larmes, & telle étoit la Tragédie Grecque : l’autre doit toujours
rire
, & tel étoit le caractere de la Vieille Coméd
ssaisonner d’un sel fin, les choses les plus grossieres, savent faire
rire
à la fois la canaille & les gens d’esprit, en
effet l’objet de ces Piéces, où l’Auteur paroît ne songer qu’à faire
rire
? De faire connoître la mauvaise conduite des Adm
ecue sur le Théâtre, pourvu qu’elle fût tournée de façon, qu’elle fît
rire
: les Atheniens s’imaginoient que quand Bacchus é
sque depuis tant d’années qu’elle paroît sur notre Théâtre, elle fait
rire
& le Parterre, & les Spectateurs délicats
s trouverent qu’il leur étoit plus aisé de faire pleurer que de faire
rire
. Je suppose que tandis que le Peuple s’amuse à en
’il chercher les objets qui l’attristent, plutôt que ceux qui le font
rire
? Il est certain, comme dit si bien Ciceron, que
nce d’un Bien, que ne nous procure pas l’enjouement d’une Comédie. Le
rire
n’est pas toujours le témoignage de la joie, &
table joie, comme celle que nous cause une heureuse nouvelle, nous ne
rions
jamais. Le rire est causé par une émotion subite
celle que nous cause une heureuse nouvelle, nous ne rions jamais. Le
rire
est causé par une émotion subite dans notre corps
de paroître avoir un cœur tendre : mais on ne se vante point d’avoir
ri
des balourdises d’Arlequin : on dit au contraire,
int d’avoir ri des balourdises d’Arlequin : on dit au contraire, j’ai
ri
comme un Enfant. Homere qui veut rendre ses Dieux
t. Homere qui veut rendre ses Dieux méprisables, les fait éclatter de
rire
, & leur rire ne finissoit point. Dequoi rioie
t rendre ses Dieux méprisables, les fait éclatter de rire, & leur
rire
ne finissoit point. Dequoi rioient-ils ? de voir
finissoit point. Dequoi rioient-ils ? de voir marcher un Boiteux. Le
rire
immodéré est celui des Dieux d’Homere, des Enfans
l est trop severe, s’il ne permet pas aux Poëtes de faire quelquefois
rire
les hommes. Ciceron plus humain, permet les jeux
ins qui avoient voulu expliquer en quoi elle consistoit, ne faisoient
rire
que de leur impertinence. Sic insulsi extiterunt,
parce que de la bonne à la mauvaise le pas est glissant & que le
rire
est très-voisin du ridicule, à derisu non procul
s comptions quelquefois, ces derniers mots dits sérieusement, font
rire
du Portier & du Juge. Lorsque le Juge répond
st le grand Art d’Aristophane & de Moliere. Le premier sait faire
rire
le Peuple de Socrate : il sait peindre en ridicul
s ingénieusement faits, les hommes préfereront toujours celui d’aller
rire
d’eux-mêmes, en se regardant dans un miroir qu’un
ssages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font
rire
. Les Latins ne sont pas moins sévères. Saint T
sur ce qu’on appelle joca, railleries et plaisanteries, mots qui font
rire
: commence par observer qu’il « n’a rien à dire s
aucune approbation ni aucun exemple autorisé de ces discours qui font
rire
: en sorte que Saint Ambroise, après avoir rappor
s avoir rapporté ces paroles de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui
riez
», s’étonne que les chrétiens puissent « chercher
riez », s’étonne que les chrétiens puissent « chercher des sujets de
rire
: et nos ridendi materiam quaerimus, ut hic riden
urrilitas, se fait de dessein prémédité, lorsqu’on cherche pour faire
rire
des discours polis, ou rustiques, ou malhonnêtes,
ue des chrétiens, à qui, dit-il, il convient plutôt de pleurer que de
rire
». Il se fait pourtant ensuite cette objection, q
lité humaine, et de damner les hommes pour des choses qu’on dira pour
rire
: cum etiam per jocum nos dicta damnarent » : à q
XXXI. et qui appelle « dureté et rusticité de ne savoir pas faire
rire
; et encore de blâmer ceux qui le peuvent faire »
livre X].ao , au contraire, « qu’un homme sage avait honte de faire
rire
». Aristote voulait toujours raffiner sur lui, et
coutume. Encore que les saints pères n’approuvassent point qu’on fît
rire
, ils recevaient pourtant dans le discours la douc
on, au point de vouloir déjà montrer aux autres, et cela me fait bien
rire
. » Vous avez raison de rire, tout cela est en eff
montrer aux autres, et cela me fait bien rire. » Vous avez raison de
rire
, tout cela est en effet très ridicule, mais si l’
nance se repentir vainement de n’en avoir pas cru Molière ? Le Public
rit
de leur chagrin, et n’a-t-il pas raison ? N’est-i
de Mahomet et d’Atrée. Il met en Scène un caractère odieux « qui fait
rire
»cq , me direz-vous : sans doute ; mais il faut d
e n’est sûrement pas ce qu’il y a d’odieux dans le caractère qui fait
rire
, mais c’est le comique des situations dans lesque
cr, quoique la malice et la présence d’esprit de celle-ci le fassent
rire
aux dépens de George Dandin, qui d’ailleurs mérit
lique : il ne voit plus en elle qu’une femme détestable ; il passe du
rire
à la compassion pour le pauvre George Dandin, et
ant sont assurément des vicieux et non pas des ridicules ; s’ils font
rire
quelquefois, ils indignent encore plus souvent ;
e des beautés. Vous reprochez à Molière, « que dans la vue de faire
rire
aux dépens du Misanthrope, il lui fait quelquefoi
Boivin, c’était une pointe froide et plate. Le Cardinal voulait faire
rire
, on le sentait, on ne rit pas ; mais lorsque Boil
froide et plate. Le Cardinal voulait faire rire, on le sentait, on ne
rit
pas ; mais lorsque Boileau lui repart, à l’improm
r de nom et au lieu de Janson, se faire appeler Jean Farine. »di , on
rit
sans doute beaucoup parce que sa pointe avait le
fet. Quand Alceste en colère dit sans réflexion une pointe, elle fait
rire
précisément parce que l’intention d'Alceste n’est
t rire précisément parce que l’intention d'Alceste n’est pas de faire
rire
et sa boutade, son ton, la circonstance, son gest
nt parle chez lui plus souvent que le cœur, et voilà pourquoi il fait
rire
au lieu de faire horreur quand il dit ces quatre
est pendable après les avoir faits. » dn Pourquoi Molière fait-il
rire
aux dépens d’Alceste ? Parce que les originaux, l
peine qu’on puisse infliger à l’orgueil Philosophique, c’est de faire
rire
à ses dépens. Alceste aussi se fâche-t-il dès qu’
e faire rire à ses dépens. Alceste aussi se fâche-t-il dès qu’il voit
rire
de ses hyperboles, ce qu’il exprime très naïvemen
urs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. » do Le Public
rit
à son tour de la mauvaise humeur d’Alceste, et fa
rce et ce vice n’en est sûrement pas moins odieux, quoiqu’il ait fait
rire
par les choses comiques qu’il occasionne. Il n’es
onne. Il n’est d’ailleurs pas moins honteux pour les vicieux de faire
rire
à leurs dépens, que de révolter. Souffrez donc, M
re à leurs dépens, que de révolter. Souffrez donc, Monsieur, que l’on
rie
. Souffrez qu’un Misanthrope soit ridicule, et qu’
aits ; et soyez sûr que la Vertu ne s’offensera pas plus de nous voir
rire
d’un fou qui défend la vérité comme un Dogue, que
. [NDE] Ibid., p. 66-67 : « […] l’intention de l’Auteur était qu’on
rît
aux dépens du Misanthrope. Dans la même vue, il l
uger des pièces comiques, et en général de tous les discours qui font
rire
. Je dirai donc avant toutes choses, que je ne sai
n accompagné de discours plaisants : pour mieux dire de mots qui font
rire
. Car c’est ainsi qu’il s’en explique en termes fo
elon les pères, par un terme plus général, plaisanterie, art de faire
rire
; ou, si l’on veut, bouffonnerie : Saint Paul l’a
evêtit de toutes sortes de formes pour divertir le monde, ou le faire
rire
, comme un caractère de légèreté qui n’est pas dig
déshonnête, celui qui est fol, et celui qui est plaisant ou qui fait
rire
, « ne conviennent pas » à un chrétien ; et il exp
ervent, dit-il, ces politesses : asteia : si ce n’est que vous faites
rire
? » Et un peu après : « Toutes ces choses qui ne
e ces inutilités, et ne cesse de répéter, que les discours « qui font
rire
», quelque polis qu’ils semblent d’ailleurs, aste
de riches Négocians. Son but est plutôt de faire pleurer que de faire
rire
; elle est en général plutôt triste que gaye. Si
ois un sentiment de tristesse ; en même-tems qu’elles nous éxcitent à
rire
; j’en donnerai pour preuve l’Aveugle de Bethnal-
’entrer dans ses peines, si un instant après vous cherchez à me faire
rire
? ne détruisez-vous pas ce que vous vous éfforcez
, nous déplaisent, nous importunent. Un Drame où l’on cherche à faire
rire
& pleurer tout à la fois est donc bien loin d
umain. Quelle estime peut-on avoir des hommes, s’ils sont capables de
rire
, ou même de sourire, lorsqu’on les croit vivement
ourgeoise, les ont fait paraître aux yeux du Philosophe. Si l’on fait
rire
les Spectateurs d’une action sérieuse & comiq
ement traité ? car encore une fois, il n’est guères dans la nature de
rire
lorsqu’on est affecté de quelque sentiment de dou
lin qu’on trouve à se moquer de son semblable, & qui nous porte à
rire
