es attraits, ne sont pas moins corrompus par l’amour des voluptés. Ne
sentez
-vous pas qu’il y a des choses, qui sans avoir des
t, connaîtrait la source secrète des plus grands péchés. C’est ce que
sentait
Saint Augustin au commencement de sa jeunesse emp
aide le mal à éclore ; et un sage confesseur qui saurait alors faire
sentir
à un chrétien la première plaie de son cœur et le
ement de chute. Si l’on ne connaît de maux aux hommes que ceux qu’ils
sentent
et qu’ils confessent, on est trop mauvais médecin
eurs maladies. Dans les âmes comme dans les corps, il y en a qu’on ne
sent
pas encore, parce qu’elles ne sont pas déclarées,
as encore, parce qu’elles ne sont pas déclarées, et d’autres qu’on ne
sent
plus, parce qu’elles ont tourné en habitude ; ou
s sont extrêmes et tiennent déjà quelque chose de la mort, où l’on ne
sent
rien. Lorsqu’on blâme les comédies comme dangereu
onde disent tous les jours avec l’auteur de la dissertation qu’ils ne
sentent
point ce danger. Poussez-les un peu plus avant, i
r là et trop faibles et trop sensibles : pour eux, disent-ils, ils ne
sentent
rien, et je les en crois sur leur parole. Ils n’o
t garde, tout gâtés qu’ils sont, d’apercevoir qu’ils se gâtent, ni de
sentir
le poids de l’eau quand ils en ont par-dessus la
ar-dessus la tête : et pour parler aussi à ceux qui commencent, on ne
sent
le cours d’une rivière que lorsqu’on s’y oppose :
e rivière que lorsqu’on s’y oppose : si on s’y laisse entraîner on ne
sent
rien, si ce n’est peut-être un mouvement assez do
ouvement assez doux d’abord où vous êtes porté sans peine, et vous ne
sentez
bien le mal qu’il vous fait que tôt après quand v
te. On s’était livré à tout ce qui pouvait agiter l’âme, et lui faire
sentir
du plaisir par cette agitation ; et rien ne décou
et tous les autres mouvements. Tout cela ne plaît qu’autant qu’il est
senti
, et l’on est content à proportion de ce que le se
dies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions. Elle veut
sentir
ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut sen
sions. Elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut
sentir
. Voilà ce qui mène aux Spectacles. Mais c’est le
raître aimable ; mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins
sentir
de la joie. Il faut donc que ce soit en devenant
n ne se défie point de l’amour ni de l’ambition, quand on en fait que
sentir
les mouvements, sans en éprouver les inquiétudes
objet. Ceux même qui sont les plus passionnés pour les Spectacles, en
sentent
bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ;
r des uns et des autres n’en est que plus corrompu, d’aimer ce qu’ils
sentent
bien qui n’est pas aimable. XXII. Il est vrai aus
d’un certain côté, et qu’ils ont tout évité, si à cet égard ils ne se
sentent
pas affaiblis. Il y a plus d’une passion, et par
dans le cœur. Toutes ces passions ne plaisent qu’autant qu’elles sont
senties
, et que le sentiment en a été plus vif et plus pr
ies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions ; elle veut
sentir
ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut sen
ions ; elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut
sentir
. Voilà ce qui conduit aux spectacles. Mais n’est-
raître aimable : mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins
sentir
de la joie. Il faut donc que ce soit en devenant
ne se défie point de l’amour ni de l’ambition, quand on n’en fait que
sentir
les mouvements sans en éprouver les inquiétudes.
uption. Ceux même qui sont les plus passionnés pour les spectacles en
sentent
bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ;
ur des uns et des autres n’en est que plus corrompu d’aimer ce qu’ils
sentent
bien n’être pas aimable ni digne d’être aimé. «
d’un certain côté, et qu’ils ont tout évité, si à cet égard ils ne se
sentent
pas affaiblis. Il y a plus d’une passion, et par
ée de nos crimes. J’avoue que toutes les femmes réduites à nous faire
sentir
le despotisme, n’y ont pas employé des moyens dig
z-vous avec tant de complaisance, si vous le croyez imaginaire ! Vous
sentez
donc qu’il y a des femmes qu’on ne peut trop chér
yez nous confondre par cette injurieuse imputation ? Vous nous faites
sentir
, au contraire, que nous avons la véritable idée d
utres objets. Vous accusez les femmes de ne rien savoir et de ne rien
sentir
. Quel blasphême ! L’inexpérience même et l’ignora
seraient cent fois plutôt sensés que passionnés : elles ne savent, ni
sentir
, ni décrire l’amour même. En vérité, Monsieur, j
A l’égard de la passion, que vous dites qu’elles ne sont capables de
sentir
ni d’exprimer, je vous avoue que la plume me tomb
r. Vous me direz que la passion qui est dans ces lettres ne fut point
sentie
, et n’est qu’un monument de l’artifice de l’imagi
uffisent, Monsieur, pour prouver que les femmes sont très capables de
sentir
, et plus capables d’exprimer. Mais les preuves ne
rs. Une douleur continuelle aigrit son sang, blessa sa raison ; il se
sentait
fait pour être heureux, il voyait mille coquins m
er encore les causes de sa mort par les fantaisies de son appétit. On
sent
que cette société ne peut que lui être fatale. De
plus aimable. Il veut la fuir, il est forcé de la considérer ; il se
sent
enchaîné ; mais son esclavage l’irrite, et des in
n prévaudra… Dites votre malheur, et je m’en rapporte à vous-même. Ne
sentez
-vous pas vos maux adoucis par ma présence ? S’ils
, votre réputation a passé jusqu’à moi ; j’ai adoré vos vertus : j’ai
senti
, j’ai cru sentir du moins que je vous appartenais
on a passé jusqu’à moi ; j’ai adoré vos vertus : j’ai senti, j’ai cru
sentir
du moins que je vous appartenais déja ; faudra-t-
t été fait par le plus honnête homme. Zima la regardait, l’examinait,
sentait
son cœur palpiter ; mais il restait debout, et ét
e viens de peindre, il se rappelle tout ce qu’il vient d’entendre, il
sent
qu’il doit quelque chose à la reconnaissance, mai
es plaisirs sans mélange : vous vous contentiez de croire ce que vous
sentiez
: Et sans vous embarrasser dans ce que vous ne co
intérieurement dans chacun : rien n’est plus certain que ce que nous
sentons
, et notre sentiment est la chose la plus constant
si je décidais que tout ce qui me paraîtrait être mes semblables, dût
sentir
comme moi, et si je voulais les y obliger : c’est
faisait cela ; je méritais, moi, de faire de bonnes actions » : je me
sentis
pénétré d’une lumière qui échauffa mon cœur, qui
e mènent au crime, devons-nous le croire par préférence à ce que nous
sentons
? M. Rousseau dit4 que quand une Française croit
voir, toucher et goûter différemment un même objet ? Leibnitz a bien
senti
cette difficulté ; c’est elle qui lui a fait embr
andent que lentement, & durent long-temps, les saveurs ne se font
sentir
qu’en s’appliquant au palais, & la sensation
u’à leurs livres ; une bibliothèque odorante fera peu de savans, elle
sent
moins le savant que la femme. Le Philosophe Zenon
Nous ne sommes pas tous des hommes, il y a ici quelqu’un déguisé qui
sent
la femme, il se décèle par ses odeurs. C’est un
cine, leurs romans parfumés, afin d’avoir en les lisant le plaisir de
sentir
l’odeur. Excès de sensualité dont à la longue la
à tant de parfums de toute espèce ? Mais, dit-on, quel mal y a-t-il à
sentir
des bonnes odeurs ? Aucun sans doute ; les odeurs
tulle par ces paroles : cette odeur est si agréable que pour la mieux
sentir
, vous prierez les Dieux de vous faire tous nez,
. L’excès est inévitable, l’habitude y accoutume si bien qu’on ne les
sent
plus ; un plaisir d’abord agréable n’est plus un
e cinique s’en moquoit ouvertement. La bonne odeur de votre tête fait
sentir
mauvais votre ame & infecte votre réputation,
comæ fragrantia famæ graveo lentiam affert . Qu’on juge combien doit
sentir
mauvais la conduite, la réputation des gens de th
oit sentir mauvais la conduite, la réputation des gens de théatre qui
sentent
si bon, capitis odor, vitæ fœtor. Les odeurs comm
ns dans les prairies cherchent les fleurs odoriférantes, non pour les
sentir
, mais pour s’en nourrir ou en tirer le suc. Mais
ns dont l’amour ne peut se passer. Divers passages de l’Écriture sont
sentir
l’extrême influence des parfums sur la volupté, &
urs qu’à dissiper la dégoûtante atmosphère qui l’environne. Celui qui
sent
toujours bon ; sent mauvais ; ce jeu de mots renf
dégoûtante atmosphère qui l’environne. Celui qui sent toujours bon ;
sent
mauvais ; ce jeu de mots renferme une vérité très
alimens. Vous vous donnez pour un homme à bonne chère, & vous ne
sentez
pas que l’ail, la ciboule, le pain bis inflexible
l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire
sentir
et ce qu’on veut rendre aimable : c’est-à-dire, q
