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1 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
ngereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens . De cette sorte, si nous l’en croyons la confe
le, et je ne sais quelle disposition inquiète et vague au plaisir des sens qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrai
t innocents : pour peu qu’on adhère à ces premières complaisances des sens émus, on commence à ouvrir son cœur à la créature
es os. C’est une racine envenimée qui étend ses branches par tous les sens  : l’ouïe, les yeux, et tout ce qui est capable de
yeux, et tout ce qui est capable de plaisir en ressent l’effet : les sens se prêtent la main mutuellement : le plaisir de l
mal.  Il faut, dit Saint Augustin, distinguer dans l’opération de nos sens la nécessité, l’utilité, la vivacité du sentiment
nt au plaisir sensible : libido sentiendi. De ces quatre qualités des sens , les trois premières sont l’ouvrage du créateur :
ssité du sentiment se fait remarquer dans les objets qui frappent nos sens à chaque moment : on en éprouve l’utilité, dit Sa
te le choix des aliments et en prépare la digestion : la vivacité des sens est la même chose que la promptitude de leur acti
la sagesse, la source de la corruption, la mort des vertus : les cinq sens sont cinq ouvertures par où elle prend son cours
que c’est partout le même attrait du plaisir, la même indocilité des sens , la même captivité et la même attache du cœur aux
2 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
e tout ce qui peut plaire, qui ne tend qu’à enchanter l’esprit et les sens par mille charmes, et à attendrir le cœur par tou
i grand fracas de plaisirs ; rien n’est du goût que ce qui flatte les sens , et parmi tant d’objets si capables de plaire, et
e qu’on voit, tout ce qu’on entend sur le théâtre ne s’adresse qu’aux sens , à la cupidité ; parures, décorations, chants, ha
ase de la vie chrétienne, tout ce qu’elle dit de la mortification des sens , de la légèreté de l’esprit, de la faiblesse de l
t ce qui concourt à ce profane divertissement, tout ce qui flatte nos sens , est un piège à la vertu. Quelle si délicate pude
incommode : une médiocre clarté est plus de l’art des spectacles. Les sens ne sont-ils pas d’abord pris par ce fracas de déc
e fracas de décorations, de voix, d’instruments, de machines ; et les sens , d’intelligence avec les passions, peuvent-ils la
d’état de se défier des surprises. Dans cette disposition de tous les sens , ou gagnés ou captifs, et d’un cœur si près de l’
tant la délicatesse de la conscience, que l’entière satisfaction des sens . Les remords s’émoussent à force de piquer inutil
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
u. Lorsque ce sentiment n’a d’autre objet que ce qui peut flatter les sens , on perd souvent de vue les principes qui doivent
utre, depuis la dégradation de l’homme, a dégénéré en une révolte des sens contre l’esprit ; il est si inséparable de notre
avagances : mais, lorsque le cœur est enflammé par l’enchantement des sens , la raison ne tarde pas à être séduite, et l’espr
e un mariage heureux q » ; il jette le trouble dans l’âme et dans les sens , il enlève la fleur de l’innocence, il étonne et
4 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
un peu distinctement. Le premier est qu’ils rendent l’âme esclave des sens , ou, pour mieux dire, qu’ils augmentent considéra
it de lui-même. Quand je dis ceci, je ne parle pas du pouvoir que les sens ont pour déterminer nôtre esprit dans les jugemen
portons en naissant, consiste dans cette autorité illegitime, que les sens ont sur nôtre esprit et sur nôtre cœur. Nous somm
out ce qui peut flatter le plus vivement, et le plus agreablement les sens , et que d’ailleurs on s’abandonne avec plaisir à
humaines, de tout ce qui paroît pompeux et éclatant, des plaisirs des sens , et des richesses d’iniquité. Sans doute que les
deuxiéme lieu que cette ombre même de pureté dont on parle est en un sens ce qu’il y a de plus pernicieux. S’il étoit aussi
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
dre agréable, veut rendre agréable la concupiscence et la révolte des sens . Car c’en est une manifeste que de ne pouvoir ni
e nous unir comme les gentils ». Qu’un mariage de cette sorte, où les sens ne dominent pas, serait froid sur nos théâtres !
grade la dignité de l’autre, et asservit l’un et l’autre au règne des sens . De Nupt. et Conc. I. 7. II. 21. cont. Jul. III.
6 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
lontiers. Y a-t-il chose qu’un tel ne puisse persuader ? Il émeut les sens , il adoucit les affections, et chasse une forte e
jà = déjà. e. [NDE] En moyen français, l'infinitif pouvait avoir le sens de "naissance". f. [NDE] si = ainsi, donc (Cotg
si = ainsi, donc (Cotgreave) g. [NDE] A l'époque, il avait aussi le sens de "honorable, honnête, juste, fidèle, ferme (Cot
ce qui se passe (Académie) i. [NDE] cas = choses, notamment avec un sens péjoratif. j. [NDE] Le putier est le cerisier o
7 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
utres Muses Dramatiques ; s’il est fondé sur le vrai. Mais en quelque sens que M. de S. Evremond prenne ici les Mœurs, c’est
es Gens. Voici comme je me suis alors comporté. Attentif et fidèle au sens de l’original, j’ai adouci certaines métaphores t
plus conforme à notre manière d’arranger les nôtres ; j’ai changé le sens figuré au sens propre, ou le sens propre au sens
rranger les nôtres ; j’ai changé le sens figuré au sens propre, ou le sens propre au sens figuré, à mesure que l’un ou l’aut
res ; j’ai changé le sens figuré au sens propre, ou le sens propre au sens figuré, à mesure que l’un ou l’autre me semblaien
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
indre chose, a un de ses couplets, dont la construction, ou plutôt le sens , est tout-à-fait vicieux & ridicule ; c’est c
lui-ci : Qu’un son frappe mon oreille, J’écoute… & dans tous mes sens , Mon ame qui toujours veille, Croit entendre ses
……………………………………………… Que signifie une ame qui toujours veille dans des sens  ? Il s’en suit des quatre Vers que je rapporte, q
s quatre Vers que je rapporte, que l’ame de Lise écoute dans tous les sens , les accens d’un objet qu’elle adore ; c’est-à-di
s sens, les accens d’un objet qu’elle adore ; c’est-à-dire que chaque sens a la faculté de l’ouie ; ainsi, le toucher, l’odo
& qu’elles ne sont remplies que de galimatias ou de mots vuide de sens  : qu’on fasse attention à cette Ariette. Une Fil
le joint. Je ne crois pas qu’il soit possible non plus de trouver de sens à ce que je vais rapporter. Remarques sur le
. Par-tout où je fixe la vue, En proie au chagrin qui me tue, Je sens que mon ame éperdue Veut choisir & ne le peut
e qui prouvent que dans l’autre siècle on choquait quelquefois le bon Sens , ainsi qu’on en accuse le Spectacle moderne. Et
dans le genre noble & sublime. Une faute d’éxpression ou de bons sens dans un de nos Opéras n’est point si remarquable,
9 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
uels mouvements, dans son cœur excités, Sentira-t-elle alors tous ses sens agités ? Je ne te réponds pas, qu’au retour moins
s charmes de la séduction. C’est là que la volupté entre par tous les sens , que tous les arts concourent à l’embellir, que l
armonie d’une musique voluptueuse achève de porter l’ivresse dans les sens des spectateurs. « Si Lully a excellé dans son a
ndre qu’on n’est occupé que du chant et du spectacle, sans songer aux sens des paroles ni aux sentiments qu’elles expriment 
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
tile, que de couvrir de fleurs un abîme vers lequel l’illusion de nos sens nous entraîne chaque jour. Notre Opéra croit peut
honnêteté ; Mais le Lecteur Français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mot
laidron, Une laidron. Il suffit d’avoir lû Ovide pour comprendre le sens de ce couplet.(7) Blaise le Savetier. Je
vous là ? Souffrez que je touche cela. Que nous laisse à deviner ce sens interrompu ? Elle a la taille fine, Et même j’im
