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1 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
ci. 100.000 ″ 246.982 73.708.900 CLERGE REGULIER. Abbayes de Religieux , Moines, etc. individus. revenu annuel.
e son nom ; 9°. Fontevrault, dans le Saumurois chef de l’ordre des religieuses de ce nom ; 10°. Grammont, dans la Marche, che
ses de ce nom ; 10°. Grammont, dans la Marche, chef de l’ordre des religieux de ce nom ; 11°. Morimont, dans le Bassigny, c
pour supplément en droits casuels, 90.000 … 1.500.000 Le nombre de religieux des abbayes citées aux articles 2, 3 et 4, se mon
se montait à 8.945 … 5°. Vingt-trois mille six cent cinquante-cinq religieux rentés des ordres de Citeaux, des Bénédictins, de
lé à raison de 300 fr. par an pour chacun, ci. 23.655 7.096.500 6°. Religieux anciens mendiants, au nombre de 13.500, qui étaie
s-dignitaires de cet ordre, ci. 229 1.732.496 12°. Deux couvents de religieuses de l’ordre de Malte, l’un à Beaulieu, en Quercy,
à Beaulieu, en Quercy, l’autre à Toulouse, qui ne comprenaient que 28 religieuses , ci. 28 16.500 82.857 24.264.596 Abbayes
inesses ou autres prieurés de filles nobles. 600 350.000 4°. Autres religieuses de l’ordre de Saint-Augustin, au nombre de 15.000
ombre de 8.000, revenu calculé comme ci-dessus. 8.000 2.400.000 6°. Religieuses de Citeaux, au nombre de 10.000, revenu calculé c
bre de 10.000, revenu calculé comme ci-dessus. 10.000 3.000.000 7°. Religieuses de Fontevrault, au nombre de 1.500, revenu calcul
de 1.500, revenu calculé aussi à 300 fr. par an. 1.500 450.000 8°. Religieuses dominicaines, au nombre de 4.000, revenu calculé
ombre de 4.000, revenu calculé comme ci-dessus. 4.000 1.200.000 9°. Religieuses de Sainte-Claire, au nombre de 12.500, idem. 12.
de Sainte-Claire, au nombre de 12.500, idem. 12.500 3.750.000 10°. Religieuses carmélites, au nombre de 300, idem. 300 90.000
°. Religieuses carmélites, au nombre de 300, idem. 300 90.000 11°. Religieuses ursulines, au nombre de 9.000, idem. 9.000 2.700
igieuses ursulines, au nombre de 9.000, idem. 9.000 2.700.000 12°. Religieuses de Sainte-Marie ou visitandines, au nombre de 7.0
ie ou visitandines, au nombre de 7.000, idem. 7.000 2.100.000 13°. Religieuses vivant d’aumônes… 2.000 … 82.580 23.262.000
°. Clergé séculier… 246.982 73.708.900 2°. Clergé régulier, moines, religieux , etc.… 82.857 24.264.596 3°. Religieuses et cha
2°. Clergé régulier, moines, religieux, etc.… 82.857 24.264.596 3°. Religieuses et chanoinesses… 82.580 23.262.000 Total génér
2 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
uphemie. Il y a dans le monde une conjuration formée contre l’état religieux . L’esprit d’irréligion, la corruption des mœurs,
& à ce mépris, & je ne comprends pas comment les Communautés Religieuses ont pu s’aveugler sur leurs intérêts, jusqu’à le
nt éternel, infructueux, sans espérance, & loin de son objet. Les Religieux , à l’exception des Chartreux, ne vivent pas dans
le mal, pour inspirer des terreurs paniques & éloigner de l’état religieux . On n’ose point en attaquer de front la sainteté,
iece déguisée sous les habits des Moines de la Trape, sous ceux d’une Religieuse d’un Couvent austère, & ceux des Religieuses
rape, sous ceux d’une Religieuse d’un Couvent austère, & ceux des Religieuses Payennes. C’est par-tout des personnes sans vocat
sans la Supérieure du Couvent, qui n’y paroît pas ; il n’y a que deux Religieuses particulieres, dont même l’une, réguliere & s
chambre, & une conversation ordinaire. On représente pourtant les Religieuses prosternées devant l’Autel, où le saint Sacrement
contré la vrai-semblance qu’une fille bien élevée, qui a été dix ans Religieuse , qu’on dit timide, modeste, fasse d’abord à sa mè
Une veuve veut forcer sa fille unique, âgée de vingt ans, de se faire Religieuse , pour assurer tous ses biens à son fils. Une veuv
urment, son affreux lien (quel terme dans une bouche catholique & religieuse  !), sans que ni la fille ni l’amant fasse la moin
nt souvent ; mais je doute fort que cela convienne dans la bouche des Religieuses , & dans leurs prieres. On ne le fait jamais d
stume. Je crois aussi qu’on devroit donner le titre de sœur aux trois Religieuses  : c’est l’usage. 5.° Il y a une infinité de phras
ace de 24 vers. Il y en a cent pareilles. 6.° On fait descendre cette Religieuse dans le caveau avec une lampe à la main. Pourquoi
ligion & les mœurs, mais contre la vrai-semblante. Depuis dix ans Religieux & Prêtre estime pour ses lumieres & ses v
re estime pour ses lumieres & ses vertus, appelé pour diriger ces Religieuses , ayant parlé avec religion & avec zèle, cet h
ciel & la terre, blasphême, jure, &c. veut persuader à cette Religieuse d’apostasier & de s’enfuir, avec lui, de vivr
est impossible qu’elle soit si subite. Cet amant enragé enleve cette Religieuse , & dans l’instant le voilà un saint. D’où vie
miraculeux ? C’est qu’il est pris sur le fait par la mère & deux Religieuses . Il faut bien qu’il lâche sa proie, qu’on l’empêc
scandaleuse leçon, que de louer comme une conversion parfaite dans un Religieux , un Prêtre, ce tas d’impiétés & d’extravaganc
ec emportement. Que l’emportement est déplacé dans une convertie, une Religieuse , une fille qui prêche pour convertir les autres !
c les plus grandes menaces. Qu’on se souvienne que la mère & deux Religieuses qu’elle n’attendoit pas là, sont présentes. Le Mo
même après leur conversion, même en présence de la Comtesse & des Religieuses , même en s’exhortant à la vertu ? grossiereté ent
’une bonne éducation, contraire dans l’un & l’autre à la modestie religieuse & entre personnes qui se sont aimées & se
de Dieu n’est compté pour rien. On ne parle par-tout de la profession religieuse que sous des noms odieux, affreux liens, fers acc
ourmens de l’enfer. Il décrit les prétendues cruautés des cachots des Religieux . Tu connois les transports de ces ames sacrées, &
it toi, c’étoit toi dont j’adorois l’image. J’ai voulte t’enlever. Un Religieux , un Prêtre, si scélérat, si hyppocrite, qui parle
ligieux, un Prêtre, si scélérat, si hyppocrite, qui parle ainsi à des Religieuses , en présence du saint Sacrement, comme il dit lui
oins que ce ne soit un trait de malignité pour donner du ridicule aux Religieuses . On fait mentir cette fille pour excuser son aman
(expressions dévotes). Il l’accuse d’avoir forcé sa fille à se faire Religieuse , quoiqu’elle l’ait laissée libre chez la parente
ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser sur les Religieuses , ce qu’on enseigne au théatre, tout ce qu’on en r
ffes très-dangereux, d’autant plus scandaleux, que c’est sous l’habit religieux & le caractère sacerdotal qu’ils sont des scé
3 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses . Lorsqu’on représentait, à Madame de Maintenon
des pièces de théâtre, elle répondait que la plupart des Communautés Religieuses s’accordaient sans scrupule de pareils amusements
tal. Il y en a même une pièce imprimée, assez bonne, composée par une Religieuse de cet Ordre. Madame de Chantal, dans ses réponse
, le martyre de quelque Saint, qu’on y représentait pour inspirer aux Religieux le désir du martyre. Le saint Père-maître y jouai
crains pas que les Comédiens abusent de cette permission. Les drames religieux amusent sans conséquence des personnes bien dispo
missione Prælati qui representare permiserit. » Les constitutions des Religieux déchaussés de la Sainte Trinité, de l’an 1687. pa
règles de son Ordre (Q. 3. p. 4. n. 286.), croit qu’il est permis aux Religieux de représenter des pièces de théâtre, prises de l
e quelque sujet de morale, sans autres acteurs et spectateurs que les Religieux . L’ingénieux, mais très malin Auteur de l’histoir
dévoué à la religion et à la vertu. Cet historien mordant des Ordres religieux fait semblant de faire l’apologie du théâtre par
igieux fait semblant de faire l’apologie du théâtre par l’exemple des Religieux , et dans le fond ne veut que donner du ridicule a
ple des Religieux, et dans le fond ne veut que donner du ridicule aux Religieux , par un vernis de théâtre. Mais il faut convenir
is il faut convenir que ces divertissements, au-dessous de la gravité religieuse par leur puérilité, sont bien éloignés de l’indéc
part au procès : il n’avait rien garanti ni approuvé. Les spectacles religieux ne sont pas du goût de Pontas : il dit (V. Comédi
place à Milan, et qui apparemment n’est pas au-delà des Alpes, où les Religieux , d’ailleurs très édifiants, jouent quelquefois en
nautés. Ensuite ce fameux Pénitencier décide bien précisément que ces Religieux commettent un péché très grief, 1.° parce qu’il e
grief, 1.° parce qu’il est très opposé à la sainteté de l’état, qu’un Religieux se travestisse en femme ou en Arlequin, en tienne
sonne consacrée à Dieu à un Comédien. 3.° Qu’il n’est pas permis à un Religieux de quitter son habit, même pour peu de temps et p
décret 17 d’un Concile de Cologne en 1549, qui défend absolument aux Religieuses , et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux, d
éfend absolument aux Religieuses, et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux , de voir représenter des comédies ni d’en faire r
comédie à tout le monde, à plus forte raison ne la permettent pas aux Religieux . Que dirons-nous du fameux Séminaire de S. Sulpic
il défend absolument la comédie aux Ecclésiastiques, il la permet aux Religieuses entre elles, et il prend un milieu pour les laïqu
ux que plusieurs pièces de collège. Il imitait en cela les Prêtres et Religieux du pays, les Talapoins, auxquels dit M. la Loubèr
violons, représenter leur pièce au parloir des trois Communautés des Religieuses , où s’assemblait bien du monde, et où ils étaient
ins. Leurs Prêtres et leurs Prêtresses, les Vestales, qui étaient les Religieuses de leur temps, avaient à côté des Magistrats des
les Vestales, quoique soumises aux supérieurs, et obligées, comme nos Religieuses , et sous des peines encore plus grièves, à la cha
ventis Virgo modesta jubet converso pollice rumpi. » L’assistance des Religieux au théâtre ne serait parmi les Chrétiens que plus
gea bientôt d’avis; voy. Collet dans son Traité des Devoirs de la vie religieuse , t. 1, p. 427-8. f. [NDE] iouïes = dont on n’ava
4 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
es qui ne doivent dépendre que de la volonté du prince. Cette faction religieuse , qui tend évidemment à dénaturer et anéantir la v
e fois à siéger sur le trône apostolique. Elle a adopté un Code pénal religieux , dont les effets sont civils et politiques, sans
de régicides, colorés du nom de tyrannicides, et enfin tant de crimes religieux de toute espèce, qui inspirent l’horreur et l’eff
este influence de l’hypocrisie et de la perfidie, masquées d’un voile religieux . Voilà les véritables causes qui produisirent de
ssent renaître à une autre époque. Tout nous indique que les factions religieuses du monachisme, du fanatisme et du jésuitisme ultr
s, où nous devrions, avec plus de raison, établir un cordon sanitaire religieux , pour empêcher les disciples de saint Ignace de L
pour s’en emparer, principalement pour faire précéder les cérémonies religieuses , à des actes qui sont purement civils, qui ne doi
ors que sous prétexte de faire observer par contrainte, les pratiques religieuses , ils mettraient en action leur principe favori, q
gions qui furent si souvent vides de charité ! Les vexations du parti religieux , seraient d’autant plus accablantes que les gouve
