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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
êler ce qui concerne la Comédie chantante, ou Opéra-Bouffon, avec les règles des différens Drames : on dira que j’aurais mieux
suivre mon prémier plan. En éffet, ne rapproche-je pas davantage les règles dont il serait à souhaiter que les Poètes du Spec
s mieux la nécessité de suivre sans cesse la Nature, c’est-à-dire les règles dramatiques ? Mais, me demandera-t-on sans doute,
prouvé que la Comédie-mêlée d’Ariettes est susceptible de toutes les règles , puisqu’on l’appelle un Drame. Cette alliance, c
vais eu quelque chose de particulier à observer, si je n’avais eu des règles toutes neuves à proposer, ou du moins de nouvelle
ons, & les Comédies-mêlées-d’Ariettes, péchent souvent contre les règles , pourvu qu’ils nous amusent ? Est-il nécessaire q
ces de Théâtre, qui nous font vraiment plaisir, renferment toutes les règles de l’art ? La prémière loi est de plaire ; quand
? Soyons encore assurés que ce n’est point le caprice qui établit les règles Théâtrales, mais l’étude réfléchie de ce qui est
, sans soutenir une opinion bisare, qu’il n’y a que l’observation des règles en tout genre qui promette de véritables succès.
t genre qui promette de véritables succès. Tout ce qui s’écartera des règles , comme, par éxemple, le Spectacle moderne, ne peu
tes du nouveau Théâtre, & à ceux des diverses Spectacles, que les règles sont d’une importance extrême, & que ce n’est
2 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
établi. Beaucoup d’Auteurs Dramatiques s’élevèrent jadis contre cette règle si sensée. Après bien des disputes, elle surmonta
douceur de pouvoir se dire à soi-même, qu’on n’a rien fait contre les règles , doivent nous animer d’une noble émulation, &
ne, transportent leurs Acteurs dans plusieurs endroits. Outre que les règles sont éxtremement violées par un pareil usage, les
s, les Anglais, les Espagnols & les Italiens, de s’asservir à des règles trop génantes, aussi leurs Poèmes ne craignent il
ossible de s’étendre au delà de deux Actes sans contredire toutes les règles . La Scène du Maréchal-ferrant ne change point ; m
ux de Spectacle. Nous devons conclure d’une si bisare coûtume que les règles de leurs Drames sont très différentes des notres.
fait une remarque au Théâtre, qui me conduit à proposer une nouvelle règle d’unité de tems. Celui de l’action de nos Pièces
de veiller au milieu de la nuit ; mais on aurait tort d’en faire une règle générale. Etant décidé que l’action des Drames ne
cinq heures, & sa fin à huit. Il est quelques Drames où cette règle nouvelle est suivie. Selon moi, cette règle a
lques Drames où cette règle nouvelle est suivie. Selon moi, cette règle adoptée répandrait de grandes beautés dans les Pi
itôt après l’heure du souper. M. Sédaine n’ignorait pas sans doute la règle que je propose. Il a soin de faire avertir, par u
durée que celle de la représentation. Si l’on s’obstine à rejetter la règle utile dont je suis peut-être l’inventeur, au moin
sse. Quand on s’écarte de l’Unité de tems, on renverse toutes les règles . Je reviens à mon sujet. S’il se trouvait que
es, je me contenterai de lui faire observer qu’il renverse toutes les règles reçues. En suivant son éxemple, la vrai-semblance
le & Euripide, qui dès la naissance du Théâtre pratiquaient cette règle , source de mille beautés. L’action du Maréchal es
ttant dans votre Pièce deux Acteurs qui partagent l’intérêt. De cette règle bien entendue résulte le bon ordre dans un Poeme 
que je prie de bien considérer, & qui servira d’éxplication à la règle dont il s’agit. Divers incidens forment une grand
éffauts en jettant tout l’intérêt sur un seul Acteur. Pourquoi la règle de l’Unité de personne est établie. La règle
eur. Pourquoi la règle de l’Unité de personne est établie. La règle de l’Unité de personne est tirée de la connaissan
vaise humeur. Enfin, il est essentiel de suivre scrupuleusement cette règle , si l’on a quelqu’estime pour la vraisemblance &a
itôt. Les nouveaux Poèmes du Spectacle moderne contredisent autant la règle dont je parle que les Anciens. En général les uns
Héros amoureux ; à la bonne heure ; vous travaillerez alors selon les règles . Je vois dans le Roi & le Fermier trois perso
é n’a pas besoin que je prenne cette peine : & voulant donner des règles pour la composition des Pièces de notre Opéra, je
3 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
mon Lecteur, et lui faire connaître ce que je pense. Je fais cas des règles sans en être l’esclave : je suis l’admirateur de
lave : je suis l’admirateur de la nature ; et toutes les fois que les règles s’en éloignent il m’en coûte peu pour les abandon
sât de présomption en combattant l’opinion générale, j’ai soutenu les règles tant que j’ai pu ; comme on en peut juger, surtou
ler. Quoique je me sois scrupuleusement attaché dans mes Ouvrages aux règles d’Aristote, et que j’en ai même fait le fondement
procher d’avoir changé d’avis, si je critiquais aujourd’hui ces mêmes règles . En effet, pour peu qu’on veuille se rappeller qu
d’être contraire à moi-même. Je me suis, il est vrai, conformé à ces règles dans ce que j’ai donné ; mais il est aisé de voir
r une digue à la prévention générale : j’ajoute que je n’ai suivi ces règles que lorsqu’elles m’ont paru conformes aux précept
e trouvais d’abord, dans les Anciens et dans leurs Commentateurs, des règles qui choquèrent ma raison ; je fis bien des réflex
avenir occasion d’écrire sur cette matière. En un mot je respecte les règles , lorsqu’elles me paraissent dictées par la nature
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles , ainsi que les autres Poèmes. A Près avoir pr
à leur composition, il est naturel de dire qu’ils sont fondés sur des règles , qu’on ne doit point ignorer. L’étude en est abso
modernes sont remplis de difficultés, il est clair qu’ils éxigent des règles , un art inconnu du vulgaire qu’on ne peut se disp
à son esprit pour tirer cette conséquence ? La moindre Chanson a ses règles , ses loix particulières ; les Strophes doivent en
moins, aucun contradicteur. Le nouveau Théâtre change souvent les règles dramatiques. Il est bon d’avertir le Lecteur
rtir le Lecteur que si le nouveau Théâtre va quelques fois puisér des règles chez les Anciens, il se réserve toujours le droit
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
’appercevra sans peine que la plus-part de ses Poèmes, fondés sur les règles qui constituent les Drames en tout genre, s’écart
constituent les Drames en tout genre, s’écartent assez souvent de ces règles si èssentielles. J’ôse me flatter qu’on me rendra
s je n’ai point négligé de rappeller très-souvent à leurs Auteurs les règles sages & judicieuses, qui forment seules un Dr
enre naissant des Drames tant applaudis de nos jours s’est écarté des règles reçues, & soulève contre lui la critique &
ectacles, qui de nos jours semblent trop souvent vouloir négliger les règles , en cherchant à se distinguer par des nouveautés
nger qu’ils s’écartent alors de ce qui plaît réellement ; puisque les règles ne sont établies que d’après ce qui charme généra
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
ortir à propos les Acteurs. On sera certain de suivre toujours la règle dont je parle, si l’on fait attention à l’entrée
u’il sera possible. Le prémière Sçène même éxige qu’on pratique cette règle à la rigueur ; les plus fameux Auteurs Dramatique
résent on n’y regarde point de si près. L’observation éxacte de cette règle rendrait la plus-part de nos Pièces défectueuses.
