Chapitre I. De la
Pudeur
. L a pudeur , dit M.e Lambert, est le véri
Chapitre I. De la Pudeur. L a
pudeur
, dit M.e Lambert, est le véritable intérêt des f
ns plusieurs de ces idées, mais dans le fonds il est très-vrai que la
pudeur
, si nécessaire à la sureté des mœurs, & à la
e d’une femme, l’est encore aux charmes ce la société. Une femme sans
pudeur
, malgré toute sa beauté, est par là-même très-dég
toute sa beauté, est par là-même très-dégoutante. Il est vrai que la
pudeur
est un fard innocent, qui donne un nouvel éclat &
ans tous les temps le vice se soit efforcé d’affoiblir les loix de la
pudeur
, ce n’est que par les leçons du théatre, qui en a
conquêtes & de profit ; qui peut resister à ces attaques, quelle
pudeur
n’y succomberoit ? Le théatre ne fit-il d’autre m
intérêt public de ne pas le souffrir. Les Romains aimoient si fort la
pudeur
qu’ils en avoient fait une Déesse, sous le nom de
Femmes du peuple. Les Dames Romaines, qui connoissoient le prix de la
pudeur
, & la regardoient comme le plus beau titre de
dit lui prouver, contre le systeme de la pudicité Patricienne, que la
pudeur
étoit le partage des femmes du commun, mais non p
Il blâme avec raison les fausses idées du monde qui se figure que la
pudeur
est la vertu des seules femmes, que les hommes ne
es abusent de leur supériorité, & violent avec eux les loix de la
pudeur
, sans ménagement, & en changeant seulement le
l’Abbé Desfontaines sont très-vraies. Il est certain que la loi de la
pudeur
, aussi-bien que celle de la chasteté, est commune
péché lui soit bien invinciblement attachée, & que l’empire de la
pudeur
soit bien absolu. Ils rougissent quoique seuls &a
evant Dieu, qui voit tout, à qui rien ne peut être caché, pour qui la
pudeur
est également inutile & chimérique, puisque l
ême, & se prive du plus doux plaisir de la société, en perdant la
pudeur
. Il la livre au premier téméraire qui voudra s’em
même le coup mortel. Il avance ailleurs un principe qui détruiroit la
pudeur
. Il la donne pour un rafinement de la passion, un
e n’est ni la seule ni la principale raison, mais la loi sacrée de la
pudeur
& de la décence. Jamais personne n’a eu l’idé
de leurs héritiers de leur confusion ne s’en est occupé. La loi de la
pudeur
n’est pas le fruit d’un systeme reflechi de legis
cher cette racine empoisonnée du vice, & faire par-tout regner la
pudeur
? Il a sur le fard des idées singulieres, quoiqu’
ses applaudissemens le comble à l’extravagance. La loi délicate de la
pudeur
ne permet point aux femmes de s’exposer seules da
s commettre le crime, mais oublier les loix de la décence & de la
pudeur
? Le seul aspect, la seule proposition du crime s
cette honte salutaire, & met en sûreté la vertu, dont une timide
pudeur
redoute à tout moment la perte. La virginité Reli
est attaqué : Væ soli, cùm ceciderit non habet sublevantem se. La
pudeur
une fois vaincue, la victoire du péché est certai
se trouble à la parole d’un Ange : Turbata est in sermone ejus. La
pudeur
est une espece de maître, qui fait connoître le d
elle ne peut trop se cacher aux yeux du voleur qui veut l’enlever. La
pudeur
, dit Tertullien, est la fleur de toutes les vertu
lité ; qu’on le coupe, & qu’on le jette au feu. Chaque vertu a sa
pudeur
, pour ainsi dire. La chasteté rougit, la crainte
ment. Il ne faut aux Saints, dit S. Ambroise, qu’une vertu qui est la
pudeur
: Sanctis una competit virtus pudor. Cette pens
a rigueur fausse. Plusieurs vertus sont nécessaires à la sainteté. La
pudeur
n’est pas même proprement une vertu ; ce n’est qu
ant leur péché avoient toutes les vertus. Ils ne connoissoient pas la
pudeur
, dont ils n’avoient pas besoin. Dieu éleva ce rem
rien dans votre sermon qui convienne à des actrices. Il a raison, la
pudeur
est étrangere sut leurs terres, malgré l’air de p
destie. Une Soubrette, une Amoureuse, une Confidente, jouent-elles la
pudeur
? Il faut porter sur la scene un front d’airain,
té, de frivolité, de plaisanterie, de galanterie. Rien n’y demande la
pudeur
, & tout la bannit. Tout le monde s’en moquero
le théatre, plus aguérie, plus libre ; plus hardie que les autres. La
pudeur
consternée & honteuse, quel rôle joueroit-ell
eurs morales & leurs graces ont établi leur trône, & forcé la
pudeur
& la vertu de rendre les armes ? S. Cyprien p
Naziance, est un langage très-énergique, qui découvre la perte de la
pudeur
, Calcatum pudorem prodit . L’Abbé Rupert l’appel
. Le P. le Moine, dans l’ouvrage que nous avons cité, demande si la
pudeur
, qui est une vertu défiante & timide, qui rou
la mêlée repousse & renverse tout. Telle est la chasteté & la
pudeur
sa protectrice. Elle fuit les occasions, & se
c’est la philosophie de la religion & de la vertu. On compare la
pudeur
à l’Hermine, espece de Belette, qui se trouve dan
à la parure du corps. On prend ce petit animal pour le symbole de la
pudeur
, avec ces mots : Malo mori quàm fœdari ; parce
La premiere chasteté doit s’exercer sur nous-mêmes, & la premiere
pudeur
est celle qui nous dérobe à nos propres regards,
tre premier amant, & de tous le plus libre ? Qu’est devenue votre
pudeur
? Vous vous respectez moins que ceux qui vous man
lus indécens, dont vous vous repaissez, & vous croyez avoir de la
pudeur
. Vous auriez beau être enveloppé des voiles les p
e chanter des chansons lascives ; quoique vous soyez sans témoins, la
pudeur
malheureusement exilée n’habite plus dans votre c
ils se doivent à eux-mêmes un très-grand respect, plus étendu que la
pudeur
, puisqu’il exclud la familiarité, & qu’il ord
cœur des femmes, à qui la douceur et la patience, la soumission et la
pudeur
, la compassion et la charité, sont des vertus pre
ionnaire qui n’est que trop à la mode, est venu nous ôter ce reste de
pudeur
, et les personnes qui y ont le plus travaillé, so
de Dictionnaire, et s’en tenir à celui de l’Académie, qui a ménagé la
pudeur
de la Langue Française ; nous commencerions à bie
cette différence, qu’elles y conservèrent leur raison en y perdant la
pudeur
; et que celles dont nous parlons y perdant ordin
