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1 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
am Rex iniquus. » « Que ne puis-je faire aux Dieux des libations du sang d’un homme qui leur est odieux ? Aucune liqueur p
e nom d’homme à qui n’a rien d’humain, A ce tigre altéré de tout le sang Romain… Et jamais insolent ni cruel à demi, etc
et son trépas fut juste. Et vous devez aux Dieux compte de tout le sang Dont vous l’avez vengé pour monter à son rang. 
dernier effort Pour reprocher aux Dieux sa défaite et sa mort. Le sang des Scipion protecteur de nos Dieux. Jusqu’à lu
aime ou qu’elle craigne, Et qui verse en nos cœurs avec l’âme et le sang Et la haine du nom et le mépris du rang. Vous
la mort de son rival. Et notre main alors également trempée Et du sang de César et du sang de Pompée… Rome, sans leur
. Et notre main alors également trempée Et du sang de César et du sang de Pompée… Rome, sans leur donner des titres di
victimes. Je ne puis en choisir de plus digne que toi, Ni dont le sang offert, la fumée et la cendre Puissent mieux sa
ute à frapper m’autorise, Et tient que pour répandre un si coupable sang L’assassinat est noble et digne de mon rang.
coupable sang L’assassinat est noble et digne de mon rang. Et du sang du Tyran signez notre hyménée. Il ne crie en mo
ons, et jugeons. Voici comment s’expliquent dans Bajazet un Prince du sang , un premier Ministre, une Sultane favorite. « 
accompagné de leur vaillante escorte. Non, ne rougissez point : le sang des Ottomans Ne doit point en esclave obéir aux
, Jusque dans son palais cherchons notre ennemie. Dans l’infidèle sang baignez-vous sans horreur. Frappez et Syriens,
hers parents saintement homicides, Consacrèrent leurs mains dans le sang des perfides. Et par ce noble exploit vous acqu
profanée. Allez, sacrés vengeurs de vos Princes meurtris, De leur sang par sa mort faites cesser les cris. Si quelque
ement conjuré contre les bouteilles, ne versait à grands flots que le sang de la vigne. Il n’est pas moins vrai qu’un théâtr
bats des gladiateurs, où l’on se faisait un plaisir de voir couler le sang humain. L’imagination, également remplie de carna
end le spectateur cruel, féroce, rebelle, indépendant ; il verrait de sang froid les séditions et les meurtres, il y prendra
tissus d’horreurs et de crimes, aucun vers qui ne soit écrit avec le sang , et tracé de la main de Tisiphone. Mais c’est, di
aité ; enfin il l’a saisi pour terminer sa carrière dans des flots de sang . En voici quelques traits dignes de lui, et peu d
trir ta mémoire. A ce nouveau César soit un nouveau Brutus. Votre sang  ! ah ! croyez qu’il n’est point de puissance Qu
les hommes de bien que le public admire. O César, ce n’est pas ton sang qui l’a fait naître : Brutus, qui l’a versé, mér
lui perça le flangy (à Cés.) S’abreuve dans le mien du reste de son sang . Il veut que de César les lâches meurtriers R
tous ces lieux Où le Sénat impie ose troubler nos Dieux. Dans un sang ennemi.… » Il faudrait copier toute la pièce,
s moi sous la main qui nous brave. Et toi vengeur des lois, toi mon sang , toi Brutus ! César nous a ravi jusques à nos v
ître. Je vois que Rome encore a des cœurs vertueux. On demande du sang , Rome sera contente. César était au Temple, et
l est beau de périr dans des desseins si grands, De voir couler son sang dans le sang des Tyrans ! Mourons, braves amis,
périr dans des desseins si grands, De voir couler son sang dans le sang des Tyrans ! Mourons, braves amis, pourvu que C
os propres fils, nos parents et nos frères. Scellons notre union du sang de nos Tyrans. Je dois sa mort à Rome, à vous,
Vengeur du nom Romain, libre encore et sans Roi. Le devoir de mon sang est de vaincre les Rois. » Alzire est encore
t mes Dieux. Puissions-nous de Gusman punir la barbarie ! Que son sang satisfasse au sang de ma patrie. Vengeance, arm
sions-nous de Gusman punir la barbarie ! Que son sang satisfasse au sang de ma patrie. Vengeance, arme nos mains ; qu’il
’est assez. La main, la même main qui t’a rendu ton père Dans ton sang odieux pourrait venger la terre. Entrer, voler
’Ange de la mort et le Dieu des armées. Obéissez, frappez, teint du sang d’un impie, Méritez par sa mort une éternelle v
Le temple de nos lois et de la liberté, Erigé par nos mains et de sang cimenté, Où des débris du trône et de la tyrann
t l’exterminer : Le bras de la vertu doit le précipiter. C’est le sang des Tyrans sacrilèges et traîtres, Qui doit cou
uel que soit leur rang, Les pleurs que vous versez leur coûteront du sang . D’abord que le Tyran sortira du palais, Tout
ûteront du sang. D’abord que le Tyran sortira du palais, Tout son sang répandu lavera ses forfaits. De tous les Décemv
eur sexe. A peine chausse-t-on le cothurne, qu’on ne se repaît que de sang . Je n’exagère pas en disant que dans les quatre p
de Mademoiselle Barbier ces tristes mots, perdre le jour, répandre le sang , mort, mourir, tuer, expirer, etc. sont répétés p
ter un coup mortel. Déjà contre César je les avais armés. Dans le sang de César je vais laver la honte. Si le cœur de
… Soutiens par ton courroux ce dessein généreux. On va répandre un sang qui doit tarir vos larmes. Le Tyran périra, Pet
ma main pour lui percer le flanc, Et pour la retirer fumante de son sang . Vous m’ouvrez à la gloire un chemin où je cour
2 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
naturelle. Autant que j’admire le courage d’un martyr qui répand son sang pour son Dieu, autant je méprise la bassesse d’am
