es embarras qui l’accompagnent, les affaires de monsieur Des Tianges,
rendent
votre présence nécessaire à ce cher époux. Et pui
beauté ; des talens applaudis… un culte public ?… Hé-bien… on me l’a
rendu
… Ma sœur, comme elle… je suis… Ma plume refuse de
tre entretien ne m’avait rassurée. Elle consentit à m’entendre ; j’ai
rendu
devant elle deux des Rôles que j’avais appris : j
de ma troisième Pièce : je m’enhardissais : tous les sentimens que je
rendais
étaient dans mon cœur, & je les rendais bien.
tous les sentimens que je rendais étaient dans mon cœur, & je les
rendais
bien. Elle est venue m’embrasser, en me comblant
t en particulier, que c’était pour moi qu’elle les rassemblait. Je me
rendis
de bonne heure chez Mademoiselle *** : monsieur d
i je n’en fus pas fâchée, quoique j’eusse résolu de ne l’engager à se
rendre
au Théâtre, qu’après m’être assurée de quelque su
ai revenir vous prendre —. Nous en restames-là. A trois heures, je me
rendis
chez Mademoiselle ***. J’étais dans un accablemen
dans lequel Agathe m’attendait, nous remit chez Mle *** ; d’où je me
rendis
chez moi sur-le-champ. J’étais occupée du soin de
ais le sût-on ? Je veux plaire à mon époux ; je veux le subjuguer, le
rendre
heureux par moi seule : qui me dira que j’ai trop
s-beau pour la saison, mon oncle reste à Passy : monsieur D’Alzan s’y
rend
tous les jours le matin, & revient dîner avec
son innocence, elle n’avait pas l’art de se diversifier, & de se
rendre
toujours nouvelle aux yeux d’un inconstant. La co
it plus rarement ; elle osa former le projet, & l’exécuter, de se
rendre
à la Ville, les jours où la *** devait jouer, &am
ui étaient ceux de la ***) s’échappe adroitement, & se hâte de se
rendre
chez son mari, qu’elle avait démêlé parmi les Spe
eurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de
rendre
aimables et de faire aimer les plus criminelles.
ahissant la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs lecteurs,
rendent
le vice aimable. » Boileau, Art Poétique. Dema
oir, et à penser que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’elle
rend
ses amis si misérables. « Cette habitude de sou
es, la perte de ce qui leur est cher ; ceux qu’une amitié désordonnée
rend
injustes pour servir leurs amis ; ceux qui ne con
vices que l’on décrie. Les hommes se font honorer par tout ce qui les
rend
dignes de mépris ; et ce renversement des saines
tenir et réprimer, il fait dominer ce qui devait obéir ; loin de nous
rendre
meilleurs et plus heureux, il nous rend pires et
devait obéir ; loin de nous rendre meilleurs et plus heureux, il nous
rend
pires et plus malheureux encore, et nous fait pay
end-on dans Médée, si ce n’est jusqu’où la fureur de la jalousie peut
rendre
une mère cruelle et dénaturée ? Suivez la plupart
ieux. A la faveur de je ne sais quelles commodes suppositions, on les
rend
permis ou pardonnables. On a peine à ne pas excus
e tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses maux, ses souffrances le
rendent
plus touchant encore que s’il n’avait nulle résis
l’amour honnête, on se livre à l’amour criminel. « Ce qui achève de
rendre
ces images dangereuses, c’est précisément ce qu’o
ndre ces images dangereuses, c’est précisément ce qu’on fait pour les
rendre
agréables ; c’est qu’on ne le voit jamais régner
nçu une haine effroyable contre le genre humain, mais la raison qu’il
rend
de cette haine en justifie pleinement la cause :
me ridicule ; ce qui démontre que l’intention du poète est bien de le
rendre
tel, c’est celui de l’ami Philinte, qu’il met en
lles émotions qu’on y ressent nous enivrent, nous affaiblissent, nous
rendent
plus incapables de résister à nos passions, détru
sions par le mélange de l’une et de l’autre, et les hommages que nous
rendons
quelquefois à la raison ne détruisent pas l’effet
leur dit cet académicien, si, en adoucissant les mœurs, vous les avez
rendues
meilleures et plus pures ; mais si vous ne les av
sans cesse des intrigues amoureuses, des vices que l’on s’efforce de
rendre
aimables, des désordres faits pour séduire la jeu
ire, où environnée de la majesté de Dieu, nourrie de l’onction qui la
rend
si touchante et si auguste, elle déploie toute sa
e blesséesb. « Cum res fuerint in tuto. » Il est bien vrai que l’on y
rend
l’avarice ridicule, et que l’on y condamne les dé
. Outre cela, quoiqu’en disent les Poètes, leur dessein est plutôt de
rendre
le vice aimable que honteux. Ils ne condamnent ef
re le vice aimable que honteux. Ils ne condamnent effectivement et ne
rendent
ridicules que certains défauts moins considerable
tôt un composé de vices effectifs sous des vertus apparentes, pour le
rendre
aimable ; de sorte que bien loin que des jeunes g
ngeance, l’ambition, l’amour, y sont peints avec des couleurs qui les
rendent
aimables, comme nous avons remarqué. Il est vrai
ux, en faisant une divinité de Cupidon : et il dit qu’ils ne devaient
rendre
ce culte qu’à leurs vertus. Lactance remarque for
reur, que la Comedie, où l’amour paroît d’une maniére, qui au lieu de
rendre
cette passion horrible, est capable de la faire a
u premier péché, de ne point goûter les biens spirituels : le Théâtre
rend
ce dégoût encore plus grand. On y apprend à juger
qu’à nos ames leur souveraine felicité. Ne sommes-nous pas obligez de
rendre
heureux l’un & l’autre ? Or le bonheur que no
corps, ce n’est pas de les abandonner à leurs plaisirs, c’est de les
rendre
brillans de gloire dans le Ciel ; & le bonheu
; & le bonheur que nous devons procurer à nos ames, c’est de les
rendre
dignes de posseder Dieu pendant l’éternité. Ce n’
deux fins : est-il rien de plus dangereux à notre innocence ? Ce qui
rend
la Comedie plus dangereuse, c’est qu’elle éloigne
nsez, seroient beaucoup moins vifs qu’ils ne le sont : car ce qui les
rend
violens, & ce qui les porte à la vengeance, c
d’aimer les vices, peut-on se plaire à ce qui a pour but de nous les
rendre
aimables ? & n’est-ce pas là que tendent les
n’est point le principe, est illicite. Toute action dont on n’oseroit
rendre
graces à Dieu, comme en étant la premiére cause &
os passions, & ne nous déreglent-elles point ? Rien sans doute ne
rend
une ame plus mal disposée au recueillement &
e prendre des divertissemens dommageables à notre ame, & qui nous
rendent
moins propres que nous n’étions, à continuer nos
à continuer nos saints exercices. Or les Comedies & les Romans ne
rendent
pas seulement nos esprits mal disposez pour de sa
deviennent importunes. Une femme occupée des adorations qu’elle a vu
rendre
sur le théâtre à des personnes de son sexe, se re
ituations les plus opposées à leur caractère : comme, par éxemple, de
rendre
un avare amoureux d’une femme qui ne connait d’au
isemblance que cet abus qu’adoptent quelques Auteurs de nos jours, de
rendre
leur Hèros meilleur au dénouement qu’on ne l’a vu
sonnage meilleur à la fin d’un Drame, ne puis-je pas dans le même cas
rendre
celui-ci méchant, de vertueux qu’il était ? Cepen
i usité. Les ombres d’un tableau contrastent avec la lumière & la
rendent
plus vive. Une Peinture champêtre est embellie pa
d’Architecture. Les dissonnances que l’on fait entrer dans la Musique
rendent
les sons agréables plus délicieux. Malgré toutes
rsonnages ressemblans, des situations tout-à-fait nouvelles ; il faut
rendre
l’action & la marche du Drame entièrement opp
e les paroles qu’on met dans la bouche de ses Acteurs, & qui nous
rendent
sensible ce qui se passent dans leur âme : je m’é
s le stile propre à chaque Poète ; car le Poète qui écrira avec force
rendra
ses personnages plus fiers, plus hèroïques, que c
s à ceux qui les disent, & qu’elles ayent un certain tour qui les
rendent
dignes du Théâtre. Notre Opéra est le vrai genre
us si froids, si glacés ; les Acteurs qui les représenteront pourront
rendre
leur jeu plus vif, & la Pièce sera plus animé
XIX. Ce qui
rend
encore plus dangereuse l'image des passions que l
ssions que les Comédies nous proposent, c'est que les Poètes pour les
rendre
agréables sont obligés, non seulement de les repr
s elle te fâche. Impitoyable père, et par un juste effort, Je la veux
rendre
égale aux rigueurs de mon sort. » Et ensuite par
es passions vicieuses embellies et colorées d'un certain fard qui les
rend
agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas p
les vices, peut-on prendre plaisir aux choses qui ont pour but de les
rendre
aimables ?
XXII. Non seulement la Comédie et les Romans
rendent
l'esprit mal disposé pour toutes les actions de r
roïnes ; et les femmes principalement y voyant les adorations qu'on y
rend
à celles de leur sexe, dont elles voient l'image
tant occupés de leurs affaires ne sont pas toujours en humeur de leur
rendre
ces complaisances ridicules, qu'on rend aux femme
toujours en humeur de leur rendre ces complaisances ridicules, qu'on
rend
aux femmes dans les Comédies, dans les Romans et
XXII. Non seulement la Comédie et les Romans
rendent
l'esprit mal disposé pour toutes les actions de R
; et les femmes principalement prenant plaisir aux adorations qu'on y
rend
à celles de leur sexe, dont elles voient l'image
ant occupés de leurs affaires, ne sont pas toujours en humeur de leur
rendre
ces complaisances ridicules, qu'on rend aux femme
toujours en humeur de leur rendre ces complaisances ridicules, qu'on
rend
aux femmes dans les Comédies et dans les Romans.
Projet pour
rendre
les spectacles plus utiles à l’Etat Je suis de
nt, en un mot pour tous les excès qui font souffrir les autres et qui
rendent
les vicieux fâcheux et désagréables pour plusieur
naisseurs, qui sous la direction du Magistrat de Police aient soin de
rendre
les spectacles plus utiles aux bonnes mœurs, c’es
raient point en grand nombre au spectacle ; mais il faut que le Poète
rende
encore le spectacle utile et que les mœurs en dev
quelques retranchements et de quelques additions nécessaires pour les
rendre
aussi beaux et plus utiles dans le siècle suivant
ui naît de l’acquisition des talents et de la pratique des vertus qui
rendent
le commerce agréable. La raison nous dicte donc d
éâtre bien dirigé par le Bureau des spectacles peut beaucoup servir à
rendre
les spectateurs non seulement très désireux de gl
sous les ordres du Magistrat de Police, et qu’ils tendent toujours à
rendre
dans la société la vertu respectable et aimable,
er tellement l’horreur des crimes ou de Médée, ou de Phèdre qu’on les
rendrait
aimables au spectateur au point de lui inspirer d
auvais emploi de l’art et de l’esprit par rapport à la société que de
rendre
les crimes et les criminels moins dignes d’horreu
sique et la poésie non à amollir les mœurs par la volupté, mais à les
rendre
vertueuses par l’amour de la gloire ; le second c
secher, les arrose & les nourrit, au lieu de les faire obéir les
rend
maîtresses, & par-là d’heureux & de vertu
esses, & par-là d’heureux & de vertueux que nous étions, nous
rend
les plus méchans & les plus malheureux de tou
Poësie de notre République. Nous avons crû ne faire en cela que nous
rendre
à la Raison. Et en même-tems nous prierons la Poë
mes cependant ont besoin de quelques amusemens, il s’agit de les leur
rendre
utiles, & on peut les rendre meilleurs, en fr
ues amusemens, il s’agit de les leur rendre utiles, & on peut les
rendre
meilleurs, en frappant à propos en eux, cette Par
êmes ni des vertus ni des vices, & qu’il ne s’agissoit que de les
rendre
conformes à la Raison, il a cru sans doute que la
urs & l’inclination [c’est-à-dire la disposition de l’esprit] qui
rendent
les actions telles ou telles, & par conséquen
xte] des affaires. Les mœurs [ou autrement le caractere] c’est ce qui
rend
un homme tel ou tel [bon ou méchant] & le sen
, ne seroit pas une Tragédie. Nous sommes depuis longtems en usage de
rendre
ce mot, Φόβος, par celui de Terreur ; cependant l
d pas parler de ce qui est essentiel à la Tragédie, mais de ce qui la
rend
plus belle, c’est-à-dire, plus propre à émouvoir
n’excite ni Crainte, ni Pitié ; & j’observe que le mot a été ici
rendu
par Crainte, le Traducteur n’ayant pu se servir d
u par Crainte, le Traducteur n’ayant pu se servir du mot Terreur pour
rendre
ces termes Φόβος περιτων ὅμοιων. On ne craint que
evoit-il pas ajouter de quelle maniere on les devoit traiter pour les
rendre
utiles ? Il n’en dit rien, parce que son seul obj
nt pour entendre tout le systême d’Aristote sur la Tragédie, que pour
rendre
encore plus clair j’explique par cet exemple. Je
rreur comme la Passion essentielle à la Tragédie, nous a accoutumés à
rendre
toujours par Terreur le mot ϕόβος dont il s’est s
réponds que la grande douleur produit un effet tout contraire : elle
rend
l’homme immobile, & comme insensible, suivant
la Pitié, en nous apprivoisant avec la vue de nos maux : ce qui nous
rend
plus courageux pour les supporter quand ils arriv
s humaines. La Tragédie en nous familiarisant avec nos miseres nous y
rend
insensibles. Castelvetro dit, dans le même sens,
propres que les autres à les porter à la vertu, & que la nature a
rendues
plus communes parmi nous que les autres, parce qu
οῦτων de sa définition. Il est vrai que la suppression de ce seul mot
rend
la lumiere. La Tragédie excite la crainte & l
III. La Tragédie, dont la fin est d’exciter deux Passions qui peuvent
rendre
les hommes meilleurs, ne devient dangereuse que p
ssions ? A la Crainte, & à la Pitié. Un Poëme dont l’objet est de
rendre
les hommes sensibles, tendres, compatissans aux m
us fait gémir, c’est sur les malheurs de nos semblables : ce qui nous
rend
compatissans & secourables, comme je l’ai fai
é du Théâtre, & imprimé à Londres en 1698. Il y soutient que pour
rendre
l’homme heureux, il est nécessaire de remuer ses
ue les Poëtes Tragiques animerent chez les Grecs cette valeur qui les
rendit
victorieux à Salamine, & à Marathon ; que le
oit pas songé à soupçonner un Poëte qu’on surnomme le Tendre, d’avoir
rendu
sa Nation belliqueuse & triomphante. Ce n’est
Spectacles, j’ai peine à me persuader que les grands Poëtes Tragiques
rendent
une Nation invincible. Eschyle à la vérité dans A
’on sait qu’Aristophane raille toujours. Si la Tragédie contribuoit à
rendre
une Nation guerriere, elle auroit une utilité cer
e graves Prédicateurs. Ils sentirent dans la suite la nécessité de se
rendre
utiles. Nous devons, dit Euripide dans une Comédi
dre utiles. Nous devons, dit Euripide dans une Comédie d’Aristophane,
rendre
les Citoyens meilleurs : & lorsqu’Echyle lui
es Citoyens meilleurs : & lorsqu’Echyle lui reproche de les avoir
rendus
plus méchans, parce qu’il a fait paroître sur le
, quand il l’y voit, n’a pas tort, dans la Piéce Latine, de lui dire,
Rends
-nous témoignage d’où tu es, qu’il n’y a point de
y entend toujours vanter cette affreuse justice qu’un Particulier se
rend
à soi-même ; & dans une Nation où les Rois, p
on a égard à la morale : mais, dit-il, cet hommage passager que nous
rendons
à la Raison, ne détruit pas l’effet des Passions
pe établi au commencement de ce discours. Le but de la Comédie est de
rendre
les hommes meilleurs ; j’ai prouvé que pour parve
fond du vice ; ou, ce qui revient au même, s’ils se sont appliqués à
rendre
le vice ridicule, plutôt qu’à en donner de l’horr
ice va tête levée. Un homme vertueux content de l’être, néglige de se
rendre
agréable, il ne faut donc pas qu’il se montre. Un
il se montre. Un homme vicieux a besoin pour déguiser ses vices de se
rendre
agréable à l’extérieur, il peut aller par-tout, i
il s’est plutôt attaché à inspirer de l’horreur pour le vice, qu’à le
rendre
ridicule. J’avertis par avance que quand même Mol
lle écus à Harpagon qui n’a pas trop de tort d’en être fâché ; on lui
rend
son argent, & à la fin de la piece tout le mo
uites funestes à la Société. Il est donc évident que Moliere à plutôt
rendu
l’avare ridicule, qu’il ne l’a rendu odieux. Sa s
onc évident que Moliere à plutôt rendu l’avare ridicule, qu’il ne l’a
rendu
odieux. Sa satire tombe donc plutôt sur la manier
de peu de conséquence de ce vice, sans en dévoiler le fond. Il a donc
rendu
le Misanthrope moins haïssable que ridicule ; il
ant point de bannir la Comédie d’une République, mais seulement de la
rendre
utile aux Mœurs, quand j’aurois démontré que tell
erd, chacun un bouquet à la main. Ensuite au son des instrumens on se
rend
à l’Eglise où le Seigneur conduit le vainqueur :
l’amour de sa vertu & du travail vient de Dieu, qu’il faut lui en
rendre
toute la gloire. Le Curé lui fait une exhortation
sieur, & la Duchesse de Lesparre, Dame d’atour de Madame, s’étant
rendu
le 22 septembre 1776 au Château de Rouville, remi
les chants, & dans les paroles. Ce changement sur-tout consiste à
rendre
les airs plus voluptueux & les paroles plus g
elle de Salenci. Toute la ville de Besançon y a prit part, on s’y est
rendu
en foule ; un détachement de la garnison, a été c
vérité, la coutume & l’esprit de la Fête, en la parodiant pour la
rendre
ridicule. C’est en effet un ridicule, une obscéni
Corps-Municipal vint de Besançon avec les Compagnies bourgeoises, se
rendit
chez la Rosiere où se trouverent les Juges &
s.) Cette utile institution qu’un nom fameux & cher aux Comtois a
rendu
si respectable en Champagne. (La Marquise de Segu
nner, (compliment banal des Académies dans la distribution des prix,)
rendent
un hommage sincere & flatteur à leur choix, l
it à le consacrer en recevant aux pieds des Autels les honneurs qu’on
rend
à la plus vertueuse. Vous avez contracté l’engage
tre ne l’a si bien imité. Au dernier coup de la Messe, le cortége s’y
rendit
en cet ordre, la musique précédoit, ensuite paroi
re les filles de la Paroisse une émulation de vertu pour pouvoir s’en
rendre
dignes. On en a déjà vu d’heureux effets, & d
qu’auparavant. Mr. de Breteuil, Evêque de Montauban, a bien voulu se
rendre
à l’assemblée, autorisé & couronné par sa pré
e est toujours la concupiscence de la chair, que saint Jean défend de
rendre
aimable, puisqu’il défend de l’aimer. Loin de l’e
te impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâche à la
rendre
agréable, veut rendre agréables la concupiscence
é sensible qui force à aimer, et qui tâche à la rendre agréable, veut
rendre
agréables la concupiscence et la révolte des sens
’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut
rendre
aimable : c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable
ire sentir et ce qu’on veut rendre aimable : c’est-à-dire, qu’on veut
rendre
aimable une servitude, qui est l’effet du péché,
on en voit naître, et que les auteurs ont soin d’embellir encore pour
rendre
leurs pièces agréables ? Ne sait-on pas que toute
er mille, et que les combattre l’une par l’autre n’est qu’un moyen de
rendre
le cœur sensible à toutes ? Qu’importe que l’amou
n de rendre le cœur sensible à toutes ? Qu’importe que l’amour y soit
rendu
légitime ou puni à la fin, si on s’est rendu coup
porte que l’amour y soit rendu légitime ou puni à la fin, si on s’est
rendu
coupable ? on ne règle pas après coup les mouveme
es passions folles ou criminelles, et les plus légitimes, ils les ont
rendues
répréhensibles et dangereuses par la manière dont
toujours innocents, parce qu’ils ne savent plus distinguer ce qui les
rend
coupables ; pour ceux en un mot qui consentent à
musique dangereuse, qui amollit l’âme, qui dispose les hommes et les
rend
plus faciles à se laisser prendre aux attraits de
us dangereuses encore : circonstance la plus triste de toutes, et qui
rend
sa maladie incurable. Eh ! comment celui qui aime
il est bon de marquer ici un peu distinctement. Le premier est qu’ils
rendent
l’âme esclave des sens, ou, pour mieux dire, qu’i
nt le pouvoir que ces facultés ont naturellement sur notre âme, et le
rendent
plus absolu, et plus tyrannique qu’il n’étoit de
sequent des plus pernicieuses inventions de l’esprit malin, pour nous
rendre
encore plus sensuels, et plus éloignés de l’espri
catement quelque passion, et si la representation qu’on en fait ne la
rend
en quelque sorte contagieuse, et ne l’inspire aux
plus raisonnables soins que nous puissions prendre, est celui de nous
rendre
maîtres de nos passions, quelles qu’elles soient,
testée. C’est que plus les passions reviennent souvent, plus elles se
rendent
vives et indomptables. Ces mouvemens fortuits, et
est inimitié contre Dieu. Celui donc qui voudra être ami du monde se
rend
ennemi de Dieu. Quel est, en effet, ce monde que
s tiré d’embarras en coupant le nœud, et vous n’avez cru pouvoir nous
rendre
heureux et parfaits, qu’en nous réduisant à l’éta
os semblables pour nous consoler ou nous guérir des nôtres, et à nous
rendre
spectateurs de la vie, d’acteurs que nous y somme
asé qui les a fait construire, l’image importune de l’ennui qui lui a
rendu
ces raffinements nécessaires. Quoi qu’il en soit,
u’il en soit, Monsieur, nous avons trop besoin de plaisirs, pour nous
rendre
difficiles sur le nombre ou sur le choix. Sans do
ir les devoirs de Citoyen, d’ami, d’époux, de fils, et de père : mais
rendez
-nous donc, si vous le pouvez, ces devoirs moins p
us consolions de notre mieux aussi des chagrins qui les accompagnent.
