cette Comédie il en fera une Tragicomédie, parce que des Dieux et des
Rois
y agiront, et qu’il y mêlera la dignité des perso
Elle a cela de commun avec la Tragédie, que les personnages sont des
Rois
ou des Héros, et que tout y est grand et merveill
ion corporelle. » Les Foires ont une prérogative de franchise que nos
Rois
leur ont accordée en faveur du Commerce, et qui f
ar la même Sentence faisant droit sur les Conclusions du Procureur du
Roi
, il fit défenses à toutes personnes de quelque co
Règlement à l’Audience de Police, sur la remontrance du Procureur du
Roi
le 12. Novembre 1609. Il ne contient rien que l’o
être observée par les Comédiens. la plainte faite par le Procureur du
Roi
, que les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et de
ous pourvu sur leur Requête préalablement communiquée au Procureur du
Roi
. Leur défendons de représenter aucunes Comédies o
Comédies ou Farces, qu’ils ne les aient communiquées au Procureur du
Roi
, et que leur Rôle ou Registre ne soit de Nous sig
essein d’en introduire l’usage à Paris ; il en obtint le privilège du
Roi
en l’année 1669. L’entreprise était trop forte po
ctacles. La Salle du Palais Royal fut donnée à Lully pour l’Opéra. Le
Roi
réunit les deux Troupes de Comédiens Français, qu
ues petits démêlés entr’eux, qui ont cessé à l’instant qu’il a plû au
Roi
de leur faire entendre ses intentions. Il y a eu
le 14. du même mois. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du
Roi
, que Sa Majesté voulant non seulement maintenir e
les spectacles et divertissements publics : Requérait le Procureur du
Roi
que sur ce il fût pourvu, afin que par le respect
fait et donné par Messire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du
Roi
en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requê
le 10. du même mois. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du
Roi
, que certains personnages sans emploi, portants l
fait et donné par Messire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du
Roi
en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requê
A REYNIE. DE RIANTZ. Sagot, Greffier. Sa30. Avril 1673. Ordonnance du
Roi
qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’
scellé. Sur22. Jan. 1674 Ordonnance de Police, rendue de l’Ordre du
Roi
, pour maintenir la tranquillité publique de l’Opé
fichée le lendemain. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du
Roi
, Que Sa Majesté n’ayant pas voulu favoriser seule
qui pourraient commettre quelque violence dans le lieu où il a plu au
Roi
de faire établir cette Académie. Nous, conforméme
fait et donné par Messire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du
Roi
en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requê
75. Signé, LOUIS, et plus bas, Colbert. Sa21. Octobre 1680, Ordon. du
Roi
, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Franç
deux. Signé, LOUIS. Et plus bas, Colbert. Sa12. Jan. 1685. Ordon. du
Roi
qui défend à toutes personnes, de commettre aucun
Et scellé du sceau de Sa Majesté. Le1. Mars 1688. Arrêt par lequel le
Roi
permet aux Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume d
l le Roi permet aux Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume de l’Etoile.
Roi
ayant ci-devant permis à la Troupe de ses Comédie
notre règne le quarante-cinquième. Signé, LOUIS. Et plus bas, par le
Roi
, Colbert. Sa16. Novemb. 1691. Ordon. pour mainten
eine de désobéissance : Enjoignant au Sieur d’Argenson, Conseiller du
Roi
en ses Conseils, Maître des Requêtes Ordinaire de
eaux. Il est ordonné à Marc-Antoine Pasquier Juré-Crieur ordinaire du
Roi
en la Ville, Prévôté et Vicomté de Paris, de publ
RENÉ DE VOYER DE PAULMY, Chevalier, Marquis d’ARGENSON, Conseiller du
Roi
en ses Conseils, Maître des Requêtes ordinaire de
d’Avril 1703. Signé, de Voyer d’Argenson. Sa30. Août 1701. Ordon. du
Roi
, qui attribue aux Pauvres de l’Hôpital Général, u
eaux. Il est enjoint à Marc-Antoine Pasquier Juré-Crieur ordinaire du
Roi
, de publier et afficher à son de Trompe et Cri pu
RENÉ DE VOYER DE PAULMY, Chevalier, Marquis D’ARGENSON, Conseiller du
Roi
en ses Conseils, Maître des Requêtes ordinaire de
ubliée et affichée le 10. du même mois. 30. Avril 1673. Ordonnance du
Roi
qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’
même année. 22. Jan. 1674 Ordonnance de Police, rendue de l’Ordre du
Roi
, pour maintenir la tranquillité publique de l’Opé
nifiée aux Comédiens le 27. du même mois. 21. Octobre 1680, Ordon. du
Roi
, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Franç
instruments que les Comédiens peuvent avoir. 12. Jan. 1685. Ordon. du
Roi
qui défend à toutes personnes, de commettre aucun
ttre aucuns désordres à la Comédie. 1. Mars 1688. Arrêt par lequel le
Roi
permet aux Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume d
du même mois ; ce qui se fait tous les ans. 30. Août 1701. Ordon. du
Roi
, qui attribue aux Pauvres de l’Hôpital Général, u
euple indigné, sans écouter la loi qui défend d’attenter à la vie des
rois
, le détrôna, & mit à sa place Isaac Lange. Ce
; les seigneurs, & de s’être mis à leur tête, d’en avoir donné au
roi
& à la reine d’Angleterre fugitifs, à leur ar
constances malheureuses de la révolution qui le renversa du trône. Un
roi
fugitif, détrôné par sa fille & son gendre, a
amp; son gendre, a peu de goût pour la comédie. Autre grand mérite du
Roi
: il danse & fait ses exercices avec une gra
avec une grace & une justesse admirable . Au contraire, un grand
roi
dans l’histoire disoit à son fils : N’as-tu pas
Racine, qui en font un sujet de mépris pour Néron, firent rentrer le
Roi
en lui-même : il s’en corrigea. Rabutin étoit bie
n étoit bien éloigné de donner de si sages leçons. Pour les amours du
Roi
, on pourroit, dit-il, lui en faire un éloge, s’i
au milieu de son camp des fétes aussi brillantes qu’à Versailles. Le
Roi
défendit avec raison les jeux de hasard. Bussi, q
es princes changer de religion pour régner : mais je ne sai gueres de
rois
qui aient quitté un royaume pour la Foi. Cela es
que la salle de l’Opéra a été brûlée. A côté du Czar, des Papes, des
Rois
, de l’Empereur, on voit la mort de l’actrice le C
parle de l’établissement de l’Ecole Militaire & d’un Concert. Le
Roi
a tenu son Lit de Justice, & il a dansé sur l
ouvenir de ce qui s’est passé d’important pendant le regne d’un grand
Roi
, s’amuse des frivolités dramatiques, & veuill
monde infini, pour voir des pieces de théatre qui devoit se jouer. Le
Roi
vint s’y placer avec toute sa famille & toute
révérences. Mais, ce qui ajoute le ridicule au frivole, c’est que le
Roi
& toute sa famille y étoient présens ; tous l
t du canon qui ne cessoit de tirer, & des acclamations de Vive le
Roi
, vive Monsieur. Le Clergé & l’Université qui
; d’une marque de bonté si distinguée. Le maire & le procureur du
Roi
y répondirent au nom de la ville & de la prov
n, ou l’hommage du Cœur Angevin, peuple en effet ingénieux, fidele au
Roi
, bon par caractere. Un éloge en dialogue, coupé e
au Roi, bon par caractere. Un éloge en dialogue, coupé en scènes, du
Roi
, de la Famille Royale, du Prince & de son por
on y a mêlé plusieurs chansons, de la façon du poëte, à l’honneur du
Roi
, de la Reine, de Monsieur, de Madame, de tous les
tit : ce qui, joint à l’illumination générale & aux cris, vive le
Roi
, vive la Reine, vive Monsieur, vive Madame, a sat
prennent sans respect le titre de Troupe Royale & de Comédiens du
Roi
: ce qu’ils n’ont jamais osé faire à Athenes ni à
cour au Parlement, fait paroître sur la scène Pepin le Bref, premier
Roi
de la seconde Race, & au & au moment qu’i
Palais, avoit usurpé l’autorité souveraine, saus prendre le titre de
Roi
, & relegué Chilpéric dans un couvent. Son fil
de la Cour en survivance. Il a commencé, au sujet du couronnement du
Roi
, par faire danser Vespasien, Tite, le Sénat, les
jusqu’au lendemain. C’est, dit-on, un tableau allégorique du Sacre du
Roi
. On ne peut trop louer le zele & la bonne int
e & la bonne intention de l’auteur, & les grandes qualités du
Roi
& de la Reine : mais l’allégorie n’est pas he
dans les affaires par l’expérience, l’âge & l’adversité ; que le
Roi
a rappellé pour l’aider de ses conseils, & qu
ne parle qu’en libertin & en yvroque. Il fut appellé par un jeune
roi
qui lui fit de grands honneurs : mais pourquoi di
Non in venitur in terra sauviter viventium. Voilà , fait-on dire au
Roi
, le Conseil que je veux, un Mentor qu’environnent
oit sa tête chamelante (un libertin). Il balance s’il ira trouver le
Roi
. Un regard de Licoris l’arrête . Il part enfin,
l part enfin, mais tournant les yeux vers sa Licoris. On fait dire au
Roi
, quand il le reçoit, venez, sage voluptueux, gou
it à plaindre, s’il n’avoit que de tels guides ! Anacréon embrasse le
Roi
familierement, & lui donne comme à un écolier
des avis à sa maniere. Ce grave docteur réduit toutes les vertus des
rois
à la sensibilité, la sensibilité vaut mieux que
monies ni d’étiquette, il est aussi familier avec la Reine qu’avec le
Roi
, il fait rouler tout son éloge sur ce qu’elle ve
l’Institution d’un Prince, qui, quoique médiocre, le fit connoître au
Roi
, & nommer précepteur de Louis XIII alors Daup
sans honneur & sans religion, pour en faire le Mentor d’un jeune
Roi
, & lui donner les plus pernicieux conseils, c
nsieur de Maurepas. Lettre 63, Vous êtes le plus ancien serviteur du
Roi
, & vous devriez en être le plus sage. Faut-il
ulement à mes dépens, ce servit peu de chose, mais même aux dépens du
Roi
(artifice banal d’intéresser le Roi). Vous vous s
de chose, mais même aux dépens du Roi (artifice banal d’intéresser le
Roi
). Vous vous servez d’expressions aussi injustes q
îtrai sans peine que vous êtes un bon ministre qui avez bien servi le
Roi
: mais vous ne devez pas vous contenter de le bie
on frere Poisson, depuis Marquis de Marigni. M. de Maurepas, à qui le
Roi
en parla, lui dit fort ingénieusement par une dou
son pour le mettre au bleu. Sorte de sauce où l’on met le poisson. Le
Roi
en rit, & la promotion ne fut pas faite. Irri
isme, qui ont si bien secondé les intentions bienfaisantes du nouveau
Roi
. Ce grand homme se rendit à l’Opéra le lendemain
sa perte. Le second est le Sieur Rebel, surintendant de la musique du
Roi
. Il avoit régné plus de vingt-cinq ans sur les di
ez intéressans au galant gazetier pour bien augurer de sa reprise. Le
Roi
, dit-il encore, a ordonné des précautions fort s
royaliste & son amant ligueur, qui se termine par un mariage. Le
Roi
oublie le combat qui va se livrer, pour écouter l
faut être bien infatué d’amour, pour occuper dans ces momens un grand
Roi
d’un misérable roman. Ce Prince, il est vrai, d’u
aveugle qui puisse donner tant d’importance à des folies. On prête au
Roi
dans ce repas des propos & des actions sans v
es propos & des actions sans vraisemblance qui le deshonorent. Le
Roi
fait à la femme du logis, qu’il ne connoît pas, l
e le parti de la Ligue, & pour récompense demande la noblesse. Le
Roi
la lui accorde. Il fait un grand éloge du commerc
son Prince, mais qui vient d’être pris en combattant contre lui ? Le
Roi
semble se moquer de son nouveau noble, en le fais
on couplet. Au milieu de ce tapage l’amant ligueur entre, se donne au
Roi
, & lui demande sa grace, en lui chantant une
ne diroit-on pas qu’on a voulu dégrader & faire mépriser ce grand
Roi
, le travestissant en Tabarin, ou que l’auteur n’a
é, qui n’est ni tragique, ni comique. Il fut politique, guerrier, bon
Roi
: plusieurs circonstances de sa vie offrent des g
teur & le poëte se rendroient également vils & scandaleux. Le
Roi
, le politique, le conquérant ouvrent une brillant
Limousin : la qualité du Prince en fait tout le prix. Ce n’est pas un
Roi
qui s’abaisse jusqu’au peuple, c’est un homme éle
de faire très-maussadement dans le drame en quatre actes en prose, le
Roi
& le Ministre, ou Henri & Sulli. Ce Minis
le Roi & le Ministre, ou Henri & Sulli. Ce Ministre efface le
Roi
, il est plus grand que lui, & le Roi lui doit
Sulli. Ce Ministre efface le Roi, il est plus grand que lui, & le
Roi
lui doit tout. En voici des traits : Henri a la f
i, qui retranchoit tout ce qu’il pouvoit des aveugles prodigalités du
Roi
, le maltraita en sa présence, & demanda haute
e scène comique ? Les Economies royales sont pleines des mandemens du
Roi
pour des dépenses inutiles, & d’édits bursaux
usions, n’approuva aucun de ces vingt-cinq édits, & alla faire au
Roi
ses représentations. Il rencontra la Marquise de
ui lui fit des reproches de ce qu’il s’opposoit à la bonne volonté du
Roi
. Tout ce que vous dites, Madame, seroit bon , ré
Roi. Tout ce que vous dites, Madame, seroit bon , répondit-il, si le
Roi
prenoit l’argent dans sa bourse : mais lever sur
, pasteurs, il n’y a aucune apparence. Ce sont eux qui nourrissent le
Roi
& nous tous. Ils ont bien assez d’un maître,
paysan parlant à Henri sans le connoître, lui disoit : Nous avons un
Roi
qui est un bonhomme ; mais il faut tant d’affique
holique, il a plus favorisé les Huguenots volontairement que les cinq
Rois
ses prédécesseurs ne l’avoient fait par force ; &
s, à l’indifférence de l’autre, Sulli, quoique Huguenot, conseille au
Roi
de se faire Papiste, pour parvenir à la couronne.
oncurrens d’Henri la persécuteroient ; il devoit donc le désirer pour
Roi
, & lui applanit la route du trône. Henri suiv
e, des traités très-avantageux, & ménagé à Florence le mariage du
Roi
avec Marie de Médicis. Ambassadeur en Angleterre,
ble : ils abandonnent S. Louis, le plus grand comme le plus saint des
Rois
de France, qu’on a toujours présenté pour modele
au-delà des mers ; Henri, à la tête du parti huguenot, a combattu les
rois
ses prédécesseurs, pour établir l’hérésie, &
olique & redevient Protestant, & reprend les armes contre son
Roi
; il redevient Catholique, quand on l’assure qu’i
Henri IV & Louis XV : Hélas ! que de ressemblance entre ces deux
Rois
! & que le vertueux Sulli met de différence e
s’émancipa pendant le repas, faisant semblant de ne pas connoître le
Roi
; ensuite le connoissant lui demanda pardon de sa
enir au marchand d’Ivri. Mais quelles armoiries prendras-tu , dit le
Roi
? Ma dinde , répondit-il, elle m’a fait trop d’ho
ame en deux actions, l’une en France, l’autre en Espagne, devant deux
Rois
, toutes deux aussi longues, aussi essentielles :
né une piece sur Henri IV, intitulée comme la fable de Lafontaine, Le
Roi
& son Ministre. Ce n’est ni comédie, ni farce
ousiasme va si loin que dans le Lit de Justice du 12 Mars 1776, où le
Roi
supprima les Jurandes, M. l’Avocat Général, qui p
qui les avoit maintenues, fit de celui-ci le plus pompeux éloge. Ce
Roi
qui sera toujours les délices des Français, ce Ro
pompeux éloge. Ce Roi qui sera toujours les délices des Français, ce
Roi
qui n’étoit occupé que du bonheur de son peuple,
vres, l’idole de la France, les délices de ses Peuples, le modele des
Rois
& des Sujets ? La supériorité de Saint Louis
& abjuré deux fois les deux religions, qui a fait la guerre à son
Roi
, quitté sa premiere femme après vingt ans de mari
amp; des enfans sans nombre ? Peut-on le proposer à imiter à un jeune
Roi
, préférablement à Saint Louis, le plus illustre d
e de Collé, où il y a quelque vaudeville dont le refrain est, vive le
Roi
que tout le parterre répete. Le poëte est sans do
le, quand il y a quelque chose de piquant ? Ne crie-t-on pas, vive le
Roi
, si quelqu’un commence ? Henri IV. seroit à plain
dans le principe, c’étoient des Sujets rebelles qui combattoient leur
Roi
, & dans ses suites, à peine la bataille est-e
oit les Reitres, troupes étrangeres que Henri avoit appellé contre le
Roi
, cette satisfaction est dans le même goût. Ses so
en donne. C’est une indécence de faire un Roi Ambassadeur d’un autre
Roi
son égal : il n’y en a point d’exemple dans l’his
pose une supériorité, une dépendance qui détruit la souveraineté : ce
Roi
ne peut recevoir que les honneurs d’Ambassadeur &
: ce Roi ne peut recevoir que les honneurs d’Ambassadeur & non de
Roi
, il doit céder le pas aux Princes particuliers &a
rc de triomphe, qu’on avoit érigé à la porte de la ville, comme si le
Roi
eût dû y faire son entrée : ce fut au contraire l
re ôtages qu’on avoit donné, comme pour la Sainte Ampoule au Sacre du
Roi
, furent délivrés. De-là on alla jouer les pieces
ompli de toutes les vertus, bien supérieur à Henri IV. Le père du feu
Roi
, le Duc de Bourgogne, cet auguste éleve de Fenelo
s VI, ont-ils à craindre le parallele ? Sur-tout Saint Louis, dont le
Roi
porte le nom, peut-il être oublié en France ? Hen
l’encens sur ses autels. La France sera toujours heureuse, quand ses
Rois
ressembleront à Saint Louis. Tous les mots de Hen
ne sont que des plaisanteries, approchent-ils des sages leçons que ce
saint Roi
laissa en mourant à son fils ? Enfans de S. Loui
éleve : toute la nation, depuis cinq siecles, tient ce langage à ses
Rois
; l’Académie Françoise renouvelle tous les ans ce
, Ventre-saint-gris, ces grands mots, mes belles amours, le titre de
Roi
& de votre amant sont bons , à quelle sauce q
dans plusieurs ambassades, dans la paix de Vervins, & sous quatre
Rois
différens, nommément Henri IV, qui avoit pour lui
beauté sur qui se tournoient les yeux de toute la Cour, & ceux du
Roi
plus passionnément que tous les autres. Marguerit
renci, fille du Conétable. Les senmens qu’elle excita dans le cœur du
Roi
, l’enflammerent avec tant d’ardeur qu’il ne lui f
Couronne : on le maria avec Mademoiselle de Montmorenci, pour ôter au
Roi
l’objet de ses amours, comptant que l’alliance &a
é par les santés multipliées de la famille royale, alla fort loin. Le
Roi
voulant se retirer, s’évada doucement pour éviter
voix, Vous resterez avec nous, pour vuider une autre bouteille . Le
Roi
se mit à rire, revint à sa place, & lui dit d
e vers d’une vieille chanson, Tout homme saoul est aussi grand qu’un
Roi
. Ce repas est plus décent que celui de la Partie
rit, a fait ingénieusement son portrait en deux mots. Il n’a pas été
Roi
un quart d’heure, pendant tout son regne. Henri
inanimé, qui dissipe le prestige & détruit l’illusion. La loge du
Roi
n’en a plus que le nom, & la Nation se voit p
u, & autres Seigneurs ; après laquelle Castelnau récita devant le
Roi
des vers de Ronsard, sur le fruit qu’on peut tire
nôces du Duc de Joyeuse & de Marguerite de Lorraine belle-sœur du
Roi
, furent célébrées par des fêtes, festins, mascara
erent sous la figure des Nayades. Sous Henri IV, on exécuta devant le
Roi
deux magnifiques ballets, les 15 Janvier & 12
Février 1595 jour des Brandons ; tous deux dansés par Madame, sœur du
