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1 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ifier ma profession aux yeux des gens d’une piété éclairée et de leur prouver que la conduite de Mr. Gresset n’est pas un titre
e immense qui sépare les mondains et les prédestinés. L’expérience ne prouve que trop que les menaces du Ciel ne sont pas touj
s saints ? Il voudra s’appuyer de l’expérience et me demandera de lui prouver qu’on est sorti meilleur du Théâtre qu’on n’y éta
ui prouver qu’on est sorti meilleur du Théâtre qu’on n’y était entré. Prouvez moi, lui dirai-je alors, que votre sermon ait fai
oriser en quelque sorte sa réprobation : il est donc essentiel que je prouve non seulement qu’il est utile ; mais même qu’il e
Apostolique : ce sera cependant toujours un grand bien, comme je l’ai prouvé dans ma lettre à Mr. J.J. Rousseau, que cet homme
un de nos plus grands Dramatiques. Sa probité, ses mœurs et sa vertu prouvent authentiquement qu’il s’en faut bien que le Théât
e se lassât point, je saisis la première occasion qui s’offrit de lui prouver le désir que j’avais de ne plus subsister à ses d
it justifié la prédiction. Je pourrais par quelques petites anecdotes prouver au Public qu’un honnête homme n’a pas beaucoup à
es dans quelque genre qu’ils fussent, jusqu’à ce que Mr. le Kain vint prouver à la societé qu’on pouvait mieux jouer que moi, l
nt qui peut contribuer à faire d’honnêtes gens, comme l’expérience le prouve , et qui par conséquent facilite aux Pasteurs le m
viendrez pas qu’elle est frivole et par conséquent condamnable ? J’ai prouvé qu’elle était utile et même nécessaire, et si sel
mais elle ne me prévient pas pour cela contre ma profession. Qu’il me prouve auparavant que Sidney h, la Tragedie d’Edouard II
IIIi ., la Comédie du Méchant j aient scandalisé personne ; qu’il me prouve clairement le danger qui peut résulter des maxime
lter des maximes sages qu’il a repandues dans ses Ouvrages ; qu’il me prouve clairement qu’on se damne en mettant en action un
e Théâtre est suspect de luxure, mais outre qu’il serait difficile de prouver que dans aucun état, on soit à couvert de ce vice
oujours les motifs qui déterminent les deux partis à s’unir, que l’on prouve maintenant ce qu’il y a en cela de contraire à l’
n métier dont j’ai reconnu tous les avantages et dont l’expérience me prouve l’utilité pour former le cœur et l’esprit des jeu
le quelques Généraux français prisonniers, il leur tint ce propos qui prouve bien que je puis aimer ma Patrie sans lui déplair
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
qui a été dit plus haut sur la corruption des prêtres comédiens, est prouvé par les canons des conciles de Carthage, de Mayen
t qui déplaît tant à la bigoterie fanatique et ignorante. Il est donc prouvé que des moines et des prêtres, ainsi que des évêq
jure et faussaire, d’imposture et de mensonge. Son accusateur prétend prouver que ce prêtre a spéculé sur les malheurs d’une au
est innocent et alors son caractère sacré lui impose l’obligation de prouver publiquement et authentiquement son innocence, de
ler les doctrines fausses et horribles ainsi que tant d’auteurs l’ont prouvé et pour ainsi dire inutilement, tant est grande l
3 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
idée. Je laisse rire ceux que la moindre chose étonne, & je vais prouver en peu de mot ce que j’avance. Si la plus-part de
u d’Actes, que l’on juge à propos. Enfin un dernier trait achèvera de prouver la ressemblance des Drames modernes avec les chef
ais étendre davantage ce parallèle ; mais en voilà bien assez pour en prouver la justesse, & pour égayer mon Lecteur, que j
4 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
iveau des femmes par rapport à l’éducation : il vous serait facile de prouver que celle qu’on nous donne ne vaut guère mieux qu
e cœur mieux fait et l’esprit plus solide ; c’est ce qui nous reste à prouver . Puisque nous avons de nous une opinion si haute
ption sont en effet moins corrompues, que leur attachement à la Vertu prouve qu’elles sont plus raisonnables, et qu’étant plus
risent sont plus estimables qu’eux. Ce raisonnement est clair et vous prouve que vous ne faites pas un grand sacrifice, quand
met en contradiction avec vous-même. Ce que vous dites ci-dessus pour prouver que le spectacle ne peut porter le goût de la Ver
ne hypocrite. Tout ce que vous dites des Anciens à l’égard des femmes prouverait bien plutôt leur impolitesse que le cas qu’ils fa
éloge : en ce sens, le Spartiate est un homme d’esprit, sans que cela prouve qu’il n’était pas permis à Lacédémone de dire du
ami M. de Tagliazucchi, Poète Italien de sa Majesté le Roi de Prusse, prouve à Berlin comme elle l’a fait à Rome dans l’Arcadi
ni rivaux ni rivales en cet art. Elle fait des Vers par lesquels elle prouve que le génie n’est pas réservé seulement aux homm
raîtra vous me saurez gré de mon scrupule, il me suffit de vous avoir prouvé par ce peu de vers qu’elle sait penser en grand h
n’avaient eu grand soin de les en éloigner. Rien de plus aisé que de prouver que les femmes ont de tout temps été ce que les h
s, les Maurice n’étaient pas des femmes, et la splendeur de la France prouve qu’il faut des hommes à un Etat Monarchique. La m
5 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
, et d’une manière qui soit licite. Je prétends que non : et si je le prouve , il faudra que le Révérend Père tombe d’accord qu
me « indifférente ». C’est conclure sans façon par la chose qui est à prouver , et d’une comparaison tout à fait raisonnable. J'
veut nous convaincre de son religieux sentiment, ne doit-il pas nous prouver qu’il n’y a pas moins de justice et d’innocence d
sens. Je défie qu’on trouve rien de plus fort dans le Paganisme. Que prouve donc l’usage des Spectacles chez les Religieux ré
ersPage 28., dans les Collèges où le Père les sait si fréquents ? Que prouve la présence du Souverain Pontife à ces Spectacles
ain Pontife à ces Spectacles, où le Père le place si noblement ? Elle prouve ou que ces Spectacles sont très différents de ceu
ferait-il point un bon effet ? Il lui siérait mieux, ce me semble, de prouver son sentiment par la connaissance de l’homme, et
der avec quelque exactitude. Ainsi je ne désespère pas que le Père ne prouve bientôt dans les règles que la Comédie est sembla
», ait jamais donné lieu de le citer en faveur de la Comédie. On peut prouver au contraire que lorsqu’il en a trouvé l’occasion
t à l’autre de sa Lettre. Ce ne serait jamais fait. Tantôt on le voit prouver par le témoignage de beaucoup de grands hommes, q
elque divertissement, comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il prouve que le divertissement n’est un mal que lorsqu’il
sentiment ? Au témoignage des Pères il joint celui des Profanes, pour prouver que s’il faut se délasser l’esprit après un long
6 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par consé
des opinions du jour qu’on avait trop ménagées avant eux. Ceci vous prouve qu’on ne doit pas respecter si scrupuleusement le
a conquête. Apprenons aux Médecins que leur jargon et leur pédantisme prouvent leur ignorance, et qu’un homme vraiment savant n’
les vices que ce goût mal dirigé pouvait produire. Or il est aisé de prouver que l’usage que Molière a fait de ce goût, loin d
cine ont bien fait de ménager dans nos mœurs, il est question de vous prouver maintenant que Molière surtout n’a pas à beaucoup
de charge que vous attaquez, vous ne réussirez sans doute pas mieux à prouver le danger du spectacle. Mais si vous me prouvez q
ans doute pas mieux à prouver le danger du spectacle. Mais si vous me prouvez qu’un avare en devient plus avare pour avoir vu r
ouver nos pièces bonnes ? Ce n’est pas agir en critique de bonne foi. Prouvez encore un coup que nos mœurs sont mauvaises et qu
l’on réussit. »ac Pour détruire cette objection, il m’est facile de prouver que nos Auteurs n’ont pas eu la lâche complaisanc
os Auteurs n’ont pas eu la lâche complaisance que vous dites et de le prouver par des faits. Molière a-t-il attendu que les ord
assant en est-il moins la cause première du salut de cet homme ? Pour prouver que « le Théâtre purge les passions qu’on n’a pas
bles que ceux que j’exige, et si la pièce était assez bien faite pour prouver à tout le monde que, puisqu’on a les voies de la
iens de Paris à la représenter, mais elle n’en est pas moins propre à prouver que les Auteurs Dramatiques d’aucune nation ne mé
a ne vaut-il pas mieux que des invectives ? Et M. de Marivaux ne vous prouve-t -il pas bien qu’on peut être un grand Philosophe,
rendions à ses réflexions »ax  ? En voilà sans doute assez pour vous prouver qu’on peut attaquer la fausse bravoure sur la scè
lus saintes et les plus sublimes. L’Histoire du Théâtre Français vous prouve que les désordres qui accompagnaient ces représen
des Poèmes comiques, ont-ils pu lire avec plaisir un gros livre pour prouver qu’ils n’étaient capables de rien, et que le Publ
7 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
