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1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
çais rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession , et entièrement affranchis des anathèmes et des e
à Rome et en Italie. Il résulta de ce nouvel ordre des choses, que la profession d’acteur de théâtre devint honorable, et ceux qui
ellement cesser d’avoir rien de commun avec le clergé, à raison de la profession d’acteur de comédie, qui était de l’institution d
nent à l’autorité civile, et l’art théâtral est devenu légalement une profession dans l’Etat. Il en résulte que, non seulement à R
is encore dans tous les autres Etats, et par conséquent en France, la profession de comédien doit y être entièrement affranchie de
l’immense majorité des pécheurs de chaque catégorie, ne verra pas sa profession spécialement et uniquement frappée de l’animadver
on, et ne subira pas une spécialité outrageante pour avoir exercé une profession dans laquelle il a été institué, soutenu, encoura
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. L’utili
é de l’art théâtral dans l’ordre social, et les dangers attachés à la profession de comédien, sous le rapport des mœurs, offriraie
êtres ne sont plus en droit d’anathématiser ni les comédiens, ni leur profession  ; et que vis-à-vis de l’église, un acteur doit êt
apitre ; mais je crois devoir faire sentir ici, que les dangers de la profession de comédien, ne peuvent justifier les rigueurs de
des lois séculières, prétendraient avoir le droit d’anathématiser la profession théâtrale, et refuser aux acteurs, les prières de
Je suis bien éloigné de pallier la vérité, au sujet des dangers de la profession de comédien, sous le rapport des mœurs ; mais je
ger les périls imminents dont ils sont continuellement environnés. La profession de comédien, n’est pas réellement contraire à la
ques-uns, assez fanatiques pour se croire en droit d’anathématiser la profession de comédien, la raison en est simple ; la comédie
3 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ar l’éloquence, et la prévention des sots : il s’agit de justifier ma profession aux yeux des gens d’une piété éclairée et de leur
ême et de remercier le Théâtre des sentiments de probité dont je fais profession , qu’on me permette de citer un de nos plus grands
s pas leurs Auto Sacramentalesd  ? Dans le Pays du monde où l’on fait profession de la plus exacte piété, on croit édifier le Publ
au Théâtre. J’avais eu dès ma plus tendre jeunesse du goût pour cette profession , mon Père m’avait mené de bonne heure à la Comédi
ation plus forte que leurs scrupules me peignait le Théâtre comme une profession si aimable que je ne perdis jamais l’occasion de
ombre de sujets capables de justifier la bonne opinion que j’ai de ma profession . Quoiqu’en dise Mr. Rousseau, j’y ai trouvé des g
rchandise mêlée, et j’ai conclu que je ne gagnerais rien à quitter la profession de Comédien pour en prendre une autre n’en connai
faire exclusivement notre fortune. Je gémis à la vérité, de ce que sa profession de Comédien est presque la seule qui puisse servi
et ne répondez que d’après lui, on verra si j’ai tort. Si toutes les professions exposent la bonne foi en faveur de l’intérêt, on
igoriste ne manquera pas de me dire que dès que l’Eglise condamne une profession c’est un crime que de l’exercer. Moi je dis qu’en
xtension qu’ils n’ont pas. Mais, me dira-t-on, en supposant que votre profession ne mérite pas toute la rigueur de la censure, vou
lieu d’en faire des justes. Je ne prétends point faire croire que ma profession édifie quoiqu’elle puisse prétendre à cet avantag
ne scandalise pas et qu’elle sait à cet égard au niveau de toutes les professions  : il en est de beaucoup plus utiles, il en est do
ien et qui ne se croira pas meilleur Chrétien sur la Scène où il fait profession d’être l’organe de la vertu, de la raison et de l
es Financiers. On me dira peut être encore que je pouvais prendre une profession subalterne mais pure aux yeux du Christianisme. Q
l aurait fallu que je me sentisse de l’inclination pour aucune de ces professions Mécaniques et qu’en conscience pour m’y livrer, j
n peu suivie inspire beaucoup de goût pour l’esclavage rebutant d’une profession Mécanique ; s’il n’est pas sage, prudent et même
e de la ferveur de ma foi, de mon attachement à la Religion auquel ma profession ne portera jamais d’atteinte. Je verserais tout m
elle m’édifie même ; mais elle ne me prévient pas pour cela contre ma profession . Qu’il me prouve auparavant que Sidney h, la Trag
n’ai-je pas raison ? Tous les Censeurs du Théâtre approfondissent ma profession , ils en cherchent les moindres détails, c’est à e
’est nous autoriser sans-doute, nous autres Comédiens, à examiner les professions qu’on prétend moins susceptibles de reproches, j’
j’use donc de ce privilège et je demande à tout homme au monde, si sa profession n’expose pas sa bonne foi à des secousses mille f
s que la nôtre. Quel est le Marchand qui m’osera soutenir que dans sa profession on ne profite pas de tous les moyens qui peuvent
éteriorées, qu’en se renfermant enfin dans les bornes prescrites à sa profession , il sera bientôt hors d’état de subsister, lui et
ster, lui et sa famille. Quiconque connaît les inconvénients de cette profession , doit donc bien se garder de la prendre, puisqu’e
homme tant soit peu Chrétien qui osera hasarder de s’attacher à cette profession  ? Que des traces du monstre on purge la Tribune,
e. A cette condition, je n’aurai pas sitôt cet honneur, je crois. Une profession où la charité est sans contredit encore plus inté
il réflechira à quelles conditions il lui est permis d’exercer cette profession  ? Il ne doit jamais douter de l’efficacité des re
fait fortune avec les scrupules que la Religion doit inspirer sur sa profession , sera le modèle que je me proposerai de suivre. S
oposerai de suivre. Si la bonne foi a tant à souffrir dans toutes les professions , si les devoirs de la Religion s’accordent si peu
les couronner et de justifier ainsi par l’évidence, l’utilité de leur Profession . Ce n’est pas que je veuille conseiller de prendr
Une dernière objection plus grave que toutes les autres, c’est que la Profession de Comédien, m’a-t-on dit, met trop souvent l’amo
. Si cela est, je suis dans le cas universel et je ne vois pas quelle Profession on pourra me proposer d’exercer, si l’amour propr
si l’amour propre est aussi condamnable qu’on le croit. Quelle est la profession dans laquelle on réussira, si l’on n’a pas le dés
t je suis incapable. J’abjurerai la scène si l’on peut me montrer une Profession moins périlleuse que la mienne, mais je connais l
qu’on le dit. Il s’efforcera de rendre l’estime de ses Lecteurs à une profession utile qui n’est pas plus responsable que les autr
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
on du prince et des lois du royaume, ne sont point comptables de leur profession au clergé ; L’abjuration de cette profession, exi
point comptables de leur profession au clergé ; L’abjuration de cette profession , exigée par le clergé, est un véritable délit, pa
ue c’est infliger une action pénale, imprégner un mépris public à une profession que le prince, les lois du royaume, les ordonnanc
e circonstance l’outrage est non seulement fait à la personne et à la profession du comédien décédé, mais encore aux autorités sup
e aux exercices de notre religion, en même temps qu’ils exercent leur profession  ; donc ils ne sont pas excommuniés dénoncés, car
ligion que l’exercice de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les princes et les lois ont instituée, prétex
5 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
sses de la société, quant à la noblesse ; Leurs droits à exercer leur profession , sans que le clergé soit fondé à exiger leur abju
s de sépulture, attendu qu’il ne leur est pas permis de condamner une profession que les diplômes du prince, les lois de l’Etat et
l’Eglise catholique, apostolique et romaine, qui ont été comédiens de profession , et qui ont souffert le martyre pour la foi de Jé
cénités, infiniment plus nuisibles à la religion que l’exercice de la profession de comédien ; L’exposé de divers conciles constit
temps qu’il offrira aux comédiens l’état constitutif et légal de leur profession .