de ses défauts & de ses actions, qui donna na
ues ne sont pleines sur-tout que de bouffonneries ; elles éxcitent le
rire
immodéré, par un Spectacle, par une action burles
tissaient le Spectateur de ce qu’elle avait en vue. Elle éxcitait des
ris
, non èxtravagans, mais de ces ris légers, doux mo
lle avait en vue. Elle éxcitait des ris, non èxtravagans, mais de ces
ris
légers, doux mouvemens de l’ame, qui dénotent qu’
que d’extravagances ! Faut-il que les Spectateurs d’un Drame bouffon
rient
toujours à gorge déployée ? Cette Pièce offre un
jeux de mots, sont bannis de tout ouvrage de goût. On cherche à faire
rire
dans une Parodie ; mais songez que les honnêtes g
r dans la pénible carrière des lettres, loin de vous èfforcer à faire
rire
de leurs meilleurs Ouvrages. Parodiez les mauvais
ne ne parut point dans son Gouvernement). Mais on croyoit faire mieux
rire
en montant un âne sur le Théatre : on pu rire en
on croyoit faire mieux rire en montant un âne sur le Théatre : on pu
rire
en effet, mais par un trait auquel on s’attendoit
le Laforest ! maudit âne m’emporte. Ils viennent tous en éclatant de
rire
, & tâchent d’arrêter l’âne, le tirant par la
toute la piece : ce n’est pas beaucoup dire. On n’a pas moins lieu de
rire
, en voyant le successeur du sieur Querlon dans le
ioit-on donc tant ? La commisération & l’admiration ne font point
rire
, l’âne n’est pas un être ridicule, ni ne peut y ê
s un être ridicule, ni ne peut y être. On en voit tous les jours sans
rire
, il en monte tant sur le Théatre ! C’est l’histri
, & cent autres petites singeries qu’on lui prête pour nous faire
rire
? Je ne le pense pas : je crois qu’on aura une id
puissance d’un avare, si toutes les actions de cet avare l’excitent à
rire
, & si au contraire il ne maudit pas cent fois
n plus grand agrément, qui est celui de corriger les mœurs en faisant
rire
, & de faire passer dans l’ame des Spectateurs
s par le canal du plaisir. Il est de l’essence de la Comédie de faire
rire
. Horace dit dans un endroit de ses ouvrages, que
e l’essence d’une action vertueuse ou d’une action vicieuse, de faire
rire
ceux devant qui elle se passe ; je ne crois pas q
n’est pas de l’essence d’une action vertueuse ou vicieuse d’exciter à
rire
ceux devant qui elle se passe, il n’est pas par c
asse, il n’est pas par conséquent de l’essence de la Comédie de faire
rire
les Spectateurs, puisque la Comédie ne traite que
vertueuses ou vicieuses. Je dis plus, une Comédie qui a beaucoup fait
rire
les Spectateurs a manqué son effet ; car c’est un
des Comédies bouffonnes pour ceux qui aiment que la Comédie les fasse
rire
, mais je prétends que ces Comédies sont contraire
dont la beauté consiste, presque toute dans l’action » : ce qui fait
rire
en sa bouche, fait souvent pitié sur le papier, e
eu le jouet d’un Maître et d’un Valet de Théâtre, d’un Athée qui s’en
rit
, et d’un Valet plus impie que son Maître qui en f
hée qui s’en rit, et d’un Valet plus impie que son Maître qui en fait
rire
les autres. Cette pièce a fait tant de bruit dans
divertissant, le dessein de Molière est de les perdre en les faisant
rire
; de même que ces Serpents, dont les piqûres mort
ère, et qui souhaite sa mort : un Impie qui raille le Ciel, et qui se
rit
de ses foudres : un Athée qui réduit toute la Foi
nd la vertu et le vice : qui croit et ne croit pas, qui pleure et qui
rit
, qui reprend et qui approuve, qui est Censeur et
et défend avec faiblesse : le Maître se moque du Ciel, et le Valet se
rit
du foudre qui le rend redoutable : le Maître port
est un Foudre en peinture, qui n’offense point le Maître, et qui fait
rire
le Valet ; et je ne crois pas qu’il fût à propos,
de risée, et n’y a-t-il pas sujet de plaindre son aveuglement, ou de
rire
de sa folie, lorsqu’il ditEn sa Requête.[NDE] Dan
n’est pas toujours une marque de l’approbation des Spectateurs : L’on
rit
plutôt d’une sottise que d’une bonne chose, et s’
trait que l’on n’approuve pas toujours ce qui divertit et ce qui fait
rire
. Je ne vis personne qui eût mine d’honnête homme,
s dévote sur ses vieux jours (elle mourra l’année suivante) mais elle
rit
aux éclats aux comédies de Molière et celui-ci lu
ous n’êtes pas venus à bout de votre dessein, le monde vous a laissés
rire
et pleurer tous seuls ; mais le monde est d’une é
la rendre, je vous puis assurer au moins que le mélancolique m’a fait
rire
, et que le plaisant m’a fait pitié. — Ce n’est pa
n ». Voyez à quoi l’on s’expose quand on force son naturel, il n’a pu
rire
sans abuser du plus saint de nos mystères, et la
lique, mais que dira le plaisant ? Il voudra qu’il lui soit permis de
rire
quelquefois, quand ce ne serait que d’un Jésuite,
mme ont fait vos amis que la raillerie est permise, que les Pères ont
ri
, que Dieu même a railléi. Et vous semble-t-il que
ôt un Jésuite méchant, et toujours un Jésuite ridicule. Le monde en a
ri
pendant quelque temps, et le plus austère Janséni
plus austère Janséniste aurait cru trahir la Vérité, que de n’en pas
rire
. Reconnaissez donc, Monsieur, que puisque nos Com
rité incarnée a dit : « Heureux ceux qui pleurent, malheur à ceux qui
rient
; le monde sera dans la joie, et mes disciples da
es de la terre, et dans l'autre il en perd l'idée : « J'ai regardé le
ris
comme une erreur, et j'ai dit à la joie, pourquoi
ix, si éloigné d'une folle joie, qu'on ne trouve pas qu'il ait jamais
ri
: « Beati qui lugent, væ vobis qui ridetis. » Mai
te qui le rapporte ? Je sais que dans le moment d'une bouffonnerie on
rit
quelquefois aux éclats. Aussi les rôles les plus
s sérieuses. Rien d'important qui ne doive être traité sérieusement :
rire
toujours, rire aux éclats, c'est être insensé et
en d'important qui ne doive être traité sérieusement : rire toujours,
rire
aux éclats, c'est être insensé et se rendre mépri
des affaires, vivacité qui offense par mille traits piquants qui font
rire
aux dépens du prochain, d'autant plus cruels que
ses crimes et sa réprobation. On n'a besoin ni de Molière pour faire
rire
, ni de Racine pour faire pleurer. Qu'est-ce donc
trouve de plus méprisable, les ridicules et les forfaits ? Démocrite
riait
de tout, Héraclite pleurait de tout. Le monde fou
rnit abondamment à l'un et à l'autre ; ses sottises méritent tous nos
ris
, ses crimes toutes nos larmes. Que devaient pense
à dessein pleurer d'un mal imaginaire, frémir d'un crime chimérique,
rire
d'une fable, de forger des sottises et des forfai
ne chaire ; ils parlent d'un ton d'autorité, c'est cela même qui fait
rire
et en empêche le fruit. Le théâtre jure si fort a
2. de S. Mathieu. Ce n'est point à nous à passer le temps dans les
ris
, dans les divertissements, et dans les délices ;
encore plus dangereux est le sujet pour lequel on s'emporte dans ces
ris
immodérés, car aussitôt que ces bouffons ridicule
vant vous, non seulement vous n'en avez pas de la peine, mais vous en
riez
, vous vous en divertissez, bien loin d'en avoir d
donc aussi sur le Théâtre, aussi bien que ces bouffons qui vous font
rire
? Si ce qu'ils font n'est pas infâme, que n'imite
es ordures dont les paroles licencieuses, les vers impudiques, et les
ris
dissolus ont rempli vos âmes. Tous ces fantômes h
outes ces choses devraient donc porter ceux qui les voient, non pas à
rire
, mais à pleurer. Quoi donc, me direz-vous, renver
ente en particulier tous les vices des Spectacles, ce ne sont que des
ris
dissolus, des représentations honteuses, des paro
ussi les plus agréables : et que celles, dont le dessein est de faire
rire
, qui pourraient être, ce semble, les moins vicieu
s douleurs et jusqu’à nos frayeurs, mais n’a pris ni nos joies ni nos
ris
, et n’a pas voulu que ses lèvres, « où la grâce é
sujet de nous réjouir : ce qui a fait dire au Sage : « J'ai estimé le
ris
une erreur, et j’ai dit à la joie : pourquoi me t
e, chapitre II, verset 2]. ou comme porte l’original : « J'ai dit au
ris
, tu es un fol, et à la joie, pourquoi fais-tu ain
rendre les peines qui sont réelles ; mais n’en a pas voulu prendre le
ris
et la joie qui ont trop d’affinité avec la décept
spiritus.) Celui qui aurait attenté à la personne du roi, pourrait-il
rire
d’un bon rire ? Nous sommes coupables de la mort
ui qui aurait attenté à la personne du roi, pourrait-il rire d’un bon
rire
? Nous sommes coupables de la mort d’un Dieu, un
bien en l’Écriture, que Jésus a souvent pleuré, et non pas qu’il ait
ri
une seule fois, ni même qu’il ait jamais souri, n
ne trouve point en toute la Bible qu’aucun Saint ni Sainte ait jamais
ri
depuis la passion de Jésus, depuis que les hommes
rendre à la lettre la parole de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui
riez
, car vous pleurerez ». Saint Basile qui en a conc
vous pleurerez ». Saint Basile qui en a conclu qu’il n’est permis de
rire
« en aucune sorte : οὐδέποτε, ϰαθόλου Reg. brev.
