l’Empereur Constantin ; que pense-t-il des
spectacles
, dont le Prince nouveau Chrétien aurait si peu so
des affections de l’âme et des plaisirs des sens, il se jette sur les
spectacles
. Il faut les abolir, dit-il, ce sont de très gran
avait une grande différence entre satisfaire sa passion en public au
spectacle
, ou en particulier dans sa maison ? Que sera-ce d
t homme. Ne craignons pas, dit-il (L. 3.), qu’il nous mène jamais aux
spectacles
. On peut justement appeler le théâtre une chaire
’impureté, par le mélange des hommes et des femmes, qui deviennent un
spectacle
les uns pour les autres par leurs regards lascifs
ccoutumés à regarder avec impudence, satisfont la cupidité. Fuyez ces
spectacles
, que la licence et la frivolité des discours rend
place qui gouvernait un Etat et voulait excuser sa tolérance pour les
spectacles
, sous prétexte que la comédie corrigeait les homm
addictos ». Fuyez, si vous le pouvez, jusqu’aux villes où on donne le
spectacle
« etiam urbium in quibus exhibentur spectacula. »
s, de traiter de l’origine des choses, a du nécessairement parler des
spectacles
. Il le fait dans un grand détail (L. 18.) ; mais
trait contre le théâtre, et recommande vivement de s’en éloigner. Les
spectacles
sont des voluptés qui souillent l’âme par tout ce
ux foyers.) Enfin ce grand Saint conclut en ces termes la matière des
spectacles
: Un Chrétien ne doit avoir aucun commerce avec l
pression du démon, qui nous entraîne vers l’amusement, la volupté, le
spectacle
: que notre misère est extrême ! Grandis miseria
e lasser on ne s’occupe, du matin au soir, qu’à repaître ses yeux des
spectacles
des Comédiens, à entendre et à chanter des vers g
élèbre par sa morale relâchée, et relâché en effet sur la matière des
spectacles
, cite ce passage, qui le condamne ? Tom. 1. Tract
presque tout employé à faire sentir les crimes qui se commettent aux
spectacles
, qui suffiraient seuls pour attirer sur nous les
lles par les mauvais discours ; tout se rend coupable à même temps au
spectacle
: « In theatre nisi reatu vacat. » L’œil, l’oreil
s ? » C’est faire à Dieu une très grande injure. La fréquentation des
spectacles
est une apostasie de la foi et des sacrements, et
atio. » Vous avez renoncé au démon, à ses pompes, à ses œuvres, à ses
spectacles
; comment donc après le baptême revenez-vous à ce
i estis. » Isai. 16. A Mayence, à Marseille, à Cologne, à Trèves, les
spectacles
n’ont cessé que depuis l’invasion des barbares, e
es mêmes, et si on souhaite des biens, ce n’est que pour rétablir ces
spectacles
. En sommes-nous moins condamnables ? la volonté s
bitate morum. » L’opulence a perdu Rome, en introduisant le luxe, les
spectacles
, l’impureté ; elle perd les Cours des Rois et les
t anguinum monstrum quod multiplicabat occisio. » C’est l’état où les
spectacles
ont réduit toutes les Gaules ; la frivolité, le l
Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les
Spectacles
, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui c
uent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. D. Si les
spectacles
étaient si précisément condamnés, S. Thomas en pa
ces raisons étaient sans réplique, continuerait-on de fréquenter les
spectacles
? R. Les spectacles n'en sont pas pour cela plus
sans réplique, continuerait-on de fréquenter les spectacles ? R. Les
spectacles
n'en sont pas pour cela plus permis. La liberté q
Dieu dans l'Eglise, et quelque temps après on vous voit assister aux
spectacles
, et mêler votre voix avec les cris dissolus des c
ti ? » Aug[ustin]. de simb. ad cathecum. D. Ceux qui fréquentent les
spectacles
, violent-ils les promesses qu'ils ont faites en r
ls ont faites en recevant le Baptême ? R. Salvien dit qu' « aller aux
spectacles
c'est en quelque sorte abandonner sa Foi, et abju
le Baptême ? n'est-ce pas de renoncer au Démon, à ses pompes, et aux
spectacles
qui sont ses œuvres ? Quand après avoir reçu le B
ont ses œuvres ? Quand après avoir reçu le Baptême vous retournez aux
spectacles
que vous avez mis au rang des œuvres du Démon, ne
C'est plutôt insensibilité qu'expérience. A la vérité le mal que les
spectacles
produisent, ne se fait pas toujours sentir tout d
c. 6. v. 25. Rien ne marque mieux que les Chrétiens fréquentent les
spectacles
contre leur conscience que ce que dit saint Augus
e ce que dit saint Augustin. « Combien en voyons-nous qui courent aux
spectacles
, et avec quelle douleur les voyons-nous négliger
avaient dit, doit être appliqué aux excès qui se trouvaient dans les
Spectacles
des Anciens, et que l’on ne voit plus dans les nô
il faut que je fasse voir que quand les Pères ont déclamé contre les
Spectacles
, ce n’a pas été seulement à cause des excès qu’on
donc clairement quel est le sentiment de ces deux Pères touchant les
Spectacles
, il faut supposer qu’il y avait parmi les Païens
, il faut supposer qu’il y avait parmi les Païens plusieurs sortes de
Spectacles
: personne n’en peut disconvenir. Il faut disting
e Spectacles : personne n’en peut disconvenir. Il faut distinguer ces
Spectacles
, et vous avez pris grand soin de les confondre ;
ne prétends pas faire une grande dissertation sur la diversité de ces
Spectacles
, assez d’Auteurs en ont parlé ; mais par la disti
l’on connaisse l’antiquité, on mettra une grande différence entre les
Spectacles
des anciens qui faisaient une partie de leur cult
inité d’autres, nous ont dit des choses qui font horreur touchant les
Spectacles
des anciens, pour la condamnation desquelles, com
trompez les autres. Vous avez attribué généralement à toute sorte de
Spectacles
ce que les Pères ont rapporté de plus infâme touc
Spectacles ce que les Pères ont rapporté de plus infâme touchant les
Spectacles
des anciens : ce qui cependant ne convenait qu’à
Spectacles des anciens : ce qui cependant ne convenait qu’à certains
Spectacles
qui étaient parmi eux, et nullement aux Pièces de
’agit donc de vous prouver que ces infamies qui se passaient dans les
Spectacles
des anciens ne convenaient pas à toute sorte de S
t dans les Spectacles des anciens ne convenaient pas à toute sorte de
Spectacles
, et que les Tragédies et les Comédies en étaient
s-là que nous avons encore, et des Auteurs profanes qui ont parlé des
Spectacles
, et de ce qui s’y passait. Pour commencer par les
ce, et leur affectation à ne point invectiver contre ces infamies des
Spectacles
. Les plus zélés et les plus sages parmi eux n’ont
à peine ont-ils ouvert la bouche pour parler contre les infamies des
Spectacles
. Et quand je compare les déclamations et les livr
et son idolâtrie dans les Fêtes dédiées à leurs Dieux, dans certains
Spectacles
et dans les infamies qui s’y passaient ; ils n’av
ficulté de mettre une bonne partie de ce qui se passait dans certains
spectacles
; et les plus sages étaient ceux qui savaient cac
t leur retenue criminelle à ne point déclamer contre les infamies des
Spectacles
, à la crainte qu’ils avaient de passer pour impie
s auraient dû dire, si la Comédie eût été aussi infâme que les autres
Spectacles
, et n’est pas suffisant pour convaincre de l’infa
ui a empêché les Auteurs profanes de déclamer contre les infamies des
Spectacles
qui faisaient partie de l’idolâtrie populaire, n’
ndez, ces infamies avaient été communes aux Comédies comme aux autres
Spectacles
: ainsi leur silence et leur affectation me persu
ière preuve que les Comédies étaient exemptes des infamies des autres
Spectacles
, comme vous l’allez encore mieux voir. Je tire la
leurs Pièces en devaient être exemptes, et que c’était dans d’autres
Spectacles
qu’elles devaient se commettre, s’il est vrai qu’
e 14 d’un passage de Tertullien, tiré du Chapitre 17 de son Livre des
Spectacles
, où vous avez affecté de mettre le mot de faire e
l n’y en a point qui soit entré dans un plus grand détail de tous ces
Spectacles
et qui en ait mieux distingué toutes les espèces
Cyprien, et que vous avez dit qu’il décrit au long dans le Livre des
Spectacles
, d’où vous tirez le « delectat in mimis », qui n’
entaient, parlant généralement, comme vous faisiez, de toute sorte de
Spectacles
: car enfin comment pourrait-on entendre autremen
avoir de vous laisser persuader, passons, je vous prie, au Livre des
Spectacles
que l’on attribue ordinairement à Saint Cyprien :
s absconderat sub oculorum memoria reducantur. » Il passe ensuite aux
Spectacles
de Musique, dans lesquels il ne dit pas qu’il s’y
utre idée que vous, et qu’il les croyait plus honnêtes que les autres
Spectacles
. Je devrais vous faire voir qu’en cela la pensée
t les Auteurs profanes ont parlé, ne convenaient pas à toute sorte de
Spectacles
: et si ce que j’ai dit ne suffit pas, je ne sais
est pas seulement à cause de ces excès que les Pères ont condamné les
Spectacles
, comme vous l’avez prétendu, et que ce qu’ils y o
prétendu, et que ce qu’ils y ont condamné, se trouve encore dans les
Spectacles
que vous voulez justifier. Après que Tertullien a
er. Après que Tertullien a fait voir au commencement de son Livre des
Spectacles
, que les Chrétiens n’y pouvaient assister, tant p
êtes ; il pousse la chose plus loin, et prouve au Chapitre 14 que ces
Spectacles
ne sont pas seulement défendus à cause de l’idolâ
ui y régnait, et répond en même temps à ceux qui prétendaient que ces
Spectacles
étaient permis, parce que l’Ecriture ne les défen
nt des.espèces de concupiscence ; la volupté en est une autre, et les
Spectacles
sont une espèce de volupté. « Species autem volup
ndues, cette espèce particulière de la volupté qui le trouve dans les
Spectacles
l’est aussi. Ne me dites pas que Tertullien ne pa
ectacles l’est aussi. Ne me dites pas que Tertullien ne parle que des
Spectacles
infâmes. Pour vous en désabuser, vous n’avez qu’à
gnent, en faisant voir l’opposition qu’il y a entre l’émotion que ces
Spectacles
nous causent, et la tranquillité du Saint Esprit
t de douceur et de paix ; mais comment cela s’accordera-t-il avec les
Spectacles
, puisqu’il n’y a point de Spectacles sans émotion
t cela s’accordera-t-il avec les Spectacles, puisqu’il n’y a point de
Spectacles
sans émotion. C'est en effet ce qui ne se peut ac
5 » A votre avis, tout cela ne convient-il pas le mieux du monde aux
Spectacles
que vous voulez justifier ? Ne vous moqueriez-vou
us pas de moi, si de ma propre autorité je m’avisais de condamner vos
Spectacles
seulement à cause de l’affectation que les hommes
tion des hommes et des femmes, de paraître avec magnificence dans les
Spectacles
, y est d’un grand scandale, et que la première pe
deri et videre. 6 » Encore une fois, tout cela ne convient-il pas aux
Spectacles
que vous approuvez ; et quand vous diriez que Ter
n’est pas seulement à cause des excès prétendus qu’il condamnait les
Spectacles
des anciens. Soyez-en vous-même le Juge, surtout
ncore le Chapitre 27 dans lequel il exhorte les Chrétiens de fuir les
Spectacles
, quoiqu’il y ait des choses douces, agréables, si
e Chapitre 29 où vous verrez qu’en substituant aux Chrétiens d’autres
Spectacles
à la place de ceux qu’il leur défendait, il ne le
elui des Comédies ? Traite-t-on présentement d’autres sujets dans vos
Spectacles
? et ne peut-on pas dire qu’il y a autant de dang
ur. 7 » Que celle qui était peut-être chaste quand elle est allée aux
Spectacles
, en est sortie impudique, et est retournée en sa
nger dont parle Saint Cyprien, n’était fondé que sur les infamies des
Spectacles
, et qu’ainsi c’est toujours à cause de leurs excè
y forcera et vous en chassera par ce qu’il en dit dans son Livre des
Spectacles
. Je vous ai déjà fait voir que Saint Cyprien dans
ous ai déjà fait voir que Saint Cyprien dans ce Livre avait parlé des
Spectacles
de Symphonie, des Tragédies, des Comédies, et des
s Spectacles de Symphonie, des Tragédies, des Comédies, et des autres
Spectacles
d’une manière bien différente : ce qui fait voir
m, etc. » Non, dit-il, il n’est pas permis aux fidèles d’assister aux
Spectacles
dont je viens de parler, pas même à ceux qui ne c
die, de ces folles clameurs de la Tragédie, je dis que quand même ces
Spectacles
ne seraient pas consacrés aux Dieux, les Chrétien
il faut que vous conveniez que j’ai suffisamment prouvé que tous les
Spectacles
des Anciens n’étaient pas également infâmes, et q
Alexandro que vous citez pages 16 et 17, en parlant des infamies des
Spectacles
des Anciens, n’ont pas prétendu comme vous que ce
rétendu comme vous que ces infamies fussent communes à toute sorte de
Spectacles
. Et quand ils ont déclamé généralement contre tou
de Spectacles. Et quand ils ont déclamé généralement contre tous les
Spectacles
, ce n’a pas été seulement à cause de ces infamies
aint Cyprien, et qui conviennent, sans que vous puissiez le nier, aux
Spectacles
que vous approuvez. Voilà donc quel est le sentim
s les plus forts de quelques Pères contre les horribles désordres des
Spectacles
des Anciens, pour marquer qu’ils ne combattent pa
sage quand il a dit q. 167. a.2. ad 2 de sa 2.2. que l’assistance aux
Spectacles
devient mauvaise en ce qu’elle porte l’homme aux
prouviez si mal. Vous rapportez pour cela le Chapitre 2 du Livre des
Spectacles
de Tertullien, et l’Imprimeur sans doute contre v
et par l’exemple enfin de tout ce qui entrait dans la composition des
Spectacles
. Voilà en abrégé le but et le raisonnement de Ter
ien que Dieu a établi le Cirque ? Si vous entendiez par le Cirque les
Spectacles
du Cirque, comme il est évident par votre raisonn
tabli de Dieu, ou bien les choses qui entrent dans la composition des
Spectacles
, qui étant bonnes d’elles-mêmes deviennent mauvai
iennent mauvaises par l’usage et l’application qu’on en fait dans les
Spectacles
. Dites après cela qu’il faut raisonner de la Comé
que de Tertullien. Saint Cyprien déclame au commencement du Livre des
Spectacles
contre les Chrétiens qui prétendaient autoriser l
re des Spectacles contre les Chrétiens qui prétendaient autoriser les
Spectacles
des Gentils par les Ecritures, « de Scripturis ca
ens ; et soutenaient qu’il était permis aux Chrétiens de regarder des
Spectacles
dont il était parlé dans l’Ecriture, et que ceux-
pas été mis dans l’Ecriture pour porter les Chrétiens à assister aux
Spectacles
des Gentils ; mais pour les animer à la vertu Eva
dire que puisque Saint Cyprien condamne les Danses et les chants des
Spectacles
des Gentils, à cause de ce qu’il y avait de lasci
’il faut qu’ils la quittent, et que c’est un péché d’assister à leurs
Spectacles
, et d’y contribuer en donnant quelque chose pour
teurs n’oublient rien pour inspirer de l’horreur aux fidèles pour les
Spectacles
. Je retoucherai cet endroit dans la suite ; mais
t, si l’on peut conserver longtemps la pudeur et l’innocence dans ces
Spectacles
. « Quaere jam nunc an possit esse qui nunc specta
ples dans les places publiques, où on leur inspirait par le moyen des
Spectacles
les sentiments qu’on prétendait leur donner. L’ex
aura pas plutôt menée lui-même à l’Opéra, qu’elle sera touchée de ces
Spectacles
, des Danses, des Chants, des Discours qui ne roul
moins de Vers décrire plus naturellement le caractère et le génie des
Spectacles
de ce temps, il n’y a point là d’infamie des Anci
i de Tertullien que vous puisez dans le Chapitre 16, de son Livre des
Spectacles
. Mais j’ai été surpris en le lisant de n’y pas tr
ertullien, c’est qu’aux Chapitres 14, 18, 19 et 20, il prouve que les
Spectacles
sont plus que suffisamment défendus par l’Ecritur
que « l’Ecriture sainte ne condamne pas les Jeux, les Danses, et les
Spectacles
; mais au contraire les justifie en quelque maniè
ous prétendez justifier celles des Opéras, des Comédies et des autres
Spectacles
, comme faisaient les Chrétiens, contre lesquels S
s Chrétiens, contre lesquels Saint Cyprien déclame dans son Livre des
Spectacles
; je vous dirai ce que ce grand Saint Docteur dis
onse que vous pourriez faire, que Tertullien n’a parlé que contre les
Spectacles
des anciens : car, comme je vous ai déjà fait rem
an 813, Canon 9, veut que non seulement les Prêtres s’abstiennent des
Spectacles
; mais qu’ils persuadent aux fidèles de s’en abst
Chrétiens d’éviter autant qu’ils pourront, les Comédies et les autres
Spectacles
, « mimos quantum fieri poterit devitent 35 ». Je
’il veut qu’ils représentent sans cesse au Peuple fidèle, combien les
Spectacles
sont contraires à la discipline Chrétienne ; qu’i
ces Pères n’eussent déclamé que contre les excès et les infamies des
Spectacles
des anciens, puisque sans doute ces excès ne dura
condamné la Comédie, et qu’ils n’ont pas seulement déclamé contre les
Spectacles
des anciens, à cause des excès qui s’y trouvaient
0 du Livre des Institutions divines, après avoir parlé en général des
Spectacles
publics, et les avoir condamnés, entre dans le dé
l s’il y a moins de dérèglement dans les Théâtres que dans les autres
Spectacles
: car on ne parle dans les Comédies que de l’inco
tur ». Chacun selon son sexe se représente à son imagination dans ces
Spectacles
; on les approuve quand on en rit, « ac se quisqu
aits que pour exciter la joie. Cependant c’est contre ces Jeux et ces
Spectacles
qu’il déclame, et non point contre ceux des Païen
aul pour la condamnation de ces Chrétiens, il leur dit que dans leurs
Spectacles
ils se déclarent en quelque manière apostats, tra
t protesté dans le baptême de renoncer au diable, à ses pompes, à ses
Spectacles
, et à ses ouvrages, ils les pratiquent toutefois
conduite qu’ils suivent les maximes du diable, puisqu’il est dans les
Spectacles
et dans ses pompes. « Et ideo qui revertitur ad d
s pouvons tirer de ce qu’il dit. Je vois d’abord que ce n’est pas des
Spectacles
des Païens qu’il parle ; mais de ceux que les Chr
toria de hostibus a divinitate praestatur ». Ainsi ne pensez plus aux
Spectacles
des Païens. J’infère ensuite que les Chrétiens fa
des Païens. J’infère ensuite que les Chrétiens faisant eux-mêmes les
Spectacles
, et sur tout pour une cause si sainte, ils n’avai
s doute que dans les paroles ou dans les gestes déshonnêtes, dont ces
Spectacles
étaient toujours remplis et gâtés, et nullement d
pratiquent tout le contraire de ce qu’ils y ont promis ? Sur tout les
Spectacles
de ce temps n’ayant pas une intention sainte, com
veux bien imiter en cela Salvien. Et puisqu’il ne condamnait pas les
Spectacles
seulement à cause des excès, mais parce qu’il voy
ion ; que c’est une injustice de ne pas étendre cet adoucissement aux
Spectacles
, et de ne pas dire, que comme on applique les rep
si fort attachés, qu’ils demeuraient des jours entiers à ces infâmes
Spectacles
, sans se mettre en peine des divins Offices, ni d
de dire que ce n’était pas par hasard que ces Chrétiens allaient aux
Spectacles
; mais avec un attachement si grand, qu’il leur f
grand, qu’il leur faisait mépriser l’Eglise. Il ne dit pas ni que ces
Spectacles
fussent infâmes, ni que les Chrétiens y passassen
ssassent les jours entiers ; mais vous supposez toujours que tous les
Spectacles
des Anciens étaient infâmes, et j’ai prouvé le co
emps de Saint Chrysostome l’attachement qu’ont les Chrétiens pour les
Spectacles
, leur fait mépriser l’Eglise. « Ut Ecclesiam quoq
depuis le matin jusqu’au soir à repaître leurs yeux de toute sorte de
Spectacles
, et à entendre sans se lasser des chansons déshon
puis le matin jusqu’au soir repaissaient leurs yeux de toute sorte de
Spectacles
, vous êtes trop injuste de prendre cette manière
, à moins que vous ne fassiez voir que l’on donnait à manger dans ces
Spectacles
. Je crois que Saint Jean de Darnas n’a rien dit q
ue vous dites page 54, que les Chrétiens doivent moins fréquenter les
Spectacles
pendant le Carême, parce que leur état les oblige
omparé le repos que les Chrétiens de leur temps pouvaient prendre aux
Spectacles
, à celui que Dieu prit le septième jour. Le Diman
C’est particulièrement dans ces jours-là qu’il défend et condamne les
Spectacles
. En un mot, si les Chrétiens doivent être toujour
donc vous-même avec vous-même. « Ce n’est pas, ajoutez-vous, que ces
Spectacles
soient mauvais ; mais c’est que ces personnes éta
3. [NDA] Ibid. 4. [NDA] Tert. l. de Spect. c.14 [Tertullien, Des
Spectacles
, chapitre 14]. 5. [NDA] Tert. l. de Spect. c.15
es, chapitre 14]. 5. [NDA] Tert. l. de Spect. c.15 [Tertullien, Des
Spectacles
, chapitre 15]. 6. [NDA] Ibid. 7. [NDA] Cyp.
ien, Epître à Donat]. 9. [NDA] Cyp. l.de Spect. [Cyprien, Livre des
spectacles
]. 10. [NDA] S. Th., 2.2. q.168. art.2. in corp.
le 2, addition 2] 17. [NDA] Tert., De Spect., c.2. [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 2] 18. [NDA] Cyp. l.de Spect. [Cyprien,
Spectacles, chap. 2] 18. [NDA] Cyp. l.de Spect. [Cyprien, Livre des
spectacles
]. 19. [NDA] S. Anton., 2.p.tit.2.c.23.§ 14et p.
luse, épître 335] 26. [NDA] Tert. l. de Spect. c.15 [Tertullien, Des
Spectacles
, chap.15]. 27. [NDA] S. Aug. Conf. l.3.c.2.n.2.
