am Rex iniquus. » « Que ne puis-je faire aux Dieux des libations du
sang
d’un homme qui leur est odieux ? Aucune liqueur p
e nom d’homme à qui n’a rien d’humain, A ce tigre altéré de tout le
sang
Romain… Et jamais insolent ni cruel à demi, etc
et son trépas fut juste. Et vous devez aux Dieux compte de tout le
sang
Dont vous l’avez vengé pour monter à son rang.
dernier effort Pour reprocher aux Dieux sa défaite et sa mort. Le
sang
des Scipion protecteur de nos Dieux. Jusqu’à lu
aime ou qu’elle craigne, Et qui verse en nos cœurs avec l’âme et le
sang
Et la haine du nom et le mépris du rang. Vous
la mort de son rival. Et notre main alors également trempée Et du
sang
de César et du sang de Pompée… Rome, sans leur
. Et notre main alors également trempée Et du sang de César et du
sang
de Pompée… Rome, sans leur donner des titres di
victimes. Je ne puis en choisir de plus digne que toi, Ni dont le
sang
offert, la fumée et la cendre Puissent mieux sa
ute à frapper m’autorise, Et tient que pour répandre un si coupable
sang
L’assassinat est noble et digne de mon rang.
coupable sang L’assassinat est noble et digne de mon rang. Et du
sang
du Tyran signez notre hyménée. Il ne crie en mo
ons, et jugeons. Voici comment s’expliquent dans Bajazet un Prince du
sang
, un premier Ministre, une Sultane favorite. «
accompagné de leur vaillante escorte. Non, ne rougissez point : le
sang
des Ottomans Ne doit point en esclave obéir aux
, Jusque dans son palais cherchons notre ennemie. Dans l’infidèle
sang
baignez-vous sans horreur. Frappez et Syriens,
hers parents saintement homicides, Consacrèrent leurs mains dans le
sang
des perfides. Et par ce noble exploit vous acqu
profanée. Allez, sacrés vengeurs de vos Princes meurtris, De leur
sang
par sa mort faites cesser les cris. Si quelque
ement conjuré contre les bouteilles, ne versait à grands flots que le
sang
de la vigne. Il n’est pas moins vrai qu’un théâtr
bats des gladiateurs, où l’on se faisait un plaisir de voir couler le
sang
humain. L’imagination, également remplie de carna
end le spectateur cruel, féroce, rebelle, indépendant ; il verrait de
sang
froid les séditions et les meurtres, il y prendra
tissus d’horreurs et de crimes, aucun vers qui ne soit écrit avec le
sang
, et tracé de la main de Tisiphone. Mais c’est, di
aité ; enfin il l’a saisi pour terminer sa carrière dans des flots de
sang
. En voici quelques traits dignes de lui, et peu d
trir ta mémoire. A ce nouveau César soit un nouveau Brutus. Votre
sang
! ah ! croyez qu’il n’est point de puissance Qu
les hommes de bien que le public admire. O César, ce n’est pas ton
sang
qui l’a fait naître : Brutus, qui l’a versé, mér
lui perça le flangy (à Cés.) S’abreuve dans le mien du reste de son
sang
. Il veut que de César les lâches meurtriers R
tous ces lieux Où le Sénat impie ose troubler nos Dieux. Dans un
sang
ennemi.… » Il faudrait copier toute la pièce,
s moi sous la main qui nous brave. Et toi vengeur des lois, toi mon
sang
, toi Brutus ! César nous a ravi jusques à nos v
ître. Je vois que Rome encore a des cœurs vertueux. On demande du
sang
, Rome sera contente. César était au Temple, et
l est beau de périr dans des desseins si grands, De voir couler son
sang
dans le sang des Tyrans ! Mourons, braves amis,
périr dans des desseins si grands, De voir couler son sang dans le
sang
des Tyrans ! Mourons, braves amis, pourvu que C
os propres fils, nos parents et nos frères. Scellons notre union du
sang
de nos Tyrans. Je dois sa mort à Rome, à vous,
Vengeur du nom Romain, libre encore et sans Roi. Le devoir de mon
sang
est de vaincre les Rois. » Alzire est encore
t mes Dieux. Puissions-nous de Gusman punir la barbarie ! Que son
sang
satisfasse au sang de ma patrie. Vengeance, arm
sions-nous de Gusman punir la barbarie ! Que son sang satisfasse au
sang
de ma patrie. Vengeance, arme nos mains ; qu’il
’est assez. La main, la même main qui t’a rendu ton père Dans ton
sang
odieux pourrait venger la terre. Entrer, voler
’Ange de la mort et le Dieu des armées. Obéissez, frappez, teint du
sang
d’un impie, Méritez par sa mort une éternelle v
Le temple de nos lois et de la liberté, Erigé par nos mains et de
sang
cimenté, Où des débris du trône et de la tyrann
t l’exterminer : Le bras de la vertu doit le précipiter. C’est le
sang
des Tyrans sacrilèges et traîtres, Qui doit cou
uel que soit leur rang, Les pleurs que vous versez leur coûteront du
sang
. D’abord que le Tyran sortira du palais, Tout
ûteront du sang. D’abord que le Tyran sortira du palais, Tout son
sang
répandu lavera ses forfaits. De tous les Décemv
eur sexe. A peine chausse-t-on le cothurne, qu’on ne se repaît que de
sang
. Je n’exagère pas en disant que dans les quatre p
de Mademoiselle Barbier ces tristes mots, perdre le jour, répandre le
sang
, mort, mourir, tuer, expirer, etc. sont répétés p
ter un coup mortel. Déjà contre César je les avais armés. Dans le
sang
de César je vais laver la honte. Si le cœur de
… Soutiens par ton courroux ce dessein généreux. On va répandre un
sang
qui doit tarir vos larmes. Le Tyran périra, Pet
ma main pour lui percer le flanc, Et pour la retirer fumante de son
sang