ller trouver la belle, De lui compter de bout-en-bout L’amitié que je sens pour elle ; Et de lui demander si je suis de son
r le service, Tu n’est plus propre à rien, à rien. Qui ne conçoit le sens caché de ces Vers ? Mais une femme hautaine Vous
achève-t-elle pas d’être clairement èxpliquée par cette Ariette ? Je sens qu’un Vieillard, Parmi des fillettes, Encore jeun
de la volupté qu’on respire aux Spectacles lyriques, remplissent nos sens dans cet endroit d’un trouble, d’une langueur inv
harmonie d’une musique délicieuse achève de porter l’ivresse dans les sens des Spectateurs ; elle répand un nouveau charme s
trude, qui prétend que l’amour soit intellectuel, ces paroles dont le sens est assez clair ; (notez bien qu’il est minuit, &
puisse laisser une mauvaise idée dans l’esprit, & qui présente un sens contraire à ce qu’on veut lui faire signifier : c
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
goût de la piété. Comme on n’y apprend à juger des choses que par le sens , et à ne considérer comme subsistant et réel que
réel que ce qui les frappe et fait impression sur eux, c’est dans ces sens aussi que l’âme s’accoutume à se répandre toute e
le prêtre, comment ne s’éteindrait-il pas dans des lieux où tous les sens sont saisis par l’attrait de la volupté ? L’espri
12 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
aire accroire tant de choses extravagantes ; qui nous assurez que nos sens nous font illusion ; apprenez que ce que vous nom
ue dans ce contact2. D’ailleurs, je ne sais si c’est une boule que je sens  ; toutes choses n’étant que de rapport, leur esse
il touchât les Gentils. Je serais fou de ne pas croire vrai ce que je sens , par quelque organe que ce soit : mais je serais
le système des Monades, et réduire tout ce que nous éprouvons par les sens , à des phénomènes, c’est-à-dire, à des apparences
13 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
u à peu à tomber. « Qui spernit modica paulatim decidet" C'est un des sens de cette parole de Job: " Qui habitant domos lute
ntur velut a tinea. » Ce qui marque que ceux qui vivent de la vie des sens et dans les plaisirs du monde sont souvent consum
14 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
e donner à entendre par le geste, non-seulement les mots pris dans le sens propre, mais même les mots pris dans le sens figu
nt les mots pris dans le sens propre, mais même les mots pris dans le sens figuré ; leur jeu muet rendait des Poèmes en enti
les Romains furent les premiers qui rendirent par de seuls gestes le sens d’une Fable régulière d’une certaine étendue. Le
sé de Musique vocale & instrumentale, il exprimait avec vérité le sens de toutes sortes de Poèmes : Il excellait dans la
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
y a faites sont d’un ordre bien différent de celles qui touchent les sens . Il faut n’avoir pas tout perdu, et jusqu’à la lu
; les sentiments ordinaires et modérés ne frapperaient pas. Ainsi les sens n’y sont pas seulement séduits par l’extérieur, m
ison ; car tout ce qu’on y voit et qu’on y entend ne s’adresse qu’aux sens et à la cupidité. Les maximes établies avec plus
iblissent la connaissance. On y apprend à juger toutes choses par les sens , à ne regarder comme bien que ce qui les satisfai
16 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
’on y fait, sont d’un ordre bien différent de celles qui touchent les sens . Il faut n’avoir pas tout perdu et jusqu’à la lum
. Les sentiments ordinaires et modérés ne frapperaient pas. Ainsi les sens n’y sont pas seulement séduits par l’extérieur, m
ison ; car tout ce qu’on y voit et qu’on y entend ne s’adresse qu’aux sens et à la cupidité. Les maximes qui y sont établies
encore plus les idées. On y apprend à juger de toutes choses par les sens , à ne regarder comme bien que ce qui les satisfai
17 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ont conservé, quoy qu’ils semblent s’en estre servy seulement dans vn sens particulier : Car par ce mot de Balismus, ils ent
outre que l’intelligence y est beaucoup soulagée par le ministere des sens  ; l’artifice du Theatre & des Acteurs ajoûte
tal, & le detail de son ouvrage si évident & si aisé, que les sens ne s’y attachent point vainement, & qu’il ne
ute ambiguité des termes, mais encore de la simple odeur d’un mauvais sens  ; Que toute l’étenduë qu’il peut avoir non seulem
use, coupe & diminuë trop les objets ; & loin de soulager les sens ou la memoire, elle fatigue tous les deux par le
sauts perilleux, qui ne signifient rien, & qui n’ont non plus de sens que celuy qui les a faits & inventez. Sect
it venu. Ainsi les danceurs étoient considerez & examinez en tout sens . On voyoit les deffauts du pas, de l’agilité, de
’agilité, de la mine, & enfin de tout ce qui peut tomber sous les sens . Mais le luxe ayant prevalu à l’intelligence, on
les Danceurs, qui ne concourent avec les gestes à faire déchiffrer le sens envelopé sous ces deguisements, & qui enfin,
son inclination. Il est certain que l’essence du Balet prise dans le sens estroit & precis de sa définition, ne compren
encore de la beauté du Spectacle, d’estendre ses plaisirs à tous les sens , & de donner aux Spectateurs autant de divert
e c’est que Recit. Dans les Musiques d’Eglise ou de Chapelle, il a un sens singulier, & ne veut dire, qu’un silence du g
ent dans le grand Chœur. Mais à l’égard du Balet, le Recit a un autre sens . Car encore qu’il ne soit chanté que par une voix
out ce qui concerne son Sujet, & tout ce qui peut en éclaircir le sens , qu’un mot, qu’un demy vers, ou qu’enfin un trait
soin de conserver les paroles dans le chant, & d’empescher que le sens ne s’egare dans les frequens & trop lõgs roul
ne action visible, qui face paroistre quelque chose au jour & aux sens . Ainsi le Balet est necessairement entendu par ce
oir de tout autrement vigoureux que la premiere. Cette division à mon sens ne convient point trop mal à nos deux manieres de
e son costé doit estre intelligent, prendre peine pour entrer dans le sens du Sujet, dans l’esprit du Poëte, & dans le c
tez ont esté innocentes, si elles n’ont point seduit la raison ny les sens , s’ils n’ont point trahy l’interest de la maistre
du moins de l’indulgence. Il faut toutefois bien prendre garde que le sens personnel n’ait rien d’offensant, ou d’injurieux,
Elles ont deux beautez : La premiere est l’exterieure, qui frape les sens par la surprise des nouveaux objets qu’elle dérob
la demonstration & de la necessité des succez. Il doit plaire aux sens , & ordinairement à des yeux, qui ne portent p
18 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
&, sous l’opinion d’une plus grande capacité d’esprit, flatte le sens en séduisant l’amour-propre. Les représentations
les dimensions selon les loix de la perspective : de sorte que, si le sens du spectateur ne prend pas le change & se bor
es qualités de l’ame, ni les autres objets de l’entendement & des sens qu’ils n’ont pas en eux-mêmes, mais les images de
stiges de magie par lesquels l’Optique & la Mécanique abusent nos sens . Nous concluons, sur la seule apparence, de ce qu
ompter, sont les secours que l’homme a pour vérifier les rapports des sens , afin qu’il ne juge pas de ce qui est grand ou pe
git, ne peut que l’être encore par ses productions, du moins quant au sens matériel qui nous fait juger des tableaux du Pein
ant le même art appliqué par les imitations du Poëte immédiatement au sens interne, c’est-à-dire, à l’entendement. La scène
résister, quand elles nous assaillent tout de bon. Enfin, de quelque sens qu’on envisage le Théâtre & ses imitations, o
comme Poëte. *. Il ne faut pas prendre ici ce mot de partie dans un sens exact, comme si Platon supposoit l’ame réellement
19 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
leau animé des passions humaines, & qu’elle ébranle fortement les sens , pour porter par leur canal la conviction jusqu’a
parvenir jusqu’au siége intellectuel sans y avoir été portées par les sens qui veillent sans cesse autour de l’ame pour l’av
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
