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1 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
Chapitre I. De la Pudeur . L a pudeur , dit M.e Lambert, est le véri
Chapitre I. De la Pudeur. L a pudeur , dit M.e Lambert, est le véritable intérêt des f
ns plusieurs de ces idées, mais dans le fonds il est très-vrai que la pudeur , si nécessaire à la sureté des mœurs, & à la
e d’une femme, l’est encore aux charmes ce la société. Une femme sans pudeur , malgré toute sa beauté, est par là-même très-dég
toute sa beauté, est par là-même très-dégoutante. Il est vrai que la pudeur est un fard innocent, qui donne un nouvel éclat &
ans tous les temps le vice se soit efforcé d’affoiblir les loix de la pudeur , ce n’est que par les leçons du théatre, qui en a
conquêtes & de profit ; qui peut resister à ces attaques, quelle pudeur n’y succomberoit ? Le théatre ne fit-il d’autre m
intérêt public de ne pas le souffrir. Les Romains aimoient si fort la pudeur qu’ils en avoient fait une Déesse, sous le nom de
Femmes du peuple. Les Dames Romaines, qui connoissoient le prix de la pudeur , & la regardoient comme le plus beau titre de
dit lui prouver, contre le systeme de la pudicité Patricienne, que la pudeur étoit le partage des femmes du commun, mais non p
Il blâme avec raison les fausses idées du monde qui se figure que la pudeur est la vertu des seules femmes, que les hommes ne
es abusent de leur supériorité, & violent avec eux les loix de la pudeur , sans ménagement, & en changeant seulement le
l’Abbé Desfontaines sont très-vraies. Il est certain que la loi de la pudeur , aussi-bien que celle de la chasteté, est commune
péché lui soit bien invinciblement attachée, & que l’empire de la pudeur soit bien absolu. Ils rougissent quoique seuls &a
evant Dieu, qui voit tout, à qui rien ne peut être caché, pour qui la pudeur est également inutile & chimérique, puisque l
ême, & se prive du plus doux plaisir de la société, en perdant la pudeur . Il la livre au premier téméraire qui voudra s’em
même le coup mortel. Il avance ailleurs un principe qui détruiroit la pudeur . Il la donne pour un rafinement de la passion, un
e n’est ni la seule ni la principale raison, mais la loi sacrée de la pudeur & de la décence. Jamais personne n’a eu l’idé
de leurs héritiers de leur confusion ne s’en est occupé. La loi de la pudeur n’est pas le fruit d’un systeme reflechi de legis
cher cette racine empoisonnée du vice, & faire par-tout regner la pudeur  ? Il a sur le fard des idées singulieres, quoiqu’
ses applaudissemens le comble à l’extravagance. La loi délicate de la pudeur ne permet point aux femmes de s’exposer seules da
s commettre le crime, mais oublier les loix de la décence & de la pudeur  ? Le seul aspect, la seule proposition du crime s
cette honte salutaire, & met en sûreté la vertu, dont une timide pudeur redoute à tout moment la perte. La virginité Reli
est attaqué : Væ soli, cùm ceciderit non habet sublevantem se. La pudeur une fois vaincue, la victoire du péché est certai
se trouble à la parole d’un Ange : Turbata est in sermone ejus. La pudeur est une espece de maître, qui fait connoître le d
elle ne peut trop se cacher aux yeux du voleur qui veut l’enlever. La pudeur , dit Tertullien, est la fleur de toutes les vertu
lité ; qu’on le coupe, & qu’on le jette au feu. Chaque vertu a sa pudeur , pour ainsi dire. La chasteté rougit, la crainte
ment. Il ne faut aux Saints, dit S. Ambroise, qu’une vertu qui est la pudeur  : Sanctis una competit virtus pudor. Cette pens
a rigueur fausse. Plusieurs vertus sont nécessaires à la sainteté. La pudeur n’est pas même proprement une vertu ; ce n’est qu
ant leur péché avoient toutes les vertus. Ils ne connoissoient pas la pudeur , dont ils n’avoient pas besoin. Dieu éleva ce rem
rien dans votre sermon qui convienne à des actrices. Il a raison, la pudeur est étrangere sut leurs terres, malgré l’air de p
destie. Une Soubrette, une Amoureuse, une Confidente, jouent-elles la pudeur  ? Il faut porter sur la scene un front d’airain,
té, de frivolité, de plaisanterie, de galanterie. Rien n’y demande la pudeur , & tout la bannit. Tout le monde s’en moquero
le théatre, plus aguérie, plus libre ; plus hardie que les autres. La pudeur consternée & honteuse, quel rôle joueroit-ell
eurs morales & leurs graces ont établi leur trône, & forcé la pudeur & la vertu de rendre les armes ? S. Cyprien p
Naziance, est un langage très-énergique, qui découvre la perte de la pudeur , Calcatum pudorem prodit . L’Abbé Rupert l’appel
. Le P. le Moine, dans l’ouvrage que nous avons cité, demande si la pudeur , qui est une vertu défiante & timide, qui rou
la mêlée repousse & renverse tout. Telle est la chasteté & la pudeur sa protectrice. Elle fuit les occasions, & se
c’est la philosophie de la religion & de la vertu. On compare la pudeur à l’Hermine, espece de Belette, qui se trouve dan
à la parure du corps. On prend ce petit animal pour le symbole de la pudeur , avec ces mots : Malo mori quàm fœdari  ; parce
La premiere chasteté doit s’exercer sur nous-mêmes, & la premiere pudeur est celle qui nous dérobe à nos propres regards,
tre premier amant, & de tous le plus libre ? Qu’est devenue votre pudeur  ? Vous vous respectez moins que ceux qui vous man
lus indécens, dont vous vous repaissez, & vous croyez avoir de la pudeur . Vous auriez beau être enveloppé des voiles les p
e chanter des chansons lascives ; quoique vous soyez sans témoins, la pudeur malheureusement exilée n’habite plus dans votre c
ils se doivent à eux-mêmes un très-grand respect, plus étendu que la pudeur , puisqu’il exclud la familiarité, & qu’il ord
2 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
cœur des femmes, à qui la douceur et la patience, la soumission et la pudeur , la compassion et la charité, sont des vertus pre
ionnaire qui n’est que trop à la mode, est venu nous ôter ce reste de pudeur , et les personnes qui y ont le plus travaillé, so
de Dictionnaire, et s’en tenir à celui de l’Académie, qui a ménagé la pudeur de la Langue Française ; nous commencerions à bie
cette différence, qu’elles y conservèrent leur raison en y perdant la pudeur  ; et que celles dont nous parlons y perdant ordin
erdant ordinairement la raison, ne sont plus en état d’y conserver la pudeur . Jeu et luxe, bassette et lansquenete, mouches et
r se rappellerait insensiblement à l’amour, et aux lois exactes de la pudeur . A la vérité le point le plus difficile de toute