e. » Où pourra-t-on rencontrer une manière plus rigide d’observer les règles  ? Suite des moyens de faire entrer naturellem
aucune raison, & afin de faire place à d’autres. « Je tiens cette règle indispensable, dit le grand Corneille ; & il
à dire. » La sortie de vos personnages sera naturelle & dans les règles , lorsqu’ils s’éloigneront pour un motif nécessair
s une faute considérable, sans même s’en douter ; ils contredisent la règle qu’ils ont avancée, que ce n’est souvent que pour
éclater32 ». Un avis si sage, si important, mérite de passer pour une règle  ; je n’ai pas besoin de m’éfforcer de montrer les
’entrée & la sortie de leurs Acteurs se font souvent en dépit des règles & du bon sens ; c’est soutenir une vérité qui
e. L’on est tenté de croire que ses Poètes affectent de manquer à une règle aussi généralement reçue, afin de se distinguer d
die-mêlée-d’Ariettes, ne mérite pas que l’on s’éfforce d’observer des règles quelquesfois gènantes. Les personnages des Pièces
toujours éxister parmi nous un Spectacle qui renverserait toutes les règles  ? Jamais un pareil ridicule ne sera reproché aux
es Drames Bouffons devront toujours être composés de Scènes selon les règles , & ses Acteurs ne doivent pas entrer & so
uls coupables, puisqu’ils ont donné le prémier éxemple de l’oubli des règles . Les Tragiques Grecs, si souvent proposés pour mo
reprends le fil de mon discours. Buchanan, Heinsius, si amateurs des règles , ont souvent négligé la liaison des Scènes dans l
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
ose à désirer, malgré le grand nombre de volumes où il est traité des règles dramatiques. On a lieu d’être surpris qu’on n’ait
oin de trop présumer de mes forces, en mettant au jour cet abrégé des règles les plus nécessaires au Théâtre, je n’ai cherché
particuliérement le Théâtre auquel son génie le porte, verra que les règles sont générales, du moins parmi une Nation, &
apprendra toutes, en paraissant n’en étudier qu’une partie. Ainsi les règles rapprochées s’éclairciront mutuellement, & de
arer en adoptant mes principes ; les Grands-Hommes qui ont traité des règles du Théâtre, seront presque toujours mes guides ;
n’être pas sans cesse le copiste de ceux qui ont écrit avant moi les règles du Poème Dramatique. Afin de donner d’avantage à
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
issent sur la Sçène ; ils servent à le faire sortir d’avantage. Cette règle ne sçaurait trop être suivie à la rigueur. Les Gr
s modernes s’attâchent à mettre dans leurs ouvrages de Théâtres cette règle nécessaire, qu’on ne sçaurait enfreindre sans dét
blesses, à leur erreur. Je pense même qu’une Pièce est mieux dans les règles lorsqu’elle finit sans que ses personnages se soi
lusieurs Sçènes, ne sçaurait être autorisé. C’est donc envain que les règles recommandent au Poète de ne jamais représenter se
èces enjouées. L’Opéra-Bouffon ne peut se dispenser de suivre ces règles . Tout ce que je viens de dire au sujet de ce
es Poètes de l’Opéra-Bouffon que les Auteurs des divers Théâtres. Les règles que contient ce Chapitre leur sont indispensables
de citer plus haut : Il faut que ses Acteurs badinent noblement. La règle que je conseille ici paraîtra peut-être une étran
soit facile de s’y tromper. On est persuadé de l’importance de cette règle , qui tire son origine du genre même du Théâtre-mo
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
IV. Le mariage règle la concupiscence, mais il ne la rend pas réglée ;
es cette passion, on n'imprime pas en même temps l'amour de ce qui la règle : les spectateurs ne reçoivent l'impression que de
rs ne reçoivent l'impression que de la passion, et peu ou point de la règle de la passion: l'auteur l'arrête où il veut dans
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
oit aussi être éclairé. C’est M. Rousseau qui va parler encore. « Les règles du Duo, & en général de la Musique à deux par
sique à deux parties, sont les plus rigoureuses pour l’harmonie ; ces règles étaient bien plus sévères autrefois ; mais on s’e
ositeurs, de la nouvelle musique sur-tout, observent-ils toujours ces règles judicieuses, puisées dans la Nature ? Des Tri
intimement liés au sujet, était bien plus délicat & plus dans les règles de l’art. Les chœurs laissaient reposer un moment
vec succès. D’ailleurs, la plus-part des Savans qui ont écrit sur les règles théâtrales, l’ont conseillé au Poète Dramatique.
e la laisser s’éteindre. Mais il ne s’agit point de considérer si une règle est difficile ; il faut seulement observer si ell
11 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
V. Le mariage règle la concupiscence, mais il ne la rend pas réglée.
par les Comédies, on n'imprime pas en même temps l'amour de ce qui la règle . Les spectateurs ne reçoivent que l'impression de
rs ne reçoivent que l'impression de la passion, et peu ou point de la règle de la passion. L'auteur l'arrête où il veut dans
12 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
ui servent à l’action qui se passe sur la Scène. Quand je propose des règles si sévères et si sublimes, je n’ai pas la présomp
ma Tragédie. J’avouerai qu’à l’examiner dans toute la sévérité de la règle , la critique est raisonnable ; mais s’il fallait
les Ouvrages de Théâtre. Si Monsieur de Corneille se fût imposé cette règle , que serait devenue cette belle Scène que Rodrigu
isemblablement dans moins de temps qu’il ne faut pour satisfaire à la règle de vingt-quatre heures ; et d’ailleurs cette unit
core moins à la critique qui est fondée sur le goût et non pas sur la règle . Mais je ne saurais me taire sur l’étrange critiq
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
nombre des Acteurs. L es Auteurs qui ont entrepris de donner des règles sur le Théâtre, ont été jusques à marquer combien
sans confusion. Quel est mon sentiment à ce sujet. Voici les règles que je proposerais, si ma voix était comptée pour
rande partie des Acteurs se retirent. Mais je n’ose appuyer sur cette règle , dans la crainte qu’elle ne soit trop contredite.