rien, Epître à Donat.] 29. [NDA] Tert. l. de Spect. [Tertullien, Des
Spectacles
.] 30. [NDA] Tert. c.14 1. de Spec. [Tertullien,
Des Spectacles.] 30. [NDA] Tert. c.14 1. de Spec. [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 14]. 31. [NDA] Tert. l. de Spect. [Tertu
pectacles, chap. 14]. 31. [NDA] Tert. l. de Spect. [Tertullien, Des
Spectacles
.] 32. [NDA] Conc. Arel. 1. c.5 [1er Concile d’A
me 96, col. 310] 43. [NDA] Tert. l. de Spect. c.25 [Tertullien, Des
Spectacles
, chap. 25.] 44. [NDA] Gal.3. [S. Paul, Ep. aux
RS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE Quel nouveau
spectacle
que des pièces de Théâtre soient jointes à l’ouvr
logien, ce Prêtre, et ce Religieux tout ensemble fasse l’Apologie des
spectacles
pour ne pas priver le Public des pièces Comiques
s, qui depuis le premier jusqu’au dernier ont tous fulminé contre les
spectacles
, et ont employé la ferveur de leur zèle, et la vi
avoue que tous les Pères et les Conciles se sont soulevés contre les
spectacles
. Jamais aveu ne fut ni plus clair ni plus déci
nts Page 18., les Opéra et les Comédies Page 20. , mais seulement les
spectacles
qui représentaient les Fables en la manière lasci
édiens, et contre les Clercs et les Laïques qui assisteraient à leurs
spectacles
. Tout l’Orient souscrivit à ce Canon et de l’aveu
es Conciles jusqu’à présent n’ont jamais cessé de fulminer contre les
spectacles
, quoique depuis neuf ou dix siècles le Théâtre ne
é sans cesse renouvelés ; et si les gens du monde passionnés pour les
spectacles
cherchent des Approbateurs, qu’ils se souviennent
cer fort clairement que l’Eglise n’a jamais cessé d’anathématiser les
spectacles
. Ce Prêtre a beau faire ensuite quelques efforts
stitués en dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des
spectacles
mauvais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, il
ssez pour faire trembler les Comédiens et tous ceux qui assistent aux
spectacles
, car si la Comédie était de la nature des choses
effet ont trop souvent menacé des censures les Clercs qui iraient aux
spectacles
, pour pouvoir excuser ceux qui sur ce point n’obé
est enjoint aux Prêtres d’inspirer aux Fidèles de l’horreur pour les
spectacles
des Comédiens, aussi bien que pour tous les Jeux
s Jeux déshonnêtes. IV. Nécessité aux Ecclésiastiques d’éviter les
spectacles
et d’en éloigner les Fidèles. Telle a toujours
pline Ecclésiastique, le grand S. Charles ; car ne pouvant abolir les
spectacles
, il fit ordonner au 3e Concile Provincial21, que
es où il n’y a point de mal : qu’ils décrieraient avec exécration les
spectacles
, les jeux, les bouffonneries du Théâtre et les au
u’ils développeraient avec soin les suites et les effets funestes des
spectacles
; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraci
sse point qu’ils ne parlent souvent avec beaucoup de force contre les
spectacles
; et si quelqu’un s’avisait de faire un Sermon en
on avec un homme, qui connaissant, à ce qu’il dit, quelle est sur les
spectacles
la Tradition de l’Eglise manifestée par tous les
votre consolation est d’attendre que les fidèles seront détournés des
Spectacles
par les pressantes exhortations des Prêtres. Et e
aient avec tant de religion et de justesse à ceux qui demandaient des
spectacles
les jours de Fête, « aliud supplicationum noverin
t le sel dont on assaisonne ordinairement ce qui doit plaire dans les
spectacles
? Ici, Messieurs, pour ne pas combattre en aveugl
VII. On le réfute par les meilleurs connaisseurs. Beau portrait des
spectacles
par Boileau et par M. Racine le fils. M. Despr
anière également vive et naturelle l’impression que peuvent faire les
spectacles
dans l’esprit et dans le cœur de leurs Epouses, q
e à l’Opéra Satire X., De quel air penses-tu que ta sainte verra D’un
spectacle
enchanteur la pompe harmonieuse, Ces Danses, ces
oilà bien assez pour montrer à quoi aboutit tout ce qu’on apprend aux
spectacles
, et pour faire rougir le prétendu Théologien, qui
cent-ils à dire, condamnent avec justice ceux en qui l’assistance aux
Spectacles
a dégénéré en habitude ; mais ils n’ont point d’a
mon esprit ni de mes yeux, qui ne prendront assurément aucune part au
spectacle
. Ainsi j’y serai comme n’y étant point, & par
un digne compagnon de ceux qui l’y avoient mené. Le voila attaché au
Spectacle
comme les autres ; mêlant ses cris avec les leurs
qui se passoit. Enfin il sortit de là avec une telle ardeur pour les
Spectacles
, qu’il ne respiroit plus autre chose ; & non
vives que nous avons faites de cette foule de dangers qu’on court aux
Spectacles
? Nos allarmes étoient-elles vaines ? Le cœur est
devoir garantir de toute chûte ? Eh ! qu’on ne dise point ici que les
Spectacles
anciens étoient bien différens des nôtres ; Que c
proposé n’en est que plus frappant. Quoi ! Alype tombe à la vue d’un
Spectacle
qui ne présente rien que d’affreux & de révol
e révoltant ; & on prétendroit ne pas même chanceler au milieu de
Spectacles
qui n’offrent rien que de séduisant, & ce qu’
pas si décisif que vous le prétendez, puisque les loix autorisent les
Spectacles
. S’ils étoient si mauvais, elles ne les toléreroi
ridicule est à la comédie. Or on demande s’il est bon que ce genre de
spectacle
ait, dans un Etat bien policé, des théâtres régul
endant deux mois, tandis que la farce la plus grossière a soutenu son
spectacle
pendant deux saisons entières. Il est donc certai
a farce les succès dont elle jouit, j’ajouterai que dès qu’on aime ce
spectacle
, on n’aime plus que celui-là, et qu’il serait aus
ociété des honnêtes femmes. On va, dit-on, se délasser à la farce, un
spectacle
raisonnable applique et fatigue l’esprit ; la far
’elle plaît à des âmes paresseuses ; et c’est, pour cela même, que ce
spectacle
est pernicieux ; s’il n’avait rien d’attrayant, i
e trop corrompu et n’a pas besoin de l’être encore par la licence des
spectacles
; le monde honnête et poli, qui joint à la décenc
lasse du public l’amour dépravé des mauvaises choses. La farce est le
spectacle
de la grossière populace, et c’est un plaisir qu’
et du mauvais goût. Admettre la farce sur nos théâtres ; en faire le
spectacle
de prédilection, de faveur, de magnificence, c’es
vert d’avilir, de corrompre, d’abrutir une nation. — Mais ce sont les
spectacles
qui rapportent le plus. — Ils rapporteront davant
rtissemens du monde (Dim. tom. 2.). Ces représentations profanes, ces
spectacles
où assistent tant de mondains oisifs & volupt
rte d’horreur, ils m’apprendront que les Payens même ont condamné les
spectacles
, à la honte des Chrétiens qui voudroient les main
amp;c. L’Evêque de Senez (Soanen) a fait un sermon entier contre les
spectacles
. En voici l’extrait. Ostendit illi omnia regna mu
t des hommes pour les vanités du monde, il les leur présente dans des
spectacles
les plus séduisans, & en triomphe lors même q
e, dit S. Chrysostome, dont on aime les pompes & les plaisirs. Le
spectacle
suit les mœurs, & les forme. L’Auteur & l
e, & déshonorer l’auguste qualité des membres de Jesus-Christ. Le
spectacle
continuel d’un Chrétien doit être la croix. Oseri
des plaisirs que je condamne ? Vous tremblez ! Mais pourquoi ? Si les
spectacles
sont bons, Dieu les récompensera ; fussent-ils in
les verriez au milieu des flammes. Que ne s’offre-t-il à vos veux, ce
spectacle
, au lieu de celui que vous allez voir ! vous crai
ous avertit de votre derniere fin. Point d’examen de conscience on le
spectacle
ne soit compris, point de Confesseur qui en donne
ois l’avez-vous éprouvé ? S. Jérôme ne put effacer les traces que les
spectacles
de Rome avoient faites sur lui. Si Satan veut vou
la source d’une infinité de désordres dans les familles. Au retour du
spectacle
, vous méprisez vos femmes modestes, pieuses, si d
& enfin se le persuade. Ce n’est point une affaire de hasard ; le
spectacle
est une attaque du cœur réfléchie, combinée, sout
profane ; on se moque des choses saintes, &c. S’il vous faut des
spectacles
, le ciel & la terre, l’histoire, les cérémoni
s contagio morbi tunc blandè irrepat, & que languetur amatur. Les
spectacles
profanes rassemblent tout ce qui peut allumer le
perdre, pour l’avoir déjà perdue. Or pouvez-vous douter du danger du
spectacle
, vous qui connoissez la corruption de votre cœur,
désir qui emporta S. Augustin avec le plus de violence, fut celui des
spectacles
: spectacles qui lui furent si pernicieux, &
orta S. Augustin avec le plus de violence, fut celui des spectacles :
spectacles
qui lui furent si pernicieux, & qu’on regarde
pour le commettre. Fléchier, Panégyriq. de S. Augustin. Le bal, les
spectacles
sont une académie publique pour apprendre l’impur
théatre. Or j’ose dire qu’on n’en trouvera point qui ne condamne les
spectacles
. Tous les examens de conscience, toutes les prépa
’Opéra des Bamboches, qui attira tout le monde durant deux hivers. Ce
Spectacle
était un Opéra ordinaire, avec la diférence que l
ar une ouverture ménagée dans le plancher de la Scène : ces sortes de
Spectacles
ridicules réussiront toujours dans ce pays. En 16
hes, du nom d’un Peintre1 qui ne peignait que de petites figures : ce
Spectacle
, qui plut dans sa nouveauté, ne subsista que quel
uté, ne subsista que quelques mois. Lorsque l’Opéra-comique fesait un
Spectacle
à part, on y fit très-souvent jouer des Enfans, &
e 2, & Comédiens-de-Bois. Un Acteur Ex-Italien vient d’établir un
Spectacle
à-peu près dans le genre de l’Opéra & du Théâ
ra devenir une Ecole, où se formeront de jeunes Elèves pour les trois
Spectacles
de la Capitale. Mais pour y parvenir, il est mill
, verra sans doute que le Théâtre-Ephébique, loin de nuire aux autres
Spectacles
, peut leur devenir utile : il verra que pour opér
ls seraient destinés à jouer par la suite. Pour dédommager les Grands
Spectacles
de ce qu’ils accorderaient au Théâtre-Ephébique,
gués par des talens déja supérieurs, qui de-là passeraient aux autres
Spectacles
, afin que tout le nouveau Théâtre devînt un Ecole
e dépense attirent chez le Néomime, n’iraient que rarement aux autres
Spectacles
. 4. L’étendue de la Salle du Néomime étant déterm
Néomime étant déterminée & beaucoup moindre que celle des autres
Spectacles
, il est clair qu’il ne pourrait leur ôter que peu
ieux que le raisonnement. Je crois que l’on pourrait encore varier le
Spectacle
du Néomime, en lui prescrivant de donner deux foi
ans ! Mon amie, j’aurai bien du plaisir à les voir. Adelaïde. Ce
Spectacle
peut devenir charmant, mais il faudrait encourage
le des Matières. D epuis la renaissance du Dramatisme, le goût des
Spectacles
n’avait pas encore été si général qu’aujourd’hui
inition du Munisme ; ou de l’Art de l’imitation ; suivie de celle des
Spectacles
en général. 52 Sous le § I, on entre dans quelqu
suite de laquelle se trouve le § II. 72 On y traite de l’utilité des
Spectacles
, & de la légitimeté du plaisir qu’ils procure
tres : Note [G] 408. Le préambule de ce Titre traite de nos Salles de
Spectacles
, & des changemens qu’il serait à propos de fa
n fait une digression sur l’Opéra, où l’on parle du genre propre à ce
Spectacle
. 145 L’Article premier de ce Titre règle ce qui
ois entretiens : Le premier a pour objet de prouver la légitimité des
Spectacles
Dramatiques ; l’on y répond à MM. Rousseau &
yer à différens Ouvrages qui ont traité de notre Opéra ; parce que ce
Spectacle
n’entrant presque pour rien dans le Plan de Réfor
’on en a dit, page 145, a paru suffisant. 398 La Note [E] est sur le
Spectacle
à la mode, & les autres genres du Théâtre de
que la critique a relevés, elle surpasse toutes les autres Salles de
Spectacle
que nous avions encore vues en France*. Il ne res
naturel. On a tort, je pense, lorsqu’on dit qu’il faut distribuer les
Spectacles
dans des quartiers éloignés les uns des autres. B
qu’un jour ou deux dans la semaine dont ils peuvent disperser pour le
Spectacle
, trouveraient un avantage sensible dans le rappro
sa gloire, ne laisse rien à la Postérité qui prouve son goût pour les
Spectacles
, & l’estime qu’elle fait des chefs-d’œuvres D
e Lettre de M. l’Abbé** sur l’insalubrité de l’air dans nos Salles de
Spectacles
, devait tout bonnement renvoyer à l’article de l’
age 322. *. Le véritable esprit de notre Religion ne condanne pas le
Spectacle
en lui-même, puisqu’il l’admet dans le culte de l
le culte de la Divinité : « L’expérience nous apprend qu’il faut des
Spectacles
pour attacher le Peuple : une Religion dépouillée
. de la Rel. par Bergier, Tome I. seconde édit. page 420. Dès que le
Spectacle
est légitime, la Religion n’en peut improuver que
e XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les
spectacles
. « Brillants amusements d’un monde corrompu,
ux. La vertu seule a droit de faire des heureuxbf. » Outre que les
spectacles
n’offrent pas un délassement convenable, ni digne
s commotions de volupté, de haine, de tristesse, de vengeance, que le
spectacle
fait naître. Quel contraste de situation avec cel
’on se remet de l’étourdissement des affaires, « où l’air infecté des
spectacles
est remplacé par un air bienfaisant, travaillé de
que le parfum de plantes salutairesbi ? » Le temps que l’on passe au
spectacle
ne serait-il pas mieux employé en le destinant à
x d’usage, dans la fréquentation de ces sociétés choisies, où on a le
spectacle
de tous les talents et de toutes les vertus, où l
ettre. On y jouit au moins de quelque avantage réel ; au lieu que les
spectacles
ne fournissent que des plaisirs chimériques, trop
s plaisirs plus purs qu’elle puisse se permettre ? n’a-t-elle pas des
spectacles
plus intéressants qu’elle puisse se procurer, cel
des plaisirs bien plus dignes de nous que tous ces faux plaisirs des
spectacles
qu’on n’aime et qu’on ne recherche avec tant d’ar
e la voluptébk. » « Tertullien et saint Cyprien nous invitent à des
spectacles
bien différents des spectacles profanes : ils int
n et saint Cyprien nous invitent à des spectacles bien différents des
spectacles
profanes : ils introduisent l’homme raisonnable e
e servitude n’empêche pas leur propagation miraculeuse. « Mais quel
spectacle
nouveau étonne et confond ma raison ! Moïse, que
nous présentent leurs couronnes. Si nous aimons la saine doctrine, le
spectacle
qu’elle nous offre est bien au-dessus des lettres
de l’orgueil. « Le dernier événement du Fils de Dieu est un nouveau
spectacle
que Tertullien n’a point oublié : il nous remet d
rotéger, pour les dérober aux supplices qu’on leur prépare11 ? « Ce
spectacle
, mûrement examiné, apportera la réforme dans les
condamne des choses aussi marquées que le sont les Comédiens et leurs
spectacles
. Faut-il qu’on ose dire que l’Eglise n’a condamné
e jugement que les Auteurs tant sacrés que profanes ont porté sur les
spectacles
depuis Auguste jusqu’à Justinien. La cinquième co
le milieu du XIIIe siècle jusqu’à nous. Donnons d’abord une idée des
spectacles
et de ceux qui les représentaient. Pour n’être pa
sert dans ce traité, il est nécessaire de donner d’abord une idée des
spectacles
et des divers noms qu’on a donné à ceux qui en ét
é à ceux qui en étaient les Acteurs. II. Notion et distinction des
spectacles
et des Acteurs. On entend par spectacles tout
Notion et distinction des spectacles et des Acteurs. On entend par
spectacles
tout ce qui se fait en public pour réjouir le peu
et les femmes occupaient le plus élevé d’où elles pouvaient voir les
spectacles
à couvert des injures de l’air. Pour les degrés
aussi placés dans un endroit particulier ; et les femmes voyaient les
spectacles
du troisième portique de même qu’à Rome. Outre ce
, parce que les Sénateurs et les Vestales s’y plaçaient pour voir les
spectacles
. Chez les Grecs elle était de niveau, et destinée
plus doux parfums. Que s’il venait quelque orage qui interrompit les
spectacles
, il y avait derrière le Théâtre, des portiques où
ur réjouir un plus grand nombre de personnes, ou pour représenter les
spectacles
auprès du Palais du Prince, ainsi que furent repr
Augustales P. 541.. Cet Empereur établit quelques lois touchant les
spectacles
. Il défendit aux jeunes gens de l’un et de l’autr
dence, ou contre la quantité. Les Grecs qui avaient toujours aimé les
spectacles
rallumèrent leur ardeur à l’exemple d’Auguste et
t Hérode Agrippa qui accompagnait Auguste dans ses voyages charmé des
spectacles
à son exemple dépensa beaucoup à faire perfection
tendre dans les Homélies que S. Chrysostome fit à Antioche contre les
spectacles
. Tibère successeur d’Auguste n’aimait point les s
contre les spectacles. Tibère successeur d’Auguste n’aimait point les
spectacles
. Il ne s’y trouva jamais, et il les aurait entièr
guste. Par complaisance73 pour le peuple d’Antioche qui était fou des
spectacles
, il y fit bâtir un Théâtre74. Il ne changea rien
jeux autant que Tibère les avait méprisé77. Jamais on ne vit plus de
Spectacles
et de Concerts de Musique que sous son Règne. Il
orte que pour adoucir la peine qu’ils avaient d’être si longtemps aux
spectacles
, il fit mettre des coussins sur les bancs, qui ju
travagances et de ses impiétés. Il ne régna que deux ans. L’amour des
spectacles
augmentait tous les jours en Orient, principaleme
se plaignant de ce qu’on n’avait pas employé depuis quelque temps en
spectacles
l’argent que Sosibius avait laissé pour cela. Ils
tout le mois d’Octobre après quatre ans révolus, et l’on y donna les
spectacles
des jeux que Sosibius avait prescrits, Scéniques,
te inscription. Du Butin de la Judée. Domitien fut grand amateur des
spectacles
, cependant il défendit aux Histrions de monter su
s Théâtres à Antioche. Cette malheureuse Ville si passionnée pour les
spectacles
était souvent punie par les tremblements de terre
’était un monstre de débauche, et en public il se déshonorait par les
spectacles
des Gladiateurs. A l’égard des pièces de Théâtre,
s les divertissements scéniques à sa table102. Il aimait pourtant les
spectacles
mais sans y faire des largesses, voulait qu’on tr
ulement que les Orientaux avaient toujours beaucoup d’ardeur pour les
spectacles
, et qu’en 258 le peuple d’Antioche tout occupé du
n’aurait pas aimé que cet accident eut fait demander la cessation des
spectacles
, il les aimait trop. Aussi était-il toujours envi
digne de l’Empire par ses grandes actions, aurait dû faire cesser les
spectacles
; cependant après avoir satisfait sa gloire, en t
es habits de soie. Je ne sais, ajoute cet Historien, combien tous ces
spectacles
ont de charmes pour le peuple, mais je puis assur
istorien Vopiscus marque assez combien les gens sages méprisaient ces
spectacles
, puisqu’il blâme publiquement Junius Messala, qui
yrie, des femmes débauchées donnaient pendant sept jours un semblable
spectacle
; on célébrait alors la Fête de Majume119 à Gaza
ui n’avait pas plus de pudeur qu’elles. Les gens d’honneur avaient ce
spectacle
en horreur. Libanius tout Païen qu’il était, écri
e de Julien l’Apostat. Il paraît que dans le Faubourg de Daphné où ce
spectacle
se donnait, il y avait auprès du Théâtre un réser
résentait depuis que les Chrétiens à Rome pouvaient parler contre les
spectacles
. Nous ne saurions monter plus haut qu’au temps de
’était aimé que par le peuple et les personnes vicieuses, à cause des
spectacles
qu’il aimait et qu’il donnait. Cependant quels sp
à cause des spectacles qu’il aimait et qu’il donnait. Cependant quels
spectacles
représentait-on aux jeux de ce Prince débauché ;
aient mieux s’exposer à être condamnés à la mort, que de paraître aux
spectacles
où assistait Commode. Le peuple abhorrait le libe
imi ac præstantissimi equorum desultores. » On voit cependant que les
spectacles
continuaient à Rome, puisque Eusèbe nous apprend
isque Eusèbe nous apprend qu’à la mort de Constantin on suspendit les
spectacles
publics et les autres divertissements qui amusent
éralités de Constantin, il paraît néanmoins qu’ils n’allaient pas aux
spectacles
; car Julien en parle comme d’une vertu qui leur
« Deinde Sacerdotem quemquam hortare ne accedet ad spectacula. » Les
spectacles
étaient néanmoins tolérés. Nous lisons dans les A
asilio. » Ce Prince était persuadé, du ridicule et de l’indécence des
spectacles
; car dans son Misopogon, Satire piquante, mais i
ut ce qu’il dit contre la folle passion du peuple d’Antioche pour les
spectacles
. L’Histoire nous fournit dans ce siècle des monum
on est allé par degré pour détourner les hommes des amusements et des
spectacles
. D’abord l’Eglise dans le Concile de Laodicée, te
L’Année suivante ce religieux Prince fit encore quelques Lois sur les
spectacles
; une des plus importantes, est celle qui ordonne
avait déjà défendu en 364, aux Gouverneurs de Province d’employer aux
spectacles
le temps destiné à juger les procès et à décider
t par la Loi que l’Empereur Arcadius donna en 396 combien l’amour des
spectacles
était encore gravé dans les cœurs de quelques Chr
es de l’Empire, on avait tout lieu d’attendre l’abolition des jeux et
spectacles
établis par les Païens, décriés si souvent par le
’accommoder au plus grand nombre, et ils laissèrent pour ce sujet les
spectacles
. Après tous les sermons de S. Chrysostome contre
t les spectacles. Après tous les sermons de S. Chrysostome contre les
spectacles
, Arcadius abolit seulement les jeux Majuma, dont
i ne cessèrent-ils pas de travailler à priver les fidèles de tous les
spectacles
. S. Chrysostome continua à prêcher avec la même f
atrice. Les saints Ecrivains Latins n’étaient pas plus favorables aux
spectacles
. S. Jérôme et S. Augustin n’étant pas dans les Vi
es riches et polies, n’avaient pas lieu de faire des discours sur les
spectacles
, mais ils ne manquaient pas d’en détourner ceux q
Evêques des Villes d’Afrique ne manquaient pas de prêcher contre les
spectacles
, mais ils avançaient peu par leurs sermons. C’est
lascivientibus appetatur. » La 2e. qu’on ne souffrit pas non plus les
spectacles
du Théâtre les dimanches et les jours solennels :
leberrimis amoveantur. » La 3e. qu’on n’obligeât aucun Chrétien à ces
spectacles
. « Nec oportere etiam quemquam Christianorum cogi
à Milan ; mais on ne voit subsister que la défense de représenter des
spectacles
les jours solennels. Théodose le jeune en fit une
, pour apaiser la passion folle que les Carthaginois avaient pour les
spectacles
. Ils ordonnèrent donc à toutes les femmes qui ava
. 7. L. 13.. L’amour désordonné que les Carthaginois avaient pour les
spectacles
passa en une espèce de fureur ; ils devinrent pre
u tomba sur ce peuple, Dieu voulut les faire punir au milieu même des
spectacles
et les faire devenir eux-mêmes le principal sujet
des spectacles et les faire devenir eux-mêmes le principal sujet d’un
spectacle
étonnant et terrible. Les Vandales ayant déjà rav
seric à Carthage. Le peuple comme ensorcelé dans les jeux et dans les
spectacles
, n’entendit point le bruit des assiégés, et bient
uperbe, insolent, et qui ne cédait à aucun, après avoir tant aimé les
spectacles
, fut chassé de Carthage, et errant de tous côtés,
hassé de Carthage, et errant de tous côtés, donna à toute la terre un
spectacle
qui passe, dit Théodoret, tout ce que les Tragédi
hin en 407, et prévient l’objection qu’on pourrait faire que tous ces
spectacles
ne se trouvent pas dans toutes les Villes des Rom
ois pillés, saccagés, brûlés par les Français, demandaient encore des
spectacles
, comme pour tout remède à leurs maux P. 143.. « Q
dans la Province Viennoise, n’oublia rien pour faire cesser tous les
spectacles
. Mais ses exhortations furent inutiles. Nous voyo
re les restes. Le Concile d’Arles en 314, ne put pas faire cesser les
spectacles
. Ammien Marcellien dit, que Constance en fit célé
[tina]. T. 1. Pag. 668., eut encore lieu de parler souvent contre les
spectacles
dans ses Homélies, qu’on trouve au 8e. tome de la
que tous les Magistrats étaient Chrétiens, n’ont pas fait cesser les
spectacles
; Gélase répond, qu’on ne lève pas tout à coup le
. » Ce grand Pape fit cesser aussi pour quelque temps les jeux et les
spectacles
, et il obtint que l’argent que les Consuls y dépe
oussé au L. 3. Ep. 51. Il fait voir les maux que peuvent produire les
spectacles
, qu’il regarde comme la ruine des bonnes mœurs, e
llé et plusieurs autres beaux édifices ruinés, et depuis ce temps les
spectacles
cessèrent entièrement à Rome. Ils cessèrent de mê
et qu’ils donnèrent à Arles les jeux du Cirque. Ce sont les derniers
spectacles
qu’on voit dans l’Occident. Pour les Tragédies et
eût vu le tremblement dont Dieu avait affligé l’Occident à cause des
spectacles
, on les aimait encore à Antioche, contre laquelle
ysostome avaient parlé si souvent pour la faire rougir de l’amour des
spectacles
. Aussi mérita-t-elle de périr comme avaient péri
arge de l’informer exactement de tous ceux qui iraient à l’avenir aux
spectacles
, et de les punir canoniquement « Undique discussi
ent à propos, à tous ceux qui seraient convaincus d’avoir assisté aux
spectacles
. Il représente dans cette Loi, combien il est mon
icorum aut Thymelicorum spectatores sunt ludorum. », c’est-à-dire aux
spectacles
du Théâtre, ceux que leur état oblige d’annoncer
nt, que nul Evêque n’assistera jamais aux jeux publics de dés, ni aux
Spectacles
du Théâtre, s’il est croyable qu’il y en ait qui
n voit bien par cette loi que les grands Empereurs qui ont toléré les
spectacles
, ont été bien éloignés d’y assister, ni d’approuv
bserver les Canons qui défendaient aux Ecclésiastiques d’assister aux
spectacles
; à quoi il ajouta la défense de contraindre jama
oisième Partie. QUATRIEME PARTIE. Jugement qu’ont porté sur les
spectacles
les Auteurs tant profanes que sacrés depuis Augus
Justinien. Après avait traité historiquement de ce qui regarde les
spectacles
depuis Auguste jusqu’à Justinien, il nous reste p
s Amatoria], il dit ouvertement que les femmes Romaines couraient aux
spectacles
avec le même plaisir, et avec la même ardeur que
suis. » Valère Maxime remarque L. 2. c. 4 de Spect[aculis]. que les
spectacles
furent d’abord institués pour honorer les Dieux,
e rien n’est plus contraire aux bonnes mœurs que d’assister à quelque
spectacle
, que l’âme s’y trouvant séduite par le plaisir, r
as manqué de tourner en ridicule la passion du Peuple Romain pour les
spectacles
. « Ce Peuple, dit-il Traduc[tion]. du P[ère]. Tar
ui, il se tient en repos, pourvu qu’il ait de quoi vivre et aller aux
spectacles
, il est content. » « Nam qui dabat olim Imperium
anxius optat Panem et Circensis. » Si les Païens parlaient ainsi des
spectacles
, quelle idée pensez-vous, Messieurs, qu’en eussen
que l’Ecriture ne nous ait point marqué ce que nous devons penser des
spectacles
, comme l’a osé dire le prétendu Théologien page 3
s font entendre que les Chrétiens avaient en horreur toutes sortes de
spectacles
. Tatien les condamne par leur seule inutilité, et
Antioche en 168, dit hardiment qu’on ne voit jamais les Chrétiens aux
spectacles
, de peur de souiller leurs yeux et leurs oreilles
rent leurs louanges que de leurs mœurs, et de leur vie, méprisent vos
spectacles
, vos voluptés et vos pompes. Nous les fuyons comm
uelques Chrétiens s’imaginèrent qu’il n’était pas défendu d’aller aux
spectacles
et ce fut ce qui engagea Tertullien à en composer
s relâchés prétendaient qu’il ne pouvait y avoir de mal d’aller à des
spectacles
, où tout ce qu’on y voyait était l’ouvrage de Die
n passe aux raisons qui doivent faire condamner généralement tous les
spectacles
« Nunc interposito nosse de Idololatria … alia ja
’on ne trouve pas expressément dans l’Ecriture la défense d’aller aux
spectacles
, comme si cette défense n’était pas renfermée dan
ussi de la concupiscence dans le plaisir que vous recherchez dans les
spectacles
. » La seconde preuve se tire de la nécessité de c
ez pas dire, poursuit Tertullien, que vous êtes insensible à tous ces
spectacles
. On ne va pas chercher le plaisir sans l’aimer. C
de Tertullien. En cinquième lieu, le grand scandale qu’il trouve aux
spectacles
, c’est que les hommes et les femmes s’y rencontre
ffisamment dans l’Ecriture sainte ; que la Religion nous présente des
spectacles
bien différents de ceux du Théâtre, et qu’on doit
cédé du son de la trompette, nous rendra nous-mêmes après la mort, un
spectacle
devant Dieu et ses Anges. Après tant de solides r
uées à notre temps, nous objectera-t-on encore qu’il n’a condamné les
spectacles
qu’à cause de l’idolâtrie, et que dirons-nous du
ersécution de Sévère, dit nettement que les Chrétiens abhorraient les
spectacles
Cap. 38. : « Nihil est nobis dictu, visu, auditu
le sentiment de Tertullien dans la Lettre à Donat. Pour le traité des
spectacles
, que le Théologien cite sous le nom de Saint Cypr
pour le Concile des Apôtres. Page 35. Mais pour revenir au traité des
spectacles
, de quelque Auteur qu’il soit, si le prétendu Thé
x jeux de Théâtre ; Il nous apprend que les Chrétiens regardaient les
spectacles
comme des amusements frivoles et dont les gens sa
estable, que la volupté des yeux, c’est-à-dire, celle qu’on prend aux
spectacles
et aux peintures, détourne ordinairement de la vé
que cependant ces Philosophes mêmes n’ont pas laissé d’assister à ces
spectacles
; mais qu’il n’en doit pas être de même des Chrét
s, qui connaissant la vie bienheureuse, peuvent aisément voir que ces
spectacles
loin d’y conduire nous en détournent, et ne serve
lus dangereux. Il croit enfin qu’un Chrétien doit fuir toute sorte de
spectacles
. « Vitanda ergo spectacula omnia, non solùm ne qu
num pulsum æmulantibus, nihil aliud quàm obscænitatem suadent. » Les
spectacles
ne sont pas moins sévèrement condamnés par S. Gré
que tous les Chrétiens ont fait de fuir les pompes du monde, dont les
spectacles
du Théâtre ne peuvent être exceptés. Pour saint C
otre exemple. » Mais rien n’est plus sublime que l’Homélie contre les
spectacles
T. 6. pag. 274 et 275., publiée pour la première
onstantinople, que si après cette instruction, quelqu’un retourne aux
spectacles
, il lui fermera les portes de l’Eglise, le priver
Chrétiens ne doivent se réjouir que dans le Seigneur, et non dans les
spectacles
, et dans les autres vanités du siècle. « Alii exu
’écrie-t-il ailleurs In Cap. 20. Ezech[iel]., détournons nos yeux des
spectacles
, du Cirque et du Théâtre, ils souillent la pureté
u’il a fait lui-même une funeste expérience des maux inséparables des
spectacles
; Il déplore dans les Comédies ce jeu des passion
e à Carthage, il ne laissait point échapper l’occasion de décrier les
spectacles
, qui ne cessaient presque jamais en cette Ville.