imo vero crudelior et inhumanior, quia inter homines fui. » Que l’on prouve si on le veut, que les Comédies qui se jouent auj
honnête. Tertullien ne peut souffrir cette recherche des plaisirs. Il prouve invinciblement par ces belles paroles de Jésus-Ch
urait-on dénier que les plaisirs criminels ou dangereux, tels qu’on a prouvé qu’est celui de la Comédie, ne soient défendus. O
8 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
ers les lois civiles et ecclésiastiques, c’est ce que nous avons déjà prouvé dans le chapitre précédent, en parlant de MM les
ginaires. La triste situation de nos voisins au-delà des Pyrénées, ne prouve que trop, combien ces craintes se réalisent effec
t de preuve, doit être plus clair et plus connu, que ce que l’on veut prouver . On peut rapporter à ce sophisme, tous les raison
eut rapporter à ce sophisme, tous les raisonnements, où l’on voudrait prouver une chose inconnue, par une autre chose qui est a
tieux, et ce ne sera qu’en haine de la religion, si je suis parvenu à prouver qu’il a complètement déraisonné ; mais après tout
sez mal écrit, dicté avec une fureur aveugle, dépourvu de logique, ne prouve-t -il pas que ce coryphée des doctrines de Montrouge
9 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
son jour, la faiblesse de mon adversaire ; je. n’aurai aucun mérite à prouver que, loin de me réfuter, il me donne gain de caus
ntôt excommunié, tantôt invoqué par les plus dévots catholiques. Vous prouvez que dans une cause désespérée toutes armes sont b
le Laïc, j’en suis bien faché, mais je me vois encore obligé de vous prouver que vous avez tort et que j’ai raison ; que s’il
a danse ne fut pas le plus grand péché ; une foule de traits auraient prouvé que ce prince n’était pas le seul qui eût du goût
morale défend : on y donne chaque jour des exemples de piété, et pour prouver que le danger existe, il ne faudrait pas se borne
10 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
tre but que celui de se singulariser, comme chacune de ses actions le prouve  : en un mot, plus j’examine le nombre des travers
s, m’attirer les suffrages de ceux qui ne me connaissent pas. Il leur prouve la pureté de mon ame, & la droiture de mes se
lé la pureté, c’est le sort des meilleures choses : mille exemples le prouvent . Je ne puis lui citer qu’Horace pour le confondre
s justes. » Cet avis salutaire doit servir de guide à tout Poète ; il prouve en même tems que la Comédie fut instituée pour fa
ccoboni & tant d’autres dont les noms ne sont ignorés que de lui, prouvent & démasquent tant d’impostures. Je puis lui c
er s’il en dit du mal9 au surplus tout ce qu’elle fit dans son règne, prouve bien la grandeur de son ame, & le peu de vali
s d’Italie subjugués, l’empire au comble de sa gloire… tant de succès prouvent -ils qu’elle n’écoutait que ses passions & les
laisir à les faire connaître, ennemi juré de la canaille, & je le prouve . La Comédie est donc le refuge des infâmes, me di
qui font corps. Ce que j’aime dans Jean-Jacques, c’est qu’en voulant prouver une chose, il se détruise lui-même (« les discour
nnent un air non nuisible à leurs intérêts. En faut-il davantage pour prouver clairement combien est absurde le systême de Jean
tous les vices, & employer les paradoxes les plus atroces pour le prouver . Ce n’est pas la faute des Comédiens si ses imper
ion insupportable qu’il doit s’en prendre. Cet emportement frénétique prouve bien la petitesse de son génie & le peu de va
Femmes respectables croiraient se deshonorer en y allant ? » Pour lui prouver que cette école n’est pas si dangéreuse, il faut
pas. Qu’il se présente des Césars sous nos murs, des Comanus, 53 nous prouverons que ces Arts ne nous ont point énervés : nous les
t donner des leçons utiles & agréables : la devise de Santeuil le prouve (castigat ridendo mores) si elles corrigent les m
plaisirs le bal, qui est le plus dangéreux. Je n’ai pas besoin de le prouver , quelque décence même qu’on y puisse observer. P.
Le bon homme ne se rappelle pas que lui-même a mis tout en usage pour prouver que les Arts nous avaient corrompus. Bien différe
ù ils jouaient & aux habits qu’ils portaient, ainsi qu’on le peut prouver aisément, ils furent aussi traités différemment.
ment elle est méprisable ; il est mille traits chez cette nation, qui prouvent l’état qu’ils font des Acteurs. Thomas Oteway, cé
e son deuil expiré. C’est selon moi tirer une mauvaise conséquence de prouver la méchanceté d’une action, parce qu’elle est not
ces considérables dans la Robe, dans l’Epée & dans l’Eglise. Pour prouver comme tout change, jettons les yeux sur l’ancienn
eci je ne parle que de la grossière canaille ; je crois l’avoir assez prouvé . L’imposture n’est point l’idole que j’encense ;
terminer enfin, qu’il soit très-persuadé, qu’il m’est plus facile de prouver que le mot Histrion n’est pas synonyme avec Coméd
Histrion n’est pas synonyme avec Comédien, qu’il lui seroit facile de prouver que la plus grande partie des nouvelles opinions
11 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
sures de l’Eglise. L’Auteur s’étend fort au long sur tout cela, et il prouve par un autre endroit de saint Thomas, que bien lo
condamnée si fortement ? Enfin l’Auteur de la Réfutation s’applique à prouver que les Comédies et les Opéra excitent ou entreti
liquait à saint Magloire le Nomocanonah de Photius du 9me siècle, qui prouve la conformité de la discipline de l’Eglise d’Orie
as aux Réflexions de M. de Meaux, sur saint Thomas, par lesquelles il prouve solidement que ce saint Docteur n’a jamais parlé
tes, et du Jeûne, par l’assistance aux Spectacles, y est parfaitement prouvée . La vertu prétendue d’Eutrapélie du Théologien y
s au public l’année dernière, contre la Comédie, où l’on a solidement prouvé que les Comédiens sont excommuniés par l’Eglise :
de la fausseté de l’exposé de leur Requête, parce que cet Ouvrage la prouve assez. ag. [NDE] Ambroise Calepin (Calepino) (
12 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
. Aucun intérêt ne m’est plus cher que celui de la vérité. Je vais le prouver en osant écrire sur une matière que vous avez tra
our-propre même. Il me semble, Monsieur, que vous avez invinciblement prouvé que l’établissement d’une troupe de Comédiens dan
vé des moyens de purger les passions ? Vous dites que non, et vous le prouvez par des faits. Je vais prouver que ces moyens ont
sions ? Vous dites que non, et vous le prouvez par des faits. Je vais prouver que ces moyens ont été employés, et le prouver au
par des faits. Je vais prouver que ces moyens ont été employés, et le prouver aussi par des faits. Que résultera-t-il de cette
de dire : lisez Britannicus. Et vous, Monsieur, si vous persistiez à prouver que l’art dramatique ne consiste pas à purger les
us de mon faible entendement : je la respecte donc, et me contente de prouver qu’il purge en nous les passions, que nous avons,
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
ur du Sujet encore plus que des Vers35. » Ces différens passages nous prouvent combien ont tort ceux qui soutiennent qu’il n’est
tomber dans de pareilles fautes ? Les deux Pièces que je vais citer, prouveront si je lui fais des reproches mal fondés. Prem
nous en convaincre ? On s’écriera peut-être, que ce que je reprends, prouve que l’action est supposée se passer dans le tems
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
nt naturel, qui subsiste toujours en nous malgré nos vices, & qui prouve que nous sommes faits pour vivre en société ; ce
nous indignons, pour ainsi dire, qu’on essuie trop-tôt des larmes qui prouvent notre humanité. Il est se vrai que la tristesse &
m fiere voluptas. Sénéque le tragique. Ce que je vais de dire sert à prouver la vérité de cette maxime, sur laquelle les Savan
15 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
prit de leurs Disciples les divines leçons de la sagesse, que de leur prouver qu’ils sont eux-mêmes des sages par excellence. L
illeurs. Le moyen le plus sûr pour y parvenir, est sans doute de leur prouver qu’ils ont tort d’être comme ils sont : la méthod
réduit à rien les vices qui sont du ressort de la Comédie, ce qui ne prouve pas qu’il ait beaucoup approfondi le sujet qu’il
il a composé la Comédie de l’Imposteur ; car je défie M. Marmontel de prouver que Tartuffe est ridicule, ou il peut se flatter
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
autre Chapitre, ce qu’elle offre de peu vraisemblable. Je crois avoir prouvé que le sujet de l’Opéra-Bouffon est toujours peu
, & semblent former deux petites Pièces dans une, ainsi que je le prouverai ailleurs. Le jeune Poète du nouveau Théâtre est d
t bientôt s’il se donnait la liberté d’être trop-long. Ceci achève de prouver qu’il faut que leur intrigue soit éxtrêmement sim
leau qui lui prête le mérite de la nouveauté. Monsieur Marmontel pour prouver qu’il est facile de rencontrer des sujets neufs,
verrait des Riens qui prendraient des formes différentes. Cette Pièce prouverait que des Riens nous plaisent & nous occupent.