u tragique. 1. Un Spectacle où l’on est médiocrement ému, mais où les sens sont agréablement affectés ; où l’esprit débarras
une belle Musique : c’est le chant seul qui attire le Spectateur ; le sens n’est rien ; on n’entend dans les chef-d’œuvres d
ors à être femmes de bien. Si je veux entendre de beaux sons vides de sens , supérieurs à la Musique Italienne & Français
me lit : De voluptueuses images à chaque scène, émouvaient autant les sens que le cœur. On vit ensuite le Roi-&-le-Fermi
me si les Paysanes avaient jamais ressemblé à Annette ! Tout homme de sens est indigné en voyant de pareilles fadaises admir
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
 Depuis qu’un Dieu fait homme est venu nous apprendre à mortifier nos sens , à combattre nos passions ; depuis que l’Eglise n
un homme qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui flatte les sens , ne doit s’occuper qu’à les mortifier ; qui, ayan
renoncé à la chair ; qui s’est engagé par là à ne pas vivre selon les sens , à ne pas flatter les désirs corrompus de son cœu
ce qu’on entend anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous les sens dans l’âme, où tout l’art se réduit à inspirer, à
ès de sa passion ; on écoute de sa bouche ses criminels aveux, et les sens ne résistent pas à une amorce si dangereuse. On n
22 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
le miroir de son cœur, montre par la débilité de son cerveau, que ses sens sont égarés, et que son jugement a sorti les born
it qui soient facétieuses, les termes en sont ambigus, et n’ont aucun sens qui puisse blesser les chastes oreilles ; Ce n’es
ndre nos esprits, et que par de subtiles amorces ils chatouillent nos sens en telle façon, que les facultés de notre âme en
res matières de pareille étoffe. C’est un discours rampant et vide de sens , plein d’autant de vanité que son auteur a de pré
E] Le texte donne Tamasius. j. [NDE] aucuns = certains. k. [NDE] Le sens semble être, pour ne pas offenser la bonne réputa
ison pour laquelle on agit est vicieuse. n. [NDE] Sans doute avec le sens d’une reconquête d’un pays ou ville remis en l’ob
] Le texte donne "Pirus". p. [NDE] Le texte donne "de". q. [NDE] Au sens figuré, passer par un examen severe. r. [NDE] Le
23 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
s effets tiennent du prodige ; cependant ne seroit-on pas dépourvu de sens , si, l’encensoir à la main, on rendoit de vives a
termes les plus nobles pussent avoir des applications dangereuses. Le sens propre se présente toujours le premier. Le figuré
ée de ce qu’il y a de repréhensible. Ces mots ont donc un rapport, un sens , une analogie criminels. Peuvent-ils ne le pas êt
oësie Théatrale. Qu’une expression à qui l’on pourra donner un double sens , soit la seule propre à rendre une belle idée, &a
24 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
agréable, veut rendre agréable la concupiscence & la révolte des sens . Car c’en est une manifeste que de ne pouvoir ni
la dignité de l’autre, & asservit l’un & l’autre au régne des sens . Peut-on après cela s’étonner assez de la sécur
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
ut : mais les circonstances peuvent seules me guider… Adelaïde, je me sens une résolution, dont je ne me serais guères crue
ne me serais guères crue capable : si quelquefois j’hésite ; si je me sens intimidée, je regarde mon fils, & la force me
26 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
ils en font trois, font point ou pause au meilleur d’une proposition, sens ou oraison imparfaiteab, font d’un interrogant un
collectio, Paris, Arnehm, 1901, tome 3, c. 958. z. [NDE] N’a pas le sens adversatif du latin immo : ni même d’écriture pro
font une pause au milieu d’une proposition, d’un énoncé (une unité de sens ) ou d’un discours inachevé. ac. [NDE] Ils transf
ont des gestes, adoptent une prononciation ou un accent contraires au sens de ce qu’ils disent. ae. [NDE] Référence aux Déc
cture semble juste. « Ordinaire » peut qualifier un procès civil : le sens pourrait donc être que la décision est prise dans
écision est prise dans le cadre d’un procès civil. De toute façon, le sens général est clair : le Prévôt va convoquer les ma
27 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
ngent, c’est-à-dire qui se repaissant de ces joies déplorables, leurs sens spirituels s’engourdissent, et deviennent incapab
Isai. . Les volages amateurs du monde qui ne vivent que de la vie des sens , et n’ont des yeux qu’à la tête le verront alors
ercher de gaieté de cœur une pareille tentation, et d’ouvrir tous vos sens à de cruels ennemis qui ont juré vôtre perte. Ils
assistent sont ravis de se donner eux-mêmes en spectacle, où tous les sens sont assiégés et ouverts à ce qui les flatte, où
ertullien, que l’état d’un Chrétien l’engage de fuir les plaisirs des sens , et de faire consister toute sa joie dans les lar
eu est déshonoré, où le démon préside, où la raison entraînée par les sens devient incapable d’éclairer et de conduire la vo
28 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
e l’esprit du Monde, ou pleins d’eux-mêmes, qui prennent le parti des sens et des passions, et fournissent ainsi des armes a
e de pitié ; il peut s’en convaincre, s’il veut se rendre attentif au sens de ces paroles qu’il rapporte lui-mêmePage 10.. «
soit contraire au Théâtre ; et que dans le précepte de mortifier ses sens , et de faire violence à la nature, soit compris c
le elles conspirent à faire oublier Dieu, à jeter l’homme du côté des sens , à remplir son cœur de l’amour des créatures, la
des idées profanes, on n’y travaille qu’à enchanter les âmes par les sens . Je défie qu’on trouve rien de plus fort dans le
société, il tolère la Comédie telle que nous la voyons accommodée aux sens et aux passions, comme un mal beaucoup moindre qu
inte du péché avec une volonté constante et positive de contenter ses sens . Secondement, « il en a jugé par les confessions
ien aux autres, qui ne dédommage pas de la privation des plaisirs des sens par les biens de l’âme ? Si la pauvreté ne sert p
Spectacle ne le touchera pas ? Quoi ! un jeune homme qui n’a que des sens , sera présent à des Spectacles où la pompe du siè
nts de Religion, s’ils peuvent s’accommoder avec la mortification des sens , et la résistance aux passions avec l’amour domin
29 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
parties. U ne bonne musique réveille l’imagination, échauffe les sens , & dispose l’ame aux charmes de la Poésie. Da
qu’ils feroient sur la Scène. Le Théâtre est le spectacle de tous les sens . Ce n’est pas assez de plaire à quelques-uns ; il
mp; qu’en diminuant notre attention, elle soutint nos idées & nos sens , dans l’état où ils ont été mis. On entendroit un
30 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
t aux Chrétiens, par dérision, « si c’est en respirant par tous leurs sens les attraits de la volupté, qu’ils font l’apprent
t son sentiment sur les spectacles, est courte, décisive et pleine de sens  : « Sire, les Spectacles ont pour eux de grands e
ILLISIBLE]. Il ne faut que peser leurs termes, et les prendre dans le sens le plus naturel, pour y reconnaître toute la forc
aptême ; c’est-à-dire, vous vous êtes engagé à ne pas vivre selon les sens , à regarder l’indolence même et la mollesse comme
la faiblesse de la nature rend même nécessaires, appartiennent en un sens à Jésus-Christ, par la facilité qui doit nous en
ce qu’on entend anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous les sens dans l’âme, où tout l’art se réduit à inspirer, à
condamne ? Or, si ce ne sont pas des œuvres de Jésus-Christ, dans le sens déjà expliqué, c’est-à-dire, des œuvres qui puiss
r que de faibles idées. On y apprend à juger de toutes choses par les sens , à ne regarder comme bien, que ce qui les satisfa
d’en faire une description exacte… Je l’avoue donc avec sincérité, je sens , dans toute son étendue, le grand bien que produi
tantinople. — Conc. de Bourges Can. 4. etc. 22. Rituels de Paris, de Sens , de Reims, de Châlons sur Marne, d’Aleth, de Lang