6 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
es temps d’ignorance et de fanatisme, se compromettait en exerçant la profession d’acteur, ou, si on veut, l’art du comédien : et
que les acteurs n’encouraient plus l’excommunication à raison de leur profession . On doit faire attention à ces différentes manièr
et pensionnés, ils les comblèrent de bienfaits, ils en honorèrent la profession et instituèrent une administration royale pour la
honoré. Les prêtres n’y exigent point des acteurs l’abjuration de la profession de comédien pour les faire participer aux sacreme
ore considérer que le prêtre qui exige d’un acteur l’abjuration de la profession de comédien, témoigne par là même qu’il blâme tou
éculiers, et le gouvernement papal, d’avoir constitué et honoré cette profession et lui avoir enfin donné une existence légale. Il
7 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
ente.» ew a si bien dit M. de Voltaire. Combien n’avons-nous pas de professions dans lesquelles l’esprit est nécessaire ? Combien
se conduisent assez mal pour autoriser le préjugé établi contre leur profession  ; ils n’ont aucun Chef assez respectable en provi
e de n’en recevoir aucun qui n’ait reçu une éducation telle que cette profession l’exige, et qui n’ait fait une épreuve rigoureuse
agistrats, d’illustres Militaires, de Princes, de Princesses qui font profession de ne les accorder qu’à des gens dont les mœurs s
âcher, par leur talent, de mériter le même honneur. Il n’y a point de profession qu’il ne soit honteux, ridicule et préjudiciable
e suis fort étonné qu’un Philosophe, au moins soi-disant, exige de la profession des Comédiens qu’elle les honore par elle-même, s
honore par elle-même, sans aucun mérite de leur part, tandis que les professions les plus honorifiques cessent d’être honorables p
talent par des honneurs, c’est honorer, c’est autoriser sans doute la profession dans laquelle ce talent est nécessaire ; donner l
t de biens, c’est encourager les jeunes Officiers, c’est honorer leur profession en récompensant ceux qui l’exercent avec distinct
on les entendrait sans doute s’élever contre le préjugé qui avilit la profession de ceux-ci, et s’efforcer de rendre les honneurs
r sur la scène ; ce fut pour empêcher les honnêtes gens d’exercer une profession licencieuse, de se confondre avec des hommes vils
sent à l’estime publique et à la société. Vous avez trop senti que la profession des Comédiens d’aujourd’hui vous donnait peu de p
cependant sitôt qu’on le voudra. Il serait injuste d’appliquer à leur profession leur dérèglement, après ce que j’ai dit des cause
dépendent absolument du défaut de police. Achevons de disculper leur profession des nouveaux reproches que vous lui faites d’un a
le voir ; il faut avant vous laisser tout dire : « Qu’est-ce que la profession du Comédien ? Un métier par lequel il se donne en
part, pourquoi le seront-ils de la part des Comédiens ? Quelle est la profession qui ne doit pas nourrir celui qui l’exerce ? Quel
un ignorant Médecin ? Quand on siffle tous ces gens-là, est-ce à leur profession qu’on en veut ? Non sans doute ; c’est à la perso
n’ont jamais été sifflés sont donc au-dessus de tout reproche ? Leur profession n’a rien de honteux pour eux, puisqu’ils n’éprouv
fflé des Acteurs qui ne le méritaient pas ? J’en conviens : donc leur profession est flétrissante par elle-même, puisque quelque b
en France, vient d’interdire les sifflets au Parterre ; donc voilà la profession des Comédiens anoblie par ce règlement. Les siffl
nsensibles, et qu’ils continuent d’aimer, d’estimer et d’exercer leur profession . « J’adjure comme vous tout homme sincère de déc
ous tout homme sincère de déclarer à présent s’il découvre dans notre profession 1a moindre trace d’un trafic honteux et bas de so
ne pas conclure du particulier au général ; je ne proscris point des professions utiles et respectables à cause des abus qu’on en
usé de récriminer. Si vous voulez faire adopter aux gens sages que la profession des Comédiens les rend fripons parce qu’il y a de
vant que tous les hommes sont des fripons, parce qu’il n’y a point de profession ni d’état qui n’ait des fripons. Quant à moi, voi
ui ne vous ont jamais fait de mal ; c’est parce que vous dénigrez une profession que des Saints et des Philosophes approuvent et q
honnêtes gens de l’exercer, et vous vous opposez ainsi à ce que cette profession s’anoblisse et se purifie des abus qu’on peut enc
plus dangereux qu’un Comédien. Je pourrais employer, en faveur de ma profession tous les arguments invincibles contenus dans La l
fc. [NDE] Ibid., p. 136 : « Je vois encore que, par tout pays, leur profession est déshonorante, que ceux qui l’exercent, excomm
8 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
e Rome tous les Comédiens, comme autant de gens, dont il regardait la profession , comme pernicieuse au bon Gouvernement de ses Eta
8. art. 3. ad. 3. leur est favorable, en ce qu’il semble dire, que la Profession des Comédiens n’est pas mauvaise de sa nature et
tous les siècles ? Et est-il croyable, qu’il ait voulu approuver une Profession , qui rend infâmes et excommuniés ceux qui l’exerc
ubliquement s’il s’était confessé et avait renoncé pour toujours à sa Profession . Car autrement, comme dit Saint Cyprien en son Ep
de au lit de la mort, et n’ayant pas voulu promettre de renoncer à sa Profession , quelque instance que son curé lui en ait faite,
ait à la vérité quitté le théâtre, mais qui continuait à enseigner sa Profession à d’autres : sur quoi ce Saint Martyr répond que
, lequel défend aux laïques sous peine d’excommunication d’exercer la Profession de Comédien et de représenter des spectacles. « O
tique, entre les mains des Magistrats, de ne plus jamais exercer leur Profession  ; et que même en ce cas, on ne leur donnât les Sa
à cause de l’opiniâtreté, où il était, de vouloir persévérer dans sa Profession de Comédien : et que par une suite indispensable
témoigné de la douleur de ses péchés, à moins qu’il n’ait détesté sa Profession et n’ait promis d’y renoncer pour toujours : ses
être remis pendant qu’il conservait de l’affection pour celui dont sa profession le rendait coupable. D’ailleurs on ne doit pas ac
marques d’une sincère pénitence, puisqu’ils exercent publiquement une Profession criminelle. CAS IV. Il y a dans la ville d
es pratiques du monde, auxquelles ils ont absolument renoncé par leur profession solennelle. La seconde : parce qu’il n’est jamais
9 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
rs qui consultant plus un certain intérêt, que la la noblesse de leur profession , contractent des engagemens, dont l’honneur &
, l’inconduite, & la fausse prévention où est la jeunesse, sur la Profession de Comédien. On ne peut disconvenir que ce ne soi
endante de leur premier état. Elle relevoit l’homme & laissoit la profession dans la bassesse. D’ailleurs ce démon dominant, q
cela n’arrive que trop. S’il y a eu des Comédiens qui ont poussé leur profession au-delà des bornes ordinaires, ils se sont distin
ssion au-delà des bornes ordinaires, ils se sont distingués, & la profession est restée la même. Un Forgeron peut rafiner son
mérite ; mais je n’éleverai ni ce mérite au-dessus de lui-même, ni la profession aux nues. Quand je ne verrai qu’une multitude de
tilhomme a pu faire, sur le Théatre de Londres, sans être Comédien de profession , le rôle d’Orosmane ; mais s’il méritoit de la co
t applaudis ; ces applaudissemens devoient inspirer du goût pour leur profession  ; mais cela étoit contre l’esprit de la loi, qui
tretenoit dans les siens l’idée de la vraie gloire, en avilissant une profession qui pouvoit les séduire. Ceux-là relevoient l’écl
10 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
ner les Sacrements aux Comédiens, à moins qu’ils ne renoncent à cette Profession . IV. L’exemple de ceux qui permettent la Comédie
son livre du véritable culte : « Que dirai-je des Comédiens, dont la Profession est de corrompre les mœurs, qui apprennent aux ho
n’admet point à la participation de ses Sacrements les gens de cette Profession , comme on le voit dans le corps du Droit Canon, c
s on ne reçoit aucun Comédien aux Sacrements qu’après avoir quitté sa Profession , comme il est expressément marqué dans le Rituel,
donner les Sacrements, à moins qu’ils ne renoncent entièrement à leur Profession , et aux péchés publics dont ils sont les instrume
imanches et Fêtes ; car ils n’allèguent point d’autre raison que leur Profession qu’ils exercent en ce Pays-là, et le gain considé
t en ce Pays-là, et le gain considérable qu’ils y font : comme si une Profession que l’Eglise réprouve pouvait rendre un tel gain
11 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
lshommes, dans l’antiquité comme chez les modernes, s’adonnèrent à la profession de comédien. Page 104 Les troubadours, pour la pl
plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais comédiens. Page 105 La profession de comédien ne dérogeait point à la noblesse. Pag
ens du troisième âge, en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession . Page 113 Les Pèlerins revenant de la Terre-Saint
de la Terre-Sainte, premiers comédiens du troisième âge. Page 114 La profession de comédien autorisée et approuvée par les souver
nçais rétablis dans leurs droits civils et religieux a raison de leur profession , et entièrement affranchis des anathèmes et des e
envers les souverains. Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. Page 132 Les comédiens ne doivent pl
e la part des prêtres une spécialité outrageante pour avoir exercé la profession d’acteurs de comédie. Page 133 CHAPITRE VII. De
it de la part des prêtres, d’exiger des acteurs, l’abjuration de leur profession de comédien. Page 175 L’outrage fait à la personn
profession de comédien. Page 175 L’outrage fait à la personne et à la profession de comédien, rejaillit sur l’autorité du souverai
dernier. De l’utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de comédien, sous le rapport des mœurs. Page 223
des mœurs. Page 223 L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de comédien, sont étrangers à la question que l’a
traiter. Page 223 Mesures du gouvernement au sujet des dangers de la profession de comédien. Page 224 C’est aux prêtres à redoubl
12 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
ux sur les moyens d’y pourvoir. Je vois encore que par tout pays leur profession est déshonorante ; que ceux qui l’exercent, excom
range ; car il arrive quelquefois que l’Etat encourage et protège des professions déshonorantes, mais devenues comme nécessaires, s
e tous les autres ; ce sont les Grecs. Il est certain que chez eux la profession du théâtre était si peu déshonnête, que la Grèce
nt les comédiens infâmes, était-ce dans le dessein d’en déshonorer la profession  ? quelle eût été l’utilité d’une disposition si c
és, mais de savoir premièrement si ce ne sont que des préjugés, si la profession de comédien n’est point en effet déshonorante en
n sa propre place à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du comédien ? Un métier par lequel il se donne en
garde ces malheureuses chrétiennes, si elles le sont encore, dans une profession si contraire aux vœux de leur baptême, comme des
rend-on pas coupable en contribuant à entretenir les autres dans une profession frappée des anathèmes de l’Eglise, et digne de l’
13 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