Roi
. En 1599, à l’occasion du mariage de cette Prince
10 on vit celui du combat de la barriere, dansé à l’arsenal devant le
Roi
, le jour de Ste. Barbe, par le Prince de Rohan, l
614 le ballet de Dreux dansé par les petits Seigneurs, lors auprès du
Roi
jeune encore : en 1515, le triomphe de Minerve, b
n 1515, le triomphe de Minerve, ballet dansé par Madame sœur aînée du
Roi
, dans la grande salle de Bourbon, avant son dépar
es de l’air, cette Anne si belle, &c. En 1618, le grand ballet du
Roi
, dansé par S. M. à seize entrées : en 1619, celui
& en 1625, celui des Fées des forêts de S. Germain, dansé par le
Roi
dans la salle du Louvre. Enfin on vit sous Louis
, dans la maison du Sr. Hesselin, Maitre de la chambre aux deniers du
Roi
, à la réception de la Reine d’Angleterre, du Prin
Robert son neveu : en 1651, le ballet de Cassandre, le premier où le
Roi
dansa au Palais Cardinal : en 1654, le ballet des
llet des noces de Thétis & Pélée, Comédie Italienne dansée par le
Roi
: en 1656, le ballet de Psiché à vingt-quatre ent
i : en 1656, le ballet de Psiché à vingt-quatre entrées, dansé par le
Roi
, dont les paroles sont de Benserade : en 1659, la
ué à Issi & ensuite à Vincennes, par ordre du Cardinal, devant le
Roi
, & dans lequel on entendit pour la premiere f
et des arts : en 1664, le mariage forcé, comédie, ballet dansé par le
Roi
au Louvre : en 1665, le ballet royal de la naissa
vre : en 1665, le ballet royal de la naissance de Vénus, dansé par le
Roi
au Palais Royal : en 1666, le ballet des Muses da
ar le Roi au Palais Royal : en 1666, le ballet des Muses dansé par le
Roi
à S. Germain ; les paroles de Benserade, à la fin
e d’Angleterre : en 1671, Psiché tragi-comédie, composée par ordre du
Roi
par Moliere, Corneille, Quinault & Lulli, exé
Prévôt de Paris leur fit aussitôt défenses de jouer sans le congé du
Roi
, & sous peine de forfaire contre lui ; mais s
oupes. Six acteurs de la troupe du Marais se joignirent, par ordre du
Roi
, à celle de Bellerose, acteur célèbre qui servit
Guénégaud fut réuni à la troupe de l’hôtel de Bourgogne par ordre du
Roi
, & la troupe de Comédiens Italiens qu’ils s’é
i subsiste aujourd’hui. En 1685, Madame la Dauphine, de l’agrément du
Roi
, fit faire elle-même le réglement de la troupe de
s, comme auparavant, sont nommés pour leur faire savoir les ordres du
Roi
, par les Intendans des Menus & Contrôleurs de
utumée. Enfin le 20 Juin 1687, le Lieutenant de Police, de l’ordre du
Roi
, leur ayant fait dire de quitter dans trois mois
lteroit d’un impôt qui seroit établi sous le nom de menus plaisirs du
Roi
, & qui serviroit à payer les frais des Specta
de leurs cœurs que les Souvérains éprouvent combien la puissance des
Rois
n’est pas sans bornes ; mais il suffit au moins d
ipide, Oreste & Pylade sont arrêtés par des bergers. Les premiers
Rois
de l’histoire sont ainsi représentés comme les pr
es par des cordes, ou poussées par des trapes comme des statues ; des
rois
très-peu majestueux & des confidens ridicules
, & rassemblez-y le peuple. On peut avoir aussi tous les ans des
rois
de l’arquebuse. Quels raisonnemens ! & combie
oire d’Alexandre & de César, n’ignoreront plus jusqu’aux noms des
Rois
de leur patrie, après Pindare & Horace ils ap
Le luxe des villes a toujours été commun, le luxe des Cours & des
Rois
est rare : pour en voir des exemples, il faut rem
is est rare : pour en voir des exemples, il faut remonter aux anciens
Rois
de Perse, & à quelques-uns de la premiere &am
, & à quelques-uns de la premiere & de la seconde race de nos
Rois
. Une Nation peut être fort pauvre & plongée d
e auguste assemblée, le meilleur des maîtres & le plus humain des
rois
. Au sein des batailles, & volant de conquêtes
urnois & Carousels ont succédé aux Cours plenieres de nos anciens
Rois
. C’est ainsi qu’on appelloit ces fameuses assembl
insi qu’on appelloit ces fameuses assemblées, où, sur l’invitation du
Roi
,* tous les Seigneurs étoient obligés de se trouve
lle. Le Célébrant, avant l’Epitre, mettoit la couronne sur la tête du
Roi
, qui ne la quittoit qu’en se couchant.* Le Monarq
in une riche coupe, crioient trois fois Largesse du plus puissant des
Rois
, & semoient l’or & l’argent, que le peupl
s d’une Cour brillante, & faisoient une dépense égale à celle des
Rois
. » Cette magnificence alla toujours en décroissan
est venu le mot, livrée, parce qu’on livroit ces habits aux frais du
Roi
…. Il y eut cependant toujours des fêtes à la Cour
ieds des autels, dans cet asile sacré, & cela dans un tems où les
Rois
de la Norvege sont encore portés sur des faisceau
e, Et la garde qui veille aux barrieres du Louvre n’en défend pas les
Rois
, lui fut donné par la femme d’un nommé Lunel. Un
dent, qu’il espéra d’en faire, & qu’il en fit un fanatique. Votre
Roi
, lui dit-il, protège le Luthéranisme en Allemagne
la gloire à l’amour. Tom. 4. pag. 183. Aucun amant qui ne servît son
Roi
, aucun guerrier qui ne servît sa dame (c’étoit sa
ces Officieres y sont nécessaires) étoient tenues de faire le lit du
Roi
des Ribauts, charge considérable qui avoit sur ce
onsidérable qui avoit sur cette matiere juridiction dans la Maison du
Roi
& dans tout le royaume (l’empire de ce Prince
assez rare. Cet arrêt fut rendu sur les requisitions d’un des Gens du
Roi
, qui débuta par là en entrant au Palais. L’histoi
t pas qu’on parle contre le libertinage, lui qui ne ménage ni Pape ni
Roi
. Il se déclare le défenseur de Marguerite de Valo
ines. Quel conte ! Les Evêques firent révolter les villes contre leur
Roi
légitime, pour se soumettre à Clovis, quoique Pay
i légitime, pour se soumettre à Clovis, quoique Payen, parce que leur
Roi
étoit Arien. Les Evêques, la plupart mariés, fais
leurs enfans la survivance de l’Evêché. Il falloit une permission du
Roi
pour entrer dans les Ordres sacrés. On n’étoit da
ge de la Police sit cette ordonnance : Sur la plainte du Procureur du
Roi
, que les Comédiens finissent la comédie à des heu
e. Un Pape se crut en droit de donner le nouveau monde, parce que les
Rois
& les peuples y étoient idolâtres. Tout cela
s Rois & les peuples y étoient idolâtres. Tout cela est faux. Les
Rois
d’Espagne & de Portugal se disputant le nouve
r ? P. 79. Grégoire VII est le premier Pape qui ait osé dire que les
Rois
étoient ses vassaux & ses tributaires (jamais
ensé. Boniface VIII prétendoit qu’il n’y avoit que lui de César ni de
Roi
des Romains. Et les Papes eux-mêmes couronnoient
César ni de Roi des Romains. Et les Papes eux-mêmes couronnoient les
Rois
des Romains. P. 82. Je n’ai garde de confondre l
ses actions ne fissent penser que les Papes ont droit de déposer les
Rois
; mais les Parlemens n’ont jamais prétendu empêch
ôt, dit-il, le peuple & les gens de la Cour se séparèrent de leur
Roi
; il ne lui resta que deux domestiques, encore fa
Il eut l’adresse de persuader à l’imbécille Pepin le Bref, le premier
Roi
qui ait été sacré, qu’en se faisant oindre d’une
il rendroit sa personne plus auguste & plus respectable. Tous les
Rois
du monde l’ont cru & se font sacrer à leur ma
aniere depuis que Dieu fit sacrer Saül, David, Salomon & tous les
Rois
des Juifs. Comment ignore-t-il ce que les enfans
. Remi ? & comment ne respecte-til pas une cérémonie que tous les
Rois
de France ont faite ? P. 84. Il tourne en ridicul
celle de toute la nation. C’est un Ecrivain hardi sur l’autorité des
Rois
, tout courtisan qu’il fait semblant d’être. P. 36
de leur Roi Jean sans terre, il avance cette doctrine : Le regne d’un
Roi
foible & méprisable peut quelquefois devenir
nt trop souvent que des tyrans, que le peuple en faisant la loi à ses
Rois
, quand leur foiblesse le lui permet, ne fait que
épublicain est-il conséquent ? le peuple a-t-il plus de droit sur les
Rois
que l’Eglise ? Si les Rois ne sont soumis qu’à Di
t ? le peuple a-t-il plus de droit sur les Rois que l’Eglise ? Si les
Rois
ne sont soumis qu’à Dieu, le sont-ils à leurs suj
que le peuple dans telles circonstances n’est pas tenu d’obéir à son
Roi
, & en conséquence le délie du serment de fidé
ogatoire de Jean Châtel, il lui fait dire qu’il est permis de tuer le
Roi
quand il n’est pas approuvé du Pape, & que ce
jamais enseignée : ni Pape ni Concile n’ont jamais permis de tuer les
Rois
, même déposés par le Pape. Les Auteurs ont dit qu
forte raison la simple improbation du Pape, ait fait assassiner aucun
Roi
. Henri IV étoit réconcilié avec Rome quand on att
l’Eglise n’a unis. Vouloir les lier, & faire dépendre la vie des
Rois
de l’improbation du Pape, c’est ignorer l’un &
que le fait l’Auteur ? Jules II avoit, dit-il, indignement trompe le
Roi
; il eut l’audace de renouveler les extravagantes
bla, & à tout le Clergé séculier & régulier de son temps, aux
Rois
même, & aux plus puissans Princes qui s’y sou
elle Boniface VIII, & révoqua les bulles contraires aux droits du
Roi
: révocation dont tous les savans font usage pour
ortantes. Il déplut à toute l’Italie, en transportant, à la priere du
Roi
, le Saint Siège à Avignon, où il demeura quatre-v
de sa main ? Est-ce bien ménager l’honneur même de la nation & du
Roi
, & donner du poids à tout ce qu’il a fait &am
p; l’écrire. L’est on davantage quand on veut en faire des leçons aux
Rois
? Elles sont dignes d’un tel maître. P. 30. Il es
s ? Elles sont dignes d’un tel maître. P. 30. Il est très-utile qu’un
Roi
voie souvent la comédie ; elle est l’image de la
s eu de religion. Mais n’est ce pas le vrai mérite de ce siecle ? Les
Rois
auroient bien tort de ne pas aimer éperdument la
ui ont apporté une lettre de privilège qu’ils disent avoir obtenue du
Roi
, qu’ils ont présentée avec une requête au lieuten
te. Et pour ce que, par lesdites lettres, ils ont donné à entendre au
Roi
qu’ils le font par zèle de dévotion et pour l’édi
x du Vieil Testament, jusques au bon plaisir, vouloir et intention du
Roi
, les choses susdites par lui entenduesba. A aussi
dre faire exécuterbf ledit Mystère de l’Ancien Testament. Est que, le
Roi
ayant vu jouer quelque fois le Mystère de la Pass
re représenter cet Ancien Testament par mystère, à quoi volontiers le
Roi
avait incliné tellement qu’il avait permis audit
drait fairebj, et eux se pensant assurés au moyen de la permission du
Roi
et de la vérification du consentement des gens du
ls ne veulent être désobéissants mais attendu les lettres patentes du
Roi
, la vérification du consentement des gens du Roi,
lettres patentes du Roi, la vérification du consentement des gens du
Roi
, la cour sous correction doit lever les défenses.
hacun ne sait pas. A cette cause supplie la cour, vu la permission du
Roi
, la vérification d’icelle, et considéré les prépa
éfenses tenircb, jusques à ce que le procureur général aura averti le
Roi
et que, sur ce, il aura entendu son intention et
entreprise, jusques à ce qu’elle ait su le bon plaisir et vouloir du
Roi
pour, icelui ouïcd, leur faire telle permission q
(et son substitut qui parle pour lui). ba. [NDE] Jusqu’à ce que le
roi
donne son sentiment après avoir entendu les argum
Il fait vérifier les lettres au Châtelet en faisant appel aux gens du
roi
. bj. [NDE] Ce doit être François Pourtrain, voir
is Pourtrain, voir supra, n. 46. bk. [NDE] Forts de la permission du
roi
et de ce que les gens du roi avaient vérifié cett
46. bk. [NDE] Forts de la permission du roi et de ce que les gens du
roi
avaient vérifié cette permission. bl. [NDE] Ils
cun argument qui justifie de revenir sur l’autorisation donnée par le
roi
. bw. [NDE] Ils offrent une partie de leurs bénéf
uthentifié les lettres patentes. C’est un lettré qui a les faveurs du
roi
, qui le fera en 1544 Maître des Requêtes puis pre
ion raisonnable). cd. [NDE] Après avoir entendu celui-ci (l’avis du
roi
). ce. [NDE] D’argent disponible. cf. [NDE] Un d
rles VI, où presque toute l’Europe étoit en feu, le Roi de Prusse, ce
Roi
philosophe, qui malgré sa philosophie, deux fois
er plus indecemment de l’humanité & des bienséances ? Et c’est un
Roi
philosophe qui fait un écrivain philosophe ! Qui
joie & à la tristesse ; on voyoit à Dresde dans la même loge, le
Roi
qui avoit chassé l’Electeur & sa famille pris
narratio , Eccl. 22, 6. Le fête que le Surintendant Fouquet donna au
Roi
dans sa maison de Vaux, & qui hata sa ruine,
& Fontainebleau, les seules maisons de plaisance qu’eût alors le
Roi
, approchassent de la beauté de Vaux ; (on eut dep
mp; mis en prison, le lendemain, par grace on l’y a laissé mourir. Le
Roi
vouloit le faire arrêter dans sa maison même, pen
quelle chûte ! Ibid. Madame de Maintenon s’ennuyoit beaucoup avec le
Roi
, qui la tenoit dans une espece d’esclavage, comme
ouée à St. Cir, le fut ensuite plusieurs fois à Versailles, devant le
Roi
, qui sans le vouloir ni le croire, revenoit ainsi
à Paris, elles demeurerent enfermées dans St. Cir, pendant la vie du
Roi
, il ne fut pas permis au théatre public de les re
ux Baron leur donnoit des leçons, & jouoit avec eux. Autrefois le
Roi
, la Reine, les Princes alloient danser & quel
ne autre réligion, la plupart des piéces de Duché valet de chambre du
Roi
, qui n’étoit ni dévot, ni janseniste, furent comp
dans le tems, l’embassade du Doge de Genes, pour faire des excuses au
Roi
, au nom de la République, forcé à cette humiliant
l’on veut un Dictateur Romain, avec quatre Sénateurs, aux genoux d’un
Roi
des Gaules, auroient pu dire avec plus juste rais
ne peut immoler à Jupiter aucune victime plus précieuse qu’un mauvais
Roi
. » Les Jésuites ont eu beau représenter que del
garde de l’arracher aux flammes. Mon zèle pour la personne sacrée des
Rois
me les ferait plutôt allumer, et bien loin de réc
l’autre. Le tyrannicide, la révolte, les conjurations, le mépris des
Rois
, sont la doctrine générale et la tradition non in
fort l’amour propre Volterrien, n’est que le mépris des Dieux et des
Rois
, qui anime partout Corneille. En se mesurant avec
faits », cette tragédie n’est qu’un lâche assassinat de Pompée par un
Roi
qui lui devait sa couronne, et qui par une basse
l’élévation du génie poétique, pour faire mieux goûter le mépris des
Rois
et des Dieux, que cette pièce, comme toutes celle
Te saura bien sans eux arracher la victoire.» En voici pour les
Rois
: « Sire, quand par le fer les choses sont vid
bonnes, Ne fait qu’anéantir la force des couronnes. Le droit des
Rois
consiste à ne rien épargner : La timide équité
? Voici encore de la bonne morale, bien propre à faire respecter les
Rois
. C’est le grand César qui la débite. « Que m’o
Rome qui du même œil le donne et le dédaigne, Qui ne voit rien aux
Rois
qu’elle aime ou qu’elle craigne, Et qui verse e
l’âme et le sang Et la haine du nom et le mépris du rang. Vous (le
Roi
) qui devez respect au moindre des Romains. Mais
parler contre lui-même ? Qu’on appelle un Souverain comme on voudra,
Roi
, Empereur, Dictateur, Sultan, Mogol, etc. n’est-c
e. Mais, dit-on, Phocas était un usurpateur qui avait fait mourir son
Roi
: on n’agissait que pour remettre sur le trône l’
ine. Le doucereux, le courtisan, le dévot Racine, Pensionnaire du
Roi
, Historiographe de France, inspirerait-il la révo
i, Historiographe de France, inspirerait-il la révolte, le mépris des
Rois
, le tyrannicide ? un élève de Port-Royal débitera
gicide ; elle n’est toute entière qu’une conjuration tramée contre un
Roi
légitime par son Vizir, son frère, et sa Sultane
usurpateurs, pour remettre sur le trône Charles II ou Jacques II, les
Rois
légitimes. Encore même le fils prétendu d’Athalie
llé à la tête de son Clergé assassiner, sous prétexte de tyrannie, un
Roi
paisible sur son trône. Quoique de toutes les piè
té avec le même air d’indifférence que mille autres dans le livre des
Rois
. Est-ce donc une beauté de la scène de défigurer
e religion ? et n’est-ce pas le prétexte ordinaire des meurtriers des
Rois
? On fait égorger la Reine à la porte du Temple,
qui dans les circonstances est sans vraisemblance) et lui montrer le
Roi
. Racine le fils se tue de prouver, selon la doctr
cipaux Officiers, sans même lui apprendre le secret de l’existence du
Roi
, ce qui certainement était en lui un crime, et il
un malhonnête homme. Racine dit que ce grand Prêtre agit par ordre du
Roi
. Autre ridicule. Quel ordre peut donner un enfant
ntre une Reine qu’on devait regarder comme légitime jusqu’à ce que le
Roi
fût reconnu : haine et mépris comblé d’éloges par
intention sans doute du bon Racine, qui fut toujours bon serviteur du
Roi
, mais qui a préparé, sans le vouloir, un poison b
oir, que l’on traite de sublime, parce qu’il attaque les Dieux et les
Rois
, et qui par cette même raison ne mérite que l’ind
u théâtre ne fut plus brillante. Jusqu’ici on n’osait point dédier au
Roi
des pièces dramatiques. Sa Majesté dédaignait les
ques. Sa Majesté dédaignait les frivolités, et dans le fond le nom du
Roi
pouvait-il être placé décemment à la tête de tant
n Tyran même digne d’estime. Ils ne regardent pas un Tyran comme un
Roi
. Je doute cependant qu’élevée en mon sein, Un
poignard orner le Capitole. César ne fut jamais ni mon Dieu ni mon
Roi
, Et le plus fier Tyran n’est qu’un homme pour m
s estimable et le plus aimable : « Je déteste César avec le nom de
Roi
; Mais César citoyen serait un Dieu pour moi.
ne subsisterait, si ces sortes de raisons suffisaient pour chasser un
Roi
et sa famille, et changer la constitution d’un Et
il été un héros ? Voilà toute la pièce. La révolte de Rome contre son
Roi
est la plus juste et la plus belle action, la gue
e il est héroïque. « Destructeurs des Tyrans, vous qui n’avez pour
Rois
Que les Dieux de Numa, vos vertus et vos lois…
t : Exilé par nos lois, qu’il sorte de l’Etat. Tombe ou punis les
Rois
, ce sont là nos traités. Accoutumons des Rois l
Tombe ou punis les Rois, ce sont là nos traités. Accoutumons des
Rois
la fierté despotique A traiter en égale avec la
espotique A traiter en égale avec la République. Et l’esclave des
Rois
va voir enfin des hommes. N’alléguez point des
Si dans le sein de Rome il se trouvait un traître Qui regrettât les
Rois
, qui souhaitât un maître, Que le perfide meure
clavage Amollissaient leurs mœurs, énervaient leur courage. Leurs
Rois
trop occupés à dompter leurs sujets… Ils ne se
is fils de Brutus, et je porte en mon cœur La liberté gravée et les
Rois
en horreur. Tyrans que j’ai vaincus, je pourrai
, et mourrai comme toi. Vengeur du nom Romain, libre encore et sans
Roi
. Le devoir de mon sang est de vaincre les Rois.
libre encore et sans Roi. Le devoir de mon sang est de vaincre les
Rois
. » Alzire est encore une conjuration brutalem
acré dans sa main parricide. Et la religion le remplit de fureur.