set 23]. de l’Ecclésiastique : « Le fol éclate en riant, mais le sage
rit
à peine à petit bruit », et d’une bouche timide.
r ce sujet ? Dieu, dis-je, de qui nous ne lisons point qu'on l'ait vu
rire
, il a pleuré pour nous, parce que les pleurs sont
es pleurs sont des témoignages d'un esprit touché, et n'a point voulu
rire
, d'autant que c'est ainsi que les meilleures disc
Aussi a-t-il dit par la bouche de l'Evangéliste, Malheur sur vous qui
riez
, pource que vous pleurerez: Et au contraire vous
contraire vous êtes bienheureux vous qui pleurez maintenant, car vous
rirez
quelque jour. Nous ne nous contenterions pas de r
enant, car vous rirez quelque jour. Nous ne nous contenterions pas de
rire
et de nous réjouir si nous ne rendions nos réjoui
nous rendaient coupables, et qu'il n'y aurait point de contentement à
rire
si l'on n'offensait Dieu. Rions même sans mesure
'il n'y aurait point de contentement à rire si l'on n'offensait Dieu.
Rions
même sans mesure ; réjouissons-nous sans cesse po
uche du Prophète, vous serez perdus pour vos péchés, et les autels du
ris
et de la réjouissance seront abattus.
brium, & in sibilum sémpiternum. Le sifflement est une espece de
rire
moqueur. On a d’abord dit en Latin Siffiare, son
que siffilare ne convient qu’à la moquerie, & forme une espece de
ris
en le prononçant. Dominique, fameux arlequin, qu
de ris en le prononçant. Dominique, fameux arlequin, qui a fait tant
rire
; distingue, 1°. un rire excessif & imbecille
Dominique, fameux arlequin, qui a fait tant rire ; distingue, 1°. un
rire
excessif & imbecille, des gens qui rient touj
rire ; distingue, 1°. un rire excessif & imbecille, des gens qui
rient
toujours, sans savoir pourquoi ; 2°. un rire siba
imbecille, des gens qui rient toujours, sans savoir pourquoi ; 2°. un
rire
sibarite & efféminé, des gens qui craignent l
vrir la bouche, & ne sont que sourire du bout des levres ; 3°. un
rire
sardonien & forcé, qui par malice ou par envi
lice ou par envie, ne se prête qu’à regret à l’aplaudissement. 4°. Un
rire
Megarien & de médisant pour se moquer de quel
sant pour se moquer de quelqu’un & le tourner eu ridicule. 5°. Un
rire
de Cœur, quand quelque chose plait innocemment, &
e Cœur, quand quelque chose plait innocemment, & amuse : c’est le
rire
des honnêtes gens. Les Dames dans les loges, &
le ton. On peut s’en rapporter à un homme si habile en l’art de faire
rire
. Cet arlequin avoit d’ailleurs du mérite, des con
c’est précisément le contraire. Un Comédien n’est fait que pour faire
rire
. L’Auguste Scapin ! l’Auguste Pourceaugnac ! l’Au
e entre les mains de quelques gens de sa connaissance, qui en avaient
ri
comme les autres, mais qui l’avaient regardée com
s de mes amis me firent comprendre qu’il n’y avait point de plaisir à
rire
avec des gens délicats qui se plaignent qu’on les
que je n’avais pas de bon sens. On n’avait point encore honte d’avoir
ri
en lisant ma Lettre. Mais aussi ne fallait-il pas
le malédiction. « Malheur à vous, dit-il, qui cherchez la joie et les
ris
» : « Va vobis qui ridetis. » Je ne voudrais que
diques ? Est-ce être crucifié avec Jésus-Christ, que d’éclater en des
ris
et en des immodesties indignes même d’un Païen ?
acitè ridebit3 . L’insensé en riant élève sa voix, mais l’homme sage
rira
à peine tout bas. Die natalis Herodis saltavi
rement vous-mêmes, soyez dans le deuil et dans les larmes : que votre
ris
se change en pleurs, et votre joie en tristesse.
gnation de ceux qui en sont les spectateurs. Si c’est être fou que de
rire
sans sujet, c’est bien pis de rire contre toute s
ctateurs. Si c’est être fou que de rire sans sujet, c’est bien pis de
rire
contre toute sorte de raison. Une vraie matière d
t bien pis de rire contre toute sorte de raison. Une vraie matière de
rire
à des personnes de bon sens et de bon goût, c’est
qui est dominé par son humeur bouffonne et qui ne cherche qu’à faire
rire
est un ridicule ; qu’un homme de sens et qui a de
jours avec retenue et conformément à son caractère : il ajoute que le
ris
coûte trop cher si on l’achète aux dépens de la v
mort d’une manière plus douce ? Sérieusement, si l’on ne cherche qu’à
rire
sans se soucier pourquoi l’on rit, je ne vois pas
ieusement, si l’on ne cherche qu’à rire sans se soucier pourquoi l’on
rit
, je ne vois pas que ce soit là un fort grand plai
ue ce soit là un fort grand plaisir. Un homme qui a perdu l’esprit ne
rit
de tout son cœur que parce qu’il est fou : la fré
re chaude peuvent tellement remuer le diaphragme qu’elles excitent le
ris
à un malade. Est-il quelqu’un néanmoins qui souha
itent le ris à un malade. Est-il quelqu’un néanmoins qui souhaitât de
rire
à ce prix ? Quoiqu’il en soit, nous sommes donc m
aris : honteux je me retire, Et laisse mes Badauds qui se pâmaient de
rire
. Du plus beau lieu du monde, aimables Citoyens,
le sein d’une fleur, qu’il vient de faire éclore ; Les Grâces et les
Ris
accompagnent ses pas ; La fraîcheur du matin ajou
ants, A l’aide d’un Valet, intriguer deux amants ; Sous le masque des
Ris
, la fine Dangevilleq , Jouer d’après nature, et
i touche à la fougère, Tu suis un Prince aimable, et les jeux, et les
ris
, Tandis que chaque mois, pour cinq fois dix louis
la sévérité des Juges. Ils ont même donné des règles pour exciter le
Ris
. Cicéron n’est-il pas tout plein de ces joyeuses
ns les naïvetés d’un Hylas ? Que deviendrait enfin cette propriété de
rire
qui se retrouve en l’homme à la distinction des a
T-GORJU pour cette raison que nous estimons fous et insensés ceux qui
rient
pour rien et sans aucun sujet légitime : Si on ve
eau de la rivière. La douce violence qu’elles souffrent de ne pouvoir
rire
autant qu’elles voudraient est le seul mal qu’ell
ue c’est tout ce que peut faire le Gros-Guillaume que leur apprêter à
rire
. Si le Soleil attire à soi les vapeurs et exhalai
séduire, aujourd’hui abandonnés au peuple, que ces bouffonneries font
rire
sans conséquence. C’est ce qu’ont pensé tous ses
e Venise, plusieurs de ces bouffons qui couroient les rues pour faire
rire
la populace, ayant à leur tête un nommé Ister, ce
u’on cherche la moindre preuve de gravité dans ces bouffonneries, ces
ris
immodérés, cet excès de passion, cette ivresse de
in les bouffonneries, scurrilitas, des paroles où l’on cherche trop à
rire
& faire rire, verbum joculatorium. Car il fau
ies, scurrilitas, des paroles où l’on cherche trop à rire & faire
rire
, verbum joculatorium. Car il faudra rendre compte
s paroles oiseuses. Sur quoi S. Bernard nous dit : Il est indécent de
rire
aux éclats, & plus encore de faire rire les a
dit : Il est indécent de rire aux éclats, & plus encore de faire
rire
les autres : Fœdè ad cachinnos moveris fœdius mov
u lieu que ces indignes farseurs se faisoient une étude d’exciter les
ris
de la vile populace, par des ordures, et; souvent
éresser pour lui. A l’égard de la Comédie, où vous dites qu’il feroit
rire
tout au plus. L’impression qu’il feroit dépendroi
vous établissez en fournissant des exemples dont la lecture m’a fait
rire
de bon cœur. Examinons un peu ce passage, il est
par le mérite de ses sujets ? Vous avez voulu dire un bon mot, on en
rit
, mais on n’en ira pas moins à l’Opéra, et; votre
celles qui le rendent odieux ; bien que ses mauvais tours excitent le
rire
, par leur singularité. Vous appuyez le sentiment
fondé sur un vice du cœur. Pourquoi, s’il vous plaît ? parce que l’on
rit
à la Comédie quand un valet fourbe un honnête hom
quand un valet fourbe un honnête homme, et; c’est être vicieux que de
rire
du mal, parce qu’il ne doit jamais produire que l
ippons, ou trompé la simplicité d’un honnête vieillard. J’ai pourtant
ri
avec tout le parterre, mais mon cœur n’avoit aucu
a intéressé assez délicatement pour me faire pleurer de plaisir. J’ai
ri
, mon esprit goûtoit un moment de récréation ; mon
t goûtoit un moment de récréation ; mon cœur étoit sans sentiment. Ne
rit
-on pas souvent de ce qu’on méprise ? Vous avez do
t sur un vice de l’esprit, attendu qu’il n’est pas d’un bon esprit de
rire
du ridicule qu’on donne à la simple vertu. Je vou
faitement honnête homme, sans pour cela être un mauvais esprit. Je ne
ris
point de la fourberie en elle-même, je ris de la