. Vous m’ouvrez à la gloire un chemin où je cour
naturelle. Autant que j’admire le courage d’un martyr qui répand son
sang
pour son Dieu, autant je méprise la bassesse d’am
qui avoient servi à ses opérations magiques. Il se fit laver avec le
sang
des victimes, pour effacer en sa personne le cara
cuteur déclaré ; d’abord avec quelque réserve, & sans effusion de
sang
, se contentant d’exclure les chrétiens des charge
s, qui ne pouvoient mieux lui faire leur cour qu’en faisant couler le
sang
galiléen ; lui-même en fit mourir un grand nombre
s que, mortellement blessé dans un combat, il prit une poignée de son
sang
, le jetta de rage contre le ciel, & prononça
ême : Tu as vaincu, Galiléen, tu as vaincu, rassasie-toi donc de mon
sang
. 6°. Les philosophes affectent la modération, l
e2. Les Princes ont cela de leur haute naissance, Leur ame dans leur
sang
prend des impressions Qui dessous leur vertu rang
tems m’en ont ôté le rang, Il m’en demeure encor le courage & le
sang
: Dans mon sort ravalé je sçai vivre en Princesse
t pardonner. Cornelie dit à César2 : Le
sang
de mon époux A rompu pour jamais tout commerce en
contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n’est que dans le
sang
qu’on lave un tel outrage, Meurs ou tue… On n’es
d'yeux que pour soi, Et dans ses intérêts toujours inexorable Veut le
sang
le plus cher au défaut du coupable. » Personne a
« Va contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n ‘est que dans le
sang
qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et ce
'yeux que pour soi; Et dans ses intérêts toujours inexorable, Veut le
sang
le plus cher au défaut du coupable. » On écoute
. « Va contre un arrogant éprouver ton courage. Ce n'est que dans le
sang
qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et ce
ce fut bien en vain qu’il crut adoucir ces tigres féroces, altérés du
sang
des Bourbons. Trois fois ils firent couler le san
éroces, altérés du sang des Bourbons. Trois fois ils firent couler le
sang
de l’ami du peuple, du grand Henri IV ; et enfin
ysé. Tous les citoyens divisés sont aux prises et s’entr’égorgent, le
sang
coule de toute part. La division et la haine règn
rits sous la dictée des furies ! Ils n’y respirent que vengeance, que
sang
et carnage. Ils y appellent à grands cris ou plut
, de servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés de
sang
humain. On voit encore un abbé5 j qui prostitue s
gloire les rend toujours altérés de la soif de l’or et insatiables de
sang
humain. Qu’on ne nous vante donc plus ces souvera
tés, il n’aima jamais la liberté et versa inutilement des torrents de
sang
humain pour assouvir son ambition déréglée. L’ill
ne sorte d’éloquence, et je le répète, que ce guerrier si prodigue du
sang
de ses propres soldats gagnait ses batailles à co
x et plus agréable que toutes les voluptés, mais non à la chair et au
sang
. » La manne ne tombe sur les Israélites, que quan
irs, et rien ne leur semble plaisant que ce qui flatte la chair et le
sang
qui bouillonne encore dans leurs veines. De là vi
encore dans leurs veines. De là vient encore que le tempérament où le
sang
domine, qui est le tempérament de la joie du mond
turelle, dans le tourbillon de la gloire des Grands. S’alliant à leur
sang
, il cache sa confusion par cette nouvelle gloire
pouvoit pas même s’élever aux vertus de l’homme né dans la foule. Ce
sang
de tant de héros qui devoit bientôt animer une po
sentiments n’a aucun pouvoir sur vos ames ? Nous pensions que le même
sang
couloit dans leurs veines & dans les vôtres ;
on ; Esther inspireroit l’amour du Très-haut ; Athalie attacheroit au
sang
du Trône ; la mort de Pompée, de César feroit dép
ous les Dieux, contre cette même Vesta dont il venge l’honneur par le
sang
de sa fille. Il le souffre, il lui applaudit, il
la pitié, ne s’avise de la soulager ; tout la laisse nageant dans son
sang
, & s’en va. Cette faute contre l’amour, l’ami
anglots s’exhalent-ils ? quelque chose s’exhale-t-elle en dedans ? Le
sang
Publicola qui coule dans mes veines. A-t-on jamai
s ? Le sang Publicola qui coule dans mes veines. A-t-on jamais dit le
sang
Bourbon, le sang Autriche ? Le mot Publicola n’es
cola qui coule dans mes veines. A-t-on jamais dit le sang Bourbon, le
sang
Autriche ? Le mot Publicola n’est pas même un nom
s descendans de Louis le débonnaire, de Philippe le bel, on disoit le
sang
débonnaire, le sang le bel. J’entends le ciel ven
s le débonnaire, de Philippe le bel, on disoit le sang débonnaire, le
sang
le bel. J’entends le ciel vengeur prêt à tomber s
nfans, & non pas leurs esclaves. Dieux avides des pleurs & du
sang
des mortels. Quels Dieux dont le pouvoir, au lieu
pectacle des combats de Gladiateurs, pour avoir vû une fois couler le
sang
d’un de ces malheureux. Il but, dit ce Pere, la f
r mon Pere, exposé à la mort, & funestement sauvé ; j’ai versé le
sang
de mon Pere, j’ai souillé le lit de ma Mere, j’ai
n qu’il étoit dangereux d’accoutumer les Spectateurs à voir couler le
sang
. Ainsi Medée ne tuoit pas devant eux ses Enfans :
tes, ni, comme celui de Londres l’a si souvent été, un lieu baigné de
sang
; mais il fut toujours un lieu baigné de larmes.