qui avoient servi à ses opérations magiques. Il se fit laver avec le sang des victimes, pour effacer en sa personne le cara
cuteur déclaré ; d’abord avec quelque réserve, & sans effusion de sang , se contentant d’exclure les chrétiens des charge
s, qui ne pouvoient mieux lui faire leur cour qu’en faisant couler le sang galiléen ; lui-même en fit mourir un grand nombre
s que, mortellement blessé dans un combat, il prit une poignée de son sang , le jetta de rage contre le ciel, & prononça
ême : Tu as vaincu, Galiléen, tu as vaincu, rassasie-toi donc de mon sang . 6°.  Les philosophes affectent la modération, l
3 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
e2. Les Princes ont cela de leur haute naissance, Leur ame dans leur sang prend des impressions Qui dessous leur vertu rang
tems m’en ont ôté le rang, Il m’en demeure encor le courage & le sang  : Dans mon sort ravalé je sçai vivre en Princesse
t pardonner. Cornelie dit à César2 :                              Le sang de mon époux A rompu pour jamais tout commerce en
        contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage, Meurs ou tue… On n’es
4 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
d'yeux que pour soi, Et dans ses intérêts toujours inexorable Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » Personne a
« Va contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n ‘est que dans le sang qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et ce
5 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
'yeux que pour soi; Et dans ses intérêts toujours inexorable, Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » On écoute
. « Va contre un arrogant éprouver ton courage. Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et ce
6 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ce fut bien en vain qu’il crut adoucir ces tigres féroces, altérés du sang des Bourbons. Trois fois ils firent couler le san
éroces, altérés du sang des Bourbons. Trois fois ils firent couler le sang de l’ami du peuple, du grand Henri IV ; et enfin
ysé. Tous les citoyens divisés sont aux prises et s’entr’égorgent, le sang coule de toute part. La division et la haine règn
rits sous la dictée des furies ! Ils n’y respirent que vengeance, que sang et carnage. Ils y appellent à grands cris ou plut
, de servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés de sang humain. On voit encore un abbé5 j qui prostitue s
gloire les rend toujours altérés de la soif de l’or et insatiables de sang humain. Qu’on ne nous vante donc plus ces souvera
tés, il n’aima jamais la liberté et versa inutilement des torrents de sang humain pour assouvir son ambition déréglée. L’ill
ne sorte d’éloquence, et je le répète, que ce guerrier si prodigue du sang de ses propres soldats gagnait ses batailles à co
7 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
x et plus agréable que toutes les voluptés, mais non à la chair et au sang . » La manne ne tombe sur les Israélites, que quan
irs, et rien ne leur semble plaisant que ce qui flatte la chair et le sang qui bouillonne encore dans leurs veines. De là vi
encore dans leurs veines. De là vient encore que le tempérament où le sang domine, qui est le tempérament de la joie du mond
8 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
turelle, dans le tourbillon de la gloire des Grands. S’alliant à leur sang , il cache sa confusion par cette nouvelle gloire
pouvoit pas même s’élever aux vertus de l’homme né dans la foule. Ce sang de tant de héros qui devoit bientôt animer une po
sentiments n’a aucun pouvoir sur vos ames ? Nous pensions que le même sang couloit dans leurs veines & dans les vôtres ;
on ; Esther inspireroit l’amour du Très-haut ; Athalie attacheroit au sang du Trône ; la mort de Pompée, de César feroit dép
9 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
ous les Dieux, contre cette même Vesta dont il venge l’honneur par le sang de sa fille. Il le souffre, il lui applaudit, il
la pitié, ne s’avise de la soulager ; tout la laisse nageant dans son sang , & s’en va. Cette faute contre l’amour, l’ami
anglots s’exhalent-ils ? quelque chose s’exhale-t-elle en dedans ? Le sang Publicola qui coule dans mes veines. A-t-on jamai
s ? Le sang Publicola qui coule dans mes veines. A-t-on jamais dit le sang Bourbon, le sang Autriche ? Le mot Publicola n’es
cola qui coule dans mes veines. A-t-on jamais dit le sang Bourbon, le sang Autriche ? Le mot Publicola n’est pas même un nom
s descendans de Louis le débonnaire, de Philippe le bel, on disoit le sang débonnaire, le sang le bel. J’entends le ciel ven
s le débonnaire, de Philippe le bel, on disoit le sang débonnaire, le sang le bel. J’entends le ciel vengeur prêt à tomber s
nfans, & non pas leurs esclaves. Dieux avides des pleurs & du sang des mortels. Quels Dieux dont le pouvoir, au lieu
10 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
pectacle des combats de Gladiateurs, pour avoir vû une fois couler le sang d’un de ces malheureux. Il but, dit ce Pere, la f
r mon Pere, exposé à la mort, & funestement sauvé ; j’ai versé le sang de mon Pere, j’ai souillé le lit de ma Mere, j’ai
n qu’il étoit dangereux d’accoutumer les Spectateurs à voir couler le sang . Ainsi Medée ne tuoit pas devant eux ses Enfans :
tes, ni, comme celui de Londres l’a si souvent été, un lieu baigné de sang  ; mais il fut toujours un lieu baigné de larmes.