ons du peuple, ouvrit ses yeux et reprit sa première passion pour les
spectacles
. Cet exemple devrait bien détromper ceux qui se f
us voulions rapporter tout ce que le saint Docteur a écrit contre les
spectacles
. Il nous suffit de citer ce bel endroit de sa Let
rès avoir remarqué que l’état d’un Chrétien est incompatible avec les
spectacles
, traite d’apostats et d’impies ceux qui les fréqu
ue vous avez dit au baptême, je renonce au démon, à ses pompes, à ses
spectacles
et à toutes ses œuvres. » Ce même Auteur prétend
bares, qui firent cesser presque partout l’étude et la politesse. Les
spectacles
du Théâtre n’eurent plus rien qui ressentît les g
illudendum mimis et scenicis inverecunde proderes. » Cet irréligieux
spectacle
donna lieu au seizième Canon du huitième Concile
ortants. 1°. Que si l’Eglise tolère les Magistrats qui autorisent les
spectacles
, elle ne peut pas porter cette tolérance jusqu’à
ans de pénitence publique. Si l’Eglise ne pouvait pas tolérer de tels
spectacles
, les Evêques croyaient aussi alors qu’on n’en dev
des mains. Le même Pape recommande fortement aux Bulgares de fuir les
spectacles
C. 44., surtout pendant le Carême, parce que ce t
§ 12., qu’autrefois les Empereurs défendaient en ces saints jours les
spectacles
, les courses de chevaux et le combat des bêtes :
son Nomocanon les Lois Ecclésiastiques et Civiles qui condamnent les
spectacles
du Théâtre, et il montre en trois ou quatre endro
que les Goths et les Vandales avaient fait cesser presque partout les
spectacles
du Théâtre ; et nous n’en trouvons ensuite aucune
étant pas bien séant que leurs yeux soient souillés par de semblables
spectacles
. « Non decet aut fas est oculos Sacerdotum Domini
niés, il s’ensuit, selon saint Thomas, qu’on ne peut assister à leurs
spectacles
sans offenser Dieu ; puisque le jeu devient mauva
ement de toutes ces preuves, dit ce Saint Cardinal Cap. 14. , que les
spectacles
, les jeux et les danses sont illicites au moins e
es avec la sanctification des Fêtes, et que toute sorte de jeux et de
spectacles
sont défendus en ces mêmes jours par les lois Ecc
Comédiens, et que plusieurs Conciles ne fulminassent contre tous les
Spectacles
. VI. Sentiment des Conciles et des Evêques, princ
onciles et des Evêques, principalement des Evêques de France, sur les
Spectacles
. Pour ne pas interrompre le fil de l’Histoire, no
verra par là combien l’Eglise a toujours été éloignée d’autoriser les
Spectacles
. Le Concile de Béziers tenu en 1233. par Vauthier
ngleur, ou à un Histrion, et veut qu’on le distribue aux Pauvres. Les
Spectacles
continuaient toujours en Angleterre. Le Concile d
les Ministres du Seigneur détestent les jeux de Théâtre et les autres
Spectacles
comiques, qui profanent la sainteté des Eglises.
nts Mystères, ne soient souillés par ces infâmes discours, et par ces
Spectacles
. Ces mêmes Ordonnances Synodales furent publiées
um corporis sui faciant in publico privatove loco. » Ce goût pour les
Spectacles
se manifestait en différentes manières. C’est ain
vacarme. Un Concile de la Province de Tours tenu en 1448. défend ces
Spectacles
sous peine d’excommunication. Un Concile de Paris
les expressions de ce Concile, afin qu’on connaisse le caractère des
spectacles
usités dans ce siècle. Dans un Manuel du Diocèse
première espèce de gourmandise, lorsqu’au sortir de table, on va aux
spectacles
qui portent à un rire insensé et illicite. « Risu
de l’Eglise d’Urgel, imprimé en 1548. Voici l’endroit qui regarde les
Spectacles
. « Item amonestan que negun chrestia clegue ni le
èrement défendu, aussi bien que les danses et les représentations des
spectacles
dans les Eglises et les Cimetières. La même défen
fendent en particulier aux Ecclésiastiques de ne point se trouver aux
spectacles
des Mimes, des Jongleurs et des Histrions. « Ad s
Charles de son côté travailla de tout son pouvoir à faire cesser les
spectacles
dans son Diocèse. Dès le premier Concile Provinci
le troisième Concile Provincial de détourner les peuples de tous les
spectacles
par ces sortes de remontrances que nous avons rap
talien. Dans le temps que Saint Charles signalait son zèle contre les
spectacles
dans l’Eglise de Milan, Dominique Bollanus Evêque
ici les autorités de quelques Conciles modernes d’Italie touchant les
spectacles
, pour soulager l’attention des Lecteurs. Le Synod
res aux Charlatans et à tous ces hommes qui par de vains et ridicules
spectacles
et par des Discours frivoles, détournent le peupl
héâtres publics ou dans les Places : mais le même Synode condamne les
spectacles
publics des Histrions, et les représentations rid
ées. Les Evêques de France ne montraient pas moins de zèle contre les
spectacles
. M. Nicolas de Thou Evêque de Chartres dans son L
nt qu’elle fit sur l’observance des Fêtes ; défendit toutes sortes de
spectacles
comiques, et renouvela l’ordonnance des anciens C
n, les Comédies, les jeux scéniques et de Théâtre, et tous les autres
spectacles
irréligieux. Il ordonne à tous les Curés de défér
ette Ville, il est défendu de laisser représenter des Comédies et des
Spectacles
dans les Cimetières. Dans le Chapitre de Confratr
onnances Synodales, imprimées à Paris en 1690. de s’élever contre les
Spectacles
. Voici l’idée qu’il leur en donne. « Rien n’étant
Synodales de son Diocèse, imprimées en 1694. à S. Quentin, défend les
spectacles
à tous les Ecclésiastiques avec cette sorte d’élo
Théâtres, puisqu’ils doivent être eux-mêmes, comme parle l’Apôtre, un
spectacle
d’étonnement au monde qu’ils condamnent, de joie
es Ecclésiastiques de ce Diocèse, d’assister aux Comédies, Tragédies,
spectacles
publics, Mascarades et Jeux indécents, sous peine
tion aux Fidèles, qui au mépris de son Mandement auront assisté à ces
spectacles
, et de le consulter sur la Pénitence qu’il jugera
oir pour la Comédie et l’Opéra ? On ne sait que trop que ces lieux de
spectacles
sont les écoles du Démon, où il n’a pas moins de
» En 1708. M. Fléchier Evêque de Nîmes publia un Mandement contre les
spectacles
, où il déploya toute la force de son éloquence :
irent dans leur Discipline, un article exprès pour condamner tous les
spectacles
Discipl[ine]. des Protest[ants]. de France. ch. 1
ances qui accompagnent les représentations des Comédiens, forment des
spectacles
défendus par l’Ecriture, par les Pères, les Conci
is il est très constant qu’on y parle avec autant de force contre les
spectacles
qu’on pourrait le faire partout ailleurs. Nous po
[on] 62., où il ne manque pas de parler en divers endroits contre les
spectacles
, lorsque l’occasion s’en présente. Et dans les No
s croit pas moins grands que ceux que produisaient autrefois tous ces
spectacles
, contre lesquels les Pères de l’Eglise criaient s
’un des Spectateurs, qui ne revienne avec un cœur moins chaste de ces
spectacles
, où les expressions, les gestes, les tours, les f
es intrigues, tout porte au faux amour. » Sur quoi il dit de tous les
spectacles
ce que dit Tertullien : « Firmos gravant, infirmo
Magistrats à considérer s’ils peuvent en conscience souffrir tous ces
spectacles
, et il fait remarquer aux nouveaux défenseurs du
raisons qui ont interdit autrefois aux Chrétiens la fréquentation des
spectacles
, ne subsistent encore aujourd’hui. Qu’on y fasse
, 1°. Que l’Eglise a porté ses fidèles Ministres à prêcher contre les
spectacles
, aussi bien après l’extinction de l’Idolâtrie, co
ise Maîtresse des Princes et des Magistrats a toléré en gémissant les
spectacles
, excommuniant seulement ceux qui font métier de m
Pénitence, et qu’ainsi l’Eglise peut encore tolérer en gémissant, les
spectacles
. 3°. Que l’Eglise n’a jamais pu souffrir que les
par conséquent mauvais, les Magistrats n’interdiraient-ils pas leurs
spectacles
? Les Evêques les toléreraient-ils, et souffrirai
nable de leur imposer des travaux continuels, il leur faut donner les
spectacles
comme une occupation générale pour ceux qui n’en
ce que la Police a pour les Peuples, doit aller jusqu’à permettre les
spectacles
du Théâtre aux jours de Fête et les jours destiné
se dispenser de dire que c’est un mal et un abus que de souffrir les
spectacles
aux jours de Fête et aux jours destinés par l’Egl
’un désordre arrivé sur le Théâtre à Antioche, Justinien défendit les
spectacles
. « Undique discussione divinis propositis eloqui
ayer par le bruit des Conciles et des Pères, qui fulminent contre les
Spectacles
». Mais si c’est là une maladie, vous m’avouerez,
i ne respectent l’autorité des Conciles et des Pères sur le sujet des
Spectacles
. Mais je ne lui conseille pas de compter sur de t
Comédie : et ce fut même à leur occasion qu’il composa son Livre des
Spectacles
qu’il adresse au Peuple fidèle. Voici comme il pa
les, et afin de faire passer pour innocent le plaisir qu’on prend aux
Spectacles
, quand ce n’est, disent-ils, que pour relâcher l’
rtullien reconnaît que l’Ecriture ne défend nulle part d’assister aux
Spectacles
; et il le confirme lui-même d’un ton magistral,
touche. Le fait de Tertullien est tel. Tertullien dans son Livre des
Spectacles
, avait deux sortes de personnes à convaincre sur
disaient pour leur défense, que toutes les choses qui composaient les
Spectacles
étaient les ouvrages de Dieu, et qu’ainsi rien ne
affermie, et qui avaient peine à renoncer tout-à fait au plaisir des
Spectacles
, ils se flattaient dans leur illusion sur ce qu’o
ur illusion sur ce qu’on ne leur montrait pas dans l’Ecriture que les
Spectacles
fussent interdits aux Serviteurs de Dieu. A quoi
aux assemblées qui sont contre les bonnes mœurs, telles que sont les
Spectacles
, et par conséquent les Spectacles se trouvent aus
s bonnes mœurs, telles que sont les Spectacles, et par conséquent les
Spectacles
se trouvent aussi défendus dans l’Ecriture.» Jug
autorité de Tertullien, comme si ce Père avait dit absolument que les
Spectacles
ne sont défendus en aucun endroit de l’Ecriture,
es armées. Et c’est justement ainsi que Tertullien a prétendu que les
Spectacles
étaient interdits dans le premier verset du premi
dans le premier verset du premier Psaume de David, quoique le nom de
Spectacles
n’y soit point exprimé. Mais on pourrait encore c
s. Qui doutera que Jésus-Christ même n’ait condamné la Comédie et les
Spectacles
? lorsqu’il a dit : « Que le monde se réjouirait,
, et que ses Disciples seraient dans la tristesse ». N’est-ce pas aux
Spectacles
et à la Comédie où le monde fait profusion de ses
s qui ne sont nullement compatibles avec les charmes et la vanité des
Spectacles
? Comment accordera-t-il, par exemple, avec les p
, qu’il prend encore ici de travers. Saint Cyprien dans son Livre des
Spectacles
, répond aussi bien que Tertullien à certains libe
ien à certains libertins, qui pour ne pas se déprendre du plaisir des
Spectacles
, tâchaient de se couvrir de l’autorité des Ecritu
uvrir de l’autorité des Ecritures, ou en tout cas soutenaient que les
Spectacles
n’y étaient pas défendus. Saint Cyprien leur dit
mal à propos ils allèguent des faits de l’Ecriture pour justifier les
Spectacles
; par exemple, que David avait dansé devant l’Arc
ne descendent pas dans un détail honteux de tout ce qui se passe aux
Spectacles
, est une censure plus sévère que quelque précepte
e ; comme si saint Cyprien abandonnant les Ecritures sur le sujet des
Spectacles
, eut voulu rendre la raison humaine la seule arbi
tre Docteur, qui ne patrocinei que pour les Comédiens et que pour les
Spectacles
d’aujourd’hui. Il ne lui reste donc plus pour tou
end qu’elle peut être appliquée à tout ce que l’on objecte contre les
Spectacles
de la part des Pères, « Qui ne se sont, dit-il, t
’excès des jeux mêmes, et de l’horreur qui accompagnait autrefois les
Spectacles
; ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Mai
supposer d’abord que les anciens Pères ont combattu quatre sortes de
Spectacles
; savoirj les courses de chevaux, les Comédies, l
e la fausse crédulité des Païens, leur inspira ainsi de dédier chaque
Spectacle
à quelque Divinité ; afin de les canoniser, pour
criminels ; de manière que de cette façon l’impiété régnait dans les
Spectacles
, aussi bien que l’effronterie et la licence. Il n
r Tertullien : en même temps qu’il déteste l’horreur et l’infamie des
Spectacles
, il se fait cette objection : Dieu, dit- il, a ét
e les choses qui entraient dans la composition et dans l’appareil des
Spectacles
, « Ex quibus spectacula instruuntur », comme le c
l’homme, et que par conséquent il n’y avait rien de mauvais dans les
Spectacles
. Sur quoi Tertullien commence par se railler de c
pas aussi sur elle. La Comédie d’aujourd’hui n’est autre chose qu’un
Spectacle
pompeux disposé pour le plaisir, où des Acteurs e
vec plus de soin que sur les Théâtres. Tertullien interdit encore les
Spectacles
aux Chrétiens, parce que la dissipation des Spect
dit encore les Spectacles aux Chrétiens, parce que la dissipation des
Spectacles
ne leur permet pas de penser à Dieu. Est-ce donc
les choses que Tertullien même estime les plus scandaleuses dans les
Spectacles
: « In omni spectaculo, dit-il, nullum majus scan
-t-il nous montrer la Comédie telle qu’elle est aujourd’hui parmi les
Spectacles
que Dieu permet aux hommes en cette vie, et dont
anquons pas non plus, et nous en avons de merveilleux. Quel plus beau
Spectacle
que de voir l’impudicité renversée par la Chastet
comme à l’amphithéâtre ? Vous avez le Sang de Jésus-Christ. Mais quel
Spectacle
sera-ce que l’avènement du Seigneur qui approche
triomphant ? » Jusque-là les Comédies n’ont point de place parmi les
Spectacles
des Chrétiens, et les Comédiens ne comparaissent
ent pas. Mais Tertullien poursuit, et il fait une triste peinture des
Spectacles
qui suivront le Jugement dernier ; et c’est là qu
es danses, les chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les
Spectacles
qui représentaient les fables en la manière lasci
trecœur, et que parce que les libertins de son temps autorisaient les
Spectacles
par cet exemple, et par quelques autres semblable
es Opéras et les Comédies d’aujourd’hui, et qu’il ne condamne que les
Spectacles
qui représentaient les fables en la manière lasci
ien n’a pas condamné la danse de David ; donc il n’a condamné que les
Spectacles
qui représentaient des fables en la manière lasci
s’il n’y avait pas un milieu entre la danse de David et ces sortes de
Spectacles
qui pût être défendu, et que parmi les Pièces de
re Docteur qu’il y a un milieu défendu entre la danse de David et les
Spectacles
honteux de la gentilité Grecque et Romaine. Il lu
ar conséquent selon lui elles ne sont pas indifférentes. Que dans les
Spectacles
il y ait un milieu criminel entre la danse de Dav
que quelqu’un ne voulût dire que saint Cyprien ait approuvé dans les
Spectacles
tout ce qui n’est point de la superstition ou de
Docteur cesse donc de dire, « Que saint Cyprien n’a condamné que les
Spectacles
qui représentaient les fables en la manière lasci
e. Mais qu’il avoue en même temps que saint Cyprien en condamnant des
Spectacles
qui n’avaient rien de la superstition et de la li
s le Baptême aux pompes du Démon et du monde, doit aussi renoncer aux
Spectacles
d’aujourd’hui ; et que d’y assister après avoir é
hristo ut diabolo renuntiat. » Je marquerais ici à notre Docteur les
Spectacles
que saint Cyprien conseille aux Chrétiens, si je
, et à saint Antonin. « Saint Bonaventure, dit-il, a enseigné que les
Spectacles
sont bons et permis, s’ils sont accompagnés des p
et du verjus». En fallait-il davantage pour donner de l’horreur des
Spectacles
à une conscience timorée, et à une Ame tant soit
r en l’âme mille sortes de mauvaises affections ? » Il a regardé les
Spectacles
avec leur appareil, comme choses si dangereuses a
nt, toute musique, tout instrument, et tout ce qui peut ressentir les
Spectacles
en dévotion. Et dans sa Constitution 38. il ne ve
er l’esprit du monde. Quoi ! saint François de Sales prétend que des
Spectacles
et des poupées de dévotion sont capables de dissi
it du monde ; et on croira qu’il a permis comme choses innocentes les
Spectacles
d’aujourd’hui, tout profanes qu’ils sont ; et où
publiés sous son nom, il se déclare partout contre la Comédie et les
Spectacles
, et qu’il n’a même rien omis de ce que son zèle p
ordonne aux Prédicateurs de reprendre avec force ceux qui suivent les
Spectacles
, et de ne pas cesser de représenter aux Peuples «
s « combien ils doivent détester et avoir en exécration les jeux, les
Spectacles
et autres semblables badineries, qui sont des res
e chapitre : pourquoi donc n’étendrons-nous pas cet adoucissement aux
Spectacles
? » Je réponds au Docteur que son raisonnement p
t mention de danses et de tambours, qui n’ont rien de commun avec les
Spectacles
, il conclut néanmoins doucereusement qu’il n’obli
u même : « Il n’obligerait pas, dit-il, un Pénitent de s’abstenir des
Spectacles
; puisque Dieu non seulement les permet, mais les
ont représenter des Pièces avec un appareil qui ressent la vanité des
Spectacles
mondains ; où l’on fait paraître des garçons habi
re ». Ce ne sont point de ces sortes de personnes qui fréquentent les
Spectacles
, et qui en savent des nouvelles ; elles en ont de
invite toutes sortes de personnes de venir à la Comédie et aux autres
Spectacles
qui se jouent avec Privilège du Roi. » Un argume
instance. « Ces affiches, dit-il, invitent à la Comédie et à d’autres
Spectacles
qui se jouent avec Privilège de Sa Majesté. Les M
s affiches des coins des rues, dit-il, invitent à la Comédie et à des
Spectacles
qui se jouent avec Privilège du Roi ; les Magistr
ajesté, laquelle, dit-il, « n’a pas dédaigné autrefois d’assister aux
Spectacles
». Premièrement, il parle d’un temps passé, et en
me fait un grand plaisir. Mais si Sa Majesté a assisté autrefois aux
Spectacles
, elle a pu avoir des raisons de politique qui ne
connaître à Sa Majesté le peu de convenance qu’il y a du plaisir des
Spectacles
avec la pureté du Christianisme, et de la Religio
t une tentation presque insurmontable, la canaille n’a-t-elle pas ses
Spectacles
au Pont neuf aussi bien que les riches à l’Hôtel
d’hui il y reste toujours quelque chose de la première corruption des
Spectacles
; et que d’y assister, c’est s’exposer à faire na
rd’hui, il reste toujours quelque chose de la première corruption des
Spectacles
; qu’on y étale encore tout ce que le monde a de
ible que la gravité et l’harmonie de l’âme ne se perde point dans les
Spectacles
: ce qui est néanmoins la seconde condition que s
de l’Ecriture, temps où la Musique doit être importune, et auquel les
Spectacles
et la Comédie, ce semble, devraient être défendus
, qu’à la vérité les Chrétiens doivent moins fréquenter ces sortes de
Spectacles
pendant le Carême ; non pas qu’ils soient défendu
r, ou comme s’il avait méprisé les Canons de l’Eglise sur le fait des
Spectacles
, de la pénitence et de l’observation du Carême. C
énitence et de l’observation du Carême. Car enfin l’Eglise défend les
Spectacles
à tous les Chrétiens ; et le Docteur veut que sai
et qu’on ne peut plus abandonner les saints Mystères pour courir aux
Spectacles
: d’où je conclus que ce n’est point un péché d’a
octeur fait encore aujourd’hui, réduisaient la défense d’assister aux
Spectacles
au seul temps des Offices divins. « C’est, dit s
a même chose par les Lois des Empereurs, qui défendent absolument les
Spectacles
aux jours de Fêtes, et il en marque deux qui sont
ode Théodosien : « Nous voulons, dit l’Empereur, que les plaisirs des
Spectacles
cessent les jours de Fêtes dans toutes les Villes
é moins exacts dans leurs Ordonnances ; eux qui ne parlent jamais des
Spectacles
qu’avec horreur et exécration ». L’Eglise de Fran
stitués en dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des
Spectacles
mauvais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, il
e l’Italie, où il est si ordinaire de voir des Religieux assister aux
Spectacles
, que cela est passé en coutume, et qu’il n’y a pl
es Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux
spectacles
sans péril. LES Poèmes Dramatiques sont plus
he, qu’il n’y a rien de plus dangereux pour les bonnes mœurs, que les
Spectacles
. « Nihil vero est tam damnosum bonis moribus, qua
qu’il n’ait pas coutume de parler à son désavantage, il avoue que les
Spectacles
faisaient de si grands changements dans son cœur,
ntation avec toutes ses circonstances soit entièrement innocente. Les
Spectacles
sont criminels par leur origine. Le vin, l’insole
pour autoriser la défense qu’ils faisaient aux Chrétiens d’aller aux
spectacles
. Il n’est pas possible de marquer ici tous les da
pas possible de marquer ici tous les dangers que l’on court dans les
spectacles
. La cupidité y dresse partout des embûches. Non s
es raisons la défense que l’Eglise a toujours faite de se trouver aux
spectacles
. C’était autrefois la marque, à laquelle les Païe
renoncerait aux pompes du Diable, qui était le nom qu’on donnait aux
spectacles
, selon Tertullien.« Hæc est pompa diaboli, advers
ses du Baptème regardent aussi bien les Comédies de ce temps, que les
spectacles
des anciens. Ce qui doit être évident à ceux qui
ssus. a. [NDA] Minucius Felix. a. [NDA] Epist. 7. a. [NDA] Des
Spectacles
. ch. 5.