n sous ce masque ces hommes dont Dieu brisera les os, &c dans le
sang
desquels il lavera ses mains ? L’Orgueil ainsi t
tent par tout le fer & le feu, qui vont jusqu’à faire répandre le
sang
de ses concitoyens, & souvent celui de ses pr
njuste, c’est la rupture et la misanthropie. La fermentation passe du
sang
dans les écrits qui échappent ensuite. On ne veut
e santé, des accès fréquents ? Avez-vous toujours attendu le calme du
sang
, le retour de la circulation, pour porter sur les
nité, de justice, que nous nommons santé, et qui, confondu avec notre
sang
, coule avec lui dans nos veines. Toutes les quali
nos veines. Toutes les qualités qui ne dépendent pas de la qualité du
sang
, il les avait ; droiture, fermeté, esprit, force,
mortels. Zima souffrait toujours. Une douleur continuelle aigrit son
sang
, blessa sa raison ; il se sentait fait pour être
us parler ; mais vous avez craint de l’entendre. L’agitation de votre
sang
et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sour
ne, elle le fait égorger par son amant. Reine de France, elle mêle au
sang
de son père le sang de ses enfants, et celui de t
rger par son amant. Reine de France, elle mêle au sang de son père le
sang
de ses enfants, et celui de tous ceux qui sont as
un pareil spectacle n’aurait que le danger d’accoutumer le peuple au
sang
, et de le familiariser avec le crime, ne serait-c
jeunesse peut en retirer. L’aplomb de Stella dans son apostasie, son
sang
froid d’incendiaire et d’empoisonneuse, ne pourra
es victimes de cet Art dangéreux mais nécessaire, ont cimenté de leur
sang
, ou par la perte totale de leur bien, la réputati
à la béatitude éternelle, récompense des Martyrs. Pauline couverte du
sang
de son Epoux abandonne les faux Dieux ; Félix fra
de sa conduite, le trouva enfin étendu par terre & noyé dans son
sang
. Il courut porter cette affreuse nouvelle au Duc
couvrait le corps du Cardinal, dont les plaies dégoûtaient encore de
sang
. A ce spectacle, le Duc ne pouvant retenir sa col
etenir sa colère & sa douleur : mal-heureux, lui dit-il, voilà le
sang
de ton Frère qui crie vengeance au Ciel contre to
de Papisme qui fut l’auteur de leurs Arrêts ? tandis que ces Juges de
sang
étaient les plus zélés Défenseurs de la Religion
ables. Un Christiern II, Néron du Nord, monstres toujours souillés de
sang
, un Henri VIII, fléau de son siècle « despotique
a décèle. Celui qui tua Clitus dans l’yvresse, fit mourir Philotas de
sang
froid. Si l’yvresse a ses fureurs, quelle passion
du vin lui fait perdre. Le vainqueur de Darius fit périr Philotas de
sang
froid ; s’il l’eut été lorsqu’il tua son favori C
ment cruel, obéi comme le sont les Empereurs des Russes, il eût pû de
sang
froid jouir des mêmes scènes ; il n’avait qu’à vo
llustre. Pourrait-on en être étonné ? Tout Provençal est issu du même
sang
, & nous sommes tous freres. Oui, cher d’Alemb
st faite à la Nation entière, heureux si je pouvais laver de tout mon
sang
cette flétrissure deshonorante. A-t-il cru nous s
rendre ce Spectacle innocent, il ne pourra me convaincre ; l’Homme de
sang
froid n’est souvent pas le maître de ses passions
posaient le Synode de Dordrecht, devaient donc ménager un peu plus le
sang
des Disciples d’Arminius. 42. Le célèbre Roussea
e succès de la guerre d’Annibal. Combien de Héros cimentèrent de leur
sang
cette puissance détruite. Brutus n’eut point assa
out cela formait une sensation très-vive qu’on ne savait supporter de
sang
froid. Il était tard, les femmes étaient couchées
de prix & qui coûtassent également de l’argent, du soin & du
sang
. Ils ont affecté le combat des animaux estrangers
es Manes de leurs amis & de leurs parens par la seule effusion du
sang
humain. Telle superstition fut si grande parmy le
ard de leur beauté qui leur est tousiours precieuse, pour en tirer du
sang
qu’elles versoient avec grande Religion sur le bu
oins la varieté & la nouveauté en firent trouver plus exquis leur
sang
& leur excez. Il faut toutefois distinguer à
l aymoient mieux des perils infames, & répandre honteusement leur
sang
, que de goûter une honneste tranquilité & que
nir dans un état tellement abhorré par l’Eglise des ames rachetées du
Sang
de Jesus-Christ ? Vous dites cependant qu’on les
rs pensées, tous les mouvements de leur cœur sont achetés par tout le
Sang
d’un Dieu. Chrétiens, disoit à ce sujet le saint
ge l’épie comme un voleur pour le surprendre, ce Chrétien s’expose de
sang
froid sur un endroit où il craint de mourir ! Seu
de larmes à votre cœur, de honte & de crimes à votre famille, de
sang
à Sichem même. Consultez encore les derniers Liv
z-vous à être attendri, à voir des objets qui frappent, des morts, du
sang
versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui co
oir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le
Sang
de Jesus-Christ qui coule ; quel spectacle plus t
ragédie, nous dit : « Que ce n’est point une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une Tragédie ; qu’il suffit que
juge lui-même être nécessaire dans une Pièce où il n’y a ni mort, ni
sang
répandu ? Il me semble que nous voyons tous les j
sur le Théâtre de la réforme. Son Atalide est une jeune Princesse du
sang
Ottoman élevée dès son enfance avec Bajazet, et q
e nom de Jesus-Christ que nous portons, & qui lui a coûté tant de
sang
, est deshonoré par ceux qui assistent à la Comedi
le temps m'en ont ôté le rang, Il m'en demeure encor le courage et le
sang
. Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse,
uve pas seulement, mais on déifie ces violences qui ont versé tant de
sang
, et ce Démon exterminateur du genre humain, est c
et les violences, dresser encore des Autels à Mars, et lui offrir le
sang
humain en sacrifice avec des chants d’allégresse
che pour offrir leurs prières à Dieu, et pour recevoir le Corps et le
Sang
de Notre Seigneur: Mais les lâches et les fainéan
le temps m'en ont ôté le rang, Il m'en demeure encor le courage et le
sang
. Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse,
ortelle qu’il porte à l’homme ; c’est pourquoi n’étant pas content du
sang
des bêtes dans le temps même où Dieu n’en demanda
n demandait point d’autre, il exigea dans ses Mystères qu’il y eût du
sang
humain répandu. Chacun sait que l’Idole de Moloch
Cela ne contenta pas encore ce malheureux esprit ; il voulut voir du
sang
d’homme dans un âge parfait : témoins les Prêtres
r avec des lancettes et des couteaux, jusques à être tous couverts de
sang
. De là il passa à se faire immoler des hommes tou
t de peine à introduire, je veux dire les combats et les effusions de
sang
? D’abord pour accoutumer les hommes à voir de sa
les effusions de sang ? D’abord pour accoutumer les hommes à voir de
sang
froid mourir leurs semblables sans leur donner l’
dresse dont ils étaient capables, jusqu’à-ce qu’une partie perdant le
sang
avec la vie, laissât à l’autre une victoire dont
ver pour la défense de la Patrie tant de généreux Combattants dont le
sang
et la vie étaient prodigués pour si peu de chose.