fin d’une tragédie : l’émotion, le trouble et l’attendrissement qu’on
sent
en soi-même, et qui se prolongent après la pièce,
. Elles ne donnent pas toujours de l’amour, mais elles préparent à en
sentir
: elles ne choisissent peut-être pas dans le mome
e émeut et transporte. On est tout entier à ce qu’on voit, à ce qu’on
sent
. On se remplit, on se pénètre à loisir des mêmes
s penchants que font paraître les personnages qu’on représente. On se
sent
attendrir, on verse des pleurs en dépit de soi, o
ux émotions les plus vives, qui sont blasés sur les plaisirs ; qui ne
sentent
plus rien, pour avoir trop épuisé toute espèce de
inquiéter de ce qu’elles peuvent avoir de criminel. Voilà ceux qui ne
sentent
pas les effets et les dangers du spectacle : car
ceux qui ne sentent pas les effets et les dangers du spectacle : car
sent
-on l’impétuosité d’un torrent quand on se laisse
mettre de demeurer ferme dans un lieu où le démon tente en maître qui
sent
le pouvoir qu’il a sur ses esclaves ? Si nous som
issent si bien les passions, si elles n’étaient point habituées à les
sentir
? « Voilà pourquoi, dit Voltaire, les acteurs jou
faire leurs impressions sans qu'on s'en aperçoive ; et un Gentilhomme
sentira
plus vivement un affront, et se portera plus faci
que comme d'une action basse et pleine de lâcheté; les mouvements que
sentirait
une personne offensée seraient infiniment plus le
er ces sentiments s'y abandonne sans résistance, et met son plaisir à
sentir
les mouvements qu'ils inspirent, ce qui le dispos
rps tombe dans une espece de langueur & d’abbattement, nous ne le
sentons
presque plus, & à peine croyons-nous vivre lo
rps tombe dans une espece de langueur & d’abbattement, nous ne le
sentons
presque plus, & à peine croyons-nous vivre lo
otre esprit, sans allarmer sa paresse naturelle, se présente celui de
sentir
, ou pour parler avec plus de précision, celui d’é
ntes, dont l’impression le charme par un trouble passager qui se fait
sentir
sans se faire craindre. Nous voulons être parfait
II. Ch. I. : ce sont ces miseres mêmes, qu’on aime à y voir & à y
sentir
. Le jeune Racine n’a donc pas eu tort de dire dan
rt d’amener, si j’ose le dire, ces moments de repentir, de nous faire
sentir
la pesanteur de nos chaînes, la douceur de la lib
entierement à l’émotion agréable qu’elle excite en lui ; & il en
sent
tout le plaisir, sans chercher à en corrompre la
mp; qu’il n’y en a guères qui nous touche davantage que celui de nous
sentir
enlevés & comme transportés hors de nous-même
Spectateurs capables de réflexion, mais qui ne laisse pas de se faire
sentir
à ceux même qui réfléchissent le moins, & qui
ceux qu’ils représentent, l’imitation deviendra la nature même, vous
sentirez
la même émotion que si vous entendiez parler ceux
uvements qui ont agité le Poëte dans la chaleur de la composition. Il
sent
dans son ame je ne sçai quoi de plus noble, de pl
effet dans les représentations d’Esther & d’Athalie* qui ont fait
sentir
combien ce mêlange de Vers & de Musique donno
se mêle & qu’il influe dans tous les autres, & qu’il se fait
sentir
également par rapport à tous les Ouvrages de l’ar
ent à l’imitation, soit qu’il imite lui-même, soit qu’il ne fasse que
sentir
l’effet de l’imitation faite par un autre. Mais A
l’Art met devant nos yeux. Qu’il me soit permis, pour en faire mieux
sentir
la différence, de comparer l’impression que fait
des rapports apperçus entre l’original & la copie, qui se feroit
sentir
à mon ame, puisque l’action même se passeroit en
elle devient elle-même ce cœur touché dont le Musicien a voulu faire
sentir
l’état par des modes propres à inspirer la tendre
on, ne vient qu’après-coup ; c’est un plaisir réflechi qui ne se fait
sentir
qu’en second. L’habile Musicien, qui s’est fait u
ui d’appercevoir des rapports ; comme le plaisir d’agir qui nous fait
sentir
notre force ; le plaisir de mépriser l’original,
nance à mettre l’Histoire dans le même rang. Il n’y a personne qui ne
sente
que le plaisir qu’il trouve à la lire, à satisfai
de s’instruire, qui est commun à tous les hommes. Le plaisir que nous
sentons
à satisfaire ce désir s’useroit bien-tôt, & i
s rien de nouveau à y apprendre ; il n’y a personne d’ailleurs qui ne
sente
en soi-même quelque chose de plus que ce plaisir
s choses mêmes. On ne trouve dans les derniers que la satisfaction de
sentir
la perfection absolue de son esprit, au lieu que
une si grande douceur pour ceux qui s’attachent à les découvrir : ils
sentent
un repos, un calme intérieur, une espece de bonhe
& encore plus de persévérance dans une application pénible, pour
sentir
cette espece de volupté purement spirituelle que
en ces lieux, pour la faible jeunesse, Que celle, où l’on enseigne à
sentir
la tendresse ? Où, pour toucher d’exemple, et sub
e Du véritable Dieu la grandeur souveraine. De sa gloire invisible on
sent
la majesté ; On y craint sa justice, on chérit sa
majesté ; On y craint sa justice, on chérit sa bonté. Mon âme, qui se
sent
de sa grandeur première, Vole vers cet objet, s’y
roits de Bourdaloue : Celui qui de son Dieu tendait à s’éloigner, S’y
sent
, par le plaisir, doucement ramener. Et quand, des
s l’autre. Je suis persuadé que le Lecteur m’a prévenu, & qu’il a
senti
quel était le genre de musique qui méritait la pr
on pas dire qu’ils ne la célèbrent avec tant de soin que parce qu’ils
sentent
qu’elle ne saurait se passer de leurs suffrages,
e, qui les mettent à la portée de tout le monde. Pour être en état de
sentir
les beautés, la fraîcheur & le coloris d’un t
ient avec plus d’art les paroles qu’ils destinent pour le chant ; ils
sentiraient
d’abord si elles se prêteront à la modulation, si
ssez du Poème auquel il joint les agrémens de son Art. Il est aisé de
sentir
qu’un Compositeur laisse échapper bien des choses
urtant nécessaire que le Musicien soit instruit, pour être en état de
sentir
ce qu’éxigent telle pensée, telle situation ; &am
ssions. L'Acteur ne cherche qu'à les émouvoir, et le spectateur à les
sentir
. Celui qui sait le mieux les exprimer et les fair
ur peindre parfaitement les passions, l'Auteur doit commencer par les
sentir
, se passionner, se transporter, qu'il soit pour l
apin, etc. furieux, ambitieux, fier, cruel, tendre, jusqu'à ne pas se
sentir
lui-même. C'est le chef-d’œuvre de l'art, sans qu
dre les horreurs, en excuser les excès, en inspirer le goût, en faire
sentir
les mouvements, en ouvrir l'école, en donner des
ais ce n'est qu'un jeu : qui prétend corrompre le cœur en lui faisant
sentir
un trouble agréable ? Cette douce langueur, cette
veut ? Et n'est-ce pas l'infaillible effet de la séduction, de ne le
sentir
, ni le pouvoir, ni le vouloir ? « Qui amat pericu
ivre, et l'habitude qui se forme, et la faiblesse qui s'augmente ? On
sentira
à la première occasion la force impérieuse d'un e
véritablement criminel ? Qu'est-ce qu'être touché à une pièce ? C'est
sentir
tout ce qu'exprime l'Acteur, c’est-à-dire tout ce
? C'est sentir tout ce qu'exprime l'Acteur, c’est-à-dire tout ce que
sentirait
le personnage qu'il représente. Son habileté cons
de toutes les passions. L'apathie stoïcienne est une chimère, le Sage
sent
comme un autre, et souvent plus qu'un autre, le p
e, à laquelle nous devons tous travailler, qui consiste, non à ne pas
sentir
, mais à souffrir patiemment la douleur, à résiste
l ne faut que savoir quelle est notre condition depuis le péché, pour
sentir
le besoin que nous avons de ce secours. Aussi la
rop fortement leur esprit et qui les remplissent de folies ? Ceux qui
sentent
ce besoin sont-ils autrement constitués que ceux
, qui s’en passaient bien ? Ceux qui se divertissent toujours, et qui
sentent
le besoin d’aller au spectacle, pour y trouver un
à la crainte, de la pitié à l’indignation ? n’est ce pas là qu’il se
sent
attiré au crime par les pièges qui lui sont tendu
ls sont, se retracent naturellement à l’esprit, si on ne peut même en
sentir
toute la beauté et toute la force sans entrer dan
curiosité : il ouvrit les yeux. A peine vit-il le spectacle qu’il s’y
sentit
intéressé. Ravi, transporté, il mêla ses applaudi
r Homère, & contre divers Auteurs tragiques. Nous ne pouvons plus
sentir
une grande partie de ses traits fins & délica
que la gâterait peut-être, au lieu de l’embellir. Il ne saurait faire
sentir
la finesse d’une èxpression satyrique, & même
trop fréquantes, afin de faire plus d’impression, & d’être mieux
senties
. N’oubliez pas encore, que les turlupinades, les
opulaire, & qu’on en diminue de beaucoup la durée. Il est aisé de
sentir
que cette espèce de Parodie est aussi très-peu es
e vous ne vous en apercevez plus. Que pensez-vous d’un malade, qui ne
sent
plus ses maux ? Son état est-il moins dangereux ?
