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1 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
disgracié vostre personne. Ainsi le Bal merite bien quelque sorte de soins , & qu’un galant homme s’aplique à se bien tir
bien tirer d’un pas si dangereux. Ie ne voudrois pourtant pas que ce soin fût ou trop grand, ou trop affecté, ou trop manif
s avantages du bel art & de la galanterie. Ainsi non-seulement le soin , mais un peu d’affeterie leur sied bien, & ce
mp; la continuation du Bal dure de cette maniere, & avec ce petit soin de rendre & de reprendre ceux qui nous ont pr
2 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
que le don précieux qu'il nous a fait de son amour, et que nous ayons soin de l'entretenir en lui donnant de la nourriture.
quels il ordonne d'entretenir toujours le feu sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les jours du bois le matin: « Ign
t le cœur de l'homme, et chaque chrétien est le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le feu de la c
3 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
que le don précieux qu'il nous a fait de son amour, et que nous ayons soin de l'entretenir en lui donnant de la nourriture.
uels il ordonne d'entretenir toujoursg le feu sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les jours du bois le matin. «  Ig
t le cœur de l'homme: et chaque Chrétien est le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le feu de la c
4 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
t ; mais il est certain que ce désir s'éteint facilement, si l'on n'a soin de le nourrir par les prières actuelles et par la
toujours dans le fond de leur cœur, ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut rendre leurs prières indignes d'
'appliquer à Dieu. Cela suffit pour obliger tous ceux qui ont quelque soin de leur salut de fuir les Comédies, le Bal et les
5 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
ît: mais il est certain que ce désir s'éteint facilement, si l'on n'a soin de le nourrir par des prières actuelles, et par l
toujours dans le fond de leur cœur; ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut rendre ces prières indignes d'êt
'appliquer à Dieu. Cela suffit pour obliger tous ceux qui ont quelque soin de leur salut de fuir les Comédies, le Bal et les
6 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
ux Génies que Jupiter a jeté la Pomme, mais qu’il laisse à Apollon le soin de la donner au plus digne. Comme il n’y a en Fra
oulu désigner par Apollon, à qui Jupiter laisse comme à son Agent, le soin de donner au plus digne l’Archevêché d’Aix. Il fa
end. Afin sans doute que chacun de ces Génies s’applique avec plus de soin à faire valoir ses prétentions, lorsqu’on sera su
7 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
mp; les tributs  D’un Citoyen de l’autre Monde. Mes succès, par vos soins , surpassent mes desirs. C’est par vous que Monime
de mon ame : Je disois qu’Apollon & l’amour de concert  Prenoient soin de venger ma flamme :  Que ces Dieux pour punir s
.  Ce Dieu découvre à nos regards Un portrait que lui-même avoit pris soin de faire. D’un transport ravissant je me sentis a
8 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
reraient de leur bon gré, ou qui seraient congédiées ; on aurait donc soin de les placer dans des Communautés, et par préfér
tre à la même Réforme ; ceux qui voudront suivre la Profession auront soin de se conformer en tout au Théâtre de la Capitale
e filles ; une ancienne Comédienne, et un ancien Comédien auraient le soin de les former dans des logements séparés ; on leu
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
grandes obligations aux Comédiens, comme tout le monde fait. Sans les soins qu’ils prennent de faire valoir bien des Drames,
me paraît qu’ils conviennent devoir beaucoup à la représentation. Le soin , peut-être minutieux, qu’ils ont de marquer la pa
me par éxemple, il pose sa canne, il tousse, il crache, il faut avoir soin de piquer l’éguille en-dessus, en-dessous ; &
Pantomime. Lorsque M. Diderot a soutenu qu’on devait marquer avec soin la Pantomime, il a entendu sans doute qu’il falla
10 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
elle ne contribuë pas moins à les produire, qu’il y contribuë par les soins qu’il prend pour les faire commettre. Patientiam
ils ont quelque raison d’en apprehender les suites ; ils n’ont pas le soin & la vigilance qu’ils sont obligez d’avoir po
dans les allées & dans les parterres, quand le Jardinier n’a pas soin de les nettoyer. Iudices terræ velut inane feci
at, pourquoy y ajoûter la surchage du spirituel, dont Dieu a donné le soin aux Ecclesiastiques ? Je sçay bien que tout ce qu
tez point vous-mesme par le defaut de vigilance, de courage, & de soin , des crimes qui affoiblissent les plus braves sol
grands Capitaines, qui rendent inutiles la science, le zele & les soins des Pasteurs, & qui font que les prieres les
es agitations si differentes, n’abandonne ceux qui n’ont pas assez de soin de le garder, qu’après avoir esté nous-mesmes agi
ayent fait examiner, & corriger ; ils ne doivent pas avoir moins soin des peuples, en tout ce qui regarde le bien publi
p; reformer, à moins qu’ils ne croyent que la vertu merite moins leur soin que la santé, que le bien, que le repos, à moins
ls ne donnent des ordres pour reformer ces Pieces, que s’il n’ont pas soin d’empescher qu’on n’en jouë de criminelles ; &
s les theatres estoient dressez avec les intentions, conduits par les soins , & avec les precautions de ces hommes égaleme
gligée de l’office des Ediles ; & ces Prefets estoient chargez du soin d’examiner & de corriger les Pieces de theatr
eodose estoit trop Chrestien pour dégenerer de la vigilance & des soins de ses predecesseurs ou Payens, ou Chrestiens. Le
ances, il commet à des personnes de sçavoir, de pieté, d’autorité, le soin de revoir, d’approuver, de défendre, de corriger
surpasse en tant d’avantages extraordinaires, ne les imitast dans le soin de l’innocence publique, si ce qui la blesse avoi
evant sa Majesté, & si elle estoit informée de ces desordres ; ce soin ne causeroit pas plus de peines aux Magistrats, q
onservation de l’Estat, & que vous ne pouvez vous exempter de ces soins sans manquer à une des principales obligations do
que les Comedies peuvent causer à l’Estat. Avec quel zele, avec quel soin , n’eussions-nous pas travaillé à la reforme, &
stre servy pour le seul honneur de luy plaire, obtiennent de vous les soins & les reglemens que la seule raison a obtenu
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
ouvaient dire dans leur cabinet, ou bien ailleurs. Le Poète aura donc soin d’amener ses personnages le plus naturellement qu
nous en ont donnés des éxemples qu’on ne sçaurait suivre avec trop de soin . L’ouverture de la Comédie du Tartuffe est faite
e plus relevé ? d’ailleurs, il rachète bien de légers déffauts par le soin qu’il a eu de marquer le motif qui engage M. Wers
 ; je crois qu’elle est intitulée, la jeune Grecque. En général, ayez soin que vos Acteurs ne paraissent pas sans avoir quel
oncerne la sortie des Acteurs ; elle n’est pas moins importante. Ayez soin que l’on sache pourquoi tel personnage se retire 
e suite sans les voir & sans en être apperçu. M. de Voltaire a eû soin de marquer dans une note de la nouvelle Edition d
12 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
fait de sa sœur Isabelle une intrigante & une effrontée ; que le soin & l’attention à éloigner les jeunes gens des
Ma foi, je l’enverrois au diable avec sa fraize. En effet, tous ces soins sont des choses infames ; Sommes-nous chez les
 ? Et c’est nous inspirer le désir de pécher, Que montrer tant de soin de nous en empêcher. C’est conscience à ceux qu
résenté comme un parfaitement honnête homme, qui a eu les plus grands soins de sa pupille, y va de la meilleure foi, jusqu’à
