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1 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
rgé exerçait sur la nation ? de l’oubli que le prince avait eu de ses propres devoirs, et de sa faiblesse à consentir que les p
e les prêtres se mêlassent des affaires de l’Etat, en abandonnant ses propres sujets à la puissance ecclésiastique, lorsqu’il d
des dogmes aussi affreux qu’ils étaient condamnés et fulminés par les propres canons des SS. conciles, et que d’après les lois
es que l’ambition du clergé, que l’oubli de la discipline qui lui est propre , que l’ignorance des lois qu’il doit le plus conn
conduite des prêtres, et de savoir s’ils se conforment eux-mêmes aux propres lois qui leur sont imposées par les canons des co
2 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
soit, parce qu’il s’en est trouvé qui avaient eu des enfants de leurs propres s....… Conc. de Mayence, an 888, canon 105, in co
vent lancé des sentences exterminatoires, n’a pas non plus ménagé ses propres ministres, en les soumettant à une discipline rig
erviteur de J.-C., devait nécessairement être donné par les ministres propres de son Eglise ; et à bien plus forte raison, l’ob
en, dans l’amertume de son cœur, voit l’Eglise désertée par les chefs propres de sa milice ; car tous les canons que je viens d
res fidèles, qui n’auront plus à leur opposer l’inobservance de leurs propres lois. Car, en matière de religion, l’exemple est
te pudeur publique qu’ils rentrent eux-mêmes dans la volonté de leurs propres lois, et qu’ils s’en montrent les fidèles et les
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
tant qu’on le dit. Ils croient qu’ils jugeront mieux de tout par leur propre expérience que par les lumières des autres ou par
isser affaiblir par la tentation de juger de ses commandements par sa propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve d
le comble de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres maux, de récompenser ceux qui savent les entreten
avoir gré à tous ceux qui les lui ont données ? « Si on haïssait sa propre injustice, on aurait horreur de tout ce qui la re
e. Il faut donc que ce soit en devenant frénétique et en riant de ses propres maux. « Les spectacles sont cette frénésie rédu
4 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
tant qu’on le dit. Ils croient qu’ils jugeront mieux de tout par leur propre essai que par la lumière d’autrui, ou par la simp
isser affaiblir par la tentation de juger de ses Commandements par sa propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve d
le comble de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres maux ; de récompenser ceux qui les savent entrete
gré à tous ceux qui les lui ont inspirés ? XIII. Si l’on haïssait sa propre injustice, on aurait horreur de tout ce qui la re
. Il faut donc que ce soit en devenant frénétique, et en riant de ses propres maux. XIV. Les Spectacles sont cette frénésie réd
5 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
ce pas vouloir confondre et réunir des éléments, discordants par leur propre nature ? Sans doute, en ne s’arrêtant qu’au simpl
e, et par le ministère de la parole qu’ils exercent, soit en leur nom propre , soit au nom d’autrui, sont également chargés d’u
reux effets. Il suffira de considérer sa puissance en ce qu’elle a de propre à affermir et tempérer l’autorité du gouvernement
les épuisent, il met lui-même en activité tous les principes de leur propre dissolution. Mais, quel est le moyen d’en arrêter
a détruit l’abomination dans le lieu saint ; qui, pour me servir des propres expressions d’un panégyriste fameux, qui, « à l’e
en nous le poignard du remords ; qui enfin nous forçant à devenir nos propres accusateurs, nous oblige à rentrer dans les senti
lairer et conduire les victimes aveuglées par l’erreur, que le glaive propre à les immoler. Remontons à la source du mal, et n
œurs, embrasés du feu sacré de la charité chrétienne, oubliaient leur propre malheur, pour contribuer au soulagement des autre
mment exprimés dans l’église des Missions Etrangères ! Empruntons les propres expressions de l’orateur même, qui termine ainsi
icence, être regardés comme exerçant une profession vraiment utile et propre à maintenir la liberté dans l’état, ou à fortifie
Péloponèse, qu’il parut avec le plus d’éclat, moins comme un comédien propre à amuser le peuple, que comme le censeur du gouve
Ainsi, tant que les comédiens, par le genre de talent qui leur était propre , concouraient à la prospérité publique dans Athèn
ns aux autres hommes, qui trop souvent sacrifient tout à leur intérêt propre , ou à celui d’une odieuse politique. Rejeter ces
la voix, et s’écrier avec Boileau : « Malheur ! malheur au nom qui propre à la censure Peut entrer dans un vers sans rompre
eut encore offrir à nos poètes dramatiques plus d’un modèle de vertu, propre à figurer avantageusement sur la scène, le théâtr
ver dans le sang de son semblable, quelquefois dans celui même de son propre ami, l’affront souvent le plus imaginaire, et à f
n a que le masque imposteur, et sacrifient encore si légèrement leurs propres jours à la crainte de passer pour lâches ou timid
ous ont transmis le généreux sacrificeaf, plaider au Sénat contre ses propres intérêts, avec toute la force de l’éloquence, tou
stes, assez généreux, pour mettre au-dessous de l’intérêt public leur propre intérêt ; c’est encore qu’il était impossible, pa
s-nous être surpris des difficultés qu’on éprouve à réunir des sujets propres à courir honorablement cette carrière. Disséminés
tée de nos auteurs d’un jour ; mais je veux que chaque poète soit son propre censeur ; je veux que la morale la plus pure soit
reuse de prêcher impunément et publiquement sur le théâtre une morale propre à corrompre la masse générale des citoyens. Sans
arrivés à ce dernier degré de corruption, qu’il n’y ait plus rien de propre à nous captiver, que ce qui fomente les passions
s étrange, qu’il blesse tout à la fois et l’intérêt public et le leur propre . Il nous prive de beaucoup d’ouvrages que bientôt
rcerait à bannir à jamais du théâtre. Mais d’ailleurs tous les sujets propres à y figurer avec succès ne sont pas épuisés. Est-
e au malheureux, c’est devenir complice de celui qui l’opprime. A ses propres périls, il porte donc au pied des tribunaux le cr
roduit l’injustice et l’usurpation, il s’arme avec courage contre son propre cœur ; et craignant toujours d’être injuste et ba
èle encore ses véritables intérêts, il oubliera jusqu’à l’éclat de sa propre gloire, pour mieux s’immoler au bien public. Voul
ains applaudissements ? la récompense de l’homme de bien est dans son propre cœur ; la joie pure de faire son devoir lui tient
esprit des lois, ne sont-ils pas douloureux ! combien ne sont-ils pas propres à écarter les hommes et les plus probes et les pl
nciens orateurs du barreau, dont les talents et les vertus étaient si propre à inspirer la confiance et la vénération, et dont
enfin arrivé où elle doit reprendre tout son lustre, et briller de sa propre gloire. Oui, nous touchons enfin à cette époque h
eront avec eux les colonnes majestueuses, qui toutes seront également propres à en supporter le faîte. Si les unes, placées plu
ustre et florissante, c’est le code immortel, qui, pour me servir des propres expressions d’un orateur du Gouvernement52, aussi
e l’évangile est évidemment la mieux prouvée, la plus pure et la plus propre à établir les institutions civiles sur des bases
pas démentie par les monuments les plus respectables, elle ne serait propre qu’à rendre les peuples infiniment malheureux ? N
il ne fallut pas moins qu’un règlement du sénat, pour défendre à ses propres membres de fréquenter l’école des pantomimes, et
n n’est-on pas arrivé, quand on cherche le plaisir au détriment de sa propre existence ! 22. NDA Un auteur plein d’espriti
er dans son dessein de prendre un état brillant, sans doute, mais peu propre à le mener à une véritable considération, puisque
a paru, c’est-à-dire sous un Prince ami de la véritable piété, était propre à signaler ceux qui en prenaient le masque à la c
icieux par hypocrisie, j’essayerais de peindre sur la scène ce défaut propre à notre siècle inconséquent, j’en développerais t
qui y sont restés attachés. Cette pièce maintenant, n’est donc guère propre qu’à égarer le petit peuple, qui ne distingue jam
point d’autre que celui de nous avertir d’être en garde contre notre propre sensibilité, et de ne pas soulager trop légèremen
aits. N’est-ce pas là réellement une pièce bien intéressante, et bien propre à nous porter à remplir le grand précepte de l’au
s judiciaires un fond de droiture et d’humanité, qui réellement était propre à inspirer à l’innocence une sécurité parfaite. T
as seulement, mais que toujours on retrouve cette décence, qui est le propre des tribunaux qui, en se respectant eux-mêmes, as
oin le flambeau des sciences, et en particulier celle qui est la plus propre au barreau. C’est sans doute en reconnaissance d’
bien aisément un fripon, un assassin, toutes les fois que son intérêt propre , ou l’espoir de l’impunité remplaceront dans son
6 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
noblesse, qui avait souffert pendant la révolution française dans sa propre personne et dans ses biens autant que le Clergé ;
ses privilèges, ni exhumé le code renfermant les lois qui lui étaient propres et qui avaient trait à son ancienne existence : e
olique, comme le culte dominant en France, c’est pour exister dans la propre conscription de la loi commune, et non pour la dé
effets deviendraient inévitablement civils, nous lui adresserons les propres paroles du garde des sceaux de Montholon 13 qui,
anciennes lois ecclésiastiques, il serait indigne pour me servir des propres expressions du pape Jules, à un évêque, ou à un p