11 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
n sous ce masque ces hommes dont Dieu brisera les os, &c dans le sang desquels il lavera ses mains  ? L’Orgueil ainsi t
tent par tout le fer & le feu, qui vont jusqu’à faire répandre le sang de ses concitoyens, & souvent celui de ses pr
12 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
njuste, c’est la rupture et la misanthropie. La fermentation passe du sang dans les écrits qui échappent ensuite. On ne veut
e santé, des accès fréquents ? Avez-vous toujours attendu le calme du sang , le retour de la circulation, pour porter sur les
nité, de justice, que nous nommons santé, et qui, confondu avec notre sang , coule avec lui dans nos veines. Toutes les quali
nos veines. Toutes les qualités qui ne dépendent pas de la qualité du sang , il les avait ; droiture, fermeté, esprit, force,
mortels. Zima souffrait toujours. Une douleur continuelle aigrit son sang , blessa sa raison ; il se sentait fait pour être
us parler ; mais vous avez craint de l’entendre. L’agitation de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sour
13 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
ne, elle le fait égorger par son amant. Reine de France, elle mêle au sang de son père le sang de ses enfants, et celui de t
rger par son amant. Reine de France, elle mêle au sang de son père le sang de ses enfants, et celui de tous ceux qui sont as
un pareil spectacle n’aurait que le danger d’accoutumer le peuple au sang , et de le familiariser avec le crime, ne serait-c
jeunesse peut en retirer. L’aplomb de Stella dans son apostasie, son sang froid d’incendiaire et d’empoisonneuse, ne pourra
14 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
es victimes de cet Art dangéreux mais nécessaire, ont cimenté de leur sang , ou par la perte totale de leur bien, la réputati
à la béatitude éternelle, récompense des Martyrs. Pauline couverte du sang de son Epoux abandonne les faux Dieux ; Félix fra
de sa conduite, le trouva enfin étendu par terre & noyé dans son sang . Il courut porter cette affreuse nouvelle au Duc 
couvrait le corps du Cardinal, dont les plaies dégoûtaient encore de sang . A ce spectacle, le Duc ne pouvant retenir sa col
etenir sa colère & sa douleur : mal-heureux, lui dit-il, voilà le sang de ton Frère qui crie vengeance au Ciel contre to
de Papisme qui fut l’auteur de leurs Arrêts ? tandis que ces Juges de sang étaient les plus zélés Défenseurs de la Religion
ables. Un Christiern II, Néron du Nord, monstres toujours souillés de sang , un Henri VIII, fléau de son siècle « despotique
a décèle. Celui qui tua Clitus dans l’yvresse, fit mourir Philotas de sang froid. Si l’yvresse a ses fureurs, quelle passion
du vin lui fait perdre. Le vainqueur de Darius fit périr Philotas de sang froid ; s’il l’eut été lorsqu’il tua son favori C
ment cruel, obéi comme le sont les Empereurs des Russes, il eût pû de sang froid jouir des mêmes scènes ; il n’avait qu’à vo
llustre. Pourrait-on en être étonné ? Tout Provençal est issu du même sang , & nous sommes tous freres. Oui, cher d’Alemb
st faite à la Nation entière, heureux si je pouvais laver de tout mon sang cette flétrissure deshonorante. A-t-il cru nous s
rendre ce Spectacle innocent, il ne pourra me convaincre ; l’Homme de sang froid n’est souvent pas le maître de ses passions
posaient le Synode de Dordrecht, devaient donc ménager un peu plus le sang des Disciples d’Arminius. 42. Le célèbre Roussea
e succès de la guerre d’Annibal. Combien de Héros cimentèrent de leur sang cette puissance détruite. Brutus n’eut point assa
out cela formait une sensation très-vive qu’on ne savait supporter de sang froid. Il était tard, les femmes étaient couchées
15 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
de prix & qui coûtassent également de l’argent, du soin & du sang . Ils ont affecté le combat des animaux estrangers
es Manes de leurs amis & de leurs parens par la seule effusion du sang humain. Telle superstition fut si grande parmy le
ard de leur beauté qui leur est tousiours precieuse, pour en tirer du sang qu’elles versoient avec grande Religion sur le bu
oins la varieté & la nouveauté en firent trouver plus exquis leur sang & leur excez. Il faut toutefois distinguer à
l aymoient mieux des perils infames, & répandre honteusement leur sang , que de goûter une honneste tranquilité & que
16 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
nir dans un état tellement abhorré par l’Eglise des ames rachetées du Sang de Jesus-Christ ? Vous dites cependant qu’on les
rs pensées, tous les mouvements de leur cœur sont achetés par tout le Sang d’un Dieu. Chrétiens, disoit à ce sujet le saint
ge l’épie comme un voleur pour le surprendre, ce Chrétien s’expose de sang froid sur un endroit où il craint de mourir ! Seu
de larmes à votre cœur, de honte & de crimes à votre famille, de sang à Sichem même. Consultez encore les derniers Liv
z-vous à être attendri, à voir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui co
oir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui coule ; quel spectacle plus t
17 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
ragédie, nous dit : « Que ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une Tragédie ; qu’il suffit que
juge lui-même être nécessaire dans une Pièce où il n’y a ni mort, ni sang répandu ? Il me semble que nous voyons tous les j
sur le Théâtre de la réforme. Son Atalide est une jeune Princesse du sang Ottoman élevée dès son enfance avec Bajazet, et q
18 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Approbation qui peut servir de Preface. » pp. -
e nom de Jesus-Christ que nous portons, & qui lui a coûté tant de sang , est deshonoré par ceux qui assistent à la Comedi
19 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
le temps m'en ont ôté le rang, Il m'en demeure encor le courage et le sang . Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse,
20 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
uve pas seulement, mais on déifie ces violences qui ont versé tant de sang , et ce Démon exterminateur du genre humain, est c
et les violences, dresser encore des Autels à Mars, et lui offrir le sang humain en sacrifice avec des chants d’allégresse 
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
che pour offrir leurs prières à Dieu, et pour recevoir le Corps et le Sang de Notre Seigneur: Mais les lâches et les fainéan
22 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
le temps m'en ont ôté le rang, Il m'en demeure encor le courage et le sang . Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse,
23 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
ortelle qu’il porte à l’homme ; c’est pourquoi n’étant pas content du sang des bêtes dans le temps même où Dieu n’en demanda
n demandait point d’autre, il exigea dans ses Mystères qu’il y eût du sang humain répandu. Chacun sait que l’Idole de Moloch
Cela ne contenta pas encore ce malheureux esprit ; il voulut voir du sang d’homme dans un âge parfait : témoins les Prêtres
r avec des lancettes et des couteaux, jusques à être tous couverts de sang . De là il passa à se faire immoler des hommes tou
t de peine à introduire, je veux dire les combats et les effusions de sang  ? D’abord pour accoutumer les hommes à voir de sa
les effusions de sang ? D’abord pour accoutumer les hommes à voir de sang froid mourir leurs semblables sans leur donner l’
dresse dont ils étaient capables, jusqu’à-ce qu’une partie perdant le sang avec la vie, laissât à l’autre une victoire dont
ver pour la défense de la Patrie tant de généreux Combattants dont le sang et la vie étaient prodigués pour si peu de chose.