ments se laissant influencer, diriger et subjuguer, par l’intolérance religieuse , deviendraient théocratiquement les cruels instru
iquement les cruels instruments des vengeances sacerdotales. Ce parti religieux n’est autre chose que le fanatisme, ligué avec la
nt de commettre la faute politique, d’exiger des citoyens, que l’acte religieux précède l’acte civil, pour le mariage, et que les
elle touche. Pourquoi ne pas réfléchir que le retour des persécutions religieuses , serait une source féconde de troubles anarchique
onc encore se flatter, ou du moins former des vœux, pour que ce parti religieux , si exigeant, ne parvienne pas à persuader au gou
age, de naissance et de mort, et dans le mariage, d’exiger que l’acte religieux ou sacrement précède l’acte civil ; 3° d’adopter
ai, peut avoir son opinion ; mais une opinion en matière politique ou religieuse , ne peut constituer qu’arbitrairement un délit, o
udrait être sourd et aveugle, pour n’avoir pas vu et entendu le parti religieux proclamer leurs prétentions exorbitantes. Il ne c
souverain spirituel, vers lequel ils sont entraînés par un sentiment religieux irrésistible, de manière qu’en toutes choses ils
urageux de nos libertés gallicanes, à apprécier l’action du sentiment religieux dans l’ordre social, et, lorsqu’il y a lieu, de s
5 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
les bonnes âmes qui se sont bien données à Dieu, demandez à tous les religieux qui ont été autrefois du monde, si en leur confes
’un jour Notre Seigneur lui fit voir, en extase, un bon nombre d’âmes religieuses qui brûlaient dans des flammes effroyables, et qu
assistance. Dans ces plaintes elle disait d’une voix funeste : Ô âmes religieuses , misérables ! ô misère extrême ! que ce qui est p
eligieuses, misérables ! ô misère extrême ! que ce qui est permis aux religieux pour une sainte récréation, leur donne la mort de
rrez que l’esprit malin montrant à ce saint patriarche le lieu où ses religieux parlaient ensemble après le repas, lui dit en se
dit en se vantant qu’il gagnait beaucoup en ce lieu-là. C’étaient des religieux d’un ordre très saint et très austère, d’un ordre
qui était encore en ses commencements et en sa première ferveur, des religieux qui avaient leur patriarche pour supérieur, qui é
6 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
ue les Moines sous le nom de l’Abbaye de la Trape, l’autre décrie les Religieuses sous le titre de Vestales. Ces deux poëmes pourro
temps tout ce qui s’est dit contre le vœu de chasteté, la clôture des Religieuses & les exercices du cloître, & dans ses no
a donné plusieurs représentations, qu’on y a habillé les Vestales en Religieuses Bernardines, & le Grand Prêtre en Evêque, ce
ar en Evêque ? Mais les vrais habits auroient écarté l’idée de l’état religieux à qui on en vouloit, & on a mieux aimé sacrif
r des brocards contre les couvens. Il faut même convenir que la N… en Religieuse , ayant fait vœu de chasteté, & depuis peu de
e, la retraite, la modestie, la pauvreté, les mortifications d’un bon Religieux  ? Quel intérêt peut-on prendre dans les démêlés o
les démêlés ou intrigues monastiques, si on fait paroître un mauvais Religieux  ? Cette opposition de sa conduite à son état exci
e, ni à espérer du bon fruit des jeux irréligieux qui font monter une Religieuse sur la scène. C’est un scandale même de les voir
Prêtre leur supérieur. Le Poëte ne connoît pas mieux les coutumes des Religieuses dont il a voulu le rapprocher. Les plus austeres
Je m’étonne que l’Auteur de la piece, qui paroît ennemi des pratiques religieuses , n’ait saisi cette occasion pour se moquer de la
stales ne sont ici que dans le titre ; on n’a voulu qu’introduire les Religieuses pour les décrier. Tout est contre la vérité de l’
igurantes étalées sur le théatre ? c’est qu’on vouloit une Communauté religieuse . 2.° Les Vestales n’étoient point reçues après di
mp; qui les tiennent ensevelis, inconnus à toute la terre (la clôture religieuse qu’on veut rendre odieuse) ? Rien de plus faux. L
ies & calomnieuses déclamations ? à faire entendre que toutes les Religieuses sont enfermées dans un couvent malgré elles, forc
s un couvent malgré elles, forcées par les passions, séduites par les Religieuses , trompées par les Prêtres, gémissant accablées so
e l’impérieux vœu de la nature. Il est pourtant vrai qu’il y a peu de Religieuses forcées, & peu qui s’oublient sur le vœu de c
en effet la plus grande & incomparablement plus grande partie des Religieuses embrasse librement son état, remplit exactement s
’Auteur a affecté vingt fois de le dire, pour présenter de véritables Religieuses . Le Paganisme ne connut jamais de vœu de chasteté
sphêmes contre Dieu, mépris de l’autorité paternelle, décri de l’état religieux . Ce drame est imprimé sans approbation ni privile
comme celle d’une femme contre son mari ? 3.° Enfin on décrie l’état religieux , & par de grossieres invectives, & par de
amp; par de grossieres invectives, & par des calomnies contre les Religieuses , & par des idées fausses de l’état dans ceux-
n vautour éternel sans cesse l’y déchire. Il n’y a donc pas une bonne Religieuse , & cet état est impraticable. Les cris du dés
aler : On repousse des pleurs qui craignent de couler. Sont-ce là les Religieuses que nous voyons tous les jours, & qui sont no
chaque instant se transporte & s’égare. Quelle idée de toutes les Religieuses  ! Dans un gouffre de maux on cherche à s’égarer.
e, Si son ame voloit au-devant de la vôtre ? Indépendamment de l’état religieux , est-ce là de la bonne morale ? est-ce là un théa
7 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
sur le Théatre. C’est-à-dire que c’est un drame impie qui joue l’état religieux & les Ministres des Autels, les fait paroître
dans Euphemie L. 8. C. 6. que par une sorte de complot contre l’état religieux , on avoit donné trois pieces pour le diffamer. En
pas mieux, c’est un thême en quatre façons : fille forcée à se faire Religieuse , fille amoureuse que son amour traversé de ses pa
nt qu’en désirant la mort, n’y meurent qu’en détestant la vie. L’état religieux n’est qu’un brigandage, & le Prince souffre c
bauché. Il y a cent fois plus d’Ecclésiastiques sans vocation que des Religieux , de femmes dérangées que des Religieuses. Je dis
astiques sans vocation que des Religieux, de femmes dérangées que des Religieuses . Je dis même qu’il y a plus de personnes forcées
constitution, des Évêques, des Abbés, des Prêtres, des Jesuites, des Religieux & Religieuses, un éloge outré de Port Royal,
es Évêques, des Abbés, des Prêtres, des Jesuites, des Religieux & Religieuses , un éloge outré de Port Royal, des Jansenistes, d
ais seulement les mœurs des Moines. Constance, comme Melanie, est une Religieuse forcée par ses parens ; Herigene son Amant, comme
crifiée. Mais dans Rainucio le dénouement est plus vrai-semblable. La Religieuse sort de son couvent, sous prétexte de maladie, se
Le temps & le lieu de la scène. Tout se passe dans un parloir des Religieuses , commence & finit dans une seule matinée, ou
voit que deux Sœurs, l’une favorable, & l’autre contraire. Aucun Religieux ne paroit dans Cominge, parce qu’à la Trape tout
es consolations dans quelqu’autre, & s’il est vrai que toutes les Religieuses le soient malgré elles, Melanie a dû trouver ving
.° On fait jouer un rôle sans vraissemblance, & très-odieux à une Religieuse mourante. C’est une impie endurcie dans son péché
ustice, l’horreur de ce jamais, de cet esclavage qui fait de tous les Religieux de misérables désespérés : calomnie la plus atroc
Curé ne sçait pas même sa religion. C’est un hérétique qui sur l’état Religieux répette ce qu’ont dit les Protestans. Il fait une
difficiles pour toute la vie, par exemple, d’appeler à la profession religieuse , d’exiger d’Abraham le sacrifice de son fils Isaa
ont sentir tous les jours l’étendue. L’Eglise a défendu la profession religieuse & les mariages forcés, la violence y est un e
ece est décente, il n’y a point d’obscénité ? Sans doute un Curé, une Religieuse novice, un Conseiller au Parlement, une femme res
n père & sa mère ? Que Melanie montre son éloignement pour l’état religieux , & le risque qu’y court son salut, qu’elle en
ere, ou mauvaise foi insigne, d’attaquer par préférence la profession religieuse , que la loi traite comme tout le reste, & mêm
ui sont en grand nombre, fourniroient bien plus de comique que l’état religieux , trop sérieux, trop respectable, pour être l’obje
eu garde de le placer auparavant. Le tragique bourgeois, le tragique religieux , sont des chimères dans une Novice bourgeoise, él
. Ericie mérite peut-être des éloges, pour avoir offert l’image d’une Religieuse sous des couleurs étrangères : elle n’en est ni m
on, qui doit plaire plus que la représentation peu décente d’un sujet religieux . Les principaux défauts qu’il releve sont ceux-c
oment de la mort, où la foiblesse, la crainte d’une éternité dans une Religieuse , interdisent les écarts & les fureurs. Il y a
nœud lui-même se détruit. On veut représenter une fille forcée à être Religieuse , & on ne rapporte aucun trait de violence, ni
lle, de son propre aveu. Ce n’est qu’une confidence indiscrette d’une Religieuse mourante, & la visite d’un jeune homme dont e
i l’on fait craindre le monde & ses dangers, & estimer l’état religieux , très-estimable en effet, & très-heureux pour
amp; par conséquent fort rares. Les passions peuvent faire de mauvais Religieux , presque jamais la violence. L’Eglise prend les p
aux plus grands excès de sa passion. Eh ! pourquoi ? deux mots d’une Religieuse dont les passions, l’endurcissement, l’impénitenc
pas faire écouter avec confiance, mais rejeter avec horreur l’indigne Religieuse capable de ces affreux exces : Qui sibi nequam es
œur. L’amour est un grand maître ; dans une seule leçon il fait d’une Religieuse une grande maîtresse : son noviciat est court. Le
n’est pas le ton des Curés & des Couvens ; on donne à toutes les Religieuses le nom de Madame. Cette chere fille est aussi éga
e de rage. Son pere n’eût-il point d’intérêt de famille pour la faire Religieuse , il devroit vouloir se débarrasser d’une folle. O
ge de quinze à seize ans. Qui est-ce qui s’empoisonne ? Une éducation religieuse , une vie toujours tranquille, une piété marquée j
ille (il faut dire fode percez). C’est une tirade affreuse contre les Religieux , que leurs ennemis admirent, & que la justice
repentent après s’être librement engagés ? Il n’y a donc plus d’état religieux . Y a-til plus de mariages indissolubles ? Que de
r des accès de rage. Le mari, homme sensé, qui ne reconnoît point les Religieux à ces traits, lui représente que la ville & C
ourner ? Il eût pu citer en preuve, s’il l’eût connu, l’exemple de la Religieuse mourante qui détourna sa fille. La mère répond en
rdie dans ses jugemens, contente d’avoir insulté son mari, décrié les Religieuses & les Prêtres, après tant de bruit se rend av
i protège mon fils ? Et plus coupable encore, puisqu’elle connoît ces Religieuses lâches, cruelles, abominables, à qui elle livre s
i n’a rien fait pour forcer, ni même pour engager sa fille à se faire Religieuse , qui arrange les affaires de sa famille sur les a
p; injuste. Elle conserve son innocence, devient pieuse, goûte l’état religieux , le demande à son père, entre dans le noviciat, s
ngé à son mariage que par le choix qu’elle a fait librement de l’état religieux  ; où est son crime ? Il s’enrichit des pleurs de
8 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