Roi
, Pontife, Prophète, à qui je suis voué. Eclaire
Aristomène, où le héros de la pièce est hautement déclaré contre son
Roi
, et où sa famille et ses amis se déclarent contre
anger la Grèce sous ses lois, Et détruire l’orgueil et l’empire des
Rois
! Renoncez au vain nom d’une vertu stérile, P
ats Romains, qu’ayant pris pour modèle Les plus fameux Héros et les
Rois
les plus grands, Vous me fassiez mourir de la m
elui de la législation, impose nécessairement à MM. les procureurs du
Roi
, l’obligation de surveiller et de réprimer en ce
ent essentiellement à l’Etat et à la religion. MM. les procureurs du
roi
doivent informer de ce délit, le dénoncer aux tri
t les lois ont établi. S’il en était autrement, MM. les procureurs du
roi
se rendraient coupables de laisser dans le gouver
t contre la puissance législative et exécutive du royaume ? Quoi ! le
roi
et les législateurs auraient honoré un comédien p
respect inviolable, que les peuples doivent à la personne sacrée des
rois
. De là naîtraient des pensées, des discours et de
opposition, les actions sacrilèges du prince. » MM. les procureurs du
roi
doivent donc punir ce délit réel, qui est d’autan
s moyens terribles de punir audacieusement et publiquement, ce que le
roi
et les lois constituent et protègent. La religion
ide, en place de Grève. Les prêtres, non seulement naissent sujets du
roi
, et soumis à toutes les lois du royaume, comme le
re le délit de ce curé séditieux. Elle n’a pas même daigné envoyer au
roi
, une seule adresse, pour rassurer publiquement le
t de crimes et s’arma de poignards parricides pour verser le sang des
rois
. Oubliera-t-on que les jésuites, qui proscrivaien
le représenter buvant de l’or fondu, par une mauvaise imitation de ce
Roi
des Parthes, qui après avoir vaincu Crassus qu’on
int familierement à son ordinaire, il lui demanda ce qu’il pensoit du
Roi
. C’est un bon homme , dit-il, que nous aimons to
’en va en bréloques. La Dame fort piquée vouloit le faire pendre. Le
Roi
se mit à rire, & lui dit, vous êtes fille, i
peuple le plus grave, & le plus décent, jusques sous les yeux du
Roi
, & contre les personnes les plus respectables
avoit faite. Charles V ne s’en offensa point, & prit le parti du
Roi
. Bien de tragédies offensent d’anciens Princes ét
lais, elle alla le soir sur les six heures, en grand cortége, avec le
Roi
, à l’Eglise Cathédrale, on y porta la jeune Princ
du tems. L’allégorie étoit visible, la bonne Réligion défendue par le
Roi
, étoit en Paradis. La Réligion Protestante, soute
Cour, que la défense du Pape étoit une satyre de ces deux plaisirs du
Roi
. Le Pape n’y avoit pas pensé, dans tout autre tem
. Ce soupçon contribua aux grands coups que le Clergé, pour plaire au
Roi
, porta à l’autorité du Saint Siége. L’affaire de
ffaire de la régale étoit terminée par l’acceptation des Evêques ; le
Roi
n’avoit aucun intérêt actuel à remuer la doctrine
oit, les Magistrats choqués firent mettre les comédiens en prison. Le
Roi
les fit relacher, & dit aux Magistrats, vous
mpare d’un coffre sur lequel elle s’assit, on lui commande, de par le
Roi
, de l’ouvrir, elle réfuse, on l’ouvre par force,
ait qui tient sept à huit pages ; c’est une conversation de table, du
Roi
avec Croquer, son Maître d’Hôtel, la Reine sa fem
s ne sont que d’anciennes idées rajeunies, habillées à la moderne. Le
Roi
fut, ou fit semblant d’être fort content, & d
r un usurpateur, un fratricide, & des sujets rebelles contre leur
Roi
? Pierre étoit Roi légitime, Henri étoit un batar
fratricide, & des sujets rebelles contre leur Roi ? Pierre étoit
Roi
légitime, Henri étoit un batard, qui n’avoit aucu
un tyran ; quelqu’un lui répondit, mais ce tyran n’étoit-il pas son
Roi
: mauvaise apologie. Est-il permis d’aider un re
oi : mauvaise apologie. Est-il permis d’aider un rebelle qui tue son
Roi
? Cette action de du Guesclin ne devroit pas trou
ut, qui dans Eustache de Bellai affiche sa plus grande fidélité à ses
Rois
, & doit à ce sentiment toute sa réputation ?
pas davantage, & qui valoit bien le Connétable. Il ajoute que le
Roi
avoit chargé un courtisan de faire mourir la Rein
rétiens, d’épouser la femme de leur frere, & du meurtrier de leur
Roi
? Plus de voyage en France, nulle troupe François
gnard & le poison ; Edouard arrive tout-à-coup & la sauve, le
Roi
le poignarde, & Henri son frere, le poignarde
la Reine, un assassinat d’Henri & de du Guesclin, ordonné par le
Roi
, dont leur valeur les sauve ; des négociations en
Juifs et les Maures (qui jamais n’y penserent) armés pour Pierre ; le
Roi
enfermé dans un fors, tandis qu’il fut tué dans l
oupe s’assemble, & à l’exemple des Parlements, arrête de faire au
Roi
de très-humbles remontrances pour soutenir la Dum
écrasa de son poids l’actrice qui jouoit le rôle de la Magdelene. Le
Roi
indigné de la brutalité de Longis, s’élance sur l
jours mangeant poules & poussins. On vit des hommes sauvages, des
Rois
de la fêve mêner grand joie. Des ribauds, en blan
ille baler, danser, se déguiser, &c. Dans un grand festin, que le
Roi
donna, dans les jardins de l’abbaye de St. Germai
de la mort, qui font plus de peur qu’elle. Dans le Parlement de …. le
Roi
ayant supprimé plusieurs Chambres des Enquêtes, l
mépris des lois civiles, ils finissent par atteindre la personne des
rois
; et tel prince qui leur abandonne une certaine a
qui jusqu’ici s’est toujours distinguee par son attachement pour ses
rois
, et par son zele pour la patrie. « Le clergé po
au peuple français l’exemple de la révolte. » Quelle leçon pour les
rois
!… quelle honte pour le clergé ! D’où provenait d
rie et à sa nation le recouvrement de sa liberté ; que le massacre du
roi
lui fit grande réputation, et qu’étant d’une comp
« Anathème terrible contre quiconque osera violer le serment fait aux
rois
, et contre ceux qui attentent contre leur autorit
er plus canoniquement ceux qui attentent à l’autorité et à la vie des
rois
, soit que les coupables appartiennent à l’ordre e
t à se reprocher une révolte scandaleuse, ni l’assassinat d’un de nos
rois
; Je dis d’un de nos rois pour borner ici des cit
te scandaleuse, ni l’assassinat d’un de nos rois ; Je dis d’un de nos
rois
pour borner ici des citations qui doivent déplair
cureurs et avocats-généraux près nos cours royales, aux procureurs du
roi
, aux préfets, sous-préfets et maires des diverses
oration du théâtre et la représentation des pièces ; il y a invité le
Roi
et toute la Cour, il y a assisté avec elle, les E
l eut part sont plus mesurées, et qu’il fit donner une déclaration du
Roi
pour interdire cette licence. Mais c’était exiger
adours : ce sont peut-être celles qu’on conserve à la bibliothèque du
Roi
. » Ces Troubadours étaient les anciens Poètes, Ch
ait seulement pour ces trois vers qu’il avait trouvés si beaux que le
Roi
n’était pas assez riche pour les payer » (on juge
payer » (on juge bien que toutes ces largesses étaient de l’argent du
Roi
). Colletet se moqua de lui, et fit cette épigramm
seule représentation lui coûta trois cents mille écus de l’argent du
Roi
, qui n’était pas assez riche pour les payer). Les
n’est, selon Fontenelle, « qu’une Princesse assez mal morigénée», le
Roi
son père un imbécile, son amant une espèce de fou
e allégorie poétique sur l’état de l’Europe. « Francion et Ibère (les
Rois
de France et d’Espagne) sont amoureux d’Europe, v
cle. » On trouve dans cette pièce des traits bien singuliers : « Les
Rois
sont au-dessus des crimes … Toutes choses sont lé
at soit perdu, que ma perte le suive, pourvu que mon amante vive… Les
Rois
ont des sujets, et n’ont point de parents »… que
d’éloges flatteurs « du Ministre, du ministère, du pouvoir absolu des
Rois
, même sur leurs plus proches », la Reine douairiè
Etat monarchique. Si les Français n’étaient pas aussi attachés à leur
Roi
, le langage fier et républicain du cothurne produ
n de la comédie le tyrannisait si fort que la troupe des Comédiens du
Roi
ne lui suffisant pas, il en voulut aussi avoir un
coûta rien ; il eut donc toute la gloire qu’il aurait dû rapporter au
Roi
, aux dépens de qui tout fut fait. C’est aux dépen
apporter au Roi, aux dépens de qui tout fut fait. C’est aux dépens du
Roi
que furent bâtis la ville et le château de Richel
le château de Richelieu, auxquels il a donné son nom ; aux dépens du
Roi
que fut bâti le Palais Royal, qu’il nomma Palais
par son testament il ordonna que la maison porterait ; aux dépens du
Roi
qu’il bâtit la salle du Spectacle, pour représent
salle du Spectacle, pour représenter la chère Mirame ; aux dépens du
Roi
qu’il bâtit la Sorbonne, dont il se dit seul fond
ge par le Palais Royal, qu’il s’était fait bâtir pour lui-même, où le
Roi
et la Reine Régente ont logé après lui, aujourd’h
doute de laisser à ses héritiers une maison royale, il la restitua au
Roi
, qui en avait fait les frais. Il est aisé de fair
e complots contre lui, qui plus d’une fois pensèrent le renverser. Le
Roi
lui-même le haïssait, et ne le laissait gouverner
, jusqu’alors inconnu en France, qu’il étala jusques sous les yeux du
Roi
, honteux d’être moins bien logé, meublé, nourri,
Les Momeries et Batelleries ne seront point souffertes, ni faire le
Roi
boitc, ni le Mardi gras ; semblablement les joueu
ébauches et insolences. » XXIX. Tous jeux défendus par les Edits du
Roi
, comme cartes, dés, et autres jeux de hasard, et
te Excommunication ? Quoi ! David n’est-il pas loué d’avoir dansé, 2.
Rois
6.5 ? Quoi si le Roi donne un Ballet, les Dames d
uoi ! David n’est-il pas loué d’avoir dansé, 2. Rois 6.5 ? Quoi si le
Roi
donne un Ballet, les Dames de cette irréligion qu
nt seront excommuniées ? 2. Que trouvent-ils tant à redire à faire le
Roi
boit, et le Mardi gras, eux qui autorisent en leu
e goinfrerie et de beuverie. C'est le précurseur de notre galette des
rois
. d. [NDE] Rite de fécondité qui consistait à pl
aîtres, le Prince de Condé dans la guerre de la Fronde, Louis XIV son
Roi
légitime, le Roi d’Espagne, & l’Empereur. Il
de l’Electeur de Baviere, où il a vécu, & joué bien des rôles. Le
Roi
voulut faire en personne le siége de Mons, &
les Officiers donnoient le bal & la comédie dans leurs tentes. Le
Roi
prenoit sa part des plaisirs, en contoit aux plus
de sortir de la ville assiégée, & de se refugier à Bruxelles. Le
Roi
la leur accorda très galamment, & me donna or
aînerent fort long temps, & trouvoient de grandes difficultés. Le
Roi
envoya pour quatre à cinq cents mille francs de p
Fontange, à Madame de Montespan, à Madame de Maintenon, autant qu’au
Roi
même. Il leur donnoit de l’argent, quand elles en
de l’Opéra. Elles-ont grand crédit. Après la campagne de 1691, où le
Roi
avoit porté les plaisirs au milieu de la guerre,
action, une comédie de la comédie, qui la représentoit assez bien. Le
Roi
en rit, & avec lui toute sa Cour. Ces exemple
Ainsi chacun joue son rôle sur la scene du monde. Un Page du nouveau
Roi
joua la sienne en Page. Il alla voir ces rats, &a
l vint d’abord à la Cour dans cet équipage, & demanda à parler au
Roi
. Le Roi ordonna qu’on le fît entrer. Il fit en en
’abord à la Cour dans cet équipage, & demanda à parler au Roi. Le
Roi
ordonna qu’on le fît entrer. Il fit en entrant pl
urs. Elle marque l’excellence de la nation qui vous à choisi pour son
Roi
. Admirez cette merveille ; c’est le plus fameux d
spectacles, & vous verrez que, quoique le plus grand de tous les
Rois
, Votre Majesté n’a encore rien vu de si surprenan
les fit danser au son de son flageolet. Je n’ai rien vu de pareil. Le
Roi
en fut charmé aussi-bien que toute la Cour, &
de faire danser ses rats à Madrid : Non seulement à Madrid , dit le
Roi
en riant, mais dans tous mes Royaumes. En conséq
c cette inscription en lettres d’or & gros caractere : De par le
Roi
, on fait ici danser les rats sur la corde. Tout
ville, & me fournit bien des facilités dans mes négociations. Le
Roi
, par le récit que je lui en fis à mon retour à Ve
é, & c’est un vrai sermon pour son successeur & pour tous les
Rois
. Il nous doit être d’autant plus précieux, que la
n ne pas gêmir que ce siecle ait eu le malheur de perdre ce goût ? Le
Roi
commence par invoquer le nom de Dieu pour obteni
a vécu. Il demande l’intercession de la Sainte Vierge, & prie les
Rois
ses successeurs de continuer les instances qu’il
ogne, qui est l’intendance de la comédie, ballets, fêtes, plaisirs du
Roi
. Ce grand Officier s’appelle Podhomorge. Il se ti
nd Officier s’appelle Podhomorge. Il se tient derriere le fauteuil du
Roi
dans les assemblées ; il a les entrées par-tout &
le premier Evêque, le premier Prêtre qui s’y trouve, dit la messe du
Roi
, ce qui manque quelquefois. Les Evêques & les
tout. L’Auteur prétend que le grand Maréchal Sobieski, qui depuis fut
Roi
, dût à ce moyen, moins militaire que comique, une
nde le reste de l’Europe, on respire toujours sous les sages loix des
Rois
de Sardaigne l’air pur de la vertu, (ce n’est pas
vresse de la passion brule la ville de Persipolis & le palais des
Rois
de Perse, ne sont-ils coupables que de luxe ? Les
la guerre civile qu’il excita, l’usurpation du trône, la mort de son
Roi
sur un échaffaut, avec tout l’appareil, aussi rid
embaumé, & suivi de toute la Cour, fut porté dans le tombeau des
Rois
. Cette gloire dura peu : à peine Charles II, don
nation vit pendre les ossemens de celui qu’elle venoit d’enterrer en
Roi
par l’ordre du fils de celui qu’elle avoit fait m
re, peu de femmes dans leurs amours ont moins respecté la décence. Le
Roi
passoit sa vie avec ses maîtresses, les Courtisan
tresses, les Courtisans avec les leurs, qui étoient souvent celles du
Roi
, aussi peu fidéles à leur amant, qu’il l’étoit à
ille de son mariage, & sa fille pour illégitime, en disant que le
Roi
lui-même, qui vouloit à quelque que prix que ce f
Archevêque de Tolede, furent à la tête de la faction formée contre le
Roi
. On lui fait solemnellement le procès, & comm
verte des ornemens Royaux, fut élevée sur le théatre, représentant le
Roi
; toute cette nouvelle Cour de Justice vient en c
ent en cérémonie, se placer sur le théatre, & en passant salue le
Roi
, très-profondement. Le Président adresse la parol
’adultere, & un jeune frere d’Henri, nommé Alphonse, fut couronné
Roi
à la place de celui que son impuissance rendoit,
i que son impuissance rendoit, dit-on, incapable du trône. Ce nouveau
Roi
mourut peu de tems après, on lui substitua Isabel
a avec Ferdinand Roi d’Arragon. L’Archevêque bénit le le mariage ; le
Roi
détrôné, poursuivi par ses sujets, s’accomoda ave
pris des droits de sa propre fille. A ce prix on lui laissa le nom de
Roi
, & une pension pour vivre. Louis-le-Débonnai
Cromwel poussa ses attentats jusqu’au tragique, en faisant perir son
Roi
sur un échafaut, par la main du bourreau. Ces gra
rée ; chaque parti avoit son écharpe aussi. La Blanche étoit celle du
Roi
: Isabelle celle du Prince de Condé : ainsi nomme
îre aux Ecrivains philosophes ; ils croient ne pouvoir mieux louer un
Roi
, un Héros, qu’en disant qu’il est digne d’entendr
Voilà donc la grandeur humaine ! sans parler de sa revolte contre son
Roi
, qui n’est pas un trait bien héroïque, sa disgrac
n Héros ! O quantùm est in rebus inane ! Monsieur, frere unique du
Roi
, gagna la bataille de Montcassel en 1678, sur le
oit du rouge & des mouches, agît en Capitaine & en soldat. Le
Roi
son frere ne l’aimoit ni ne l’estimoit ; il parut
le Royaume, ni sur elle même. Les peuples ont cent fois donné à leurs
Rois
des noms bons ou mauvais, mais par voie d’acclama
les graces & la liberté Françoise, devenue une vraie licence. Le
Roi
dans cette école fit plus de progrès dans deux an
e la vertu, qui dans tous les tems l’ont fait proscrire. Ch. 164. Le
Roi
fut quelque tems amoureux de la Princesse d’Angle
sujet, Berenice. Elle avoit deux vues l’une de peindre la rupture du
Roi
avec la Mancini, niéce de Mazarin, mariée au Conn
rave Corneille, le devot Racine, ne s’en faisoient aucun scrupule. Le
Roi
y étoit designé sous le nom de Titus, comme dans
rger dans quelque vallon des Pirennées, le monde l’y eût reconnu pour
Roi
? Louis XIV devoit rire des fadeurs de ses maître
uit. Dangeau & Racine firent chacun sa comédie, & la piété du
Roi
, ne gagna rien ni aux billets doux, ni aux drames
rtifice, recevant tous les honneurs, tous les hommages en présence du
Roi
& de la Reine qui accompagnoient la favorite,
devotes apologies, & les graves décisions du casuiste Moliere, le
Roi
n’étoit pas sans remords ; & lorsqu’il courut
Extrait du privilège du
Roi
. Par Grâce et Privilège du Roi, donné à Paris l
Extrait du privilège du Roi. Par Grâce et Privilège du
Roi
, donné à Paris le 8 Mai 1694. Signé, par le Roi e
Grâce et Privilège du Roi, donné à Paris le 8 Mai 1694. Signé, par le
Roi
en son Conseil, Boucher : Il est permis au Sieur
rivilège à Jean Baptiste Coignard, Imprimeur et Libraire ordinaire du
Roi
à Paris, suivant l’accord fait entre eux. Achevé
l’ordre nouveau à observer dans ce qu’elles ont bien voulu laisser au
Roi
. Cette délégation qui ne sait trop de quel côté s
n, que sa charge l’obligeoit de suivre, comme Naaman accompagnoit son
Roi
au Temple des idoles par le devoir de sa charge,
nd, qu’il ne devint amoureux de quelques Actrices, & ne causât au
Roi
son père des chagrins très-vifs par ses galanteri
elle s’acquitta si parfaitement de tous ces emplois, qu’elle plût au
Roi
, supplanta sa maîtresse, la fit retirer de la Cou
à Racine, les fit représenter par plusieurs Demoiselles, y invita le
Roi
& toute la Cour, les Évêques, les Ecclésiasti
vertu sembloient faire une loi ; ne pouvant attirer tous les jours le
Roi
à St. Cyr, elle en fit construire un second dans
irection de l’Acteur Baron chargé de les former à la déclamation ; le
Roi
qui y venoit avec plaisir, se réconcilia avec le
leur capitale. On prétend que Madame de Montespan inspira ce goût au
Roi
, elle n’eut point de peine à y réussir ; ce Princ
Mercure & les Gazettes du temps, qui même en faisoient honneur au
Roi
. Un Régiment heureux & courageux avoit emport
tte, d’où les Gardes Françoises avoient été deux fois repoussées ; le
Roi
fut si content de cette prise importante qui faci
emain à une collation qu’elle vouloit leur donner dans le quartier du
Roi
. Ce régal fut préparé dans le vaste Réfectoire de
sirs de la Reine décidèrent tout, que peut-on refuser à la femme d’un
Roi
vainqueur qui campe tous les remparts ? On bâtit
de n’avoir pas amené de l’Artillerie pour faire quelque décharge. Le
Roi
qui étoit instruit de la fête, mais non de la gal
ans conséquence, la comédie de St. Cyr fut cent fois renouvellée ; le
Roi
, toute la Cour s’y rendit, les Demoiselles étoien
fait dépenser cent mille francs pour nos belles. Cette fête déplut au
Roi
& mit obstacle à l’avancement du Prince ; un