coutent. Pourquoi en est-on touché, si ce n’est qu’on y voit, qu’on y
sent
l’image, l’attrait, la pâture de ses passions, et
e très-dangereuses, les gens du monde disent tous les jours qu’ils ne
sentent
point ce danger. (Nous venons d’y répondre.) Pous
théologiens, d’un commun accord, les condamnent hautement.) « Ils ne
sentent
rien, disent-ils, et on peut les croire sur parol
ien, disent-ils, et on peut les croire sur parole. Ils n’ont garde de
sentir
le poids de l’eau, quand ils en ont au-dessus de
dessus de la tête ; et pour parler aussi à ceux qui commencent, on ne
sent
le cours de la rivière que lorsqu’on s’y oppose.
a rivière que lorsqu’on s’y oppose. Si on s’y laisse entraîner, on ne
sent
rien si ce n’est peut-être un mouvement assez dou
en si ce n’est peut-être un mouvement assez doux d’abord ; et vous ne
sentez
le mal qu’il vous fait que quand vous vous noyez.
ien de personnes fort chastes, dit le savant cardinal d’Aguire, qui y
sentent
exciter des passions, dont elles ne s’apercevaien
e et les impudicités, c’est être trop sourd à la vérité que de ne pas
sentir
que leurs raisons portent plus loin, ils blâment
nant ce qu’il faut penser de ces confesseurs. Nous croyons avoir fait
sentir
assez que le spectacle produit de très-mauvais ef
que comme d'une action basse et pleine de lâcheté, les mouvements que
sentirait
une personne offensée seraient infiniment plus le
r ces sentiments, s'y abandonne sans résistance, et met son plaisir à
sentir
les mouvements qu'ils inspirent, ce qui le dispos
r odeur ? Nous nous en servons, et déliées, et par bouquets, nous les
sentons
, et nos femmes s’en parent le sein. Mais vous nou
ons point de couronnes, et si nous croyons que c’est par le nez qu’on
sent
les fleurs, et non pas par les cheveux, ni par le
u’il avait prouvé par autorité, par raison et par exemples, ce qui se
sent
mieux ordinairement qu’il ne s’exprime. Et j’étai
eillir du Public avec enthousiasme, le fait bientôt se décider. Il se
sent
pénétrer d’une nouvelle ardeur. Le Spectacle mode
tier, & la personne des gens de la lie du Peuple. Mon jeune Élève
sent
l’importance de mes conseils, il se promet bien d
de cet énorme colosse que le tems aura tant de peines à détruire, ont
senti
la nécessité de s’approcher des Artisans dont l’o
yent tardés jusques à aujourd’hui à le mettre en usage : au reste, on
sentira
bien que je ne parle qu’à ceux qui sont encore to
it & sans âme, c’est qu’ils ont pensés que les Gens de Lettres en
sentiraient
d’eux-mêmes l’importance. Je suis le prémier qui
horreur, ce sont des malheurs de l’humanité qui nous effraient. Nous
sentons
tous que nous ne sommes pas les maîtres de notre
Spectateur s’intéresse, tombe dans un malheur atroce, effrayant : on
sent
avec lui les malheurs de l’humanité, on est pénét
de vieux mots, des discours quelquefois embarrassés, des endroits qui
sentaient
le déclamateur. Racine eut le talent d’éviter ces
dée des crimes qu’un Personnage de Tragédie a commis, nous empêche de
sentir
pour lui une pareille compassion. On peut donc me
e personne qui n’ait eu le malheur [ou le bonheur, c’est selon] de la
sentir
, du moins une fois en sa vie. C’en est assez pour
r, les porte à l'excès. Il plaît à mesure qu'il la fait plus vivement
sentir
. Se retranche-t-on à dire qu'il les combat l'une
eur arrache et des cris et des larmes » : quelle âme barbare ! « Elle
sent
qu'elle existe en ces affreux moments » : affreus
» : il est plaisant qu'on compare le théâtre à la Grève pour en faire
sentir
les beautés. « L'homme que frappe alors une vive
és. « L'homme que frappe alors une vive peinture, avec plaisir en soi
sent
souffrir la nature » : et il n'est pas cruel ! «
al. Un Chrétien, s'il en est au théâtre, a-t-il besoin de masque pour
sentir
qu'il y est réellement au milieu des démons et de
ions. L'Orateur ne remue que pour faire agir, l'Acteur pour les faire
sentir
. Démosthène tonnait pour faire déclarer la guerre
oman singulier par cette pensée très vraie pour quiconque mérite d'en
sentir
la vérité. « Je ne saurais concevoir quel plaisir
mêlés avec les bons, soit pour opposer leurs rôles et les faire mieux
sentir
par le contraste. Toute la pièce est un conflit d
la possession, la perte de leurs objets. Les passions factices qu'on
sent
au théâtre, sont sans chagrin, sans remords, sans
Mais j’entends ici plusieurs personnes qui protestent qu’elles ne se
sentent
point émues à la comédie, et qu’elles n’ont jamai
e vous êtes déjà esclave, et qu’un esclave ne combat plus ? Car on ne
sent
la force de cet ennemi indomptable à toute autre
sance qu’à la grâce, que lorsqu’on s’efforce de lui résister, vous ne
sentez
rien ! Hé ! Comment sentiriez-vous, puisque vous
rsqu’on s’efforce de lui résister, vous ne sentez rien ! Hé ! Comment
sentiriez
-vous, puisque vous êtes toujours dans l’infection
fort pour sa justification, ce que j’y ai répliqué doit vous en faire
sentir
la faiblesse, et conclure avec moi que le théâtre
une action lâche, comme un crime énorme, les mouvements de colère que
sentirait
une personne offensée seraient infiniment plus le
fortifier cette impression ; l’esprit s’y abandonne sans réserve, et
sent
avec plaisir les mouvements qu’ils inspirent, et
jugea tout-à-fait contraire aux bonnes mœurs. Il en fut alarmé, &
sentit
que toute la sagesse de ses loix ne feroit jamais
es, n’offrir que des illusions, ne se montrer que sous le masque ? On
sent
bien que S. Augustin, qui dans les trois livres q
t, toute sorte de rôles, & tendre comme vraies & profondément
senties
toute sorte de passions factices. Un cœur droit,
perbes, de ces beautés divines ; on entend ces discours doucereux, on
sent
ces transports, tout devient théatral & roman
contre le mensonge ; contre, car il lâche quelques vers pour en faire
sentir
la bassesse ; pour, car il le montre par-tout ing
les représentations théatrales, où il ne voit, n’entend, ne goûte, ne
sent
que des mensonges, des perfidies, des friponnerie
par la corruption de leur cœur, ils ne laissent pas d’aimer ce qu’ils
sentent
n’être pas aimable. Notre pente aux plaisirs des
& affectent de faire paroître leur esprit à exprimer ce qu’ils ne
sentent
point : par là ils s’engagent insensiblement dans
jure. Bien loin de détester cette impression, on met son plaisir à la
sentir
, & son honneur à suivre les mouvemens qu’elle
& n’est-ce pas là que tendent les Comedies & les Romans ? Ne
sent
-on point d’éloignement pour le portrait des déreg
es spectacles prophanes : il y faut quelque chose de plus vif, qui se
sente
d’une fausse grandeur, d’un amour aveugle, ou de
oyable. Dans son Sermon sur le mauvais riche & Lazare, pour faire
sentir
la vanité des richesses, il compare les gens rich
villes que le théatre, & c’est parce qu’il est grand qu’on ne le
sent
pas : Magna mala theatra in civitatibus, magna ne
gna neque hoc scimus quia magna. Homil. 12. 1. Corint. 4. Pour faire
sentir
l’injustice & la vanité des jugemens des homm
p; par le malheur le plus déplorable, ceux qui en sont consumés ne le
sentent
pas. S’ils le sentoient, se livreroient-ils à cet
le corps & l’ame de leurs aveugles amans. S. Chrysostome en fait
sentir
les suites affreuses. Homil. 37. 1. Corint. Quell
ose que l’art du théâtre offre de différents mouvements pour la faire
sentir
. Ce fut apparemment pour le prouver qu’il fit un
c ou non, c’est-à-dire, si on a lieu d’espérer que les spectateurs se
sentiront
fortement affectés des sentiments passionnés que
cessaire, une Guerre qui duroit depuis plusieurs années, de lui faire
sentir
le ridicule de sa Religion, de lui reveler les fo
emander si je fais votre affaire ; ce mot dit par simplicité, fait
sentir
plusieurs traits picquans. La raillerie est amere
uans. La raillerie est amere & enjouée : voilà ce sel qui se fait
sentir
à l’esprit, dit Quintilien, comme le sel ordinair
ait sentir à l’esprit, dit Quintilien, comme le sel ordinaire se fait
sentir
au palais : quand il assaisonne un Ouvrage, cet O
mp; de Racine. 1 Le Continuateur du Dictionnaire de Bayle en a aussi
senti
le prix ; car le fond de cette Lettre lui a servi
ent & l’équité, en relève les défauts avec justesse & en fait
sentir
les beautés avec intérêt. Par-tout il annonce l’e
vous mariez pas vous ferez encore mieux. Un Philosophe moderne a fait
sentir
que l’appât du mieux pourrait être la cause de la
Théâtre peut faire d’honnêtes gens, peut-il en conscience, s’il ne se
sent
pas en état de remplir une carrière plus sublime,
onc à mon Pere l’unique ressource à laquelle je pusse m’attacher ; je
sentais
trop vivement ma situation et la sienne, pour ne
la societé qu’on pouvait mieux jouer que moi, le rôle d’un Héros. Je
sentis