erdant ordinairement la raison, ne sont plus en état d’y conserver la
pudeur
. Jeu et luxe, bassette et lansquenete, mouches et
r se rappellerait insensiblement à l’amour, et aux lois exactes de la
pudeur
. A la vérité le point le plus difficile de toute
CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. La
pudeur
est l’apanage des femmes ; et c’est en supposant
la délicatesse de leur constitution, que pour ne point blesser cette
pudeur
, qui doit être l’âme de toutes leurs actions. Mal
usique et la Danse ont été les premiers écueils, où la modestie et la
pudeur
du sexe ont fait naufrage. Sans chercher une époq
ec force contre cet abus : Il reproche aux Chrétiens de quitter toute
pudeur
avec leurs habits, et de l’ensevelir dans les bai
e cherchent qu’à faire montre de leur beauté, en se dépouillant de la
pudeur
avec les habits ; mais par là même elles sont con
ublics, et qui prostituent aux yeux lascifs, des corps consacrés à la
pudeur
? Car lorsqu’elles s’exposent ainsi nues à la vue
e celles que vous y faites : Toute honte est bannie, l’on y quitte la
pudeur
avec les habits ; et les membres vierges devienne
dicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante ; et la
pudeur
toujours offensée, ou toujours en crainte d’être
es tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la
pudeur
, vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets
n ; en un mot, toute femme qui s’expose en public, est une femme sans
pudeur
, la perte de la pudeur entraîne celle de l’honnêt
mme qui s’expose en public, est une femme sans pudeur, la perte de la
pudeur
entraîne celle de l’honnêteté qui est l’âme des b
es mœurs : nos femmes vivent en public, elles n’ont par conséquent ni
pudeur
, ni vertu. Le raisonnement est simple, et il n’en
n de la choisir facile à détruire. Il suppose qu’on lui répond que la
pudeur
n’est rien, et il s’attache à prouver que la pude
lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la
pudeur
est inspirée aux femmes par la nature. Je le croi
qu’une décence passive, ne remplisse pas l’idée que nous avons de la
pudeur
, et que par conséquent la preuve de M. Rousseau s
reuve de M. Rousseau soit insuffisante contre ceux qui veulent que la
pudeur
qui résiste soit une vertu factice, et un devoir
, et un devoir de convention ; ce n’est pas là ce que je prétends. La
pudeur
naturelle interdit-elle aux femmes la société des
peut-il le penser ? La société sans doute à multiplié les lois de la
pudeur
, et quelque capricieux que soit l’usage, le sexe
s’y conformer : mais dans ce qui n’est pas prescrit par la nature, la
pudeur
d’un pays n’est pas celle d’un autre. Chez les Gr
, celle-là est honnête et décente, qui observe ce que lui prescrit la
pudeur
, l’honnêteté, la décence des mœurs du pays qu’ell
ur famille ; de toutes les vertus morales il ne leur accordait qu’une
pudeur
farouche ; il leur ôtait même cette bonne réputat
e exceptées. » Que les écrits des femmes ne soient pas passionnés, la
pudeur
seule peut en être la cause ; que M. Rousseau et
par la honte, n’en deviennent que plus séduisants ; en les gênant la
pudeur
les enflamme. Ses craintes, ses détours, ses rése
e la douceur au refus : le véritable amour possède en effet ce que la
pudeur
lui dispute. Ce mélange de faiblesse et de modest
ge des coquettes, de rendre l’amour plus séduisant que ne fait ici la
pudeur
. Si l’amour physique était un mal, la pudeur sera
isant que ne fait ici la pudeur. Si l’amour physique était un mal, la
pudeur
serait donc la plus redoutable de toutes les ench
, la plus pernicieuse de toutes les leçons. Or, selon M. Rousseau, la
pudeur
est non seulement une vertu, mais la première ver
non seulement une vertu, mais la première vertu d’une femme : sans la
pudeur
une femme est coupable et dépravée. L’amour que l
e : sans la pudeur une femme est coupable et dépravée. L’amour que la
pudeur
enflamme, qu’elle rend plus touchant et plus tend
e heureux, il n’est pas brutal, il est honnête. Il n’outrage point la
pudeur
, il la respecte, il la sert ; il lui laisse l’hon
qui doivent se combiner ensemble. Ainsi l’amour y a pour compagnes la
pudeur
, la fidélité, l’innocence ; tous ces caractères a
étaient moins douces, moins séduisantes, etc. » S’il est vrai que la
pudeur
qui inspire si bien l’amour, et dont les craintes
que la passion ne l’eût dit sans elle : s’il est vrai, dis-je, que la
pudeur
soit une vertu, l’amour qu’elle inspire n’est don
ait donc, ce me semble partager les éloges que M. Rousseau donne à la
pudeur
. « Les douces émotions qu’on y ressent n’ont pas
raction des personnes. Selon M. Rousseau, « dans une grande ville, la
pudeur
est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont
nt à sa censure. Si on lui dit que les femmes sauvages n’ont point de
pudeur
, car elles vont nues, il répond que « les nôtres
e Ecriture ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux Spectacles, la
pudeur
le leur devrait défendre: Lors que l'Ecriture com
résentations de l'impureté, et comment s'exposera-t-il à perdre toute
pudeur
dans ces Spectacles, pour pécher après avec plus
et l'ordre de la discipline Evangélique , ne peuvent souffrir que la
pudeur
et l'honneur de l'Eglise soient souillés par une
s ornemens dont on s’embarrasse, et l’étalage qu’on fait de ce que la
pudeur
voudroit qu’on cachât. Quoi de plus opposé, en ef
’Ephese, Que les femmes, dit-il, se parent d’un vêtement honéte, avec
pudeur
et modestie, non point avec des tresses, ni avec
lement ils y assistoient, mais comme s’ils eussent conspiré contre la
pudeur
de leurs femmes & de leurs filles, ils leur l
avoit si bien gagné les femmes à Rome, que malgré la délicatesse, la
pudeur
, la timidité, la pitié naturelle de leur sexe, el
regrette ce cruel triomphe. Mais pour le théatre, où il n’y a que la
pudeur
à sacrifier, & où l’on étale au grand jour to
ous moins vicieux que n’étoient nos ancêtres, lorsque des femmes sans
pudeur
, la honte de leur sexe, formoient un corps distin