s Comédiens et du Clergé), quelques réflexions morales, politiques et religieuses . Mon intention est de me rendre utile à la vraie
risies, de jongleries ou de charlataneries littéraires, politiques et religieuses , sous telles couleurs qu’elles puissent se montre
et qu’on parviendra à enchaîner l’inexorable intolérance politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang humain. De tout tem
justices manifestes, des forfaits inouïs, des crimes et des atrocités religieuses , inquisitoriales et politiques, qui font frémir l
ridicules. Cette morale factice, basée sur l’impitoyable intolérance religieuse , non seulement permet les crimes, mais encore ell
rêtres hypocrites et prévaricateurs, devenus corrupteurs de la morale religieuse , de la morale politique et de la morale particuli
de la civilisation. Telle est l’origine de l’aversion des fanatiques religieux contre le développement des sciences et le progrè
de leur entendement, de tout temps donnèrent aux ministres des cultes religieux , l’espoir, flatteur pour leurs intérêts, de parve
lire, on leur en fait un cas de conscience. Tout livre mis à l’index religieux et politique, est condamné au pilon. N’est-ce pas
s élèves des jésuites, de ces hommes imbus des doctrines du fanatisme religieux , de ces hommes qui composent la faction servile,
es toutes les classes de la société. Les ministres des anciens cultes religieux , savaient bien aussi que plus les hommes sont ins
pue. Il sera aisé de le comprendre, si on réfléchit que cette faction religieuse ancienne et moderne, s’est toujours appliquée à é
s prêtres se réservent à eux seuls le droit d’en régler les croyances religieuses . C’est ainsi qu’en traitant les peuples en esclav
ité, le principal mobile des actions de tous les ministres des cultes religieux  ; il fut le motif et la base fondamentale de leur
ent à leurs pieds. Ils propagèrent enfin de toutes parts l’immoralité religieuse , l’immoralité politique, et l’immoralité particul
également la direction de leur conscience à des jésuites. La faction religieuse , dès la plus haute antiquité, joua toujours le pr
des notions plus étendues sur les causes qui ont produit l’immoralité religieuse , politique et particulière ; mais je ne puis, qua
agent par système dans toutes les classes de la société, l’immoralité religieuse , l’immoralité politique et la corruption des mœur
le pouvoir, pour renouveler les horreurs de l’abominable inquisition religieuse et rappeler la torture et les bûchers. Il est tem
s gouvernements aient en horreur, les guerres à la fois politiques et religieuses , dont le caractère fut toujours celui de l’exterm
9 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
espèces d’hypocrisies et de charlataneries littéraires, politiques et religieuses . Page 14 De l’intolérance politique et religieuse
res, politiques et religieuses. Page 14 De l’intolérance politique et religieuse . Page 15 Les prêtres abusent de leur influence re
olitique et religieuse. Page 15 Les prêtres abusent de leur influence religieuse pour augmenter leurs richesses et leur autorité s
ernements se laissent corrompre en adoptant en politique l’immoralité religieuse des prêtres. Page 21 L’alliance du gouvernement a
qui affligeront les Etats. Page 21 Origine de l’aversion du fanatisme religieux contre le progrès des lumières. Page 22 Les philo
e 34 Réflexion sur l’autorité occulte des prêtres. Page 35 La faction religieuse veut être dépositaire des sciences humaines, et s
rendre redoutable par la terreur et les supplices. Page 37 La faction religieuse présente la Divinité sous un aspect terrible, mai
ns et du Clergé, et sur les Charlataneries littéraires, politiques et religieuses . Page 52 Fontenelle, et après lui Mirabeau, ont
salutaires, tendant à justifier et à préconiser les Saint-Barthélemy religieuses et politiques. Page 68 Tous les écrivains jésuiti
PITRE VI. Des comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux a raison de leur profession, et entièrement affra
euxième Eloge du pape actuellement régnant. Page 158 Cordon sanitaire religieux à établir entre l’Espagne et la France. Page 159
istres de l’état civil par le clergé. Page 161 Des vexations du parti religieux . Page 162 Des exigences du parti religieux, toujo
161 Des vexations du parti religieux. Page 162 Des exigences du parti religieux , toujours affamé de richesses et d’autorité. Page
aines craintes, que de pressentir les dangers de l’influence du parti religieux , qui veut placer sur terre l’autorité spirituelle
pendu et brûlé en place de Grève. Page 182 Anathèmes de l’intolérance religieuse , contre la Charte de Louis XVIII. Page 182 Trait
anatisme des prêtres. Page 194 Les principes anarchiques du fanatisme religieux qui désolent aujourd’hui l’Espagne, font tous leu
. de Sénancourt divulgue lui-même, pour son propre compte, les farces religieuses et les processions licencieuses. Page 221 Mariage
10 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
e. Elle entre par curiosité dans l'Eglise de la Trappe, et parmi cent Religieux qui chantaient vêpres, elle démêle la voix de son
ions à la fois, elle se détermine tout à coup à prendre aussi l'habit religieux , pour vivre auprès de lui, l'enlever à son état,
reçue sans que ni le P. Abbé, ni le Maître des novices, ni les autres Religieux , ni les domestiques, ni ceux mêmes qui la déshabi
mble autour de son lit. Cette femme mourante voit son amant parmi ces Religieux , l'appelle, lui parle, et déclare publiquement so
des habits ou introduire sur le théâtre des rôles ecclésiastiques ou religieux  : le respect pour les lois et la religion est inc
rétique, de passions honteuses, dans la bouche et sous les habits des Religieux les plus austères, pour faire mépriser leur état
seront-elles des beautés dans la bouche d'un homme de condition, d'un Religieux de la Trappe ? Il brave Dieu avec insolence : «
les de son métier : il révèle les confessions. En parlant d'un de ses Religieux qu'il confesse, il dit à Commenge : « Vous n'êt
s et déceler leurs faiblesses. Rien même de plus imprudent à lui. Des Religieux qui connaissent leurs vices secrets, se méprisero
de Communauté, qui après cinq ans ne sache pas le nomet le rang d'un Religieux qu'il a reçu : « lorsqu'à peine j'ai su votre ran
nt l'être. Il a si peu de zèle et de charité, qu'il laisse mourir ses Religieux , ses pénitents, sans sacrements. Confession, viat
transporter un mourant sans risque) ; la Communauté, de plus de cent Religieux , a le temps de s'y assembler (ce qui est faux enc
écence. Si c'est la décence des esprits forts, ce n'est pas celle des Religieux de la Trappe. Mais quoi ! les sacrements sur le t
les sacrements sur le théâtre ? Sans doute quand on y fait mourir des Religieux qui ne meurent point sans sacrements, ce n'est po
exercices de religion, sont-ils moins le Costume des Catholiques, des Religieux  ? C'est la même raison ; on est dans le cœur plus
par curiosité dans une Eglise, démêle la voix de son amant parmi les Religieux qui chantent, et se fait Religieux pour vivre ave
êle la voix de son amant parmi les Religieux qui chantent, et se fait Religieux pour vivre avec lui : « … Près de lui je vivrai
et qu'elle devait ensevelir dans le tombeau, et achevant de perdre un Religieux dont elle connaissait la passion, puisqu'elle l'a
x ans d'absence et une femme mariée, et une femme qui se meurt, et un religieux de la Trappe, qui se confesse coupable : « Quid d
abandonner la vertu à une infinité de gens. Ici on décréditef l'état religieux . Loin d'être un asile à l'innocence, un remède de
raie folie, un voile trompeur qui cache les plus grands désordres. Le Religieux hypocrite qui paraît sur la scène, toujours enivr
se, dès qu'il apprend qu'elle est veuve. Quelle idée a-t-il de l'état religieux  ? « Et ce vœu de mon cœur, ce vœu de la nature(l'
e suit le spectre, et l'enfer a mugi. » Mais ne faut-il pas que les Religieux soient des imbéciles, qui croient aux visions, au
s sur les objets de la piété, après avoir vilipendé les autres Ordres Religieux , attaque aujourd’hui la Trappe, comme un fort qui
isant le portrait de son amant, qu'elle avait conservé sous son habit religieux , comme dans la tragédie le Comte a conservé celui
11 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
minelle. CAS IV. Il y a dans la ville de Milan un Monastère de Religieux , qui, quoique non réformés, mènent une vie fort r
oique non réformés, mènent une vie fort réglée et très édifiante. Ces Religieux ont coutume de se donner trois ou quatre fois par
e manière, selon le rôle qu’il doit faire. Sur quoi on demande si ces Religieux commettent en cela quelque péché, et quel il est 
nte, nous ne croyons pas qu’on puisse excuser de péché très grief les Religieux , dont il s’agit dans l’espèce proposée : et cela
es personnes du siècle, elle ne peut en aucune manière convenir à des Religieux , qui par la régularité de leur conduite, et par l
ession solennelle. La seconde : parce qu’il n’est jamais permis à des Religieux de se dépouiller de leur habit pour peu de temps,
xcommuniés. La troisième est qu’il est moralement impossible, que ces Religieux puissent se donner un tel divertissement, sans qu
sance ; car nous savons le contraire : puisqu’un Prêtre qui avait été Religieux dans un Ordre qui a de la réputation, nous a assu
ier de cette année 1717. qu’il en avait fourni à une autre Communauté Religieuse , d’un Ordre même réformé, pour représenter dans l
ette nature. La quatrième est, qu’il ne paraît guère possible que ces Religieux puissent emprunter, ou louer ces sortes d’habits,
t n’être déjà d’ailleurs que trop portés au mépris des Prêtres et des Religieux par le seul endroit que la vie à laquelle leur ét
able, est, qu’il est honteux et indigne de la sainteté de l’état d’un Religieux , qu’il se travestisse en femme, en Roi, ou en Cou
et nous nous contentons de déclarer notre sentiment, qui est, que ces Religieux ne peuvent en conscience, et sans un péché fort g
isons l’autorité d’un Concile, tenu à Cologne en 1549. qui défend aux Religieuses de faire représenter des pièces de théâtre dans l
Ce sont les termes du Concile, qui ne doivent pas moins regarder les Religieux que les Religieuses, et qui condamnent encore plu
s du Concile, qui ne doivent pas moins regarder les Religieux que les Religieuses , et qui condamnent encore plus ceux dont il s’agi
eprésentent dans plusieurs Collèges. 1°. Parce que ce ne sont pas des Religieux qui représentent les différents personnages qui y
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
Caffaro, Théatin, son défenseur, avoue que les Ecclésiastiques et les Religieux ne peuvent y aller sans péché. De là tant de rail
sseur défendra-t-il ce qu’il vient de faire ? A plus forte raison des Religieux qui font une profession déclarée de régularité et
2. art. 4. N. 17.), qui à la vérité défend aux Ecclésiastiques et aux Religieux de représenter publiquement la comédie, mais qui
eu : quel respect, quelle confiance, quelle déférence, quelle crainte religieuse peut-on avoir pour des Prêtres qu’on vient de voi
es Demoiselles de S. Cyr, à l’exemple de plusieurs Ecclésiastiques et Religieux , qui avaient voulu lui faire leur cour en y allan
modestes, nul mélange de sexe, compagnie la plus respectable, maison Religieuse , fondatrice distinguée par sa piété. Et au théâtr
défense aux Comédiens de jamais se servir d’habits ecclésiastiques ou religieux  ; pourquoi ne pas leur défendre aussi d’y recevoi
