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1 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
l’ambition et la vengeance, en nous faisant sentir du plaisir dans la représentation des plus grands excès de ces passions, car certai
e Chrétiens, nous ne serions pas touchés de tant de plaisir dans leur représentation . Un enfant ne prendrait pas plaisir dans la repré
dans leur représentation. Un enfant ne prendrait pas plaisir dans la représentation de la mort de son père, un père dans la représent
laisir dans la représentation de la mort de son père, un père dans la représentation de la mort de son fils, ni une femme dans la repr
e dans la représentation de la mort de son fils, ni une femme dans la représentation de celle son mari. Un mari ne se divertirait pas
s. Mais pour revenir à mon sujet, nous ne prenons plaisir que dans la représentation des choses que nous aimons : et cette représentat
isir que dans la représentation des choses que nous aimons : et cette représentation fortifie encore dans nous l’amour de ces choses,
rs : Mais la Comédie a cela de plus, que comme elle est faite pour la représentation , la lecture en est encore plus dangereuse, parce
eurs ; et ainsi la lecture même tient quelque chose de la force de la représentation . Or la représentation fait toujours des impressio
ture même tient quelque chose de la force de la représentation. Or la représentation fait toujours des impressions plus vives que la l
a lecture, comme le dit ce Poète qui a si bien entendu ce que peut la représentation . Je ne saurais croire que les Poètes ignorent tou
ompée et qu’elle croie assister à une action véritable, non pas à une représentation  : Ils ne sauraient donc ignorer le mal que fait l
2 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations , sous conditions (25 janvier 1542) Vues par la
ainsi qu’il est requis pour le regard du bien qui peut advenir de la représentation dudit mystère, sans y commettre aucunes fraudes,
s, soit pour interposer aucunes choses profanes et lascives en ladite représentation , ni faire aucunes exactions indues en y employant
repreneurs dudit jeu et mystère, tenus faire commencer lesdits jeu et représentation incontinent à une heure après midi et icelle cont
ouage des loges (…) que trente écus au plus par loge. cp. [NDE] Les représentations ne sont permises que les jours de fête, à l’excep
la derivation de bien et seureté de quoy ». Comprendre : pour que la représentation soit convenable (décoration = conformité au decor
rêt des pauvres ». cu. [NDE] Au moyen de = du fait de. Parce que les représentations éloignent les fidèles du service divin, affaiblis
rnois valent 800 livres parisis. cx. [NDE] Avant le commencement des représentations . cy. [NDE] Floris déchiffre « par cri après » :
3 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
ue plaisir ; car on y joignit dans la suite des temps trois sortes de représentations plus magnifiques, plus ingénieuses et plus honnêt
ortir du Théâtre avec les habits dont ils s'étaient servis dans leurs représentations  ; ce qu'à parler franchement je ne saurais bien c
s entraient séparément ou conjointement en tout ou en partie en leurs représentations . Ces Fables néanmoins furent jouées dans Rome ass
Tragédie y fut reçue, qui sont la seconde et la troisième espèce des représentations honnêtes, qui furent depuis ajoutées à la pompe d
vers pouvait faire quelque partie agréable et comme nécessaire de la représentation . Nous avons un exemple dans l'Andromaque d'Euripi
e au Poème ; mais toujours avec la bienséance convenable à ces belles représentations . Et pour s'y rendre d'autant plus experts, les Co
ien que les choses honteuses ne se mêlaient point aux grâces de leurs représentations , bien que le plaisir n'en fût point banni. D. H
4 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ents qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations , ou pour en assurer la tranquillité. L’usageHe
que sous le nom de Comédie, nous comprenions aujourd’hui, quant à la représentation , toutes les Pièces de théâtre, soit Tragédie, Com
ient si publiques, que l’on ne fit aucune difficulté d’en souffrir la représentation sur le théâtre, sans aucun déguisement. PasquierP
s Troupes de Comédiens ; et après avoir fait quelques essais de leurs représentations dans les principales Villes du Royaume, ils crure
t assigner devant lui, les Provinciaux ; ils cessèrent aussitôt leurs représentations , en attendant que ce Magistrat eût levé cet obsta
é publique, de se séparer en deux Troupes. Les uns continuèrent leurs représentations en l’Hôtel de Bourgogne ; et les autres, du conse
exigeaient trop d’argent pour y entrer, et qu’ils commençaient leurs représentations trop tard pendant l’Hiver. Ils s’émancipèrent aus
de théâtres de nos premiers Poètes commencèrent à vieillir ; et leurs représentations froides et languissantes n’ayant plus cet air de
e l’Abbé Perrin, et la musique de Lambert Organiste de S. Honoré. Ces représentations furent continuées avec un fort grand succès sous
ts et du Public à l’Académie de Musique, ceux qui se trouveront à ces représentations n’y fassent aucun désordre, et qu’aucun de ceux à
environs du lieu où l’Académie de Musique est établie, les jours des représentations qui y seront données au Public, à peine de prison
le lieu de l’Académie ; de porter aucunes armes à feu dans celui des représentations , d’y tirer l’épée, et d’y faire aucune insulte ou
aient à force ouverte entrés dans ledit Hôtel de Bourgogne pendant la représentation de la Comédie qu’ils auraient fait cesser ; et il
permission qu’elle avait donnée aux Comédiens de se servir dans leurs représentations de Musiciens jusqu’au nombre de six, et de Violon
de ses Maisons Royales, pourvoir en même temps à la commodité de ses représentations , et à la sûreté de ceux qui pourraient s’y trouve
environs du lieu où l’Académie de Musique est établie, les jours des représentations qui y seront données au Public, à peine de prison
ition qu’elles soient, de porter aucunes armes à feu dans le lieu des représentations , d’y tirer l’épée, et d’y faire aucune insulte ou
our n’en faire à l’avenir qu’une seule, afin de rendre à l’avenir les représentations des Comédies plus parfaites, par le moyen des Act
es aux Troupes de ses Comédiens Français et Italiens, d’avoir dans la représentation de toutes sortes de pièces de théâtre, plus de de
aliens, de se servir d’aucunes voix externes, pour chanter dans leurs représentations , ni de plus de deux voix d’entr’eux ; comme aussi
e de Violons que six, ni de se servir d’aucuns Danseurs dans lesdites représentations , sous quelque prétexte que ce soit ; à peine de c
9. Jan. 1701. Ordonn. qui réitère encore les défenses de troubler les représentations de l’Opéra et des Comédies, publiée et affichée l
et manière que ce soit, ni d’y faire aucun désordre, soit pendant les Représentations , ou Entre-Actes, soit devant ou après l’entrée au
9. Jan. 1701. Ordonn. qui réitère encore les défenses de troubler les représentations de l’Opéra et des Comédies, publiée et affichée l
5 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
penser que puisque le récit d’une Action éclatante étoit agréable, la Représentation de cette Action, mise en Dialogues, & exécuté
ient les Hymnes, dit le même Historien, avec tant de mélodie, que ces Représentations faisoient pleurer de joye les Espagnols. Il seroi
ois, suivant Tavernier, ont une grande passion pour la Comédie. Leurs Représentations , qui sont superbes par les décorations, s’exécute
s de tems que ne dure le tour d’un Soleil. Deux Juges président à ces Représentations , pour décider du mérite de la Piéce. Tavernier ne
t pour aller boire, manger & dormir. Dans le quinziéme siécle nos Représentations saintes duroient quelquefois quatre ou cinq jours
ragédie. C’est un Poëme mêlé de l’Epique & du Dramatique, dont la représentation dure trois jours entiers. Plusieurs Acteurs toujo
ur le Théâtre tant que le Spectacle dure, me rappellent nos anciennes Représentations . Tous les Acteurs paroissoient sur le Théâtre au
nser que la conduite des Piéces n’étoit pas plus vraisemblable que la Représentation . Par ce que je viens de rapporter, on voit la pas
6 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
il allait de bourg en bourg. Solon eut la curiosité d’aller voir ses représentations et ses fictions tragiques ; il en fut si indigné
s devaient traiter. La scène comique dans les commencements était une représentation d’après nature ; les personnes y étaient désignée
en Italie. Cependant, jusqu’au treizième siècle, il n’y eut point de représentations publiques ; elles se faisaient dans des maisons p
ns publiques ; elles se faisaient dans des maisons particulières. Les représentations théâtrales ne recommencèrent qu’en faveur des mys
eurs vielles les vers des troubadours ou trouvères. Il y avait de ces représentations privées mêlées de musique et de jeux, qu’on donna
ont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût du temps, par des représentations pieuses qui furent l’enfance et le bégaiement de
1398 ; que des bourgeois de cette ville se réunirent pour donner des représentations de la passion de Jésus-Christ, et pour vivre aux
t, et pour vivre aux dépens de leurs spectateurs. Le caractère de ces représentations , dont les pèlerins de la Terre-Sainte avaient don
gèrent avec les enfants sans souci pour donner au public de pareilles représentations  : ils s’appelaient basochiens. Les clercs de la c
né en 1659 ; de Régnard, né en 1647, et de Voltaire, né en 1694 ; les représentations lyriques de Lully, né en 1633, et de Quinault, né
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation . JE terminerai ce quatrième Livre après avoir
ur le Théâtre, continuent-ils, qu’afin de plaire dans l’instant de la représentation . Le suffrage qu’on accorde au stile est moins fla
sera-t-elle contente ? Combien durera sa gloire ? Pendant le tems des représentations . C’est la borner à un tems bien court. Une Pièce
sistême. On n’a jamais entendu que le succès d’un Drame se borna à sa représentation . Aristote dit formellement le contraire. Ecoutons
losophe, « La Tragédie ne laisse pas de conserver toute sa force sans représentation & sans Acteurs62… Peu importe à une Pièce que
8 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être cond
ela qu'imiter les Empereurs qui n'ont jamais rien prononcé contre ces représentations , et qui se sont contentés d'en réformer l'abus, e
ésordres corrompaient l'excellence de cette Poésie et la beauté de sa représentation  ; il en faut chasser le vice qui se doit faire ha
nteté des lieux, Innocent III condamna ce désordre sans condamner ces représentations , ni même chasser ces Jeux de Théâtres hors des Eg
ertissements publics ; Car l'opinion des doctes Chrétiens, est que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être condamnée qua
ur ne pas abandonner entièrement cette dernière pensée favorable à la représentation des Poèmes Dramatiques, je l'appuierai seulement
9 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
Article Septième. Des spectacles ou des représentations scéniques. Les représentations théâtrales abst
Septième. Des spectacles ou des représentations scéniques. Les représentations théâtrales abstractivement considérées ne sont pa
tout leur intérêt et le théâtre restera désert : preuve donc que les représentations scéniques, prises dans leur ensemble comme elles
ci d’un autre genre de séduction que l’on devine facilement. Dans les représentations dramatiques, le plus souvent, que d’aventures tra
déjà trop puissantes par elles-mêmes ; et si vous dites que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Co
t à l’esprit ce qu’elles expriment, combien plus sera-t-on touché des représentations théâtrales, où, comme dit Bossuet, « tout paraît
etc. On pèche encore mortellement en concourant ou en coopérant à une représentation notablement indécente, valdè turpis, soit par sou
s au moins étrangers, il n’y a point de péché mortel à assister à des représentations qui ne sont point notablement indécentes, ni exéc
ait péché mortel pour les simples spectateurs qui assisteraient à une représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que
représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que cette représentation peut occasionner. Mais il n’en est pas de même de
ne fût pas une occasion, pour d’autres jeunes gens, d’assister à des représentations indécentes. » (Théologie morale, t. 1, 6e partie,
’un péché véniel en assistant, par curiosité ou par récréation, à une représentation notablement obscène. Mais on sait assez qu’on ne
appliquer l’expression notablement obscène à ce dernier cas, ou à la représentation où l’on ne fait faire qu’un péché véniel, et l’on
éché véniel, et l’on aurait dû se contenter de dire tout simplement : représentation indécente, qui certainement dit moins que notable
saires au soulagement des peines de la vie, entre lesquels il met les représentations de chasse… Cet ange de l’école n’a donc garde d’e
spectacles, n’avait pas été auparavant instruit de l’iniquité de ces représentations , le confesseur peut, après lui avoir fait compren
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
ux pour en être entièrement séparé. Si on avait pu approuver quelques représentations , c’étaient surtout celles que les maîtres proposa
et pour leur procurer à la fin de l’année un honnête délassement. Ces représentations étaient ordinairement en latin : le sujet en étai
t excessif de la nation pour le théâtre, et voyant d’un autre que ces représentations de collège habituaient les jeunes gens à avoir mo
supprima. Les amateurs des spectacles s’autorisaient de ces sortes de représentations . Cependant ils ne s’appuyaient que sur un abus do
11 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
plaisir. Il ne s’agit que d’examiner le prix, en soi du talent de la représentation , & la nature du plaisir attaché à la Scène. L