leur centre, tout est facile, tout est agréable, foiblesse, timidité,
pudeur
, religion, elles bravent tout. Est-ce un homme, e
s subalternes, où des couplets licencieux provoquent aux dépens de la
pudeur
les éclats de rire d’un peuple grossier. En effet
e lui ; les anathèmes de l’Eglise, on les méprise ; les alarmes de la
pudeur
, on s’en joue ; barbarie chez les Grecs, qui en e
sparent sur le crime, on y familiarise en le déguisant, on soulage la
pudeur
en l’affoiblissant, on les flatte d’assez de vert
t jamais besoin de reforme. Indépendamment de la religion & de la
pudeur
naturelle qui en firent toujours un devoir, la ho
par la passion, sans apprendre à cette école à mépriser, à braver la
pudeur
qui retient, la loi qui défend, le remords qui tr
s feuilles qui servent plus à montrer qu’à adoucir leur confusion. La
pudeur
fut donc la premiere loi imposée au pécheur, dont
c’est par sa faute, cent fois des restes de réligion, des retours de
pudeur
, lui font le procès sur son impudence ; & si
apologie porte à faux à tous égards. 1.° Les Actrices, par-tout sans
pudeur
, paroissent dans les provinces avec aussi peu de
: on n’oseroit pas même y paroître couvert, on y seroit ridicule, la
pudeur
y est déplacée. On en voit, il est vrai, jusqu’au
ges de vos adorateurs. Y pensez-vous ? & qui est la dupe de cette
pudeur
de commande, de ces rebuts apparens, tandis que p
t renoncé, ébranler leur vocation, inspirer des regrets, affoiblir la
pudeur
, faire gémir sous le joug de la clôture & de
purifié la Comédie, et d’en avoir retranché ce qui pouvait choquer la
pudeur
, et blesser la chasteté des oreilles ; il a réfor
u sur le Théâtre, et l’on faisait couler insensiblement dans l’âme la
pudeur
et la Foi, avec le plaisir et la joie. Mais Moliè
alliance très étroite ensemble, que le Démon attaque ordinairement la
pudeur
des Vierges avant que de combattre leur Foi, et q
ès avoir répandu dans les âmes ces poisons funestes, qui étouffent la
pudeur
et la honte ; après avoir pris soin de former des
fiter de sa chute. Et comme d’un côté Molière enseigne à corrompre la
pudeur
, il travaille de l’autre à lui ôter tous les seco
bornes à son insolence. Mais s’il lui restait encore quelque ombre de
pudeur
, ne lui serait-il pas fâcheux d’être en butte à t
e l’Indécence. L’ opéra-Bouffon ne se piquat jamais de ménager la
pudeur
. Ses Drames de la fin du siècle passé, ceux qui f
héâtre les Dames se couvrir de leur éventail, en feignant une extrême
pudeur
. En un mot, il paraît s’être fait un genre de l’i
qu’ils sçavent èxprimer avec délicatesse ce qui pourrait allarmer la
pudeur
; parce qu’ils étendent un voile léger sur les ob
ste, dans la Tragédie Grecque d’Iphigénie en Tauride ? ce Prince, par
pudeur
, ne veut pas dire à sa sœur quel crime a commis s
t être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la
pudeur
des mots n’en adoucit l’image (5). …… …… Je ne pu
des indécences qu’il contient. Je trouve dès la prémière Scène que la
pudeur
doit commencer à s’allarmer. Servir chez des fem
e la Fée Urgèle. Tout conspire dans ces deux Drames à faire rougir la
pudeur
. Le sujet est contre la décence ; l’intrigue &
rale ne souffre pas des images obscénes, & les votres le sont. La
pudeur
est forcée de baisser les yeux, & n’est point
onde politique qui veut perpétuer le genre humain, en proscrivant une
pudeur
meurtriere. C’est ce qui mettoit les courtisannes
st faire beaucoup de grace à un libertin qui ne connoît aucune loi de
pudeur
, ni pour lui-même, ni pour le Peintre, ni pour le
ncieuse traduction en vers des métamorphoses d’Ovides, a répandu sans
pudeur
, une infinité d’estampes, la plupart aussi licenc
lus vives ; & pour mieux étayer leur vertu, Dieu leur a donné une
pudeur
plus timide & plus délicate. Il est donc de l
ture, sur les décorations. L’olympe & le théatre ont fait avec la
pudeur
, un divorce éternel. Eh ! que resteroit-il à Venu
i nous semblent blesser la modestie, ne sont que du marbre taillé, la
pudeur
qui s’en offense, une foiblesse d’enfant. Ce véné
vivifiante : Venus en pagne, c’est la Sagesse. Donnons des leçons de
pudeur
; ce n’est pas une Minerve armée de pied-en-cap,
nt les maisons des Payens, avoir fait la description des nôtres. Sans
pudeur
& sans crainte ils remplissent leurs maisons
ne trouble dans leurs passions, et se plaindre de la raison et de la
pudeur
si importunes et si contraignantes : dites que to
rdeur des mauvais désirs sort du milieu de ces flammes : dites que la
pudeur
d’une jeune fille n’est offensée que « par accide
s] […] l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la
pudeur
offensée. »ea Quel galimatias est ceci ? Qu’est
ce que c’est que l’image du Vice à découvert qui ne choquait point la
pudeur
des Anciens ? Qui peut donc mieux offenser la pud
hoquait point la pudeur des Anciens ? Qui peut donc mieux offenser la
pudeur
que le Vice à découvert ? Pour la ménager cette p
ux offenser la pudeur que le Vice à découvert ? Pour la ménager cette
pudeur
, il faut donc absolument suivant votre système ne
tueuses, mais tant soit peu sensées, prêcher toujours la raison et la
pudeur
à leurs filles ; tant qu’elles sont dans leurs ma
dié à la former pour le beau monde : il l’a fait rougir d’avoir de la
pudeur
; elle baissait les yeux à la moindre équivoque,
la licence de leur conduite avec les hommes et pour les rappeler à la
pudeur
par l’exemple des Animaux vous allez chercher vot
st arrivé que le libertinage des Acteurs ait donné quelque peine à la
pudeur
des Ames Chrétiennes, il ne faut en cela qu'imite
ils défendaient expressément d'y mêler aucune chose et contraire à la
pudeur
et aux bonnes mœurs. Il est certain qu'autrefois
i en sont l’âme, lui paraissent être des écueils où la modestie et la
pudeur
échouent presque toujoursav. Le caractère de l’op
riettes l’indécence en action ; comme tout conspire à faire perdre la
pudeur
, d’abord par le sujet qui est contre la décence,
ur avoir trop à rougir qu’elle ne rougit plus ; et, si quelquefois la
pudeur
survit à la chasteté, que doit-on penser de la ch