31 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ion votre cœur en reçoit, en quelle disposition se trouvent alors vos sens  : jugez-en par le présent, par le passé ; & s
feu qui enflamment la convoitise, & où la mort entre par tous les sens  ; c’est-là où l’on apprend le crime en le voyant,
ussi libres, que les pieds & que les mains ; les paroles à double sens s’y font entendre distinctement, le bruit & l
t flattée par des discours messéans ; desorte que si quelqu’un de ces sens se laisse engager dans le péché, les autres peuve
out ce qui peut plaire, qui ne tend qu’à enchanter l’esprit & les sens par mille charmes, & attendrir le cœur par to
ar l’enchantement se tait ; rien n’est du goût, que ce qui flatte les sens  ; & parmi tant d’objets si capables de plaire
e qu’on voit, tout ce qu’on entend sur le théâtre ne s’adresse qu’aux sens & à la cupidité, parures, décorations, chants
se de la vie chrétienne ; tout ce qu’elle dit de la mortification des sens , de la légereté de l’esprit, de la foiblesse de l
Depuis qu’un Dieu fait Homme est venu nous apprendre à mortifier nos sens , à combattre nos passions ; depuis que l’Eglise n
un homme qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui flatte les sens , ne doit s’occuper qu’à les mortifier ; c’est un
sa passion. Vous écoutez de sa bouche ses criminels aveux, & vos sens résistent-ils à une amorce si dangereuse ? On n’e
goût de la piété. Comme on n’y apprend à juger des choses que par les sens , & à ne considérer comme subsistant & rée
l que ce qui les frappe & fait impression sur eux, c’est dans ces sens aussi que l’ame s’accoutume à se répandre toute e
le Prêtre, comment ne s’éteindroit-il pas dans des lieux où tous les sens sont saisis par l’attrait de la volupté ? L’espri
vré à ces divertissemens contagieux où vous porte votre penchant, vos sens amollis insensiblement vous ont fait donner dans
pirituelles sont d’un ordre bien différent de celles qui touchent les sens  ; qu’il faut n’avoir pas tout perdu pour pouvoir
aits de feu qui allument la convoitise, où la mort entre par tous les sens  : est-ce donc ainsi que vous marchez sur les trac
? le monde, en effet, a-t-il rien nulle part de si attrayant pour les sens , par la pompe, & la magnificence qui les déco
pouvons-nous devant Dieu captiver notre esprit, notre cœur & nos sens  ; & vous qui vous plaignez sans cesse de vos
oublié, qu’être Chrétien & crucifier sa chair, mortifier tous ses sens  ; être Chrétien & porter l’esprit de recueill
e destinée invincible ; nommer devoir, appeller vertu le désordre des sens  ; & l’yvresse d’une ame qui s’y livre, &
feint enflammé ; & tout cela mis sous les yeux, celui de tous les sens qui fait toujours les plus fortes impressions dan
s du feu qui l’a brûlé, une femme livrée aux plaisirs, esclave de ses sens , idolâtre d’elle-même. Qui parle ainsi ? Ce sont
32 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
illantes couleurs, et ce mélange qui étonne, et qui ravit, enivre les sens , subjugue l’âme, et vient à bout de corrompre les
afin de posséder toute l’âme des Spectateurs, et d’enivrer tous leurs sens . Que serait-ce qu’un Spectacle à vos yeux où l’on
angile qui nous ordonne de prier sans cesse, et de mortifier tous nos sens si nous ne voulons pas périr ; cet Evangile qui n
maximes d’un monde que j’ai maudit ; parce que vous y avez enivré vos sens de tout ce que ma loi condamne ; parce que vous y
oblige de rapporter à Dieu tout ce que nous faisons, de mortifier nos sens , de crucifier notre chair, d’user de ce monde com
t que des charmes de l’amour, qui ne préconisent que les plaisirs des sens  ; et qui ne s’annoncent qu’avec tous les attribut
e Ciel ; qu’à force d’entendre préconiser l’amour et les plaisirs des sens , on fasse son Dieu de ce qui flatte les passions
aspirer. Ainsi soit-il. a. [NDE] gazant = mettre une gaze, et au sens figuré, adoucir ce qu'il y a de trop libre, trop
33 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
nne le mot eschionné, avec une seule occurrence, sans en expliquer le sens . e. [NDE] Frappés de l’accusation infâme de… f
ittér. non endommagée). Boyer transcrit à tort illata, qui n’a pas de sens . aa. [NDE] Allusion à l’interventionnisme des j
nce du roi. ai. [NDE] Boyer transcrit à tort « amis », qui donne un sens absurde. Le roi est persuadé que les armes et les
e : les comédiens sauront trouver qui les défende. as. [NDE] Double sens  : bien née et courageuse. at. [NDE] Boyer trans
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
vers entier d’un Poète, ou une partie de vers sans y rien changer, le sens que prend ce vers par l’apropos de la citation, s
t jouer. Le Parodiste détourne donc à un autre sujet & à un autre sens une Pièce sérieuse, par le changement seul de que
35 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
te d’exercice dans lequel on s’occupe pour délecter, et contenter les sens , n’est que trop fréquent dans le Christianisme, e
rrions dire que tous ces exercices qui ne vont qu’au contentement des sens sont absolument mauvais ; parce que les vices s’y
36 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
e sait pas bien ce qu’on veut, mais enfin on veut vivre de la vie des sens et dans un spectacle où l’on n’est assemblé que p
eut contenter la multitude, dont la plus grande partie est livrée aux sens , on se propose toujours d’en flatter les inclinat
37 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
goût encore plus grand. On y apprend à juger de toutes choses par les sens , & l’on s’accoutume à ne regarder comme bien
er ce qu’ils sentent n’être pas aimable. Notre pente aux plaisirs des sens , est une de nos plus dangereuses maladies. Nous n
. Il n’allume pas seulement en nous un amour déreglé des plaisirs des sens , il jette aussi dans nos cœurs la semence de tous
peut-on se flatter de sortir innocent de ces assemblées, où tous les sens sont assiégez, & enyvrez de plaisirs, & o
38 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
irs, à favoriser les passions, à faire entrer la volupté par tous les sens . Ce tableau du monde est plus dangereux que le mo
s y avez pris les manieres du monde que j’ai maudit, & enivré vos sens des plaisirs que je condamne ? Vous tremblez ! Ma
cela fait sur votre cœur, en quelle disposition se trouvent alors vos sens , jugez-en par le présent, par le passé ; & si
feu qui enflamment la convoitise, & où la mort entre par tous les sens  ; où l’on apprend le crime en le voyant ; où l’im
39 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
ptême, c’est à dire, que vous avés promis de ne point vivre selon les sens  : vous vous êtes engagés à regarder comme des cri
sus-Christ inspireroit une doctrine dont le poison entre par tous les sens , & dont toutes les maximes ne tendent qu’à em
e vous entreteniés que des moiens de salut ? où vous ne donniés à vos sens que le triste ; mais solide plaisir de la mortifi
& de ses plaisirs, la haine de vous-même, la mortification de vos sens , la vie de la Foi, que vous avés embrassées, la c
40 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
n’étoit occupée, il y a peu d’heures, que de tout ce qui flattoit les sens . Je vous avouë ingenument, Madame, que je n’ai pa
faire violence, contrarier sans cesse ses inclinations, mortifier les sens , son amour propre, dompter ses passions, porter c
t, doit être une vie mortifiée, contrarier aux inclinations & aux sens  : cependant cette Demoiselle trop commode ne veut
in, & j’y critiquerai telles, & telles personnes, pour qui je sens de l’aversion. J’irai sur le soir à la Comedie, p
 : vivante aux yeux des hommes, morte devant Dieu : elle a la vie des sens , mais elle n’a point la vie de la grace, elle n’a
apporte une imagination vive, un esprit dissipé, un cœur volage, des sens ouverts & subtils, dispositions fatales &
41 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
d’une differente conséquence) d’estre né dãs une erreur touchant les sens , ou la foy. Toute premiere opinion est toûjours.