s ou religieux ; pourquoi ne pas leur défendre aussi d’y recevoir des Religieux et des Ecclésiastiques ? est-il plus indécent d’y
ges sur le dramatique ont été composés par des Ecclésiastiques ou des Religieux , et presque tous Jésuites ou ex-Jésuites. Les Abb
in, etc., en ont enrichi la république des lettres, aucun autre Ordre religieux n’a donné de pareils maîtres. L’Abbé Laporte, out
ersint. » Le Jésuite Pelissarius, dans son immense Traité sur l’état Religieux , en deux très gros volumes in-folio, qu’il appell
r cette question), et quelques autres Casuistes, qu’il est permis aux Religieux d’aller à la comédie, pourvu qu’il n’y ait point
trouvent jamais, et qu’en particulier elle est alors permise même aux Religieux , si leur règle ne le défend pas expressément, com
solument contraire à l’esprit de l’état. Cet Auteur permet encore aux Religieux de se masquer dans leur couvent, et d’y représent
mmode, n’a pas fait fortune, du moins en France : on ne voit guère de Religieux aux spectacles, ou, s’il s’y en glisse quelqu’un,
13 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
t beaucoup de lumière et d’instruction. Et c’est ainsi que ces doctes Religieux qui portent les flambeaux des lettres et de la pi
alléguer qu’il s'y trouvait de toute sorte d’Ecclésiastiques même des Religieux et qu’il ne se représentait rien devant leurs Maj
vité y étaient observées. Je leur répondis que les Ecclésiastiques et Religieux n’avaient bonne grâce qu’à l’Autel devant sa Maje
s elle n’en veut aucun pour mari, son intention a toujours été d’être Religieuse et rien ne l’a pu détourner de ce dessein. Son pè
endre parti dans le monde, je leur ai ouvert mon désir qui est d’être Religieuse , ils m’y veulent si peu aider qu’ils ont juré de
âcherai de m’en rendre digne par l’ardent désir que j’ai d’être bonne Religieuse . Pour Dieu madame ne rejetez pas mon instante pri
llant en garde à une des anciennes Dames, et dit-on qu'elle la mettra Religieuse en l’un de ces Monastères où elle peut aller de s
e ferait une magnificence particulière lorsqu'elle la ferait recevoir Religieuse en l’un des Monastères où elle va d’ordinaire se
14 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
claire des châteaux enchantés ? Cet homme est aussi peu sage que peu religieux . Le Duc de Bourgogne, né scélérat, dit-il, p. 191
ne longue dissertation pour prouver qu’on ne doit faire la profession religieuse qu’à vingt-cinq ans, qu’un million six cents mill
pas qu’on reçoive des novices, mais qu’on donne au Clergé la bien des Religieux , réservant les manses abbatiales pour les cadets
spitalieres, qui se marient aussi. Je ne sais ce que lui ont fait les Religieux pour se déchaîner contr’eux à tous propos : il fa
mnie ne l’oseroit. Au reste il paroît connoître aussi peu les maximes religieuses des Mahométans, ses bons amis, que celles des Cat
it à imaginer de pareilles absurdités ? Les Ecclésiastiques & les Religieux de l’inquisition déclarent l’hérésie du coupable,
bles. P. 260. Il s’érige en Théologien, & se déchaîne contre les Religieux mendians. Il décide ex cathedra que la profession
Soldats estropiés, qui ne fut bâtie qu’en 1671, des siecles après les Religieux . Il est vrai qu’on mettoit un Oblat dans chaque A
rce pour ceux que la guerre met hors d’état de subsister ! P. 32. Le Religieux contracte dans le cloître une dureté d’ame qui le
uine en folles dépenses, il ne songe qu’à son avancement, &c. Les Religieux se consacrent aux Hôpitaux, au service des pestif
c. Quelle injuste déclamation ! Les Hôpitaux sont bien antérieurs aux Religieux mendians ; il s’y nourrit cent fois plus de pauvr
ux mendians ; il s’y nourrit cent fois plus de pauvres qu’il n’y a de Religieux dans toute l’Eglise. Les Soldats estropiés y sont
urce pour tous les pauvres, & pour les Soldats eux-mêmes, que les Religieux s’y sont mille fois livrés, que des Ordres entier
que trop vrai, la plûpart des Ecclésiastiques & presque tous les Religieux l’enseignoient en chaire, au confessionnal &
reçoivent les sacremens, entendent la messe & le sermon chez les Religieux , ce qu’il appelle ridiculement friandise spiritue
de S. Paul & plusieurs autres Curés allerent dans les Eglises de Religieux , emportèrent les napes de communion, & fitent
Pâques, & l’on ne peut empêcher les fidèles de communier chez les Religieux à la Toussaints, ni le reste de l’année. Les paro
e de l’année. Les paroisses ont leurs Confrairies, aussi bien que les Religieux , en plus grand nombre & plus nombreuses, &
digne de cette grande place, pensoit bien différemment. Il étoit trop religieux , trop vertueux, trop sage, pour imiter un homme d
15 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ns et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses . Un homme d’esprit, rédacteur d’un journal3, en
digue salutaire à la corruption des mœurs du clergé, à l’intolérance religieuse et politique, ainsi qu’au fanatisme superstitieux
aibles pour se laisser mener et subjuguer par ces espèces de coteries religieuses qui sont autant de foyers d’intrigue et d’ambitio
t avec audace une puissance anarchique et déploient toute leur fureur religieuse . C’est là que tous les partis les plus opposés, m
taire en Portugal tous les partis anarchiques et toutes les factions religieuses , monachiques, jésuitiques, catholiques, ultramont
endance, si nécessaire pour rendre la justice en matière politique et religieuse , et faire respecter les lois. Ce n’est pas tout e
un coup d’œil, principalement sur leurs écrits périodiques en matière religieuse , on y trouve des intitulés respectables, qui hurl
les hérétiques, et pour préconiser enfin toutes les Saint-Barthélemy religieuses et politiques. C’est d’après ce principe si odieu
rts et détruit toutes les preuves. Plusieurs savants écrivains, aussi religieux que profonds, ont démontré d’une manière évidente
Napoléon à Moscou. Celui auquel on l’attribue, écrivain zélé du parti religieux , et académicien par ordonnance, a dit en parlant
A.V. Arnauld et G.E.D. Monnais, Ephémérides universelles, ou tableau religieux , politique, littéraire, scientifique et anecdotiq
Mennais), est le frère de Jean-Marie de Lamennais, fondateur d’ordres religieux . Son essai est paru entre 1817 et 1823. k. [NDE]
16 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
u nouveau Testament. La troupe qui les représentait se donnait le nom religieux de Confrères de la Passion. Ils subsistèrent jusq
e culte a de plus auguste. N’est-ce pas saper le fondement du respect religieux qui leur est dû ? On aurait pardonné aux Confrère
ances, même pendant l’office divin, et par les Ecclésiastiques et les Religieux , avec la plus grande indécence ; ce qui les fit a
toriettes, assez bien écrites, qu’on lit dans quelques pensionnats de Religieuses . Je loue son zèle, mais ces mélanges sont peu goû
et en voilà une infinité. Mais il semble qu’on ait pour ces Dieux un religieux respect. Molière même, qui ne s’embarrassait ni d
cet artifice pour tourner en ridicule les cérémonies, les Saints, les Religieux , les Prêtres Catholiques, ce qui ne leur réussit
e amateurs et défenseurs de ces pièces. Si les Ecclésiastiques et les Religieux doivent s’abstenir des spectacles, les gens qui f
voilà le grotesque qui dégrade la religion. On blâme, avec raison un Religieux , un Ecclésiastique qui se permet, je ne dis pas d
cerdotaux, mais même les habits ordinaires des Ecclésiastiques et des Religieux  : les paroles de l’Ecriture sont-elles moins resp
parût dans le monde habillé en Abbé ou en Moine, et une Comédienne en Religieuse . Les ordonnances ne parlent pas non plus des rôle
Les ordonnances ne parlent pas non plus des rôles Ecclésiastiques ou Religieux , qu’on aurait pu, en les déguisant, introduire su
nt aux actrices les habits modestes des filles consacrées à Dieu. Les Religieuses n’étaient pas encore cloîtrées, et n’avaient pas
des vêtements particuliers qui les distinguassent des laïques et des Religieux des autres ordres. Ces habits communs dans le tem
n, ne sont devenus singuliers que par le changement des modes que les Religieux n’ont pas suivi. Ce n’était dans le temps que l’h
les beaux saluts, les solennités brillantes, cessent d’être des actes religieux , et deviennent, selon lui, des scandales, quand l
es tableaux animés, si chargés et si vifs, doivent être d’autant plus religieux et modestes, que leurs effets sont plus rapides.
17 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
APITRE VI.Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux , à raison de leur profession, et entièrement affr
ivils, de la part des autorités séculières, et dans tous leurs droits religieux de la part de l’autorité ecclésiastique. Voilà do
réprouve et condamne : on y verra un vaste champ ouvert au Code pénal religieux  ; mais au moins le comédien, en se trouvant confo
18 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
du scrupule d’avoir travaillé pour le théâtre, & qui consulta ce religieux . On sçait que Racine fut déchiré des mêmes remord
tel que le P. Caffaro, ils n’eussent jamais abandonné le théâtre. Ce religieux en fait hautement l’apologie dans sa lettre. Il a
e rois, tant de princes, tant de magistrats, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jouée, ou qui la jouent le seront aussi
-on représenter aux jeunes gens dans plusieurs collèges ? On a vu des religieuses , à Rome, exécuter elles-mêmes la pièce de George
semens, comme il y en a parmi les esprits & les caractères. Notre religieux philosophe veut seulement qu’on ait égard à trois
acle, comme il n’arrive que trop souvent dans de certaines maisons de religieux , & de religieuses. Aux personnes, pour que ce
ive que trop souvent dans de certaines maisons de religieux, & de religieuses . Aux personnes, pour que celles qui sont constitu
a rigueur de l’opinion, mais uniquement à la vérité. » Un prêtre, un religieux , qui entreprend de laver le théâtre de son ancien
es spectacles. Il discuta cette matière en théologien, & les deux religieux l’ont traitée en gens de lettres. S’ils l’eussent
19 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
ogien ! qu’un Prêtre se montre à la tête de plusieurs Acteurs : Qu’un Religieux se charge du Prologue de la Comédie, et que ce Th
rge du Prologue de la Comédie, et que ce Théologien, ce Prêtre, et ce Religieux tout ensemble fasse l’Apologie des spectacles pou
ns les ouvrages de votre esprit, etc. » Qui l’aurait jamais cru qu’un Religieux , pour faire mettre au jour des Comédies, s’appliq
qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux et surtout les plus réformés, et je vous avoue qu
II. Réflexion sur ce qu’il accorde que les Ecclésiastiques et les Religieux ne peuvent aller sans scandale à la Comédie. E
r ennui. Cependant on serait fort scandalisé de voir à la Comédie des Religieux et des personnes constituées en dignité Ecclésias
es qui par leur état sont obligées de pratiquer la vertu. 2°, Que les Religieux et les personnes constituées en dignité Ecclésias
esseur19 des Comédiens ? S’il a trouvé dans les saints Canons que les Religieux et les personnes constituées en dignité Ecclésias
er de scrupuleux M. Racine ; mais le monde et plus équitable, et plus religieux que lui, est convaincu qu’il y a un temps qu’on d
20 (1764) Comédie pp. 252-254
ifférement, v. Pécheur public. Cas IV. On demande si des Communautés Religieuses peuvent représenter en particulier des Pièces de
’autres habits que ceux de son sexe. 2°. Parce qu’il est défendu à un Religieux de quitter son habit, même pour un peu de temps.