Rendez
les peuples plus heureux, et par conséquent les C
epos, et quelquefois du travail, ces moments de dégoût et d’ennui qui
rendent
nécessaires les délassements ou les distractions
ucoup davantage ? Il est bien rare que les meilleurs Livres de morale
rendent
vertueux ceux qui n’y sont pas disposés d’avance
ue des scélérats triomphants » g ? Pourquoi non, Monsieur, si on leur
rend
ces scélérats odieux dans leur triomphe même ? Pe
-ils ? Pour nous borner à un seul exemple, quelle leçon plus propre à
rendre
le fanatisme exécrable, et à faire regarder comme
a destinée ; dans Phèdre une femme que la violence de sa passion peut
rendre
malheureuse, mais non pas excusable, puisqu’elle
oms et l’état des personnages ; des malheureux qui conspirent pour se
rendre
libres, sont moins odieux que des Sénateurs qui c
ndre libres, sont moins odieux que des Sénateurs qui cabalent pour se
rendre
maîtres. Mais ce qui paraît, Monsieur, vous avoir
s à Bérénice, le bonheur du monde attaché au sacrifice de Titus, nous
rend
inexorables sur la nécessité de ce sacrifice même
resse ; les adieux les plus touchants de ce Prince à ses sujets ne le
rendraient
que plus méprisable à nos yeux ; nous n’y verrion
tte Tragédie, Monsieur, a d’ailleurs un autre avantage, c’est de nous
rendre
plus grands à nos propres yeux en nous montrant d
ds à nos propres yeux en nous montrant de quels efforts la vertu nous
rend
capables. Elle ne réveille en nous la plus puissa
nt exclusif et impérieux, si propre à nous consoler de tout ou à nous
rendre
tout insupportable, à nous faire jouir de notre e
re plus efficace d’attaquer nos ridicules, que de nous montrer qu’ils
rendent
les autres méchants à nos dépens ? En vain diriez
Misanthrope. Molière, selon vous, a eu dessein dans cette Comédie de
rendre
la vertu ridicule. Il me semble que le sujet et l
mieux ménagé et gradué plus adroitement que cette scène ; et je dois
rendre
cette justice à nos spectateurs modernes, qu’il e
is si vous êtes du petit nombre des sages qu’elles ont su quelquefois
rendre
malheureux, et si par le mal que vous en dites, v
e l’amitié ; sentiment qui dans l’intention de la nature, devait nous
rendre
heureux, et que pour notre malheur nous avons su
our l’avantage de ce que vous devez avoir de plus cher au monde, pour
rendre
la vie moins amère à ceux qui la tiennent de vous
livrer. Je me bornerai donc à convenir que la société et les lois ont
rendu
la pudeur nécessaire aux femmes ; et si je fais j
n régiment de femmes, je ne croirai pas que le principal moyen de les
rendre
utiles, soit de les destiner à recruter nos troup
Spectacles en eux-mêmes, et les dangers de toute espèce dont vous les
rendez
responsables. Rien ne pourra plus leur nuire, si
été de les offenser ; et ce motif seul suffirait aujourd’hui pour me
rendre
sensible à leurs plaintes, et circonspect dans ma
qu’à se croire même obligés d’en faire l’éloge. Mais il s’agissait de
rendre
tout à la fois ma probité et ma religion suspecte
fait à votre ouvrage. La rigueur de la morale que vous prêchez les a
rendus
indulgents sur la tolérance que vous professez av
si les éloges dont vous honorez ma Patrie m’ôtent le droit de vous en
rendre
, ma sincérité parlera pour moi ; n’être pas de vo
s reconnaissez dans son Clergé, et de la justice que vous aimez à lui
rendre
; je suis d’accord avec vous sur ce point. Mais p
ai de chercher dans cet essai les éclaircissements que vous nous avez
rendus
nécessaires ; vous priant de considérer qu’en dis
isirs, d’autant plus doux que celui qui les goûte a l’âme plus saine,
rendent
quiconque en sait jouir peu sensible à tous les a
ils ne leur laissent rien à dérober à l’ennui. Le bon emploi du temps
rend
le temps plus précieux encore, et mieux on le met
trouver à perdre, Aussi voit-on constamment que l’habitude du travail
rend
l’inaction insupportable, et qu’une bonne conscie
poids de l’oisiveté, c’est l’oubli des goûts simples et naturels, qui
rendent
si nécessaire un amusement étranger. Je n’aime po
voit aussi naître, et que les Auteurs ont soin d’embellir encore pour
rendre
leurs Pièces plus agréables ? Ne fait-on pas que
er mille, et que les combattre l’une par l’autre n’est qu’un moyen de
rendre
le cœur plus sensible à toutes ? Le seul instrume
encore ces effets se réduiraient-ils à rien, faute de moyens pour les
rendre
sensibles. Je ne sache que trois sortes d’instrum
d’autres. Le Théâtre, me dit-on, dirigé comme il peut et doit l’être,
rend
la vertu aimable et le vice odieux. Quoi donc ? a
-ils plus faibles dans les lieux dépourvus de Spectacles ? Le Théâtre
rend
la vertu aimable… Il opère un grand prodige de fa
Si tout son art consiste à nous montrer des malfaiteurs pour nous les
rendre
odieux, je ne vois point ce que cet art a de si a
monde entier d’être juste, excepté lui seul ; en sorte que chacun lui
rendit
fidèlement ce qui lui est dû, et qu’il ne rendît
sorte que chacun lui rendit fidèlement ce qui lui est dû, et qu’il ne
rendît
ce qu’il doit à personne ? Il aime la vertu, sans
tté de tout ce qu’il doit à la vertu par l’hommage qu’il vient de lui
rendre
? Que voudrait-on qu’il fît de plus ? Qu’il la pr
blance et la nature, et le tableau ne fait plus d’effet. La charge ne
rend
pas les objets haïssables, elle ne les rend que r
lus d’effet. La charge ne rend pas les objets haïssables, elle ne les
rend
que ridicules ; et de là résulte un très grand in
s met au-dessous de l’homme ; dans le tragique, il les étend pour les
rendre
héroïques, et les met au-dessus de l’humanité. Ai
me paraît décidée ; mais passons à quelques exemples, qui puissent en
rendre
la solution plus sensible. Je crois pouvoir avanc
t troubler sans ôter à l’un plus qu’on ne donnerait à l’autre, ce qui
rendrait
ce même Théâtre moins parfait encore. Ce n’est pa
end-on dans Médée, si ce n’est jusqu’où la fureur de la jalousie peut
rendre
une mère cruelle et dénaturée ? Suivez la plupart
ieux. A la faveur de je ne sais quelles commodes suppositions, on les
rend
permis, ou pardonnables. On a peine à ne pas excu
lui donne un personnage ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour
rendre
Molière inexcusable. On pourrait dire qu’il a jou
alors plus qu’il ne pense de sang-froid. D’ailleurs, la raison qu’il
rend
de cette haine universelle en justifie pleinement
ns égards, et ce qui démontre que l’intention du Poète est bien de le
rendre
tel, c’est celui de l’ami Philinte qu’il met en o
e n’est pas que l’homme ne soit toujours homme ; que la passion ne le
rende
souvent faible, injuste, déraisonnable ; il n’épi
re plus d’effet, dans celle-ci seule les traits sont émoussés pour la
rendre
plus théâtrale. La même scène dont je viens de pa
es, je ne l’ignore pas. Il me suffit de montrer que, dans tout ce qui
rendait
le Misanthrope si ridicule, il ne faisait que le
r ce caractère dans toute sa force, c’est seulement quand cette force
rend
la scène plus théâtrale, et produit un comique de
Auteur adoucit quelquefois son caractère : c’est au contraire pour le
rendre
plus ridicule. Une autre raison, l’y oblige encor
scours ne feraient plus d’effet. L’intérêt de l’Auteur est bien de le
rendre
ridicule, mais non pas fou ; et c’est ce qu’il pa
turel de ces sortes de Pièces est donc d’étendre l’empire du Sexe, de
rendre
des femmes et de jeunes filles les précepteurs du
e et du nôtre, je demande lequel est le plus honorable aux femmes, et
rend
le mieux à leur sexe les vrais respects qui lui s
rs du respect ? On me dira qu’à Paris les vieillards contribuent à se
rendre
méprisables, en renonçant au maintien qui leur co
ar la manière de le présenter ; l’amour qu’on expose au Théâtre y est
rendu
légitime, son but est honnête, souvent il est sac
un de nous éprouvait à la représentation. Le rôle de Titus, très bien
rendu
, eût fait de l’effet, s’il eût été plus digne de
du moins qu’ils ne consentissent volontiers à l’être à sa place. Pour
rendre
cette vérité sensible, imaginons un dénouement to
e tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses maux, ses souffrances le
rendent
plus touchant encore que s’il n’avait nulle résis
rant l’amour honnête on se livre à l’amour criminel. Ce qui achève de
rendre
ses images dangereuses, c’est précisément ce qu’o
ndre ses images dangereuses, c’est précisément ce qu’on fait pour les
rendre
agréables ; c’est qu’on ne le voit jamais régner
artagé, on en fait le rebut du Parterre. On croit faire merveilles de
rendre
un amant estimable où haïssable, selon qu’il est
e Le Misanthrope où le héros de la Pièce ait fait un mauvais choix23.
Rendre
le Misanthrope amoureux n’était rien, le coup de
ées. Est-ce là l’image fidèle de la Société ? Est-ce ainsi qu’on nous
rend
suspecte une passion qui perd tant de gens bien n
lles émotions qu’on y ressent nous énervent, nous affaiblissent, nous
rendent
plus incapables de résister à nos passions ; et l
aurait trop multiplier les plaisirs permis, ni trop s’appliquer à les
rendre
agréables, pour ôter aux particuliers la tentatio
une vie simple et facile ne les porte déjà que trop, il faut la leur
rendre
insupportable en les contraignant, à force d’ennu
le n’interrompra pas ses représentations. On ne pourra donc éviter de
rendre
le Spectacle abordable en tout temps. L’hiver, il
ère de ma supposition ; je ne la donne que pour telle, et ne veux que
rendre
sensibles du plus au moins ses suites inévitables
s ; pour occuper les gens trop riches ou aspirant à l’être ; pour les
rendre
moins malfaisants ; pour distraire le peuple de s
é ; à leur faire chercher les moyens de subsister sans rien faire ; à
rendre
un peuple inactif et lâche ; à l’empêcher de voir
r les mœurs, c’est quand elles en tirent leur force. Alors elles leur
rendent
cette même force par une sorte de réaction bien c
point d’honneur par la violence, on a compromis l’autorité royale et
rendu
méprisables des lois qui passaient leur pouvoir.
sé, qui est d’avoir des Comédiens honnêtes gens, c’est-à-dire, de les
rendre
tels. Au fond cette discussion particulière n’est
uelle ils se rapportent. A cela vous répondez que les Comédiens ne se
rendent
méprisables que parce qu’on les méprise ; mais po
animés du même zèle, partageaient, selon leurs talents, les honneurs
rendus
aux vainqueurs des jeux, souvent aux premiers hom
d’une disposition si cruelle ? Elles ne la déshonoraient point, elles
rendaient
seulement authentique le déshonneur qui en est in
, de fausseté, de ridicule orgueil, et d’indigne avilissement, qui le
rend
propre à toutes sortes de personnages, hors le pl
il imite, et qu’en donnant cette imitation pour ce qu’elle est, il la
rend
tout à fait innocente. Aussi ne l’accusé-je pas d
ible ; l’assailli serait laissé en paix, quand il aurait besoin de se
rendre
, et poursuivi sans relâche, quand il serait trop
seule pudeur lui dispute ; ce mélange de faiblesse et de modestie le
rend
plus touchant et plus tendre ; moins il obtient,
ment peut-on disputer la vérité de ce sentiment ? Toute la terre n’en
rendît
-elle pas l’éclatant témoignage, la seule comparai
ui pare les jeunes personnes de ces traits si doux qu’un peu de honte
rend
plus touchants encore ? N’est-ce pas elle qui met
deste rougeur s’y laisse mieux apercevoir ? N’est-ce pas elle qui les
rend
craintives afin qu’elles fuient, et faibles afin
leur volonté, et assez faibles pour avoir toujours un prétexte de se
rendre
. Voilà précisément le point où les a placées la N
aiment du respect, et que la beauté partage avec honneur les hommages
rendus
à la vertu. Une maison dont la maîtresse est abse
camps, jointe à la froideur naturelle des climats septentrionaux, qui
rend
la réserve moins nécessaire, introduisit une autr
42 permanent. Je vois que, dans plus de six cents mille habitants, ce
rendez
-vous de l’opulence et de l’oisiveté fournit à pei
ibérer de sang-froid, firent changer ces sociétés tumultueuses en des
rendez
-vous plus honnêtes. Ces rendez-vous prirent le no
anger ces sociétés tumultueuses en des rendez-vous plus honnêtes. Ces
rendez
-vous prirent le nom de cercles, et d’une fort tri
ubles et de provisions nécessaires. C’est dans cet appartement que se
rendent
tous les après-midi ceux des associés que leurs a
semble, et les amusements qu’on se donne sont des exercices propres à
rendre
et maintenir le corps robuste. Les femmes et les
nous, et ne voulant plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se
rendre
hommes, les femmes nous rendent femmes. Cet incon
rir de séparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les femmes nous
rendent
femmes. Cet inconvénient qui dégrade l’homme, est
ns son appartement un sérail d’hommes plus femmes qu’elle, qui savent
rendre
à la beauté toutes sortes d’hommages, hors celui
re comme eux, ainsi que faisaient aussi celles de Sparte. La femme se
rendait
robuste, et l’homme ne s’énervait pas. Si ce soi
comptoir. C’est le moyen de récrire incessamment les mêmes, et de les
rendre
toujours nouveaux. On m’en citera deux ou trois q
fois le génie et l’amour. Pour moi, j’ai peine à concevoir comment on
rend
assez peu d’honneur aux femmes, pour leur oser ad
n silence plus énergique, ses inexprimables regards que leur timidité
rend
téméraires et qui montrent les désirs par la crai
, on vient, plusieurs cercles se tiennent à la campagne, d’autres s’y
rendent
. On a des jardins pour la promenade, des cours sp
le libre. On accuse d’un défaut les sociétés des femmes, c’est de les
rendre
médisantes et satiriques ; et l’on peut bien comp
le goût du vin n’est pas un crime, il en fait rarement commettre, il
rend
l’homme stupide et non pas méchant53. Pour une qu
rt d’être citoyen. Mais l’autre ne commence pas même à l’être : il se
rend
plutôt l’ennemi public, par la séduction de ses c
journellement dans un même lieu ; les parties qui se lieront pour s’y
rendre
; les manières de vivre qu’on y verra dépeintes e
les prive de tout exercice, on leur ôte toutes leurs facultés, on les
rend
ineptes à tout autre usage qu’aux soins auxquels
ndamnant à des travaux continuels, sans espoir de les voir finir, lui
rend
quelque délassement plus nécessaire pour les supp
vertu à laquelle on y sacrifie toutes les autres, ou du moins qu’on y
rend
la plus chère aux Spectateurs. Je ne dis pas qu’o
nécessaire, les vides du temps que nous ne saurons plus remplir nous
rendront
à charge à nous-mêmes ; les Comédiens en partant
une fête. Faites mieux encore : donnez les spectateurs en spectacle ;
rendez
-les acteurs eux-mêmes ; faites que chacun se voie
rop avoir de semblables Rois. Pourquoi ne ferions-nous pas, pour nous
rendre
dispos et robustes, ce que nous faisons pour nous
t dispendieuses qu’autant qu’on le veut bien, et le seul concours les
rend
assez magnifiques. Cependant il faut y avoir assi
ette profusion même est alors bien placée, et l’aspect de l’abondance
rend
plus touchant celui de la liberté qui la produit.
ù est le mal qu’elle obtienne quelques honneurs qui l’excitent à s’en
rendre
digne et puissent contenter l’amour-propre, sans
objet important de police et de bonnes mœurs. La jeunesse, ayant des
rendez
-vous sûrs et honnêtes, serait moins tentée d’en c
de frais et sans danger, plus de spectacles qu’il n’en faudrait pour
rendre
le séjour de notre ville agréable et riant, même
es et sévères, la force d’âme qui leur était propre, pouvaient seules
rendre
innocent sous leurs yeux, un spectacle si choquan
t les tableaux n’offensent les yeux que quand un mélange de vêtements
rend
les nudités obscènes ? Le pouvoir immédiat des se
areil, tout y respirait, avec un charme secret de patriotisme qui les
rendait
intéressantes, un certain esprit martial convenab
nt. Ainsi, non seulement je jouis du plaisir de leur avoir le premier
rendu
l’honneur qu’ils méritent, mais de celui d’entend
mon jugement unanimement confirmé. Je sens bien que cette déclaration
rend
le début de ma Lettre entièrement superflu, et le
te déclaration rend le début de ma Lettre entièrement superflu, et le
rendrait
peut-être indiscret dans tout autre cas : mais ét
e égorger par l’offenseur, et qu’on épuise tout l’art du Théâtre pour
rendre
ces personnages intéressants comme le Cid au peup
iance affectée et par des motifs d’ambition. Ce ton de raison doit le
rendre
moins brillant qu’Omar, par cela même qu’il est p
Cénie en particulier, qu’ayant à me plaindre de ses discours, je lui
rends
un hommage pur et désintéressé, comme tous les él
; celle d’un homme est de savoir les témoigner sans déplaire, de les
rendre
intéressants, de faire en sorte qu’on les partage
ça par l’autre. Il tenait une belette privée quand il fut arrêté ; il
rendit
son épée avec cette fierté qui sied si bien à la
ail accable plus les malheureux que le travail même. Voulez-vous donc
rendre
un peuple actif et laborieux ? Donnez-lui des fêt
feront mieux valoir tous les autres. Présidez à ses plaisirs pour les
rendre
honnêtes ; c’est le vrai moyen d’animer ses trava
u’un m’offense, je me tais sur son compte de peur que la colère ne me
rende
injuste. Cette maxime est bonne à mes ennemis, en
s que le mal qu’on me fait et non celui que j’éprouverais encore à le
rendre
. Sainte et pure vérité à qui j’ai consacré ma vie
louent à frais communs un appartement commode, et où les associés se
rendent
. « Là, chacun se livrant aux amusements de son go
que l’art ne s’y fait point sentir. Telle est la justice que j’aime à
rendre
aux intentions et aux talents de M. Rousseau. Mai
eures de leur temps ; c’est ce que l’évidence de la vérité peut seule
rendre
pardonnable. Je crains bien que M. Rousseau n’ait
tes ; et que lorsqu’un peuple n’est pas content, il faut tâcher de le
rendre
joyeux. Ce barbare aurait condamné les cercles de
ils donnent, et non leur utilité qui la détermine. » C’est au Poète à
rendre
l’utile agréable, et tous les bons Poètes y ont r
nationales dont je viens de parler. La société qui les adopte, se les
rend
personnels, et il n’est pas raisonnable de vouloi
urait violée révolterait tous les esprits : c’est un fait que je vais
rendre
sensible dans peu par les exemples mêmes que M. R
autre chose, et M. Rousseau en est bien instruit. Dira-t-il que pour
rendre
leur enfants tempérants et sages, les Spartiates
que pour rendre leur enfants tempérants et sages, les Spartiates les
rendaient
furieux et fous ? « Il ne faut, dit-il, pour sent
iter mille ; et les combattre l’une par l’autre, n’est qu’un moyen de
rendre
le cœur plus sensible à toutes. » Observons d’abo
elle l’est de même des affections vertueuses. Tout ce qui l’excite la
rend
féconde ; mais elle produit des baumes ou des poi
égorger par l’offenseur ; et qu’on emploie tout l’art du théâtre pour
rendre
ces personnages intéressants, comme Le Cid, au pe
sseau, ces effets se réduiraient-ils à rien, faute de moyens pour les
rendre
sensibles. Je ne sache que trois instruments à l’
qu’il ne lui en coûte guère pour imaginer des assassins. « Le théâtre
rend
la vertu aimable… il opère un grand prodige de fa
s effraient, ou dont nous plaignons les malheurs ; en un mot, de nous
rendre
personnels cette haine et cet amour que le vice e
tté de tout ce qu’il doit à la vertu par l’hommage qu’il vient de lui
rendre
? Que voudrait-on qu’il fît de plus ? qu’il la pr
end-on dans Médée, si ce n’est jusqu’où la fureur de la jalousie peut
rendre
une mère cruelle et dénaturée ? » Voilà deux exem
naturels d’une mère, c’en est assez du danger de leurs fils pour les
rendre
malheureuses et intéressantes. La seule utilité d
ent effrayante à nos yeux. Tout cela demanderait à être développé, et
rendu
sensible par des exemples. Mais je ne suis déjà q
est capable de tout, afin de lui faire détester cette passion qui le
rend
féroce. Voilà quel est le but et l’objet de la Tr
ieux. A la faveur de je ne sais quelles commodes suppositions, on les
rend
permis ou pardonnables. » Dans les exemples qu’il
instruction du Parterre. » Il est vrai que l’un dit : « Et pour nous
rendre
heureux, perdons les misérables. » L’autre, « Tom
ces personnages des fripons adroits et souvent heureux ; c’est ce qui
rend
ces leçons utiles. Mais ces fripons eux-mêmes ont
onnages d’après nature. Mais en exposant à nos yeux le vice, l’a-t-il
rendu
intéressant ? a-t-il donné un coup de pinceau pou
savait si bien nuancer les caractères, a-t-il seulement pris soin de
rendre
cette coquette séduisante, et son complice intére
e fût contredit lui-même, il eût oublié son dessein ; c’est donc pour
rendre
sa pièce morale qu’il a peint de mauvaises mœurs,
n de ces vices de dupe dont j’ai parlé, et que l’Auteur s’avise de le
rendre
le jouet de la scène, on verra si le parterre n’e
out cela n’est incorrigible. L’examen de L’Avare et du Misanthrope va
rendre
plus sensible encore mon opinion sur les mœurs du
e sage est indulgent et modéré. L’étude qu’il a faite de lui-même l’a
rendu
modeste et compatissant. Il hait le crime, déplor
st-à-dire, à la malignité qui prend sa source dans l’amour-propre, et
rendre
le Censeur ridicule par quelque endroit, pour con
Montausierf. Molière aurait donc bien manqué son coup, s’il eût voulu
rendre
la vertu ridicule. Mais cette même probité s’irri
se trompe sur les circonstances qui, dans la première scène, peuvent
rendre
naturel l’emportement du Misanthrope ; mais il me
e, une fougue qui l’emporte au-delà de ses limites, une âpreté qui le
rend
insociable, une extrême sévérité qui nous fait de
étranger, est donc, selon moi, un être fantastique ; et Molière, pour
rendre
le sien d’après nature, a dû le peindre comme il
it lui-même de ce personnage : « l’intérêt de l’Auteur est bien de le
rendre
ridicule, mais non pas fou ; et c’est ce qu’il pa
l’amour décent, l’amour vertueux qu’il y attaque. « Ce qui achève de
rendre
ses images dangereuses, c’est, dit-il, qu’on ne l
qualités de l’objet ne l’accompagnent point jusqu’au cœur ; ce qui le
rend
sensible, intéressant, s’efface…. Les impressions
s d’œil, qu’à coups de poignard. Cependant les hommages que nous leur
rendons
, nous dégradent, nous avilissent aux yeux de M. R
s, ainsi que le bal que M. Rousseau veut instituer à Genève, sont les
rendez
-vous du déshonneur, et les sources de la corrupti
au plus ce langage au flatteur d’un Roi conquérant. Les femmes nous
rendent
femmes : c’est donc à dire, dans votre sens, qu’e
us rendent femmes : c’est donc à dire, dans votre sens, qu’elles nous
rendent
moins passionnés, plus doux, plus sensés, plus hu
que la pudeur lui dispute. Ce mélange de faiblesse et de modestie le
rend
plus touchant et plus tendre. Moins il obtient, p
e défie tout le talent des Actrices, tout le manège des coquettes, de
rendre
l’amour plus séduisant que ne fait ici la pudeur.
mme est coupable et dépravée. L’amour que la pudeur enflamme, qu’elle
rend
plus touchant et plus tendre, est donc un bien :
; celle d’un homme est de savoir les témoigner sans déplaire, et les
rendre
intéressants ; de faire en sorte qu’on les partag
libertinage qu’on ne pût justifier en disant comme lui : la nature a
rendu
les femmes craintives, afin qu’elles fuient, et f
s à l’impertinent préjugé des conditions ». Cependant c’est là ce qui
rend
si dangereuse aux yeux de la plupart des hommes l
, s’il est à craindre par conséquent que le théâtre ne contribue à le
rendre
tel, est-ce au théâtre, est-ce à la nature qu’un
et de vos vertus ; si elle prend soin d’embellir votre âme et de vous
rendre
plus cher à ses yeux, en vous rendant plus estima
vertu ? C’est ce que je ne puis concevoir. « Les circonstances qui le
rendent
vertueux au théâtre, s’effacent, dit M. Rousseau,
inspirer une estime, une confiance mutuelle, c’est les disposer à se
rendre
heureux : je crois, en un mot, qu’attendrir un se
ui meuvent l’âme ; mais cet équilibre est une chimère. Lycurgue, pour
rendre
toutes les affections communes, a été obligé de r
Lycurgue, pour rendre toutes les affections communes, a été obligé de
rendre
tous les biens communs jusqu’aux enfants, et de f
quelque manière, et à vrai dire, il n’en est point que l’habitude ne
rende
décente. Or les actrices sont mises à peu près co
d’un Baron, d’un Lecouvreur, et de celui qui, comme eux, aspire à se
rendre
célèbre ? Sans doute les talents et le génie ont
lus noble que le salaire du travail. Mais comme il faut vivre pour se
rendre
immortel, la première récompense du Comédien, com
x que personne l’art de témoigner ses désirs sans déplaire, et de les
rendre
intéressants. Cet art est honnête, selon vos prin
est permis de le dire, centralement affectée des passions qu’il veut
rendre
, puisque c’est lui qui les enfante, au lieu que l
eur inspiré par le poète, n’en est que le copiste, n’a besoin pour le
rendre
que d’une émotion plus superficielle, qui influe
ux, ni pour le Poète qui le feint, ni pour l’Acteur qui s’exerce à le
rendre
. Toutefois je sens comme vous qu’un Comédien vert
eur ; d’un côté l’on excommunie les Comédiens, de l’autre on veut les
rendre
infâmes, je demande par quel effort généreux ils
est l’influence de cette profession sur les mœurs ? commencez par lui
rendre
les deux plus grands freins du vice, les deux plu
où il aurait su que l’on versait du poison aux convives. J’aurai donc
rendu
à M. Rousseau un service bien essentiel, si j’ai
i qui ressent de la douleur, en voyant la misère de son prochain, lui
rende
un devoir de charité qui est louable, néanmoins c
isie. Eveillez-vous encore peu davantage, et reconnaissez qu'on ne se
rend
point agréable à la Majesté de Dieu par les exerc
puissances du Ciel ces Dieux qui se plaisent à recevoir un culte, qui
rend
indignes parmi vous ceux qui le rendent, d'être m
laisent à recevoir un culte, qui rend indignes parmi vous ceux qui le
rendent
, d'être mis au nombre des Citoyens Romains ? Cett
s Dieux qui regardent d'un œil favorable le culte déshonnête que leur
rendent
des infâmes. Embrassez la pureté du Christianisme
nous voulons retirer des Spectacles vains, et profanes du monde ? Je
rends
grâces à notre Seigneur de ce qu'il nous a marqué
les du monde et de la nature dont Dieu est l'auteur, les lui a-t-elle
rendues
moins estimables et moins précieuses ? Dans le
e s'étudient principalement qu'a pervertir le peuple, et non pas à le
rendre
meilleur ; car c'est la débauche de leurs spectat
berté ? Il est hors de doute que celui-là est tout à fait méchant qui
rend
le mal pour le bien, n'étant pas même permis de r
fait méchant qui rend le mal pour le bien, n'étant pas même permis de
rendre
le mal pour le mal. Nous faisons toutefois ce que
Nous ne nous contenterions pas de rire et de nous réjouir si nous ne
rendions
nos réjouissances criminelles, par le moyen des v
s que nos plaisirs seraient en quelque façon défectueux s'ils ne nous
rendaient
coupables, et qu'il n'y aurait point de contentem
e que nous ne prenions les Sacrements du Christianisme, que pour nous
rendre
plus coupables par le mépris que mépris en faison
érité ne manque point de preuves, je dirai néanmoins une chose qui la
rendra
visible à tout le monde. S'il arrive qu'en un jou
impression de beauté sensible qui force à aimer & qui tâche de la
rendre
agréable, veut rendre agréable la concupiscence &
ensible qui force à aimer & qui tâche de la rendre agréable, veut
rendre
agréable la concupiscence & la révolte des se
les réprésente, c’est ce qu’on veut faire sentir & ce qu’on veut
rendre
aimable : c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable
sentir & ce qu’on veut rendre aimable : c’est-à-dire, qu’on veut
rendre
aimable une servitude qui est l’effet Pag. 617.d
te impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâche à la
rendre
agréable, veut rendre agréable la concupiscence e
é sensible qui force à aimer, et qui tâche à la rendre agréable, veut
rendre
agréable la concupiscence et la révolte des sens.