le même lieu tout un Village. Voila, je l’avoue, un oubli marqué des règles . Il eut été facile de reculer ces deux Scènes, &a
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
d’une façon moins marquée. Si les Tragiques Grecs avaient établis la règle des divisions des Drames, pour accorder aux Spect
uence, & qui importent fort peu au Poète qui veut s’instruire des règles du Drame. On n’est point d’accord sur le nomb
n homme d’esprit m’a soutenu qu’il était plus naturel & selon les règles de réduire les Drames en général au nombre fixe d
nous prétendons qu’une Tragédie n’ait jamais moins de cinq Actes. La règle sévère à laquelle nous l’assujettissons n’est poi
est pas tout-à-fait hazardé. Qu’on ne se moque pas de la nouvelle règle que je propose. Les Anciens nous en ont donné l’é
omposer en deux Actes. N’arrêtons jamais les progrès d’un art par des règles trop rigoureuses ; permettons-lui de les enfreind
sure de plaisirs, ou d’ennui, égale à celle du Poème le plus dans les règles . Je ne doute pas que les Poètes dont je parle ne
15 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
igine des païens, et qui sont entièrement opposés à l’Evangile et aux règles de la discipline chrétienne ; qu’il représente so
suffit pour montrer qu’on les doit entièrement exterminer. » Sur ces règles si saintement établies pour l’utilité des Chrétie
ont refusé l’absolution, ont très bien fait, puisqu’ils ont suivi les règles de l’Eglise, qui n’admet point à la participation
ublic qu’ils ont donné. Ceux donc qui consultent, trouvent dans cette règle du Rituel de Paris la conduite qu’ils doivent gar
Dieu de la grâce qu’il leur a faite de ne s’être point écartés de la règle de l’Eglise. Qu’ils s’en tiennent à cette règle q
e point écartés de la règle de l’Eglise. Qu’ils s’en tiennent à cette règle qui est celle de toute l’Eglise, puisque le Ritue
16 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
rspéctive y était observée ; car Vitruve (Lib. vij) remarque, que les règles en furent inventées & mises en pratique dès l
les autres de pur ornement. Les Décorations de pur ornement n’ont de règle que le goût. Les Décorations de décence sont une
& celle-ci borne les Auteurs à la plus rigoureuse unité de lieu ; règle gênante, qui leur interdit un grand nombre de bea
17 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
eu près de même. Mais il y a beaucoup à rabattre de l’accusation. Les règles des Jésuites y sont absolument contraires, ces rè
accusation. Les règles des Jésuites y sont absolument contraires, ces règles célèbres, si bien combinées pour un gouvernement
Cour le P. Caussin, Confesseur du Roi, qui voulait s’en mêler. Or ces règles veulent qu’on ne représente des pièces de théâtre
ue les sujets de sorte qu’il n’y entre aucun rôle de femme. Que cette règle est sage ! qu’elle est expresse ! langage, sujet,
l’Université de Paris. (art. 28. statut.), qui semble avoir copié la règle des Jésuites. Or les Jésuites sont trop soumis au
mais eu dans leurs pièces des rôles de femme. Sur la garantie de leur règle , de leur sagesse, de leur piété, j’ai droit de m’
it ici : « Ces Pères sont accommodants, savent adoucir la rigueur des règles  : et pour gagner tout le monde à Dieu, se prêtent
, que sera-ce dans la licence d’une troupe de Comédiens, qui n’ont de règle que leur profit et le plaisir des spectateurs ? L
ui, qu’elles tomberaient d’elles-mêmes, si on les renfermait dans ces règles . » Je laisse à la conscience de cette savante et
multiplicité des pièces qui se représentent, on a toujours suivi les règles de ce vénérable Institut, à la faveur desquelles
18 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
grands et si visibles, que l’on est obligé de parler et de donner des règles pour en arrêter la licence. Nous n’avons que trop
une malheureuse corruption a insensiblement établi, qui doit être la règle de notre conduite. Ce sont les règles de l’Evangi
blement établi, qui doit être la règle de notre conduite. Ce sont les règles de l’Evangile et les Saints Canons que l’Eglise n
suffisait pour l’autoriser. IX. Nous avons sujet de craindre que les règles que nous donnons ici à notre Diocèse, et que nous
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
re X. Des Décorations. M on dessein n’est point de donner des règles aux Peintres ni aux Machinistes. L’art de la pers
on travail & mes peines. A quoi me servirait de raisonner sur des règles que l’on ne connaît plus ? Il est vrai que les dé
La vraisemblance serait alors mieux observée. Sophocle a suivi cette règle trop dédaignée, avec un art infini dans son Elect
ours des Dieux ? Racine, dans sa Tragédie d’Esther, a mis en usage la règle que je recommande. Il serait d’autant plus beau a
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
charmerait seulement que ceux qui auraient fait une longue étude des règles de la peinture ? Il faut que toutes les productio
ges de M. de Voltaire, sans être né Poète, sans avoir aucune idée des règles de la versification. Les oreilles sont enchantées
e plusieurs Musiciens Français, sans qu’elles soient dirigées par les règles de la musique. Il nous échappe, tout au plus, que
21 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
Madame, que j’ai lu autrefois la plupart des livres, qui donnent des règles pour les pièces de Théâtre ; j’ai feuilleté les A
s choses dans leur source. Aristote a été le premier, qui a donné des règles pour la pratique du Théâtre ; ses règles ont dans
le premier, qui a donné des règles pour la pratique du Théâtre ; ses règles ont dans tous les temps servi de modèle à tous ce
einsius a fait encore un beau traité sur la poétique, où il donne des règles pour faire une bonne Tragédie selon la méthode d’
ur porter les hommes à la vertu, et pour les détourner des vices ; la règle générale est que la vertu soit récompensée, et le
le Poète place cette reconnaissance à propos, en observant toutes les règles de la vraisemblance. La fin des pièces dramatique
; il doit se servir de tout son esprit, et mettre en œuvre toutes les règles de son art, pour jeter le trouble dans l’âme des
uement aux actions vertueuses, qui demeurent sans récompense. La même règle doit être observée pour condamner le vice, qui de
a Comédie, et vous aider à connaître celles qui sont faites selon les règles de l’Art ; mais pour en être mieux instruite, je
ier Tome de ses ouvrages : Il examine cette matière à fond, selon les règles que les Anciens nous ont laissées de la pratique
à vos réflexions ; et vous ferez vous-même aisément l’application des Règles que je vous envoie. Je ne déciderai point la ques
on voit à la Comédie, est réglé par la raison ; si l’on y observe les règles d’une exacte bienséance ; si dans la perfection o
, ni actions, qui soient contre les bonnes mœurs, ni qui choquent les règles d’une exacte bienséance, ce serait une sévérité o
a suite, des Comédies pernicieuses, et qui blessaient directement les règles de l’honnêteté, il faut s’en prendre aux Comédien
fession ; comme il faudrait punir un Médecin, qui ne se servirait des règles de son Art, que pour composer des poisons. C’est
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
ue est la principale partie. Il est peu de traité particulier sur les règles de notre Opéra-Sérieux. On nous a appris son hist
on n’a presque rien dit de détaillé au sujet de son genre, & des règles dont il est susceptible42. Après avoir parlé du
éxaminer l’Opéra-Sérieux des Français ; jettons un coup d’œil sur les règles qui lui sont propres, & sur celles que doiven
52 Que les Drames lyriques sont susceptibles de la plus-part des règles des autres Pièces de Théâtre. Ceux qui ont pr
Ceux qui ont prétendu que ses Poèmes n’étaient susceptibles d’aucune règle , ont montré qu’ils ne le connaissaient guères. S’
es éxiger, & veut en même-tems que ses Pièces soient soumises aux règles . Soyons fortement persuadés que l’Opéra-Sérieux e
n des Pièces Grecques, on peut dire que leur dénouement est selon les règles , puisque cette machine est à demi-prévue ; l’Opér
Il est si vrai que le Drame lyrique est composé selon les principales règles qu’éxigent les autres Théâtres, que si quelque Au
a-Sérieux est l’ouvrage du goût & de la connaissance parfaite des règles de l’Art ? Régles particulières à l’Opéra-Sér
Régles particulières à l’Opéra-Sérieux. Voyons présentement les règles qui lui sont particulières, & ce qu’il est im
p; après avoir réfléchi sur le genre des Poèmes sérieux, donnons pour règle certaine, que les Sujets du grand-Opéra doivent ê
raverser un bras de mer considérable, former un siége dans toutes les règles , & faire la conquête d’une Ville fortifiée ?