trop sa supériorité pour vouloir lui disputer les
pas cependant que je croie qu’on ne puisse faire mieux ; si vous vous
sentiez
la force nécessaire pour employer tous vos loisir
uvelle pour les frais de mon apprentissage, il aurait fallu que je me
sentisse
de l’inclination pour aucune de ces professions M
ces professions Mécaniques et qu’en conscience pour m’y livrer, je me
sentisse
capable de l’exercer. J’en appelle aux gens de bo
e le parti du Commerce, pour peu qu’on ait la conscience timorée ? On
sent
bien qu’un bon chrétien dans cet état, ne fera pa
s l, de nous avoir donné un modèle de spectacle très capable de faire
sentir
aux jeunes gens tous les dangers du libertinage e
ors de nous proscrire. Que dis-je, Protecteurs du bien public, ils se
sentiront
obligés d’être les nôtres. La rigueur d’une loi d
plus il s’efforcerait, en lui en prodiguant de nouveaux, de lui faire
sentir
qu’il aurait deux objets en vue. Quel spectacle a
ne raison légitime en apparence de le critiquer. On dit que j’ai bien
senti
qu’en répétant tout ce qu’il avait dit, je n’aura
eront présentés. Une ame, accoutumée à ne s’ouvrir qu’aux effets, les
sent
plus vivement. Nulle considération étrangère, ne
de leur critique. La démangeaison de briller fit perdre le plaisir de
sentir
. Elle passa en habitude, qui elle-même dégénéra e
érent d’autres genres. Si quelques-uns cédérent à leur penchant ; ils
sentirent
la nécessité d’innover pour plaire, & pour tr
éable d’apprendre au public, qu’il s’étoit occupé de ces plaisirs. On
sent
combien ses détours coûtent à l’amour-propre. L’a
ont les Comédiens s’offensent, quoiqu’ils le méritent. C’est assez de
sentir
combien les jeux plaisans, les propos facétieux,
hatie, on gémira de son erreur ; les oracles de l’Eglise nous en font
sentir
le danger, & ce n’est pas l’asyle dans lequel
objets, n’est occupé que de ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il
sent
dans ces momens de plaisir : Gravitas totaliter r
, vivant, agissant avec toutes les graces & les attraits du vice,
sentent
, expriment, font sentir tout ce que sentiroit le
outes les graces & les attraits du vice, sentent, expriment, font
sentir
tout ce que sentiroit le personnage qu’ils jouent
ereux, très-mauvais, qu’on ne peut se permettre en conscience. Qui ne
sent
la différence des romans avec les livres de médec
s personnes, plus grand pour les uns que pour les autres. Quand on le
sent
, quand on l’a éprouvé, qui peut douter de la néce
a plûpart des Chrétiens assidus aux spectacles, puissent lire sans se
sentir
troublés & alarmés, tout ce qu’un zèle éclair
lus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire
sentir
le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. Le théâ
nes les plus religieuses, le Pécheur s’attendrit sans se repentit, on
sent
le plaisir de la compassion, sans sentir l’amertu
attendrit sans se repentit, on sent le plaisir de la compassion, sans
sentir
l’amertume de la componction ; ce n’est pas une p
a plûpart des Chrétiens assidus aux spectacles, puissent lire sans se
sentir
troublés & allarmés, tout ce qu’un zèle éclai
lus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire
sentir
le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. Le théâ
es les plus religieuses, le Pécheur s’attendrit sans se repentir ; on
sent
le plaisir de la compassion, sans sentir l’amertu
ttendrit sans se repentir ; on sent le plaisir de la compassion, sans
sentir
l’amertume de la componction ; ce n’est pas une p
ecteur ou le spectateur est transporté hors de lui-même, tantôt il se
sent
le cœur plein d’un feu martial, et s’imagine comb
il estime, il craint, il désire, il n’y a point de passion dont il ne
sente
les atteintes et les émotions. Ainsi il fait un e
ndresse, de vengeance, tout est en combustion chez lui, sans qu’il en
sente
seulement la fumée parce qu’il en est dehors, l’a
usie, la vengeance, tous peints avec des couleurs si belles, qu’on se
sent
forcé d’estimer ceux en qui ils se trouvent. A l’
es spectacles dont ils ont remporté des blessures profondes qu’ils ne
sentaient
pas alors, et d’y avoir consumé tant de temps. P
ειν μελη, le plus vil instrument suffit. Ces Passages ne font-ils pas
sentir
que les Chœurs seuls étoient chantés ? §. IIb.
hantés par une harmonie que nous ne trouvons point dans Seneque. Nous
sentons
nos oreilles agréablement frappées par une prose
dies, & non pas per hos dies, il répond qu’il est plus aisé d’en
sentir
la raison que de la dire. Comment la pourrions no
raison que de la dire. Comment la pourrions nous dire, nous qui ne la
sentons
pas ? Les Ecrits de Cicéron, malgré cet Art qui y
e, que jusqu’à lui les Poëtes avoient fait breve. Quelle différence y
sentons
-nous, & comment la faisons-nous sentir en lis
reve. Quelle différence y sentons-nous, & comment la faisons-nous
sentir
en lisant dans Virgile Italiam, Italiam ? &c.
les mêmes pieds, n’ont donc pas les mêmes nombres, les mêmes modes :
sentons
-nous cette différence ? Je rapporte ces choses, o
ne d’inflexions de voix, d’élévations & d’abaissemens, pour faire
sentir
non seulement la quantité des accens & des sy
e convenables ; à l’autre, à se mettre à la place du premier, & à
sentir
ce qu’il veut lui dire. Le lecteur déclame en lis
Corneille a mis son qu’il mourut , l’auroit-il écrit au hazard, sans
sentir
les beautés de cette expression ? Le spectateur l
ait éclore de l’énergie des idées, l’énergie d’action, cela eût moins
senti
l’enthousiasme, & on se seroit apperçu que l’
il l’immortalité ? De même, si on vante un Acteur, c’est d’avoir bien
senti
& bien rendu les idées du Poëte, & les pa
nitence ; faisons tout ce qu’il faut pour en avoir plus de besoin. On
sent
le ridicule de ce raisonnement. Quand sentira-t-o
n avoir plus de besoin. On sent le ridicule de ce raisonnement. Quand
sentira-t
-on l’indignité de cette conduite ? On aurait hont
es n’y serait pas exposé un homme de bien ? Raison plausible qui fait
sentir
de quel caractère sont les gens qui s’y trouvent.
s de lui faire voir la malignité de ce qui lui plaît, et de lui faire
sentir
le poison de ce qui l’enchante. J’ai toujours cru
d’en avoir été touché jusqu’aux larmes, seulement en le lisant, &
senti
le feu de l’impureté s’allumer dans son cœur ; &a
ce séjour heureux la tristesse est bannie, Le devoir n’y fait point
sentir
sa tyrannie, Le penchant du plaisir y tient lie
er un nouvel être : Destinez-leur vos plus beaux jours : Vous en
sentirez
mieux de quel prix est la vie. Nos Poëtes eccl
re ? Une autre sorte d’indécence que l’habitude ne nous permet pas de
sentir
, c’est le mélange des deux sexes dans les spectat
us violente passion inspire. De part & d’autre on s’efforce de la
sentir
pour la bien exprimer, de la bien exprimer pour l
la légèreté du style, y décellent une femme du grand monde, & ne
sentent
point le génie d’un homme dur, sec, serré, concis
es de la religion & de la vertu. Voyez Mercure d’août 1765. On ne
sent
pas dans le monde cette indécence, & on est s
éer le Peuple : objet plus important qu’une jeune-personne ne peut le
sentir
. Il faut au Peuple des amusemens qui lui soient p
sez généralement : un homme qui s’est une fois cru deshonoré, qui l’a
senti
de sens-froid, ne s’honore plus lui-même que par
il : la médiocrité suppose toujours un fonds de paresse, un manque de
sentir
& d’amour de la gloire. Dans ce dernier cas,
e fripon : mais dans ceux d’honnête bonhommie des Drames nouveaux, on
sent
qu’il joue d’après son cœur, & les larmes qu’
ans le Haut-Comique, sont d’une vérité qu’on ne peut qu’admirer &
sentir
. 60. MOLÉ, en 1761 : Pour vous, il faut vous modé
61 : les seconds rôles dans les deux genres : son Jeu quelquefois est
senti
: mais sa démarche semble guindée, & son acco
C’est-à-dire, que la liste en est courte. Messieurs, Gélin, (un jeu
senti
, de la chaleur, mais une voix cessante). Larrivé
a fréquentation, en écarter les idées, en combattre le goût, en faire
sentir
le danger, en faire craindre le péché. Malheur à
ation, & n’intéresse point ; il n’occupe point, on ne voit, on ne
sent
que la galanterie, on ne goûte qu’elle. Si le spe
rités connues des Peres de l’Eglise, il ajoute celles-ci. 1.° Il fait
sentir
le danger de la danse théatrale, de la musique ef
r faire lire, que le Précepteur doit les lire avec eux, leur en faire
sentir
la beauté, l’utilité, les mettre au fait de la pr
liarisent avec lui ; car enfin, pour bien représenter & pour bien
sentir
, il faut qu’il se forme au-dedans de nous, du moi
l’état de l’ame dans le vice ? Car les passions agissantes, écoutées,
senties
avec plaisir, quel qu’en soit le motif, ne sont p
Castillon dans leur Journal (Juillet 1774) le lui font ingénieusement