le droit de son autorité privée, d’anathématiser et d’excommunier la profession de comédien, qui a été créée et autorisée par les
c’est infliger une action pénale et imprimer le mépris public, à une profession instituée et régularisée par la volonté et les or
circonstance, l’outrage est fait non seulement à la personne et à la profession du comédien, mais encore aux autorités suprêmes,
int en droit, dans aucun cas, d’exiger d’un acteur l’abjuration de la profession de comédien ; et si les prêtres persistaient dans
décédés sans confession, est une conséquence de la réprobation de la profession d’acteur. Le clergé, en se déclarant ainsi, ferai
dévouement que celui-ci aurait apporté pendant sa vie, à remplir une profession voulue par le prince et consacrée par les lois. L
14 (1764) Comédie pp. 252-254
ubliquement s’il s’était confessé et avait renoncé pour toujours à sa profession . Car autrement, comme dit S. Cyprien en son Epîtr
nt au lit de la mort, et n’ayant pas voulu promettre de renoncer à sa profession , est mort sans recevoir les Sacrements, et a été
 ? R. Puisque les Comédiens sont excommuniés, infâmes, attachés à une profession criminelle, le Curé de Philométor a fait son devo
s, à cause de l’opiniâtreté où il était de vouloir persévérer dans sa profession , et par conséquent il a dû refuser à son corps la
15 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
se défend assez de soi. Mais d’autant qu’il s’agit du maintien d’une profession ancienne et honorable que chacun tâche d’opprimer
tiques, et suivant celle de S. Thomas, tiennent et maintiennent notre profession non seulement honorable, ains utile et très néces
sse à cette soupe noire, fade et de mauvais goût. Voilà comment notre profession causant ces assemblées, et elles unissant les vol
héâtre, ils y sentent moins de fiel et d’amertumeaf. Ainsi donc notre profession est et utile et délectable et au Prince et à ses
le monde sans comédie. Siap chacun avait à prouver l’antiquité de sa profession , nous l’emporterions de beaucoup. Mais c’est asse
angez les opinions erronées que vous avez conçues de nous et de notre profession , je croirai que votre malicieuse ignorance a de b
éfense, en la créance desquelsau je me résoudraiav de continuer cette profession pour y chercher ma perfection, tenant mes labeurs
nit. ad. [NDE] Condiment. ae. [NDE] Comprendre : le fait que notre profession cause ces assemblées et que celles-ci unissent le
16 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
iens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession . Page 113 Chapitre V. De la protection spéciale,
ge 120 Chapitre VI. Des Comédiens français rétablis à raison de leur profession , dans leurs droits civils et religieux, et entièr
de l’art théâtral, dans l’ordre social, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. Page 225
17 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
mple assistance n’est point une grave coopération à l’entretien de la profession des acteurs ; ce qui ne nous parait pas exact : c
et ce sera toujours la difficulté de la coopération au maintien d’une profession que l’Église regarde comme un obstacle à la récep
icati habiti sunt saltem in Galliâ. Voyez la page 275. C’est donc une profession incompatible avec le salut ou la sanctification c
portent au péché mortel par elles-mêmes et de leur nature, comme les professions de comédiens, farceurs, etc. » Revenons encore a
héologien dit : « Le spectacle n’étant point mauvais de sa nature, la profession des acteurs et des actrices, quoique généralement
alement dangereuse pour le salut, ne doit pas être regardée comme une profession absolument mauvaise ». Mgr Gousset, d’après saint
en justifier la pratique : il ne prouve donc pas sans réplique que la profession des acteurs et des actrices n’est pas mauvaise. B
t que saint Thomas leur est favorable, en ce qu’il semble dire que la profession des comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, et
s de tous les siècles ? Est-il croyable qu’il ait voulu approuver une profession qui rend infâmes et excommuniés ceux qui l’exerce
ir, savoir que l’on ne doit pas regarder comme absolument mauvaise la profession des acteurs et des actrices. Abstractivement et s
constances qui en sont devenues inséparables et sans lesquelles cette profession n’existe pas ; oui, elle est mauvaise, très-mauva
bsoudre un comédien même à l’article de la mort, s’il ne renonce à sa profession . Voici comment Mgr Gousset s’exprime sur ce point
rir son ministère. Si le malade ne paraît pas disposé à renoncer à sa profession , il est prudent, à notre avis, de n’exiger que la
18 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
iens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession . Si on veut se donner la peine de lire le livre
ondateurs des comédiens du troisième âgen, et qu’ils en exercèrent la profession . Ces comédiens du troisième âge furent, dans l’or
ntion que les théâtres sont protégés par les gouvernements, et que la profession de comédien est approuvée par les souverains et p
après s’être faits chrétiens, ils venaient à exercer de nouveau leur profession , ils encourraient alors l’excommunication. » Le c
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
s qu’il vienne de moi qui, pendant plus de quarante ans, ai exercé la profession de Comédien, qui ne suis ni savant ni homme de Le
n imprimée l’an 1727, je fis les plus grands efforts pour défendre ma Profession  : Je rapportais alors les décisions de S. Thomas
xercer sans péché, et que les Comédiens peuvent vivre du gain de leur Profession  : mais, à dire vrai, une Comédie de bonnes mœurs,
éâtre ; et je ne pouvais en quelque sorte me dispenser de soutenir la Profession que j’exerçais ; j’étouffais peut- être mes vérit
20 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
de péché mortel. Le spectacle n’étant point mauvais de sa nature, la profession des acteurs et des actrices, quoique généralement
alement dangereuse pour le salut, ne doit pas être regardée comme une profession absolument mauvaise : « Ludus, dit le Docteur ang
muniés. En effet, il n’existe aucune loi générale qui proscrive cette profession sous peine d’excommunication. Le canon du concile
rir son ministère. Si le malade ne paraît pas disposé à renoncer à sa profession , il est prudent, à notre avis, de n’exiger que la
ndre pour se prémunir fortement contre les dangers inséparables de sa profession . Toutes choses égales, on sera plus indulgent env
21 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
terons, en passant, que dans l’antiquité, comme chez les modernes, la profession de comédien eut également des attraits pour les n
nterai de citer Favo, noble Romain, vivant en l’an 81. Il exerçait la profession de bateleur. C’est lui qui représenta Vespasien a
à nos jours, par goût encore plus que par nécessité, se vouèrent à la profession de comédien, qui d’ailleurs avait obtenu le privi
lshommes excommuniés pour avoir joué la comédie et en avoir exercé la profession . Ce qui a été dit plus haut sur la corruption des
goriste envers les comédiens dont, en quelque sorte, il partageait la profession . C’est alors qu’à l’exemple des païens les prêtre
22 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
, ou plutôt dans une heure. Tout le monde sçait que les cérémonies de profession , ordinairement longues, se font pendant une grand
oviciat ne dure qu’un an. Ce retardement suppose des difficultés à sa profession , des épreuves plus longues, & éloigne toute i
uel par conséquent on peut avoir un avis. Erreur, la maniere de faire profession , l’âge où on peut la faire, la durée d’un novicia
la légitimité, la validité des engagemens contractés avec Dieu par la profession , sont des points de doctrine sur lesquels on ne p
eul dans le désert peut n’avoit point fait de vœu. La cérémonie de la profession , le noviciat, l’influence des vœux sur le tempore
l qui a percé son cœur d’outre en outre, jusqu’au moment précis de la profession il vit dans un sommeil létargique. Ignoroit-il qu
voit pris l’habit, qu’elle faisoit son noviciat, qu’elle alloit faire profession  ? Il pouvoit chercher à la voir, à lui écrite, fa
ir le coup. Non, le pauvre Jocrisse voit faire tous les apprêts de la profession sans rien dire. Il y est invité, & tout-à-cou
er des loix difficiles pour toute la vie, par exemple, d’appeler à la profession religieuse, d’exiger d’Abraham le sacrifice de so
iques, en font sentir tous les jours l’étendue. L’Eglise a défendu la profession religieuse & les mariages forcés, la violence
ance grossiere, ou mauvaise foi insigne, d’attaquer par préférence la profession religieuse, que la loi traite comme tout le reste
? Ces deux choses se détruisent mutuellement, une ame forte & une profession forcée. Le désespoir après la profession seroit p
ent, une ame forte & une profession forcée. Le désespoir après la profession seroit plus plausible. Aussi les Auteurs d’Ericie
t être mal adroit de rassembler tout ce qui justifie sa conduite. Les professions forcées sont fort difficiles, & par conséquen
eut tout dire, & qui d’un mot arrête tout. On a cinq ans après la profession pour revenir contre des vœux faits par force ; to
rai qu’à lui seul appartiendroit ma vie. Mais voilà un vœu, une vraie profession qu’elle fait à son amant. Celle-ci n’est point té
enchaînée. Elle avoit été toujours fervente, & à la veille de sa profession elle est tous-à coup changée, & se livre aux
parens un instant, par hasard, pour le premiere fois, au moment de sa profession  ; c’en est fait, la voilà folle d’amour pour touj
conclure, & de le conseiller à son père, qu’il faut suspendre la profession , & mettre sa fille dans les remèdes : Votre s
’ils sont désabusés trop tard, ils n’ont donc pas été forcés avant la profession . Faut-il donc ouvrir la porte à tous ceux qui se
; plus sage de prévenir un si grand mal, que de venir au moment de la profession pour l’arrêter. Encore même que fait-elle ? Elle
le noviciat, s’y conduit avec ferveur ; tout s’arrange, elle va faire profession  ; où est la violence ? Elle voit un de ses parens
23 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
Table des matières contenues dans ce volume. A.   Adjuration de la profession de comédien, exigée par le clergé, page 75 ; ne p
pouvoir, et commet un délit en blâmant et punissant l’exercice d’une profession instituée et protégée par les lois civiles et les
, pag. 116 ; leurs droits comme citoyens dans l’Etat, pag. 125 ; leur profession étant instituée et protégée par les lois civiles
tables au clergé, pag. 131 ; l’abjuration que le clergé exige de leur profession , ainsi que le refus de sépulture, qu’il leur fait
nnaître du délit que le clergé commet en demandant l’abjuration de la profession de comédien, instituée par nos lois civiles et pa
  Saints et saintes, honorés par l’Eglise romaine, qui ont exercé la profession de comédiens, pag. 193. Saucisses et boudins man
24 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
imposées par la religion, en même temps qu’ils exerçaient leur propre profession . Beauchâteau (François Châtelet de) gentilhomme
à un enfant qui n’avait puisé le goût de la poésie que dans la propre profession de son père, si cette profession avait été frappé
goût de la poésie que dans la propre profession de son père, si cette profession avait été frappée d’une excommunication réelle ?