apperçoit que le Poète lyrique est contraint de secouer le joug d’une règle qui serait trop gênante. Il nous persuade d’abord
es considérables ; ce qui paraît absurde, & tout à-fait contre la règle , qui veut que les Pièces de Théâtre ne contiennen
e viens de dire doit montrer que le Théâtre lyrique est fondé sur des règles assez difficiles, contre la commune opinion : je
quelques mois, des observations très-curieuses sur le genre & les règles des Poèmes de l’Opéra-Sérieux ; mais il faut parc
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
tait chez les Anciens. Les Anciens ne la restreignait point à des règles aussi gènantes. Euripide est de tous les Auteurs
tastrophe ; je ne doute pas qu’il n’ait la gloire de réussir. Mais la règle générale, la seule que l’on suit & que l’on c
andent beaucoup plus d’action que de paroles. Avant d’entrer dans les règles que je vais établir, voyons d’abord de quelle nat
t, & l’on s’inquiette peu si ses Poèmes sont tout-à-fait dans les règles . D’ailleurs, les différents genres qu’il embrasse
ud d’une espèce différente. J’engage ses Poètes à le tenter. La seule règle qu’ils ayent suivis jusqu’à présent, est de ne po
. Le dernier Vaudeville du Maréchal-Ferrant, par éxemple, est dans la règle que je propose ; Je suis un pauvre Maréchal , &a
rs Vaudevilles, l’Auteur immortel dont je parle ici. Voilà toutes les règles que j’aie à prescrire sur le dénouement du Drame
Théâtre. Les Dénouemens des nouveaux Drames ne sont pas dans les règles . Ils diffèrent tous, selon moi, de ceux dont
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
nsidérable. A ucun Auteur ne peut se vanter d’avoir écrit sur les règles du Théâtre avec autant de succès qu’Aristote. La
ue son auteur fut doué ? Il instruisit d’un art qui n’avait guères de règles de son tems, & dont chaque nation vient au bo
de trois mille ans chercher dans son Livre la connaissance & les règles certaines. Si Aristote vivait, il eut écrit su
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
elles, fit de très-mauvais Drames-Bouffons, après en avoir appris les règles par cœur. Voyons ce qu’on est obligé de sçavoir,
certain qu’il vous suffit de savoir ce qu’on a écrit de mieux sur les règles Dramatiques. Lisez attentivement les Auteurs qui
e Ouvrage qui traite en partie du Théâtre moderne, doit renfermer des règles Bisares & singulières, quand ces règles lui s
derne, doit renfermer des règles Bisares & singulières, quand ces règles lui sont analogues. Voila mon jeune Éleve instrui
ns, en parlant de ce qui concerne les Drames en tout genre, & des règles éssentielles auxquelles ils sont assujettis. 8
26 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
ce n’est dans le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, selon les règles des maîtres de l’art ? « Aut dormitabo, aut rideb
plus dangereux que celui de la beauté même. C’est donc combattre les règles et les principes des maîtres, que de dire avec la
sont faites pour les exciter, et que si elles manquent leur coup, les règles de l’art sont frustrées, et les auteurs et les ac
27 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
it une grande étendue, puisqu’elle contient tous les principes et les règles qui doivent juger le monde, non seulement dans le
re affaibli. Elle a deux objets, les satisfactions permises dont elle règle l’usage, les réduisant à une juste modération, et
28 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
de la Comédie fonde ses jugements sur l'application qu'elle fait des règles de la poétique aux ouvrages des particuliers dont
y sont gardées: si l'action, le temps, et le lieu sont conformes aux règles que les Poètes se sont prescrites pour faire que
. Comme c'est la religion de Jésus-Christ qui la guide, elle suit des règles infaillibles, et pourvu qu'elle les applique avec
ons ne passent dans l'esprit de ceux qui ne se conduisent pas par les règles de l'Evangile que pour de nobles maladies de l'âm
ces cendres et mes pleurs, Je veux que de ma haine ils reçoivent des règles , Qu'ils suivent au combat des urnes au lieu d'Aig
péché que celui qui laboure la terre. Je ne pense pas que selon cette règle on puisse justifier celui qui va à la Comédie, ni
ans l'Evangile. Ils n'ont pas accoutumé d'examiner les choses par les règles que j'ai suivies. Car, comme dit l'Apôtre, I. Cor
29 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
méchante Morale ; il n’avait que de l’horreur pour vos maximes ; ses règles dans l’administration du Sacrement de Pénitence,
ût l’âme des bonnes œuvres ; qu’elle en fût la fin, le principe et la règle . Or quelque Saint que soit un Evêque vous ne lui
30 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
rné à un certain nombre de personnes : mais ils ne connaissent ici ni règles ni bornes. Ce n’est pas seulement le ridicule que
raL’Anglais dit : « Ainsi l’homme d’Eglise renversera-t-il toutes les règles des Echecs. Le fou noir se trouvera à la place du
précisément le Prêtre qu’il corrige. Que M. Dryden suit rarement les règles de l’équité dans ses Comédies ! C’est presque son
izésae ; mais pourquoi le passait-il donc à son ami ? ces verves sans règle sont d’un Ecolier et non d’un Maître. Pour reven
t chimériques, et sa fureur poétique ne l’entraîne jamais au-delà des règles . Virgile en un mot sait conserver tout ensemble e
nt autrement que nos Poètes au sujet des Prêtres : ils suivaient pour règles et la nature et l’usage établi ; ils savaient que
d’ordinaire la dignité, et ne leur attribue rien qui ne soit dans les règles . J’avouerai pourtant qu’il s’oublie bien en quelq
ons pour Monarque un Julien, et que les lois de l’Antechrist sont les règles que nous suivons. Dégrader de Noblesse les Minist
ugle et bien ignorant pour fouler ainsi aux pieds et la raison et les règles de l’art. D’un autre côté, quelle espèce de plais
rsonnes mêmes de bon goût ! Mais le Clergé n’est pas toujours dans la règle  ? et il faut bien qu’il soit averti de ses fautes
. L’Anglais dit : « Ainsi l’homme d’Eglise renversera-t-il toutes les règles des Echecs. Le fou noir se trouvera à la place du
31 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
de laisser à juger aux autres, et que vous n’avez point appliqué les règles que vous voulez qu’on établisse. Le monde entend
oit de le mépriser, ni ne se méprise soi-même, pour pécher contre des règles contraires à celles qu’il s’est proposé de suivre