’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut
rendre
aimable ; c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable
ire sentir et ce qu’on veut rendre aimable ; c’est-à-dire, qu’on veut
rendre
aimable une servitude qui est l’effet du péché, q
XIX. Ce qui
rend
l'image des passions que les Comédies nous propos
omédies nous proposent plus dangereuse, c'est que les Poètes pour les
rendre
agréables sont obligés, non seulement de les repr
s elle te fâche, Impitoyable père, et par un juste effort, Je la veux
rendre
égale aux rigueurs de mon sort. » Et ensuite par
s passions vicieuses embellies et colorées d'un certain fard, qui les
rend
agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas p
r les vœux de Combattants et les actions de grâces que les Vainqueurs
rendaient
à leurs Dieux, ou par l'estime et la révérence po
oserpine, que leur père en crut les auteurs, et auxquels il en voulut
rendre
grâces par cette pieuse cérémonie. Ptolémée en ét
jugea cet événement si avantageux à la République, qu'il résolut d'en
rendre
grâces aux Dieux par la célébration des grands Je
la LébadieDiod. l. 15. Plut. Strab. des Jeux à Jupiter Roi, pour lui
rendre
grâces de la victoire de Leuctre ; et les Jeux Él
ait les Jeux de toutes les sortes. SyllaAppian. l. i. de bell. civil.
rendit
grâces aux Dieux par cette cérémonie après la vic
ur Mithridate ; et Philippe Roi de Macédoine après la prise d'Olynthe
rendit
celèbre son action de grâces par les Jeux et les
en public, et où l'on observa toute sorte de dévotes cérémonies pour
rendre
ce jour bien célèbre. Et telle fut l'origine des
s avaient accoutumé de leur faire des vœux pour y vaincre et de leurs
rendre
grâces quand ils y avaient vaincu, comme fit le P
. Symp. ayant remporté le prix de la tragédie aux Fêtes Lénéennes, en
rendit
grâces aux Dieux par des Sacrifices ; où assistèr
s au Théâtre, n'a point d'autre sujet que le respect qu'ils ont voulu
rendre
à quelques fausses Divinités, ou à des morts. Et
a fait sous son nom verser la Chammeslé. » Boileau à Racine. Ce qui
rend
la représentation d’une pièce de théâtre beaucoup
toute leur énergie les mouvements de l’âme que le poète n’a fait que
rendre
faiblement ; qui fait illusion sur la fausseté de
rien pour séduire le cœur, et s’attirer le tribut d’éloges qu’on peut
rendre
aux grâces et à la beauté d’un sexe qui n’a pas b
. Voilà l’objet de toutes les pièces dramatiques ; et c’est ce qui en
rend
même la lecture souvent pernicieuse. Aussi Quinti
d'un mondain, qu'il ne manque pas de mener au théâtre : « Il vole au
rendez
-vous chez la Camargot, la Gaussin (célèbres Actri
dez-vous chez la Camargot, la Gaussin (célèbres Actrices). Il faut se
rendre
à ce palais magique, où les beaux vers, la danse,
se et l'ennui ; il faut aller dans des repas, des parties de jeu, des
rendez
-vous criminels, dissiper la langueur et le dégoût
d'une fosse, une bataille, etc. tout cela n'est pas de la joie, et ne
rend
pas heureux. L'Homme de qualité, le Cleveland de
réjouissent point du tout. Les spectacles des gladiateurs, au lieu de
rendre
gai le peuple Romain, le rendait féroce ; les scè
pectacles des gladiateurs, au lieu de rendre gai le peuple Romain, le
rendait
féroce ; les scènes horribles de Shakespeare sur
nnui, comme tous les autres dégoûts de la vie. Le théâtre, qui le lui
rend
plus insupportable, en l'accoutumant à la dissipa
e lui rend plus insupportable, en l'accoutumant à la dissipation, lui
rend
le plus mauvais service, sans l'en garantir. Ceux
n se familiarisant avec l'ennui le fait disparaître : l'impatience le
rend
plus amer. Le voyage dans un pays inconnu, ou le
rieusement : rire toujours, rire aux éclats, c'est être insensé et se
rendre
méprisable : « Fatuus in risu exaltat vocem suam,
s du prochain, d'autant plus cruels que le bon mot qui les aiguise en
rend
la plaie plus profonde, épanchement perpétuel hor
able, de forger des sottises et des forfaits, de s'étudier à les bien
rendre
pour s'attendrir ou se réjouir, attendrir ou réjo
; c'est un instrument de musique, dont les cordes touchées au hasard
rendent
des sons. Cette langue ne parle pas, elle articul
ns la bouche d'un Comédien ? La mauvaise vie et la manière de débiter
rendent
inefficace la parole divine dans la bouche d'un P
trine à sa conduite : Médecin, lui dit-on, guérissez-vous vous-même ;
rendez
-vous croyables des oracles que vous ne croyez pas
i, comme une sauce de mauvais goût parmi de bonnes viandes, tout cela
rendait
inutile et vaine leur franchise de parler, et n'e
fût parfaite ? Je n’en connais qu’une seule. Il faudrait qu’elle nous
rendît
meilleurs. Exigeons cet effet, et laissons la lib
ntes et ridicules : ils leur ont mis des entraves jusqu’à la façon de
rendre
leurs idées ; continuellement resserrés et contra
ne de la Tragédie, est d’élever notre âme par des vertus mâles, de la
rendre
amoureuse du beau, de lui donner de l’émulation p
faire courir à des monstres qui effrayent la nature ! Un Auteur ne se
rendrait
-il pas plus estimable, s’il nous faisait aimer la
d’une épisode qui détruit le fonds de son sujet. Avoir en même temps
rendu
Titus forcené d’amour et d’ambition, c’est nous a
actions des hommes, et de généreux Français que nous étions, nous ont
rendus
de véritables Sybarites. Ils ont tout perverti !
a comédie est très-mal disposé à la dévotion ; on a beau dire qu’on a
rendu
le théatre chaste, qu’on n’y entend plus que des
u ses caractères sur leur tein, elles tirent le rideau dessus pour la
rendre
invisible ; vous les voyez ces femmes idolâtres d
rtu qui cachent le vice, mais cette ressemblance tournée en ridicule,
rend
suspect le véritable homme de bien, & dégoûte
furieuse qu’une autre ; que les combats qu’elle a essuyé avant de se
rendre
, la font devenir une fois plus sensible à l’infid
force que nous n’avons point ? Nous en aurions moins de honte à nous
rendre
, & les hommes en auroient plus d’honneur à no
isirs ? Cet air de pudeur feroit foi. Qu’il nous en a coûté pour nous
rendre
, & les hommes seroient assez heureux & as
ts pour le croire ! Ce portrait très-vrai & très-ingénieusement
rendu
est celui de tous les théatres où les amans sans
, il l’a mise en beaux vers latins ; il n’est coupable que de l’avoir
rendue
trop naturellement & d’une manière dangereuse
votes qu’eux les payeront de leurs faveurs en revanche. Quel culte ne
rendent
-ils pas à la Déesse de Cithère ? Quelle dévotion
ne de ces Journées amusantes ; dès que les Dames sont visibles, on se
rend
dans leurs appartemens, on les mène à la promenad
mène à la promenade, on cause sur une terrasse, on vient dîner, on se
rend
à une bibliothèque, puis dans un sallon de compag
adore, on l’adorera, on est à ses genoux, on tombe à ses pieds, on ne
rend
pas à Dieu plus de culte. Une femme qui écrit met
les jolies femmes se croyant de divinités, tout leur doit & leur
rend
des hommages divins, pleines de cette idée &
re de Virgile, des amours d’Enée & de Didon, il ne permet même de
rendre
à d’autres qu’à Dieu les honneurs divins, même en
es, même en apparence, & la créature ne peut les fouffrir sans le
rendre
presqu’aussi coupable. Baile sur l’article Garass
. Avant sa conversion il fréquentoit l’hôtel de Rambouillet, alors le
rendez
-vous des beaux esprits ; un génie aisé, un caract
is ce péché ni aucun autre ne détruit un caractère ineffaçable, ni ne
rend
invalide des sacremens administrés par un indigne
euvent faire sans péché, quand il n'y aurait point d'autre raison qui
rendît
la Comédie défendue. Mais il ne s'ensuit pas que
hrétien n'y peut rechercher qu'un simple délassement d'esprit, qui le
rende
plus capable d'agir chrétiennement et dans des di
peut excuser ceux qui recherchent des divertissements qui ne font que
rendre
leur esprit moins propre à agir chrétiennement.
Chrétien ne peut rechercher qu'un simple délassement d'esprit, qui le
rende
plus capable d'agir Chrétiennement, et dans des d
r tant s'en faut que la Comédie y puisse servir, qu'il n'y a rien qui
rende
l'âme plus mal disposée, non seulement aux princi
e peut excuser ceux qui cherchent des divertissements qui ne font que
rendre
leur esprit moins propre à agir Chrétiennement.
oute dans lequel ils sont des motifs qui font agir leur Chef doit les
rendre
très circonspects quand ils veulent prendre part
tout l’Etat pour la personne sacrée du Monarque. Voilà les motifs qui
rendent
l’éloquence dans une Monarchie moins vive, mais p
stère, voulait réformer leurs mœurs à cet égard, s’il parvenait à les
rendre
des Citoyens plus chauds, il pourrait arriver qu’
à les rendre des Citoyens plus chauds, il pourrait arriver qu’il les
rendrait
en même temps turbulents, indociles, présomptueux
»q Embellir des mœurs n’est-ce pas à peu de chose près les changer,
rendre
un Peuple voluptueux, galant ; un Peuple badin, s
e ces rubans, ces pompons, ces colifichets dont ils sont affublés les
rendent
ridicules aux yeux du Sexe, et que la licence de
ent ridicules aux yeux du Sexe, et que la licence de leurs propos les
rend
aussi méprisables qu’une conversation galante et
les rend aussi méprisables qu’une conversation galante et sensée les
rendrait
aimables aux yeux des personnes dont ils désirent
ts de notre critique ; puisse le Ciel en secondant nos travaux les en
rendre
la victime. » Molière a sûrement réussi dans son
que depuis le temps qu’on le prêche aux hommes on ne les a pas encore
rendus
tous sages, vertueux et bons Chrétiens. Que Moli
c’est précisément par la raison que vous imaginez plus capable de les
rendre
meilleures, c’est-à-dire par une critique peu mén
peut-être voulu joindre aux deux premiers pour aider les hommes à se
rendre
dignes de sa miséricorde, et qui sera tout aussi
es maximes admirables qu’ils sont disposés à mal faire, c’est lorsque
rendus
à eux-mêmes au sein du vice et de l’oisiveté, ils
its ; c’est au contraire l’assemblage de ces traits vifs et vrais qui
rend
le tableau plus frappant, et qui force le spectat
l’offenseur : qu’on épuise, ajoutez-vous, tout l’art du Théâtre pour
rendre
ces personnages intéressants comme le Cid au peup
gnez de le croire. On n’a pas attendu que la Chambre Ardente eut fait
rendre
gorge aux sangsues du Peuple pour avertir le Publ
squ’on a les voies de la Justice pour se venger de l’injure, c’est se
rendre
aussi criminel que l’offenseur que d’anticiper su
, preuves trop multipliées pour n’être pas dégoûtantes et pour ne pas
rendre
l’uniforme odieux à tous les gens sensés. On dist
mais puisque l’ambition, l’injustice, l’oppression, la cruauté l’ont
rendue
si nécessaire depuis Nimbroth al jusqu’aujourd’hu
e de son père, et que cette vengeance, toute légitime qu’elle est, le
rend
malheureux ; on déteste la cruauté du point d’hon
entends : il m’est défendu d’être meilleur que les autres ; et si je
rends
le bien pour le mal, je serai donc un homme sans
Vous parlez du sang comme si c’était de l’eau de la rivière. Je vous
rends
votre paquet de Noblesse, mon honneur n’est pas f
c trouve-t-il mauvais que ces deux amis, ou plutôt ces deux Rivaux se
rendent
aux bonnes raisons d’Arlequin et abandonnent le p
animement : « Nous serions plus sauvages qu’Arlequin, si nous ne nous
rendions
à ses réflexions »ax ? En voilà sans doute assez
e égorger par l’offenseur, et qu’on épuise tout l’art du Théâtre pour
rendre
ces personnages intéressants comme le Cid au peup
rio - Nous serions plus Sauvages que lui, si nous refusions de nous y
rendre
; […] » ay. [NDE] Pour ces deux citations, voir
e de moyens pour l’affoiblir, à plus forte raison est-il permis de le
rendre
malad. (& pour cela de pécher & de le fai
x Comédiennes, Marote Beaupré & Catherine les Ursis, se donnèrent
rendez
-vous sur le théatre du Marais, pour se battre l’é
es elles avoient un clapier (comme des lapins), qu’elles tâchoient de
rendre
propres, agréables & commodes. Elles étoient
ndre propres, agréables & commodes. Elles étoient obligées de s’y
rendre
à dix heures du matin & d’en sortir à six heu
trois théatres ? Voilà les clapiers de Paris, qu’on tâche à l’envi de
rendre
délicieux & magnifiques. C’est un mal nécessa
lieu fixe, elles se répandent par-tout : il n’y a plus de honte à se
rendre
dans leurs coulisses & à les fêter chez soi.
on que sur la prostitution publique, que la commodité des entretenues
rend
assez rare. Cet arrêt fut rendu sur les requisiti
ique, que la commodité des entretenues rend assez rare. Cet arrêt fut
rendu
sur les requisitions d’un des Gens du Roi, qui dé
es. Les Moines qui les enlevoiens, soutenoient un siege plutôt que de
rendre
leur proie ; & s’ils se voyoient trop pressés
dres (les excommunications) que la superstition & l’ignorance ont
rendu
si redoutables. C’est une hérésie. Le pouvoir d’e
P. 32. Le Religieux contracte dans le cloître une dureté d’ame qui le
rend
peu compatissant ; il ne soulage les malheureux q
e ; car chez lui c’est un crime & une bassesse impardonnable, qui
rend
méprisables les plus grands Monarques, & il a
argnés. Leur avarice, leur perfidie, leur cruauté, leur bassesse, les
rend
encore plus méprisables que les Ecclésiastiques q
former méchamment & calomnieusement une doctrine monstrueuse pour
rendre
le Clergé odieux. Mais l’Auteur ne paroît pas ass
r les lieux publics, C’est bien assez de tolérer le théatre ; faut-il
rendre
la gloire des grands hommes commune avec des Hist
ue ces armes se sont souvent tournées contre eux-mêmes. Les Comédiens
rendirent
à Louis XII, en le jouant en sa présence, ce qu’i
ins d’un siecle le nombre des habitans de Paris (ce seroit un service
rendu
à la capitale). Mais ce trait de pure malignité p
commet bien des désordres dans une guinguette ; un caffé, qui est un
rendez
-vous de libertins & de médisans ; un Imprimeu
prétendue est au contraire la condamnation évidente du théatre ; il a
rendu
son Marchand le plus méchant qu’il a pu, pour le
ibertin, & offrant les objets les plus séduisans du libertinage),
rend
le vice odieux, corrige les travers & les rid
charmes dangereux d’une figure que la nature & l’art concourent à
rendre
intéressante. De là naissent les désirs qui peuve
la Nature, & les ouvrages des Artistes ; il ne cherche pas même à
rendre
exactement la vérité de l’objet, mais l’apparence
seul point de vue, & choisissant ce point de vue à sa volonté, il
rend
, selon qu’il lui convient, le même objet agréable
les astres ? Point du tout ; il ne sçait que peindre. Hors d’état de
rendre
raison d’aucune des choses qui sont dans son tabl
ties ; s’il est vrai que vous puissiez instruire les hommes & les
rendre
meilleurs ; s’il est vrai qu’à l’imitation vous a
faire sentir, où le besoin & l’avidité de sçavoir concouroient à
rendre
utile & respectable tout homme un peu plus in
, & à penser que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’elle
rend
ses amis si misérables. C’est par ce moyen, qu’av
mes la perte de ce qui leur fut cher ; ceux qu’une amitié désordonnée
rend
injustes pour servir leurs amis ; ceux qui ne con
ices que l’on décrie ; les hommes se font honorer par tout ce qui les
rend
dignes de mépris ; & ce renversement des sain
r & réprimer, il fait dominer ce qui devroit obéir ; loin de nous
rendre
meilleurs & plus heureux, il nous rend pires
oit obéir ; loin de nous rendre meilleurs & plus heureux, il nous
rend
pires & plus malheureux encore, & nous fa
ense, ni à nous des plaisirs innocens qu’elles peuvent nous procurer.
Rendons
cet honneur à la vérité d’en respecter jusqu’à l’
de la société humaine. Ce n’est pas une légere alternative que de se
rendre
meilleur ou pire, & l’on ne sçauroit peser av
une oreille non prévenue, qu’il n’y a que la seule habitude qui nous
rende
agréables les consonances, & nous les fasse d
où est, en pareil cas, la simplicité du rapport qui devroit nous les
rendre
telles ? Nous ne sçavons point encore si notre sy
trice de la Comédie Française. VOS Talens, MADEMOISELLE, vous ont
rendue
Célébré ; vos scrupules vous rendent recommandabl
OS Talens, MADEMOISELLE, vous ont rendue Célébré ; vos scrupules vous
rendent
recommandable. Il est rare de voir ainsi les vert
que de l’intelligence & de la fidélité ; dans le pinceau qui les
rend
, que de la candeur & de la précision. Comme c
, & capable d’amusement pour le Spectateur. On ne réussit point à
rendre
une Piéce sans mériter un applaudissement : on n’
isé de voir pourquoi la vérité nous glace : dans le premier elle nous
rend
inquiets : dans le second en quelque sorte sensib
héâtre, & qu’il ne peut s’empêcher d’applaudir au pinceau qui les
rend
. Delà on conçoît facilement que les beaux Arts do
il n’est personne à qui il soit aisé d’en imposer sur la façon de les
rendre
: s’il est tendre, affectueux, compatissant ; on
e dans l’esprit de son rolle, qu’il en saisi les situations & les
rends
: & comment arrive-t-il à ce point de perfect
leau chetif & mesquin de simples Copistes, qui n’ont besoin pour
rendre
leurs rolles que d’une émotion superficielle . Ce
adopte une idée ; & on développera facillement celle-ci qu’on ne
rendra
pas l’autre. Quand on veut faire un rolle, il fau
l être ; c’est que l’Auteur même des rolles ne peut ordinairement les
rendre
. Si la Piéce avoit un tour de représentation marq
’est l’affaire d’un peu plus de peine & de travail. Mais pour les
rendre
ces caractéres : c’est l’embarras. Celui qui les
c’est-à-dire, en fait de génie, on peut dire qu’il a l’avantage. Pour
rendre
un rolle il faut un feu céleste, une sorte d’insp
toujours que tracer la vérité ; au lieu que l’autre est obligé de la
rendre
: c’est à-dire, que le premier n’est qu’une ombre
es mœurs, ses sentimens qu’on peint ; les traits sous lesquels on les
rend
sont-ils empruntés, les couleurs étrangeres, les
r son ame que le tableau de ses mœurs ? Tout cela pour peu qu’il soit
rendu
, n’est-il pas aussitôt développé, ou plûtôt ne se
la supériorité attachée à cet état. Mais il faudroit à ma plume, pour
rendre
les argumens lumineux que vous fournissez sur ce
Il n’y a que l’Art Dramatique qui joigne le privilége insigne de tout
rendre
à une expression pitoresque en tout genre ; c’est
ation reconnaît son erreur, le cœur son illusion ; parce que tout est
rendu
sur le Théâtre avec précision : la vertu avec ses
ffectés, qu’outre que l’art magique de la représentation, est de nous
rendre
propre absolument la Scène, c’est qu’on se persua
Scène, c’est qu’on se persuade volontiers avoir fait ce qu’on admire.
Rendons
donc justice aux Spectacles & convenons de bo
sidu d’attention, que le talent, ou l’habitude, si vous voulez, sçait
rendre
plus léger ; mais cesse-t-il néanmoins ce combat,
ue les autres, qui conserve le même esprit, le même goût : tout y est
rendu
à la gloire de la vertu & à la honte du vice.
? Est-ce la société qui nous fournit des leçons pareilles ? C’est le
rendez
vous de tous les vices : seroit-ce une société ch
es, en maximes, loin de lui prêter de la force & du crédit, on la
rend
fastidieuse, incommode & pesante. Le troisiém
de sentiment qu’il éléve & qu’il échauffe dans notre ame, il nous
rend
absolument plus accessible aux qualités sociales.
? En vérité ces idées la révoltent. Comment, parce que telle Actrice
rend
un rolle amoureux avec une vérité touchante, il f
l’artillerie, les fortifications avancées, la petitesse des théâtres,
rendent
des surprises aussi considérables moralement impo
e à la tête de sa compagnie, veiller sur ses soldats, se trouver à un
rendez
-vous, se combiner avec des détachements ; il ne p
le luxe et la mollesse du théâtre : il les affaiblit, les énerve, les
rend
lâches, en fait des femmes, incapables de souteni
Cyrus, après avoir vaincu avec peine les Lydiens, peuple vaillant, le
rendit
voluptueux, pour assurer sa conquête. Il fit ouvr
, perdit son courage et sa force. L’oisiveté, la paresse, la volupté,
rendirent
esclave une nation invincible : « Ita gens indust
séparation élevée à grands frais, qui les contiendront ; il faut les
rendre
voluptueux pour les rendre dociles : « Ut homines
frais, qui les contiendront ; il faut les rendre voluptueux pour les
rendre
dociles : « Ut homines rudes et belle faciles per
ue vous vouliez lui faire lancer ; pour vaincre sûrement vos ennemis,
rendez
-les voluptueux, envoyez dans leur camp des femmes
bri et les Cozbi de tous les temps ; leurs fidèles copies, et qui les
rendent
parfaitement, sont nos Acteurs et nos Actrices. L
adoré. Ce nom Hébreu serait peu propre à la rime et à la mélodie, il
rendrait
les vers et les chansons barbares ; ne lui a-t-on
les plus modestes, sort de sa maison au son des instrumens, & se
rend
à l’église avec son cortége, elle va se mettre à
chœur pour la recevoir. On chante vêpres : après vêpres le clergé se
rend
en procession à la chapelle de S. Médard, la Rosi
t pour lui très-honorable : il connoissoit le prix de la vertu. Il se
rendit
chez cette vertueuse fille, & la conduisit à
que je puisse décrire avec les charmes de ton Style, cette Fête qui a
rendu
célebre un petit Village. Jamais l’antiquité n’of
: pas un ne pense à séduire les jeunes villageoises ; ce seroit l’en
rendre
indigne, & se rendre lui-même indigne de l’ob
ire les jeunes villageoises ; ce seroit l’en rendre indigne, & se
rendre
lui-même indigne de l’obtenir. On n’y connoît que
ujours exacte dans la distribution des récompenses de la vertu, les a
rendus
dignes de la faire : le public a toujours applaud
774, ont fait jouer sur le théatre de l’Opéra-Comique, dont ils l’ont
rendue
très-digne. L’une & l’autre de ces farces don
s aussi jettez des yeux de mere. Le 20 de Novembre 1774 le Parlement
rendit
un Arrêt en faveur du Syndic & des Habitans d
nt travaillé ont été forcés de la défigurer, de la dénaturer, pour la
rendre
supportable. La description voluptueuse des grace
& aux mœurs. La frivolité & la licence dont ils s’occupe les
rendent
funestes. Nous en avons parlé au long, Liv. XVI.
érique, & peu honorable. Le Sieur Denré & les deux pieces qui
rendent
le Seigneur maître du choix sont bien éloignés de
en baudrier, auxquelles douze garçons du village donnent la main, se
rend
au lieu destiné pour la cérémonie, au son des tam
rir qu’aucun garçon les approche, & suivie de tout le village, se
rend
à l’Eglise, se met à genoux, fait sa priere, &
pas si la fille n’est pas promise ailleurs. Ce seroit un moyen de la
rendre
suspecte. La troupe de miliciens & de la maré
té, la facilité, l’amour du plaisir, la vanité, sur-tout dans le sexe
rendent
absolument nécessaire la vigilance des parens &am
ec étonnement des victoires prodigieuses & des grandes choses qui
rendront
ce siecle l’admiration des siecles à venir, Corne
éloges où on leur donne des égaux ? C’est une ivresse encore qui les
rend
dupes. La vanité est si flattée d’un éloge quelco
que les Athéniens avoient un penchant violent pour tous les vices qui
rendent
effeminés. Je ne pouvois changer leur nature. Voi
re l’éloge d’un Musicien de dire qu’il en approchoit. Ses successeurs
rendirent
la Musique plus difficile, ne pouvant la rendre p
t. Ses successeurs rendirent la Musique plus difficile, ne pouvant la
rendre
plus belle (l’Auteur n’aime pas Rameau). Voici Qu
Auteur. C’étoit un Poëte qu’il avoit pris soin de former, & qu’il
rendit
presque aussi inimitable. Il ne faut qu’un grand
ourut chrétiennement. J’en bénis le Seigneur. Après sa mort, ses amis
rendirent
& au public & à lui le mauvais service de
uoiqu’il eut de la naissance & une éducation qui auroient dû l’en
rendre
incapable ; mais malheureusement la fréquentation
; confondu, sans précision & sans justesse. Il s’étoit fait, pour
rendre
ces folles idées, un jargon philosophique des ter
reable débauché, qui parle avec goût, qui amuse & fait rire, mais
rend
le vice aimable & la vertu ridicule ; Bernier
’il vivoit aujourd’hui, une troupe d’Acteurs ne manqueroit pas de s’y
rendre
. On croiroit de la dignité d’y dresser un Théatre
que les Comédies de Moliere, & d’y réunir tous leurs talens pour
rendre
le mieux possible les Chefs-d’œuvres de ce célebr
les jours indiqués, & le public verra qu’ils se sont proposés de
rendre
les representations dignes de mériter son suffrag
e. Il y fut tout dépaysé ; l’or, l’argent, l’ivoire, la sculpture, ne
rendirent
plus les mêmes oracles, & n’eurent point de v
e pouvoit plus chanter, se réjouir faire de bons souliers, & alla
rendre
à son bienfaiteur l’argent qu’il en avoit reçu, &
a rendre à son bienfaiteur l’argent qu’il en avoit reçu, & se fit
rendre
sa liberté & sa joie, Corneille fit rapporter
& sa joie, Corneille fit rapporter le bureau au Financier, se fit
rendre
sa verve avec sa table vermoulue. Les vers couler
des tons plus ou moins doux ou forts. Corneille est une trompette qui
rend
des sons éclatans, Racine une flute qui les rend
st une trompette qui rend des sons éclatans, Racine une flute qui les
rend
fort doux, Pradon est un sifflet qui les rend aig
acine une flute qui les rend fort doux, Pradon est un sifflet qui les
rend
aigres. Il en est comme de l’accent, de la voix,
un Gascon, se connoissent par-tout à leurs accens. Une voix de basse
rend
toujours des sons graves, une voix de fausset les
voix de basse rend toujours des sons graves, une voix de fausset les
rend
aigus. Les fibres comme les cordes d’un violon, s
aurait trop multiplier les plaisirs permis, ni trop s’appliquer à les
rendre
agréables, pour ôter aux particuliers la tentatio
» Page 112. « En certains lieux les Spectacles seront utiles pour
rendre
les gens riches moins mal-faisants ; pour distrai
, de fausseté, de ridicule orgueil, et d’indigne avilissement, qui le
rend
propre à toutes sortes de personnages, hors le pl
ible ; l’assailli serait laissé en paix, quand il aurait besoin de se
rendre
, et poursuivi sans relâche, quand il serait trop
t indisciplinable avant que d’avoir porté ce joug des lois. […] Il se
rend
l’ennemi public par l’exemple et l’effet de ses m
les tableaux n’offensent les yeux, que quand un mélange de vêtements
rend
les nudités obscènes ? » Réponse. I. Le
er d’elle, et que nous aimons à nous voir dans cette nudité. VI. Pour
rendre
le Spectacle utile, il n’y a donc qu’à choisir le
eul mal reste. Je nie la majeure de cette hypothèse scolastique. XII.