hé à la vue d’un accident facheux, qui viendra verser des pleurs à la représentation . En faisant ainsi le procès à l’erreur, il n’y a
e fonds & l’ordonnance d’une Piéce ; le goût & la forme de la représentation . Au lieu que dans la Peinture, la Musique & l
il n’aura jamais le ton d’éloquence & de persuasion propre à une représentation . En fait de vigueur & d’expression, il n’est
dans la république des Lettres, qui puisse le disputer à celui de la représentation  : c’est sans doute le genre de Peinture le plus a
préjugé aussi commun, qu’il est naturel. Mais en est-il de même d’une représentation  ? Non il s’en faire beaucoup : elle n’a point à l
ors imposans. Il est indigne d’elle de chercher à séduire : quand une représentation plaît ; c’est qu’elle est exacte. Et peut-on s’y
ement d’une nuance négligée, d’une teinte mal entendue. En un mot la représentation en genéral est un tableau : tous les rolles se ré
ntiment ! quel esprit de vérité & quelle intelligence l’art de la représentation exige ! il faut toucher le Spectateur, l’attendri
s, qui ne se soutiennent que par le talent singulier des Acteurs. Une représentation naturelle & naïve enséveliroit telle Piéce, q
rolles ne peut ordinairement les rendre. Si la Piéce avoit un tour de représentation marqué, qu’elle joignit au caractére des rolles,
génie de l’expression : pourquoi l’Auteur seroit-il aussi inepté à la représentation  ? Il auroit d’autant plus de facilité à saisir, q
ui trace le tableau, & point du tout : l’Auteur sur le chef de la représentation souvent est aussi neuf qu’un étranger. Tout son f
ifférent. Dans la composition c’est l’idée que l’on consulte, dans la représentation au contraire c’est la réalité : dans l’une c’est
orité tous les rolles. L’Acteur a donc non-seulement dans l’Art de la représentation une partie qui lui est exclusive ; mais c’est que
t ce qu’une Piéce si accomplie qu’on l’imagine, jusqu’au moment de la représentation  ? C’est un croquis informe, tout au plus une esqu
ces épines & ces difficultés différentes attachées à l’art de la représentation . Le génie, le sentiment & l’intelligence, quo
s nous défier, qu’ils sont plus rapides & plus prompts. Comme la représentation d’une Piéce est un tableau, ce n’est point chez n
la gloire de ces sortes de tableaux ; loin de faire le triomphe d’une représentation , seroient au contraire pour elle un écueil infail
mens par leur ton, les passions par leur langage. En un mot, dans une représentation tout nous est connu, tout nous est familier : pou
ts ? & peut-on sans ridicule ne pas compter au nombre celui de la représentation  ? Enfin lequel est le plus éloquent d’un organe o
au du coloris. Mais il est aisé de voir que c’est ici la partie de la représentation  : & qu’est-ce que l’Art Dramatique sans elle 
reur : brisons promptement sur cela. On ne peut refuser à l’Art de la représentation le titre pompeux de talent distingué : dès-lors o
es ménagemens scrupuleux. Nous avons vu jusqu’ici que le talent de la représentation n’est pas à beaucoup près sans prix ; c’est peu :
us en sommes d’autant plus affectés, qu’outre que l’art magique de la représentation , est de nous rendre propre absolument la Scène, c
s entendues, où toute la force & l’expression concourrent ; enfin Représentation exacte où toutes les graces de la précision, &
es principes plus beaux, les maximes plus délicates ? J’en atteste la représentation , la lecture, même le coup d’œil. Tout est fait au
fet qu’on entre dans le fonds des Piéces, soit qu’on s’en tienne à la représentation , il est également difficile de leur faire aucun r
s accessible aux qualités sociales. Les Spectacles considérés dans la représentation , ne sont pas plus à craindre pour nos mœurs. Je c
12 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
s, nous ont ouvert le chemin pour leur répondre : que les délectables représentations qui intéressent les hommes dans des inclinations
nt rejetées en général les choses déshonnêtes : il en est de même des représentations du théâtre. Saint Jean n’a rien oublié, lorsqu’il
mais du monde. » Si la concupiscence n’est pas de Dieu, la délectable représentation qui en étale tous les attraits n’est non plus de
outer : il n’y a point de théâtres, il n’y a point de ces dangereuses représentations  : ce peuple innocent et simple trouve un assez ag
13 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religi
amatiques, je ne veux entendre sous ce nom de Jeux de Théâtre que les représentations qui se faisaient sur cet échafaud, Théâtre ou Scè
ie de Religion. IlsDiod. l. 4. ont cru que Bacchus avait institué les représentations du Théâtre, et donné lui-même les exemples de plu
sent engagés dans un état séparé du commerce de la vie civile. Et ces représentations qui se faisaient sur le Théâtre, étant consacrées
de l'Achaïe, en y mêlant les Jeux de Musique, dont le nom comprend la représentation des Poèmes Dramatiques, comme les autres Jeux du
uelque espèce particulière, il y faut presque toujours comprendre les représentations des Poèmes Dramatiques, qui n'en furent guère sép
14 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
ces farces exécrables dont en France on fait un dessert de ciguë aux représentations tragiques et sérieuses, mériteraient sans doute u
e les Images des Temples sont comme les livres des simples, aussi les représentations leur servent de lecture et leur apprennent divers
lambeaux des lettres et de la piété par toute la terre se servent des Représentations dans leurs Collèges non seulement pour donner à l
rt des villes la moitié du salaire que l’on donne pour assister à ces Représentations va à l’hôpital et l’autre est pour ceux qui les j
nt invités d’aller au Palais du Roi où se devait faire une excellente Représentation du Martyre de Sainte Cécile. Ils me convièrent de
tte sorte. L’un des plus grands passe-temps de cette Cour ce sont les Représentations . La Compagnie qui sert maintenant le Roi en cette
ta hier en la façon que je vous dirai. Elle fait toujours bien en ses représentations mais hier elle se surmonta elle-même, vous eussie
drique (dont elle est véritablement aimée) est encore son amant en la Représentation , alors c’est un esteufh entre deux beaux joueurs
15 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
a Comédie, c'est-à-dire du Poème Dramatique, n'est autre chose que la représentation naïve d'une action, ou pour mieux dire d'un événe
; car, ce qu'on entend par le mot de Comédie n'est autre chose que la représentation d'une aventure agréable et gaie, entre des person
personnes communes. Ce qu'on entend par le terme de Tragédie, est la représentation sérieuse d'une action funeste, et considérable, p
e qualité, ou de grand mérite ; et celui de Tragi-comédie signifie la représentation d'une aventure dans laquelle les principales pers
ns ? Quels effets peuvent produire ces expressions accompagnées d'une représentation réelle; que de corrompre l'imagination, de rempli
chevé, et qu'il n'y a point d'amour. Mais il est certain aussi que la représentation en serait fort ennuyeuse. Car il faut avouer que
irement, si on considère de bonne foi quel est l'empire naturel d'une représentation vive, jointe à une expression passionnée, sur le
l'éloquence des Orateurs, il le doit être à plus forte raison par la représentation des Comédiens : ils y ajoutent même tout ce qui l
u'il n'y a que leur mémoire qui s'en mêle. Mais le cœur ému par cette représentation n'a pas les mêmes bornes, il n'agit pas par mesur
ordre tout ensemble. Ils disent qu'il est vrai que la Comédie est une représentation des vertus et des vices, parce qu'il est de la fi
ve en eux aux sentiments qu'on prétend leur donner, que ces sortes de représentations favorisent encore d'une manière pathétique, et qu
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
la naissance de la Poësie Dramatique, on attribue l’établissement des Représentations Théâtrales, sérieuses, à ces Pelerins qui revenan
qui le vît, à qui le cœur ne apiteast. Les Italiens eurent de pareils Représentations . Une de leurs anciennes Piéces de Théâtre est int
ois au Concile de Constance, parurent très-nouveaux aux Allemans. Les Représentations de ces premiéres Piéces qui contenoient plusieurs
hasteté, Regnabo, Regnavi. Les Italiens avoient quitté avant nous les représentations pieuses, puisqu’on croit que la Calandra fut joué
& le Palladio, mort quatre ans auparavant, ne fut témoin d’aucune Représentation sur ce Théâtre qu’il avoit fait à l’imitation de
ut un magnifique & inutile ornement, n’ayant servi à aucune autre Représentation , depuis celle de l’Œdippe. Les Espagnols dispute
orismond. J’espérois, dit-il, que cette Piéce seroit heureuse dans la Représentation  ; mais que notre Seigneur soit remercié de tout,
ands Poëtes Dramatiques. Tandis que le Cardinal de Richelieu, par des Représentations où l’on admiroit les Décorations, les Perspective
cent Piéces de Hardi, & tant d’autres ; mais cette Mirame dont la Représentation avoit couté, dit-on, cent mille écus, & ce Mo
onnue en Allemagne plus tard que par tout ailleurs, & le goût des Représentations Saintes y dura si longtems qu’on représentoit enc
17 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
« Quels effets peuvent produire ces expressions accompagnées d’une représentation réelle ; que de corrompre l’imagination, de rempl
hevé, et qu’il n’y a point d’amour : mais il est certain aussi que la représentation en serait fort ennuyeuse. Car il faut avouer que
irement, si on considère de bonne foi quel est l’empire naturel d’une représentation vive, jointe à une expression passionnée sur le t
l’éloquence des Orateurs, il le doit être à plus forte raison par la représentation des Comédies : ils y ajoutent même tout ce qui le
u’il n’y a que leur mémoire qui s’en mêle. Mais le cœur ému par cette représentation n’a pas les mêmes bornes, il n’agit pas par mesur
ordre tout ensemble. Ils disent qu’il est vrai que la Comédie est une représentation des vertus et des vices, parce qu’il est de la fi
ve en eux, au sentiment qu’on prétend leur donner ; que ces sortes de représentations favorisent encore d’une manière pathétique, et qu
les des anciens ont fait une partie de la Religion Païenne, et que la représentation des Comédies et des Tragédies était un Acte de Re
s Tragédies était un Acte de Religion. Il veut prouver ensuite que la représentation des Poèmes dramatiques ne peut être défendue par
uteur s’est retranché à dire dans le 12me et dernier Chapitre, que la représentation des Comédies et des Tragédies ne doit pas être co
sions, Chapitre 2. qu’encore qu’il n’y ait rien que de feint dans les Représentations , l’on ne laisse pas de prendre part à la joie de
, et aux déguisements. Ce sont les passions qui se fortifient par les Représentations des Théâtres, et que les parents doivent s’efforc
18 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
-il point pensé à l’autre Traité, et il a soutenu le parti des belles Représentations par exercice d’Esprit, de même qu’il avait déjà f
Spectacles chez les Grecs et chez les Romains ; Que véritablement les représentations qui se faisaient en postures, en grimaces, et en
ciens, on les doit tenir dans l’estime comme eux, et assister à leurs Représentations comme à des Spectacles importants ; car si l’on m
s exposent. Celui qui a fait imprimer un gros Livre contre ces belles Représentations , a donné plusieurs exemples pris des plus fameux
aussi qu’on dressât une Académie de jeunes gens bien choisis pour les Représentations , afin que les Comédiens ne fussent plus des homme
Pièces que l’on voudrait faire jouer devant le peuple, afin que leur représentation ne pût nuire à personne : Mais des Censeurs inexo
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la
ous son nom verser la Chammeslé. » Boileau à Racine. Ce qui rend la représentation d’une pièce de théâtre beaucoup plus dangereuse q
êcher de convenir qu’il n’y a point de comparaison à établir entre la représentation animée et la lecture tranquille d’une pièce drama
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
ésente que leurs vices. L’intriguant le plus décidé, en sortant d’une représentation du Méchant, se trouverait insulté du nom de Cléon
heureusement dans un Livre fameux*. On y définit le mot Spectacles, Représentations publiques, imaginées pour amuser, pour plaire, po
; sur-tout de ceux qui tendoient à exciter l’attrait de l’émotion. La représentation de trois Tragédies de Sophocle coûta plus aux Ath
er au Peuple, ne pourraient point exiger plus de cinq pièces d’or par représentation , & que celui qui en faisait les frais ne pour
s. Tite-Live finit sa Dissertation sur l’origine & le progrès des représentations théâtrales à Rome, par dire qu’un divertissement,
oin. Tu verras, dans la suite, chère Ursule, par qui le plaisir de la Représentation doit nous être procuré : si des maximes saines so
s : je ne dois m’arrêter ici qu’aux principales sources du danger des Représentations  : je renvoie pour les autres au § II, où je les e
’il procure ; je dois le prouver dans un autre endroit. Cependant les Représentations théâtrales ne sont que trop souvent nuisibles ; c
s dispositions, & cette première source des effets corruptifs des Représentations , est la plus abondante. La seconde manière dont l
tement une union tout-à-fait opposée à leurs vues. En jouissant de la Représentation , on approuve rarement de telles actions ; presque
uisqu’il le faut, mais appliquons-nous d’abord à desinconvénienter la Représentation . Or on ne peut y parvenir qu’en se donnant des Ac
la trop grande facilité d’aborder les Actrices durant & après les Représentations . On doit sur-tout l’attribuer au trop de liberté
21 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
re au public. Pourquoi desirer un bien que nous possédions ? Dans nos représentations antiques & grossières, l’esprit à la vérité n
aire de Trévoux, verbo Comédie. Les abus qui s’introduisirent dans la représentation des mystères mêmes donnèrent lieu à cette défense