3 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. La pudeur est l’apanage des femmes ; et c’est en supposant
la délicatesse de leur constitution, que pour ne point blesser cette pudeur , qui doit être l’âme de toutes leurs actions. Mal
usique et la Danse ont été les premiers écueils, où la modestie et la pudeur du sexe ont fait naufrage. Sans chercher une époq
4 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
ec force contre cet abus : Il reproche aux Chrétiens de quitter toute pudeur avec leurs habits, et de l’ensevelir dans les bai
e cherchent qu’à faire montre de leur beauté, en se dépouillant de la pudeur avec les habits ; mais par là même elles sont con
ublics, et qui prostituent aux yeux lascifs, des corps consacrés à la pudeur  ? Car lorsqu’elles s’exposent ainsi nues à la vue
e celles que vous y faites : Toute honte est bannie, l’on y quitte la pudeur avec les habits ; et les membres vierges devienne
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
dicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante ; et la pudeur toujours offensée, ou toujours en crainte d’être
es tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur , vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets
6 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
n ; en un mot, toute femme qui s’expose en public, est une femme sans pudeur , la perte de la pudeur entraîne celle de l’honnêt
mme qui s’expose en public, est une femme sans pudeur, la perte de la pudeur entraîne celle de l’honnêteté qui est l’âme des b
es mœurs : nos femmes vivent en public, elles n’ont par conséquent ni pudeur , ni vertu. Le raisonnement est simple, et il n’en
n de la choisir facile à détruire. Il suppose qu’on lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la pude
lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes par la nature. Je le croi
qu’une décence passive, ne remplisse pas l’idée que nous avons de la pudeur , et que par conséquent la preuve de M. Rousseau s
reuve de M. Rousseau soit insuffisante contre ceux qui veulent que la pudeur qui résiste soit une vertu factice, et un devoir
, et un devoir de convention ; ce n’est pas là ce que je prétends. La pudeur naturelle interdit-elle aux femmes la société des
peut-il le penser ? La société sans doute à multiplié les lois de la pudeur , et quelque capricieux que soit l’usage, le sexe
s’y conformer : mais dans ce qui n’est pas prescrit par la nature, la pudeur d’un pays n’est pas celle d’un autre. Chez les Gr
, celle-là est honnête et décente, qui observe ce que lui prescrit la pudeur , l’honnêteté, la décence des mœurs du pays qu’ell
ur famille ; de toutes les vertus morales il ne leur accordait qu’une pudeur farouche ; il leur ôtait même cette bonne réputat
e exceptées. » Que les écrits des femmes ne soient pas passionnés, la pudeur seule peut en être la cause ; que M. Rousseau et
par la honte, n’en deviennent que plus séduisants ; en les gênant la pudeur les enflamme. Ses craintes, ses détours, ses rése
e la douceur au refus : le véritable amour possède en effet ce que la pudeur lui dispute. Ce mélange de faiblesse et de modest
ge des coquettes, de rendre l’amour plus séduisant que ne fait ici la pudeur . Si l’amour physique était un mal, la pudeur sera
isant que ne fait ici la pudeur. Si l’amour physique était un mal, la pudeur serait donc la plus redoutable de toutes les ench
, la plus pernicieuse de toutes les leçons. Or, selon M. Rousseau, la pudeur est non seulement une vertu, mais la première ver
non seulement une vertu, mais la première vertu d’une femme : sans la pudeur une femme est coupable et dépravée. L’amour que l
e : sans la pudeur une femme est coupable et dépravée. L’amour que la pudeur enflamme, qu’elle rend plus touchant et plus tend
e heureux, il n’est pas brutal, il est honnête. Il n’outrage point la pudeur , il la respecte, il la sert ; il lui laisse l’hon
qui doivent se combiner ensemble. Ainsi l’amour y a pour compagnes la pudeur , la fidélité, l’innocence ; tous ces caractères a
étaient moins douces, moins séduisantes, etc. » S’il est vrai que la pudeur qui inspire si bien l’amour, et dont les craintes
que la passion ne l’eût dit sans elle : s’il est vrai, dis-je, que la pudeur soit une vertu, l’amour qu’elle inspire n’est don
ait donc, ce me semble partager les éloges que M. Rousseau donne à la pudeur . « Les douces émotions qu’on y ressent n’ont pas
raction des personnes. Selon M. Rousseau, « dans une grande ville, la pudeur est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont
nt à sa censure. Si on lui dit que les femmes sauvages n’ont point de pudeur , car elles vont nues, il répond que « les nôtres
7 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
e Ecriture ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux Spectacles, la pudeur le leur devrait défendre: Lors que l'Ecriture com
résentations de l'impureté, et comment s'exposera-t-il à perdre toute pudeur dans ces Spectacles, pour pécher après avec plus
et l'ordre de la discipline Evangélique , ne peuvent souffrir que la pudeur et l'honneur de l'Eglise soient souillés par une
8 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
s ornemens dont on s’embarrasse, et l’étalage qu’on fait de ce que la pudeur voudroit qu’on cachât. Quoi de plus opposé, en ef
’Ephese, Que les femmes, dit-il, se parent d’un vêtement honéte, avec pudeur et modestie, non point avec des tresses, ni avec
9 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
lement ils y assistoient, mais comme s’ils eussent conspiré contre la pudeur de leurs femmes & de leurs filles, ils leur l
avoit si bien gagné les femmes à Rome, que malgré la délicatesse, la pudeur , la timidité, la pitié naturelle de leur sexe, el
regrette ce cruel triomphe. Mais pour le théatre, où il n’y a que la pudeur à sacrifier, & où l’on étale au grand jour to
ous moins vicieux que n’étoient nos ancêtres, lorsque des femmes sans pudeur , la honte de leur sexe, formoient un corps distin
leur centre, tout est facile, tout est agréable, foiblesse, timidité, pudeur , religion, elles bravent tout. Est-ce un homme, e
s subalternes, où des couplets licencieux provoquent aux dépens de la pudeur les éclats de rire d’un peuple grossier. En effet
e lui ; les anathèmes de l’Eglise, on les méprise ; les alarmes de la pudeur , on s’en joue ; barbarie chez les Grecs, qui en e