sard, dont on n’est point garant, Et bien sot, ce me semble, est le soin qu’on en prend. Voit-on pas des maris de toutes
ame, Voit faire tous les jours des présens à sa femme, Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu, Parce qu’elle lui
Qui dort en sûreté sur de pareils appas, Et le plaint ce galant des soins qu’il ne perd pas. L’autre, pour se purger de s
ous le nom de la fausse, on la tourne en ridicule, voilà Tartuffe. Le soin économique de son bien met obstacle à la vanité,
, la soûmission à ses parens, toutes les vertus que son père avoit eu soin de lui enseigner dès le berceau : Quem ab infanti
’éloignement parfait des illicites, la modération avec la liberté, le soin des biens au détachement du cœur : aimer tendreme
13 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VIII. De la Mascarade. » p. 196
mier aspect on reconnoisse ce que vous voulez representer. Cet unique soin ne laisse pas de dépendre également de ces genera
ment ne regne par tout, quelque beauté que la rencontre, le temps, le soin , & la dépense, puissent aporter à ces diverti
14 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
de toutes les obscenitez, qui vont à corrompre les mœurs, que l’on a soin dans les bals & dans les danses, que l’immode
soient toûjours innocens ; & je veux vous faire voir, que quelque soin qu’on ait apporté à en ôter le scandale, & à
la maniere ordinaire qu’ils se passent ; & j’ajoûte que le peu de soin que la plûpart des gens du monde apportent à évit
rences de la vertu & de la probité n’ont été menagez avec plus de soin  ; & comme l’on apporte toutes les précautions
st-il pas capable d’inspirer une passion, que l’on cache avec tant de soin , & que l’on déguise sous des noms spécieux, p
ertissement, ni de spectacle plus agreable aux gens du monde, quelque soin qu’on ait pris de la rendre plus honnête, n’y voi
asile à leur innocence, & qu’ils ne chargent point les autres du soin de leur salut ; mais ceux qui n’ont rien à craind
e leur famille. Car, qui peut douter qu’on ne peche en abandonnant le soin de ses affaires, & les obligations de sa Char
i y donnent le temps qui seroit necessaire à leurs affaires, & au soin de leur domestique ? Deplus, comme ces spectacles
t maltraité d’une personne fiere, qui n’a pas répondu aux vœux ni aux soins de celuy qui luy a marqué une fidelité, & un
emps, de même que peut-être vôtre esprit occupé presentement d’autres soins , ces passions dangereuses ne se font point sentir
15 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
de toutes les obscenitez, qui vont à corrompre les mœurs, que l’on a soin dans les bals & dans les danses, que l’immode
soient toûjours innocens ; & je veux vous faire voir, que quelque soin qu’on ait apporté à en ôter le scandale, & à
a maniere ordinaire qu’ils se passent ; & j’adjoûte que le peu de soin que la plûpart des gens du monde apportent à évit
rences de la vertu & de la probité n’ont été menagez avec plus de soin  ; & comme l’on apporte toutes les précautions
st-il pas capable d’inspirer une passion, que l’on cache avec tant de soin , & que l’on déguise sous des noms specieux, p
ertissement, ni de spectacle plus agreable aux gens du monde, quelque soin qu’on ait prit de la rendre plus honnête, n’y voi
asile à leur innocence, & qu’ils ne chargent point les autres du soin de leur salut ; mais ceux qui n’on rien à craindr
e leur famille. Car, qui peut douter qu’on ne peche en abandonnant le soin de ses affaires, & les obligations de sa Char
ui y donnent le tems qui seroit necessaire à leurs affaires, & au soin de leur domestique ? Deplus, comme ces spectacles
t maltraité d’une personne fiere, qui n’a pas répondu aux vœux ni aux soins de celuy qui luy a marqué une fidelité, & un
tems, de même que peut-être vôtre esprit occupé presentement d’autres soins , ces passions dangereuses ne se font point sentir
16 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
omédiens et contre ceux qui assistaient à ces Spectacles, et le grand soin qu'elle prend pour empêcher qu'on ne contraigne l
qu'il y a des canons qui la condamnent en particulier, l'Eglise ayant soin d'expliquer en de certains temps plus expressémen
où sont ceux qui sont du corps de ces personnes qui sont chargées du soin des Jeux publics, qu'on contraint par la terreur
s les passions les plus dangereuses: Enfin ils emploieront tous leurs soins à représenter avec un zèle pieux, et avec autant
17 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
nt à l’intelligence, pour ainsi dire, que des civilitez & que des soins de bien recevoir ce qu’ils luy presentent au lieu
r sans peril sous les severitez des regles. Enfin, s’il est digne des soins de l’Artisan, & s’il peut donner du plaisir a
ions, ou par la confusion de ses pensées. Il doit faire son principal soin de rendre le total, & le detail de son ouvrag
ds soulage ou dispense le Laboureur d’une partie du travail & des soins , & s’il ne laisse pas d’enrichir le Proprieta
& sur l’étenduë d’un si beau divertissement, a fait abandonner ce soin à Messieurs les Violons, & en a soustrait l’i
ils s’en instruisent pour s’en divertir, qu’ils y donnent les seconds soins , & les momens de relâche, autant toutefois, &
mp; la diligence sont alors des devoirs primitifs, à qui les premiers soins sont deûs. L’honneste-homme doit tourner tous ses
es, sont des deffauts quand ils dominent & prevalent aux premiers soins , mais ce sont des qualitez de Heros, qui rendent
ar outre la beauté de l’effet, ces changemens de figure demandent des soins , du temps, du concert & de l’étude ; & un
re, & le sujet & l’entrée. Quand un Prince paroistra, on aura soin d’y observer de la Majesté. S’il s’agit d’un Aman
ispensé de faire de beaux chants, de garder la melodie, & d’avoir soin des oreilles qui l’écoutent. Pour reüssir à cela,
sous le nom de chanter de Methode, que cette exactitude, & que ce soin de conserver les paroles dans le chant, & d’e
dence. Le Poëte ou celuy qui a la direction du Balet, doit prendre un soin exact de faire joûer note pour note l’Air du Bale
lus aux pieds du Danceur, ny au pas de Balet. C’est un des principaux soins de l’Entrepreneur ou du Poëte, & sur lequel i
ceEpaminondas., ne crut pas ny la Dance ny la Musique indignes de ses soins , & incompatibles avec la profession des Armes
t dé-ja les Idées de ce qu’il veut faire, & dont l’étude & le soin le dispence de consulter les vieilles Peintures,
uvent agreable & curieuse, sur tout depuis quelques années que le soin en est tombé en de bonnes mains, & telles qu’
& les bizareries de la saison. Tous ces perils desirent de grands soins , beaucoup d’industrie, & nous avons veu, à Ve
le lieu Fixe, les choses doivent estre plus regulieres. Parce que les soins du Poëte n’y sont point contraints ni contrariez,
es pensées jusques dans les petites choses, en donna l’ordre & le soin au sieur Gaspar Vigarani. Le lieu fut mal aisé à
ruction des grilles de fer bien dorées & apropriées avec tous les soins , toute l’intelligence & toute la magnificence
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
que quatre cens ans après qu’ils prirent une nouvelle forme, par les soins de Thespis ou d’Eschyle, qui jettèrent dans les c
éduisans à Louis XIV, afin, sans doute, de parvenir à le détourner du soin des affaires. Il prévoyait déjà, malgré la jeunes
rance l’Opéra-Sérieux, tel qu’on le représentait en Italie. C’est aux soins de ce Cardinal que nous en sommes redevables. On
tte importante question, qui agita autrefois toute la France. Des soins avec lesquels ce Théâtre est conduit. Le Roi,
Ville de Paris ; ainsi dit un Auteur45, les Ediles avaient à Rome le soin des Spectacles. MM. Rébel & Francœur dont les
ne preuve de leur goût, & ne devaient souvent leurs succès qu’aux soins qu’ils prenaient de les former. La protection qu’