On les reconnaît par là ; et je crois qu’on peut presque établir pour règle que dès qu’on en voit quelqu’un qui fait ces sort
time son prix. On peut même dire qu’il s’y connaît, et qu’il sait les règles par où il en faut juger. Il n’ignore pas que ce q
prophète ; à établir le nouvel ordre des victimes ; à leur donner les règles de sa nouvelle théologie mystique ; enfin à débit
qu’elles y soient, quoiqu’ils fussent déchargés de la preuve selon la règle de droit, ont prouvé cent et cent fois cette néga
vont chercher dans « Saint Bernard » et dans « Saint Augustin » des « règles » pour discerner ceux qui sont véritablement sage
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
n de ses Pièces. Les Auteurs de notre Opéra suivent souvent cette règle importante. Messieurs Sédaine & Quetant mérit
Acte ne saurait être vu. Je n’en serai point un crime à l’Auteur. La règle que je propose n’a pas encore fait fortune. Il se
33 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
lus facile de composer quelques couplets malins, qu’un Poème dans les règles . Origine de la Parodie. La critique fut de
mposant des Vers de plusieurs tragiques célèbres une Comédie dans les règles  ; il s’appliquait à donner un sens burlesque à un
’elles attirent des Spectateurs. La Parodie est soumise aux mêmes règles que les autres Drames. Je terminerai cet arti
34 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
lerons dans un autre endroit. Pour abréger. Un honnête homme dans les règles du Théâtre Anglais, c’est un insigne libertin, un
nnages des débauchés, et les couronner à la fin de la pièce contre la règle de la Comédie, qui est de récompenser la vertu et
se tire mal de ce mauvais pas. Il répond qu’il « ne connaît point de règle semblable, constamment observée dans la Comédie,
 ». Et que s’ensuit-il de là ? que les Poètes ne sont pas toujours en règle . Une loi peut être très bonne quoiqu’elle ne soit
arer le défenseur de la vertu, et du respect dû à la Religion. De ces règles qu’il prescrit au Chœur nous pouvons conclure son
Dramat. Pour venir à ce but, Ben Jonson avait été obligé de violer la règle de l’unité d’action : M. Dryden n’oublie pas de f
à ce qu’il tâche de croire. Il met « une différence infinie entre les règles de la Tragédie et celles de la Comédie : et c’est
claves, des valets, des Maîtres mêmes châtiés : et tout cela dans les règles de la Justice, le devoir d’un Poète étant d’instr
e seyaitar beaucoup mieux au Capitaine Thomas :P. mais le Poète a ses règles particulières ; tout est bon à son sens pour un M
35 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
e plus difficile à décider, comme a fait le Docteur Fabricius par ses règles prétendues, qui mettent l’esprit dans une plus gr
ans une plus grande incertitude, que l’Ecriture même. Car ce sont des règles qu’on peut appliquer comme on veut. J’ai fait cet
36 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
De la tragédie ancienne et modernea. On n’a jamais vu tant de règles pour faire de belles Tragédies, et on en fait si
ré à M. d’Aubignac, dit Monsieur le Prince, d’avoir si bien suivi les règles d’Aristote : mais je ne pardonne point aux règles
r si bien suivi les règles d’Aristote : mais je ne pardonne point aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si méchante Tra
i miscuit utile dulci » ; k ce qui ne pouvait jamais être selon les règles de l’ancienne Tragédie. Je finirai par un sentime
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
attentifs à se servir de ce moyen ? Le génie seul doit donner les règles du Vaudeville. C’est au Génie seul à enseigne
re de ceux que produisit l’aimable Pannard, en apprendra plus que les règles & les leçons. On y verra que l’enjoument &
point éffrayé de la difficulté du travail. Je vais proposer quelques règles qui pourront coucourir à la perfection de nos Dra
sons ; Il ne prétendait sûrement pas que sa remarque passât pour une règle . Je vais rapporter un Vers du Satirique Français,
différens genres de l’Ariette, parce qu’ils ne contredisent point les règles générales sur lesquelles je viens de jetter un co
ation étendue de ce qu’on vient de dire en abrégé. La raison de cette règle , c’est que souvent on n’entend pas bien les parol
38 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
enté, il nous a fait connaître combien il était exact observateur des règles de l’honnête homme, en respectant les égards de l
ve dans les Femmes Savantes. Clitandre aime Henriette dans toutes les règles de la bienséance ; il la demande en mariage à son
un mot je ne trouve rien dans cette Comédie qui ne soit conforme aux règles les plus sévères de la bienséance ; et par conséq
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
ouvement du corps, qui même en quelques endroits se fait avec plus de règle , et avec plus de mesure. Mais cet autre sorte d’e
’y mêlent, et le péché s’y trouve très fréquemment, et que suivant la règle des Jurisconsultes,L. 3. et 4. ff. de leg. il fau
40 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
pas au Théâtre ? Est-ce que les femmes laissent chez elles toutes les règles de l’honnêteté, lorsqu’elles viennent à la Comédi
ce point, les usages du monde et les principes de la conscience, les règles de la politesse et les maximes de l’Evangile sont
a moindre notion de l’honnêteté ? Ils en foulent aux pieds toutes les règles les plus communes. Ont-ils de la religion ? L’on
det dicere hac præsente verbum turpe. » Les esclaves chez lui sont en règle et sur leurs gardes :Heauton. ils fuient l’occasi
blesse Romaine, elles étaient un moyen sûr de l’offenser. De là cette règle d’Horace. « Non immunda crepent ignominiosaque
x qu’il leur plaît. Reprenons. Landaus prescrit à ses filles de sages règles de conduite : elles avaient à demeurer dans une t
n’y tombe jamais. Que nous nous sommes misérablement soustraits à ces règles des Maîtres de l’Art ! à ces règles qui ont pour
es misérablement soustraits à ces règles des Maîtres de l’Art ! à ces règles qui ont pour fondement, la raison ! Sur notre Thé
chet par M. D'Urfey. Le Théâtre d’Athènes s’est vu jusqu’ici dans la règle  ; mais je tombe d’accord qu’il n’y a pas été sans
ns de quiconque se moquerait de l’existence d’un souverain Etre ? des règles à nous prescrites par sa sage providence ? des di
u les manières des autres : Aristophane lui-même n’ignorait point une règle si essentielle, quoiqu’il pratiquât le contraire.