ent par soy, & qui seules & sans autre agréement charment les sens & frapent l’imagination. Nous ne redirons poi
reditez. La persuasion de l’esprit est aisée apres la satisfactiõ des sens . Mais ce qui est plus possible que tout, & qu
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
s puissant moyen de fixer l’attention & de gagner le cœur par les sens . Est-il possible de soutenir une grande action av
s, pour suppléer au Spectacle & à la passion. » Ce n’est que de sens froid qu’on applaudit à la beauté des vers dans u
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
pter sa définition naturelle ; c’est-à-dire, qu’il faut rencontrer un sens complet dans chaque partie d’un mot de plusieurs
e s’entend toujours par Donné δορος ; ainsi le tout ensemble offre un sens très-complet ; Dieu-Donné, Donné par Dieu ; si l’
44 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
e détruit aisément par la considération sérieuse et attentive du vrai sens du Canon, qui ne comprend pas seulement les désho
la manière qu’elle se fait aujourd’hui. Et ainsi suivant le véritable sens du Canon les Danses de ce temps, quoique on ne le
45 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
e mot affreux, auquel on change quelque lettre sans altérer par là le sens  ; comme si on voulait éluder le crime, bien que l
rent, ni dans la chaleur d’une passion soudainement élevée ; c’est de sens rassis, avec dessein, par une occupation suivie e
nos Philosophes et nos Théologiens ne veulent leur en attribuer. » Le sens naturel de ces paroles, c’est que nos âmes, à ce
ait que son allusion eût du fondement, et même de la justesse en tout sens . Pour ce qui est de lui, qui s’arroge la prière d
ques de la Religion, comme s’il y avait de la faiblesse et du mauvais sens à rendre au Seigneur nos hommages : P. 34.« En vé
u monstre d’impiété plus affreux encore que les premiers : P. 19.« Je sens , dit-il, la passion naître en moi par l’inspirati
néanmoins vomit cette horrible imprécation : « La Nature m’a donné du sens pour tout apanage : la P. puisse-t-elle être sa r
le péché des femmes.P. 65. Pourquoi celle-ci blasphème-t-elle donc de sens froid, avec vue, avec choix ; et sans qu’aucune c
italien, "galantuomo". ab. [NDE] Le texte donne assit. ac. [NDE} Sens figuré : Donner, faire, rendre le paroli à quelqu
46 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
ensorius, que les odeurs montent à la tête & amollissent tous les sens  : Sensus omnes odores demulcent & diliniunt.
uton, en poule, &c. Je suis persuadé que, sans aller chercher des sens éloignés, c’est à ces figures arbitraires que le
e à la trace : Suavis odor transeunte fœminâ invitat . C’est dans un sens renversé le passage des Cantiques : Currimus in o
u démon : Laquei dæmonis, illecebra voluptatum . En chatouillant les sens par la molesse, il nous dépouille de toutes les v
ssée. Tout cela nous apprend la vanité, la briéveté des plaisirs, des sens sur-tout, de l’odorat plus vain, plus court que l
noît que dans l’enfer, outre la peine du dam, on souffre la peine des sens , & que dans le Paradis outre la vision de Die
que dans le Paradis outre la vision de Dieu, on goûte le plaisir des sens . Les corps ressuscités, qui seront dans l’un &
47 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ire par l'exemple de ce qu'on a fait ; que les comédiens émeuvent les sens , qu'ils flattent les passions, et qu'ils abattent
hangement d'habits d'un sexe à l'autre : il nous avertit aussi que le sens de l'ouïe nous est donné pour entendre les enseig
48 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
oses bien différentes. La représentation théatrale entre par tous les sens , & pénètre jusqu’à l’ame. La Grèce sur ses Th
mp; avorter les femmes ; mais cet empire passager qu’il avoit sur les sens , il ne l’avoit pas sur les mœurs. Les femmes ne f
la gloire & la vertu, si un respect soudain s’empare de tous tes sens , & les prosterne devant ses effigies sacrées,
ton génie s’emparera de ton ame, quand dans le délire de l’extase tes sens seront fermés à tout autre sentiment qu’à celui d
re de décence & de probité se livre à ses plaisirs. J’avoue en ce sens que Moliere est un Philosophe, & un Philosoph
Courtisanne & une ariette, que faut-il de plus à qui n’a que des sens , &c. ? Vous qui frédonnez un air nouveau dans
49 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
recevoir pour Parains, Il les prive de la Communion. p. 139. Ceux de Sens , de Bayeux, et de Coustances disent la même chose
voir, ne parut pas être une chose fort blâmable. Enfin le plaisir des sens qu’on se propose en allant à la Comédie, ne peut
and elles sont exprimées agréablement et d’une manière qui touche les sens . Tout ce qui se représente dans la Comédie, n’est
imes et la Comédie ; que les premiers n’attaquent chacun qu’un de nos sens à la fois ; les pensées déshonnêtes par exemple n
paroles ne sont reçues que par les oreilles ; et lorsque l’un de ces sens est souillé et corrompu par le crime qui lui est
car elle attaque et elle corrompt en même-temps et l’âme, et tous les sens . Elle corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises p
50 (1647) Traité des théâtres pp. -
couter la raison, parlant par la bouche de ces hommes Sages, à qui le sens naturel, sans autre Maître, a fait connaître le p
tre, « Tu n’iras point au Théâtre  » : Mais il soutient que comme son sens est d’une large étendue, elle défend diverses cho
Dieu, depuis les saints Apôtres jusques à nous, qui en ont parlé d’un sens froid, et sans intérêt, que celui du salut des âm
ou changement de quelques lettres, à quoi le Lecteur suppléera par le sens . Seulement il est prié d’en corriger une importan
é sautées par le pdf. b. Comme par la suite, Vincent prend le mot au sens religieux de « ce qui est occasion de tomber dans
(voir supra) et dans la suite de ce chapitre, Vincent prend le mot au sens religieux d’occasion d'erreur et de péché. ah.