affaires ? On eut même l’imprudence de les faire dans un temps que le
Roi
dangereusement malade, venoit de souffrir l’opéra
. Par les lettres patentes données à Compiegne le 30 juillet 1773, le
Roi
ordonne qu’il soit incessamment construit à Paris
e ceux de Rocroi, de Senef, de Norlingue, quoique moins périlleux. Le
Roi
a voulu avoir part à la gloire, il a fait de la c
a ville de Paris, il est vrai qu’elle en fera les frais, & que le
Roi
lui permet d’emprunter à cet effet quinze cents m
les auspices du Marquis de Marigni, Directeur général des bâtimens du
Roi
, frère de la fameuse Marquise de Pompadour, homme
a maison qui l’avoit invitée, & qu’elle crut de la confidence. Le
Roi
se découvrit & accourut pour l’adoucir ; ses
ières, ses promesses, ses excuses, rien ne l’appaisa, elle accabla le
Roi
d’injures, fit sur le champ atteler son carrosse,
, faisant l’Amazône à la tête des troupes qui combattroient contre le
Roi
sous les ordres du Vicomte de Turenne, entretenoi
théatre qui est donné à ferme. En France le théatre ne donne rien au
Roi
, au contraire, le Roi pensionne les Comédiens. Le
à ferme. En France le théatre ne donne rien au Roi, au contraire, le
Roi
pensionne les Comédiens. Les Rois d’Espagne avoie
donne rien au Roi, au contraire, le Roi pensionne les Comédiens. Les
Rois
d’Espagne avoient affecté le produit de cette ent
eté de leur personne ; le surplus est distribué en bonnes œuvres. Les
Rois
Catholiques avoient toujours suivi ces règles ; l
fit. En France on tient le milieu, le théatre est libre ; du moins le
Roi
n’y a mis aucune imposition, les Actionnaires qui
erté. Nous avons parlé au long de la Reine des Gots, disons un mot du
Roi
des Sarmates : il fut d’abord Jésuite, & le P
peine digne du Pont neuf ; c’est passer du trône à la guinguette, de
Roi
devenir Arlequin. Malgré la faveur & le goût
n France ; il s’en faut bien qu’on eut alors profané la sépulture des
Rois
, en y mêlant les cendres d’une Actrice, ce qu’on
EXTRAIT du Privilège du
Roi
. Par grâce et Privilège du Roi, il est permis
EXTRAIT du Privilège du Roi. Par grâce et Privilège du
Roi
, il est permis à Jean Boude Imprimeur du Roi à To
t intérêts : comme il est plus amplement porté par ledit Privilège du
Roi
, Donné à Paris le 7. jour du mois de Décembre, l’
Décembre, l’an de grâce 1662. et de notre règne le vingtième. Par le
Roi
en son Conseil. Signé FORCOAL. Achevé d’imprimer
euse Duchesse de Longueville n’eût été une intriguante, rébelle à son
Roi
, & l’ame de la révolte. La piété devança sa r
ectacle, autant étoit-elle sensible si elle n’y étoit pas invitée. Le
Roi
qui avoit quitté Paris pendant les premiers troub
ns Paris, voyoit avec dépit sa souveraineté éclipsée par le retour du
Roi
: elle faisoit la malade à Chantilli, pour n’en ê
lus dangereux à son amant, lui mettant les armes à la main contre son
Roi
, pendant les troubles de la Fronde, dont elle fut
i y trouvoient place. E le maria clandestinement contre la volonté du
Roi
& de tous les parens, & même des Frondeur
inuation de la comédie de son mariage. Sa sœur, amante & aimée du
Roi
, ne peut l’obtenir, quitte le Connétable son épou
r se consoler, Pour plaire à ses beaux yeux, j’ai fait la guerre aux
rois
, je l’aurois faite aux dieux . La scène changea :
ce cœur inconstant qu’enfin je connois mieux, j’ai fait la guerre aux
rois
, j’en ai perdu les yeux. Toutes ces aventures ro
édictions, qu’on remercie de ses soins, à qui on baise les pieds ; un
Roi
& la Reine sa mere fugitifs au milieu de la n
la prison, brise leurs fers à genoux, & les ramene à la Cour ; le
Roi
lui-même, après les avoir déclarés coupables d’un
tre les étrangers & contre les Frondeurs mêmes, s’arme contre son
Roi
, quitte le royaume, va combattre chez l’ennemi, &
na moins que la Fronde. La Ligue sut formée par l’autorité royale, le
Roi
s’étoit mis à la tête ; les Ligueurs ne firent qu
ses étendarts. La Fronde fut toujours les armes à la main contre son
Roi
. Henri III. qui s’en repentit, étoit perdu de déb
elle plus ridicule que vingt processions de Pénitens qu’avoit fait le
Roi
, couvert d’un sac, pendant la nuit, accompagné de
fanatisme des Protestans que cette association avoit été faite par le
Roi
. Il y eut des excès sans doute, tout le monde les
ie & le Havre-de-grace. La Duchesse poursuivie par les troupes du
Roi
, parcourt en fugitive cette belle province où ell
anté, déguisée en homme, en servante, en bergere, envoyant assurer le
Roi
de son obéissance, & tâchant de soulever le p
. de Turenne qui s’y étoit retiré, pour continuer la guerre contre le
Roi
. Il s’ouvre deux autres scènes, l’une en Flandre,
à la tête des armées espagnoles, & fait ouvertement la guerre au
Roi
. Qu’appellera-t-on jeu de théatre, si toutes ces
avec eux, composoit des manifestes, en innodoit la France, contre le
Roi
, la Reine, le Duc d’Orléans, le Cardinal Mazarin,
ent point, la Duchesse revenue subitement y est traitée en Reine ; le
Roi
& la Reine relégués & comme emprisonnés a
mander la paix, comme s’il falloit un miracle pour se soumettre à son
Roi
. Le Chapitre, les Paroisses, les Capucins & t
é de se retirer, il laisse à la ville la liberté d’être soumise à son
Roi
. Deux autres acteurs sortirent des coulisses. Le
dans son couvent, & jetterent les fondemens de sa conversion. Le
Roi
vainqueur des rebelles ne ménagea plus rien, il r
, à peine éteints, furent rallumés pour leur fuite & le retour du
Roi
; on chantoit encore leur éloge, que la gamme cha
fait exiler Mazarin, & l’on vint le féliciter & remercier le
Roi
de son retour ; le Parlement avoit mis sa tete à
eu d’avoir mis entre ses mains sacrées les rênes du gouvernement : le
Roi
avoit peine à passer dans les rues, par la foule
son frere, lorsqu’à la paix on lui permit de venir demander pardon au
Roi
, & faire la cour au Ministre qui l’avoit fait
Jamais la Cour ne fut si brillante ni si fêtée. Ce mariage, celui du
Roi
, les réjouissances pour l’arrivée de la Reine, la
doute : car la guerre y avoit fait de grands ravages ; les revenus du
Roi
y suffiroient à peine. Elle n’avoit cependant, se
de Bénéfices. Dés qu’ils eurent pris l’épée, leur mere alla porter au
Roi
leur démission, sans rien demander pour ses amis
ission, sans rien demander pour ses amis & pour ses créatures. Le
Roi
même lui offrit, la pressa même de disposer de le
toute vrai-semblance. On y fait passer en revue toute sa famille, le
Roi
, la Cour, les Princes, les Ministres, le Roi, la
vue toute sa famille, le Roi, la Cour, les Princes, les Ministres, le
Roi
, la Reine d’Angleterre, Madame de Maintenon, les
e France, qu’on pourroit employer après lui, sur le choix desquels le
Roi
le consulte, & qu’il décrie tous comme incapa
consulte, & qu’il décrie tous comme incapables de commander ; du
Roi
lui-même, qu’il peint comme ambitieux, dur, insen
ambre en survivance, alors en exercice, en grande pompe de la part du
Roi
, en plein foyer, au milieu des Poëtes & des A
omme le grand Thomas arrachoit les dents gratis à la convalescence du
Roi
. Cependant ce sage, cet excellent citoyen, peu re
or ; le père en procura plusieurs à l’Auteur portant aussi l’image du
Roi
. Il jugea en sa faveur, & couronna la bourse.
ent pitié. Combien de vers ne sont que des galimatias ? La raison des
Rois
est dûe à leur soutien. Je vois les mêmes nœuds d
ue, esprit rare sur le Théatre, ordinairement républicain, ennemi des
Rois
dans presque toutes les tragédies, Brutus, César,
nt plein d’un esprit républicain, & très-peu respectueux pour les
Rois
? Le Théatre, sans qu’on y pense, entraîne les pl
jets tels que vous valent les plus grands Princes, Des fureurs de mon
Roi
je gémis plus que vous. Quelle idée des Rois ! qu
inces, Des fureurs de mon Roi je gémis plus que vous. Quelle idée des
Rois
! quels termes ! Des brigands de la Cour quels ef
lle idée des Ministres ! quelles expressions ! Lorsqu’en nommant leur
Roi
nos généreux ancêtres Ont choisi dans ses fils la
ueurs portoient sur un pavoi Le plus vaillant soldat pere de tous nos
Rois
. D’un peuple libre enfin, qui se donnoit lui-même
nos Rois. D’un peuple libre enfin, qui se donnoit lui-même, Vaut leur
Roi
, titre vain, sans l’aveu des sujets. C’est donc l
titre vain, sans l’aveu des sujets. C’est donc le peuple qui fait les
Rois
. Titre vain sans l’aveu des sujets. Leur droit hé
itaire ne vient que du choix du peuple. Que devient la grande phrase,
Roi
, par la grace de Dieu ? Sont-ce-là les principes
qui proposa un duel à François I : trait romanesque peu séant à deux
Rois
. L’artifice d’Harcourt & les allées & ven
é Ministre. Eustache ternît sa gloire en se livrant à l’ennemi de son
Roi
, entrant à son service, & se liant à lui par
dres, dont l’extrait authentique a été apporté en France par ordre du
Roi
: Anecdote singuliere dont Melpomène est fort méc
us traitable depuis la paix, ils ont permis d’en tirer des copies. Le
Roi
y a envoyé M. de Brequigny, de l’Académie des Bel
amp; fart Gouverneur, à la place de l’ancien, qui, plus fidelle à son
Roi
, se retira. Ses descendans rougirent de ses foibl
irie, qu’il n’y alla pas même pour délivrer Valérien son père, que le
Roi
des Perses avoit vaincu & fait captif, &
ar on en distingue plusieurs) ancien & célebre Philosophe Persan,
Roi
des Bactriens, & Chef des Magels, dont Platon
ile. Ce portrait de Dieu n’est-il pas un blasphême ? Ce portrait d’un
Roi
, fût-il vrai, est-il bien décent, & propre à
emmes pour leurs maris, des amis pour des amis, des sujets pour leurs
Rois
, sans compter les innombrables amans qui dans les
; les fonctions qu’exercent les Ministres contre les ordres exprès du
Roi
, qu’on fait regarder comme une injuste tyrannie c
on chérie, aussi-peu correcte, que cette liberté est peu possible. Le
Roi
ne peut accorder qu’une tolérance civile, c’est-à
public de leur Religion, & l’Eglise garder le silence. Mais ni le
Roi
ni l’Eglise ne peuvent dispenser des devoirs inté
n sont-ils moins certains ? C’est si l’on veut, une injustice, que le
Roi
a condamnée & réparée autant qu’il est possib
us horrible, & n’inspire pas plus d’horreur que le Te Deum que le
Roi
fait chanter pour la prise d’une place ou le gain
at. Dans les guerres de la religion, où les Hugenots, armés contre le
Roi
, étoient déclarés ennemis de l’État, un détacheme
amp; de là commettoient les plus grands désordres. La fidélité dûe au
Roi
, aussi-bien que l’intérêt de la ville, demandoien
ne se croit infaillible. Mais ils ont jugé selon leur conscience, le
Roi
ne leur en a fait aucun reproche, le public n’a p
ais on ne chausse pas pour lui le cothurne, comme on ne couvre pas un
Roi
de haillons, ni un paysan de la pourpre. Quelque
ouze mille livres d’achat, et deux cent mille livres à bâtir, dont le
Roi
a payé une grande partie. Les augmentations et em
t cela se paie sur les patrimoniaux, ou sur les remises faites par le
Roi
pour le soulagement des paroisses grêlées, ou s’i
orge découverte. » Le Journal d’Henri III ajoute que pour le repas du
Roi
il fut levé soixante mille livres de soie verte,
fices, dont les Italiens fournissaient les titres, et persuadaient au
Roi
que c’était un excellent moyen d’avoir de l’argen
oir de l’argent sans violenter personne, et de rendre la puissance du
Roi
absolue, en remplissant toutes les villes de créa
public au moins cinq cent mille livres, sans y comprendre les dons du
Roi
et des particuliers : on ne compte que les seuls
. Pour récompenser le livre et les travaux du Commissaire Lamarre, le
Roi
, par une ordonnance du 5 février 1716, ordonna po
pice de l’Hôtel de la Comédie : Hôtel des Comédiens entretenus par le
Roi
. Cette pompeuse et ridicule inscription présente
e vices, ils ne sont que tolérés. Peut-on, sans manquer de respect au
Roi
, afficher qu’ils en sont entretenus ? On dit quel
s ? On dit quelquefois le fou, le bouffon, le nain, le palefrenier du
Roi
, encore même la mode des fous est passée, et jama
’est avisé d’afficher ce titre révoltant. Les vices et l’entretien du
Roi
! l’union de ces deux choses est encore plus révo
auches, des ivrognes, des courtisanes, des voleurs, entretenus par le
Roi
? quel assemblage ! Injustice ; s’ils sont entret
r le Roi ? quel assemblage ! Injustice ; s’ils sont entretenus par le
Roi
, à quel titre font-ils payer tout le monde à l’en
rôles dans le monde ; celui d’écrivain n’a pas été heureux. Ce grand
Roi
ne régnera jamais sur le Parnasse. Celui de Légis
, qui, sous prétexte de religion, a ravagé la Pologne, lui a donné un
Roi
de sa main, & s’est emparé, comme lui, de plu
pere du politique Sans souci après avoir acheté cherement le titre de
Roi
, signa un traité à Hanovre, le 3 septembre 1725,
des géans qu’on pouvoit à peine appercevoir ; le contraire d’Arlequin
Roi
des Ogres. A la mort de l’Empereur, Frederic enva
l’armée. Les Généraux François découvrirent alors le génie de ce
Roi
, M. de Bellisle m’a dit souvent qu’il n’en avoit
s nous bornons à la Lettre 24. Les nouvelles de Sages ont affligé le
Roi
, la Cour de Vienne en est indignée, la Dauphine e
donc là le siecle de la politesse & de la philosophie ? Est-ce ce
Roi
qui se fait passer pour sage, pour héros, pour gr
mp; la Prusse royale demeura à la Pologne. En démembrant ce Duché, le
Roi
se réserva l’hommage & le serment de fidélité
ui prêter en personne ; que tout l’Ordre seroit sous la protection du
Roi
, & ne reconnoitroit point d’autre Souverain,
point d’autre Souverain, qu’en cas de guerre, il demeureroit unis au
Roi
contre tous ses ennemis, & que le Grand Maîtr
nd Maître seroit Prince & Conseiller d’Etat, assis à la gauche du
Roi
dans les diettes & les assemblées, &c. Ce
a sainteté de sen état & les devoirs de la place, négotie avec le
Roi
son parent ; fait séculariser & ériger la Maî
l’âge, les infirmités, les blessures rendent incapables de servir, le
Roi
réforme & congédie, mais il peut les rappelle
temps de leur service. Ils ne peuvent se marier sans la permission du
Roi
. Il est pourtant vrai que la politique philosophi
rg, & le 25e. Electeur de Brandebourg, le 37e, acheta le titre de
Roi
de prusse, je ne suis que le 38e. Notre maison, c
couronne. La plupart de nos ancetres se sont mal conduit. Le premier
Roi
ne valoit pas mieux que les autres, c’étoit la tê
France des Scaramouches. 3°. Il faut une religion pour le peuple ; un
Roi
est mal-adroit s’il souffre qu’on en abuse : mais
n. Un Prince ne doit jamais se montrer que du bon côté ? Avant d’être
Roi
, je me livrois au plaisir, au vin, aux femmes, au
aux femmes, au jeu, à mes commodités, à la bonne chere. Quand je sus
Roi
, je sus soldat, philosophe, écrivain, je ne m’eni
étrangeres un air de simplicité, de franchise qui fait la fortune des
Rois
. Deux pareilles lettres qu’on vit en 1757 dans le
nt passer pour le plus populaire, le plus loyal & le meilleur des
Rois
. Si mon pere eut vêcu vingt ans de plus, nous éti
la chasse, le compte du Grand-Veneur m’en dégouta. Il n’y a que deux
Rois
en Europe assez riches pour courrir le cerf, tout
Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du
Roi
, les représentations, sous conditions (25 janvier
nditions (25 janvier 1542) Vues par la cour les lettres patentes du
Roi
données à Eschouench le XVIIIe jour du mois de dé
écl, ladite cour, suivant lesdites lettres patentes et déclaration du
Roi
y contenue, a permis et permet, auxdits Le Royer
[NDE] Verbe impersonnel : « il leur loist » = il leur est permis. Le
roi
veut qu’ils puissent et qu’il leur soit permis de
Qu’il conviendrait. cl. [NDE] Après avoir lu les lettres patentes du
roi
, les conclusions du procureur et avoir tout consi
amp; ne lui laissent pas le temps de respirer. Il prétendent élire un
Roi
, être eux-mêmes éligibles, lui rendent les plus g
se faire écouter des palatins, des sénateurs, des starostes, & du
Roi
lui-même. Il a été donnée à Varsovie, le 11 Septe
s grand ennemi, a donné cette fête sous les yeux de la Cour, & le
Roi
lui-même a eu la foiblesse d’y prendre part. Ce f
ent les avenues, les jardins, le château magnifiquement illuminés. Le
Roi
arriva à neuf heures avec sa cour, fut salué de c
pectacle on servit un souper splendide sur dix-sept tables : celle du
Roi
à laquelle le Nonce du Pape fut invité (autre far
arc de triomphe qui occupoit une grande partie du jardin. Ensuite le
Roi
fit l’ouverture du bal avec la femme du ministre
se trouverent 2000 masques ; on dansa jusqu’à six heures du matin. Le
Roi
se retira à une heure après minuit, & fut sal
e particuliers, entre autres le Collége des Cadets-nobles, ouvrage du
Roi
régnant, dont le regne a été marqué par tant de m
i par des nombreuses & brillantes institutions des spectacles. Le
Roi
se trouve à ceux de son Collége : il apprendra à
s ce labyrinthe. Le contraste est des plus frappans à Varsovie, où le
Roi
& toute sa cour, les ministres étrangers, les
s plus frivoles, au milieu de ce Sénat auguste, de ce consistoire des
rois
, qui, dans la situation la plus triste où la Polo
tanislas, évêque de Cracovie & martyr, patron du Royaume, dont le
Roi
porte le nom, comme le portoit Stanislas Leczinsk
na un grand repas & un grand bal, à l’honneur de S. Stanislas. Le
Roi
ne parut point à ces fêtes si peu dignes de sa re
ans la capitale d’un grand Royaume, à l’honneur & pour la fête du
Roi
, fut un Opera-comique du théatre de la foire. La
tionale, il falloit porter une constitution qui, à chaque élection de
Roi
, seroit inséree dans les Pacta conventa, pour obl
is de joie, & de ces mots qu’on n’entendoit autrefois que pour le
roi
, vivat Poninski. Pendant plusieurs jours cette iv
raniki, Ambassadeur à la Cour de Russie, pour menager les intérêts du
Roi
& de la République, dans une crise si violent
étant venu de Petersbourg à Varsovie, aulieu d’aller rendre compte au
Roi
& aux ministres du succès de son ambassade, c
c’est un délit que commet le clergé de l’exiger, et les procureurs du
Roi
doivent en connaître, pag. 132, 134. Aix, en Pro
ion instituée et protégée par les lois civiles et les diplômes de nos
rois
, pag. 131 ; les procureurs du roi doivent poursui
ois civiles et les diplômes de nos rois, pag. 131 ; les procureurs du
roi
doivent poursuivre ce délit, qui consiste dans la
nent des privilèges, p. 107 ; leurs pièces soumises aux procureurs du
roi
, pag. 108 ; ils sont admis au Louvre et protégés
, qu’il leur fait à leur décès, sont des délits que les procureurs du
Roi
doivent poursuivre devant les tribunaux, pag. 134
quait dans les églises cathédrales, pag. 291. Cours plenières de nos
rois
, pag. 71. Crimes du clergé, et assassinat d’Henr
, pag. 275. Procession du rosaire à Venise, pag. 276. Procureurs du
roi
, furent chargés de la censure de nos premières co
âge, qui sont institués par les lois civiles, et les diplômes de nos
rois
, les procureurs du roi doivent en connaître, pag.