e un mauvais esprit. Je ne ris point de la fourberie en elle-même, je
ris
de la maniere ingénieuse dont elle se trâme et; d
n ou Sosie trompassent réellement leurs vertueux Patrons, je pourrois
rire
de leur adresse ; mais j’avertirai leur maître. J
sse ; mais j’avertirai leur maître. Je rirois cependant, parce que le
rire
n’est pas un signe d’approbation. Sur la Scene, j
pas par hazard que mon esprit ou mon cœur sont vicieux, parce que je
ris
quand je vois un Charlatan avaler du plomb fondu
u ? Je suis persuadé qu’il ne se fera pas de mal ; j’ai la liberté de
rire
de son adresse à en faire accroire aux simples. T
orale plus saine que celle d’Ariste ? Ne l’applaudit-on pas ? Si l’on
rit
de la simplicité du dévot personnage qui est dupé
pour une femme vertueuse qui est malade. La sottise du bon homme fait
rire
, elle affecteroit bien différemment si l’on n’éto
enu que tous les malheurs qui le menacent ne lui arriveront point. Le
rire
en cette occasion est un mouvement involontaire p
enez vous-même qu’Alceste a des défauts réels dont on n’a pas tort de
rire
et; vous faites le procès à un homme qui fronde c
it des leçons de morale aux hommes. Votre censeur pourroit même faire
rire
par mille Epigrammes pleines de sel. Reste à déci
Alceste, vis-à-vis l’homme au sonnet, par la seule intention de faire
rire
le Parterre. L’embarras du Misantrope qui use de
ruption par une suite de votre principe, que c’est un vice du cœur de
rire
du mal qu’on voit à la Comédie. Je vous ai démont
à la Comédie. Je vous ai démontré suffisamment, ce me semble, que le
rire
n’étoit point du tout relatif au mal même, ni un
du tout relatif au mal même, ni un acte d’approbation, et; qu’on peut
rire
de ce qu’on méprise. Vous trouvez encore une autr
n méprise. Vous trouvez encore une autre preuve de corruption dans le
rire
qui est provoqué par toutes les extravagances du
chose que se mettre à sa place ? Que répondre à cela ? Lecteur, j’en
ris
. Vous convenez, Monsieur, que nos Auteurs moderne
bre d’honneur, je crois qu’il ne me seroit pas difficile d’apprêter à
rire
à vos dépens. J’ai dit que l’exemple des duels n’
ent vous faire les honneurs. S’il n’est pas goûté, du moins fera-t-il
rire
. Je voudrois bien que vous m’expliquassiez claire
ables et mensonges ; et qui aiment qu’on les entretienne de mots pour
rire
et de plaisanteries. Chap. IV Application d
et donner du passe-temps, sachant bienab s’ils n’y mêlent le mot pour
rire
, et les entremets de bouffonneries, ne feront pas
des livres saints. Mais Mariana28 confesse qu’en Espagne, pour faire
rire
le peuple, on y représente plusieurs choses désho
ant, et autres semblables, comme celles d’une joie charnelle, et d’un
ris
immodéré. II argumente, de ce que toute impudicit
te n’est proférée par ces bateleurs et bouffons, qui tâchent de faire
rire
le monde ? » Cyprien encore64, « Tu verras ès Thé
ieudj, il en fait cette description, « Es Théâtres, dit-il, sont, les
ris
, l’infameté, la pompe Diabolique, la prodigalité,
ble impossible. » Et à un autre70, « Si les amateurs des spectacles,
rient
en la Comédie dissolument et plus mollement, et s
joie et de tristesse75 : « Temps, disait-il, de pleurer, et temps de
rire
, temps de mener deuil, et temps de sauter ». Tell
cette stupidité, par laquelle nous nous endurcissons à ses coups, et
rions
sous sa verge, au lieu de pleurer. Quel est à pré
le, que nous lisons avoir pleuré, mais que nous ne lisons point avoir
ri
; et l’un et l’autre pour nous, car les pleurs so
et l’autre pour nous, car les pleurs sont la componction du cœur ; le
ris
est la corruption de la discipline. Malheur à vou
cœur ; le ris est la corruption de la discipline. Malheur à vous qui
riez
, pource que vous pleurerezfy : Vous êtes bienheur
pleurerezfy : Vous êtes bienheureux vous qui pleurez, pource que vous
rirez
. A nous ne suffit pas de rire et nous éjouirfz :
reux vous qui pleurez, pource que vous rirez. A nous ne suffit pas de
rire
et nous éjouirfz : si nous ne nous réjouissons av
éjouirfz : si nous ne nous réjouissons avec péché et folie. Si notre
ris
n’est mêlé d’impuretés et de forfaits. Quel est,
rie cet erreurga ? quelle manie ? Ne pouvons-nous pas nous réjouir et
rire
, si nous ne faisons que nos joies et ris soient a
ns-nous pas nous réjouir et rire, si nous ne faisons que nos joies et
ris
soient autant de crimes ? Pensons-nous qu’une joi
sons-nous qu’une joie simple soit infructueuse, pour ne nous plaire à
rire
, sinon en offensant Dieu ? Rions je vous prie, qu
t infructueuse, pour ne nous plaire à rire, sinon en offensant Dieu ?
Rions
je vous prie, quoi que sans mesure : éjouissons-n
t rage est ceci, que nous ne pensions point, qu’il y ait du plaisir à
rire
, si ce n’est en faisant injure à Dieu ? Injure di
ous êtes entièrement exterminés. » Et derechef86, « les autels de vos
ris
seront exterminés ». Mais87, peut-être pourra-t-o
mme un jeu au fou de faire quelque méchanceté. » Par quoi, quand nous
rions
entre les choses déshonnêtes et déshonorables nou
du plaisir qu’elle produit. Le plaisir de la Comedie est fondé sur le
rire
: il s’agit de sçavoir si le rire est une faculté
isir de la Comedie est fondé sur le rire : il s’agit de sçavoir si le
rire
est une faculté vicieuse. Sur quels objets cette
ion les auroient révoltés. Sur nos Theatres, jamais la vertu n’a fait
rire
: je ne dis pas seulement les honnêtes gens ; mai
un homme sincere & crédule est trompé par un fripon ingénieux, on
rit
, non de sa candeur qui est respectable, mais du d
ctions n’eussent pas été de nature à produire des effets funestes, le
rire
n’eût éclaté que contre lui-seul. Que résulte-t-i
de plus froid que les scenes où cette femme criminelle est seule ; le
rire
ne s’éveille que lorsque son mari est témoin des
ssisté très-souvent aux représentations de l’Avare, jamais je n’ai vû
rire
, lorsque le fils d’Harpagon répond à son pere qu’
fils d’Harpagon répond à son pere qu’il n’a que faire de ses dons. On
rit
de voir un fils, qui vole un pere, dont l’avarice
icule toujours jetté sur les personnages vicieux : car enfin, de quoi
rit
-on dans cette piece ? De l’embarras des personnag
it qu’Eraste à la succession du bon homme Geronte, aussi fait-il plus
rire
que son maître, parce qu’il est plus injuste, par
oid badinage doit vous apprendre, ainsi qu’à vos lecteurs, combien le
rire
vous est étranger, il vous fait faire la grimace
rire vous est étranger, il vous fait faire la grimace ; & si l’on
rit
, ce n’est pas certainement d’une aussi mauvaise p
n’est que farce, & le portrait du sujet est croqué, la farce fait
rire
le peuple, l’irréligion applaudit au décri de la
aire devant eux ce qu’ils font, & on les voit aussi-tôt crever de
rire
. Pour rire des choses du monde, il faut en quelqu
eux ce qu’ils font, & on les voit aussi-tôt crever de rire. Pour
rire
des choses du monde, il faut en quelque façon en
la délicatesse seule source des vrais plaisirs (ce galimathias feroit
rire
une Actrice). L’esprit & la beauté suffisent
pense ; A ce qu’il souloit faire & dire, On ne peut s’empêcher de
rire
. Que dis-je, on ne le pleure point, Si, fait-on,
-je, on ne le pleure point, Si, fait-on, & voici le point : On en
rit
si fort en mains lieux, Que les larmes viennent a
es viennent aux yeux ; Ainsi en riant on le pleure, Et en pleurant on
rit
à l’heure. Or, pleurez, riez votre saoul, Tout ce
en riant on le pleure, Et en pleurant on rit à l’heure. Or, pleurez,
riez
votre saoul, Tout cela ne lui sert d’un sou. Mar
attirer le mépris et la risée publique, le vole, le goguenarde et se
rit
de sa malédiction, de manière à mériter l’approba
ègles ou les entraves de l’autre qui sacrifie tout à l’envie de faire
rire
, à la nécessité de divertir, aurait pu être emplo
tres. En se conduisant de la sorte, ils avaient des jeunes femmes, et
riaient
les derniers en dépit de cette satire, qui fut au
r conséquent, avec les fourbes, les fripons, les scélérats même. On y
rit
de la juste indignation que ces monstres excitent
ses, telles professions et réunions, ou telles personnes, et de faire
rire
le public à leurs dépens, et au profit de sa mani
uré, ou du bon sang qu’il a fait faire par des divertissements et des
rires
dont cet ordre et cette harmonie ont été le prix.