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
oulut plus écouter que des Opéras Français ; peut-être que si on nous prouvait un jour que nous sommes capables de composer d’éx
avoir retenu quelquefois la construction latine ; mais je crois avoir prouvé en peu de mots que les inversions des membres d’u
st donc point si dure, si peu mélodieuse qu’on le prétend. Quinault a prouvé depuis long — tems l’énergie & la légèreté do
avec avantage de celle des autres Spectacles lyriques. Tout nous prouve que notre Langue se prête aux mouvemens de la Mus
Traduction littérale que M. Favart a faite de la Serva-Padronna, nous prouve depuis long-tems que notre Langue est aussi mélod
de suite un assez long passage d’un Auteur Français, qui achèvera de prouver que le Citoyen de Genève s’est beaucoup trompé da
s, aux éfforts de l’Art. D’ailleurs, il ne me serait pas difficile de prouver qu’un morceau de musique Italien dont le mode est
18 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
formel des abus, qui régnent dans les Spectacles qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sçauroit être un spectacle auss
raisons & les autorités théologiques, que D. Ramire accumule pour prouver sa thèse. En les développant, il se livre à un zè
ne manque jamais de reprendre la méthode scholastique. Ainsi sa thèse prouvée , il se propose des objections, & les résout.
ncent Ferrier, on n’en parleroit pas plus avantageusement. Ensuite il prouve que la plupart des anciens anathêmes lancés contr
19 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
formel des abus, qui régnent dans les Spectacles qu’on protége ? Pour prouver que la Comédie ne sçauroit être un spectacle auss
raisons & les autorités théologiques, que D. Ramire accumule pour prouver sa thèse. En les développant, il se livre à un zé
ne manque jamais de reprendre la méthode scholastique. Ainsi sa thèse prouvée , il se propose des objections, & les résout.
ncent Ferrier, on n’en parleroit pas plus avantageusement. Ensuite il prouve que la plupart des anciens anathêmes lancés contr
20 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
me, qu’elle convienne à la personne, au temps et au lieu ». Pour donc prouver quelque chose, et pour satisfaire à la première c
2, ad. 2]. z. [NDUL] Convaincre, avec un complément direct de chose, prouver , établir, mettre en évidence.
21 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
fin d’un Auteur qui vous accuseroit de Matérialisme ; & qui, pour prouver ce qu’il avance, diroit qu’il vous a jugé d’après
nt ; qui contesteroient que César eut vécu, parce qu’on ne sauroit le prouver par une démonstration géométrique. Ce principe un
a Mouche de la fable, qui, grimpant le long d’un magnifique bâtiment, prouve que l’architecte qui l’a construit étoit un ignor
22 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
, l’assistance à ces spectacles pernicieux ; c’est à vous que je veux prouver que vous ne pouvez les fréquenter, sans vous expo
examiner avec vous cette réforme prétendue des Spectacles, & vous prouver que, dans l’état où ils sont aujourd’hui, ils son
de sa morale & de ses maximes, & je crois avoir suffisamment prouvé que sous ce point de vue, il mérite plus que jama
sidéré : reproches qui doivent nous affliger sans doute, parce qu’ils prouvent l’endurcissement de ceux qui nous les font, &
s insensés osent nous proposer de suivre un tel modèle : ce fanatisme prouve-t -il autre chose que l’excès de dépravation, auquel
les ? & la tranquillité dans laquelle les laissent de tels objets prouve-t -elle autre chose, sinon que leur cœur est déja pr
autre preuve que le plaisir même que vous y trouvez. Oui ; ce plaisir prouve que vous avez reçu dans votre cœur l’impression d
incipes certains & incontestables : votre cœur bien approfondi ne prouve que trop évidemment le danger des Spectacles. D’a
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
stile était actuellement très-nécessaire au Drame ; & pourtant je prouve que plusieurs de nos Pièces ont réussi sans être
nt pû s’empêcher de rire des éfforts qu’il m’aurait fallu faire, pour prouver que des défauts sont des beautés. Que les Poè
amp; ne sert qu’à les cacher37. » En faut-il davantage ? N’est-il pas prouvé maintenant que les Auteurs de notre Opéra, font b
es plaisirs ;             Richesses,             Caresses, Tout vous prouvera mon amour ; Jamais je n’aurai d’autre envie Que d
Auteurs éxcuse un peu les Poètes du nouveau Théâtre. Il est donc prouvé que la manière d’écrire des Poètes du nouveau Spe
Opéra-Bouffon. Voici deux passages de ce prétendu rival de Racine qui prouvent que dans l’autre siècle on choquait quelquefois l
24 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
e la pénitence et de la prière, parce que comme nous avons auparavant prouvé , la danse qui ne s’est introduite que par l’insti
s peuvent défendre la danse en tout temps, parce que comme nous avons prouvé dans tout cet ouvrage, ce divertissement, non seu
25 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
and discours fort utile à la religion et fort nécessaire à son sujet, prouver que les pièces de Molière ne valent rien, pource
u’il est bon comédien, et que cette qualité n’est pas suffisante pour prouver , comme il le prétend, qu’il est méchant auteur. T
eux et deux sont quatre et quatre et quatre sont huit » ? Ces paroles prouvent -elles quelque chose, et en peut-on rien inférer,
faut avoir de grandes lumières pour s’en défendre, il dit beaucoup et prouve encore davantage, et comme cet argument est conva
26 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
d’être æternus laudator temporis acti , il me seroit facile de vous prouver que notre siécle peut fournir des exemples d’héro
isis vous-même, vous vous êtes fabriqué de nouvelles armes. Pour nous prouver que certaines passions satisfaites nous semblent
us dirai pas que vous concluez d’une supposition, & non d’un fait prouvé , c’est assez votre ordinaire ; quand les raisons
gne. Que penserons-nous du sacrifice qu’il fait ? Il auroit beau nous prouver par un discours patétique, qu’on doit commencer p
tuffe sont des personnages vicieux : je crois qu’il est inutile de le prouver . La sottise de Georges Dandin & du Bourgeois
nard , dites-vous, se charge d’encourager les filoux  ; & pour le prouver , vous citez, non le Joueur, mais le Légataire. E
e l’art Dramatique ne peut s’allier avec les mœurs, il faudroit avoir prouvé que la morale du Theatre est différente de celle
ilà le digne fruit de l’extrême sévérité des loix de Lycurgue. Ce qui prouve que les loix les plus sages ne sont pas celles do
s peuples de la Grece, conduits par des loix moins austeres, leur ont prouvé plus d’une fois que le courage n’étoit pas un att
sa flûte les différens tons de la valeur. Je crois avoir suffisamment prouvé par ces exemples, que le Gouvernement ne doit pas
é de S. Pierre. Je ne m’épuiserai pas en efforts superflus, pour vous prouver que les fêtes & les bals publics, que vous pr
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
par les Danses, par le plaisir qu’il procure ». Je veux que chacun se prouve à soi-même cette vérité, en ne consultant que la
humiliation*. Cette raison suffirait, indépendamment des autres, pour prouver l’utilité des Spectacles, c’est un objet importan
ne aimable Philosophie pénètre dans tous les Ordres de l’Etat ; (ceci prouve combien on doit épurer la source des amusemens pu
tir le Théâtre. Eh ! pourquoi l’anéantir ? N’est-il pas, comme on l’a prouvé si souvent, utile par le plaisir qu’il donne, par
ons, louables, utiles : tout ce qu’on a dit jusqu’à présent tend à le prouver  : & si cela ne suffit pas, le Sage de Genève,
ien qu’ils pourraient les corrompre ; que de bonnes loix (comme je le prouverai en deux mots, en répondant aux questions 6 &
28 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
tisme, vous vous croyez en droit d’exhaler une bile odieuse, et; pour prouver que l’établissement de la Comédie à Genève y sero
d’aigreur à tout le monde, vous vous seriez dispensé de travailler à prouver que la Comédie ne peut absolument pas être une Éc