par les lois civiles, et les diplômes de nos rois, les procureurs du
roi
doivent en connaître, pag. 134, 135 et 182. Serv
es Goths : celui-ci enchérit sur tous les autres. Jamais on ne vit de
roi
mépriser comme lui les commodités de la vie. On c
humiliation. Quelques temps après, passant près de Dresde où étoit ce
Roi
détrôné, il se détache avec deux ou trois seigneu
val. Effectivement elle le rencontra dans un sentier fort étroit : le
Roi
la salua, sans lui dire un seul mot, tourna la br
tous les excès de la débauche. Qu’on compare ces hommes, d’un côté un
Roi
dans son camp, vêtu en soldat, buvant de l’eau, c
dant point de femmes, travaillant sans cesse ; & de l’autre, deux
Rois
plongés dans la volupté, nuit & jour à table,
rieusement la maison où il est logé, pour en faire le siége, & le
Roi
, au milieu de toutes ces attaques, jouer tranquil
faisoient s’exposer à tout comme le moindre soldat, faire marcher le
roi
du jeu comme un pion, à droite & à gauche, sa
l & le faste, & d’insulter leurs ennemis vaincus, surtout les
Rois
leurs confreres, par des pompeux triomphes, comme
ns du Grand-Seigneur, qui eut la générosité de le traiter toujours en
Roi
. Enfin, obligé de partir, il voulut étaler la pom
en Roi. Enfin, obligé de partir, il voulut étaler la pompe d’un grand
Roi
, quoique dans la misere d’un fugitif : il s’avisa
ir aux Magistrats de se trouver aux entrées des Princes, au sacre des
Rois
, etc. Vain prétexte, dit Libanius, ces occasions
orma un corps en 1303, leur permit de se choisir un chef qu’il appela
Roi
, à peu près comme le Roi de la fève, le Roi des r
ur permit de se choisir un chef qu’il appela Roi, à peu près comme le
Roi
de la fève, le Roi des ribauds, des arbalétriers,
isir un chef qu’il appela Roi, à peu près comme le Roi de la fève, le
Roi
des ribauds, des arbalétriers, etc., et des Offic
juger en dernier ressort toutes leurs petites affaires. Il accorda au
Roi
le droit de porter la toque royale, de battre une
te juridiction, rien que de sage et d’honnête dans ces amusements. Le
Roi
ni le Parlement n’en prirent aucun ombrage, ils a
aucune pièce au Parlement, et de demander la permission de jouer. Le
Roi
de la basoche et ses grands Officiers ayant désob
pièce intitulée Sottise, et qui à tous égards en méritait le nom. Le
Roi
daigna s’y trouver, on y tourne en ridicule le Pa
e, la robe, tous les états, et on porte l’audace jusqu’à satiriser le
Roi
lui-même en sa présence, et taxer d’avarice la sa
onde de l’or potable pour étancher sa soif et remédier à ses maux. Le
Roi
n’en fit que rire, et autant par politique que pa
es excès de licence ne sont pas aujourd’hui à craindre, l’autorité du
Roi
et le respect du peuple sont mieux établis ; aucu
lle troupe, instruite par les malheurs des anciennes, vivant sous des
Rois
plus respectés et dans un siècle plus poli, ne se
dans les Journaux du temps. « Cejourd’hui 22 avril 1761, les Gens du
Roi
, M. Omer Joli de Fleury portant la parole, ont di
« Après ce discours du Bâtonnier, M. Omer Joli de Fleury, Avocat du
Roi
, a dit que l’exposé qui venait d’être fait à la C
tion que la distribution avait faite dans le public ; que les Gens du
Roi
se seraient empressés de le déférer, il y a plusi
tingue singulièrement le premier Barreau du royaume ; que les Gens du
Roi
n’hésitaient pas de requérir que le vœu unanime d
imprimé, lu, publié et affiché partout où besoin sera. » Les Gens du
Roi
retirés, la matière mise en délibération, la Cour
en bon Magistrat de tous les spectacles ; on y verra divers ordres du
Roi
, nombre de règlements du Lieutenant de police, et
marque seulement que Lamarre, à l’endroit cité, rapporte le brevet du
Roi
, qui applique à l’Hôtel-Dieu le sixième du produi
eurs, et qui dans le vrai n’est que l’exécution des ordres absolus du
Roi
. Voici un fait rapporté dans l’histoire de la vil
ucteur tous dommages et intérêts répétés. Conclusions du Procureur du
Roi
, et tout considéré, « La Cour ayant égard à lad
rise le verbiage ordinaire aux gazettes, on y fait un grand mérite au
Roi
(qui peut-être n’en savait rien), comme d’une des
ela doit être employé en bonnes œuvres. Au reste, c’est proprement le
Roi
qui donne cette portion du profit, puisque ce n’e
e ce n’est ni par charité ni par religion, mais par l’ordre exprès du
Roi
, que la Comédie Française est obligée sur sa rece
d’arrêts ? Voyez Pontas et Lamet, verb. Comédie. Le plus grand de nos
Rois
de la seconde race, deux des plus grands de la tr
ine, qui après la destruction de l’Empire, se soutint encore sous les
Rois
Wisigoths, comme on le voit dans les Œuvres de Ca
lle y fut foudroyée sans retour. Il n’en reste aucun vestige sous les
Rois
de la seconde race. On voit seulement trois siècl
mystères, qu’on déguisa sous le nom de moralités. Il est vrai que le
Roi
et le Parlement les laissèrent faire, et même les
ue les bonnes mœurs, les saints canons, les Pères de l’Eglise, et nos
Rois
même, ont toujours réputés infâmes, et leur défen
lettres ; et néanmoins dès que la Cour fut de retour de Poitiers, le
Roi
voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre. » Le Jour
leurs comédies le mois de septembre suivant, par jussion expresse du
Roi
. « La corruption du temps était telle, que les Bo
elle, que les Bouffons, farceurs, etc., avaient tout crédit auprès du
Roi
», dit l’Auteur, qui n’était pas un dévot. Depuis
é refusées ; mais ils s’en consolèrent aisément par la liberté que le
Roi
leur laissa de jouer, l’honneur qu’il leur faisai
e pension se payait encore en 1608, comme il paraît par une lettre du
Roi
à M. de Sully pour la faire payer (Mémoires de Su
voient promis de le reconnoître ; il s’éloignoit d’un père & d’un
Roi
, à son gré trop sévère qui s’opposoit à ses passi
re une partie de ses États, & de la rendre Calviniste, père &
Roi
plus zélé, plus ferme, plus puissant que Henri II
ter sur le trône ; il s’empara de quelques places, prit la qualité de
Roi
, & se donna pour mari de la Princesse, il fut
ité. C’étoit avoir à résister à l’Empire & à l’Espagne. Plusieurs
Rois
se mirent sur les rangs, les Rois d’Espagne, de S
Empire & à l’Espagne. Plusieurs Rois se mirent sur les rangs, les
Rois
d’Espagne, de Suede, de France, ils étoient trop
é & subjugué. J’aime mieux , disoit-elle, un Prince que je fasse
Roi
, qu’un Roi qui me fasse Reine ; & le Parleme
jugué. J’aime mieux , disoit-elle, un Prince que je fasse Roi, qu’un
Roi
qui me fasse Reine ; & le Parlement l’ayant
loit un successeur de la nation & de la famille, & non pas un
Roi
étranger, il désigna pour régner après elle, &
lle, que votre révérence a lu toute l’Écriture excepté les livres des
Rois
. Jeu de mots & plate équivoque, même fausse
crifice, d’Ozias qui porta la main à l’encensoir, & tant d’autres
Rois
d’Ifraël & de Juda qui mêloient les superstit
mbien Dieu a horreur de ce mêlange sacrilège, & des attentats des
Rois
sur les choses saintes. Mais c’est une femme qui
e, & n’agit qu’au nom de Dieu de qui seul il tient tout. Quand le
Roi
nomme à un Evêché, un Patron à une Cure, il ne fa
. Ce n’est que pour elle qu’on a gravé cette fanfaronnade, les autres
Rois
d’Angleterre, son père même sont plus modestes ;
cons sur le bord de la Tamise, comme sur les bords de la Garonne. Les
Rois
d’Angleterre prennent aussi le titre de Roi de Fr
s, méprisant également l’une & l’autre Religion dans l’action des
Rois
la plus sérieuse. Toute sa vie est pleine de pare
ferme dans le Papisme au prix de sa vie ; de là elle revient dire au
Roi
& à son Conseil qu’elle n’a pu rien gagner, &
x Ambassades du Roi de France à la Reine, de la Reine d’Angleterre au
Roi
, faites avec la plus grande pompe, coûtèrent aux
phalque environné des armes de France, & surmonté de la statue du
Roi
défum ; Elisabeth s’y rendit à pied en habit de d
érente, & sembloit même l’approuver, elle répondit à la lettre du
Roi
: J’approuve cette conduite, du moins à l’égard
ques II ? Le droit du Parlement d’Angleterre de juger, de déposer les
Rois
est-il mieux fondé que celui des Papes ? n’est-il
dangereux pour les têtes couronnées ? Jamais Pape n’a fait mourir de
Rois
; l’Angleterre a fait plus de renversemens dans l
ecours au Prince de Condé, au Roi de Navarre, pour faire la guerre au
Roi
légitime ; un bras de mer change la morale, ce qu
iter le Roi Jacques de la prison de sa mère, & le faire proclamer
Roi
, en la privant de son Royaume ? De quel droit att
lle fut décapitée. On réussit à en faire un espèce de Savant & un
Roi
d’un si mince mérite qu’on l’appeloit le Roi femm
spèce de Savant & un Roi d’un si mince mérite qu’on l’appeloit le
Roi
femme, tandis qu’on appeloit Elisabeth la femme R
’on l’appeloit le Roi femme, tandis qu’on appeloit Elisabeth la femme
Roi
, Regina Jacobus. L’arrêt qui condamna cette Reine
u courageux pour ne faire aucune plainte ni à Elisabeth ni aux autres
Rois
d’un attentat qui étoit la cause de tous les Rois
abeth ni aux autres Rois d’un attentat qui étoit la cause de tous les
Rois
; il étoit élevé dans une si lâche dépendance, qu
aphe, bien au-dessus de tout ce qu’on avoit jamais fait pour tous les
Rois
d’Angleterre les plus illustres ; il n’en fit pas
oint dans ce ridicule, ni dans la suite Cromvel en faisant mourir son
Roi
. Les Comédiennes ordinaires peuvent bien être aus
a Dieu pour le Royaume d’Écosse, de France & d’Angleterre pour le
Roi
son fils, la Reine Elisabeth, ses juges & ses
de la vertu même, pour fixer à jamais les regards étonnés de tous les
Rois
. Transportons-nous à la représentation. Supposons
e tous les Rois. Transportons-nous à la représentation. Supposons des
Rois
pour spectateurs ; examinons leur contenance, étu
tout, ne doit pas tout oser…. Mais, comme ces connaissances, que des
Rois
doivent acquérir à la représentation de Britannic
ces deux mots accablants…. Soyons amis, Cinna. Quel exemple pour des
Rois
!… Est-il pour eux de plus importantes leçons ? C
sieur, qu’il siérait de me répondre que les tragédies, ayant bien des
Rois
pour Acteurs, mais non pour spectateurs, doivent
tous les arts. Vous savez encore quelle influence ont les mœurs des
Rois
sur les mœurs des Sujets ; que l’esprit, que les
j’observerai que cette tragédie peut être utile aux Sujets comme aux
Rois
; car il me semble qu’il n’est point de spectateu
tier légitime du trône d’Aragon ; si ce fils d’un Pêcheur ne devenait
Roi
que parce qu’il aurait mérité de l’être par ses v
d’un Pêcheur ne peut avoir en soi toutes les vertus qui font un grand
Roi
? Est-ce que tous ceux qui naissent pour régner s
ais le raisonnement est aisé à faire du moindre au grand : « Et si un
Roi
, pour 5 trop s’abandonner à la vengeance, tombe d
lques égards qui ne sont point de mon sujet). Quelles leçons pour les
rois
et pour les peuples ! C’est une Reine qui donne a
ir lieu de vertu, la tragédie dont je parle n’enseigne-t-elle pas aux
Rois
, que leur intérêt personnel, celui de leur gloire
humanité, en faisant de meilleurs philosophes, fit aussi de meilleurs
Rois
? L’amour des plaisirs physiques est commun à tou
es est commun à tous les hommes ; l’amour de la gloire convient à des
Rois
, et c’est dans leurs âmes qu’il faut l’exciter :
& lui écrivoit pour le remercier d’avoir pris les armes contre le
Roi
son fils, armoit contre le Roi d’Espagne, & l
’emportent sur toutes les nations du monde . Ce fut pourtant moins le
Roi
que sa mere qui donna dans ces excès. Ce voyage s
. Elle avoit dans Diane de Poitiers, Duchesse de Valentinois, dont le
Roi
fut toujours épris & toujours gouverné, une r
morenci, homme puissant & sévere, qui même jetta dans l’esprit du
Roi
quelque soupçon sur sa conduite, qu’on ne jugea p
emme, & pour la Reine de France sa mere, mais que le Trésorier du
Roi
calculoit soigneusement dans ses comptes. Jamais
’honneur aux deux parties, & à la personne qu’on met en œuvre. Le
Roi
des Madianites envoya dans le camp d’Israël, par
utres, & l’artillerie des Actrices aussi bien servie que celle du
Roi
. Il a son état major, sa solde, ses provisions de
visions de guerre & de bouche ; les chevaux & les chariots du
Roi
portent ses habits, les tretaux, les décorations,
e Prince de Condé & l’Amiral de Coligni comploterent d’enlever le
Roi
, la Reine & la galante Cour, & vinrent av
Heureusement les Suisses vinrent à leur secours, mirent en sureté le
Roi
, la Reine & les Vestales. & jurerent égal
qu’on a honnoré du glorieux titre d’Académie Royale, de Comédiens du
Roi
, de Troupe d’un tel Prince. Ces Troupes suivent d
n faisoit croire de grands mysteres à Catherine, on voit d’un côté un
Roi
sur son trône, ayant une aigle à ses pieds. Quelq
ur Henri II son mari, ou François premier son beau pere. Vis-à-vis du
Roi
est une femme avec une tête d’Anubis, Divinité de
bis, Divinité des Egiptiens, & des pieds d’une oie, à laquelle ce
Roi
semble adresser la parole, & montrer quelque
ronnées F.K.H.A. désignent ses quatre fils, François, Charles, Henri,
Rois
de France, & le Duc d’Alençon, Souverain des
religion. C’étoit une nécessité pour elle de paroître Catholique. Le
Roi
son Beau-pere, le Roi son Mari, les Rois ses Enfa
nécessité pour elle de paroître Catholique. Le Roi son Beau-pere, le
Roi
son Mari, les Rois ses Enfans furent tous des Cat
le de paroître Catholique. Le Roi son Beau-pere, le Roi son Mari, les
Rois
ses Enfans furent tous des Catholiques zelés ; ma
nnu, que quand elle fut mécontente de lui elle le decrédita auprès du
Roi
son fils, & causa sa retraite de la Cour. S.
aint-Barthelemi ; elle a eu la barbarie & la bassesse de mener le
Roi
son fils à la Greve, pour le repaître du spectacl
par une lettre qui subsiste encore, d’avoir pris les armes contre le
Roi
son fils ; suspecte à tous les partis, & dete
la protégea, la fit autoriser par les Etats du Royaume, & par le
Roi
son fils, qui par son conseil s’en déclara le che
les intrigues de la Reine, l’approbation des Etats, l’autorisation du
Roi
, l’exemple de toute la Cour, les arrêts du Parlem
aris & autres villes, les sacrées & respectables nôces de nos
Rois
, de leurs Cours, des Princes, Princesses, de M. d
plus braves & mieux en point, car outre leurs grands moyens, les
Rois
& les Reines leur donnoient de grandes livrée
étant achevé, ces Dames, représentant les provinces, présenterent au
Roi
, à la Reine, au Roi de Pologne, à Monsieur son Fr
erent au Roi, à la Reine, au Roi de Pologne, à Monsieur son Frere, au
Roi
& à la Reine de Navare, & autres grands d
e Maréchal de Biron lui dit : Il n’est pas en votre puissance, ni de
Roi
qui viendra jamais, si ce n’est que Dieu la fit r
Danseuses en Perse sont des femmes publiques, celles de la troupe du
Roi
sont les plus débauchées, et imitent parfaitement
de Longueville, L. 1. pag. 78). Le premier opéra représenté devant le
Roi
, fut une pièce Italienne intitulée, la Forta dela
quantité de bals, ballets, mascarades, dont on ne cessait d’amuser le
Roi
et la Cour, et où les Italiens jouaient un grand
es Italiens jouaient un grand rôle. Enfin pour célébrer le mariage du
Roi
et les amours, sous le grand nom d’Hercule, il fi
r avec la magnificence d’un Prince la Toison d’Or, du même Auteur. Le
Roi
, la Reine, toute la Cour, toute la France, furent
et sans beaucoup s’embarrasser des bienséances, il engageait le jeune
Roi
, les Princes, les Princesses, les plus grands Sei
ie, il insultait tous les Souverains. Mazarin fit jouer le mariage du
Roi
avec l’Infante sous les noms de Lysis (la France)
s qui l’agitaient. Il en avait un autre, c’était de dissiper le jeune
Roi
par des amusements de son âge, pour le tenir en t
son âge, pour le tenir en tutelle et gouverner seul. Il y réussit. Le
Roi
, tout occupé de danses, de musique, de jeu, de sp
es occupations pour en éviter de plus mauvaises ; que la dévotion des
Rois
devait être différente de celle des particuliers,
inquiétude de la Reine. Elle envoya l’Abbé de Beaumont, Précepteur du
Roi
, consulter la Sorbonne. Il se trouva dix ou douze
ision de quelques Docteurs de Sorbonne consultés par le Précepteur du
Roi
, ne se trouve en aucun endroit, et si elle était
aime le spectacle jusqu’à y aller incognito pendant le grand deuil du
Roi
son mari, et à un Ministre aussi puissant que Maz
e, jouissant des mêmes honneurs que les autres Académies Royales. Les
Rois
sont très-fort les maîtres de lever la Macule qui
ts par la force de la vérité. Quelques-uns ont imité la politique des
Rois
de Juda, qui proscrivant le culte des fausses Div
rès étoient néanmoins très-lents. Catherine de Médicis, mere de trois
Rois
, si célébre dans nos annales, soit qu’on l’envisa
nes que les bonnes mœurs, les Canons, les Peres de l’Eglise & nos
Rois
même avoient toujours réputé infames, & leur
ttres ; & néanmoins dès que la Cour fut de retour de Poitiers, le
Roi
voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre. Je suis
avantage que puisse avoir la Peinture, je ne conseillerai jamais à un
Roi
de s’y exercer, parce que sa main est destinée po
quoi de trop vil et de trop bas dans cet Art, pour le permettre à un
Roi
, et après qu’on a reproché à Néron qu’il savait p
loquence, et elle se vante que par la Lyre de David elle a charmé des
Rois
et chassé des Démons. Les Grecs se servaient de l
à cet art divin, ne m’obligeront jamais d’en conseiller l’usage à un
Roi
. C’est bien assez qu’il l’écoute sans qu’il l’exe
les moyens de les détourner, et qu’un Astrologue est plus utile à un
Roi
que tous ses Soldats et tous ses Ministres. Car c
l’état politique et celui de la législation ; c’est aux procureurs du
roi
qu’il appartient de faire respecter, par toutes l
l’église, et l’église purifiée après leur expulsion ; Les papes, les
rois
et tous les souverains de la chrétienté ayant ins
ecclésiastique, que c’est l’oubli de ces mêmes lois, au dire de notre
roi
, Henri III, qui a porté le clergé à faire ensangl
cessivement les fidèles commis à leur instruction ; les procureurs du
roi
, les préfets, les sous-préfets et les maires qui
de mauvaise humeur, brusque, capricieuse jusque dans la compagnie du
Roi
, de la Reine, au milieu de la plus agréable coméd
une profonde rêverie d’oû l’on avoit de la peine à la tenir, même le
Roi
& la Reine. Christine avoit des bonnes qualit
it capable de grandes choses, il y avoit en elle de quoi faire un bon
Roi
; les premières années de son règne furent heureu
ne qu’elle avoit abdiquée. Les États à qui elle le fit dire, & le
Roi
son successeur la prièrent de renoncer à ce proje
, & le Roi son successeur la prièrent de renoncer à ce projet, le
Roi
n’étoit pas d’humeur de descendre du trône comme
la Cour, elle s’y rendit odieuse par l’assassinat de Monadelschi, le
Roi
lui fit dire poliment qu’elle avoit été assez lon
de n’en soit pas la centième partie, mais ridicule d’usage, plusieurs
Rois
en sont décorés) elle monte gravement sur son trô
ui élever un superbe mausolée, le faire ensévelir dans le tombeau des
Rois
; mais le tourbillon de ses plaisirs emporta ces
mocqua ouvertement comme tout le monde. Peut-on imaginer qu’un jeune
Roi
ait voulu se marier avec une vieille Reine laide
uderi ayant composé son poëme d’Alaric, un des ancêtres prétendus des
Rois
de Suède, Christine lui fit offrir une chaîne d’o
anqué à lui rendre quelque visite. Le P. Annat Jésuite, Confesseur du
Roi
, alla lui en faire des excuses ; elle lui dit d’u
e dans son Royaume un ouvrage si pernicieux qu’on n’osoit montrer, un
Roi
vraiment Chrétien l’auroit empêché d’entrer dans
ique qui me passent, & je suis ravie de ne la comprendre pas. Le
Roi
vouloit avoit la nomination dès Bénéfices par la
presque à rien la puissance du Pape. On cria de tous côtés, la foi du
Roi
devint suspecte ; pour écarter ces soupçons &
ces soupçons & prouver son attachement à l’Église Catholique, le
Roi
attaqua les Huguenots, & signala son zèle con
r des siéges aussi élevés que le sien, & tout cela en présence du
Roi
, de la Reine, de toute la Cour, à la comédie deva
& les dévotions de Rome, elle avoit entendu parler des amours du
Roi
pour la Mancini, nièce de Mazarin ; elle alloit t
a Mancini, nièce de Mazarin ; elle alloit toujours se mettre entre le
Roi
& elle pour leur parler de leurs amours, leur
u’elle vouloit être leur confidente : A votre place , disoit-elle au
Roi
, j’épouserois une personne que j’aimerois. Impru
le alloit dire à Madame de Montpensier : Il faut vous marier avec le
Roi
, je veux en parler & ménager cette affaire.