vos Victimes ? je ne veux ni des Holocaustes, ni de la graisse, ni du sang de vos Agneaux ; je déteste votre encens et vos A
res, je ne vous écouterai point ; parce que vos mains sont pleines de sang . Comment donc l’Auteur fait-il tant de Compliment
ons exterieures de piété ; puisqu’il ne peut laver leur conscience du sang , je ne dis pas des corps, mais des âmes qu’ils on
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
nt la valeur et le sang-froid ; un peuple féroce et bouillant veut du sang , des combats, des passions atroces ; un peuple vo
nnables. On a peine à ne pas excuser Phèdre incestueuse et versant le sang innocent. Syphax empoisonnant sa femme, le jeune
force un fils d’égorger son père ; un troisième fait boire au père le sang de son fils. On frissonne à la seule idée des hor
aient pas si barbares que ces affreux spectacles. On voyait couler du sang , il est vrai, mais on ne souillait pas son imagin
25 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
Et ailleurs. « Tu quittes ce Calice adorable, et la Fontaine du Sacré Sang , pour courir aux lieux que le Diable occupe : Ce
rès votre défaite, après le saccagement de votre Ville, après tant de sang épandu, après la servitude, après les dernières c
Mais où pourra-t-on faire ces Jeux et ces bouffonneries, sinon sur le sang , sur les cendres et sur les ossements des vôtres 
26 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
alliances disproportionnées qui se contractent tous les jours, ou le sang le plus pur est uni au sang le plus abject, pourv
qui se contractent tous les jours, ou le sang le plus pur est uni au sang le plus abject, pourvu que celui-ci possede des s
27 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
la faire. [Il n’y a que le moment même où nous lui voyons répandre du sang , où nous pouvons ressentir cette simple émotion q
ns qui se passent entre des personnes liées ensemble par les nœuds du sang & de l’amitié, comme par exemple lorsqu’un fr
qui cause le plus d’émotion : si un ennemi tue son ennemi, la vue du sang en causera ; mais si un fils tue son pere, l’émot
ue de Scélérat, & il n’y a point de Tragique, [n’y ayant point de sang répandu] aussi il arrive peu qu’on représente rie
par ses vertus & sa douceur, que s’il voyoit à la fin couler son sang , il seroit indigné contre les Dieux qui l’ont dem
e lui en entend faire l’aveu, elle s’écrie : Juste Ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace. O désespoir ! O crime
, reveille en nous le zéle pour l’innocence opprimée, l’Amour pour le sang de nos Rois, & l’Amour de la Patrie, Amour qu
z d’y voir une Fille qui recevant dans sa chambre un homme couvert du sang de son pere, s’entretient de son amour avec lui,
28 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
e ; où l’on a prodigué l’encens en abondance, et arrosé les autels du sang de plusieurs victimes. On marche parmi le bruit d
inistres qui y sont députés du corps des magistrats : témoin enfin le sang des taureaux qui y sont immolés. Telle est aussi
croyait, que les âmes des défunts étaient soulagées par l’effusion du sang humain, on immolait sur leur tombeau, de malheure
s sommes tels, qu’on nous suppose, prenons plaisir à nous repaître du sang humain. Il est bon, direz-vous, que les scélérats
nt les membres tout déchirés, et mis en pièces, nagent encore dans le sang qu’il a répandu. Bien plus, celui que sa charge c
diateurs s’accrochant l’un l’autre, et essuyant avec leurs éponges le sang qu’ils se font répandre ? Grand Dieu, ôtez à vos
étiens, où nous sommes glorieusement couronnés. Voulez-vous encore du sang répandu ? Vous avez celui de Jésus-Christ. Mais C
29 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
se, crieroit malheur à Habac. 2. 11. 12.celui qui bâtit une ville de sang , & qui la fonde dans l’iniquité. En imposeron
30 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
gion, l’exemple est le moteur le plus fort et le plus victorieux ; le sang des premiers martyrs a amené des flots de sang, p
e plus victorieux ; le sang des premiers martyrs a amené des flots de sang , parce que chacun voulait payer de sa vie son ent
31 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
point de gouverner mes brebis, pour lesquelles j’ai répandu tout mon sang . Terrible parole, et qui peut émouvoir les cœurs
32 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
engeance si active qu’elle est presque toujours prête à laver dans le sang la moindre injure ; voilà la source funeste de ce
33 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
aisse du moins entrevoir son idée ; qu’on en juge : « Ce n’est que le sang froid qui applaudit au Théâtre à la beauté des Ve
est-elle pas naturelle ? Pourquoi voudrait-on plaire au Spectateur de sang froid ? Il est impossible que la représentation d
e furent guéris de leur folie aussitôt que l’hiver eut rafraichi leur sang Toutes les glaces du Nord ne suffiraient pas pour
34 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
atroce inquisition, vante avec impudeur la clémence de ce tribunal de sang , et approuve toutes les cruautés religieuses. Tel
pôtre. S’il en était ainsi, quel triomphe pour le fanatisme altéré de sang humain ! bientôt il commanderait en maître aux go
t légales, bientôt il obtiendrait le rétablissement de ce tribunal de sang , qui portait un nom dérisoire, celui de saint Off
35 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
que des lâches : l’amour ou la haine, le bon ou le mauvais succès, le sang froid ou l’emportement ne sont jamais représentés
sa vie, et de défendre la foi de l’Evangile jusqu’à l’effusion de son sang  ! N’envions pas la destinée de ces sortes de mart
ement. C’est pour de tels sujets que l’Auteur de la nature a donné au sang qui coule dans nos veines l’usage de se soulever.