ui rappeler les obligations qui lui sont imposées à lui-même, par les propres lois qu’il veut appliquer aux autres : ainsi le m
7 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
stacle. Fausse idée où sont nos Auteurs comiques, que les caracteres propres à la Comédie sont épuisés. Le second obstacle
a Comédie, vient de l’opinion où sont nos Auteurs, que les caracteres propres à la Comédie sont épuisés, & de ce qu’ils reg
le plus familier. D’ailleurs, s’il est vrai que les principaux sujets propres à la Comédie ayent été traités, & si nos Aute
r de nouveau, il faut donc qu’ils gardent le silence, puisque de leur propre aveu, il n’y a plus rien à dire. Je suis certes b
ifférentes, jusqu’à ce qu’enfin ils eussent trouvé la maniere la plus propre à faire impression ; & peut-être y parviendro
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
us naturels un vernis d’héroïsme et de grandeur qui adoucisse à leurs propres yeux ce qu’auraient d’odieux des couleurs trop vr
nt des remords, en faisant porter leur terreur et leur pitié sur leur propre misère, mais seulement en les attachant à de vain
’ils puissent envisager sans un retour douloureux et pénible sur leur propre cœur ; à condition encore que, si on veut les for
cœur ; à condition encore que, si on veut les forcer à rire de leurs propres faiblesses, ce soit sans ôter à leurs passions le
des spectateurs pour qu’ils ne travaillent pas de la manière la plus propre à se concilier leurs suffrages, pour qu’ils n’emp
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
n sont possédés, et qui les portent à tant d’extravagances, sont plus propres à corriger de cette passion qu’à l’exciter : Cela
opté que le faible de cette passion, qui, dans ce point de vue, n’est propre qu’à corrompre, comme nous l’avons dit ; et il y
er sont tels que, s’ils étaient mis sur la Scène avec tout l’appareil propre à en faire valoir l’intérêt, ils ne pourraient ma
ur. Vis-à-vis d’elle la nature même perd ses droits : la gloire et le propre intérêt lui sont également sacrifiés. Les pères t
iments de haine : les fils, de leur côté, deviennent ennemis de leurs propres pères, en devenant leurs rivaux : et, dans quelqu
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
onneur et de gloire. « C’est au milieu de cet imposant appareil, si propre à élever et remuer l’âme, que les acteurs, animés
naturellement que si on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-c
faussetés, de ridicule orgueil et d’indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus nobl
nner en spectacle. Il ne représente que lui-même ; il ne fait que son propre rôle ; il ne parle qu’en son propre nom ; il ne d
que lui-même ; il ne fait que son propre rôle ; il ne parle qu’en son propre nom ; il ne dit et il ne doit dire que ce qu’il p
trice est toujours la première à parodier son rôle, et à détruire son propre ouvrage. Elle quitte, en atteignant la coulisse,
11 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
senté Conf. L. 3. ch. 2. l’image, l’attrait, la pâture de la sienne propre . On se voit dans ceux qui nous paroissent transp
des Spectateurs un Théâtre secret, où chacun est Acteur & joue sa propre passion ; & c’est ce qui donne le vif & l
de son feu . Son exemple & sa doctrine nous apprennent à quoi est propre la Comédie : combien elle sert à entretenir ces s
12 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
des plus pernicieuses inventions des hommes, et pour me servir de vos propres termes, comme un divertissement « plus barbare qu
ncapables peut-être de ramener les hommes perdus, elles sont au moins propres à empêcher les autres de se perdre. Car la morale
tune. Or sur cet effet du Théâtre j’en appelle avec confiance à votre propre témoignage ; interrogez les spectateurs l’un aprè
iteraient-ils ? Pour nous borner à un seul exemple, quelle leçon plus propre à rendre le fanatisme exécrable, et à faire regar
ralement établie) que le sujet de Venise sauvée k me paraît bien plus propre au Théâtre que celui de Manlius Capitolinus l, qu
t un peuple devenu heureux par le courage du prince : rien n’est plus propre à consoler de l’infortune, que le bien qu’on fait
d’ailleurs un autre avantage, c’est de nous rendre plus grands à nos propres yeux en nous montrant de quels efforts la vertu n
veau moyen de corruption, la plupart de nos pièces me paraissent bien propres à nous rassurer à cet égard. Ce qui devrait, ce m
r ne dépare et ne refroidisse. Ce sentiment exclusif et impérieux, si propre à nous consoler de tout ou à nous rendre tout ins
r les yeux sur la source de ces vices ; pour nous faire voir dans nos propres défauts (dans des défauts qui en eux-mêmes ne ble
rir ; il me semble au contraire qu’aucun genre de pièces n’y est plus propre  ; et s’il m’est permis de juger de l’impression d
eure à la fois, je demande si toutes les circonstances de la vie sont propres à être représentées sur le Théâtre, et si le sent
a gâtées. J’avoue que ce talent de peindre l’amour au naturel, talent propre à un temps d’ignorance, où la nature seule donnai
elle pas les femmes à portée d’y réussir ? Descartes les jugeait plus propres que nous à la Philosophie, et une Princesse malhe
de fois combien la culture de l’esprit et l’exercice des talents sont propres à nous distraire de nos maux, et à nous consoler
stinée à partager avec nous le malheur d’être, le soulagement le plus propre à le lui faire supporter ? Philosophes que la nat
si heureux essais, comme Musicien et comme Poète, est du moins aussi propre à faire aux Spectacles des partisans, que votre é
famille et de leur travail ; et vous prouvez que la Comédie ne serait propre qu’à troubler le bonheur dont ils jouissent. Pers
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
t donc pas nécessaire qu’il en ait par lui-même, il suffit qu’il soit propre à en recevoir, & que son ame s’embrase des fl
lquefois ses sujets chez autrui, les embellit des graces qui lui sont propres . Elle ajoute les perfections de son art à celles
re, que le Graveur burine sur les desseins d’autrui, ou sur les siens propres , il ne change ni d’état ni de qualité : celle de
ême maniere qu’un arbre est paré de ses feuilles, qu’il nourrit de sa propre substance La déclamation tirant son origine, &
t embarrassée du choix. Le sentiment saisit d’abord celle qui lui est propre . Racine en instruisant la Chanmêlé développoit-il
rs on les lit avec admiration. Le Poëme dramatique meut lui même ses propres ressorts. Il transforme le lecteur en tous ses pe
14 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
ceur. Ainsi ils n’avoient garde de choisir celle qui y étoit le moins propre , mais celle du récit beaucoup plus analogue à la
mp; on connut, dit le P. Menestrier, que ces petits vers étoient plus propres pour la musique que les autres ; parce qu’ils son
ux Acteurs à prendre, à soutenir ou à rétablir les inflexions de voix propres aux différentes passions qu’ils représentoient ;
faudroit qu’elle fût chez nous, comme elle l’étoit chez les Anciens, propre aux incidens de chaque Acte ; & qu’en diminua
15 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
est pas moins funeste que le precedent. Les Pieces de theatre ne sont propres qu’à exciter, et qu’à fortifier les passions. On
qu’il faudroit tascher de détruire, que de s’appliquer à ce qui n’est propre qu’à produire ce funeste effet, en excitant et fo
ors qu’on a la teste pleine de ces folies ? Qu’y a-t-il mesme de plus propre à inspirer du degoust pour ces saintes occupation
ie en particulier tourne le vice en ridicule, et est par là même plus propre à le décrediter que les plus fortes invectives de
16 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
de ne faisant point d'exemples ne sont presque coupables que de leurs propres péchés : mais ceux qui veulent passer pour vertue
i pratiquent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres péchés et de ceux des autres ; et non seulement i
17 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
qui on ne prend point exemple, ne sont presque coupables que de leurs propres péchés : mais ceux qui veulent passer pour vertue
i pratiquent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres péchés et de ceux des autres ; et non seulement i
18 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
Spectacle du Menteur ? Le tableau que Corneille en a tracé est moins propre à décrier le vice, qu’à le rendre aimable. Ecoute
z, Mademoiselle, la conclusion de cette piéce édifiante. Comme en sa propre sourbe un menteur s’embarasse, Peu sçauroient, co
vaises habitudes les Procureurs mal-honnêtes gens ; rien n’étant plus propre , dit-on, à guérir les maladies de l’ame, qu’une C
eaucoup de mal, & l’on peut même assurer qu’il n’y a rien de plus propre à inspirer la coquetterie, que ces piéces ; parce
19 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
on n’en croira M. de S. Evremond qui se cite tout seul, et qui de son propre aveu n’avait nulle teinture de la langue Grecque.
ux esprits de de-là la mer, et passe pour connaître à fond les grâces propres de sa langue. Et l’on remarquera ici par forme de
dans ces Héros plus prompt à nous séduire, Que toute leur vertu n’est propre à nous instruire. » Au regard des Anglais, que
er les nôtres ; j’ai changé le sens figuré au sens propre, ou le sens propre au sens figuré, à mesure que l’un ou l’autre me s
20 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
e caractère au Théâtre, la manière de sentir, de parler & d’agir, propre à chaque personnage. Les caractères pris de l’His
Peintres ont, comme on sait, un goût & des manieres qui leur sont propres , & tous cherchent à plaire à leur nation, sur
cidons-nous donc à faire des sottises ; mais du moins brillons de nos propres richesses. Grand raisonnement ? Que produit-il ?