eur survit à la chasteté, que doit-on penser de la chasteté, quand la
pudeur
même est éteinte ? « Supposons, si l’on veut, q
raire aux vœux de leur baptême, comme des esclaves exposées en qui la
pudeur
est éteinte ? quand ce ne serait que par tant de
& en un mot, de tous les divertissemens qui choquent la piété, la
pudeur
& la modestie Chrétienne ; sur quoi je prie d
s épurés, ne laissent pas de faire craindre de grands dangers pour la
pudeur
& les autres passions qu’ils peuvent faire na
rner la piété & la Réligion en ridicule, de rendre méprisables la
pudeur
& la modestie, d’autoriser les foiblesses les
mmunément qu’on y perde le précieux thrésor de la Grace, & que la
pudeur
y recoive des atteintes mortelles auxquelles on n
ommages ; & n’est-ce pas là pour donner une étrange atteinte à la
pudeur
? Il n’est pas permis de dire toutes choses : mai
au lieu que l’état présent de la comédie ne faisant aucune peine à la
pudeur
attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d
ans péché qu’on joue des comédies scandaleuses, il souffriroit que la
pudeur
, que la piété, que la charité, que les autres ver
hoisit ordinairement pour ces assemblées, comme étant l’ennemie de la
pudeur
& la confidente des crimes, donne de la hardi
d. La femme qui étoit allée au spectacle chaste, en revient sans
pudeur
. Diabolus artifex quia idololatriam per
dum consuescit videre. Id. Ibid. A ces spectacles on met bas la
pudeur
, on devient plus hardi à commettre le crime, on a
ecundiæ potest esse ubi saltatur ? Ambr. Lib. 3. de Virg. Quelle
pudeur
peut-on trouver là où l’on danse ? Cinq
vice est toujours excusé, où le plaisir est toujours justifié, où la
pudeur
est toujours offensée, dont les expressions cache
hommes scandaleux ; d’aller contempler avec curiosité des femmes sans
pudeur
, trop semblables à ces syrenes dont parle le Prop
d à la vertu, & qui souvent attaque l’innocence, sans allarmer la
pudeur
? Appellerez-vous honnêtes les expressions libres
passion criminelle révolte quiconque n’a pas perdu tout sentiment de
pudeur
, l’esprit ne l’écoute que froidement, qu’avec cra
a soin de cacher la mort. De-là tous ces agrémens que l’ennemi de la
pudeur
a pris soin de répandre sur les spectacles ; de-l
autre sexe ; sans parler de ces criminelles affeteries de femmes sans
pudeur
, qui par leur air languissant, par le son de leur
ice triomphe il s’est trouvé de pieux Courtisans, et des lieux que la
pudeur
, et leur infamie empêche de nommer Dieu a fait so
à ces ébats que ceux qui disent ou font des actions qui offensent la
pudeur
ou les bonnes mœurs sont sévèrement châtiés encor
le relevant son teintg et baissant ses yeux augmente sa beauté par sa
pudeur
et sa modestie : et en même temps elle est aimée
urs. Conduisez vous donc de même à l’égard des choses qui blessent la
pudeur
; & si vous voulez que nous croyions que vous
s sur le théâtre. Les païens mêmes croyaient qu’un sexe consacré à la
pudeur
, ne devait pas ainsi se livrer au public, et que
imes en leur faisant jouer des personnages gothiques et ridicules. La
pudeur
, l’innocence, la piété et la justice, n’y paraiss
res, qu’ils ne respectent pas même la Divinité. Pour faire expirer la
pudeur
, sans la faire rougir, ils dépouillent le ciel de
orphoses d’Ovide, qui ne sont que les délires d’une imagination, sans
pudeur
? A quoi servent ces Arlequins, ces actrices, ces
s prononce & les étale ? Qui lui donne la dispense des loix de la
pudeur
? L’indécence n’y est-elle pas plus révoltante &a
personne n’ira révérer une sainte, admirer un Apôtre ; & dans la
pudeur
, la simplicité, qui devineroit la Déesse de Cythè
es écrans, les bijoux, que sçai-je ? De quel côté qu’on se tourne, la
pudeur
est forcée de baisser les yeux. Les Catholiques n
Je crois cependant que l’Auteur n’a pas eu cette intention ; mais la
pudeur
ne lui pardonne pas la suite de ce spectacle. Les
ettant en apparence les droits de la modestie à couvert, rassurent la
pudeur
que la licence eût révolté, & met à son aise
ue la licence eût révolté, & met à son aise le libertinage que la
pudeur
eût combattu. C’est un corsaire qui arbore le pav
l’avantage qu’il voudroit en tirer pour l’autoriser. Un sexe dont la
pudeur
fait la gloire, dont l’immodestie est un poison v
luxe extravagant, une licence impudente, un sacrifice entier de toute
pudeur
& de toute honnêteté, voilà les mœurs de notr
femmes hardies qui par leurs désordres enseignent à leur sexe que la
pudeur
est ignoble & puérile ; ces brillantes débauc
ur vie par les infamies du Tabarinage, & fait cent fois rougir la
pudeur
, pour exciter les ris insensés de la populace. Ra
idicules, ta corruption toujours excusée & toujours plaisante, la
pudeur
toujours offensée & toujours en crainte d’êtr
nfamies, où la vertu est toujours ridicule, la corruption excusée, la
pudeur
toujours offensée. Nous en conclurons sans balanc
st le ton du monde, & aujourd’hui le ton du vice. Cette écorce de
pudeur
, ce fard de retenue n’en rend que plus redoutable
la comédie est une école d’impureté, et le lieu où l’on prostitue la
pudeur
. Salvien Evêque de Marseille dit, que de son temp
ir, n’en a pas pour cela retranché tout ce qui peut encore choquer la
pudeur
, et blesser la chasteté des honnêtes femmes. Tert
t les Filles prostituées qui s’y adonnent ; car peut-il y avoir de la
pudeur
où l’on danse ? Vous voyez par là, Mères Chrétien
our les apaiser. Je n’ose pas vous parler des offenses que souffre la
pudeur
; j’ai cru néanmoins qu’il n’était pas mal à prop
de deux sexes, ne donnent-ils pas un juste sujet de craindre pour la
pudeur
des Filles qui s’y adonnent ? N’appréhendez-vous
tendre ? Les Bouffons appréhendent-ils de faire rire aux dépens de la
pudeur
? Si la Tragédie représente des parricides, il fa
erme qui révolteroit aujourd’hui, n’avoit rien autrefois qui gênât la
pudeur
; d’ailleurs, les objets que l’on voit tous les j
e les hommes, sublimes ou détestables. » Page 150. « La honte et la
pudeur
sont dans les femmes inséparables de l’honnêteté.