vos Victimes ? je ne veux ni des Holocaustes, ni de la graisse, ni du
sang
de vos Agneaux ; je déteste votre encens et vos A
res, je ne vous écouterai point ; parce que vos mains sont pleines de
sang
. Comment donc l’Auteur fait-il tant de Compliment
ons exterieures de piété ; puisqu’il ne peut laver leur conscience du
sang
, je ne dis pas des corps, mais des âmes qu’ils on
nt la valeur et le sang-froid ; un peuple féroce et bouillant veut du
sang
, des combats, des passions atroces ; un peuple vo
nnables. On a peine à ne pas excuser Phèdre incestueuse et versant le
sang
innocent. Syphax empoisonnant sa femme, le jeune
force un fils d’égorger son père ; un troisième fait boire au père le
sang
de son fils. On frissonne à la seule idée des hor
aient pas si barbares que ces affreux spectacles. On voyait couler du
sang
, il est vrai, mais on ne souillait pas son imagin
Et ailleurs. « Tu quittes ce Calice adorable, et la Fontaine du Sacré
Sang
, pour courir aux lieux que le Diable occupe : Ce
rès votre défaite, après le saccagement de votre Ville, après tant de
sang
épandu, après la servitude, après les dernières c
Mais où pourra-t-on faire ces Jeux et ces bouffonneries, sinon sur le
sang
, sur les cendres et sur les ossements des vôtres
alliances disproportionnées qui se contractent tous les jours, ou le
sang
le plus pur est uni au sang le plus abject, pourv
qui se contractent tous les jours, ou le sang le plus pur est uni au
sang
le plus abject, pourvu que celui-ci possede des s
la faire. [Il n’y a que le moment même où nous lui voyons répandre du
sang
, où nous pouvons ressentir cette simple émotion q
ns qui se passent entre des personnes liées ensemble par les nœuds du
sang
& de l’amitié, comme par exemple lorsqu’un fr
qui cause le plus d’émotion : si un ennemi tue son ennemi, la vue du
sang
en causera ; mais si un fils tue son pere, l’émot
ue de Scélérat, & il n’y a point de Tragique, [n’y ayant point de
sang
répandu] aussi il arrive peu qu’on représente rie
par ses vertus & sa douceur, que s’il voyoit à la fin couler son
sang
, il seroit indigné contre les Dieux qui l’ont dem
e lui en entend faire l’aveu, elle s’écrie : Juste Ciel ! tout mon
sang
dans mes veines se glace. O désespoir ! O crime
, reveille en nous le zéle pour l’innocence opprimée, l’Amour pour le
sang
de nos Rois, & l’Amour de la Patrie, Amour qu
z d’y voir une Fille qui recevant dans sa chambre un homme couvert du
sang
de son pere, s’entretient de son amour avec lui,
e ; où l’on a prodigué l’encens en abondance, et arrosé les autels du
sang
de plusieurs victimes. On marche parmi le bruit d
inistres qui y sont députés du corps des magistrats : témoin enfin le
sang
des taureaux qui y sont immolés. Telle est aussi
croyait, que les âmes des défunts étaient soulagées par l’effusion du
sang
humain, on immolait sur leur tombeau, de malheure
s sommes tels, qu’on nous suppose, prenons plaisir à nous repaître du
sang
humain. Il est bon, direz-vous, que les scélérats
nt les membres tout déchirés, et mis en pièces, nagent encore dans le
sang
qu’il a répandu. Bien plus, celui que sa charge c
diateurs s’accrochant l’un l’autre, et essuyant avec leurs éponges le
sang
qu’ils se font répandre ? Grand Dieu, ôtez à vos
étiens, où nous sommes glorieusement couronnés. Voulez-vous encore du
sang
répandu ? Vous avez celui de Jésus-Christ. Mais C
se, crieroit malheur à Habac. 2. 11. 12.celui qui bâtit une ville de
sang
, & qui la fonde dans l’iniquité. En imposeron
gion, l’exemple est le moteur le plus fort et le plus victorieux ; le
sang
des premiers martyrs a amené des flots de sang, p
e plus victorieux ; le sang des premiers martyrs a amené des flots de
sang
, parce que chacun voulait payer de sa vie son ent
point de gouverner mes brebis, pour lesquelles j’ai répandu tout mon
sang
. Terrible parole, et qui peut émouvoir les cœurs
engeance si active qu’elle est presque toujours prête à laver dans le
sang
la moindre injure ; voilà la source funeste de ce
aisse du moins entrevoir son idée ; qu’on en juge : « Ce n’est que le
sang
froid qui applaudit au Théâtre à la beauté des Ve
est-elle pas naturelle ? Pourquoi voudrait-on plaire au Spectateur de
sang
froid ? Il est impossible que la représentation d
e furent guéris de leur folie aussitôt que l’hiver eut rafraichi leur
sang
Toutes les glaces du Nord ne suffiraient pas pour
atroce inquisition, vante avec impudeur la clémence de ce tribunal de
sang
, et approuve toutes les cruautés religieuses. Tel
pôtre. S’il en était ainsi, quel triomphe pour le fanatisme altéré de
sang
humain ! bientôt il commanderait en maître aux go
t légales, bientôt il obtiendrait le rétablissement de ce tribunal de
sang
, qui portait un nom dérisoire, celui de saint Off
que des lâches : l’amour ou la haine, le bon ou le mauvais succès, le
sang
froid ou l’emportement ne sont jamais représentés
sa vie, et de défendre la foi de l’Evangile jusqu’à l’effusion de son
sang
! N’envions pas la destinée de ces sortes de mart
ement. C’est pour de tels sujets que l’Auteur de la nature a donné au
sang
qui coule dans nos veines l’usage de se soulever.