médien ; mais loin de la regarder comme infamante, je soûtiens et; je prouverai qu’elle est honnête, utile, nécessaire même, et;
ortées contre la Comédie, qu’il est aisé aux Acteurs d’aujourd’hui de prouver que si d’autres qu’eux n’avoient point porté le n
ent beau ; il a changé petit à petit, et; ce changement, bien loin de prouver , comme vous le prétendez, qu’il faut absolument s
ous n’aurions pas ?… » Je ne pense point qu’il soit fort difficile de prouver comme une vérité ce que vous revoquez en doute, m
quiconque va à la Comédie est intérieurement convaincu de ce qu’on y prouve , et; déjà prévenu pour tous ceux qu’on y fait aim
i s’appelle décider en dernier ressort. Je ne m’amuserai point à vous prouver la futilité de votre raisonnement on la sent avec
r oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et; crois l’avoir prouvé  ; la source de l’intérêt qui nous attache à ce qu
expellas furcâ, tamen usque recurret. C’est précisément ce qu’il nous prouve . Vous ne voulez pas que Philinte conseille à Alce
bunal. Un Misantrope décidé peut fort bien tenir cette conduite, elle prouve même la mauvaise opinion qu’il a des hommes ; Phi
-vous, indubitablement une morale de Comédien. Je cherche seulement à prouver , que rien n’est plus opposé à la raison, à la jus
onne lieu à leur peu de délicatesse en matiere de bonnes mœurs. Pour prouver que les Loix ne changent point l’opinion publique
us féroces que les bêtes, vont de sang froid s’arracher la vie ; il a prouvé le préjudice qui en résultoit pour l’Etat en géné
pens. J’ai dit que l’exemple des duels n’avoit rien de concluant pour prouver la difficulté de faire prendre au public une opin
seroient encore regardés sur un bien meilleur ton. J’ajouterai, pour prouver que l’opinion qu’on auroit à Genève des Comédiens
se ressentiront du dégré d’estime qu’on leur accordera. Après avoir prouvé qu’on seroit porté à les considerer, il est quest
ot la définition que vous faites du talent du Comédien page 143, pour prouver ce que vous avez dit quatre lignes plus haut, que
rcequ’elle nous seroit commune. L’argument que je viens de tirer vous prouvera jusqu’à quel point on s’aveugle lorsqu’on écrit a
un parmi beaucoup de personnes attachées au Spectacle. Je ne veux que prouver qu’il est possible de l’arrêter, et; qu’il n’est
s considérable. Revenons aux Comédiennes ; aussi bien c’est pour nous prouver qu’elles ne peuvent être honnêtes femmes que vous
us deveniez, pour ainsi dire, l’apologiste de l’yvrognerie, pour nous prouver que ses effets sont moins pernicieux que ceux qui
ue je défends ne me permet pas de garder le silence sur des faits qui prouvent évidemment que la Comédie seroit utile, et; néces
version qu’on pourroit soupçonner que vous avez pour les femmes. Vous prouverez tout au plus que vous les avez aimé autrefois. Le
açon de penser. Les Spectacles ne sont point de votre gout, dites-le, prouvez même si vous le pouvez qu’ils sont pernicieux, du
emple d’Œdipe. Cette piéce est sans contestation son chef-d’œuvre. Il prouve dans son Electre que les méchans tôt ou tard n’éc
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. A Près avoir prouvé que le but de notre Spectacle doit être le même q
nre du Théâtre moderne est de réunir la Vérité & la Nature, c’est prouver en meme tems qu’il peut s’élever au dessus des au
30 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
la société, pour lui en avoir la plus grande obligation ? S’il étoit prouvé qu’il n’eût pas fait de mal d’ailleurs, oseriez-v
eux on n’a qu’à le vouloir. Crébillon. Je crois avoir suffisamment prouvé la bonté des poëmes, soit tragiques ou comiques ;
us jetter, Monsieur, dans de profondes recherches sur la morale, pour prouver , par des citations, l’anathème prononcé contre le
31 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
st faite que pour être représentée. Voilà ce qu’on pourroit dire pour prouver que la Partie de la Versification n’est pas essen
retourne à la Représentation, y sera peut être encore ému, ce qui ne prouve pas que l’Ouvrage soit celui d’un bon. Poëte ; ma
ar ses pleurs, parce que flentibus adsunt humani vultus. C’est ce que prouve l’étonnant succès d’une Tragédie Angloise, toute
gression d’autant plus nécessaire qu’elle me servira dans la suite, à prouver que la Déclamation Théâtrale des Anciens n’étoit
ns une conversation animée, notre voix va toujours en s’élevant. J’ai prouvé plus haut que la douleur ne nous fait jamais chan
haut que la douleur ne nous fait jamais chanter, c’est ce que je puis prouver encore par l’Opera même, par Quinaut lui-même qui
pas l’esprit tranquille, on n’aime ni le chant ni la danse, ce que je prouve encore par l’Opera même. Les Plaisirs en personne
e, parce qu’alors elle se rapproche de plus près de la Nature. Ce qui prouve que ce que j’avance est l’insensibilité de plusie
e ce Spectacle inventé dans l’Italie, & répandu ensuite par tout, prouve l’empire de la Musique sur les hommes, empire qu’
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
aigner. Il est facile de faire connaître leur erreur. Je me flatte de prouver par la suite, qu’il est encore plus ancien que la
. Leurs Ennemis sont en pétit nombre. Mais qu’ai-je besoin de prouver l’utilité des Spectacles ? de grands hommes l’ont
bles & qui troublent la société. Il ne me serait pas difficile de prouver ce que j’avance, en m’étendant d’avantage. Je cro
33 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
re ne m’a plus paru que l’amusement d’un Auteur ingénieux qui voulait prouver au monde combien il est facile à l’esprit de donn
rconstances nécessaires » ; nos spectacles sont dans ce cas, et je le prouverai . Donc si quelque Barbare à qui l’on ferait la des
tous les degrés avant de parvenir à leur perfection : l’expérience le prouve . Qui eût pu conjecturer que de ce qu’une fille tr
34 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
sont entièrement assimilés à tous les autres citoyens ; nous l’avons prouvé , et par conséquent, ils ne doivent pas être trait
ligion serait anéantie par les excès de ses propres ministres. Il est prouvé , en effet, d’une manière incontestable, que le cl
35 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
mes ne sont rien moins que sages, et que leur conduite et leurs mœurs prouvent que la nature et la raison ne leur ont pas encore
ais fait aux Rois la colère céleste »bl . Un ouvrage qui développe et prouve trois vérités de cette importance, ne mérite-t-il
réfléchir que ce sont des fables, les larmes que l’Acteur lui arrache prouvent assez qu’il est frappé du tableau comme il le ser
riomphe qu’une horreur plus grande de la part des Spectateurs ; je le prouverai bientôt. Revenons. « […] quel jugement porterons
e pas devenir au moins des hommes. Je ne me suis pas contenté de vous prouver que la Tragédie n’était rien moins que dangereuse
ue la Tragédie n’était rien moins que dangereuse, je crois vous avoir prouvé qu’elle est encore utile à la correction des mœur
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
tre Scène lyrique, (je veux parler de M. Rousseau) se soit éfforcé de prouver que la musique devient un langage naturel dans un
e est le fondement de la Comédie & de la Tragédie. Voici comme je prouve mon sentiment, qui ne paraît hazardé qu’au prémie
point révolter au Théâtre lyrique, ainsi que je me suis éfforcé de le prouver . Qu’est-ce donc que les Critiques appellent Mirac
autant de l’intrigue de presque tous les Drames lyriques. Il est donc prouvé qu’il est permis aux Poètes du grand-Opèra de nég
fondé sur des règles assez difficiles, contre la commune opinion : je prouve de plus que celui des Français est digne de plair
ne les y contraint. Le dessein des nouveaux Directeurs achève de nous prouver que l’homme de mérite se plaît toujours à encoura
lieu d’éxaminer ce raisonnement peu approfondi. Il me semble qu’il ne prouve rien ; s’il prouvait quelque chose ce serait auta
raisonnement peu approfondi. Il me semble qu’il ne prouve rien ; s’il prouvait quelque chose ce serait autant au désavantage du