41 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
ons ne passent dans l’esprit de ceux qui ne se conduisent pas par les règles de l’Evangile, que pour de nobles maladies de l’â
ces cendres et mes pleurs ; Je veux que de ma haine ils reçoivent des règles , Qu’ils suivent au combat, des urnes au lieu d’Ai
péché que celui qui laboure la terre. Je ne pense pas que selon cette règle on puisse justifier celui qui va à la Comédie, ni
ns l’Evangile : ils n’ont pas accoutumé d’examiner les choses par les règles que j’ai suivies. Car, comme dit l’Apôtre, "l’hom
re aux Ephésiens, Chapitre 5 vers. 3. 4. 17. et 19 qui renferment les règles de la conversation des Fidèles ; « Qu’on n’entend
t. Les pères et les mères qui ne se seront pas efforcés de suivre ces règles de l’Apôtre dans l’Education de leurs Enfants, et
42 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
Théâtre : en conséquence de ce principe je propose une méthode et des règles pour exécuter la réforme dans toutes ses parties 
ique de ceux qui ne se piquent pas de beaucoup de délicatesse sur les règles des bonnes mœurs ; étant persuadé au surplus que
43 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
sera-ce dans la licence d’une troupe de comédiens, qui n’ont point de règle que celles de leur profit et du plaisir des spect
u’elles tomberaient d’elles-mêmes si on les renfermait dans de telles règles . Qui ne voit donc que la comédie ne se pourrait s
, que de se travailler vainement à les réduire contre leur nature aux règles sévères de la vertu. Le génie des pièces comiques
44 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
t à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre, de refuser de suivre les règles que l’Eglise, où est le siège de Saint-Pierre, su
ut à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre de refuser de suivre les règles de l’Eglise ; Or, il est manifeste, cependant, qu
ependant, que les évêques et les prêtres ont enfreint ces lois et ces règles , et que le chrétien, dans l’amertume de son cœur,
45 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
étant considérés selon les principes de la Religion Chrétienne et les règles de l’Évangile g» ? Il me semble que la vérité et
ne patience et une humilité Evangéliquei ? La Religion Chrétienne qui règle jusqu’aux désirs et aux pensées, ne condamne-t-el
traire. Il dit que les Poètes de Théâtre ne travaillent pas selon les règles de l’Evangile, et vous soutenez qu’on leur a bâti
horribles étant considérés selon les principes de la Religion et les règles de l’Evangile ? Tout ce que vous dites ensuite, v
onséquence de l’un à l’autre. Le Traducteur n’a dans l’esprit que des règles de Grammaire qui ne sont point mauvaises par elle
ant considérées selon les principes de la religion chrétienne, et les règles de l’Évangile. » h. [NDE] Laurent Thirouin renv
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
dete, modestia vestra nota sit omnibus ». La raison même prescrit des règles dans le choix, et met des bornes dans l'usage des
sir unique. » Dira-t-on qu'en matière de divertissement, l'homme sans règles , sans bornes, sans ménagement, sans crainte, peut
ouvent les donne. Remue-t-il la passion, la pièce fût-elle contre les règles , ne fût-ce qu'une farce de l'Opéra comique, l'Act
nce de Condé : « Je sais fort mauvais gré à Aristote d'avoir fait des règles si ennuyeuses. » On pardonne tout à qui sait trou
leurs allures ? Qui prendra des leçons de chasteté d'une Actrice, des règles de sagesse d'un Arlequin, des principes d'éducati
me de bien qui est persuadé. Au reste, nulle maxime chrétienne, nulle règle évangélique, nul rapport à Dieu, nul mérite pour
47 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
té bienheureuse qu’ils espèrent, et qu’ils apprennent des Diacres les règles de la discipline Ecclésiastique.« Attentius eum a
n’a pas reçu ce pouvoir en vain. Dieu le lui a donné pour appuyer les règles de la discipline de l’Eglise, et afin que ce que
ient introduites dans son Diocèse ; et pour assujettir son peuple aux règles des Saints, et à la discipline de l’Eglise : et s
48 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
s à la grandeur du caractère, à l’opinion commune de son pays, et aux règles de la bienséance ordinaire. Aristophane même dans
angage en ce cas sera proportionné à leur élévation ? Et pourquoi ces règles qu’il prescrit dans une Préface, ne sont-elles pa
ns auxquelles l’usage et la bienséance doivent céder ; et alors « une règle doit être plutôt abandonnée qu’une beauté dans un
out ce qu’il a écrit, je ne saurais juger de son mérite que par cette règle  : Ex pede Herculem. Je finis par un endroit de l
elle aboutit à une mauvaise fin ; le vice y est récompensé contre la règle fondamentale de la poésie Dramatique. On y voit l
Ville. Lorsqu’on a une fois imaginé un caractère, il doit suivant la règle d’Horace subsister uniforme, semblable à lui-même
ps par rapport aux trois Unités ; de Temps, de Lieu, et d’Action. Ces règles sont établies pour cacher la fiction, pour faire
e moins dans la même ville, où d’abord elle a été mise. Cette seconde règle est une suite de la première : car l’espace du te
iscours sur les trois Unités Voyons combien le Relaps s’écarte de ces règles . Premièrement. Sa Comédie par une exacte supputat
ion de la beauté et du prix. Sur cet examen du Relaps par rapport aux règles de la Poésie Dramatique, il paraît assez que cett
les lumières d’une saine raison. Nous ne saurions donc ignorer ici la règle de notre conduite : ces exemples nous l’apprennen
mples nous l’apprennent assez ; mais nous ne pouvons abandonner cette règle sans nous rabaisser au-dessous du Païen, sans ren
composa quelque temps après un autre ouvrage où il prétend donner des règles ,De Remed. Amor. sinon de tempérance, au moins de
uerre, ne voulaient souffrir le Théâtre en aucune façon, sous quelque règle qu’on pût le réduire. Au regard des Romains, Cicé
e, qui sommes élevés dans le sein de la vertu, et obligés de vivre en règle  ; à Dieu ne plaise que nous salissions nos pensée
e plus court pour s’éloigner de tout ce qui choque la pudeur. Car les règles qu’on s’applique et qu’on se prescrit soi-même, o
, il en est d’autres capables de faire impression sur les femmes. Les règles de la bienséance en général, les lois étroites de
t point de quelle manière on doit traiter les Spectateurs suivant les règles de la vraie Poésie : le plus mauvais plat de leur
49 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
s méchants de vos principes généraux. Le 1. renverse la plus certaine règle de la bonne conscience reconnue par les Païens mê
posé au soin qu’a pris M. le Cardinal Grimaldi, de faire observer les Règles de S. Charles dans le Sacrement de Pénitence, en
50 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
licet interdum joca honesta ac suavia sint : ils sont contraires à la règle de l’église : ab ecclesiastica abhorrent régula :
ns les écritures, et qui dans le fond, comme il dit, est opposée à la règle . Saint Thomas pour adoucir ce passage si contrair
51 (1846) Histoire pittoresque des passions « [FRONTISPICE] »
ntifie l’auteur, Jules Boll, et note un autre titre : Mimicologie, ou Règles du geste et de l’éloquence dramatique fondées sur
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
acilité merveilleuse pour l’expression, réduisit la Muse Tragique aux règles de la décence & du vrai ; elle apprit à se co
t que ses Ouvrages sont devenus l’exemple du beau & le modèle des règles . Il fut couronné 12 fois, & finit ses jours â
de naturel, de force & de fécondité, sans aucune connaissance des règles  : on trouve dans ce grand génie le fond inépuisab
53 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
fait que de travailler vainement à les réduire contre leur nature aux règles sévères de la vertu. » Boss[uet]. p. 4… 141. D.