pour le divertissement des peuples soient quelquefois accompagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressio
nne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir des représentations publiques qu’ils feront, que la crainte des peine
ns ce saint temps, en interdisant, même aux Comédiens Italiens, toute représentation pendant ladite semaine. Cette défense est du mois
Tibère. Valère Maxime ne vouloit pas que les femmes assistassent à la représentation des Pièces galantes. La Novell. 117 permet au mar
. & honest. Cleric. Je ne crois pas que cette défense regarde des représentations honnêtes, mais seulement des jeux de théâtre obsc
22 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
vec empressement ces nouveaux Habitans de l’Etrurie, & dans leurs représentations ils ont fait entrer des circonstances relatives a
de Carthage : toute la Ville est, dit-il1, en mouvement, pour voir la représentation des Divinités fabuleuses ! Quel est donc le sujet
ès avoir reçu le Baptême, vous n’ignorez pas que l’on y rencontre des représentations diaboliques, que le Théâtre est de l’invention du
écrire contre les Comédiens qui devenoient très-rares, & dont les représentations étoient sans suite & sans consistance. Saint
corriger les mœurs, dit-il encore1 ! Le Spectacle ne plait que par la représentation des hommes vicieux. Quelle régularité peut inspir
a pas laissé dans sa politique de supposer un certain danger dans les représentations . Il ne conseille pas d’y souffrir la jeunesse1, q
M. de Voltaire avoit cependant mis quelques citoyens dans le goût des représentations  ; il les faisoit venir chez lui de tems en tems p
23 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
its par leurs Dieux, comme je l’ai dit, chapitres 2 & 3. Dans les Représentations des Tragédies à Athenes, tout étoit sacré. Elles
Grec. Un Poëte François dont la Piéce est mal reçue dans la premiere Représentation , espere un meilleur succès dans les suivantes : &
e premiére lecture, loin qu’on en puisse être frappé dans la premiere Représentation . Comment la Tragédie de Britannicus eût-elle été
ouble. L’Action est en effet le principal objet d’un Poëme qui par la Représentation doit faire une prompte impression. Le Sujet d’Œdi
e est plus conforme à la conversation ordinaire, & convient à nos Représentations qui se font dans un lieu fermé, & très-étroit
x vastes & découverts, qui étoient destinés chez les Anciens, aux Représentations . La Versification qui est toujours la même dans n
ur & la satisfaction des oreilles, produisoient leur effet par la Représentation , & qu’elles nous paroissent dans leur caracte
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
les Loix & par le raisonnement : Mais le Gouvernement protége les Représentations Dramatiques ; & son approbation, sans doute b
e, leurs talens, leurs mœurs, & leurs attraits inconvénientent la Représentation des Pièces les plus sages. Cette Aventure fait le
Sous le § I, on entre dans quelques détails sur les inconvéniens des Représentations Dramatiques. Renvoi à la Note [A] 297 qui contien
erait à propos de faire à notre Scène pour donner plus de vérité à la Représentation . 111. Note [H] 415 L’Article premier concerne le
M] 425. 213 Article douze, Direction. 218 Article treize, Jours des Représentations . 221 Note [N] 430, sur les Théâtres Ephébiques.
amatisme. Proposer de la regarder comme nulle, & de favoriser les Représentations Dramatiques, sans reformer le Théâtre, ce serait
25 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
s d’une vie d’ailleurs exemplaire et irreprochable, de réfléchir. Les représentations qui se font dans les Collèges à la fin des Classe
célèbres Avocats n’y ont pas paru. II. Nous défendons de joindre à la représentation de ces Tragédies, des Comédies et des Opéra avec
toute sorte d’impressions. On s’y servira beaucoup moins de certaines représentations bouffonnes très indignes du Christianisme, et que
aints ou consacrés par la célébration de nos saints mystères, pour la représentation de ces Tragédies à quelque point que l’on les réd
26 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
s yeux et par les oreilles : ils n'ont pas traité de la même sorte la représentation des Poèmes Dramatiques, et je ne trouve que fort
s avaient désiré. Mais lorsqu'il condamne quelques désordres dans les représentations Théâtrales, il parle de celles qui étaient accomp
rés des paroles de Saint Jérôme, comme une condamnation absolue de la représentation des Poèmes Dramatiques, car il n'en parle point ;
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
dée. De pareils spectateurs seroient sans doute ravis en extase, à la représentation d’une Piéce dragmatique, fût-elle jouée dans une
Alexandre. Si je vois toujours la salle, je prends peu d’intérêt à la représentation . On ne peut donc me transporter dans le lieu de l
un édifice de carte qui tombe au moindre souffle. Nous savons que les représentations Théâtrales nous trompent ; nous nous plaisons à e
un certain âge, ou quand on a beaucoup fréquenté les Spectacles, des représentations qui s’y donnent. Tous les ressorts de l’illusion
Acteur en diroit assez pour suivre le fil de la Pièce. Au lieu que la représentation cessant, ils ne pensent plus qu’au bruit qui se f
28 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
e la piété. « On serait peut-être moins coupable en assistant aux représentations théâtrales, si leur effet n’était que d’allumer d
de fantômes ; et la prière qu’on adresserait à Dieu au sortir de ces représentations , supposé qu’on en fît, ne serait-elle pas plus pr
onnaît les obligations et l’essence du christianisme, on sent que des représentations si obscènes ne peuvent s’accorder avec sa pureté 
29 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
me ; mais il ne l'arrête pas de même dans ceux en qui il l'excite. La représentation d'un amour légitime, et celle d'un amour illégiti
on les différentes dispositions qu'il rencontre ; et souvent même, la représentation d'une passion couverte de ce voile d'honneur est
30 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
e, & ses prestiges ne faisoient impressions sur aucun Fidele. Les représentations théatrales furent ensévelies sous les ruines de l
prirent le nom de Confreres de la Passion ; d’où sont venues tant de représentations dans l’Eglise, à Noël, aux Rois, à la Semaine-sai
uts & des figures des mêmes dieux jusques dans la même nation, la représentation théatrale dont les variations arbitraires ont pro
ompé : ce n’est pas seulement l’idolâtrie, c’est encore la dangereuse représentation du crime, les leçons du vice, l’apologie des pass
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déch
ommençons par la Comédie, qui , selon les apparences, fut la prémière représentation en règle connue des hommes. Il est bien certain q
a curiosité publique. Voilà pourquoi l’on court avec empressement aux représentations des Drames sérieux. Le Spectateur contemple avec
ne peine alors, elle est un plaisir. Que les larmes qu’on répand à la représentation d’un Drame sont différentes de celles que nous ar
32 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
es d’un seul péché mortel, vous faites tous un péché mortel. Or toute représentation de Théâtre est sans doute un péché mortel. Jugez-
âtre, elle leur refuse la sépulture des Fidèles. En assistant à leurs représentations , n’êtes-vous point cause qu’ils représentent ? Qu
u’elle ne concevait pas comment on pouvait goûter quelque plaisir aux représentations du Théâtre, que pour elle c’était un vrai supplic
ute la conduite de cette admirable Princesse n’est, en vérité, qu’une représentation la plus fidèle de toutes les règles et de toutes
33 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
ellement3. On ne peut, sous peine de péché mortel, concourir à aucune représentation notablement indécente, valde turpis, ni par abonn
ssi péché mortel pour les simples spectateurs qui assisteraient à une représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que
représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que cette représentation peut occasionner. Mais il n’en est pas de même de
le ne fût pas une occasion pour d’autres jeunes gens d’assister à des représentations indécentes5. 646. Si les choses représentées ne s
34 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
lume ; mais il ne l'arrête pas de même en ceux en qui il l'excite. La représentation d'un amour légitime et celle d'un amour qui ne l'
on les différentes dispositions qu'il rencontre : et souvent même, la représentation d'une passion couverte de ce voile d'honneur est
35 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
tre est composée de deux parties : la première est une relation de la représentation de L'Imposteur, et la dernière consiste en deux r
es Plaisirs de l’île enchantée » à Versailles ; le roi en interdit la représentation « publique ». Le texte est remanié, passe de 3 à
douin de Péréfixe, promulgue une ordonnance frappant d’interdit toute représentation et toute lecture de la pièce, sous peine d’excomm
36 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
, partie III, tit VIII, chapitre IV, § 12]. il parle expressément des représentations qui étaient en vogue « de son temps », cent cinqu
e ces spectacles, c’est qu’en ce temps on songeait à de toutab autres représentations , comme il paraît par les pièces qui nous en reste
quae fiunt hodie, elle ne prouve pas qu’il n’y eût auparavant aucune représentation , comme le veut Bossuet ; en effet, la suite de la
37 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
de monde, que de ne considérer point d'autres mauvais effets dans ces représentations , que celui de donner des pensées contraires à la
sont guère moins contagieux. Toutes leurs pièces ne sont que de vives représentations des passions d'orgueil, d'ambition, de jalousie,
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
de monde, que de ne considérer point d'autres mauvais effets dans ces représentations , que celui de donner des pensées contraires à la
e le plus honnête de tous les Poètes de Théâtre, ne sont que de vives représentations de passions d'orgueil, d'ambition, de jalousie, d
39 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
XIV. Il est si vrai que la Comédie est presque toujours une représentation de passions vicieuses, que la plupart des vertus
la sagesse, la pauvreté, la pénitence ne sont pas des vertus dont la représentation puisse divertir des spectateurs ; et surtout on n
40 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
ins pendant le cours de leurs longs voyages, et dont ils offraient la représentation sur des espèces de tableaux. Les pèlerins devinre
s ecclésiastiques de tous grades intervenaient comme acteurs dans ces représentations religieuses, ainsi que dans ces fameuses processi
eux-mêmes rempli des rôles et ouvert leurs églises pour ces sortes de représentations . A ces mêmes époques, et longtemps encore après,
41 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
ces mêmes mères assistent, sans aucun scrupule, avec leurs filles aux représentations des Comédies de Molière, lorsqu’elles se font dan
ous les jours contre les Spectacles, et qu’elles ne condamnent pas la représentation en elle-même, ni la nature des Pièces que l’on re
tout ce qui les accompagne, et qui n’a rapport qu’à l’appareil de la représentation , n’est pas bien important, ni par conséquent bien
42 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
j’exposerai ici quelques réfléxions que j’ai faites autrefois sur les représentations Théâtrales ; peut-être serviront-elles à défendre
fiction pour la vérité même : alors on est obligé de convenir qu’une représentation Théâtrale est un amusement supérieur à tout autre
s les affections et toutes les passions du cœur humain ; il y a telle représentation qui inspire la joie, la tristesse, la colère, l’a
43 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
ous avez en vûe quatre ou cinq de ces jeux, pour les employer dans la représentation de votre Poëme, il arrivera infailliblement, ou q
fautes par une vicieuse complaisance pour l’avantage du Comedien. La représentation d’une Tragédie est l’objet de sa composition, mai
l en étoit autrement, il y auroit un vice ou dans le Poëme ou dans la représentation . Les personnages n’auroient point entr’eux la lia
niquer des pensées écrites, & de retracer par le recit, ou par la représentation des actions intéressantes ou agréables, je n’y vo
44 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
nt à jouer des Pièces suivies. Apulée nous rend un compte exact de la Représentation du Jugement-de-Pâris, faite par une Troupe de ces
erçait une profession des plus grâves, confesse que son goût pour les Représentations des Pantomimes, était une véritable passion. Luci
ssi zélé partisan de l’art des Pantomimes, dit qu’on pleurait à leurs Représentations , comme à celle des autres Comédiens. Saint August
ains épris de tous les Spectacles du Théâtre, préféraient ceux-ci aux Représentations des autres Comédiens. Dans les premières années d
45 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
on origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralité
t en autant de différents personnages, qu’il était nécessaire pour la représentation . LeurLivre rouge vieux du Châtelet, fol. 167. pre
es, il ne fut plus question que de trouver un lieu commode pour leurs représentations . Il y avait alors deux cents ans, que deux Gentil
hâtelet le 1. Mars de la même année. L’on commença à s’ennuyer de ces représentations sérieuses, les Joueurs y mêlerent quelques farces
46 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
P. du). Citation de quelques Vers qui lui furent adressés contre les représentations des Tragédies dans le College de Louis le Grand,
, 256. Son Sermon contre les Spectacles, b, 274. Ce qu’il pensoit des représentations domestiques des Pieces de Théatre, 406 Clément.