eprésentent dans plusieurs Colleges, 1°. Parce que ce ne sont pas des Religieux qui font les différents personnages ; mais des Ec
21 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
ment chez les Payens, qui célébroient leurs faux Dieux par des danses religieuses , mais chez les Juifs. David dansa lors de la tran
nt la danse aux personnes consacrées à Dieu ; dans un Prêtre, dans un Religieux , elle seroit d’une indécence si révoltante, si op
x circonvoisins des Eglises. Pour les Monastères, faut-il avertir les Religieux que les danses y sont absolument déplacées ? On n
aires, de l’un ou de l’autre sexe, d’apprendre à danser ; ailleurs un Religieux , une Religieuse, sont présens aux leçons, & v
ou de l’autre sexe, d’apprendre à danser ; ailleurs un Religieux, une Religieuse , sont présens aux leçons, & veillent sur le M
prend leçon à travers une grille ; il faut sortir pour danser. Cette Religieuse ne sera-t-elle jamais distraite, ni trompée, ni p
istraite, ni trompée, ni peut-être complice ? Eh quel emploi pour une Religieuse d’assister à des leçons de danse ! quel danger de
qu’autant qu’il est béni du ciel, & contracté entre des personnes religieuses & prudentes. Donnez votre fille à un homme se
l est aisé de voir qui remporte la victoire. Mais vous n’êtes pas des Religieux , dites-vous, pour vous refuser à tous les plaisir
profession, Jesus-Christ votre Supérieur & votre modelle. L’état religieux n’est que la pratique plus parfaite de vos engage
rêt éternel de châtiment ou de récompense ? Mais non, vous n’êtes pas Religieux , votre conduite ne le dit que trop : nouvelle rai
le dit que trop : nouvelle raison de veiller sur vous-même ; l’habit religieux répand plus d’indécence sur ces excès, mais n’en
sur ces excès, mais n’en augmente pas, en diminue même le danger. Un Religieux seroit mieux préparé, combattroit avec plus d’ava
22 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
ita le Roi & toute la Cour, les Évêques, les Ecclésiastiques, les Religieux  ; ce que les Communautés religieuses ont depuis i
Évêques, les Ecclésiastiques, les Religieux ; ce que les Communautés religieuses ont depuis imité dans tout le Royaume, autorisées
déclarée pour la haute spiritualité ; l’Abbesse de Salfines avec ses Religieuses , la plupart jeunes, jolies, & toutes filles d
pour lui & pour tous les Officiers, de baiser l’Abbesse & les Religieuses , & tout le Corps d’une commune voix demanda c
eur. Cette faveur n’est pas de la morale sévère, ni de la discipline religieuse , & il n’y a pas apparence que dans un cas par
il n’y a pas apparence que dans un cas pareil elle eut voulu que les Religieuses & les Demoiselles de St. Cyr, eussent baisé t
nner l’exemple  : elle baisa l’Enseigne & tous les Officiers, les Religieuses en firent de même de très-bonne grâce, l’Abbesse
enons de recevoir , dit-elle, peut donner de la jalousie à toutes les Religieuses de l’Europe. La bonne Flamande n’avoit pas consu
euses de l’Europe. La bonne Flamande n’avoit pas consulté toutes les Religieuses de l’Europe. Pour payer cet honneur, elle fit app
tures & des bouteilles de liqueurs de leur façon ; car toutes les Religieuses en font parfaitement bien, elles se mélèrent avec
des Officiers François est dans leur caractère, & la timidité des Religieuses devant leurs vainqueurs, est très-naturelle. Il n
 ? Comment a-t-elle pu choisir un Couvent, y laisser venir toutes les Religieuses , les laisser mêler avec les femmes les plus monda
duit de cette entreprise à la dotation & entretien du Couvent des Religieuses Espagnoles, établi à Milan. L’Impératrice Reine a
ue l’entretien de ces filles, qui dans les atteintes portées à l’état religieux , a bien l’air d’être supprimé ; mais le théatre t
ue par dévotion ; il est vrai que le Prince fut incomparablement plus religieux , plus décent, plus ferme que cette Princesse friv
toient fort de son goût ; il eut dû penser & agir en Chrétien, en Religieux , en Ecclésiastique (il avoit été Jésuite & Ca
23 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
u scandale que causait cette Lettre, éclaircit le fait, et obligea ce Religieux qui n’en était pas pourtant l’unique Auteur, à la
et l’intérêt n’ont point de part. Il résulte de la rétractation de ce Religieux , que pour amuser son loisir, il avait composé un
ite de cette Préface ; outre qu’elle fait honneur à la docilité de ce Religieux ; elle servira encore à montrer le peu de cas qu’i
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
héâtrales, et la recevoir de nos comédiens bienfaisants : on a vu des religieux et des prêtres de l’église apostolique et romaine
e péril est toujours imminent. Les principes anarchiques du fanatisme religieux , font des efforts continuels pour tout envahir et
r la clémence de ce tribunal de sang, et approuve toutes les cruautés religieuses . Tel est le langage de ce détracteur furieux de l
uvent pas obtenir le privilège ni le droit, d’avoir aussi des vérités religieuses légales. Il en résulte, d’après son intention, ou
conséquent digne de mort. Tel est le principe atroce de l’inquisition religieuse , que les jésuites professèrent de tout temps et p
bras séculiers, tous ceux qui ne voudraient pas croire à des vérités religieuses et légales, bientôt il obtiendrait le rétablissem
rsonnages dans tous les rangs et de toutes les opinions politiques et religieuses , que ce loup enragé, attaque avec furie et qu’il
25 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
vité ne fussent observées, que toute sorte d’Ecclésiastiques & de Religieux s’y trouvoient. Je répondis que les Ecclésiastiqu
ligieux s’y trouvoient. Je répondis que les Ecclésiastiques & les Religieux n’avoient bonne grace qu’à l’Autel, devant la Maj
rélat ne parle qu’avec enthousiasme). Elle a même toujours voulu être Religieuse . Elle a joint, dit-il, une modeste gravité à une
e sanglots son état & ses dispositions, sa résolution de se faire Religieuse , l’obstacle qu’y met sa famille, l’infamie de sa
à cette Princesse sa protection & ses graces ; que la profession religieuse étoit un mariage avec Dieu, l’Epoux des Vierges ;
exemple, ayant perdu toute espérance de la posséder, se firent aussi Religieux . Il y a eu en France deux ou trois exemples moins
à entrer dans un Cloître, & je crois qu’il y a peu de Communautés Religieuses qui voulussent de pareils sujets. Ces changemens
spirer l’esprit de pénitence qui les anime, & par leur décoration religieuse feront de l’opéra une œuvre de dévotion que quelq
s pieces de théatre qu’on y joue. Je ne répondrois pas que les jeunes Religieuses qui font représenter des pieces de Racine à leurs
26 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [EN-TETE] »
665, Nicole a publié dix Lettres imaginaires et une Apologie pour les religieuses de Port-Royal. Desmarets de Saint-Sorlin fait une
Desmarets de Saint-Sorlin fait une Réponse à l’insolente apologie des religieuses de Port-Royal qui conduit Nicole à rédiger une on
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
été ou par politique, rendit à Rome tous les spectacles des exercices religieux . Cette loi ordonnait qu’on y modérât la joie diss
olla cave inflectas ad curvum obliqua theatrum. » Toutes ces folies religieuses furent grossièrement exécutées ; mais tout se per
ut l’éteindre absolument. Il est pourtant vrai que cette consécration religieuse ne dura pas toujours ; ce ne fut que dans les pre
ndés d’abord par religion, et ne représentant que des objets pour eux religieux . Cette origine Païenne doit rendre le théâtre abo
s moins emparée du théâtre. C’est là qu’on lui offre le culte le plus religieux , qu’on suit ses lois, qu’on parle son langage. On
ment leur goût à leur toilette, se familiarisent avec leurs fonctions religieuses , apprennent à secouer le joug d’une incommode déc
mprudents qu’indécents. Le théâtre fut d’abord parmi nous un exercice religieux . Le peuple ajouta aux solennités ecclésiastiques,
28 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
rs, la confidence, l’intimité ne devoient pas ce semble tomber sur un religieux si peu attaché à son saint état. Le Sacré Collége
& vraisemblablement ne se pique pas de l’être. Le P. Irenee d’Eu, religieux du tiers-ordre de S. François, donna en 1651 &
r : on fit sentir au poéte qu’il étoit indécent que les ouvrages d’un religieux fussent joués sur le théatre public. Il obtint un
l’Ecole des Peres & de l’Homme à Bonnes-fortunes, changemens peu religieux . Ce fameux acteur rougissoit de cette gloire litt
l est mort dans un âge avancé, d’une maniere édifiante & vraiment religieuse . Pelagie étoit dans le cinquieme siecle la Chamm
un objet si dangereux & si profâne. Le seul Evêque Nonnus, ancien religieux du monastere de Thabenne, célebre par sa sainteté
rage, biblioth. mystiq. tom. V. sous le nom d’Aphorismes, compare les religieux à des comédiens. Cette comparaison est communémen
, son char & ses chevaux de carton ont volé dans les airs. L’état religieux depuis quelques années donne bien des scènes qu’i
révolutions monastiques soient arrivées sous le pontificat d’un Pape religieux , & qu’elles aient suivi la suppression des jé
emploi pendant six mois. Ces loix étoient communes à tous les ordres religieux , & à toutes les communautés ecclésiastiques.
