/ 262
1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
ur qualité de citoyens, ont un droit incontestable à la protection du prince , et ses agents doivent les garantir des entrepris
fession de comédien, qui a été créée et autorisée par les diplômes du prince , par la législation du pays ; et par conséquent,
fession instituée et régularisée par la volonté et les ordonnances du prince , en vertu des lois du royaume et sous la protecti
mployés du gouvernement qui sont l’organe des lois et les délégués du prince , doivent sans doute donner eux-mêmes les marques
raient en pleine opposition et en plein délit, contre la puissance du prince et celle des lois. Le délit dont nous venons de p
ation des comédiens, sans se constituer en délit contre la volonté du prince et des lois, il s’ensuit que le refus d’admettre
punition ecclésiastique d’une manière plus outrageante encore pour le prince et pour les lois, que pour les comédiens mêmes. I
aurait apporté pendant sa vie, à remplir une profession voulue par le prince et consacrée par les lois. Le clergé serait donc
re alors, ne serait-il pas dans l’état, beaucoup plus puissant que le prince et les lois ?… Si le refus de sépulture, ainsi qu
nsi que nous l’avons déjà dit, est plus outrageant pour l’autorité du prince que pour le comédien même, il en résultera aussi,
a autorisée d’après cette conduite du clergé, à blâmer et mépriser le prince et la loi, qui, d’après les allégations du prêtre
ditieux ; car le prêtre par sa conduite, semble dire publiquement, le prince et les lois ont tort d’honorer ce qui est digne d
digne d’anathème, mon autorité dans l’état est supérieure à celle du prince et à celle des lois, et j’ai la puissance de puni
hématiser publiquement, et sans opposition, les actions sacrilèges du prince . » MM. les procureurs du roi doivent donc punir c
se propager une usurpation de pouvoir, qui met le clergé au-dessus du prince et des lois, et qui lui donne les moyens terrible
dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. Telle est la volonté du prince , manifestée dans l’article 6 de la Charte, qui s’
faire invasion dans l’Etat, car c’est par la volonté et l’autorité du prince et de la loi, que la religion existe dans l’Etat 
rte lui donne ; par conséquent, la religion n’est là que parce que le prince l’a voulu, c’est sa puissance qui l’a instituée r
s fonctions, rien faire, rien articuler, de contraire à la volonté du prince et aux lois de l’Etat. Les principes qu’on vient
charité, la douceur, l’humilité, et prescrit formellement d’obéir aux princes de la terre. On éprouve une sensation pénible, en
2 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
is civiles, ils finissent par atteindre la personne des rois ; et tel prince qui leur abandonne une certaine autorité sur ses
e des sceaux de Montholon prononça dans cette assemblée, au nom de ce prince , un discours dans lequel on remarque le passage s
donnent aux ministres du culte une soumission entière à la volonté du prince  ; mais loin de produire un effet aussi salutaire,
e fit qu’allumer le feu de la vengeance dans le cœur du clergé, et le prince qui l’avait ordonnée fut cruellement assassiné l’
l’influence que le clergé exerçait sur la nation ? de l’oubli que le prince avait eu de ses propres devoirs, et de sa faibles
incipes subversifs de toute monarchie légalement instituée : « Qu’un prince qui maltraite ses citoyens est une bête féroce, c
des cas où il est permis à tout le monde de tuer, même celui qui est prince de droit, soit par succession, soit par élection,
par élection, mais qui devient tyran par sa conduite ; « Que si un prince légitime devient tyran jusqu’au point de piller l
constances le permettent, lui porter le fer dans le sein. « Que les princes sont tenus d’obéir au commandement du pontife (ro
C., il peut les priver de leur royaume, donner leurs états à un autre prince , et dégager leurs sujets de l’obéissance qu’ils l
 : 1° « Principi populi tui non maledices ; vous ne maudirez point le prince de votre nation. Exode, chap. XXII, verset 28. 2°
et les prêtres qui auront violé les serments faits pour la sûreté du prince , ou de l’Etat, seront déposés : il sera permis to
du prince, ou de l’Etat, seront déposés : il sera permis toutefois au prince de leur faire grâce. Dixième conc. de Tolède, an
lois qui leur sont imposées par les canons des conciles, parce que le prince est le protecteur né de ces mêmes conciles. Chaqu