sentir
: L’Auteur, disent-ils, pouvoit bien se passer d
Poëte seroit en général agréable, si la frivolité ne s’y faisoit trop
sentir
. Ses talens ne seroient-ils pas plus utilement em
décence. Il faut être épris de l’amour jusqu’à l’ivresse, pour ne pas
sentir
l’obscenité d’une intrigue contraire à la vérité,
, la Sçène change ; on entend le lieu de l’action : il est aisé de le
sentir
. Usage des Grecs & des Latins. Les Gre
encore qu’elles ayent besoin d’être jointes pour être entendues &
senties
. Si vous otez la moindre petite roue d’une montre
teur éxprime par des paroles les passions dont son ame est agitée. On
sent
qu’il faut se prêter à l’illusion ; le Poète inte
urtre de sa Sœur, quoiqu’il ait vaincu leurs énnemis : il est aisé de
sentir
que ces deux célèbres Auteurs se sont furieusemen
l’Eglise & écouter la divine parole ? Consultez-vous vous-même ;
sentez
la différence de l’état où vous êtes en revenant
u spectacle du Cirque, où on ne voyoit que des courses de chevaux. On
sent
bien qu’il ne faisoit pas grace à ceux où l’on ét
plus animés. Je ne prétends pas excuser les Acteurs, mais vous faire
sentir
que vous êtes le plus coupable, & la vraie so
ur, dit S. Paul. Oui dans le Seigneur, non pas dans le Démon. Comment
sentirez
-vous vos péchés, comment vous en repentirez-vous,
r chercher ces frivoles & honteuses voluptés ? Ils nous faisoient
sentir
par là qu’il n’est rien de plus cher que la socié
élaguer dans la suite, le changer de sol, améliorer la culture, il se
sent
toûjours de sa racine. Là le Grec, né moqueur,
On charge même les caractères, on les contraste, pour en faire mieux
sentir
les défauts, & donner matiere au ridicule. Es
donner des coups mortels à des personnages véritables. Il est aisé de
sentir
dans son style un habitant de ce climat cynique,
our souffle, attise, alimente ce feu. Mais il est surprenant qu’on ne
sente
pas que le bien public demande qu’on arrête cette
nt de la méchanceté : Mors & vita in manibus linguæ. Pour en bien
sentir
l’énormité, faites vous-en l’application. Voudrie
arque ne dépeint ce farceur. Le langage d’Aristophane, dit Plutarque,
sent
son misérable charlatan. Ce sont les pointes les
nchanteur, ce charme inexprimable répandu sur toute sa personne, j’ai
senti
combien vous deviez l’aimer ; qu’il n’était dans
t rentré tard ; il n’a pas assez pris de ménagemens pour le lui faire
sentir
; il l’aura peut-être affligé, peut-être aigri ;
permettaient pas même de les amuser par des allégories ; c’est qu’ils
sentaient
que les premières impressions, qui se font dans l
de l’éducation des enfants serait seul assez puissant, pour en faire
sentir
la nécessité ; et pour en déterminer l’exécution
uniquement de l’Auteur ou de l’Acteur, comme on va tâcher de le faire
sentir
. Le Théâtre devant réprésenter des actions humain
souvent dans un seul jour du cœur des Spectateurs, jusqu’à leur faire
sentir
toutes ces différentes impressions à la fois. C’e
une pièce comique, ou dans l’éloquente tragédie, des pleurs que nous
sentons
couler de nos yeux, suffisent pour nous faire sen
pleurs que nous sentons couler de nos yeux, suffisent pour nous faire
sentir
une vérité, que l’auteur d’un traité de morale no
rarie aucune opinion particulière d’aucun des arbitres ; mais on doit
sentir
, en récompense, que rien n’est moins possible, qu
ragédie vraîment nationale. Je dis le premier, car tout le monde doit
sentir
que des Romans en dialogue sur des faits très-peu
? Est-ce bien sous le règne d’un Prince équitable, d’un Prince qui a
senti
lui-même le besoin de limiter son pouvoir, qu’on
nistre en Ministre ; mais qui est fatiguée de la servitude, & qui
sent
enfin sa dignité. XIX. Il n’est pas vrai que ces
des miennes. Vous penserez ce que je n’ai peut-être pas su dire. Vous
sentirez
combien la liberté du Théâtre est à desirer pour
nt législateurs par-tout où leur opinion particulière décide. Mais ne
sentez
-vous pas les inconvéniens d’une liberté sans limi
dont l’un assaisonnera son jeu, ne seront point à l’autre, qui les a
senties
& exprimées, soit en détail, soit dans le car
t pas, on les croit pénétrés de ce qu’ils disent. L’amour propre fait
sentir
aux plus méchants la nécessité de paroître vertue
nts la nécessité de paroître vertueux. Si l’on ne disoit que ce qu’on
sent
, y auroit-il dans le monde tant de fausses caress
ions de l’homme, l’amour, l’ambition et la vengeance, en nous faisant
sentir
du plaisir dans la représentation des plus grands
n apercevions. Ces spectacles nous corrompent l’âme, sans que nous le
sentions
. La lecture des Romans et de la Comédie fait le m
es ; ils verront la licence bannie d’un lieu qu’ils ont méprisé ; ils
sentiront
la vertu pénétrer insensiblement dans leur cœur ;
ran de Phérès, ville de Thessalie, voyant jouer l’Hécube d’Euripide ;
sentit
son cœur barbare s’attendrir malgré lui. Il sorti
s-grand tort de multiplier les Spectacles : il est aisé de leur faire
sentir
combien ils sont dans l’erreur. Je ne veux pourta
s de s’abstenir de tous ces divertissements mondains.Magister lib. 4.
sentent
. D. 16. ubi dicitur pœnitentem à ludis et spectac
culi qui perfectam vult consequi gratiam remissions. Magister lib. 4.
sentent
. D. 16. ubi dicitur pœnitentem à ludis et spectac
st piqué de jalousie, mais de représenter le dépit intérieur que l’on
sent
quand on nous préfère quelqu’un à cause de son mé
es raisons si recherchées, y ayant bien plus de personnes capables de
sentir
cette première impression qui les choque, qu’il n
par mon examen sur Œdipe : mais, en pénétrant plus avant, je me suis
senti
forcé de les abandonner ; et je me suis dit à moi
utres qui, depuis le commencement jusqu’à la fin de son ouvrage, fait
sentir
le faux des préceptes d’Aristote.10 La fameuse qu
ombé dans l’oubli qu’il mérite. Je ne daigne en parler que pour faire
sentir
l’étroite liaison de la licence & du théatre
raduites. Mais peu importe d’éclaircir ce mystere, il suffit de faire
sentir
le goût dominant du Théatre de S. Foix, ce qui n’
ceptible, si, jusque dans les Couvens, jusqu’aux pieds des Autels, il
sent
& se développe à lui-même un penchant vicieux
de la soie dont il est composé, fait regarder plus curieusement &
sentir
plus vivement ses charmes empoisonnés. On y trouv
’amour les verra, il abandonnera ces lieux. Il a raison : tout ce qui
sent
la vertu est si traînant & si triste ! Quoiqu
tes voix ou différens instrumens, c’est toujours la même chanson ; on
sent
par-tout la même main, par-tout on trouve le même
alheureuse intrigue qui cause la mort d’Hyppolite ; en un mot si l’on
sent
de l’horreur pour le crime de Phèdre, elle force
sans yeux on ne l’admirera pas ; de même, il faut avoir un cœur pour
sentir
et apprécier la Vertu, car sans son cœur sensible
lement de la part du Public de trouver dans son rôle un seul vers qui
sente
le pédant. Quant à Cicéron, que vous qualifiez de
les hommes de jugement. »by C’est donc votre fautebz de n’avoir pas
senti
pourquoi M. de Crébillon a conservé au caractère
nal Grec, à très peu de chose près ; c’est votre faute de n’avoir pas
senti
pourquoi ce Sophocle Français a mis, dans la bouc
rais au contraire augmenter l’horreur que Mahomet inspire, en faisant
sentir
par mon expression que j’ai du dépit d’avoir aucu
e la liberté dont on y jouit, des passions qu'on y exprime et qu'on y
sent
, tout y est réuni, tout invite, l'un appuie l'aut
qui afflige une âme frustrée des fruits de tous ses efforts. On veut
sentir
des mouvements agréables, et le théâtre les prome
eu des plaisirs dont ils sont les plus enivrés, devrait nous en faire
sentir
la vanité, et nous bien convaincre qu'il n'est po
des Rois laissât insulter à cet excès à la misere publique, et faire
sentir
la déprédation des impôts ? Autre déclamation d'e
dans cette personne divine : je rougis de le dire, même pour en faire
sentir
l'indécence. Il a passé, dit S. Paul, par toutes
empire de la folie ! L'esprit n'est point fait à ces merveilles : les
sent
-il, les goûte-t-il, les pratique-t-il, ces préten
uels on n’a en effet pour but que d’y laisser passer le temps sans le
sentir
, ou plutôt sans se sentir soi-même, et d’éviter,
but que d’y laisser passer le temps sans le sentir, ou plutôt sans se
sentir
soi-même, et d’éviter, en perdant cette partie de
Les hommes de peine, employés à des travaux rudes et journaliers, ne
sentent
d’autre besoin que celui du repos. Ceux qui se li
de trois heures et de se remplir l’esprit d’extravagances ; ceux qui
sentent
de semblables besoins doivent considérer cette di
, non seulement ces insensés vivent sans la sagesse, mais encore n’en
sentent
pas le besoin, et, dans leur stupide indifférence