sparent sur le crime, on y familiarise en le déguisant, on soulage la pudeur en l’affoiblissant, on les flatte d’assez de vert
10 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
t jamais besoin de reforme. Indépendamment de la religion & de la pudeur naturelle qui en firent toujours un devoir, la ho
par la passion, sans apprendre à cette école à mépriser, à braver la pudeur qui retient, la loi qui défend, le remords qui tr
s feuilles qui servent plus à montrer qu’à adoucir leur confusion. La pudeur fut donc la premiere loi imposée au pécheur, dont
c’est par sa faute, cent fois des restes de réligion, des retours de pudeur , lui font le procès sur son impudence ; & si
apologie porte à faux à tous égards. 1.° Les Actrices, par-tout sans pudeur , paroissent dans les provinces avec aussi peu de
 : on n’oseroit pas même y paroître couvert, on y seroit ridicule, la pudeur y est déplacée. On en voit, il est vrai, jusqu’au
ges de vos adorateurs. Y pensez-vous ? & qui est la dupe de cette pudeur de commande, de ces rebuts apparens, tandis que p
t renoncé, ébranler leur vocation, inspirer des regrets, affoiblir la pudeur , faire gémir sous le joug de la clôture & de
11 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
purifié la Comédie, et d’en avoir retranché ce qui pouvait choquer la pudeur , et blesser la chasteté des oreilles ; il a réfor
u sur le Théâtre, et l’on faisait couler insensiblement dans l’âme la pudeur et la Foi, avec le plaisir et la joie. Mais Moliè
alliance très étroite ensemble, que le Démon attaque ordinairement la pudeur des Vierges avant que de combattre leur Foi, et q
ès avoir répandu dans les âmes ces poisons funestes, qui étouffent la pudeur et la honte ; après avoir pris soin de former des
fiter de sa chute. Et comme d’un côté Molière enseigne à corrompre la pudeur , il travaille de l’autre à lui ôter tous les seco
bornes à son insolence. Mais s’il lui restait encore quelque ombre de pudeur , ne lui serait-il pas fâcheux d’être en butte à t
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
e l’Indécence. L’ opéra-Bouffon ne se piquat jamais de ménager la pudeur . Ses Drames de la fin du siècle passé, ceux qui f
héâtre les Dames se couvrir de leur éventail, en feignant une extrême pudeur . En un mot, il paraît s’être fait un genre de l’i
qu’ils sçavent èxprimer avec délicatesse ce qui pourrait allarmer la pudeur  ; parce qu’ils étendent un voile léger sur les ob
ste, dans la Tragédie Grecque d’Iphigénie en Tauride ? ce Prince, par pudeur , ne veut pas dire à sa sœur quel crime a commis s
t être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’image (5). …… …… Je ne pu
des indécences qu’il contient. Je trouve dès la prémière Scène que la pudeur doit commencer à s’allarmer. Servir chez des fem
e la Fée Urgèle. Tout conspire dans ces deux Drames à faire rougir la pudeur . Le sujet est contre la décence ; l’intrigue &
13 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
rale ne souffre pas des images obscénes, & les votres le sont. La pudeur est forcée de baisser les yeux, & n’est point
onde politique qui veut perpétuer le genre humain, en proscrivant une pudeur meurtriere. C’est ce qui mettoit les courtisannes
st faire beaucoup de grace à un libertin qui ne connoît aucune loi de pudeur , ni pour lui-même, ni pour le Peintre, ni pour le
ncieuse traduction en vers des métamorphoses d’Ovides, a répandu sans pudeur , une infinité d’estampes, la plupart aussi licenc
lus vives ; & pour mieux étayer leur vertu, Dieu leur a donné une pudeur plus timide & plus délicate. Il est donc de l
ture, sur les décorations. L’olympe & le théatre ont fait avec la pudeur , un divorce éternel. Eh ! que resteroit-il à Venu
i nous semblent blesser la modestie, ne sont que du marbre taillé, la pudeur qui s’en offense, une foiblesse d’enfant. Ce véné
vivifiante : Venus en pagne, c’est la Sagesse. Donnons des leçons de pudeur  ; ce n’est pas une Minerve armée de pied-en-cap,
nt les maisons des Payens, avoir fait la description des nôtres. Sans pudeur & sans crainte ils remplissent leurs maisons
14 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
ne trouble dans leurs passions, et se plaindre de la raison et de la pudeur si importunes et si contraignantes : dites que to
rdeur des mauvais désirs sort du milieu de ces flammes : dites que la pudeur d’une jeune fille n’est offensée que « par accide
15 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
s] […] l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la pudeur offensée. »ea Quel galimatias est ceci ? Qu’est
ce que c’est que l’image du Vice à découvert qui ne choquait point la pudeur des Anciens ? Qui peut donc mieux offenser la pud
hoquait point la pudeur des Anciens ? Qui peut donc mieux offenser la pudeur que le Vice à découvert ? Pour la ménager cette p
ux offenser la pudeur que le Vice à découvert ? Pour la ménager cette pudeur , il faut donc absolument suivant votre système ne
tueuses, mais tant soit peu sensées, prêcher toujours la raison et la pudeur à leurs filles ; tant qu’elles sont dans leurs ma
dié à la former pour le beau monde : il l’a fait rougir d’avoir de la pudeur  ; elle baissait les yeux à la moindre équivoque,
la licence de leur conduite avec les hommes et pour les rappeler à la pudeur par l’exemple des Animaux vous allez chercher vot
16 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
st arrivé que le libertinage des Acteurs ait donné quelque peine à la pudeur des Ames Chrétiennes, il ne faut en cela qu'imite
ils défendaient expressément d'y mêler aucune chose et contraire à la pudeur et aux bonnes mœurs. Il est certain qu'autrefois
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
i en sont l’âme, lui paraissent être des écueils où la modestie et la pudeur échouent presque toujoursav. Le caractère de l’op
riettes l’indécence en action ; comme tout conspire à faire perdre la pudeur , d’abord par le sujet qui est contre la décence,
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
ur avoir trop à rougir qu’elle ne rougit plus ; et, si quelquefois la pudeur survit à la chasteté, que doit-on penser de la ch
eur survit à la chasteté, que doit-on penser de la chasteté, quand la pudeur même est éteinte ? « Supposons, si l’on veut, q
raire aux vœux de leur baptême, comme des esclaves exposées en qui la pudeur est éteinte ? quand ce ne serait que par tant de