29 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
l'exemple, c'est l'empire du respect humain. Mais qu'un Prêtre et un Religieux , à qui tout l'interdit, qu'un Corps de Religieux
s qu'un Prêtre et un Religieux, à qui tout l'interdit, qu'un Corps de Religieux et de Prêtres, que tout en éloigne, se fasse une
s si la pratique est médiocre, la théorie est excellente. Aucun ordre Religieux n'approche de cet abondance, ou plutôt aucun que
on trouvera quelque Ecclésiastique en petit nombre, mais aucun autre Religieux . Les Jésuites, bannis du royaume par Henri  IV et
irer. Il a passé des Collèges dans les Monastères : aucune Communauté Religieuse avant eux n'avait imaginé ni n'aurait osé jouer d
ollège, ont porté leurs leçons et leur goût dans les cloîtres, et les Religieuses dont les Jésuites ont eu la direction, y ont été
en vont éclore sous ces saints auspices ? on n'oublie pas qu'un grave Religieux distribuait, faisait apprendre, exerçait des rôle
cles, et ne les introduise dans sa maison(approuverait-il qu'un Corps Religieux eût des théâtres dressés dans les collèges ? en e
30 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
ité, Quelle abomination ! Quel monstre dans une ville Chrêtienne ! Un Religieux paroître en une posture si extravagante, si scand
sture si extravagante, si scandaleuse ! Mais si je vous disois que ce Religieux est homme aussi bien que vous, & qu’aprés une
même d’extravagant & d’insensé ? Sont-ce là des divertissemens de Religieux  ? Ne sçauroit-il se divertir sans scandaliser tou
geois croit qu’il y a des divertissemens indignes de sa condition, un Religieux se rendroit infame en se divertissant comme la pl
31 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
là aussi des sectateurs toujours nouveaux, réformateurs de la société religieuse , ennemis irréconciliables des abus, sujets de sar
allons citer un passage du désespoir de saint Joseph, que les acteurs religieux de ce siècle représentaient comme un martyr de la
la comédie profane intervint avec ses obscénités, et rivalisa avec la religieuse jusqu’au siècle de Louis XIV, où les Corneille et
32 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
s absout. Croira-t-on qu’après un tel aveu le Journaliste, qui est un Religieux , dise : Cette jolie piece complette le premier vo
ique. On a toujours blâmé les pieces de Collège & des Communautés Religieuses (V.L. 1. ch. 13.). singulierement à raison de la
a liberté lève toutes les barrieres du respect humain ; un Prêtre, un Religieux , un vieux Magistrat, une personne pieuse, qui ne
rendoit plus chaste, plus humble, plus recueilli, plus patient, plus religieux , on s’y ennuiroit comme au sermon ; on ne s’y pla
Novices, la Religion entiere, qui aime fort le spectacle. Quoi ! des Religieux à la porte de leur couvent, sous les yeux de leur
ur Supérieur ! N’en dites mot à la Commission chargée de réformer les Religieux , qui ne trouveroit peut-être pas trop bien observ
anderie n’y fait pas mieux l’office qu’une Communauté moindre de neuf Religieux dans son Couvent. Mais ne craignons rien, le pouv
comme on le voit dans les Œuvres de Cassiodore ! Le peuple étoit plus religieux  : quel zèle contre l’hérésie ! quelle foule d’aud
 ! quelle foule d’auditeurs de la divine parole ! quelle multitude de Religieux & de Solitaires ! le sang des Martyrs fumoit
33 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
t pas d’une manière lascive et pour un vain plaisir, mais d’une façon religieuse et en se réjouissant au Seigneur. Et en second li
aient du feu d’enfer pour les péchés commis à la danse. Que plusieurs Religieux et gens de dévotion étaient à même heure devant D
e quelquefois en personne à des Comédies qui se représentent chez les Religieux les plus réguliers et les plus austères, ou dans
er. On ne croira pas non plus qu’on joue jamais des Comédies chez les Religieux les plus réguliers et les plus austères : je puis
es plus qualifiées, les Princes mêmes et les Rois, les Prêtres et les Religieux , qui tous pour se divertir et sans scandale repré
t, auparavant, où il a vu des Rois et des Princes, des Prêtres et des Religieux , et enfin des personnes les plus sages jouer la C
piqués de l’imiter. On a peine aussi à croire que des Prêtres et des Religieux aient jamais prostitué la Sainteté de leur état à
xécration ». L’Eglise de France a l’honneur d’avoir toujours été très religieuse en ce point : on le verra en lisant les derniers
ier, ne sont que des bagatelles ; mais dans celle d’un Prêtre ou d’un Religieux , ce sont des blasphèmes. Ceux donc qui jouent la
s ni vouées au Seigneur, c’est-à-dire, qu’elles ne sont ni Prêtres ni Religieux  ; et si cela était, il les condamnerait lui-même 
ns la bouche d’un Séculier, deviennent des blasphèmes dans celle d’un Religieux ou d’un Prêtre. » Mais je demanderais volontiers
saint Bernard, sont des blasphèmes dans la bouche d’un Prêtre ou d’un Religieux , ne sont pas au moins des peccadilles dans celle
qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux , et surtout les plus réformés. Et je vous avoue q
, à Venise et dans toute l’Italie, où il est si ordinaire de voir des Religieux assister aux Spectacles, que cela est passé en co
trouvent ; et il fait consister toute cette bienséance en ce que les Religieux , les Prêtres, les Abbés et les Evêques, ne doiven
bbés et les Evêques, ne doivent pas y assister. Il ne dit pas que les Religieux , les Prêtres, les Abbés et les Evêques n’y assist
est vrai ce que le Docteur a dit plus haut, il y a aussi beaucoup de Religieux , de Prêtres, d’Abbés et d’Evêques qui ne font poi
rouvé plus haut l’innocence des Comédies d’aujourd’hui, parce que les Religieux , les Prêtres, les Abbés et les Evêques, ne font p
assister : et présentement il en prouve la bienséance, parce que les Religieux , les Prêtres, les Abbés et les Evêques n’y assist
fait aussi le Législateur : il ordonne, et il dispense. Il défend aux Religieux , aux Ecclésiastiques et aux Evêques de France d’a
méditation des saintes Lettres» ; et en même temps il fait grâce aux Religieux et aux Evêques d’Italie, « parce que, dit-il, cel
si une méchante coutume effaçait le caractère et la consécration des Religieux et des Evêques d’Italie, et comme s’ils étaient m
science et sans scrupule. Avec cela je douterais fort qu’il y eût des Religieux ou des Evêques en Italie qui voulussent se servir
34 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
l’hospitalité. On les reçut d’abord assez froidement, comme tous les Religieux y étaient reçus. Mais enfin il était tard, et l’o
re Angélique de son erreur, et l’assura que ce Père était un fort bon Religieux , et même dans le cœur assez ami de la vérité. Que
E] M. Chamillard, vicaire de St-Nicolas du Chardonnet, fut imposé aux religieuses de Port-Royal comme confesseur, par l’archevêque
rd, docteur de Sorbonne, sur sa Réponse aux raisons que proposent les religieuses de Port-Royal contre la signature du Formulaire »
35 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
e, le pantomime des philosophes, affectoit l’extérieur de l’austérité religieuse  : longue barbe, vêtement grossier, abstinence, pr
u théâtre qu’on leur fit respirer. La contagion gagna les communautés religieuses , qui se firent gloire de suivre un si grand exemp
ar-tout. A un Prélat qui assistoit à une comédie, dans un couvent de religieuses . LISETTE, SILVIE. LISETTE.         Je sai ce
. A l’Evangile, hélas ! voulez-vous ajouter ?         Me voulez-vous religieuse  ? SILVIE.         Ce seroit-là le pis-aller. L
régaler. SILVIE. Il faut bien même un peu jaboter à la grille ; Une religieuse aime à prélatiser. LISETTE. Sans cela le couven
36 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
lir, ébranle les fondements de la société et de la paix. En voici un, Religieux , Professeur en Théologie dans son Ordre, Directeu
s écrits contre le Théâtre profane, et en découvre les désordres ; un Religieux du fond de son Cloître en prend le parti, et rani
mais homme n’est revenu de la Comédie, plus chaste, plus modéré, plus religieux  ; mais qu’il n’est pas rare d’en sortir plus pass
era-t-elle moins mauvaise ? Et si le Père veut nous convaincre de son religieux sentiment, ne doit-il pas nous prouver qu’il n’y
rt dans le Paganisme. Que prouve donc l’usage des Spectacles chez les Religieux réguliersPage 28., dans les Collèges où le Père l
ont toujours été réputés infâmes : et si les Rois, les Prêtres et les Religieux Ibid. qu’on suppose ici sur la Scène ne sont pas
t consacrés à Dieu : celles des personnes sont que des Prêtres ou des Religieux ne montent point sur le théâtre ; celles du temps
emande de chacun de nous. Qu’un homme quitte l’habit de Prêtre, ou de Religieux pour prendre celui d’un Bateleur ; et représenter
, c’est l’excès de l’abomination. On sait bien que les Prêtres et les Religieux ont des obligations particulières, qu’ils doivent
37 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
t, et la recevoir de nos comédiens ; on a vu les lettres où ces mêmes religieux , prêtres de l’Eglise apostolique et romaine, prom
le a créé et institué ; Certaines processions et d’autres cérémonies religieuses , pratiquées par le clergé, sont infiniment plus o
38 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
est d’amortir et d’assoupir bientôt entièrement l’esprit de dévotion religieuse . Que ces personnes se persuadent donc bien qu’ell
rincipes aux hommes et à affaiblir en eux ce respect et cette crainte religieuse que la Divinité et les choses divines doivent ins
eur de l’université de Paris, zélé défenseur de l’éducation morale et religieuse de la jeunesse, cite avec éloge le passage suivan
individus qui y ont contribué : s’il a obéi à un sentiment de charité religieuse , et s’il en est résulté d’heureux et vastes effet
’il ne puisse plus retirer aucun avantage des instructions morales et religieuses . En outre, ces représentations, qui nous passionn
us sévère, surtout pour les saintes Ecritures et pour tous les livres religieux , dont la lecture forme l’un des plus importants d
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
précautions & des assaisonnemens ; il en excluoit sans pitié les Religieux & les Ecclésiastiques, même des loges grillée
aucun risque, tel que pouvoit être le théatre de quelques Communautés Religieuses , mais tel que ne fut & ne sera jamais le théâ
; sur-tout quand on découvrit que c’étoit un Docteur en Théologie, un Religieux d’une Communauté très-Réguliere qui l’avoient por
de Théologie au théatre ? Aussi n’étoit-ce pas son ouvrage. Son fils, Religieux Théatin, le lui procura. Il alla déterrer dans de
aignit. Tout le monde fut dans la derniere surprise, qu’un Prêtre, un Religieux recommandable par son zéle, sa science & sa p
logien, & n’avoit jamais trouvé dans sa famille de quoi faire des Religieux Théatins, qui prissent la peine de composer son a
rs rempli, qu’il suivit d’abord en se consacrant à Dieu dans un ordre Religieux , qu’il a suivi de nouveau après quelque éclipse,
sur le théatre Fidelâtrie avoit été leur origine. C’étoient des actes religieux parmi ces peuples, & la représentation des av
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
peut en douter, que tout ce qui concourt à l’abolition des principes religieux et moraux, concourt également à la destruction de
urs hommages, qui témoignent un mépris dédaigneux pour les solennités religieuses , qui ne connaissent les jours spécialement consac
41 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
eines à une parfaite continence, comme si parmi nous on y plaçoit les Religieuses . Par une contradiction opposée, & aussi dérai
dans les Histoires du théatre & de l’opéra. Jusqu’aux Communautés religieuses , il y en a vingt de filles sur une d’hommes, qui
classes des citoyens. Les anciens payens faisoient de même des actes religieux de leurs spectacles ; celles qui les représentoie
eurent jamais de belle Paule. Rien de plus marqué que la modestie des Religieuses  ; l’habitude y familiarise, & affoiblit l’imp
it supérieur, qui s’immolent pour Dieu. Comparez une Actrice avec une Religieuse , & pour mieux sentir le contraste, imaginez u
ec une Religieuse, & pour mieux sentir le contraste, imaginez une Religieuse sur le théatre au milieu des Actrices, une Actric
l’Actrice & la Chrétienne. Mais je me trompe, elles sont vraiment Religieuses  ; chaque troupe est une communauté, les expectant
42 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
permis de le faire, pour sauver sa vie, pour servir l’Etat, comme un Religieux dans les pays infidèles se déguise pour instruire
on, que l’on appeloit les Fêtes des Foux, où les Ecclésiastiques, les Religieux , les Enfans de chœur se déguisoient de mille mani
donnances défendent aux laïques de se déguiser en Ecclésiastiques, en Religieux , de paroître sous ces habits au bal, au théatre,
que de quitter la soutane qu’au Militaire de changer son uniforme, au Religieux son habit : l’élégance de sa toilette est une vra
ne apostasie de ne pas porter la soutane & la tonsure, comme à un Religieux de ne pas porter l’habit de son ordre. Ces Cheval
pour les autoriser, d’introduire les déguisemens dans les cérémonies religieuses de ces Dieux impurs dont tous les mystères, toute
Il vit en entrant un cercueil avec des cierges tout au tour, & un Religieux qui s’étoit endormi en disant son Breviaire auprè
43 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
le est tellement Civile en ses diversités, qu’elle contraint les plus Religieux de lui donner des louanges, et chacun confesse qu
r je suis étonné qu’une telle faiblesse soit sortie de la pensée d’un Religieux  ; Je crois que le plus grand charme par lequel il
rit contre une chose que tout le monde approuve ; Je suis fâché qu’un Religieux qui doit être le miroir de soi-même pour servir d
édire de ceux qui la voient, il aurait appris que le devoir d’un vrai Religieux , doit plutôt s’élever à la méditation de sa vie,
sprit, et pour dire en un mot de tous les vices d’un Calomniateur, ce Religieux en fait la grandeur de sa vertu et la force de sa
44 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
ir adouci les mœurs des Arcadiens, & d’avoir rendu ce Peuple plus religieux envers les Dieux***. Les Romains avoient la même
peller ici le discours du célebre Pere Porée. Cet austere & pieux Religieux soutint que le Théâtre par lui-même étoit une éc
euse Lettre attribuée au Pere Caffaro Théatin, & désavouée par ce Religieux . Le Prélat s’éleve contre les chants passionnés d
45 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
d’aucune mise en jugement. Désormais, et il faut l’espérer, le parti religieux , trop exalté, ne renouvellera plus ces commotions
and nombre de particuliers succombèrent sous le poignard du fanatisme religieux . L’Espagne en offre aujourd’hui une preuve afflig
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
er que ceux qui ne vont pas au spectacle sont des hypocrites, que les Religieux , les Prêtres, les Magistrats, les gens de bien, q
une partie du rôle qu’on joue. Peut-on habiller une Sultane comme un Religieuse  ? Cette décoration qui rend si bien la vérité, n’
portrait le plus licencieux & le plus scandaleux, d’une mauvaise Religieuse qui se livre en secret à sa passion, comme font t
anie & d’Euphemie, libertines scandaleuses qu’on n’a habillées en Religieuses , que pour avoir occasion de décrier ce saint état
iplier les mariages , & se dechaine scandaleusement contre la vie Religieuse . C’est le ton du jour, c’est le goût dominant, l’
reçoivent très poliment chez elles ceux qui les visitent. Ce sont des Religieuses qui gardent la clôture, ont une Supérieure, des r
e de lui. Je ne sais pourquoi cette piece est mise sur le compte d’un Religieux du pays, dont on fait un portrait hideux, car dan
onde, ni Bonzes, ni Brames, ni Faquirs, ni Derviches, ni Calendas, ni Religieux Chrétiens n’ont formé de troupe de Comédiens qui
47 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
versité de Paris, comme en d’autres collèges, et même des Communautés Religieuses où des maîtres viennent tous les jours en donner
ans les ordres sacrés ? Donnerait-on des rôles semblables à de jeunes Religieux  ? Le Clergé séculier doit-il moins se respecter ?