-Sérieux est une vraie Tragédie, qui doit être composée avec tous les soins de l’Art. Ses Drames, de quelque genre qu’ils soi
& les Spectateurs soient instruits en peu de mots. Le Poète aura soin ensuite que les Scènes & les Actes soient bie
une Tragédie en récit, ou dans une Comédie. Sur-tout qu’on ait grand soin que l’intrigue ne languisse jamais, & que les
tion, puisqu’elle protège quelques-uns des Personnages, & qu’on a soin de le faire savoir dans le cours du Drame fait av
s de dire, que le Théâtre lyrique rejette l’incroyable avec autant de soin que les autres Spectacles. Il serait loin de s’éc
sont obligés d’être vrais & d’éviter l’incroyable, avec autant de soin que dans le genre de Thalie & de Melpomène. S
és que je viens de lui découvrir. Je le prie encore de remarquer avec soin le reste de mes observations, que je vais lui pré
oux de se distinguer & de perfectionner les Poèmes lyriques, aura soin de n’y faire intervenir des danses qu’à propos. I
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
pire, cet Auguste Prince ne songea pas à y établir un Spectacle : les soins qu’il prit, soins si dignes d’un vrai Monarque, n
Prince ne songea pas à y établir un Spectacle : les soins qu’il prit, soins si dignes d’un vrai Monarque, n’eurent pour objet
20 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
es des Lettres qu’on n’avait pas voulu lire en deux feuilles. Il a eu soin de les faire imprimer en même caractère que les d
me caractère que les dix-huit Lettres provinciales, comme il avait eu soin de les pousser jusqu’à la dix-huitième ; sans néc
que chose d’utile à l’Eglise. Enfin, il est aisé de connaître, par le soin qu’ils ont pris d’immortaliser ces Réponses, qu’i
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
Que le Dialogue soit vraisemblable. Quand je recommande qu’on ait soin de faire paraître le Dialogue vraisemblable, je v
s’attachent à le connaître ; ils y parviendront, s’ils étudient avec soin la Nature. L’art qu’il éxige ne saurait trop se c
algré que nous ne nous piquions guères de travailler le Dialogue avec soin , nous nous plaisons à le placer par-tout. Le naïf
aiter qu’il en fut aussi à couvert dans ses différentes parties. Il a soin d’être concis, vif & serré. Ses Dialogues son
22 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
Ce n’est pas en vain, dit S. Bernard, 16 que Jésus Christ confiant le soin de ses brebis à S. Pierre, il lui a dit trois foi
lir le nombre de cette triple répétition, ne vous chargez point de ce soin , et n’entreprenez point de gouverner mes brebis,
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
’écris en faveur des Poètes ; & non pour ceux qui sont chargés du soin de décorer le Théâtre. Avis important donné au
s soient amenées naturellement des événemens. Que le Poète ait encore soin que la beauté du Spectacle aille toujours en augm
’un Drame. Je voudrais que les Auteurs du nouveau Théâtre eussent soin de faire dire à leurs personnages un mot au sujet
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
nt licencieuses et de mauvais goût, mais que les gouvernements eurent soin de réformer et d’épurer. Ce soin en effet les reg
t, mais que les gouvernements eurent soin de réformer et d’épurer. Ce soin en effet les regardait, parce qu’au prince seul a
25 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
ue des pleurs ; au lieu que les objets imités exigeraient de nous des soins , des soulagements, des consolations dont on veut
s malheureux encore, et nous fait payer, aux dépens de nous-mêmes, le soin qu’on y prend de nous plaire et de nous flatter. 
us grand que celui-ci a bien un autre coloris, si l’auteur n’avait eu soin de porter sur un autre personnage un intérêt de r
ndre quelquefois de livrer un cœur vertueux à un objet indigne de ses soins . « Heureusement la tragédie, telle qu’elle exis
ivres mêmes où l’on fait profession de les enseigner ? Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridic
eu, l’honnête homme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, de soins que les lois paient de la corde. Faux acte, suppo
e s’en ressent, et souvent la plaie devient incurable. Qu’on ait donc soin d’inculquer de bonne heure aux jeunes gens qu’ils
26 (1674) Le Theâtre François pp. -284
Grans Hommes, quand ils ont voulu se donner quelque relasche dans les soins qui les ôcupent incessamment pour le bien & l
aires de S.A.R. & la felicité de son regne sont, MONSEIGNEVR, les soins glorieux qui vous ocupent vniquement ; vous aurie
t, MONSEIGNEVR, à ce Nom fameux, & que d’ailleurs l’Histoire aura soin de conseruer, que ie prens la hardiesse de consac
attirer de bien loin les Etrangers : mais, MONSEIGNEVR, ces Illustres soins n’empeschent pas que SON ALTESSE ROYALE ne jette
s dans l’exposition de leurs ouurages. VI. Le Theâtre redeuable aux soins de l’Academie Françoise. VII. Eloge de cette ce
VI. Leurs aumômes. VII. L’Education ds leurs enfans. VIII. Leur soin à ne receuoir entre eux que des gens qui viuent b
res fâcheuses de deux Troupes de Prouince en méme Ville. XXI. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux
, quand il se veut donner quelques momens de relasche dans les grands soins qui l’ocupent incessamment pour la gloire de son
& ausquels le nôtre s’est aussi quelquefois laissé aller. Par les soins du Cardinal de Richelieu elle fut remise en Franc
s vnes des moins considerables, qui ont échapé à ma memoire, & au soin que i’ay pris de les rechercher, à quoy vne secon
estre quite le premier. VI. Le Theâtre redeuable de sa gloire aux soins de l’Academie Françoise. C’est donc aux nobles
de l’Academie Françoise. C’est donc aux nobles trauaux, & aux soins infatigables de l’Illustre Academie Françoise que
ue les Etrangers s’empressent de l’aprendre, & comme ray veu auec soin toutes les parties de la Chrestienté, il m’a esté
dans les familles des autres Bourgeois qui viuent bien. Ils ont grand soin les Dimanches & les Festes d’assister aux exe
les de Comediens que i’ay connües à Paris ont esté eleuées auec grand soin  ; l’ordre en toutes choses estoit obserué, les ga
leurs maisons & celle d’vn Bourgeois la mieux reglée. 8. Leur soin à ne receuoir entre eux que des gens qui viuent b
es, les Princesses, & les Grands Seigneurs ; & c’est dans ces soins & les respects qu’ils leur rendent qu’ils ápr
tes gens, qui furent edifiez de leur bonne intelligence. 21. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux
soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux Princes. Le soin principal des Comediens est de bien faire leur Co
i s’obserue dans leur Hostel est aussi vne chose à remarquer. Ils ont soin de le tenir toûjours propre, & que rien ne ch
epart du Roy, sa Majesté ordonna à Monsieur Colbert d’auoir egalement soin de la Troupe du Marais, & du debris de celle
es de sa reconnoissance, & de luy faire gouster les fruits de ses soins dans ses plaisirs qu’elle luy prepare. 42. Est
pres des Grands. Quand cela se rencontre, la Troupe se repose sur ses soins , elle luy confie ses interests, & il trouue d
ts au Bureau, & qui áporte l’argent à l’issue de la Comedie. Il a soin aussi d’écrire les noms des personnes qui entrent
as necessaire d’aller jusqu’au detail de leurs gages. Le Concierge a soin d’ouurir l’Hostel & de le fermer, de le tenir
llets qu’ils áportent du Bureau, où ils les ont esté prendre. Ils ont soin aussi que les Portiers facent leur deuoir, qu’ils
œil que le feu ne prenne aux toiles. Pour preuenir cet accident, on a soin de tenir toûjours des muids pleins d’eau, & n
uertissemens publics, la mesme seureté qui se trouue establie par les soins & par la bonté de sa Majesté dans tous les au
tante de la reconnoissance des Atheniens, qui luy sceurent bon gré du soin & de l’affection qu’il auoit pour la liberté
admirable d’vn Genie que n’ont point eu ses Ayeux, mais aussi par vn soin particulier qu’il a pris de faire cultiuer les be