19 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
& en un mot, de tous les divertissemens qui choquent la piété, la pudeur & la modestie Chrétienne ; sur quoi je prie d
s épurés, ne laissent pas de faire craindre de grands dangers pour la pudeur & les autres passions qu’ils peuvent faire na
rner la piété & la Réligion en ridicule, de rendre méprisables la pudeur & la modestie, d’autoriser les foiblesses les
mmunément qu’on y perde le précieux thrésor de la Grace, & que la pudeur y recoive des atteintes mortelles auxquelles on n
ommages ; & n’est-ce pas là pour donner une étrange atteinte à la pudeur  ? Il n’est pas permis de dire toutes choses : mai
au lieu que l’état présent de la comédie ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d
ans péché qu’on joue des comédies scandaleuses, il souffriroit que la pudeur , que la piété, que la charité, que les autres ver
hoisit ordinairement pour ces assemblées, comme étant l’ennemie de la pudeur & la confidente des crimes, donne de la hardi
d. La femme qui étoit allée au spectacle chaste, en revient sans pudeur . Diabolus artifex quia idololatriam per
dum consuescit videre. Id. Ibid. A ces spectacles on met bas la pudeur , on devient plus hardi à commettre le crime, on a
ecundiæ potest esse ubi saltatur ? Ambr. Lib. 3. de Virg. Quelle pudeur peut-on trouver là où l’on danse ? Cinq
vice est toujours excusé, où le plaisir est toujours justifié, où la pudeur est toujours offensée, dont les expressions cache
hommes scandaleux ; d’aller contempler avec curiosité des femmes sans pudeur , trop semblables à ces syrenes dont parle le Prop
d à la vertu, & qui souvent attaque l’innocence, sans allarmer la pudeur  ? Appellerez-vous honnêtes les expressions libres
passion criminelle révolte quiconque n’a pas perdu tout sentiment de pudeur , l’esprit ne l’écoute que froidement, qu’avec cra
a soin de cacher la mort. De-là tous ces agrémens que l’ennemi de la pudeur a pris soin de répandre sur les spectacles ; de-l
autre sexe ; sans parler de ces criminelles affeteries de femmes sans pudeur , qui par leur air languissant, par le son de leur
20 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
ice triomphe il s’est trouvé de pieux Courtisans, et des lieux que la pudeur , et leur infamie empêche de nommer Dieu a fait so
à ces ébats que ceux qui disent ou font des actions qui offensent la pudeur ou les bonnes mœurs sont sévèrement châtiés encor
le relevant son teintg et baissant ses yeux augmente sa beauté par sa pudeur et sa modestie : et en même temps elle est aimée
21 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
urs. Conduisez vous donc de même à l’égard des choses qui blessent la pudeur  ; & si vous voulez que nous croyions que vous
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
s sur le théâtre. Les païens mêmes croyaient qu’un sexe consacré à la pudeur , ne devait pas ainsi se livrer au public, et que
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
imes en leur faisant jouer des personnages gothiques et ridicules. La pudeur , l’innocence, la piété et la justice, n’y paraiss
res, qu’ils ne respectent pas même la Divinité. Pour faire expirer la pudeur , sans la faire rougir, ils dépouillent le ciel de
24 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
orphoses d’Ovide, qui ne sont que les délires d’une imagination, sans pudeur  ? A quoi servent ces Arlequins, ces actrices, ces
s prononce & les étale ? Qui lui donne la dispense des loix de la pudeur  ? L’indécence n’y est-elle pas plus révoltante &a
personne n’ira révérer une sainte, admirer un Apôtre ; & dans la pudeur , la simplicité, qui devineroit la Déesse de Cythè
es écrans, les bijoux, que sçai-je ? De quel côté qu’on se tourne, la pudeur est forcée de baisser les yeux. Les Catholiques n
25 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
Je crois cependant que l’Auteur n’a pas eu cette intention ; mais la pudeur ne lui pardonne pas la suite de ce spectacle. Les
ettant en apparence les droits de la modestie à couvert, rassurent la pudeur que la licence eût révolté, & met à son aise
ue la licence eût révolté, & met à son aise le libertinage que la pudeur eût combattu. C’est un corsaire qui arbore le pav
l’avantage qu’il voudroit en tirer pour l’autoriser. Un sexe dont la pudeur fait la gloire, dont l’immodestie est un poison v
luxe extravagant, une licence impudente, un sacrifice entier de toute pudeur & de toute honnêteté, voilà les mœurs de notr
26 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
femmes hardies qui par leurs désordres enseignent à leur sexe que la pudeur est ignoble & puérile ; ces brillantes débauc
ur vie par les infamies du Tabarinage, & fait cent fois rougir la pudeur , pour exciter les ris insensés de la populace. Ra
idicules, ta corruption toujours excusée & toujours plaisante, la pudeur toujours offensée & toujours en crainte d’êtr
nfamies, où la vertu est toujours ridicule, la corruption excusée, la pudeur toujours offensée. Nous en conclurons sans balanc
st le ton du monde, & aujourd’hui le ton du vice. Cette écorce de pudeur , ce fard de retenue n’en rend que plus redoutable
27 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
la comédie est une école d’impureté, et le lieu où l’on prostitue la pudeur . Salvien Evêque de Marseille dit, que de son temp
ir, n’en a pas pour cela retranché tout ce qui peut encore choquer la pudeur , et blesser la chasteté des honnêtes femmes. Tert
t les Filles prostituées qui s’y adonnent ; car peut-il y avoir de la pudeur où l’on danse ? Vous voyez par là, Mères Chrétien
our les apaiser. Je n’ose pas vous parler des offenses que souffre la pudeur  ; j’ai cru néanmoins qu’il n’était pas mal à prop
de deux sexes, ne donnent-ils pas un juste sujet de craindre pour la pudeur des Filles qui s’y adonnent ? N’appréhendez-vous
28 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
tendre ? Les Bouffons appréhendent-ils de faire rire aux dépens de la pudeur  ? Si la Tragédie représente des parricides, il fa
erme qui révolteroit aujourd’hui, n’avoit rien autrefois qui gênât la pudeur  ; d’ailleurs, les objets que l’on voit tous les j
29 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
e les hommes, sublimes ou détestables. » Page 150. « La honte et la pudeur sont dans les femmes inséparables de l’honnêteté.