Rendre
ridicule les vices et les défauts, ce qui est l’e
ces et les défauts, ce qui est l’effet du Comique, c’est fortifier et
rendre
agréables les vices du cœur humain. Quel faux jou
cles. 1 Chap. II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et
rend
infâmes ceux qui l’exercent. 15 Chap. III. L’amo
eurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de
rendre
aimables et de faire aimer les plus criminelles.
é des gouvernements. 96 Chap. X. Les spectacles ne sont propres qu’à
rendre
romanesques ceux qui les fréquentent. 102 Chap.
les, je désirerais peut-être, plus que qui ce soitc, que l’on pût les
rendre
tels, qu’on les fréquentât sans scrupule, et qu’o
e avec tant d’art, qu’on le prend pour la vertu ; souvent il croit se
rendre
ridicule, il se rend aimable ; et toujours sous p
n le prend pour la vertu ; souvent il croit se rendre ridicule, il se
rend
aimable ; et toujours sous prétexte de rendre une
se rendre ridicule, il se rend aimable ; et toujours sous prétexte de
rendre
une passion odieuse, il en inspire de funestes. E
ux ; et c’est l’essentiel. Le reste est un ornement de bienséance qui
rendrait
peut-être ses autres qualités plus aimables, mais
nt, c’est qu’elle ne peint jamais les vices avec des couleurs qui les
rendent
odieux ou méprisables ; elle arrange ses tableaux
u’il s’est acquis chez vous l’estime où l’on le voit ? Vous êtes-vous
rendue
avec tout le beau monde Au mérite éclatant de sa
s et plus voluptueux, dont l’impression plus forte et plus prompte en
rend
l’effet plus sûr et plus terrible. Les exemples n
te passion y paraît avec honneur, et d’une manière qui, au lieu de la
rendre
horrible, est capable au contraire de la faire ai
héros de Théâtre. « Le mariage règle la concupiscence, mais il ne la
rend
pas réglée ; elle retient toujours quelque chose
gation à M.F. d’avoir donné l’idée d’un plan qui tend, il est vrai, à
rendre
le Théâtre plus décent, mais qui tend aussi à le
l est vrai, à rendre le Théâtre plus décent, mais qui tend aussi à le
rendre
stérile. On convient que ce serait encore pis, si
tes les autres d’être plus capables de corriger les hommes, et de les
rendre
meilleurs. Que l’on ne se fasse point un titre du
Le nom de l’amour n’y entre jamais ; ou si on le nomme, c’est pour le
rendre
odieux, et non pour l’inspirer ; on n’en parle qu
dont l’excellent naturel est obscurci par quantité de défauts qui le
rendent
vicieux pour la société et pour le monde. On veut
icieux pour la société et pour le monde. On veut l’en corriger, et le
rendre
plus digne de celle qu’on veut lui faire épouser.
n peut tirer de la Comédie ; et il sera toujours très difficile de la
rendre
vraiment profitable aux bonnes mœurs ; tout son m
llement dépravée, et qu’il n’y a que de grands efforts capables de la
rendre
telle qu’elle pourrait, et telle qu’elle devrait
e piquer beaucoup du titre de bons citoyens, dont le devoir est de se
rendre
utiles, et de contribuer au bien commun de la nat
qu’elle s’est pervertie ? Ah, prenons-nous en à ceux qui, pouvant la
rendre
bonne et utile, l’ont rendue nuisible et pernicie
, prenons-nous en à ceux qui, pouvant la rendre bonne et utile, l’ont
rendue
nuisible et pernicieuse ! Oui, j’ose m’en prendre
et les suites dangereuses qui résultent des uns comme des autres, en
rendra
toujours la comparaison juste ; et ce ne sera poi
à sa gloire. Mais doit-on lui passer d’avoir voulu, pour ainsi dire,
rendre
tant de Saints et d’illustres personnages, ses co
xcepté expressément ceux que le besoin qu’on a d’apprendre le Latin a
rendu
nécessaires. Térence est un des Auteurs anciens l
er davantage que ce qui est hasardé sur saint Jérôme. Si l’on voulait
rendre
à M.F. fait pour fait, on pourrait lui en citer u
ne devaient pas être goûtées des Comédiens, puisqu’elles tendaient à
rendre
leurs spectacles froids, et à les priver de leurs
nt sans exception et sans restriction, à travailler sans cesse à nous
rendre
plus parfaits, à aimer Dieu, le prochain, à faire
beaucoup d’autres Comédiens par la pureté de leur conduite, n’ont pas
rendu
leur métier plus noble ni plus innocent. Ils ont
la médisance ; c’est même un axiome outré. Il est nombre d’états qui
rendent
publics ceux qui les embrassent, sans les rendre
nombre d’états qui rendent publics ceux qui les embrassent, sans les
rendre
moins respectables ; et si l’on se plaît volontie
il est vrai de dire que ces sortes de femmes ne contribuent pas peu à
rendre
les spectacles dangereux à nos jeunes gens. Comme
de Molière et de ceux qui l’ont suivi, en déguisant le danger, l’ont
rendu
plus grand, et que les talents des Auteurs dramat
ifier leurs Pièces. Que les précautions qu’on propose de prendre pour
rendre
le Théâtre moins digne de censure, sont insuffisa
ce soit = plus que qui que ce soit. d. [NDE] tympaniser = décrier,
rendre
ridicule. On trouve ce mot dans le théâtre de Mol
de leur cœur, ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut
rendre
leurs prières indignes d'être présentées devant l
sources des distractions qui remplissant l'âme de folles pensées, la
rendent
incapable de s'appliquer à Dieu. Cela suffit pour
nt rien au monde qui fasse sortir davantage l'âme hors de soi, qui la
rende
plus incapable de l'application à Dieu, et qui la
e je dis, & je ne prétens pas, comme tu pourrais le croire, faire
rendre
les chefs-d’œuvre de Molière, de Corneille, de Ra
offre en même-temps l’imitation & la réalité : l’Art de l’Acteur
rend
la laideur du vice plus impressionnante, plus ter
us vive, plus forte : les secousses qu’ils donnent à l’âme doivent la
rendre
ferme, dure, quelquefois cruelle. Les Spectacles
avec goût dans les endroits destinés aux Spectacles. Ovide ne pouvait
rendre
le Palais du Soleil trop brillant, ni Milton le j
e impure : quel serait le moyen de parer à cet inconvénient, & de
rendre
en tout sens notre Théâtre une école de vertu.
es examinons quant à la forme, qu’il reste de choses à faire pour les
rendre
légitimes ; c’est-à-dire, pour détruire cette opp
u’il n’en est aucun qui n’excite les passions, & qui ne puisse en
rendre
l’émotion dangereuse : la Musique, par ses accens
ption antécédente, que les Spectacles inconvénientent aux mœurs. Pour
rendre
cette vérité plus sensible, recourons à l’expérie
e licence qu’on respire sur les Théâtres actuels n’a que trop souvent
rendu
funeste. On ne saurait assez fortement le dire, n
que leur conduite précédente n’ait pas avilis à leurs propres yeux ;
rendez
à ceux qui cultiveront un art plus utile & pl
c naturellement : supprimer tout le licencieux dans les Drames, &
rendre
nul l’inconvénient du Comédisme. Après cette Réfo
p; les expressions ». Si des dons naturels & des talens acquis ne
rendaient
pas l’Acteur ou l’Actrice propres à leurs rôles,
irs les plus innocens ; qui force les hommes dont elle s’est une fois
rendue
maitresse, à vivre dans la terreur, l’angoisse, l
anathèmes contre leurs concurrents, et travaillèrent les esprits pour
rendre
le théâtre méprisable aux yeux du monde. Dès lors
tre humeur et nous faire devenir aussi pervers qu’elle aurait pu nous
rendre
bons et bienfaisants. Dès qu’on s’écarte des born
compagnes inséparables de leurs caractères : l’insatiabilité, qui les
rend
avides de richesses, d’honneurs et de vénération
la mort, et que, dans leurs exercices, ils sont appelés à contempler,
rend
leur âme inaccessible aux douces impressions de l
s de la vertu et aux charmes de la sociabilité ; la cupidité, qui les
rend
sévères pour ceux dont la misère réclame des soin
aux, des sculptures, des livres, pour soulager sa mémoire, et pour se
rendre
autant qu’il se peut, les choses passées comme pr
e présentes. Néanmoins ces espèces sont mortes et trop limitées, pour
rendre
nos sens et nos esprits satisfaits ; c’est pourqu
nce des causes, que la police et que les passions lui cachent ; de se
rendre
juge des Princes, qui se font la guerre, pour lui
es enseignent serait égale, si la corruption de notre siècle, n’avait
rendu
ce mal trop commun Lib. 4. Can. de malef. et Math
mme ses enfants. Que le sage fuie donc ce divertissement, qui peut le
rendre
criminel, et qui hasarde, s’il ne ruine sa consci
ression qui met la piéce sous les yeux de tout le monde, à perpétuité
rend
l’approbation ou la censure plus réflechie, &
Une vaste sale qui mugit, des Orateurs qui tiennent tout en suspens,
rendent
tout problématique, excitent toutes les passions
énager les suffrages ? Une passion aveugle, une bassesse imbécile ont
rendu
arbitres ceux qui ne sont faits que pour obéir &a
y a une piéce à lire chaque mois. La multitude des visites qu’il faut
rendre
pour obtenir une audience, le soin d’épier l’heur
se, & quelques lueurs d’espérance. Il est pourtant un moyen de se
rendre
le Parlement favorable ; des bons repas, des gran
n. Ce n’est même qu’en entrant dans la passion qu’un acteur peut bien
rendre
son rôle : Et où peut-il avoir pris son esprit, c
; car elles sont plus prodiguées encore à ceux que leurs désordres en
rendent
plus indignes, leur orgueil va jusqu’à changer le
e de la morale, qui, quelquefois y est semée, aigrit le mal, & le
rend
sans reméde, en faisant croire à des dupes, ou à
de leur cœur; ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut
rendre
ces prières indignes d'être présentées devant la
s sources de distractions qui remplissant l'âme de folles pensées, la
rendent
incapable de s'appliquer à Dieu. Cela suffit pour
l n'y a rien au monde qui fasse plus sortir l'âme hors de soi, qui la
rende
plus incapable de s'appliquer à Dieu, et qui la r
fensé ; et espérons de leur faire toucher au doigt le mal dont ils se
rendent
coupables lorsqu’ils y courent, nonobstant ce qu’
ullien, De Idololatria. l . Puis donc qu’aller aux Théâtres, C’est se
rendre
aux lieux que l’idole s’était affectés, et en que
affectés, et en quelque façon renouveler les anciens hommages qu’on y
rendait
à Satan, les vrais Chrétiens en doivent concevoir
n garde à l’emploi que nous en faisons. Or quel conte lui en pourront
rendre
ceux qui aussi long temps que le Théâtre demeure
es dispenser si mal, et n’est pas à croire qu’au compte qu’ils lui en
rendront
, il alloue ces articles, et passe ce qu’ils auron
ntrefaire un Géant, hausser à sa stature, comme s’il voulait (dit-il)
rendre
J. C. menteur, en ce qu’il nous a dit que nul ne
allumer le feu, en une jeunesse, dont l’âge etle sang bouillant l’en
rendent
trop susceptibles. Et de fait, qui voudra reconna
sent par fait que les Théâtres sont ainsi réformés, et qu’on s’y peut
rendre
et y assister sans nul péril, ou se flattent, ou
n que le venin est présenté sous une viande mieux apprêtée, ce qui le
rend
dangereux au double. En effet le sujet qui y est
Le premier c’est que tous ceux de nous qui y vont, sans y penser, se
rendent
atteints de parjure. Par la grâce de Dieu nous so
fend ces Théâtres. Cela étant ainsi, Ceux de nous qui y assistent, se
rendent
doublement parjures, vu qu’ils enfreignent leur d
ure déshonorée, et flétrie. Là-dessus je demande quel compte pourront
rendre
à Dieu ceux qui scandalisent ainsi son Eglise ? N
pour corriger leurs lois, et bien policer leur République, s’y étant
rendu
, appela le joueurap à l’issue de l’action, et lui
s cupidités, pour faire qu’elles dominent, au lieu qu’il les faudrait
rendre
sujettes ». Ajoutant ensuite « qu’il y en aurait
’une Cité, ceux qui feraient métier d’en gâter les principaux, et les
rendre
méchants »ar. C’est un sommaire de ce que ce gran
s. Du depuis, la corruption ayant prévalu, et ces passe-temps s’étant
rendus
ordinaires, tout le peuple y courant avec une pas
avoir voulu pourvoir à ce qu’aucun ne suivît une profession, qui les
rendait
infâmes et déshonorés. Outre cette Loi, il y a ce
br , « Alors principalement les Païens s’assurent que quelqu’un s’est
rendu
Chrétien, lors qu’il fait divorce d’avec les Spec
avec le temps, se relâchèrent, et ne firent point de difficulté de se
rendre
aux Théâtres. A ce sujet donc les Serviteurs de D
mblées qui se faisaient aux Théâtres, « des Eglises du Diable, et des
rendez
vous d’impudicité »bu ». Saint Cyprien son Discip
t jouée publiquement ; Car elle corrompt les mœurs des hommes, et les
rend
efféminés, et les excite à la vie désordonnée, et
Comédies étaient dissolues il y a peu, par leur propre aveu, nous les
rend
très suspectes : Car un mal invétéré, et de tant
J. C. étant en terre n’approuvait pas que cet Ennemi s’ingérât de lui
rendre
témoignage, de là-haut il impose le même silence
e champ, et lui ôta l’usage des yeux. Tout autant qu’il y en a qui se
rendent
coupables de la même profanation des Ecrits sacré
mœurs, il aurait approuvé que les particuliers fidèles s’y allassent
rendre
, contre les défenses que leur en fait leur profes
l et le Juge ; le Criminel, qui à cause qu’il voit ces Spectacles, se
rend
coupable de crime ; le Juge, qui à cause qu’il le
écoutassent le Sage pour aller en la maison de Dieu plutôt que de se
rendre
en ces lieux de joie du monde, où ils ne peuvent
Ecclésiastiques, ce n’est pas le simple matériel du règlement qui les
rend
coupables, mais c’est la violation de l’ordre, et
t ils doivent user en leur vie, Ont vu un inconvénient grand s’ils se
rendaient
à ces Théâtres, et ont estimé que là est un entre
éâtres, est tirée de la qualité et condition de divers qu’on voit s’y
rendre
. De vrai, on nous allègue, que plusieurs qui sont
ès Cours des Princes, qui avec leurs plus considérables Ministres s’y
rendent
parfois pour s’y chercher du relâche, après les f
» (il entend celle de Dieu) « doit l’emporter sur toutes les autres.
Rendons
honneur à César comme à César, mais premièrement
ient leurs Edits, nous les tenons pour Sacrés, et sommes prêts à leur
rendre
notre très entière obéissance, et services, et à
ant aux esprits forts, entre lesquels ils se mettent, ils s’y peuvent
rendre
sans aucun péril ; ainsi, qu’on n’eût pas dû en f
t, seulement ils improuvent, que lorsque nonobstant il y en a qui s’y
rendent
, on le leur impute à un si grand péché ; comme s’
et des personnes d’icelui qui en peuvent être entachées, et s’y être
rendues
coupables. Pour ce qui est des vices en général,
à notre égard, ils sont condamnables, tant à cause du parjure dont se
rendent
coupables ceux de notre profession qui y assisten
né son nom à J. C. l’une des marques était qu’on ne le voyait plus se
rendre
aux Théâtres. 7. Nous avons justifié que divers C
u psaume 39. S. Augustin cite plusieurs fois la formule évangélique «
rendez
à César ce qui appartient à César » (Marc 12.13-1
t-il (L. 3.), d’assister aux combats des Gladiateurs, de peur de nous
rendre
complices des meurtres qui s’y commettent. Nous n
ctions justes et pieuses, à entendre que ce qui nourrit l’âme et nous
rend
meilleurs ; n’abusez pas de vos sens, qui ne vous
pour se faire voir). On y forme de mauvais desseins, on s’y donne des
rendez
-vous ; la licence des regards fait naître de mauv
té. Fuyez ces spectacles, que la licence et la frivolité des discours
rendent
si dangereux. Y a-t-il des forfaits qu’on ne repr
mpez les autres, lui dit-il, les Comédiens ne se sont jamais étudié à
rendre
les hommes vertueux, leur unique dessein est de l
des deux suffirait pour le faire détester, toutes les deux réunies le
rendent
abominable au Chrétien. Ce qui vient d’un si mauv
lus fréquentés que les Eglises. Qui a éclairé la ville de Rome et l’a
rendue
Chrétienne ? qui l’a délivrée de la captivité ? S
s talents, ses écrits, son zèle, ses travaux, et les services qu’il a
rendu
à l’épiscopat, ont fait appeler le maître des Evê
yeux par les regards, les oreilles par les mauvais discours ; tout se
rend
coupable à même temps au spectacle : « In theatre
aspicientium et agentium scelus. » Selon la parole de l’Apôtre, on se
rend
coupable, non seulement en faisant le péché, mais
chastes à la comédie, en reviennent adultères ; ils s’en étaient déjà
rendus
, en y allant ; chercher le vice, c’est s’en servi
s lumières, nous jouer de la divine Majesté par les honneurs que nous
rendons
au démon ? quelle espérance pouvons-nous avoir da
ous comble de grâces, insulter celui qui nous honore de ses caresses,
rendre
le bien pour le mal, que d’offrir à Dieu des pièc
nt point de théâtre, des écoles publiques de vice. Leur ignorance les
rendrait
excusables ; mais le sommes-nous, nous qui agisso
ce ne soit un crime de les favoriser ou de leur donner, car c’est se
rendre
leur complice, puisque c’est les entretenir dans
s avons des spectacles, nous avons porté cet art à un dégré, qui nous
rend
à cet égard supérieurs à toutes les Nations. Il n
ier le penchant qui nous porte à la vertu, que les honneurs qu’on lui
rend
sur la scene. Ce concert unanime d’applaudissemen
s & les plus infructueux pour réaliser l’existence du vice, &
rendre
problematique celle de la vertu. Echaffaudés sur
de cette opposition ? Que l’étendue de nos lumieres ne sert qu’à nous
rendre
plus coupables, lorsque nous les faisons servir a
omme sans foiblesse, que vous reprochez à notre théâtre de ne pouvoir
rendre
intéressant. Thyeste excite notre compassion ; no
écle peut fournir des exemples d’héroisme en tous genres, qui ne nous
rendent
point inférieurs aux Anciens, si ce combat de sié
ous n’auriez pas long-tems à déclamer contre nos spectacles, que vous
rendriez
bientôt déserts. Je n’aime point à supposer, parc
vent parvenir à les corriger par des voyes plus douces. S’efforcer de
rendre
les hommes meilleurs, voilà l’emploi des sinceres
qu’en ensevelissant, pour ainsi dire, son ame dans son trésor, on se
rend
méprisable aux yeux même de ses enfans, auxquels
hine aveugle à leur existence, pour exiger leur respect, il faut s’en
rendre
digne par ses vertus. Le fils qui manque d’égards
seul suffiroit pour réprouver toute piece où l’Auteur s’attacheroit à
rendre
le vice aimable, & la vertu méprisable. Reg
uelque heureux créateur donne l’être à un genre nouveau, dont l’effet
rende
encore nos Théâtres plus agréables & plus uti
en réunissant sous le point de vûe les plus précis les traits qui la
rendent
aimable. L’art du Theatre, bon en lui-même, doit
le, balance l’avantage que la puissance donne au plus fort, & les
rend
égaux. Cet ordre naturel est, ainsi que tous les
r les mœurs, sont capables de les corrompre. Vous ne voulez pas qu’on
rende
sur le Theatre les femmes précepteurs du public,
e dans le Méchant, Dorimon dans Cenie ; une foule d’autres vieillards
rendus
respectables sur la scene, sont-ils des témoignag
st vrai qu’on y produit aussi des vieillards que la soif de commander
rend
cruels, ou que des foiblesses, sous le nom de pas
ommander rend cruels, ou que des foiblesses, sous le nom de passions,
rendent
ridicules. Suffit-il, selon vous, d’être vieux po
; mais ils permettoient, ils encourageoient même le vol réel, pour se
rendre
plus soigneux & plus adroits ; c’est-à-dire,
de ma patrie m’a fait desirer plus d’une fois, qu’il fût possible de
rendre
nos Théâtres plus spacieux, pour qu’on y pût, en
emens ? Mais cette crainte dans une ame généreuse cede au desir de se
rendre
utile à ses concitoyens, & de mériter par ses
ne réformiez ce que cette chanson a de vicieux, & que vous ne la
rendiez
plus convenable & plus modeste. Etoit-il bien
bliques. Elles se vantent, au contraire, d’épurer la raison, & de
rendre
ceux qui savent les cultiver, supérieurs au reste
emandons au petit nombre de ceux qu’on admire, quels services ils ont
rendus
à la Nation, & quel Citoyen est devenu meille
rand service, leur dirons-nous, si, en les adoucissant, vous les avez
rendues
meilleures & plus pures : mais si vous ne les
r la perte que la Nation a faite de tant de génies si capables de lui
rendre
des services importans, s’ils se fussent occupés
t part à tous des qualités propres à régler leur conduite, & à se
rendre
des Citoyens utiles. Je conviendrai, sans peine,
; ce seroit peut-être le plus grand nombre, n’y apprendroient qu’à se
rendre
des hommes de probité, des peres attentifs &
nt ils prendront bien garde que personne ne les devine, de peur de se
rendre
incommodes à la tourbe des esprits superficiels &
ientôt on concevroit du dégoût pour les Auteurs qui ne cherchent à se
rendre
recommandables que par des gentillesses & le
oi désespérerions-nous de voir revivre ces hommes rares qui s’étoient
rendus
si profonds dans la Science des Mœurs & du Go
les administrer. Mais en vain la nature nous offre les moyens de nous
rendre
heureux, si notre inapplication & notre lâche
éflexions morales, politiques et religieuses. Mon intention est de me
rendre
utile à la vraie religion, au roi, à son gouverne
’en les démasquant qu’on pourra corriger les abus et les vices, qu’on
rendra
les hommes meilleurs, et qu’on parviendra à encha
ant triompher la saine morale, et en instruisant les peuples pour les
rendre
plus heureux. Les souverains devenus meilleurs en
verains, de condamner les peuples à l’ignorance, sous prétexte de les
rendre
plus soumis à l’autorité publique et plus faciles
re les hommes, non pour les éclairer, mais pour les tromper, sans les
rendre
meilleurs, et enfin pour les démoraliser. En se c
e d’instruction avilissent les hommes, abrutissent les peuples et les
rendent
tous malheureux : tandis qu’au contraire, la scie
tempérée par les lois, corrigent nécessairement la nature humaine et
rendent
meilleures et plus heureuses toutes les classes d
d’abrutir l’homme par l’ignorance, et tâcher de l’avilir, jusqu’à le
rendre
insensible au mépris et aux mauvais traitements,
de l’intercession des prêtres, apaiser un dieu si effrayant, et se le
rendre
propice en raison de la richesse des offrandes qu
remplacer l’inquisition. Ils en héritèrent les mêmes principes, et se
rendirent
coupables des mêmes excès et des mêmes atrocités.