il a essuyées à ce sujet, 421 Confreres de la Passion. Idée de leurs représentations , b, 83 & s. Considérations sur l’art du Thé
e Voltaire appelle ceux qui sont d’une conduite équivoque, a, 63. Les représentations dramatiques sont des amusemens incompatibles avec
vile, b, 357. Son sentiment sur les Poëtes dramatiques, & sur les représentations domestiques, 404 Gauthier, Curé de Savigny-sur-O
e Maintenon pour ne pas faire exercer les Demoiselles de S. Cyr à des représentations dramatiques, a, 496 Heinsius, b, 186 Helvetius.
ur de la Comédie, 115 & 473. Son Arrêt du 20 Janvier 1765, où les représentations dramatiques sont défendues dans les Colleges, a,
se du contraste que présente le mélange des Drames réunis en une même représentation au Théatre François, 112. Mépris de nos faux Phil
51. Ses réflexions sur l’état de Comédien, 292. Son sentiment sur les représentations des Tragédies dans les Colleges des Jésuites, 486
Quinte-Curce. Caractere des Scythes, a, 40. Quintilien. Dangers des représentations , & même de la lecture des Pieces de Théatre,
in, b, 331 R Rabelleau, b, 402 & 416 Racine (Jean). Effets des représentations dramatiques, a, 26. Son repentir sur les sophisme
ur les vertus de Louis XVI, b, 171 Raimbert. Anecdote relative à une représentation faite à Auteuil de la Tragédie d’Attilie, a, 290
isons pour la condamnation des Spectacles, 440. Son sentiment sur les représentations des Tragédies dans les Colleges, 484 Rochefoucau
340-346 ; b, 173, 175, 342-345 Rollin. Son sentiment sur l’usage des représentations de Tragédies dans les Colleges, a, 486. Abus de l
, 102. C’est profaner les livres saints, que d’en tirer des sujets de représentations théatrales, 189, 368, 386. Abus scandaleux qu’on
cietés honnêtes. Leur agrément, a, 30-32 Solon. Ce qu’il pensoit des représentations de Thespis, b, 3 Sonnet de M. Godeau, Evêque de
ire, 374-387. Il est indécent d’y représenter des sujets saints, 384. Représentations domestiques des Pieces de Théatre ; leurs dangers
défendit aux Principaux des Colleges d’exercer les jeunes gens à des représentations dramatiques, a, 492 Valere Maxime. Opposition de
47 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
XIV. Il est si vrai que la Comédie est presque toujours une représentation de passions vicieuses que la plupart des vertus c
la sagesse, la pauvreté, la pénitence ne sont pas des vertus dont la représentation puisse divertir des spectateurs, et surtout on n'
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
des acteurs et des actrices, quelle est la matière et le but de leurs représentations  ; quels effets ces représentations produisent dan
est la matière et le but de leurs représentations ; quels effets ces représentations produisent dans les acteurs et dans les spectateu
49 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
t deuxième d’août dernier, par lequel il a malicieusement calomnié la représentation qui vous avait été exhibée dans votre collège le
t portés. Car pourquoi cette haine nouvelle et si grande aversion des représentations des choses saintes, sinon pour revendiquer le thé
profit l’avaient choisi en cette action les jésuitescf. Mais en cette représentation des jésuites aucuns spectateurs riaient quelquefo
rand merci, lourdaud que tu es, de là devrais-tu conclure, que telles représentations sont bonnes et licites. A quoi s’accorde toute la
le royaume des justes et la nouvelle cité de Jérusalem ? De pareille représentation nous est ce grand et dernier jugement, cet inespé
xte de Gaule, que le Prévôt et les échevins avaient été présents à la représentation de la pièce. Le texte est donc moins écrit pour d
uvons témoigner, pour avoir (comme fondateurs dudit collège auquel la représentation fut faite) assisté durant trois jours : avec les
’attend à ce que l’auteur du Récit touchant la comédie en conteste la représentation . Il dévalorise ainsi ses arguments comme issu d’u
a tout net dix écus (par-dessus = en plus des dépenses faites pour la représentation ). bo. [NDE] En d’autres termes : l’accusateur ne
50 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
vêque de Cantorbéry sous le règne de Guillaume III, dit, à propos des représentations théâtrales : « On ne saurait les tolérer. Il ne f
es principes d’une corruption intérieure qui se trouve flattée par la représentation des égarements coupables du cœur humain, les plai
aux mœurs du siècle. Il y a longtemps qu’on discute la légitimité des représentations théâtrales ; qu’il me soit permis d’observer que
aucun avantage des instructions morales et religieuses. En outre, ces représentations , qui nous passionnent et fascinent nos yeux et no
ts ; on en perd dans les préparatifs du départ, on en perd pendant la représentation  ; et, après le retour, la langueur dont ces plais
et de dissipation que nous contractons à notre insu. Ajoutez que les représentations théâtrales offrent au monde des tableaux flatteur
conscience pure. Nous engageons tous ceux qui ont des doutes sur les représentations dramatiques et sur le danger qu’il peut y avoir à
t compenser les blessures profondes et souvent mortelles que font ces représentations dangereuses, à l’innocence, à la pureté et à la r
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
is. On conçoit sans peine que je ne parle point de la durée de la représentation , encore plus bornée. Les Chinois sont les seuls P
endre. Que la durée de l’action ne devrait pas passer celle de la représentation . Je crois, ainsi que l’a dèjà pensé D’aubigna
-seulement son action ne dure qu’autant de tems qu’il en faut pour sa représentation , mais encore elle est supposée se passer dans le
ore à donner à l’action de leurs Pièces la même durée que celle de la représentation . Si l’on s’obstine à rejetter la règle utile dont
au moins n’indique le tems de l’action s’il n’est égal à celui de la représentation . Il faut se garder d’avertir le Spectateur de
s dit éxpressément, c’est aujourd’hui mardi : le véritable jour de la représentation peut être un lundi ; & cette supposition qu’i
qui la possède le mieux. Elle ne passe jamais chez lui la durée de la représentation . Je défie qu’on puisse me citer une seule de ses
52 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
? C'est pourquoi je vous prie tous de ne point assister à ces infâmes représentations des Spectacles, et d'en retirer les autres ; car
arole de Dieu, que l'applaudissement et l'approbation qu'on donne aux représentations des Spectacles ; c'est pourquoi je vous ai souven
eur Jeux, et y passant les journées entières. C'est vous qui dans ces représentations malheureuses profanez la sainteté du mariage, qui
dessein qu'il de perdre les âmes ; enfin tout ce qui se fait dans ces représentations malheureuses ne porte qu'au mal : les paroles, le
utres un sujet de scandale ? Quand vous ne seriez point blessé de ces représentations infâmes, n'est ce rien que vous y avez attiré les
r tous les vices des Spectacles, ce ne sont que des ris dissolus, des représentations honteuses, des paroles infâmes, des médisances, d
53 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
tinguées seront, en tout tems, à six livres, ci…… 6 l. Aux premières Représentations , toutes les Places, à l’exception du Parterre, se
tique qui n’ait senti, que pour atteindre au naturel, au vrai, par la Représentation , il y aurait encore beaucoup de choses à desirer
mais il n’est pas ici question d’eux : je vais considérer ce moyen de représentation dans le Drame : je distingue de deux sortes d’A-p
e ôte au Spectateur, sans que lui-même s’en apperçoive, le goût de la Représentation . Un A-part d’un vers entier est déja trop long ;
es actions deshonnêtes ; on ne les retrouve guères aujourd’hui qu’aux Représentations de nos Baladins ; c’est un reste de ces gestes ob
fort sagement écrite, très châtiée, devient néanmoins dangereuse à la représentation . Il serait encore à desirer, qu’on ôtât de nos Pi
ges à la fois. Mais la belle nature qui partout est une, réprouve une représentation trop ouvrageuse ; elle nous dit : ou chantez, &am
Français ? Pour leur répondre avec avantage, nous les enverrons à nos Représentations bien exécutées. Je me contente seulement ici d’in
ames. Le genre de la Pièce ne sera jugé que par le Public, après cinq Représentations  ; & l’Auteur ne pourra être demandé & cou
’ Art. V du Titre III. La première, la seconde, ni même la troisième Représentation ne seront jamais intérompues ; ce n’est qu’à la q
ndrait, au bout de quelques minutes rendrait l’émotion plus vive ; la Représentation qui succéderait, acheverait l’enchantement : tout
eur à constituer un corps à des beautés muettes ; c’est de lui que la Représentation doit recevoir l’importance, l’intérêt, & l’ag
estinés aux grands emplois, acquerront sur le Théâtre, une aisance de représentation , qui ne pourra que leur être très-avantageuse dan
s qui surpasseront les autres, on fera choix de ces Coryphées pour la représentation des Pièces nouvelles. Les Auteurs ne pourront off
u moins en user si sobrement, qu’on ne s’y livre qu’une fois dans une Représentation . Il est dans la nature, qu’un homme, dans le cour
s accompagnemens qu’elles auront approuvés. ‌ Art. XIII. Jours des Représentations . Les Spectacles offriront tous les jours une réc
ne sera que pour la Répétition sur le Théâtre public la veille de la Représentation , que tous les Acteurs seront réunis : mais les Ré
t lieu tous les jours, le matin, avec la retenue recommandée pour les Représentations . Tous les Jeunes-gens admis, pourront y assister.