t point être la vertu de M. Rousseau. XXXVIII. Fausse réfutation ! La
pudeur
ou timidité naturelle, qui naît de la délicatesse
nnête et du beau ? Mais l’honnête et le beau se trouvent-ils dans une
pudeur
artificielle et d’éducation, plutôt que dans la c
fois l’an. On ne sait pas bien quel était ce jour de modestie, et de
pudeur
. Le Jésuite Lacerda prétend que l’unique fois, où
faire le métier infâme d’exposer en vente, si j’ose parler ainsi, la
pudeur
de ces malheureuses. Pour être reconnus ils porta
ndant de la vie. Partant s’il vous reste quelque peu de sagesse et de
pudeur
, cessez de contempler les Cieux et de rechercher
idicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la
pudeur
toujours offensée, ou toujours en danger d’être v
ur prouver que la représentation de ses tragédies est dangereuse à la
pudeur
. Ce grand tragique a consigné ces sentiments dans
cience, en apaisent les scrupules et en effacent insensiblement cette
pudeur
importune. Entre tous les plaisirs dangereux pour
à braver le sacrilége ; où une danse voluptueuse de nonnes alarme la
pudeur
et la religion ; où l’on trouve l’excès, la venge
t la danse, qui en sont l’âme, comme des écueils où la modestie et la
pudeur
échouent presque toujours. « Les parents, continu
iabolo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » La raison et la
pudeur
le défendraient, si l’Ecriture ne le défendait pa
y voit jusqu’à des pères de famille, imbéciles ou libertins, et sans
pudeur
. Et tandis que la malignité n’épargne aucun état,
c cogitare ? » En voyant avec plaisir le tableau du crime, on perd la
pudeur
, on s’enhardit, on apprend à faire ce qu’on s’est
es. Pour nous qui faisons profession d’avoir de bonnes mœurs et de la
pudeur
, nous nous abstenons de vos plaisirs, de vos pomp
hant, discours, sentiments, tout se réunit pour perdre les cœurs : la
pudeur
souffrirait d’en tracer le tableau : « Quis integ
ence, en appaisant les scrupules, & effaçant insensiblement cette
pudeur
importune… ainsi, soit que le spectacle ne cause
ction, tout dans les Drames de ce Théatre, conspire à faire rougir la
pudeur
. » Et vous, Madame, vous oserez avancer, que nos
la vraisemblance est rigoureusement observée, aux dépens-mêmes de la
pudeur
. Ce n’est pas tout : lisez encore ce qu’ils disen
ver que ses piéces, & celles de Corneille, sont pernicieuses à la
pudeur
. Qu’elles ont été les piéces de Quinault, né en
lement opposées aux maximes du Christianisme, & pernicieuses à la
pudeur
? Ce n’est donc pas l’utilité de la Comédie, mais
mœurs, moins de Réligion, moins de fidélité dans les femmes, moins de
pudeur
dans les filles, moins de docilité dans les enfan
4°. Si l’usage des bains communs aux deux sexes, étoit si opposé à la
pudeur
, pourquoi donc a-t-il été souffert pendant tant d
uis requirat ? Il les regardoit comme la ruine des mœurs & de la
pudeur
: spectaculum expellens gravissimos mores… evacu
sse à l’école de l’impureté, & où tout conspire à faire rougir la
pudeur
? La demande étoit embarassante, & la Marquis
amp; criminels, parce que les plus honnêtes attaquent secrettement la
pudeur
, & qu’elle y est toujours offensée, ou toujou
ites & criminels, parce que le sexe, qui devroit avoir le plus de
pudeur
, n’y est occupé qu’à détruire celle de l’autre. M
nt peu à peu les remords de la conscience, effaçant insensiblement la
pudeur
. D’Aguesseau. 19°.Illicites & criminels, parc
nd on a lu le portrait divin et presque magique que vous faites de la
pudeur
. Il ne sortira jamais de votre plume rien de si b
e dépose contre vous ? L’image positive que vous vous êtes fait de la
pudeur
, suppose nécessairement une estime et un goût int
omme vous ne fait point de Roman. En nous présentant les traits de la
pudeur
, vous nous autorisez à penser que vous croyez ces
, c’est dans une nuit que votre imagination a tracé le portrait de la
pudeur
. Vous êtes dans l’état d’un homme dont j’ai lu au
ais jamais anéantie, peut être regardée comme la premiere cause de la
pudeur
. Elle est puissamment aidée à la produire, &
efforts pour nous l’obtenir. Il est sans cesse en garde, ainsi que la
pudeur
, contre les moindres traits qui peuvent effleurer
itez visibles, & n’est-ce pas la donner une étrange atteinte à la
pudeur
?…… Qui sont ceux qui sont avides de ces plaisirs
qu’il est presque toûjours l’écueil de l’innocence, le tombeau de la
pudeur
, le theatre de toutes les vanitez mondaines, &
3. qu’il a composé des Vierges, dit ainsi : « Que peut-il y avoir de
pudeur
où l’on danse ? Certainement vous autres, saintes
on choisit ordinairement pour les danses, comme étant l’ennemie de la
pudeur
, et la confidente des crimes, donne du courage au
isir à voir les impuretés du Théâtre ? est-ce afin qu’en y perdant la
pudeur
, il devienne plus hardi pour commettre le crime d
ne homme qui voient tout un peuple ardent et attentif à regarder sans
pudeur
des actions si infâmes ? n’y apprennent-ils pas c
ce ce pernicieux dessein. Seroit-il possible de se le dissimuler ? La
pudeur
y est toujours outragée, souvent par les expressi
si lors même qu’on est le plus eloigné de tout ce qui peut blesser la
pudeur
, il en coûte tant pour se conserver dans la puret
beaucoup plus loin qu’on ne pense ; ils n’attaquent pas seulement la
pudeur
et la foi, ils favorisent encore l’orgueil, l’amb
ux du peuple d’être les Acteurs d’un spectacle le plus contraire à la
pudeur
, et que Caton, averti que sa présence gênait le g
plus honteux et les plus naturels ; de ce que des femmes oubliant la
pudeur
du sexe, osent faire sur un Théâtre et à la vue d
blessures. Dieu a fait à l’homme une grande grace, de lui donner une
pudeur
naturelle qui inspire l’horreur du crime & en
oreilles & leurs yeux à des paroles, à des objets qui blessent la
pudeur
, n’en reçoivent pas la moindre impression ! Qui p
eçons de toutes les passions. Les assauts que livre la Comédie à la
pudeur
, ne sont pas le seul reproche qu’on ait à lui fai
Ordonnance, et particulièrement les personnes de l’autre sexe que la
pudeur
devrait en détourner avec plus de soin. Et à l’ég
n’avoient pas assez d’autres tentations. Les parties du corps que la
pudeur
vous fait cacher, pourquoi les présentez-vous à n
ume que malgré leur licence, ils ménagent assez la foiblesse & la
pudeur
de cet âge, pour ne pas lui faire la confidence &
ions, y courent les plus grands risques. Une vertu plus délicate, une
pudeur
plus timide, un caractere plus foible doit donner
pere, à qui elle explique les sentimens qu’il ignoroit, en fille sans
pudeur
: Ah Colin ! ah mon pere ! que mon bonheur vous
e juger indigne de la rose une fille qui oublie toutes les loix de la
pudeur
? Quoi de plus scandaleux que de faire prendre to
ion & la représentation d’une Comédie, n’ayent rien qui blesse la
pudeur
Chrétienne & la morale Evangélique. Les accid
. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la
pudeur
& la décence Chrétienne ne peuvent rien apper
ion & la représentation d’une Comédie, n’ayent rien qui blesse la
pudeur
Chrétienne & la morale Evangélique. Les accid
. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la
pudeur
& la décence Chrétienne ne peuvent rien aperc
les regarde pas, ajoûte-t’il, comme des Esclaves exposées, en qui la