érêt de la religion. Le chef des chrétiens sera alors bien certain de
rendre
la paix à l’église, d’apaiser les désordres qui d
rs devoirs et leurs droits légitimes. Les lumières ne peuvent que les
rendre
meilleurs, et les empêcher de tromper les hommes
rtu dans les Collèges ; mais le Grec et le Latin ; c’est moins à nous
rendre
honnêtes gens que l’on pense qu’à nous donner un
s c’est avilir notre sexe, mais pourquoi s’avilit-il lui-même ? C’est
rendre
seulement justice aux hommes et leur apprendre, c
mparer de son éducation et lui donner tous les vices du temps. Ils la
rendront
adorable à leur manière. Voilà l’« objet céleste
leur silence sur la Vertu de leurs femmes était un hommage qu’ils lui
rendaient
. Pourquoi donc préconisaient-ils le courage et le
gliazucchi y traite la terreur à la Crébillon. Il m’est impossible de
rendre
toute l’énergie de son style, et je vous avoue qu
ce à toi d’adopter leur indigne caprice ? Ton cœur ne sait-il pas me
rendre
mieux justice ? Leucasius. Dussiez-vous me punir
i. Pour vous faire juger de ses talents en peinture, puisse-t-elle se
rendre
au conseil que je lui donne de faire paraître ses
leur naissance. D’où vient cette multitude de Dames Italiennes qui se
rendent
illustres de nos jours ? C’est que la Noblesse d’
ts-maîtres Français un peu mieux instruits, un peu plus gens de goût,
rendront
aux talents l’hommage qu’on leur rend en Italie ;
, un peu plus gens de goût, rendront aux talents l’hommage qu’on leur
rend
en Italie ; quand ils sauront les préférer à la f
nous, et ne voulant plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se
rendre
hommes, les femmes nous rendent femmes. »em Voil
rir de séparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les femmes nous
rendent
femmes. »em Voilà donc ces hommes qu’il faut cra
sent Monsieur de ce que les femmes ne sont pas raisonnables ; qui les
rend
folles, s’il vous plaît, sinon les hommes ? Fous
Rois de pareils avis sur leur compte : mais je sais bien que ces avis
rendus
publics ne vous procureront pas les bonnes fortun
Ceux qui n’y viennent que pour s’y faire voir, que pour y trouver des
rendez
-vous, que pour donner à l’Assemblée l’attention q
t, prenez de moi l’exemple de la bonne foi. Votre ton cynique ne vous
rendra
pas plus aimable, au lieu que le mien pourra, du
e-fois témoigné leur joye par une espece de danse, mais c’estoit pour
rendre
graces à Dieu de quelque heureux succés, ou de qu
quel est vôtre dessein ? c’est pour vous faire voir, c’est pour vous
rendre
agreable. Et qu’est-ce qu’il en arrive ? une fill
eable, charmante, & pour être du nombre de celles, a qui on vient
rendre
des hommages, comme à des divinitez visibles, &am
singulieres, & favorites, que l’on obtient du ciel, quand on s’en
rend
dignes. Que conclure de la, sinon que leur chute
une medicine pour purger le corps de ses mauvaises humeurs, & le
rendre
plus propre au travail. Mais nous entendons parle
danse, que les principes de leur religion, tant elles ont soin de les
rendre
agréables au monde. Qu’est-ce que les personnes d
’exemple de ceux qui permettent la Comédie est un abus qui ne saurait
rendre
licite et innocent ce qui est mauvais et condamné
er : comme si de semblables abus pouvaient changer la loi de Dieu, et
rendre
innocent et licite ce qui est mauvais de sa natur
tre reçus à la Communion, excepté ceux qu’un empêchement manifeste en
rend
indignes. » Il en faut donc exclure ceux qui de n
i les hérétiques, où ils sont privés du culte que l’Eglise Catholique
rend
à Dieu, et qu’elle ordonne de lui rendre les Dima
culte que l’Eglise Catholique rend à Dieu, et qu’elle ordonne de lui
rendre
les Dimanches et Fêtes ; car ils n’allèguent poin
qu’ils y font : comme si une Profession que l’Eglise réprouve pouvait
rendre
un tel gain légitime, et excuser devant Dieu le v
veau genre. A vant de donner les derniers avis à ceux que je veux
rendre
capable de produire un bon Opéra-Bouffon, ou un D
le peintre de la Nature ; en un mot tous les grands Hommes qui l’ont
rendu
fameux, devraient enflammer votre génie, plutôt q
le fruit de la distraction des grands hommes. Mais n’allez point vous
rendre
si petit qu’il soit impossible de vous appercevoi
sions & leurs mœurs. Si nos Auteurs refusent de me croire, ils se
rendront
indignes du genre auquel ils se consacrent, &
n dans sa boutique n’est pas le même que dans son ménage ; l’amour le
rend
encore différent. Sa manière de se comporter au c
t à ses côtés ? Vadé, le créateur du genre poissard, ne parvint à s’y
rendre
habile qu’en fréquentant les Harengères, les Pois
sa dix-neuvième Epitre à Mécène invite tous les Gens de Lettres à se
rendre
partisans d’un sistème aussi aimable. « Si l’on e
nce, le désespoir. En donnant à ces vices un air de grandeur, ils les
rendent
plus dangereux, et les font entrer plus facilemen
poir, il paraît mourir noblement. « De même que la lecture des romans
rend
l’esprit romanesque, l’assiduité au théâtre rend
a lecture des romans rend l’esprit romanesque, l’assiduité au théâtre
rend
aussi l’âme tragique. S’il se trouve parmi les sp
accable ; à la vigueur de l’esprit, que la continuité des occupations
rend
triste et sauvage : à la douceur de la société, d
n travail mécanique ; la scène les en arrache, les en dégoûte, et les
rend
inhabiles à tout. Mais sans être artisan ou labou
temps et de ses talents à Dieu, à la société, à sa famille, et ne se
rende
coupable en les privant du service qu’il pourrait
et ne se rende coupable en les privant du service qu’il pourrait leur
rendre
par son travail ? n’est-ce qu’un petit mal d’en d
y apprend à perdre tout le reste ; on s’y dégoûte du travail, on s’y
rend
inhabile, on ne revient dans sa famille, son bure
ris, les pères, les mères, favoriser, nouer les intrigues, donner des
rendez
-vous, porter les paroles, remettre les lettres. Q
ononcez. C’est Boileau, son admirateur, son ami, son panégyriste, qui
rend
cet hommage à la vérité. Qu’attendre donc des aut
e qu’ils se célébraient au bord de la mer ou des rivières, ce qui les
rendit
si fameux à Antioche dans le faubourg de Daphné,
où il y a théâtre, le nombre des célibataires laïques que la débauche
rend
stériles, ils sont dix fois plus nombreux que le
at véritable : sa joie consiste dans cet oubli, et il suffit, pour la
rendre
misérable, de l’obliger de se voir et d’être avec
pu guérir l’ignorance, la misère et la mort, se sont avisés, pour se
rendre
heureux, de n’y point penser : c’est tout ce qu’i
éconcilier l’homme avec soi-même en le réconciliant avec Dieu, de lui
rendre
la vue de soi-même supportable : aussi n’est-ce p
sceptibilité ; mais ce qui contribue à exaspérer les esprits et à les
rendre
enclins à la vengeance, c’est l’opinion accrédité
ui pût vous être aussi fatale ! En agir ainsi, n’est-ce donc point se
rendre
coupable au plus haut chef, et violer, dans ce qu
contre les plus simples règles de la raison et du bon sens, et à nous
rendre
même coupables d’actes complètement opposés à la
au succès de ces instruments de corruption, et se sont en conséquence
rendues
complices de l’exercice public et patent de l’imp
r une question délicate ; mais, éloigner cette question, ce serait me
rendre
coupable d’une lâche déférence aux opinions et au
décence, tandis que la débauche et le libertinage s’empressent de s’y
rendre
, et y établissent leur résidence de prédilection
ue quelques-uns de nos lecteurs ne reconnaissent la solidité et ne se
rendent
à l’évidence de leurs raisonnements. En résumé, n
t des divers devoirs qui leur ont été assignés, qui n’auront cessé de
rendre
à l’auteur de tout bien de dignes et pieuses acti
s de Cour. L’Empereur Andronic avoit de belles qualités, il avoit
rendu
de grands services à l’Etat ; il fit du bien au p
oit naturellement sanguinaire, il se plaisoit à voir, à multiplier, à
rendre
plus douloureux les supplices des ennemis vaincus
ocre, l’assaisonnement de la scène y donne un goût exquis. Le théatre
rendit
les romains cruels : il leur fallut des gladiateu
rtrait de ce Prince. L’histoire fournit plusieurs exemples d’honneurs
rendus
à des portraits. Ce Prince, par la bonté de son c
nnu par la nation, il lui met dans la bouche ce vers emphatique : Je
rends
aux Tribunaux leur auguste exercice. Plusieurs a
une critique. Ce vers pouvoit être pris pour un éloge ou une censure.
Rendre
est rétablir, tout rétablissement suppose une des
placés que les magistrats au théatre, en changeant leurs robes ils se
rendent
également ridicules & coupables. Tout est fau
dans la fête des foux & de l’âne, où tout le monde dansoit. Pour
rendre
les ballets plus dignes de la divinité, les prêtr
t être géometre pour tracer ses figures, peintre & pantomime pour
rendre
ses ballets pittoresques. Tout savant qu’il est,
e origine, même objet, le même effet : elles imitent la nature, &
rendent
les sentimens & les faits. Il devoit y joindr
l réduit pourtant à peu de chose : tant la fatuité & la frivolité
rendent
les hommes aveugles, & dans les discours qu’i
vieux luth arracher quelque son, que mes derniers accens puissent la
rendre
vaine (ce mot ne s’entend pas), vous aurez mes co
t. Son irréligion & sa débauche ne sont pas douteuses. Le vice ne
rend
pas seulement criminel, il est rare qu’il ne rend
uteuses. Le vice ne rend pas seulement criminel, il est rare qu’il ne
rende
encore ridicule. La folie de des Yvetaux fut de s
atre a voulu réparer les torts de l’actrice, par les honneurs qu’il a
rendu
au Ministre, & qui sans doute en sont un gran
econdé les intentions bienfaisantes du nouveau Roi. Ce grand homme se
rendit
à l’Opéra le lendemain du Lit de Justice, & y
de Suede, &c. n’ont pas eu les mêmes honneurs, quoiqu’ils eussent
rendu
des visites à tous les corps littéraires. La grav
fectées par le vice, les usages et les institutions humaines, loin de
rendre
les citoyens plus sages et plus heureux, contribu
s citoyens plus sages et plus heureux, contribuent très souvent à les
rendre
insensés et misérables. Leurs folies et leurs mau
èrent à aimer l’oisiveté, et que l’amour pour les spectacles les leur
rendit
nécessaires, leur gloire et leur liberté s’évanou
ue loin de le guérir il lui donne un nouveau degré de malignité et le
rend
souvent incurable ? Quand même ces pièces de théâ
rent les Anciens, & les bautés que lui procurent les Modernes, la
rendent
tout-à-fait charmante, sans lui donner un mérite
que je crois un peu plus ancienne. Les prémiers habitants de la terre
rendirent
sûrement un culte à un Etre suprême ; ils sortaie
t. Le père de famille, ou le chef de la société qui s’assemblait pour
rendre
ses devoirs à l’Etre suprême, priait sans doute à
les sentimens de son cœur. Ses précieux talens ne tardèrent pas à la
rendre
célèbre. Toutes les Bergères s’empressèrent à la
ssances, qui tirèrent leur vivacité du bruit éclatant que l’on fesait
rendre
à des machines harmonieuses ou plutôt bruyantes.
te après le déluge, & qu’on en conçut la prémière idée du son que
rendaient
les roseaux qui bordaient le Nil, quand le vent s
de Chœurs, c’est-à-dire, de récits en chant. Un certain Terpandre la
rendit
plus difficile en l’enrichissant de nouveaux sons
r différente, le bruit qu’elles font en roulant dans leur tourbillon,
rend
un son proportionné à la masse du corps dont il p
fendu sous des peines èxpresses d’oser y toucher, fut-ce même pour la
rendre
plus parfaite. On sent bien que c’était l’empêche
e leurs mauvais Ouvrages. Il me paraît que cette société de Savans ne
rendit
point beaucoup de services à la musique. Cet Art
e, la vielle, &c. Ce Moine trouva, dit-on, les sillabes qui l’ont
rendu
si célèbre, en chantant l’Hymne de St. Jean-Bapti
utes les Nations de l’Europe & tous les siècles concoururent à la
rendre
parfaite. Les Peuples de l’Europe sont les seuls
ue. Les éffets que les Anciens attribuaient à la musique, la leur
rendaient
aussi recommandable que ses beautés particulières
urs à de pareils transports. Eh, que serait-ce de nous, si la musique
rendait
véritablement digne des petites maisons ? La
lons ; il serait, dis-je, surprenant que tant de choses flatteuses ne
rendissent
pas un peu vains ceux qui la pratiquent. Le moyen
qu’ils trouvaient que c’était une chose ridicule d’adorer un Dieu qui
rendait
les hommes insensés & furieux. Et quand les S
voluptueuses de quelque ariette sentimentée. Les Dames se piquent de
rendre
la pareille ; on ravit leur liberté par une Chans
diminuer la trop bonne opinion que nous avons de cet art célèbre, je
rends
au Spectacle moderne un service èssentiel ; j’eng
ui, & qui rejette enfin comme indignes de lui, des hommages qu’on
rend
également au monde son ennemi ? Oui, mes Frères,
altérer cette sainteté, cette pureté de cœur qui peuvent seules vous
rendre
agréables à ses yeux ; il faut laisser aux adorat
es plaisirs, ces spectacles qui font partie du culte impie qu’ils lui
rendent
: si Dominus est Deus, sequimini eum. Ce ne sont
l’exercer sans s’exclure soi-même de la société des Fidèles, sans se
rendre
indigne de la réception des Sacremens, de l’assis
déguisées, embellies, animées de toutes les couleurs qui peuvent les
rendre
aimables, & les insinuer profondément dans le
p; qui les peint par ses gestes, son ton, ses regards ; soit que pour
rendre
la séduction encore plus efficace, ils soient sou
scène Françoise cet homme trop fameux, auquel ses aveugles disciples
rendent
aujourd’hui une espèce de culte fanatique, &
déguisés ; mais ces vertus enfin ne sont pas celles qui peuvent nous
rendre
agréables à Dieu ; elles ne nous empêcheroient pa
ux d’un hypocrite détestable, n’est-il pas évident que son but est de
rendre
la piété suspecte ; & n’est-ce pas la conséqu
vous procurer ce dangereux plaisir, sur la profanation dont vous vous
rendez
coupables ; lorsque vous choisissez pour assister
s les dangers inhérens à la nature même des Spectacles, & qui les
rendent
si redoutables à la piété & aux bonnes mœurs
ise les Spectacles, cette condescendance en change-t-elle la nature ?
rend
-elle la morale du théâtre plus pure & plus co
acrifient en certaines circonstances le produit de leurs talens, n’en
rend
pas l’usage plus légitime : & vos libéralités
sur les Spectacles en faveur des pauvres & des malheureux ne les
rendent
pas plus légitimes ; & vos libéralités à l’ég
isoit-on, du Cardinal Mazarin, qui par raison de politique vouloit le
rendre
efféminé, de peur qu’il ne fît peine au Roi, comm
amans. La Reine Christine de Suède, parmi tant de bizarreries qui la
rendirent
fameuse, avoit une pareille foiblesse ; elle étoi
V. Plusieurs Princes Allemands & plusieurs Députés des autres s’y
rendirent
, n’y parurent qu’en masque, & firent leur par
e ou va à quelqu’un des fauxbourgs célébrer le fenetra. Les Dames s’y
rendent
parées de leur mieux, les Messieurs y font de bel
bénédiction du Saint Sacrement, & quelques personnes pieuses s’y
rendent
. Les déguisemens portés si loin sont rares ; mais
des cornettes. Le théatre, chez qui ces déguisemens sont fréquens, ne
rend
que trop la vérité. Il s’est trouvé dans les armé
amp; à la derniere soubrette. Mais en peignant le vice, devroit-on le
rendre
agréable, en déguiser les horreurs, en donner des
bit ordinaire des habitans. Le masque qu’ils mettent sur le visage ne
rend
que foiblement celui qui déguise leur cœur. Tout
exe à l’autre ils en sont mieux exécutés. Une femme habillée en homme
rendra
avec plus de passion & de grace le rôle d’un
p; de grace le rôle d’un amant, & un rôle vif, atroce, sera mieux
rendu
par un homme habillé en femme. Ces déguisemens so
vert de tout sous le masque ? C’est sous le masque que se donnent les
rendez
-vous, que se forment les parties. Que le vice est
à l’un accablé de tristesse, à l’autre plein de joie. Le portrait le
rend
parfaitement, de quelque côté qu’on le regarde. L
onne des règles pleines de délicatesse, de goût & de vérité, pour
rendre
toute sorte de personnages & prendre sur le c
ns. C’est l’idée qu’on m’en a donnée ; je la souhaite vraie, & je
rends
par-tout avec plaisir hommage à la vertu.
er le meurtrier de son père, l’amour qui triomphe de la nature, va la
rendre
coupable du crime de son amant. Les filles avouer
ne se glissa dans la sage Lacédémone que quand la vertu affaiblie eut
rendu
les armes à la mollesse, qui la fit enfin succomb
à s’amuser par des niaiseries, se dissiper par des frivolités, et se
rendre
frivole soi-même. Il permet des jeux, mais des je
avance également. Le théâtre peut même la favoriser, on s’y donne des
rendez
-vous sans conséquence, il y sert de voile. On sai
les monte sur le ton de l’indépendance, de l’orgueil, du vice, et les
rend
plus faciles à prendre l’impulsion qu’on voudra l
de voir, les font mieux sentir ; les passions qu’on vient d’éprouver,
rendent
plus impatient. Un homme de théâtre est moins sou
es ; elle a quelque chose de violent, d’emporté, de forcené, qui peut
rendre
furieux et insensé : « Tragædia penè omnis ab opt
s criminelles et dangereuses, et qui enseigne et facilite le vice, le
rend
agréable, en fournit l’objet, et y fait tomber la
urs. La politesse Française, en épurant les manières et le langage, a
rendu
aussi la scène plus polie et plus délicate ; on n
naire. Quand elle fut devenue dévote, qu’elle eut formé le dessein de
rendre
le Roi dévot, et qu’elle eut commencé à penser et
revenu, n’en parle pas. Il ne va point à réformer tes mœurs, et à te
rendre
plus honnête homme. Simplicius ajoute : Y aller t
mis, battez des mains : « Valete et plaudite. » Il tira le rideau, et
rendit
l’âme. Voilà la vie et la mort d’un homme de théâ
té apprend-t-il ? Quel acte de vertu fait-il pratiquer ? Bien loin de
rendre
le lecteur plus habile, il dégoûte de toute étude
de rendre le lecteur plus habile, il dégoûte de toute étude sérieuse,
rend
l’homme frivole, remplit son esprit de futilité ?
amp; des blasphêmes. Contre l’honneur du prochain. Il est aisé de les
rendre
ridicules par les attributs qu’on leur donne, l’é
de peindre ce qu’il n’est pas permis de laisser voir. La peinture ne
rend
, & ne doit rendre que l’objet tel qu’il est l
n’est pas permis de laisser voir. La peinture ne rend, & ne doit
rendre
que l’objet tel qu’il est lui-même, tel qu’il se
public, de les répandre dans les livres ; c’est un vrai scandale qui
rend
l’auteur comptable devant Dieu de tous les péchés
qui les débite, le libertin qui les achete, qui s’en repaît, tout se
rend
coupable. C’est le grand principe de l’Evangile ;
dités, & en est frappé. Malheur à ceux à qui le libertinage les a
rendues
aisées, familieres, pour en être peu touché. Ce n
r Artemidore, il est beaucoup parlé des songes impurs, que la passion
rend
communs parmi les libertins, il ne regarde comme
res qui copient les originaux, les multiplient, les embellissent, les
rendent
plus piquants ; source féconde de péché, que la p
urs des spectacles, sur les quatre théatre, n’avoient abouti qu’à les
rendre
plus mauvais, il abolit tous ces priviléges meurt
se & aux offices s’ils n’ont des chapelles domestiques, où ils se
rendent
de plein-pied en sortant du lit, ces chapelles on
rès avoir parcouru à grand bruit la ville & les boulevards, on se
rendit
à une jolie maison de campagne du duc de Chartres
d de tes autels de ne jamais mettre du rouge sur mes levres, ni de me
rendre
le visage difforme par du blanc. Les habits que m
terai. Enseignes-moi à m’observer sans cesse, afin que je parvienne à
rendre
mon humeur égale & à ne bouder jamais. Je ne
lic des amusemens dangereux & criminels, qu’ils sont intéressés à
rendre
plus séduisans pour en tirer parti, opéra, comédi
aucun, & au contraire les multiplie, aigrit leurs maux & les
rend
incurables. Les innombrables théatres de société
guerre & des procès, se blesser & se donner des maladies, les
rendre
contagieuses ? Le théatre fût-il un remede &
un enfant au berceau pût contracter l’obligation de parrain, & se
rendre
caution de la religion & des mœurs de son fil
’auroient besoin que des ressources du travail, les unes peuvent être
rendues
à leur famille, d’autres à leurs maris, les autre
tant d’ames viles ou corrompues ? Ne risquent-elles pas de devenir le
rendez
-vous général de tout ce qu’il y a de suspect ou d
Il est vrai qu’en France la vertu a un secours & une école qui la
rendent
invariable, & que les sables brûlans de l’Afr
est plus tendre que terrible ; c’est un plaisir d’ailleurs qu’elle me
rende
sensible. Quels sons harmonieux ! quels tableaux
le les corps qu’on disseque. Le dessein est une espece d’anatomie qui
rend
en détail, dans différentes situations, les membr
objets que l’imagination a saisi & que le crayon s’est efforcé de
rendre
, il sera tenté, & se croira autorisé de peind
en deux lignes ce trait d’Alexandre, des imaginations que l’obscénité
rend
fécondes ont trouvé le moyen d’en composer divers
tant les dames sont reconnoissantes des services sans prix qu’on leur
rend
en peignant leurs graces. Ainsi les peintres à po
ignorer & mépriser. Tel fut l’héroïsme de Scipion en Espagne, qui
rendit
à son amant une esclave d’une rare beauté, dont i
plusieurs heures. Cet homme célebre par sa facilité à varier & à
rendre
, par les gestes, les pas, les mouvemens des danse
stes les gémissemens de la vertu. Tous les cœurs sont forcés de vous
rendre
les armes. Et le moyen de braver tant de charmes
tique cavaliere, qui porte presque toujours sur des faits faux ou mal
rendus
. Le Perruvien fera le parallele de la tyrannie d
Henriade, où il très petit. C’est bien mal connoître S. Louis, &
rendre
peu de justice à ses vertus éminentes de le mettr
IV, toutes les fois qu’il donnoit audience aux ambassadeurs, pour les
rendre
ridicules, un langage qui n’est pas même dans les
ure a mis en nous une très-grande facilité à être émus, non pour nous
rendre
barbares, mais pour nous rendre au contraire seco
e facilité à être émus, non pour nous rendre barbares, mais pour nous
rendre
au contraire secourables à nos pareils. Elle veut
plaisir. Il seroit à souhaiter qu’ils en profitassent aussi pour nous
rendre
meilleurs. Les premiers Auteurs de Tragédies, san
a colere divine. Les Poëtes ajustoient au Théâtre les Sujets pour les
rendre
plus terribles ; & la Religion contribuoit à
pour les rendre plus terribles ; & la Religion contribuoit à les
rendre
vraisemblables : cette remarque est nécessaire po
mp; dans Euripide il s’adresse ainsi au Destin : O Destin que tu m’as
rendu
malheureux ! avant que d’être conçu dans le sein
ais encore ils étaient marqués par les Censeurs, d’une marque qui les
rendait
infâmes : c’était aussi pourquoi Saint Cyprien ne
eur permettre d’arracher les âmes d’entre les mains de Dieu, pour les
rendre
les esclaves du diable. Si donc 1a maxime de S. G
douter, que celui qui peut empêcher le crime, et ne l’empêche pas, se
rend
coupable du même crime : qui pourra exempter Mess
à faire à rendre compte de ses propres péchés, sans se voir obligé à
rendre
raison de ceux des autres ? N’est ce pas aussi po
er ces saints jours : ce qui fait qu’ils ne font aucun scrupule de se
rendre
aux théâtres et aux farces publiques pendant ces
est vrai que vous les avez violés autant de fois, que vous vous êtes
rendus
à ces pernicieuses assemblées : vous y avez plus
n sort une noire vapeur, qui loin de l’embellir, la défigure & la
rend
horrible. Cupidon instruit de ce malheur, saute p
sa chere Psiché, la guerit subitement, efface tout ce fard, & lui
rend
sa beauté naturelle. Tout cela nous apprend, dit-
es, & des taches ; il sort de cette boëte une vapeur empatée, qui
rend
horrible, il faut y renoncer pour se borner à la
ecins appellent Glacomanie, qui lui pervertit tous les sens, & la
rendit
presque folle. Elle parloit seule comme tous les
talents. Elle eut jusqu’à 32 representàtions de suite. Mais ce qui la
rendit
singulierement célébre, ce fut la sale magnifique
fardent puisque le tard lui-même creuse les rides, ternit le tein, le
rend
livide & plombé, change les traits, rend la p
ides, ternit le tein, le rend livide & plombé, change les traits,
rend
la peau dure, & precipite la chûte de la beau
bonnes mœurs, mais la bonne humeur ; il est vrai que la bonne humeur
rend
les femmes agréables, & la mauvaise humeur fo
r vos joues, comme sur une toile tende sur le chevalet, le coloris ne
rendra
jamais les vraies couleurs, que l’âge, l’artifice
ot, quelque geste, quelque mouvement qui détruit tout l’édifice. Pour
rendre
l’ouvrage parfait, il faudroit tous les jours pre
l fut découvert par-là, & sifflé de tout le monde. La coquetterie
rend
les femmes assez imprudentes pour réunir deux cho
nsforme les hommes en bêtes, & selon leurs caractères divers, les
rend
immondes comme des pourceaux, voraces comme des l
défiguré l’avanture, & en a fait disparoître la morale, & l’a
rendue
plus scandaleuse, en introduisant deux autres amo
nonce, de la part de tous les hommes, que le blanc & le rouge les
rend
affreuses & dégoutantes, les vieillissent &am
otestent sérieusement contre tout l’artifice dont elles usent pour se
rendre
laides, & qu’il semble que Dieu leur réserve
s propre, mais même les mots pris dans le sens figuré ; leur jeu muet
rendait
des Poèmes en entier, à la différence des Mimes,
t des mouvemens expressifs ; mais les Romains furent les premiers qui
rendirent
par de seuls gestes le sens d’une Fable régulière
e flûte ; Pylade y ajouta plusieurs instrumens, même des voix ; &
rendit
ainsi les Fables régulières. Au bruit d’un Chœur
Pantomimes, Pylade & Bathylle, sous l’empire d’Auguste ; ils ont
rendu
leurs noms aussi célèbres dans l’Histoire Romaine
es, & qu’ils commencèrent à jouer des Pièces suivies. Apulée nous
rend
un compte exact de la Représentation du Jugement-
urra mettre son honneur à couvert, lorsque la démarche de Valère sera
rendue
publique ; on l’accusera toujours avec fondement
être conservé tel qu’il est dans Molière, en tâchant seulement de le
rendre
encore plus pure et plus innocent. Pour ce qui es
r violence, exigent de leurs Domestiques des services qu’ils ne leurs
rendent
que malgré eux, et jamais sans concevoir une just
sans concevoir une juste horreur pour ceux qui les forcent à les leur
rendre
. Sans cette correction je n’hésiterais pas à mett
a un amour dans la Pièce, et cet amour est traité d’une façon qui le
rend
suspect de pouvoir faire de mauvaises impressions
évenues contr’eux : j’étais étonnée que le non-usage & le préjugé
rendissent
leur critique plus sévère que celle de monsieur D
ns auxquels monsieur Des Tianges voulait bien se trouver, & qu’il
rendait
plus intéressans par ses lumières. *** PREMIER E
a mal-adresse de l’Auteur, ce me semble, qui en est cause ; il n’a su
rendre
aucun personnage intéressant dans sa Comédie : on
ès la Réforme, en sera-t-il moins vrai que sur le Théâtre, on ne peut
rendre
les passions hideuses, parce qu’elles feraient fu
vivans, qui les lie entr’eux, les unit avec leur Principe, & les
rend
participans de la première de ses perfections.