e faisoit seule toute sa maison & toute sa Cour, il fallut que le
Roi
lui donna tout : le peu de temps qu’elle demeura
leurs, la France ferma les yeux sur cet attentat contre l’autorité du
Roi
, le droit des nations & de l’humanité . On se
Voltaire dans la salle de la comédie, comme on place les statues des
Rois
dans les hôtels-de-ville, ou autres lieux plublic
s statues. Le grand Voltaire qui a fait si bien agir & parler les
Rois
qui a si bien parlé lui même des Rois & de Di
t si bien agir & parler les Rois qui a si bien parlé lui même des
Rois
& de Dieu, doit seul avoir part aux honneurs
puissants. Pigalle est son Bucephale, ses antousiastes sont autant de
Rois
dans la littérature ; la Clairon & la Statira
s du public ; les louis d’or sont bien nobles, ils portent l’image du
Roi
; ils sont bien savants, & font une foule de
ayant été placée, il en falut faire, comme il s’est fait à celles des
Rois
, une solemnelle consécration. On en avoit des exe
été placés sans cérémonie ; mais-est-il assez de distinction pour le
Roi
, pour le Dieu Arouet ? Vous riez de la comparaiso
ez de la comparaison, le génie sublime qui fait agir & parler les
Rois
& les Dieux, n’auroit il pas ses fêtes, &
rante, & qu’on l’a laissé dans sa place d’Académicien, quoique le
Roi
lui ait ôté celle de son Historiographe, sans s’e
subit la loi, Moins puissante que sa parole, En lui tu reconnois ton
Roi
; Au milieu de l’erreur commune, L’homme éloquent
n prodige ; il a été pourtant trente ans à paroître sur l’horison. Ce
Roi
de l’opinion, dont l’éloquence a persuadé le genr
onneurs fort approchans, un prix dramatique au théatre, de la part du
Roi
, la qualité de Bourgeois de Calais, une boîte d’o
té. Ce drame, au patriotisme près, que le zele des François pour leur
Roi
a tant fait valoir, n’a rien de plus remarquable,
ser ; à commencer par le Pape & l’Empereur, par l’Imperatrice, le
Roi
& la Reine, jusqu’au plus petit berger, &
t d'ally, duc de chaulnes, pair de france. Chevalier des Ordres du
Roi
, Commandant, et ci-devant Capitaine Lieutenant de
e la Compagnie des deux cents Chevaux Légers de la Garde ordinaire du
Roi
, Lieutenant Général de ses Armées, Gouverneur des
e fourniraient pas votre Trisaïeul, qui rendit les mêmes services aux
Rois
Henri III et Henri IV. Charles d’Albert Duc de Lu
on du public et exciter ses craintes. La nation qui trouvait dans son
roi
, et dans les princes de son auguste famille, l’ex
tant que le Clergé ; la noblesse, toujours fidèle aux volontés de son
roi
, n’en a point dépassé les intentions et n’a point
coup de circonstances, soumis aux lois communes du royaume. Ainsi, le
roi
respecte la volonté du législateur ; il s’est sou
’esprit faible du peuple une influence marquée et décisive, alors nos
rois
se retrouveraient par la suite dans la triste pos
dé, et tous les assassinats qu’il a fait exécuter sur la personne des
rois
et sur un si grand nombre de particuliers. Les ci
un effet civil. Si monseigneur l’archevêque de Rouen avait eu pour le
roi
cette déférence qui doit germer et se développer
es propres paroles du garde des sceaux de Montholon 13 qui, au nom du
roi
et des Etats-Généraux de Blois, tenus le 16 octob
sont-ce pas là les caractères de l’asservissement le plus formel ? Le
Roi
a gagé les Comédiens, comme des gens attachés à s
de dire ? Elle y ajoute une nouvelle force au lieu de le détruire. Le
Roi
se plaît à jouir des mêmes spectacles que son Peu
, par la soumission qu’elle doit à ses ordres. En outre le Service du
Roi
, quelqu’honorable qu’il soit, est un double engag
-t-on qu’ils n’en ont point ? C’est comme Domestiques de la Maison du
Roi
, qu’ils en sont gagés ; & cette qualité, la p
d’Homme à talents. Je n’imagine pas qu’ils osent se dire Officiers du
Roi
, ni du second, ni du troisiéme ordre. Ainsi leur
pèle mêle avec les Acteurs de l’Opéra, c’est que les plaisirs que les
Rois
goûtent sur le Trône, n’excluent point ceux qu’il
e ces danses, quand il eut conçu l’idée de la véritable grandeur. Les
Rois
ennoblissent tous les divertissemens ; mais ceux-
s eux, ont reproché avec raison à l’Empereur Néron. Au reste, que les
Rois
jouent la Comédie, je tiendrai la scène pour très
ces bonnes fêtes. Et principalement entre autres la Saint Martin, les
Rois
, et carême prenant. Auxquels jours nous n’oublion
jours de fêtes et solemnités. Il est écrit (dira-t-ilAu 2e livre des
Rois
, 6m.) que David et tout le peuple jouaient devant
rnant de la victoire de Goliath et des PhilistinsAu premier livre des
Rois
, 18q.. Il dit aussi que les Juifs ayant eu permis
au moins sa nature. Comme ce beau jeu dont il est parlé au second des
Rois
chapitre deuxième où on se rompt la tête et s’ent
e où on se rompt la tête et s’entretue-t-on à bon escient2e livre des
Rois
chap. 2u.. Tels sont les tournois, jeux d’escrime
Contre les hérésies. Chap. 33 Esaïe. [Isaïe, 33, 15] Au 2e livre des
Rois
, 6m. Judith, 16. [16, 20]. Exod., 15p. Au premier
des Rois, 6m. Judith, 16. [16, 20]. Exod., 15p. Au premier livre des
Rois
, 18q. Au 3e chap. d’Esdras 2r. En Baruch, 2. [2,
En Jérémie, 30 et 31 [31,4]s. En Zacharie, 8. [8, 4-5]. 2e livre des
Rois
chap. 2u. Es Proverbes 10. [10, 23]. Ecclésiastiq
s ministres de l’autel. Ils eurent la prétention de vouloir juger les
rois
, non seulement au tribunal de pénitence, mais enc
ticiables des tribunaux ecclésiastiques. La cérémonie du sacre de nos
rois
, introduite depuis le huitième siècle, ainsi que
ser à la royauté. Les évêques, en plaçant la couronne sur la tête des
rois
, faisaient accroire aux princes faibles, ignorant
nts de la part des papes et des évêques contre la royauté. On vit des
rois
excommuniés, déposés, assassinés ; on vit le fana
droits des comédiens, que j’ai placés sous l’égide de l’autorité des
rois
et de l’autorité du pape, qui, à Rome, n’anathéma
t lui a fait commettre des crimes qui ont ensanglanté le trône de nos
rois
, et bouleversé le royaume. La puissance des rois
anté le trône de nos rois, et bouleversé le royaume. La puissance des
rois
étant d’institution divine, a une supériorité mar
e rendraient coupables d’un crime aussi infâme. MM. les procureurs du
roi
, les préfets, sous-préfets et maires, qui sont le
’affaires de conscience. Ces ecclésiastiques sont bien nés sujets du
roi
, et soumis comme les autres à la loi commune, mai
Jésus-Christ sur la terre, prétend à une supériorité directe sur les
rois
. Cette supériorité, au fait du temporel, a été di
es nations ; la tiare voulait une autorité absolue sur le diadème des
rois
, et ses prétentions trouvaient des appuis dans to
l’Ambassadeur et Madame sa femme furent invités d’aller au Palais du
Roi
où se devait faire une excellente Représentation
Cour ce sont les Représentations. La Compagnie qui sert maintenant le
Roi
en cette sorte d’exercice c’est des plus excellen
on a fait des parties pour l’enlever mais étant sous la protection du
Roi
personne n’a été si osé de l’entreprendre, car ic
ction du Roi personne n’a été si osé de l’entreprendre, car ici où le
Roi
parle tout de monde se tait. Ils sont deux ou tro
eprésenter la constance, par la présence de votre époux le plus grand
Roi
que le soleil éclaire ; par l’amour qu’il vous po
parole de Reine. » Disant cela elle lui donna sa main à baiser, et le
Roi
admirant le courage de cette fille et approuvant
t que le père et la mère de cette fille iraient se jeter aux pieds du
Roi
et de la Reine pour demander leur fille qu’ils te
té-là. Mais, diront-ils, vos représentations, qui ne touchent que les
Rois
, les Princes et les monarques, élevant tantôt un
n mordant repentir. Nos actions sont ouvertes comme nos cœurs : Notre
Roi
les voit journellement, y prend plaisir et les ap
es couvertures du logis afin d’en saper les fondements. Otez donc les
Rois
, chassez les Princes, bannissez la noblesse, exil
Chatel, occasion directe du bannissement des jésuites. ah. [NDE] Le
roi
permet aux comédiens de manier l’épée devant lui
sse, et c’est un crime de lèse-majesté que de le faire en présence du
roi
. ai. [NDE] Boyer transcrit à tort « amis », qui
[NDE] Boyer transcrit à tort « amis », qui donne un sens absurde. Le
roi
est persuadé que les armes et les âmes des comédi
contre ses ennemis. aj. [NDE] Comprendre : à ceux qui reçoivent du
roi
ces marques de considération, on ne peut les déni
on adjugeait le prix, demeurait le Chef des autres, sous le titre de
Roi
; d’où vient, selon quelques-uns, que ces pièces
e personnages, soit de vies de Saints, ou autrement, sans le congé du
Roi
, à peine d’encourir son indignation, et de forfai
ciété en Confrérie, sous le titre de la Passion de Notre-Seigneur. Le
Roi
voulut voir leurs spectacles ; ils en représentèr
e mil quatre cent deux, et de notre reigne le vingt-troisième, Par le
Roi
, Messeigneurs Maîtres Jacques de Bourbon, Lamiral
er pour le fait de la Confrérie, et le fait des jeux, selon ce que le
Roi
notre Sire le veut par icelles Lettres ; et pour
s soins à maintenir la Religion, Molière travaille à la détruire : le
Roi
abat les Temples de l’Hérésie, et Molière élève d
pureté de la Foi, et dans un respect inviolable de ses Mystères. Nos
Rois
qui surpassent en grandeur et en piété tous les P
sa Requête.[NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au
roi
sur le Tartuffe. Molière s’en prend au « curé de.
ni de Disciples qui la veuillent pratiquer : Mais le zèle de ce grand
Roi
n’a point donné de relâche ni de trêve à l’Impiét
on insolence. L’injure qui est faite à Dieu rejaillit sur la face des
Rois
, qui sont ses Lieutenants et ses Images, et le Tr
ace des Rois, qui sont ses Lieutenants et ses Images, et le Trône des
Rois
n’est affermi que par celui de Dieu. Il ne faut q
sa colère pour en rendre le châtiment plus exemplaire. La sagesse du
Roi
détournera ces malheurs que l’impiété veut attire
délices de tout le genre Humain, vivat Rex, vivat in æternum. Que le
Roi
vive, qu’il vive éternellement, pour le bien de l
sa Requête.[NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au
roi
sur le Tartuffe. Molière s’en prend au « curé de.
6. c. [NDE] L’auteur cite le premier Placet présenté par Molière au
Roi
pour défendre son Tartuffe : « Je n’ai point lais
de permission pour continuer cet abus encommencé devant votre règneLe
Roi
a donné ses lettres de permission pour continuer
les a obtenues, la plus grande peine est en la vérificationLettres du
Roi
sont aisément impétrées et vérifiées ès choses qu
u et le public sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogne. Le
Roi
a donné ses lettres de permission pour continuer
permission contre la défense des Pasteurs Ecclésiastiques. Lettres du
Roi
sont aisément impétrées et vérifiées ès choses qu
beaux Arts Dans un éclat plus grand que du Temps des Césars ; Sous un
Roi
si puissant, si glorieux, si juste, Dont la super
ieux, si juste, Dont la superbe Cour ternit celle d’Auguste ; Sous un
Roi
qui sans cesse occupe mes cent Voix, Et qui n’a p
cupe mes cent Voix, Et qui n’a point d’égaux, quoi qu’il soit tant de
Rois
; Est-il quelque Talent qui doive être inutile ?
lus de zèle. » MELPOMÈNE. « Si le zèle suffit pour charmer ce grand
Roi
, Qui pourra s’en flatter plus justement que moi ?
ans Athènes ou dans Rome ? Et depuis si longtemps que la France a des
Rois
Ne s’en trouve-t-il point qui mérite ton choix ?
échange d’honneurs, de dignités, d’argent ! Aussi, au retour de leur
Roi
légitimec, cet orgueil comprimé s’est-il relevé d
ans toute sa hauteur ; et Rome a placé son trône à côté de celui d’un
roi
, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et i
avaient valu le surnom de chevalier français. Alors nous avons vu ce
roi
sacrifier sa popularité à leurs exigences, appele
témoins. Instruisez-vous, grands qui vous gouvernez la terre ! h Un
roi
que le remords poursuit, dévore, et qui ne reconn
e qui l’a soumis à sa loi par la menace et la terreur de l’enfer : ce
roi
, sous le coup d’une absolution conditionnelle et
es fourbes, les perfides qui ont précipité leur victime dans l’abîme.
Roi
, tu languis dans l’exil, et tes fautes sont punie
sont relevés avec la civilisation et l’ont suivie dans sa marche. Les
rois
soucieux de la gloire ont mis à honneur la protec
. Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux
rois
la colère célester. » Le peuple y admire aussi
que nos yeux ont vu éclater lorsque notre liberté a été menacée. Les
rois
y trouveraient aussi d’utiles leçons que des préd
les mortels avec d’égales lois, Et du haut de son trône interroge les
rois
…t. » Quelle leçon plus éloquente, plus sage, pl
s avoir ceint son front du bandeau royal, et l’avoir reconnu pour son
roi
?…. La transporter du théâtre à notre chaire, c’e
ront que les plus saintes lois Maîtresses du vil peuple obéissent aux
rois
; Qu’un roi n’a d’autre frein que sa volonté mêm
lus saintes lois Maîtresses du vil peuple obéissent aux rois ; Qu’un
roi
n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doi
Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas ! ils ont des
rois
égaré le plus sage. Promettez sur ce livre, et de
l’ont fait regarder comme une grande Reine, ou plutôt comme un grand
Roi
, selon l’antithese du fameux distique qui courut
reux de celle-ci. Elle mit à profit son art funeste pour enflammer le
Roi
, & l’aveugla jusqu’à l’épouser. Deux grands o
elé défendeur de la foi. Il avoit reçu du Pape ce glorieux titre. Les
Rois
d’Angleterre le prennent, quoique ennemis de l’Eg
donc détruire en Angleterre son autorité, & faire un schisme. Le
Roi
ne pouvoit s’y résoudre ; Anne en vint à bout par
is la place, qu’elle en fut honteusement précipitée. L’inconstance du
Roi
, qui prit du goût pour une autre, prépara sa disg
la liberté de la justifier & de s’en plaindre. Son pere & son
Roi
en étoit l’auteur. L’apologie de la mere eût été
rieuse, furent vrai-semblablement inconnus à Philippe II, de tous les
Rois
le plus severe. Les Papes ne se sont jamais demen
a même bisarretie. Les meres peuvent même en France être Regentes des
Rois
mineurs, & gouverner pendant leur minorité. P
qu’elles ont apporté, & dont elles étoient Souveraines, dont les
Rois
ne jouissent que comme exerçant leurs droits. Pou
s ne jouissent que comme exerçant leurs droits. Pourquoi au sacre des
Rois
ne pourront-elles pas représenter les Pairs absen
Toutes les estampes font foi de ses excès. Aucun de ses prédécesseurs
Rois
& Reines n’en avoit approché. Au reste, que r
struit à dessein, même dans le Palais, un théatre magnifique, que les
Rois
d’Angleterre n’y avoient jamais fait construire.
& des troupes, & lui envoya une pompeuse ambassade, comme au
Roi
des Pays-bas ; royauté qui s’en alla en fumée, &a
le monde lui rend hommage, & s’en moque. Baloté des peuples, des
Rois
, des Reines, jouet de sa mere, de sa maîtresse, d
himeres aux hommes, que leur resteroit-il ? Vous avez été quatre fois
Roi
en espérance, vous vous êtes toute votre vie prép
s-bas à la tête de ses troupes, où l’on prétend qu’il voulut se faire
Roi
. Elle lui en sut mauvais gré, & le rappela. S
ade est au-dessous de la Majesté Royale. L’histoire ne montre pas des
Rois
Ambassadeurs. Le théatre, comme dans les tragédie
adeur ; c’est contredire au caractere d’Ambassadeur, s’il est reçu en
Roi
. Cette épisode de la Henriade, contraire à la vér
tre que fantaisie d’une femme vaine, qui vouloit avoir la visite d’un
Roi
, & lui étaler son faste, ou peut-être essayer
ellement fiere & dure, ne s’humanisoit que par dissimulation ; le
Roi
bon par caractere, aimoit son peuple, vouloit son
foudres de trois Papes, alors tout-puissants ; la puissance de trois
Rois
de France ses prédécesseurs zelés contre sa relig
ordinaire du Roi de Pologne, Ducde Lorraine et de Bar, Prédicateur du
Roi
,et Doyen de l'Insigne Eglise Collégiale de Ligny,
rins,à S. Thomas d'AquinM. DCC. LIII Avec Approbation et Privilège du
Roi
.