raît que la Tragédie d’Andromaque est très convenable pour nous faire
sentir
de quelle manière on peut traiter la passion de l
corrige pas, il instruit du moins et d’une façon singulière ; il fait
sentir
avec qu’elle précaution il faut traiter l’amour s
l’intéressant et le lugubre d’une action tragique. » Racine savait et
sentait
à merveille cette vérité ; mais, par malheur pour
peut qu’inspirer de bons sentiments aux Spectateurs, en leur faisant
sentir
le bonheur que peut procurer l’amour conjugal. Ma
s condamner tout à fait ceux qui m’en avaient fait ce portrait, je me
sentis
engagé à faire quelques réflexions sur la différe
ent ce que son père lui doit ; et ici, par une inconséquence trop peu
sentie
, elle l’abandonne et le laisse à la merci du pouv
se et la sensibilité ; parce qu’en étant doués eux-mêmes, ils peuvent
sentir
pourquoi il faut en agir ainsi ; ces hommes que j
qui les écoutent pèchent mortellement, quoiqu’ils les entendent sans
sentir
un plaisir sensuel et seulement par récréation. L
septième Classe, est un Récit des punitions tragiques que Dieu a fait
sentir
à ceux qui assistaient aux Spectacles. Elles sont
egardent l’amour des femmes. La coutume du pays où il écrit, lui fait
sentir
la difficulté de faire recevoir la vérité de ces
ullien, si dignes d’un Chrétien des premiers siècles, et dont nous ne
sentons
plus la vérité, parce qu’en nous éloignant de ces
tion ou les sens, un homme dans une Apathie perpétuelle, incapable de
sentir
et de désirer ? Qu’on se garde bien de mettre un
n avis est plus estimable qu’un homme sans passions. Pour commencer à
sentir
l’utilité des spectacles, supposez Monsieur un Go
sans doute rempli la tâche que la raison impose aux Philosophes. Il a
senti
qu’il ne s’agissait pas de faire d’autres hommes,
ntithèses, pour les plus belles productions de l’esprit. Faisons-leur
sentir
combien les objets dans lesquels ils font consist
ivrent beaucoup moins par goût que pour suivre la mode ; faisons-leur
sentir
que ces rubans, ces pompons, ces colifichets dont
barbares pour s’expliquer parce que le plaisir de savoir ne peut être
senti
que lorsqu’on peut se faire entendre, c’est ce qu
e lunette, ou de pouvoir se battre avec les Ours à forces égales. Ils
sentent
trop que ces avantages physiques ne les dédommage
des femmes savantes, mais il était trop grand maître pour cela, il a
senti
qu’il ne fallait opposer que du bon sens à l’abus
’est aux lois, à la raison, c’est aux Auteurs Dramatiques à lui faire
sentir
que la fausse application du courage est un vice
ité et la raison ont gagné dans le cœur des braves gens de leur faire
sentir
que la plus grande partie des raisons pour lesque
nt traité, et les autorités où ils ont puisé leurs réflexions. M.F. a
senti
sans doute que ces Observations n’étaient pas pro
ément dans le monde. Il parle un langage poli, châtié ; (quoiqu’il se
sente
toujours de son accent, qui, malgré lui, le fait
rre, l’hypocrisie dans le Tartuffe, l’avarice dans l’Avare. Mais pour
sentir
combien ces trois Pièces sont peu propres à corri
délicate. Ainsi on rapportera nûment quelques passages sans en faire
sentir
l’énergie. On choisit l’Ecole des femmes que M.F.
est toute entière dans les cœurs, avant qu’on l’ait, pour ainsi dire,
sentie
s’y introduire ; en un mot qu’elle porte à chaque
lheureux sentiment dans tous ses degrés, dans tous ses caprices, à le
sentir
, à l’inspirer, à parler son langage. L’idée qu’en
ra un crime ; on le leur peindra affreux, dangereux ; on leur en fera
sentir
les conséquences ; on les veillera. Qu’importe ?
nieux ; plus leur succès est sûr et la séduction certaine. Ainsi l’on
sent
combien le retranchement qu’on en conseille doit
le coup un divertissement innocent. On ne conçoit pas comment M.F. ne
sent
pas la différence de ces Pièces avec celles de no
faibles qui ne peuvent rompre leurs chaînes, et qui peut-être ne les
sentent
pas ; on voit que l’Eglise doit tolérer ceux qui
nt bien plus étendus, et ont des dispositions bien plus générales. On
sent
bien que M.F. s’est trouvé intéressé à les taire
avant, et le condamner comme Auteur comique. Il n’y a personne qui ne
sente
et qui ne fasse cette distinction. Il en est de m
Théologien s’étendroit davantage sur cette objection, et ferait mieux
sentir
à M.F. combien il s’est égaré. Mais sans l’être,
si bien, seraient-elles supposées ne les pas connaître, et ne les pas
sentir
? Comment faites pour le plaisir, et le prêchant
x qui cultivent l’Opéra-Bouffon, ou la Comédie-mêlée-d’Ariettes, n’en
sentiront
-ils pas mieux la nécessité de suivre sans cesse l
fantaisie. La réfléxion vient bientôt déssiller les yeux ; elle fait
sentir
combien l’on a tort de chercher à briser les chaî
as tous suivi à peu près la même route ? La même reflexion a dû faire
sentir
à tous leurs Poëtes, que puisqu’ils vouloient imi
lque tems ignorée chez les Grecs. La même Réflexion a dû encore faire
sentir
à tous les Poëtes, que pour le Spectacle destiné
sons de sa musique ? Mais de quels mouvements, dans son cœur excités,
Sentira-t
-elle alors tous ses sens agités ? Je ne te répond
ses vertus, et que, privé de toute réflexion, réduit à la faculté de
sentir
, lié par de honteuses chaînes, mais qui paraissen
son imprudence, ou après avoir commis quelque mauvaise action, on se
sent
indigné contre ses vices, et peu attendri de ses
parfait en toutes choses, car cela est impossible ; il faut qu’il se
sente
des faiblesses de l’humanité, afin que le spectat
’a que trop mérités par ses crimes ; ou si la fortune le favorise, on
sent
un secret dépit de voir le vice récompensé par de
nt la couronne qu’ils voulaient usurper, on ne pourrait s’empêcher de
sentir
de l’indignation en les voyant dans la prospérité
r de son caractère, pourvu qu’il s’énonce en peu de mots, pour ne pas
sentir
le déclamateur. Si la disposition du sujet, ou la
élibère de commettre un crime. Il faut que le Poète exprime, et fasse
sentir
ces incertitudes, pour faire comprendre aux spect
stissaient absolument : Toutes les raisons qu’on apportait pour faire
sentir
le ridicule de cet air précieux, ne faisaient que
naires. Ceux qui se vantent d’aller à la Comédie et d’en sortir, sans
sentir
de mauvaises impressions, ne la justifient pas po
sse & sa sœur ; & il s’en est déclaré le champion. Les hommes
sentiraient
-ils, comme par instinct, que l’effet du Théâtre e
Ils ont en outre un degré d’utilité, que je croyais avoir fait assez
sentir
. Septimanie. N’avez-vous pas défini la Coméd
la Réformation de Riccoboni : il faut vous faire part de ce que j’ai
senti
durant cette lecture. D’abord, il m’a semblé qu’u
t : pour m’en convaincre, je n’ai pas examiné, je me suis contenté de
sentir
: la première fois que je vis représenter Mithrid
dé. Des Arcis. Je voudrais bien, mon amie, que vous nous fissiez
sentir
ce que vous avez trouvé de si convaincant dans la
our, malgré sa douceur, pourrait tomber dans ces forfaits, & n’en
sentir
toute l’horreur, qu’après les avoir commis : la T
encieusement des maximes pernicieuses ; à moins d’être des Enfans, ne
sent
-on pas, que le nom du personnage, & sa qualit
, les Amantes même des Jeunes-gens, si elles étaient au Théâtre. L’on
sent
quel nouveau ressort l’on donnerait par cet usage
ête, respectée au fond de tous les cœurs, d’avec ce que peuvent faire
sentir
des Baladins, des femmes dérèglées ? Une Pièce, d
e vais d’abord vous éclaircir l’Article que vous n’entendez pas. Vous
sentez
, ma chère Honorine, que le plaisir du Spectacle e
, & ne se connaissant pas même en plaisir, veut persuader qu’elle
sent
beaucoup, & qu’elle sait parfaitement saisir
r la modestie de leur sexe, deviennent le partage d’un malôtru qui ne
sent
ni leur mérite ni son bonheur, auquel une automat
rrons le bonheur de ceux qui nous auront touchés, attendris ; nous le
sentirons
presqu’aussi vivement qu’eux. Des Arcis. Mon
a là quelque chose de noble & de grand, que les âmes bien faites
sentiront
, & qu’à Sparte on ne dédaigna pas. Les Actric
Il continue sur la même mesure, jusqu’à ce qu’il ait tout exprimé. On
sent
bien que ce n’est pas le Vieillard qui doit exécu
es matérielles des principes généraux, qui remplissent tout, que l’on
sent
, mais qu’on ne voit nulle part ? Voila quelle est
leurs Esclaves, pour en former les Instituteurs de leurs enfans. L’on
sent
combien, par cette conduite, les Sciences & l
éder dans ceux qu’elle aurait pu charmer, une confusion salutaire. On
sent
combien cet usage rendait la profession du Théâtr
on jouait les Moralités & la Passion, & sur-tout les Prêtres
sentirent
qu’ils ne devaient pas laisser partager le droit
trouverait digne de l’homme : vous verriez alors, s’il est capable de
sentir
; ses sanglots, sa religieuse frayeur porteraient