ouement pour le bien de l’Etat, qui lui fait oublier ses ressentimens propres , & sacrifier ses intérêts au traité de paix c
re, un jugement sain indiqueront assez aux Auteurs la maniere la plus propre de traiter les mœurs, pour faire sortir les carac
21 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
, le Maître et le Chef de tous les Théologiens, me paraît tout-à-fait propre pour rassembler les sentiments partagés des uns e
t, saint Thomas y joint celui de saint Augustin, dont il rapporte ces propres paroles : « Je veux enfin que vous vous ménagiez,
des paroles et par des actions divertissantes ». Qu’y a-t’il de plus propre et de plus particulier à la Comédie, qui ne consi
pas moins de délicatesse et de solidité. Vous en allez juger par ses propres paroles, auxquelles je me ferais un scrupule de r
vice. » Aug. sud. Joan. h. Eh bien, Monsieur, jusqu’ici ce sont les propres paroles de saint Thomas : peut-on mieux répondre
’autorité des Saints Pères : cependant à la bien examiner, c’est leur propre sentiment, et celui même de Tertullien et de sain
circonstances fâcheuses qui les peuvent faire condamner (ce sont les propres paroles du Bienheureux Albert le Grand). Ne lison
Conciles, que dans celui de Poitiers une Abbesse fut accusée par ses propres Religieuses pour avoir joué aux Dés dans son Mona
de l’amour pour la vertu et de l’horreur pour le vice.  » Ce sont les propres paroles un grand homme« Nam de fabularum, etc. »P
ables Païennes, et que ce n’est au plus que recevoir des armes de ses propres ennemis. Vous voyez par là qu’aucun des moyens qu
ous sentons excités à rien de contraire à la pudeur, qu’elles ne sont propres qu’à faire rire, et incapables de laisser dans l’
être importune, et auquel les Spectacles et la Comédie paraissent peu propres et devraient ce semble, être défendus. Je réponds
res et devraient ce semble, être défendus. Je réponds à cela avec les propres paroles de saint Thomas« Musica in luctu importun
sont pas défendus ; surtout puisqu’elle ne se joue que dans in temps propre , et que, grâce au zèle des Evêques, à la vigilanc
jouer des Comédies dans ces Lieux Saints : on a des Théâtres publics propres à cet usage, et la circonstance des lieux y est g
de même qu’en toute autre Profession ; alors leur malice nait de leur propre corruption, et non pas je leur état ni de la Prof
ns quelque genre que vous écriviez, c’est toujours celui qui vous est propre . Ce qui me surprend, et qui paraît incroyable à t
Musique doit être importune, et auquel les Spectacles paraissent peu propres et devraient être défendus. Tout ce qu’on peut ré
22 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
n qui regarde le bien commun ; mais par la seule inclination vers son propre plaisir. 2. On y voit un dérèglement manifeste to
immodestes, et qui choquent l’honnêteté, et des postures qui ne sont propres qu’à produire des espèces dangereuses dans l’imag
23 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
de Bacchus, dont il gâtoit les fruits. Quoi qu’il en soit, le but, le propre objet des spectacles, n’est autre que d’exciter,
& les Peres de l’Eglise, mais aussi par les Payens, & par ses propres partisans revenus à eux-mêmes. L’an 400, après la
emier l’emporte sur le dernier pour le danger, & le trouvent plus propre à corrompre le cœur. La pureté prétendue qu’on at
semble ; & il assure qu’il ne croit nullement que la comédie soit propre à corriger les crimes & les vices de la galan
out ce qui n’est pas marqué au sceau du démon. On n’ose découvrir ses propres sentimens ; on n’ose montrer ses plaies, mais on
nature, & qu’on peche en effet mortellement lorsqu’on y va de son propre mouvement, & sans nécessité, par goût, par in
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
ureux de recevoir ceux qu’on leur a présentés, pour se dérober à leur propre foiblesse, & perdre, dans une foule de distra
les Romains les mauvais effets qu’elles avoient produits contre leurs propres Auteurs. Rome eut de grands Poétes, de grands Ora
éplorer l’aveuglement de nos peres, qui ont abandonné le soin de leur propre langue, pour un idiôme étranger ! L’intervalle en
qui lui substituerent la déclamation, comme plus naturelle & plus propre que le chant, selon eux, à ces représentations ;
, dit encore, « que les Romains avoient le génie profond, élevé & propre au tragique ; mais qu’ils craignoient le travail,
25 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
ce que l’autre avoit par inclination. Ces sentimens étoient-ils bien propres à disposer cette femme à une conversion miraculeu
fait défendre la représentation des choses saintes, comme étant plus propres à scandaliser, sous ce déguisement, qu’à l’édific
ncore parmi nous sur la terre : tandis que l’on est tranquille sur sa propre destinée. On pourroit vous adresser, Mademoiselle
n sur vous-mêmes, & reservez toutes vos larmes pour pleurer votre propre infortune. Filiæ Jerusalem1, nolite stere super
26 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
é de la Comédie, & à convenir que ce genre d’instruction est plus propre que tout autre à corriger les hommes. L’utilité d
n des Actrices sur les Théâtres Grecs & Romains, n’étoit pas plus propre à laisser dans l’ame des Spectateurs des impressi
27 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
nait ; et sans doute le Théâtre, tel qu’il le voyait, lui parut moins propre à polir ses Sujets, qu’à corrompre l’innocence de
là elle ferait goûter de bonne heure à la jeunesse une morale sensée, propre à former de sages Politiques, d’intrépides Soldat
28 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
? En vérité ces âmes si remplies de la joie du monde ne sont donc pas propres à recevoir ces consolations spirituelles, et les
euls elle est sensible. De là vient que les jeunes gens sont rarement propres pour les élévations de la dévotion. Ils entrent t
le sang domine, qui est le tempérament de la joie du monde, est moins propre à la dévotion, que celui dans lequel il entre un
29 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
esses de son art, sur les coups de théatre que le Comédien tir de son propre fond, sur la grandeur d’ame, & les entrailles
telligence étendue développe seule. Elle fixe le génie sur les objets propres à le faire éclatter. Elle lui démontre des source
s d’indépendance & de souveraineté qu’on reconnoit l’intelligence propre aux Sciences & aux beaux Arts. Inutilement la
, pourquoi leur refuseroit-on une plus parfaite connoissance de leurs propres ouvrages ? Dans le second cas, toutes les beautés
30 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ritures, quand il dit : Proverb. 3. v. 5. « Ne soiez point sage à vos propres yeux… » & Ad Rom. 12. v. 19. « ne vous fiez p
s propres yeux… » & Ad Rom. 12. v. 19. « ne vous fiez point à vos propres lumières ». Vous ne vous y êtes pas fiée, Madame
: non, Madame, aucune intention ne leur otera la malice, qui leur est propre  ; & ce sera toûjours une injure à Dieu, que d
servir de paroles équivoques, & de gestes affectés, qui n’étoient propres , qu’à remplir l’esprit d’idées impures, & le
31 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
mpue. D’ailleurs, la musique, et la douceur des instruments est toute propre pour émouvoir et pour attendrir. On s’y entretien
s avertissements du saint Esprit, ni de la gloire de Dieu, ni de leur propre salut ? Qu’on ne nous croie donc point trop sévèr
s objets qui les peuvent exciter. Enfin je ne me suis pas arrêté à ma propre lumière, j'ai consulté sur ce sujet des personnes
veulent tenir le haut bout, et précéder les autres, par cet amour de propre excellence dont le cœur humain est empoisonné, et
32 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
’égard de la créature, est d’être un jour éternellement associée à la propre gloire de son Créateur. Quel degré de grandeur au
c’est là la récompense que Dieu lui destine : l’union éternelle à sa propre gloire ; la contemplation de ses perfections, acc
e la subtilité de leurs sophismes, du faux et de la vérité, selon vos propres expressions ! L’on espère entendre encore le caqu
incommode dans le sein d’une oisiveté philosophique ? Quel lieu plus propre à oublier voluptueusement et aussi parfaitement l
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
on, la sagesse, la pauvreté et la pénitence ? Elles ne seraient guère propres à divertir les spectateurs. Ceux qui ont voulu fa
milité chrétienne, et de leur mettre dans la bouche des discours plus propres à des héros de l’ancienne Rome qu’à des saints et
34 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
rtissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre conscience, quelque artifice dont il se   serve p
l n’y en a pas : Car outre qu’en ressentant ces reproches contre leur propre volonté, et qu’ils font ce qu’ils peuvent pour le
die, qui ne peuvent s’en dépenser sans intéresser la charité, donc le propre , dit ce S. DocteurIntrod. 3. part. chap. 34 [Fran
en usurpent le mérite et la couronne. Le désespoir qui se sert de la propre main de celui qu’il possède pour seh plonger le p
t-ils passer pour innocents devant Dieu et devant le Tribunal de leur propre conscience ? Lisez tout ce que Salomon prononce d
chose pour faite tomber l’homme dans le vice, il n’a besoin que de sa propre pesanteur, pour s’y précipiter  soi-même. La chau
35 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
même, elle conserve toujours quelque chose du dérèglement qui lui est propre . On doit toujours la regarder comme le honteux ef
s différentes positions qu’il rencontre. La passion ne saisit que son propre objet, la sensualité est seule excitée ; et, s’il
ns vives et touchantes, dont nous prenons l’habitude, sont-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’i
es pleurs en dépit de soi, on oublie tout, on oublie sa raison et son propre cœur. On est séduit sans avoir la force de reveni
les postures, tout l’extérieur de la personne et mille autres moyens propres à attirer et à séduire les assistants ? Ajoutez l
us plein de l’image et épris des charmes d’une femme étrangère, votre propre femme vous paraît sans agréments, vos enfants vou