TOME PREMIER A PARISChez Jean-Baptiste Coignard Fils, Imprimeur du
Roi
, rue Saint Jacques, à la Bible d'Or et Hippolyte-
s, à Saint Thomas d'Aquin. mdccxxxiiiavec approbation et privilege du
roy
.
que l’Observateur du Festin de Pierre vient de gagner son procès. Le
roi
, qui fait tant de choses avantageuses pour la rel
ésie est aux abois et qu’elle tire continuellement à la fin, ce grand
roi
qui n’a point donné de relâche ni de trêve à l’im
traire sans démentir ses propres ouvrages ; et après avoir dit que le
roi
fait tant de choses pour la religion, (comme je v
condamner), il ne peut plus dire que Molière est un athée, puisque le
roi
, qui ne donne ni relâche ni trêve à l’impiété, a
s crimes, vous verriez que les empereurs les ont punis de même que le
roi
a récompensé Molière de son mérite. Il parle enco
rage comme un désespéré qui se prend à tout. Il menace les trônes des
rois
, il nous menace de déluges, de peste, de famine,
e disgrace De l’altiere Vasthi dont j’occupe la place, Comment le
Roi
, contre elle enflammé de dépit, La chassa de so
ner Louis XIV, & perdre tout un peuple. L’Historien continue : Le
Roi
& la Reine d’Angleterre étoient ravis qu’on p
ien vrai ? ces sentimens sont-ils conformes à la piété reconnue de ce
Roi
& de cette Reine ? Dans ce même temps ce sain
uée, étoit travestie en tyrannie & en foible crédulité ; & le
Roi
trop crédule a signé cet édit. Si tout cela est v
i si hardi, ni si caustique. Au contraire, quelle flatterie outrée du
Roi
& de Madame de Maintenon ! Louis étoit confus
ouer bien élégament de dire d’elle, qui par la vertu seule captive un
Roi
puissant ; qui charme toûjours, & jamais ne l
rtinage. C’est même un trait de libertinage, & un outrage fait au
Roi
, de présenter sur un théatre l’idée qu’on ne pour
assez aveugle pour y être insensible. Or si jusques sous les yeux du
Roi
, sous la direction d’une Dame pieuse, dans une co
s personnes de la Cour les plus distinguées, un Ministre puissant, le
Roi
lui-même & le Pape, quelles mesures doivent g
t ob hircum. De là le mot tragédie, qui malgré l’élévation de tant de
Rois
& de Héros, qu’elle barbouille de la lie du v
id, à une piece sainte (le Martyre de Sainte Cécile), jouée devant le
Roi
. Je répondis que la Cour & la comédie étoient
écile (cette même piece à laquelle il avoit refuse d’aller) devant le
Roi
, la Reine, & toute la Cour d’Espagne, après a
de cette ville, érigée sous l’invocation du Saint Esprit, a obtenu du
Roi
un droit pour l’établissement d’un opéra ; &
t chargée d’enseigner gratuitement la musique ; & pour marquer au
Roi
sa reconnoissance d’un bienfait si précieux pour
nt (mais non pas pris la discipline) pour M. le Dauphin & pour le
Roi
, remerciant bien Dieu de leur avoir fait la grace
rtir les Actrices. Les Pénitens bleus ne sont pas moins brillans : le
Roi
, M. le Dauphin, toute la Famille Royale est inscr
ie se qualifie de Confrairie Royale ; elle a un Suisse à la livrée du
Roi
, les armes du Roi sont de tous côtés arborées, av
Confrairie Royale ; elle a un Suisse à la livrée du Roi, les armes du
Roi
sont de tous côtés arborées, avec S. Jerôme leur
avec sa troupe. Elles avoient aussi leurs Intendans des plaisirs, le
Roi
des Sots à Lille, le Prince de Plaisance à Valenc
ent nos anciens mysteres. On joue encore dans ce goût en Espagne ; le
Roi
y vient, les gens de qualité y sont invités par b
itaire est l’art d’aimer d’Ovide. Voici la description qu’en fait ce
Roi
& de ses pieux effets. Epitre à Césarion son
. Mais il est singulier que pour l’engager à venir à Berlin, ce grand
Roi
lui promette de lui fournir des pucelles à son u
réunir deux idées qui s’excluent mutuellement ? encore moins un grand
Roi
, un Législateur, un Conquérant, qui, comme il en
e pardonner, 1.° un esprit caustique qui n’épargne personne, même les
Rois
& les Pontifes. Il y a même un fond d’humeur
s grossieres. Comment excuser la maniere indécente, dont il parle des
Rois
& des Princes ? C’est se peu respecter soi mê
us circonspect pour ses confreres. Tout porte coup dans la bouche des
Rois
. On les écoute comme des oracles, & leur sage
soit, c’est l’esprit du théatre. C’est là qu’on parle le plus mal des
Rois
& des Ministres, des Grands, qu’on loue leurs
& leurs Pontifes, qui après tout ne sont pas ses sujets. Un grand
Roi
, un grand Philosophe, un homme sans souci, doit a
r & montrer de la modération, même en temps de guerre, envers les
Rois
& les peuples ses ennemis. Le Souverain Ponti
e d’après Térence : La crainte fit les Dieux, & la force fit les
Rois
: Primus in orbe Deos fecit timor. Les Rois n’
& la force fit les Rois : Primus in orbe Deos fecit timor. Les
Rois
n’ont ils donc d’autre droit que la force ? Il pa
en corps, n’ayant aucunes lettres patentes, mais un simple brevet du
Roi
. Cependant la Cour, par grâce, n’a pas voulu user
besoin de preuve, quoiqu’ils soient tous les jours Marquis, Princes,
Rois
et Empereurs. Je ne pense pas qu’à Malte, Alexand
en état de bâtir des pyramides, des murailles de ville, des palais de
Rois
. On prodigue tout à la passion ; les passions seu
r des lettres de noblesse, et un an après une charge de Secrétaire du
Roi
. Tout le corps des Secrétaires l’apprit avec indi
avec indignation, se crut déshonoré, refusa de le recevoir, et fit au
Roi
des remontrances. Sa noblesse et sa charge demeur
osé la musique, et qui était son portrait : De te fabula narratur. Le
Roi
, qu’il divertit beaucoup, lui en fit des complime
arler du refus qu’on faisait de l’admettre, et demanda des ordres. Le
Roi
, pour se divertir, les donna. Toute la Cour en mu
avouer l’auteur. Elle les faisait jouer par ses filles en présence du
Roi
et dé toute la Cour, et ensuite par les meilleurs
blesse accordées à Lully en 1672, et enregistrées par ordre exprès du
Roi
, dix ans après, ne prouvent rien. Les lois Romain
t pas, un succès durable contre lui et ses descendants. Le Conseil du
Roi
, qui ne voulait pas nuire à une famille innocente
l’Académie Française, chargé de bénéfices considérables, Aumônier du
Roi
et Conseiller d’Etat, et obtint, pour couronner s
ralité prétendue. Les Comédiens ayant voulu augmenter les entrées, le
Roi
, en le leur permettant, ordonna qu’ils donneraien
gagnent même, puisqu’ils en ont augmenté les entrées, et que c’est le
Roi
, non la Troupe qui donne, puisque ce n’est que l’
oupe qui donne, puisque ce n’est que l’exécution des ordres exprès du
Roi
. Aussi tous les autres théâtres de Paris et des p
e été les dupes de la charité des Comédiens Français ; car quoique le
Roi
eût fixé en général le sixième de la recette, de
e pavillon devant la sublime spiritualité de nos dévots Comédiens. Le
Roi
a fait pour l’Opéra ce qu’il avait fait pour la C
ls n’avaient pas besoin de lettres patentes, que dans les plaisirs du
Roi
, bal, comédie, etc., il suffit que le Prince marq
roupe plus de trois cents mille livres, sans compter les bienfaits du
Roi
. Il y en a aujourd’hui plus de cent dans Paris, e
qui était présent, avant que de parler pour les Italiens, demanda au
Roi
: « En quelle langue voulez-vous que je parle ? »
angue voulez-vous que je parle ? » « Parle comme tu voudras », dit le
Roi
. « Mon procès est gagné, répliqua-t-il, puisque v
iqua-t-il, puisque vous me permettez de parler comme je voudrai. » Le
Roi
rit de cette saillie, et permit aux Italiens de p
c’est l’Hôtel-Dieu qui en profite, et ce n’est pas l’Eglise, c’est le
Roi
qui l’a imposé, comme une espèce d’amende, dont i
Le livre de l’Evangile est l’asile le plus assuré des peuples et des
rois
; en le méditant, chacun y rencontrera le doigt d
s, et qu’ils s’en montrent les fidèles et les zélés observateurs. Nos
rois
sont les protecteurs des saints canons ; ils sont
s conciles de la part des ministres de la religion. Les procureurs du
roi
, les magistrats, les maires des communes qui sont
ique, 1 vol. in-12, pages 385 et 393, au chapitre de la puissance des
rois
comme protecteurs des canons ; « Que le prince t
Que cette même qualité de protecteur des saints canons donne droit au
roi
de veiller sur les mœurs des ecclésiastiques, afi
Extrait du Privilège du
Roi
. Par Privilège du Roi, donné à Paris au mois de
Extrait du Privilège du Roi. Par Privilège du
Roi
, donné à Paris au mois de Mars 1694. Signé Dugono
Theologie, Chancellier et Cha-noine de l'Eglise Cathedrale à Metz au
roy
tres-chrestien A PARISChez Guillaume Chaudiere,
-seigne du Temps et de l'Homme Sauvage.M. D. LXXXX. avec privilege du
roy
a a. [NDE] Le De Institutione reipublicæ libri
Ange lui apporta la Sainte Empoulle, jouit du privilege de sacrer nos
Rois
, a célébré, par une fête publique, l’époque de la
par une fête publique, l’époque de la cinquantiéme année du sacre du
Roi
, le 28 décembre 1772 ; on chanta à ce sujet une M
i IV, & à l’endroit où l’un des acteurs boit à la santé de ce bon
Roi
, tous les spectateurs, d’une voix unanime, s’écri
bon Roi, tous les spectateurs, d’une voix unanime, s’écrient, vive le
Roi
, buvons à sa santé. Le Directeur de la comédie, q
rs, sur le théatre, aux loges, au parterre. Tous burent rafade au bon
Roi
; il eût été plus noble de faire tout-à coup sour
ine de vin, d’un coup de baguette ; on porta de tout côté la santé du
Roi
avec les acclamations les plus vives, au milieu d
oriser le spectacle & sa licence, sous le voile de la charité. Le
Roi
a changé cet ordre indécent, il a attribué à l’Hô
& pour éviter toute discussion, sur la fidélité de la recette, le
Roi
a évalué ce cinquiéme à 3600 liv. quittes. Les Ac
MM. de l’Académie royale de musique ; MM. les Comédiens ordinaires du
Roi
; Et MM. de l’Opéra-Comique, etc., etc. Messie
éfaveur sur une profession que notre législation et l’autorité de nos
rois
n’ont cessé de protéger et d’honorer ; je crois s
édecin s’en défend d’abord, mais se rend ensuite : Que j’insulte le
Roi
jusqu’en son écurie ! Il meurt enfin ce cheval
Cette Comédienne a entierement supplanté la Marquise du Roure, que le
Roi
a exilée. Le pauvre Comte d’Estrades voudroit bie
s seulement les fêtes, on les représentoit. Trois Prêtres habillés en
Rois
, conduits par une figure d’étoile qui paroissoit
en parlant du poignard : La ressource du peuple, & la raison des
Rois
. Ce vers en fut retranché par la police. Lett. 10
ice. Lett. 106. Il n’eût pas été souffert à Londres, où cependant les
Rois
adorés le matin, sont des tyrans le soir. La trag
. 24. La Semiramis de Voltaire jouir des titres les plus brillans. Le
Roi
a fait la dépense de la décoration, qui a coûté d
la Dauphine, pour qui la piece avoir été faite. Aux frais d’un grand
Roi
, pour une Dauphine ! Au reste Semiramis est une g
Roi, pour une Dauphine ! Au reste Semiramis est une grande Reine, le
Roi
des Parthes un grand Roi : un grand Poëte en est
Au reste Semiramis est une grande Reine, le Roi des Parthes un grand
Roi
: un grand Poëte en est l’auteur. Cette piece, qu
igny à Crebillon le fils. La voici. Depuis les premiers ordres que le
Roi
a donnés pour faire ériger à M. votre pere un tém
de Lavaur comme Archevêque d’Aix ? Direz-vous que c’est assez que le
Roi
l’ait nommé à cet Archevêché ? Mais le Roi lui a-
ous que c’est assez que le Roi l’ait nommé à cet Archevêché ? Mais le
Roi
lui a-t-il donné en le nommant le Titre Ecclésias
ant le Titre Ecclésiastique sans quoi il ne peut être Archevêque ? Le
Roi
l’a-t-il pu affranchir des liens qu’il a contract
Extrait du Privilège du
Roi
. Par Grâce et Privilège du Roi, donné à Paris l
Extrait du Privilège du Roi. Par Grâce et Privilège du
Roi
, donné à Paris le quinze Janvier 1656. Signé, Ceb
eux, qui leur rappellent que leurs devanciers faisaient trembler les
rois
! lisez plutôt leurs brochures modernes. L’un d’e
IV ? Cet écrivain a poussé l’insolence jusqu’à prétendre que ce grand
Roi
était l’ami des jésuites, et comme un lâche hypoc
tes, s’arma d’un poignard parricide et arracha la vie au meilleur des
rois
. Et l’écrivain éhonté que je viens de citer, ose
es, et armés au nom d’un frère et d’un sujet, contre son frère et son
roi
légitime : mais on doit croire que ce frère désap
nt l’épouse contre son royal époux, et le fils contre son père et son
roi
. Mais heureusement une puissance, qui s’est placé
tes, résident à Romeh. Le pape lui-même, est dans la dépendance de ce
roi
des rois. Ce moine souverain s’assimile à la divi
ident à Romeh. Le pape lui-même, est dans la dépendance de ce roi des
rois
. Ce moine souverain s’assimile à la divinité. Il
e leurs gazettes ; combien ne voit-on pas d’Amis de la religion et du
roi
, qui ne professent que des principes anti-chrétie
r le mauvais emploi de leurs richesses. Ne supposons donc pas que des
rois
seraient assez influencés et assez effrayés par l
uts rîmés en son honneur, qu’elle lui donna pour essayer sa verve. Le
Roi
voulut le voir. Il lui fit des vers aussi, &
devotion ne permettoit pas de fréquenter les spectacles depuis que le
Roi
s’en étoit privé, vint à mes pièces. Etant priso
l’Ambassadeur de France, dont il renoit la place ; usage auquel ni le
Roi
ni l’Eglise ne l’avoit jamais destinée. Il en eut
; à tous les discours de reception dans les Académies. Un Ministre du
Roi
dans les Cours étrangeres auroit il peine à obten
leterre & en Suisse ! A-t-il présenté ces comédies au Conseil des
Rois
, avec ses mémoires, & fait jouer la comédie p
evoir. Les Conciles, les Peres, qui l’ont anathematisé, donnoient aux
Rois
de fort mauvaises leçons. On a eu tort de ne pas
de ne pas insérer des comédies dans le recueil des ordonnances de nos
Rois
. Elles figureroient parfaitement avec leurs édits
pas sans doute à l’avenir de faire un article de la vie théatrale des
Rois
, comme de leur vie militaire, littéraire, publiqu
. Il fut Surintendant de l’Académie de Musique & de la musique du
Roi
, avec quatre mille livres de pension, outre le ca
s exercices. Il porta le zele jusqu’à suivre les Missionnaires que le
Roi
envoya à Siam pour convertir les Infidelles. A so
est redevable. Cette question ambarrassante demandoit un Sphinx ; le
Roi
tranche la difficulté, & prononce qu’un si jo
urs, les habits de cérémonie de divers Corps qui composent la Cour du
Roi
, la diversité des galons & des livrées des Do
pece de botte forte qui donnoit à l’Acteur une taille gigantesque. Le
Roi
des Ogres à la comédie Italienne, Hercule, Poliph
e, qu’on s’imaginoit mieux représenter les Dieux, les Héros & les
Rois
, que le peuple, par une fausse idée, suppose être
soit que l’agitation de la danse la détachat, ce beau ruban tomba. Le
Roi
, qui admiroit tous les pas de la Comtesse, car al
ui, Tous vos pas sont des sentimens, tous vos pas sont des graces, le
Roi
, avec l’empressement & la frivolité d’un aman
’elles ressembloient à un bandeau royal. C’étoit alors le diademe des
Rois
. Parmi nous cette décoration théatrale seroit san
r les honneurs royaux, & faire entendre qu’il étoit supérieur aux
Rois
, en faisant servir le diademe de jarretiere. Qu’
& de respect d’aller nu-pieds & nue tête. On n’approchoit les
Rois
que dans cet état d’humiliation. Tous les Religie
propres quand on a approché des autels, comme quand on entre chez le
Roi
. Dans les premiers siécles, il étoit défendu de c
ment au milieu des apprêts de la mort, défendre sa liberté contre les
Rois
et les Princes, résister à tout hormis à son Dieu
fert courageusement. Un Mutius Scévola, qui ayant manqué à frapper un
Roi
, eût été cruellement meurtri, s’il n’eût laissé b
deurs humaines ressemblent à un songe qui s’écoule en un instant. Les
Rois
reçoivent autant de crainte qu’ils en donnent, et
nd elle fut devenue dévote, qu’elle eut formé le dessein de rendre le
Roi
dévot, et qu’elle eut commencé à penser et à parl
u de rebuter. Cette musique, par exemple, qui fait le seul plaisir du
Roi
, et où l’on n’entend que des maximes absolument c
e façons. N’est-il pas déplorable que parmi des Chrétiens, et sous un
Roi
qui ne voudrait pas offenser Dieu, qui le craint,
es de la religion, et des condescendances si opposées à là vertu ? Le
Roi
craint que les plus beaux airs n’ennuyassent, dès
M. Desmarets, dit-elle, fut si je pouvais aller au spectacle avec le
Roi
» (car hors de là elle prenait condamnation). « I
question est délicate). « Puis il me dit : Madame, je crois que si le
Roi
le veut, vous devez y aller, et n’ajouta rien dav
t. Ainsi les Gardes, les Officiers, la Cour attachée à la personne du
Roi
, peuvent le suivre dans le Temple de ses Idoles,
es en quatre volumes, (si vous le trouvez bon), a le premier donné au
Roi
le nom de Bien-aimé. « Panard, selon Fréron, a dé
sagesse, trouvez-y l’éternité. Finissons par l’autorité de Théodoric,
Roi
des Goths, très grand Prince, malgré la barbarie
ut vous avoir fait agir en cette occasion. Protégés et récompensés du
Roi
, les Comédiens voient leur Théâtre sans cesse rem
ur part une lâcheté qu’on a de la peine à concevoir. La protection du
Roi
, la faveur de la Cour, les a peut-être éblouis, e
n du Théâtre. Je ne ferai là-dessus qu’une réflexion fort simple. Les
Rois
ont le pouvoir législatif, personne n’en doute. U
dérogeait pas ; il ne m’en faut pas davantage. Une Profession que le
Roi
juge digne d’un Gentilhomme est sûrement honorabl
est déjà. Le corps d’une société de Comédiens, sous la protection du
Roi
, devrait être fixée à un nombre invariable de per
toutes les langues. Dans les premiers siècles de notre monarchie, nos
rois
, occupés à conserver ou à étendre leurs conquêtes
taient invités. Telles étaient ces fêtes qui avaient lieu lorsque nos
rois
tenaient leurs cours plénières. Elles s’ouvraient
rès étaient cependant très lents. Catherine de Médicis, mère de trois
rois
, si célèbre dans nos annales, soit qu’on l’envisa
sonnes que les bonnes mœurs, les canons, les Pères de l’Église et nos
rois
de France avaient toujours réputées infâmes, et l
pauvres ; et néanmoins, dès que la cour fut de retour de Poitiers, le
roi
voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre. j ." « A
t dont le Ciel a fait choix, Pour instruire et former la jeunesse des
Rois
, Et qui par des discours vifs et pleins d’éloquen
rneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Princes et des
Rois
. De quel front ces Pasteurs vivant dans l’opulen
mp; en Espagne l’original de leur piece, la Chasse de Henri IV, ou le
Roi
& le Fermier, thème en deux façons. Mais il e
l auroit pu dire à sa femme. Il étoit Conseiller d’Etat, pensionné du
Roi
, de la Reine de Suede & des Etats de Hollande
erre, Saumaise disoit gravement, Anglois, qui renvoyez les têtes des
rois
comme des balles de paume, qui jouez à la boule a
iou, il faut mettre une grande importance à la Comédie. A la mort des
Rois
, des Reines & des Princes du Sang les spectac
t digne d’eux. Ce sont des diamants qui embelliroient la couronne des
rois
, mais dont une courtisanne se pare pour répandre
actions de graces. A Noël on lâche des oiseaux dans les Eglises, aux
Rois
on mange le gâteau, on fait des rois de la fêve,
es oiseaux dans les Eglises, aux Rois on mange le gâteau, on fait des
rois
de la fêve, à la Passion, à la Fête-Dieu on fait
e frondeur), frappées d’anathême par les Papes, & abolies par nos
Rois
, parce qu’elles précipitoient dans une licence ef
ai, qu’on appelloit d’abord majumes, ils ont aussi défendu, comme nos
Rois
, les danses publiques les jours de fêtes & da
ar un si habile docteur), assistez-y, présidez-y vous-mêmes (soyez le
roi
du bal, menez la danse, c’est une fonction pastor
, qui, par les cabrioles & les entrechats, lui assure le titre de
roi
du bal autour du chêne antique. Toutes ces pensée
lle de David, lorsqu’elle fut violée par Amon, & que le livre des
Rois
déclare être la robe que portoient les filles des
e le livre des Rois déclare être la robe que portoient les filles des
Rois
avant leur mariage : Vestis Talaris . Ils appell
associés à l’Empire à qui ils donnent un chef, l’ont pris aussi. Les
Rois
pour marquer que leur souveraine puissance les ég
y refuser ? Le torrent des queues a entraîné les Evêques, après tout,
Rois
& Papes, dans leurs Dioceses. Ils valent bien
prosternation ; aussi ne se fait on jamais porter la queue devant les
Rois
& les Princes dans le sanctuaire, devant le s
. On ne le devroit pas plus dans l’Eglise que dans les appartemens du
Roi
. On la laisse traîner par respect. Bien loin donc
quand ils montent sur le tribunal, où ils sont censés en présence du
Roi
, au nom duquel ils prononcent, comme dans le lit
s & Pairs ; comment ne le seroient-elles pas à l’Eglise devant le
Roi
des Rois ? 2.° Les queues ont un air de gravité p
Pairs ; comment ne le seroient-elles pas à l’Eglise devant le Roi des
Rois
? 2.° Les queues ont un air de gravité parce qu’e
n le soin de la donner au plus digne. Comme il n’y a en France que le
Roi
qui donne les Evêchés, on ne peut douter que ce n
e entre les mains d’Apollon ? sinon le P. de la Chaise qui avertit le
Roi
que le Siège Archiépiscopal d’Aix étant vaquant,
otéger les prétentions de ce parti ambitieux, qui sait en imposer aux
rois
, les tromper et les effrayer. Ce parti formidable
uge, etc., etc., a adopté pour principe invariable que l’autorité des
rois
est sur terre, inférieure à l’autorité sacerdotal
’une manière honorable sur nos théâtres publics par la volonté de nos
rois
, par les arrêts de nos parlements, et enfin par l
en qui avait fait révolter Messine, en 1675, et qui l’avait livrée au
roi
. Les conjonctures, quatre ans après, ayant obligé
it livrée au roi. Les conjonctures, quatre ans après, ayant obligé le
roi
d’en retirer ses troupes, la famille de Caffaro s
it guère qu’un mois ou deux que l’Académie en corps avait présenté au
roi
ce fameux dictionnaire où elle travaillait depuis
es, on en fera tout de suite deux Pièces différentes. Critique du
Roi
& du Fermier. Le Roi & le Fermier, p
eux Pièces différentes. Critique du Roi & du Fermier. Le
Roi
& le Fermier, par éxemple, contient double ac
itre ne serait pas rempli, puisqu’il annonce qu’il sera question d’un
Roi
. Oui, mais jamais le titre n’excuse une Pièce. Qu
i ne doit sur-tout rien renfermer d’inutile. Mais, insistera-t-on, le
Roi
agit hors de la Scène, & l’on en parle ; ains
reproche tombe de lui-même. On ne m’annonce point que je dois voir un
Roi
chassant ; le peu de mots que l’on en dit me fait
homme qui a la charge de M. Richard, doit être au moins à la suite du
Roi
lorsqu’il vient chasser dans les lieux de son dis
du Thé. Liv. 2. Chap. 8. 21. Poèt. Chap. 16. 22. Scène seconde, du
Roi
& du Fermier.