25 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
de la législation, le délit que commet un prêtre, qui anathématise la profession de comédien, qui en exige l’abjuration, et qui, l
ation, que celui qu’il anathématise est damné à jamais, à cause de sa profession de comédien. L’excommunication dont il est ici qu
in droit dès que l’action est commise ; par exemple, si on exerce une profession anathématisée par l’église. On les appelle excomm
matisé, attendu qu’il n’encourt aucune excommunication à raison de sa profession de comédien. Du reste, il doit être traité par l’
ères de l’église et la sépulture à un acteur, pour le seul fait de sa profession , commet un véritable délit envers les lois civile
le pain béni, etc., etc., et continuer, en même temps, d’exercer leur profession  ; donc ils ne sont pas excommuniés dénoncés ; car
urpation sur l’autorité séculière, que de blâmer, punir, et damner la profession de comédien, que le prince a créée, et instituée.
es prêtres qui, en invoquant les saints canons, veulent déshonorer la profession de comédien que les lois autorisent, assurément f
26 (1768) Compte rendu du Monthly Review pp. 288-290
and so would the old English law, that so illiberally stigmatizes the profession in which, above all others, the human genius has
st engaging light, and perhaps to the greatest advantage. For in this profession it is that all the powers of eloquence, all the v
aring, it was very unreasonable of them to desire her to continue her profession , as an actress, if she was to b damned for it. « 
27 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
pourroit reprocher aux Personnes de Théâtre, sont indépendans de leur Profession . PREMIERE OBSERVATION. Ce n’est que depuis
tions fréquentes, ont taché de racheter devant Dieu, le malheur d’une profession dans laquelle ils étoient nécessairement engagés.
it où les femmes trouvent des Amans ? Les femmes de Théâtre, par leur profession , sont, pour ainsi dire, des hommes de Lettres, &a
ies des Comédiennes font du bruit, il ne faut pas s’en prendre à leur profession . Ajoutez à cela que leurs aventures sont plus dif
ire. Il est par-conséquent visible, que le bien & le mal de cette profession consistent dans les bonnes ou mauvaises maximes q
ent dans les bonnes ou mauvaises maximes qu’on y débite, & que la profession n’a rien de déshonnête en soi. Ira-t-on incendier
ts agréables. A Londres, il n’est guères de Comédiens qui n’ayent une profession étrangere à la Comédie. Est-ce, enfin, un faux br
ruit, ou s’il est vrai que la Cour de Rome n’exerce plus contre cette profession la rigueur qu’elle s’est attirée autrefois avec t
e trop grande quantité de jeunes gens s’engagent avec fureur dans une profession qui ne seroit plus défendue : l’excellence des ta
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
es des rôles de comédien et qu’ils ont aidé à la propagation de cette profession , n’est-il pas inconséquent à eux de frapper d’ana
se des Grands Augustins, et plusieurs d’entre eux avaient exercé leur profession pendant plus de cinquante années. Si on veut appr
t il voudrait encore aujourd’hui frapper des hommes qui n’exercent la profession de comédien que par la volonté du prince, et en v
29 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
rale, comme faisant partie de la bonne éducation. Outre ceux qui font profession publique de monter sur la Scène, on voit dans les
ûtée et représentée sans scrupule, non seulement par les Comédiens de profession , mais par des personnes de tout état. C’est en su
on si générale, osera entreprendre de le réformer ? Les Comédiens de profession ne s’aviseront pas d’en faire l’épreuve ; et, s’i
30 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
le qu'on considère le métier de Comédien, et qu'on le compare avec la profession Chrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien
n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par
31 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
ssible de considérer le métier de Comédien, et de le comparer avec la profession Chrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien
n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par
32 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
e. Passons maintenant à la note d’infamie que l’on veut attacher à la profession du Théâtre. Je ne ferai là-dessus qu’une réflexio
aient pas ; il me suffit d’être assuré : que Louis XIII. a déclaré la Profession de Comédien honnête : que Louis XIV. a décidé qu’
décidé qu’elle ne dérogeait pas ; il ne m’en faut pas davantage. Une Profession que le Roi juge digne d’un Gentilhomme est sûreme
re assis parmi les Juges pour sa probité. Si Roscius avait exercé une Profession déshonorante, le grand Orateur qui parlait pour l
sont sans doute fort désagréables pour quelqu’un qui voudrait voir sa profession décorée de toute la gloire qu’elle mérite par ell
33 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
Comédiens, à la faveur des Arrêts du Parlement qui ont décidé que la Profession de Comédien ne déroge point. Pour prévenir cet in
e soit mariée, et dont le mari ne vive avec elle, soit qu’il fasse la profession de Comédien, ou non : et, à l’égard de la conduit
ne suite et comme une conséquence de cette modestie dont le sexe fait profession  ; aussi voyons nous que, dans tous les pays, quel
’avantage, pour prouver que la modestie ne peut s’accorder avec cette profession . Je me contenterai donc d’ajouter que la Comédie
34 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
par une clause bien expresse, que le futur ou la future quitterait la profession . Jamais au reste aucun Tribunal de justice n’a or
ue si finement en deux mots qui peignent au naturel et l’Acteur et la profession  : « Roscius, dit-il, a un si grand talent pour le
it une ou deux fois par amusement. Mais aucun ne fut jamais acteur de profession . L’exécution mercenaire par état, amuser le premi
cordé, et l’affaire en demeura là. M. Parfait dit là-dessus : « Si la profession de Comédien dérogeait à la noblesse, on n’aurait
as demandé ses titres à Floridor, on lui aurait simplement allégué sa profession , et tout de suite on l’aurait condamné à l’amende
n’était pas même l’intérêt des traitants de l’attaquer du côté de la profession  ; la dérogeance d’un Comédien est personnelle, et
ment malade, le Curé de S. Eustache le confessa, le fit renoncer à sa profession . Il revint de cette maladie ; mais fidèle à sa pa
ment de Dieu ? Mais ce contraste n’est-il pas ridicule ? mépriser une profession , la noter d’infamie, et accueillir ceux qui l’exe
dinaire à l’homme que l’inconséquence ; sa vie en est un tissu. Faire profession du Christianisme, et vivre dans le vice ; ramper
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
e que ce n’est qu’après avoir exercé pendant un an cette ignominieuse profession  : « Si per annum artem illam ignominiosam exarcue
ins pernicieux et moins coupables que des Comédiens et Comédiennes de profession qui passent toute leur vie à exciter par toute so
des pécheurs publics, à moins qu’ils ne renoncent publiquement à leur profession criminelle. Les Curés de Paris observent religieu
de les admettre au nombre des Chrétiens, pendant qu’ils exercent une profession qu’elle déteste ; elle les regarde comme des breb
au bercail. » « Les Comédiennes, dit l’autre, sont des séductrices de profession  ; elles ne se donnent en spectacle que pour ruine
Elle fait l’éloge de sa religion, de ses mœurs, de sa vertu. Sa seule profession la dément.  » « De quoi se plaint son mari, dit l
nt son mari, dit l’autre Avocat ? ne connaissait-il pas les mœurs, la profession , la famille de celle qu’il a épousée ? ne l’a-t-i
d’une loi qu’ils rendent plus nécessaire ? Libertins et séducteurs de profession , plus adroits à tromper, plus exercés à l’intrigu
étaient unis par un engagement légitime, ou si l’exercice d’une même profession et les nœuds de la débauche avaient formé entre e
36 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
n. Cela fait voir qu’il n’y avait guère de distinction entre ces deux Professions . Il semble que c’est une chose assez inutile de d
exemple, on s’imaginera donc que ceux qui sont aujourd’hui de la même Profession prennent une licence pareille ; Que cela se voit
t plus des hommes que la débauche ou la pauvreté aurait jetés à cette profession , et dont la vie eût quelque chose de répréhensibl
ue d’ériger une Académie pour les Comédiens, ce serait autoriser leur Profession , comme si elle était fort nécessaire au public ;
37 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
nir en repos, et de rejeter la faute sur ceux qui abuseraient de leur profession . La source de la damnation, dit Tertullien en par
hose mauvaise, selon ce Saint Docteur au même endroit article 3. « La profession des Comédiens, dit-il10 , qui a pour but le diver
t de la Religion Chrétienne doit éloigner du Théâtre ceux qui en font profession . » En effet, comme, remarque ce même Auteur, un C
rien de mauvais, il serait toujours très malséant à un homme qui fait profession du Christianisme d’y assister25. « Quand ces Spec
Que si nonobstant cet interdit et cette défense il voulait exercer sa profession , qu’il soit chassé hors de l’Église. » Et dans le
us voulons qu’ils soient privés de la Communion tant qu’ils en feront profession . » Dans le Code des Canons d’Afrique, Canon 129,
ue tache d’infamie, c’est-à-dire, les Comédiens et les autres gens de profession honteuse, ne seront point reçus à former d’accusa
mas ne répond rien de particulier à ce fait : mais si l’on juge de la profession d’un Comédien, par rapport à ce que fit cet homme
prescrivent dans ces sortes de divertissements, qu’il donne selon sa profession au public. Saint Antonin au quinzième siècle dit,
. « Mais lorsque les Comédiens62 , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses déshonnêtes, pour blâ
§.8, dans le même sens : en effet, cet Auteur parlant ailleurs de la profession des Comédiens, il dit que si les représentations
emble que c’est un péché mortel, parce qu’on les entretient dans leur profession , et que l’on coopère à quelque chose qui est mort
el il prive les Comédiens de l’usage des Sacrements ; il déclare leur profession infâme et indigne d’un Chrétien, il les prive de
Ecclésiastique les Comédiens qui n’auraient pas voulu renoncer à leur profession infâme et indigne d’un Chrétien. » Ce Synodicon a
et quand ils le voudraient, ils ne le pourraient pas, parce que leur profession ne tend et n’est propre qu’à nuire. » Il avait di
que si ceux qui vaquent à ces bouffonneries deviennent meilleurs, la profession de ces Comédiens s’anéantira ». S’il n’est pas pe
l’exemple de tant de personnes distinguées par leur caractère et leur profession , qui y vont, il n’y a plus tant de péché à y alle
qui l’accompagnent. Ainsi on doit conclure que les Comédiens par leur profession comme elle s’exerce, sont en état de péché mortel
oi on ne doit point les absoudre, s’ils ne promettent de quitter leur profession . A l’égard de ceux qui coopèrent à la Comédie d’u
38 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
[I] Acteur, Comédien : personne qui fait profession de représenter des Pièces de Théâtre, composées p
illes de la seconde grandeur : on les nomme Comédiens de Campagne. La profession de Comédien est honorée en Angleterre : on n’y a
39 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
us à la participation des Sacremens, tandis qu’ils perséverent en une profession que j’ai fait voir criminelle de sa nature. III. 