36 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
r bannir la comédie du carême : « Je réponds à cela, dit-il, avec les propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article
r par la pénitence, même des choses utiles, mais qui ne leur sont pas propres  » ; sans y apporter d’autre exception que « le ca
t profession publique ; et voilà ce qu’il appelle répondre « avec les propres paroles de Saint Thomas ». Le même saint parle en
37 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
choisis à la vérité, que la plupart de nos Poèmes ne sont aucunement propres à rendre les hommes plus vertueux, ni à réprimer
a d’excellentes leçons de vertu ; leçons sublimes et touchantes, plus propres à attirer les hommes à la vertu, et à les arrache
ens que l’art dramatique emploie pour purger les passions4. Voici ses propres mots : « La punition des méchantes actions et la
les raisons que Corneille6 a eues de regarder ce personnage comme peu propre au théâtre. Du reste, quoique vous approuviez le
uves les plus cruelles, luttant contre elle-même, triomphante par ses propres forces, et supérieure à l’infortune : il faut lir
« si les Poètes comiques n’ont trouvé que dans le vice un instrument propre à réussir, et si leur théâtre est une école de ma
ue je cite ; et les mettre en état de juger, entre nous, d’après leur propre sentiment. 2. [NDA] Quoi qu’en ait dit récemmen
38 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
son de la Musique, qu’à la dimension de Géométrie, il choisît un lieu propre , afin que de l’échafaud la voix pût distinctement
plusieurs. Ce considéré il a été nécessaire, que pour choisir un lieu propre et convenable, pour bâtir et dresser un Théâtre,
39 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
elés à la sanctifier. De là la dépravation et l’incrédulité parmi ses propres partisans. De là sa décadence, son pouvoir déchu,
lors, ils ne le regardèrent plus que comme une école de dépravation, propre plutôt à corrompre les mœurs qu’a les former. Ils
regards trop bas, ou de laisser apercevoir cette fourbe noblesse plus propre à inspirer l’indignation et le mépris, que le res
40 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
re & son triomphe à lui en épargner. Ajoutons que les instruments propres aux beaux Arts, n’ont point le ressort, le degré
être achevé ; il n’aura jamais le ton d’éloquence & de persuasion propre à une représentation. En fait de vigueur & d’
on connoit le cœur humain, & personne n’ignore le ton qui lui est propre  : qu’il soit enfin, ce rolle, doux, & bienfai
prêter à l’illusion, la traverse. Enfin ce n’est qu’en nous devenant propre & personnelle en quelque sorte qu’une forme é
génie, qu’elle entre enfin & qu’elle se fonde dans les mouvemens propres à nos facultés naturelles. Or peut-on nier que ce
plaudissement officieux d’un caractére décidé, d’un goût qui nous est propre , de mœurs qui nous sont personnelles. Un cœur écl
vice ? Non : la vertu & le vice ont des caractéres qui leur sont propres , & auxquels on ne peut pas se tromper. On les
, qu’outre que l’art magique de la représentation, est de nous rendre propre absolument la Scène, c’est qu’on se persuade volo
e sorte d’étude, qui attaque nécessairement l’état de sérénité que le propre de l’amusement est de rétablir. Si c’est un Roman
qu’elle lasse, qu’elle fatigue, c’est que par elle-même elle est peu propre à remplir ; il y a toujours un vuide sensible att
belle égalité qu’elle prétend régner ; elle a des traits qui lui sont propres & qu’elle conserve par-tout. Les pratiques qu
e se trouve ici légérement éguisé, 1°. Qu’aucun n’a l’art ni la vertu propre à la récréation. 2°. Que sur l’article de l’utili
sçait la nature de ceux qui sont attachés à la Musique & qui sont propres à la Peinture. Les facultés qu’ils intéressent ch
facile & naturelle d’un denouement préparé : y a-t-il rien de si propre à combattre l’ennui, à soutenir l’agrément, à mai
our nous. Là il ne sçait nous inspirer que les sentimens qui lui sont propres  : le miel, la bonté, l’élévation. S’il lui arrive
41 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
ne, Venus, les Muses, ne sont pas plus légitimes qu’Hercule, ni moins propre à annoblir, à consacrer, à diviniser la débauche
Ce grand guerrier pensoit que les spectacles & les fêtes étoient propres à distraire le soldat de la réflexion sur les dan
ais on ne pardonne pas la supériorité. Il croyoit cette vie libertine propre à calmer la jalousie ; il aimoit qu’on le crût as
parence de raison. Il disoit aussi qu’une femme n’étoit pas un meuble propre pour un soldat. Malgré cela, il entretenoit des f
enfaits, il se livra à la débauche sous ses yeux, jusqu’à séduire ses propres filles d’honneur. La Princesse en fut si fort &am
l’indissolubilité du mariage, contraires au bien public & à leurs propres intérêts Ils disent qu’en défendant le divorce, l
les femmes plus qu’avec les soldats, & qu’il fût l’homme le plus propre à la population, il étoit trop épuisé, trop aguer
er avec plus de succês avec un roi, à laquelle un homme eût été moins propre . La Maréchale termina tout heureusement. Y a-t-il
pation des finances, une vie si frîvole & si libertine, sont bien propres à faire un grand prince ? Faut-il étre surpris si
42 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
er un stérile amusement, ni de servir de pâture à quelques hommes peu propres au maniement des affaires publiques. Elles se van
à l’humaine condition. Elle leur a donc fait part à tous des qualités propres à régler leur conduite, & à se rendre des Cit
ls se seront procurés dans son commerce, essayeront de voler de leurs propres aîles, & ne seront point effrayés de l’immens
, pour n’être pas entiérement développées, n’en sont souvent que plus propres à faire une vive impression. Si, dans cette derni
oyens, des premiers Commis, des Secrétaires, des hommes de confiance, propres à les soulager dans le détail des affaires. Qu’on
a guérison du corps humain ? Il est démontré que l’ame a ses maladies propres  ; que ces maladies ont des symptômes faciles à re
43 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
l croît, il arrive à son comble : il est peint de toutes les couleurs propres à flatter l’imagination, à pénétrer aisément dans
fange. L’obscénité d’ailleurs passa toujours en général pour être le propre d’un Rustique ; et dans l’esprit du sexe en parti
tribuer à des femmes de pareils rôles. La modestie est leur caractère propre , comme l’observe le P. Rapin dans ses Réflexions
ont dans leur bon sens. Encore une fois, la modestie est le caractère propre du sexe ; c’en est l’ornement ; c’en est le rempa
le dans l’âme en un moment, ainsi le péril est-il mis en une distance propre pour être aisément surmonté. Secondement. Nos Poè
s exemples du vice ; et on leur rendait des hommages conformes à leur propre penchant. Il n’est donc pas si étonnant que la Po
u reste, que ce fût là le vrai sentiment de Plaute, c’est de quoi ses propres Ouvrages font foi : car ses meilleures Comédies s
nant : c’est en quelque manière la trompette qui sonne dans ses vers, propres à échauffer le courage, à inspirer l’ardeur Marti
fait un homme fort régulier : il a déjà perdu toute patience, de son propre aveu ; je crois qu’il a encore perdu l’esprit, sa
xamine bien ses Poèmes, on trouvera que les caractères n’y sont point propres , ou n’y sont point uniformes ; que d’abord il y e
plaisant et d’un agréable contre son humeur naturelle : il tourne ses propres raisonnements en railleries le plus mal à propos
il, la tête remplie du bien de la nation. De petits bouffons sont-ils propres à régler les affaires importantes de l’Etat, et à
lleries qui tombent sur des personnes du premier rang paraissent très propres à faire rire : mais c’est là ravaler la Comédie à
44 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
inée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. D. Que doit-on dire d'une mèr
le, certainement il ne l'a pas corrigée. Rien au contraire n'est plus propre à l'inspirer que ses comédies, parce qu'on y tour
sère, et lui fournissait la nourriture de sa passion. Rien n'est plus propre à faire sentir quels effets la comédie est capabl
45 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
in d’une boule pour en ressentir l’impression ; mes muscles, par leur propre mouvement, peuvent se trouver disposés de même qu
est parfaitement inconnue3 : elles ne viennent point à nous dans leur propre forme, mais dans la forme que nous les présentent
e âme ; si un mouvement quelconque des rayons solaires n’est pas plus propre qu’un autre à représenter dans nos yeux l’image d
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
ètes Grecs qui se livraient à la Tragédie, n’avaient guères de sujets propres pour ce genre de Drame. Ils ne leur était permis
tragique que des Héros Grecs & Romains, sans considérer que leur propre Histoire offrait des sujets aussi frappans &
que l’Historien & le Poète ne sont que des hommes. Des sujets propres à la Comédie. Le sujet qui offrira un ridicul
ieux, &c. En donnant à ces divers caractères les nuances qui sont propres à notre Siècle. La Comédie fleurira de nouveau. Q
en devrions tirer une conséquence tout à fait particulière. Voici les propres termes de cet Écrivain. « Il ne faut pas oublier,
47 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
ent la confiance en soi-même, comme si l’homme tirait la vertu de son propre fond, et l’âme enchantée par leurs vains discours
d’aussi mauvais effets ? Theodore. Croyez-moi, la bouffonnerie n’est propre qu’à faire des bouffons. On riait en entendant Mo
e crois vous avoir déjà dit, que nos premières années y sont les plus propres . Faites lire les Poètes à votre fils, et faites-l
lesquels ils raisonnaient, à cette confiance qu’ils avaient en leurs propres forces ; et on lui découvrira le fond d’orgueil,
ette succession et cette variété de sentiments, que nous éprouvons si propres à la conservation de la vie, et de la société civ
48 (1576) De la Censure. pp. 611-613
ar ordinairement on voit, qu'ils sont les premiers aux jeux. C'est la propre charge des censeurs graves, et sévères, qui auron