ui fait plaisir et qu’on applaudit, que c’est leur bon effet de faire
rire
qui empêche aujourd’hui d’en voir les mauvais, co
comme il a empêché autrefois de les prévoir. Son grand succès à faire
rire
de tout, même des hommes vertueux, (contre son in
nes conversant ensemble, dans une situation ordinaire, vous les voyez
rire
par habitude, sans savoir pourquoi ; vous les ent
de la jeunesse, & dans le luxe de la Cour. Mais peut-on voir sans
rire
, une passion si absurde ? Un François en est ench
tien ; le tableau des crimes est odieux & révoltant, au lieu d’en
rire
, il faut pleurer sur le malheur de ses semblables
’un héros qu’on n’a jamais vu, qui peut être n’a jamais été ; qu’on y
rit
des foiblesses, des ridicules d’un bourgeois, d’u
ez forcé de les prendre dans le genre qu’il nous plaira ; voulez-vous
rire
, nous voulons que vous pleuriez ; voulez vous ple
oulons que vous pleuriez ; voulez vous pleurer, nous vous forcerons à
rire
, (Ces absurdités font rire & pleurer, choisis
voulez vous pleurer, nous vous forcerons à rire, (Ces absurdités font
rire
& pleurer, choisissez ;) nous recevons ces m
M. Caihava fera bien d’y faire ajouter cette scéne ; elle fera autant
rire
que les autres. M. d’Aguesseau, homme de tout au
de ce fameux Histrion, & à celles de ses adorateurs. Il eût fait
rire
jusqu’au moucheur de chandelles. Le Pere Porée &a
ets tragiques, à la bonne heure ; mais que ce soient les seuls, on en
rira
: aura-t-on grand tort ? On lui dira, que ce genr
ts dans le même goût ; celui ci les fait peu regretter. Elle se mit à
rire
de mon enthousiasme, & reçut ma déclaration e
jouoit son rôle, il étoit fertile en ces sortes de sottises qui font
rire
le peuple ; on ne se lassoit point de l’entendre,
s coups, farces dont le peuple rioit beaucoup. Mon valet, après avoir
ri
comme les autres, vint enfin me débarrasser ; il
Lazzis, & qui même, en ne disant rien, amusent encore, & font
rire
à peu près comme un écureuil, un chien, un chat q
muser. Un pantomime ne demande aucune attention ; on le voit & on
rit
; aussi voit-on bien plus de gens qui aiment les
e très lascive ; mais il la peignit très-belle. La Reine n’en fit que
rire
, & en sut bon gré au Peintre. La réputation d
trice qui, par ses nudités, ne justifie ces vérités. D’où vient qu’on
rit
librement au théatre, & qu’on a honte d’y ple
que les pleurs défigurent ? Au contraire ils embellissent : & les
ris
excessifs défigurent.) Il y a de la foiblesse à l
e meilleur tragique ne fait pas autant pleurer qu’un bon comique fait
rire
. C’est le caractere du cœur humain : méchant, fri
l. 6. ibid. Nous ne sommes pas faits pour passer notre temps dans les
ris
, les divertissemens & les délices ; c’est la
cteur prononce quelque parole impie ou licencieuse, c’est alors qu’on
rit
aux éclats, & qu’on est le plus satisfait. On
ui l’engage à représenter par son assiduité, ses applaudissemens, ses
ris
; c’est favoriser, c’est achalander la boutique d
and mal ne passe pas même pour un mal ; on favorise l’adultère, on en
rit
, on y applaudit. Ceux qui feignent de pareilles h
n’en avez pas horreur, quand vous les voyez au théatre, mais vous en
riez
, vous y applaudissez. Si cela n’est pas un mal, m
le regret de leurs péchés, afin qu’ils ne pensent qu’à se divertir, à
rire
et à passer agréablement leur temps. C’est pourqu
rs de l’Opéra. « Que l’on chante,Dans Atys c. 51. Que l’on danse ;
Rions
tous lors qu’il le faut, Ce n’est jamais trop tôt
st-ce là l’exemple que Jésus-Christ vous a laissé, lui qui n’a jamais
ri
, et que nous voyons dans l’Evangile avoir souvent
runt oculi mei ; quia non custodierunt legem tuam. » Au lieu donc de
rire
, ou de prendre plaisir à voir rire les autres, un
unt legem tuam. » Au lieu donc de rire, ou de prendre plaisir à voir
rire
les autres, un véritable Pénitent n’est continuel
e, etc. La plupart des noms des Acteurs sont forgés exprès pour faire
rire
par quelque idée ridicule. Que signifie Arlequin,
ertinences. On ne veut, comme Rabelais dans son Pantagruel, que faire
rire
de tout, par les noms même ridicules qu'on donne.
tes l'une pour l'autre, présentent un burlesque, qui après avoir fait
rire
deux o trois fois, ennuie et le fait mépriser : m
on, sans ordre, sans suite, qui surprennent par leur bizarrerie, font
rire
par l'excès de ridicule ? On aurait beau dire qu'
On regarde en pitié ces jouets infortunés de la faiblesse humaine, on
rit
de leurs saillies, de leurs caprices, de leurs ri
uva le succès de ses mascarades dans cette facilité que nous avons de
rire
avec ceux qui rient, & de pleurer avec ceux q
s mascarades dans cette facilité que nous avons de rire avec ceux qui
rient
, & de pleurer avec ceux qui pleurent, Ut r
beaucoup plus facile de faire pleurer ses Auditeurs que de les faire
rire
, il s’attacha à exciter la Pitié par des récits d
rieuse, étoit exécutée d’une maniere très-bouffonne. Il falloit faire
rire
le Peuple ; & les meilleurs Poëtes furent obl
Peuple. La Comédie avoit enfin été reçue à Athenes. Après avoir fait
rire
le Peuple par ces Piéces Satyriques dont j’ai par
es nôtres ; les Poëtes chercherent un genre de Poësie destiné à faire
rire
, qui fût plus régulier, & entreprirent de don
la rose d’envie, & rougir le lys de honte. Ce qui peut avoir fait
rire
la premiere fois, mais qui n’a rien que de fade a
rand évêque, il est vrai. Un évêque n’est-il pas homme ? A ne
rire
jamais seroit-il condamné ? Le Pape quelquefois n
homme ? A ne rire jamais seroit-il condamné ? Le Pape quelquefois ne
rit
-il pas à Rome ? Plus qu’un autre il en a
uprès d’un théatre, Je suis contente comme quatre, Je
ris
& saute de mon mieux. Sous son dais,
tère Français, le goût du frivole, le Français même en convient et en
rit
, le petit maître s'en fait gloire : aucune nation
u à se croire soi-même un être d'importance, pour avoir un pompon. On
rit
, dit Horace, d'un enfant qui fait des boules de s
s, et mérite aussi peu qu'elle le désire une place dans le cercle des
ris
et des jeux. Mais c'est là le bon ton et la bonne
ême différence qu'entre les Evêques et les Archevêques. » Mot qui fit
rire
toute la Cour aux dépens des Prélats qui étaient
rbement habillée, elle monte sur l’échaffaut, comme sur le théatre, y
rit
, y pleure, comme une folle. Elle avoit sans doute
lle avoit sans doute perdu la tête. Tout le monde l’avoit adorée : il
rit
, il se moque d’elle, comme le parterre fiffle un
appela à lui-même par une entreprise inouïe dans le monde qui feroit
rire
, si elle étoit moins tragique. Il s’attribue tout
s, après tous les héritiers légitimes. Mais ce qui surprit, & fit
rire
tout le monde, ce fut le Parlement des femmes, &a
ges ne lisent pas les gazettes. En Europe on ne l’entendroit pas sans
rire
. Malgré ce pompeux titre, l’Angleterre même s’en
a vécu & est morte Vierge & Reine ; ce qui fut exécuté sans
rire
. Il y a eu quelquefois des Actrices qui faisoient
en se moquant d’elle. On joue à Londres une comédie qui souvent fait
rire
ceux qui devroient pleurer, & pleurer ceux qu
rire ceux qui devroient pleurer, & pleurer ceux qui ont sujet de
rire
. En mourant elle défendit de toucher à son corps
avoua le discours impertinent qu’il avoit tenu sur sa beauté. Elle en
rit
beaucoup. C’étoit une imprudence de le demander,
t beaucoup. C’étoit une imprudence de le demander, une indécence d’en
rire
, mais c’en fut une bien plus grande de combler de
igeant, se laissant aisément voir & approcher, disant le mot pour
rire
, faisant à propos un éloge, mais nulle severité p
elles de Moliere. Quoiqu’il outre les caractères à dessein pour faire
rire
le parterre, que ses caractères soient la plûpart
rès. Plusieurs, qui traitent ce nouveau drame de sermon, aiment mieux
rire
avec Moliere que pleurer avec la Chaussée. Mais q
oliere que pleurer avec la Chaussée. Mais que l’on pleure ou que l’on
rie
, les mœurs ne se réforment pas. Mais s’en embarra
es, naïves, semées de saillies plaisantes, de mots bouffons, qui font
rire
; ce sont les fourberies d’un valet, les intrigue
u Tabarinage, & fait cent fois rougir la pudeur, pour exciter les
ris
insensés de la populace. Racine, aussi dangereux
que offriroit un remede contre les vapeurs, tel le Pantomime qui fait
rire
. Nous serions trop heureux de le mériter ; nos be
rité. Je vous dirai donc sans aucun intérêt particulier, que le monde
rit
de vous entendre parler si négligemment d’un Ouvr
s des Saints, et les Traductions des Pères. Vous ne sauriez voir sans
rire
un homme véritablement Chrétien, véritablement hu