aisonnable dans ses maximes, attestée par tant de miracles, signée du
sang
de tant de Martyrs, appuyée sur toutes les preuve
a sépulture : il lui remontre que les Autels ont déjà été souillés du
sang
humain, que sa conduite a rendu le chant des oise
il tirait toujours, et rien ne venait ; enfin il tira si fort que le
sang
sortit, et que j’aperçus du lait rouge sur ses lè
ter la Scène. Deux hommes se battent ; celui qui est blessé répand du
sang
; on le voit couler. L’Opéra est le grand spectac
, et on croyait apaiser et comme venger leurs mânes par l'effusion du
sang
humain. Des esclaves étaient égorgés sur les tomb
qu'une âme barbare qui puisse les voir avec plaisir et se repaître de
sang
humain. Il faut punir les criminels sans doute, l
ent dans l'amphithéâtre des membres rongés, déchirés, nageant dans le
sang
. Ce Magistrat punit l'homicide, et il oblige à co
e par la foi, l'impudence confondue par la modestie : vous faut-il du
sang
? vous avez celui de Jésus-Christ. « 30.° Quel p
rme d’une baguette. Les Egyptiens trouvent l’eau du fleuve changée en
sang
: à la prière du prophète, le sang se retire, et
rouvent l’eau du fleuve changée en sang : à la prière du prophète, le
sang
se retire, et les eaux recouvrent leur pureté. L’
aient aux pompes funèbres de leurs parents, dans cette pensée, que le
sang
de leurs Esclaves gladiateurs qu’ils y faisaient
; les nudités, les paroles et les postures impudiques, l’effusion du
sang
des Acteurs, la perte de leur vie, les cruels com
le vermillon, dont leur femmes étoient passionnées. Les Princesses du
sang
, qui s’en servoient, avoient par jalousie, fait d
) n’en usoient jamais, non plus que les hommes, quoique Princesses du
sang
, qui étoient toutes Vierges, comme les Vestales à
bouillir : elle ouvrit les veines d’Ezon, en fit couler tout le vieux
sang
, & à sa place, y fit entrer la liqueur qu’ell
ce, y fit entrer la liqueur qu’elle avoit préparée, qui se changea en
sang
: ce sang nouveau rétablit le vieillard, les forc
entrer la liqueur qu’elle avoit préparée, qui se changea en sang : ce
sang
nouveau rétablit le vieillard, les forces, la vig
; les Arabes sont extrêmement jaloux de la leur, il y auroit bien du
sang
répandu si l’on vouloit y toucher ; les François
les Anges viennent à tordre leurs habits, & en faire distiller le
sang
des pauvres ? Selon les paroles du prophète le sa
aire distiller le sang des pauvres ? Selon les paroles du prophète le
sang
des pauvres s’est trouvé dans les plis de leur ro
assion de J. C. de quels yeux peut-on regarder le crucifix couvert de
sang
& de plaies, chargé de diamans, trampant sa v
puisqu’elle fait rentrer les boutons, ce qui doit altérer la masse du
sang
; des boutons rentrés peuvent occasionner des mal
imprimés on pourrait y trouver des mouvements qu’un homme qui lit de
sang
froid n’approuverait peut-être pas. Si j’avais fa
lever si fort contre ceux qui se contentent de se battre au « premier
sang
»ap . Ce n’est pas, comme vous le dites, qu’on s’
quelles le préjugé leur met l’épée à la main ne demandent pas tout le
sang
d’un adversaire ; et c’est parce qu’ils ne sont p
e injure ne suffit point, cela ne peut se laver, s’effacer que par le
sang
de votre ennemi, ou le vôtre. Arlequin. Que la t
ennemi, ou le vôtre. Arlequin. Que la tache y reste ! Vous parlez du
sang
comme si c’était de l’eau de la rivière. Je vous
e tue les gens que par hasard ; c’est celle où l’on se bat au premier
sang
. Au premier sang ! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu
e par hasard ; c’est celle où l’on se bat au premier sang. Au premier
sang
! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire de ce sang,
ier sang. Au premier sang ! Grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire de ce
sang
, Bête Féroce ! Le veux-tu boire ? Le moyen de son
nsiderer, qui peuuent estre du charactere sublime. Astres marquez de
sang
, qui parmy les tenebres, Monstrez aux Malheureux
e. Elles doiuent s’y espandre inuisiblement & doucement, comme le
sang
coule dans les veines, & par tout le corps ;
elles ne doiuent pas s’y jetter en foule & auec ardeur, comme le
sang
sort de ses vaisseaux naturels, & se desborde
tres et des absurdités qu’elle s’est fait une gloire de noyer dans le
sang
d’un million de Martyrs. L’idolâtrie des passions
ieu de l’Eglise. Les gens de bien persécutés sont ces Martyrs dans le
sang
desquels elle se baigne : le sang des innocents q
persécutés sont ces Martyrs dans le sang desquels elle se baigne : le
sang
des innocents qu’elle séduit et qu’elle fait mour
à le bien prendre, est-il action plus déshonorante que de machiner de
sang
froid sa propre destruction, ou celle de son semb
t dans les traits les plus grossiers. La première, sage, prudente, de
sang
froid, modeste, modérée, intrépide sans emporteme
? Et que répondront à leur autorité et à leurs exemples ces hommes de
sang
, selon l’expression de l’Ecriture, je dirais pres
res pour aguerrir le soldat, bientôt les gladiateurs firent couler le
sang
humain à grands flots. Les Dames Romaines, aussi
harmes à animer les combattants, se plaisaient à les voir répandre le
sang
pour leur gloire, en invoquant leur nom, et distr
souvent ensanglantée ; mais le théâtre Anglais est toujours inondé de
sang
; les combats même des animaux y sont courus. Tou
ance y domine : peut-on sans bassesse ne pas laver un affront dans le
sang
de son ennemi ? Le Cid est un éloge complet du du
guinaires, et non contents de donner le scandale de voter ces lois de
sang
, ils parvinrent à se constituer eux-mêmes juges d
ous les délits en matière de foi, et à faire couler à grands flots le
sang
des victimes qu’ils immolaient à leurs implacable
& humaines ? Eh ! quoi ! comme si pour nous animer à répandre le
sang
, ce n’étoit point assez de nous dire, (le Cid) da
de nous un peuple de gladiateurs, ces hommes qui ne respirent que le
sang
& le carnage ? Qu’ils s’entretuent plutôt eux
-toi, voix sépulcrale ; Chrétiens & Citoyens, nous croyons que le
sang
ne doit couler que pour la Religion & la Patr
ore, si ceux qui les ont tués, plus avides de leur argent que de leur
sang
, avoient sçu pouvoir les voler impunément, sans c
rir que pour compter l’argent que te valent des ames rachetées par le
sang
d’un Dieu, & que tu vends à la brutalité des
ant ses victoires par ses attaques, vous voudriez avoir des larmes de
sang
à opposer au torrent d’iniquités qu’il fait coule
de tout âge, de tout sexe, de toutes conditions auront scellé de leur
sang
les vérités que nous croyons, si nous ne pratiquo
de ma persuasion & de ma croyance , que n’ai-je pu écrire de mon
sang
les paroles que j’ai empruntées d’eux, & qui