rieuses & fort sensées sur l’union de la musique à la Poèsie, qui prouvent que cette union n’est point si bisarre au Théâtre
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
& d’entasser ici des dates inutiles. Je veux m’attacher plutôt a prouver que les Grecs & les Romains ont pu avoir une
gédies de la Grèce & de Rome ; & surtout ceux d’Aristophanes, prouvent que l’Opéra-Bouffon était répandu chez les Ancien
38 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
De l’éxcellence du nouveau Théâtre. ME sera-t-il difficile de prouver que l’Opéra-bouffon est un Spectacle parfait ou q
sque de n’être pas entendu pendant la représentation, ainsi que je le prouverai ailleurs. Le nouveau Théâtre plaît généraleme
plus-part de ceux qui fréquentent les Théâtres ? Je crois avoir déja prouvé que ses adversaires étaient sans conséquence. Il
able Spectacle. Apprenons par cœur ces paroles de Tacite ; elles nous prouvent que nous avons raison de ne point rougir de notre
39 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
iel ? Il autorise cette proposition par Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans une action, lorsque D
ermes : Si ceux qui assistent aux Spectacles pèchent mortellement. Il prouve l’affirmative à cause du scandale, à cause du dan
cause, sert à rendre leur assistance plus criminelle ; c’est ce qu’il prouve par un passage de saint Jean Chrysostome, cité da
de Partie, il parle des Comédies peu modestes, et il les condamne. Il prouve que celles de ce siècle sont de ce caractère, par
40 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Dédicace » p. 36
ndant me soupçonner dominé par l’orgueil ou l’amour-propre. Ceci ne prouve aucunement Que je crois valoir mieux que vous ; J
41 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] HISTOIRE DE LA COMÉDIE ET DE L’OPERA, Où l’on prouve qu’on ne peut y aller sans pécher. Imprimé à Orl
42 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. »
t propre de la Comédie. Ces principes posés, il s’agit à présent de prouver que la Comédie fournit au monde de nouveaux attra
43 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
grâces est connu ; quand on l’attaque, beaucoup d’esprit ne sert qu’à prouver beaucoup de fermentation. Il faut donc entreprend
rougir ; et je m’acquitte en combattant pour elles. Vous voulez nous prouver que l’inconstance, le libertinage, la futilité, l
quand vous les attaquiez, leur courroux quand on vous attaquait, ont prouvé cent fois, que le génie et les arts ont en elles
tendrement écrites, si elles ne sont que des impostures ingénieuses, prouvent que les femmes possèdent, et à un degré éminent,
l’ouvrage d’un homme. Toutes ces autorités suffisent, Monsieur, pour prouver que les femmes sont très capables de sentir, et p
44 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
e de nous en rapporter aucun Canon. Peut-être avez-vous vu qu’ils .ne prouvaient que ce qu’il fallait : car vous n’auriez pas manq
anqué après avoir cité les plus forts, de nous dire que ces Canons ne prouvaient rien, parce qu’ils prouvaient trop, comme vous av
s forts, de nous dire que ces Canons ne prouvaient rien, parce qu’ils prouvaient trop, comme vous avez fait de Tertullien, de Sain
Théâtre Tragiques, Tragicomiques ou Comiques. Il s’agit donc de vous prouver que ces infamies qui se passaient dans les Specta
e l’on représentait dans ces Fêtes ; il pousse la chose plus loin, et prouve au Chapitre 14 que ces Spectacles ne sont pas seu
ur en plein midi, ou il faut que vous conveniez que j’ai suffisamment prouvé que tous les Spectacles des Anciens n’étaient pas
ais j’ai été beaucoup plus surpris que lui, quand j’ai vu que vous la prouviez si mal. Vous rapportez pour cela le Chapitre 2 du
corruption et du mauvais usage qu’ils font des créatures de Dieu. Il prouve cela par l’exemple du fer dont les hommes se serv
plus de sujet et plus d’occasion d’être surpris, ou votre ami de voir prouver l’indifférence de la Comédie en elle-même par Ter
n elle-même par Tertullien et Saint Cyprien, ou moi de la voir si mal prouvée , avec si peu de réflexion et si peu de justesse d
ous donner votre différence, et de nous déclarer votre pensée sans la prouver  ; mais voici comme je prouve la mienne. La Comédi
t de nous déclarer votre pensée sans la prouver ; mais voici comme je prouve la mienne. La Comédie de ce temps ne peut avoir d
i bien que vous ; mais vous supposez faux quand vous avancez, sans le prouver , que la Comédie est de cette nature. Qu'une belle
u’il y en ait du tout s’ils sont bons. En un mot tous ces exemples ne prouvent rien pour la justification de la Comédie. Vous au
on de scandale pour quelques-uns » ; vous servant de cet exemple pour prouver , que quoique la Comédie ne nuise que par accident
ont représentée. Tout cela supposé, et à ce que je crois suffisamment prouvé , il est aisé de conclure que l’harmonie de l’âme
je vois dans Tertullien, c’est qu’aux Chapitres 14, 18, 19 et 20, il prouve que les Spectacles sont plus que suffisamment déf
isonnement, il ne conclurait pas en votre faveur, à moins que vous ne prouviez un peu plus solidement que vous n’avez fait, que
nia peccata districte prohiberentur. 40 » Je crois avoir suffisamment prouvé que la Comédie que vous avez prétendu justifier,
e l’Eglise n’y sont point gardés, comme je crois l’avoir suffisamment prouvé  : il sera inutile d’examiner les circonstances du
toujours que tous les Spectacles des Anciens étaient infâmes, et j’ai prouvé le contraire. Il était outre cela de votre intérê
45 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
gent beaucoup son étude, & impriment à son jeu une uniformité qui prouve qu’il est souvent dispensé d’esprit & de trav
& des sentimens réels ou fictifs. Cette définition elle-même nous prouve , que l’art de déclamer n’est qu’une beauté accide
in, si on vouloit lui répondre des succès de Quinaut du Fresne. Pour prouver que ces succès ne doivent point enyvrer une ame c
46 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
n change de terme ou de ton pour en parler ? Je ne prétends point ici prouver que les vers de Monsieur de Molière sont pour les
ts de prendre le méchant parti pour exercer la facilité qu’ils ont de prouver ce qui paraît le plus faux, qu’ils ont cru que ce
. Jugez par là, Monsieur de Molière, s’il ne m’a pas été bien aisé de prouver que vous n’êtes rien moins que ce que cet inconnu
47 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
te de Foix, Adelle de Ponthieu, en sont la preuve. Il n’est pas mieux prouvé que les sentimens soient une nouveauté sur le Thé
er de travailler au traité qu’il nous a promis, à moins qu’il ne nous prouve qu’il est nécessaire de substituer l’admiration à
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
dépens desquels s’égayait leur plume mordante : honneur insigne, qui prouve la beauté du genre dont je parle. Ce que sign
tent qu’on est charmé de ce qu’on voit, de ce qu’on entend, & qui prouvent mieux la joie que des éclats qui partent toujours
49 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
piniatrer à demander entrée dans notre République, & prétend nous prouver par raisons qu’on ne la peut exclurre des Républi
ider sa cause par un discours simple & sans harmonie. Qu’ils nous prouvent que non seulement elle est agréable, mais qu’elle
nt. Et comment n’y gagnerions-nous pas ? Que s’ils ne peuvent nous le prouver , ne ferons nous pas, ô mon Cher, ce que font les
On ne craint que pour ses semblables. C’est ce que dit Aristote pour prouver qu’un méchant qui devient malheureux n’excite ni
nt debout aux pieds de la Croix, Stabant. Cette Réflexion suffit pour prouver qu’un tel Sujet n’a pu être mis sur le Théâtre, q
r à Aristote, & les différentes explications de ses Commentateurs prouvent l’obscurité de ce Passage. Et pourquoi chercher à
ment si peu conforme à la morale chrétienne & humaine, il prétend prouver la nécessité des Spectacles, dont la Nation Anglo
raisons de la Morale humaine. Il ne seroit peut être pas difficile de prouver que cette Morale doit elle-même condamner les Spe