à trois heures, pour se concerter ensemble une dernière fois avant la Représentation . Les Acteurs & les Actrices de chaque Théâtre
Les Maîtres de Déclamation, auront de plus l’emploi de Souffleurs aux Représentations publiques : il pourrait y en avoir sur les aîles
raison du genre dans lequel ils auront travaillé, & le nombre des Représentations marquera le degré de mérite. Le Tragique patrioti
scène : l’Acteur se fatigue en pure perte durant tout le reste de la Représentation . En France, les hommes énervent tout. 1. La Musi
s harmoniques, qu’à la fin des Pièces ; ils n’intérompaient jamais la représentation , Je sais bien que cet abus ne déplaît ni aux Aute
lasser de la relire : quel effet cette Pièce n’aurait-elle pas, si la Représentation l’animait ? 1. Nous avons une Musique si savante
Pièces proportionnée, sur-tout de celles en un Acte, pour varier les Représentations  : J’avance qu’il y en aurait assez pour ne pas le
les Relâches durant l’année, vous trouverez environ 100 jours où les Représentations n’ont pas lieu : reste 132 jours environ par seme
ché & levé. La règle des 24 heures est violée, si l’on donne à la Représentation un temps invraisemblable. L’action peut commencer
t toujours aussi vive que M. Rousseau le prétend, les bons effets des Représentations dramatiques seraient infaillibles sur le Théâtre
lus digne d’eux & de nous. *. Le 31 Juillet 1769, on a donné une Représentation de l’Iphigénie de M. Racine, dans laquelle on mit
dans chaque genre se trouveraient alors recompensés par le nombre de Représentations , & par les Reprises. Les petites Pièces de la
54 (1641) Déclaration du roi
our le divertissement des peuples, soient quelquefois accompagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressio
nne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir aux représentations publiques qu’ils seront, que la crainte des peine
55 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
ades, à s'y méprendre avec un laquais en bonne fortune. Deux ou trois représentations d’un spectacle bourgeois leur donnèrent le goût d
retenue des quarts de jour perdus, pour ne point manquer une première représentation aux boulevards, ou bien au Vaudeville, fit avoir
eaux. Je lui en veux moins qu’aux censeurs d’alors, qui permirent des représentations , amas dégoûtants de tout ce qu’on peut apprendre
te conception du Vampire 9 devait-elle être admise aux honneurs de la représentation  ? La lecture de cet extravagant ouvrage avait ass
ds à cette école du crime ? Et voilà les ouvrages qui obtiennent cent représentations  !… Nos sensations ressemblent à ces corps épuisés
é du Cid : on ne transige point avec l’honneur ! Une place prise à la représentation de l’Orphelin Soldat 47, composait le grief ; mon
lesquelles on s’expose journellement à de plus grands dangers qu’aux représentations de nuit de l’après-souper de l’Hôtel Soissons 61,
Porte Saint-Martin. Il y avait affluence, comme dans ma jeunesse, aux représentations du Premier navigateur et de Tarare, avec son prol
uin, dernier directeur des Variétés Amusantes, brûlé à la suite d’une représentation du Festin de Pierre de la Foire. 58. [NDA] Prem
ambules. 60. [NDA] Jusqu’en 1787 ou 1788, ce spectacle donnait deux représentations . La première finissait à 9 heures et la seconde c
56 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
édie, Tragi-comédie ou Pastorale. Mais proprement la Tragédie est une représentation grave et sérieuse d’une action funeste qui s’est
tune, qui se trouve suivie d’un heureux événement. La Comédie est une représentation naïve et enjouée d’un événement agréable entre de
martyres de quelques Saints ou Saintes. Ils en avaient fait quelques représentations devant le Roi Charles VI. qui leur permit de les
la Trinité, qui fut appelée la salle de la Passion, où ils firent les représentations de leurs Pièces jusqu’en 1541. que le Parlement l
y voit encore à présent. Le Parlement leur permit d’y continuer leurs représentations , à la réserve du Mystère de la Passion, et des au
us le nom et au profit de cette Confrérie. Ainsi l’on ne vit plus ces représentations dévotes qu’une pieuse simplicité de ce temps-là a
ap. 7. §. 11. et Sylvestre. En troisième lieu, l’on peut regarder la représentation d’une Comédie comme celle d’un tableau ; plus il
édie pour l’ordinaire : la vue et l’imagination se satisfont de cette représentation vive et naturelle que fait le Comédien, sans y in
la comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disparaît entièrement dans le même mome
egarde la Comédie en elle-même et en général, c’est-a-dire, comme une représentation qui de soi est capable de divertir et de réjouir
nnêtes, où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et vaines, où les représentations sont contre la pudeur, où les Comédiens et les Fa
aut point, dit-il, être curieux de voir ces spectacles, et les vaines représentations de ces Charlatans ; il ne faut point non plus prê
celui des Théâtres, qui n’est propre qu’à irriter les passions par la représentation des intrigues des femmes et des choses impures. »
ice comme étant illicite. C’est pareillement un péché de regarder ces représentations  ; ainsi que Saint Augustin le déclare dans ses Co
uteur parlant ailleurs de la profession des Comédiens, dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un péché mortel
t cooperatio ad mortale. » . « C’est, dit-il, un péché mortel, si ces représentations se font par exemple avec des paroles sales, ou av
ls prendront garde, dit S. Charles, de ne point assister à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’
ces choses. Il est évident que cela n’a pas besoin de preuves, que la représentation de la Comédie est bien plus vive, et fait beaucou
e ingénieuse et spirituelle qui se trouve dans l’invention et dans la représentation , par exemple, par rapport à l’Acteur qui représen
maître des mouvements de son cœur, on pourrait croire qu’en voyant la représentation d’une chose malhonnête, il laisserait le mauvais
able d’inspirer, pour se rendre seulement sensible à la manière de la représentation  : mais dans l’état de la nature corrompue, ces de
rendre l’un et laisser l’autre. Il s’ensuit donc que le plaisir de la représentation , particulièrement en fait d’impureté, est une occ
que la vue de la chose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation , une personne peut répondre que ce dernier la tou
xcite les passions, et tend à corrompre les bonnes mœurs, soit par la représentation , soit par les différentes circonstances qui l’acc
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
es amuser. Cette Jeunesse, pourrait être préparée, dès l’enfance, aux Représentations Dramatiques, en même-temps qu’on interdirait, sou
ver dans la cour du Collège un Théâtre, où les Elèves donneraient des Représentations publiques de Comédies & de Tragédies : ces Re
nt des Représentations publiques de Comédies & de Tragédies : ces Représentations dureraient jusqu’à ce que tous les jeunes Acteurs
agréable. Tous les jours quatre Elèves des deux sexes assisteront aux Représentations publiques ; les Filles à l’Amphithéâtre, les Gars
leur en être confié : Dans ce cas, la Ville percevrait le produit des Représentations , & fournirait à la dépense, tant pour l’ordon
leur fortune, lorsqu’ils auront été mis en liberté XIV. Après chaque Représentation , l’Actrice qui aura fait le principal Rôle, quitt
mp; à paraître avec les habits de ces états sur le Théâtre, après les Représentations , &c. XVII. Lorsque les Acteurs & les Actr
les Actrices soient pourtant avilies, & nous obligent, lors de la Représentation , à ne voir que l’Héroïne, parce qu’il ferait trop
duirait pas l’avantage le plus précieux qu’on a lieu d’attendre de la Représentation par les Acteurs-Citoyens, aurait de plus mille in
58 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
ême action que les mêmes personnes se seroient contentées de lire. La représentation étant essentielle à la Comédie, donne donc aux vé
orce, que n’auroient point les mêmes vérités dénuées du secours de la représentation . Ce principe nous conduit donc naturellement à re
59 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
ne remuent que foiblement. On verse des larmes à une, à deux, à trois représentations , & on voit les autres d’un œil sec. Il en est
les autres d’un œil sec. Il en est d’une reconnoissance à la dixième représentation , comme de dix reconnoissances vues chacune une fo
it-il la nouveauté ? Je sçai qu’en supposant des intervales entre les représentations des reconnoissances, l’oubli de ce qu’on a senti
effet est en proportion de leur nombre, & comme après beaucoup de représentations il n’est pas possible qu’il soit grand, l’impress
point de l’attitude forcée qu’hypermnestre a prise dans les premieres représentations , & dont elle s’est corrigée dans les suivante
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
ontrer, que je ne suis rien moins qu’indulgente pour les abus dans la Représentation , & les indécences dans le Drame. Je me rappel
ffets. C’est à quoi je me propose de remédier dans le § III. « Si les Représentations théâtrales sont utiles aux mœurs » ; voila la que
on doit épurer la source des amusemens publics) : l’enchantement des Représentations , & de leur brillant Spectacle, distrait les h
nvénient réel, que la plupart des Spectateurs se trouvent attirés aux représentations dramatiques par le plaisir que donne le jeu de te
al à l’accessoire, n’a cherché qu’à donner le plaisir résultant de la Représentation  : la Pièce est dangereuse, lorsqu’elle nous diver
tié de sa Pièce, l’inconvénient trop réel de la séduction qu’opère la Représentation . Lorsque la Pièce est vertueuse, comme le Préjugé
nte tendresse dans l’amant ; mais l’amante fort des bornes, & des Représentations de ce genre, doivent être interdites aux jeunes f
Tartufe, le Dissipateur, &c. que veut on qu’il ressente durant la Représentation des Pièces que je viens de citer ? Que leur appre
61 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
har qui voituroit sa troupe. Solon eut la curiosité d’aller voir ses représentations & ses fictions tragiques. Il en fut si indign
ce genre en action. La Scene comique, dans le commencement, étoit une représentation faite d’après nature. Les personnes qu’on y jouoi
lles faites pour orner des Scenes folles & dangereuses dans leurs représentations  ? Les Poëtes dramatiques ont dégradé la Poésie, e
t que ces Provinces y prenoient. Les Carthaginois étoient occupés aux représentations de leurs Jeux, lorsqu’en 439 Genseric, Roi des Va
squ’au douzieme & même le treizieme siecle, il n’y avoit point de représentations publiques ; elles se faisoient dans des maisons p
sons particulieres ; ce qui étoit en usage du temps de S. Thomas. Les représentations théatrales ne recommencerent qu’en faveur des mys
e Théatre. Cet usage, au jugement même de Riccoboni, donne lieu à des représentations encore plus scandaleuses, puisque la liberté que
eurs vielles les Vers des Troubadours ou Trouveres. Il y avoit de ces représentations privées, mêlées de musique & de jeux, qu’on d
nt on crut devoir occuper le loisir, selon le goût des temps, par des représentations pieuses qui furent l’enfance & le bégayement
e 1398, que des Bourgeois de cette Ville se réunirent pour donner les représentations des Mysteres de la Passion de Jesus-Christ, &
& pour vivre aux dépens de leurs spectateurs. Le caractere de ces représentations , dont les Pélerins de la Terre sainte avoient don
rroit bien faire remonter vers l’année 1313 l’époque de ces sortes de représentations publiques ; mais alors elles n’étoient pas ordina
nestriers parvinrent dans ce temps d’ignorance à donner leurs jeux ou représentations pour des objets d’édification. On en vit sous le
gerent avec les Enfans sans souci, pour donner au Public de pareilles représentations . Ils s’appelloient Basochiens. Les Clercs de la C
s les Ordres, il y avoit des gens attaqués de la manie d’en faire les représentations . Le Parlement de Paris réforma cette licence, &am
e l’art dramatique par ses Tragédies de Cléopatre & de Didon. Les représentations qui se faisoient par les Enfans sans souci, rue d
p; des Chansons licencieuses ». La troupe qui étoit alors chargée des représentations dramatiques, se qualifioit de Comédiens de l’Elit