aisonnable dans ses maximes, attestée par tant de miracles, signée du sang de tant de Martyrs, appuyée sur toutes les preuve
a sépulture : il lui remontre que les Autels ont déjà été souillés du sang humain, que sa conduite a rendu le chant des oise
il tirait toujours, et rien ne venait ; enfin il tira si fort que le sang sortit, et que j’aperçus du lait rouge sur ses lè
36 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
ter la Scène. Deux hommes se battent ; celui qui est blessé répand du sang  ; on le voit couler. L’Opéra est le grand spectac
37 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
, et on croyait apaiser et comme venger leurs mânes par l'effusion du sang humain. Des esclaves étaient égorgés sur les tomb
qu'une âme barbare qui puisse les voir avec plaisir et se repaître de sang humain. Il faut punir les criminels sans doute, l
ent dans l'amphithéâtre des membres rongés, déchirés, nageant dans le sang . Ce Magistrat punit l'homicide, et il oblige à co
e par la foi, l'impudence confondue par la modestie : vous faut-il du sang  ? vous avez celui de Jésus-Christ. « 30.° Quel p
38 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
rme d’une baguette. Les Egyptiens trouvent l’eau du fleuve changée en sang  : à la prière du prophète, le sang se retire, et
rouvent l’eau du fleuve changée en sang : à la prière du prophète, le sang se retire, et les eaux recouvrent leur pureté. L’
39 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
aient aux pompes funèbres de leurs parents, dans cette pensée, que le sang de leurs Esclaves gladiateurs qu’ils y faisaient
 ; les nudités, les paroles et les postures impudiques, l’effusion du sang des Acteurs, la perte de leur vie, les cruels com
40 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
le vermillon, dont leur femmes étoient passionnées. Les Princesses du sang , qui s’en servoient, avoient par jalousie, fait d
) n’en usoient jamais, non plus que les hommes, quoique Princesses du sang , qui étoient toutes Vierges, comme les Vestales à
bouillir : elle ouvrit les veines d’Ezon, en fit couler tout le vieux sang , & à sa place, y fit entrer la liqueur qu’ell
ce, y fit entrer la liqueur qu’elle avoit préparée, qui se changea en sang  : ce sang nouveau rétablit le vieillard, les forc
entrer la liqueur qu’elle avoit préparée, qui se changea en sang : ce sang nouveau rétablit le vieillard, les forces, la vig
41 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
 ; les Arabes sont extrêmement jaloux de la leur, il y auroit bien du sang répandu si l’on vouloit y toucher ; les François
les Anges viennent à tordre leurs habits, & en faire distiller le sang des pauvres ? Selon les paroles du prophète le sa
aire distiller le sang des pauvres ? Selon les paroles du prophète le sang des pauvres s’est trouvé dans les plis de leur ro
assion de J. C. de quels yeux peut-on regarder le crucifix couvert de sang & de plaies, chargé de diamans, trampant sa v
puisqu’elle fait rentrer les boutons, ce qui doit altérer la masse du sang  ; des boutons rentrés peuvent occasionner des mal
42 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
imprimés on pourrait y trouver des mouvements qu’un homme qui lit de sang froid n’approuverait peut-être pas. Si j’avais fa
43 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
lever si fort contre ceux qui se contentent de se battre au « premier sang  »ap . Ce n’est pas, comme vous le dites, qu’on s’
quelles le préjugé leur met l’épée à la main ne demandent pas tout le sang d’un adversaire ; et c’est parce qu’ils ne sont p
e injure ne suffit point, cela ne peut se laver, s’effacer que par le sang de votre ennemi, ou le vôtre. Arlequin. Que la t
ennemi, ou le vôtre. Arlequin. Que la tache y reste ! Vous parlez du sang comme si c’était de l’eau de la rivière. Je vous
e tue les gens que par hasard ; c’est celle où l’on se bat au premier sang . Au premier sang ! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu
e par hasard ; c’est celle où l’on se bat au premier sang. Au premier sang  ! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire de ce sang,
ier sang. Au premier sang ! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire de ce sang , Bête Féroce ! Le veux-tu boire ? Le moyen de son
44 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
nsiderer, qui peuuent estre du charactere sublime. Astres marquez de sang , qui parmy les tenebres, Monstrez aux Malheureux
e. Elles doiuent s’y espandre inuisiblement & doucement, comme le sang coule dans les veines, & par tout le corps ;
elles ne doiuent pas s’y jetter en foule & auec ardeur, comme le sang sort de ses vaisseaux naturels, & se desborde
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
tres et des absurdités qu’elle s’est fait une gloire de noyer dans le sang d’un million de Martyrs. L’idolâtrie des passions
ieu de l’Eglise. Les gens de bien persécutés sont ces Martyrs dans le sang desquels elle se baigne : le sang des innocents q
persécutés sont ces Martyrs dans le sang desquels elle se baigne : le sang des innocents qu’elle séduit et qu’elle fait mour
46 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
à le bien prendre, est-il action plus déshonorante que de machiner de sang froid sa propre destruction, ou celle de son semb
t dans les traits les plus grossiers. La première, sage, prudente, de sang froid, modeste, modérée, intrépide sans emporteme
? Et que répondront à leur autorité et à leurs exemples ces hommes de sang , selon l’expression de l’Ecriture, je dirais pres
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
res pour aguerrir le soldat, bientôt les gladiateurs firent couler le sang humain à grands flots. Les Dames Romaines, aussi
harmes à animer les combattants, se plaisaient à les voir répandre le sang pour leur gloire, en invoquant leur nom, et distr
souvent ensanglantée ; mais le théâtre Anglais est toujours inondé de sang  ; les combats même des animaux y sont courus. Tou
ance y domine : peut-on sans bassesse ne pas laver un affront dans le sang de son ennemi ? Le Cid est un éloge complet du du
48 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
guinaires, et non contents de donner le scandale de voter ces lois de sang , ils parvinrent à se constituer eux-mêmes juges d
ous les délits en matière de foi, et à faire couler à grands flots le sang des victimes qu’ils immolaient à leurs implacable
49 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
& humaines ? Eh ! quoi ! comme si pour nous animer à répandre le sang , ce n’étoit point assez de nous dire, (le Cid) da
de nous un peuple de gladiateurs, ces hommes qui ne respirent que le sang & le carnage ? Qu’ils s’entretuent plutôt eux