que vous l’ayez dite pour la faire croire, mais seulement pour faire
rire
, et vous n’avez été trompé qu’en ce que vous croy
faire rire, et vous n’avez été trompé qu’en ce que vous croyiez qu’on
rirait
de l’histoire et qu’on ne rit que de celui qui l’
ompé qu’en ce que vous croyiez qu’on rirait de l’histoire et qu’on ne
rit
que de celui qui l’a inventée. On jugera si vos r
raillez la pénitence qui est le principe de la vie spirituelle, vous
riez
de l’humilité que saint Bernard appelle la vertu
é l’Electeur & sa famille prisonnière, tous deux rians, mais d’un
rire
bien différent. On ne s’est pas encore avisé de j
siécle du théatre, est plus tragique que comique, fait plus gémir que
rire
, il insulte tout ; mais l’entousiasme du théatre
e de vertu, cette réforme des mœurs qu’on veut donner à Moliere, fait
rire
, ou plutôt fait pitié ; on plaint l’aveugle qui l
rceurs, Mimes, Scurres et autres gens qui ne travaillaient qu'à faire
rire
; car il ne se plaint que de l'impudence de l'Orc
oles les Bouffons et les Bateleurs ne prononcent-ils point pour faire
rire
le peuple ? » Et ce que l'on ne doit pas oublier
us font sourire, si elles sont peintes avec finesse : elles nous sont
rire
, si les traits de cette maligne joie, aussi frapa
t]. Si l’on demande, pourquoi le comique de situation, nous excite à
rire
, même sans le concours du comique de caractère, n
ique de caractère, nous demanderons à notre tour, d’où vient que l’on
rit
de la chute imprévue d’un passant ? c’est ce genr
une forte de prescription, & auquel les honnêtes-gens ne peuvent
rire
sans rougir ; ni cette espèce de travestissement,
ce qui est plus difficile, satisfaire la partie gaye, qui ne veut que
rire
. La Poësie Dramatique s’attacha à contenter la pa
rveilleux, la Tragédie vit de Larmes, & la Comédie doit vivre des
Ris
. Non seulement il faut louer les Grecs d’avoir si
gais, des pensées badines ; eh bien, mettons les choses au pis, on en
rira
: encore faut il qu’elles soient jolies ; mais en
au pis, on en rira : encore faut il qu’elles soient jolies ; mais en
rire
est-ce les goûter, les adopter dans l’ame, les gr
se faire un précepte d’une chose qui l’amuse : ce seroit donner à son
ris
une vertu singuliere, & à sa morale, un mobil
rien qui ait si peu l’air d’une leçon, qu’un badinage. Mais qu’on en
rie
: voilà ce que la bagatelle peut espérer de plus
lles, fussent-elles même d’un agrément sensible, on n’en a pas plûtôt
ris
, qu’on les oublie : eh pourquoi ? C’est qu’elles
oi ? C’est qu’elles ont fait leur effet, & qu’on ne peut toujours
rire
. Et ce mal si célébre, ce poison si terrible, le
ien il amusera d’avantage ; & si le tribut qu’on lui doit, est un
ris
, ce ris en aura plus d’éclat & plus de force
musera d’avantage ; & si le tribut qu’on lui doit, est un ris, ce
ris
en aura plus d’éclat & plus de force : voilà
t l’occupation du cœur, & que par une fatalité sans exemple, à un
ris
innocent succédât un coupable penchant. Quelle es
t notre cœur par des délassemens ; il échauffe le génie au milieu des
ris
, & perfectionne le goût parmi l’agrément &
ou deux pieces nouvelles. Nous vous ferons pleurer quand vous voudrez
rire
, & rire quand vous voudrez pleurer. Je ris d
es nouvelles. Nous vous ferons pleurer quand vous voudrez rire, &
rire
quand vous voudrez pleurer. Je ris de bon cœur d
r quand vous voudrez rire, & rire quand vous voudrez pleurer. Je
ris
de bon cœur de ce jargon aujourd’hui établi, plus
s adorateurs. Des Courtisannes d’aujourd’hui le luxe insolent feroit
rire
; chaque amant épris sans amour, brûle de montrer
e amusoit le peuple ? Palissot n’a pas prétendu, comme Moliere, faire
rire
pour gagner de l’argent. Je ne sai pourquoi cet é
respectable, en répandant le mépris sur ceux qui le professent. J’ai
ri
de leur colere, j’en ris encore. Le vice ne peut
nt le mépris sur ceux qui le professent. J’ai ri de leur colere, j’en
ris
encore. Le vice ne peut souffrir les portraits q
’une manière aussi notoire que l’injure a été publique. On a beaucoup
ri
de cette excommunication, & le sieur Mercier
coup ri de cette excommunication, & le sieur Mercier aurolt dû en
rire
comme les autres : mais il a paru redouter l’immo
l’honnête-homme, la prude, l’Agnès, &c. Voici un trait qui feroit
rire
, s’il n’intéressoit la Religion : le fils de Vero
ns : il a eu l’impudence de le présenter à la Reine, qui a bien voulu
rire
de la momerie ; il lui a fait un compliment le pr
nommé par Ciceron Sannio, Acteur qui, au rapport de Ciceron, faisoit
rire
par sa voix, son visage, ses gestes, & toute
ateur du Théâtre Anglois, fit tout à la fois parler Prose & Vers,
rire
, pleurer, & heurler Melpomene ; & comme i
ues dans le goût Espagnol. Les Jodelets & les D. Japhet faisoient
rire
le Peuple : Moliere vint, & fut bientôt en ét
n’étoient pas du Peuple, & qui rioient à ses Comédies : Pourquoi
riez
-vous ? c’est de vous dont on parle. Quid ride
s mœurs du plus grand nombre d’entr’eux ; en ne les sacrifiant pas au
ris
moqueur des Inutiles : en suivant la route tracée
sont ordinairement à cannevas, & n’ont d’autre fin, que de faire
rire
par des quolibets, & ces bons-mots, insipides
d, qu’il vaudra mieux la faite enfermer entre quatre rideaux ; l’on
rit
& l’on applaudit à la naïveté de la répartie,
es monstrueux de corps, et dont le seul aspect était capable de faire
rire
, avec ces Innocents ou Idiots, qui servaient asse
idiculement quelque Héros ; les Sauteurs à cloche-pied, qui faisaient
rire
en tombant, pour ne pouvoir pas bien se tenir sur
ir aucune honte, ils couraient la Ville et les Théâtres, et faisaient
rire
les Spectateurs par des gestes impudents, par des
trui ce que l’amour-propre nous empêche de découvrir en nous. L’Avare
rit
de la peinture qu’on fait de lui-même, & croi
p; èxtrêmement relevées ; aussi voit-on le Philosophe & le Savant
rire
au Théâtre des mêmes traits qui éxcitent la bonne
d’esprit, sont un jargon dont on déclare gravement qu’il ne faut que
rire
. Toute la jeunesse l’apprend par cœur, & l’em
emis des mariages & des mœurs. Par-tout quelqu’infidélité dont on
rit
; des maris & des femmes qui s’insultent, se
l’éloge de leur vertu, à moins de vouloir, comme Érasme, faire, pour
rire
, l’apologie du vice & du libertinage. Troi
ouillures, & plus grandes encore dans vos mœurs, vos paroles, vos
ris
, votre parure. Homil. 42. ibid. Comparons le thé
est devenu propre à tout. Tout au théatre est opposé à la sagesse, le
ris
dissolu, la pompe diabolique, la dissipation, la
emploie, mais des alimens plus combustibles & plus funestes, des
ris
dissolus, des discours obscènes, des airs lascifs
’est d’avoir dit et chanté, et au reste d’aller faire bonne chère, et
rire
un petit les uns avec les autres. De même fait-on
dit l’Ecclésiastique : « Les contes des pécheurs sont odieux et leur
ris
est en mal faire et en péchéEcclésiastique, 27. [
ssaireab. Aucuns le prennent à se promener, les autres à deviser et à
rire
honnêtement. Saint Antoine (père et auteur des mo
de saison ? Qui craint le danger De s’engager Est sans courage : Tout
rit
aux Amans, Les Jeux charmans Sont leur partage. T
ette pente aveugle et impétueuse à se laisser emporter par l’envie de
rire
»De Rep. 10. De Legib. 7. [Platon, De la Républiq
urer des commodités temporelles ; qui n’aiment qu’à se divertir, qu’à
rire
, et à faire rire les autres. Ils ne remplissent d
és temporelles ; qui n’aiment qu’à se divertir, qu’à rire, et à faire
rire
les autres. Ils ne remplissent donc aucunement l’
afin qu’ils employassent ainsi leur vie, qui en est le prix, à faire
rire
, et à divertir les autres ? Que si des Idolâtres
s libres dans leurs paroles, plus dissolus dans leurs gestes et leurs
ris
, et plus paresseux dans le bien…. Ainsi travaille
rds lascifs et licencieux. TandisIdem ibidem. que nous nous amusons à
rire
des sottises qui se disent à la Comédie, et des o
e de Bachaumont. Continuons. Ce bon homme très-peu sauvage, qui sait
rire
& qui sait penser, charmant quoiqu’il dise la
ommes fort heureux qu’il existe à Geneve un vieillard pour nous faire
rire
. Tel est donc le mérite & l’emploi sublime d
p; l’emploi sublime de ce prodige de science & de talens de faire
rire
. Que la France est heureuse d’avoir un Bouffon de
orce & des charmes, Où du tenare égayant le tableau, Tu peins les
ris
dans le sejour des larmes, Et les plaisirs dans l
ze de l’obscénité.) Maret, Lafontaine, Chaulieu n’auroient fait qu’en
rire
, (bons garans, beaux modeles, belle apologie.)