à Moliere dans la fonction d’Orateur, il luy a succedé aussi dans le soin & le zele qu’il auoit pour les interests comm
27 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
yens connaisseurs, qui sous la direction du Magistrat de Police aient soin de rendre les spectacles plus utiles aux bonnes m
bonheur de cette même société. Quand les poètes comiques auront pris soin de jeter de la haine, du mépris, ou du ridicule s
oi il faut une compagnie de Censeurs moralistes et politiques qui ait soin de diriger suffisamment le Poète vers le but de l
composés de vices et de bonnes qualités ; mais il n’a pas eu assez de soin de peindre toujours en estimable ce qu’ils avaien
28 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
Magistrats municipaux d’alors, ne penserent pas que le spectacle, le soin d’en préparer & d’en orner la Scène, étoient
ment de plus à la Capitale. Les besoins du Citoyen exigent le premier soin des Magistrats municipaux ; son bonheur est le tr
29 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
is en le foudroyant ce serait t’avilir ; Laisse aux Filles d’Enfer le soin de le punir. Qui périt par tes coups périt moins
satisfaction, Mais me venger est au-dessous de moi. je laisse ce soin au tems. Presque tous ceux qui m’ont fait du mal,
30 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
andeur publique, il devrait laisser à nos évêques et à nos prélats le soin de sanctifier nos mœurs, il soutient que c’est le
lée et qui soit toujours insensible aux bons mouvements, lui dont les soins ne butent qu’àb la conversion universelle nous ré
our la soutenir, il me semble qu’il est plus à propos d’en laisser le soin au plus jeune avocat du barreau qu’au plus célèbr
ort que fût le raisonnement qu’ils produiraient, ils en ont laissé le soin aux plumes moins intéressées que les leurs. J'ai
31 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
r les choses : il est bon de les lui faire remarquer. Vous avez grand soin pour vous mettre bien dans l’esprit du lecteur, d
arets de visionnaire, parce qu’il est reconnu pour tel, et qu’il a eu soin d’en donner d’assez belles marques. Ses amis voud
chose, et vous allez être fort bien partagé. Il est vrai, car j’ai eu soin de m’en informer, que deux Capucins, dont l’un ét
a bon gré de vous être avisé de cette comparaison ? Il faut qu’il ait soin de se tenir toujours dans cette élévation de l’or
arquée. Vous vous êtes souvenu qu’on avait dit quelque part, que « le soin qu’on prend de couvrir des passions d’un voile d’
r le monde ; et que comme il aime les choses nouvelles, on doit avoir soin de n’y rien dire que de nouveau. Il y a d’autres
32 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
l’imitent que Racine, c’est peut-être qu’on s’y attache avec moins de soin  ; et si j’avais l’Eloge de Racine à faire, les ef
Scène N’offre plus à mes yeux d’Action qui surprenne. On a vu par mes soins en Vers doux et pompeux Ce que Rome et la Grèce o
Mémoire, Et placé son Génie au Temple de la Gloire, J’offre les mêmes soins aux esprits délicats Qui dans la même Route iront
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
de profession, dont l’unique affaire est de ne rien faire ; l’unique soin , celui de n’en point prendre ; l’unique occupatio
trop coupables vérités. » Le théâtre ne leur plaît qu’autant qu’on a soin de ne pas contrarier, jusqu’à un certain point, l
résenter des actions pour lesquelles on a de l’horreur, ils ont grand soin de dérober à la vue des spectateurs tout ce qui p
34 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
e gouverner leur Diocèse à un Evêque qui n’est pas encore déchargé du soin qu’il est obligé de prendre du sien. Et quand ils
he et plus considérable. Je ne sais pas ce que sa Sainteté chargée du soin de faire observer les Canons fera en cette rencon
35 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
x, par les augmentations considérables, l’Auteur ayant recueilli avec soin , ce qu’il a trouvé sur cette matière, depuis Augu
ui-même cité, s’ils s’étaient offerts à sa mémoire ; j’ai encore pris soin d’extraire tout ce qui se trouve contre les diver
36 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
rouva un terrain sauvage & inculte, il fallut donner ses premiers soins à le défricher, & attendre que le temps &
, & de les faire parler conformément à leur caractere, ils eurent soin de prémunir l’esprit des Spectateurs contre le po
e tenter la réforme que l’on se propose d’introduire. Si l’on prenoit soin d’inculquer de bonne heure, aux jeunes gens, qu’i
, ils sauront s’en préserver à l’aide des principes dont on aura pris soin de les prémunir. Ils imiteront la conduite des ab
dé dans une Isle où les Dames prodiguoient leurs caresses & leurs soins à de petits chiens & à des singes, demanda de
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
es que dit d’Aubignac à ce sujet ne sçauraient être lues avec trop de soin . Pour moi, s’il m’est permis de dire mon sentimen
oble émulation, & nous engager à n’épargner ni nos veilles ni nos soins . Combien il est peu naturel de s’en écarter.
r. M. Sédaine n’ignorait pas sans doute la règle que je propose. Il a soin de faire avertir, par un de ses Acteurs, de l’ins
durée qu’il est possible. Le nouveau Théâtre la suit avec plus de soin qu’aucun Spectacle. Je ne recommande point l’
e semble qu’on doit particulièrement relever, afin qu’on l’évite avec soin  : on la voit principalement dans les Ouvrages de
38 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
ua les Places selon le rang, & la condition des particuliers. Ses soins s’etendirent mesme à quelque sorte de molesse, &a
mp; des Tigres irritez. Auguste pour encherir encore sur ces nouveaux soins , regla les Seances, acheva les endroits differez,
onsuls, les Dictateurs, Preteurs, & enfin les Ædiles prenoient le soin de preparer les lieux où ils avoient resolu de ce
u des plaisirs de prix & qui coûtassent également de l’argent, du soin & du sang. Ils ont affecté le combat des anim
; l’ordre de leur course. On le tiroit ou dans un casque, ou selon le soin des Preteurs ou des Ædiles, dans une Vrne. Les no
ntierement inconnuës. Ils estoient donc sous la ferule & sous les soins de certains Maistres publics, qui s’en pour voyoi
39 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
epuis plusieurs années fut extrêmement célébre dans son tems, par les soins & le goût de Louis XIV ; & la reputat on
ictées. D’abord il exorte fort pathétiquement les Dames d’avoir grand soin de leur beauté, par l’exemple touchant d’un arbre
ines, (nous disons des véritables Chrétiennes,) elles avoient plus de soins de cultiver leur champs que d’enluminer leurs jou
ic potius nos uret amor quam fortibus herbis. Malgré l’art & les soins de la toillette, la beauté est quelque chose de b
’expérience en est la démonstration ; on ne voit donner des si grands soins à la parure, qu’à ceux qui ont des prétentions su
elles se fardent, leurs graces sont perdues, elles évitent avec grand soin ces facheuses rencontres où elles sont désarmées 
, non semet in stamocho nulla facta meo  ; enfin, dit-il, évitez avec soin le théatre ; ut tibi sit tanti non indulgere the
ure, & se mirent au-dessous des bêtes. La vraie sagesse fuit avec soin tout péché, & les occasions de péché. La sage
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
és tels qu’ils doivent être. Il est donc important de mettre tous ses soins à ce qui les regarde. Quand je dis les personnage
n ne reproche point à ce grand Poète d’avoir fait une faute : il a eu soin d’avertir de ce qu’il se proposait, en intitulant
n désirerait que le Poète intelligent observat. Il faudrait qu’il eut soin de ne faire rencontre qu’une seule fois ses amans
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
fût beaucoup plus réservé que Molière, & qu’il employât bien des soins & des ménagemens ; il serait sûr au moins de