des autres : et que les chansons dorienes ou du premier ton, qui est propre à la douceur, et gravité bien séante, ne soient d
49 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
s sont imposées par la religion, en même temps qu’ils exerçaient leur propre profession. Beauchâteau (François Châtelet de) g
cteurs à un enfant qui n’avait puisé le goût de la poésie que dans la propre profession de son père, si cette profession avait
50 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
ole fabuleux, des bornes si étroites et si resserrées, qu’il est plus propre à représenter un Chirurgien de Village ou un Salt
de sacrifier son bien, ses soins, ses affections, ses pensées, et sa propre vie ? Si les Evêques sont « les Vicaires de l’amo
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
e les Comédiens dirigeront le Théâtre, selon leur caprice & leurs propres intérêts, je doute qu’il subsiste longtems avec é
elque éclat à la Scène Françoise, si on ne remet pas le Comédien à sa propre place, & les Auteurs & le public dans leu
52 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
i pour ce qui est de s’acquitter de son devoir ; Et on n’est pas trop propre en cet état de représenter la vigilance d’un Héro
pour vous-même, d’avoir choisi dans toute la fable un Symbole si peu propre à représenter une extrême vigilance. Car n’est-ce
53 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
mière inaccessible pour nous ; & que l’homme qui, conduit par ses propres lumières, prétend nous donner une définition exac
une définition exacte de cet Etre suprême, des qualités qui lui sont propres , de ce qui est possible en Dieu, & de ce qui
n’y a point de Dieu 8. Mais, si nous désespérons de parvenir, par nos propres lumières, à une connoissance parfaite de notre Cr
54 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
Poésie pourrait-on imaginer qui fût plus utile à la société, et plus propre à y soutenir les bonnes mœurs que la Comédie, lor
ternellement ; puisqu’il n’est que trop commun d’être aveugle sur ses propres défauts, pendant qu’on est si clairvoyant sur ceu
is, en supposant même que ces caractères soient traités d’une manière propre à la correction des mœurs, il sera toujours vrai
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
les prévarications des Magistrats, les fautes des Généraux, & sa propre facilité à se laisser corrompre & séduire. C’
Triomphateurs, des Chevaliers. La dignité de ces Personnages, si peu propres au comique, a répandu bien de l’obscurité sur la
fait souvent qu’on ne ressemble pas à soi-même, & qu’on outre son propre caractère, depeur de se plier au caractère d’autr
a carrière du Haut-comique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre , & dont un Auteur est d’abord effrayé : la pl
ce qu’il présente le miroir aux hommes, & les fait rougir de leur propre image ; le plus difficile & le plus rare, en
56 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
les hommes efféminés, & allumennt le feu de l’amour, ils ne sont propres qu’aux femmes, & même aux jeunes épousées ; c
sage, ils ne sont bons que pour les femmes ; comme il y a des habits propres à leur sexe, il y a aussi des traitemens propres
me il y a des habits propres à leur sexe, il y a aussi des traitemens propres pour les hommes. Les odeurs qui nous conviennent
les courtisans qui hantent le beau monde craignent de passer pour mal propres & peu ajustés, & ne veulent imiter que le
ge, ni habits, ni autre chose parfumés, que les saints croyent n’être propre que pour les gens qui n’auroient pas les premiere
bstinentes, optimus odor nullus. S. Ambroise va plus loin : c’est le propre d’un débauché, ou plutôt d’un homme qui n’est pas
délicieux flatteront les palais ; l’odorat aussi aura sa satisfaction propre , toutes les délices sont réunies dans le Ciel. L’
eorum ascendit fœtor . Ils seront insupportables à eux-mêmes par leur propre puanteur : In seipsos fœtorem suum ferent . Géné
57 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
de plus éblouissant. Ici il emploie les paroles, et les sons les plus propres à inspirer l’amour de la volupté ; là il se sert
ous peindre les écueils du Théâtre, j’entre ici dans des détails plus propres à vous y attacher, qu’à vous en dégoûter, et que
et conséquemment l’écueil de l’innocence ; mais je ne veux que votre propre témoignage, que l’aveu de votre propre cœur, pour
ce ; mais je ne veux que votre propre témoignage, que l’aveu de votre propre cœur, pour constater ces vérités. Combien de fois
tres qui présentent à la vue des Actrices chargées de tout l’attirail propre à séduire, qui ne retentissent que des charmes de
qu’à exciter d’avantage les désirs déréglés ; et je ne veux que votre propre aveu pour vous en convaincre. Combien de fois ne
ésentés d’une manière indécente et grossière, étaient mille fois plus propres à vous dégoûter du vice, qu’à vous y attacher ! M
hithéâtres, à la férocité des Tigres et des Lions, comme un Spectacle propre à amuser le Peuple et les Empereurs. C’est là que
58 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
ue par occasion, et fort rarement ; de sorte qu'elles ne seraient pas propres à danser, étant bien plus difficile de représente
oser aux plaisirs publics, il se retira, les abandonnant ainsi à leur propre dérèglement. L'effronterie publique passaLamprid.
m. » Tit. Liv. 7. Plut. in Roman. ou d'Histrion, qui demeura toujours propre avec celui de Scéniques à tous ces Mimes, Farceur
s. Quoi qu'il en soit, ce nom qui dans l'intelligence véritable de sa propre signification ne convenait qu'à ceux qui s'occupa
59 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
imé par des airs qui, étant assortis à la corruption du cœur, ne sont propres qu’à l’entretenir et à la fortifier : il suffit d
utes saintes, d’aller écouter des maximes pernicieuses, d’autant plus propres à corrompre le cœur, qu’elles sont présentées d’u
la passion était représentée dans sa difformité et avec des couleurs propres à en inspirer toute l’horreur qu’on en doit avoir
le comble de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres maux, et de récompenser ceux qui apprennent à les
60 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
égents, la difficulté de composer des pièces, de trouver des écoliers propres , et de les contenir quand ils se croient nécessai
e théâtre ainsi épuré, et n’étant plus qu’un exercice littéraire, est propre à former les jeunes gens. Ainsi sont interdites t
nt estimées ; mais il nous semble que ces sortes d’exercices sont peu propres à former les écoliers, et qu’on devrait leur préf
s mœurs et d’inspirer la vertu. Sans prétendre que ce moyen soit bien propre à opérer cet effet, on ne peut disconvenir qu’il
V. Partie. Le Plaisir forme la Jeunesse aux vraies vertus, aux vertus propres de la Religion. Trois. Entr. « La Religion n’est
es et sur nos autels, ce serait sous des traits graves et majestueux, propres à inspirer la vénération la plus profonde. La Soc
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
ai domicile : comme s’il était permis à quelqu’un de ne pas savoir sa propre demeure, de tromper un Curé par un faux domicile,
de le faire servir à couvrir un concubinage ; et ensuite dévoilant sa propre turpitude et sa mauvaise foi, vouloir la faire se
demeure, comme la scène de la pièce, est partout ; ils n’ont point de propre Curé. Il faut donc que celui de chaque paroisse o
st-il recevable à profiter de sa mauvaise foi pour revenir contre son propre fait ? Ici le for intérieur et le for extérieur t
plus importantes de ne pas admettre une personne infâme à alléguer sa propre turpitude, et à se faire elle-même le procès, pou
turpitude, et à se faire elle-même le procès, pour revenir contre son propre fait, et détruire son propre acte, par des moyens
-même le procès, pour revenir contre son propre fait, et détruire son propre acte, par des moyens que sa mauvaise foi a prépar
62 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
t moins facile à produire, sur les Théâtres modernes, qu’ils sont peu propres à en imposer, & que l’on ne s’y rend guère qu
emande ceux-là. J’ai toujours été étonné que les Comédiens, pour leur propre intérêt, n’aient pas imaginé de se retirer dans u
affermir ensemble dans leurs rôles, & prendre l’état qui leur est propre . Ces courts instans de recueillement produiroient
63 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
leurs éloges. Il loue en vous une modestie rare, qui se défie de ses propres lumieres : Pour décider définitivement la questi
encenser par son prétendu Éditeur : il sentoit le ridicule d’être son propre panégyriste. Malheureusement pour lui la supposit
ement excommuniés. 2°. Ils ont mérité de l’être, nos Spectacles étant propres à corrompre la foi & les bonnes mœurs. 3°. Le
64 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
l’insérer dans le Registre qu’après qu’on se sera assuré qu’elle est propre à corriger les mœurs, à inspirer une bonne morale
ilité cet Acteur peut entrer dans la bonne Comédie, et combien il est propre à la rendre encore plus amusante. 9°. Il sera déf
cas la caisse du Théâtre suffira, pour soutenir la dépense, avec ses propres fonds, et tous les autres secours que nous marque
65 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
s à un chrétien la comédie, ou les autres spectacles ; comme un moyen propre pour s’instruire à braver la mort. Notre Chap. 2.
tée [insitus] ne paraît pas assez noble, et que celui d’unie est plus propre , j’ai cru que je devais faire parler Tertullien e
imos] Luc. 12.j’ai mis plus tôt qu’on ne pense : ce sont presque les propres paroles de l’évangile. LeIbid. voilà ce fils de c
66 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
les deux autres, parce que monsieur Des Tianges les chérit comme ses propres enfans. Je vais commencer par monsieur Des Arcis.
je pouvais être consolée de notre séparation, personne ne serait plus propre à le faire. Mais, quelqu’un auprès d’Adelaïde rem
67 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
gardé la fréquentation des Spectacles comme le divertissement le plus propre à émouvoir les passions et à dépraver les mœurs.