Seigneurs et les Dames, les Princes et les Princesses, le Dauphin, le
Roi
même, montaient sur le théâtre, pour y jouer des
de l’Europe ; la Majesté royale y était trop peu respectée. Un grand
Roi
doit-il jouer le Roi de théâtre, et à plus forte
esté royale y était trop peu respectée. Un grand Roi doit-il jouer le
Roi
de théâtre, et à plus forte raison un rôle inféri
es gens en place, les Magistrats, qui par leur charge représentent le
Roi
, se respectent-ils assez eux-mêmes, respectent-il
, d’y avoir lui-même paru, et ajoute que ce serait une idée d’Attila,
Roi
des Huns, de vouloir le supprimer, comment a-t-il
utre, de regarder les représentations comme des exercices dignes d’un
Roi
». Mais lui qui tour à tour approuve et blâme les
uin au Prince d’Ithaque. Personne qui ne voulût être gouverné par des
Rois
de la façon de l’Archevêque de Cambrai : qui voud
la Comédie. M. Bossuet, Evêque de Meaux, entra dans ce moment chez le
Roi
. Voici le docteur, dit ce Monarque (c’est ainsi q
a Maison du Seigneur, le Livre de la loi, les cérémonies du Sacre des
Rois
de Juda ; j’ai la tête remplie de miracles, de pr
pénétré d’une terreur religieuse, & d’un respect profond pour le
Roi
des Rois. Les Violons jouent : George Dandin paro
d’une terreur religieuse, & d’un respect profond pour le Roi des
Rois
. Les Violons jouent : George Dandin paroît ; &
cène par un Ministère très-vil, quoique assez recherché à la Cour des
Rois
. La même bouche qui dit à une Princesse galante,
point faite pour dire ensuite à des Indiens : Voilà ce qu’un grand
Roi
veut bien vous faire entendre, Prêt à quitter le
ée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de
Rois
, ces Consuls, ce Sénat, Qui tous de mon amant emp
plus de grandes choses, & d’interêts différens. Quoique ce vieux
Roi
soit amoureux, de même que ses enfans, ils ne son
x plus vils moyens pour éclaircir ses soupçons ; & que souvent un
Roi
n’a de respectable que sa dignité. Je le sais. Ma
e. Cet Ouvrage est fait pour corriger & rendre meilleurs les bons
Rois
, pour instruire leurs Ministres, pour effrayer le
agédie : Par cette fin terrible & dûe à ses forfaits, Apprenez,
Roi
des Juifs, & n’oubliez jamais Que les Rois da
ses forfaits, Apprenez, Roi des Juifs, & n’oubliez jamais Que les
Rois
dans le ciel ont un juge sévère, L’innocence un v
nt que les plus saintes loix, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux
Rois
; Qu’un Roi n’a d’autre frein que sa volonté même
us saintes loix, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux Rois ; Qu’un
Roi
n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doi
Vous peindront la vertu sous une affreuse image : Hélas ! ils ont des
Rois
égaré le plus sage. Un ample & judicieux Co
s par la main Toute-puissante qui se fait un jeu de l’humiliation des
Rois
& de la destruction des Empires. C’est ici le
opposés qu’ils sont à la raison, se soutiennent toujours, et que les
rois
, armés de toute la force publique, ne peuvent dét
rce que l’opinion, reine du monde, n’est point soumise au pouvoir des
rois
qui en sont eux-mêmes esclaves. N’est-ce pas un c
en Conseiller du Parlement de Bourgogne, Ministre plénipotentiaire du
Roi
auprès de la République de Genes. Après avoir ser
ce de thrône avec un Prie-Dieu, on fait des prieres publiques pour le
Roi
, pour le Seigneur & sa famille, & par une
probation de Monsieur & de Madame (le Comte de Provence, frere du
Roi
;) ils ont donné à un établissement aussi propre
ie fut faite le lendemain par l’Evêque de Senlis, premier Aumônier du
Roi
. En 1640 Louis XIII envoya de même son Cordon ble
uges, qui le 25 entendirent la Messe du Saint-Esprit avec l’Avocat du
Roi
& le Substitut du Procureur-Général. Le Supér
mp; d’etre le modele des mœurs. On devoit chanter la priere pour le
Roi
, selon la fondation, mais la foule ne permit pas
leur donna les armes de David, couronna Ioas, & fit crier vive le
Roi
. A ce bruit Athalie accourut, & voyant un Enf
Levites dont il a redoublé le nombre, & sans leur apprendre quel
Roi
il leur doit donner, il leur a promis un successe
in de son horreur pour Athalie, & de son zele pour le sang de ses
Rois
, s’il en étoit échappé quelque goutte, ne lui dit
l découvre à Joas ce qu’il est, appelle les Prêtres, leur montre leur
Roi
, & leur fait prêter serment de fidélité. On v
prépare à soutenir l’assaut, & lorsqu’il va partir avec le jeune
Roi
pour aller combattre, Abner envoyé par Athalie, v
ie sera entrée dans le Temple, on aille annoncer au Peuple le nouveau
Roi
, au son des Trompettes. Athalie arrive, lui deman
mplette, & la fin ne laisse rien à désirer, puisque Joas proclamé
Roi
par tout le Peuple, & délivré de ses ennemis,
lable ; [je repete les termes d’Aristote] le Grand-Prêtre a promis un
Roi
aux Levites : quand il le leur présente il leur e
de reconnoître celui dont elle occupe le Trône, celui qui reconnu son
Roi
, va la faire égorger : personne ne peut plus dout
ses Pseaumes, ce zele avec lequel Isaïe, Elie, Jérémie parloient aux
Rois
infidelles. Ce même Grand-Prêtre que rien ne peut
r au milieu des combattans, en lui disant, Et périssez du moins en
Roi
, s’il faut périr. Quand il le verroit périr, i
i ! ne craignez-vous pas d’attirer sa colere Sur vous, & sur ce
Roi
si cher à votre Amour ? N’est-il pas également
privilège du
roi
. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et d
il sept cent quatorze, et de notre Règne le soixante-douzième. Par le
Roi
en son Conseil, FOUQUET. Il est ordonné par l’Edi
’une morale usée et commune ; la soumission aveugle au despotisme des
rois
y est réduite en principes, et fortifiée par des
les deux principaux théâtres. C’est ce même Walpole qui a révélé aux
rois
d’Angleterre cette politique coupable, ce systême
ndue à la huitieme représentation, parce qu’on y voyoit la fille d’un
roi
prenant l’habit des vestales, et que, par une cir
du gouvernement Anglois, s’écrie : Mais que voyois-je en France ? un
roi
, maître suprême, En qui vous révérez la Divinit
ministres redoutoient la comparaison qu’il pourroit faire de ces deux
rois
. Cette leçon, que des courtisans prenoient pour u
r sur d’autres théâtres des êtres privilégiés comme eux, sinon par le
roi
, du moins par la nature, et que ce seroit une sou
un jeune Prince, la Conspiration manquée, etc. Aux grands danseurs du
roi
, l’Honnête Huissier, le Voleur converti, le Héros
Nation, etc… Ce titre contraste d’ailleurs avec celui de comédiens du
roi
; et si MM. les comédiens François l’obtiennent,
l’obtiennent, ils doivent renoncer aux vingt-deux mille livres que le
roi
leur paie, et aux pensions qu’il leur fait. Si
sa dépendance les trois grands théâtres, qui sont nommés théatres du
Roi
. Les acteurs s’y donnent, comme les nôtres, sur l
; mais elle n’y jouit d’aucun autre privilége ; on n’attend jamais le
roi
pour commencer. Le bruit que le peuple fait avant
; flattant sans cesse & les Flatteurs & les Maîtresses du feu
Roi
; & laissant à la postérité, avec un exemple
un Charlemagne, un Louis IX, un Louis XII, un Henri IV. Mais quand un
Roi
de vingt-deux ans, a pu commettre le plus grand c
e plus grand crime dont l’histoire du monde fasse mention, celui d’un
Roi
qui conspire contre son Peuple, l’indécence est s
Quand les Danois assemblés par Représentans en 1660 déférèrent à leur
Roi
l’autorité la plus illimitée, certainement ils se
hélemi n’est point le crime de la Nation ; c’est le crime d’un de vos
Rois
, & il ne faut point confondre vos Rois avec l
c’est le crime d’un de vos Rois, & il ne faut point confondre vos
Rois
avec la Patrie, malgré les maximes d’esclave qu’o
rivoit à la fin du même siècle. Voyez dans ses pièces nationales, les
Rois
, les Princes, les Pairs du Royaume, les Prêtres,
os Gens de Lettres. Ils vous ont fait presque autant de bien, que vos
Rois
, vos Ministres & votre Clergé vous ont fait d
sens, la formule inhumaine & dérisoire, qui termine les Edits des
Rois
de France : Car tel est notre plaisir. XXX. Nous
e préjudiciable à la tolérante morale. Comment la représentation d’un
Roi
tyrannique, où d’un Magistrat injuste, peut détru
emoiselle Olfilds un tombeau à Westminster à côté de Newton & des
Rois
. En France elle est moins honorée ; l’Eglise Roma
certain que les Comédiens dérogent ; mais il en faut excepter ceux du
Roi
, qui ne dérogent point.
introduisit le luxe en Judée ; ni David son pere, ni Saül le premier
Roi
des Juifs, n’userent de pareilles toilettes ; ni
i . On ne trouve point des vestiges de ce rafinement de luxe dans les
Rois
successeurs de Salomon, dont aucun ne fut aussi r
la Reine d’Angleterre l’exerce, frise, poudre, arrange les cheveux du
Roi
son mari. Le desir d’épargner cette peine à la Re
d’épargner cette peine à la Reine, & de conserver la pratique du
Roi
, a fait présenter par le Corps des Perruquiers, u
e Perruquiers, Baigneurs, Coëffeurs, Coëffeuses, &c. Cependant le
Roi
en créa 110 Charges, au mois de février 1771. Qua
mée de tant d’encens ; c’est un Ministre qui donne audience, c’est un
Roi
sur son Trône, qui reçoit des hommages, c’est une
ommade est une chimere, & seroit une dépense énorme.) C’étoit des
Rois
de Théatre, des Actrices, & non des hommes. D
t les couper ; ils pesoient jusqu’à 200 sicles. Ce récit du livre des
Rois
renferme bien de difficultés, dont les interprête
étoit le poids de ces sicles, qu’on appelloit poids public, poids du
Roi
? Etoit-ce le poids hébreu qu’on avoit long-tems
de couronne , dit-on, elle eut du moins la gloire d’asservir un grand
roi
. Il eût été plus glorieux de le maintenir sur le
sance & l’amour le conduisirent chez l’actrice plutôt que chez le
Roi
: il alla descendre chez elle, sans se donner le
met sur le compte du prince de Conti : ce que je ne garantis pas. Le
Roi
témoignant sa surprise de ce que la France ne pro
religion ne permettent pas de lui donner place dans le tombeau de nos
rois
(elle est fort au-dessus des préjugés cette pieus
pierre l’adultere étoit impuni. Maurice triompha hautement du sien Le
Roi
son pere, qui n’étoit pas plus scrupuleux que son
vainqueur de la Saxe, de la Pologne, de la Russie, qui détrônoit les
rois
, devoit-il être traité en petit-maître des coulis
ersonne qu’on trouve dans l’histoire envoyée en cette qualité par des
rois
, même par des reines, comme Elisabeth, Christine,
e, le titre d’ambassadrice, pour négocier avec plus de succês avec un
roi
, à laquelle un homme eût été moins propre. La Mar
lus beau trône n’en est pas exempt. Elle accoucha du fils de Mars. Le
Roi
en eut une joie infinie, il y crut voir sa ressem
hui oublié. Ni les Archevêques de Paris, Harlai & Noailles, ni le
Roi
, ni M. le Régent, ne l’auroient souffert, ni l’Ac
ous apprend une anecdote dans ses Mémoires. Monsieur, frère unique du
Roi
, étoit élevé dans le même goût ; on l’habilloit e
e politique vouloit le rendre efféminé, de peur qu’il ne fît peine au
Roi
, comme avoit fait Gaston d’Orléans à Louis XIII.
, & sans doute sa faveur sauva à l’Abbé Madame l’animadversion du
Roi
& de l’Archevêque de Paris, à qui cette coméd
ue temps dans le veuvage, & fut enfin reconnue par sa famille. Le
Roi
, informé de tout, la fit menacer d’y mettre ordre
ne Royale est l’objet de mes amours. Cet équivoque lui coûta cher. Le
Roi
en fut instruit & jaloux, & jura sa perte
la Reine, qu’on voulut la jouer à la Cour le jour de la naissance du
Roi
. La Reine voulut y jouer le premier rôle (quelle
ne, qui ne le haïssoit pas, il prit avec elle de grandes libertés. Le
Roi
fut instruit de tout, & lui fit tirer un coup
es, ne suivoient pas leur amant, mais s’immoloient pour le service du
Roi
& de la patrie. J’admire ce prodige de patrio
les petites querelles entre Clercs, pour en débarrasser les Juges. Le
Roi
, par plaisanterie, l’appela Royaume, ses Officier
les Juges. Le Roi, par plaisanterie, l’appela Royaume, ses Officiers
Roi
, Chancelier, &c. Ils ont toujours eu le droit
ont toujours eu le droit d’aller couper deux arbres dans la forêt du
Roi
, pour planter le mai dans la cour du Palais. Quel
e la plume, tout-à-coup aguerris & exercés, firent merveilles. Le
Roi
en fut si content, qu’il leur demanda quelle réco
mens trop nobles pour vouloir de salaire ; que l’honneur de servir le
Roi
étoit une assez belle récompense, qu’ils étoient
qu’ils étoient toujours prêts à donner leur vie pour son service. Le
Roi
qui ne voulut pas être en reste, leur fit un prés
, flutes, hautbois, violons, & autres instrumens de noces, par le
Roi
des Ménnétriers, ou autre premier Trompette d’amo
s d’amours ; qu’il s’en fait tous les ans lecture ès grands jours des
Rois
& Carême-prenant, & font passés en forme
’iront point masqués le jour, si ce n’est la veille & le jour des
Rois
, les jours de Carême-prenant & à la mi-Carême
et les Moines de Liesse, l'Evêque des Imbéciles, le Pape des Fats, le
Roi
des Sots, le Prince de Plaisance. C'étaient des e
leurs ridicules ; l'un est Jupiter, l'autre Alexandre ; celui-ci est
Roi
, celui-là Magicien ; il est riche, savant, héros,
raits de folie apparente dans l'un des plus saints et des plus grands
Rois
d'Israël. David publiquement, dans les rues de Jé
ins simulées sur les terres d'Israël, et la promesse de combattre son
Roi
légitime, le mensonge au grand Prêtre pour obteni
ù il s'était mis. Fuyant la persécution de Saül, il se retire chez un
Roi
voisin, où apparemment il croyait être inconnu. I
unus de scurris. » Malgré ces adoucissements, il faut convenir qu'un
Roi
pieux qui danse dans les rues, en chemise, devant
qui naisse du fond du cœur ». Et Jésus Christ dans l’Evangile : « Les
Rois
des Nations dominent sur eux, et ceux qui ont pui
inent sur eux, et ceux qui ont puissance sur les peuples sont appelés
Rois
et Seigneurs, mais il n’en est pas ainsi de vous.
on avec indifférence, puisque les Personnages sont des Princes ou des
Rois
, qui, par conséquent, leur sont étrangers ; il ar
L’ambition, l’orgueil, l’amour, la haîne, la fureur, qui agitent les
Rois
, déchirent pareillement l’ame du dernier Citoyen
ité est violemment éxcitée. On est charmé de pénètrer les secrets des
Rois
, d’être, pour ainsi dire, leurs confidens & l
rand arbitre du monde, ce bien universel admiré de toute l’Italie, ce
Roi
reconnu de toutes les nations pour le plus grand
si que l’âme, qui n’est qu’une au corps, a plusieurs puissances en ce
Roi
, qui n’est qu’un, elle a vu les perfections de to
ces en ce Roi, qui n’est qu’un, elle a vu les perfections de tous les
Rois
ensemble ; elle a vu l’aimant qui attire toutes l
de ses sujects est autant revéré, comme Sauveur du pays, qu’honoré en
Roi
nécessaire ; et plus salüé en père qu’en Seigneur
s : Depuis Auguste le fit revivre. Philippe de Commines écrit que les
Rois
de France y ont pris très grand plaisir. Hotoman
amp; de bon sens, & qu’on le dise zélé pour appuyer les droits du
Roi
(service qu’il est difficille de comprendre). Cet
i garder des papiers de la derniere conséquence, contre le service du
Roi
, vouloir faire un parjure pour le nier, au lieu d
’hypocrisie que par des trahisons. Valère dit que Tartuffe a remis au
Roi
la cassette importante où sont les papiers d’un c
& la scène suivante l’Exempt dit : De tous ces papiers Le
Roi
veut qu’en vos mains on dépouille le traître.
rtuffe ? Cette idée, tout-à-fait louche, est sans vrai-semblance : le
Roi
fait-il rendre aux criminels d’État les papiers i
n contrat de mariage ; qu’après le quatrieme Tartuffe aille parler au
Roi
, lui apporte la cassette, & en obtienne aussi
signifier. On ne peut être servi plus promptement. Quand il auroit le
Roi
& tout ce monde dans l’anti-chambre, il ne po
▲