comme remarque Tertulliene, l’Ecriture condamne la Comédie & les
Spectacles
dans les passages qui nous défendent de suivre le
édiens. La sixiéme, parce que les Peres de l’Eglise condamnent ou les
Spectacles
en general ou les Comédies en particulier. Theoph
ies en particulier. Theophile Patriarche d’Alexandriea, parce que les
Spectacles
sont contraires à la discipline des Chrêtiens ; M
mes ; par le jugement que Dieu même en porte, n’y aïant rien dans les
Spectacles
qu’il ne condamne ; parce que les Spectacles sont
n’y aïant rien dans les Spectacles qu’il ne condamne ; parce que les
Spectacles
sont du nombre des pompes du diable, ausquelles n
faut pas que les Prêtres, ni les autres Ecclesiastiques assistent aux
Spectacles
des boufons, des farceurs, ou des Comédiens. » L
nt aux Fables, aux Comedies, aux Joütes ; aux Tournois, ni aux autres
Spectacles
vains & profanes, de peur que leurs oreilles
astiques ne joüent jamais de Comédies ; qu’ils n’assistent jamais aux
Spectacles
; & qu’ils n’en representent jamais eux-mêmes
n 1577. « Les Ecclesiastiques fuiront les danses, masques bâteleries,
Spectacles
& Comédies des Bâteleurs & Farceurs, là o
consacrez au service de Dieu, ne soient soüillez par la contagion des
Spectacles
deshonnêtes ; Qu’ils n’en representent aussi jama
p; qu’ils n’y assistent jamais, non plus qu’aux danses, ni aux autres
spectacles
profanes. » Le Concile Provincial d’Avignonb en
siastiques n’assistent jamais aux danses, aux Comédies, ni aux autres
spectacles
profanes. » Le Concile Provincial de Narbonnec e
ux Ecclesiastiques d’assister aux Comédies, aux fables, ni aux autres
spectacles
que les Comédiens & les Boufons representent,
ui sont dans les Ordres sacrez d’assister aux Comédies, ni aux autres
spectacles
vains & profanes, de crainte que leurs oreill
’assister à la Comédie, Bals publics & particuliers, & autres
spectacles
profanes, de peur de soüiller leurs yeux & le
puis 1666, jusqu’en 1673. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous
spectacles
publics, danses, bals, comédies, farces, mascarad
uis 1640. jusqu’en 1654. « Les Ecclesiastiques s’abstiendront de tous
spectacles
, comédies, farces, danses, mascarades, boufonneri
de Seeze en 1674. « Tout jeux publics, danses, comédies, & autres
spectacles
, sont prohibez aux Ecclesiastiques par les saints
nefices, de porter la soutane, d’assister aux Comédies, ni aux autres
spectacles
. » IX. L’Opera seroit un divertissement as
Comédie en musique avec des machines, & que la Comédie & les
spectacles
sont interdits aux Chrêtiens, comme nous le venon
pour Dieu ? Ce sont là les voluptez des Chrêtiens ; ce sont-là leurs
spectacles
, spectacles saints, éternels, & qui leur sont
Ce sont là les voluptez des Chrêtiens ; ce sont-là leurs spectacles,
spectacles
saints, éternels, & qui leur sont donnez grat
éternelle sans peine & sans travail, ceux qui se divertissent aux
spectacles
du theatre, & ceux qui menent une vie impudiq
croïent que la Comedie, les farces, les bousonneries & les autres
spectacles
vains & profanes leur sont défendus, s’imagin
gredi solet. 4. Parce que l’Opera est veritablement un de ces vains
spectacles
que les Conciles & les Prelats de l’Eglise dé
lise de Lion en 1577a. « Les Ecclesiastiques fuïront les basteleries,
spectacles
& comedies des basteleurs & farceurs, là
Les Ecclesiastiques n’assisteront jamais aux comedies, ni à aucun des
spectacles
que les boufons representent. » Du Concile Provi
Saintes Loix des Conciles, Nous défendons à tous Ecclesiastiques les
spectacles
, farces, boufonneries, comme aussi d’assister à t
1666. jusqu’en 1673f. « Nous interdisons à tous Ecclesiastiques tous
spectacles
publics, farces & toute sorte de boufonnerie.
ivent sçavoir qu’une des raisons pour lesquelles Tertullien blâme les
spectacles
, c’est à cause des déguisemens qui s’y faisoient.
damne par ces motsa : « Que dirai-je du bruit & du tumulte de ces
spectacles
? de ces cris & de ces applaudissements diabo
aller en mascarades, representer aucun personnage aux farces, jeux ou
spectacles
publics. » Les Statuts du Diocese de Limogesa en
Synodaux de Sensd en 1658. « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous
spectacles
, boufonneries, masques &c. » Les Ordonnances
saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesiastiques les
spectacles
, boufonneries, masques, bals &c. » Les Statu
uis 1666. jusqu’en 1673.a « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous
spectacles
publics, farces, mascarades & toute sorte de
is 1640. jusqu’en 1674.b « Les Ecclesiastiques s’abstiendront de tous
spectacles
, mascararades, boufonneries &c. » XII.
me, & de laquelle on ne peut remporter que de la honte ; c’est un
spectacle
également infame & inutile ; c’est une assemb
nsd en 1314. « Nous défendons expressément aux Prêtres d’assister aux
spectacles
ni aux danses. » « Du Synode de Langres e en 140
sément d’assister aux danses, aux joûtes, aux tournois, ni aux autres
spectacles
publics & défendus. » Du Concile de Trentec
77. « Les Ecclesiastiques fuïront toutes danses, masques, bâteleries,
spectacles
& comédies. » Du Concile Provincial de Bourd
es Ecclesiastiques assistent aux danses, aux comédies ; ni aux autres
spectacles
profanes. » Du Concile Provincial de Narbonnec e
de Sense en la même année : « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous
spectacles
, farces, danses &c. » Des Ordonnances &
saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesiastiques les
spectacles
, bals, comme aussi d’assister à toutes ces choses
is 1666. jusqu’en 1673.b. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous
spectacles
publics, danses, bals &c. » Du Synode d’Aixc
is 1640. jusqu’en 1674.e « Les Ecclesiastiques s’abstiendront de tous
spectacles
, danses, mascarades &c. » Je ne fais pas de
. b. Respons. Moral. l. 5. q. 11. c. Traité de la Comédie & des
Spectacles
. d. Défence de ce Traité. e. Traité de la Coméd
[FRONTISPICE] MANDEMENTDE MONSEIGNEURL’EVEQUE DE NISMESContre les
Spectacles
. Aux Fideles de son Diocese. A PARISChez Jacques
Vertu[1709] Mandement de Monseigneurl’Evêque de Nîmes Contre les
Spectacles
Aux Fidèles de son Diocèse a. ESPRIT FLECHIER,
s quelque temps, l’affection et l’empressement que vous avez pour les
Spectacles
, que nous avons souvent déclarés contraires à l’e
cette Ville ; l’art de corrompre les cœurs par des chants et par des
spectacles
, n’y était pas encore introduit. L’oisiveté n’ava
ès-chers Frères, ce fut l’ardeur avec laquelle vous couriez à de tels
spectacles
. L’argent, qui vous coûte tant à donner à nos hôp
eurs, osiez-vous, ou par crainte, ou par conscience, approcher de ces
spectacles
que vous fréquentez aujourd’hui ? Vous réserviez
N’avez-vous oublié de votre ancienne discipline que la privation des
spectacles
qu’elle vous avait interdite, et les aumônes qu’e
ets, son humble confiance en Dieu, et sa charité pour son peuple. Les
spectacles
, quand ils seraient innocents, ne doivent-ils :p
mondeq. Nous adorerons le Dieu des armées, et nous substituerons des
spectacles
de Religion aux spectacles impurs et profanes, do
Dieu des armées, et nous substituerons des spectacles de Religion aux
spectacles
impurs et profanes, dont vous n’avez été que trop
uscrit intitulé Mandemant de Monseigneur l’Evêque de Nîmes contre les
Spectacles
. FAIT à Paris ce 8. Mars 1709. Signé, PASTEL PE
Lettre sur les
Spectacles
Des Boulevards & des Foires. De Passy-lès-
UR, V ous me pressez de vous faire part de mes observations sur les
Spectacles
établis aux Boulevards & aux Foires Saint-Ger
points de vue, qui, peut-être même sans les connaître, condamnent les
Spectacles
en général, ou de ces Réformateurs éternels qui,
remédiables qu’enfantent ces Trétaux 7, connus d’abord sous le nom de
Spectacles
Forains, ou au moins décorés de ce nom. Leur étab
aissance ; le libertinage seul a pu les soutenir jusqu’à ce jour. Ces
Spectacles
, vous n’en doutez pas. Monsieur, sont la cause pr
discrédit absolu. On cessa de venir s’instruire & s’amuser à ces
Spectacles
, où quelques Citoyens préservés de la contagion g
e salaire de son insolence & de sa turpitude. Si j’entre dans ces
Spectacles
, où ces fourmillieres d’imbécilles & d’effaré
ici, que les enfans de nos Bourgeois, qui sont les plus assidus à ces
Spectacles
Forains, & cette jeunesse forme la classe la
ots, de tous les mauvais lieux de la Capitale, &, à coup sûr, les
Spectacles
du Boulevard ne sont pas les moins mauvais. D’aut
dû à leurs forfaits, sont convenus que leur fatal engoûment pour les
Spectacles
Forains, était seul la cause de leur perte &
eils établissemens ? quelle vertu habite dans ces asyles ? Est ce aux
Spectacles
des Boulevards, & des Foires, que l’on va app
fort insipides. Je le répete, on ne saurait douter de l’influence des
Spectacles
Forains, sur la décadence du goût, des talens &am
par les idées maigres & retrécies, que nos enfans vont puiser aux
Spectacles
des Remparts. Le fruit se ressent toujours du ter
rien prêté & rendu par les sujets des deux sexes qui abondent aux
Spectacles
Forains, fait mourir ou estropie plus de citoyens
uite de querelles survenues entre les jeunes gens qui assistent à ces
Spectacles
. Les choses peuvent-elles se passer autrement, en
Monsieur, ce dont j’ai été malheureusement plus d’une fois témoin aux
Spectacles
du Boulevard & des Foires : il ne serait pas
s dire, que les atteintes cruelles portées à la pudeur, dans tous ces
Spectacles
subalternes ; que les leçons que l’on y donne, ch
ce & de sa Patrie, pour oser nier les funestes conséquences de ce
Spectacle
, & prétendre qu’il produit quelque bien. Quoi
propre fille qu’on parviendra à débaucher & à faire entre dans un
Spectacle
où ils végéteront toute leur vie sous le poids de
e tous les défauts. Je dis en dernier lieu, que la fréquentation des
Spectacles
Forains & autres de cette espece, dont une pa
modeste, & intéressant, avait en vue, lorsqu’il disait31 : « Les
Spectacles
ont répandu un esprit de frivolité dans tous les
orsque ce célebre Journaliste parlait ainsi, il ignorait jusqu’où ces
Spectacles
Forains porteraient un jour leur ton cynique &
pperçoivent point de tous les désordres ; suites inévitables de leurs
Spectacles
. Et quel mal pourraient nous faire nos ennemis ju
ide, faire dire à un personnage d’une de ses Pieces : Lettre sur les
Spectacles
, par M. D. de B. T. I. les richesses sont le souv
onsieur, que des vices, des accidens & des désordres auxquels les
Spectacles
du Boulevard donnent lieu ; je ne saurais m’empêc
u Souverain, & à ceux de ses Peuples. La preuve que ces sortes de
Spectacles
sont reconnus pour vicieux, c’est qu’on ne fait q
s ne cherchaient qu’un protecteur assez en crédit pour les placer aux
Spectacles
du Rempart. Si cette épidémie continue, avant une
le luxe & les plaisirs. Quant aux Auteurs qui composent pour ces
Spectacles
, vous pouvez croire, Monsieur, que je n’en ai gue
la Nation produisent les mêmes maux, les mêmes abus. 3.° Il faut des
Spectacles
pour le Peuple. 4.° Ces Spectacles sont utiles au
x, les mêmes abus. 3.° Il faut des Spectacles pour le Peuple. 4.° Ces
Spectacles
sont utiles aux vues de la Police, pour la recher
, & juger, par eux-mêmes, de tout ce qu’on leur a rapporté de ces
Spectacles
scandaleux ; tous s’écrient, en sortant, que le m
es Trétaux d’être la cause, sont également les suites nécessaires des
Spectacles
de la Nation. Il faut avoir une connaissance bien
trouve, le force à se comporter en homme honnête, au moins pendant le
Spectacle
, au cas qu’il ne le soit point par principes, &am
s hommes & des femmes sans mœurs, qui cause le plus grand mal des
Spectacles
Forains, ce rapprochement n’ayant & ne pouvan
nage & d’infamie. On m’objecte, en troisieme lieu, qu’il faut des
Spectacles
pour le Peuple, & pour les gens oisifs, qui f
mp; qu’elle est pitoyable ! D’abord est-il bien vrai qu’il faille des
Spectacles
pour le bas Peuple, (car c’est de lui qu’on enten
rang & leur état, & moins encore une en faveur de ce genre de
Spectacles
. Ceux qui avancent qu’il faut de tels amusemens p
e, & ce n’est pas cette portion d’êtres éduqués, qui a besoin des
Spectacles
Forains ; ceux qui la composent peuvent & doi
notre faveur : 1.° Parce qu’il est de toute fausseté qu’il faille des
Spectacles
pour la classe des Citoyens les plus indigens. 2°
les plus indigens. 2° Parce que quand bien même il leur faudrait des
Spectacles
, il est aussi de toute fausseté de soutenir, qu’é
, il leur faut des amusemens grossiers ou extravagans. 3.° Enfin, des
Spectacles
Bouffons, ou du plus bas Comique, ne doivent pas
Spectacles Bouffons, ou du plus bas Comique, ne doivent pas être des
Spectacles
obscenes, des Spectacles corrupteurs, & absol
du plus bas Comique, ne doivent pas être des Spectacles obscenes, des
Spectacles
corrupteurs, & absolument indignes d’un Peupl
tant pour eux, que pour le Public : en se rendant à quatre heures au
Spectacle
, & n’en sortant qu’à huit ou neuf, voilà plus
fondés à conclure qu’il est de l’intérêt public de ne pas tolérer des
Spectacles
pernicieux pour ce petit Peuple, qui y perd &
t cette allégation de nos adversaires. Toutes les fois qu’on donne le
Spectacle
gratis, la populace qui compose la chambrée, prou
-là. Troisiemement, je conviens avec mes antagonistes, qu’il faut des
Spectacles
pour les gens oisifs, je leur accorde encore qu’i
t pour le menu Peuples, mais je suis bien éloigné de convenir que ces
Spectacles
, d’un genre borné, comme ils les demandent, que c
e les bonnes mœurs ; ceux qui sont chargés de notre instruction, (les
Spectacles
& ceux qui composent pour les Théatres, ne do
mire, qui dit positivement qu’on ne doit permettre ni favoriser aucun
Spectacle
indécent, qu’aucune raison, de bien, même plus gr
son funeste empire ? L’exemple seul, dit M. d’Alembert Lettre sur les
Spectacles
, à J. J. Rousseau., suffit pour faire de l’homme
le remarque très-bien M. de Querlon, la fureur immodérée des mauvais
Spectacles
? M. le Franc de Pompignan 37, va plus loin encor
te, s’empresser de porter les premiers & les derniers coups à ces
Spectacles
corrupteurs, dignes, à la fois, de la stupide ign
ux, que des alimens empoisonnés. Mais on insiste sur la nécessité des
Spectacles
pour le Peuple ; je conviens qu’il en faut d’honn
it Peuple, qui est le seul pour lequel réclament mes Adversaires. Ces
Spectacles
ayant pour but, & l’amusement & l’instruc
ité certaine pour les Philosophes & les Politiques, c’est que les
Spectacles
ont la plus grande influence sur les mœurs ; les
des bouleversemens effrayans. On ne saurait donc trop surveiller les
Spectacles
, qui, en corrompant le Peuple, ou en le guidant v
nce. Si l’illustre Citoyen de Genêve a raison d’avancerLettre sur les
spectacles
, à M. d’Alembert., que rien n’est plus contraire
& de la vérité ; mais je suis intimement persuadé aussi, que des
Spectacles
, tels que ceux qu’on ouvre le jour & la nuit
rt mauvais sujets, dont on ne pourrait jamais s’emparer, si ces mêmes
Spectacles
cessaient d’avoir lieu. C’est assez nous faire en
plus que suspects, puisqu’ils servent de réfuge aux coquins. 2.° Ces
Spectacles
contiennent, pendant plusieurs heures du jour, le
ris, & y commettrait mille désordres. Mais que l’on substitue aux
Spectacles
du Rempart, des Spectacles plus dignes de la Nati
lle désordres. Mais que l’on substitue aux Spectacles du Rempart, des
Spectacles
plus dignes de la Nation, des Spectacles capables
x Spectacles du Rempart, des Spectacles plus dignes de la Nation, des
Spectacles
capables de ramener le goût & les mœurs, des
tion, des Spectacles capables de ramener le goût & les mœurs, des
Spectacles
, enfin, qui dirigent les inclinations de nos enfa
e faire : je vais me résumer. Il résulte de cette Lettre. 1.° que les
Spectacles
du Boulevard & des Foires, ne produisent aucu
est point d’assez stupides, pour ne pas tirer quelque profit d’un bon
Spectacles
. D’après ces quatre vérités démontrées, je pense,
de supprimer les Trétaux : voici mon dernier argument contr’eux. Ces
Spectacles
sont établis ou pour les honnêtes gens, ou pour l
ces mêmes Français ne recevraient-ils pas celui de la suppression des
Spectacles
des Boulevards & des Foires ? Qu’il paraisse,
faiteurs, & des amis de l’humanité. En substituant aux Trétaux un
Spectacle
National, dirigé sous les auspices de l’honnêteté
ivers46. Voilà, Monsieur, ce que j’ose attendre de la suppression des
Spectacles
Forains. Ce n’est pas, ici, un beau rêve, comme l
it, la possibilité de procurer au petit Peuple, l’entrée à ce nouveau
Spectacle
, au même prix qu’il en jouit aux Trétaux. Je vous
ulli rechauffe des sons de sa Musique. Boil. Sat. X. Tous les autres
Spectacles
méritent au plus le nom de Trétaux, & c’est l
oulevards & des Foires. 8. J’assistai un jour à je ne sais quel
Spectacle
des Boulevards, on donnait une piece intitulée :
p; ne le trouvant point. 11. J. J. Rousseau, dans sa Lettre sur les
Spectacles
, en parlant de leur effet. 12. Ceci a rapport à
cuser les Entrepreneurs des Trétaux, de tout le mal que causent leurs
Spectacles
; & je rend tellement justice à leur probité,
onnaître, ils ne peuvent m’en supposer d’autres. 17. Lettre sur les
Spectacles
, par M. D. de B. Avocat au Parlement. On ne saura
om d’un Voltigeur, Personnage aujourd’hui le plus intéressant du même
Spectacle
. 20. Les grands Danseurs sont le premier Specta
éressant du même Spectacle. 20. Les grands Danseurs sont le premier
Spectacle
établi sur les remparts & à la foire. Les Com
ès-bien à côté, enfin les Eleves pour la danse de l’Opéra. Ce dernier
Spectacle
, vient, dit-on, de faire banqueroute, & l’on
siecle. 29. Un habile Médecin me disait un jour, la preuve que les
Spectacles
des Boulevards sont les lieux les plus ordinaires
tôt qui les blanchissent, s’est augmenté à fut & à mesure que ces
Spectacles
se sont multipliés. Tel qui ne se fiera pas, avec
e, traduit de l’Anglais ; je l’ai déjà cité ci-devant. Lettre sur les
Spectacles
, par M. D. de B. T. I. 33. Paillasse est sur les
atriote. Ouvrage trad. de l’Angl. Dans le Huron. Ibid. Lettre sur les
Spectacles
, à J. J. Rousseau. 35. Il est bon d’observer, qu
h. 5. Feuille Hebdomadaire de 1770, par M. de Querlon. Lettre sur les
spectacles
, à M. d’Alembert. 42. Cicéron, le plus sage des
ortance des Théatres, sur la nécessité de réformer tous ces genres de
Spectacles
qui rendent visiblement à corrompre les mœurs &am
Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les
spectacles
publiques. Vocavit Pharao sapientes, & m
tiers pour vivre que celuy de divertir le genre humain, ont faits des
spectacles
publiques pour representer la vie & les plus
r la force de la magie, & par l’operation du demon, luy firent un
spectacle
de divertissement par une fausse imitation des mi
iere, & qu’en attaquant le plaisir enchanté qu’on trouve dans les
spectacles
publiques, & sur tout dans celuy de la Comedi
uples, ce qui a armé de zele de tous les Peres de l’Eglise contre ces
spectacles
publiques, & ce qui a attiré toute la severit
premiers entre tous les peuples qui instituerent des festes & des
spectacles
en forme de Religion, dit fort à propos que, int
re les superstitueuses ceremonies de leur culte, ils instituerent des
spectacles
publiques en forme de Religion. Ces Idolatres pou
ils mieux deshonorer la Religion, qu’en faisant de ces ceremonies des
spectacles
de divertissement ? en effet M. si vous voulés es
encore tendre & delicate, se laissoient entraîner au plaisirs des
spectacles
publiques, par l’exemple des Gentils, a employé t
& que toutes les choses qui se representoient dans ces fortes de
spectacles
, n’étoient dans le fond qu’une idolatrie deguisée
di artium ingenia inspirarunt . Et, considerans que l’institution des
spectacles
publiques, leur seroit d’un grand secours pour dé
autheur. Et confessez que la comedie qui a été substituée aux anciens
spectacles
des Payens, étant un reste d’idolatrie, on fait e
ization de nos Saints. Et c’est par cette raison particuliere que les
spectacles
des Gentils étoient defendus aux premiers Chrétie
toutes ses pompes, nous avons encore renoncez en même tems à tous les
spectacles
, bals & comedies, ad spectacula quoque , dit
; à ses œuvres, au monde & à ses pompes, comprend encore tous les
spectacles
publiques, & tous les divertissemens criminel
ejus sunt mancipata per idololatriam , parce que toutes ces sortes de
spectacles
& de representations se rapportent aux pompes
ent dont se sert Tertullien pour détourner les premiers Chrétiens des
spectacles
des Gentils, & qu’il tire de la discipline mi
Baptême ; cependant que fait le Chrétien qui a tant d’amour pour les
spectacles
& les comedies, je dis que c’est un transfuge
t vray que ces lieux destinez à ces sortes de divertissemens & de
spectacles
, se peuvent appeller en bon François, le Sabat de
re de le bien comprendre. La pompe n’est autre chose sinon un certain
spectacle
, ou ceremonie publique, accompagnée de joye, de j
ionem nostram opera sunt diaboliSalvian. l. 6. de gubern. , tous les
spectacles
publiques, selon toutes les maximes de nôtre Reli
ejus , vous avez renoncé une fois pour toûjours, au demon & à ses
spectacles
, ac perinde necesse est prudens, & sciens, d
des obligations de vôtre Baptême, vous n’allés jamais à ces sortes de
spectacles
, que vous ne retourniés en même temps au demon, &
nt si criminelle que je la fais, puis qu’elle est bien differente des
spectacles
des Gentils, contre lesquels seuls les Peres de l
, que ce que les Gnostiques ont allegués autrefois pour justifier les
spectacles
des Gentils. Ces Heretiques qui étoient les secta
u plaisirs, soûtenoient qu’il n’y avoit rien de mauvais dans tous les
spectacles
des Gentils qui put offencer la Religion chrétien
ex quibus spectacula instruuntur. Or tout ce qui sert à la pompe des
spectacles
, est dans le rang de ces bonnes choses qui sont c
Philosophes, & en plus méchans Chrétiens, il n’y a rien dans les
spectacles
des Gentils, qui soit mauvais ny illicite aux Cat
ure, voicy comme ils pretendoient la prouver. Il y a quatre sortes de
spectacles
parmy les Gentils. Sçavoit, premierement ceux du
tione constet ipsius , qu’il n’entre rien dans tout l’appareil de ces
spectacles
qui soit étranger, ou qui puisse même être ennemy
Dieu. Voilà comme ces mauvais Philosophes argumentoient en faveur des
spectacles
, & comme les Chrétiens du tems raisonnent aus
tre la verité. J’avoüe bien que tout ce qui entre dans l’appareil des
spectacles
, & dans la representation des comedies, appar
on taille les idoles. Disons donc que les choses qui entrent dans les
spectacles
& dans les comedies ne sont point mauvaises d
ites & defenduës par le mauvais usage qu’on en fait. Et comme les
spectacles
des Gentils étoient criminels par leur mauvais us
naculo fidei ejeramus . Oüy, M. je le repete encore une fois tous ces
spectacles
publiques, ces divertissemens, ces bals & ces
Chrétiens n’en recevoient aucun ; ceux-là en prenoient dans tous les
spectacles
, dans cette pensée que, nihil obstrepere religio
si des sentimens plus religieux, ils regardoiẽt tous les plaisirs des
spectacles
publiques cõme autant d’injures & d’outrages
orce, justice, pudeur, innocence, vous ne vous rencontrez point à ces
spectacles
, ny à ces divertissemens ; la prudence ne vous y
mettez vous-même. Et c’est pour cette raison que S. Irenée appelle ce
spectacle
du nom d’homicide & de meurtrier, homicidale
ns permis de soüiller nos yeux, & nos oreilles en assistant à des
spectacles
qui sont institués pour honorer, non pas les Dieu
es impurs, qui passans continuellement comme en reveuë, vous font des
spectacles
secrets & invisibles, qui attachent vôtre cœu
prit aux meurtres & au carnage, il n’a plus tant d’honneur de ces
spectacles
sanglans. Si le témoignage d’un Payen vous est su
tudier au Droit, il fut un jour meiné & traîné comme par force au
spectacle
du combat des Gladiateurs, recusantem vehementer
innocent artifice, je triompheray en même tems & du plaisir de ce
spectacle
, & de l’injustice de vôtre amitié. Peut-on al
cela Chrétiens temeraires qui faites les esprits forts, dire que les
spectacles
publiques ne font point de mauvaises impressions
impressions dans vos cœurs ; pour moy j’estime que la comedie est un
spectacle
plus dangereux que celuy des Gladiateurs, le sang
ibid c. 25. , on ne verra point de plus grand scandale dans tous ces
spectacles
que cette mutuelle emulation des hommes & des
soit sur le theatre : helas ! je me laissois entraîner au plaisir des
spectacles
publiques, parce que je voyois le theatre toûjour
our lascif. Cét illustre Penitent ne parloit point là à mon sens, des
spectacles
sanglans, dans lesquels un gladiateur, ou un lyon
ue les mouvemens dereglés qu’il sentoit dans son cœur à la vuë de ces
spectacles
, ce sont les mêmes que vous ressentés encore dans
Philosophe repudia autrefois sa femme pour avoir assisté un jour à un
spectacle
publique, comme si elle y eût perdu l’honneur &am
n des Scipions fit une si puissante harangue dans le Senat contre ces
spectacles
publiques, qu’il fit abbatre & ruiner theatre
ladiateurs ? Ah ! non, Chrétiens, l’Eglise nous propose bien d’autres
spectacles
à voir : car aprés tout, s’il faut des spectacles
opose bien d’autres spectacles à voir : car aprés tout, s’il faut des
spectacles
pour vous divertir, elle vous en offre de toutes
vertir, elle vous en offre de toutes les manieres. Si vous voulez des
spectacles
de terreur, considerez l’horreur du dernier Iugem
, Juge souverain, & inflexible des vivans & des morts ; autre
spectacle
de terreur, décendez en esprit dans les Enfers, &
voir jamais finir leur supplice, ny éteindre le feu. Voulez-vous des
spectacles
de pompe & de gloire, considerez l’état de l’
uale regnum justorum, qualis civitas nova Ierusalem. Voulez-vous des
spectacles
de pieté & de devotion, considerez les ceremo
itable liberté, & que la pureté de la conscience. Voulez-vous des
spectacles
tragiques, meditez la mort des Martyrs, & tou
erpetua, gratuita , voilà les innocentes voluptez & les agreables
spectacles
des Chrétiens, mais spectacles saints, perpetuels
nnocentes voluptez & les agreables spectacles des Chrétiens, mais
spectacles
saints, perpetuels, & libres ; Saints, puisqu
uchant l’endroit foible de sa cause ? Il n’a pas voulu considérer les
Spectacles
dans l’ordre des vertus chrétiennes. (p. 95) Ce r
tandis que la vertu y fait un personnage ridicule : elle y devient un
spectacle
de risée. Que cherche-t-on aux Spectacles ? Tout
ridicule : elle y devient un spectacle de risée. Que cherche-t-on aux
Spectacles
? Tout ce qui flatte les sens, ce qui favorise le
se lasseroit du combat des Gladiateurs, a inventé un nouveau genre de
Spectacles
non moins à craindre ; on n’attente plus aujourd’
soit-il, en une autre occasion2 que les personnes qui fréquentent les
Spectacles
sont plus effeminées, plus lâches, plus vicieuses
s le crime, que lorsqu’elles nous surprennent dans la dissipation des
Spectacles
; c’est une école de prostitution & d’indécen
rédicateurs de son Diocèse de parler avec beaucoup de zéle contre les
Spectacles
qui sont les appas du démon, qui tirent leur orig
ns la mémoire. Pourquoi, demande Saint Augustin3, êtes-vous touché du
Spectacle
? C’est que vous y trouvez l’image, l’attrait, l’
trait, l’aliment de vos convoitises. Aussi-tôt, dit Tertulien1, qu’un
Spectacle
n’ébranle pas les personnes qui y assistent, que
exprime, ces sentimens étant vicieux, on comprend tout le danger des
Spectacles
. Là, dit Saint Cyprien1, un Chrétien apprend à co
oit des Pénélopes, dit agréablement Martial en une Epigramme3, que le
Spectacle
a changées en Helenes. Penelope venit, abiit Hel
divertissemens sont dangereux, dit M. de la Rochefoucault, on sort du
Spectacle
le cœur si rempli de toutes les douceurs de l’amo
Le cri ancien du peuple romain, panem et circenses, du pain et des
spectacles
, se répète encore aujourd’hui dans toute l’Italie
part, et tant de gens trop occupés de l’autre ; ceux-ci ont besoin de
spectacles
, pour se délasser ; et ceux-là pour alléger le po
ocher, aiment mieux y porter leur argent qu’à la taverne. L’heure des
spectacles
y favorise tous les métiers. Ils ne s’ouvrent qu’
qu’à la fin de la journée, quand le travail cesse. On ajuste certains
spectacles
au goût du peuple ; parce qu’enfin il est compté
i est blessé répand du sang ; on le voit couler. L’Opéra est le grand
spectacle
de l’Italie ; presque toute l’Europe en a adopté
s’approche du ton de Molière. Il y a des pays où l’on demande si les
spectacles
peuvent s’accorder avec les mœurs et la Religion.