s progrès. On ne devient pas tout à coup méchant. On a le mal dans le
sang
& dans les entrailles, avant qu’il se déclare
pere & dans sa mere l’exemple de toute sorte de crimes. Ce double
sang
corrompu couloït dans ses veines. Elle tenoit de
is plus habile que sa mere. On y est parvenu par une route inondée de
sang
, & semée de crimes, qui n’avoit d’autre mérit
ise vit le jour au milieu de ces horreurs. Son berceau fut fouillé du
sang
de sa mere, & inondé avec toute l’Angleterre
t fouillé du sang de sa mere, & inondé avec toute l’Angleterre du
sang
le plus illustre que son pere faisoit couler à gr
arthelemi, & louent le regne d’Henri VIII, qui fit couler plus de
sang
en détail que Charles IX dans ce jour funeste. So
que & de comique ! sous quels auspices est née, & quel chaste
sang
a reçu la sainte vierge Elizabeth ! Acte III. Sa
s avoit accordés. L’amour les effaça bien-tôt sur l’échaffaud avec le
sang
des graces qui les avoient obtenus, en faveur de
assagère me causât une enfleure pleine d'inflammation d'où sortait du
sang
corrompu et de la boue. Telle était alors ma vie
né lui-même pour nous à dessein de nous racheter, et de laver par son
Sang
un peuple agréable à sa divinité, et sectateur de
mérite de la recevoir. Dieu (dit l'Apôtre) est venu pour laver de son
Sang
un peuple agréable à sa Majesté, et amateur des b
céleste ? Est-ce être celui de l’Eglise ? Est-ce connoître le prix du
sang
qui a été répandu pour nous ? De tels motifs ne d
essé tout d’un coup. La cruauté s’y glissa dans le même moment que le
sang
qu’on venoit de répandre frappa ses yeux. Bien lo
nt oublié qu’ils sont Chrétiens, qu’ils sont pères ; qu’ils voient de
sang
froid immoler leurs enfans aux pagodes dont les s
ites de leur patrie, s’ils avoient imaginé que les guerriers, dont le
sang
devoit cimenter la victoire, expireroient dans le
soient anéantis, il seroit aussi raisonnable de songer à purifier le
sang
humain, que de se flatter d’arrêter les ravages d
es mimiques, il lui fallut des gladiateurs ; il n’y avoit plus que le
sang
humain et l’aspect des cadavres mutilés qui pût l
dissez à un héros de théâtre qui vient se vanter d’avoir lavé dans le
sang
une insulte faite à sa gloire, & qui fait tro
reux d’une mère qui égorge ses propres enfans, d’un frère qui boit le
sang
de son frère. Ces Romains qui se plaisoient à voi
on frère. Ces Romains qui se plaisoient à voir couler dans l’arène le
sang
des gladiateurs étoient-ils donc plus cruels &
la royauté ; vous les voyez sans horreur tremper leurs mains dans le
sang
du chef de la patrie. Le suicide est aux yeux de
louis. L’assemblée fut de six cents personnes, Princes, Princesses du
Sang
, Seigneurs & Dames de la Cour, & tout ce
, épris du théatre, est pour la vertu fort au-dessous du roturier. Le
sang
de tant de Héros qui devoit animer une postérité
pté ceux de l’amour, qui en ont beaucoup) ? Nous pensions que le même
sang
couloit dans leurs veines & dans les vôtres.
onné des patentes en son nom, sans consulter le Gouverneur, Prince du
sang
. Par une noble émulation une autre troupe d’Actio
r une croix, percé d’une lance, couronné d’épines, et tout couvert du
sang
qu’il répandit pour vous et pour moi ? Ah ! sans
eux-mêmes, soit en faisant périr des animaux ; après avoir rempli de
sang
les Villes entières pour amuser l’oisiveté des Pe
que vous perdez un temps dont toutes les minutes sont le prix même du
sang
de Jésus-Christ, et des moyens de salut ; que vou
Table au Théâtre où l’on ose venir avec les lèvres encore teintes du
sang
de Jésus-Christ ; ainsi l’on s’abandonne à une vi
que celle que j’ai faite jusques à présent. Le siècle, l’enfer, et le
sang
ont fait à l’envi à qui donnerait plus de travers
votre récompense trop plus grande, sinon, prenez garde Madame que mon
sang
ne soit redemandé de votre main et que la perte d
llustres Romains contre le second de leurs usurpateurs, et couvert du
sang
de tant de citoyens, découvre un conjuré, plus co
ampagnes de morts, couvrir la mer de voiles menaçantes, et teindre de
sang
les flots effrayés : qu’au son plus doux de ces m
tc. Je suis fils d’un Pêcheur, et non pas d’un infâme. La bassesse du
sang
ne va point jusqu’à l’âme : Et je renonce aux nom
ole, à qui l’on offre de l’encens, ny d’autel, où l’on voye couler le
sang
des victimes. Mais s’ils sont exempts d’un crime
on met vos graces ! On veut que vostre chair sacrée & que vostre
sang
précieux justifient des œuvres de chair & de
amp; que vostre sang précieux justifient des œuvres de chair & de
sang
! D’ailleurs,5. tous les devoirs de la Religion r
ont occupées par les Barbares. Le Danube, & le Rhin rougissent du
sang
Chrétien. Les Pyrenées & les Alpes ne sont pa
omme si le sein de la terre n’estoit pas assez vaste pour contenir le
sang
versé en tant de batailles, on se bat encore sur
ce que c’est que de l’ensanglanter ; il ne faut jamais y répandre le
sang
de personne, mais on y peut verser le sien, quand
rfidie de Jason, et la cruauté de Médée, qui trempa ses mains dans le
sang
de ses propres enfants, et qui commit encore plus
Héros ; et que la perfidie de ceux qui lui sont unis par les liens du
sang
, de l’amitié, ou de l’amour, le fassent tomber da
iser un fils à commettre un parricide, et à tremper ses mains dans le
sang
de sa propre mère. Cependant ces actions, toutes
mais de ce que les mouches s’attachaient à son corps, et suçaient le
sang
de ses plaies. Le pieux Enée dans l’Enéïde se lam
ant, percé de clous, déchiré de fouets, couronné d’épines, couvert de
sang
, Acteurs, spectateurs, devenus tout-à-coup désesp
esse d’un métier méchanique, une soule de malades de toute espèce, le
sang
& les larmes du jardin des Olives, les douleu
u’on le vît mourir. Œdippe paroissoit sur le même Théâtre, couvert du
sang
qu’il venoit de répandre en se crevant les yeux,
est crevé les yeux, comme il revenoit sur celui d’Athénes, couvert de
sang
, ayant sur les yeux un voile ensanglanté, étendan
le, vous pechez contre Jesus-Christ même, qui les a rachetés par son
Sang
, & à qui ils appartiennent. Cette decision de
le gage de l’amitié de Madame son Epouse, elle est aussi le fruit du
Sang
de Jesus-Christ ; que, si elle est noble par sa n
nt tous à Jesus-Christ, auquel ces ames pecheresses ont couté tant de
Sang
. Par exemple une pensée volontaire contre la pure
ourbant toujours la tête sous un joug imbécille & cruel, que leur
sang
avoit tant de fois rougi ! XI. Il n’auroit point,
tout-à-la-fois homicide & parjure, un Roi de France qui verse le
sang
de ses Sujets ? Ne seroit-ce pas au moins très-in
que la Religion ne soit essentiellement fanatique, & prodigue du