il comprit qu’on ne sçauroit la concilier avec les sentimens & la profession de ceux qui travaillent pour le Théâtre. Aucun Po
res que l’Exjurisconsulte a oubliées, & la bonne foi dont je fais profession , ne me permet pas de les dissimuler, ni de m’auto
40 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
nathêmes que ses Conciles ont prononcés contre la vile & honteuse profession de Comédien. Si la comédie est innocente, si l’on
e Théâtre, & condamner l’un ou l’autre. Il faut ou reconnoître la profession de Comédien pour pernicieuse & anti-Chrétienn
les plus sages & les plus policées, a porté contre cette honteuse profession . Autant vous avez de goût pour les Spectacles, au
r le théâtre. Mais si c’est une honte, si c’est un crime d’exercer la profession de Comédien, peut-on être innocent en assistant à
re Tertullien. Quelle inconséquence, s’écrioit-il ! Vous avez pour la profession de comédien le plus juste mépris : la société ell
suffit pas à des Chrétiens de ne pas s’avilir jusqu’à cette honteuse profession  ; il leur est aussi défendu d’approuver ceux qui
p; les condamnations rigoureuses qu’elle a toujours portées contre la profession de comédien, ils nous répondent que ces condamnat
érieures de sa Communion. Mais que voulez-vous en conclure ? que leur profession y est approuvée ; qu’on ne la regarde pas dans ce
de la concupiscence ; parce qu’enfin des personnes, sur-tout qui font profession de quelque régularité, de quelqu’attachement à la
41 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
cipation des Sacremens de l’Eglise, avant qu’ils aient renoncé à leur profession . Le Concile d’Arles, tenu en 452, renouvelle au C
de Valentinien du onze fevrier 371, nous apprend non seulement que la profession de Comédien étoit infame, même parmi les Païens
aires, que La Réligion & la Législation ont toujours réprouvé la profession de Comédien . L’Encyclopédie ne s’explique pas mo
lution à ceux qui fréquentent les Comédies, & à ceux qui font une profession qu’on ne peut éxercer sans péché, jusqu’à ce qu’i
n ne peut éxercer sans péché, jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à cette profession , comme Comédiens . Celui d’Auch, imprimé à Paris
lée des fidéles, les Comédiens, qui ne voudroient pas renoncer à leur profession L. 8. constit cap. 32. Le Pape St. Sylvestre, mor
1761, entreprendre, sous les yeux de la Cour, de se déclarer pour la profession de Comédien, & de la faire enfin relever, en
ice. « Il est manifeste, par-tout ce que nous venons de dire, que la profession de Comédien est incompatible avec le salut ; la p
point aux Sacremens, à moins qu’ils ne promettent de renoncer à cette profession  : elle ne leur accorde pas même les honneurs de l
& ses Prieres : le refus des Sacremens annonce clairement, que la profession est criminelle, que ceux qui l’embrassent, sont d
e mauvaises mœurs, plus dangéreuse que les livres mêmes, où l’on fait profession de les enseigner ? » Ce terrible cri contre les s
d’impudicité, & plus dangéreuse que les livres-mêmes, où on fait profession d’enseigner les mauvaises mœurs, prétendrez-vous,
qui y concourent… Ceux qui leur fournissent les moyens d’exercer leur profession , ne péchent aussi très-griévement, suivant cette
ns & la terre Sainte, s’ils meurent, avant d’avoir renoncé à leur profession . Les prémiers Pasteurs de l’Eglise bien loin de f
42 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
où quelques particuliers ne s’oublient ? est-il juste d’imputer à la profession des égarement qu’elle condamne ? Il a fallu des o
mille chansons, & qui fait aussi peu d’honneur à l’esprit qu’à la profession de l’Auteur. On le prend aujourd’hui sur un ton d
reuse, & ménager deux ou trois évanouissemens. 6.° Le roman de la profession d’Euphemie est absurde. Une veuve veut forcer sa
ui la retire du Couvent, la remet dans un autre, & l’y fait faire profession , se rend ainsi complice des injustices de la mère
a ne se fait pas dans une minute ; il faut un an de noviciat avant la profession . Cette parente meurt. La mère ne s’en embarrasse
été fabriquée que pour rendre les Couvents odieux, en représentant la profession comme un acte tyrannique d’une part, & imbéci
, le culte de Dieu n’est compté pour rien. On ne parle par-tout de la profession religieuse que sous des noms odieux, affreux lien
43 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
ils goûtent et approuvent les plaisirs. Qu’il y ait des Comédiens de profession , on déplore leur malheur et le fatal engagement d
ormellement que quand les Comédiens se servent indifféremment de leur profession pour faire de sales représentations, et pour blâm
ésentations, et pour blâmer ou se moquer de certaines personnes, leur profession est défendue, qu’il faut qu’ils la quittent, et q
Saint Augustin et par le Droit Canon, et se sert pour condamner cette profession de la saleté des représentations et de la railler
. On n’est que trop persuadé que la plupart ne sont engagés dans leur profession que par la vue d’un intérêt sordide ou par le lib
digne des gens qui ne prétendent pas déroger à leur noblesse par leur profession . Ainsi si vos amis n’y sont engagés que par l’int
ur faire connaître celle qu’ils doivent se proposer pour exercer leur profession , selon la règle de Saint Thomas. Venons à ceux qu
ens d’affaires, de commerce, d’étude, de barreau, ou de quelque autre profession laborieuse. J'avoue que ces gens là pourraient pe
t ou à commencer ou à entretenir à la Comédie ; pour ces fainéants de profession , ces batteurs de pavé, dont la présence à la Comé
même ils le voudraient ils n’en sauraient venir à bout, puisque leur profession n’est inventée que pour nuire, « nec si velint id
aissez pourtant, dites-vous page 54, de « fort honnêtes gens de cette profession  ». Cela peut-être, et j’avoue que comme la corrup
e temps, tant il est vrai que l’innocence est incompatible avec cette profession  : car il n’y en a point dans laquelle on avale pl
plus 1’iniquité comme l’eau que dans celle-là. Dans toutes les autres professions que la cupidité et la corruption de l’homme n’a p
me d’une vertu austère : d’où vient cela, si ce n’est, de ce que leur profession n’est point un ouvrage de Dieu, mais de la corrup
fâmes, qu’ils ont pour la plupart de l’horreur et du mépris pour leur profession . Voici une histoire qui vous en convaincra : je l
e leurs petits talents, de ce à quoi il les croyait propres, et de la profession à laquelle il les destinait. Ce Prêtre qui ne man
tendait pas que ses enfants le fussent, qu’il n’estimait pas assez sa profession pour cela. Mais ce Prêtre se servit de la réponse
pas être surpris si dans le monde on avait un si grand mépris pour sa profession , et qu’on la regardât comme infâme, puisque lui-m
les sentiments des plus honnêtes Comédiens qui ne demeurent dans leur profession que par nécessité, comme ils ne s’y sont souvent
né : en voici trois ou quatre Français qui condamnent formellement la profession des Comédiens. Vous allez voir que c’est inutilem
t, a Communione separari 32 », pendant le temps qu’ils exercent cette profession . Le 20e Canon du second Concile d’Arles, tenu l’a
atiquent toutefois après le baptême ; et qu’ils n’ont pas plutôt fait profession de croire en Dieu, qu’ils font voir par leur cond
d’administrer les Sacrements aux Comédiens, s’ils ne renoncent à leur profession . II n’y a point là de distinction à donner : car
contre les désordres de la Comédie, et l’aversion qu’il a pour cette profession , les Comédiens eux-mêmes pourraient vous en rendr
r les Comédiens, que d’une manière qui répondît à l’indignité de leur profession , quoique l’on dît que Molière avait demandé un Co
ur avant de mourir, ce qui était un signe qu’il voulait renoncer à sa profession  : tous ceux qui meurent encore sans avoir renoncé
res de ses Prédécesseurs. Que s’il les laisse dans l’exercice de leur profession , la Politique ne manquera pas de raisons pour le
es par le Sang précieux de son Fils unique, et qui cependant par leur profession renoncent entièrement aux vœux de leur baptême, p
onnêtes gens, ils sont bien rares, et plus rares que dans toute autre profession  : Et ces honnêtes gens, si on les regarde de près
es Religieux, qui ont le véritable esprit du Christianisme et de leur profession . Si ceux dont vous parlez n’étaient pas plus écla
44 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
hacun seulement se consulte soi-même, et qu'il considère l'état de sa profession , il ne fera jamais rien d'indécent; car il garder
rs qu'un dérèglement de vanité, qui ne convient point à ceux qui font profession du Christianisme. Les fidèles Chrétiens doivent f
Ecriture, il y trouvera des Spectacles dignes de la Foi, dont il fait profession  ? Y a-t-il, mes frères, de Spectacles plus beau,
45 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
la défense de la Comédie, et son dessein est bien peu convenable à la profession d’un homme qui enseigne la Theologie. Il faut que
r, c’est un Théologien d’Heidelberg ; et dans sa Théologie on ne fait profession de croire que ce qu’on veut pour la Foi et pour l
46 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
x, et changé les coutumes. Les femmes ont trouvé des exercices et des professions , qui, par une suite de cette même corruption, bie
de l’Empire Romain, et dans les premiers siècles du Christianisme, la profession de Danseuse et de Chanteuse n’était exercée que p
47 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
nir en repos, et de rejeter la faute sur ceux qui abuseraient de leur Profession . La source de la damnation, dit Tertullien en par
se, selon ce Saint Docteur au même endroit cité à la marge art. 3. La Profession de Comédien, dit-il, « Officium histrionum quod o