ntrent dans la profession du Théâtre par la porte du libertinage : on
sent
bien que les Sujets de cette classe ne sont pas p
ir cette carrière ? C’est alors que nous verrions des situations bien
senties
, & les chefs-d’œuvres de nos grands hommes, p
ubliquement sa personne en vente. J’adjure tout homme sincère s’il ne
sent
pas au fond de son âme qu’il y a dans ce trafic d
n besoin même de disputer sur les différences morales des sexes, pour
sentir
combien il est difficile que celle qui se met à p
racle continuel ? L’immodestie tient si bien à leur état, et elles le
sentent
si bien elles-mêmes, qu’il n’y en a pas une qui n
ommes, et pour l’admiration que l’on a pour leur vertu. 2°. Lui faire
sentir
délicatement la différence d’estime et d’admirati
s ; c’est son penchant naturel, c’est un de ses grands plaisirs de se
sentir
distingué parmi ceux avec qui il a à vivre ; ains
enfin pour Membres de cette compagnie des connaisseurs délicats, qui
sentent
combien les bonnes mœurs sont importantes pour au
n ami. Ce titre annonce tous les avantages que j’y trouve. Vous les
sentez
comme moi, mon cher Ami ; votre cœur vous les dit
qu’une personne soit de bronse ; & qu’au milieu du feu elle n’en
sente
aucune affection, aucun mouvement qui l’amollisse
int Jerome au milieu de la Terre Sainte, où tout inspira de la pieté,
sentit
toute la peine du monde pour se recueillir ; &
fatales & propres à donner de l’entrée au peché. Si après cela on
sent
la tentation, on est hors d’état de se défendre :
le que la Comedie, vous avez trop de penetration, Madame, pour ne pas
sentir
le malheur des personnes, qui par leur exemple on
rement nous donner exemple, & dont toute ame, qui a de la pudeur,
sent
de l’horreur & de l’aversion. Je finis, Madam
par l’intrigue obscure d’Hippolyte et d’Aricie. Arnauld l’avait bien
senti
, quand il disait à Racine : « Pourquoi cet Hippol
ors à des discours généraux, et à une approbation faible, parce qu’il
sent
qu’Oronte veut être loué, et que dans des bagatel
connus, et de l’autre plus de recherche et plus de nuance pour faire
sentir
des ridicules moins apparents. Le zèle dont vous
r pour vous y soumettre et pour le défendre ? Comment n’avez-vous pas
senti
, que si ceux qui représentent nos pièces méritent
ardonnez-moi ce dernier mot) vous fera aisément obtenir grâce ; elles
sentiront
du moins, et elles vous en sauront gré, qu’il vou
ur vanité à la gêne, de flatter leur amour-propre. On dirait que nous
sentons
leurs avantages, et que nous voulons les empêcher
être l’âme ; car quand vous dites « qu’elles ne savent ni décrire, ni
sentir
l’amour même » v, il faut que vous n’ayez jamais
e sera plus libre de se répandre, plus étendue et plus égale, nous en
sentirons
alors les effets bienfaisants ; nous cesserons de
me forme contre vous une objection incommode que vous paraissez avoir
sentie
en n’osant vous la faire, et à laquelle vous avez
e lieu à la plaisanterie. Et peut-être est-il aussi à propos de faire
sentir
le ridicule de l’erreur que le sublime de la véri
sont ordinairement mieux placées que sur une Scène plus vaste : on en
sent
la raison [F] [F]. TITRE PREMIER. Théatres. [
ion : d’un autre côté, l’illusion est détruite, des que le Spectateur
sent
s’élever cette pensée, qu’on ne s’échapperait pas
. On en peut dire autant de Mahomet ; car tout Spectateur raisonnable
sent
assez que la perte de Palmyre est un châtiment tr
re du Drame. Je pense qu’il n’est point d’Auteur dramatique qui n’ait
senti
, que pour atteindre au naturel, au vrai, par la R
ire merveille, les accompagne d’un geste bien déployé, & d’un ton
senti
; ils deviennent alors d’une invraisemblance si c
clamatives sont les seuls A-parts naturels. Le Spectateur, dira-t-on,
sent
bien que le personnage ne fait que penser ce qu’i
uvelles idées, les meilleurs Opéras possibles, ne tardèrent-ils pas à
sentir
, combien il était insipide de faire chanter des H
n pas égal avec la Musique dans leur Opéra : leur génie peu musical1,
sent
qu’Euterpe ne lui suffit pas ; il faut que Melpom
d’eux-mêmes, sans y rentrer ; se voir aimés sans payer de retour ; ne
sentir
leur existence que par la volupté, & que le b
apable de nos vertus. Non, ce ne sont pas les femmes qui craignent de
sentir
vivement, ce sont des hommes efféminés bien infér
le en serait plus respectable, & dès-lors plus intéressant2. L’on
sent
combien les beaux Rôles de nos Tragédies, par exe
asse déclamer par un excellent Acteur ; qu’il note couramment tout le
senti
de la Déclamation, pour lui servir de cannevas, &
ce. Son jeu muet, un geste expressif, des mouvemens intelligens &
sentis
, font éprouver au Spectateur toutes les passions
geste, ni le feu de l’action ; toujours guidés par la Musique, ils ne
sentent
que par elle ; dès qu’elle cesse de les animer, i
Ariette. *. « L’émotion, le trouble, & l’attendrissement qu’on
sent
en soi-même, & qui se prolonge après la Pièce
& la petite Pièce y met bon ordre. En sortant du Spectacle, on ne
sent
plus rien. M. Rousseau dit un instant après : « U
émotion : si l’Acteur est mauvais, quoique sa voix soit belle, on ne
sent
rien. Les airs mêmes, qui devraient avoir l’effet
Mon jugement n’est pas le même sur la Musique instrumentale : j’en ai
senti
la force ; souvent elle exprime, elle peint : l’o
tées, les Comédiens sont purement tolérés. Le Parlement l’a bien fait
sentir
à votre Avocat dans la peine infamante qu’il vien
es. Mediol. inter epist. S. Ambros. epist. 6. 1. Galat. i. v. 8. 2.
Sent
. decret. Lib. 5. tit. 11. cap. 4. & ibid. Lib
i]. Lib. 6. n. 6… 7. D. L'expérience de ceux qui y assistent sans se
sentir
coupables d'aucun péché, ne peut-elle pas balance
vérité le mal que les spectacles produisent, ne se fait pas toujours
sentir
tout d'un coup. Ils sont un poison tantôt lent, t
u jour, ne les portait à courir en foule au Théâtre colifichet ! L’on
sent
bien que, quelles que soient les mœurs d’un Petit
néprouvé ; c’est du neuf pour eux ; ils en sont enchantés : sans rien
sentir
, ils soupirent, & par des mouvemens passionés
sous le même toît, n’ayant (on ne le disait pas, mais on le laissait
sentir
) qu’un même lit : De voluptueuses images à chaque
Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi parce que nous ne
sentons
point qu'elle excite en nous aucun mauvais désir.
instruits qu’aiguillonnés. Les principes ne leur disent que ce qu’ils
sentent
, & ne sont tels que parce qu’ils le sentent.
disent que ce qu’ils sentent, & ne sont tels que parce qu’ils le
sentent
. En lisant un beau discours, on essaye ses forces
rouverait les plaisirs innocents trop froids et trop insipides, et ne
sentirait
plus que du dégoût pour la piété. Les devoirs que
que de l’ennui, cessez donc de rechercher un divertissement dont vous
sentez
bien le vice et le faux : craignez que votre assi
contagieuse, et ne l’inspire aux spectateurs. On veut que ceux-ci la
sentent
en quelque maniere, et si, par exemple, un endroi
ut. On fait ce qu’on peut pour faire que le spectateur, non seulement
sente
la passion que l’on represente, mais encore qu’il
qui est celui de corriger en critiquant : mais, comme ces deux Poètes
sentaient
que, pour parvenir à corriger, il fallait plaire
milieu du siècle passé, les ont faites revivre en France : ce qui fit
sentir
qu’ils avaient enfin connu la nécessité de la cri
de et triste ; et, quoique j’eusse grand besoin de distraction, je me
sentais
si peu en état de penser et d’écrire que, si l’id
plus cruelle et que je voudrais en vain dissimuler ; le public ne la
sentirait
que trop malgré moi. Si dans les essais sortis de
it d’accord avec moi de tout ce que je disais : il ajouta qu’il avait
senti
lui-même ce défaut dans le cours des représentati
ctère. Les Poètes qui ont retranché Créon de cette Tragedie n’ont pas
senti
de quelle importance était ce personnage, sans le
séance inspire : le sexe en général en est offensé ; et tout le monde
sent
que de pareils exemples doivent être bannis du Th
ter en vie, ne cesse point de détester l’Auteur de tant de crimes, et
sent
un plaisir secret à espérer qu’elle languira long
mbattre sans cesse, et de ne jamais y succomber : c’est pour cela que
sentir
une passion n’est point un crime, ne pas la répri
la Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi, parce qu'on ne
sent
point qu'elle excite aucun mauvais désir formé. I
ssaient bien, puisqu'il chassa les comédiens de son royaume. Ceux qui
sentent
en eux ce besoin le doivent considérer non comme
ssaient bien, puisqu'il chassa les Comédiens de son Royaume. Ceux qui
sentent
en eux ce besoin, le doivent considérer non comme
et 46.), et notamment de S. Thomas, qui le décide positivement (in 4.