pudeur
est éteinte, quand ce ne seroit que par tant de r
ble dans les comédies les plus honnêtes, qu’il attaque secrètement la
pudeur
. Que ce soit ou de plus loin ou de plus près, il
pée à la comédie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la
pudeur
, de la piété et de la religion, si on y va souven
rte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de
pudeur
, en avoient elles-mêmes de l’horreur. Car comme i
tes, les actions ne blessent point ouvertement la bienseance & la
pudeur
, quoyque je ne tombe pas d’accord que toutes ces
, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque teste de
pudeur
; que dans les comedies mêmes les plus boufonnes,
jamais été, cette horreur que l’on marque pour tout ce qui blesse la
pudeur
, ou qui enseigne ouvertement le crime, est plûtos
mmes du monde. Il n’y a, disoit-il, de belle rougeur que celle que la
pudeur
enfante, & de belle blancheur que celle que d
sortir de l’enfance, étoit de pourpre, pour leur donner des leçons de
pudeur
: Pudoris & verecundia argumentum & orna
udeur : Pudoris & verecundia argumentum & ornamentum. Cette
pudeur
obrînt la grace d’un Roi de Macedoine (Demetrius)
auvaise Ambassadrice. Elle suppléeroit par du rouge à la livrée de la
pudeur
; mais le Senat s’y laisseroit-il prendre ? Il la
ire qu’ils ne sauroient perdre. Voyez Angélique, elle n’a pas plus de
pudeur
qu’Armide ; elle joue au pauvre Roland un tour qu
notre honneur ne prendroit presque rien sur nos plaisirs ? Cet air de
pudeur
feroit foi. Qu’il nous en a coûté pour nous rendr
ingénieusement rendu est celui de tous les théatres où les amans sans
pudeur
& les Amantes, les Actrices sans décence, quo
ide où elle lui fait des reproches d’avoir peint la Déesse Venus sans
pudeur
& sans vertu ; c’est une querelle faite injus
e tout dire & de tout faire sans conséquence. D’abord un reste de
pudeur
fit garder une partie des habits du sexe, on ne s
veillent l’idée d’un autre sexe, enhardissent à secouer le joug de la
pudeur
. Ces couleurs si vives peignent le feu de la pass
ire les femmes prennent un air hardi, effronté, décidé, étourdi, sans
pudeur
, jurent, boivent, &c. comme des Grenadiers, o
tous les autres gens de bien : hypocrisie de probité, de fidélité, de
pudeur
, de respect, de soumission, de douceur, &c. U
rte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de
pudeur
, en avoient elles-mêmes de l’horreur. Car comme i
tes, les actions ne blessent point ouvertement la bienseance & la
pudeur
, quoique je ne tombe pas d’accord que toutes ces
, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque reste de
pudeur
; que dans les comedies mêmes les plus boufonnes,
jamais été, cette horreur que l’on marque pour tout ce qui blesse la
pudeur
, ou qui enseigne ouvertement le crime, est plûtos
eux des Théâtres subalternes, ils s’embarrassent peu de montrer de la
pudeur
et de la retenue, de quoi on ne leur tiendroit pa
e calcul. Il est tellement de l’essence de ces vils Spectacles que la
pudeur
y soit offensée, et les auteurs y sont si fidèles
sopher tend à détruire tous les principes sur lesquels sont fondés la
pudeur
, l’amour conjugal, l’attachement des pères pour l
l’arrogance, les grands airs. Tout n’est pas perdu, s’il reste de la
pudeur
. Mais comment un homme (je peins les faits) qui t
t s’attendrir à son Spectacle favori, & pour la première fois, la
pudeur
timide put lever les yeux sur le Théâtre Italien.
individu. Représentez-nous des femmes sans modestie, sans vertu, sans
pudeur
, dont les regards hardis font baisser la vue aux
vice est toujours excusé, où le plaisir est toujours justifié, où la
pudeur
est toujours offensée, dont les expressions cache
hommes scandaleux ; d’aller contempler avec curiosité des femmes sans
pudeur
, trop semblables à ces sirènes dont parle Isaïe9,
udique irritée, & la récompense d’une danseuse, qui a perdu toute
pudeur
. Quel spectacle ! On y voit le Fils de Dieu renve
amne les spectacles par aucun passage formel. Mais ils disent, que la
pudeur
suffit pour nous apprendre nostre devoir, si l’Ec
nfer a inventez de nos jours pour tendre des pieges plus assûrez à la
pudeur
, puisque même par pudeur & par une loy d’Augu
urs pour tendre des pieges plus assûrez à la pudeur, puisque même par
pudeur
& par une loy d’Auguste, les femmes Payennes
odestie, qu’elles disputent avec les Comediennes, à qui aura moins de
pudeur
. Ce Magistrat, cet homme âgé, ce pere, cette mere
ectacles de turpitude, où l’on n’observait nulle bienséance, et où la
pudeur
était offensée par des postures et des représenta
s les plus honteux et les plus naturels ; où les femmes perdant toute
pudeur
, font, à la vue de tout le monde, ce que les plus
ns se prostituent à toutes sortes d’abominations ; où des filles sans
pudeur
donnent des leçons de libertinage à celles qui n’
avoir dit et fait tant de choses contre les bonnes mœurs et contre la
pudeur
, on s’en prenait à Dieu par d’horribles blasphème
sir sensuel dans l’âme des spectateurs, et de dresser des pièges à la
pudeur
. Voilà pourquoi plusieurs Docteurs qui ne sont pa
les airs tendres et passionnés des Acteurs, les tours délicats sur la
pudeur
et l’amour profane, les traits satiriques, lâchés
on des mœurs… (p. 16. 17.) des Ecrivains dangereux, des hommes sans
pudeur
, ennemis de l’autorité & du Christianisme, do
la corruption des mœurs… des déclamateurs dangereux ; des hommes sans
pudeur
, ennemis de l’autorité & du Christianisme don
d un thyrse à la main, elles fouloient aux pieds les sages loix de la
pudeur
; des demi-robes parsemées des couleurs de la déb
; pour faire disparoître du milieu de nous jusqu’à l’ombre même de la
pudeur
. Beau Sexe, à qui nous avons assigné cette pudeu
l’ombre même de la pudeur . Beau Sexe, à qui nous avons assigné cette
pudeur
pour appanage, que venez-vous faire dans ces lieu
on étoit le seul bien que nous eussions à ménager ; & comme si la
pudeur
n’étoit rien, ils ne cessent de s’acharner contr’
n mille manieres que la morale n’est qu’une science frivole…. que la
pudeur
est une invention de l’amour & de la volupté
faux dans l’esprit, elles échauffent l’imagination, affoiblissent la
pudeur
, mettent le désordre dans le cœur ; & pour pe
’ivresse des sens, lui paroissent des écueils où la modestie & la
pudeur
sont forcées d’échouer4. Nos coureurs de spectacl
action. Tout dans les drames de ce Théatre conspire à faire rougir la
pudeur
: le sujet est contre la décence. L’intrigue &
passion peut n’être point coupable, Et je puis l’ajuster avecque la
pudeur
. 4.° L’inutilité de la résistance & de tou
out au théatre est cagoterie. N’est-ce pas un édifiant portrait de la
pudeur
des femmes ? Que le cœur d’une femme est mal c
re, Lorsque si foiblement on le voit se défendre ! Toûjours notre
pudeur
combat dans ces momens, On trouve à l’avouer to
de livre plus licencieux. La Religion n’y est pas plus ménagée que la
pudeur
. L’immortalité de l’ame, l’éternité de l’enfer, s
rs par rapport à la grand-œuvre de ses contes, Archives sacrées de la
pudeur
. L’amour qui te doit ses succès & plus d’une
ps qu’il a faits. Quelque fois sa verve s’allume, & déconcerte la
pudeur
; mais la licence de ta plume prouve elle-même ta