ise, privés même des Sacrements. 3.° Si enfin, osant présumer de leur propre vertu, ils n’ont pas à craindre l’influence de le
de semblables Autorités, les partisans du Théâtre en appellent à leur propre jugement, et ne se font pas le moindre scrupule d
ns un de ses écrits : « Qu’il ne croyait nullement que la Comédie fût propre à corriger les crimes et les vices de la galanter
rdres ; et l’on peut même assurer, dit-il, qu’il n’y ait rien de plus propre à inspirer la coquetterie, que les pièces de ce C
gage de la Vérité, a porté contre le Théâtre un jugement fondé sur sa propre expérience. Il ne croit pas, comme bien des pense
naturellement que si on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place, à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-
fausseté, de ridicule orgueil, et d’indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus nobl
ons vives et touchantes dont nous prenons l’habitude, sont-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’i
68 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
omme de mérite, voulut entrer dans ce temple. Elle fut refusée par sa propre sœur, qui en étoit une des Prêtresses. Choquée pe
e la femme l’est pour l’homme. Hélas ! chacun d’eux doit craindre ses propres régards, & fût-il seul dans le monde, il devr
repousse les attentats. Oser se produire sans défense, se livrer à sa propre conduite, annonce une pureté mourante, ou déjà pe
uditeurs occupés de grands intérêts, il est une modestie, une gravité propre au sujet, & à l’état, dont l’Orateur Chrétien
endre. C’est ce que signifie le mot publicat. La parure est la livrée propre du vice, dit S. Clément d’Alexandrie, comme la ma
nous-mêmes, & la premiere pudeur est celle qui nous dérobe à nos propres regards, & nous sauve de nos propres attentat
celle qui nous dérobe à nos propres regards, & nous sauve de nos propres attentats. Ce seroit une erreur de borner ses dev
r ses devoirs à nous cacher aux autres. Elle doit nous voiler à notre propre cœur. Vous vous découvrez indécemment à vos yeux,
cence, & s’oublier, se deshonorer, s’outrager eux-mêmes par leurs propres mains ? Quel scandale, de perdre ceux qu’on est c
69 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
, gouverné par les femmes, toujours en fête, & par conséquent peu propre à combattre & à régner. Ses défaites ne doive
er. Charles & Auguste combattirent par les armes qui leur étoient propres  ; Charles gagnoit des batailles, Auguste le faiso
ogne, en faveur du Roi Stanislas, & l’obligea de lui écrire de sa propre main une lettre de félicitation : ce qui est le c
a Religion, qui ne pensoit qu’à la guerre. De tels partisans sont peu propres à recruter les troupes du Déisme. Quel dommage qu
70 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ompts & durables. Ce sont les plus parfaits, ou du moins les plus propres pour le Balet. Toute en est galant, tout en est g
i ne craint point de hôteux detours, n’est point non-plus une matiere propre pour le Balet, parce que la peinture de son actio
concourent réellement à tous ces progrez, & y contribuent de leur propre substance, comme les membres naturels, les cuisse
mp; les diverses agitations de l’ame, & qui signifient contre nos propres desirs les mouvemens interieurs que nous tâchons
sation veut que l’on parle à propos : & le Balet demande des airs propres pour son sujet. Si l’on y represente vne femme qu
, & aux Auditeurs. Ie ne toucheray point icy les qualitez de voix propres pour faire des Recits, nous en avons à choisir da
it se servir. Ie ne me veux attacher qu’à ceux que nous jugerons plus propres , non-seulement pour la Dance, mais particuliereme
l s’agit icy de faire choix de l’Instrument que nous jugerons le plus propre pour faire dancer, & qui plus est, bien dance
pour faire dancer, & qui plus est, bien dancer : Le Tuaurbe n’est propre qu’à accompagner une voix, qu’aux Concerts, ou qu
es Sarabandes. Le Branle veut plus de gayeté, & semble estre plus propre pour les hõmes que pour les femmes. Car s’il est
s’agit d’un pas majestueux & simple, qui cependant ne sont point propres au Balet. La raison n’en est pas si évidente que
; paré de diamans & de perles. Ce n’est pas toutefois qu’un Poëte propre & entendu ne trouve toûjours le moyen de sauv
Poëte ou l’Entrepreneur de courir un peu les Assemblées, de voir les propres , d’estudier leurs ajustements, & de s’en fair
sayé sur des visages suspects, & que de dancer sous un Masque mal propre , & qui peut avoir servy à quelque homme mal s
la verité assez grand : Mais le Sieur Vigarani ne le trouva ny assez propre ny assez commode, soit pour la durée, soit pour l
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
ffe ; tout le monde le connoissoit. Ce poëte finit par l’éloge de ses propres piéces, que peu de gens ont admirées. Tout cela e
lui en fit un ami. Moliere qui l’avoit joué ouvertement & par son propre nom, étant mort, il en fit lui-même l’éloge &
représentent des passions étrangéres, expriment & satisfont leur propre passion. A-t-on besoin de la Sorbonne, pour senti
le. Les Trétaux n’ayant ni état fixe, ni caractère décidé, ni matiere propre , ni troupes formées ; ces rapsodies, ces charlata
rte. L’Enciclopédie, par je ne sçai quel goût de paradoxe qui lui est propre , fait en parlant des spectacles, une sortie très-
de licencieux, ni même d’équivoque ; mais, dit-on, ce ne sont pas ses propres sentiments qu’exprime l’actrice, ses propres foib
t-on, ce ne sont pas ses propres sentiments qu’exprime l’actrice, ses propres foiblesses qu’elle détaille, ce sont ceux du pers
vaut mieux être le pourceau d’Hérode que son fils. Enfin Mariamne, sa propre femme, la plus belle femme de son tems, qu’il aim
72 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
e ces deux choses : l’une a je ne sais quoi d’aimable et de charmant, propre à se faire rechercher ; l’autre a je ne sais quoi
e faire rechercher ; l’autre a je ne sais quoi d’odieux et de sombre, propre à se faire fuir. Ceux donc qui s’efforcent de con
attachée au crime : si vous rompez ce double frein, et que l’intérêt propre se trouve joint à la liberté de commettre le mal
: les vues et les soins d’un avenir sont des idées et des précautions propres du vulgaire : quiconque donne dans ces travers es
rité ; de les forcer en quelque manière à devenir libertins pour leur propre honneur ? Car ils ne peuvent sans cela se conform
Ben Jonson est positivement contraire à M. Dryden ; nous en avons son propre aveu pour preuve : il assure que « la fin du Poèt
gard. Voilà un caractère d’homme judicieusement formé ! un homme bien propre à être le conservateur et l’oracle de la Religion
e encore, s’il se peut, que la faute. Ces transports forcenés ne sont propres que des Petites maisons, ou d’un autre endroit qu
73 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
ieur d’une habitation. L’homme parvenu voudroit envain briller de son propre éclat ; s’il dérobe son néant, c’est moins par so
er l’ouvrage qu’il médite, il manqueroit son but, & blesseroit sa propre délicatesse ; mais ce Grand dont le pouvoir est t
itement lié à l’ordre public. Saint Charles Borromée corrigeoit de sa propre main, des Piéces destinées à la déclamation. Rich
74 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
es sont bons ou mauvais en eux-mêmes, suivant ce qu’ils sont par leur propre nature. Un combat de Gladiateurs qui s’égorgent e
eurs, plus je le serai pour lui. Ce genre là n’est point, dites-vous, propre à la Comédie ? Nos Auteurs modernes nous ont fait
ou ? » Voilà, Monsieur, comme on raisonne quand on veut sacrifier ses propres lumieres au plaisir de soutenir un sentiment erro
son sang, pardonne sa mort à son meurtrier, par un effort d’héroïsme propre à un véritable Chrétien ? Est-ce enfin exciter la
le prix de ses lâchetés dans la juste punition d’Œnone ? Quoi de plus propre à faire détester le crime que d’en voir l’exemple
à lui-même en lui remontrant ses devoirs sous le point de vuë le plus propre à dissiper les nuages dont il laisse éclipser sa
i que ce fût, pas même aux souguenilles et; aux sabots, ce furent ses propres termes ; le Suisse fut si fort étonné du discours
les piéces. » Si la source du bien est en nous, sa pratique nous est propre , il ne faut donc point avoir de rôle à jouer et;
es paraboles ont été de tout tems regardées comme les moyens les plus propres à instruire les hommes ; tous les Législateurs le
Euripide. Electre y dit qu’elle se sent capable de tuer sa mere de sa propre main. En effet elle l’attire dans le piége ; elle
ilà votre pensée dévéloppée. Vous auriez raison de dire que c’est le propre d’un cœur vicieux que de sentir un certain plaisi
, elles différent aussi dans l’espece de plaisir qu’elles donnent. Le propre de celui-ci est d’égayer l’esprit seulement. Je v
a raison de dire, qu’il a conçu pour eux une mortelle haine. Voilà le propre de la vertu, haïr sinon les méchans, du moins la
té. Vous remarquez judicieusement « qu’il y a un si grand nombre des propres maximes de Moliere dans la bouche d’Alceste que p
prochez cette insensibilité qui est odieuse, mais elle n’a jamais été propre à Philinte. Moliere se seroit bien gardé de mettr
s dont ils privent leur Patrie. L’exemple de ces déserteurs n’est pas propre à y attirer l’Étranger, au moyen de quoi la conso
ns. On pourroit donc aisément faire pencher la balance du côté où son propre poids l’entraîne déjà. Que ceux qui ont l’autorit
e s’apperce-voir que le sage Genevois sait assigner à chaque homme sa propre valeur. De tout ce que j’ai dit il faut tirer cet
répondrai moi que le métier du Comédien est l’art de faire valoir ses propres talens et; ceux des autres. Que n’en avons-nous e
gations, il est très-dangereux de les rendre trop méprisables à leurs propres yeux. « La pudeur est, dites-vous, ignoble et; ba
nfin vous supposez qu’il soit possible qu’on trouve quelque expédient propre à lever toutes difficultés, et; vous ne laissez p
ce. Considerez aussi qu’il ne fait pas toujours un tems ni une saison propre aux jeux d’adresse. Les cartes et; les dez sont d
tilité, et; ne dussent-ils servir qu’à entretenir le gout d’un Art si propre à déployer et; faire ressortir les graces que la
re augurer favorablement du tout par la partie. C’eut été du moins le propre d’un esprit bienfait, et; d’un bon cœur ; mais à
nt facilement enclins à couper la bourse ? Je ne rapporte pas ici vos propres termes, je l’ai déjà fait. Vous imaginez-vous que
75 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
t dans le cœur, dans la fortune des citoyens des malheurs multipliés, propres par leur concours et leur fatale combinaison à pr
nt pour l’avenir le tableau le plus effrayant, n’appartiennent pas en propre au ministre d’un grand Etat. Elles sont du ressor
ire aujourd’hui, toute l’occupation, est de se repaître de spectacles propres à nourrir la mollesse et la paillardise ? Quels g
andes calamités, des égards timides, des ménagemens compassés ne sont propres qu’à donner au mal une consistance invincible. Ne
nal ; comme si les toits (Math. X. 27.) mêmes n’étoient pas une place propre à parler en faveur de la vérité et de la vertu.