sur l’amour, l’ennui profond d’une ame sterile, perce à travers leurs
ris
d’etiquette, emprisonné dans un cercle distingué
le style burlesque, les folies ont leur mérite ; on ne veut que faire
rire
, & rien n’est plus risible que ce faux poëtiq
ntes, sont des contrefactions de la nature, qui, quoiqu’elles fassent
rire
, ne plaisent pas, comme les anagrammes, les acros
mieux à siffler & à bâiller. Tous les deux devoient se faire sans
rire
, malgré les grimaces d’un bouffon nommé Jean Pota
eurs avoient deux ennemis à vaincre, leurs concurens & l’envie de
rire
pendant le sifflement ou le bâillement, plus dang
& fit tant de gambades qu’il déconcerta le siffleur & le fit
rire
. Le second étoit un homme grave, à large collet &
n air si naturel qu’on entraîne les autres, & on a moins envie de
rire
. L’auteur pense que le bien de l’Etat demande qu’
mie royale de Musique, établie à grand frais au Palais Cardinal, fait
rire
par la magie de ses machines, & endort par la
is été sensible à toutes les remontrances qu’on lui a faites, ravi de
rire
des sottises d’autrui, appréhende d’en faire, de
sottises d’autrui, appréhende d’en faire, de peur de donner sujet de
rire
à son tour. « Ce n’est point un conte frivole :
es et mères : la danse fut suspendue ; ce ne furent qu’embrassements,
ris
, santés, caresses : il résulta de tout cela un at
lus douce que celle du vin. Après avoir restéh quelque temps encore à
rire
et à causer sur la Place, il fallut se séparer ;
’usage établi, aux yeux d’un Public qui condanne sans entendre, &
rit
avant de raisonner. Nous savons que ces excuses n
jeunir ? Après avoir larmoyé si long-tems, ne s’avisera-t-elle pas de
rire
encore, comme du vivant de Molière, de nos folies
n’aident-ils pas fortement à le séduire ? Des hommes qui viennent de
rire
; de folâtrer avec les Comédiens, sont-ils bien p
ccuper que du Comédien. Qui est-ce qui n’a pas entendu mille fois les
ris
moqueurs, éclatter aux discours d’ingénuité, d’in
Contre la Comédie en vain l’on écrira De ces moralités le public se
rira
. Jésus-Christ dira-t-il, aux riches de la terre P
ce d’Arlequin : Arlequin en effet n’est qu’un valet balourd, qui fait
rire
par ses bêtises. La fécondité du théatre Italien
vent impunément dire tout ce qui leur vient dans l’esprit, pour faire
rire
le parterre. Tel a été dans tous les tems le théa
eux enfants, & la plupart des spectateurs, des vieux enfants, qui
rient
d’un conte de vieille ; pour peu qu’on ait l’usag
n fonds de joie inépuisable, toujours cent nouveaux contes pour faire
rire
, sans rien dire de bas, d’impie ni-d’impudique ;
s changeoient à chaque acte, on ne s’y mettoit en peine que d’y faire
rire
, & cet homme qu’on dit avoir chassé les histr
s gros valets avec le stile selon la grossiereté de village, qui font
rire
un moment, pourvû qu’ils ne se montrent pas trop
e qu’on n’entend guere ? Tout cela n’est que pour la populace, qui en
rit
aux éclats. Pour l’opera venu d’Italie en France
ues avantures étoient de ces événemens des amans de Cithere, qui font
rire
le public un moment, dont on ne se souvient plus
é, ni dû être porté, on ne l’a pas même fait ; les Commissaires n’ont
rient
dit la-dessus. En France, en Espagne, en Portugal
grossit les traits, ajoute des circonstances, pour plaire, pour faire
rire
: elle ne peut s’endispenser ; la vérité toute nu
’autre : le Breviaire décidoit de tout. La face de ce Diocèse faisoit
rire
& gémir, dans la même Paroisse le Curé disoit
nu un sceptre, on en eût badiné, cette imagination burlesque eût fait
rire
, elle eût été prise pour une scéne à ajouter aux
Du Mariage. L’un des plus grands désordres de la comédie, dont on
rit
, au lieu d’en gémir, c’est le mépris & le dég
nt contes en l’air qu’il vient nous faire ici. Soyez sûr qu’elle en
rit
dans le fond de son ame. C’est avoir pour le se
Mais quoi ! la religion, les sacremens, Dieu sur le théatre ! vous en
riez
; est-ce là leur place ? quel ridicule ! Non, san
par-tout, & ne rappelle jamais l’infidélité des femmes sans faire
rire
. Grand nombre de comédies ne valent que là-dessus
tuffe, & régalé de mille sifflets. Les obscénités applaudies font
rire
aux éclats, les idées de religion sont reléguées
ns & leurs remords ne sont pas moins amers ; à leurs yeux même le
ris
est une folie, le plaisir un songe : Risum reputa
s. On n’y en voit point d’autres, indécence, dissipation, folle joie,
ris
immodéré, mollesse, amour du monde, médisance, me
ustifier les folies de ce Tabarin, il ajoûte ce bel axiome : Qui fait
rire
son siecle en doit être adoré. Voici une leçon di
fans, qui la pleurent. Le Prince eut bien de la peine à s’empêcher de
rire
; J’approuve leur piété, dit-il avec un sérieux f
r-tout que libertinage. Les Anglois & les Allemands n’en font que
rire
. L’Espagnol avec ses langueurs & ses serénade
jamais. Minerve tient la pensée La vertu l’âme enlasséeb, Les amours
rient
en l’œil, La troupe divine ensemble En ce bel esp
es paroles, « par lesquelles on veut plaire aux autres » et les faire
rire
, distincte de celle des paroles qui portent au ma
de chèvre, des cornes, des oreilles pointues, un masque à la main, un
ris
caustique, des attitudes indécentes. Ces armes pa
portraits ridicules d’après nature. C’est une troupe de cyniques qui
rient
de tout, & ne cherchent qu’à faire rire. Plus
e troupe de cyniques qui rient de tout, & ne cherchent qu’à faire
rire
. Plus une piece est remplie de sel & de bons
e preuve, une objection, une réponse ; tout sait railler, tout aime à
rire
, on se moque des Saints & de leurs vertus, de
nné le mot, les soufflets de toutes parts couvrirent les sifflets. On
rit
beaucoup de cette scène faite impromptu à ces per
s, les deux tiers de Moliere. C’est ce qu’on aime davantage : on veut
rire
, & il faut servir le public selon son goût. C
Le Roi vint à passer, & ayant vu cette scène comique, il se mit à
rire
, & dit pour les consoler : Il vaut mieux que
tout ce que dit le Roi, nous étions trop chagrins pour avoir envie de
rire
: mais, comme le génie françois est d’oublier les
bue les rôles : on parlera, on déclamera, on chantera, on dansera, on
rira
: voilà mon intrigue. Le Kain, Molé, Brisard, la
un vice. Un homme fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont, en
rit
d’abord, mais s’arrête à la morale qu’on en tire.
arle, une belette qui raisonne, des souris qui tiennent conseil, sont
rire
les enfans mêmes à qui on donne des pareils docte
langage est grossier, remplis de ces vilains mots des halles qui font
rire
la populace. Ils brillent sur les tréteaux &
qui n’a jamais pris sur la terre le moindre divertissement, à qui le
rire
a été inconnu, qui a donné au contraire sa malédi
ire a été inconnu, qui a donné au contraire sa malédiction à ceux qui
rient
, que l’Athlète qui étant dans la lice tout prêt d
onnent, et sur la longueur de cet exil, il n’y a point de moment pour
rire
, cela n’appartient qu’au monde qui verra dans peu
es familles, etc. et ce sont les endroits qui amusent et font le plus
rire
, dans les pièces qu’on dit les plus réservées. Qu
peuple ; qui peut s’en défendre ? on veut attirer la foule, et faire
rire
, gagner de l’argent, et c’est le peuple qui l’app
de la Toscane à Rome exercer le beau métier, l’utile talent de faire
rire
le peuple aux coins des rues ; ce qui, malgré l’é
S. Chrysostome, que ce n’est point à nous à passer le temps dans les
ris
, dans les divertissements, et dans les délices. C
encore plus dangereux est le sujet pour lequel on s’emporte dans ces
ris
immodérés. Car aussitôt que ces bouffons ridicule
ause qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les
ris
, dans les divertissements, et dans les délices qu
frapper par de grands traits, amuser par des tabarinages, & faire
rire
en grimaçant, pour le mieux affecter & puiser
sques, des principes ridicules, des conséquences bizarres, pour faire
rire
à leurs dépens. Le succès a passé leurs espérance
e voltiger, ne se nourrit que de frivolité, & ne pense qu’à faire
rire
; on lui pardonne tout : ses écarts sont sans con
tion, l’excès de nos foiblesses sur leur condamnation. On aime plus à
rire
qu’à pleurer, à se mocquer de ses semblables qu’à
inge qui grimace, fait des sauts, des tours de souplesse, amuse, fait
rire
. Il a beaucoup de négligence dans le style, d’exp
anger ; avec un esprit tourné à la plaisanterie, il est aisé de faire
rire
aux dépens des gens pleins de ridicule, qu’ils n’
n’y rencontre que des mécontentements, et des mélancolies ; qu’on n'y
rit
jamais ; on ne joue jamais ; on est en récollecti
sauvage, et quasi farouche : l’autre extrémité est, vouloir toujours
rire
, jouer, se recréer, de façon, que cela soit plutô
u, au livre premier de ses Offices, « Il est loisible de jouer, et de
rire
, mais modérément, comme avec médiocrité on se ser
i est Dieu, et sans lui causer de l’ennui, tandis que lui ne fait que
rire
. Vous trouverez beaucoup de personnes qui ont écr
s plaisirs pris en telles assemblées, vous chatouillent, et vous font
rire
, mais en riant ils vous tuent. C’est cette tasse
ter ses vanités ; et ainsi se moquait de sa mère en son cœur, et s’en
riait
avec ses compagnes : ne vous sera-t-il pas une gr
acer un camp, & bâtir une forteresse. Je ne pouvois m’empêcher de
rire
en voyant ce superbe appareil d’une guerre en pei
la comédie. Il n’est point de guerre plus agréable. Comme le François
rit
de tout, & de lui-même, on joua sur le théatr
une comédie de la comédie, qui la représentoit assez bien. Le Roi en
rit
, & avec lui toute sa Cour. Ces exemples ont é
singulier que son spectacle, bouffon, facétieux, toujours le mot pour
rire
, portant un habit d’Arlequin. Il alloit dans une
voyoit les Officiers, insensibles à la perte de la bataille, les uns
rire
, les autres pleurer à la lecture de ces lettres.