n 1659], de Moliere [né en 1620], & de Regnard [né en 1647] ; les représentations des Tragédies lyriques de Lulli [né en 1633], &am
62 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
ages de la vérité, ou plutôt d’une chose imaginée à plaisir, comme la représentation d’une idole est la figure d’une divinité feinte,
les sont colorées d’une image de grandeur et de générosité, plus leur représentation est dangereuse. Ainsi un parricide, un inceste, e
re fin ; quel abus, quelle impiété ! C’est pourtant là que conduit la représentation des vains spectacles. Elle fait encore un effet p
reilles du fond de corruption qui est en nous, tel est l’empire d’une représentation vive sur le cœur humain, lorsqu’elle est accompag
ecture des comédies et des livres de chevalerie (que eût-ce été de la représentation effective) refroidit tellement en elle la piété e
t l’aveuglement extrême de ceux qui croient qu’on peut assister à ces représentations dont on n’a guère coutume de remporter que des im
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
erdre son temps ? Je fais un autre calcul économique du temps. Chaque représentation théâtrale emporte bien quatre heures, ce qui fait
n consume bien autant : voilà plus de la moitié de la journée. Chaque représentation distrait du travail quatre cents personnes, voilà
royaume, et même davantage, dont chacun l’un dans l’autre donne cent représentations par an : en voilà deux cent mille. Cette somme mu
ts fait quarante millions. Veut-on sur le nombre des spectateurs, des représentations ou des théâtres, en rabattre la moitié, c’est bea
el esprit dramatique est un Poète affamé qui attend une portion d’une représentation pour avoir du pain, ou un libertin qui satisfait
danses y devinrent si lascives, les bouffonneries si indécentes, les représentations théâtrales si licencieuses, qu’on fut obligé de l
64 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
p; décoré, les habits galans, l’orchestre excellente. Il n’y a pas de représentation qui ne coûte au Duc 4000 livres, il en donne plus
iece. Boissi ne voulant perdre ni ses bons mots, ni les profits de la représentation , changea le titre de la farce & l’appela la P
y représentoit Zaïre, piece noble, dont le langage est décent. Cette représentation lui fait deviner le secret de son cœur, c’est-à-d
il 1768. Lett. 85. Le Mahomet de Volaire a été arrêté à la quatrieme représentation  ; mais les intrigues de la cabale dévote n’ont pa
ettre au théatre, voici l’annonce qui courut les rues en attendant la représentation . Messieurs et Dames, Vous êtes avertis que le g
de grands besoins pour acheter à ce prix un vingt troisieme dans les représentations  : sifflets, critiques, parodies, traits malins, o
diens avant de recevoir la piece, les spectateurs dans le temps de la représentation , les cotteries, les caffés, les soupers, les écri
 30. Quand on jouoit Zaïre Voltaire y faisoit des changemens à chaque représentation . Les Comédiens ne vouloient pas en faire usage, &
65 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
use comme on se l'imagine ; et sans distinguer les Jeux Scéniques des représentations du Poème Dramatique, ni les Mimes des Acteurs de
mes, s'il y en eût eu dans les troupes des Comédiens pour agir en ces représentations . Et Quintilien remarque en parlant de Démétrius q
ient naturellement propres à la Comédie, à la Tragédie, et aux autres représentations Théâtrales, et non pas que les femmes aient joué
de Tite-Live. Et cela se fit près de cent cinquante ans avant que la représentation des Poèmes Dramatiques fut reçue au Théâtre Romai
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
rès-peu académicienne, avoit refusé de s’ouvrir. Quarante billets par représentation font un objet au bout de l’an. Les Actrices ne cr
t été reçue, & dont par un passe droit injuste, ils reculerent la représentation pour jouer une autre piece qui étoit postérieure
omplet au Sieur Renou ; il la corrigea & fit annoncer une seconde représentation avec des corrections ; ce n’étoit que des coupure
amp; jouée sans correction ; elle avoit un droit acquis à une seconde représentation . C’est la jurisprudence du théatre ; la délicates
que pour la gloire, sent vivement la perte de la part du produit des représentations que lui fait souffrir cette querelle. Il propose
le troupe qui n’a pas moins de zele que le Poëte, pour le produit des représentations . Parmi cent autres raisons convaincantes, en voic
’elle dure aussi longtemps ; leurs profits cessent avec les premieres représentations . Ceux des Comédiens reviennent à chaque reprise,
ives, en attendant le moment de leur commodité. Voilà vingt ou trente représentations retardées (il y en a bien vingt-cinq qui sont heu
point la prévention que la lecture aura donnée. Une piece tombée à la représentation se releve rarement à la lecture ; mais si elle to
re ; mais si elle tombe à la lecture, elle ne se relevera jamais à la représentation . Le P. Bouhours, Maniere de bien penser, qui d’ai
67 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
er grand nombre dans le Collège de Louis le Grand, où chaque année la représentation d’une piece étoit une grande fête. Il étoit d’un
ndroit encore moins. Outre l’esprit du Corps, la composition & la représentation de beaucoup de pieces qui lui étoient communes av
s, si dans la spéculation le théatre envisagé dans sa nature comme la représentation d’une action humaine, ne peut pas être tourné au
différens par leur nature, & très-pernicieux par notre faute. Les représentations théatrales le sont même davantage, on y goûte un
e, il fit défendre aux Principaux & aux Recteurs des Collèges les représentations des comédies & tragédies, & ordonna que p
Magistrats, de Censeurs, chargés de conserver les bonnes mœurs par la représentation théatrale, de calmer les passions par la terreur
plus dangereux, il ajoute aux attraits de la lecture tous ceux de la représentation . Le P. Porée prouve d’abord que les romans nuisen
, & ne contribue pas au salaire des Acteurs & aux frais de la représentation . C’est encore le sentiment d’un Casuiste Espagnol
, soient incomparablement plus coupables, puisqu’ils sont cause de la représentation , les spectateurs qui payent à l’entrée d’un spect
fiance : Je ne conçois pas comment on peut goûter quelque plaisir aux représentations du théatre, pour moi c’est un vrai supplice. La p
68 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
ons-leur la République Romaine abattant de ses propres mains, sur les représentations fortes & pressantes de Scipion Nasica, le Thé
rfait descend .   Nota pour la page 30. On convient assez que chaque Représentation produit aux Comédiens aux environs de 150 livres,
69 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
ns sur le renouvellement du Théâtre. Le Théâtre recommença par les représentations saintes ou morales : Peu de temps après, la corru
cession de temps, le profane s’empara entièrement de la Scène, et les représentations saintes cessèrent. On ne peut pas douter que, dan
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
rité, qu’elles tiennent de la religion même, pour empêcher toutes les représentations théâtrales, si l’ascendant du vice l’eût permis,
es Sénateurs Romains ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher les représentations théâtrales ; ils ont noté les Comédiens d’infamie
és des Lettres sur les Anglais b, de l’Histoire universelle, etc. Les représentations théâtrales des couvents et des collèges sont fort
71 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ectacles, ils portent communément au mal.Tout ce qui se fait dans les représentations malheureuses, ne porte qu’au mal, dit saint Chrys
dre, ou du moins qui ne travaillent qu’à les inspirer aux autres. Ces représentations donnent lieu à des rencontres, & à des entrev
sensuel en le faisant aboutir au mariage.On est assez persuadé que la représentation des passions agréables porte naturellement au péc
ce de théâtre n’est pas le maître d’arrêter les passions qu’excite la représentation .Ce qui est de plus déplorable en cette matiere, c
ne diront que ce qui est dans leur rôle ; mais le cœur émû par cette représentation n’a pas les mêmes bornes, il n’agit pas par mesur
prouver à des Chrétiens toute l’horreur qu’ils doivent avoir pour les représentations profanes ! Depuis qu’un Dieu fait Homme est venu
e dans leurs effets.Envisagez l’impression que font sur les cœurs les représentations profanes, & vous verrez si elles s’accordent
les attaques d’une insinuante volupté ? Il est donc manifeste que les représentations de ces passions agréables les excitent naturellem
e. Or, sans m’arrêter ici à vous retracer les tristes effets dont ces représentations sont les suites ; sans vous dire qu’on n’eût jama
es pas connoître. Encore, seroit-on moins coupable en assistant à ces représentations , si tout leur effet n’étoit que d’allumer des pas
phantômes ; & la priere qu’on adresseroit à Dieu au sortir de ces représentations , supposé qu’on en fît, ne seroit-elle pas plus pr
les obligations & l’essence du Christianisme, vous sentez que des représentations si obscènes ne peuvent s’accorder avec sa pureté 
ne suffit pas qu’elles puissent être excitées, même par hasard, à ces représentations du théâtre, pour qu’elles soient défendues : mais
it de plume ; mais il n’est pas le maître d’arrêter les effets que la représentation de ces inclinations prétendues honnêtes, fait sur
n’est-il pas déja fait dans leur cœur ? Ne nous aveuglons point. Les représentations qui excitent les mêmes mouvemens, ne peuvent avoi
lequel malheureusement vous donnez. Incertain de vous perdre par des représentations grossiéres qui auroient pû vous dégoûter, il en a
n, que conclure de ce que les Loix ne proscrivent point ces sortes de représentations  ? Si elles ne sont pas défendues par les Loix hum
stifient par rapport à eux : quelques mauvaises que puissent être ces représentations à l’égard de plusieurs, elles ne font, disent-ils
prenant, le tendre, se trouvent bien mieux réunis que dans les folles représentations du théâtre. Spectacles seuls dignes d’un Chrétien
a contemplation de ces objets, pour renoncer à jamais aux criminelles représentations du théâtre. Voilà des spectacles vraiment dignes
s plus endurcis aux crimes ; spectacles, crimes plutôt eux-mêmes, que représentations de crimes : les ai-je peint de couleurs assez noi
in, saint Clément d’Alexandrie nomment dans le détail, & dont les représentations sont traitées, par Tertullien, d’inventions diabo
iables, nous qui ne pouvons souffrir, même sur vos théâtres, la seule représentation de ces vices ? Le théâtre est-il donc changé de n
un éclat frappant ; de-là cette liberté de fiction pour en dégager la représentation de tout ce qu’ils eurent dans la réalité de rebut
ce de théâtre n’est pas le maître d’arrêter les passions qu’excite la représentation . Le théâtre pour être plus honnête qu’il n’a jama
72 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
ondamnant en général tout ce qui est déshonnête, elles condamnent les représentations théâtrales et les tableaux immodestes. Saint Jean
e Dieu, mais du monde13. » Si la concupiscence n’est pas de Dieu, les représentations théâtrales, qui en étalent tous les attraits, ne
73 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
saint Antonin8 et Sylvestre. En troisième lieu, l’on peut regarder la représentation d’une Comédie comme celle d’un tableau, plus il e
médie pour l’ordinaire, la vue et l’imagination se satisfont de cette représentation vive et naturelle que fait le Comédien, sans y in
la comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disparaît entièrement au même moment qu
egarde la Comédie en elle-même et en général, c’est-à-dire, comme une représentation qui de soi est capable de divertir et de réjouir
nnêtes, où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et vaines, où les représentations sont contre la pudeur, où les Comédiens et les Fa
aut point, dit-il, être curieux de voir ces Spectacles, et les vaines représentations de ces Charlatans, il ne faut point non plus prêt
celui des Théâtres, qui n’est propre qu’à irriter les passions par la représentation des intrigues de femmes et des choses impures ».