à la nature. Le ton petillant & cavalier à la modestie & à la
pudeur
; elle annonce le caractere & les maneges d’u
donné la préférence à celles dans lesquelles il n’y a rien contre la
pudeur
, la vertu, ni la Religion. Ce n’est pas cependant
bert l’image du vice les choquait moins (les Anciens) que celle de la
pudeur
offensée. J’ai répondu page 128. Quel galimatias
t ce que c’est que l’image du vice à découvert qui ne choque point la
pudeur
des Anciens ? qui peut donc mieux offenser la pud
choque point la pudeur des Anciens ? qui peut donc mieux offenser la
pudeur
que le vice à découvert ? On prétend que je n’ai
un mot l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la
pudeur
offensée. Je demande à présent au Public si j’ai
le ; c’est-à-dire, une femme qui, pour de l’argent, se prostitue sans
pudeur
(selon l’expression de Tertullien) aux regards de
s permis de peindre. Et qui ne fait qu’il peche, s’il peint ce que la
pudeur
défend de montre ? Quel besoin a-t-il donc d’appr
plus forts, sont-ils moins sensibles que les autres ? Les loix de la
pudeur
sont-elles moins faites pour eux, & n’ont-ils
p; Momus ; 2°. les drames de Collé & de Durosoi, &c où, sans
pudeur
; on fait danser des rondes à Henri IV, chanter d
ines & son curé. Je demande à M. de Saint-Lambert s’il y a de la
pudeur
, de la probité, de l’honneur, non-seulement d’un
le poison. La veuve du libraire Duchesne, moins délicate, quoique la
pudeur
soit le partage de son sexe & celui d’une veu
idicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la
pudeur
toujours offensée, ou toujours en crainte d’être
es tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la
pudeur
, vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets
par accident les passions…. Dites, continue le grave Bossuet, que la
pudeur
d’une jeune fille n’est offensée que par accident
, & les faire triompher avec moins de peine des résistances de la
pudeur
. C’est le langage même, c’est la peinture des pas
core le trait empoisonné ; on a perdu le goût de la vertu & de la
pudeur
; les plaisirs légitimes deviennent insipides ; l
ils sont traités sagement, et purgés de tout ce qui peut offenser la
pudeur
, et révolter le Spectateur raisonnable. Si j’éta
e que le vice n’osoit pas encore braver ouvertement les loix & la
pudeur
. Le temple des chimeres avance un principe de mor
; usage qu’on s’efforce de justifier. On y explique les régles de la
pudeur
artificielle & de l’amour factice, ajouté au
la communauté des femmes, l’éloge de la poligamie, l’extinction de la
pudeur
réelle, la jonction incestueuse du frere & de
t avisé de faire revivre & de rajeunir Rabelais, ce débauché sans
pudeur
, dont le Pantagruel est un amas d’ordures ; il en
un mot l’image du vice à découvert les choquait moins que celle de la
pudeur
offensée. Chez nous, au contraire, la femme la pl
que la dignité de leur sexe est dans sa modestie, que la honte et la
pudeur
sont en elles inséparables de l’honnêteté, que re
ites erreurs de l’enfance ! Tromperie des lois et de l’éducation ! La
pudeur
n’est rien. Elle n’est qu’une invention des lois
aix, hors des atteintes qu’il ne peut plus repousser. A l’égard de la
pudeur
du sexe en particulier, quelle arme plus douce eû
s par la honte n’en deviennent que plus séduisants ; en les gênant la
pudeur
les enflamme : ses craintes, ses détours, ses rés
ouceur aux refus. Le véritable amour possède en effet ce que la seule
pudeur
lui dispute ; ce mélange de faiblesse et de modes
tion37 : il faut bien que quelqu’un se déclare. Mais toute femme sans
pudeur
est coupable, et dépravée ; parce qu’elle foule a
es a placées la Nature. Passons du raisonnement à l’expérience. Si la
pudeur
était un préjugé de la Société et de l’éducation,
hommes, et gardent le silence devant eux. Dans les grandes Villes la
pudeur
est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont
rmantes images. Quand on pourrait nier qu’un sentiment particulier de
pudeur
fût naturel aux femmes, en serait-il moins vrai q
les élever dans des principes qui s’y rapportent ? Si la timidité, la
pudeur
, la modestie qui leur sont propres sont des inven
nt qu’elles en imposent, c’est plutôt qu’elles font rougir, et que la
pudeur
chassée par la femme de ses discours et de son ma
our avoir trop à rougir qu’elle ne rougit plus ; et si quelquefois la
pudeur
survit à la chasteté, que doit-on penser de la ch
eur survit à la chasteté, que doit-on penser de la chasteté, quand la
pudeur
même est éteinte ? Supposons, si l’on veut, qu’il
âchés qu’on crût que les personnes d’un haut rang n’ont pas besoin de
pudeur
, et font toujours exception aux règles de la mora
on des personnes, ainsi que celle des cœurs. Qu’un homme insulte à la
pudeur
du sexe, et attente avec violence aux charmes d’u
eureux, il n’est point brutal, il est honnête ; il n’outrage point la
pudeur
, il la respecte, il la sert ; il lui laisse l’hon
[NDA] Je m’attends à l’objection. Les femmes sauvages n’ont point de
pudeur
: car elles vont nues ? Je réponds que les nôtres
présente rien qui puisse blesser tant soit peu la bienséance & la
pudeur
, & si ces grands Saints voyoient la comédie s
i, dites-vous, qui puisse blesser tant soi peu la bienséance & la
pudeur
; cela peut être : mais ce qui est constant, est
es critiques, afin qu’ils s’y abandonnassent sans scrupule & sans
pudeur
. Dieu a envoyé à son peuple les Jérémie lamentabl
lousie, quelque lamentation de désespoir, toujours la même chose. La
pudeur
est l’appanage, ou plutôt l’essence des femmes ;
ommes. La musique & la danse ont été les premiers écueils où leur
pudeur
a fait naufrage. Dans tous les temps les danseuse
théatre, fût-elle la plus vertueuse & la plus modeste, blesse la
pudeur
; que sera-ce d’y exposer des femmes de mauvaise
éshonnêtes. Des femmes de qualité, et toutes celles qui ont un peu de
pudeur
auraient eu honte d’y paraître. Ainsi les Comédie
t dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement selon les règles de la
pudeur
. Elmire, pour convaincre son mari de la déloyauté
le aussi d’une manière qui passe les bornes de la bienséance et de la
pudeur
. Après cela notre Défenseur de la Comédie osera-t
ésentations des Mimes, où les femmes se font voir sans aucun reste de
pudeur
. » Aussi lors que Saint CyprienD. Cyprian. Ep. 3
rpitude à ne le pouvoir exprimer. Loin d’y garder les bienséances, la
pudeur
y était offensée par des postures infâmes et par
s inspirent l’amour profane. « Fuis ce lieu dangereux, innocente
pudeur
; Fuis ces rochers couverts des débris de l’honne
ans les comédies les plus honnêtes, attaque et détruit secrètement la
pudeur
. Que ce soit de plus loin ou de plus près, c’est
e peuple était encore alors peu nombreux, sage, pieux, & plein de
pudeur
. Mais sitôt que ce même peuple commença à s’agran
servait de délassement aux personnes sages, pieuses, & pleines de
pudeur
: le nombre des victoires fut la cause de sa corr
de ses dons, préférant la Vertu à l’aisance achetée aux dépens de la
pudeur
. Je tiens ce dernier fait de la bouche de vingt p
is m’empêcher de citer « pag. 158, les femmes sauvages n’ont point de
pudeur
, car elles vont toute nue … je répons dit (J.J.)