amp; qu’on n’y rencontre que quatre ou cinq Ariettes travaillées avec soin , qui sont même les seuls morceaux que l’on écoute
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
e, parce qu’elles n’en font qu’une dans un Poème bien constitué. On a soin de les lier ensemble avec des fils imperceptibles
devrait être un plaisir. Le Poète est donc obligé de mettre tous ses soins à l’Exposition d’un Drame. Selon moi, elle n’est
ouveau genre, & qui veut se distinguer de la foule, aura pourtant soin dans la prémière Scène d’exposer le sujet. Il le
mp; faire perdre un instant de vue l’action principale ; qu’ils ayent soin que les événemens se rapportent au Héros de la Pi
haite plus rien, & s’ennuie de tout. » Si l’on réfléchissait avec soin sur cette observation d’un grand homme, on ne ver
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
nt un sujet rempli d’incidens ; elles éxigent même qu’on ait toujours soin d’en faire naître plusieurs les uns des autres ;
ts. Je vais leur en proposer quelques uns. S’ils les travaillent avec soin , ils auront sûrement la gloire de réussir. En leu
tacle, & que sans elle ils ne sauraient subsister. Qu’on ait donc soin de choisir des sujets simples. Ceux que présenten
s & aux sentimens des Spectateurs, il ne réussira jamais, quelque soin que le Poète y employe, & de quelques ornemen
44 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
u’il n’y a rien qui répugne à l’honnêteté et aux bonnes mœurs dans le soin de l’entretenir ; ou que le feu n’échauffe qu’ind
ce que celles qui succombent à cette faiblesse y cachent avec tant de soin , une jeune fille le viendra apprendre à la comédi
45 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
t se ranger. Si, dans les ouvrages de belles Lettres, les Savants ont soin de laisser au Lecteur intelligent le moyen d’occu
haine de tous les amis des Auteurs. Je laisse donc aux Poètes même le soin de se rendre justice, et à leurs amis celui de le
46 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
Monarque du Monde : cependant que ce généreux Prince occupe tous ses soins à maintenir la Religion, Molière travaille à la d
sons funestes, qui étouffent la pudeur et la honte ; après avoir pris soin de former des Coquettes, et de donner aux filles
es Auditeurs des Idées du Libertinage et de l’Athéisme, sans avoir eu soin d’en effacer les impressions. Et où a-t-il trouvé
ttentats contre la Souveraineté de Dieu. Nous avons l’obligation aux soins de notre glorieux et invincible Monarque, d’avoir
les Enfers où elle a pris son origine. Et néanmoins, malgré tous les soins de ce grand Prince, elle retourne aujourd’hui com
47 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
ceux qui s’adonnent à ce genre périlleux, prennent presque autant de soin de gagner les spectateurs, que de composer de bon
autant d’accusations sans replique, autant d’outrages que nous avons soin d’écarter, ou même de ne pas appercevoir. Quand
rel de les employer. Quelques commodes qu’ils soient, ils exigent des soins & des complaisances, & c’est autant de pe
48 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
fait attention au mal que l’Église aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce q
ans. Au onzième siècle5 les Tournois devinrent fort célèbres par les soins du Seigneur Geoffroy de Preuilly. Tout le monde s
tre du Seigneur doit planter et arroser, abandonnant le succès de ses soins à celui qui seul peut donner l’accroissement. On
49 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
ais, comment les rappeler à leurs sages dispositions ? Qui prendra ce soin honorable et dangereux de montrer aux princes le
rs plaisirs même qu’il a fallu rendre l’objet des taxes publiques. Ce soin paternel, sans doute, est digne de notre reconnai
de la débauche ou de la prostitution, qu’on s’occuperait en France du soin si important de soulager la misère publique ? Ave
elons-les tous à l’aide du gouvernement, et laissons-leur l’honorable soin d’attirer sur l’indigence et le malheur, les rega
vraiment utile à la patrie ! combien donc nous devons nous occuper du soin d’en augmenter l’éclat et d’en perpétuer la durée
estera-t-il de ces hommes précieux à l’état, si l’on ne s’y occupe du soin de les régénérer, en rétablissant ces écoles illu
future, la plupart des hommes ne s’occupent guères aujourd’hui que du soin d’amasser des trésors pour celle-ci. Et d’ailleur
u, l’honnête homme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, des soins que les lois paient de la corde, et qui, au lieu
ue cet ordre soit sans inconvénient, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les hommes en soient mieu
nce sociale ; qu’un colonel est excusable de quitter son poste et les soins de son régiment pour venir, déguisé sous le nom e
eur hôpital. Ne pouvions-nous donc laisser aux tribunaux criminels le soin de punir ces monstres qui déshonorent jusqu’au no
plena et perfecta utitur eloquentia45 », il ne saurait avoir d’autre soin , d’autre but que de terrasser le crime et d’assur
victorieuse du ministre appelé spécialement par la loi à l’honorable soin d’en réclamer aux pieds des tribunaux la force et
même des ministres de l’autel, avec lesquels, en récompense de leurs soins généreux, ils les appelaient au partage de la dîm
nait sur lui tout le péril, et si très fréquemment il était chargé du soin de conduire lui-même à la guerre les vassaux des
pereur, pour y prendre la défense de ceux qui étaient opprimés ». Ce soin honorable est sans doute un des premiers devoirs
paternel, et c’est pour lui le bonheur suprême de voir réunis par ses soins , des frères prêts à dissiper en contestations amè
rcher avec confiance et sécurité, puisqu’il est préposé à l’honorable soin de déjouer les ruses et les projets du dol et de
rères ; ce code enfin, qui, conçu, achevé au milieu même des pénibles soins d’une guerre formidable, doit servir de règle et
rospérité ». Dans l’étude de nos anciennes lois, que de travail et de soins ne fallait-il pas pour en entendre jusqu’à la let
que ; que conséquemment le succès des orateurs chargés de l’honorable soin d’en proclamer la sagesse, intéresse puissamment
de tant de mortels à toute heure empressés A nous faire valoir leurs soins intéressés, Il ne s’en trouve point qui, touchés
ême qui le condamne, le hait si peu, qu’elle s’occupe sans relâche du soin de le rappeler dans son sein. Quand d’ailleurs a-
50 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
1e épître aux Corinthiens, chapitre IX, verset 9].« Est-ce que Dieu a soin des bœufs ? Numquid de bobus cura est Deo ? » Non
œufs ? Numquid de bobus cura est Deo ? » Non sans doute il n’en a pas soin pour faire un précepte exprès de leur repos : mai
51 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
d’ouvrages, de ne pas y donner si fort leur temps, qu’ils oublient le soin qu’ils doivent prendre de leurs Ecoliers ; et de
ans la suite ils ne puissent nous être garants. Qu’ils y évitent avec soin toute immodestie, et tout excès dans la dépense q
52 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
tre, on a parfaitement réussi. C’est une terre féconde, cultivée avec soin par un grand nombre d’ouvriers et d’ouvrières, ad
fournissent un supplément si facile et si doux, sans être chargé des soins embarrassants d’une famille ! Marmontel dans son
t la plupart, ne peuvent ni ne veulent avoir des enfants, n’ont aucun soin de ceux que le hasard leur donne ; ils ne savent
amais ! Ceux qui se marient, qui respectent le lien conjugal, qui ont soin de leur famille, sont-ils bien ceux qui fréquente
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « [Gravure] » p. 
[Gravure] Instruction, lumiere de la Vie, Ah ! par tes soins l’Homme fut éclairé ; Viens diriger les efforts d
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « [Gravure] » p. 