t point être la vertu de M. Rousseau. XXXVIII. Fausse réfutation ! La pudeur ou timidité naturelle, qui naît de la délicatesse
nnête et du beau ? Mais l’honnête et le beau se trouvent-ils dans une pudeur artificielle et d’éducation, plutôt que dans la c
30 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
fois l’an. On ne sait pas bien quel était ce jour de modestie, et de pudeur . Le Jésuite Lacerda prétend que l’unique fois, où
faire le métier infâme d’exposer en vente, si j’ose parler ainsi, la pudeur de ces malheureuses. Pour être reconnus ils porta
31 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
ndant de la vie. Partant s’il vous reste quelque peu de sagesse et de pudeur , cessez de contempler les Cieux et de rechercher
32 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
idicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en danger d’être v
ur prouver que la représentation de ses tragédies est dangereuse à la pudeur . Ce grand tragique a consigné ces sentiments dans
cience, en apaisent les scrupules et en effacent insensiblement cette pudeur importune. Entre tous les plaisirs dangereux pour
à braver le sacrilége ; où une danse voluptueuse de nonnes alarme la pudeur et la religion ; où l’on trouve l’excès, la venge
t la danse, qui en sont l’âme, comme des écueils où la modestie et la pudeur échouent presque toujours. « Les parents, continu
33 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
iabolo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » La raison et la pudeur le défendraient, si l’Ecriture ne le défendait pa
y voit jusqu’à des pères de famille, imbéciles ou libertins, et sans pudeur . Et tandis que la malignité n’épargne aucun état,
c cogitare ? » En voyant avec plaisir le tableau du crime, on perd la pudeur , on s’enhardit, on apprend à faire ce qu’on s’est
es. Pour nous qui faisons profession d’avoir de bonnes mœurs et de la pudeur , nous nous abstenons de vos plaisirs, de vos pomp
hant, discours, sentiments, tout se réunit pour perdre les cœurs : la pudeur souffrirait d’en tracer le tableau : « Quis integ
34 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
ence, en appaisant les scrupules, & effaçant insensiblement cette pudeur importune… ainsi, soit que le spectacle ne cause
ction, tout dans les Drames de ce Théatre, conspire à faire rougir la pudeur . » Et vous, Madame, vous oserez avancer, que nos
la vraisemblance est rigoureusement observée, aux dépens-mêmes de la pudeur . Ce n’est pas tout : lisez encore ce qu’ils disen
ver que ses piéces, & celles de Corneille, sont pernicieuses à la pudeur . Qu’elles ont été les piéces de Quinault, né en
lement opposées aux maximes du Christianisme, & pernicieuses à la pudeur  ? Ce n’est donc pas l’utilité de la Comédie, mais
mœurs, moins de Réligion, moins de fidélité dans les femmes, moins de pudeur dans les filles, moins de docilité dans les enfan
4°. Si l’usage des bains communs aux deux sexes, étoit si opposé à la pudeur , pourquoi donc a-t-il été souffert pendant tant d
uis requirat ? Il les regardoit comme la ruine des mœurs & de la pudeur  : spectaculum expellens gravissimos mores… evacu
sse à l’école de l’impureté, & où tout conspire à faire rougir la pudeur  ? La demande étoit embarassante, & la Marquis
amp; criminels, parce que les plus honnêtes attaquent secrettement la pudeur , & qu’elle y est toujours offensée, ou toujou
ites & criminels, parce que le sexe, qui devroit avoir le plus de pudeur , n’y est occupé qu’à détruire celle de l’autre. M
nt peu à peu les remords de la conscience, effaçant insensiblement la pudeur . D’Aguesseau. 19°.Illicites & criminels, parc
35 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
nd on a lu le portrait divin et presque magique que vous faites de la pudeur . Il ne sortira jamais de votre plume rien de si b
e dépose contre vous ? L’image positive que vous vous êtes fait de la pudeur , suppose nécessairement une estime et un goût int
omme vous ne fait point de Roman. En nous présentant les traits de la pudeur , vous nous autorisez à penser que vous croyez ces
, c’est dans une nuit que votre imagination a tracé le portrait de la pudeur . Vous êtes dans l’état d’un homme dont j’ai lu au
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
ais jamais anéantie, peut être regardée comme la premiere cause de la pudeur . Elle est puissamment aidée à la produire, &
efforts pour nous l’obtenir. Il est sans cesse en garde, ainsi que la pudeur , contre les moindres traits qui peuvent effleurer
37 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
itez visibles, & n’est-ce pas la donner une étrange atteinte à la pudeur  ?…… Qui sont ceux qui sont avides de ces plaisirs
qu’il est presque toûjours l’écueil de l’innocence, le tombeau de la pudeur , le theatre de toutes les vanitez mondaines, &
38 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
3. qu’il a composé des Vierges, dit ainsi : « Que peut-il y avoir de pudeur où l’on danse ? Certainement vous autres, saintes
on choisit ordinairement pour les danses, comme étant l’ennemie de la pudeur , et la confidente des crimes, donne du courage au
39 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
isir à voir les impuretés du Théâtre ? est-ce afin qu’en y perdant la pudeur , il devienne plus hardi pour commettre le crime d
ne homme qui voient tout un peuple ardent et attentif à regarder sans pudeur des actions si infâmes ? n’y apprennent-ils pas c
40 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
ce ce pernicieux dessein. Seroit-il possible de se le dissimuler ? La pudeur y est toujours outragée, souvent par les expressi
41 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
si lors même qu’on est le plus eloigné de tout ce qui peut blesser la pudeur , il en coûte tant pour se conserver dans la puret
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
beaucoup plus loin qu’on ne pense ; ils n’attaquent pas seulement la pudeur et la foi, ils favorisent encore l’orgueil, l’amb
43 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
ux du peuple d’être les Acteurs d’un spectacle le plus contraire à la pudeur , et que Caton, averti que sa présence gênait le g
plus honteux et les plus naturels ; de ce que des femmes oubliant la pudeur du sexe, osent faire sur un Théâtre et à la vue d
44 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
blessures. Dieu a fait à l’homme une grande grace, de lui donner une pudeur naturelle qui inspire l’horreur du crime & en
45 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
oreilles & leurs yeux à des paroles, à des objets qui blessent la pudeur , n’en reçoivent pas la moindre impression ! Qui p
46 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
eçons de toutes les passions. Les assauts que livre la Comédie à la pudeur , ne sont pas le seul reproche qu’on ait à lui fai
47 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
Ordonnance, et particulièrement les personnes de l’autre sexe que la pudeur devrait en détourner avec plus de soin. Et à l’ég
48 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
n’avoient pas assez d’autres tentations. Les parties du corps que la pudeur vous fait cacher, pourquoi les présentez-vous à n
ume que malgré leur licence, ils ménagent assez la foiblesse & la pudeur de cet âge, pour ne pas lui faire la confidence &
ions, y courent les plus grands risques. Une vertu plus délicate, une pudeur plus timide, un caractere plus foible doit donner
pere, à qui elle explique les sentimens qu’il ignoroit, en fille sans pudeur  : Ah Colin ! ah mon pere ! que mon bonheur vous
e juger indigne de la rose une fille qui oublie toutes les loix de la pudeur  ? Quoi de plus scandaleux que de faire prendre to
49 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
ion & la représentation d’une Comédie, n’ayent rien qui blesse la pudeur Chrétienne & la morale Evangélique. Les accid
. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuvent rien apper
50 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
ion & la représentation d’une Comédie, n’ayent rien qui blesse la pudeur Chrétienne & la morale Evangélique. Les accid
. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuvent rien aperc
51 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
les regarde pas, ajoûte-t’il, comme des Esclaves exposées, en qui la pudeur est éteinte, quand ce ne seroit que par tant de r
52 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
ble dans les comédies les plus honnêtes, qu’il attaque secrètement la pudeur . Que ce soit ou de plus loin ou de plus près, il
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
pée à la comédie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la pudeur , de la piété et de la religion, si on y va souven
54 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
rte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de pudeur , en avoient elles-mêmes de l’horreur. Car comme i
tes, les actions ne blessent point ouvertement la bienseance & la pudeur , quoyque je ne tombe pas d’accord que toutes ces
, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque teste de pudeur  ; que dans les comedies mêmes les plus boufonnes,
jamais été, cette horreur que l’on marque pour tout ce qui blesse la pudeur , ou qui enseigne ouvertement le crime, est plûtos
55 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
mmes du monde. Il n’y a, disoit-il, de belle rougeur que celle que la pudeur enfante, & de belle blancheur que celle que d
sortir de l’enfance, étoit de pourpre, pour leur donner des leçons de pudeur  : Pudoris & verecundia argumentum & orna
udeur : Pudoris & verecundia argumentum & ornamentum. Cette pudeur obrînt la grace d’un Roi de Macedoine (Demetrius)
auvaise Ambassadrice. Elle suppléeroit par du rouge à la livrée de la pudeur  ; mais le Senat s’y laisseroit-il prendre ? Il la
56 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
ire qu’ils ne sauroient perdre. Voyez Angélique, elle n’a pas plus de pudeur qu’Armide ; elle joue au pauvre Roland un tour qu
notre honneur ne prendroit presque rien sur nos plaisirs ? Cet air de pudeur feroit foi. Qu’il nous en a coûté pour nous rendr
ingénieusement rendu est celui de tous les théatres où les amans sans pudeur & les Amantes, les Actrices sans décence, quo
ide où elle lui fait des reproches d’avoir peint la Déesse Venus sans pudeur & sans vertu ; c’est une querelle faite injus
57 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
e tout dire & de tout faire sans conséquence. D’abord un reste de pudeur fit garder une partie des habits du sexe, on ne s
veillent l’idée d’un autre sexe, enhardissent à secouer le joug de la pudeur . Ces couleurs si vives peignent le feu de la pass
ire les femmes prennent un air hardi, effronté, décidé, étourdi, sans pudeur , jurent, boivent, &c. comme des Grenadiers, o
tous les autres gens de bien : hypocrisie de probité, de fidélité, de pudeur , de respect, de soumission, de douceur, &c. U
58 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
rte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de pudeur , en avoient elles-mêmes de l’horreur. Car comme i
tes, les actions ne blessent point ouvertement la bienseance & la pudeur , quoique je ne tombe pas d’accord que toutes ces
, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque reste de pudeur  ; que dans les comedies mêmes les plus boufonnes,
jamais été, cette horreur que l’on marque pour tout ce qui blesse la pudeur , ou qui enseigne ouvertement le crime, est plûtos
59 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
eux des Théâtres subalternes, ils s’embarrassent peu de montrer de la pudeur et de la retenue, de quoi on ne leur tiendroit pa
e calcul. Il est tellement de l’essence de ces vils Spectacles que la pudeur y soit offensée, et les auteurs y sont si fidèles
sopher tend à détruire tous les principes sur lesquels sont fondés la pudeur , l’amour conjugal, l’attachement des pères pour l
l’arrogance, les grands airs. Tout n’est pas perdu, s’il reste de la pudeur . Mais comment un homme (je peins les faits) qui t
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
t s’attendrir à son Spectacle favori, & pour la première fois, la pudeur timide put lever les yeux sur le Théâtre Italien.
individu. Représentez-nous des femmes sans modestie, sans vertu, sans pudeur , dont les regards hardis font baisser la vue aux
61 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
vice est toujours excusé, où le plaisir est toujours justifié, où la pudeur est toujours offensée, dont les expressions cache
hommes scandaleux ; d’aller contempler avec curiosité des femmes sans pudeur , trop semblables à ces sirènes dont parle Isaïe9,
62 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
udique irritée, & la récompense d’une danseuse, qui a perdu toute pudeur . Quel spectacle ! On y voit le Fils de Dieu renve
amne les spectacles par aucun passage formel. Mais ils disent, que la pudeur suffit pour nous apprendre nostre devoir, si l’Ec
nfer a inventez de nos jours pour tendre des pieges plus assûrez à la pudeur , puisque même par pudeur & par une loy d’Augu
urs pour tendre des pieges plus assûrez à la pudeur, puisque même par pudeur & par une loy d’Auguste, les femmes Payennes
odestie, qu’elles disputent avec les Comediennes, à qui aura moins de pudeur . Ce Magistrat, cet homme âgé, ce pere, cette mere
63 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ectacles de turpitude, où l’on n’observait nulle bienséance, et où la pudeur était offensée par des postures et des représenta
s les plus honteux et les plus naturels ; où les femmes perdant toute pudeur , font, à la vue de tout le monde, ce que les plus
ns se prostituent à toutes sortes d’abominations ; où des filles sans pudeur donnent des leçons de libertinage à celles qui n’
avoir dit et fait tant de choses contre les bonnes mœurs et contre la pudeur , on s’en prenait à Dieu par d’horribles blasphème
sir sensuel dans l’âme des spectateurs, et de dresser des pièges à la pudeur . Voilà pourquoi plusieurs Docteurs qui ne sont pa
64 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
les airs tendres et passionnés des Acteurs, les tours délicats sur la pudeur et l’amour profane, les traits satiriques, lâchés
65 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
on des mœurs… (p. 16. 17.) des Ecrivains dangereux, des hommes sans pudeur , ennemis de l’autorité & du Christianisme, do
la corruption des mœurs… des déclamateurs dangereux ; des hommes sans pudeur , ennemis de l’autorité & du Christianisme don
d un thyrse à la main, elles fouloient aux pieds les sages loix de la pudeur  ; des demi-robes parsemées des couleurs de la déb
; pour faire disparoître du milieu de nous jusqu’à l’ombre même de la pudeur . Beau Sexe, à qui nous avons assigné cette pudeu
l’ombre même de la pudeur . Beau Sexe, à qui nous avons assigné cette pudeur pour appanage, que venez-vous faire dans ces lieu
on étoit le seul bien que nous eussions à ménager ; & comme si la pudeur n’étoit rien, ils ne cessent de s’acharner contr’
n mille manieres que la morale n’est qu’une science frivole…. que la pudeur est une invention de l’amour & de la volupté
66 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
faux dans l’esprit, elles échauffent l’imagination, affoiblissent la pudeur , mettent le désordre dans le cœur ; & pour pe
’ivresse des sens, lui paroissent des écueils où la modestie & la pudeur sont forcées d’échouer4. Nos coureurs de spectacl
action. Tout dans les drames de ce Théatre conspire à faire rougir la pudeur  : le sujet est contre la décence. L’intrigue &
67 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
passion peut n’être point coupable, Et je puis l’ajuster avecque la pudeur . 4.° L’inutilité de la résistance & de tou
out au théatre est cagoterie. N’est-ce pas un édifiant portrait de la pudeur des femmes ? Que le cœur d’une femme est mal c
re, Lorsque si foiblement on le voit se défendre ! Toûjours notre pudeur combat dans ces momens, On trouve à l’avouer to
68 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
de livre plus licencieux. La Religion n’y est pas plus ménagée que la pudeur . L’immortalité de l’ame, l’éternité de l’enfer, s