; et, à sa mort, on ne lui refusera pas la sépulture Chrétienne. Les
Spectacles
inquiètent si peu les consciences Italiennes, que
CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les
Spectacles
. S. Augustin mérite une attention particulière
é, que la plupart de ceux qui s’en donnent le nom. Il a fréquenté les
spectacles
dans un temps où l’idolâtrie détruite par Constan
me les Païens n’y souffraient guère ; dans ces temps en un mot, où le
spectacle
était tel qu’il est parmi nous. Que pense S. Augu
r de la satisfaire par mes yeux, me donnaient un goût infini pour les
spectacles
: « Curiositate magis magisque per oculos emicant
r, tandis qu’ils les font châtier quand ils quittent l’étude pour les
spectacles
: « Hos cædi libentur patiuntur, si spectaculis i
matiques. (Ibid. L. 3. C. 2.). J’avais une passion démesurée pour les
spectacles
du théâtre, plein des images de mes misères, et d
et 8.). Le gouffre des mœurs des Carthaginois, démesurément épris des
spectacles
, avait absorbé mon ami Alype dans la folie du cir
atière que je traitais m’engagea à parler contre l’aveugle fureur des
spectacles
. J’en fis voir le danger et le ridicule, et je me
e droit, quelques-uns de ses condisciples entreprirent de le mener au
spectacle
, dont il avait une horreur extrême. Il eut beau s
ité de la jeunesse, le danger des mauvaises compagnies, la fureur des
spectacles
, la difficulté de s’en corriger, le péché de ceux
les mœurs pures d’une ville guerrière, en introduisant le luxe et les
spectacles
des Grecs. Son discours et son autorité furent si
énat fit enlever tous les sièges que l’on avait préparés pour voir le
spectacle
: « Hujus verbis commota senatoria providentia, e
, et qui murmurez contre votre libérateur que ces jeux scéniques, ces
spectacles
d’impureté, cette licence de vanité, sont l’ouvra
fugitifs, étant venus à Carthage, allaient en foule se passionner au
spectacle
: « Animos miserorum tantis obcacavit tenebris, t
, de plus fort. Mais nous mourrons d’ennui, si nous ne voyons pas des
spectacles
. En voilà dans Dieu et dans ses ouvrages plus dig
issimæ ; honoras vitium, non naturam. » (Psalm. 147.). Nous avons nos
spectacles
, aussi bien que vous. Lorsque après la pièce on v
on, et qu’il prépare dans le ciel, et il fait voir combien ces divins
spectacles
sont supérieurs à ceux que donnent les hommes, pa
, la vertu. (Serm. 18. de verb. dom.). Un bon Chrétien ne va point au
spectacle
. Pour réprimer ses passions, il court, il crie, c
. » (L. 2. C. 1. et 2. ad Catech.). Le démon vous propose l’appas des
spectacles
et des honteuses voluptés, pour reprendre par le
tés, pour reprendre par le plaisir ceux qu’il avait perdus. Fuyez les
spectacles
, fuyez ces cavernes du démon, pour n’être pas pri
comédie, mais les Comédiens même. Tandis que ceux-ci vous donnent des
spectacles
de vice au théâtre, il vous offre dans l’Eglise l
ent des spectacles de vice au théâtre, il vous offre dans l’Eglise le
spectacle
de sa passion et de sa mort, et de celle des Mart
tes aux Idoles, le chant des psaumes, les chansons des Comédiens, les
spectacles
de la nature et ceux du théâtre, tout cela plaît
res, lorsque vous voyez vos enfants, par un amour criminel, aller aux
spectacles
, châtiez-les, et priez Dieu pour eux avec plus de
famie publique, et on adore ces Dieux prétendus qui se plaisent à des
spectacles
de théâtre qui déshonorent le corps et l’âme. Si
. On a parlé plus haut de quelques Traités faits en Italie contre les
Spectacles
. En 1657, le Curé de Saint Germain l’Auxerrois, à
ussi ses efforts pour établir que les saints Pères n’ont condamné les
Spectacles
des Païens, qu’à cause de la seule idolâtrie. La
contient sa soumission à la discipline des Rituels qui condamnent les
Spectacles
, et à tout ce que ce Prélat lui ordonnera pour éd
es deux ouvrages se trouvent à la tête de celui du P. Le Brun sur les
Spectacles
, intitulé Discours sur la Comédie, ou Traité hist
te et rapporte les différentes autorités qui font la condamnation des
Spectacles
. Le troisième ouvrage contre la Comédie qui parut
la Comédie que l’on a indiqués. Le onzième, intitulé Pensées sur les
Spectacles
, se trouve dans la même histoire. Le douzième est
des Canons, des Conciles, et des Passages des saints Pères contre les
Spectacles
. A l’égard des endroits de l’Ecriture sainte, des
ous les saints Pères, on y va suppléer. Tertullien dans son livre des
Spectacles
, chap. 4. 25. et 27. Saint Cyprien, dans son Trai
es Spectacles, chap. 4. 25. et 27. Saint Cyprien, dans son Traité des
Spectacles
. Saint Basile, dans son Tome IV. sur l’ouvrage de
s saints Personnages, le Mandement de M. l’Evêque de Nîmes contre les
Spectacles
, du 8 Septembre 1708, qui est imprimé à la fin du
s et sur votre Royaume, spécialement sur ladite ville de ParisJeux et
spectacles
tolérés dans Paris aux jours de fêtes., où telle
plus autorisée qu’en autre lieu de votre Royaume. Ce sont les jeux et
spectacles
publics qui se font lesdits jours de fêtes et Dim
choses disent une seule raison d’apparence, à savoir que tels jeux et
spectacles
, sont bons pour le menu peuple, afin de le détour
leurs familles, (comme si c’était un plaisir honnête que d’aller aux
spectacles
le jour de la fête en transgressant le commandeme
fend expressément : d’où il apperti que aller et assister aux jeux et
spectacles
le jour de la fête, est transgresser les lois div
onc pas un plaisir honnête. Au surplus je demande si pour aller à ces
spectacles
le peuple est moins vicieux et corrompuLes specta
our aller à ces spectacles le peuple est moins vicieux et corrompuLes
spectacles
corrompent les mœurs du peuple., s’il en hante mo
ne laisse pas d’être oisif, vicieux, et corrompu, tant par ces mêmes
spectacles
, que par l’impunité et négligence du Magistrat. A
esquelsm ne regardent que Dieu, son honneur, et son service. Jeux et
spectacles
tolérés dans Paris aux jours de fêtes. Jeux abomi
blics le jour de la fête est contre les lois divines et humaines. Les
spectacles
corrompent les mœurs du peuple. Le menu peuple de
rai, comme le soutiennent quelques personnes, que la Farce Italienne,
Spectacle
très-ancien & très-constant en Italie, est un
tacle très-ancien & très-constant en Italie, est une suite de ces
Spectacles
bouffons dont les Romains dans les derniers tems
nipes des Romains, a des souliers sans talons ; Acteur principal d’un
Spectacle
dont le langage est aussi bigarré que son habit,
voir des soufflets, suivant un Passage du Traité de Tertulien sur les
Spectacles
, faciem suam contumeliis alaparum objicit. On peu
. Voilà assez d’érudition, au sujet d’Arlequin, pour conclure que ces
Spectacles
assez semblables à ceux des Pantomimes, & où
se de nos Rois a plus d’une fois mis un frein à la licence de pareils
Spectacles
. Les Troubadours donnoient quelquefois les noms d
tole d’Ovidio [Maffei des Traduct.] Nous n’avons eu longtems d’autres
Spectacles
que ces pieuses mascarades, par lesquelles sous p
des Diables, d’exciter la Terreur & la Pitié. Le premier Essai du
Spectacle
Tragique se fit à S. Maur : on y représenta la Pa
le Prevôt de Paris scandalisé de cette nouveauté, défendit de pareils
Spectacles
par son Ordonnance du 3 Juin 1398. Les Acteurs se
us le titre de la Passion de Notre Seigneur. Le Roi voulut voir leurs
Spectacles
, & en ayant été édifié, approuva leur Confrai
notre Théâtre, aussi bien que la Décollation de S. Jean-Baptiste. Les
Spectacles
donnés par les Evêques Anglois au Concile de Cons
ue de Wormes en 1497, se glorifiant d’avoir introduit en Allemagne un
Spectacle
dans le goût Grec & Romain, Græcanis & Ro
amp;c. l’Athéisme, le Judaisme, la Lot naturelle, &c. L’amour des
Spectacles
se répandoit par tout. Shakespear, fondateur du T
t plus facile à un Poëte d’émouvoir les Spectateurs par l’appareil du
Spectacle
que par ses Vers ; on vit sur le Théâtre des Angl
es soutinrent la Tragédie contre le coup que lui pouvoient porter ces
Spectacles
entiérement en Musique, dont les Italiens nous co
es intermédes, ce qui fut cause qu’il se vanta d’avoir renouvellé les
Spectacles
des Anciens, & qu’il écrivit au Cardinal Came
s. Angelicis concentibus præficiendus decessit. L’Epoque du bizarre
Spectacle
, nommé Opéra, est très-incertaine. En 1574 la Rép
37. Les Sujets les plus merveilleux de la Fable furent consacrés à un
Spectacle
, qu’on vouloit rendre merveilleux par les Machine
vouloit rendre merveilleux par les Machines & les Décorations. Ce
Spectacle
qui fit disparoître de l’Italie, Tragédie & C
e qui nous vient des Etrangers, bonté qu’ils n’ont pas pour nous. Les
Spectacles
trouverent à Londres de grands obstacles de la pa
e Roscius, parce que, dit-on, le Peuple en Italie n’a jamais aimé les
Spectacles
tristes. Ne les auroit-il pas aimés comme les aut
e éternelle sans peine, et sans travail, ceux qui se divertissent aux
Spectacles
du Théâtre, et ceux qui mènent une vie impudique
tes vos œuvres, et à toutes vos pompes. Les pompes du Diable sont les
Spectacles
du Théâtre, et toutes les autres vanités semblabl
t la vanité ; Ne vous laissez donc pas emporter à la passion pour les
Spectacles
du Théâtre, pour y voir les excès des Comédiens t
ge, Dieu veuille que cette interprétation ait la force de retirer des
Spectacles
du Cirque et du Théâtre, ceux qui y courent: Ces
t que vanité, élevez vos yeux vers Jésus-Christ, et détournez-les des
Spectacles
, et de toutes les pompes du siècle. S. JEAN
tout cela cause une infinité de maux ; car le plaisir qu'on prend aux
Spectacles
des Comédies, produit la fornication, l'impudence
rois que plusieurs de ceux qui nous abandonnèrent hier pour aller aux
Spectacles
d'iniquité, sont aujourd'hui ici présents, je vou
isage celui qui la regarde avec trop de curiosité ; Ceux qui vont aux
Spectacles
, non par hasard, mais de propos délibéré, et avec
vous prie tous de ne point assister à ces infâmes représentations des
Spectacles
, et d'en retirer les autres ; car tout ce qui s'y
z de l'Eglise, et celui où vous vous trouvez lors que vous sortez des
Spectacles
. Si vous comparez ces deux états, selon leurs div
'applaudissement et l'approbation qu'on donne aux représentations des
Spectacles
; c'est pourquoi je vous ai souvent conjurés par
e vous ai souvent conjurés par mes exhortations de ne point aller aux
Spectacles
, vous qui venez à l'Eglise pour entendre la parol
nt qui vous en revient; en un mot renoncer à tout pour assister à ces
Spectacles
, ils redoublent leur ardeur, et ils s'appliquent
nt toujours comme ivre et hors de vous, par la vue malheureuse de ces
Spectacles
? Vous y courez avec une ardeur et une avidité in
riez avoir en horreur. Mais que dirai-je du brui et du tumulte de ces
Spectacles
? de ces cris et de ces applaudissements diaboliq
'y avait point de spectateurs, il n'y aurait point de Comédiens ni de
Spectacles
, et ainsi ceux qui les représentent et ceux qui l
t nécessaire que je vous représente en particulier tous les vices des
Spectacles
, ce ne sont que des ris dissolus, des représentat
icipent à cette sainte Table, ne trouble, et ne perde son âme par ces
Spectacles
qui causent la mort : tout ce qui s'y fait, est p
ertu par toutes sortes de moyens, s’avisèrent de donner au peuple des
spectacles
publics, entre lesquels la Comédie était des prem
de ce temps-là avait introduites et tolérées. Comme la direction des
spectacles
et du théâtre ne s’accordait pas avec cet Institu
it, que la curiosité n’est point un péché, parce que l’inspection des
spectacles
n’est point une chose mauvaise, il nie cette prop
inverecundos constituunt tales inspectiones. » que l’assistance aux
spectacles
est quelque chose de mauvais, en tant qu’elle inc
um, marque la raison pourquoi c’est une chose mauvaise d’assister aux
spectacles
, c’est qu’immédiatement après les paroles ci-deva
il ajoute : « D’où vient que Saint Chrysostome dit que la vue de ces
spectacles
rend les personnes impudiques et effrontées. » L’
n va le prouver, que les Pères des premiers siècles en condamnant les
spectacles
, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont leurs siècl
eaucoup d’impuretés et de dissolutions. Tertullien dans son Livre des
Spectacles
la condamne en plusieurs endroits par des raisons
la défense. Il faut supposer que Tertullien ne parle pas toujours des
spectacles
par rapport à l’idolâtrie, comme il paraît par ce
e, quoique néanmoins cela devrait suffire pour abolir entièrement les
spectacles
, examinons-en la question par d’autres raisons, c
r ce que quelques-uns prétendaient que l’Ecriture ne parlait point de
spectacles
, et par conséquent qu’ils ne devaient point être
s pronuntietur cum concupiscentiæ sæculi damnantur. » si, dit-il, les
spectacles
n’y étaient pas assez condamnés dans la condamnat
lien prouve par d’autres raisons dans les chapitres suivants, que les
spectacles
sont défendus. Premièrement, Il montre en général
passion secrète, même dans l’usage le meilleur et le plus modéré des
spectacles
. Personne, continue-t-il, ne veut jouir du plaisi
rde à ne point consentir à ceux qui les font. » II. Il prouve que les
spectacles
doivent être condamnés, par le jugement que porte
t. » : « Peut-onb , dit-il, un aveu plus fort de la méchanceté de ces
spectacles
, que la note d’infamie qui est attachée à ceux qu
t pompa diaboli adversus quam in signaculo fidei ejeramus. » que les
spectacles
méritent d’être condamnés, parce qu’ils sont la p
nous avons renoncé par le Baptême. IV. Il ajoute qu’on doit juger des
spectacles
par le jugement que les Païens en faisaient ; ils
um de repudio spectaculorum. » , dit-il, qu’un homme fait d’aller aux
spectacles
, est la marque par laquelle les Païens reconnaiss
ort à lui ? V. « Supposé, dit encore Tertullien, qu’il y ait dans les
spectacles
quelque chose d’honnête, de généreux, etc. les Ch
tatis, quanti periculum per suavitatem. » veux, dit-il, que dans ces
spectacles
tout y soit honnête et généreux ; néanmoins ne la
pouvoir sur vous, que la crainte qu’il y a dans sa douceur. » VI. Les
spectacles
ne s’accordent point avec l’état d’un Chrétien en
égoût du plaisir même ? C’est dans le 29. chapitre du même traité des
spectacles
. Saint Cyprien dans un Traité qu’il a aussi compo
pectacles. Saint Cyprien dans un Traité qu’il a aussi composé sur les
Spectacles
, ne les condamne pas seulement par rapport à l’id
, et maximam et parum congruentem fidelibus vanitatem. ». « Quand ces
spectacles
, dit ce Père, ne seraient point dédiés aux idoles
tienne ; car il montre ensuite, que l’homme fidèle doit fuir tous les
spectacles
, à cause du penchant qu’il a au mal ; il les rega
de ces sortes de choses ; le Chrétien peut, s’il le veut, trouver des
spectacles
plus solides et meilleurs. » Saint Cyprien avait
ori. » , dit-il, les yeux sur les différents endroits contagieux des
spectacles
, voyez si vous pourrez rien trouver sur le Théâtr
a pudeur. » Saint Clément d’Alexandrie et Saint Basile condamnent les
spectacles
, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs
mœurs. Saint Clément représente en détail quelques maux auxquels les
spectacles
donnent lieu S. Clem. Alexand. lib. 3. Pedag. cap
ccasion qui augmente en eux le feu des passions. » Il conclut que ces
spectacles
doivent être défendus, dans lesquels on ne voit q
l’Hexaméron, parle des chants de musique dont on se servait dans les
spectacles
, qu’il dit être fort dangereux S. Basil. homil. 4
ent jamais se rassasier de ces chansons. » Il ajoute ensuite, que ces
spectacles
sont des écoles publiques d’impureté Ibid. « Ipse
, il faut éviter le plaisir des sens, qu’il faut fuir à cette fin les
spectacles
et la musique que l’on y chante, qui n’est propre
ns sequenda. » . « Il ne faut point, dit-il, être curieux de voir ces
spectacles
, et les vaines représentations de ces Charlatans
her à des choses bien plus excellentes. » Saint Chrysostome parle des
spectacles
dans plusieurs endroits de ses ouvrages ; mais il
isage celui qui la regarde avec trop de curiosité ; ceux qui vont aux
spectacles
, et non par hasard, mais de propos délibéré et av
is mediocriter delinquitur. » : J’exhorte, je prie ceux qui vont aux
spectacles
, de se purifier par la Confession et par la pénit
e pour obtenir le pardon entier de ses péchés, on doit s’abstenir des
spectacles
; car si Dina ne s’était point exposée à voir ce
eur. Salvien au livre 6. de la Providence, parle amplement contre les
spectacles
et les Comédies. Il fait une comparaison des autr
tion de notre âme ; mais celui que l’on commet, lorsqu’on assiste aux
spectacles
, souille et infecte toutes les puissances de l’âm
pera sunt diaboli. » , « c’est une espèce d’apostasie que d’aller aux
spectacles
, et une prévarication mortelle. » Or dans la pens
n’a pas été différent de celui des Pères, et qu’ils ont condamné les
spectacles
et les Comédies par les mêmes raisons tant partic
n demande aux Empereurs Théodose et Valentinien, qu’ils défendent les
spectacles
aux jours de Dimanches et autres grandes Fêtes de
t permis les autres jours, puisqu’il est marqué dans ce Canon que ces
spectacles
sont contraires aux Commandements de Dieu. « Qu’i
ræcepta Dei sunt. » le Canon, de forcer aucun Chrétien à aller à ces
spectacles
qui sont contre les Commandements de Dieu. » L’Eg
ette modération pour lors, parce que l’attachement du peuple pour ces
spectacles
était trop grand pour les défendre tout à fait. L
, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs
spectacles
, comme aussi les danses qui se font sur le Théâtr
publics, des danses etc. des Comédies, des jeux de théâtre, et autres
spectacles
de la sorte, qui sont contraires à la Religion ;
» L’on objecte que Saint Bernard dans un de ses ouvrages, traite les
spectacles
de vanité seulement, et dit qu’il ne fait pas de
’il ne fait pas de plus grandes imprécations à ceux qui assistent aux
spectacles
, sinon qu’ils courent toujours après, puisqu’ils
aint, on verrait que ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les
spectacles
que de la vanité : Il rapporte ce que les gens du
ry Evêque de Chartres, qui vivait dans le même siècle, a réprouvé les
spectacles
, quand il a dit que de son temps ils allumaient l
par le ressentiment de quelque plaisir. C’est donc pour cela que les
spectacles
ont été introduits, avec mille autres apprentissa
ns fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes, aux autres
spectacles
vains et profanes, de crainte que leurs oreilles
icasque ærumnas inde in populum Christianum dimanare. » , combien les
spectacles
, les jeux et les divertissements semblables qui t
rs siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance, n’ont condamné les
spectacles
que par des raisons particulières qui ne se renco
t l’autorité de Salvien. Pour ce qui est de Lactance, il condamne les
spectacles
par des raisons particulières qu’il explique en d
ad beatam vitam non conducunt, sed etiam nocent plurimum. » : « Ces
spectacles
publics doivent être abolis, parce qu’ils irriten
ne malheureuse expérience nous apprend que les vierges qui vont à ces
spectacles
ont moins de pudeur, les jeunes gens y deviennent
ement éludé la force du raisonnement des Pères de l’Eglise contre les
spectacles
, et contre ceux qui les fréquentaient ; et tout l
» , poursuit ce Père, de ce qui se dit et de ce qui se fait dans ces
spectacles
. On doit conclure que ceux qui outre cela donnent
er que l’on ne joue pas la Comédie pour une seule personne ; c’est un
spectacle
que l’on expose à toute sorte d’esprits dont la p
s à cause que par votre exemple vous avez inspiré de l’amour pour ces
spectacles
à d’autres plus faibles ; comment pouvez-vous dir
i dicunt, spectamus quidem, des sine detrimento. » , qui ont pour les
spectacles
un empressement qui va jusqu’à la folie ; qui dis
pectac. « Discit facere, cum consuescit videre. » dans son Livre des
Spectacles
. C’était à peu près ce qu’avait dit Tertullien da
» « Car quand bien même, dit-il, quelque personne assisterait à ces
spectacles
d’une manière honnête et modeste, eu égard à son
convenire Catones. , qui a jamais exigé la gravité des mœurs dans les
spectacles
? les Caton, c’est-à-dire, les Sages ne se rencon
buit. » . « Je veux, dit-il, qu’il y ait des choses honnêtes dans les
spectacles
, mais c’est un artifice du démon. Personne n’a ja
ans l’endroit du Prône, que l’on excommunie tous ceux qui vaquent aux
spectacles
des Farceurs et Bateleurs auxdits jours et heures
il n’est parlé en cet endroit du Rituel que de ceux qui assistent aux
spectacles
, et non de ceux qui les représentent. Et quand il
372. « Nous déclarons pour excommuniés ceux qui vaquent aux jeux des
spectacles
, et Farceurs. » Le Rituel de Coutances de l’année
beaucoup de gens qui sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le
spectacle
est un des divertissements qui les délasse davant
, vous pourrez prendre beaucoup d’autres divertissements que ceux des
spectacles
: vous pourrez vous aller promener dans des jardi
ementes quietem et securitatem. » , quand il dit que de son temps les
spectacles
quoique pleins d’iniquités, étaient néanmoins con
r gain de cause en quelque manière, il s’appesantit sur l’article des
Spectacles
, et fut la première origine de bien des scandales
Lois de la République, la naissance de Roscius, et la vénalité de ses
spectacles
; et Roscius n’eut rien de solide à lui opposer.