[Gravure] Instruction, lumiere de la Vie, Ah ! par tes soins l’Homme fut éclairé ; Viens diriger les efforts d
55 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
l Grimaldi ait été de ces Pasteurs négligents et lâches qui n’ont nul soin de faire la guerre aux vices, et qui au lieu de f
de se réconcilier avec Dieu. Le 3. Principe est directement opposé au soin qu’a pris M. le Cardinal Grimaldi, de faire obser
56 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
al est dans tous les cœurs. Mais, ajoutez-vous, si le Peintre n’avoit soin de flatter ces passions, les Spectateurs seroient
l étoit du tems de Moliere. Mais qui a opéré ce changement ? C’est le soin qu’on a apporté dans les spectacles de n’exposer
euse sur l’esprit des Spectateurs, elle s’évanouiroit bientôt par les soins qu’on les voit prendre pour sauver la République
t prendre pour sauver la République et; par les succès dont ces mêmes soins sont suivis. Il n’y a jamais qu’un Acteur qui pré
ns appel ? J’ajouterai encore que nos Auteurs François ont très-grand soin de dérober autant qu’ils peuvent la vuë et; le ré
ans son sein, c’est qu’il y a un ridicule à Orgon de s’inquiéter avec soin des nouvelles de Tartufe gros et; gras, tandis qu
rodigieuse quantité des plus excellents fruitiers ? Je vous laisse le soin d’appliquer cette comparaison, et; d’apprécier la
le me semble d’autant plus dangereuse qu’avant de l’entamer vous avez soin de faire parade d’un esprit de modération, et; de
ses droits ? Si tous les hommes étoient tels qu’ils doivent être, ces soins seroient superflus ; mais malheureusement on sait
’en entend que de mauvais. Quoiqu’il en soit, laissez au Comédiens le soin de se plaindre que les Auteurs modernes les font
même pouvoir qu’elles ont sur leurs amans. En augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les hommes en seront-ils
s plaisirs, de les éloigner de tout ce qui auroit pu les distraire du soin que nous avons voulu qu’elles prissent uniquement
et; de la société que pour nous amuser, et; tout au plus veiller aux soins grossiers et; nécessaires d’un ménage ; après cel
ur un effet nécessitant de leurs charmes. En ce cas, la nature a pris soin de les dédommager de notre humeur altiere. Avec c
solument méprisable dans l’un et; l’autre sexe, il faut l’éviter avec soin de part et; d’autre. Après cette disgression dont
ient mériter cette considération. Je suis certain que quelques petits soins de la part des Magistrats suffiroient pour les so
s frippons, ou que du moins on doit le présumer : Surtout lorsqu’on a soin de joindre à cette apostrophe : « Par tout la ten
ù elles sont de cacher absolument leurs foiblesses, l’aggrave, et; le soin de leurs amans à les divulguer, y met le comble.
stinement, et; qui ne doit son triomphe qu’à des assiduités et; à des soins multipliés, se fait un devoir de décrier sa maîtr
fait presque celui de tout le monde, on ne doit point désespérer des soins qu’on pourroit prendre pour se procurer un Specta
mes, elles en voyent en rentrant dans leurs maisons, et; leur premier soin sera de réjouir leurs maris des bons mots que l’h
rs, de l’inutilité de cette tentative, quelque variété même qu’on eut soin d’y apporter. Il n’est pas surprenant que dans la
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
té lui !… Après la Pièce, Mademoiselle *** prévint mes desirs, par le soin qu’elle prit de me dérober aux empressemens de me
Mle *** ; d’où je me rendis chez moi sur-le-champ. J’étais occupée du soin de ma maison, lorsque monsieur D’Alzan rentra ; j
tout lorsqu’on eut agrée son hommage : un Amant rebuté par la *** eut soin de faire instruire l’épouse trahie. Quelle dut êt
58 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
chapitre quatrième des Proverbes v. 23. « Appliquez-vous avec tout le soin possible à la garde de votre cœur, parce qu’il es
poser son cœur au péril de la tentation, au lieu de le conserver avec soin  ; on y regarde avec une entière liberté, des femm
en de plus scandaleux dans tous les Spectacles, que de voir avec quel soin et quel agrément, les hommes et les femmes y sont
59 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
airement une pièce en Musique ; c’est aussi une Comédie composée avec soin , & apprise entierement par cœur. On trouve Op
ourir en foule à ses Représentations, en ne se montrant occupé que du soin de charmer & d’attirer chez lui la plus vile
60 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DONATION EN FAVEUR DU PUBLIC. » p. 11
’il en soit, s’il se présentait un éditeur, je lui offre de plus, mes soins gratuits, pour, de concert avec lui, revoir et co
61 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
rédicateurs plusieurs instructions à ce sujet. Le succès couronna ses soins , et dans toute l’étendue de son diocèse une infin
e des faiblesses presque pardonnables, presque louables, et dont on a soin de doter généreusement le héros ou l’héroïne. L’o
nte Communion ; toute votre attention doit être de l’y conserver avec soin comme la source de toutes les grâces nécessaires
mployez tout ce que vous avez d’autorité pour les en détourner ; ayez soin qu’ils conservent la pureté de la foi et des mœur
u’à leur apprendre les manières et l’usage du monde, où ils ont grand soin de les produire. C’est là qu’ils entendent tout c
etc. **. Grâce à l’infâme répertoire de la scène française, on a eu soin de se mettre au courant de la pièce par la lectur
62 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
d’exprimer la ioye que ie ressens, quand ie vous puis tesmoigner mes soins , & vous faire auoüer que pour estre separés d
habiles à déchirer les hommes ; & les cruels maistres qui ont le soin de ces animaux, & qui les dressent pour le pl
urées, & en la somptuosité des chariots. Ils attachent tous leurs soins aux haras ; ils sont rauis quand vn cheual a esté
l’air auec ses regions, qui eschauffe & vegete la terre, qui a vn soin particulier de sa nourriture & de ses product
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — section »
’importe ? si, fixé pour toujours, il ne devait plus s’occuper que du soin de plaire à une femme si parfaite ? Mais son rôle
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
il me paraît nécessaire d’en dire encore un mot. On doit étudier avec soin tout ce qui la regarde, il est d’une importance é
, depuis son commencement jusqu’à sa fin. Que le Poète ait donc grand soin de ne pas s’en écarter un instant, il courrait ri
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
incère épanchement de deux cœurs que l’amour rassemble. Il faut avoir soin de n’employer le Duo que lorsque les Personnages
niers tems où tout le monde s’est mis à composer. Que le Musicien ait soin que chacun des Interlocuteurs parlant à son tour,
66 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
. Je ne quitterai pas, dit-il, mes méchantes habitudes ; mais j’aurai soin de me bien cacher. Ainsi je me divertirai à petit
e entend quelque chose qui lui cause des scrupules, le diable a grand soin de les lui ôter promptement de l’esprit. Il lui f
se marier, elle est tellement occupée d’elle-même, qu’elle néglige le soin de sa famille et l’éducation de ses enfants. Elle
pour les pouvoir tromper, et ils se souviendront toujours « Que les soins défiants, les verrous et les grilles,Dans l’Ecole
e ceux qui ont traduit quelques Comédies de Terence ont pris un grand soin d’en retrancher les endroits qui pouvaient choque
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
e acquisition de quelque bénéfice. Ainsi sous les auspices et par les soins du Clergé s’introduisit parmi nous un nouveau gen
décent qu’elle en a reçu. 1.° La composition des pièces. « Le premier soin du Cardinal (dit le Père le Brun, Histoire du Thé
ui ne croirait qu’une pièce pour qui un premier Ministre n’épargna ni soin , ni attention, ni les plus grandes dépenses, ne f
t toutes celles de l’Europe dans la tête », le lut avec le plus grand soin et l’apostilla de sa main, et le renvoyant, dit q