ligiosissime è sacre. Ces traits, & plusieurs autres pareils nous prouvent , qu’après nous être fait pendant un tems de notre
50 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
commence par réfuter les faux raisonnements, dont on se servait pour prouver , qu’il n’y a rien de criminel dans cette espèce d
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
que le style est préférable dans les ouvrages d’agrément. Nous allons prouver que leurs raisonnements sont plus spécieux que so
radé. Ces vérités sont trop communes pour nous y arrêter longtems. Ne prouvent -elles pas que pour un homme qui n’a d’autre desse
loris. L’expression verbale, très-inférieure, comme nous venons de le prouver , à la richesse des images, peut-elle plaire seule
52 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
Regles anciennes sont toutes observées dans la plus grande sévérité, prouve que ces Regles n’ont rien qui s’oppose aux agréme
Déclamation qui, sans être un chant Musical (comme je tâcherai de le prouver dans la suite) étoit une espece de Musique contin
interroge l’inquiette, & quand Jocaste pour le rassurer veut lui prouver que les Devins se trompent souvent, la preuve mêm
53 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
tes-vous, n’est pas un crime. »fv La maxime est nouvelle. Je vous ai prouvé que le goût du spectacle n’en est pas un non plus
ites-vous, fit mourir Philotas de sang-froid. »fw Qu’est-ce que cela prouve , sinon qu’Alexandre, à jeun ou dans l’ivresse, ét
s le vin soit nécessairement, également mauvais à jeun ? L’expérience prouve le contraire. Combien de gens naturellement polis
54 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
pondre afin qu’on ne réplique pas, et de ne point nier, afin qu’on ne prouve pas plus fortement ce qu’on avait seulement propo
nt proposé. Est-ce que vous croyez que l’Auteur des lettres ne puisse prouver ce qu’il avance ? pensez-vous que dans l’Evangile
ettres ait rien dit que vous ne disiez encore plus fortement, et vous prouvez positivement tout ce qu’il avance, quoique vous a
ouvez positivement tout ce qu’il avance, quoique vous ayez dessein de prouver le contraire. Il dit que les Poètes de Théâtre ne
t-ce à dire qu’il ne faut point aller à l’Eglise ? » Ce raisonnement prouve invinciblement ce que vous dites six ou sept lign
55 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
t le plus dangereux de la dissertation est celui où l’auteur tâche de prouver l’innocence du théâtre par expérience. « Il y a,
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
[Introduction] Avoir prouvé que la religion et les lois, les deux puissances
57 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
avoure ou de vaillance, et qu’ils fissent de grands efforts pour nous prouver , en nous donnant cela aussi comme bien peu nature
plus actif poison. Sous quelque rapport qu’on l’envisage, il demeure prouvé qu’il n’y aurait pas de prodige plus étonnant que
t appréhendé ouvertement un seul dont la fourberie lui était le mieux prouvée  ; il aurait jeté l’alarme parmi les imposteurs ex
ce sur les mœurs qu’ils font métier de corriger, sans être obligés de prouver qu’ils en ont, et trop souvent sans en avoir ; qu
sentiraient pas assez la faiblesse des raisons par lesquelles on veut prouver que les auteurs ne font pas cause commune ici ave
t ouvrage où, pour appuyer la nécessité du remède que j’y invoque, je prouve par des raisons et par des faits que dans un temp
58 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
ent quelque chose avec les Pères, ce n’en peut être que l’excès. Pour prouver que ce n’est que l’excès qu’il faut condamner dan
et mille que je ne vous rapporte pas contre Comédie, à force de trop prouver contre elle ne prouve rien contre celle d’aujourd
s rapporte pas contre Comédie, à force de trop prouver contre elle ne prouve rien contre celle d’aujourd’hui. Ce serait perdre
en lisant du premier abord cette proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des Saints Pères : cependant à la
e les danses furent premièrement inventées devant les Idoles, et l’on prouve par là qu’elles ont été instituées par l’idolâtri
ances.  » Ces autorités de l’Ecriture, dont on fait tant de bruit, ne prouvent donc rien, selon Albert le Grand, contre les spec
ont point criminelles. C’est donc une assez faible conséquence que de prouver la méchanceté d’une action parce qu’elle est noté
de fait on n’en trouve point dans les Comédies qu’on imprime, ce qui prouve de soi que cette première condition se garde exac
médie étant du nombre des plaisirs honnêtes, comme nous l’avons assez prouvé , elle ne doit pas être plus défendue le Dimanche,
59 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
ps-de-Garde, & auxquels on applaudit cependant avec un délire qui prouve également & la crasse ignorance, & la bas
t, appauvrit l’esprit, & l’aveugler entierement. Cette vérité est prouvée par tout ce que je viens de dire ci-dessus. Or, q
fracas, des convulsions, des orgies, des….. Quelle bassesse ! quelle prouve bien l’engourdissement de leur ame, sa stupidité,
expérience, qui, en pareil cas, doit seule nous servir de guide, nous prouve le contraire. Il n’arrive point une dispute par a
s, & sur-tout, l’extérieur simple & honnête des Villageoises, prouvaient que la corruption avait encore respecté ces asyle
euvent se livrer au premier séducteur qui se présente, & qui leur prouve que loin de me rien devoir, c’est moi qui leur ai
la morale qu’on y débite ? Il n’en résulte aucun ; j’ai suffisamment prouvé qu’ils étaient la cause des plus grands désordres
ue j’ai fait à ce sujet, au commencement de cette Lettre, suffit pour prouver qu’elles n’y peuvent donner un mauvais exemples,
qu’on donne le Spectacle gratis, la populace qui compose la chambrée, prouve , par les applaudissemens qu’elle prodigue aux plu
x talens des bons Acteurs qu’elle distingue ; cette populace, dis-je, prouve qu’elle n’est point aussi bornée, aussi imbécille
ussi bornée, aussi imbécille qu’on veut nous le faire accroire ; elle prouve , enfin, que la nature, notre commune mere, a grav
ettre sur l’établissement d’un second Théatre Français, & je vous prouverai dans ce second Ecrit, la possibilité de procurer
L’heureuse influence du Théatre sur tous les Peuples qui l’ont connu, prouve assez son utilité. La Comédie corrige, & pour
qui connaît tes vrais intérêts, & qui saisit les occasions de te prouver qu’eux seuls reglent tous les mouvemens de son cœ
60 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
ien néanmoins la lui passer. Mais quel avantage en tirera-t-il ? Elle prouve tout au plus, qu’un Comédien bien converti peut ê
s Pères, et mille autres que je ne vous rapporte pas, à force de trop prouver contre la Comédie, ne prouvent rien contre la Com
e ne vous rapporte pas, à force de trop prouver contre la Comédie, ne prouvent rien contre la Comédie d’aujourd’hui. Ce serait p
mi, en lisant du premier abord ma proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des Pères : cependant à la bien ex
Comédie à lui-même, comme si c’était un mauvais argument en Morale de prouver qu’une chose est mauvaise, parce que Dieu et les
xemple de Floridor, à qui la Noblesse, dit-on, a été conservée, il ne prouve autre chose, sinon que le Roi est le Maître, et q
ue l’on puisse donner aux lectures des Comédies. Et en effet (pour le prouver par lui-même) quel profit en a-t-il tiré ? Il ne
Quant à la première condition ; il croit, dit-il,« avoir suffisamment prouvé que les Comédies d’aujourd’hui sont châtiées et e
médie étant du nombre des plaisirs honnêtes, comme nous l’avons assez prouvé , elle ne doit pas être plus défendue les Dimanche
ice : mais ce n’est pas par là apparemment que le Docteur en voudrait prouver l’innocence. Car enfin si on les bannit des Eglis
és et des contradictions. Son but est ici, suivant sa proposition, de prouver que dans les Comédies d’aujourd’hui la bienséance
se contente de dire qu’ils ne doivent pas s’y rencontrer ; ce qui ne prouve rien de ce qu’il prétend, non plus que si je lui