rs par rapport à la grand-œuvre de ses contes, Archives sacrées de la pudeur . L’amour qui te doit ses succès & plus d’une
ps qu’il a faits. Quelque fois sa verve s’allume, & déconcerte la pudeur  ; mais la licence de ta plume prouve elle-même ta
à la nature. Le ton petillant & cavalier à la modestie & à la pudeur  ; elle annonce le caractere & les maneges d’u
69 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
donné la préférence à celles dans lesquelles il n’y a rien contre la pudeur , la vertu, ni la Religion. Ce n’est pas cependant
bert l’image du vice les choquait moins (les Anciens) que celle de la pudeur offensée. J’ai répondu page 128. Quel galimatias
t ce que c’est que l’image du vice à découvert qui ne choque point la pudeur des Anciens ? qui peut donc mieux offenser la pud
choque point la pudeur des Anciens ? qui peut donc mieux offenser la pudeur que le vice à découvert ? On prétend que je n’ai
un mot l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la pudeur offensée. Je demande à présent au Public si j’ai
70 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
le ; c’est-à-dire, une femme qui, pour de l’argent, se prostitue sans pudeur (selon l’expression de Tertullien) aux regards de
s permis de peindre. Et qui ne fait qu’il peche, s’il peint ce que la pudeur défend de montre ? Quel besoin a-t-il donc d’appr
plus forts, sont-ils moins sensibles que les autres ? Les loix de la pudeur sont-elles moins faites pour eux, & n’ont-ils
p; Momus  ; 2°. les drames de Collé & de Durosoi, &c où, sans pudeur  ; on fait danser des rondes à Henri IV, chanter d
ines & son curé. Je demande à M. de Saint-Lambert s’il y a de la pudeur , de la probité, de l’honneur, non-seulement d’un
le poison. La veuve du libraire Duchesne, moins délicate, quoique la pudeur soit le partage de son sexe & celui d’une veu
71 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
idicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en crainte d’être
es tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur , vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets
par accident les passions…. Dites, continue le grave Bossuet, que la pudeur d’une jeune fille n’est offensée que par accident
72 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
, & les faire triompher avec moins de peine des résistances de la pudeur . C’est le langage même, c’est la peinture des pas
core le trait empoisonné ; on a perdu le goût de la vertu & de la pudeur  ; les plaisirs légitimes deviennent insipides ; l
73 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
ils sont traités sagement, et purgés de tout ce qui peut offenser la pudeur , et révolter le Spectateur raisonnable. Si j’éta
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
e que le vice n’osoit pas encore braver ouvertement les loix & la pudeur . Le temple des chimeres avance un principe de mor
 ; usage qu’on s’efforce de justifier. On y explique les régles de la pudeur artificielle & de l’amour factice, ajouté au
la communauté des femmes, l’éloge de la poligamie, l’extinction de la pudeur réelle, la jonction incestueuse du frere & de
t avisé de faire revivre & de rajeunir Rabelais, ce débauché sans pudeur , dont le Pantagruel est un amas d’ordures ; il en
75 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
un mot l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la pudeur offensée. Chez nous, au contraire, la femme la pl
que la dignité de leur sexe est dans sa modestie, que la honte et la pudeur sont en elles inséparables de l’honnêteté, que re
ites erreurs de l’enfance ! Tromperie des lois et de l’éducation ! La pudeur n’est rien. Elle n’est qu’une invention des lois
aix, hors des atteintes qu’il ne peut plus repousser. A l’égard de la pudeur du sexe en particulier, quelle arme plus douce eû
s par la honte n’en deviennent que plus séduisants ; en les gênant la pudeur les enflamme : ses craintes, ses détours, ses rés
ouceur aux refus. Le véritable amour possède en effet ce que la seule pudeur lui dispute ; ce mélange de faiblesse et de modes
tion37 : il faut bien que quelqu’un se déclare. Mais toute femme sans pudeur est coupable, et dépravée ; parce qu’elle foule a
es a placées la Nature. Passons du raisonnement à l’expérience. Si la pudeur était un préjugé de la Société et de l’éducation,
hommes, et gardent le silence devant eux. Dans les grandes Villes la pudeur est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont
rmantes images. Quand on pourrait nier qu’un sentiment particulier de pudeur fût naturel aux femmes, en serait-il moins vrai q
les élever dans des principes qui s’y rapportent ? Si la timidité, la pudeur , la modestie qui leur sont propres sont des inven
nt qu’elles en imposent, c’est plutôt qu’elles font rougir, et que la pudeur chassée par la femme de ses discours et de son ma
our avoir trop à rougir qu’elle ne rougit plus ; et si quelquefois la pudeur survit à la chasteté, que doit-on penser de la ch
eur survit à la chasteté, que doit-on penser de la chasteté, quand la pudeur même est éteinte ? Supposons, si l’on veut, qu’il
âchés qu’on crût que les personnes d’un haut rang n’ont pas besoin de pudeur , et font toujours exception aux règles de la mora
on des personnes, ainsi que celle des cœurs. Qu’un homme insulte à la pudeur du sexe, et attente avec violence aux charmes d’u
eureux, il n’est point brutal, il est honnête ; il n’outrage point la pudeur , il la respecte, il la sert ; il lui laisse l’hon
[NDA] Je m’attends à l’objection. Les femmes sauvages n’ont point de pudeur  : car elles vont nues ? Je réponds que les nôtres
76 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
présente rien qui puisse blesser tant soit peu la bienséance & la pudeur , & si ces grands Saints voyoient la comédie s
i, dites-vous, qui puisse blesser tant soi peu la bienséance & la pudeur  ; cela peut être : mais ce qui est constant, est
es critiques, afin qu’ils s’y abandonnassent sans scrupule & sans pudeur . Dieu a envoyé à son peuple les Jérémie lamentabl
77 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
lousie, quelque lamentation de désespoir, toujours la même chose. La pudeur est l’appanage, ou plutôt l’essence des femmes ;
ommes. La musique & la danse ont été les premiers écueils où leur pudeur a fait naufrage. Dans tous les temps les danseuse
théatre, fût-elle la plus vertueuse & la plus modeste, blesse la pudeur  ; que sera-ce d’y exposer des femmes de mauvaise
78 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
éshonnêtes. Des femmes de qualité, et toutes celles qui ont un peu de pudeur auraient eu honte d’y paraître. Ainsi les Comédie
t dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement selon les règles de la pudeur . Elmire, pour convaincre son mari de la déloyauté
le aussi d’une manière qui passe les bornes de la bienséance et de la pudeur . Après cela notre Défenseur de la Comédie osera-t
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
ésentations des Mimes, où les femmes se font voir sans aucun reste de pudeur . » Aussi lors que Saint CyprienD. Cyprian. Ep. 3
80 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
rpitude à ne le pouvoir exprimer. Loin d’y garder les bienséances, la pudeur y était offensée par des postures infâmes et par
81 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
s inspirent l’amour profane. « Fuis ce lieu dangereux, innocente pudeur  ; Fuis ces rochers couverts des débris de l’honne
ans les comédies les plus honnêtes, attaque et détruit secrètement la pudeur . Que ce soit de plus loin ou de plus près, c’est
82 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
e peuple était encore alors peu nombreux, sage, pieux, & plein de pudeur . Mais sitôt que ce même peuple commença à s’agran
servait de délassement aux personnes sages, pieuses, & pleines de pudeur  : le nombre des victoires fut la cause de sa corr
de ses dons, préférant la Vertu à l’aisance achetée aux dépens de la pudeur . Je tiens ce dernier fait de la bouche de vingt p
is m’empêcher de citer « pag. 158, les femmes sauvages n’ont point de pudeur , car elles vont toute nue … je répons dit (J.J.)