ice comme étant illicite. C’est pareillement un péché de regarder ces représentations , ainsi que saint Augustin le déclare dans ses Com
ur parlant ailleurs de la profession des Comédiens, il dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un péché mortel
s font ou qui y assistent65. « C’est, dit-il, un péché mortel, si ces représentations se font par exemple, avec des paroles sales et av
int Charles, en parlant des Clercs, de ne point assister à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’
ces choses. Il est évident et cela n’a pas besoin de preuves, que la représentation de la Comédie, est bien plus vive et fait beaucou
e ingénieuse et spirituelle qui se trouve dans l’invention et dans la représentation  : par exemple, par rapport à l’Acteur qui fait bi
maître des mouvements de son cœur, on pourrait croire qu’en voyant la représentation d’une chose malhonnête, il laisserait le mauvais
able d’inspirer, pour se rendre seulement sensible à la manière de la représentation  ; mais dans l’état de la nature corrompue, ces de
rendre l’un et laisser l’autre. Il s’ensuit donc que le plaisir de la représentation , particulièrement en fait d’impureté, est une occ
que la vue de la chose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation , une personne peut répondre que ce dernier la tou
excite les passions et tend à corrompre les bonnes mœurs, soit par la représentation , soit par les différentes circonstances qui l’acc
74 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
toit le moins propre, mais celle du récit beaucoup plus analogue à la représentation Théâtrale. Il est singulier qu’en France, quand o
ns identifiés, pour ainsi dire, avec l’action, formoient une unité de représentation , capables de faire les plus fortes impressions. S
plus, que notre esprit auroit moins été distrait dans le cours de la représentation . Quoi ! Quand Mitridate ordonne la mort de Monime
75 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
sements publics, tels que sont les Comédies, les Opéra, et les autres représentations qui se font sur les Théâtres. La fin de ces repré
es autres représentations qui se font sur les Théâtres. La fin de ces représentations étant d'exciter les passions, elles sont directem
reuses émotions. D. Met-on au rang des spectacles défendus toutes les représentations qui se font sur les Théâtres ? R. On en excepte c
76 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
fit jouer une Piéce Satyrique, se nommoit Pratinas, & ce fut à la Représentation d’une Piéce de ce Pratinas que les échaffauts, ch
chanta les Athéniens. Les grands jours de fêtes furent destinés à ces représentations  : on établit des prix, que les Poëtes devoient di
eur du parjure, & il reclama la protection des Juges préposés aux Représentations . On ignore quel fut leur jugement. L’éloge des ri
Atheniens pour les Spectacles. Les soins qu’ils se donnoient pour des Représentations de Comédies, leur firent oublier le soin de leur
ur Etat & de leurs Armées. Les fonds nécessaires aux frais de ces Représentations , furent assignés sur les fonds de la Guerre, &
e les Perses. Un Lacédémonien étonné des frais qu’on faisoit pour ces Représentations , dit que des Jeux n’étoient que des Jeux, & n
de remettre sur le Théâtre les Piéces d’un Poëte mort, parce que les Représentations Théâtrales étoient des combats Poëtiques, où il f
77 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
autres Parties, la Décoration & la Musique, sont nécessaires à la Représentation du Poëme. Mon dessein n’est pas de rechercher, co
i examinées, que ce tems est presque toujours le même que celui de la Représentation  : c’est par condescendance qu’Aristote l’a étendu
un Tout parfait. Elle ne demande pas plus de tems que la durée de la Représentation , & elle se passe dans le même lieu, puisque l
utres Parties, qui sont plus difficiles. Le Spectateur emporté par la Représentation rapide d’une Action touchante, ne s’en apperçoit
la reprend pas pour la lire ; cependant lui-même, s’il retourne à la Représentation , y sera peut être encore ému, ce qui ne prouve pa
érat paroissent si touchans, que cette Piéce eut dit-on, à Londres 38 Représentations de suite. On peut bien dire qu’alors tous les Spe
eur du plaisir qu’elles lui causent quelquefois dans la chaleur de la Représentation . Dans un Spectacle fait pour enchanter les hommes
l’harmonie du Discours, & attacher les yeux par l’appareil de la Représentation . Je ne parle point de ces ornemens du lieu de la
pas besoin ; mais un appareil théatral, quand il est nécessaire à la Représentation , cause quelquefois un Spectacle agréable, & d
de la Musique, ne produit aucun de ces effets ? Le lieu destiné à ses Représentations , ne fut jamais arrosé de larmes, quoiqu’on y trai
ésenter les Chefs-d’œuvres de Quinaut & de Lully, déclare qu’à la Représentation d’un Opera il tombe toujours en langueur, & q
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
83) l’exemple d’un homme corrigé par une Comédie personnelle, dont la Représentation avait été autorisée par le Souverain. Cependant,
si grandes en elles-mêmes, suppléent à l’importance qui manque à nos Représentations  : oui, puisqu’il nous faut une Scène, ces Drames
a fait plus de mal qu’on ne pense ; soit par la lecture, soit par la Représentation . Les Dramatiques doivent se rendre attentifs, ava
uvera, qu’Atrée, Catilina, Mahomet, Œdipe, Phèdre, laissent, après la Représentation , le Spectateur moins pénétré d’horreur, pour le p
réaliser son droit ; j’ai pensé que des gens ennuyés par la première Représentation , se garderont de la seconde, qui sera pour ceux q
curiosité du Public sera satisfaite ; ce qui ne peut se faire par une Représentation eu égard à la petitesse de nos Salles ; la second
la seconde, que l’Auteur ne pourra se plaindre, parce que ces quatre Représentations suffisent pour faire triompher de la cabale une P
Pièce passable : la troisième, qu’on ne s’écrasera pas aux Premières Représentations  ; objet que l’on doit considérer, pour la salubri
s du Drame ? or, de cet accord, résultera le surcroît du danger de la Représentation  : le Spectateur, dont les passions seront exaltée
n : le Spectateur, dont les passions seront exaltées en sortant de la Représentation , sera moins en état d’y résister : en augmentant
nouveau Théâtre ; les Rôles de Vieillards, la Direction, les jours de Représentation , les Répétitions, les Places destinées aux Jeunes
eurs, l’Emploi de la Recette, les Parts-d’Auteur, les Prix, & les Représentations devant le Monarque. Il résulte de tout ce Règleme
la Divinité que les hommes doivent tous les divertissemens où il y a Représentation  : la plupart des pratiques qui parurent, dans la
ées) n’a plus d’autre moyen de se faire considérer, que l’éclat de la représentation . Il y donne tous ses soins. Les Temples retentiss
le Théâtre.) Il ajoute ensuite, que cet opprobre tombait moins sur la Représentation même, que sur l’état où l’on en fesait un métier 
nir la cessation de la Peste, fut-ce des infâmes qu’on chargea de ces Représentations  ? La raison s’y refuse : & si nous y réfléchi
nir cet abus*. Le fait est révoltant, mais il est vrai : apres chaque Représentation , on exposait nue, en plein Théâtre, aux yeux des
se prêter à tout ce que portait l’argument de la Pièce ; telle fut la Représentation de l’histoire de Pasiphaé ; la Comédienne fut ren
magne (qui bannit les Jongleurs & les Parceurs) on donna quelques Représentations d’actions saintes dans les Eglises : ainsi le Dra
es lorsqu’on sortait de cette pieuse Tragédie. Aussi fut-ce après ces Représentations , que Philippe I, Philippe-Auguste, Louis VIII, Ph
n pour subsister, & se joignirent à ceux qui avaient commencé ces Représentations . Telle est l’origine des Confrères de la Passion,
les ; le Parlement fut obligé de les réprimer. Ces changemens dans la Représentation des Mystères, faits mal-à-propos, & les abus
les Fêtes & Dimanches, afin que les Fidèles pussent assister aux Représentations des Mystères à changea bientôt cette bonne volont
Prêtres sentirent qu’ils ne devaient pas laisser partager le droit de Représentation , qui leur appartient éminemment dans tous les tem
notre tendre Racine : mais un Chrétien ne peut se dissimuler, que la Représentation d’Athalie ou de Polyeucte est viciée sur les Théa
Nation un divertissement utile & même nécessaire, il a permis les Représentations . Convenons qu’il a fait tout ce qu’il pouvait fai
omain, en recevant la vraie Comédie, la Comédie Grecque, en laissa la Représentation à des Esclaves ; on ajouta des Actrices, dont les
t condannable ; qu’il est une foule d’inconvéniens inséparables de la Représentation , & sur-tout de la profession de Comédien. L’o
s les jeux du Cirque, déclamaient des vers sur le Théâtre destiné aux Représentations tragiques. C’était eux qui étaient les principaux
 : Vies des PP. des Deserts. *. « Les hommes étaient accoutumés à la Représentation dans le Service Divin ; & la Comédie ne parut
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
ssent pas. Mais ce n’est pas une raison pour les dédaigner. Une seule représentation suffit pour dédommager la Troupe. Qui ne sçait le
le la satisfaction qu’éprouvent plus de huit jours avant une premiere représentation , les amateurs du théatre. On diroit que leurs pla
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
manière de corriger, dit-il encore ! Le spectacle ne plaît que par la représentation des hommes vicieux. Quelle régularité peut inspir
pas laissé, dans sa Politique, de supposer un certain danger dans les représentations . Il ne conseille point d’y souffrir la jeunesse43
81 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
ateur, je m’interroge moi-même sur les divers mouvements qu’excite la représentation d’une belle Tragédie. Quel est le premier & p
t d’un fait de cette nature exciteroit agréablement mon attention, la représentation l’attache encore plus. Mais quelle est la cause d
nce. Mais m’interroge moi-même sur les divers mouvements qu’excite la représentation d’une belle Tragédie. Quel est le premier & p
t d’un fait de cette nature exciteroit agréablement mon attention, la représentation l’attache encore plus. Mais quelle est la cause d
ieurs pieces de Théâtre avoir un succès surprenant dans les premieres représentations , tomber bientôt après, & échouer enfin dans l
délasser & à renouveller l’attention. On en a vû l’effet dans les représentations d’Esther & d’Athalie* qui ont fait sentir com
n rapport & sa convenance avec l’action représentée, elle rend la représentation plus vive & plus animée, qu’elle en lie &
ajoute encore un plaisir d’un autre genre, qui est indépendant de la représentation , & de la vûe d’un Spectacle : c’est celui que
iter dans mon cœur. Or ne sont-ce pas-là les mêmes impressions que la représentation de Cinna fait sur les Spectateurs, & qu’elle
de comparaison, qui ne naisse que d’un rapport de conformité entre la représentation & l’objet représenté. J’ajoute encore que le
représenter, soient parfaits en eux-mêmes, & qu’on peut faire une représentation très-parfaite d’une chose très-imparfaite ; que c
s dont les uns naissent de l’objet représenté, & les autres de la représentation . J’ai déja assez développé l’effet de la premiere
de juger de l’Imitation n’est pas le premier dont on soit frappé à la représentation ou à la lecture d’une belle Tragédie, il a du moi
82 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
e que la profession du comédien ? Un métier par lequel il se donne en représentation pour de l’argent, se soumet à l’ignominie et aux
, pour sentir combien il est difficile que celle qui se met à prix en représentation , ne s’y mette bientôt en personne, et ne se laiss
u’elle ne concevait pas comment on pouvait goûter quelque plaisir aux représentations du théâtre, et que c’était pour elle un vrai supp
ibéré pour me divertirn. » Quand même on ne prendrait aucun mal à la représentation des pièces théâtrales, ne se rend-on pas coupable
83 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
t éprouver à deux mille personnes rassemblées au Théâtre François, la représentation d’un excellent ouvrage dramatique, est rapide, ar
Pièce, Crébillon suffit pour suspendre, pendant plusieurs années, la représentation du chef-d’œuvre. Il faut obtenir le suffrage d’un
, & des prétendus inconvéniens que quelques gens ont trouvés à sa représentation . Mes Lecteurs voudront bien remarquer qu’en répon
les parades les plus indécentes & les plus insolens libelles ? La représentation de Tartuffe, ce chef-d’œuvre de morale comique, n
très-évidemment qu’il n’est pas raisonnable d’interdire au Théâtre la représentation d’un seul état de la société, s’il en est un seul
résentation d’un seul état de la société, s’il en est un seul dont la représentation soit permise. J’ose dire qu’il n’y a qu’une maniè
les plus importans de nos Annales. Je ne concevrai jamais comment la représentation d’un Prêtre fanatique, peut être préjudiciable à
fanatique, peut être préjudiciable à la tolérante morale. Comment la représentation d’un Roi tyrannique, où d’un Magistrat injuste, p