es conciles. Chaque fois que les magistrats, qui sont les délégués du prince , feront sentir au clergé, qu’ils ont assez de cou
ce séculière sur la puissance ecclésiastique, et de l’autorité que le prince , en sa qualité de protecteur des saints canons, d
3 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
les. Les comédiens du troisième âge, ayant reçu leur institution du prince et des lois du royaume, ne sont point comptables
oir le contraire de ce qui a été créé et autorisé par les diplômes du prince et la législation du pays ; Le refus de sépultur
une action pénale, imprégner un mépris public à une profession que le prince , les lois du royaume, les ordonnances de police o
orités existant dans l’Etat, ce qui a été institué et par l’action du prince et par le fait de la législation et des règlement
ce de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les princes et les lois ont instituée, prétexte la rigueur de
’expérience du passé doit toujours servir de leçon pour l’avenir ; Le prince étant le protecteur né des canons des saints conc
les préfets, les sous-préfets et les maires qui sont les délégués du prince , tant en ce qui concerne la justice que la police
era au clergé que s’il indique aux citoyens des devoirs à remplir, le prince et ses délégués sont là pour l’obliger à remplir
4 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
ésiastique, contre la puissance temporelle séculière. L’autorité du prince émane de Dieu ; c’est l’apôtre saint Paul qui nou
tent à l’ordre de Dieu attirent la condamnation sur eux-mêmes… car le prince est le ministre de Dieu pour notre bien…. » (Epit
bien…. » (Epit. de saint Paul aux Rom., chap. xiii.) La puissance du prince est donc la puissance du ministre de Dieu. Lorsqu
ince est donc la puissance du ministre de Dieu. Lorsque la sagesse du prince parle, tous ses sujets doivent l’écouter, tous do
parle, tous ses sujets doivent l’écouter, tous doivent lui obéir. Le prince est dans l’étendue de ses domaines, le protecteur
s autels qui affichent l’indépendance, qui s’opposent aux volontés du prince , qui cherchent continuellement à empiéter sur les
es opérations politiques qui ne doivent dépendre que de la volonté du prince . Cette faction religieuse, qui tend évidemment à
voir le droit de relever les peuples du serment de fidélité envers le prince légitime, lorsqu’il est excommunié, d’inviter les
communié, d’inviter les sujets, leur ordonner même de désobéir à leur prince , de lui faire la guerre, de courir sus, de l’assa
sent un pouvoir terrestre, supérieur, indépendant et en opposition au prince légitime, de manière à constituer une espèce de g
 ! Les ecclésiastiques, dans un état, sont, avant tout, les sujets du prince . Ils sont par conséquent soumis, comme les autres
oit d’accorder sa protection. Elle veut enfin asservir et diriger les princes . Si on veut lire leurs brochures modernes, on y v
nt Ignace de Loyola de reproduire en France de pareils désastres. Les princes doivent donc être toujours en garde contre les ac
uisitorial. Mieux vaudrait retirer la liberté de la presse : c’est au prince à juger dans sa sagesse, s’il doit adopter cette
istres de la Divinité, sont au-dessus des autres hommes, que tous les princes temporels doivent s’humilier devant la puissance
à l’appui de ce que je viens de développer, dans l’intérêt direct du prince , qui doit être le chef unique de l’Etat, et dans
es, lorsque le chef de l’église jugerait à propos d’anathématiser les princes , de les excommunier, de les déposer de leurs trôn
5 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
e leur est pas permis de condamner une profession que les diplômes du prince , les lois de l’Etat et les règlements de la polic
aux de notre religion l’attestent, et les conciles l’ont reconnu ; le prince est le protecteur né des Saints Canons, il doit e
du roi, les préfets, sous-préfets et maires, qui sont les délégués du prince , tant en ce qui concerne la justice que la police
tituées du royaume, en ce qui regarde leurs droits comme déléguées du prince , et conduira à leur instruction les prêtres qui p
6 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
é, au fait du temporel, a été disputée et reconnue usurpation par les princes qui possèdent des souverainetés, mais l’opinion d
rs dans le royaume, avant la révolution, et combien l’autorité de nos princes devait être entravée, lorsque le clergé formait e