il n’est pas moins ridicule d’en conclure que nos Femmes ont moins de
pudeur
parce qu’elles s’habillent. Il serait aussi étran
mps : mais alors ces Muses étaient chastes, retenues & pleines de
pudeur
. Si la Comédie, contre les intentions de ses Prot
c’est souvent par crainte de se donner un ridicule : car protéger la
pudeur
dans notre siècle, ce n’est pas être du bon ton,
nt sans contredit, mais ils sont nécessaires pour mettre à couvert la
pudeur
des Femmes respectables, qui se verraient sans ce
ce du riche et du puissant ! – Auprès de l’un quel maintien de fausse
pudeur
, quel visage dédaigneux, quel air de haute protec
urries, des stupides, & des hommes pour beaucoup de raisons, sans
pudeur
& sans honnesteté : Mais ce qui est plus admi
vendu leur honte, & que leurs visages ayent quitté céte innocente
pudeur
qui leur estoit si auantageuse, elles rougissent
s des familles ? Lorsque devenu licencieux, efféminé, ennemi de toute
pudeur
, vous rentrez chez vous, votre femme fût-elle la
à paroître une fille, & à démentir son sexe. Le vieillard rase sa
pudeur
avec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout entend
ut toujours et un effet et un principe, ne connut plus les lois de la
pudeur
, jusqu’à ce que les Empereurs Chrétiens éteignire
vertu n’y paraît qu’enchaînée à son char. Voyez cette Actrice, si la
pudeur
ose la regarder. Voilà la Prêtresse de Vénus : sa
s’en remirent au jugement de Pâris qui décida en faveur de Vénus. La
pudeur
m’empêche de dire le reste. Elle peut encore serv
d'aujourd'hui ? n'en a-t-on pas banni tout ce qui pourrait blesser la
pudeur
? R. Il est vrai que le Théâtre ôte aux passions,
qui dis-je, ne les regarde pas comme des esclaves exposées, en qui la
pudeur
est éteinte ? Quand ce ne serait que par tant de
leaux, les gravures et les statues ne respectent point les lois de la
pudeur
; « quibus nempe exhibentur personæ grandiores nu
icieux. S’il étoit aussi impur que l’ancien tous ceux qui ont quelque
pudeur
s’en éloigneroient. Ceux mêmes qui s’y trouveroie
d’hui que systèmes ridicules. Nos Erostrates modernes, cherchant sans
pudeur
la célébrité, prétendent créer un homme nouveau :
s ; qu’ici l’Amour épurant son systême, nud, mais décent, plaise à la
pudeur
mème ; que Vénus donne à Vesta des désirs. Je veu
cette union de la nudité & de la décence, de l’Amour & de la
pudeur
, des mœurs & des plaisirs, de Venus & de
oit nuë, & l’étoit sans allarmes ; elle s’enveloppoit de la seule
pudeur
. La beauté n’a rougi qu’en perdant la candeur. De
un front modeste. Il dit pourtant ailleurs, en parlant du front, la
pudeur
l’entourant de l’ombre des cheveux, s’éleve &
en quand elles sont démasquées, du préjudice qu’elles ont fait à leur
pudeur
estant masquées. Voilà les principaux crimes qui
entente ; que la foule des assistans excuse quantité de choses que la
pudeur
ne pourroit souffrir ailleurs. Les attouchemens q
t qu’on choisit ordinairement pour les danses, estant l’ennemie de la
pudeur
& la confidente des crimes, anime les plus ti
que de la maniere que la danse se pratique aujourd’hui, on risque sa
pudeur
presqu’autant de fois que l’on danse ou que l’on
que tous les Spectateurs savent être un infâme rendez-vous. Où est la
pudeur
? Le Père RapinRéflex. P. 60. blâme l’Arioste de
ces deux Poètes, dit-il, ôtent aux femmes leur caractère, qui est la
pudeur
». M. Rymer est du même sentiment ; voici ses par
cul. Quæst. Lib. 4.les Poèmes licencieux, qu’il nomme le poison de la
pudeur
et de la sagesse. Il dit que la Comédie subsiste
sements, la vertu des plus sages Matrones, et que de faire échouer la
pudeur
des Vierges. « Spectatum veniunt, veniunt spect
s saintes Lettres ne les condamnent pas en termes formels. « Que la
pudeur
toute seule supplée, dit-il, au Texte sacré ; et
rait le chemin le plus court pour s’éloigner de tout ce qui choque la
pudeur
. Car les règles qu’on s’applique et qu’on se pres
se chose : comment se plairait-il à des représentations obscènes ? La
pudeur
lui est-elle à charge ? Cherche-t-il à s’en défai
aîtresse absolue de tout ; ainsi force-t-elle toutes les gardes de la
pudeur
. Que si le mal ne gagne pas jusques là, les autre
, pour supposer que Judith s’excite à jeter des regards funestes à la
pudeur
, et on s’imagine la voir. ... A ses yeux timides
egards plus hardis, plus funestes, Des regards dont l’éclat alarme la
pudeur
, Et porte le désordre et le feu dans le cœur. Au
bles cruels s’élèvent dans mon cœur. De tout ce que prévoit la timide
pudeur
, J’ai peine à soutenir l’épouvantable idée. Hélas
r ne rien laisser échapper à ma plume qui me puisse brouiller avec la
Pudeur
la plus délicate, il plaît à Votre Grandeur de m’
unesse à cette école d’incontinence, où elle n’apprend qu’à perdre la
pudeur
, la honte et la chasteté. On dit que les théâtres
a modestie fait une plaie à l’innocence. Aussi dès que l’ennemi de la
pudeur
approche, le sang s’élève contre lui, s’oppose au
nt. Les Prologues, ni les Epilogues dans Plaute n’offensent jamais la
pudeur
. Je sais que Lambin prétend découvrir une mauvais
’un étranger avec leurs femmes ; de crainte qu’il n’en scandalisât la
pudeur
.Var. apud Nonium. Ils défendaient par le même pri
te de Divinité. Et quelle merveille qu’un Athée violât les lois de la
pudeur
? Nous-mêmes attendrions-nous moins de quiconque
l cite Racine qui a renonce à sa Bérénice, la croyant dangereuse à la
pudeur
; et prétend que Corneille dans son Cid veut qu’o
, quoique les Femmes ne parussent pas sur les Théâtres des Païens par
pudeur
. Ainsi les Hommes y prenaient l’habit, et faisaie
▲