Opéra, ni la Comédie. L'amour du plaisir ne prescrit point contre les règles de l'Evangile. Le Théâtre pour être fréquenté n'e
54 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
es ne lancent pas sur lui moins de foudres. Etroitement liées à cette règle primitive, source de toutes les autres lois, qui
supérieure à tous ces nuages, n’a garde d’abandonner la sainteté des règles à la corruption de leurs transgresseurs. M. Bossu
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
& si l’Italienne doit lui être préférée. On finit par donner des règles sur toutes les parties du chant théâtral à une &a
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
ogues, quoiqu’assez semblables à la Pastorale, demandent pourtant des règles différentes. Elles sont, par éxemple, plus suscep
u’on veut trouver dans un Spectacle champêtre. Essayons de donner des règles précises de la Pastorale telle que les Nations mo
Peuple en général, & particulièrement aux Français. Quelques règles au sujet de la Pastorale. Il est nécessaire q
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
ail. L’observation éxacte de la Nature a donné naissance à toutes les règles , mais celle ci sur-tout est tirée de ce que nous
s afin de s’approcher de la Nature. Il aurait tort de ne suivre cette règle éssentielle, que dans des sujets historiques &
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
ux quelles le Comédien est obligé de se livrer ; ni lui éxpliquer les règles de son art, je ne veux parler que de la beauté de
un simple cannevas de Pièce, ou une Pantomime, pour un Drame dans les règles . Et quand nous oserons faire imprimer des Poèmes
59 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
saire d’avoir un génie neuf, élevé, nerveux, qui, ne reconnaissant de règles que son sentiment, ne bâtisse point sur le dessei
de loi que la nature : ils ont jeté les Auteurs dans un labyrinthe de règles embarrassantes et ridicules : ils leur ont mis de
60 (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324
omme il n'en faut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle , que ces divertissements profanes lui sont défend
61 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491
omme il n'en faut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle , que les divertissements profanes lui sont défend
62 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
si on ne donne point de bornes au plaisir, et si l’on ne prescrit des règles aux hommes pour leurs divertissements ; l’inclina
63 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
n Traité de obligat. Cleric. part. 2. n. 45. Il ajoute que même cette règle de bienséance est abrogée par un usage contraire,
grillées), de danger de péché mortel, de défense particulière de leur règle , et que le sujet de la pièce soit quelque histoir
qu’en particulier elle est alors permise même aux Religieux, si leur règle ne le défend pas expressément, comme si les canon
ses particulières pour une chose mauvaise d’elle-même, à laquelle les règles n’ont pas dû penser qu’il fût nécessaire de pourv
64 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
cteurs qui les ont suivis, et Saint Thomas comme les autres, avec les règles sévères qu’on vient d’entendre de leur bouche, au
65 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
ettaient reconnaissaient du moins qu’ils ne suivaient pas en cela les règles de la religion. Mais aujourd’hui qu’on a trouvé l
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
Qu’ils lisent vos Ouvrages, ils y verront la manière dont on suit les règles si recommandées par les Partisans de la Nature &a
67 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
ce est l’impiété. » Remarque. IL faut ici remarquer qu’en la Règle n’est défendu au Tertiaires d’assister à toutes s
68 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
Du Stile. A prés que le Poète aura disposé son Drame, selon les règles qu’il vient de voir, il pourra commencer à l’écri
la chaleur d’une prémière représentation, qu’à la marche & qu’aux règles générales du Drame entier. Nous voyons en éffet,
angage honnête & poli. Or, comment le pourrait-il, si l’on met en règle , que les Drames peuvent être écrits avec négligen
l’Ecaille. Les Huitres ont donc du sang ! C’est extravaguer dans les règles . Il appelle Boileau, Ce Corbeau déniché des Mont
69 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
’au Tiers ordre des Cordeliers, Augustins, Jacobins, Carmes, dont les règles ne défendent aux Confrères d’aller à la comédie.
dont les règles ne défendent aux Confrères d’aller à la comédie. Les règles des Congrégations des Jésuites n’en parlent pas,
’écoliers, d’artisans, qui les composent, ne s’échappassent malgré la règle  : il est plus prudent de se taire. Le Père Lauren
urent de Peirinis, fameux Minime, dans son Traité sur l’esprit et les règles de son Ordre (Q. 3. p. 4. n. 286.), croit qu’il e
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
ujet prêtait de mérite à un Poème ; ils l’ont même soumis à certaines règles , avant d’avoir la moindre notion des autres diffi
j’ose en pénétrer les Mistères, & que je m’enhardis a donner des règles pour la composition de ses Poèmes. Tom Jones, la
voit-on dans quelques unes de leur Comédies des Processions dans les règles , & tout ce qui a rapport à la piété. Je dirai
71 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
Théâtre reconnaissaient au moins qu'ils ne suivaient pas en cela les règles de la religion chrétienne. Mais le caractère de c
72 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
ution se fera toute entière au Public, & l’on aura soin que cette règle soit mieux observée qu’elle ne l’est aujourd’hui 
que le vice y soit laid, il faut qu’il y soit honteux. D’après cette règle , que doit-on penser de quelques Pièces comiques o
en voit peu qui se contentent des succès tranquilles de Lanoue. Cette règle , de suivre la nature, peut s’appliquer au Tragiqu
nnies des Drames tragiques ; à plus forte raison de la Comédie. Cette règle importante, toujours recommandée, est aujourd’hui
tre sera leur état ; & pour le reste, les Opéradiens suivront les règles de conduite prescrites pour les Acteurs-citoyens
pourraient faire les amis ou les ennemis des jeunes Acteurs, une des règles du nouveau Théâtre sera, que les Spectateurs n’ap
lle, succèdent à la liberté de fille*. Cependant, comme il est peu de règles qui ne puissent avoir une exception utile, celle-
rmi ceux qui auront des dispositions plus marquées pour cet art : les règles prescrites pour les Acteurs, leur seront communes
s, ou même aux Directrices : le Directeur qui contreviendrait à cette règle , pourrait être accusé par quiconque le voudrait ;
’est pas considérable, & exclus du Théâtre à la seconde : la même règle aura lieu à l’égard des filles ; & cette excl
deux. Ceux ou celles qui auraient violé sur le Théâtre quelqu’une des règles de la décence, & manqué à l’honnêteté publiqu
ont tous les jours une récréation honnête aux Citoyens : au moyen des règles ci-dessus, elle sera toujours neuve, toujours var
jours quelqu’un des Directeurs ou Directrices qui feront observer les règles , avec la plus grande exactitude. Ainsi l’on suivr
pectateurs, & de leur apprendre qu’on s’est couché & levé. La règle des 24 heures est violée, si l’on donne à la Repr
s leur rendre effroyables. *. Le sieur le Kain. *. On imitera cette règle si sage à des Spartiates, qui donnait aux filles
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
qui m’ont mis la plume à la main ; je n’ai cherché qu’à défendre les règles trop négligées, qu’à empêcher les jeunes Auteurs
74 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
théâtre, reconnaissaient au moins qu'ils ne suivaient pas en cela les règles de la religion chrétienne. Mais il s'est trouvé d
75 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
ous n’en connoissons point d’autres que celles dont l’Evangile est la règle , dont la grace de Jésus-Christ est le principe, d
t sur la scène tragique, est-il plus sûr, mes Frères, de prendre pour règle de sa conduite & de ses mœurs les maximes qu’
i les en affranchissent, une preuve de relâchement & un oubli des règles anciennes ? Ah ! je ne crains point de le dire :
imer la représentation d’un objet odieux. Si le Poète, peu fidèle aux règles de son art, vous présentoit l’idée de certains dé
& de bonne odeur, que ce soit-là l’objet de vos pensées & la règle de vos mœurs ; & que la paix de Dieu, cette p
76 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