cles. pag. 2. lib. 4. n. 11) dit : « Ces personnes Ecclésiastiques et Religieuses , pour n’avoir pas fait assez de réflexion sur les
pour voir la pièce, qu’elles vont dans les chambres des écoliers, des Religieux , y sont accueillies et régalées ; que tout cela e
u les émoussant. Il flatte peu la vanité ridicule d’un Régent ou d’un Religieux qui court après les applaudissements du public pa
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
appliquer toute la doctrine du P. Porée. Comment ce saint et éloquent Religieux a-t-il pu étayer ces spéculations de l'autorité d
enir le Roi et toute la Cour, des Evêques, des Ecclésiastiques et des Religieux , le R.P. la Chaise et trente autres Jésuites, don
ger celles que donnent des Actrices qui ne sont ni des enfants ni des religieuses  ? C'était une leçon qu'elle se donnait à elle-mêm
uelle la Cour préférait les Demoiselles. Je doute que nos Communautés religieuses voulussent employer de pareils maîtres. Cet assem
une entreprise aussi critique, du suffrage des Ecclésiastiques et des Religieux , Madame de Maintenon fit une représentation exprè
amour, principalement quand on le représente chaste et honnête ». Les Religieuses même de S. Cyr refusèrent d'assister à la pièce,
uera de profanes, on y invitera des laïques ; dans toutes les maisons religieuses , au lieu de former des Novices, on dressera des C
49 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
istrats, si zélés pour les intérêts de Dieu, et sous le règne du plus religieux monarque du monde. Certes, les amis de Molière de
as innocent ; ces magistrats si zélés pour les intérêts de Dieu et ce religieux monarque le perdraient sans ressource, ou l’anéan
ièce. C'est dans cette pensée qu’il l’accuse d’habiller la comédie en religieuse . Mais qui considérera bien tout ce que dit à Don
50 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Lettre à M. Rousseau, citoyen de Geneve. »
8, qui revient sur l’article de l’Encyclopédie et précise la doctrine religieuse . b. [NDE] Jean de La Fontaine, Fables choisies,
51 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « TABLE. DES CHAPITRES. »
t-il aller à la Comédie, page 9 Chap. II. Spectacles des Communautés Religieuses , 27 Chap. III. Des Pièces de Collège, 47 Chap.
52 (1825) Encore des comédiens et du clergé « [FRONTISPICE] »
e ministère français en 1825 ;et de quelques réflexions politiques et religieuses , au sujet des journaux le constitutionnel et le c
53 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
eurs & des travaux du laboureur tombant sous le faix ; du Citoyen religieux , qui compte pour peu le Théâtre ? Qu’il pese tout
es Théâtres, attribuée au P. Caffaro, Théatin, & désavouée par ce Religieux . L’Auteur des querelles littéraires auroit dû dir
peuvent représenter sur leurs théâtres ni les Ecclésiastiques ni les Religieux . Voyez Encyclopédie, verbo Comédien. a. (Notatu
54 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
abolique ; on y voit un enfant mal élevé qui réplique à son père, une religieuse qui sort de son couvent, et à la fin ce n’est qu’
olu, qu’il parlât toujours sans que le fils osât lui dire mot, que la religieuse , bien loin de paraître sur un théâtre, fit dans s
aveuglait beaucoup ; car, puisque ce grand prince, si chrétien et si religieux , ne s’éclaire que par lui-même, vous deviez consi
55 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
rd’hui à environ 50.000 ecclésiastiques de tout âge ; et le nombre de religieuses existantes est d’environ 19.000, au lieu de 82.58
56 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
n’ont point l’innocence et la candeur. J’avais invoqué les autorités religieuses , et vous ne contestez point que des cardinaux et
ssion, car bien certainement ce n’est pas mauvaise foi. Aux autorités religieuses j’avais ajouté l’exemple des princes le plus conn
e nos jours, comme on avait dansé autrefois chez les princes les plus religieux . J’aurais pu, en multipliant les citations, ne pa
57 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
auvaises choses l’imagination des spectateurs. Chacun condamneroit un Religieux , qui se trouveroit à ces sortes d’assemblées, par
ins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une sainte vie, qu’un Religieux l’est par les vœux de son état ? Dans ce Sacremen
s pour l’en convaincre ; comme il n’en faut point pour persuader à un Religieux que ces spectacles scandaleux lui sont interdits.
58 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
cusant son jeu, dira qu’il y a différence entre lui et un prophète ou religieux , lequel dira ne devoir aucunement jouer pource qu
se qu’ainsi était de la récréation qu’il faisait quelquefois avec ses religieux , afin qu’après avoir vaqué à Oraisons, dévotions
s étant défendus sont encore beaucoup plus indécents de ses personnes religieuses , qu’autres, je ne sais si je dois référer les jeu
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
la mettent sur le théâtre ? Les Infidèles nous font la leçon. Que ces religieux amateurs du théâtre aillent chez les Turcs jouer
i inspire la piété, sera traité de sacrilège ! on fera le procès à un Religieux qui a toujours bien vécu, et l’éloge de la N.… !
i d’une scène frivole, comment lira-t-on l’Ecriture ? sera-ce avec ce religieux respect qu’inspire sa sainteté à un cœur chrétien
. Faut-il qu’un homme si bigarré de sacré et de profane fût Prêtre et Religieux  ! Il fut interdit par le Cardinal de Noailles, et
elquefois enfreint la défense de porter des habits ecclésiastiques et religieux , en faisant paraître des Abbés déguisés et des Pr
60 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
ffrance des injures. Ce serait un étrange personnage de Comédie qu'un Religieux modeste et silencieux. Il faut quelque chose de g
61 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
oré le Poète vainqueur en la dispute de la Tragédie, était estimée si religieuse , que Plutarque se plaint de ce que la pompe orgue
sente un furieux. » Mais sans rechercher d'autres preuves de l'usage religieux des Tragédies et des Comédies, il leur faut attri
62 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
oulent de la Charte, sont anathématisés sans doute, par l’intolérance religieuse , et par cet esprit d’indépendance et de dominatio
ligue. On se croirait aujourd’hui reporté à cette époque de rébellion religieuse et régicide, qui se souilla de tant de crimes et
63 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
-sainte Trinité, et y fondèrent l’Office de tous les jours, par trois Religieux qu’ils y firent venir de l’Abbaye d’Hermière en B
s étant décedés, cette bonne œuvre fut totalement abandonnée ; et les Religieux , dont le nombre fut augmenté par leur Abbé, appli
64 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
lace l’incomparable saint Thomas, lequel étant d’un côté un Père très religieux et un très saint Docteur de l’Eglise, et de l’aut
e quelquefois en personne à des Comédies qui se représentent chez les Religieux les plus réguliers et les plus austères, ou dans
es plus qualifiées, les Princes mêmes et les Rois, les Prêtres et les Religieux , qui tous pour se divertir, et sans scandale, rep
s, que dans celui de Poitiers une Abbesse fut accusée par ses propres Religieuses pour avoir joué aux Dés dans son Monastère. Les L
lier ne sont que des bagatelles, mais, dans celle d’un Prêtre ou d’un Religieux , ce sont des blasphèmes.w.  » Ceux donc qui jouen
qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux , et surtout les plus Reformés ; et je vous avoue
à Venise, et dans toute l’Italie, où il est si ordinaire de voir des Religieux assister aux Spectacles, que cela est passé en co
al pour eux de se trouver aux Comédies qui se jouent dans les Maisons Religieuses , ou dans les Collèges pour exercer la jeunesse, p
la jeunesse, puisque c’est aussi un usage d’y voir sans scandale les Religieux des Ordres les plus austères. Voilà, Monsieur, ce
65 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
ffrance des injures. Ce serait un étrange personnage de Comédie qu'un Religieux modeste et silencieux. Il faut quelque chose de g
66 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
ous venez de faire à Aix qui n’est pas moins indigne de Chrétiens, de Religieux et de Prêtres. Si vous aviez consulté vos Pères d
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
in de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. Le Religieux à qui on avait attribué la Lettre ou Dissertation
68 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux , et surtout les plus réformés ; et je vous avoue
des péchés commis au Bal et à la Comédie. La deuxième, que plusieurs Religieux et personnes de piété sont à la même heure occupé
collection de textes juridiques anciens sur la vie ecclésiastique et religieuse qui regroupe des lois seculières et religieuses.
vie ecclésiastique et religieuse qui regroupe des lois seculières et religieuses . ai. [NDE] Josias de Soulas (1608-1671), dit Flo
69 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
conduite : mais principalement sous le Règne du plus Grand et du plus Religieux Monarque du Monde : cependant que ce généreux Pri
ie, il a caché ses obscénités et ses malices : tantôt il l’habille en religieuse , et la fait sortir d’un Couvent, ce n’est pas pou
et le libertinage se présentent à tous moments à l’imagination : une Religieuse débauchée, et dont l’on publie la prostitution :
as abusé de la bonté d’un grand Prince, ni de la piété d’une Reine si Religieuse , à qui il est à charge, et dont il fait gloire de
70 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
l’Auteur demande. Je ne m’érige point en Juge de la querelle des deux Religieux  : il ne convient point à deux personnes d’un même
71 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
ais rétablis à raison de leur profession, dans leurs droits civils et religieux , et entièrement affranchis des anathèmes et des e
72 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
uis que ce goût domine parmi nous, il ne se fait plus d’établissement Religieux , on ne travaille au contraire qu’à les détruire.