ici une autre contradiction bien grossière à remarquer. Le Docteur a prouvé plus haut l’innocence des Comédies d’aujourd’hui,
êques, ne font point de scrupule d’y assister : et présentement il en prouve la bienséance, parce que les Religieux, les Prêtr
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
aître qu’à propos & avec briéveté. Des raisons encore plus fortes prouvent qu’il faut bannir la Ritournelle des Ariettes du
nouveau genre, pour être naturel, ne doit être amené, ainsi que je le prouverai plus bas, que lors qu’un Personnage est violemmen
sent tout de suite ce qui leur vient dans l’idée. En voilà assez pour prouver au Compositeur intelligent, que la Ritournelle fa
out Rose & Colas. (66). Lettre sur la Musique. (67). M Rousseau prouve-t -il beaucoup le mérite des roulades, lorsqu’il nou
62 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
ela n’est nullement incompatible. XXIV. M. Rousseau croit superflu de prouver ce qu’il avance à la multitude (c’est-à-dire, à n
Tribunal des Maréchaux de France. Cette épisode de la cour d’honneur prouve combien il a de suite dans l’esprit. XXV. Le hasa
n’est pas un chien, un singe n’est pas un renard, qu’est-ce que cela prouve  ? Il s’agit ici, ce me semble, des passions et de
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
es ; parce qu’ils seront sûrs d’obtenir le même prix. Et c’est ce qui prouve le grand tort qu’ont la plupart des Poètes, qui r
ragédies, surtout par rapport à l’amour, c’est là que je me réserve à prouver que cette passion n’est pas plus excusable dans l
64 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
Athalie, Piéce conforme à tous les Principes d’Aristote, comme je le prouverai . Cette Piéce, qui par une voix presque unanime, e
65 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
point sans fondement que je me plains de la sorte ? Non : et je puis prouver combien ma plainte est juste par une simple expos
66 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie, ils croient avoir prouvé qu'il n'y a donc point de péché aux Comédies ordi
67 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
illé à lui acquérir par la suite une solide gloire, en m’éfforçant de prouver que ses Poèmes devaient être aussi parfaits que c
68 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie; ils croient avoir prouvé qu'il n'y a point de péché aux Comédies ordinaire
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87
ées à l’extrémité dans nos théâtres, où l’on en est comme enivré : et prouver que quelque reste de gravité s’y conserve encore
70 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
s sont entremêlés. Il m’accuse enfin, mais bien gratuitement, sans le prouver et d’une manière vague et irréfléchie, de confond
71 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
est que cet abbé véritablement anti-chrétien, ainsi qu’on pourrait le prouver si facilement, y réclame spécialement, mais avec
église, ne cesse d’aboyer après son indemnité ; tandis qu’il est bien prouvé qu’aujourd’hui, ce même clergé prélève annuelleme
attre cette opinion je dirai que les conséquences qui en résultent ne prouvent que trop combien les gouvernements absolus, depui
ent opposé au progrès des lumières parmi le peuple, ce qui a été déjà prouvé . Cette manière de penser et d’agir est précisémen
72 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
lle avait apporté, il en donne six ou sept qu’il propose, soutient et prouve l’être de la véritable vertu (nombre qui excède d
l trouve son Panulphe si bien fait » (car le bonhomme avait voulu lui prouver cela), « il peut l’épouser lui-même, si bon lui s
il lui semble étrange que cet homme la cajole ; et d’ailleurs il lui prouve si bien par un raisonnement tiré de l’amour de Di
t qu’« on est facilement trompé par ce qu’on aime ». Principe qu’elle prouve admirablement dans la suite par expérience, et qu
est si vrai, et telle est la force de la prévention, que je croirais prouver suffisamment ce que je prétends, en vous faisant
rit de quiconque a vu cette pièce, comme ridicules, ainsi que je l’ai prouvé , et par conséquent comme mauvais moyens ; naturel
vaincus par expérience de cette vérité ; aussi est-il bien aisé de la prouver . La raison en est, que comme il n’y a rien qui no
aisserait pas de produire tout l’effet que je prétends, comme je l’ai prouvé  ; mais il est même faux qu’elle puisse être effac
pourrait point marquer aussi, si on ne le découvrait, et si on ne le prouvait de cette sorte par la lumière et par la force du
73 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
ines promesses ? il le faudroit sans doute. Mais l’expérience ne nous prouve-t -elle pas que cette loi, si chère à la société, es
e de leurs talens leur auroit-il acquis une grande gloire ? Auroit-il prouvé une merveilleuse intelligence ? La Société leur a
74 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
s la haine, la vengeance. J’ai dit à-peu-près ; car il seroit aisé de prouver que chacun aime, hait, ou est ambitieux, selon so
Comédien, pour juger sainement d’une piéce Dramatique, il est aisé de prouver qu’il est en lui un obstacle à de justes décision
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. A Près avoir prouvé que les Poèmes du nouveau genre éxigent des soins
76 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
, en le condamnant, de convenir du mérite de ses Acteurs. Plus il est prouvé que le genre naissant des Drames tant applaudis d
77 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60
sujet, je ne craindrai point de prononcer qu’en tout cas, il faudrait prouver des relâchements plus modestes, des divertissemen
78 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
roclamant au théâtre la supériorité de l’intelligence. Je crois avoir prouvé l’action mutuelle et souvent inégale de la scène
ut ce qui n’est pas bizarre, monstrueux et sanglant. Cette préférence prouve au moins l’influence d’un mauvais genre sur le go
rand nombre d’imitateurs ; et d’autant plus, qu’en le généralisant il prouverait qu’on peut être homicide sans être criminel. Si a
79 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
st vrai en général, il l’est encore plus pour les Italiens. Ce qui le prouve , c’est la multitude des théâtres dans des Villes
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
ifférents mouvements pour la faire sentir. Ce fut apparemment pour le prouver qu’il fit un Traité de la comparaison de l’art th
81 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
par le rapprochement des effets, que j’ose avancer et entreprendre de prouver à mon tour et à ma manière, sans prétendre le fai
ssent sans remords de vos dépouilles en présence de vos misères, vous prouvez à l’observateur, même favorisé de la fortune, mai
82 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
r opérer le bien qu’il voudrait faire. Je projetais un écrit, afin de prouver ce que je viens d’avancer ; mais, faute de temps,
de s’en prendre aux personnes plutôt qu’aux choses, quand il est bien prouvé qu’on ne peut rien gagner au changement. A coup s
83 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
succès très-douteux il est absolument possible de le bonifier ? Pour prouver cette possibilité spéculative, le P. Porée rappel
ux attraits de la lecture tous ceux de la représentation. Le P. Porée prouve d’abord que les romans nuisent à toutes les parti
nt d’érudition & d’élégance, que de sagesse & de solidité, il prouve par une foule d’autorités des Pères, des Théologi
de tous les ordres & de tous les états, le P. Daniel eût aisément prouvé que sur la comédie, comme sur tout le reste de la
qui dans son traité contre la comédie, dont nous avons souvent parlé, prouve évidemment qu’on ne peut y assister sans péché. O
84 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
l n’y a pas une Pièce qui ne tende à la correction des mœurs. Pour le prouver , il fait un grand étalage de tous les vices qui s
85 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