ent jamais dû y être. Heureuse ignorance que celle qui ne sait ni les règles du Théâtre, ni les criminelles beautés des pièces
enoncé ? Il n’y a pas ici moyen d’échapper ; car l’Evangile est votre règle , dès que vous avez été baptisés, règle que vous d
per ; car l’Evangile est votre règle, dès que vous avez été baptisés, règle que vous devez suivre, à moins que vous ne voulie
là qu’il domine, en foulant aux pieds les lois de l’Evangile, et les règles de la pénitence ; qu’il vous arrache des pleurs s
à les rejeter si tôt qu’ils ne s’accordent pas avec l’Evangile, cette règle toujours vivante sur laquelle nous serons tous ju
77 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
ites, du caractère qu’Apollon fait du Héros. Car à l’examiner par les règles de l’une et de l’autre, comme nous allons faire,
78 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
oser, à faire représenter des pieces dans leurs maisons, à donner des règles de l’art dramatique, dont une bonne politique dev
en France. La fable d’Euphemie est très-mal conçue, contre toutes les règles & les usages monastiques, dont l’Auteur n’a a
t Sacrement est en réserve, ce qui est très-indécent & contre les règles . On va trouver le Confesseur au parloir ou au con
n, se rend ainsi complice des injustices de la mère, & contre les règles est seule témoin, qui seule dans ces murs me vit
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
est dis-je, que le mariage présuppose la concupiscence, qui selon les règles de la foi est un mal auquel il faut résister : co
80 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
répond, qu’en effet elle n’est pas blâmable pourvu qu’elle garde les règles qu’il lui prescrit, « qui sont de ne rien dire et
81 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
nnes actions & la punition des mauvaises. Si cette maxime est une règle du théatre, j’ai failli. Mais cette règle imagina
es. Si cette maxime est une règle du théatre, j’ai failli. Mais cette règle imaginaire est entierement contre la pratique des
i-même pour une fable, combien de traits d’histoire, de sentimens, de règles de morale, qu’il donne pour des vérités, & ju
82 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ce de Condé après avoir vu jouer une piece de cet Abbé, où toutes les règles étoient observées : Je sais bon gré à d’Aubignac,
t observées : Je sais bon gré à d’Aubignac, dit-il, d’avoir suivi les règles d’Aristote ; mais je ne puis pardonner aux règles
, d’avoir suivi les règles d’Aristote ; mais je ne puis pardonner aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si mauvaise pie
mp; de bonnes comédies que de tragédies. Les traités dramatiques, les règles , les unités, les observations roulent plus sur la
it tout étonné de se trouver si savant & si grand observateur des règles , auxquelles il n’a guere pensé. Quelle obligation
au n’étoient pas du ressort du Parlement, comme il est vrai en bonnes règles de fortification, qu’on ne doit rien souffrir sur
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
mes « si délicates et si scrupuleuses » ne sont point touchées de ces règles de la conscience. Que je crains encore une fois q
84 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
tout ce qui précède, ou plutôt nous présenterons un court exposé des règles de conduite qu’offrent aux confesseurs les théolo
remêlerons au besoin de quelques courtes réflexions. Voici d’abord la règle que suit Mgr Bouvier : nous allons citer textuell
te du décalogue.) Enfin, nous croyons devoir rapporter encore ici la règle de conduite à tenir à l’égard des personnes qui f
. Vouloir réformer et réduire les spectacles, contre leur nature, aux règles sévères de l’honnêteté et de la vertu, ce serait
85 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
. DE RIANTZ. Sagot, Greffier. Sa30. Avril 1673. Ordonnance du Roi qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’instrument
OUIS. Et plus bas, Colbert. Et scellé. Sa27. Juillet 1682. Ordon. qui règle le nombre des Musiciens et des Joueurs d’instrume
t affichée le 10. du même mois. 30. Avril 1673. Ordonnance du Roi qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’instrument
des deux Troupes de Comédiens Français. 27. Juillet 1682. Ordon. qui règle le nombre des Musiciens et des Joueurs d’instrume
86 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
tiques soutiennent le contraire. Tâchons donc de nous servir de cette règle de saint Cyprien » ; que la raison doit expliquer
ait si bien qu’il trouve que ce saint Docteur approuve la Comédie. La règle de saint Cyprien est excellente : la doctrine de
ude. Ainsi je ne désespère pas que le Père ne prouve bientôt dans les règles que la Comédie est semblable à un bon repas où to
pour l’Eglise : mais il ne s’ensuit pas qu’ils n’aient point d’autres règles à suivre que celles qu’a l’Eglise dans son gouver
remettra l’affaire à leur jugement, dans une soumission parfaite aux règles de la conscience et de la charité. On les écoute
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
ssaires, parce qu’elles sont instructives. Le voilà pour lors dans la règle en partie ; mais, par un aveuglement inconcevable
88 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
gnan, après avoir exposé les vices de notre Théatre actuel, donne des règles sûres pour l’enrichir par des beautés solides, &a
89 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
t non seulement manquer de bon sens et d’équité, et violer toutes les règles de la piété et de la bienséance, mais c’est comme
90 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
r en conserver mieux toute la force, et pour garder en même temps les règles de la langue dans laquelle j’écris. Je dois enc
91 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
plus on est obligé de le contredire ou de ne s’y prêter que selon les règles établies par la religion et les lois, en ne se pe
92 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
détruire la comédie que de penser à la réduire, contre sa nature, aux règles sévères de la vertu. César ne trouvait pas que Té
93 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
xemples qu'on y donne ? quel homme vertueux voudrait les prendre pour règle , et avoir des enfants, des amis, des domestiques
94 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
en règlement au-dessus de son siècle : ou qu’il torde et émousse ses règles  : ou, ce que je lui conseille plûtot, qu’il se re
95 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
k. [NDE] Erreur de jugement. l. [NDE] Refusent. m. [NDE] = ce qui règle la vie de la cité. n. [NDE] = le commun peuple,
96 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
n grand Pape, qui ne veut pas que dans la morale on se serve d’autres règles que de celles que nous ont laissé les Saints Père
tiques soutiennent le contraire. Tâchons donc de nous servir de cette Règle de saint Cyprien « Praeceptorum loco, etc. » lib.
réglé selon la raison, l’on doit appeler superflu ce qui passe cette règle , et défectueux ce qui ne l’égale pas. « Or est-il
son : il s’y trouve donc de l’excès quand elles ne suivent plus cette règle et qu’elles sont outrées en elles-mêmes, ou défec
êtes, et non pas de celles où l’on ne trouve rien que de conforme aux règles de la sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve
i s’intéressent dans leur jeu. Saint Clément d’Alexandrie donnant des règles pour les mœurs en bannit entièrement les Jeux de
, mais uniquement à la vérité ; souhaitant de tout mon cœur suivre la Règle que nous donne saint Benoit, « De former nos acti
97 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
t, par la peine qu’il y a toujours à contenir de telles gens dans les règles de l’honnêteté. Vit. Pat. Ruf. in Paphn.cap16. h
98 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
one, venisti42 ? » Aristote, qui, dans son Art Poétique, a donné des règles pour le théâtre, sur lesquels nos grands maîtres,
99 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
onnons à nos Confesseurs de traiter dans le Tribunal conformément aux Règles marquées par l’Eglise ceux qui contreviendront à
100 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
ille ans. Ajoutons que les Grecs eux-mêmes, en composant des corps de règles sur les plus beaux ouvrages qui avoient paru chez
te force, ce sublime, qui avoient brillé dans leurs compositions. Ces règles , ouvrages de froids méditatifs, donnerent des ent
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