ère tout ce qu’il faut savoir. Il ignore qu’il n’y avait à Rome aucun
spectacle
vénal. Il ne sait pas que la Tragédie a été porté
amnables. Maintenant voyons si le système sur lequel sont établis les
Spectacles
d’à présent est vraiment convenable à des Citoyen
au corps théâtral. Un autre privilège dont jouissent constamment les
Spectacles
, me paraît encore moins honorable pour eux. Une f
u’il y a de plus grand, que n’employez-vous votre crédit à rendre les
Spectacles
tels, qu’on ne puisse leur donner que des louange
lui d’admirable Actrice. Voici comme j’imagine que devraient être les
Spectacles
de Paris, pour que leurs adversaires n’eussent pl
assez grande attention. Pensons maintenant au nombre et à l’espèce de
Spectacles
qui devraient être établis à demeure dans Paris.
e établis à demeure dans Paris. Une aussi grande Ville doit avoir des
Spectacles
tous les jours ; cependant rien n’est plus onéreu
dier à tous les inconvénients, je voudrais qu’il y eût à Paris quatre
Spectacles
; c’est-à-dire, deux Théâtres de Comédie, et deux
uement destiné à la Prose. Par ce moyen on aurait deux bons et utiles
Spectacles
. L’un plus noble, élèverait l’âme aux grands sent
tée, comme l’Opéra sérieux est une Tragédie en Musique. Chacun de ces
Spectacles
ne serait ouvert que de deux jours l’un. La Coméd
et tous les quatre seraient ouverts le Dimanche. Par ce moyen chaque
Spectacle
n’aurait que quatre Représentations par semaine,
ron disait de Roscius. Il serait bon de fonder aux dépens de tous les
Spectacles
une Ecole de Théâtre ; ce dont le Magasin de l’Op
de vue facile à être embrassé d’un seul coup d’œil : je crois que les
Spectacles
en général n’ont jamais été condamnés. Que l’on n
MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES
SPECTACLES
. Aux Fidèles de son Diocèse Esprit Fléchier, E
s quelque temps, l’affection et l’empressement que vous avez pour les
Spectacles
, que nous avons si souvent déclarés contraires à
s cette Ville. L’art de corrompre les cœurs par des chants et par des
spectacles
n’y était pas introduit. L’oisiveté n’avait pas e
ès chers Frères, ce fut l’ardeur avec laquelle vous couriez à de tels
spectacles
. L’argent qui vous coûte tant à donner à nos hôpi
reurs, osiez-vous, ou par crainte, ou par conscience approcher de ces
spectacles
que vous fréquentez aujourd’hui. Vous réserviez a
N’avez-vous oublié de votre ancienne discipline que la privation des
spectacles
qu’elle vous avait interdit, et les aumônes qu’el
ets, son humble confiance en Dieu, et sa charité pour son peuple. Les
Spectacles
, quand ils seraient innocents, ne doivent-ils pas
e monde. Nous adorerons le Dieu des Armées, et nous substituerons des
spectacles
de Religion, aux spectacles impurs et profanes do
ieu des Armées, et nous substituerons des spectacles de Religion, aux
spectacles
impurs et profanes dont vous n’avez été que trop
soit réguliers ou séculiers, de se trouver jamais aux jeux publics et
spectacles
, et que s’ils sont convaincus d’y avoir assisté,
x renonciations qui se font au saint Baptême, on y ajoutait celle des
spectacles
et des Comédies lascives. C’est ce qui a obligé S
tres Ce ne sont pas seulement les gens du commun qui assistent aux
spectacles
pour y entendre les Comédiens, ou les Bateleurs ;
à quel étrange péril de leur salut ils s’engagent, en assistant à ces
spectacles
. Je ne dirai rien de moi sur ce sujet, me content
ist. ad Donat., lib. 2 [Epître à Donat, livre 2]., qui dit que « tels
spectacles
d’adultères, d’homicides, de larcins, lubriquemen
t sacrilèges , et que souvent telle femme qui était allée pudique aux
spectacles
, en retourne impudique » : Tertullien ne doit rie
mes, que « c’est le temple des DiablesLib. de Spect. [Tertullien, Des
spectacles
]. ». Il ne faut donc pas douter qu’ils n’y prési
oises, à ces Demoiselles et Dames qui ont tant d’inclination pour les
spectacles
, lesquelles plaignent bien moins vingt ou trente
e de toute impudicité » : Saint Augustin sur les Psaumes, parlant des
spectacles
, les appelle « les greniers de l’impudicité ». Ap
hrétiens au rapport de Tertullien, était la fuite des Théâtres et des
spectacles
; qui pourra, Messieurs et Mesdames, se persuader
emblées impies, et assis dans les chaises de pestilence ? Mais si ces
spectacles
vous sont défendus en toutes sortes de jours, com
ue de nom, puisque vous aimez mieux employer deux ou trois heures aux
spectacles
, qu’une demi-heure à l’Eglise, pour vous disposer
t., lib. 2 [Epître à Donat, livre 2]. Lib. de Spect. [Tertullien, Des
spectacles
]. Homélie 8.
rançois la permission de jouer le Tartuffe à Paris. Dissertation
Spectacles
. L’opinion & le préjugé sur les Spectacle
Dissertation Spectacles. L’opinion & le préjugé sur les
Spectacles
, tous deux contradictoires, ont enfin également t
ec non moins de fondement la fréquentation & l’usage habituel des
Spectacles
de toute espece, sont-ils donc deux choses adsolu
vertissement devint annuel, ensuite sacrifice public, cérémonie &
spectacle
. Les peuples de cette contrée qui donnerent le no
aventures, est le palais des descendans de Pélops ». Les frais de ces
spectacles
pompeux étoient toujours faits par l’Etat, qui po
el l’Etat s’engageoit à fournir le chœur, c’est-à-dire, les frais des
spectacles
, toutes les fois que quelqu’un voudroit représent
eux métiers, ni deux professions en même tems. De même en parlant des
Spectacles
des Romains, la jeunesse de Rome , dit-il repré
vancé un systême, il faut bien le suivre, & pour soutenir que les
Spectacles
sont absolument mauvais en eux-mêmes, dans leur e
us ensanglantée, & l’on y put rire sans crime. On construisit des
Spectacles
sur le modele de ceux des Grecs. Plaute & Tér
ément l’Etat entier, comme chez les Grecs, qui faisoit la dépense des
Spectacles
; mais seulement la Ville, qui en donnoit le soin
suivirent. On vit en 1564, par ordre de la Reine, à Fontainebleau, le
Spectacle
d’une Comédie de laquelle étoient le Duc d’Anjou,
&c. Ce sont ces Fêtes que l’on doit regarder comme les véritables
Spectacles
qui ont succédé en France à ceux des Grecs &
t succédé en France à ceux des Grecs & des Romains, & non les
Spectacles
particuliers qui s’établirent à Paris sous differ
ntre lui ; mais s’étant pourvûs à la Cour, Charles V voulut voir leur
Spectacle
, & le 4 Décembre 1402, il leur donna des Lett
Il y a donc toujours eu de tout tems, comme on vient de le voir, des
Spectacles
chez tous les peuples, mais sous des formes diffé
uré comme au physique, & peut s’appliquer aux différens genres de
Spectacles
. Les Grecs ont eu des Spectacles, où ceux qui rep
s’appliquer aux différens genres de Spectacles. Les Grecs ont eu des
Spectacles
, où ceux qui représentoient étoient les personnag
e c’est encore une question de savoir si nous avons eu réellement des
Spectacles
& des fêtes. La Bruiere a dit que dans quelqu
’ont rien moins que l’éclat brillant qu’entraîne avec soi l’idée d’un
Spectacle
. Il n’y a aucun écrivain, aucun auteur, aucun etr
marcher à grands pas dans le chemin de la vérité. En considérant les
Spectacles
dans leur principe, on voit qu’ils ont deux origi
m de menus plaisirs du Roi, & qui serviroit à payer les frais des
Spectacles
? En plaisantant & sans s’en douter, il a tro
a composition de nos premiers théâtres, forment tout le canevas de ce
spectacle
, & l’on finit par attribuer au genre tous les
attribuer au genre tous les défauts du poëme & de la musique. Ce
spectacle
cependant considéré en lui-même, peut être aussi
onologue. Ceux qui nous ont précédé & qui ont imaginé ce genre de
spectacle
, semblent l’avoir mieux connu. C’est d’eux que no
mene naturellement des fêtes & des danses, & l’ensemble de ce
spectacle
doit former une illusion d’autant plus parfaite,
, soutenu par l’éclat brillant & le prestige de la peinture. A ce
Spectacle
, l’unité de lieu peut renfermer un espace aussi é
eut ni ne doit se passer en récit. Il n’en est pas de même des autres
Spectacles
, où un changement de la scène souvent inattendu,
le premier exemple de l’infidélité publique(a). Il n’y avoit point de
Spectacles
à Sparte, mais il y avoit les danses nues des Lac
eté n’est pas trop facile à concevoir. Quoi ? ne faut-il donc aucun
Spectacle
dans une République ? se demande-t-il ensuite à
riller avec un air de fête. Mais quels seront enfin les objets de ces
Spectacles
? qu’y montrera-t-on ? Rien, si l’on veut. Plante
ne, s’il étoit possible ! Mais où trouver sur la terre un si touchant
spectacle
. On peut faire le même paralelle au sujet du Théâ
début de tels acteurs ! Le produit excédant de beaucoup les frais du
Spectacle
, le surplus alors pourroit être employé au soulag
avec le produit de ses fêtes & de ses jeux. L’établissement de ce
spectacle
national seroit d’une éxécution facile, si, loin
nos modèles, les Grecs & les Romains, qui eurent de tout tems des
Spectacles
entretenus aux dépens de l’Etat. Nous voyons dans
jeux qui se célébroient dans l’Amphithéâtre de la ville d’Arles. Quel
spectacle
seroit plus intéressant, que celui de toute une N
st le dernier de tous les ouvrages qui ont paru pour & contre les
Spectacles
, qui n’ont point décidé la question. (*). Lettre
ostures, & leur faisoient jouer une partie de leurs pièces. » Ces
Spectacles
, toujours très-coûteux pour le Prince, n’étoient
;c. (a). On doit entendre ici la belle pantomime, dans le genre du
Spectacle
de Servandoni, donné aux Thuilleries il y a quelq
apparentes naissaient toutes des divers genres adoptés par le nouveau
Spectacle
. Il est difficile de discerner le vrai genre d
Spectacle. Il est difficile de discerner le vrai genre du nouveau
Spectacle
. Il me suffirait de citer plusieurs de ses Dr
l doit être l’embarras de celui qui entreprend d’écrire sur un pareil
Spectacle
? Est il étonnant qu’il paraisse se contredire qu
de ses Poèmes ne perd jamais le caractère propre à la Comédie. Ce
Spectacle
veut peut-être se rendre universel. Peut-être
éritent pas ; mais en général c’est le nom qui convient le mieux à ce
Spectacle
frivole & plaisant, à la manière dont ses Dra
faire des épithètes qu’on a donné jusqu’à présent aux Poèmes de notre
Spectacle
favori. Un petit Drame sans musique, rempli de co
suit de-là que presque tous les Poèmes qui paraissent chaque jour au
Spectacle
moderne ne sont point justement désignés. Je cite
mplement Comédie-chantante. Enfin ceux qui veulent travailler pour le
Spectacle
de la Nation, auront soin de s’instruire des noms
, qui écrivit à la fin du quatriéme siécle, ou il faut se retirer des
spectacles
de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la sainte
de la Table Eucharistique, vous tous, qui vous trouvez aux pernicieux
spectacles
du Theatre. De quel front allez-vous au matin à l
ne bizarre reconnoissance representer à l’honneur de Jesus-Christ les
spectacles
du Cirque & du Theatre ? Salv. Lib. VI. de pr
de prov. cap. 4. « Oui c’est une injure (dit-il) & d’assister aux
spectacles
c’est en aucune façon une apostasie de la foi. »
e. Les Partisans de la Comedie me repliqueront peutêtre, que tous ces
spectacles
, dont parle ici le Docteur, faisoient partie du c
s condamner. Rien n’est plus vrai, que les paiens en representant ces
spectacles
prétendoient d’honorer les fausses DivinitésSalv.
ici le zele de Salvien : il parla aux Chrêtiens, qui rapporterent ces
spectacles
à l’honneur de Jesus-Christ, bien loin qu’ils vou
à leurs passions. Ces Chrêtiens du cinquiéme siécle se plaiserent aux
spectacles
que les paiens avoient inventés ; mais ils eurent
: & en les traittant de la sorte, il nous fit connoître, que les
spectacles
de la Comedie ne peuvent jamais être rectifiés pa
re à Dieu, que d’y assister. Les autres vous diront peutêtre, que les
spectacles
modernes ne sont pas si infames & si libertin
e à la misericorde divine, & d’avouer, que cette horreur pour les
spectacles
, qu’il avoit autrefois inspiré à son ami, en fût
sçavez, que je suis d’un état qui par lui-même m’interdit de pareils
spectacles
: mais ce sont des personnes de vôtre rang qui on
parmi les devoirs des Grands celui d’autoriser par leur présence les
Spectacles
, & de donner du crédit, par leur exemple, aux
la perpétuité de leur crédit & de leur durée. Quand en effet les
Spectacles
seroient nécessaires dans de grandes Villes où ab
risques. L’histoire de l’Empire Romain nous apprend que, lorsque les
Spectacles
y étoient protégés par le Gouvernement, on s’y li
ais à sa table les divertissemens scéniques. Cependant il aimoit les
Spectacles
; mais il se seroit reproché l’argent qu’il y aur
de Conciles aussi fréquemment, la Doctrine de l’Eglise à l’égard des
Spectacles
se trouve constatée par les Rituels ou les Actes
se, M. Lalouette rapporte des passages du Livre de Tertullien sur les
Spectacles
, du Traité de Saint Cyprien sur le même sujet, de
enoît XIV & Clément XIII, qui sont autant de décisions contre les
Spectacles
publics, que nous avons citées dans nos Lettres,
1694. Elle est d’Hedelin d’Aubignac. Cet Auteur croit y justifier nos
Spectacles
, en prétendant qu’on ne peut point les condamner
’y a aucun scrupule à se faire en les fréquentant. Cette apologie des
Spectacles
doit être mise avec le Roman de Macarise que le m
es. Aussi ne fait-on que les répéter dans toutes les apologies de nos
Spectacles
. Mais ces argumens ne peuvent éblouir que les per
ont écrit63. Enfin, nous avons eu occasion de faire observer, que les
Spectacles
n’ont jamais eu pour défenseurs les Littérateurs
ver qu’il seroit plus sûr & plus utile de défendre absolument les
Spectacles
, que d’entreprendre de les réformer. Et cette the
assage expose tous les risques que l’on court pour les mœurs dans des
Spectacles
où, comme le disoit Ovide, les hommes & les f
C’est-à-dire : J’estime que la liberté qu’on se donne d’assister aux
Spectacles
du Théatre, est assurément une peste pour les mœu
l auroit pu en retrancher le premier, où il ne dit rien en faveur des
Spectacles
qui n’ait été cent fois réfuté ». Néanmoins Chapu
1658, pour réfuter les Ecrits d’Hedelin d’Aubignac. Pensées sur les
Spectacles
. Nous les avons attribuées à M. Nicole, & e
qui l’accompagne ». Toutes les pensées de ce grand Philosophe sur les
Spectacles
sont intéressantes : on n’en citera que celles-ci
La Religion & la Foi tâchent de remédier à ce désordre ; mais les
Spectacles
rendent le dégoût des vrais biens encore plus gra
n l’empoisonnant par l’erreur & le mensonge. On apprend aussi aux
Spectacles
deux choses également funestes ; l’une à s’ennuye
us les vices : mais l’un & l’autre sont certainement la suite des
Spectacles
, & toujours dans la même proportion qu’on les
it Livre intitulé : Etat actuel de la Musique du Roi, & des trois
Spectacles
de Paris. Il y avoit dans celui des premieres ann
des premieres années une liste des Ecrits faits pour & contre les
Spectacles
. On ne négligea pas d’y indiquer les Ouvrages, do
Boudet 1769, & réimprimé en 1771. Traité de la Comédie & des
Spectacles
, par M. le Prince de Conti. Paris, 1666. M. Fagan
oi qu’il en soit, ce Traité est très-décisif pour la condamnation des
Spectacles
; & afin d’émousser le reproche que M. Fagan
Défense du Traité de M. le Prince de Conti sur la Comédie & les
Spectacles
, par M. Voisin, Prêtre, Docteur en Théologie, Con
n-4° de 500 pages. Il y a beaucoup d’érudition sur les Jeux & les
Spectacles
des Payens. On y trouve une longue tradition des
çavans hommes de chaque siecle, qui ont condamné la Comédie & les
Spectacles
. L’Auteur répond aux passages de S. Thomas &
n a tiré de la foiblesse que certains Ecclésiastiques ont d’aller aux
Spectacles
, il le réfute par l’aveu que ce prétendu Théologi
’Auteur de ce solide Ouvrage déclare [page 133] avoir été amateur des
Spectacles
. « Je ne connois point, dit-il, d’esprit plus opp
pereurs. A quoi il ajoute deux observations ; l’une est, que tous les
Spectacles
des Romains ne furent pas institués à l’honneur d
ratique ; & que c’est ainsi qu’ils se sont expliqués au sujet des
Spectacles
du Théatre & des autres divertissemens. Il ra
par une suite de ses fonctions de Journaliste, étoit l’Historien des
Spectacles
publics. Un Partisan fanatique des Théatres en fu
que vous engagez la plupart de vos Lecteurs à aller participer à ces
Spectacles
, que vous dites avec le P. le Brun être si pernic
e Lettres (M. Simonet) qui observa que « la plupart des partisans des
Spectacles
sont portés plutôt par inclination que par lumier
aise, louable & repréhensible en même temps ; & tels sont les
Spectacles
. Ils ont leur beauté, & même leur bonté en un
s analyses n’est pas, comme on le suppose, d’attirer les Lecteurs aux
Spectacles
; mais seulement de leur en donner une légere tei
rétractation édifiante est imprimée à la suite de nos Lettres sur les
Spectacles
, avec un Extrait de l’Ouvrage suivant : Maximes
compte d’Ouvrages fort opposés les uns aux autres sur la matiere des
Spectacles
. Il soutint le caractere d’un bon & judicieux
vulgaire sur le banc qu’on dit que les Evêques avoient autrefois aux
Spectacles
de la Cour, & dont il a été ci-devant parlé p
de Richelieu, y est-il dit, autorisoit la Comédie par sa présence aux
Spectacles
de la Cour, en l’introduisant dans son Palais Car
el fut entr’autres M. Godeau, Evêque de Grasse73. Un Amateur zélé des
Spectacles
en a donné une Histoire sous ce titre : Lettres
donné une Histoire sous ce titre : Lettres historiques sur tous les
Spectacles
de Paris, 1719. Cet Auteur cite comme des anecdot
ue si ce Cardinal avoit prévu les abus qui se sont introduits dans ce
Spectacle
, il ne l’auroit pas établi. Mais ces anecdotes de
nsi c’est sans fondement que l’Auteur des Lettres historiques sur les
Spectacles
, donne le Cardinal Mazarin pour l’Instituteur de
e Cardinal Mazarin pour l’Instituteur de l’Opéra, c’est-à-dire, de ce
Spectacle
public de Paris, que M. de Saint-Evremond appelle
nd il seroit vrai que le Cardinal Mazarin eût été l’instituteur de ce
Spectacle
, on auroit à observer que si l’on a à citer quelq
ans les Colleges. Nous avons placé à la suite de nos Lettres sur les
Spectacles
, les raisons au nombre de vingt-trois que ce resp
. Paris, 1699. L’Auteur prouve que si l’on exige de ceux qui vont aux
Spectacles
une aumône pour l’Hôpital Général, elle ne justif
éatre, dans lesquelles on examine avec impartialité l’état actuel des
Spectacles
de Paris, par M. de Chevrier. Paris, 1755, in-12.
traite de préjugés odieux, les jugemens de nos Monalistes contre les
Spectacles
. « La bigoterie, dit-il, voudroit proscrire des S
contre les Spectacles. « La bigoterie, dit-il, voudroit proscrire des
Spectacles
, où pour 20 sols on apprend l’art de penser, d’éc
pas ému à l’occasion de toutes les Critiques de sa Lettre contre les
Spectacles
. Il les a considérées comme des débats d’ennemis
r M. le Chevalier de ***, à la Lettre de M. Desprez de Boissy sur les
Spectacles
. Cette Réponse se trouve dans une Brochure intitu
e M. Bonnin de Chalucet, Evêque de Toulon, du 5 Mars 1702, contre les
Spectacles
. Il y est ordonné aux Confesseurs, sous peine de
ution aux Fideles qui, au mépris de son Mandement, auront assisté aux
Spectacles
. Réflexions sur divers sujets de Morale, par Jea
es XII & XIII de ses Réflexions sur l’usage du temps, combien les
Spectacles
sont pernicieux aux mœurs. « L’un des plus justes
M. Esprit Fléchier, Evêque de Nîmes, du 8 Septembre 1708, contre les
Spectacles
. « Nous voyons avec douleur, dit cet éloquent Pré
s Diocésains, l’affection & l’empressement que vous avez pour les
Spectacles
, que nous avons si souvent déclarés contraires à
l’Eglise lui a mises en main ». De Theatro Oratio : Discours sur les
Spectacles
, prononcé le 13 Mars 1733 par le P. Porée. Ce cél
l auroit conclu, non pour la réforme, mais pour la destruction de nos
Spectacles
dramatiques. On peut en juger par cette derniere
ille tolérer des Théatres dans des Empires Chrétiens, rendez donc ces
Spectacles
dignes du Citoyen, de l’honnête homme & du Ch
ons ci-dessus, page 127, indiqué un Ecrit, intitulé : Pensées sur les
Spectacles
. Nous les avons attribuées à M. Nicole ; c’est de
33. Elles y ont pour titre : Réponse aux questions proposées sur les
Spectacles
. M. l’Abbé Duguet se trouvant chez une Personne d
it une Compagnie très-nombreuse ; on lui demanda ce qu’il pensoit des
Spectacles
. M. Duguet répondit à la question d’une maniere s
lus de poids à sa réponse aux questions qui lui furent faites sur les
Spectacles
. Ce qui rendit sa décision si imposante aux perso
ont l’un & l’autre, à l’égard d’une même personne qui revient des
Spectacles
avec moins de force & plus d’orgueil, & q
n. « Il y a plus d’espérance pour les personnes qui sont touchées des
Spectacles
, mais dont l’esprit n’est pas séduit ; qui sont f
il faut condamner. « Car il ne s’agit pas de dire qu’on est revenu du
Spectacle
comme on y étoit allé. Les pertes qu’on y fait so
iblit & se corrompt. « Entre les jeunes personnes qui courent aux
Spectacles
, y en a-t-il qui connoissent en quoi consiste la
ambition, la fierté, le desir de la vengeance, l’amour ? On ne va aux
Spectacles
que pour y éprouver le sentiment des passions. Or
soit en devenant frénétique & en riant de ses propres maux. « Les
Spectacles
sont cette frénésie réduite en art ; & il n’y
avertit moins. … … … … … « Il est vrai qu’on s’ennuie quelquefois aux
Spectacles
; mais on n’en est pas moins coupable ; & rie
un plus grand objet. Ceux même qui sont les plus passionnés pour les
Spectacles
, en sentent bien le vuide & le faux, s’ils on
as aimable. « Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux
Spectacles
, n’y sont pas également blessées ; mais c’est la
a louange de la grace de Jesus-Christ, & non la justification des
Spectacles
. La miséricorde de Dieu est encore plus infinie q
e passion, & par conséquent plus d’un châtiment ». Le Danger des
Spectacles
. Ode de M. Arcere, qui remporta le prix de Poésie
e à trois questions qui font tout le plan de son Ouvrage. 1°. Dans le
Spectacle
dramatique, qu’y a-t-il en soi de licite ? 2°. Pe
miere avec sa solution est tirée de S. Chrisostôme. Les partisans des
Spectacles
disoient à ce Pere : nous y assistons, sans en re
ale de la Scene ? Mais ce n’est pas à mauvaise intention qu’on va aux
Spectacles
: on n’y cherche qu’une honnête récréation. Pour
moyens & des raisons les plus sensibles. Retranchons, dit-il, du
Spectacle
tout ce qui en fait le péril, aura-t-il alors les
ute point foi à quiconque se vante de n’avoir point été blessé de ces
Spectacles
: Se nulli credere viro, si dicat se illæsum evas
onnée94. Nous ne croyons pas que la plupart des Chrétiens assidus aux
Spectacles
, puissent lire sans se sentir troublés & alar
tures tracées d’après les plus graves Auteurs. On ne revient point du
Spectacle
comme on y étoit allé : l’innocence n’en sort poi
un profond Moraliste, & examine encore de plus près la nature des
Spectacles
: il recueille sur cette matiere les définitions
x par l’honneur qu’on en tire. Conduire ses fils & ses filles aux
Spectacles
, c’est les conduire aux autels des Démons, &
olaverunt filios suos & filias suas dæmoniis. Les défenseurs des
Spectacles
opposent à leurs adversaires l’autorité de S. Tho
formels, qu’on ne conçoit pas comment on ose les citer en faveur des
Spectacles
. Ils n’approuvent donc l’Art dramatique dans son
mp; d’Edits impériaux ; il s’en sert pour foudroyer les partisans des
Spectacles
. A la vue de tant de décisions, de censures &
nd, 1°. que ces Ecclésiastiques en sont plus coupables, & que les
Spectacles
n’en sont pas plus innocens. Il ne craint point d
innocens. Il ne craint point d’avancer que ces Abbés qui suivent les
Spectacles
, n’ont pas les vertus que leur état exige. 2°. Qu
amire, à détruire les autres prétextes qu’emploient les partisans des
Spectacles
: passons à la seconde question : Peut-on autoris
ous exposer, il conclut qu’on ne peut ni permettre ni favoriser aucun
Spectacle
indécent ; qu’aucune raison de bien, même plus gr
igé de s’y opposer de tout son pouvoir : en un mot, D. Ramire met les
Spectacles
au rang des poisons dont on doit empêcher le débi
mplicité doit frapper ses adversaires : c’est qu’en plaidant pour les
Spectacles
, ils en montrent le danger ; leur langage favoris
langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leur cause : le
Spectacle
est pour la jeunesse ce qu’est un peu d’eau pour
s enfin, dit-on, les Peres n’ont éclaté avec tant de force contre les
Spectacles
, qu’à cause de l’idolâtrie & de l’obscénité q
mp; de l’obscénité qui régnoient alors sur le Théatre : or, entre ces
Spectacles
& les nôtres, il y a autant d’opposition qu’e
uite il prouve que la plupart des anciens anathèmes lancés contre les
Spectacles
, portent sur des raisons communes & transcend
Richard 96, dévoile avec une hardiesse étonnante tous les dangers des
Spectacles
pour les mœurs. On y condamne les plaisirs qui so
°. Enfin, ces Ecrits manifestent qu’on connoît à Rome les dangers des
Spectacles
, & que ces sortes de divertissemens y sont co
ple de Rome a un goût outré pour tout ce qui est divertissement &
Spectacles
». C’est une maladie qui dans cette ville, a ses
ment, pour contenter un peuple à qui il ne faut que du pain & des
spectacles
, panem & circenses. On n’auroit pas rendu jus
c. s’épuisent en clameurs contre la tolérance des Papes à l’égard des
Spectacles
& des Théatres. Elles opposent avec complaisa
n avec le Gouvernement, qui soutient, qui pensionne les Théatres. Les
Spectacles
inquietent si peu les consciences Italiennes, que
iscopat, d’attaquer vivement tous les faux préjugés des partisans des
Spectacles
. Il ordonna à tous les Prédicateurs de son Dioces
e du vice. Un Seigneur de la Ville osa publier un Ecrit en faveur des
Spectacles
. M. l’Evêque d’Asti ne s’est point laissé ébranle
s Ouvrages qu’on a vu assez fréquemment paroître en Italie contre les
Spectacles
, & dont nous avons ci-dessus indiqué quelques
ont pour objet de détruire toutes les objections que les amateurs des
Spectacles
ne cessent d’opposer à ceux qui combattent leur i
e tant de gens ont sur la doctrine de l’Eglise d’Italie à l’égard des
Spectacles
. On y trouve le Pape Benoît XIV justifié sur l’in
laré que suivant les principes de S. Thomas, dont les Apologistes des
Spectacles
prétendent pouvoir s’autoriser, il est évident qu
ute grave112. « Comment113, dit le Cardinal de Aguire, justifier des
Spectacles
, où ceux qui y entrent purs en reviennent pervert
estion de Morale, ils furent d’un sentiment unanime sur le danger des
Spectacles
, & la nécessité de ne pas en tolérer la fréqu
interprété lumineusement. Cette notice est étrangere à la matiere des
Spectacles
; mais j’ai pensé qu’on seroit flatté de connoîtr
une Histoire littéraire. Je reviens à nos Ecrits nationaux contre les
Spectacles
: il en parut un très-bon en 1752, sous ce titre
Comédiens. Je n’ai point pris la plume précisément pour attaquer les
Spectacles
: mais les nouvelles Observations de M. Fagan ont
iété, sans vocation décidée, en un mot un homme du monde. Amateur des
Spectacles
, je desirerois peut-être plus que qui ce soit, qu
amment de leur conduite, leur seule profession contribue à rendre les
Spectacles
très-dangereux. Les Comédiennes, en effet, fussen
démontré à cet égard le ridicule des prétentions des Apologistes des
Spectacles
. Nous passons à la conclusion de notre Auteur. En
ontrer que l’Ecrit donné par M. Fagan, pour la meilleure apologie des
Spectacles
dramatiques, n’étoit pas dans le cas d’avoir plus
aris, 1753. On y trouve, article 17, de solides réflexions contre les
Spectacles
. Ils ont aussi fait l’objet d’un de ses Sermons,
4 contre la Comédie. On le trouvera à la suite de nos Lettres sur les
Spectacles
. Lettre de M. le Franc, de l’Académie Françoise,
tre. Paris, IIIe édit. 1773. Ce respectable Académicien considere les
Spectacles
Dramatiques ; sous le même point de vue que le P.