avoit fait la lecture ; hé mon Dieu, s’écria-t-elle, en soûriant d’un
ris
malin & dedaigneux, cet Auteur nous veut fair
dangereuses qui sont aussi les plus agréables. Lorsqu’elle veut faire
rire
, elle ne peut guère se dispenser d’être licencieu
e 2. c. de S. Math. Ce n’est point à nous à passer le temps dans les
ris
, dans les divertissements et dans les délices ; c
nfin dans l’Article suivant, saint Thomas condamne de péché mortel le
ris
et la joie immodérée. Je pourrais encore souteni
dement, parce que dans la Comédie, il y a du côté des Spectateurs des
ris
et une joie immodérée, le Spectacle n’étant jamai
que médiocrement réjoui. Or saint Thomas condamne de péché mortel le
ris
et la joie immodérée ; car aprés s’être fait cett
dans la superfluité du jeu, voici comme il répond : Il est écrit, le
ris
sera mêlé de douleur, et la joie se terminera par
lique des pleurs éternels. Mais dans la superfluité du jeu, il y a un
ris
et une joie immodérée : Donc il y a du péché mort
der avec un visage passionné, leur protester qu’on les adore ; tantôt
rire
, tantôt pleurer avec elles, les poursuivre pour e
ue d’en reconnaître la vanité et le péril : J’ai condamné, dit-il, le
ris
de folie, et j’ai dit à la joie ; Pourquoi me tro
int voulu que nous ignorassions, lorsqu’il a dit : Malheur à vous qui
riez
à présent, parce que vous pleurerez. Matth. 5. Et
une couronne, cela est trop commun, mais une forêt de lauriers. Vous
riez
, Eh ! pourquoi non ? Arouet vaut bien Alexandre,
s-est-il assez de distinction pour le Roi, pour le Dieu Arouet ? Vous
riez
de la comparaison, le génie sublime qui fait agir
majestueuse, d’un air de reine, accompagnée des graces, des jeux, des
ris
, des talens, s’avance vers la statue du Dieu Volt
e de gloire qui s’y distribue, & à quel genre de combattans, doit
rire
en apprenant à quelle maison le grand Voltaire do
toit un débauché, un impie, qui, avec quelques bouffonneries, faisoit
rire
les libertins : similis simili gaudet. Voltaire e
Spectacle, & tous les jours venant de pleurer à une tragedie, on
rit
aux éclats à la petite piece qui la suit : les ho
tillon son rival un nigaud, dont l’ingénuité & la balourdise font
rire
quelquefois. On y voit ces vers ridicules où l’on
gréables sottises. Il est mauvais Poëte, & bon Comédien ; Il fait
rire
, il est vrai, c’est tout ce qu’il fait bien. Moli
tion, la pauvreté, le recueillement ? Je suis persuadé que le lecteur
rit
de ma réflexion. Ce langage serait barbare au thé
es dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : ’Malheur à vous qui
riez
, vous pleurerez’. » C’est un jugement bien différ
ge, et rend la majesté de Dieu le jouet d’un valet de théâtre, qui en
rit
et en fait rire ? Et ne pensez pas que les ennemi
majesté de Dieu le jouet d’un valet de théâtre, qui en rit et en fait
rire
? Et ne pensez pas que les ennemis de la comédie
permet à leurs femmes ; (C. 47.) sur la dissipation, la légèreté, les
ris
immodérés ? Il cite quelques vers de M. de Maniba
enim honor ei servatur, quæ se in tantum scelus deduxit. » (L. 47. de
rit
. Nupt. L. 29. C. de Adult. L. 1. C. ubi Senator.)
ble pour étancher sa soif et remédier à ses maux. Le Roi n’en fit que
rire
, et autant par politique que par bonté, il témoig
nts et la sépulture ecclésiastique aux Comédiens. Qui peut voir, sans
rire
, l’Avocat aux genoux de la Clairon, lui donner du
malgré lui, & de plusieurs autres qui sont de jolies contes pour
rire
; je m’attache à celles qui offrent le portrait d
’assemblée par ses scélératesses, Madame Pernelle & Orgon la font
rire
par leur ridicule aveuglement pour Tartuffe. Le r
passions, doivent être serrés & concis : les hommes ne sauraient
rire
qu’un instant. Les parodies sont presque toutes e
, & moins saillans. Un Ouvrage dont le principal but est de faire
rire
, doit être d’une précision semblable, toute propo
s. Il veut mourir d’effroi, ou se livrer à l’épanouissement d’un gros
rire
, en débridant sa large bouche. Des hommes déguisé
stera éveillée. On favorise la ridicule avidité du moment, et l’on en
rit
sous cape. Où Midas va se laver, on doit trouver
qui se font ès Processions, sinon pour faire peur aux enfants, faire
rire
les bons compagnons et libertins, et les conduire
u. Les Compositeurs de nos Pièces modernes, auraient bien sujet de se
rire
de leur embarras. S’ils fesaient pareille entrepr
us riches qui avez votre consolation en ce monde ! malheur à vous qui
riez
! malheur à vous qui êtes rassasiés ! Ce n’est pa
ge. Toutes ces tracasseries des Dramatiques subalternes auroient fait
rire
en France ; les Flamans sont moins endurans, le D
ourtant la mine d’un espiegle Qui fait des tours, se cache, afin d’en
rire
à part, Qui séduit la raison, & qui la prend
écier il prend le haut ton en faveur de Moliere. Son Panegyrique fait
rire
. Ce n’est dans Regnard , dit-il, ni l’excellente
lus grossieres farces de Tabarin sur le Pont Neuf sont celles où l’on
rit
aux éclats, & où l’on bat des mains, & le
ne seroit point crier. Il ne force personne ; il seroit tout-au-plus
rire
, & fourniroit la matiere de quelque scene. Le
njoués & leur marche bruyante attiraient une foule de peuples qui
riait
de leurs saillies, & des quolibets qu’on lui
ale. On crut d’abord qu’une chose qui n’avait pour objet que de faire
rire
, méritait peu d’attention. Aussi lui laissa-t-on
s pour enchanter le Public ; & qu’il ne suffisait pas d’exciter à
rire
; mais qu’il fallait peindre avec finesse un ridi
u’un Acteur en porte, et ils ne produisent d’autre effet que de faire
rire
; il n’en est pas ainsi de l’habit militaire ou b
ens debout qui se moquent de ceux qui sont sur le théâtre, et ceux-ci
rient
à leur tour de ceux qui sont en bas. Mais ceux qu
. J’ai beau lui exagérer le sacrifice que je lui ai fait, il se met à
rire
, et me soutient qu’il m’a trouvée très profane. »
ta des comédies qui faisaient pleurer, et des tragédies qui faisaient
rire
; ce qui était passé de mode à Babylone. » Commen
e. Il a cru dire un bon mot dans l’antithèse « des tragédies qui font
rire
, et des comédies qui font pleurer », et lancer un
gances des Patriciens, d’écouter les rôles que jouent les Fabiens, de
rire
des soufflets que se laissent donner les Mamerque
, & au lieu d’inspirer de l’horreur, il étoit plus propre à faire
rire
. Il s’abandonnoit au burlesque, tant le gout qui
ne » Ravis serez tous a la boucherie » Si gay n’aura de qui la bouche
rie
» S’il le convient laisser mettre en ruyne. Autr
ant pleurer, à celui qu’on lui présente pour le divertir en le fesant
rire
. Nous ne reconnaissons pas nos amis dans les Pers
vènemens Tragiques excitent dans notre âme, nous occupent plus que le
rire
& le mépris que les incidens des Comédies pro
ongrégation de S. Maur (22) et celle des théologiens de Louvain (64).
Rit
. de Paris, p.108.114. [Rituel de Paris, p. 108 et
tes ; on a voulu que ce Théâtre, où ils ne vont en apparence que pour
rire
ou pour pleurer, devînt pour eux, presque sans qu
ui ne l’estime, qui ne soit porté même à l’aimer et à le plaindre. On
rit
de sa mauvaise humeur, comme de celle d’un enfant
t quoiqu’il y ait dans la vie quelques circonstances bizarres où l’on
rit
et où l’on pleure à la fois, je demande si toutes
est préférable au plaisir seul de pleurer, ou même au plaisir seul de
rire
? « Les hommes sont tous de fer ! » s’écrie l’Enf
amis ; « Et les femmes ? » lui répond le valet, qui ne veut que faire
rire
le parterre ; j’ose inviter l’illustre Auteur de
publ.1738), comédie en cinq actes de Voltaire. q. [NDE] Original :
ris
. r. [NDE] « [Hic erit ferus homo], manus eius c
e dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : « Malheur à vous qui
riez
, car vous pleurerez »Luc, VI, 25. [Luc, chapitre
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