sang
des hommes. Si cela étoit, ceux qui voudroient l’
s n’auroit pas enrichi l’Etranger de notre ruine ; & peut-être le
sang
des François n’auroit pas coulé sur les échafauds
nt de Ville. On n’y oublie point les morts entassés, les ruisseaux de
sang
, les enfans expirans dans les bras de leurs meres
s, pour donner récréation et du passetemps au peuple, en répandant le
sang
humain. On nourrit le corps du Gladiateur de fort
par la voix de ses merveilles, qui lui a donné cette couronne par son
sang
, de qui la valeur acquise par son bras, qui la co
iens de la paix, encore que leur inclination fût à ne respirer que le
sang
et la guerre : ils nommaient les jeux humanité. L
el de péché, et coopère à la perte éternelle de ces âmes rachetées du
Sang
de Jésus-Christ. Comment, après cela, aller aux S
e le sien, de paraître différent de ce qu’on est, de se passionner de
sang
froid, de dire autre chose que ce qu’on pense, au
e son fils d’égorger son père ; un troisième fait boire à son père le
sang
de son fils. On frissonne, à la seule idée des ho
ient pas si barbares, que ces affreux spectacles. On voyait couler du
sang
, il est vrai ; mais on ne souillait pas son imagi
e perdre inutilement le temps, que J. C. nous a acheté au prix de son
Sang
. Si un damné pouvait en avoir un seul moment, il
eilles, il lève la main sur lui, et le châtiant jusqu’a l’effusion du
sang
, il le réduit à vivre selon les lois de l’esprit,
ens de leurs larmes, et les Martyrs l’ont payé de leur vie et de leur
sang
. Jésus-Christ même n’est monté dans la gloire, qu
Joan. 8. 44. Jésus-Christ a donné jusqu’à la dernière goutte de son
sang
, pour laver les âmes de ses Elus de toutes leurs
me, honnête, et utile au public. Jésus-Christ a-t-il donc répandu son
Sang
pour des hommes, qui sont honorés de son nom, afi
la pudeur du sexe, et blesser l’honneur de la virginité, rachetée du
Sang
de Jésus-Christ, que de voir sur un Théâtre une C
« Va contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n’est que dans le
sang
qu’on lave un tel outrage, Meurs, ou tue. » Ils
n affront prétendu. Et voilà ce qui a inondé la France d’un déluge de
sang
. Qui n’admirera après cela notre Théologien, quan
emps m’en ont ôté le rang ; Il m’en demeure au moins le courage et le
sang
. Dans mon sort ravalé je sais vivre en Princesse
elle on rend aussi les honneurs divins à des idoles de chair & de
sang
, c’est à dire, à des hommes vicieux, & à des
, c’est à dire, qu’il les prive de la participation du Corps & du
Sang
de Jesus-Christ, s’ils ne renoncent au theatre :
s de salut & de penitence, qui sont facheuses à la chair & au
sang
. N’est-t-il pas veritable que l’imagination s’imp
e, redeo crudelior , que quoy que mon humeur ne soit point portée au
sang
& au carnage, disoit-il, je n’assiste neanmoi
comedie est un spectacle plus dangereux que celuy des Gladiateurs, le
sang
qui se répandoit dans celuy-cy n’étoit propre qu’
eure la parole de Dieu ; de ce que des bouches qui ont été teintes du
Sang
de Iesus-Christ par le Sacrement de l’Eucharistie
à ceux du Souverain, pour jouer des comédies au milieu des larmes, du
sang
, des incendies, et arracher par l’amorce du plais
ait pour divertir la capitale que les concussions faisaient couler le
sang
des provinces. Si la comédie ne le fait pas coule
uel, Voile affreux, qu’ont tissu Megére & Tisiphone. Tout mon
sang
enflammé dans mes veines bouillonne. Je succomb
quoique témoin de son horreur pour Athalie, & de son zele pour le
sang
de ses Rois, s’il en étoit échappé quelque goutte
ruit, & le champ qu’il avoit usurpé par le meurtre, trempé de son
sang
. Jesabel immolée près de ce champ fatal ; cette P
ine foulée sous les pieds des chevaux, les chiens désaltérés dans son
sang
inhumain, & les membres de son corps hideux,
s agréable contente l’oreille, L’impie Achab détruit, & de son
sang
trempé Le champ que par le meurtre il avoit usu
des vices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de
sang
humain, quand l’on introduit toutes les fausses d
oit impie, il faut qu’il soit sanglant. Céte place abominable fume du
sang
des hommes ; on y épuise les veines de l’innocent
s de l’innocente victime qu’on sacrifie au plaisir public, on voit sõ
sang
nager dãs les coupes & les vaisseaux, & o
princes, des seigneurs, des ministres, des troupes, par l’effusion de
sang
. Corneille, Racine, Crébillon, Voltaire, &c.
échirent sans cesse, cabalent, s’intriguent, font gémir la presse, le
sang
coule sur la scène tragique, les brochures inonde
la colére & de la rage. Le miel ne doit point y couler, c’est le
sang
. En vain on rapporteroit la cause de cette invent
sses divinités, avec la doctrine des mœurs qui proscrit l’effusion du
sang
humain. Nos Spectacles sont aujourd’hui purgés de
d’éxaminer cette Pièce si bisare, je craindrais à la fin de perdre le
sang
froid, la gravité nécessaire à l’Auteur d’un Ouvr
en son ame est peu tranquille. L’Acteur intelligent n’écoute point de
sang
froid le récit qu’on lui fait d’événement auxquel
goutte : à la fin on n’en est pas moins submergé. On a le mal dans le
sang
et dans les entrailles avant qu’il éclate par la
onvienne qu’il n’est peut-être pas aussi bon qu’il pourrait être) mon
sang
se calme, mon imagination s’adoucit, et mon ami é
des hommes, qui ont dans le cœur du zèle pour servir la patrie, et du
sang
à verser pour elle. » M. Rousseau croit être à La
rs n’étaient pas si barbares que ces affreux spectacles. On voyait du
sang
, il est vrai ; mais on ne souillait pas son imagi
s qui font frémir la nature. » Si on versait réellement une goutte de
sang
au Théâtre, la Scène tragique serait tout au plus
ssons. Il a entendud applaudir à ces mots d’Atrée : « Reconnais-tu ce
sang
? » Et à ce vers de Cléopâtre : Puisse naître de
e que cet emportement fait dire au Misanthrope plus qu’il ne pense de
sang
froid ; c’est de cette colère exaltée, de cette h
t donc pas le sage de la pièce, mais seulement l’homme du monde : son
sang
froid donne du relief à la fougue du Misanthrope
alent de les subjuguer. Elles affaiblissent en nous l’ardente soif du
sang
, et la fureur du brigandage ; mais elles nourriss
l’estime, l’amitié, la reconnaissance le captivent : la nature et le
sang
ont sur lui des droits absolus. Au lieu qu’une âm
ui en rompe les liens : tout sentiment vif les relâche ; l’amitié, le
sang
et l’amour trompent l’équilibre des intérêts qui
rme d’une baguette. Les Egyptiens trouvent l’eau du Fleuve changée en
sang
, à la priere du Prophéte le sang se retire, &
trouvent l’eau du Fleuve changée en sang, à la priere du Prophéte le
sang
se retire, & les eaux récouvrent leur pureté.