il n’est pas moins ridicule d’en conclure que nos Femmes ont moins de pudeur parce qu’elles s’habillent. Il serait aussi étran
mps : mais alors ces Muses étaient chastes, retenues & pleines de pudeur . Si la Comédie, contre les intentions de ses Prot
c’est souvent par crainte de se donner un ridicule : car protéger la pudeur dans notre siècle, ce n’est pas être du bon ton,
nt sans contredit, mais ils sont nécessaires pour mettre à couvert la pudeur des Femmes respectables, qui se verraient sans ce
83 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
ce du riche et du puissant ! – Auprès de l’un quel maintien de fausse pudeur , quel visage dédaigneux, quel air de haute protec
84 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
urries, des stupides, & des hommes pour beaucoup de raisons, sans pudeur & sans honnesteté : Mais ce qui est plus admi
vendu leur honte, & que leurs visages ayent quitté céte innocente pudeur qui leur estoit si auantageuse, elles rougissent
85 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
s des familles ? Lorsque devenu licencieux, efféminé, ennemi de toute pudeur , vous rentrez chez vous, votre femme fût-elle la
à paroître une fille, & à démentir son sexe. Le vieillard rase sa pudeur avec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout entend
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
ut toujours et un effet et un principe, ne connut plus les lois de la pudeur , jusqu’à ce que les Empereurs Chrétiens éteignire
vertu n’y paraît qu’enchaînée à son char. Voyez cette Actrice, si la pudeur ose la regarder. Voilà la Prêtresse de Vénus : sa
87 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
s’en remirent au jugement de Pâris qui décida en faveur de Vénus. La pudeur m’empêche de dire le reste. Elle peut encore serv
88 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
d'aujourd'hui ? n'en a-t-on pas banni tout ce qui pourrait blesser la pudeur  ? R. Il est vrai que le Théâtre ôte aux passions,
89 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
qui dis-je, ne les regarde pas comme des esclaves exposées, en qui la pudeur est éteinte ? Quand ce ne serait que par tant de
90 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
leaux, les gravures et les statues ne respectent point les lois de la pudeur  ; « quibus nempe exhibentur personæ grandiores nu
91 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
icieux. S’il étoit aussi impur que l’ancien tous ceux qui ont quelque pudeur s’en éloigneroient. Ceux mêmes qui s’y trouveroie
92 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
d’hui que systèmes ridicules. Nos Erostrates modernes, cherchant sans pudeur la célébrité, prétendent créer un homme nouveau :
93 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
s ; qu’ici l’Amour épurant son systême, nud, mais décent, plaise à la pudeur mème ; que Vénus donne à Vesta des désirs. Je veu
cette union de la nudité & de la décence, de l’Amour & de la pudeur , des mœurs & des plaisirs, de Venus & de
oit nuë, & l’étoit sans allarmes ; elle s’enveloppoit de la seule pudeur . La beauté n’a rougi qu’en perdant la candeur. De
un front modeste. Il dit pourtant ailleurs, en parlant du front, la pudeur l’entourant de l’ombre des cheveux, s’éleve &
94 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
en quand elles sont démasquées, du préjudice qu’elles ont fait à leur pudeur estant masquées. Voilà les principaux crimes qui
entente ; que la foule des assistans excuse quantité de choses que la pudeur ne pourroit souffrir ailleurs. Les attouchemens q
t qu’on choisit ordinairement pour les danses, estant l’ennemie de la pudeur & la confidente des crimes, anime les plus ti
que de la maniere que la danse se pratique aujourd’hui, on risque sa pudeur presqu’autant de fois que l’on danse ou que l’on
95 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
que tous les Spectateurs savent être un infâme rendez-vous. Où est la pudeur  ? Le Père RapinRéflex. P. 60. blâme l’Arioste de
ces deux Poètes, dit-il, ôtent aux femmes leur caractère, qui est la pudeur  ». M. Rymer est du même sentiment ; voici ses par
cul. Quæst. Lib. 4.les Poèmes licencieux, qu’il nomme le poison de la pudeur et de la sagesse. Il dit que la Comédie subsiste
sements, la vertu des plus sages Matrones, et que de faire échouer la pudeur des Vierges. « Spectatum veniunt, veniunt spect
s saintes Lettres ne les condamnent pas en termes formels. « Que la pudeur toute seule supplée, dit-il, au Texte sacré ; et
rait le chemin le plus court pour s’éloigner de tout ce qui choque la pudeur . Car les règles qu’on s’applique et qu’on se pres
se chose : comment se plairait-il à des représentations obscènes ? La pudeur lui est-elle à charge ? Cherche-t-il à s’en défai
aîtresse absolue de tout ; ainsi force-t-elle toutes les gardes de la pudeur . Que si le mal ne gagne pas jusques là, les autre
96 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
, pour supposer que Judith s’excite à jeter des regards funestes à la pudeur , et on s’imagine la voir. ... A ses yeux timides
egards plus hardis, plus funestes, Des regards dont l’éclat alarme la pudeur , Et porte le désordre et le feu dans le cœur. Au
bles cruels s’élèvent dans mon cœur. De tout ce que prévoit la timide pudeur , J’ai peine à soutenir l’épouvantable idée. Hélas
97 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
r ne rien laisser échapper à ma plume qui me puisse brouiller avec la Pudeur la plus délicate, il plaît à Votre Grandeur de m’
98 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
unesse à cette école d’incontinence, où elle n’apprend qu’à perdre la pudeur , la honte et la chasteté. On dit que les théâtres
99 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
a modestie fait une plaie à l’innocence. Aussi dès que l’ennemi de la pudeur approche, le sang s’élève contre lui, s’oppose au
nt. Les Prologues, ni les Epilogues dans Plaute n’offensent jamais la pudeur . Je sais que Lambin prétend découvrir une mauvais
’un étranger avec leurs femmes ; de crainte qu’il n’en scandalisât la pudeur .Var. apud Nonium. Ils défendaient par le même pri
te de Divinité. Et quelle merveille qu’un Athée violât les lois de la pudeur  ? Nous-mêmes attendrions-nous moins de quiconque
100 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
l cite Racine qui a renonce à sa Bérénice, la croyant dangereuse à la pudeur  ; et prétend que Corneille dans son Cid veut qu’o
, quoique les Femmes ne parussent pas sur les Théâtres des Païens par pudeur . Ainsi les Hommes y prenaient l’habit, et faisaie
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