iere Lettre de M. Desprez de Boissy, à M. le Chevalier de *** sur les
Spectacles
. Paris, 1756. On en donna en 1758 une seconde Edi
. de Champigneulles, au sujet de la Lettre de M. Desp. de B** sur les
Spectacles
. Ces deux Lettres furent réimprimées en 1769 &
mprimé pour la sixieme fois en 1777, sous ce titre : Lettres sur les
Spectacles
, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre
pu triompher des argumens de la Lettre de M. J.J. Rousseau contre les
Spectacles
. « Cette Lettre, est-il dit dans une Histoire lit
e foule de gens à Geneve. Il a démontré que les charmes trompeurs des
Spectacles
ravissent à la fois aux Citoyens leur subsistance
re les efforts que l’on fit dans le dernier siecle pour justifier les
Spectacles
dramatiques, sous prétexte que du côté de l’art i
e Luthérien, mort en Angleterre vers 1551, avoit attaqué vivement les
Spectacles
de son temps, dans son Traité de Regno Christi. C
ieuse, dont il eut treize enfans. Au reste, son témoignage contre les
Spectacles
, en doit avoir encore plus de force. André Rivet
volumes in-folio. Cet Ecrit est intitulé : Instruction touchant les
Spectacles
publics des Comédies & des Tragédies, où est
mœurs. Voici l’extrait qu’il en a donné : L’Ouvrage de Rivet sur les
Spectacles
publics est divisé en dix chapitres. Rivet y parl
ve point de défense expresse dans l’Ecriture-sainte de fréquenter les
Spectacles
; que quand cela seroit, ces défenses sont si néc
es. Il déclare dans le second chapitre, qu’il n’entend parler que des
Spectacles
usités, tels que la Comédie & la Tragédie, qu
& de l’innocence du cœur & de l’esprit. Il ajoute, que si le
Spectacle
n’offroit qu’une morale saine & sérieuse, le
profaner. Il cite le sentiment du Jésuite Mariana dans son Traité des
Spectacles
, sur l’indécence de l’usage où l’on étoit en Espa
e, septieme & huitieme chapitres, l’Auteur prouve les dangers des
Spectacles
, la prohibition expresse que l’Eglise en a faite
ous séduire. Qu’on joigne à cela les enchantemens & l’ensemble du
Spectacle
; on conviendra de la différence d’une lecture tr
Vincent, qui prononça un Discours contre les Danses & les autres
Spectacles
. Le P. d’Estrade, Jésuite, de la même Ville, s’of
d’approbation ; ou à celles dont vous vous appuyez, qui admettent ces
Spectacles
; ou à celle de Saint Louis, dont du Haillan &
u de cette Princesse, qu’on peut citer aussi en témoignage contre les
Spectacles
. Voici les premieres phrases de cette Epître. « S
e les Théatres. Le P. Vincent Houdry, Jésuite, a rassemblé contre les
Spectacles
, dans le tome huitieme de la Bibliotheque des Pré
tulé : la Vite Civile, imprimé à Ausbourg en 1710. Il y est parlé des
Spectacles
publics. Doria, en politique, en admet la toléra
te réflexion : « Cet exemple est plus propre à décréditer l’usage des
Spectacles
qu’à l’appuyer ; puisqu’ils servoient à perdre la
uleuse, la Religion…. Ne croyez pas que je veuille vous exciter à des
Spectacles
, dont l’effet réel est de nous faire passer des m
e ; & l’Opinion des Auteurs tant profanes que sacrés touchant les
Spectacles
; traduit de l’Anglois de M. Collier. Paris, 1715
n a cité sur la matiere des Théatres : « Je vous conjure d’éviter les
Spectacles
, & d’en éloigner tous ceux pour qui vous vous
n veut qu’ils puissent servir de modeles. On prend plaisir à voir ces
spectacles
impurs ; parce que l’on aime à voir ce qu’on a fa
que les juges orgueilleux qui ont la vanité de se repaître d’un vain
spectacle
d’une foule de cliens. Les vrais Magistrats que n
Magistrats qui se rengorgent & qui s’étalent dans les foyers des
Spectacles
, sont ceux qui n’ont apporté d’autre préparation
des Financiers de cette espece ne se rencontrent point aux foyers des
Spectacles
, où la Tragédie des Druides trouva tant d’approba
e Gouvernement civil a souvent cru avoir des raisons pour tolérer les
Spectacles
; mais de droit & dans le for intérieur, ils
euses. « Qu’on y fasse, ajouta-t-il, élever la jeunesse au milieu des
Spectacles
& des plaisirs. C’est l’ennemi le plus funest
telles ! « Si nous considérons, dit Plutarque, les meilleurs même des
Spectacles
, qui étoient les Tragédies ; de quel avantage éto
aste & noble pinceau de Raphaël. Mais le Public qui fréquente les
Spectacles
, est aujourd’hui plus que jamais dans le goût du
que celui de l’amour-propre. La Lettre de M. J.J. Rousseau contre les
Spectacles
, n’y est pas mieux traitée. Le Panégyriste de l’i
elle n’a rien tant en recommandation que les jeux, la danse & les
Spectacles
, & qu’elle fait un mérite à quelques-uns de s
bé Terrasson en a-t-il fait l’éloge dans les mêmes Dissertations. Nos
Spectacles
sont, selon lui, la meilleure école que les Princ
Lettre d’un ancien Officier de la Reine, à tous les François, sur les
Spectacles
; [par M. Trebuchet] Paris, 1759. Réflexions Mor
ctacles ; [par M. Trebuchet] Paris, 1759. Réflexions Morales sur les
Spectacles
, par M. de Jean, Prieur de Longuy, 1760, in-12.
précieux à son troupeau. Lettres Historiques & Critiques sur les
Spectacles
, à Mlle Clairon, Actrice de la Comédie Françoise
, Actrice de la Comédie Françoise ; dans lesquelles ou prouve que les
Spectacles
sont contraires aux bonnes mœurs. Avignon, Paris,
ominicains, imprimé chez Jombert en 6 vol. in-fol. On y trouve au mot
Spectacles
, une suite méthodique des meilleurs principes sur
réflexions les plus justes contre la prétendue utilité morale de nos
Spectacles
. On sçait que les Poëtes Dramatiques attribuent à
. Elles se réduisent à prouver ce qui a été dit tant de fois, que les
Spectacles
Dramatiques sont, par leur nature & par tout
plas l’a observé énergiquement dans une des notes de son chapitre des
Spectacles
. « La sainte Morale transportée sur le Théatre, n
urs de la conformité entre l’humeur d’un peuple & le genre de ses
Spectacles
. Où les deux sexes sont galans, frivoles, voluptu
pour conserver leurs mœurs, ne se permettent pas la fréquentation des
Spectacles
. Le célebre M. de Fenelon, Archevêque de Cambrai,
mes Dramatiques. « Je ne souhaite pas, dit-il, qu’on perfectionne les
Spectacles
, où l’on ne représente les passions corrompues qu
elle devroit donc être la sévérité des Nations chrétiennes contre les
Spectacles
! Loin de vouloir qu’on perfectionne les Théatres
véritable joie de leurs défauts littéraires. Nos Poëtes ont rendu les
Spectacles
languissans, fades & doucereux comme les Roma
donne l’air de la fable. La nécessité de réformer la licence de nos
Spectacles
est donc bien connue. Mais cette réformation est-
Il est impossible que des Spectateurs qui n’ont jamais connu d’autres
Spectacles
que ceux où l’amour sert de base, où cette passio
Auteur indique la voie la plus sûre pour faire tomber le goût de nos
Spectacles
tels qu’ils sont, c’est d’élever les jeunes gens
c lui. « Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des
Spectacles
publics, où les peres & les meres ont l’impru
ur n’ignore pas qu’il y a des risques pour les mœurs à fréquenter les
Spectacles
. Il pense que la plupart des Spectateurs ne s’y p
clame contre l’enthousiasme avec lequel presque tous les Amateurs des
Spectacles
parlent des Comédiens. Il ne pense pas qu’un état
e l’Art du Théatre en général, où il est parlé de différens genres de
Spectacles
, & de la Musique adaptée au Théatre. Paris, 1
, à qui l’on attribue cet Ouvrage didactique, paroît très-amateur des
Spectacles
. Il exagere beaucoup leurs avantages, lorsqu’il d
’un peuple est plongé dans la barbarie, il ignore ce qu’on entend par
Spectacle
; mais à mesure qu’il se polit, on le voit caress
t que ce qu’il appelle gens à préjugés, c’est-à-dire, les ennemis des
Spectacles
, ont quelque apparence de raison. Voici quelques-
lle espece d’illusion & d’ensorcellement. Et si l’on se plaît aux
Spectacles
les plus tragiques, quelque déchirement qu’ils fa
i importe, pourvu qu’elles le retirent du désœuvrement. « La magie du
Spectacle
, dit M. Nougaret, la vue des Actrices, les femmes
a Comédie & la Tragédie mettent toujours l’amour en jeu ; mais le
Spectacle
moderne, c’est-à-dire, le Théatre Italien, met da
ans les sens des Spectateurs. Je doute que les Sibarites aient eu des
Spectacles
plus dignes de leur mollesse, & des passions
ôt conduite à l’Opéra, De quel air penses-tu que ta Sainte verra D’un
Spectacle
enchanteur la pompe harmonieuse ; Ces danses, ces
teur de l’art du Théatre, en parlant de la musique voluptueuse de nos
Spectacles
, donne incidemment aux femmes un avis très-sage.
positions vicieuses de ceux qui les corrompent. Dissertation sur les
Spectacles
, par M. Rabelleau. Paris, 1769. Cet Auteur propo
ultitude des désœuvrés ; ainsi la cause premiere de la corruption des
Spectacles
subsisteroit. Les Poëtes Dramatiques, comme l’obs
ine & de l’entiere décadence ». Tout projet de réformation de nos
Spectacles
sera toujours sans effet dans des temps où il n’y
& les plus impies. En voici un de cette espece sur la matiere des
Spectacles
. C’est un arsenal d’impiété, armentarium impietat
n, par M. l’Abbé Bergier : « L’expérience nous apprend qu’il faut des
Spectacles
pour attacher le peuple. Une religion dépouillée
r, jusqu’à en faire un principe pour établir la nécessité d’avoir des
Spectacles
voluptueux, comme si nous étions dans l’idolâtrie
soit consister une partie du culte divin dans les divertissemens, les
Spectacles
, & dont les fêtes étoient des jeux d’où l’on
Etat le premier rang. Il attribue les Censures de l’Eglise contre les
Spectacles
, à une jalousie des Prêtres qui, dit-il, p. 369,
is, jaloux & envieux par métier, qui voudroient que leur salle de
Spectacle
ne désemplît pas de monde, afin qu’on ne parlât q
clare, p. 311, avoir été révolté par tous les Ecrits faits contre les
Spectacles
: aussi, en conséquence traite-t-il d’interpretes
eucte est viciée sur les Théatres actuels, & qu’en condamnant les
Spectacles
, le Chrétien raisonne conséquemment. Le projet de
t donna en 1769. On y trouve la description la plus naïve de tous nos
Spectacles
. Ils paroissent avoir été peints d’après nature.
notes de son Poëme [pages 86 & 168, &c.] il soutient que les
Spectacles
tels qu’il les a peints, sont une véritable école
ence de Despréaux. Tel auroit été le sort de toutes les apologies des
Spectacles
, si leurs Auteurs avoient sincérement consulté de
le témoignage intérieur d’un grand nombre de ceux qui fréquentent les
Spectacles
? On en voit qui ont assez de bonne foi pour se c
c les mœurs. Lorsque le P. Concina, par exemple, eut donné contre les
Spectacles
l’Ouvrage dont le Pape Benoît XIV l’avoit chargé,
’avoir cette décence qu’une école de bonnes mœurs exige. On ne va aux
Spectacles
que pour y recevoir des impressions de tristesse
ienne, il s’en trouve quelques-uns qui ont observé les influences des
Spectacles
sur les mœurs ; & ils ont reconnu que les Thé
la Religion cet Ecrivain ; mais ils l’ont très-bien instruit sur les
Spectacles
. « On voit », y est-il dit, ch. 10, part. 3, « qu
à la dépravation. Quels funestes effets ne doivent point produire des
Spectacles
, dans lesquels tout conspire à nourrir ou à faire
ons de sagesse, que tant de désœuvrés vont journellement courir à des
Spectacles
, où, peu attentifs à la Piece, nous les voyons pe
mine, ils commencerent à aimer l’oisiveté, & que l’amour pour les
Spectacles
les leur rendit absolument nécessaires, leur gloi
ille, autrefois si formidable à ses ennemis, étoient plus occupés des
Spectacles
& des fêtes, que des projets de Philippe. Pou
cesse à ses concitoyens leur oisiveté & leur amour outré pour les
Spectacles
. « Les Romains eurent le même sort que les Grecs.
du Peuple, lui avoient donné des fêtes, & l’avoient accoutumé aux
Spectacles
les plus superbes : les Romains, soumis au maître
C’est sur-tout à cet âge, dit M. le Franc de Pompignan 209, « que nos
Spectacles
, dans leur état actuel, ne sont pas à beaucoup pr
ien de déshonnête, ni de criminel dans la Piece ; que celui qui va au
Spectacle
, n’y apporte point de penchant au vice, ni une am
nt nous avons eu occasion de parler dans notre seconde Lettre sur les
Spectacles
, page 230, donnoit cet avis à Madame la Princesse
, vains, légers & voluptueux. Il leur faut en tout temps quelques
Spectacles
. C’est pour cette raison qu’à Paris on laisse dan
« Ils ont, dit M. de Querlon 213, 1°. le Concert Spirituel, sorte de
Spectacle
, autorisé légitimement par l’objet de ses chants,
sir de voir, sont eux-mêmes l’objet du concours, & font à la fois
Spectacle
& les Spectateurs. Ainsi se renouvelle à Pari
leurs usages, leurs modes. Il ne nous restoit plus qu’à adopter leur
Spectacle
connu sous le nom de Waux-Hall. « Mézerai, au reg
ns le temps d’une misere universelle qu’une fureur déchaînée pour les
Spectacles
de tout genre fit construire à Paris un vaste édi
sale. Voici l’idée que M. de Querlon nous donna en 1769 de ce nouveau
Spectacle
, qui fut d’abord établi sous le nom de Waux-Hall,
pour la danse, où elle exerce ses talens, & sert publiquement de
spectacle
. C’est ensuite un lieu de ralliement où l’on vien
fense d’autant plus foible, qu’on y a encore plus que dans les autres
Spectacles
, la facilité de se communiquer ses mauvais desirs
rens qui y menent leurs enfans, & dont plusieurs les y donnent en
spectacle
, en les faisant servir comme des farceurs à l’amu
y eut dans plusieurs Villes de Provinces le même empressement pour ce
Spectacle
nouveau. Les habitans de Marseille ne tarderent p
nse ipso facto, de se trouver aux Bals, Comédies, Opéra, & autres
Spectacles
si contraires à la sainteté de leur état & à
ts périodiques. Il prouve que les Ecclésiastiques qui fréquentent les
Spectacles
, ou qui en sont les apologistes, sont de droit ré
iv. M. l’Abbé de la Tour n’a pas omis d’observer que pour décrier nos
Spectacles
, il suffiroit d’exposer le délire qui a dicté la
-hall & du Colisée, deux Ecrits intitulés : Observations sur les
Spectacles
, & en particulier sur le Colisée ; par M.L. G
s de ces deux Ecrits trouvent dans la fureur de notre siecle pour les
Spectacles
, le pronostic du retour des délices de l’âge d’or
lices de l’âge d’or. L’on voudroit que tous ceux qui fréquentent nos
Spectacles
, y prissent l’idée d’une vie pleine de joie &
t M. Gachet, que j’augure que parviendront Paris & le Colisée. Le
Spectacle
qui doit flatter le plus, c’est celui qui frappe
rappe plus de sens. C’est par là que l’Opéra l’emporte sur les autres
Spectacles
; aussi c’est par cette raison que le Colisée &am
evalier du Coudrai en est l’Auteur. « Selon des gens, y dit-il, Trois
Spectacles
suffisent, & c’en est trop. Moi, chétif raiso
ançois, les Italiens, le Colisée, Nicolet & Audinot. Le manque de
Spectacles
seroit une oisiveté, & par conséquent une nou
uent une nouvelle mere de vices. Aussi dans les Fêtes d’Eglise où les
Spectacles
sont fermés, il se commet plus de crimes dans la
. L’opinion vulgaire sur les désordres attribués à l’interruption des
Spectacles
, a été réfutée par M. de Voltaire. « Je ne consid
é réfutée par M. de Voltaire. « Je ne considere point, dit-il216, les
Spectacles
comme une occupation qui retire les jeunes gens d
e d’un Curé ignorant 217. Il y a assez de temps avant & après les
Spectacles
, pour se livrer aux mouvemens des passions effrén
rer aux mouvemens des passions effrénées. D’ailleurs on ne va pas aux
Spectacles
tous les jours ». Cette réflexion est vraie ; mai
volupté, de folie & d’indécence. Et l’on doit en conclure que nos
Spectacles
, loin de pouvoir retirer les jeunes gens de la dé
n en raisonnement. Il parut en 1772, sous le titre deDialogue sur les
Spectacles
. En voici une pensée : « La passion excessive des
e François, sur-tout à Paris, est excessivement dissipé, rassasié des
Spectacles
de tous genres, & a presque changé de caracte
jours intéressant & judicieux dans ses notices périodiques. « Les
Spectacles
, dit-il, ont répandu un esprit de frivolité dans
justifier la composition des Ouvrages Dramatiques & le danger des
Spectacles
, les textes prétendus favorables, les anecdotes f
céleste, nouveau à nos regards, est descendu sur l’horison ; mais ce
spectacle
, également frappant pour les esprits éclairés &am
49-455 de notre T.I, ne sont pas les seuls qu’on ait à craindre à nos
Spectacles
; combien n’a-t-on pas à y redouter une multitude
in, Molé & Brizard, s’en retournerent chez eux ; & l’heure du
Spectacle
étant arrivée, Préville alla prévenir le Parterre
le Suborneur, qui étoit la Piece de M. Billard. La Garde ordinaire du
Spectacle
ne fut pas suffisante pour appaiser le tumulte. O
mens insupportables. Mes jambes qui me portoient autrefois à tous les
Spectacles
, & qui étoient mon principal ornement, l’admi
où ses passions le dominent & l’absorbent ? Est-ce au milieu des
Spectacles
& des plaisirs où il passe ordinairement sa v
nférences que des Littérateurs du premier rang avoient tenues sur les
Spectacles
, & en particulier sur celui de l’Opéra. Or vo
as la peine d’y faire attention. Et d’ailleurs, quand ils iroient aux
Spectacles
; soyez sûr que leur sévérité ne tiendra pas cont
, qui a décidé que les personnes vertueuses n’ont point de rang à nos
Spectacles
; & que, loin d’y donner le ton, c’est à elle
abitue promptement à y voir & à y entendre avec plaisir ce que le
Spectacle
a de plus licencieux ; & enfin on parvient ju
ous voyons sur la scene, nous ne trouverions pas plus de plaisir à ce
Spectacle
, qu’un aveugle en trouve dans la Peinture, ou qu’
le le monde poli de notre siecle, d’avoir un goût si effréné pour les
Spectacles
, que jeunes & vieux osent presque les ériger
ppée à M. Dorat, dans ses Reflexions sur l’Art Dramatique : On va aux
Spectacles
pour y retrouver ses penchans et ses vices. Notre
tres de sa Religion, de même qu’il leur ordonna de s’abstenir de tous
Spectacles
où assistent les femmes. Théodose défendit aux Ma
ison une Comédienne ou une Danseuse. Il défendit de produire dans les
Spectacles
, & même d’entretenir dans son domestique une
tre ajoute, c’est que nous ne sommes pas titrées ». Concluons que les
Spectacles
ont contre eux l’expérience des anciens & des
saïe, chap. 5, ℣. 20. 90. Pages 316 & 337 de nos Lettres sur les
Spectacles
. 91. Jacques-Joseph Duguet naquit le 9 Décembre
Dans son Traité de l’Education civile. 190. Dans son Sermon sur les
Spectacles
. 191. Cum tanto ceremoniarum apparatu celebrat
eur du Livre de l’Esprit, caractérisé page 453 de nos Lettres sur les
Spectacles
. 263. Cette même Académie proposa pour le sujet
avoit fait venir de Paris. Les Habitans aimerent mieux abandonner le
Spectacle
. M. de Villars dénonça à la Cour cette désertion
p; fait déclamer sans cesse contre le Théatre, le Spectateur & le
Spectacle
. Si le Roi défend qu’il ne s’établisse à l’avenir
onclusion. E n réfléchissant sur tout ce que j’ai dit au sujet du
Spectacle
moderne, on s’appercevra sans peine que la plus-p
ont faire agir des gens obscurs, pris dans le menu Peuple. Il faut au
Spectacle
moderne un genre qui lui soit propre ; eh, bien !