issance brutale, il ne voit plus dans ses semblables que des machines propres à la faire naître. — Quand le peuple romain fut r
de dévastation qui s’est emparé de toutes les têtes, contre les lieux propres à provoquer la réflexion, à calmer l’agitation de
76 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
ouvriroit-elle un fruit vereux ? Cette vaine idole est la premiere sa propre dupe. Elle s’adore le plus profondément. Mais la
c’est pour se moquer d’elle & de sa laideur. Un pôt d’antimoine, propre à figurer chez un Apoticaire, n’a certainement ri
nt une espece de coloris. Chaque Auteur a le sien, comme il a le sein propre de son visage. Scaliger appelle couleur de discou
lique est si corrosif, qu’il la décharne & la rend hideuse, & propre à effrayer les yeux du Prince qui avoit désiré de
p; à la vaisselle. Il faut que les femmes se lavent & se tiennent propres  ; mais il ne faut leur permettre aucune affectati
urs, les parures la gâtent. Elle est cette vaisselle qu’il faut tenir propre  ; mais tous les affiquets sont inutiles & per
ur imposer de nouveaux ornemens, plus bizarres, plus incommodes, plus propres à les enlaidir que le fard & les paniers, s’i
77 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
actions tragiques de Thyeste, et qu'on représente Terrée mangeant ses propres enfants; et il ne nous est pas permis d'entendre
rist, selon la forme et la manière de sa Loi; Nous déclarons de notre propre bouche que nous avons renoncé au Diable, à ses po
s que Dieu vous a préparées : Qu'y a-t-il de plus aimable, et de plus propre à nous donner une extrême joie; que d'être réconc
entendre, poussant leurs plaintes d'une voix plus éclatante dans leur propre misère. Alors les Comédiens feront mieux paraître
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
ation Comédienne, il veut dire seulement qu'ils étaient naturellement propres à la Comédie, à la Tragédie, et aux autres représ
trions Scéniques, ce nom ne convenant point aux Bateleurs, et n'étant propres qu'aux Joueurs de Poèmes Dramatiques, car il est
renait point cette espèce de Bouffon ; car au contraire il leur était propre , et leur fut donné dès l'origine des Jeux Scéniqu
79 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
de la vertu ? n’aura-t-il point assez à faire à rendre compte de ses propres péchés, sans se voir obligé à rendre raison de ce
s Jugements, n’envisagent ni la Loi, ni le mérite de la cause ni leur propre conscience, mais seulement la qualité des personn
si nous lui demandons qu’est-ce que le Théâtre ? il nous répondra en propres termes, que « c’est le temple des DiablesLib. de
80 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
a plus d’une foi remplacé une domination raisonnable. C’est l’intérêt propre que l’on a préféré à celui de l’État ; ce motif p
rs : mais des piéces qui ne rouloient que sur des mystéres, étant peu propres au divertissement du peuple, ils ajouterent aux r
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
es Soubrettes ; & chacun s’exprime selon le caractère qui lui est propre . La plus part des sujets étaient inventés, &
tout-à-fait ridicule. Chaque genre de Drame doit avoir son caractère propre  ; confondre dans un seul ce qui doit appartenir à
82 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
avez fait de ce corps respectable un éloge très beau, très vrai, très propre à eux seuls dans tous les Clergés du monde, et qu
ous demander comment vous l’avez appris ? Ce ne peut être que par vos propres conjectures, ou par le témoignage d’autrui, ou su
ces sentiments dans d’équitables et modérés Théologiens, qui de leur propre doctrine apprendraient à ne forcer personne à l’a
nous prenons l’habitude et qui reviennent si souvent, sont-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’i
chève paisiblement les forfaits, en jouit, et l’un des deux le dit en propres termes au dernier vers de la Tragédie : Et je jo
met, sans se démentir, sans rien perdre de la supériorité qui lui est propre , est pourtant éclipsé par le simple bon sens et l
un seul moyen d’arrêter son progrès : c’est d’employer contre lui ses propres armes. Il ne s’agit ni de raisonner ni de convain
comme j’ai déjà dit, il a trouvé dans le vice même un instrument très propre à y réussir. Ainsi voulant exposer à la risée pub
us : Molière a mis dans la bouche d’Alceste un si grand nombre de ses propres maximes que plusieurs ont cru qu’il s’était voulu
d’autrui. On voit bien que le flegme raisonneur de celui-ci est très propre à redoubler et faire sortir d’une manière comique
mes, philosophes, grâce aux Auteurs, elles écrasent notre sexe de ses propres talents, et les imbéciles Spectateurs vont bonnem
renfermé bien chaudement, avec sa nombreuse famille, dans sa jolie et propre maison de bois24 qu’il a bâtie lui-même, s’occupe
ds que c’est par l’opinion publique. Si nos habitudes naissent de nos propres sentiments dans la retraite, elles naissent de l’
onnaissent est d’être estimés heureux. Quant au choix des instruments propres à diriger l’opinion publique ; c’est une autre qu
ns les affaires qui passent par-devant eux, ils jugent moins sur leur propre sentiment que sur la volonté du Prince. Alors il
d’honneur et de gloire. C’est au milieu de cet imposant appareil, si propre à élever et remuer l’âme, que les Acteurs, animés
aturellement que si l’on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-c
fausseté, de ridicule orgueil, et d’indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus nobl
nner en spectacle : il ne représente que lui-même, il ne fait que son propre rôle, ne parle qu’en son propre nom, ne dit ou ne
ente que lui-même, il ne fait que son propre rôle, ne parle qu’en son propre nom, ne dit ou ne doit dire que ce qu’il pense ;
gré de bonté, modifié dans chaque sexe par les penchants qui lui sont propres . Les Anglaises sont douces et timides. Les Anglai
s’y rapportent ? Si la timidité, la pudeur, la modestie qui leur sont propres sont des inventions sociales, il importe à la Soc
ctrice est toujours la première à parodier son rôle et à détruire son propre ouvrage. Elle quitte, en atteignant la coulisse,
à supporter longtemps ; ou que l’Etat s’en mêle et le soutienne à ses propres frais. Mais comment le soutiendra-t-il ? Sera-ce
ats capables de faire jamais une proposition semblable ; et sur votre propre Article, on peut juger assez comment elle serait
serait reçue. Si nous avions le malheur de trouver quelque expédient propre à lever ces difficultés, ce serait tant pis pour
romener ensemble, et les amusements qu’on se donne sont des exercices propres à rendre et maintenir le corps robuste. Les femme
un terme si funeste. Nous ne sommes point réduits à nous cacher à nos propres yeux, de peur de nous faire horreur. Pour moi, je
qui leur conviennent, ou à des amusements innocents et simples, très propres à toucher un cœur honnête et à donner bonne opini
nsuit pas qu’il faille appeler les Comédiens. Vous avez vu dans votre propre pays, la ville de Marseille se défendre longtemps
in ? En quoi Dieu est-il offensé par un exercice agréable, salutaire, propre à la vivacité des jeunes gens, qui consiste à se
t, dans les intervalles, aux occupations et aux plaisirs qui lui sont propres , et s’en consolerait plus aisément d’être privé d
borieuse, leurs mœurs pures et sévères, la force d’âme qui leur était propre , pouvaient seules rendre innocent sous leurs yeux
des principes communs, une évidence commune, et de plus, chacun a sa propre raison qui le détermine ; ainsi ce sentiment ne m
e reste assez de temps pour cela, quoique cette annonce ne soit guère propre à lui concilier d’avance la faveur des Dames.y
m’a mis la plume à la main, et j’ai presque toujours écrit contre mon propre intérêt. Vitam impendere vero : voilà la devise q
83 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
olies de la scène a passé tout ce qu’on pouvait en imaginer. C’est le propre de l’humanité, les plus grands hommes ne sont ni
suscita au Cid, dans la construction d’une salle de spectacle dans sa propre maison, et, ce qui est encore plus, il trouva le
d’elle. » Et après avoir écouté tout le reste, il lui donna de sa propre main six cents livres, avec ces paroles obligeant
suivi les règles. Cette tragédie est au-dessus de l’envie, et par son propre mérite, et par une protection qu’on serait plus q
rétendait, elle voulait une critique, non une censure doctrinale. Ses propres pièces n’étaient pas moins dignes de censures, la
ir, tourner les esprits sur quelque autre objet ; rien n’y était plus propre que d’endormir dans les plaisirs, dissiper par le
84 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
bien parce qu’un homme dans l’état d’ivresse perd le sentiment de sa propre conservation, & qu’étant privé de raison, il
les hommes, ne doit donc point employer la raillerie, comme un moyen propre à parvenir à ce but. Cette seconde maxime d’Horac
cile d’assigner un rang dans le genre vicieux. Voilà donc d’après les propres paroles de M. Marmontel, la Comédie bornée à joue
85 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
 167 ; les papes, chefs de l’Eglise, instituent des théâtres de leurs propres deniers, et les organisent, pag. 168 ; les cordel