rreur ; c’est l’effet que produit Rodogune : mais c’est un défaut, de
rendre
Mithridate amoureux, ou du moins, amoureux comme
odes ; nous avons plus d’une Comédie, où les Auteurs ont cherché à se
rendre
agréables par ce coupable moyen, & je me suis
ar la lecture, soit par la Représentation. Les Dramatiques doivent se
rendre
attentifs, avant de combattre un usage, un défaut
instructions & d’agréables peintures. Adelaïde. C’est ce qui
rend
sa critique des Comédies à rejetter, presque touj
peuvent nous faire haïr la vieillesse dans les autres, & nous la
rendre
épouvantable pour nous ; ce qui est le comble de
oila le véritable inconvénient de ces Spectacles que notre corruption
rend
nécessaires dans les grandes Villes : ils copient
nnaîs trop, pour hésiter de vous répondre : si j’ai raison, vous vous
rendrez
; si j’ai tort, vous me pardonnerez : dans l’un &
’homme a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature… & ces plaisirs…
rendent
peu sensibles à tous les autres… Une bonne consci
eusement les abus. Pour que le Spectacle y soit réprimant, il faut le
rendre
, comme madame Des Tianges l’a fait, agréable, int
tté de tout ce qu’il doit à la vertu par l’hommage qu’il vient de lui
rendre
? Des Arcis. Ceci n’est pas un inconvénient
les corriger par la charge, on quitte la vraisemblance. La charge ne
rend
pas les objets haïssables, elle ne les rend que r
aisemblance. La charge ne rend pas les objets haïssables, elle ne les
rend
que ridicules : de-là résulte un très-grand incon
troubler, sans ôter à l’un plus qu’on ne donnerait à l’autre ; ce qui
rendrait
ce même Théâtre moins parfait encore. Madame Des
e que la Comédie doit toujours produire cet effet, & celle qui le
rendra
plus sensible, doit aussi passer pour la plus uti
nous allons prendre des soins bien doux ; ils auront pour but de vous
rendre
inséparables. SECOND ENTRETIEN. Les Mêmes.
ojet que vous voulez que nous examinions. J’y consens : & je vais
rendre
raison de la disposition de chacun de mes Article
admet dans ses poumons un air infecté sorti de mille poitrines, &
rendu
avec tous les corpuscules qu’il a pu entrainer de
ut, quand le trop libre de l’Actricisme & de l’expression, ne les
rendrais
pas repréhensibles. On dira peut-être que la prév
ndé ? Des Tianges. Je vois, par cet Article, que vous cherchez à
rendre
les émotions plus durables & plus vives : aur
pensé, que c’est la rareté des Voix convenables, qui vous a portée à
rendre
les Opéradiens Acteurs de profession : l’anaphonè
e contraire, & un salutaire encouragement, pour la Jeunesse, à se
rendre
digne de l’estime & des applaudissemens du Pu
Acteurs, il se trouva cependant que le principal aurait été trop mal
rendu
, en l’abandonnant à ces Histrions : l’Auteur s’en
C’est ainsi que ce qui l’eût deshonoré dans les Villes éclairées, le
rend
cher & considéré au fond d’une Province ignor
e. Les nouveaux Spectacles, devenus deux ou trois heures par jour, le
rendez
-vous de la Ville, réuniront tous les avantages de
es douceurs de l’amour vertueux : il est permis à ces Mystiques de se
rendre
heureux par leurs anagogies, leurs extases &
sujet ? L’honneur règne sur le Théâtre ; il n’efféminera plus, il ne
rendra
plus fat, impertinent ; mais honnête, sensible, g
& de l’incommodité que les Actrices du commun trouveraient à s’y
rendre
. Hé-bien, ma chère Honorine croit-elle toujours,
je l’espérais, & qu’elle le devrait. Honorine. L’amitié vous
rend
cependant toujours du même avis. Adelaïde. N
i ont traité de l’origine du Théâtre, ont tous adopté la chimère, qui
rend
Thespis l’inventeur du Spectacle Dramatique. Le f
ent été simples, comme sa Musique : celles des Prêtres, que le loisir
rendait
propres à perfectionner les arts agréables, devin
eux étaient connues : avec quelques additions, que la tradition orale
rendit
monstrueuses au bout d’un siècle, on composa ce q
droits & dans toutes les prérogatives de l’homme-roi, pouvait-il
rendre
en public, pour amuser ses Concitoyens, les faill
aurait pu charmer, une confusion salutaire. On sent combien cet usage
rendait
la profession du Théâtre infamante, & qu’il é
nier allégement à leurs peines : ils les ont faits Chrétiens pour les
rendre
esclaves du plus odieux de tous les Peuples, dont
ce tragique excite sa jalousie. Un pays où le goût des Belles-Lettres
rendait
suspect d’hérésie, était indigne d’avoir des Corn
Religion & les Loix puissent les approuver. Le Projet de Réforme
rendra
le Théâtre tel qu’il doit être pour cela. Quant à
Citoyens, parce qu’ils espèrent de forcer un jour leur patrie, à leur
rendre
l’estime que cette première démarche ne peut manq
és, qu’en résulterait-il ? Deux biens trop considérables, pour ne pas
rendre
une telle réhabilitation en faveur des Comédiens,
omme très-dangereux, s’ils ne sont réformés. Honorine. Vous vous
rendriez
donc, si le Projet avait lieu ? Septimanie.
es y sont dangereux : les sévices du Gouvernement ne servent qu’à les
rendre
plus chers, sans les rendre plus rares : je ne vo
vices du Gouvernement ne servent qu’à les rendre plus chers, sans les
rendre
plus rares : je ne vois qu’un remède à ce mal ; c
ens, aux louanges, ou au mépris du Public : cet espèce de culte qu’on
rend
aux Acteurs de profession, ne sera plus en pure p
deviennent Acteurs sans se deshonorer. Il semble néanmoins que, pour
rendre
cet usage tout-à-fait irrepréhensible, il serait
comme des originaux dont il s’efforce de faire des copies, & à se
rendre
bon ou méchant par imitation. C’est pourquoy il m
i qu’il affecte par une vaine imitation de l’immensité de Dieu, de se
rendre
present dans tous les lieux du monde, pour y estr
miter. Voilà M. ce qui a foüillé le theatre de mille crimes, ce qui a
rendu
la comedie coupable de mille dereglemens, ce qui
t bâtir des temples, dresser des autels, offrir des sacrifices, &
rendre
les honneurs divins dans les fabuleuses divinités
rie est une ombre & une fausse image de religion, par laquelle on
rend
les honneurs divins à des idoles de bois & de
e même la comedie est une espece de religion payenne, par laquelle on
rend
aussi les honneurs divins à des idoles de chair &
arce que le pecheur établissant sa derniere fin dans la creature, luy
rend
un honneur qui n’est dû qu’au Createur, idololat
i assiste à la comedie, commet une espece d’idolatrie, parce qu’il se
rend
coupable par sa presence de toutes les profanatio
ons qui s’y commettent, & d’applaudir à tous les honneurs qu’on y
rend
au demon. Il vous répondra sans hesiter, que c’es
en état de grace, & en odeur de sainteté, & permet qu’on luy
rende
un culte public, qu’on fasse ses images & ses
tamorphoses, dans les fables & dans les romans, & qui se sont
rendus
plus fameux par leurs vices que par leurs vertus.
pour d’un sujet de pieté en faire une matiere de plaisanterie, &
rendre
tout le Christianisme odieux ou impertinent. Mais
, qu’il resuscite par une espece de negromantie, & auquel il fait
rendre
plus de culte, & brûler plus d’encens qu’à to
sont de la même profession que ceux contre lesquels l’Empereur Tybere
rendit
un arrest de bannissement pour consacrer la septi
duit plusieurs grands & admirables effets : car premierement elle
rend
le Chrétien enfant adoptif de Dieu ; elle luy imp
nctifiant par la grace, & en l’animant de son esprit ; enfin elle
rend
le nouveau Chrétien capable de participer à tous
tullien appelle æternitatis candidatus , pretendant à l’eternité, se
rendre
digne de toutes ces graces qui luy sont preparées
Apocal. 2. , l’appelle S. Jean. Enfin comme la grace du Baptême nous
rend
capables de participer à tous les autres mysteres
tre parole. Cependant que fait le Chrétien qui va à la comedie, il se
rend
deserteur de la milice du Dieu vivant, il se rang
Eglises, je l’ay rencontrée dans un lieu qui est à moy, je m’en suis
rendu
le maître, je ne la quitteray point. Ah, M. si Di
andonné le service de Dieu pour s’engager à celuy du diable, & se
rend
par cette action plus criminel qu’un Payen. Car l
chercher avec soin & application tous les moyens necessaires pour
rendre
heureux & tranquille le regne de cette volupt
ous copiant celuy que les Stoïciens avoient faits de la volupté, pour
rendre
la Philosophie d’Epicure odieuse. Je ne sçay pas
dangereux plaisir ; vous y étes sans justice, puisque vous n’avez pas
rendu
ny à Dieu l’honneur qui luy appartient, ny à vôtr
’insinuera si avant dans leurs ames & dans leurs cœurs, qu’ils se
rendront
les veritables Acteurs de la piece, qu’ils ont vû
ne santé, si vous aviez les sens tranquilles, la vue libre, vous vous
rendriez
à une conclusion qui justifie un plaisir. Je conf
mériter nous-mêmes leurs reproches : l’amour n’a pas suffi pour nous
rendre
heureux ; le plaisir nous a rendu ingrats, la dou
: l’amour n’a pas suffi pour nous rendre heureux ; le plaisir nous a
rendu
ingrats, la douceur nous a rendu téméraires ; nou
s rendre heureux ; le plaisir nous a rendu ingrats, la douceur nous a
rendu
téméraires ; nous avons voulu régner à notre tour
le plus. D’ailleurs, pouvez-vous dire que des êtres que la dépendance
rendait
heureux, et qui n’étaient enchaînés que de fleurs
ne pouvez disconvenir qu’il ne faille un génie tout particulier pour
rendre
avec beaucoup de passion un sentiment qui n’exist
ofondeur, philosophie. Si une malheureuse constitution ne l’avait pas
rendu
lui-même un objet malheureux, il était né pour pa
Zima s’y endormit un jour. Ce sommeil ne ressembla point à celui qui
rendait
ses nuits si délicieuses. Il y rêva, mais, au lie
dre. L’agitation de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont
rendu
sourd à sa voix : des maximes barbares ont préval
avaient conservé leurs premiers charmes : ils étaient faits pour nous
rendre
heureux ; mon cœur, sans les avoir jamais connus,
a mes lèvres ; que cette beauté que vous avez daigné remarquer, ne me
rendit
jamais, ni vaine, ni faible, ni trompeuse ; que j
toujours de moi : ton nom était à tout moment sur ses lèvres : Tu le
rends
le plus heureux des hommes ; je puis seule lui fa
… On ne finit pas : on craint de toucher cette corde trop fort : elle
rendrait
un son aigre, déchirant pour des oreilles infidel
qu’on puisse voir des Sacrifices, des Cérémonies religieuses &c.
rendues
avec la dignité qui leur convient : les entrées &
médien, à faire un beau tableau, à l’animer, à le bien colorier, à le
rendre
agréable, frappant, achevé. Il faut que cet Art s
ou bien sous le vernis d’un léger ridicule, qui ne suffit pas pour le
rendre
odieux ? je citérai d’abord le Légataire, l’Avoca
; la vraisemblance de position y a beaucoup gagné ; mais on pourrait
rendre
cette liberté plus grande encore dans les Drames
mp; les Prêtresses de la Déesse de la Beauté, c’est que les dernières
rendaient
à Cypris un culte assidu, & que nos Filles d’
es airs, est moins regardée comme un Théâtre dramatique, que comme le
rendez
-vous commun de la société, qui vient y former dif
ce où puisèrent les Tragiques Grecs ; & tel est aussi le moyen de
rendre
la Tragédie d’une utilité aussi générale pour une
Orquestre) : la Danse qui s’y joindrait, au bout de quelques minutes
rendrait
l’émotion plus vive ; la Représentation qui succé
ble, délicieuse, inconnue même à l’Opéra. On porterait l’art, jusqu’à
rendre
insensibles les intervalles nommés entr’actes : i
le métier d’Histrion, car il ne saurait l’être, s’il est un métier :
rendons
plutôt à l’Art dramatique l’ingénuité, la dignité
s inconvéniens du Drame, ceux du Comédisme & de l’Actricisme ; de
rendre
les leçons plus efficaces, par l’attrait d’un pla
st indispensable) mais dans qui l’on voye un degré de vérité, qui les
rende
intéressans ; & de bonté, de sagesse, ou de c
os Actrices ignoreraient-elles que la belle façon unie à la propreté,
rendent
une femme plus intéressante que l’éclat ? II.nt L
ards que les Pièces exigeront : en un mot, on ne négligera rien, pour
rendre
cette Institution aussi noble & majestueuse,
ment ; l’étude des différentes Pièces de Théâtre ne pourrait que leur
rendre
impossible l’exercice de leurs emplois. Les nouve
me, de l’attention puérile à saisir le jeu saillant de tel Acteur ; à
rendre
un Rôle propre à flater la vanité de telle Actric
iendront alors le partage de nouveaux admis, les mieux disposés à les
rendre
avec succès. Aucune Pièce nouvelle ne pourra deso
nt appelées Comédies pour mariage ; dans lesquelles il sera permis de
rendre
le langage beaucoup plus tendre que dans les autr
st la seule Actrice chez qui l’on trouve quelques-uns de ces morceaux
rendus
dans le ton de la nature : je dirai même, que ce
éâtre, on se gardera bien d’en bannir la Danse ; il faut seulement la
rendre
digne des Acteurs & des Spectateurs. Elle ser
mimes expressives, ce que la Musique & la Poésie doivent ensuite
rendre
à l’oreille & parler à l’esprit. Que signifie
re dans l’Etat, & condamné à une amende. Quant aux Acteurs qui se
rendraient
repréhensibles, ils seront avertis de leur faute
vec l’Actrice, il ne pourra s’arrêter du côté des femmes ; mais il se
rendra
sur le champ à celui des hommes : il en sera de m
cteurs. Les Acteurs & les Actrices-citoyens qui devront jouer, se
rendront
au Théâtre après midi, de sorte que toute la Comp
teurs & Actrices qui, durant le cours de l’année, auront le mieux
rendu
la nature, recevront un Prix. Ceux & celles q
l’emportement la gaîté &c. & nul autre des beaux Arts ne peut
rendre
ces dernières avec plus d’énergie. 2. Dans ce si
fort ridicule. J’imagine qu’il serait aisé à un homme de génie de le
rendre
tout-à-fait naturel : que le Musicien fasse décla
-Comique que pour entendre & retenir de petits airs charmans, qui
rendent
un homme délicieux auprès des femmes : pourrait o
veulent apprendre un grand nombre de Pièces. Il vaudra mieux qu’on se
rende
moins difficile, au nouveau Théâtre, pour l’accep
Drames, & lorsqu’à force de soins & d’efforts, ils les auront
rendus
supportables, on rendra le Public juge de leur tr
orce de soins & d’efforts, ils les auront rendus supportables, on
rendra
le Public juge de leur travail : d’après sa décis
ut tout outrer & observer à la lettre, le précepte d’Aristote, de
rendre
le bon, meilleur ; & le méchant, pire : il fa
istote, de rendre le bon, meilleur ; & le méchant, pire : il faut
rendre
les choses telles qu’elles sont, & ôter encor
our la société, & cette société ne doit rien négliger pour se les
rendre
utiles. Je crois en proposer ici un moyen efficac
bien fondée. En nous proposant des modèles trop relevés, Corneille a
rendu
nulle l’utilité de la Tragédie : il décourage l’h
ais ils les connaissaient avant ces Tragédies ; il faut donc les leur
rendre
effroyables. *. Le sieur le Kain. *. On imitera
ge, dont on aura formé, éprouvé les talens, ne peuvent presque pas le
rendre
mal. Le Spectateur, qui ne les trouvera que là, s
jeu donnera, croîtra par leur timidité, leur embarras ; tout nous les
rendra
plus chers. Le Public ne court-il pas en foule au
lever nos richesses, s’ils ne nous ôtaient encore la vie. Pour leur
rendre
la justice qu’ils méritent : leurs mesures sont b
lques occasions un mot ou deux à l’Original ; mais uniquement pour en
rendre
le sens plus intelligible, pour en conserver mieu
lle j’écris. Je dois encore avertir ici, que je n’ai point hésité à
rendre
les termes d’Amant et de Maîtresse en d’autres pl
CHAPITRE II. De la Tragédie. Le Théâtre
rend
la Vertu aimable, c’est ce que les Auteurs Dramat
r pénétrer du langage de la Vertu ; je suis convaincu que la scène la
rend
aimable, et que c’est un moyen des plus sûrs pour
s situations les plus capables de faire sortir son caractère et de le
rendre
odieux, sic nunc deterior erit bo. On doit faire
de ces grandes qualités qui ne sont pas des vertus qu’il cherche à le
rendre
, et qu’il le rend en effet plus odieux aux Specta
tés qui ne sont pas des vertus qu’il cherche à le rendre, et qu’il le
rend
en effet plus odieux aux Spectateurs. Brutus, dan
la Vertu et de punir le Vice, parce qu’ils s’imposent alors celle de
rendre
leur personnage si odieux, qu’il résulte de sa fé
est donc un homme à ménager que M. de Voltaire, quoiqu’il ne vous ait
rendu
d’autres services que de vous éclairer malgré vou
: la police n’en passe pas. » Un Auteur de dix-huit ans environ ne se
rend
pas à de pareilles leçons, et piqué contre M. de
e la reconnaissance et le devoir m’avaient conduit chez elle pour lui
rendre
mes respects, elle me déclara la pièce qu’on m’av
billon, puisque comme eux c’est par la prospérité du crime qu’il a su
rendre
son personnage encore plus abominable. Quel est l
ela Monsieur je m’efforcerais, si je jouais le rôle de Mahomet, de le
rendre
aussi odieux qu’Atrée par la façon dont je pronon
on expression que j’ai du dépit d’avoir aucun remord. Cela, je crois,
rendrait
plus naturelle et plus conséquente la promptitude
l pas juste ? leur règne est bien étendu : est-il de cœur qui ne leur
rende
un religieux hommage ? Elles ont leurs Prêtres et
s'y naturalise, on en est le premier la dupe. Est-on excusable de se
rendre
mauvais pour rendre mauvais les autres ? Quel tis
en est le premier la dupe. Est-on excusable de se rendre mauvais pour
rendre
mauvais les autres ? Quel tissu de scandales ! pa
, « iniquitatem odio habui et abominatus sum » ; non seulement ne pas
rendre
les armes à la passion, mais la combattre, l'étei
s un bon mari, un bon père, un bon maître ; trop heureux, s'ils ne le
rendent
infidèle, dur, intraitable, prodigue, et ne font
bjets, au plaisir, à l'émotion, même en passant. Sans doute les excès
rendent
plus coupables, tous les péchés ne sont pas égaux
nthousiasme, une familiarité avec les passions qui y naturalise et en
rend
esclaves. On en redoutait les moindres atteintes,
garantir sa vie ? Tout n'est pas aussi heureux que Mithridate, qui se
rendit
inaccessible au poison à force d'en prendre, et p
remède à ses maux, il applaudit, il invite, il paie l'ennemi qui les
rend
incurables et lui perce cruellement le sein. D'où
est votre intérêt. Vous protestez avoir une vive douleur de vous être
rendu
coupable, et vous faites vos délices de l'objet d
nnent plus insipides. Ainsi resserre-t-on les chaînes que le péché ne
rendait
que trop fortes. Qui a plus d'éloignement de la p
ivolités du théâtre ? Cette ivresse absorbe tous les bons sentiments.
Rendu
à la raison et à la religion, quelle chute, quel
r le mari jaloux ; mais loin de réformer la femme infidelle, elles la
rendront
plus infidelle encore. Ces œuvres sont une école
oute la sagesse de leurs mesures, l’amour, inépuisable en ressources,
rend
les innocents plus adroits à tromper que les plus
s’engagent sans leur aveu, les trompent, les volent, les forcent à se
rendre
à leur folle passion ; des domestiques frippons,
rs sieges, démolir les bâtiments. L’ivresse du peuple, pour ces jeux,
rendit
tous leurs efforts inutiles. Enfin, le torrent de
su se maintenir contr’elle, &, sans pouvoir jamais la fléchir, a
rendu
ses coups inutiles. Le Ch. Mais, si le métier
cinées pour lesquelles ils entrent en lice. Leur conduite ne peut que
rendre
très-suspecte la cause dont ils sont les champion
dérangement. La scene a beau se couvrir d’or & d’argent, c’est le
rendez
-vous de toute la mauvaise compagnie, & comme
on n’y regarde point de si près. L’observation éxacte de cette règle
rendrait
la plus-part de nos Pièces défectueuses. Le n
Poème. Reprenons le détail des prétextes qu’on met en usage pour
rendre
l’entrée de ses Acteurs facile & naturelle. O
ter : celui qu’on introduit sur la Scène, souvent sans aucune raison,
rend
son entrée éxcusable, en disant à l’Acteur qui oc
l’intrigue. Expliquez, détaillez le motif qui les conduits. « Il faut
rendre
raison de l’entrée de chaque Acteur30. Qu’ils ne
ar les personnages de sa Pièce, aussi-bien que des Spectateurs. C’est
rendre
vraisemblable ce qui ne l’était guères auparavant
il faut se prêter à l’illusion ; le Poète intelligent s’applique à la
rendre
croyable. Un homme seul ne parle pas ordinairemen
squ’à l’apparence. Les Poètes du nouveau Spectacle achéveraient de se
rendre
dignes de nos suffrages, s’ils perfectionnaient d
ssalto. Voici ce que lui répond M. Maffei. Il est vrai que ce Vers
rendu
ainsi dans votre Langue, On ne peut vous cacher
eau n’entendoit pas le Tasse, que par politesse pour un Etranger, que
rendent
illustre des connoissances bien plus admirables &
id inconnu, mon oreille est également satisfaite, en les entendant
rendus
ainsi par l’Abbé Conti : Io presi, io stillar
r fredo non uso. L’Espagnol qui a traduit Cinna, a si parfaitement
rendu
tous les sentimens & les expressions de son O
re, dont parle l’Abbé Conti, & de ces graces de l’Enjambement qui
rendent
le Vers libre, rival du Vers Grec & Latin, (c
nité : Emilie en est une pour Cinna, qui s’écrie : O Dieux, qui la
rendez
comme vous adorable. Severe voit sa Divinité d
Ne pouvant tout à coup la bannir de notre Théâtre, il fut du moins la
rendre
Théâtrale, en la rendant nécessaire à l’Action. A
sa gloire dans les armes, & toutes sa vertus ; c’est-elle qui l’a
rendu
un Prince bienfaisant, elle fait le bonheur de sa
angage véritable, ce qui, malgré les intentions de l’Auteur, doit les
rendre
très-dangereuses, quand elles sont représentées p
mp; s’il eut cultivé un talent qu’il ne devoit pas abandonner, il eût
rendu
au Théâtre son ancienne pureté. On le voit par so
’ils peignent dans les personnes qu’ils représentent : c’est-à-dire à
rendre
semblables à leurs héros, ceux qui doivent regard
éros, ceux qui doivent regarder Jésus-Christ comme leur modèle, et se
rendre
semblables à lui. Si ce n’est là tout le contrair
mpoisonneurs : et plus vous vous efforcez de les louer, plus vous les
rendez
dignes de ce reproche. Que voulez-vous donc dire,
et après avoir joint à ses talents naturels des connaissances qui le
rendaient
très capable d’écrire sur les plus grandes vérité
ion, et de la spiritualité la plus fine. Et sur le témoignage qu’il a
rendu
de lui-même, qu’il était envoyé pour donner aux h
pas un beau moyen pour repousser le reproche d’empoisonneurs, et pour
rendre
ceux de Port-Royal coupables du mal que ce livre
cepté expressément ceux que le besoin qu’on a d’apprendre le latin, a
rendus
nécessaires. Que peut-on donc faire de mieux pour
prend de couvrir des passions d’un voile d’honnêteté ne sert qu’à les
rendre
plus dangereuses »j ; et sans savoir trop bien c
mme si, en retranchant les libertés des comédies de Térence, on avait
rendu
les passions qui y sont représentées plus dangere
ire. Ce serait un plaisant scrupule que de n’oser les ôter de peur de
rendre
le livre plus dangereux ; et je ne connais que vo
ue les hommes, de quelque espece de condition qu’ils soient, pourront
rendre
méprisables quand ils se feront mépriser eux-même
cence, la mauvaise foi et; la crapule de ces méprisables Baladins les
rendit
bientôt l’objet de la haine et; du dédain public.