t à Charonne. Quand il eût vu les premières feuilles, qu’on eut grand soin de lui envoyer, il trouva qu’« on donnait dans un
68 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
y a rien de contraire au Christianisme & aux bonnes mœurs dans le soin qu’on prend pour l’entretenir. Mais si on n’osero
69 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
le Monde. Leur naïveté peint leur candeur ; mais les hommes ont grand soin de ridiculiser cette naïveté. Les gens sages ne v
un père en toi. Fais cesser ses chagrins ; je laisse à ta sagesse Le soin de le calmer, de bannir sa tristesse. Moi-même je
ible : Les Dieux ont secondé mes généreux projets, Et la paix par mes soins règne sur mes sujets. Est-ce à toi d’adopter leur
istinguer ne leur eussent manqué, et si les hommes n’avaient eu grand soin de les en éloigner. Rien de plus aisé que de prou
t comme Constance, c’est que les hommes qui les environnent ont grand soin de les distraire et de les empêcher de prêter tro
es Spectateurs vont bonnement apprendre des femmes ce qu’ils ont pris soin de leur dicter »eh  : à prendre vos mots à la let
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
riles sur des systêmes frivoles ; où les maîtres bornoient tous leurs soins à l’étude du latin, & des cathégories. Telle
mp; où elle veut jouer un rôle. Deux objets l’occupent également ; le soin d’attirer les regards, & celui de se procurer
71 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
que ces piéces ; parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les peres & meres prennent de s’opposer a
se son venin dans l’ame par les yeux & par les oreilles qu’elle a soin de chatouiller par le plaisir des représentations
72 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
n faisait les Jeux ce jour-là. Ainsi, comme les Prêtres en avaient un soin particulier, qu'ils y étaient présents, et qu'ils
sur les Théâtres. Aussi les Prêtres et les Magistrats prenaient grand soin que toutes les choses y fussent faites avec la po
73 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
nature pour qu’ils plaisent : & l’art n’a pas plûtôt déployé ses soins sur le moindre, qu’on le croit embelli. Dans le P
finesse particuliere & son goût est de s’envelopper avec plus de soin . Mais si c’est un plaisir réel dans le Spectacle
ge n’est point obscur, son idiôme emprunté : loin d’attendre rien des soins du Spectateur, il met sa gloire & son triomph
Théâtre pour l’honneur, comme les plus minces sortir, éclater par ses soins  ? Enfin on peut dire que le ressort le plus préci
rs, de fabriquer des ressorts, de préparer des Piéces ; mais quand au soin de rassembler tout cela, d’en faire un tout régul
difinitions les plus heureuses ; on me pardonnera si je lui laisse le soin de vous peindre & de vous développer. On peut
ser a plus l’air, au contraire, d’un travail & d’une étude : quel soin pour prévenir les coups : quelle attention pour l
e & on finit par en détester l’objet. Il faut éviter avec le même soin & ce ton ridicule de frivolité qui est toujou
t. Les choses importantes ont cela de particulier, qu’en attirant nos soins elles sçavent les mériter : on le sent d’avance p
74 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
dont l’original est dans tous les cœurs : mais si le Peintre n’avait soin de flatter ces passions, les Spectateurs seraient
ut Auteur qui veut nous peindre des mœurs étrangères a pourtant grand soin d’approprier sa Pièce aux nôtres. Sans cette préc
es accompagnent, suffit seule pour nous les faire éviter avec tout le soin dont nous sommes capables. Il ne faut, pour senti
plaisir et de joie qu’on en voit aussi naître, et que les Auteurs ont soin d’embellir encore pour rendre leurs Pièces plus a
ôtre ; au lieu que les infortunés en personne exigeraient de nous des soins , des soulagements, des consolations, des travaux
us grand que celui-ci a bien un autre coloris, si l’Auteur n’avait eu soin de porter sur un second personnage un intérêt de
re au peuple à le connaître et s’en défendre. Par malheur, de pareils soins sont très inutiles, et ne sont pas toujours sans
ivres mêmes où l’on fait profession de les enseigner ? Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridic
veu, l’honnête homme de la Pièce, s’occupe avec son digne cortège, de soins que les lois paient de la corde ; et qu’au lieu d
ue cet ordre soit sans inconvénient, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les hommes en seront mieu
es Spectateurs vont bonnement apprendre des femmes ce qu’ils ont pris soin de leur dicter. Tout cela, dans le vrai, c’est se
ndre quelquefois de livrer un cœur vertueux à un objet indigne de ses soins . Je ne sache guère que Le Misanthrope où le héros
istractions relâchantes à l’âpre intérêt qui fait ses plaisirs de ses soins , et enrichit le Prince de l’avarice des sujets. S
ailles, d’impôts, de subdélégués, de corvées, cultivent, avec tout le soin possible, des biens dont le produit est pour eux,
aucun pouvoir sur les esprits, il fallait écarter avec le plus grand soin tout vestige de violence du Tribunal établi pour
on publique n’a nullement changé sur ce point, c’est qu’après tant de soins mal entendus, tout Gentilhomme qui ne tire pas ra
que vous nous exhortez à leur donner, et qu’ils deviendraient par nos soins autant de modèles de vertu. Cependant par égard a
es hors d’une vie retirée et domestique ; si je dis que les paisibles soins de la famille et du ménage sont leur partage, que
de fuir, s’empresser d’en couvrir les vestiges. Que manque-t-il à ces soins pour avoir un air de décence et d’honnêteté, sino
pour les deux sexes ; ils ne passaient point la journée ensemble. Ce soin de ne pas se rassasier les uns des autres faisait
e laisse jamais tenter de satisfaire des désirs qu’elle prend tant de soin d’exciter ? Quoi ! malgré mille timides précautio
ous avons appris à le mépriser en lui obéissant, à l’outrager par nos soins railleurs ; et chaque femme de Paris rassemble da
ein air et respirer à leur aise ; au lieu qu’ici les femmes ont grand soin d’étouffer leurs amis dans de bonnes chambres bie
te. La femme se rendait robuste, et l’homme ne s’énervait pas. Si ce soin de contrarier la Nature est nuisible au corps, il
les retenir auprès des femmes qu’ils sont destinés à désennuyer, on a soin de les élever précisément comme elles : on les ga
toutes leurs facultés, on les rend ineptes à tout autre usage qu’aux soins auxquels ils sont destinés ; et la seule chose qu
forcent à la réserve, à la modestie, à s’observer avec le plus grand soin  ? En quoi Dieu est-il offensé par un exercice agr
iproquement n’emporte-t-il pas celui de se plaire, et n’est-ce pas un soin digne de deux personnes vertueuses et chrétiennes
la ressource d’un spectacle agréable, surtout aux pères et mères. Les soins pour la parure de leurs filles seraient pour les
75 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
solennel. L’autorité Ecclésiastique s’est fait reconnaître : par ses soins la vérité a été vengée, la saine doctrine est en
76 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
ui est leur idole, que comme une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d'image de la vengeance que c
77 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
ui est leur idole, que comme une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d'image de la vengeance que c
78 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187
urroient faire un des plus agreables Spectacles, pour peu qu’on prist soin de les élever & de les affranchir de la basse
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
s favoris, & des Ariettes en particulier. Il faut écrire avec soin les Ariettes des Poèmes modernes. On ne s’app
bout de la plume. Le Poète qui sera jaloux de se distinguer aura donc soin de ne point écrire ses morceaux chantans avec tro
mbellir. Des raisons bien plus fortes l’engagent encore à suivre avec soin la Prosodie, ou la manière de prononcer les mots.