endre dans le cours de mon Ouvrage, que les Poèmes relevés du nouveau
Spectacle
, tels que le Roi & le Fermier, Isabelle &
la noblesse de leur action. Ceux qui se sont apperçus des défauts du
Spectacle
moderne, n’auront pu s’empêcher, en le condamnant
e soit toujours respectée ! Si mes vœux étaient remplis, la gloire du
Spectacle
moderne & de ses Auteurs en deviendrait plus
n, qu’il peut être utile aux Poètes & aux Musiciens des différens
Spectacles
, qui de nos jours semblent trop souvent vouloir n
te. Tout occupé à sauver le fond de la religion et des mœurs, que les
spectacles
détruisent, on n’a point parlé de l’observation d
rver dans son métier ? J’ajoute que ceux qui ces saints jours vont au
spectacle
, la transgressent, et qu’on ne devrait pas y souf
s le sein de la religion ! les uns sacrifient avec zèle le plaisir du
spectacle
, pour assister au service divin ; les autres ne t
tre heures à la comédie, ou peut-être après avoir fait de la messe un
spectacle
profane, où ils ne sont allés que pour voir et po
ible vérité du petit nombre des élus a-t-elle besoin de preuves ? Les
spectacles
seuls en seraient la démonstration. Ainsi en ont
Cod. Theod. L. 2. de Spectac. L. 15.) défend absolument de donner des
spectacles
le dimanche, qu’on appelait alors le jour du sole
accoutumé depuis mille ans dans tout l’empire Romain à toute sorte de
spectacles
, et livré à la plus grande corruption, pouvait en
réussir, il se borna dans le canon 61 à demander à l’Empereur que les
spectacles
fussent interdits les dimanches et les grandes fê
de ces Princes ne se borna pas à interdire les jours de dimanche les
spectacles
aux Chrétiens, ils y ajoutèrent beaucoup d’autres
fêtes. Ce serait nous faire mal la cour de les célébrer alors par des
spectacles
. Que tout le monde soit bien persuadé qu’on ne pe
tibus Deo omnipotenti obsequium orbis impenditur.. » Les jours où les
spectacles
sont défendus par l’Empereur, sont les fêtes de N
té nous offre un Dieu né dans une étable, couché dans une crèche ; le
spectacle
nous montre le vice triomphant dans la magnificen
arole, nous faisons des prières, nous approchons des sacrements ; aux
spectacles
on chante des chansons licencieuses, on prêche la
que ? On a raison : il faut se taire, prier et gémir. La défense des
spectacles
aux jours de fête n’est pas aujourd’hui si rigour
tude d’anciens, on verra que le sentiment presqu’unanime condamne les
spectacles
les jours de fête. 1.° La servilité de l’œuvre n’
essant, quel danger, obligent à monter sur le théâtre, ou à venir aux
spectacles
? Tout au contraire engage à s’en éloigner, le cu
ide que le Seigneur justicier et le Juge pèchent, s’ils souffrent les
spectacles
dans leur paroisse les jours de fête. L’irréligio
écher ; et pour ne pas laisser d’excuse dans l’innocence prétendue du
spectacle
, il dit expressément en plusieurs endroits : Il v
el soin extrême on doit le sanctifier : Sabbatum Domini delicatum. Au
spectacle
apprend-on, pratique-t-on cette sainte délicatess
nstruire, s’animer, approcher des sacrements, demander des grâces. Le
spectacle
écarte toutes ces idées, éteint tous ces sentimen
isait S. Cyrille, d’employer les saints jours au jeu, aux danses, aux
spectacles
, et se rendre d’autant plus criminel, que les jou
outes ces voluptés, mais qu’en particulier deux choses condamnent les
spectacles
dans la loi du jeûne. 1.° Le jeûne doit être exem
es plus vifs reproches à un Gouverneur de province qui avait donné le
spectacle
un jour de jeûne, et S. Chrysostome (Hom. 5. in G
jet à la petite Société. Les Jeunes-personnes, qui n’ont jamais vu de
Spectacles
, sont extrêmement prévenues contr’eux : j’étais é
e n’avoir point de Théâtre. Est-il donc si nécessaire qu’il y ait des
Spectacles
publics ? Adelaïde. Nécessaire… mais oui, au
la crainte & l’orgueil grossissent aux yeux des Grands ; Que les
Spectacles
sont une école d’arrogance & de persiflage po
ntinueront d’y devenir heureux : aussi le Poète Ovide suggère-t-il le
Spectacle
comme un moyen de corruption. Adelaïde. A ce
nt que le Drame a réveillé, avait le cœur corrompu, avant de venir au
Spectacle
: le vice y dormait ; il se fût éveillé de lui-mê
imanie. N’abandonnons pas notre sujet. Riccoboni reproche encore aux
Spectacles
, de n’être que l’occupation oisive de ceux qui n’
des moyens de Réforme plus efficaces que le Livre de Riccoboni. Les
Spectacles
, dit-on, en passant des Payens aux Chrétiens, n’
la chose, que roule la question de l’utilité ou de l’inconvénient des
Spectacles
? Qu’importent les noms ? mais & le nom &
lumières, rapportons-nous-en à monsieur Des Tianges, qui connaît les
Spectacles
, le Monde & la Capitale. Des Tianges. Le
e, je devais acquérir tous les genres d’expérience : j’ai donc été au
Spectacle
, pour savoir, si je pourrai permettre un jour à m
tait la chose elle-même ; j’ai vu, avec étonnement, ce qu’étaient nos
Spectacles
: ma surprise ne fut pas de l’admiration ; je rou
de l’admiration ; je rougis pour la Nation, de trouver, au lieu d’un
Spectacle
, un amusement d’Ecolier, sans vraisemblance, sans
es hommes* ; & c’est ainsi que les Dames Grecques assistèrent aux
Spectacles
: si l’on viola cette règle de décence parmi les
enait ensuite dans la société. Voila le véritable inconvénient de ces
Spectacles
que notre corruption rend nécessaires dans les gr
nges. J’en conviens : aussi ne desaprouverais-je pas qu’il y eût des
Spectacles
en Province, pourvu que chaque Ville n’eût d’autr
ges. Non certainement. En suivant son idée à la lettre, on aurait un
Spectacle
ridicule, dégoûtant… figurez-vous Le Kain fesant
ouleurs odieuses que celles qu’on haît naturellement ; que l’effet du
Spectacle
est de donner une nouvelle énergie à toutes les p
é un Peuple libre, une petite Ville, un Etat pauvre à se charger d’un
Spectacle
public. Des Arcis. Ceci est contre la vérité
e l’Histoire : les Républiques, les Etats les plus pauvres ont eu des
Spectacles
: le manque du nécessaire n’en prive pas le Sauva
Arcis. Je tiens de personnes-sûres, que depuis dix ans, sur-tout, le
Spectacle
arrache la jeunesse des Tavernes & des Académ
erme, est la pureté des mœurs. Comparons nos Villes de Provinces sans
Spectacles
, avec celles qui jouissent de cet avantage. La je
yeux ces tableaux, qui doivent vous être inconnus. Honorine. Le
Spectacle
est un amusement… S’il est vrai qu’il faille des
Des Arcis. Sans doute le temps pourrait être mieux employé qu’aux
Spectacles
; qui en doute ? mais serait-il employé sans eux
serait infructueuse pour ces gens-là. Honorine. Demander si les
Spectacles
sont bons ou mauvais en eux mêmes, c’est faire un
L’Instruction Chrétienne, répond à cette question ; « Qu’il y a des
Spectacles
blâmables, & des Spectacles indifférens ». La
nd à cette question ; « Qu’il y a des Spectacles blâmables, & des
Spectacles
indifférens ». La vérité est, qu’il y a des Spect
les, & des Spectacles indifférens ». La vérité est, qu’il y a des
Spectacles
blâmables, tels que les Combats de Gladiateurs, l
e, la bonne Comédie. Honorine. C’est le plaisir que donnent les
Spectacles
, & non l’utilité, qui détermine leur espèce.
é, qui détermine leur espèce. Il faut pour plaire à chaque Peuple des
Spectacles
qui favorisent ses penchans, au lieu qu’il en fau
udrait qui les modérassent. Des Arcis. Il est dans la nature du
Spectacle
, que le plaisir détermine son espèce, puisqu’il n
rs, & met cette vérité dans le plus beau jour. Honorine. Le
Spectacle
renforçant le caractère national, il semblerait q
e que le Théâtre, pour reprendre fructueusement les abus. Pour que le
Spectacle
y soit réprimant, il faut le rendre, comme madame
e celles qu’on a. Des Arcis. Nous avons toutes les passions. Le
Spectacle
peut réveiller celles qui sont assoupies, & l
cette vaine idée de perfection qu’on nous veut donner de la forme des
Spectacles
dirigés vers l’utilité publique : c’est une erreu
Arcis. Oui, dans le système actuel, l’idée de diriger la forme des
Spectacles
vers l’utilité publique, est vaine & chimériq
ieur Des Tianges, que notre Théâtre, tel qu’il est (& non pas les
Spectacles
en général) pourrait être dangereux chez un Peupl
somimes : mais, dans le fond, que nous importe leur sentiment, sur un
Spectacle
que nous regardons tous comme imparfait, & qu
ieur Des Tianges les lumières dont j’ai besoin. Je ne connais pas nos
Spectacles
, ainsi, je veux croire, qu’il est à propos que le
es de la Capitale, en les fesant jouer par différens Acteurs ; que le
Spectacle
étant pour tout le monde, & sur-tout pour les
en procurer de tous les genres ; le Peuple n’a guères à choisir : les
Spectacles
qui adoucissent les mœurs, lui sont donc plus néc
’y soient plus admis. Le troisième supprime, comme abusives dans un
Spectacle
public, les Loges à l’année : on y voit que les d
rt : « Dans les lieux où il y a beaucoup de monde assemblé, comme aux
Spectacles
, l’air se remplit en peu de temps d’exhalaisons a
e l’on doit considérer, pour la salubrité de l’air dans les Salles de
Spectacles
, & quand on ne regarde pas le Peuple avec le
Comme un mal nécessaire. Septimanie. Dès que vous approuvez les
Spectacles
, d’où vient n’admettre ce nouveau genre qu’avec r
ous n’entendez pas. Vous sentez, ma chère Honorine, que le plaisir du
Spectacle
est d’autant plus grand, que l’illusion est plus
son Rôle. Honorine. Vous m’étonnez ! ainsi je n’aurai pas à vos
Spectacles
tout le plaisir que je me promettais ? Septim
isons-là*. Honorine. Je sens tout cela, & je desire, que les
Spectacles
puissent être utiles : un moyen d’épurement pour
ma sœur, lorsqu’on a raconté ce trait. Il n’y a pas ordinairement de
Spectacle
à B… ce fut par cas fortuit, qu’il s’y trouva der
ser échapper cette occasion, de donner à ses Concitoyens, l’idée d’un
Spectacle
dramatique. Quelqu’attention qu’il eût apportée à
sonages qui ont regardé le Comédisme comme flétrissant, parce que les
Spectacles
sont le plus souvent dangereux pour les mœurs, ne
ces destinées aux Jeunes-gens admis à jouer lorsqu’ils assisteront au
Spectacle
, les Souffleurs, l’Emploi de la Recette, les Part
rez celle qui médit. Adelaïde. Que ce Sage ne craigne rien ; les
Spectacles
ne priveront pas sa patrie de ce précieux avantag
s autant, & plus à Paris, qu’en aucun lieu du monde. Les nouveaux
Spectacles
, devenus deux ou trois heures par jour, le rendez
e. Mais, & j’en reviendrai toujours-là, le temps qu’on donne aux
Spectacles
pourrait être mieux employé : monsieur Rousseau l
ces Comédies, est d’augmenter la somme de nos plaisirs, en donnant le
Spectacle
nouveau de la réalité, au sein de l’illusion : no
usseau ! monsieur Rousseau ! il fallait du moins suggérer ce genre de
Spectacle
à vos Genevois. Adelaïde. Les Directeurs pou
hère Honorine croit-elle toujours, qu’il vaudrait mieux supprimer les
Spectacles
? Honorine. Votre sentiment est devenu le mi
? vous m’avez dit, que c’était des Notes sur les différens genres de
Spectacles
. Des Arcis. Je serai votre Lecteur, Madame.
Théâtre, ont tous adopté la chimère, qui rend Thespis l’inventeur du
Spectacle
Dramatique. Le festin que donna le Vigneron Iscar
les hommes rassemblés ; dans des Fêtes publiques, avant ou après les
Spectacles
, & le nom peut en être resté au genre Dramati
devoirs de la Religion, dans cette société bornée, étaient les seuls
Spectacles
que pussent avoir les hommes. Le Patriarche invoq
fut pas le seul roi Comédien. Les premiers Souverains se donnaient en
Spectacle
: postérieurement, nous voyons les Chefs des Répu
; peut-être ceux d’un Pédagogue trop sévère. Tels furent les premiers
Spectacles
des Romains, dont les Comédies Atellanes furent u
, & les Scythes. Par-tout où la Nation s’est assemblée, il y a eu
Spectacle
, & des Particuliers, plus adroits, plus spiri
chie. Nous avons vu que les Romains avaient, ainsi que les Grecs, des
Spectacles
publics ; que dans son origine, l’art Dramatique
; auparavant, à peine le Romain daignait-il parler de ses triomphes,
Spectacle
d’une importance si grande pour lui. Cependant, a
imes avilies par le crime. Ainsi rien de méprisable dans les premiers
Spectacles
des Romains. Les courses de chars en l’honneur de
le Soldat n’était pas assez souple, & trop fier pour se donner en
Spectacle
, & que l’étude ayant été d’abord méprisée, ce
les Grecs, des femmes libres n’eussent jamais consenti à se donner en
Spectacle
, & les Loix ne l’eussent pas permis. Dès que
tableaux trop libres, il suffira de dire, que Tibère se fit donner le
Spectacle
d’une débauche complette, par une troupe de Coméd
tent de donner des combats d’hommes, obligea les femmes destinées aux
Spectacles
publics à se battre avec des armes meurtrières :
Colysée pour des factions Théâtrales. Aux Pantomimes succédèrent ces
Spectacles
odieux dont j’ai parlé plus haut ; & ceux-ci
. C’était un Corneille qu’il fallait aux Vainqueurs des Nations. Quel
Spectacle
pour des Romains, que les Horaces, la Mort de Pom
apitolinus ! Récapitulons : il paraît incontestable, que les premiers
Spectacles
eurent la même origine & la même faveur chez
en Amérique qu’il faut la chercher : ces Peuples dégradés ont eu des
Spectacles
, des Fêtes, des réjouissances publiques : grâces
nvasion des Barbares, les hommes n’aient pas eus au moins l’ombre des
Spectacles
. Les Turcs eux-mêmes ne purent s’en passer : ce f
ent tous les Vendredi, en présence de leur Assambaba ou Supérieur, le
Spectacle
de ces Danses singulières, où ils tournent avec u
n eut de même un culte & des Fêtes spectaculeuses (car il faut du
spectacle
, le Peuple en veut ; si les Ministres de sa Relig
a Semaine-sainte, les Ministres s’étudièrent à présenter au Peuple le
Spectacle
le plus pathétique & le plus grand : ils fire
tôt tout-à-fait. On avait fu profiter de la fermentation que causa ce
Spectacle
perfectionné, pour exciter les Peuples & les
malheureusement que trop : dès que le but fut rempli, on négligea le
Spectacle
. Mais des Particuliers, témoins de l’effet-surpre
Purgatoire, dans le même temps où la Passion commençait à devenir le
Spectacle
favori des Français. L’an 1304, les Habitans du B
rte ce trait (Jean Villani, liv. 2, chap. 70) dit que la nouveauté du
Spectacle
y attira une si grande foule, que le Pont trop ch
la fin de la Pièce, & qu’il s’y noya beaucoup de monde. Ce fut ce
Spectacle
ridicule, qui donna au Dante l’idée de la fameuse
ophe le plus aguerri. Il faut au Peuple pour qui la vie est dure, des
Spectacles
comme ses alimens ; nos Drames ne sont pas plus f
ez elle des entraves au génie : le Prêtre veut bien qu’on se donne en
spectacle
; mais sous une forme ridicule : la décence tragi
que dans notre Religion, les causes de cette maniére d’envisager les
Spectacles
: ni la raison ni les mœurs les plus sévères ne p
res actuels. Je dis plus ; en condannant toute espèce d’amusement, de
Spectacles
, & les Drames de quelque genre qu’ils soient,
aison particulière. Mais la Religion des Romains n’improuvait pas les
Spectacles
, & le mépris en était par conséquent chez eux
chercher à détruire ces dernières ? Point de milieu ; supprimons nos
Spectacles
, ou que la Religion & les Loix puissent les a
t rougir de sa basse jalousie. Qu’on se représente pour un moment, le
Spectacle
ainsi monté, que l’Affiche nous annonce un Auteur
trouve-t-il pas des premières & des seconds, qui ne vont plus au
Spectacle
que pour voir tel Acteur ou telle Actrice ? Un no
e l’Acteur à la mode*. Je conclus de ce que je viens de lire, que les
Spectacles
sont bons ; mais que les effets peuvent en être d
r saurait-elle actuellement de quelle manière elle doit envisager nos
Spectacles
? Septimanie. Oui, mon frère : comme très-da
ompe qu’il doit avoir, si les Magistrats voulaient bien envisager les
Spectacles
publics comme une branche de la Police & du C
me une branche de la Police & du Commerce. [C’est-à-dire, que des
Spectacles
au-dessus de tout ce que l’on connaît, attiroraie
ns des deux sexes étaient ses Acteurs. 2. C’est de l’Etrurie que les
Spectacles
sont venus à Rome : quoique je ne cite jamais, da
ui Celano. Il arriva que les infortunés destinés à périr à ce dernier
Spectacle
, passant devant l’Empereur, lui dirent ces parole
dit, il n’y eut jamais de Dramatisme à Sparte, où pourtant tout était
Spectacle
; parce que des Guerriers étaient peu propres à m
un Patricien nommé Furius, & le Sénateur Q. Calpeus, se donner en
Spectacle
dans le Forum, sans en rougir, aux Jeux que donna
Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le
spectacle
qu’il proscrit. Combien vous vous seriez épargn
, si vous aviez été bien sûr de l’impuissance de Genève à soutenir un
spectacle
. Quelle meilleure raison que l’impossibilité de p
es que vous prétendez qu’il aurait donné à Genève pour en écarter les
spectacles
. Croyez-moi Monsieur, on se serait moqué de lui c
ue vous fait regarder comme des monstres. Sully n’aurait vu dans les
spectacles
que ce que tous les gens sages y voient : un déla
t, tous les préjudices que votre prévision fait marcher à la suite du
spectacle
. Sully n’aurait pas manqué de dire : « Je vois qu
es leurs voisins, qui, sans être moins industrieux, n’auront point de
Spectacles
, et n’augmenteront point leurs prix. Diminution d
dice. »fu Tels sont les inconvénients que vous voyez à la suite du
spectacle
; mais que le grand Sully verrait à la suite d’un
de sa débauche. Tels sont les plaisirs que vous préférez cependant au
spectacle
; la médisance des femmes, l’ivrognerie habituell
ommes, vous paraissent moins dangereux pour les mœurs que la vue d’un
spectacle
décent, où la Magistrature aurait eu l’attention
crime. »fv La maxime est nouvelle. Je vous ai prouvé que le goût du
spectacle
n’en est pas un non plus. Vous prétendez que celu
toute sa fureur, que le vin anime. Citez Monsieur, les crimes que le
spectacle
a fait commettre : citez-en un, et je me rends. E
s dangereuse conséquence. Quoi de plus sage que de leur substituer le
spectacle
? Car en supposant que quelques jeunes spectateur
maintenant si Genève ne gagnerait pas beaucoup à l’établissement d’un
spectacle
Français, et si vous aimez votre Patrie comme vou
rcles bachiques et médisants ? Pouvez-vous imaginer maintenant que le
spectacle
serait préjudiciable à votre République, tandis q
e gardera bien de s’emmarquiser à pareil prix. Si l’on établissait un
spectacle
à Genève, il y faudrait une garde, et ce serait à
Chapitre IX. Les
spectacles
nuisent au bonheur et à la stabilité des gouverne
toutes parts. Tout les invite à la débauche et à la dépravation. Les
spectacles
sont pour eux des écoles de vice, des lieux privi
ages continuels. N’est-il pas à craindre que la nation où l’usage des
spectacles
s’est établi ait le même sort que les Grecs et le
alamine, ils commencèrent à aimer l’oisiveté, et que l’amour pour les
spectacles
les leur rendit nécessaires, leur gloire et leur
ille, autrefois si formidable à ses ennemis, étaient plus occupés des
spectacles
et des fêtes que des projets de Philippe. Pour en
ns cesse à ses concitoyens leur oisiveté et leur amour outré pour les
spectacles
. « Les Romains eurent le même sort que les Grec
tié du peuple, lui avaient donné des fêtes et l’avaient accoutumé aux
spectacles
les plus superbes. Les Romains, soumis aux maître
e voit qu’en peinture. Je sais que les gouvernements qui tolèrent les
spectacles
le font par politique, les regardant comme un mal
. Théatres de Société. Les théatres de société, cette imitation du
spectacle
public, ce nouvel empire de Thalie, sont l’ouvrag
barras, si elles n’en eussent formé les désirs & donné l’idée. Le
spectacle
public a pour elles des difficultés, il faut quit
par son épigraphe de l’indulgence à ses lecteurs. Il en a besoin. Le
spectacle
public fait le portrait des mœurs publiques, celu
Mercure, par les pieces fugitives, les petits romans, les détails des
spectacles
, n’est guère moins dangereux. Un an auparavant le
que d’en faire des Comédiens, on ne peut y mieux réussir. Le goût des
spectacles
se répand de plus en plus, dit le Mercure de déce
unter le langage de la vertu. L’imagination est souvent blessée à nos
spectacles
, par la dissonance qui se trouve entre la personn
sipée, frivole ; ils portent dans chaque maison tous les désordres du
spectacle
, & s’y répandent plus facilement & plus r
igieux, un vieux Magistrat, une personne pieuse, qui ne vont point au
spectacle
, voient impunément la comédie dans les maisons pa
témoins sont un préservatif, les ténèbres, la solitude désarment. Les
spectacles
particuliers sont le tête à tête ; les portes &am
ice qui le lui enseigne, qui est fêté dans la maison, qui y dirige le
spectacle
, & vit familierement avec elle, plus respecté
ne personne passionnée inspire la passion : personne qui au retour du
spectacle
, s’il veut rentrer dans son cœur, ne se trouve pl
par la main du Mercure de ces importans événemens. Ainsi l’article du
spectacle
, déjà si fastidieusement long, ne pourra plus ten
, les Commandeurs, les Novices, la Religion entiere, qui aime fort le
spectacle
. Quoi ! des Religieux à la porte de leur couvent,
; je ne conseillerai pas d’en espérer un second. Le scandale & le
spectacle
ne sont que la même chose sous différens aspects.
mp; le spectacle ne sont que la même chose sous différens aspects. Le
spectacle
est un scandale public : le scandale est un spect
ens aspects. Le spectacle est un scandale public : le scandale est un
spectacle
particulier. Le spectacle est un crime représenté
est un scandale public : le scandale est un spectacle particulier. Le
spectacle
est un crime représenté : le scandale est une scè
amp; jouer ainsi deux comédies par un scandale nouveau ? Le profane
spectacle
au théatre étalé, Les principes impurs qu’on ose
mp; la conduite des amateurs. Le triste effet de la fréquentation des
spectacles
ne peut servir qu’à les décrier, leur exemple mêm
dû faire toucher au doigt & à l’œil le danger & le crime d’un
spectacle
où le vice domine, où les occasions naissent sous
re, Poisson, Dancourt, Vadé, Collet, &c. encore n’avoit-on pas le
spectacle
, la musique, la morale lubrique de l’opéra, peut-
au désordre, les Pères, les conciles n’ont cessé de crier contre les
spectacles
, & d’exhorter les fidèles à les éviter : tant
d’actionnaires avec privilège exclusif pour l’établissement des trois
spectacles
, qui réunit la tragédie, la comédie, l’opéra bouf
aine qui commencera à pâques 1768, qu’ils s’adressent au Directeur du
spectacle
. On a long-temps commencé de compter les années à
a passé avec la ville un bail à ferme ; elle leur a cédé la salle du
spectacle
avec ses accompagnemens, décorations, magasins, &
on ordre. De leur côté ils se sont chargés de donner toute l’année le
spectacle
au public, d’entretenir le théatre, décorations,
faisoit un noble Toulousain avant que la ville fît bâtit la salle du
spectacle
. Mais il est bien plus noble & plus utile au
ublic d’avoir un corps d’Actionnaires qui soit à perpétuité chargé du
spectacle
; on peut espérer, au profit de la religion &
[Discours sur les
spectacles
] Si, comme dans les siècles de barbarie du moye
du moyen âge, et lorsque les prêtres eux-mêmes étaient comédiens, le
spectacle
se composait de représentations obscènes toujours
it décoré s’il n’eût pas craint les sots préjugésb. Sans doute, si le
spectacle
était ce que le font en chaire ces jeunes écervel
stique et barbare que ni eux, ni leurs maîtres ne comprennent ; si le
spectacle
, dis-je, était ce que le font ces hommes absurdes
iel des accommodements ? g Ministres de la religion, qui défendez le
spectacle
, sous quelque prétexte que ce soit, qui proscrive
hypocrisie, la lâcheté, la perfidie, l’avarice ? Eh bien ! puisque le
spectacle
n’est qu’une critique de ce qui est mal, une cens
oisse ne refuse-t-il pas l’absolution à sa pénitente qui est allée au
spectacle
, quand M. son curé la lui donne ? A Milan, à Turi
, tâchez de vous entendre ; car, ce n’est pas, je pense, parce que le
spectacle
est plus décent à Rome et à Turin qu’à Paris, qu’
ent l’application des lois disciplinaires de ces conciles touchant le
spectacle
, qu’aux seuls histrions, et que jamais il ne fut
Antoine, St Charles Borromée, St François de Sales qui approuvent le
spectacle
, et, par-dessus tous, le pape qui construit des é
re citoyen ; s’accuse-t-on au tribunal de la pénitence d’avoir été au
spectacle
? on ne peut, selon vous, approcher de la table s
de vous avoir prouvé par les aveux et la conduite des prêtres, que le
spectacle
n’était point un péché, il faut encore vous montr
de France a eu près d’un siècle la direction du théâtre, et jamais le
spectacle
ne fut plus mauvais ni plus dangereux pour les mœ
intérêts de la religion ne sont donc pour rien dans la prohibition du
spectacle
: le vrai motif des anathèmes de l’Église de Fran
Chapitre III. But que le
Spectacle
moderne doit se proposer. « LE Théâtre, dit l
la Pastorale ou la Satire. » Cette explication des divers genres de
Spectacles
pouvait être juste du tems des Grecs, mais elle n
avec son genre primitif. Ce qui fait le genre principal du nouveau
Spectacle
. Le dernier de nos Spectacles, & peut-êtr
i fait le genre principal du nouveau Spectacle. Le dernier de nos
Spectacles
, & peut-être le plus naturel de tous, est l’O
t né avec nous. Il résulte de tout ceci qu’Opéra-Bouffon veut dire un
Spectacle
de choses communes, de pures frivolités ; une ésp
e but moral que se propose, ou que devrait au moins se proposer notre
Spectacle
moderne, à l’imitation des autres Théâtres. B
motif, un dessein déterminé, sans quoi il ne mériterait pas le nom de
Spectacle
, & serait indigne de la moindre attention. J’
coutant les discours d’un Maçon, ou d’un Maréchal-Ferrant. Que ce
Spectacle
conviendrait au menu Peuple. L’Opéra-Bouffon
destinée au gens riches & distingués. Chaque état aurait alors un
Spectacle
à sa portée, & propre à ses mœurs. Admirons e
▲