’il faut absolument suivre et; embellir les mœurs ou le goût présent,
rend
le témoignage le plus convainquant, que le Théâtr
il l’emporter sur la justice que la probité vous doit obliger de leur
rendre
? C’est travailler contre vous-même, car enfin pe
introduiroit un Athénien reprochant à un Romain l’injuste préjugé qui
rend
ces deux Nations ennemies l’une de l’autre, qui l
us ne voulez pas que le Théatre dirigé comme il peut et; doit l’être,
rende
la vertu aimable et; le vice odieux. « Quoi donc
e d’Hipolite et; qui attendrit tous les cœurs par le témoignage qu’il
rend
à la vertu du Héros victime de son incestueuse be
uve, et; déjà prévenu pour tous ceux qu’on y fait aimer, parcequ’on y
rend
la seule vertu aimable ; mais cette conviction va
tté de tout ce qu’il doit à la vertu par l’hommage qu’il vient de lui
rendre
? Que voudroit-on qu’il fit de plus ? Qu’il la pr
héatre l’objet de la plaisanterie, sans un puissant correctif qui lui
rend
toujours les respects et; les hommages qui lui so
i la badine n’est peint sous d’autres couleurs que sous celles qui le
rendent
odieux ; bien que ses mauvais tours excitent le r
ble qu’il n’est en effet ? Le Spectateur ne sera que trop porté à lui
rendre
beaucoup plus qu’on ne lui ôte. Lors donc qu’Aris
. C’est un homme extraordinaire qu’on veut connoître parcequ’il s’est
rendu
fameux, et; toute sa conduite sert de preuve que
s, ne sont pas à couvert au milieu de leur famille, et; que Dieu pour
rendre
leur châtiment plus terrible et; plus exemplaire,
irois assurément assez forte pour l’entreprendre. Heureusement on lui
rend
la justice qu’il mérite. Il étoit trop honnête ho
table image de beaucoup d’honnêtes gens qu’un tempérament atrabilaire
rend
insupportables, en obscurcissant leur mérite ? Vo
it de montrer qu’un excès de vertu trop austere et; mal entendue peut
rendre
blâmable. On donneroit des leçons de morale aux h
ez donc de vous persuader que vous avez démontré que dans tout ce qui
rend
le Misantrope ridicule, il ne fait que le devoir
e de bien ; il n’auroit point manqué à la droiture quand il se seroit
rendu
aux avis de son ami. Il auroit au contraire été p
xtravagances du Misantrope, parce que selon vous, dans tout ce qui le
rend
ridicule, il ne fait que le devoir d’un homme de
qu’on a prétendu tourner en ridicule, ce sont tous les défauts qui la
rendent
si maussade qu’il s’en faut peu qu’elle ne dégéne
s éviter. Mais comment se dérober à nos poursuites ; nous qui pour le
rendre
la victime de notre incontinence, savons employer
tion. Les Spectacles bien loin d’appauvrir un pays tel que Genève, le
rendront
sans difficulté plus florissant. La raison en est
est fort simple. Cette ville est très-commerçante et; sa situation la
rend
susceptible d’un négoce bien plus étendu que celu
ela donne un air de singularité qui distingue. La Comédie à Genève en
rendra
le séjour plus agréable et; en amusant les Citoye
lui refusera les considérations dont sa façon de penser et; d’agir le
rendent
digne ? J’ose assurer qu’il y auroit parmi tous l
ement de la ville, mais le faire d’une maniere à le flétrir, et; à le
rendre
méprisable à tout le monde. On ne sauroit trop ri
remontrer aux hommes leurs obligations, il est très-dangereux de les
rendre
trop méprisables à leurs propres yeux. « La pudeu
parade d’une honnête simplicité sur la Scene ; passez cela, vous leur
rendriez
un très-grand service. Pour donner plus de poids
tinue ses exercices de la chasse et; de tout ce qui est capable de le
rendre
adroit, fort et; robuste, sa santé et; ses travau
ntages les jours qu’on ne jouera pas, la diversité des amusemens vous
rendra
la vie plus gracieuse. Vous craignez qu’on en per
vin n’est pas un crime, il en fait rarement commettre (rarement !) Il
rend
l’homme stupide et; non pas méchant. Pour une que
obligé d’avouer « qu’on accuse ces sociétés d’un défaut, c’est de les
rendre
médisantes et; satyriques…. Les anecdotes d’une p
e m’a échappé, et; j’ose dire, qu’excepté les esprits prévenus, on me
rendra
peut-être assez de justice pour avouer que la vér
d’aller deux ou trois fois à une promenade que le concours du peuple
rend
vivante et; agréable ; mais cela peut-il suffire
cacher dans les montagnes et; les déserts, d’où ils se donnoient des
rendez
-vous pour se rassembler les jours de fêtes, et; c
louanges du Dieu, dont on vouloit abolir le culte. Quand le calme fut
rendu
à la Religion, on éleva des Théatres dans les Egl
s. On voit clairement qu’elle n’a rien dans son principe qui doive la
rendre
méprisable. Comme tout dégénere, on a été obligé
t comment avez-vous pu le faire ? Ne craignez-vous pas la licence des
rendez
-vous nocturnes ? Que de maux prétendus n’auriez-v
fense, vous vous taisez sur son compte, de peur que la colere ne vous
rende
injuste. Cette maxime est bonne à vos ennemis en
e mal qu’on vous fait, et; non celui que vous éprouveriez encore à le
rendre
…. » Ces sentimens sont beaux, la théorie en est a
z à donner des leçons de morale, faites-le, c’est un service que vous
rendez
aux hommes, ils en ont besoin, mais que le fiel n
hésitez pas à déclarer que c’est votre sentiment, mais gardez-vous de
rendre
odieux ceux qui ne sont pas de votre avis. N’acca
rement au milieu de la France les innocents plaisirs de votre patrie.
Rendez
-lui un témoignage authentique de votre amour et;
es usage ; personne ne reviendra donc pour revoir ses Dieux penates ?
Rendez
-vous, croyez-moi, à des raisons aussi solides que
enu le fleau du ridicule, des folies, des vices, l’école de la vertu,
rendons
notre estime et; notre amitié à ceux et; à celles
l faut assurément qu’il en soit jaloux », ce qui commence cependant à
rendre
croyable l’amour brutal et emporté qu’on verra au
mieux voir l’emportement et l’entêtement du Père, qui peut rompre et
rendre
malheureuse une amitié si belle, née par ses ordr
s un homme de sa figure. Après qu’ils sont assis, il commence par lui
rendre
grâces de l’occasion qu’elle lui donne de la voir
truire ; s’imaginant, et avec raison, qu’il était plus à propos, pour
rendre
les hommes sages, de montrer ce qu’il leur fallai
faut donc considérer si ces défauts sont produits d’une manière à en
rendre
la considération utile aux Spectateurs : ce qui s
tre cette pièce ; qui est que décriant les apparences de la vertu, on
rend
suspects ceux qui outre cela en ont le fond aussi
que la première fois, qu’« il trouve son étoffe moelleuse » : et pour
rendre
plus vraisemblable cette défaite, par un artifice
re lui veut faire de son bien ». Le Bigot répond à cela que « s’il se
rend
facile à ses pieux desseins, c’est de peur que ce
t dans la suite par expérience, et que le Poète a jeté en avant, pour
rendre
plus vraisemblable ce qu’on doit voir. Le mari pl
être son chef-d’œuvre, il a disposé les choses admirablement, pour la
rendre
parfaitement vraisemblable. C’est ce qu’il serait
i le paie de raisons assez plausibles, il commence à s’aveugler, à se
rendre
, et à croire qu’il se peut faire que c’est tout d
réplique en pressant : enfin, après quelques façons, elle témoigne se
rendre
; il triomphe, et voyant qu’elle ne lui objecte p
par l’Officier même qui a ordre de l’arrêter, lequel a bien voulu lui
rendre
ce service de l’en avertir ; que son carrosse est
risonnier lui-même ». De quoi tout le monde étant surpris, l’Officier
rend
raison, et cette raison est le dénouement. Avant
orité absolue annulé tous les actes favorables à l’Imposteur, et fera
rendre
tout ce dont il était saisi ; et qu’enfin c’est a
t qu’enfin c’est ainsi qu’il reconnaît les services que le bonhomme a
rendus
autrefois à l’État dans les armées, pour montrer
car ne croyez pas que j’avance ici des paradoxes – c’est elle qui les
rend
dignes d’elle ces lieux si indignes en eux-mêmes
ns les mœurs depuis ce temps heureux, a passé jusqu’au Théâtre et l’a
rendu
aussi profane qu’il devait être sacré ; pourquoi,
e le Ciel ait fait naître dans nos temps quelque génie capable de lui
rendre
sa première sainteté, pourquoi l’empêcherons-nous
eant bien que si elle n’y attachait quelque marque sensible, qui nous
rendît
cette connaissance facile, notre faiblesse et not
tification apparente et ne fait pas l’effet qu’il prétend ; ce qui le
rend
ridicule, comme vous venez de voir : mais cette g
ation, et fait le plus méchant effet qu’elle pouvait faire, ce qui le
rend
extrêmement ridicule, comme il était nécessaire p
rlant, toute femme près de qui on voudra les employer après cela, les
rendra
inutiles en y résistant, par la seule prévention
roduisît. Je n’en dirai pas davantage, la chose parle d’elle-même. Je
rends
apparemment un très mauvais service à Molière par
vous. Il la quitte ; &, au lieu d’aller chez son baigneur, il se
rend
chez son rival, qui ne s’attendoit pas à cette vi
ice, croyoit pouvoir s’en faire un amant, lui écrivit & lui donna
rendez
-vous à l’opéra. Maurice, charmé de la bonne fortu
s’écarter. Le Curé fit son devoir, la dame ayant manqué son coup, se
rendit
sans peine, & fut remise à son mari. M Turpin
suis femme & ne vous blâme pas ; l’amour fait les héros & les
rend
sages. Du moins ceux du théatre, qui sont tous a
ui sont tous amoureux : car par-tout ailleurs, selon le Sage, l’amour
rend
foux même les plus sensés. Mulieres faciunt apos
be de Rabelais aux jeunes docteurs en médecine, laquelle aussitôt les
rend
aussi habiles qu’Hypocrate & Galien. La Marqu
uatorze raisons de dissolution, nommément pour celle de l’adultere, a
rendu
le mariage de tous les contrats le plus incertain
ez la dissolution du mariage, j’y consentirai : nous voilà libres. Le
rendez
-vous fut accepté, le crime constaté par des témoi
user la Duchesse, & tout le monde s’y attendoit : ce qui l’auroit
rendu
paisible possesseur de la Courlande, & l’auro
rvécut plusieurs années, porta de tous côtés la double guerre qui l’a
rendu
célebre, & vint mourir à Chambort d’une sueur
mes. La le Couvreur, actrice de la comédie françoise, son amante, lui
rendit
un pareil service, en vendant pour lui 80000 livr
voit voyagé dans toutes les cours de l’Europe, & par-tout s’était
rendu
célebre par ses exploits. De retour à Dresde, le
s ligués qui attaquent en même-temps un cœur ? Berg-op-zoom se seroit
rendu
. Maurice fut fils de la comédie. Ce fut celle de
es que depuis le règne du théatre. On fit la même remarque à Rome. Il
rendit
nécessaires les fameuses loix sulia contre le cél
rai, l’unique moyen de réconcilier sincèrement des époux & de les
rendre
fideles, mais on semble l’exclure, on n’emploie q
à l’occasion d’un nommé Sainfar, qui aime la sienne, & qu’on veut
rendre
ridicule. Quelques amis se proposent de la jouer
uvaise honte, le mari infidele qui avoit envie de se convertir, &
rend
inutiles tous les efforts d’un ami sage qui avoit
it est très-juste. Voilà la comédie & ses pernicieux effets. Elle
rend
la vertu ridicule, & par une mauvaise honte,
mer & désirer, à en faciliter le succès. C’est encore enseigner à
rendre
innocentes & décentes toutes les démarches pa
ne réalise rien dans l’objet, & le consentement que l’on y donne
rend
le plaisir présent & réalise le péché. C’est
iere. On ne peut auparavant, sous aucun prétexte, la franchir sans se
rendre
coupable. Si des fiançailles solemnelles ne peuve
oublie jusqu’à recevoir des lettres de son amant & lui donner des
rendez
-vous. Surprise avec lui dans sa chambre, & en
x. On prie la Déesse de favoriser son commerce avec Alcmene, & de
rendre
cette nuit la plus longue de toutes les nuits, po
oit le plus désiré, peut-être uniquement envisagé, la passion même le
rend
à charge. Auparavant poli, caressant, doux, aimab
ient encore (quel goût du vice !). Mais il n’en fit pas assez pour le
rendre
honnête (il est donc mal honnête encore). Mais, d
ce de galanterie qui prépare, une promesse qui assure, un malheur qui
rend
nécessaire, un enlèvement concerté, un mariage se
ne, ni de choisir les pieces qu’on y joue, ni de la compagnie qui s’y
rend
. Peut-on y aller sans un équipage, & s’y mont
de former les jeunes gens des deux sexes. Il est certain que fi c’est
rendre
les gens parfaits que d’en faire des Comédiens, o
(ne dissipe) plus la société, ne forme plus le goût (du désordre), ne
rend
les mœurs plus honnêtes (moins honnêtes), ne ress
aux mœurs publiques. Les théatres particuliers sont encore pires. Ils
rendent
l’éducation molle, efféminée, licencieuse, dissip
, on fait tous les frais de l’entreprise, on en est l’auteur, on s’en
rend
le complice, n’en sera-t-on pas la victime ? Cah
. Le divertissement innocent relâche l’esprit & le fortifie &
rend
plus propre au travail & à la piété. La coméd
corriger. Ce n’est pas même le dessein ni de l’Auteur ni du Poëte de
rendre
l’incontinence honteuse, mais d’en ridiculiser qu
la laideur, l’excès, ce qui laisse subsister tout le fonds, & le
rend
agréable, pourvu qu’on en écarte ces légères tach
nsemble ; la force de son imagination, l’impétuosité de ses sentimens
rendent
l’impression si vive qu’il ne peut la soutenir. I
rouvez-vous rien qui flatte la sensualité ? Est-il bien vrai qu’aucun
rendez
-vous n’y attire, qu’on n’espère point d’y trouver
contenir des gens qui par état se dévouent au crime, ou par goût s’en
rendent
les spectateurs. Ce seroit un miracle de transfor
iété, les grands, les femmes y jouent, la magistrature, la police s’y
rendent
journellement, & pourvu qu’on n’interrompe pa
: La meilleure maniere de dresser les théatres de campagne, & de
rendre
les Laboureurs bons Comédiens. Le Courrier d’Avig
mp; s’il est fort décent de diminuer l’horreur des forfaits, & de
rendre
les criminels estimables par de brillantes envelo
ls, élêve de ses dernières années, où il avoit embrassé la piété, lui
rend
dans ses remarques un hommage sincère & funes
vec le vice, lie avec les coupables, l’autre arme contre la piété, la
rend
suspecte, tourne en ridicule ceux qui le pratique
des comédies ? De tourner la piété & la Réligion en ridicule, de
rendre
méprisables la pudeur & la modestie, d’autori
nullement le spectacle, qui est de soi indifférent, & qu’on peut
rendre
bon ou mauvais, selon la disposition dans laquell
quel est votre dessein ? c’est pour vous faire voir, c’est pour vous
rendre
agréable ; & qu’est-ce qu’il en arrive ? une
réable, charmante, & pour être du nombre de celles à qui on vient
rendre
des hommages ; & n’est-ce pas là pour donner
n puisse dire, la concupiscence de la chair, que saint Jean défend de
rendre
aimable, puisqu’il défend de l’aimer. Le grossier
e Chrétien ne doit chercher qu’un simple délassement d’esprit, qui le
rende
plus capable d’agir chrétiennement : or, tant s’e
ant s’en faut que la comédie y puisse servir, vû qu’il n’y a rien qui
rende
l’ame plus mal disposée non-seulement aux princip
ne peut excuser ceux qui cherchent des divertissemens qui ne font que
rendre
leur esprit moins propre à agir chrétiennement.
apparence d’honnêteté & le retranchement des choses immodestes le
rend
beaucoup plus à craindre. Il n’y auroit que les l
s on puisse plaire. Celles qui sont invitées, ne s’appliquent qu’à se
rendre
agréables ; elles passent les journées entieres à
s qui se précipitent dans le danger. Faisons leur voir combien ils se
rendent
coupables par la fréquentation des spectacles. T
ionné. Enchanté des images de sa maladie, il idolâtre tout ce qui lui
rend
sa corruption sensible. Si des plaisirs si barbar
de récompenser ceux qui nous apprennent à les entretenir & à les
rendre
incurables ? Cette conduite s’allie-t-elle bien a
t avouer tout haut qu’on veut rentrer sous l’empire du démon & se
rendre
à lui tout entier. Les spectacles éteignent le g
tendre : tant que son principal but sera de vous remuer & de vous
rendre
sensibles, bien loin de penser qu’il n’excite les
bles. Le scandale seul que nous donnons en allant au spectacle, nous
rend
coupables.Rassurez-vous tant qu’il vous plaira su
: on n’en conclura jamais que vous puissiez les fréquenter sans vous
rendre
coupables ; & s’ils n’étoient pas dangereux p
dès-lors, de combien d’iniquités n’êtes-vous pas responsable ? que de
rendez
-vous criminels, que de pensées deshonnêtes, que d
sté, on emprunte, pour ainsi dire, la figure du démon, comme pour lui
rendre
un plus grand hommage dans son empire. Mon expéri
endons parmi nous que ce qui peut inspirer la vertu, ce qui peut nous
rendre
plus humbles, plus modestes, plus chastes. Voilà
enir la charité des Fidels ; les vôtres au contraire, ne sont que des
rendez
-vous, où le démon lance des traits de feu qui all
sed non ut lex tua. Les plaisirs qu’ils font goûter ne servent qu’à
rendre
coupable & mettre le trouble dans l’ame : mai
me, & qu’en amuser volontairement son imagination seule, c’est en
rendre
son cœur complice. Or, cette seconde preuve encor
in, qui lors même qu’ils se convertissent leur laisse un lien qui les
rend
pour toujours incapables du Ministere sacré, l’Eg
mp; je veux bien examiner en eux-mêmes les motifs par où l’on prétend
rendre
le théâtre licite. Ces motifs sont de se former l
qui font de l’héroïsme une chimere, qui enflent les passions jusqu’à
rendre
l’homme méconnoissable à l’homme même, & qui
j’en conviendrai, si c’est former & délasser l’esprit que de lui
rendre
insipide toute lecture utile, de le distraire par
est toujours cette malheureuse concupiscence que saint Jean défend de
rendre
aimable, puisqu’il défend de l’aimer ; c’est touj
uront à essuyer de toutes parts ? Il est bien difficile de ne pas se
rendre
à l’impression d’une passion bien représentée.En
sent les éclatans revers : qu’est-ce que sensibilité, si tout cela ne
rend
pas sensible ? Et tout cela sur-tout mis en usage
sse & tantôt par force, je défie le cœur le plus dur de ne pas se
rendre
à l’impression de la passion qui est représentée.
; de vos propres familles. Mais c’est assez raisonner, le monde ne se
rend
gueres à de pareils raisonnemens : sans rien répo
cence ; l’intrigue n’est pour vous qu’un amusement. Vous regardez les
rendez
-vous les plus concertés, comme un délassement d’e
e Archevêque : Que répondoit le divin Chrysostôme ? Mes chers Freres,
rendez
graces à Dieu. Que vous êtes heureux ! la grande
aquer. Le scandale seul que nous donnons en allant au spectacle, nous
rend
coupables. Mon expérience m’a appris, disoit un f
cence, déclamation, danse, &c. Il est bien difficile de ne pas se
rendre
à l’impression d’une passion bien représentée. Le
ccupations plus sérieuses ; si Baron se retire ; et si Raisin meurt ?
Rendez
-moi ces trois hommes, inimitables chacun dans leu
e je fis pour préparer les Auditeurs à ce qu’ils allaient voir me les
rendrait
favorables ; mais leurs oreilles ne purent s’acco
es ; Tant de fois étalé des spectacles Pompeux ; Et de mes Nourissons
rendu
les Noms fameux ; Par sa stérilité me reproche la
ois fixer ma Vue. Toi, qui vois d’un même œil toutes les Nations, Qui
rends
par tout justice aux grandes Actions, Et tires de
ar un excès de Rage une barbare Mère Aprés mille baisers et donnés et
rendus
, Egorger son Enfant pour vivre un jour de plus ?
des intrigues d’amour ; parce que quoiqu’on les dise réformées on les
rend
agréables, et ainsi opposées à la pureté du cœur,
ajoute que si l’argent que les spectateurs donnent aux Comédiens les
rend
coupables, le scandale que leur mauvais exemple c
es rend coupables, le scandale que leur mauvais exemple cause, sert à
rendre
leur assistance plus criminelle ; c’est ce qu’il
icence des habits, des danses, des instruments de musique ; ce qui la
rend
aussi dissemblable de la lecture, qu’un corps viv
ntroduisent les Saints et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les
rendre
agréables, ont représenté la dévotion de ces Sain
tte sorte en un autre endroit : « Cette haute puissance à ses vertus
rendue
, Et si Rome et le temps m’en ont ôté le rang, Il
ions vicieuses ainsi embellies et colorées d’un certain fard, qui les
rend
agréables : d’où il conclut que s’il n’est pas pe
es, on ne peut pas prendre plaisir aux choses qui ont pour but de les
rendre
aimables. Je n’en dirai pas davantage, parce que
s bien constitués, il sera toujours sage d’employer un moyen propre à
rendre
les factions pour ainsi dire impossibles, puisqu’
egards lascifs ne restent pas sans réplique. L’abus des choses ne les
rend
pas criminelles ; corrigez les abus, soit : mais
s ; pour occuper les gens trop riches ou aspirant à l’être ; pour les
rendre
moins malfaisants ; pour distraire le peuple de s
dans une Monarchie, et les ambitieux dans une République ; c’est les
rendre
moins malfaisants. Si les « Baladins » avaient le
aintenir et perfectionner le goût quand l’honnêteté est perdue, c’est
rendre
encore un service. Le goût peut subsister très bi
ous les abus que l’on peut reprocher au Théâtre. Je me suis attaché à
rendre
le spectacle décent et respectable, à en faire un
l’Arrêt ne s’étendrait que sur ceux qu’une conduite irréprochable en
rendrait
dignes. La Police, au contraire, poursuivrait ave
orsque leurs talents affermis par l’étude et l’exercice, les auraient
rendus
dignes d’être admis dans la Troupe du Roi. J’ôte
s, donc, rappelés dans le sein de l’Eglise par des Pasteurs éclairés,
rendus
par le Parlement à la société, honorés de la prot
ce Cercle. L’accueil qu’ils font à un Comédien est un hommage qu’ils
rendent
à des talents distingués. Ne croyez pas que ce so
ison et la sagesse, on doit donc les traiter en honnêtes gens et leur
rendre
les privilèges qu’on accorde dans la société à to
toyens. Les Dames Romaines, les jeunes Sénateurs s’oublièrent jusqu’à
rendre
l’hommage le plus éclatant aux Acteurs : ils les
x règles que je prescris au Théâtre pour y établir le bon ordre et le
rendre
respectable. A l’égard des Duels, il ne s’agissai
t d’être honorables pour ceux que leur incapacité et leur métalent en
rendent
indignes. Encourager le talent par des honneurs,
ntre le préjugé qui avilit la profession de ceux-ci, et s’efforcer de
rendre
les honneurs à des talents qu’on attaque aux dépe
e avec distinction, qu’on se fait chérir par ses talents, et qu’on se
rend
recommandable par ses mœurs ? Qu’est-ce que l’ign
, il en fait un tableau frappant à son ami ? Que l’esprit contempteur
rend
inconséquent, injuste et aveugle, car vous ne vou
cause des abus qu’on en peut faire. La friponnerie de Furetière ne me
rend
point l’Académie suspecte. L’impertinence de Diog
ulez faire adopter aux gens sages que la profession des Comédiens les
rend
fripons parce qu’il y a des gens de mauvaises mœu
malice envers ceux qui vous déplaisent ; c’est parce que vous voulez
rendre
odieux des gens qui ne vous ont jamais fait de ma
vlt.Pourveu qu’il se puisse passer de toute sorte de paroles : qu’il
rende
intelligible son silence : Loquacissima manus, l
poinct illustre, ou quelque singulier évenement, & qu’ils l’ayent
rendu
considerable dans tous les Monumens de l’Antiquit
par la confusion de ses pensées. Il doit faire son principal soin de
rendre
le total, & le detail de son ouvrage si évide
ccelere le succez. Il ne faut pourtant pas que pour estre riche il se
rendre
insolent & intraitable : il doit estre rendu
r estre riche il se rendre insolent & intraitable : il doit estre
rendu
maniable, souple, docile, & en estat de faire
’il est de difficile composition, s’il est sombre, s’il ne peut estre
rendu
sensible & capable de toutes les beautez du B
t : & au lieu de surprendre & d’attirer de l’admiration, elle
rend
le defaut des foibles plus remarquable, & l’E
ist. Mais il faut aussi qu’ils soient si bien preparez, qu’ils soient
rendus
comme naturels & inevitables. Le succez n’en
prevalent aux premiers soins, mais ce sont des qualitez de Heros, qui
rendent
un Gentil-homme sans prix, quand ils ne sont qu’a
de plus guay, il ne laisse pas d’avoir ses regles ou ses loix qui le
rendent
parfait ou defectueux, selon qu’il s’en aquite ou
n dispense. Mais la principale & la plus importante regle est, de
rendre
le pas expressif, que la teste, les espaules, les
fort les yeux qu’un Danceur sans memoire ou sans adresse, qui pour se
rendre
à sa figure heurte son Compagnon. Il en arrive ou
ais qu’une de ses beautez, est d’y aller methodiquement, & de s’y
rendre
avec iustesse. Il n’est pas tout de disposer les
eurs Compagnons, & font ainsi, durant l’espace qu’ils metent à se
rendre
à leur figure, un tout embroüillé & une confu
nt estranger au Balet, mais que la mode a naturalizé, & qu’elle a
rendu
comme necessaire. Ce goust n’est pas sans quelque
esque pas passer de cette Partie. Le Sujet pareillement en peut estre
rendu
plus intelligible, pour peu que celuy qui travail
point permettre de fredon dans le milieu d’un mot qui coupe, & le
rende
ainsi mal-entendu, ou de passage qui porte prejud
Asiatiques ? comment les fera-il discerner aux Spectateurs ? comment
rendra
-il connoissable une Sibille de Cumes ? & comm
que Scene, que ce soit : car non-seulement un Masque bien fait ayde à
rendre
un déguisement gracieux, mais encor à faire conno
contre tous les ordres, il contrarie sans cesse l’Entrepreneur, &
rend
ainsi l’estude inutile, ses efforts interrompus,
s depuis long-temps, on y a travaillé avec tant de succez, & on a
rendu
cette Partie, si belle que la joye des Spectateur
qui dit tout, & tout aussi-tost, on ayme pareillement & on se
rend
indulgent à ces petites choses, parce qu’elles pa
jamais que l’hypoteze, de s’attacher droit au fond de la chose, &
rendre
la galanterie personnelle. Si-tost que celuy qui
eau suc de l’esprit du lieu & de leur sol nouveau. Mesme ils sont
rendus
capables de quelques sorte d’intelligence, &
gueur que ce soit toute sorte de pesanteur, & de Machine. Il en a
rendu
raison divers Physiciens ; & a sauvé par cett
ne Porte pratiquée du costé de l’apartement des Tuilleries, & qui
rend
dans une petite gallerie, & ensuite dans une
urs pure. Pourquoi persiffler nos Auteurs modernes qui cherchent à la
rendre
ainsi qu’à sa première aurore, chaste & sévèr
sonne. « Le Théâtre dirigé (pag. 26) comme il peut & doit l’être,
rend
la Vertu aimable, & le vice odieux. Quoi donc
-ils plus faibles dans les lieux dépourvus de Spectacles ? le Théâtre
rend
la Vertu aimable … il opère un grand prodige de f
n’est que récitateur des vices & des vertus, & que le dernier
rend
l’un & l’autre en action. Le premier meut seu
malheureux ; mais il se garderait bien de se priver du superflu pour
rendre
leur misère plus supportable ; non, souvent il se
chef-d’œuvre de Molière, (c’est une justice que je suis obligé de lui
rendre
) personne ne le peut mieux que lui ; il puise dan
se, de fausseté, de ridicule orgueil & d’indigne avilissement qui
rend
le Comédien propre à toutes sortes de personnages
vile & de bas que pour Jean-Jacques, Homme fait pour tout avilir.