t de la Religion Chrétienne doit éloigner du Théâtre ceux qui en font profession . » En effet, comme remarque ce même Auteur, un Ch
rien de mauvais, il serait toujours très malséant à un homme qui fait profession du Christianisme d’y assister S. Cypr. lib. de Sp
Que si nonobstant cet interdit et cette défense il voulait exercer sa Profession , qu’il soit chassé hors de l’Eglise. » Et dans le
s voulons qu’ils soient privés de la Communion, tant qu’ils en feront profession . » Dans le Code des Canons d’Afrique, l’an 129. q
elque tache d’infamie, c’est-à-dire, les Comédiens, et autres gens de profession honteuse, ne seront point reçus à former aucune a
mas ne répond rien de particulier à ce fait ; mais si l’on juge de la profession d’un Comédien par rapport à ce que fit un homme d
n prescrivent dans ces sortes de divertissements qu’il donne selon sa profession au public. Saint Antonin au XV. siècle dit, que l
stinus, dist. 86. cap. Donare. » , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses déshonnêtes, pour blâ
, §. 8. dans le même sens. En effet cet Auteur parlant ailleurs de la profession des Comédiens, dit que si les représentations son
emble que c’est un péché mortel, parce qu’on les entretient dans leur profession , et que l’on coopère à quelque chose qui est mort
el il prive les Comédiens de l’usage des Sacrements ; il déclare leur Profession infâme et indigne d’un Chrétien, il les prive de
Ecclésiastique les Comédiens qui n’auraient pas voulu renoncer à leur Profession infâme et indigne d’un Chrétien. » Ce Synodicon a
et quand ils le voudraient, ils ne le pourraient pas, parce que leur Profession ne tend et n’est propre qu’à nuire. » Il avait di
que si ceux qui vaquent à ces bouffonneries deviennent meilleurs, la Profession des Comédiens s’anéantira. » S’il n’est pas permi
l’exemple de tant de personnes distinguées par leur caractère et leur Profession qui y vont, il n’y a plus tant de péché à y aller
i l’accompagnent. Ainsi l’on doit conclure que les Comédiens par leur Profession , comme elle s’exerce, sont en état de péché morte
oi on ne doit point les absoudre, s’ils ne promettent de quitter leur Profession . A l’égard de ceux qui coopèrent à la Comédie d’u
48 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
s que d’autres, suppose leur conduite aussi exempte de blâme que leur profession . »p. 35. « La Comédie étant devenue toute honn
société des hommes, doivent passer pour d’honnêtes gens, et que leur profession doive être estimée honnête. L’excommunication et
s Evêques et les Magistrats aient de tout temps été convaincus que la profession de Comédien est bien déshonorable et bien crimine
le titre de l’absolution, de ne la point accorder à ceux qui font une profession ,p. 89. qu’on ne peut exercer sans péché, jusqu’à
er le Viatique à un Comédien malade, s’il n’a auparavant renoncé à sa profession par un écrit public, et devant deux Notaires ; et
lus grand honneur qu’on puisse recevoir dans l’Eglise ? Mais si cette profession est infâme, et infâmante pour des hommes ; combie
éanmoins s’y engager, et il leur était libre de choisir quelque autre profession honnête, où ils auraient trouvé de quoi subsister
49 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
t en 305, il est ordonné qu’ils quitteront cette infâme et dangereuse profession , s’ils ont dessein d’embrasser la foi, et, s’ils
moins de grâce aux gens de théâtre. Tandis qu’ils demeureront dans la profession , ils seront séparés de la communion des fidèles :
se pas directement contre les comédiens, il suppose un vice dans leur profession , en tenant leurs spectacles pour un amusement inc
50 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
édiens, de les approuver, et de contribuer à les entretenir dans leur profession . 2. « De s'exposer sans raison, et pour son seul
être vues. Le péché est encore plus grand pour les personnes qui font profession de vertu, parce que les mondains s'autorisent de
51 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
s’être remariée avant l’année de son veuvage, un marchand pour faire profession de vendre du vin, un médecin pour remplir les dev
personnes, pour que celles qui sont constituées en dignité, ou d’une profession comptable au public de leurs momens, n’aillent pa
enne leur est refusée, s’ils n’ont pas, avant la mort, renoncé à leur profession . A Rome, il n’en est pas de même. Alexandre, Césa
ort qu’un de ses confrères a fait en faveur de la comédie & de la profession de comédien, à la sollicitation, dit-on, de madem
éfauts à la cour, lui seul, que tous les prédicateurs ensemble ». La profession des comédiens n’a pas échappé à M. Rousseau. Exco
52 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
lavoir du Baptême, dit Tertullien,Tertul. de spect c. 7. nous faisons profession d’embrasser la Religion Chrétienne conformément a
es pompes et les spectacles sont donc les armes du diable, suivant la profession que vous faites en votre Baptême. Aller donc aprè
et.Aug. de Symb. ad Cathecum. c. 1. Mes chers frères, vous avez fait profession publique de renoncer au démon et à toutes ses pom
si vous menez une vie qui n’ait point de rapport à la sainteté de la profession que vous avez embrassée, si portant le nom de fid
e des Chrétiens, qui les aiment et les recherchent ? Ne font-ils donc profession d’une Religion si sainte, que pour la déshonorer
53 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
s’il est indifférent, d’où vient l’improuver dans les Comédiens ? La profession de ceux-ci est un pur accident qui n’ajoute rien
n’a presque rien autre chose dans l’esprit. Or, comment allier cette profession avec la pureté de la Religion chrétienne ? Les fe
ères moins d’horreur aux personnes du monde, qu’à celles qui font une profession sincére de la Religion chrétienne. II. Les Acteur
me ! Si vous louez un Acteur ; d’où vient n’oseriez-vous embrasser sa profession  ? Si vous la jugez deshonorante, pourquoi mérite-
st un accessoire dont on pourroit absolument se passer ; cependant la profession que vous exercez vous fait perdre l’une & l’a
54 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
éformé a donné l’essor à sa méditation frénétique, pour choquer cette profession  ; Mais la connaissance que tout le monde a de son
e avoir mal pris ses mesures, d’avoir voulu faire un parallèle, de la Profession des anciens Histrions, à celle des Comédiens ; d’
qu’il y en a plusieurs, qui ne sachant pas la différence de ces deux professions , confondent l’une avec l’autre, et sans distincti
i le rend encore d’autant plus blâmable, c’est de vouloir choquer une profession , dont il ignore l’effet et la cause. Je veux qu’i
, il pût nous inspirer de salutaires pensées, ceux qui comme lui font profession de la vie privée, doivent être d’une qualité temp
55 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
allier avec les mœurs. Si tout Gouvernement peut les comporter. Si la profession de Comédien est honnête. Je crois que la premiere
tre deshonnête de l’exercer, puisqu’il seroit absurde de dire, que la profession d’un art utile aux Mœurs & au Gouvernement es
re étant bon par lui-même, il ne peut être deshonnête d’en exercer la profession . Attacher de la honte à l’exercice d’un art estim
t que l’on doit porter du blâme, ou de la considération que mérite la profession de Comédien, est indépendant de votre façon de pe
ables ? Il est exposé au jugement public. Sur quels arts, sur quelles professions ce jugement ne s’exerce-t-il pas, plus ou moins ?
ation prononcée par ses juges fait son ignominie ; mais est-ce sur sa profession ou sur son incapacité que retombe cet affront ? T
injustes : il n’y a point de corps moins litigieux. Mais comme cette profession est plus agréable que lucrative, & que ceux q
’année aux besoins de l’indigence. Tel déclamateur outré contre cette profession prétendue profane, ne retrancheroit pas la moindr
ion que la raison désavoue ! Avoir recours au préjugé pour avilir une profession , c’est se servir d’une arme si fragile & si d
e : serions-nous assez injustes pour le proscrire, tandis que tant de professions pernicieuses, ou du moins indifférentes & fri
56 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
montrer que la Comédie est un divertissement défendu à ceux qui font profession de la Religion Chrétienne, sont de trois sortes.
ours qu'un dérèglement de vanité, qui ne convient pas à ceux qui font profession du Christianisme. Lactance Firmien y condamne le
57 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
s orgueilleux frappent de réprobation des comédiens, à raison de leur profession d’acteur de comédie, et ils feignent d’ignorer qu
ésiastique, telle qu’elle puisse être, n’a de droits à exercer sur la profession de comédien. En frappant d’anathème des acteurs d
58 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
c quelle sévérité les Lois civiles et Ecclésiastiques condamnent leur profession . Les unes ne les admettent point à la participati
e quoi subsister, puisqu’on ne peut le faire sans les attacher à leur profession . On ne va à la Comédie, dit-on ordinairement, que
59 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
ie du temps à ces folies et extravagances, absolument contraires à la profession Chrétienne, et à la loi de Dieu, qui parlant par
érence de ces gens-là à nos Comédiens ? Il ni en a aucune quant à la profession , et aux personnes également infâmes, et excommuni
ges le dessein des Précepteurs, n’est pas de dresser la jeunesse à la profession infâme des Comédiens, ni de leur apprendre à y ga
60 (1674) Le Theâtre François pp. -284
xions sur les sentimens des Peres & des Conciles. IX. La guerre profession Illustre, quoy que source de bien des maux. X. 