omme ils se font un grand moyen de son état actuel, il s’agit de leur prouver qu’elle est plus dangereuse que jamais, et qu’on
en faveur du Théâtre. Il paraît que le véritable objet de M.F. est de prouver que le Théâtre devenu plus épuré, est devenu non
, (que M.F. trouve peu solide, sans s’expliquer davantage, et sans le prouver ) il suffit d’observer, tant à l’égard de cette Pi
esse. Sans parler de l’amour, le plus funeste de tous, comme on va le prouver dans un moment, de combien de conseils condamnabl
ables décisions des Conciles, n’existaient plus. On s’efforçait de le prouver  ; et quoi que dise M.F. qu’il n’y a jamais eu ava
me ne doit pas tirer un grand avantage de cette anecdote, puisqu’elle prouve que si saint Charles a approuvé la Comédie, il ne
e plus cher aux Chrétiens. Au surplus, il est bien singulier que pour prouver l’indulgence d’un homme pour la Comédie, on cite
s Comédiens ait fait disparaître tous ces vices. Il ne pourrait mieux prouver leur utilité et celle de la Comédie. Mais s’il es
r leur immodestie, M.F. est entré dans un trop léger détail ; pour la prouver , il en faudrait un trop grand. Il a raison de dir
ns de M.F. on se flatte de les avoir réfutées avec succès, et d’avoir prouvé  : Que la Comédie a été jusques à présent et est e
86 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
e sentiment, et les réponses aux objections. S’il n’était pas assez prouvé que surtout le sujet de la comédie du Tartufe est
erflus ; employez-en du moins une partie à faire des bonnes œuvres, à prouver que vous êtes bon citoyen, bon père et bon ami, e
bonheur, comme elle vous porte à faire le sien, ce que vous devez lui prouver par vos bons procédés, et puis observez-la silenc
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
il le dit à demi mot : & d’ailleurs quelques uns de ses Ouvrages prouvent qu’il ne se piquait pas toujours de la suivre. Qu
er l’Unité de lieu, sans que cela tire à conséquence, ainsi que je le prouverai ailleurs. De fameux Auteurs soutiennent qu’el
p; les autres paraissent en faire très peu de cas. Il m’est facile de prouver ce que j’avance, ainsi que j’ai promis de le fair
88 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
er. Plusieurs autres en ont parlé avec les mêmes éloges. Mais rien ne prouve mieux son mérite réel, indépendamment des Edition
89 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
ndains ; ce que je montre par toutes les voies par lesquelles on peut prouver une vérité catholique, à savoir par l’Ecriture et
90 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
’on lui réponde plus sérieusement ; mais faut-il aussi nous réduire à prouver que Cinna, Polyeucte, Le Misanthrope, Le Tartuffe
’âme, qu’elles lui deviennent comme naturelles. Mais est-il besoin de prouver quel est l’empire de l’habitude, et M. Rousseau l
et plus pressant. On a vu comment M. Rousseau s’y est pris pour nous prouver que la Tragédie allume en nous les mêmes passions
soient bonnes et les leçons utiles. M. Rousseau commence par vouloir prouver l’inutilité de la Comédie. « Imaginez la Comédie
endant pour la première fois, n’y va pas déjà convaincu de ce qu’on y prouve  ? » Celui qui n’en est pas convaincu, est, lui di
, l’avantage et l’ascendant que Molière donne à Alceste sur Philinte, prouve bien qu’il lui destinait la première place dans l
que le mensonge n’est pas dans les mots ; et il me serait aisé de lui prouver , par son propre exemple, que, sans déguiser la vé
éfigure », c’est de quoi je ne puis convenir ; et je crois avoir bien prouvé que, sans les filous et les femmes perdues, Moliè
 ; et après tout, ces parallèles vagues, ces tableaux de fantaisie ne prouvent que l’art et le talent du peintre. Considérons le
tu. Le raisonnement est simple, et il n’en fallait pas davantage pour prouver qu’un spectacle qui nous dispose à les aimer, est
suppose qu’on lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes par la natu
la société des hommes ? Voilà ce que je nie, et ce que M. Rousseau ne prouvera jamais. Il semble que pour elles, vivre avec les
s nœuds domestiques et personnels. Avec l’argument de M. Rousseau, je prouverai qu’une Mérope est un personnage vicieux, et aucun
es gens. Les mœurs de la scène ont changé ; et si M. Rousseau n’a pas prouvé que le spectacle est pernicieux, tel qu’il est, o
91 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
trouve jamais l’Esprit de Dieu. C’est, N., ce que je tâcherai de vous prouver en cette Conférence ; & sur quoi, M. P., vous
er : In spectaculis quadam apostasia fidei est. Et voici comme il le prouve . Le démon préside toujours aux spectacles qu’il a
riéme question. Toutes les autorités que vous rapportez, M. P., ne prouvent rien contre la comédie d’aujourd’hui ; pardonnez,
résultent ; & c’est ma derniére raison que je n’ai pas besoin de prouver par de longs raisonnemens : une funeste expérienc
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
que je n’avance rien que de vrai, & qui ne me soit très-facile à prouver . Je n’aurais eu garde de dire le moindre mot de s
derne s’appuyrait-il d’une maxime de Sénéque le Philosophe, pour nous prouver que les gens remplis de la sagesse ne courent auc
qu’il serait inutile de faire de longs discours sur une chose qui se prouvait d’elle-même. Soyons certains pourtant, que s’ils
i scandaleux. Je tire le rideau peut-être trop tard ; mais il fallait prouver qu’il s’en faut de beaucoup que les Poèmes du Spe
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
de cette comédie en faveur de la noblesse comédienne ? peut-on mieux prouver sa roture ? Le théâtre est plus contraire à la no
y en 1672, et enregistrées par ordre exprès du Roi, dix ans après, ne prouvent rien. Les lois Romaines les plus sévères n’ont ja
e délai qu’il demandait, et cette affaire en demeura là. Tout cela ne prouve pas plus en faveur de la comédie, que la suprême
insi sérieusement l’Arlequin et les raisonnements à l’Arlequine, pour prouver la dignité et la sainteté de la comédie, ne sont
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
igion et des mœurs, comme une très mauvaise compagnie. On ne peut pas prouver l’excommunication par la seule infamie ; l’infami
e censure. L’irrégularité aux ordres sacrés, attachée à ce métier, ne prouve pas non plus la censure : il n’y a que l’irrégula
ié, et excommunié sans être irrégulier. Le refus des sacrements ne le prouve pas davantage ; il est attaché à la notoriété du
s. S’il n’est permis de rien donner aux Comédiens, comme nous l’avons prouvé , il n’est donc pas permis d’en rien recevoir. Le
95 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
e Lettres, mais encore des Gens du Monde. Les Écrits sans nombre pour prouver la nécessité de ce Théâtre honorable à la Nation,
Histrions, & leur négligence à jouer les nouveautés ; & je le prouve , car il est tems de parler. Ces Messieurs & c
96 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
ote [A] est composée de trois entretiens : Le premier a pour objet de prouver la légitimité des Spectacles Dramatiques ; l’on y
ise, dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à la Postérité qui prouve son goût pour les Spectacles, & l’estime qu’e
97 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
s, les grands Peintres semblent coûter beaucoup à la Nature. Cela est prouvé par les miracles, en tout genre, enfantés en Fran
DA] Le système des jachères perd de sa force de jour en jour ; il est prouvé aujourd’hui qu’en confiant successivement à la te
98 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
en ridicule sur une opinion si extraordinaire : il entreprit, pour la prouver , la tragédie de Phedre, où il réussit si bien à f
99 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
, sans proportion, ne peuvent que fatiguer le spectateur. Nous allons prouver ce que nous avançons dans l’extrait d’une de nos
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
la bassesse de leur sujet. En descendant jusqu’à l’Opéra-Bouffon l’on prouve qu’on possède un génie souple, adroit, qui sçait
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