distinguant scandale « pris » et « donné », Vincent joue sur les deux sens du mot, le sens religieux (scandale donné) et le
dale « pris » et « donné », Vincent joue sur les deux sens du mot, le sens religieux (scandale donné) et le sens moral que l
ue sur les deux sens du mot, le sens religieux (scandale donné) et le sens moral que le Dictionnaire de l’Académie (1e éd.,
l (Jean Chrysostome) somme… ce. Le texte porte : « voire puis », le sens est manifestement : « on y peut voir quel jugemen
r le chapitre I). de. Forme masculine de « fiente », qui a le même sens . df. La forme pronominale a ici la valeur de la
rofessionnelle). dh. Vincent prend peut-être ici le mot à la fois au sens religieux (occasion d'erreur et de péché) et au s
mot à la fois au sens religieux (occasion d'erreur et de péché) et au sens actuel, déjà attesté. dj. Il s’agit de Francesco
: ait un avant-goût de dépravation. dm. Vincent joue probablement du sens religieux (incité à pécher) et du sens profane (i
. Vincent joue probablement du sens religieux (incité à pécher) et du sens profane (indigné). dn. Eph. 5, 4, cité au chapit
» du mot « éclat », Vincent prend sans doute le premier en son double sens , actuel et religieux. fh. Nous corrigeons « d’ab
ur interdit (« les » = les représentations théâtrales). fp. Ici, le sens est nettement religieux : la discipline défend le
51 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
ns l’église, pag. 321. Ane (procession de l’), à Vérone, pag. 275, à Sens , pag. 292 ; à Autun, pag. 312. Archeveques ou ev
par les diacres et les sous-diacres pendant leurs orgies, pag. 282. Sens , fête des fous et de l’âne, pag. 289. Sepulture
plausibles, pag. 351, 352. T.   Tarbe (M.), littérateur distingué à Sens , pag. 289. Tragedie (de la) chez les anciens, pa
52 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
ons donc que ce plaisir de la comedie qui enchante l’esprit & les sens , a paru toûjours si criminel aux veritables devot
ect. , que la Religion n’étoit point deshonorée par les plaisirs des sens , ny Dieu offencé par les divertissemens des homes
reux poison des bonnes mœurs, qui portoit la corruption dans tous les sens du corps, & le dereglement dans toutes les pa
sont dans le monde que par les especes sensibles qui entrent par les sens , comme par les fenêtres de la prison. Or comme il
son. Or comme il y a de bons & de mauvais objets, les organes des sens restent affectez de leurs bonnes ou de leurs mauv
amp; la vie entrent dans l’ame par les fenêtres, c’est à dire par les sens du corps. Mais ô étrange corruption de la nature,
un souvenir innocent de tous les divers objets qui y ont frappez vos sens , & de tous les divers mouvemens qui y ont agi
eux, pour enchanter vos oreilles, & pour fasciner tous vos autres sens . N’est-ce pas là, où la decoration du theatre, la
occasion prochaine au peché ; puisque par elle-même elle corrompt les sens , elle échauffe la concupiscence, & soûleve to
er, non pas les Dieux de la gentilité, mais l’idole du monde ; car le sens du goût n’étant pas plus privilegié que celuy de
e la corruption dans les puissances de l’ame, aussi bien que dans les sens du corps ; n’est-t-il pas veritable que l’esprit
de mon amour lascif. Cét illustre Penitent ne parloit point là à mon sens , des spectacles sanglans, dans lesquels un gladia
53 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
t plus agréablement occuper leur esprit, flatter plus doucement leurs sens , et émouvoir plus fortement leurs passions, et il
i font entrer la mort par les yeux, par les oreilles, et par tous les sens du corps de ceux qui s’y exposent. Voilà les frui
chaire de pestilencen : Soutenant que ces paroles dans leur véritable sens , condamnent ces actions et ceux qui y prennent pa
On peut ajouter à ce passage plusieurs autres, qui renferment le même sens  ; On en trouve autant qu’il y a de versets dans l
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
; une certaine harmonie qui laisse dormir l’esprit pour réveiller les sens . Enfin le Philosophe entend par Musique, des sons
à peu de chose, ou que leurs organes étaient plus déliés, & leurs sens plus faciles à émouvoir. Il faut pourtant conveni
endait les sons de sa lyre, un trouble involontaire s’emparait de ses sens , elle perdait l’usage de la voix, & restait p
e Dannemarck, voulut éprouver si un Musicien de sa Cour troublait les sens de ceux qui l’entendaient jouer de quelque instru
& des airs pour appaiser les passions violentes qui troublent les sens , comme un Médecin compose une potion cordiale pou
ans ses confessions de ce qu’elle avait quelquefois trop enflammé ses sens . On croit si peu aux éffets de la musique, qu’on
ndresse : qui pourrait alors leur résister ! elles séduisent tous nos sens à la fois, & leurs yeux èxpriment encore plus
Il m’est échappé de mal parler de la musique dans ce Chapitre ; je sens qu’on a lieu d’en être surpris. C’est contredire
55 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
onvertir son cœur. Il est philosophe ? il doit savoir écouter ; et je sens que je l’estime assez pour trouver dans mes senti
e mal que vous souffrez, qui, s’emparant de votre esprit comme de vos sens , vous porte à des fureurs…. Vous dites que l’amou
nfirmé par nos cœurs. Si vous étiez en bonne santé, si vous aviez les sens tranquilles, la vue libre, vous vous rendriez à u
à l’erreur, la femme que vous peignez s’est quelquefois offerte à mes sens …. Eh bien, c’était moi ; je me reconnais dans ces
e me diront rien, car je ne les interrogerai pas ; je devine tout, je sens que j’ai trop douté, et mon cœur vole vers vous p
56 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
tion. Le Chérée de TérenceEunuch. est le plus hardi caractère dans le sens dont je parle, après celui du Jupiter de Plaute.
de l’enfer ? Il y est peint avec tous les traits de la terreur : les sens en frémissent et l’âme en est saisie d’étonnement
parties qui ne se rapportent point ? Qu’on les prenne donc dans quel sens on voudra, l’intrigue tournera toujours mal : la
u Relaps. On lui attribue beaucoup de finesse d’esprit et beaucoup de sens  : ainsi nulle affectation ne doit paraître en lui
, soit Historiens ; tous hommes du plus profond savoir, du plus grand sens , et de la plus haute considération. Le second rou
héâtre. Et le fondement de la défense qu’il renferme subsiste en tout sens et dans toute sa force pour le Théâtre Anglais, a
sions. Les emportements tragiques de Térée et de Thyeste sont à notre sens , de véritables extravagances. Nous ne pouvons nou
ne vraie difficulté à faire. Car nous avons dans le premier Psaume le sens de cette défense d’aller à la Comédie, quoique le
s ces dangereuses folies ; nous ne saurions être trop attentifs à nos sens  ; veillons sur eux avec une sévérité qui les reti
mposéIbid. cap. 22. est un Chef-d’œuvre de séduction : il captive nos sens , et nous entraîne à des excès, auxquels on ne s’a
nous surprenne, et que l’appas ne nous attire dans le précipice. Nos sens sont quelque chose de plus pour le salut de notre
au péché ; n’est-ce pas à peu près la même chose ? La différence des sens ne change pas la nature du crime au point que vou
uissez-vous dans le Démon. Mais, hélas ! comment comprendriez-vous le sens de ces paroles ? Vous n’êtes attentifs qu’aux ext
trop libres, et à n’en point écouter. C’est que tout cela frappe les sens , dit ce saint Docteur, tout cela les remue, les f
es spectacles et les autres amusements dangereux, qui par la voie des sens insinuent le péché dans notre âme, et lui ôtent t
raient leur Créateur. Mais les temps sont peut-être malheureux à leur sens , parce que le Théâtre commence à tomber presque p
i. [NDE] On corrige "pedantissime" bj. [NDE] Mot qui avait le même sens que courir à l'époque (voir les dictionnaires de
57 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
. Néanmoins ces espèces sont mortes et trop limitées, pour rendre nos sens et nos esprits satisfaits ; c’est pourquoi les Th
tant de machines, et vaincre dans une presse, où tous les objets des sens et de l’esprit se liguent contre elle ? Ceux qui
58 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
Le monde, en effet, a-t-il rien nulle part de plus attrayant pour les sens par la pompe & la magnificence qui les décore
pouvons-nous captiver devant Dieu notre esprit, notre cœur & nos sens . Et vous, qui vous plaignez sans cesse de vos dis
oublié qu’être Chrétien & crucifier sa chair, mortifier tous ses sens  ; être Chrétien & porter l’esprit de recueill
e destinée invincible ; nommer devoir, appeler vertu, le désordre des sens & l’yvresse d’une ame qui s’y livre ; ce que
feint enflammé ; & tout cela mis sous les yeux, celui de tous les sens qui fait toujours les plus fortes impressions dan
u qui l’a brûlé ; c’est une femme livrée aux plaisirs, esclave de ses sens , idolâtre d’elle-même. Qui parle ainsi ? Ce sont
59 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
oir point ; & c’en est un très-grand. » Il n’y a guére d’homme de sens qui ne préférât des traits de génie, suivis de qu
que le médiocre. L’excellent se présente à la plume tout fait. Que de sens dans ces mots d’un Roi de Perse : Veux-tu faire m
60 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
d’impatience. On y semble, dit Scaliger, plus attentif à endormir nos sens dans la langueur de la satiété, qu’à rallumer not
ns une longue habitude, ne trouvent plus d’accès dans leur ame. Leurs sens émoussés par les plaisirs-mêmes, sont insensibles
61 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
ouvements de la danse, avec les charmes des instruments, flattent vos sens et vous provoquent à la lubricité. Plusieurs ont
62 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
& qu’on peut dire presque toujours, que la meilleure Piece en un sens est en un autre sens la plus mauvaise. Mais ce n’
e presque toujours, que la meilleure Piece en un sens est en un autre sens la plus mauvaise. Mais ce n’est pas ici le lieu d
en de rendre la Poësie utile. Un Poëte vertueux ne prend la route des sens que pour aller à la raison ; & c’est par-là s
ds qui les excitent ou les rappellent : elle les justifie aussi en un sens & les authorise comme la Poësie dramatique, p
ue tout l’art & toute la perfection de la Tragédie consiste en un sens dans une imitation sçavante & fidele, ensorte
e Peintre a sçu jetter dans les caracteres qu’il a voulu exprimer. Je sens naître dans mon cœur des mouvements de respect &a
rchitecture, qui causent par eux-mêmes l’impression du plaisir que je sens . Tel est à peu-près ce que j’ai nommé le prestige
’image de la douleur y fait couler des larmes passageres, mais, en un sens véritables. Le commun des hommes aime mieux se la
loigne des premiers, & le goût qu’ils ont pour ce qui affecte les sens & l’imagination les porte vers les derniers.