le Théâtre ne participe point à la liberté de la Presse. En effet, la représentation d’une Tragédie, d’une Comédie, est une manière de
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
est absurde ; ou qu’elles ne soient pas excitées par les délectables représentations qu’on en fait dans les comédies, ce qui répugne à
s les comédies, ce qui répugne à l’expérience et à la fin même de ces représentations comme on a vu ; ou enfin que Saint Thomas ait été
85 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
me année Conviction Véritable du récit fabuleux, divulgué touchant la Représentation exhibée en face de toute la ville de Lyon, au Col
ns était le plus souvent tiré de l’Ancien ou du Nouveau testament. La représentation avait lieu en plein air, dans la cour des classes
par Antoine Péricaud, éd. cit., p. 100-103). f. [NDE] L’objet de la représentation étant le Jugement dernier, qui relève du style él
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
voir une pensée d'impureté : Comment donc peut-il prendre plaisir aux représentations de l'impureté, et comment s'exposera-t-il à perdr
es, pour pécher après avec plus d'audace ? En s'accoutumant à voir la représentation des crimes, il apprend à les commettre, ainsi l'o
es amours des femmes de mauvaise vie. Plus les Auteurs de ces infâmes représentations ont d'éloquence, mieux ils persuadent ceux qui le
87 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
outes, on allègue que la comédie ou tragédie est une peinture, et une représentation fidèle d’une action, ou plutôt de quelque événeme
e mariage en sait bien user, s’ensuit-il qu’il la faille exciter ? La représentation d’un amour pudique et de celui qui ne l’est pas p
lise ont tant déclamé, c’est qu’ils étaient pleins d’obscénités et de représentations honteuses, on a eu soin dans ce siècle d’en purge
de cette manne céleste, loin de souhaiter de repaître vos sens de ces représentations pernicieuses qui vous avaient mis à deux doigts d
88 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
ai nœud de l’amitié nous purgeae de ce côté-là. Mais, diront-ils, vos représentations , qui ne touchent que les Rois, les Princes et les
onnus pour faire contribuer les parents de leurs élèves aux frais des représentations scolaires, on les accuse même de tarifer les rôle
qui présente aux princes des vérités amères mais que le plaisir de la représentation fait passer. ag. [NDE] Allusion à l’attentat de
nier, puisque… ak. [NDE] Comprendre : les magistrats permettent les représentations , mais dans les moments et les lieux appropriés, e
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
de l’Enéide, sont des péchés et des folies, de pareilles larmes à la représentation de Didon sont-elles des vertus ? C’est cette même
s ignis mei. » D’où vient qu’on aime à sentir la douleur que cause la représentation de quelque chose de funeste et de tragique qu’on
nicieuse. Faut-il s’étonner si j’aimais tant à verser des larmes à la représentation de ces malheurs étrangers et imaginaires ? « Quid
nséquents que les Romains. En permettant de diffamer les Dieux par la représentation de leurs crimes, ils laissaient la liberté de dif
combien ces Dieux étaient méprisables qui se croyaient honorés de la représentation de leurs crimes : « Quomodo non detestandi Dii qu
vez dégradé les Comédiens, éloignez ces Dieux qui se plaisent dans la représentation de leurs crimes, soit qu’ils soient véritables, c
90 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
: cependant, autant que je suis contraire à cette passion, lorsque la représentation en est nuisible, et qu’au lieu de guérir une mala
humain y font un si agréable mélange avec la fermeté du divin que sa représentation a satisfait tout ensemble les dévots et les gens
sagée dans le point de la passion d’amour telle qu’on la voit dans la représentation , ne peut donner que de bonnes leçons, et que par
dit qu’elle était si atroce qu’on ne pouvait, sans frémir, en voir la représentation  : après l’avoir lue, sans condamner tout à fait c
; l’horrible d’une action tragique ne les révoltait point ; et, si la représentation ne leur procurait pas un certain plaisir, l’instr
les autres passions, alors elle sera digne du Théâtre ; parce que la représentation en deviendra utile à la République : mais toutes
91 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
la scène Françoise  ; il a déclaré en même-tems, que le produit de la représentation de cette piéce étoit destiné, par les comédiens,
on par une fête séculaire, mais en donnant à sa niéce le profit d’une représentation , & après avoir payé un tribut si noble &
effort, ils ont réservé le profit de la premiere & de la derniere représentation des deux farces faites pour lui, l’Assemblée, &am
pieté filiale doit-elle se borner à si peu de chose ? Au profit d’une représentation  ? N’eût-il pas été plus filial de prendre tous le
r cette libéralité si vantée, il faut se souvenir que le profit d’une représentation n’est autre chose que ce qui reste de ner, tous f
cassation de l’arrêt, & la condamnation de la partie. La seconde représentation qu’on osa risquer, ne fut pas plus heureuse, quoi
ais voici quelques particularités amusantes : la veille de la seconde représentation , il courut dans le public, & on afficha aux c
que le poëme des sens dont l’obscénité a fait sa fortune. Pendant la représentation , le poëte demeura modestement sur le théatre, pou
, ensuite à Paris avec applaudissement, ce n’est qu’après la douzieme représentation , qu’elle a été arrêtée, ce n’est pas la seule, qu
avoit pas échapé à celui d’une auguste Princesse, qui dès la premiere représentation , en temoigna un grand mécontentement ; elle relev
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
qui composent des Drames, qui les jouent, & qui assistent à leur représentation . Ils confondraient les innocens avec le coupable.
est vicieuse & approchante de crime ». Soyons sur nos gardes à la représentation des Drames ou respirent la tendresse & le pla
à la tendresse. Saint Augustin a connu le danger qu’on courait à des représentations trop voluptueuses des passions qu’inspirent l’amo
que c’est en elles un fond de ce même libertinage qui produit dans la représentation je ne sais quelle espèce d’illusion & d’ensor
ouver que les gens remplis de la sagesse ne courent aucun risque à la représentation de quelques-uns de ses Drames ? Il est vrai que S
e je transcris des passages de Pièces jouées publiquement, & à la représentation desquelles on court en foule ? Le Jardinier &
e s’enflammer pour une beauté cruelle, il n’aurait qu’à la mener à la représentation des Drames dont je parle ; & qu’il verrait bi
93 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
s avoir reçu le baptême ? Vous n’ignorez pas que l’on y rencontre des représentations diaboliques, que le théâtre est l’invention du pr
, qui vivait dans le douzième siècle, n’a pas laissé de condamner les représentations théâtrales, quoiqu’elles fussent alors très-rares
, les plaisanteries obscènes des histrions. Le moindre effet que leur représentation produise est d’amollir le courage pour la vertu,
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
nombre des Poètes grecs et latins. On a voulu même en conclure que la représentation en était permise, aussi bien que la lecture. Mauv
s a approuvé tous les livres qu’il lit ou qu’il cite, encore moins la représentation de tout ce qu’il a lu ? Je serais bien à plaindre
lit les livres des Médecins et des Casuistes, voudrait-on en voir la représentation  ? Peut-être blâmera-t-on le style de cet ouvrage,
95 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
, & des maximes de l’Evangile, qui ne sache combien ces sortes de représentations sont opposées à l’ésprit de Jesus-Christ. Combien
ipalement les Ecclésiastiques, étant obligés d’éviter les dangereuses représentations , qui paroissent sur les Théatres… Nous, dans l’es
les Comédiens infâmes, & dèfendent aux fidéles d’assister à leurs représentations , & cite les plus habiles Auteurs de sa nation
qui l’embrassent, sont dans un état habituel de péché mortel ; chaque représentation qu’ils font, en est un nouveau. » Ce sont les ter
aximes dans les Opera de Quinault &c. Si vous dites, que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Co
, qui ne s’effacent presque jamais &c &c. Où sous prétexte de représentations innocentes par elles-mêmes, on excite les passion
s envieux de trouver quelqu’un, qui osât se vanter d’être sorti d’une représentation de Zaïre, bien prémuni contre l’amour. Qui peut d
s pas, dit le grand St. Chrysostome, que tout ce qui se fait dans ces représentations , ne porte qu’au mal ? Que tout y est plein de poi
n & d’impureté… Mais, dites-vous, il est des personnes, à qui ces représentations ne sont aucun mal. Mais, continue St. Chrysostome
p; d’être aux autres un sujet de scandale, & de les attirer à ces représentations par son exemple ? «  Comment donc êtes-vous innoc
éché mortel. Il est donc manifeste, qu’on péche, en assistant à leurs représentations . 4°. Mais si les partisans des spectacles péchent
s sommes bien éloignés de croire, qu’on puisse regarder ces sortes de représentation , comme des divertissement innocens &c. 1 »
96 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
i est-il permis de voir avec danger, et d’aimer avec complaisance les représentations des choses qu’il doit détester ? Dieu qui, par la
ur nos sens, sur notre esprit, et sur notre cœur, pour en écarter les représentations et les pensées dangereuses, qui fera rendre compt
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
t de la vie poétique, de l’honneur dramatique ; & du profit de la représentation d’un poëte qui présente une piece nouvelle ; l’un
; & s’en promet tout le succès. J’avoue même que l’illusion de la représentation y contribue ; l’impression, il est vrai, dissipe
contribue ; l’impression, il est vrai, dissipe le prestige, & les représentations suivantes font bientôt évanouir le triomphe momen
x orgueil, vont le perdre dans leur propre bassesse ; la beauté de la représentation ne fait pas le mérite de la piéce, elle la tout e
98 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
é prendre les eaux. Une maladie contagieuse qui survint en empêcha la représentation  ; mais le jeune Régent ne voulant pas avoir perdu
auraient vu des Danseurs de corde et des vendeurs d'orviétan, si les représentations des Collèges n'avaient instruit des charmes sédui
, même spectacle, c'est toujours l'esquisse du tableau, l'essai de la représentation , l'imitation de la réalité, le commencement de l'
nt été obéi. Quelques Recteurs plus obéissants n'ont pas souffert des représentations pendant leur règne, mais le grand nombre de ces P
de même de l'irréligion et du vice), inspirèrent aux hommes l'art des représentations théâtrales ; ce qui devait tourner à leur gloire,
s produisirent de mauvais effets à S. Cyr, ce qui en fit supprimer la représentation pendant plus de quarante ans ; que Racine, alors
99 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
nter la Comédie qui a pour titre le Festin de Pierre, ni d’en voir la représentation . II. Tous les Pères et beaucoup de Conciles ont
ne peut ni représenter, ni même assister comme simple spectateur à la représentation des Pièces de Théâtre qui sont remplies d’intrigu
hardi pour commettre le crime dont il voit avec plaisir l’image et la représentation  ? » Lactance s’explique en mêmes termes dans son
100 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
pper l’estomach, nous sentons du Plaisir & nous abandonnant à ces représentations , nous nous y laissons entraîner. Et compatissant
amp; distinctement. Elle ne se fait point par un récit, mais par [une Représentation vive, qui excitant] la Pitié & la Terreur, pu
[qui sont le chant & la diction] une maniere d’imiter [qui est la Représentation du Théâtre, c’est-à-dire, la décoration, les habi
s de refléchir. L’autre doit faire son impression sur le champ par la Représentation , sur un Spectateur qui n’ayant pas le tems de méd
œil sec, un homme déchiré sur le Théâtre par des bêtes, pouvoit à une Représentation d’Œdipe joindre ses larmes à celles d’un Comédien
it-ce pour la purger ? Alexandre tyran de Pheres, se sentant ému à la représentation des Troades d’Euripide, sortit en disant qu’il av
e devient dangereuse que par la faute des Poëtes, & la nature des Représentations . Je déclare en commençant cet Article, &
je déclarerai encore que je ne prétens en aucune façon justifier les Représentations publiques, & que je ne parlerai sur l’utilité
p; mélancolique, & les distraire de leurs pensées lugubres par la Représentation de nos Passions sur le Théâtre. Le zele de cet An
que j’ai dit au commencement. Je n’y ai jamais prétendu justifier les Représentations publiques. On dit ordinairement qu’elles sont néc
es désordres qui intéressent l’Etat ; dangers qui se trouvent dans la Représentation même d’Athalie, Piéce qui n’eût jamais paru sur l
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