-toi, voix sépulcrale ; Chrétiens & Citoyens, nous croyons que le sang ne doit couler que pour la Religion & la Patr
ore, si ceux qui les ont tués, plus avides de leur argent que de leur sang , avoient sçu pouvoir les voler impunément, sans c
rir que pour compter l’argent que te valent des ames rachetées par le sang d’un Dieu, & que tu vends à la brutalité des
ant ses victoires par ses attaques, vous voudriez avoir des larmes de sang à opposer au torrent d’iniquités qu’il fait coule
de tout âge, de tout sexe, de toutes conditions auront scellé de leur sang les vérités que nous croyons, si nous ne pratiquo
de ma persuasion & de ma croyance , que n’ai-je pu écrire de mon sang les paroles que j’ai empruntées d’eux, & qui
50 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
s progrès. On ne devient pas tout à coup méchant. On a le mal dans le sang & dans les entrailles, avant qu’il se déclare
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
pere & dans sa mere l’exemple de toute sorte de crimes. Ce double sang corrompu couloït dans ses veines. Elle tenoit de
is plus habile que sa mere. On y est parvenu par une route inondée de sang , & semée de crimes, qui n’avoit d’autre mérit
ise vit le jour au milieu de ces horreurs. Son berceau fut fouillé du sang de sa mere, & inondé avec toute l’Angleterre
t fouillé du sang de sa mere, & inondé avec toute l’Angleterre du sang le plus illustre que son pere faisoit couler à gr
arthelemi, & louent le regne d’Henri VIII, qui fit couler plus de sang en détail que Charles IX dans ce jour funeste. So
que & de comique ! sous quels auspices est née, & quel chaste sang a reçu la sainte vierge Elizabeth ! Acte III. Sa
s avoit accordés. L’amour les effaça bien-tôt sur l’échaffaud avec le sang des graces qui les avoient obtenus, en faveur de
52 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
assagère me causât une enfleure pleine d'inflammation d'où sortait du sang corrompu et de la boue. Telle était alors ma vie 
né lui-même pour nous à dessein de nous racheter, et de laver par son Sang un peuple agréable à sa divinité, et sectateur de
mérite de la recevoir. Dieu (dit l'Apôtre) est venu pour laver de son Sang un peuple agréable à sa Majesté, et amateur des b
53 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
céleste ? Est-ce être celui de l’Eglise ? Est-ce connoître le prix du sang qui a été répandu pour nous ? De tels motifs ne d
54 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
essé tout d’un coup. La cruauté s’y glissa dans le même moment que le sang qu’on venoit de répandre frappa ses yeux. Bien lo
55 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
nt oublié qu’ils sont Chrétiens, qu’ils sont pères ; qu’ils voient de sang froid immoler leurs enfans aux pagodes dont les s
ites de leur patrie, s’ils avoient imaginé que les guerriers, dont le sang devoit cimenter la victoire, expireroient dans le
soient anéantis, il seroit aussi raisonnable de songer à purifier le sang humain, que de se flatter d’arrêter les ravages d
es mimiques, il lui fallut des gladiateurs ; il n’y avoit plus que le sang humain et l’aspect des cadavres mutilés qui pût l
56 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
dissez à un héros de théâtre qui vient se vanter d’avoir lavé dans le sang une insulte faite à sa gloire, & qui fait tro
reux d’une mère qui égorge ses propres enfans, d’un frère qui boit le sang de son frère. Ces Romains qui se plaisoient à voi
on frère. Ces Romains qui se plaisoient à voir couler dans l’arène le sang des gladiateurs étoient-ils donc plus cruels &
la royauté ; vous les voyez sans horreur tremper leurs mains dans le sang du chef de la patrie. Le suicide est aux yeux de
57 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
louis. L’assemblée fut de six cents personnes, Princes, Princesses du Sang , Seigneurs & Dames de la Cour, & tout ce
, épris du théatre, est pour la vertu fort au-dessous du roturier. Le sang de tant de Héros qui devoit animer une postérité
pté ceux de l’amour, qui en ont beaucoup) ? Nous pensions que le même sang couloit dans leurs veines & dans les vôtres.
onné des patentes en son nom, sans consulter le Gouverneur, Prince du sang . Par une noble émulation une autre troupe d’Actio
58 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
r une croix, percé d’une lance, couronné d’épines, et tout couvert du sang qu’il répandit pour vous et pour moi ? Ah ! sans
eux-mêmes, soit en faisant périr des animaux ; après avoir rempli de sang les Villes entières pour amuser l’oisiveté des Pe
que vous perdez un temps dont toutes les minutes sont le prix même du sang de Jésus-Christ, et des moyens de salut ; que vou
Table au Théâtre où l’on ose venir avec les lèvres encore teintes du sang de Jésus-Christ ; ainsi l’on s’abandonne à une vi
59 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
que celle que j’ai faite jusques à présent. Le siècle, l’enfer, et le sang ont fait à l’envi à qui donnerait plus de travers
votre récompense trop plus grande, sinon, prenez garde Madame que mon sang ne soit redemandé de votre main et que la perte d
60 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
llustres Romains contre le second de leurs usurpateurs, et couvert du sang de tant de citoyens, découvre un conjuré, plus co
ampagnes de morts, couvrir la mer de voiles menaçantes, et teindre de sang les flots effrayés : qu’au son plus doux de ces m
tc. Je suis fils d’un Pêcheur, et non pas d’un infâme. La bassesse du sang ne va point jusqu’à l’âme : Et je renonce aux nom
61 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
ole, à qui l’on offre de l’encens, ny d’autel, où l’on voye couler le sang des victimes. Mais s’ils sont exempts d’un crime
on met vos graces ! On veut que vostre chair sacrée & que vostre sang précieux justifient des œuvres de chair & de
amp; que vostre sang précieux justifient des œuvres de chair & de sang  ! D’ailleurs,5. tous les devoirs de la Religion r
ont occupées par les Barbares. Le Danube, & le Rhin rougissent du sang Chrétien. Les Pyrenées & les Alpes ne sont pa
omme si le sein de la terre n’estoit pas assez vaste pour contenir le sang versé en tant de batailles, on se bat encore sur
62 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ce que c’est que de l’ensanglanter ; il ne faut jamais y répandre le sang de personne, mais on y peut verser le sien, quand
rfidie de Jason, et la cruauté de Médée, qui trempa ses mains dans le sang de ses propres enfants, et qui commit encore plus
Héros ; et que la perfidie de ceux qui lui sont unis par les liens du sang , de l’amitié, ou de l’amour, le fassent tomber da
iser un fils à commettre un parricide, et à tremper ses mains dans le sang de sa propre mère. Cependant ces actions, toutes