le clergé à lui seul pouvait singulièrement contrarier la volonté du prince , lors même qu’elle se dirigeait vers le bien-être
n ; il faut encore ajouter que les lois constitutionnelles rendent au prince et à son gouvernement une suprématie d’autorité,
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
de réformer et d’épurer. Ce soin en effet les regardait, parce qu’au prince seul appartient le droit d’établir et de mainteni
lieu, en leur qualité d’ecclésiastiques, ils sont également soumis au prince , qui, étant protecteur des saints canons et décre
n de la profession d’acteur de comédie, qui était de l’institution du prince , et autorisée par les lois civiles. En effet, les
dans laquelle il a été institué, soutenu, encouragé et honoré par le prince et par nos lois. S’il en était autrement, il y au
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
sang royal que celui du pauvre, & qu’en un moment il ne reste des princes que les marques de l’infirmité humaine, & de
grossesse lui servit de prétexte : elle ne vouloit pas accoucher d’un prince allemand. La mort de son pere (le Prince de Condé
a victime des passions les plus propres à la dégrader. Elle gagna des princes , des seigneurs, le peuple, & commença de nouv
ompeux ; le bal, la comédie embellirent la fête, tout jusqu’au nom du prince immortalisa l’époque de cet évenement. La ville d
femme d’un Capitoul accouche pendant l’année du capitoulat, le petit prince est appellé le Comte de Toulouse, & toute la
eu de la nuit, qui avec sa petite Cour va coucher sur la paille ; des Princes emprisonnés pour crime d’Etat, & l’auteur de
aveugle qui fait également des foux de joie pour l’emprisonnement des Princes & pour leur élargissement, pour l’entrée de l
devint très-nombreuse. Les Frondeurs qui s’étoient tournés contre les Princes dont ils avoient été les partisans, revinrent à l
s. La Reine, plus touchée des maux de l’Etat que de l’humiliation des Princes , lui sut mauvais gré de son triomphe, & la fi
idées les plus noires. Elle avance que dans un temps de minorité les Princes doivent être libres ; que, par leur naissance &am
Reine ne répondit à tous ces écrits que par un Edit qui déclare les Princes , la Duchesse, les Ducs de Bouillon, de la Rochefo
mp; ce même Sénat, qui avoit écouté la Duchesse comme son oracle, les Princes comme ses chefs, qui avoit mis la tête du Cardina
même par un naufrage, & semble avoir pris à tache d’humilier les Princes  : les foudres ne tombent que sur les cedres. Voi
non avec le Ministre, & qu’elle ne posera point les armes que les Princes ne soient libres, &c. Ses égaremens font plus
à fer émoulu. La Duchesse de Chevreuse tourne casaque, se dévoué aux Princes pour marier sa fille au Prince de Conti, qui donn
iage, se met à rire de toutes ses forces, & se moque de tous. Les Princes sont enfin délivrés. Le Cardinal qui les avoit fa
ouvelle, & leur baise les pieds : il en est reçu avec mepris. Les Princes sortent de prison, & il fuit ; ils viennent à
’Allemagne. Le Ministre du fond de son exil continue à gouverner, les Princes à la Cour sont suspects & méprisés. Tous les
leze-majesté. Tout Paris avoit fait des feux de joie à la prison des Princes , il en fait autant à leur retour ; la noblesse vi
p; s’en retournent chasser le lievre dans leurs terres. La maison des Princes , l’Hôtel de Longueville ne désemplissoient point,
nt leurs libérateurs, Scipion l’Afriquain, &c. Mais le départ des Princes changea toute la scène, & la rendit moins amu
p; son reflux : les mêmes foux qu’on avoit allumés pour le retour des Princes , à peine éteints, furent rallumés pour leur fuite
e prosterner à ses pieds ; on l’avoit déclaré rebelle, & béni les Princes , on déclare les Princes rébelles, & on bénit
 ; on l’avoit déclaré rebelle, & béni les Princes, on déclare les Princes rébelles, & on bénit Dieu d’avoir mis entre s
aris ; le Cardinal de Retz fut arrêté & conduit à Vincennes ; les Princes & Princesses qui s’étoient réunis à Bordeaux,
t craindre le danger. Le Cardinal donna un repas somptueux à tous les Princes & à tous les Seigneurs ses ennemis. Bacchus m
très-édifiante. Ainsi tout se termine au tombeau dans les plus grands princes , dans les plus grands génies, dans les personnes
9 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
xciter ses craintes. La nation qui trouvait dans son roi, et dans les princes de son auguste famille, l’exemple d’une piété sal