er tous ensemble les feuillets de cette histoire de quinze siècles de
sang
pour arriver à l’époque où nous vivons. Après les
acrifice que son fils lui a offert pour notre rédemption. Pourquoi ce
sang
répandu sur la croix pour nos péchés, si la satis
irculer dans toutes les veines du corps social l’argent qui en est le
sang
, pour le faire parvenir de mains en mains jusqu’à
la de tant de crimes et s’arma de poignards parricides pour verser le
sang
des rois. Oubliera-t-on que les jésuites, qui pro
ut cela formait une sensation très vive qu’on ne pouvait supporter de
sang
froid. » « Il était tard, les femmes étaient couc
écrivit : Vous voyez que la fievre allume sans ménagement autant le
sang
royal que celui du pauvre, & qu’en un moment
rmina dans les sentimens les plus chrétiens. S’il n’y avoit pas eu du
sang
répandu, l’affaire de la Fronde ne seroit qu’un t
n Roi, quitte le royaume, va combattre chez l’ennemi, & répand le
sang
des françois pour lesquels il avoit tant de fois
rare en effet que les fruits du vice soient des modeles de vertu ; le
sang
qui coule dans leurs veines se sent de son origin
es scènes : toutes les nuits il les renouvelait et se mettait tout en
sang
. » J’avoue que quelque mauvaise humeur qu’on puis
rt heureusement traduit les vers. Elles se plaisaient à l’effusion du
sang
des gladiateurs, et montraient plus d’acharnement
volontairement et par un amour incomparable épandu tout son précieux
sang
en la croix ignominieuse afin de les nettoyer (qu
Pensez-vous qu’une bonne Tragédie où l’on ne verroit pas ruisseler le
sang
sur la Scene, tomberoit tout-à-fait ? Nous avons
geance que d’introduire ce Vice-Roi sur la Scene, qui baigné dans son
sang
, pardonne sa mort à son meurtrier, par un effort
énere en emportement, et; lui fasse dire alors plus qu’il ne pense de
sang
froid. » Non, Monsieur, il dit qu’il a conçu cett
efs contre qui que ce soit, et; si un tel original est susceptible de
sang
froid, c’est de sang froid qu’il lâche toutes ces
soit, et; si un tel original est susceptible de sang froid, c’est de
sang
froid qu’il lâche toutes ces sottises. Je ne vous
brutalité de deux combattans qui plus féroces que les bêtes, vont de
sang
froid s’arracher la vie ; il a prouvé le préjudic
t demeurer dans les bornes de la modération vis-à-vis un homme qui de
sang
froid, se fait un détestable plaisir de vous déch
sien, de paroître différente de ce qu’elle étoit, de se passionner de
sang
froid, de dire autre chose que ce quelle pensoit
ques unes de ces querelles qui quelquefois vont jusqu’à l’effusion du
sang
, car enfin on y boira, et; le vin fait à Genève l
bien nés puissent faire de leur vertu ; que non seulement la voix du
sang
et celle de l’honneur, mais l’humanité et la reli
de femmes perdues ou prostituées que l’on rencontre partout, dont le
sang
vicié se perpétue dans de malheureux enfants qui
compte que du bonheur éphémère individuel qu’il a procuré, ou du bon
sang
qu’il a fait faire par des divertissements et des
stre est horrible, dégoutant, insupportable. Une femme qui attend, de
sang
froid, son mari pour l’égorger ; l’égorge sans êt
; révoltant que celui de Clitemnestre. Il égorge sa mere avec le même
sang
froid ; il y est invité par sa sœur Electre avec
e comédie, où des Princes sont acteurs, & dans laquelle il y a du
sang
répandu pour la forme. Le P. Brumoi l’avoue : il
ain ; ce sont des saignées nécessaires pour se débarrasser du mauvais
sang
, qui corrompt tout le corps & altere la santé
ontée sur le trône, la dépravation étoit héréditaire à sa famille, ce
sang
avoit coulé de puis long temps dans les veines de
ation exaltée, la bile qui bouillonne dans le caractere satyrique, le
sang
dans la galanterie comme l’adresse des animaux qu
u le réparer sans égard pour les droits mêmes les plus inviolables du
sang
& de l’amitié ; & il l’apprend d’autant p
’eût jamais connu parmi nous l’art odieux de laver une injure dans le
sang
, si le théâtre ne l’avoit peint avec tant d’avant
nir dans un état tellement abhorré par l’Eglise des ames rachetées du
Sang
de Jesus-Christ ? Vous dites cependant qu’on les
s pensées, tous les mouvemens de leurs cœurs sont achetés par tout le
Sang
d’un Dieu ? Chrétiens, disoit à ce sujet le grand
de larmes à votre cœur, de honte & de crimes à votre famille, de
sang
à Sichem même. Suite du même sujet.Consultez enc
-vous à être attendris, à voir des objets qui frappent, des morts, du
sang
versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Christ qui co
oir des objets qui frappent, des morts, du sang versé ? Ah ! voilà le
Sang
de Jesus-Christ qui coule : quel spectacle plus t
exorable intolérance politique et religieuse qui aime à s’abreuver de
sang
humain. De tout temps, cette double intolérance s
aine malgré le saint-siège, y verse de toutes parts à grands flots le
sang
humain et y excite les passions les plus haineuse
▲