Rendre
les vices odieux, n’est pas dégrader l’humanité,
vices s’achètent au poids de l’or ; ce métal fait tout entreprendre,
rend
tout facile ; l’illustre Successeur de la triple
rs subalternes & journaliers, moyennant dix sols, s’obligent à me
rendre
favorable tel ou tel Saint ; que je double le sal
moi-même la mort de l’innocent par la perte du coupable, & que tu
rende
la vie à celui de qui tu la tiens. En disant ces
énétrer son épais intellect. La bonne opinion qu’il a de lui-même, le
rend
tel que cet animal immonde qui préfère pour se va
ils de Sigebert III, dont le gouvernement pacifique & la piété le
rendirent
les délices de ses Sujets. Si dans l’Etat comiqu
e sera la même que dans tout autres Villes ; je ne vois pas ce qui la
rendrait
plus dangéreuse que dans la Capitale de ce Royaum
e, ils accoûtument peu à peu les Hommes à manier les armes ; ils leur
rendent
familiers les instrumens de la mort, & leur i
r la faiblesse de leurs yeux. Ce sont des paradoxes pour eux qui leur
rendent
la Philosophie suspecte & même ridicule : il
e au milieu de ses richesses. Enfin, c’est là qu’un Homme supposé les
rend
capables de pénétrer dans les plus profonds senti
p; la majesté des Romains ont également appliqué leurs soins pour les
rendre
vénérables & éclatans. Ils les rendirent véné
pliqué leurs soins pour les rendre vénérables & éclatans. Ils les
rendirent
vénérables en les consacrant toujours à quelques-
ns, je n’en connais pas de plus basse & de plus crapuleuse ; elle
rend
l’Homme plus méprisable que l’insecte qui rampe s
Le devoir de l’Homme le plus noble, est sans doute de travailler à se
rendre
maître de lui-même (par lui-même, j’entens les pa
a son favori Clitus, il ne l’aurait pas fait. Le regret qu’il en eut,
rend
témoignage que le vin seul fut l’auteur de cette
un Fils, dans un état que la décence ne me permet pas de dire. Le vin
rendit
Lot incestueux. … … … J’aurais trop d’avantage à
Grisette, dont la Mère est un Argus, promettre à la Présidente de se
rendre
chez elle sur les minuits ? que sais-je ? ne sera
er : quel tableau pour des Enfans ! Quelque raison qu’il allègue pour
rendre
ce Spectacle innocent, il ne pourra me convaincre
lément VII qu’il retenait captif. Il lui fait offrir sous main de lui
rendre
sa liberté, moyennant quatre cent mille ducats ;
s, c’est d’acquérir, par le commerce des lettres, une douceur qui les
rende
aimables. Je ne citerai point mille paradoxes ext
le 24 du même mois, & d’un Arrêt du Conseil du 10 Septembre 1668,
rendu
en faveur de Floridor. Dict. des Arrêts, t. 2, p.
s chiens &c. Frédégonde, femme de Chilpéric, Roi de France, s’est
rendue
odieuse par son impudicité ; elle fit assassiner
ra toujours mauvaise, une circonstance de plus ou de moins ne saurait
rendre
bonne une action essentiellement mauvaise. Qu’un
Comédiens qui devaient leur être sacrés, puisqu’ils servirent à leur
rendre
les Dieux favorables ? Pourquoi eux-mêmes s’expos
immortels efforts des valeureux Marseillois. Ce Peuple belliqueux se
rendit
célèbre par les victoires qu’il remporta sur les
; pour y réussir, Comanus enfanta le stratagême suivant, qui l’aurait
rendu
maître de la Ville, si le secret n’eut été découv
st dans le sanctuaire même de Thémis, que la Fourbe & l’Injustice
rendent
quelque-fois leurs arrêts flétrissans ; faut il p
t à-fait étranger, débitent sur la scene des principes dangereux, qui
rendent
à la perte de la vertu, dont ils devraient embras
cœur. Le choix du sujet doit intéresser l’un, la maniere agréable de
rendre
ses idées doit captiver l’autre. Des images douce
auvre enfant l’ombre de sa premiere forme. Après ce beau coup, ils le
rendent
à son pere. Réduit à cet état de langueur, ou plu
a plus nécessaire à l’Etat. Et de quelles bassesses, ces enfans ne se
rendent
-ils pas souvent coupables pour trouver le moyen d
appe à l’instant où elle est prête à le saisir. Cet échec, loin de la
rendre
plus sage, ne sert qu’à enflammer son imagination
dans les jeunes-gens, & plus souvent trompée que satisfaite, les
rend
tout à-la-fois bourreaux de leurs tems & de l
s considérer lorsque l’absence du tumulte & de la dissipation les
rend
à eux-mêmes. Les uns, assaillis par les réflexion
ens d’un commerce sûr, les délices que procure la société d’une femme
rendre
, honnête, délicate & ingénue ; intérêt qu’ell
s dépits, ces humeurs sombres, ces bizarreries, ces boutades qui nous
rendent
d’un commerce dur, insupportables aux autres, &am
pas exagérer mon calcul, en soutenant que le mal vénérien prêté &
rendu
par les sujets des deux sexes qui abondent aux Sp
ns, qui rodent la nuit sur les Remparts ; on verrait que les plaintes
rendues
à ce sujet, sont à l’infini. En voilà plus qu’il
Paris, avaient conservé une partie de cette précieuse innocence, qui
rendait
leur séjour vraiment délicieux à tous les honnête
point les Pasteurs de ces divers endroits, eux seuls sont en état de
rendre
un témoignage respectable à cette vérité. Cet exe
tes les plus indécens, les postures les plus lascives, s’efforcent de
rendre
tous les Spectateurs complices de leur infamie, d
rahissant la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs Lecteurs
rendent
le vice aimable. Qu’on ne compte point, dit l’él
perfides Auteurs, la lime & le rabot à la main, n’eussent-ils pas
rendu
des services plus essentiels à la Société, en exe
’en fuit, Monsieur, que je n’exagere point dans le compte que je vous
rends
, de tous les effets pernicieux des Trétaux. Encor
ds, sans contracter avec le goût de la paresse, mille défauts qui les
rendent
incapables, non seulement d’exceller dans leur pr
le véritable sens de telle ou telle idée ; il est facile alors de se
rendre
inintelligible, mais le cœur toujours trop-tôt in
e proposer d’autre but), ne sauraient en conscience travailler à nous
rendre
les plus infâmes des hommes, sous prétexte qu’ils
les plus infâmes des hommes, sous prétexte qu’ils ne peuvent pas nous
rendre
plus parfaits ; autant vaudrait-il dire que le po
ent, qu’on en interdise l’entrée à toutes les filles de joie, qui s’y
rendent
en procession des quatre coins de Paris, & je
rochent. Ne souffrez pas qu’il y ait parmi vous un seul homme oisif ;
rendez
à la terre les bras qu’elle vous redemande… Si vo
its. Cette objection est-elle sérieuse, & ceux qui la font, ne se
rendent
-ils pas réellement coupables d’une insulte grieve
s mauvais sujets ? J’ai de la peine à croire qu’un Individu qui s’est
rendu
coupable d’un délit assez grave pour avoir à redo
oduisent tout le mal possible : 3.° que le but de la Comédie étant de
rendre
les hommes meilleurs, en leur procurant en même-t
veulent les réformer44, on attaque leurs principes, on cherche à les
rendre
suspects ; les Etres obscurs, les avares égoïstes
nommant, s’occupe serieusement de cette réforme, & qu’il va faire
rendre
aux Auteurs toute la justice qu’il avaient lieu d
s des Trétaux, de tout le mal que causent leurs Spectacles ; & je
rend
tellement justice à leur probité, & à l’honnê
eur, ce que la vertu a de majesté, ainsi couverts de tout ce qui peut
rendre
les Hommes chers, utiles, & précieux à leurs
e Louis XVI, & ses sages Ministres, pour rétablir les mœurs &
rendre
à la Nation son plus beau lustre. 39. Les Enfan
atres, sur la nécessité de réformer tous ces genres de Spectacles qui
rendent
visiblement à corrompre les mœurs & à multipl
el ils se jettent les yeux fermés ; et d’autant plus grand, qu’ils se
rendent
aveugles volontaires aux lumières de la vérité, p
tes de vices. Tellement que12 Platon n’a pas dit sans raison, qu’elle
rendait
mols comme cire, les esprits les plus relevés, et
tels spectacles se laissent aller au vice contraire, et peu à peu se
rendent
impudents. Qui est-ce qui se jettera dans les fla
qui le font pour donner du plaisir, et pour efféminer les hommes, et
rendre
les femmes impudentes, sont en abomination à Dieu
ce qui débauche les serviteurs, au préjudice de leurs maîtres, et les
rend
négligents à leurs devoirs, et désireux d’imiter
récitée ès spectacles. Car elle corrompt les mœurs des hommes et les
rend
mols et efféminés, et les pousse et incite aux dé
lle a en soi une trop grande violence de désespoir ; laquelle de fols
rend
facilement les hommes insensés, et emporte en fur
s présents, et les salarier : combien que les lois continuent qui les
rendent
infâmes. Les paroles de la loi sont ; « Celui-làb
me Comédienne, tôv epi skènès cc qui a servi à la scène », où Zonarus
rend
cette raison, « que telles femmes conversant sans
leurs peines ? S. Augustin54, parlant des fausses louanges, qui sont
rendues
quelquefois au péché, « Donner, dit-il, de son bi
emportés de la gravité de leur condition, à une stoliditécz, qui les
rend
en quelque façon éhontés. Et combien que ces garn
Celui qui aime ardemment les Théâtres (ô homme de bien) en est aussi
rendu
amateur infâme. Fuis-les donc, de peur que cet am
l, ce n’est pas à quoi s’étudient les Comédiens, que plusieurs soient
rendus
meilleurs par leurs brocards, (comme tu as dit, t
la méchanceté de leurs spectateurs, et adviendrait que s’ils étaient
rendus
meilleurs, le métier ne vaudrait plus rien. C’est
is ceux qui vont là, y vont de plein gré et par assignationdx ; et ne
rendent
aucun témoignage du regret qu’ils ont, si Dieu y
, et vous les chasserez du tout, ou ils ne vous obéiront point, et se
rendront
plus coupables et de plus mauvais exemple, par le
is tels, jusques ici, par une grande patience de Dieu, que s’ils nous
rendent
sages après le coup ; ce ne sera pas après un cou
n votre esprit. Les seules impuretésfi des spectacles sont celles qui
rendent
également coupables, ceux qui les font, et ceux q
il recevrait un bienfait, ou qui dirait des outrages à celui qui lui
rendrait
tous offices d’amitié, ce qui donnerait un coup d
it bien mérité de lui ; et pour la liberté qu’il en aurait reçue, lui
rendrait
du déshonneur, et le desservirait ? Sans doute, c
virait ? Sans doute, celui-là est tenu coupable d’un grand crime, qui
rend
le mal pour le bien ; puisqu’il n’est pas même pe
qui rend le mal pour le bien ; puisqu’il n’est pas même permis de ne
rendre
le bien pour le malfp. Cela toutefois faisons-nou
croix, a voulu être pendu au bois. Celui, dit l’Apôtre81, « qui s’est
rendu
pauvre pour vous, combien qu’il fût riche, afin q
vous, combien qu’il fût riche, afin que par sa pauvreté vous fussiez
rendus
riches. Lequel82 étant en forme de Dieu, s’est an
st nous a instruits, quand il a enduré pour nous telles choses ? Nous
rendons
une belle récompense à sa passion, quand après la
ait propice à nos péchés. » Mais nous ne nous comportons pas, pour le
rendre
propice. Nous ajoutons continuellement et sans ce
causegs, et condamné par les lois comme auteur d’injures : Combien se
rend
coupable d’un plus grand crime, celui qui est inj
pour léger : pource que ce qui semblait être petit en la faute, était
rendu
grand par l’injure de la divinité. Finalement, qu
re l’usage ordinaire de la vie, les adversités, ou les prospérités le
rendent
plus criminel. D’autant qu’en l’adversité il faut
bituellement « mettre en colère », « exaspérer », ici, il veut dire «
rendre
aigre », c’est-à-dire faire lever (c’est le sens
s » : nous corrigeons une coquille évidente. fl. Servons au Diable :
rendons
un culte au Diable. fm. Nous corrigeons « gents
: former un mauvais dessein. fp. Comprendre : il est obligatoire de
rendre
le bien pour le mal. fq. Allusion au Christ qui,
e bien pour le mal. fq. Allusion au Christ qui, par son sacrifice, a
rendu
Dieu propice à l’homme. fr. Bénéfices : bienfait
maison de S. Cyr ; de tous les Medecins, qu’à l’exemple de Moliere il
rend
ridicules ; des PP. la Chaise & Bourdaloue, &
s, car la magistrature la plus auguste, & le plus grand service à
rendre
à une ville, c’est d’avoir fait une piece de théa
tions d’écolier, Calais est l’univers, un Maire soutient la couronne,
rendre
sa ville à l’ennemi c’est raffermir la couronne.
Les lys n’ombrageoient pas encore tout l’univers. Le lendemain ils se
rendirent
à discrétion. Froissard ajoûte, pour embellir l’H
premier, & fut imité par trois de ses parens : ce que la Tragédie
rend
assez fidélement à quelqu’épisode près de l’inven
se par le Duc de Guise. L’Archiduc Albert la reprit en 1496. Elle fut
rendue
à la paix de Vervins, & lui est restée depuis
’est pas le pompeux galimatias du Poëte, ce sont les services qu’il a
rendus
au Roi d’Angleterre ; & quels services ? en v
s avoient trouvé dans les Villes de France. On les a souvent priés de
rendre
ces papiers, qui leur sont inutiles, & n’en o
& souvent encore plus mémorables. Il soutient qu’Eustache n’a pu
rendre
la ville. Sans doute, c’est le Gouverneur ; est c
a ville. Sans doute, c’est le Gouverneur ; est ce à un Bourgeois à la
rendre
? Qu’Edouard lui sit grace de la vie. Il ne l’ôta
rsonne. Qu’il avoit été pillé comme les autres : mais qu’on lui avoit
rendu
ses biens. Pourquoi cette distinction ? elle le r
qu’on lui avoit rendu ses biens. Pourquoi cette distinction ? elle le
rend
fort suspect. Il dit que la pension de quatre cen
: c’est toujours avoir reçu une pension de l’ennemi, ce qui encore le
rend
très-suspect. Ainsi ce Héros si vanté n’est qu’un
de la vertu, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour
rendre
la piece plus vicieuse. Elle est prise du 38 Chap
ubitum ? accoudé sur le balustre de la loge, vérité capitale, qu’on a
rendue
dans ce jeu de mots fort connu : Quid facies ? Fa
édit qui n’a jamais été ni pu être. C’est faire peu d’honneur, &
rendre
peu de justice à ce grand Prince, de le dire imit
avec Jesus-Christ, ce n’est point déprécier le Christianisme, mais se
rendre
soi-même méprisable. Les Guebres, qu’on fait figu
cipale. Le fond de la piece est une action généreuse d’un fils qui se
rend
volontairement forçat à la place de son pere, con
’une place ou le gain d’une bataille. Ce n’est qu’une action de grace
rendue
à Dieu d’une victoire remportée sur les ennemis d
est une espece d’école & d’instruction publique. C’est ce qui le
rend
si pernicieux & l’a toujours fait condamner,
heureux artifice on pourroit faire du Théatre un lieu enchanté, &
rendre
plus vraies & plus frappantes les scenes de m
de peu, de ne pas désirer de superflu, de travailler s’il le faut, se
rendre
utile aux autres, tirer parti de ses talents et d
ttes d’un amant, en recevoir des lettres, lui répondre, lui donner un
rendez
-vous nocturne, chercher à déshonorer son mari, do
cette manière au plus grand bonheur des jeunes femmes, l’auteur les a
rendues
infiniment plus malheureuses qu’elles ne l’étaien
es, des poulets ou billets doux ; ils en ont écrit, ils ont donné des
rendez
-vous aux jeunes femmes qui avaient alors beaucoup
rvenus à régner avec un pouvoir absolu sur celles dont le mariage les
rendait
les esclaves et les jouets ! Ayant de plus en plu
erdu pour long-temps cet espoir. Oui, depuis que des comédies les ont
rendues
si redoutables en mariage, elles sont devenues, p
stices et la perfidie de ceux qui l’entourent, dont cette critique le
rend
encore le jouet et la risée, pour combler son mal
u’il emploie tout son talent à nous le faire avoir en horreur, à nous
rendre
insupportables jusqu’à ses apparences ; il nous a
; car c’est bien la proposer de fait pour exemple contraire que de la
rendre
le personnage aimable de la pièce, et de lui donn
tel est le langage de la maîtresse de cette école (Ariste que Molière
rend
exemplaire aussi dans l’École des maris est parfa
ue ces réunions pouvaient faire au bon goût, avec le service qu’elles
rendaient
aux bonnes mœurs, avant d’avoir été ridiculisées
t, dit un historien éloquent, un certain nombre de maisons opulentes,
rendez
-vous habituels de ce que la société avait de plus
i ne voudraient pas encore convenir que Molière a le plus contribué à
rendre
le ridicule si insupportable, et la vertu si ridi
e) a causé des désordres d’autant plus rapides qu’en même temps qu’il
rendait
la vertu ridicule, il faisait naître généralement
doit les comprimer, les âmes sensibles, déjà en trop petit nombre, et
rendre
ridicule peut-être jusqu’au mot sacré de Bienfais
e de France suppose l’amour de la patrie, a-t-il pu se résoudre à lui
rendre
un si mauvais service ? Mais il a travaillé sur l
ussi. Falloit-il achêter un nouveau degré de celébrité par des pieges
rendus
à l’innocence ? Nous parlerons de son Apologie du
mais dans une Actrice, ses ouvrages, car on la fais auteur, l’avoient
rendue
célebre dans ces climats. On devoit ce tribut à s
e & son costume. Les habits du Serail ont encore un avantage, ils
rendent
l’indécence nécessaire, comme une partie du rôle
ut-on habiller une Sultane comme un Religieuse ? Cette décoration qui
rend
si bien la vérité, n’eut point de contradiction.
, Valet, Servante, Maître, qui est le principal personnage, & qui
rend
frippons tous les autres. Toutes ces fripponnerie
e Prince honore de sa confiance & de ses bienfaits, devroit-il se
rendre
suspect en l’approuvant ? Bien des journaux, entr
nales de Toulouse, très-estimées, exactes, remplies de faits curieux,
rendus
avec fidélité. Le style en est aisé, coulant, vif
Leur suffrage n’est compté pour rien, mais ce n’étoit pas à eux à lui
rendre
des insultes pour des politesses. Son style est b
amp; en si grand nombre qu’ils forment presque le Parterre, & s’y
rendent
si dominans par le bruit qu’ils y font, qu’un Aut
& annonce tout pour de l’argent. C’est un ridicule de plus. Pour
rendre
la relation authentique, il la présente sous le n
t guere moins ridicule, & n’est pas à beaucoup près si élégamment
rendue
; mais le prestige de la pompe, & le coloris
hez les Perses & dans les Indes, où l’on met la scene. Cet Auteur
rend
toute la terre Turque jusqu’à la Chine, où on ne
el on nous reçoit ; c’est lui qui endort les maris jaloux, & nous
rend
agréables aux femmes qui ne sont visibles que pou
ce. Ensuite on se promena dans un vaste jardin couvert exprès pour le
rendre
sombre, & en plein jour y allumer 2000 bougie
er les charmes en les cachant. Ce qu’elles dérobent aux yeux leur est
rendu
par la libéralité de l’imagination. Il y a quel
mpénétrables ; & loin de les éclaircir, le flambeau de la foi les
rend
infiniment plus obscurs. L’amour fertile en inve
que la conséquence des enfans étrangers, introduits dans une famille,
rend
l’adultere de la femme plus pernicieux, il n’est
gueur des saisons, l’aiguillon des insectes, les embarras du travail,
rendent
le vêtement nécessaire. Nous avons fait voir aill
e, chasse le démon impur, préserve d’un monstre prêt à dévorer, &
rend
la vue aux aveugles. Dieu a donné à chacun des ho
e, redresse si on s’égare, fortifie si on est attaqué, & si on se
rend
coupable châtie par le remord : Pudor tormentum
n’est que la honte & la crainte du vice, que la foiblesse humaine
rend
si nécessaire, pour en préserver l’homme. Adam &a
à un débutant c’est de ne rien craindre, de ne rougir de rien, de se
rendre
maître du théatre, & d’y agir avec une entier
ce seroit le plus grand des manquemens. Une actrice n’a garde de s’en
rendre
coupable. Ses leçons & ses exemples sont bien
graces ont établi leur trône, & forcé la pudeur & la vertu de
rendre
les armes ? S. Cyprien prétend qu’on peut au prem
i en prépare les moyens, dit Tertullien : Adulterii meditatio . Elle
rend
la conduite suspecte : Scrupulos suggerit de vit
e de monoie qu’on lui montra ? C’est celle de César, celle du monde ;
rendez
donc à César, rendez au monde ce qui est au monde
montra ? C’est celle de César, celle du monde ; rendez donc à César,
rendez
au monde ce qui est au monde, & à Dieu ce qui
plus fortes du péché, que les derniers soupirs d’une chasteté qui se
rend
, & qui peut-être est déjà vaincue ! Libidini
oiroient manquer au Costume, perdre une partie de leurs graces, &
rendre
mal leur personnage, si elles ne prennoient les s
’il ne peut ignorer absolument. C’est une lumière qu’on ne doit point
rendre
trop brillante. Si l’on m’instruit plus qu’il n’e
n de tâcher d’y comprendre quelque chose, me rebute bientôt, & me
rend
une peine ce qui devrait être un plaisir. Le Poèt
res de Province. Ce qu’elle est chez les Modernes. Nous avons
rendu
l’exposition beaucoup plus difficile qu’elle n’ét
dans les règles. D’ailleurs, les différents genres qu’il embrasse le
rendent
éxcusable de pècher dans quelques-uns. S’il a des
serait plutôt permis de tripler l’action dans une Comédie, que de la
rendre
un peu confuse dans un Poème du nouveau genre. Je
esset est peut-être mieux dénoué. Il n’appartient qu’à la Tragédie de
rendre
tout-à-fait malheureux quelques uns de ses person
aison avec l’intrigue. Je voudrais qu’on s’appliquât d’avantage à les
rendre
imprévus. Il faut qu’ils soient heureux, c’est-à-
sible de placer à propos un Chœur ou un Vaudeville. Lorsqu’on ne peut
rendre
contens tous les personnages, on fera sortir ceux
sieurs de leurs dénouemens, il faut avouer aussi que leurs Auteurs se
rendent
presqu’éxcusables d’un si grand défaut, en fesant
e passioné nous affectent bien ; mais les signes de la passion qui se
rendent
sensibles sur son visage, nous affectent beaucoup
age, nous affectent beaucoup plus que les signes de la passion qui se
rendent
sensibles par le moyen de son geste, & par la
mp; par la voix. Cependant les Comédiens des Anciens ne pouvaient pas
rendre
sensibles sur leur visage les signes des passions
nd avantage des masques, c’était de cacher absolument l’Acteur, de le
rendre
absolument méconnaissable ; en un mot de ne montr
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