ignifier au clergé qu’il ait à rentrer dans la discipline qui lui est propre , pag. 332*. E.   Encensoirs de nos églises, prof
148. P.   Papes, chefs de l’Eglise, instituent des théatres de leurs propres deniers, et organisent les comédiens, pag. 168 et
86 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
d’Aristote. La critique que le célèbre M. de Corneille a faite de ses propres ouvrages, vous instruira mieux, Madame, que toute
mprend les desseins des principaux personnages, et tous les obstacles propres ou étrangers, qui les traversent : Il va ordinair
son, et la cruauté de Médée, qui trempa ses mains dans le sang de ses propres enfants, et qui commit encore plusieurs autres cr
on qu’on a blâmé Euripide d’avoir représenté Médée, qui égorgeait ses propres enfants ; il faut avoir l’âme barbare pour pouvoi
s à commettre un parricide, et à tremper ses mains dans le sang de sa propre mère. Cependant ces actions, toutes odieuses qu’e
devait redoubler encore la douleur de Polyxène, c’est que Pyrrhus, le propre fils d’Achille, était celui qui demandait ce barb
t celui qui demandait ce barbare sacrifice, et qui la poignarda de sa propre main, à la vue de l’Armée, et de tous les Princes
prendre, elle n’est qu’un mélange de paroles et d’actions agréables, propres à délasser l’esprit de l’homme ; et ce délassemen
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
die doit la peindre, pour en donner de l’horreur. L’amour furieux est propre à la Tragédie, soit ; mais, loin qu’il doive excl
t son plan, reproche aussi l’amour au Comte d’Essex ; mais contre ses propres principes, car cet amour infortuné est puni dans
urs seule, la passion la plus générale, & par conséquent, la plus propre au Théâtre ; celle qui peut fournir plus d’instru
favorisé de la fortune, qui trompe un Fils & lui fait égorger son propre Père ; un Frère dénaturé, qui fait boire à son Fr
qui ne laissent pas d’être utiles, quoiqu’on ne les regarde pas comme propres à être jouées par les Acteurs-Citoyens ; ce sera
ues que voluptueuses ? Ce que vous dites encore ici sur les Exercices propres à former la jeunesse, est très-bien vu. Adela
e aurait eu des Auteurs qui vous eussent créé un genre nouveau, & propre pour elle ; vous auriez sans doute vous-même avan
mmes utiles qui découvrirent les arts, & forgèrent les instrumens propres à faciliter l’agriculture ; de ceux qui trouvèren
eillard qui doit exécuter : ses organes rauques & cassés sont peu propres à cette fonction : mais il a des fils, & surt
simples, comme sa Musique : celles des Prêtres, que le loisir rendait propres à perfectionner les arts agréables, devinrent com
our, aux yeux des peuples épouvantés : souvent ils substituèrent leur propre statue à celle du Dieu leur père : c’est ainsi qu
rent plus que des sujets fantastiques, ou même les ridicules de leurs propres Camarades ; peut-être ceux d’un Pédagogue trop sé
èce, & qu’à Sparte1 en particulier, Rome n’avait d’Acteurs que sa propre Jeunesse. C’était elle qui amusait les Vieillards
eurs fussent méprisés, est flétrie enfin par le Christianisme, en son propre nom, comme une des filles du Paganisme. Les Pères
barbare féodisme : des Peuples entiers réduits en servitude dans leur propre Pays ; chose inouie, dont jamais les Anciens n’av
es Augustin, des Basile, des Grégoire ; du moins récréatifs, amusans, propres à attirer une foule avide de tout ce qui sert d’a
l’insinuer, les peintures fortes, tristes, dégoûtantes même, ne sont propres que pour les siècles de barbarie, & pour les
acés au-dessus des Pères-de-famille ; que dis-je ? au-dessus de leurs propres Pères ? Pourquoi voir dans nos Prêtres, autre cho
III des Essais de Morale, est l’Ouvrage d’un homme qui suit moins ses propres lumières, que les accès d’une piété triste &
libertinage : on sent bien que les Sujets de cette classe ne sont pas propres à honorer le Comédisme par leur mœurs. Des Enfans
ù pourtant tout était Spectacle ; parce que des Guerriers étaient peu propres à moduler des vers : il aurait fallu donner cet e
nt plusieurs fois la même feuille ; leur papier ayant une consistance propre à laisser enlever avec l’éponge toute l’écriture
88 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ui la rend proprement tragique. La terreur est un sentiment vif de sa propre faiblesse, à la vue d’un grand danger : elle est
eux, est victime de son devoir, comme le sont les Curiaces ; ou de sa propre faiblesse, comme Ariadne & Phèdre ; ou de la
présente dans un état malheureux. Les malheurs des scélérats sont peu propres à nous toucher ; ils sont un juste supplice, dont
89 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. »
III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. Ces principes posés, il s’agit à
90 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « APPROBATION »
de l’Eglise & aux régles de la Morale Chrétienne. Nous le jugeons propre à édifier les Fidéles, & à les détourner des
91 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XV.  » p. 470
XV. Les affections même communes ne sont pas propres pour donner le plaisir qu'on recherche dans les C
92 (1675) Traité de la comédie « XV.  » p. 296
XV. Les affections communes ne sont pas même propres pour donner le plaisir qu'on recherche dans les C
93 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
’orgueil. « La charité n’est point ambitieuse, ne cherche point ses propres intérêts ; elle ne se pique point ; elle ne s’aig
re usage de la raison et à ne plus avoir une conscience qui leur soit propre  ; ils sont soumis à l’erreur et au mensonge. Ils
le pouvoir arbitraire et absolu, qui porte en lui-même le germe de sa propre destruction. Ce pouvoir sans bornes a une tendanc
nage et de la dévastation. Il est temps que les souverains pour leurs propres intérêts, prêchent d’exemple par une conduite fra
, vis-à-vis des autres états, que dans l’intérieur vis-à-vis de leurs propres sujets. Il est temps que les ministres d’état et
94 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VI.  » p. 460
lus la grâce de Dieu, et le porte davantage à nous abandonner à notre propre corruption, que celles où l'on tombe sans les pré
95 (1675) Traité de la comédie « VII.  »
lus la grâce de Dieu, et le porte davantage à nous abandonner à notre propre corruption que celles où l'on tombe sans les prév
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
Romains même divisaient en trois classes différentes les seuls genres propres à la Comédie. D’Aubignac aurait dû voir que le Th
distingués. Chaque état aurait alors un Spectacle à sa portée, & propre à ses mœurs. Admirons en d’avantage l’adresse d’u
97 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
qui ne fait tort à personne, mais qui est horriblement attaché à ses propres biens, pourrait dire : Je ne trouve point que l’i
: être idolâtre de soi-même, être horriblement attaché à soi et à ses propres intérêts. Ce casuiste vous peut-il assurer que qu
98 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
y est-elle pas encore blessée ! J’en appelle ici, mes Frères, à votre propre témoignage : j’en appelle sur-tout à ce sexe à qu
uriez honte de répéter ? Je ne parle ici, mes Frères, que d’après vos propres aveux : éloigné par principes autant que par devo
p; vous vous repaissez du spectacle affreux d’une mère qui égorge ses propres enfans, d’un frère qui boit le sang de son frère.
doutables à la piété & aux bonnes mœurs ; ils nous objectent leur propre expérience, & prétendent n’y avoir jamais tro
amp; qui retrouvent dans les mœurs qu’on y expose la peinture de leur propre cœur. Laissez-les enfin à ces ennemis de la croix
ses mains. Le Seigneur qui avoit confié à Saint Joseph le soin de sa propre famille, vous associe en quelque sorte à sa gloir
99 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
in enfant se fourre partout ; son galoubeth, son tambourin, sont plus propres à réveiller les Hamadryades du bois de Boulogne,
n des deux tournait au profit de l’art ; la paresse d’un seul est peu propre à donner des successeurs aux Grétry, Monsigny, Da
gestion aux jeux de nuit de Nicolet. 61. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 62. [NDA] Ouvrage d’un comiqu
’un comique propre aux jeux de nuit. 62. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 63. [NDA] Ouvrage d’un comiqu
’un comique propre aux jeux de nuit. 63. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 64. [NDA] Ouvrage d’un comiqu
’un comique propre aux jeux de nuit. 64. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 65. [NDA] Audinot, acteur de
100 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
du Tartufe est essentiellement vicieux, que sa représentation n’était propre qu’à frapper de ridicule la pratique des vertus,
tre, fût-il même regardé comme un tableau fidèle, parce qu’il n’a été propre aussi qu’à faire triompher et rire le parti alors
tres à figure humaine. Si dénaturer et embellir les couleurs qui sont propres aux vices, ou flatter les traits des personnages
es du théâtre. En effet, lorsque nous savons par tradition et par nos propres observations que des hommes de tous les rangs, qu
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