est une des pénalités les plus réelles, les plus terribles ; et si le prince permettait aux prêtres d’en faire l’application,
té dans la personne du souverain, a spécifié et modifié les droits du prince , qui se trouve, en beaucoup de circonstances, sou
refonte de la monarchie ? Pourquoi voudrait-il se mettre au-dessus du prince et des codes des lois qui forment la base de la c
s pour ainsi dire sous la bannière de la puissance ecclésiastique, le prince , qui voudrait résister aux altières prétentions d
825, n’est pas la France du quatorzième et du quinzième siècle, et le prince étant le chef suprême de l’Etat, nulle autre auto
, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le prince , qui a établi la loi constitutionnelle, ne lui av
assigné et conféré la prééminence sur les autres religions. C’est au prince , c’est à sa volonté, c’est à son autorité que cet
10 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
e d’Evreux, fait une fondation singulière, pag. 262. C.   Cardinaux, princes de l’Eglise apostolique et romaine, sont les prem
r les preuves singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux, princes de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers
n étant instituée et protégée par les lois civiles et les diplômes du prince , ils n’en sont plus comptables au clergé, pag. 13
I, pag. 90, et de François 1er en 1518, pag. 90 ; s’associent avec le prince des sots, chef de farceurs, pag. 97 ; se retirent
on de comédien, instituée par nos lois civiles et par les diplômes du prince et en faisant le refus de sépulture, pag. 134, 13
arrondissement, pag. 339. Puissance séculière, c’est la puissance du prince , elle est établie par Dieu même, et tous les fidè
r Dieu même, et tous les fidèles doivent s’y soumettre, pag. 338 ; le prince , comme protecteur des saints canons de l’Eglise,
11 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
’empereur Basile, surnommé le Macédonien, fit un festin somptueux aux princes et aux grands de sa cour ; il avait fait auparava
n prison son propre fils héritier de sa couronne, nommé Léon-le-Sage, prince très innocent, mais faussement accusé de parricid
sommes ici en liberté dans le luxe et la bonne chère, pendant que le prince , votre fils, est au fond d’une basse-fosse, en ca
12 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
rescrites par l’église, exercer contre des citoyens et sans l’aveu du prince , une action publique, une punition et un déshonne
core faire attention, que blâmer et anathématiser ce que la loi et le prince autorisent, récompensent et honorent, c’est tout
récompensent et honorent, c’est tout à la fois manquer de respect au prince et à la loi. Ce reproche est d’autant plus fondé,
religion, le clergé commet un véritable délit contre la puissance du prince , contre celle des lois, et contre l’autorité du p
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
chetoit si cherement. La valeur, la vie dure sont ordinaires chez les Princes Goths : celui-ci enchérit sur tous les autres. Ja
de fougueux, il déchira le feuillet, indigne qu’on traitât si mal un prince auquel il faisoit gloire de ressembler. Charles &
e en campagne. Il est indécent que le Théatre respecte assez peu les princes pour les jouer, il est ridicule qu’ils poussent l
vertus austeres, rares dans les particuliers, si difficiles dans les princes , étoient d’autant plus admirables, que des passio
es, & d’en recueillir les fruits pour le bien de leurs Etats, les Princes chrétiens n’ont jamais été dans l’usage d’étaler
on avoit perdu l’espérance de le revoir. Quoique les sentimens des Princes sur la Religion ne doivent pas , dit Voltaire, in
parloit fort librement, & avoit inspiré ses sentimens à plusieurs Princes d’Allemagne Ce qui n’est que trop vrai pour la Co
14 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spe
es Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. Si les Princes sont des hommes, et si leur fortune et leur naiss
ssi la honte ni la douleur dans sa nudité, Cette pensée retiendra les Princes dans la modestie au milieu de leur Triomphe, et l
Aristote au grand Alexandre. Les Festins ne sont pas plus permis aux Princes que la pompe des habits, et quoi que dans les gra
15 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
é publique & le maintien de la subordination, que la conduite des princes demeure couverte de nuages. La charité ne veut pa