mais de ce que les mouches s’attachaient à son corps, et suçaient le sang de ses plaies. Le pieux Enée dans l’Enéïde se lam
63 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
ant, percé de clous, déchiré de fouets, couronné d’épines, couvert de sang , Acteurs, spectateurs, devenus tout-à-coup désesp
esse d’un métier méchanique, une soule de malades de toute espèce, le sang & les larmes du jardin des Olives, les douleu
64 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
u’on le vît mourir. Œdippe paroissoit sur le même Théâtre, couvert du sang qu’il venoit de répandre en se crevant les yeux,
est crevé les yeux, comme il revenoit sur celui d’Athénes, couvert de sang , ayant sur les yeux un voile ensanglanté, étendan
65 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
le, vous pechez contre Jesus-Christ même, qui les a rachetés par son Sang , & à qui ils appartiennent. Cette decision de
le gage de l’amitié de Madame son Epouse, elle est aussi le fruit du Sang de Jesus-Christ ; que, si elle est noble par sa n
nt tous à Jesus-Christ, auquel ces ames pecheresses ont couté tant de Sang . Par exemple une pensée volontaire contre la pure
66 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
ourbant toujours la tête sous un joug imbécille & cruel, que leur sang avoit tant de fois rougi ! XI. Il n’auroit point,
tout-à-la-fois homicide & parjure, un Roi de France qui verse le sang de ses Sujets ? Ne seroit-ce pas au moins très-in
que la Religion ne soit essentiellement fanatique, & prodigue du sang des hommes. Si cela étoit, ceux qui voudroient l’
s n’auroit pas enrichi l’Etranger de notre ruine ; & peut-être le sang des François n’auroit pas coulé sur les échafauds
67 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
nt de Ville. On n’y oublie point les morts entassés, les ruisseaux de sang , les enfans expirans dans les bras de leurs meres
68 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
s, pour donner récréation et du passetemps au peuple, en répandant le sang humain. On nourrit le corps du Gladiateur de fort
69 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
par la voix de ses merveilles, qui lui a donné cette couronne par son sang , de qui la valeur acquise par son bras, qui la co
iens de la paix, encore que leur inclination fût à ne respirer que le sang et la guerre : ils nommaient les jeux humanité. L
70 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
el de péché, et coopère à la perte éternelle de ces âmes rachetées du Sang de Jésus-Christ. Comment, après cela, aller aux S
e le sien, de paraître différent de ce qu’on est, de se passionner de sang froid, de dire autre chose que ce qu’on pense, au
e son fils d’égorger son père ; un troisième fait boire à son père le sang de son fils. On frissonne, à la seule idée des ho
ient pas si barbares, que ces affreux spectacles. On voyait couler du sang , il est vrai ; mais on ne souillait pas son imagi
71 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
e perdre inutilement le temps, que J. C. nous a acheté au prix de son Sang . Si un damné pouvait en avoir un seul moment, il
eilles, il lève la main sur lui, et le châtiant jusqu’a l’effusion du sang , il le réduit à vivre selon les lois de l’esprit,
ens de leurs larmes, et les Martyrs l’ont payé de leur vie et de leur sang . Jésus-Christ même n’est monté dans la gloire, qu
72 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
Joan. 8. 44. Jésus-Christ a donné jusqu’à la dernière goutte de son sang , pour laver les âmes de ses Elus de toutes leurs
me, honnête, et utile au public. Jésus-Christ a-t-il donc répandu son Sang pour des hommes, qui sont honorés de son nom, afi
la pudeur du sexe, et blesser l’honneur de la virginité, rachetée du Sang de Jésus-Christ, que de voir sur un Théâtre une C
73 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
« Va contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage, Meurs, ou tue. » Ils
n affront prétendu. Et voilà ce qui a inondé la France d’un déluge de sang . Qui n’admirera après cela notre Théologien, quan
emps m’en ont ôté le rang ; Il m’en demeure au moins le courage et le sang . Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse 
74 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
elle on rend aussi les honneurs divins à des idoles de chair & de sang , c’est à dire, à des hommes vicieux, & à des
, c’est à dire, qu’il les prive de la participation du Corps & du Sang de Jesus-Christ, s’ils ne renoncent au theatre :
s de salut & de penitence, qui sont facheuses à la chair & au sang . N’est-t-il pas veritable que l’imagination s’imp
e, redeo crudelior , que quoy que mon humeur ne soit point portée au sang & au carnage, disoit-il, je n’assiste neanmoi
comedie est un spectacle plus dangereux que celuy des Gladiateurs, le sang qui se répandoit dans celuy-cy n’étoit propre qu’
eure la parole de Dieu ; de ce que des bouches qui ont été teintes du Sang de Iesus-Christ par le Sacrement de l’Eucharistie
75 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
à ceux du Souverain, pour jouer des comédies au milieu des larmes, du sang , des incendies, et arracher par l’amorce du plais
ait pour divertir la capitale que les concussions faisaient couler le sang des provinces. Si la comédie ne le fait pas coule
76 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
uel, Voile affreux, qu’ont tissu Megére & Tisiphone. Tout mon sang enflammé dans mes veines bouillonne. Je succomb
77 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
quoique témoin de son horreur pour Athalie, & de son zele pour le sang de ses Rois, s’il en étoit échappé quelque goutte
ruit, & le champ qu’il avoit usurpé par le meurtre, trempé de son sang . Jesabel immolée près de ce champ fatal ; cette P
ine foulée sous les pieds des chevaux, les chiens désaltérés dans son sang inhumain, & les membres de son corps hideux,
s agréable contente l’oreille, L’impie Achab détruit, & de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avoit usu
78 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
des vices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de sang humain, quand l’on introduit toutes les fausses d
79 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
oit impie, il faut qu’il soit sanglant. Céte place abominable fume du sang des hommes ; on y épuise les veines de l’innocent
s de l’innocente victime qu’on sacrifie au plaisir public, on voit sõ sang nager dãs les coupes & les vaisseaux, & o
80 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
princes, des seigneurs, des ministres, des troupes, par l’effusion de sang . Corneille, Racine, Crébillon, Voltaire, &c.