, on ne travaille au contraire qu’à les détruire. Les Communautés des Religieuses ne font pourtant pas moins d’honneur à leur sexe
, dont une timide pudeur redoute à tout moment la perte. La virginité Religieuse , quoiqu’à labri de bien des assauts, dans la fort
e couverte de boucliers. Les statuts de tous les Ordres défendent aux Religieux de sortir sans compagnon, & aux Religieuses,
es Ordres défendent aux Religieux de sortir sans compagnon, & aux Religieuses , de venir au parloir sans auditrice. Dans les pre
amateur du théatre rira de ma morale. Vous prêchez apparamment à des Religieuses  ; rien dans votre sermon qui convienne à des actr
73 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
Chapitre VIII. Du Clergé comédien. On ne fait paroître des Religieux & des Abbés sur le théatre que pour se moquer
ce ; il avoit des talens & des lumieres, mais il étoit ennemi des Religieux , singulierement des Jésuites, avec un excès si bi
erdire au second ordre, quoiqu’assez souvent on y ferme les yeux. Les Religieux ne s’échappent guères & ne le feroient pas im
qu’il y a des choses vraies, qu’on a beaucoup exagéré les torts de ce Religieux  ; mais voici un mot qui n’est pas douteux, qui va
ts, parce qu’elles sont indécentes ; il fit une mort chrétienne & religieuse . Etant très-mal, le Duc de Bourbon qui l’aimoit,
on se trompoit, dans la vérité il se déroba in cognito, & se fit Religieux pour mieux travailler à son salut ; il y fut inco
74 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
s doivent lui être prodigués ; plus elle s’écartera de ces maximes si religieuses , plus les suffrages doivent être contre elle. San
75 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
iens épithalames, qu’on imite de nos jours, étoient de vraies prieres religieuses . On ne rougissoit pas de la religion sur le théat
tations d’un Moine qui séduit les enfans & leur donne la vocation religieuse , & elles ne craignent pas les vocations théat
y en a mille qui prennent une maîtresse au spectacle ; pour une fille religieuse , le spectacle forme mille coquettes, & en les
les nations du monde, sans exception, ont fait du mariage une action religieuse , depuis le premier que Dieu daigna faire dans le
c religion, devant le Ministre, avec des cérémonies & des prieres religieuses . Ainsi les mariages athées du théatre blessent to
76 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
ite publié en 1825 un Résumé de l’histoire des traditions morales et religieuses . En 1828, cet ouvrage a valu à Sénancour, une con
77 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
De certaines processions ou cérémonies religieuses , pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été
t dû s’étendre sur une infinité de processions et d’autres cérémonies religieuses , qui n’offrent encore que du scandale, et une inf
de profanation, parce que ses intentions étaient pures et tout à fait religieuses  ; mais l’expérience qui corrige tout, qui épure t
l, tous les jeux institués par le roi René, en retranchant les sujets religieux , et j’ordonnerais pour la solennité de la Fête-Di
iale ; et ensuite aux jacobins, aux cordeliers, et aux autres maisons religieuses . Les jésuites s’étaient promis de donner sur le t
celles des églises des jacobins, des cordeliers et des autres maisons religieuses , pour servir de stations à cette mascarade impie,
s Dieppois ne perdirent pas l’espoir du rétablissement de cette farce religieuse , qui leur rapportait beaucoup d’argent, par le gr
on et utile de propager dans l’esprit des habitants. Elles ont un but religieux et politique qu’on ne peut que louer et approuver
elques personnages de fous en habits ecclésiastiques, de moines et de religieuses . Enfin, dit un savant auteur, c’était l’abominati
plus complète ; la voici avec sa traduction, extraite des cérémonies religieuses  : « Orientis partibus, Adventavit asinus, Pulc
78 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
outient, qui pensionne les théâtres. Ainsi point d’excommunication ni religieuse ni civile. Les Comédiens restent citoyens dans la
79 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
ist ; Le récit de plusieurs processions, messes, et autres cérémonies religieuses , pratiquées par le clergé, et qui ont été et sont
80 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
Pièces qui devaient y être représentées, ne convenaient plus au titre religieux qui caracterisait leur Compagnie. Une Troupe de C
Hôtel de Lussan, et une maison contiguë audit Hôtel, appartenante aux Religieuses Carmelites de la rue du Boulloir, l’un et l’autre
de Janvier dernier ; sur le prix de laquelle maison acquise desdites Religieuses , lesdits Comédiens auraient payé la somme de six
sans que les Créanciers desdits Sieur et Dame de Ménardeau, lesdites Religieuses , et tous autres, puissent pour raison de ce préte
81 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
, avoue que les Pères et les Conciles lui sont contraires, 3. Que les Religieux et les Prêtres pécheraient mortellement en allant
d. Louis le Débonnaire, défend aux bouffons de prendre des habits de Religieux , 182. Il détruit tous les Théâtres, 351 M Majume
82 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
ne mere Catholique, étant malade à l’extrêmité, il refusa de voir des Religieux qui venoient l’exhorter, & envoya son valet d
ssance, avoit été elevée dans un couvent, & se destinoit à l’état religieux . Elle avoit pris l’habit, & fort avancé son n
nfesseur, fut enlevée. On laissa dans son lit une poupée, habillée en Religieuse . Quand on entra le matin dans sa chambre, on crut
rie. On fit grand bruit. La fille déclara qu’elle ne vouloit pas être Religieuse , mais épouser le Duc N…, & le mariage étant c
tous les anathêmes. C’est bien mal entrer dans les sentimens d’une si religieuse Princesse, qui, comme on le dit avec raison, a r
83 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
ervi mal à propos du nom ou du moins des qualités d’un Prêtre et d’un Religieux tel que le R. P. Caffaro. Je suis, etc. Le 2. ma
84 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
, quand elle ne seroit pas un vrai Sacrement, est du moins une action religieuse & sainte ; elle obtient des graces de Dieu, s
ena à Adam lui-même, les unit ; tant il vouloit que ce fût une action religieuse & sainte. L’homme accepte cette compagne, il
ils accordent cinq ans pour réclamer à ceux qu’on a forcé de se faire Religieux , & ce temps même ne commence à courir que dès
85 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
de l’enfer. Vous voulez donc, dites-vous, que nous nous fassions tous Religieux  ? comme s’il n’y avoit que les Religieux qui puss
que nous nous fassions tous Religieux ? comme s’il n’y avoit que les Religieux qui pussent mener une vie chrétienne, comme si la
pas pour tout le monde. Dieu ne dit pas moins aux gens mariés qu’aux Religieux  : Si vous regardez une femme avec un mauvais dési
86 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
t tort à personne, il n’est pas défendu de se récréer. Je ne suis pas religieuse , je n’ai jamais eu l’envie de l’être, mon dessein
87 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
Un Concile de Lima en 1583 la defendit aux Ecclésiastiques & aux Religieux . Elles sont inconnues dans le nouveau monde. Les
le cérémonial ecclésiastique ne la favorise pas davantage. Les Ordres Religieux n’en ont jamais fait les inutiles frais. On ne sa
noines reguliers, & le P. Heliot, qui en rapporte plus de cent de Religieux  ; ils ont tous l’humilité de ne pas s’élever par
endre l’habit long aux femmes dans tous les pays du monde, à tous les Religieux sans exceptions, & la soutane à tous Ecclésia
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
ent découverts sans manquer aux loix de la modestie, plusieurs Ordres Religieux ont fait de leur nudité une pratique de mortifica
ied & au-dessus de la cheville, à peu près comme les sandales des Religieux  ; on les laçoit quelquefois comme on lace le corp
e. On n’approchoit les Rois que dans cet état d’humiliation. Tous les Religieux qui se sont devoués à la pénitence se sont faits
mp; d’autres semblables subsistent dans bien des Eglises, sur-tout de Religieuses , où la Sacristie fournit des mouchoirs, des verge
89 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
bli dans le pays conquis la plus parfaite tolérance. Cette révolution religieuse arrive dans un siecle où toutes les religions son
rlequin le fruit de la parole de Dieu. Par une autre précaution aussi religieuse , à la place des Redoutes qui ont fini avec les jo
e. Il est vrai que l’Europe ou plutôt l’Univers a vu vingt-cinq mille religieux privés en même-temps de leur état, de leurs fonct
hilosophes. Vinum & mulieres faciunt apostatare sapientes. Le religieux prince Salskouvski a plus fait, il a bâti à Varso
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
d’obscénités, d’impiétés, de sarcasmes, contre le Clergé & l’état Religieux , pour le rendre odieux & ridicule. L’impiété
ule. L’impiété va jusqu’au blasphême : Sans vous, dit à son amant une Religieuse amoureuse, sans vous, Dieu, tout Dieu qu’il est,
ses Essais sur Paris). Jamais on n’a tant parlé contre le célibat des Religieux , en faveur de la population, on travaille même à
élibat de la débauche, plus contraire à la population que tout l’état Religieux , se multiplie à l’infini dans ceux mêmes qui fron
91 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
es plus criminelles mascarades, est celle où l’on prend des habits de Religieux ou de Religieuses. Elle est condamnée expressémen
les mascarades, est celle où l’on prend des habits de Religieux ou de Religieuses . Elle est condamnée expressément par la Loi Mimæ
esiastiques, qui ne sont pas moins dignes de veneration, que ceux des Religieux ou Religieuses, & de ceux des Magistrats &
qui ne sont pas moins dignes de veneration, que ceux des Religieux ou Religieuses , & de ceux des Magistrats & de toutes les
a Majesté. Je n’ai point marqué en particulier qu’il fût défendu aux Religieux & aux Religieuses de danser ; & même d’as
point marqué en particulier qu’il fût défendu aux Religieux & aux Religieuses de danser ; & même d’assister aux danses &
92 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
leurs fonctions, pag. 182 ; processions, messes et autres cérémonies religieuses , pratiquées par le clergé, qui sont remplies d’ob
res de la Passion, pag. 97. Processions, messes et autres cérémonies religieuses pratiquées par le clergé, et dans lesquelles il c
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
ais infecté les oreilles des Chrétiens. Qui que vous soyez, Prêtre ou Religieux , quoi qu’il en soit, Chrétien qui avez appris de
94 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
un gouvernement régulier, par la religion, par le Clergé, par l’état religieux , tout doit nécessairement entretenir dans le pays
si nombreux, que celui de la Ville Royale de Cusco avoit quinze cents Religieuses & cinq cents servantes, & des milliers da
ance n’en eut autant que le Pérou. Comment les Adversaires du célibat religieux font ils le panégyrique d’un tel Fondateur ? Voic
mœurs, & inépuisable en traits satyriques contre les Prêtres, les Religieux , les dévotes, la dévotion qu’il tâche de décrier.
Etat de mettre pour Conseillers auprès du Prince des gens sages & religieux , que des foux sans religion. Ces bons peuples aur
95 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
20. Dominique a le soin de chercher des prostituées pour Lorenzo : ce Religieux est nommé, « bedaine sainte et bénite, où il y a
e la canaille. Belle justice ! Le Poète prend à tâche de travestir ce Religieux en scélérat ; afin d’avoir occasion de faire un e
bit comme le ministère en ridicule : la farce se joue sous des dehors religieux et symboliques de chaque fonction sacrée : l’abus
ruction des peuples : et c’est pour cela qu’elles sont si chastes, si religieuses et si remplies de sentences. Plaute nous assure q
nt avec les gens d’épée, le corps de la Noblesse. Outre les fonctions religieuses qui les séparaient du commun, les Archives et les
96 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
les Saints, les cérémonies, les Papes, les Evêques, les Prêtres, les Religieux , les livres hérétiques en sont pleins ; toutes le
mais douté que le culte suprême n’est dû qu’à Dieu ; que les honneurs religieux ne peuvent avoir pour objet, que la personne des
imer ces sortes de peintures ; on le feroit pour un homme de bien, un religieux , un homme grave, dont on connoît les sentimens. S
97 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
osteurs. Pour se rendre le Public favorable, il affecte des sentimens religieux , grossière amorce des lâches, heureusement trop u
98 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
mer sous son nom un livre des ballets comme une pièce fort digne d’un Religieux et d’un Jésuite. Croyez-moi, Mes Pères, vous fere
99 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
le (pour faire honneur au célibat) En revanche, en place des honneurs religieux , son cadavre, qui n’étoit plus ambulant, fut comb
ur de Saxe, son ambassadrice auprès de Charles XII, & doyenne des religieuses de Quedlimbourg, bénéfice considérable que son am
s biens ecclésiastiques que les canons n’autorisent pas. Quand je dis religieuse , j’ai égard à l’état de cette abbaye lors de sa f
t sans pitié, la sultane favorite passer du lit du prince au chœur de religieuses , du bal, de la comédie, parée en nymphe, à l’offi
100 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
Temple à Vénus, lui consacra son théatre, & en fit ainsi un lieu religieux qui étoit soumis aux Pontifes. L’Abbé d’Aubignac
lés, que le théatre nuit cent fois plus à la population, que tous les Religieux & les Ecclésiastiques, & que la Commissio
réformation va faire de toutes les comédies autant de Conférences des Religieux de la Trape ; les jeunes gens vont y prendre l’ha
éforme du théatre. Que ce plaidoyer fut édifiant ! quel Orateur qu’un saint Religieux qui déploie son éloquence pour obtenir le droit e
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