63 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
laisir, ou quelque satisfaction dangereuse dans la chair, et dans les sens  ; le même Docteur Angélique nous apprend que c’es
64 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
opposer ouvertement à tous les Pères et à tous les Conciles ? « Je me sens accablé, dit-il dès la deuxième page, par un torr
uels mouvements dans son cœur excités, Sentira-t-elle alors, tous ses sens agités ? » Rien n’est plus poétique ni plus chré
onsacré. Là de nos voluptés, l’image la plus vive, Frappe, enlève les sens , tient une âme captive, Le jeu des passions saisi
ur ce qu’ont dit quelques Scholastiques, dont il ne prend pas bien le sens comme nous le verrons au premier jour, et qui d’a
65 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
core, Les pas étudiés, les airs luxurieux, Tout excite aux désirs nos sens voluptueux. Il se moque du luxe qui y regne, &am
rand Atlhete fut pourtant vaincu par une femme. Elle alluma dans vos sens un feu seditieux, que la pudeur sut reprimer vive
pertuis, l’homme est Taupe ; étroitement borné, Par l’instinct de ses sens il se trouve entraîné. Un Homme, un Etat même est
oiblesse & qu’imbécilité. Les Hommes doivent tout aux organes des sens . C’est le seul point d’appui de leur intelligence
vingt endroits, qui dans le fonds est un galimathias, & dans son sens le pur matérialisme : l’Homme qui est mort n’a qu
66 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
upiscence, cette racine envenimée qui étend ses branches par tous les sens , n’est point mauvaise ; qu’il n’y a rien de contr
67 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VIII. De la Mascarade. » p. 196
de l’Idée generale, & dans le détail que la simple operation des sens .
68 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
de Monsieur de Corneille de parler en ces termes. « Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait conduire à ces i
69 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
a-t-il rien que ces gens-là ne puissent persuader ? Ils émeuvent les sens , ils flattent les passions, ils abattent la plus
ndre meilleur : Prenez garde de ne point faire un mauvais usage de ce sens qui vous a été donné, pour écouter les enseigneme
70 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
odore de M. de Corneille de parler en ces termes: « Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait conduire à ces i
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185
ce simple & naturel témoignage, mile artifices ingenieux dont les sens peuvent estre charmez. La nature y est surmontée 
72 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
son entendement, que faiblesse dans sa volonté, que révolte dans ses sens . L'expérience de tant d'âmes qui se perdent à ses
73 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
son entendement, que faiblesse dans sa volonté, que révolte dans ses sens . L'expérience de tant d'âmes qui se perdent à ses
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
eux : s’il était autrement, il ne se rapporterait plus au genre ni au sens des paroles ; il cesserait de peindre les peines
de toutes les manières, èxcepté de celle qui pourrait leur donner du sens . C’est sur ces impertinens amphigouris que nos mu
s licences. Mais on veut sur-tout que l’Ariette ne soit point vide de sens  ; on veut y trouver des choses au-lieu de mots. I
e ici sa place plus naturellement : Il faut même en Chansons du bons sens & de l’art. J’ai donc raison de conseiller a
75 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
i procède de l’absence de sa grâce ou de l’enveloppe grossière de nos sens  ; mais nous sommes coupables à ses yeux si ce ref
u des acteurs, la gaieté et la splendeur du spectacle, s’emparent des sens et de l’imagination au point d’enivrer l’esprit,
rieures de notre nature qu’ils ont coutume de s’adresser, c’est à nos sens , à notre imagination, à nos passions ; ils accout
rès le retour, la langueur dont ces plaisirs funestes ont pénétré nos sens , nous fait perdre bien du temps encore, le temps,
76 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
ont comme les abeilles qui se paissent des plus belles fleurs : leurs sens impurs ne voient qu’impureté, et leurs âmes ensev
doit régler pour être sage. Et parce qu’une grande tristesse abat les sens , comme l’excès de joie les élève trop, il se doit
une persuasion aussi agréable que docte et diserte : Elle sait que le sens de l’ouïe est le plus excellent, et qu’il sert pl
77 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
r ? Theodore. On ne le peut, quand on ne sait faire usage que de ses sens . Un homme en qui la raison est la supérieure, qui
qui font grand bruit ne disent rien. Eugene. Cette éloquence vide de sens et de raisons ne me plaît pas. Theodore. C’est n
e disposition le parti qui semble le meilleur, c’est de contenter les sens et l’amour propre ; et de railler ceux qui en app
78 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
du Paganisme. Telle est la Théodore de Corneille : Si mon ame à mes sens étoit abandonnée Et se laissoit conduire à ces im
roit les travaux de la pénitence, captivant son cœur, son esprit, ses sens sous le joug d’une mortification utile & néce
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
jeu par raison, et que tout ce qu'ils font n'est qu'une illusion des sens , pour surprendre l'esprit. Et Varron savantVarr.