échirent sans cesse, cabalent, s’intriguent, font gémir la presse, le sang coule sur la scène tragique, les brochures inonde
81 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
la colére & de la rage. Le miel ne doit point y couler, c’est le sang . En vain on rapporteroit la cause de cette invent
82 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
sses divinités, avec la doctrine des mœurs qui proscrit l’effusion du sang humain. Nos Spectacles sont aujourd’hui purgés de
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
d’éxaminer cette Pièce si bisare, je craindrais à la fin de perdre le sang froid, la gravité nécessaire à l’Auteur d’un Ouvr
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
en son ame est peu tranquille. L’Acteur intelligent n’écoute point de sang froid le récit qu’on lui fait d’événement auxquel
85 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
goutte : à la fin on n’en est pas moins submergé. On a le mal dans le sang et dans les entrailles avant qu’il éclate par la
86 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
onvienne qu’il n’est peut-être pas aussi bon qu’il pourrait être) mon sang se calme, mon imagination s’adoucit, et mon ami é
87 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
des hommes, qui ont dans le cœur du zèle pour servir la patrie, et du sang à verser pour elle. » M. Rousseau croit être à La
rs n’étaient pas si barbares que ces affreux spectacles. On voyait du sang , il est vrai ; mais on ne souillait pas son imagi
s qui font frémir la nature. » Si on versait réellement une goutte de sang au Théâtre, la Scène tragique serait tout au plus
ssons. Il a entendud applaudir à ces mots d’Atrée : « Reconnais-tu ce sang  ? » Et à ce vers de Cléopâtre : Puisse naître de
e que cet emportement fait dire au Misanthrope plus qu’il ne pense de sang froid ; c’est de cette colère exaltée, de cette h
t donc pas le sage de la pièce, mais seulement l’homme du monde : son sang froid donne du relief à la fougue du Misanthrope 
alent de les subjuguer. Elles affaiblissent en nous l’ardente soif du sang , et la fureur du brigandage ; mais elles nourriss
l’estime, l’amitié, la reconnaissance le captivent : la nature et le sang ont sur lui des droits absolus. Au lieu qu’une âm
ui en rompe les liens : tout sentiment vif les relâche ; l’amitié, le sang et l’amour trompent l’équilibre des intérêts qui
88 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
rme d’une baguette. Les Egyptiens trouvent l’eau du Fleuve changée en sang , à la priere du Prophéte le sang se retire, &
trouvent l’eau du Fleuve changée en sang, à la priere du Prophéte le sang se retire, & les eaux récouvrent leur pureté.
89 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
er tous ensemble les feuillets de cette histoire de quinze siècles de sang pour arriver à l’époque où nous vivons. Après les
acrifice que son fils lui a offert pour notre rédemption. Pourquoi ce sang répandu sur la croix pour nos péchés, si la satis
irculer dans toutes les veines du corps social l’argent qui en est le sang , pour le faire parvenir de mains en mains jusqu’à
90 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
la de tant de crimes et s’arma de poignards parricides pour verser le sang des rois. Oubliera-t-on que les jésuites, qui pro
91 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
ut cela formait une sensation très vive qu’on ne pouvait supporter de sang froid. » « Il était tard, les femmes étaient couc
92 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
écrivit : Vous voyez que la fievre allume sans ménagement autant le sang royal que celui du pauvre, & qu’en un moment
rmina dans les sentimens les plus chrétiens. S’il n’y avoit pas eu du sang répandu, l’affaire de la Fronde ne seroit qu’un t
n Roi, quitte le royaume, va combattre chez l’ennemi, & répand le sang des françois pour lesquels il avoit tant de fois
rare en effet que les fruits du vice soient des modeles de vertu ; le sang qui coule dans leurs veines se sent de son origin
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
es scènes : toutes les nuits il les renouvelait et se mettait tout en sang . » J’avoue que quelque mauvaise humeur qu’on puis
rt heureusement traduit les vers. Elles se plaisaient à l’effusion du sang des gladiateurs, et montraient plus d’acharnement
94 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
volontairement et par un amour incomparable épandu tout son précieux sang en la croix ignominieuse afin de les nettoyer (qu
95 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
Pensez-vous qu’une bonne Tragédie où l’on ne verroit pas ruisseler le sang sur la Scene, tomberoit tout-à-fait ? Nous avons
geance que d’introduire ce Vice-Roi sur la Scene, qui baigné dans son sang , pardonne sa mort à son meurtrier, par un effort
énere en emportement, et; lui fasse dire alors plus qu’il ne pense de sang froid. » Non, Monsieur, il dit qu’il a conçu cett
efs contre qui que ce soit, et; si un tel original est susceptible de sang froid, c’est de sang froid qu’il lâche toutes ces
soit, et; si un tel original est susceptible de sang froid, c’est de sang froid qu’il lâche toutes ces sottises. Je ne vous
brutalité de deux combattans qui plus féroces que les bêtes, vont de sang froid s’arracher la vie ; il a prouvé le préjudic
t demeurer dans les bornes de la modération vis-à-vis un homme qui de sang froid, se fait un détestable plaisir de vous déch
sien, de paroître différente de ce qu’elle étoit, de se passionner de sang froid, de dire autre chose que ce quelle pensoit
ques unes de ces querelles qui quelquefois vont jusqu’à l’effusion du sang , car enfin on y boira, et; le vin fait à Genève l
96 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
bien nés puissent faire de leur vertu ; que non seulement la voix du sang et celle de l’honneur, mais l’humanité et la reli
de femmes perdues ou prostituées que l’on rencontre partout, dont le sang vicié se perpétue dans de malheureux enfants qui
compte que du bonheur éphémère individuel qu’il a procuré, ou du bon sang qu’il a fait faire par des divertissements et des
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
stre est horrible, dégoutant, insupportable. Une femme qui attend, de sang froid, son mari pour l’égorger ; l’égorge sans êt
; révoltant que celui de Clitemnestre. Il égorge sa mere avec le même sang froid ; il y est invité par sa sœur Electre avec
e comédie, où des Princes sont acteurs, & dans laquelle il y a du sang répandu pour la forme. Le P. Brumoi l’avoue : il
98 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
ain ; ce sont des saignées nécessaires pour se débarrasser du mauvais sang , qui corrompt tout le corps & altere la santé
ontée sur le trône, la dépravation étoit héréditaire à sa famille, ce sang avoit coulé de puis long temps dans les veines de
ation exaltée, la bile qui bouillonne dans le caractere satyrique, le sang dans la galanterie comme l’adresse des animaux qu
99 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
u le réparer sans égard pour les droits mêmes les plus inviolables du sang & de l’amitié ; & il l’apprend d’autant p
’eût jamais connu parmi nous l’art odieux de laver une injure dans le sang , si le théâtre ne l’avoit peint avec tant d’avant
nir dans un état tellement abhorré par l’Eglise des ames rachetées du Sang de Jesus-Christ ? Vous dites cependant qu’on les
s pensées, tous les mouvemens de leurs cœurs sont achetés par tout le Sang d’un Dieu ? Chrétiens, disoit à ce sujet le grand
de larmes à votre cœur, de honte & de crimes à votre famille, de sang à Sichem même. Suite du même sujet.Consultez enc
-vous à être attendris, à voir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui co
oir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui coule : quel spectacle plus t
100 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
exorable intolérance politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang humain. De tout temps, cette double intolérance s
aine malgré le saint-siège, y verse de toutes parts à grands flots le sang humain et y excite les passions les plus haineuse
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