la Poësie & de la Peinture. XI. Il se glisse des abus en toutes professions . XII. L’esprit veut du relâche dans la pieté &a
de. Les autres suiuent la plus agreable & la plus aisée, ils font profession d’enseigner en joüant la belle science, qui est a
, que les Conciles & les Peres se sont declarez. IX. La guerre Profession Illustre, quoy qu’elle soit cause de bien des mau
qui a toûjours passé pour vn art tres noble, comme le Peintre dans sa profession passe pour homme d’honneur. Le Comedien & La
le Peintre & la Peinture. XI. Il se glisse des abus en toutes Professions . Voudroit on encore condamner l’Imprimerie &am
autant, de la Medecine & des Medecins, & de plusieurs autres Professions . Si l’on est si rigide que de condamner entiereme
’Eglise, il ne peut pas estre toûjours attaché à la maison & à la profession qu’il a embrassée ; il est homme, il demande du r
es maneges où l’on vit auec tant de discipline, & blamer la noble profession d’vn Ecuyer qui enseigne à manier vn cheual, à co
nôtre, ny executée par des gens qui donnent toute leur étude à cette profession , a toutefois ses charmes particuliers. Les Comedi
s part de méme que les Anglois ne se donnent pas tout entiers à cette profession , en ayant quelque autre qu’ils exercent hors des
& comme chaque science a ses notions qui luy sont propres, chaque Profession a aussi ses termes particuliers) si l’on reçoit,
ediens ápuyez par les declarations du Souuerain. Il n’y a point de profession au Monde autorisée par le Souuerain, qui ne soit
st dereglée, & i’estime aussi peu toute autre personne de quelque profession qu’elle puisse estre, qui passe de méme les borne
rs Comedies. 5. Leur assiduité aux exercices pieux. Quoy que la profession des Comediens les oblige de representer incessamm
n’y sont soúfertes que par l’excellence d’vn merite singulier dans la Profession  ; ce qui en pareil cas force bien d’autres Commun
is aux charges à la Cour, à la Ville & dans l’Eglise, sans que la Profession qu’eux où leurs peres ont suiuie, & qu’ils qu
ttent alors, leur setue d’obstacle. Enfin comme dans toutes sortes de professions il y a des gens qui viuent bien, & à qui il p
loges, on voyoit beaucoup de monde & fort peu d’argent. En toutes Professions l’espoir de la recompense est vn grand motif pour
rt ácomplie, & pourueüe de personnes tres intelligentes dans leur Profession . Elle se fixe tous les hyuers à Turin, & le D
nces à toutes sortes de personnes de quelque qualité, condition & profession qu’elles soient, de s’attrouper & de s’assemb
rgemont luy succeda, qui estoit bien fait, & tres capable dans sa profession , qui parloit bien & de bonne grace, & don
s considerables par les vtiles conseils qu’il leur a donnez dans leur profession . Il n’y a aussi personne à la Comedie qui juge mi
61 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
issais votre sincérité, et si je n’étais assuré que vous en avez fait profession , vous engageant dans la piété. Je sais bien que v
s la dernière extrémité du vice ; il faut pourtant avouer que faisant profession d’en avoir tout l’extérieur, elle n’est pas moins
glise par le Baptême, et devenant membres de Jésus-Christ, qui a fait profession au nom de tous ses enfants de n’être point du mon
suis point trouvé dans le conseil de la vanité, et j’ai fait toujours profession de m’éloigner de ceux qui se portaient au mal : J
62 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
nct de la piété chrétienne éloignait du théâtre ceux qui en faisaient profession Chap. 25. ; 5. parce qu’il est impossible d’y con
l est le jugement par lequel on couvre de confusion des gens pour une profession qui les rend recommandables ? ou plutôt quel aveu
dont les noms sont déjà écrits dans cette éternelle cité, et qui font profession d’une milice toute spirituelle : mais c’est l’esp
ents, que d’aller à la comédie. « Car quelle est, dit-il, la première profession que font les Chrétiens dans le baptême ? N’est-ce
63 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
à tous les gens de mauvaise humeur, le droit de traiter d’infâmes la profession ou les personnes de Molière, de Corneille, Racine
la censure, seraient souvent préférables aux généralités contre telle profession ou corporation, qui ont fait tant de mal sans évi
stice appréhende et punit personnellement un scélérat attaché à notre profession qui prenait, comme Tartufe, tous les dehors d’un
quer ou satiriser avec fruit. L’injustice de déshonorer et avilir une profession par des critiques ou satires vagues est d’autant
reté à rendre mon mépris pour ceux qui déshonorent si cruellement vos professions . Je renouvelle aujourd’hui ce vœu que j’ai déjà f
le entre la mémoire d’un homme vil qui a passé sa vie à déshonorer sa profession , autant qu’il fut en lui, à tromper, à affliger s
rfaitement et sans retour les anciens préjugés existants contre cette profession diffuse et disloquée, et en ennoblir les fonction
64 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
e sur cela dans le silence : ils sont Provençaux, et tous ceux de ces professions venaient en effet de cette Province, et se répand
succédèrent, mais fort incapables. Dans ce débris tous ceux de cette profession se séparèrent en deux différentes espèces d’Acteu
65 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
congruere. Cypr. contr. Histr. ad Eucrat. Car, si l’on n’y fait pas profession ouverte de l’idolâtrie, ennemie capitale de la Re
leurs habitants en soldats, & semblent ne plus connoître d’autre profession que celle de la guerre. Treves, ma chere patrie,
la majesté du Dieu qu’elle adore, & à la sainteté dont elle fait profession . Ista non competunt veræ Religioni, & vero ob
que les Chrétiens y pouvoient assister, sous prétexte qu’estant d’une profession à estre toujours prêts à mourir, expeditum morti
dera jamais avec le bon sens. Mais enfin, dit-on, il soûtient que la profession de Comedien de soy n’est pas illicite. S. Th. 2.
finité de personnes. Les Comediens péchent, parce qu’ils exercent une profession reprouvée par l’Eglise, qui les prive par ses Déc
ême à la mort, s’ils ne font une promesse solemnelle de quitter cette profession . Aug. de Civ. Dei. libr. 2. cap. 14. Syn. Trull.
péchent en cela plus griévement, ce sont les Ecclesiastiques, dont la profession sainte les engage à la vie la plus reglée & l
66 (1825) Des comédiens et du clergé « Dédicace » pp. -
et réprouvé par tous les hommes de bien, jette de la défaveur sur une profession que notre législation et l’autorité de nos rois n
67 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
a dit : Messieurs, La discipline de notre Ordre, l’honneur de notre profession , notre attachement aux véritables maximes, &
noient à ce sujet ceux qui se dévouent sous les yeux de la Cour, à la profession du Barreau ; que leur délicatesse, leur attacheme
68 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
tion des Comédiens emporte-t-elle celle de la comédie ? R. Oui. Si la profession des Comédiens est indigne des Chrétiens, et que c
mis par conséquent aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession si contraire au Christianisme. Si tout le monde s
69 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
ent les passions. L’innocence est tout-à-fait incompatible avec cette profession . La deuxième conséquence que les Pères de l’Eglis
nt de spectateurs. Ainsi ce sont eux qui les font demeurer dans leurs professions criminelles. Or la raison souffre-t-elle qu’on fa
70 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
des rois et de l’autorité du pape, qui, à Rome, n’anathématise pas la profession de comédien. Il était libre enfin, d’après ses op
eur refuser les prières de l’église et la sépulture, à raison de leur profession . Loin d’éclairer la discussion à la lueur du flam
71 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
st un sujet de scandale pour les acteurs que vous entretenez dans une profession frappée de tous les anathèmes de l’Eglise, et qui
leur salut. En contribuant pour votre part à les entretenir dans une profession aussi criminelle et aussi déshonorante, vous part
72 (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324
me disproportion de ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession . Mais on n'est pas choqué de même de ce que plusi
73 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
on, le roi, la justice égale pour tous, et le respect pour toutes les professions qui ont un caractère imprimé par les lois et par
74 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491
disproportion qu'a ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession : mais on n'est pas choqué de même de ce que plusi
75 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
rnicieux divertissemens. Ceux qui dans les temps anterieurs faisoient profession de piété, n’en ont parlé qu’avec horreur ; &
feroient-ils scrupule d’aller à la Comedie, puisque nous qui faisons profession de pieté, nous nous y trouvons ? Les personnes su
ement avec la sainteté de la vie dont une ame voüée à Dieu doit faire profession . Ne devroit-on pas être choqué de même, d’y voir
76 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
ferons-nous scrupule d'aller à la Comédie, puisque les gens qui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leu
77 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
ferons-nous scrupule d'aller à la Comédie, puisque des gens qui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leu
78 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
semblant ? La bonne police ne devrait pas souffrir qu’on livrât cette profession auguste à la risée du public, non plus que l’état
lons, des colifichets, des frisures, si opposées à la décence de leur profession , à la disposition des ordonnances, à la disciplin
n droit de les méconnaître. Débarrassés de la gênante décence de leur profession , n’étant point connus, et se flattant de ne pas l
ennui, de liberté et de contrainte ? Non : on ne se gênera pas, et la profession sera négligée. Je ne dis pas que cette négligence
79 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
certain qu’il a justifié beaucoup la comédie, puisqu’il a dit que la profession des comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, &a
; & ils courent grand risque de l’être, s’ils ne quittent pas une profession si indigne, & s’ils ont le malheur de mourir
Can. 51.défend aux laïcs, sous peine d’excommunication, d’éxercer la profession de comédien ou de danseur, & ordonne de dépos
ne jurassent entre les mains des magistrats, de ne plus éxercer leur profession en cas qu’ils revinssent en santé, quelque douleu
re, M. P., combien le salut des comédiens est en danger par une telle profession . Sixiéme question. Tant d’autorités nous é
80 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
plus contraire, non seulement à l'esprit du Christianisme, mais à la profession , et aux protestations solennelles que nous faison
81 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ouer en leur présence. Gens de tout âge, de toute condition, de toute profession hommes et femmes de mille différents caractères o
sont pas réputés tels, ce ne peut être que parce qu’ils n’en font pas profession , et que peut-être cela ne leur arrive qu’une fois
orrompre et oublier ce qu’il doit à Dieu ? Certainement ceux qui font profession de jouer aux cartes et aux dés, ou qui passent la
lles, elle ne se déclare hautement néanmoins que contre ceux qui font profession publique de faire triompher les passions ; elle r