qu’il est nécessaire d’amener le chant à propos, autant faut il avoir soin que la ligne de Prose qui précède l’ariette, ou t
80 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
i m’ont occupé jusques ici, m’ont empêché de vous remercier plutôt du soin que vous avez pris de m’écrire et de m’envoyer qu
81 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
de la gayeté tumultueuse des foyers, il sembleroit affecté des mêmes soins , des mêmes vûes, dont les personnages étoient eux
médiens Italiens ne pensent pas de même. Ils n’épargnent ni peine, ni soins , ni frais pour attirer le public. « C’est assez l
82 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
éface Une des grandes marques de la corruption de ce siècle est le soin que l'on a pris de justifier la Comédie, et de la
83 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ie les fêtes, les jeux, les spectacles qui lui conviennent ; c’est un soin que nous lui laissons. Nous applaudissons à son z
dont l’original est dans tous les cœurs ; mais si le Peintre n’avait soin de flatter ces passions, les spectateurs seraient
er sa fille, Oreste égorger sa mère. 2°. Au lieu de prendre l’inutile soin de cacher au Peuple la possibilité des actions at
r leurs enfants à la plus pernicieuse école du vice. « Son plus grand soin , dit M. Rousseau en parlant de Molière, est de to
Lui qui savait si bien nuancer les caractères, a-t-il seulement pris soin de rendre cette coquette séduisante, et son compl
l’absurde inconséquence de regarder comme des inclinations basses le soin de son honneur, de sa renommée, de son repos, de
s pénibles du gouvernement élèvent l’orgueil des hommes au-dessus des soins de la galanterie et des inquiétudes de l’amour. C
e au gouvernement, ou aspire y participer, notre sexe y conserve avec soin son ancienne prérogative. Mais dans un pays où le
s semblables, selon ses affections plus ou moins étendues, sans autre soin que de contribuer, autant qu’il est en lui, aux d
ue cet ordre soit sans inconvénient, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les hommes en soient mieu
e croit pas ses arguments sans réplique ; il s’en fait une, mais il a soin de la choisir facile à détruire. Il suppose qu’on
les spectateurs vont, dites-vous apprendre d’elles ce qu’ils ont pris soin de leur dicter. » Et à qui, Monsieur, n’a-t-on pa
e n’est jamais si fort que dans une âme où il règne seul. Grâce à vos soins , son âme endurcie ne sera capable d’aucune affect
diriger sa sensibilité vers des objets qui en soient dignes ? Un tel soin , je l’avoue, exige une attention vigilante et ass
aisie et à ses plaisirs ; qui ne connaît dans son amant de devoir, de soin , d’intérêt que celui de lui complaire ; qui se fa
us les hommes des Stoïciens, ou des marbres ; les élever au-dessus du soin de perpétuer leur espèce, ou les réduire à n’être
84 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
ront-ils devant Dieu d’avoir exposé eux-mêmes des enfants élevés avec soin , à perdre dans une telle école le précieux trésor
s étude, sans connaissance, sans attention à leur salut, dont tout le soin est de charmer le temps et de se tenir en garde c
qu’à leur apprendre les manières et l’usage du monde où ils ont grand soin de les produire. C’est là qu’ils entendent tout c
de ce Comique ; parce qu’on y tourne continuellement en ridicule les soins que les pères et mères prennent de s’opposer aux
ts de joie et de plaisir qu’on en voit naître, et que les auteurs ont soin d’embellir encore pour rendre leurs pièces plus a
livres même où l’on fait profession de les enseigner ? Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridic
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
le est la plus foible ; elle lui est soumise ; elle est confiée à ses soins  ; c’est à lui à la ménager, à la soutenir, à la d
nous étions nés dans un pays froid comme le votre, n’aurions-nous pas soin de nous couvrir le corps ? Nous nous contentons d
folles, je ne vous connois pas : Nescio vos. Vous avez mis trop de soin à vous parer pour venir à la nôce. Vous avez oubl
alage des trésors ; on doit tout à la finesse des nuances. Le dernier soin d’une ame pieuse est de parer son corps. C’est le
st de parer son corps. C’est le premier, le grand, ou plutôt l’unique soin d’une ame corrompue : Probæ fœminæ ultima cura e
mp; nuditas testis est morientis castitatis. Mais pourquoi tant de soin , de dépense, de recherche ? Il faut être bien pau
86 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « X. Différence des périls qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. » pp. 44-45
sions : donc on peut se préparer des objets exquis et recherchés avec soin , pour les exciter et les rendre plus agréables en
87 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
ui dans la vérité est une sacrilège idolâtrie. C'est pourquoi quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des R
88 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
e langage profane que l'on appelle cajolerie. C'est pourquoi, quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des R
89 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
’à jouer des comédies composées de Chrétiens, où on auroit évité avec soin de parler de religion chrétienne ; d’autres où de
plus inviolables sermens ! On s’élève partout avec aigreur contre le soin que peuvent prendre les maris pour empêcher le cr
viroient nos veroux & nos serrures ? Quand nous redoublerions nos soins , rien ne pourroit plus les retenir, & les emp
onnes, nul devoir à remplir, nulle bénédiction du ciel à espérer, nul soin de la demander par la prière, nul zèle pour l’édu
ses sages leçons de la nourriture & de l’éducation des enfans, du soin de son ménage, des mœurs de ses domestiques, du r
90 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
er une basse barriere. Ces deux malices obligeront le Cavalier à deux soins  : le premier, à faire gayement & hardiment fr
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
, qu’on la voit toujours avec un nouveau plaisir. Nous éloignons avec soin les mêmes chûtes de phrases, les mêmes sons. Notr
Sillabes longues & brèves, que les personnes qui parlent bien ont soin de faire sentir, & que les Auteurs de nos jou
chacune les qualités qui la différencie. Les habiles gens que j’ai eu soin de consulter, m’ont tous répondu, qu’on sentait b
compagnemens ne couvrent pas les voix autant que les nôtres ; ils ont soin que la voix soit toujours de beaucoup au-dessus d
92 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
cinquante fois par jour étudié au miroir montrent, qu’elle n’a aucun soin de son salut, aille à la Comedie : elle ne sera c
que Mademoiselle vit ? sçait-elle ce que c’est qu’oraison ? A-t-elle soin de prier Dieu le matin & le soir ? Dieu par s
e sa bouche quelque sacrifice, & être le depositaire des premiers soins de chaque jour : tourne-t-elle aussi le cœur vers
! quelles sont ordinairement ses premieres pensées, & son premier soin  ? De quelle maniere elle se fera coeffer ; quel h
93 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
s au lieu d’Aigles, Et que ce triste objet porte à leur souvenir, Les soins de me venger, et ceux de te punir. » « On ne peu
ar dans nos Comédies ? Contre les Chansons mondaines. Ayez un soin tout particulier d’empêcher vos Enfants d’apprend
boliques, il s’en trouverait plusieurs qui les auraient apprises avec soin , et qui les réciteraient avec plaisir. Ne pensez
Livres saints lui découvrent et qui condamnent ses dérèglements. Quel soin les pères et les mères ne doivent-ils donc pas av
94 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
blement quelques heures, elle fait succeder la joye & les ris aux soins épineux & desagréables qu’on trouve chez lui 
rent aux spectacles que les paiens avoient inventés ; mais ils eurent soin de rectifier leur intention, & d’y assister à
95 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
e fruit des précautions d’un grand ministre qui a daigné employer ses soins à purger le théâtre, c’est qu’on y présente aux â
n de corriger la comédie, en perdit bientôt l’espérance ; et dans les soins qu’il prit de mettre à couvert des corruptions du
96 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
, considérez-les comme vos armes, afin que par leur secours et par le soin que vous prendrez de les avoir toujours devant le
autorité, toute leur surveillance pour que l’Eglise, commise à leurs soins , ne tombe pas dans l’anéantissement, par l’effet
97 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
mis si formidables, que les Livres saints lui découvrent avec tant de soin les ruses, les profondeurs de Satan, & les mo
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
. A Près avoir prouvé que les Poèmes du nouveau genre éxigent des soins de la part de ceux qui travaillent à leur composi
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
leurs Pièces ayent des mœurs, il ne veut point recommander qu’on ait soin de les rendre sages, vertueux ; mais qu’on les fa
100 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
en arrive-t-il ? Elles dédaignent de s’abaisser jusqu’à s’occuper des soins de leurs maisons. Elles abandonnent aux femmes du
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