distingue par ces paroles, « le Mime se trompe », ou plutôt, selon le sens des paroles, « il nous trompe, le Comédien discou
80 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
inions relâchées des Casuistes, qui en ont voulu altérer le véritable sens par des gloses dangereuses : car de ce que les Ca
diés à la souveraine majesté de Dieu, soient employés à contenter les sens  ».« Dies festos majestati altissimæ de dicatos, n
81 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
le petit nombre des Elûs. C’est-là, où le poison entre par nous les sens dans l’ame, où tout l’art se réduit à inspirer, à
unt excommunicati ; manifestè infames, ut meretrices… Comœdi. Ceux de Sens , de Langres, de Coutance, de Bayeux, de Marseille
cée, de Carthage, d’Afrique, d’Arles, de Constantinople troisieme, de Sens , de Narbonne, de Bordeaux, de Trente, de Rheims,
. « Chaque crime, dit Salvien de Marseilles, n’attaque qu’un de nos sens à la fois ; mais la Comédie corrompt en même tems
traits de feu, qui enflamment la convoitise, où la mort entre par les Sens . C’est-là, où l’image des choses qu’on rèprésente
qui aime le péril , dit l’Esprit St, y périra ; non seulement dans ce sens , qu’à force de s’y exposer, on y succombe enfin ;
rs les plus indifférens que la Réligion permette… Appartiennent en un sens à J.C… Tout ce que nous faisons, doit être d’une
es me font horreur. Or, si ce ne sont pas des œuvres de J. C. dans le sens déjà expliqué, c’est-à-dire, des œuvres, qui puis
82 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
ie avec affection, est une disposition au mortel : on peut dire en ce sens que ceux-là pèchent mortellement qui vont fréquem
83 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
nt ou injuste. Toi qui te figures une immortalité après cette vie, ne sens -tu pas ta condition, ne reconnais-tu pas ta faibl
84 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
conseil : il n’y a qu’à peser leur termes et qu’à les prendre dans le sens le plus naturel et le plus commun : sur quel autr
ête celui qui possede un homme et qui l’enchante jusqu’à lui ravir le sens et la raison, qui absorbe toutes ses penses, qui
que vous ne vous accorderez ce repos que pour mieux agir, et qu’en ce sens vous sanctifierez, si je puis parler de la sorte,
sat te, abscide eum et projice abs te. Voilà, mes chers Auditeurs, le sens des paroles du fils de Dieu. Or à combien plus fo
imini ; le monde se réjouira, le monde aura pour lui les plaisirs des sens et en goûtera les douceurs, tandis que vous n’aur
se reposer qu’en lui, cette joie divine qui est au dessus de tous les sens , et que l’homme terrestre et charnel ne peut comp
85 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
érable folie . On y cherche enfin tout ce qui favorise la révolte des sens , contre laquelle il faudroit armer le Chrétien, &
86 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ous vous apercevez que votre raison cède et n’a plus d’empire sur vos sens . » Je dirois volontiers à l’auteur que l’exécutio
poque trop tardive. Quand la raison cède et n’a plus d’empire sur les sens , comment persuadera-t-elle à une jeune personne,
ènes funestes, où leur innocence a reçu le premier ébranlement. Leurs sens sont tellement occupés des objets qui y ont laiss
genre d’éloquence qui exprime plus qu’il ne dit, qui parle à tous les sens à la fois, qui agite le cœur à mesure qu’il fasci
les lieux propres à provoquer la réflexion, à calmer l’agitation des sens , à accueillir les plaisirs innocens. Quand l’ame
87 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
de malheur vous rencontrez tous les jours dans le monde des hommes de sens et d’esprit qui ne rougissent pas de se faire les
te avec elle, comment en appuyant sur certaines syllabes, on forme un sens obscène. C’étoient des Elémens d’impudicité prése
ner de cette atroce application d’un Proverbe consolant dans son vrai sens  ; j’ai vu frémir jusqu’aux Tartares ; les Tartare
s décente. Imaginez-vous l’impression que doivent faire sur de jeunes sens leur coëffure printanniere, leurs cheveux parsemé
essort à leur pétulance. Tous ces aiguillons de luxure excitent leurs sens , exaltent leurs têtes, augmentent en eux l’envie
88 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
evoir à l’oreille ; une joie délicieuse, redoublée se glisse par deux sens à la fois dans son âme ravie. La manière dont ces
l’envie de plaire, de séduire leur fait chercher à réveiller dans les sens une volupté dangereuse ; si leur conduite expose
d que des maximes libres ou mondaines ; on allume la volupté dans ses sens , l’on parle à son cœur un langage passionné ; mai
 ? Cela n’est pas aujourd’hui ; mais cela serait, si l’on voulait. Je sens bien qu’un Sage, parvenu avec peine à se former u
89 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
gion, le devoir & l’amour ; elle n’ose avouer Ces foiblesses des sens que sa raison surmonte. Corneille. Zamor auroi
me je vous accorderois qu’il pourroit faire plus d’impression sur vos sens , ce ne seroit tout au plus qu’une impression mome
90 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
pour le beau. C’est pourtant à son tribunal que l’usage pris dans le sens dont il s’agit ici, fait gloire d’appeller. C’est
sur notre ame. La présence des objets a seule ce rare privilége. Les sens sont leurs seuls canaux de communication. Telle é
91 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
cet âge l’imagination est vive, l’esprit dissipé, le cœur volage, les sens ouverts & subtils, dispositions fatales, &
rent, & qu’ils les aiment. Ils voyent un spectacle, qui flate les sens , qui remplit leur esprit de vanité, qui amollit l
92 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ut avoir ma reponse. La Comedie est un divertissement, qui flatte les sens  ; on y passe agréablement quelques heures, elle f
s lumieres, elles sont trop foibles, pour vous faire voir, ce que les sens vous couvrent. Je ne vous alleguerai que les Pere
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
que le monde ne peut entendre, par le mépris de celui qui flatte les sens  ; un inaltérable repos dans la paix de la conscie
mer leur intention ; mais qu’ils songent qu’après tout, le charme des sens est un mauvais introducteur des sentiments vertue
94 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
irement de la jouissance illégitime des créatures et des plaisirs des sens , qui dégradant la noblesse de notre origine, ne p
ue reçoit l’âme matérielle, suivant leur système, par les organes des sens , puissent combiner des sentiments si déliés, si s
95 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVI. De la présentation des Poëmes aux Comédiens ; de leur réception, & du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. » pp. 8-11
’emporte avec raison sur le sien. Le Comédien peut être comparé en ce sens , au Médecin. L’un dissipe l’ennui, véritable mala
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
ractères, la façon d’agir. Ce mot se prend quelquefois dans plusieurs sens , surtout dans la Poétique d’Aristote. Quand ce Ph
97 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
gue… A ce mot, la vanité se révolte, ma fierté s’éveille, & je me sens prête à rougir de mes larmes. Depuis votre départ
98 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
destie est aussi essentielle pour l’intégrité de l’innocence, que les sens de l’homme lui sont nécessaires pour jouir d’une
cessaires pour jouir d’une santé parfaite : ce qui nuit à l’un de ces sens devient un préjudice au bonheur de la santé ; et
ang, le mouvement des esprits et l’alarme causée par là dans tous les sens sont de merveilleux secours contre le crime ; tou
u à la mode de notre Théâtre, cette multitude d’épithètes ôte tout le sens d’un Poème, comme un trop grand nombre de petits
t corriger la scurrilité par l’impudence. Est-il rien de plus mauvais sens  ? Surtout ce juste, comme il plaît au Poète de l’
ride, tragédie de Congreve. v. [NDE] On ne trouve ce mot qu'avec le sens de terrain planté de vignes. Ici, il traduit le m
planté de vignes. Ici, il traduit le mot anglais "drubbing", dont le sens est "une belle raclée". w. [NDE] Chacsper dans
99 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
galantes : & quand ils ne vont point jusqu’à cet excès de mauvais sens , ils achetent par une piéce sainte le privilege d
que par parties. Sur le théatre elle est dans sa plénitude. Tous les sens y sont enyvrez des plaisirs du siecle. La raison
ns y sont enyvrez des plaisirs du siecle. La raison entraînée par les sens , y devient incapable d’éclairer & de conduire
ue le théatre luy en ouvre toutes les portes, en luy livrant tous les sens , dæmoniis penetrabiles fiunt. S’il est donc vray,
llicite. S. Th. 2. 2. q. 168. a. 3. Quand il le soûtiendroit dans un sens abusif, on ruineroit son opinion par la maxime qu
ns l’entendement, que foiblesse dans la volonté, que revolte dans les sens  ? Regardez les spectacles comme une indecence in
100 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
aintenant, ne servent qu’au plaisir du corps, et à la délectation des sens  ; et ont quelquefois des fins manifestement vicie
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