Sent
. dist. 6. q. 4. art. 2.), qui croit même qu’on pe
ent les pièces, juge plus hardiment, prononce plus décisivementc, qui
sent
, qui goûte mieux le jeu des Acteurs et les grâces
es traiter, les enseigner, les imprimer ? quel aveuglement ! Si on ne
sent
pas l’indécence de ces ouvrages par de telles plu
. Ne sont-ce donc là que des conseils de bienséance ? Diana aurait dû
sentir
que le mot vita et honestas, honestum, comme on p
malheurs des morts, ou rire aux dépens des vivants. Mais j’aurais dû
sentir
que ce langage n’est plus de saison dans notre si
éviter avec tout le soin dont nous sommes capables. Il ne faut, pour
sentir
la mauvaise foi de toutes ces réponses que consul
fin d’une Tragédie. L’émotion, le trouble, et l’attendrissement qu’on
sent
en soi-même et qui se prolonge après la Pièce, an
e bon sens et l’intrépide vertu de Zopire15. Il fallait un Auteur qui
sentît
bien sa force, pour oser mettre vis-à-vis l’un de
ans sa perfection, c’est-à-dire, à sa naissance. On convient et on le
sentira
chaque jour davantage, que Molière est le plus pa
quoiqu’Alceste ait des défauts réels dont on n’a pas tort de rire, on
sent
pourtant au fond du cœur un respect pour lui dont
lles ne donnent pas précisément de l’amour, mais elles préparent à en
sentir
; elles ne choisissent pas la personne qu’on doit
endu, eût fait de l’effet, s’il eût été plus digne de lui ; mais tous
sentirent
que l’intérêt principal était pour Bérénice, et q
ignifiait cela, sinon qu’on tremblait qu’elle ne fut renvoyée ; qu’on
sentait
d’avance la douleur dont son cœur serait pénétré
e aux pieds de Bérénice ; que, pénétrée d’un si grand sacrifice, elle
sente
que son devoir serait de refuser la main de son a
ent sa personne en vente. J’adjure tout homme sincère de dire s’il ne
sent
pas au fond de son âme qu’il y a dans ce trafic d
, celui qui serait tenté de le devenir ? Quoiqu’elle puisse faire, on
sent
qu’elle n’est pas à sa place en public, et sa bea
n besoin même de disputer sur les différences morales des sexes, pour
sentir
combien il est difficile que celle qui se met à p
racle continuel ? L’immodestie tient si bien à leur état, et elles le
sentent
si bien elles-mêmes, qu’il n’y en a pas une qui n
souvent un écart de jeunesse décide du sort de la vie, et quand on se
sent
un vrai talent, qui peut résister à son attrait ?
de jeune homme qui traitera nos cercles de corps de garde, et croira
sentir
l’odeur du tabac. Il faut pourtant répondre : car
pport aux femmes, je le dis maintenant par rapport aux hommes. Ils se
sentent
autant et plus qu’elles de leur trop intime comme
urrions-nous jamais nous élever de grand ? Nos talents, nos écrits se
sentent
de nos frivoles occupations50 : agréables, si l’o
souvent fermenter l’amour ; les hommes n’y sont que trop capables de
sentir
des passions violentes, les femmes, de les inspir
pareil établissement par manière d’essai, sauf à l’abolir quand on en
sentira
les inconvénients : car ces inconvénients ne se d
, ils restent quand leur cause est ôtée, et, dès qu’on commence à les
sentir
, ils sont irrémédiables. Nos mœurs altérées, nos
e vos plaisirs ne soient effémines ni mercenaires, que rien de ce qui
sent
la contrainte et l’intérêt ne les empoisonne, qu’
nsieur, ce n’est pas ainsi qu’on les peut ramener. Il faut que chacun
sente
qu’il ne saurait trouver ailleurs ce qu’il a lais
autres : il faut des yeux faits pour le voir, et un cœur fait pour le
sentir
. Non, il n’y a de pure joie que la joie publique,
article. Puisse-t-elle connaître et mériter son sort ! Puisse-t-elle
sentir
toujours combien le solide bonheur est préférable
t rentrer dans ses bornes ; elle a toutes les prises imaginables pour
sentir
qu’ils n’existent pas : car bien qu’on ne puisse
e tout cela dans la scène. C'était donc ma faute si je ne l’avais pas
senti
: mais voilà ce qui nous arrive à nous autres pet
du sexe, et attente avec violence aux charmes d’un jeune objet qui ne
sent
rien pour lui ; sa grossièreté n’est point passio
cent fois plutôt sensés que passionnés. Elles ne savent ni décrire ni
sentir
l’amour même. La seule Sapho, que je sache, et un
Mon père, en m’embrassant, fut saisi d’un tressaillement que je crois
sentir
et partager encore. Jean-Jacques, me disait-il, a
goût du plaisir, le tenoient enchaîné. Il y en a bien d’autres qui ne
sentent
pas moins leur péché, & n’ont pas le courage
étudié, où tout est porté à l’excès ? On n’a pas besoin d’apprendre à
sentir
une passion que la nature n’inspire que trop ; ma
s impressions, ils y apprennent toujours trop tôt à connoître & à
sentir
l’amour ; & quand même il seroit vrai qu’il f
eçons prématurées, infiniment funestes à leur innocence, avant qu’ils
sentent
quel est son prix, & combien sa perte est aff
oufflant ? La religion & la vertu n’approuvèrent jamais qu’on fît
sentir
à l’ame de si violens mouvemens ; cela seul a dû
end pour l’entretenir. Mais si on n’oseroit faire un tel aveu ; si on
sent
le coup qu’il porteroit à la Religion ; qu’on jug
pre étincelant, et l’émail des vôtres, et entre mille belles fictions
sentez
un aise véritable de dire la vérité, qui citoyenn
VIII. Que ceux et celles qui ne
sentent
point que les Romans et les Comédies excitent dan
IX. Que ceux donc qui ne
sentent
point que les Romans et les Comédies excitent dan
s suspects ? Ils le paient cher ; la raillerie ne manque pas de faire
sentir
le contraste de la dévotion et de la comédie, si
s tristes et lugubres, Tibicines, et turbam, tumultuantem Tout ce qui
sent
la comédie n’est ni dévot ni sage. On était allé
sur tout : ce sont des hommes et des femmes véritables, qui parlent,
sentent
, agissent ; c’est à la fois la poésie, la danse,
ieux. Qu’ils peignent toutes les passions, à la bonne heure ; ils les
sentent
, ils y sont livrés, leur cœur en est le premier t
e, ennuyeux, languissant ; Mais la nature est vraie, et d’abord on la
sent
. » Dans les pièces de Communauté, où les Acteur
s de Communauté, où les Acteurs sont communément des gens de bien, on
sent
qu’il leur en coûte de remplir les rôles de scélé
e. Ce fut à la comédie qu'elle commença à se développer et à se faire
sentir
en moi, et je le dirai à ma confusion ou à celle
la beauté et par la tendresse des sentiments de son personnage. Je me
sentis
affligé de la voir malheureuse ; il me sembla mêm
t leur saine morale sur la jeunesse qui s'y trouve, s'y font aisément
sentir
. Celui qui parle connaissait bien le monde, et n'
rès du feu, il a beau ne pas le vouloir, il est impossible qu'il n'en
sente
l'ardeur, et qu'enfin il ne se brûle. Le second d
ièces et les faisait représenter, enseignait ses élèves à déclamer, à
sentir
et à inspirer la passion. Elle introduisit cette
on, son bon ami (de l'Education des filles), « tout ce qui peut faire
sentir
l'amour, plus il est adouci et enveloppé, plus il
t le vrai moyen d’animer ses travaux. » « IlPage 256. faut que chacun
sente
qu’il ne saurait trouver ailleurs ce qu’il a lais
Mon père, en m’embrassant, fut saisi d’un tressaillement que je crois
sentir
et partager encore. "Jean-Jacques, me disait-il,
l, et un génie supérieur, c’est la Poésie dramatique. Quiconque ne se
sent
pas les dispositions nécessaires pour la traiter
passions inséparables de quelque ridicule. Et qui est-ce donc qui ne
sent
pas la force et l’utilité d’une pareille Comédie,
pour s’imaginer qu’ils ne seroient pas capables de connoître & de
sentir
les beautés des Ouvrages du Sophocle François, s’
en vois peu auxquels le nôtre ne paroisse préférable. Comme vous avez
senti
la foiblesse des preuves qu’il vous étoit possibl
de la raison, c’est un art qui peut, en les faisant agir, nous faire
sentir
leurs forces, l’étendue de leurs mouvemens, nous
raindrois de vous refuter sérieusement, & je veux croire que vous
sentez
toute la fausseté de ce qu’une effervescence mome
s estimables, des imbecilles, des Gerontes, dont la Comedie nous fait
sentir
les défauts : on apprend à ne leur pas ressembler
la vieillesse respectable, à s’attendrir en faveur des malheureux, à
sentir
le prix de la vertu, & à connoître combien le
t de cordialité, & dont je crois qu’il est superflu de vous faire
sentir
les consequences, qui se manifestent d’elles-même
positions qu’il veut établir ? C’est à cette flexibilité des ames qui
sentent
avec force & rapidité, qu’on doit l’excellenc
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