n’est pas un mal ; et ce qui ne manque jamais d’arriver entre gens de profession opposée, un Cavalier qui survient ne veut pas qu’
leur en interdit l’usage : elle exige qu’ils renoncent à leur infâme profession . Jusque-là elle ne les regardera ni comme Chrétie
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
on prodigieuse sur les Spectateurs. Sénèque le père, qui exerçait une profession des plus grâves, confesse que son goût pour les R
rtége en public. (Tacit. Annal. L. I.) Ce décret prouve assez que les professions chéries, dans les Pays de luxe, sont bientôt hono
83 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
e, qu'on les y contraigne; si toutefois elles n'ont point encore fait profession de la Foi, et de la Loi de la très sainte et véné
ns reproche, pour répondre à la sainteté de la Religion dont ils font profession ; c'est pourquoi le Décret de ce Canon défend, et
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
oix convenables, qui vous a portée à rendre les Opéradiens Acteurs de profession  : l’anaphonèse, où l’exercice du chant, leur est
Il faut se rapeller la manière dont le grand nombre envisagent cette profession , pour la trouver basse : si quelqu’un commençait
 ; nos Jeunes-gens qui commencent à fréquenter le Théâtre, mettent la profession de Comédien au-dessus de tout*. Les Prêtres seuls
s, mais comme Esclaves : c’est l’état des personnes, qui deshonora la profession , & non pas la profession qui deshonora les pe
t l’état des personnes, qui deshonora la profession, & non pas la profession qui deshonora les personnes. Mille fois les Scien
y fut honoré : c’était un métier à Rome ; il y fut avili : c’est une profession particulière parmi nous, & la condition de l’
t que des Acteurs-citoyens : la Comédie nouvelle eut des Comédiens de profession , qui tous furent étrangers ou esclaves. C’est ce
harmer, une confusion salutaire. On sent combien cet usage rendait la profession du Théâtre infamante, & qu’il était tout natu
ion, qui demanda un remède honteux, dont l’opprobre rejaillit sur une profession honnête en elle-même, mais qui exigeait des Règle
Torlachs sont comme le Diseurs-de-bonne-aventure chez les Mahométans, profession qu’ils exercent utilement, par l’adresse avec laq
Voila ceux qui chez les aveugles Sectateurs d’Omar & d’Ali, font profession d’amuser le Peuple. Des Comédiens sans doute sera
laration, qui porte qu’ on ne pourra imputer à blâme l’exercice de la profession de Comédien, qui peut innocemment divertir les pe
e l’Acteur lui mériterent la faveur du Ministre [Richelieu] ; mais la profession de Comédien n’en fut pas plus relevée aux yeux d’
lis par des hommes ; ce qui ne contribua pas peu à dégrader encore la profession . Un homme libre se fût deshonoré, en se mêlant pa
’inconvéniens inséparables de la Représentation, & sur-tout de la profession de Comédien. L’on convient ici, que les dangers d
e espèce, & qui forment le général, sont ceux qui entrent dans la profession du Théâtre par la porte du libertinage : on sent
diens, si je pensais comme les Misomimes, & non en dépréciant une profession honnéte. Laissons à l’Auteur des Causes de la Déc
reux les mœurs des Acteurs, leur état, leur condition de Comédiens de profession , leur avilissement, leur licence, en sont la prin
u au mépris du Public : cet espèce de culte qu’on rend aux Acteurs de profession , ne sera plus en pure perte pour la Patrie ; il a
85 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
s un homme sage qui n’accorde facilement, du moins qu’être bouffon de profession , ne convient pas à un homme grave, tel qu’est san
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
riser les mœurs. » Cardinal de Bernis. Autrefois ceux qui faisaient profession de piété témoignaient, par leurs discours et leur
87 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
Non, il n’est pas possible qu’un Comédien soit juste devant Dieu, sa profession même est un grand péché. Enfin, forcé de convenir
tions fréquentes ont tâché de racheter devant Dieu le malheur de leur profession . Il faut le croire sur sa parole. Les usuriers, l
r l’excommunication portée contre les Comédiens, & approuver leur profession . Ce sera le moyen de les rendre saints ; l’infami
roit-ce moins un péché devant Dieu ? L’Eglise peut-elle approuver une profession essentiellement mauvaise, lever la barriere de l’
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
libertins et d’impies, et une compagnie de gens pieux et réglés ; une profession livrée au vice, et un état sacré dévoué à la reli
en rire beaucoup, d’en parler volontiers, et de s’autoriser dans leur profession par un pareil exemple, ce qui doit scandaliser le
iennent point du tout à des personnes consacrées à Dieu, qui font une profession solennelle de renoncer au monde, et qu’elles les
sionnaire, qui refusa de choisir, disant qu’« il ne convenait ni à sa profession de Ministre du vrai Dieu, ni à la sainteté de la
89 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
aises des Comédies. Ces Docteurs concluent que les Comédiens par leur profession comme elle s’exerce, sont en état de péché mortel
uoi on ne doit pas les absoudre, s’ils ne promettent de quitter leurs profession . Pour ceux qui coopèrent à la Comédie d’une maniè
orieux, pour confondre ceux qui s’obstinent sans cesse à décrier leur profession . Il faut que cet Auteur ait une mémoire bien ingr
ai. [NDE] Josias de Soulas (1608-1671), dit Floridor, a renoncé à sa profession lors d’une grave maladie ; il est mort une quinza
90 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — Avis de l’Éditeur, Sur les Notes suivantes. »
res des Anciens. VIII. Dans [H], des Décorations. IX. Dans [I], de la profession de Comédien, ou du Comédisme. X. Dans [J], des qu
91 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
aient plus simples dans le bien et dans le mal : ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient, par leurs actions et par l
92 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
taient plus simples dans le bien et dans le mal. Ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient par leurs actions et par le
93 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
e plus contraire que les spectacles à l’esprit du Christianisme, à la profession du Christianisme, aux exercice du Christianisme.
du moins un jeu du vice, & un pur amusement de la vertu ? Mais la profession du Christianisme, en second lieu, s’accorde-t-ell
ribunaux, dans les armées ; qu’il n’y a que deux endroits où ils sont profession de ne jamais paroître ; que, quoiqu’on fasse pour
rincipes du monde même, cesser de fréquenter le théâtre, est-ce faire profession d’une vie plus réguliere ? Pourquoi retourner au
puisqu’ils ont trouvé ceux de leur siecle contraires à l’esprit, à la profession , aux exercices du Christianisme, convenez que ceu
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
st l’Abbé d’Aubignac, dans la pratique du théâtre, qui prétend que la profession de Comédien n’est pas aussi déshonorante parmi no
ajouter aux dépositions de gens frivoles et méprisables, qui ne font profession que de mentir ? serait-il juste que l’honneur et
e de ce qui peut être, sans m’attacher à ce qui est ; je considère la profession faisant abstraction des personnes. » Cette abstra
ofession faisant abstraction des personnes. » Cette abstraction d’une profession d’avec tous ceux qui la pratiquent, est de la plu
erdre en s’exposant à l’infamie ? Le véritable déshonneur est dans la profession , l’infamie légale n’en est que la déclaration. Qu
95 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
ntagnes d’or ne l’ont point éblouie. Elle fut toujours sage malgré sa profession (miracle dont le Prélat ne parle qu’avec enthousi
se faire Religieuse, l’obstacle qu’y met sa famille, l’infamie de sa profession , le danger que lui fait courir la multitude des a
e ; demande à cette Princesse sa protection & ses graces ; que la profession religieuse étoit un mariage avec Dieu, l’Epoux de
pour son entrée dans un Monastere. La Reine fit tous les frais de la profession avec une magnificence Royale. Rosaria, ou Rosatta
96 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
s les ordures qu’il avoit tiré des Payens ; & nos Poëtes qui font profession du Christianisme ne nous donnent plus que des pie
hrétiens disent-ils ; mais helas quels Chrétiens, qui sont de la même profession que ceux contre lesquels l’Empereur Tybere rendit
é, & sa pureté fletrie par la communication avec des gens dont la profession est si infame & le métier si contagieux. Cett
e connoisse que vous ne cachés point les restes du paganisme, sous la profession apparente de Chrétien. Car il faut M. de deux cho
e cette distinction, comme je ne vois point de difference entre leurs professions , je n’en vois point aussi entre leurs personnes,
que tout ce qu’il y a de plus grand & de plus inviolable dans sa profession , l’oblige à une parfaite innocence de vie, &
amp; afin d’empêcher, ou de corrompre cette sainteté à laquelle nôtre profession nous oblige, il nous attire si fortement à luy pa
clairés des lumieres de la foy, & penetrés de la sainteté de leur profession , ils étoient convaincus qu’ils étoient le plus da
leurs pechez. Enfin, erubescant ordines omnes, que tous ceux qui font profession de pieté & de Christianisme, rougissent de ce
97 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
s’habillent en gens d’Eglise, que leur propreté soit conforme à leur profession , & que leur vie fasse respecter leur caracter
plaisirs & à nos débauches, qu’il renonce à ses vœux, & à sa profession  ? Voilà Messieurs, quels sont vos sentimens sur l
98 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
atiquent en ce tems sont criminels, parce qu’ils sont contraires à la profession du christianisme étant défendus par les Conciles,
s, que c’estoit une espece d’yvresse defendûë aux personnes, qui font profession de vertu, & c’est peut-être dans cette pensée
99 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
qui constituent et consacrent, de la manière la plus authentique, la profession de comédien en France. Cette législation a fait d
s il semble qu’au dix-septième siècle on était loin d’avoir sur cette profession , en général, les idées qui règnent de nos jours.
100 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
ine, a, 461 Avocats. Idée des devoirs, & de la noblesse de cette profession , a, 115, 117, 290 B Bacon. Citation de ce Sçav
ipes de la morale, b, 276 Comédiens. Honte justement attachée à leur profession , a, 266-286. Interprétation de la Déclaration du
, 155 Couvreur (le), Actrice. a, lxxxiij. Son refus de renoncer à sa profession , 53. Refus qui lui a été fait de la sépulture chr
entre les Comédiens François & les Italiens, relativement à leur profession , a, 123 Dialogue sur les Spectacles, b, 464 Dic
a, 303. Pensées extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat, sur la profession d’Avocat, 115 Espagnac (le Baron d’). Notice sur
rt (de). Pensées extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat sur la profession d’Avocat, a, 117. Notice sur son Eloge de Catinat
Sa réflexion sur l’excès des plaisirs publics, 455 Militaires. Leur profession relevée par leurs vertus, a, 224-242, b, 318, 469
uvent juger de la violation des mœurs, 373. Quel est le lot de chaque profession , 534 Montgeron (Carré de), Intendant à Limoges.
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