eut pas tant d’éclaircissemens, à plus forte raison le respect dû aux princes , qu’on n’est que trop porté à blâmer, ne permet p
en système le principe général, plus politique que chrétien, que les princes doivent tout sacrifier à leur intérêt fortune, ho
tre Pape. Il en fait le plus grand éloge, & le préfere à tous les princes de son temps & le leur donne pour modele : ce
tre d’anathêmes ? Le Prince de Machiavel n’est donc qu’une satyre des princes de son temps, comme les ouvrages de l’Aretin, ou
t pleines de Machiavélistes, dont le zele apparent pour le service du prince cache ses manœuvres, pour se décrier & se dét
n par violence ou par artifice ; la tragédie le fait en grand par des princes , des seigneurs, des ministres, des troupes, par l
es auteurs dramatiques. Le vrai Machiavélisme est dans le cabinet des princes & dans le cœur des ambitieux, comme le vrai t
16 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
de la seule pensée d’avoir voulu minuterf et calculerg la vie de leur prince par sorts, charmes et caractères comme quelques a
s, diront-ils, vos représentations, qui ne touchent que les Rois, les Princes et les monarques, élevant tantôt un et déprimant
otre Roi les voit journellement, y prend plaisir et les approuve. Les Princes en général y consentent ; les Gouverneurs de ses
logis afin d’en saper les fondements. Otez donc les Rois, chassez les Princes , bannissez la noblesse, exilez les beaux esprits,
cusation. af. [NDE] Opposition entre les jésuites, qui flattent les princes , et le théâtre, qui présente aux princes des véri
s jésuites, qui flattent les princes, et le théâtre, qui présente aux princes des vérités amères mais que le plaisir de la repr
17 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
ir fort souvent donné des spectacles, d’avoir choisi pour acteurs les princes & les seigneurs, & de s’être mis à leur t
atholique (ce qui est bien douteux), il dit : Nous avons vu bien des princes changer de religion pour régner : mais je ne sai
oir les dates, les évenemens, la naissance, la mort, les mariages des princes , le nom, l’élévation, la chûte des ministres, amb
capitale de son Apanage. C’est un présent que font ordinairement les princes  : mais il n’est pas ordinaire de leur faire une r
portrait. Ce portrait fut placé au milieu de la salle. L’intendant du prince fit un fort beau discours sur le prix d’un si ric
à l’honneur du Roi, de la Reine, de Monsieur, de Madame, de tous les Princes & Princesses ; on les a apprises par cœur, to
r le Pape Zacharie. Nulle ressemblance avec Louis XV & Louis XVI, princes légitimes, qui ont succédé au trône sans aucune d
eur il s’endort, pas de menuet. 3°. Tout l’Olimpe se trouve autour du prince endormi ; l’Amour le réveille. Il faut bien que l
fort content fait des entre-chats. 4°. Les occupations littéraires du prince . Il parcourt sur un globe l’étendue de son empire
euse ; il n’y a de trait ressemblant que la bonté du cœur de ces deux princes , tout le reste porte à faux. Vespasien triompha d
nce du caractere & les loix du devoir, on insulte le meilleur des princes , qui vous a comblé d’honneurs & de bienfaits,
caractere. Le voyage de l’Archiduc Maximilien & ceux de tous les princes sont marqués à chaque pas par le bal, l’opéra, la
condamné les spectacles, en fasse les frais, en offre l’hommage à un prince étranger, & pour lui faire honneur, y assiste
mbulant alloit de théatre en théatre chercher la décoration. Ces bons Princes ne firent que courir pendant deux heures & de
18 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
irconstances en sont singulieres, & tout-à-fait théatrales. Trois princes de trois communions chrétiennes, la Romaine, la G
eligions sont indifferentes, par les mains d’une princesse & d’un prince philosophes, qui se font gloire de leur philosoph
u sceau de leur approbation, rien ne se refuse s’ils l’ordonnent. Ces princes eux-mêmes qui dépouillent la Pologne, oublient-il
ent à la garantie que la Porte avoit promise, ainsi que bien d’autres princes , mais qu’elle a été la seule à exécuter. Cette pa
her à Boleslas, Roi de Pologne, ses adulteres & ses debauches. Ce prince plus cruel qu’Hérode le tua de sa propre main. On
son des Sultowki tous les bâtimens nécessaires à leurs jeux, & le prince offrit de bâtir sur son terrein un hôtel exprès p
Prince Weroninski, Nonce du même Palatinat de Braclaw, dont sont les Princes Czerseverstizki, & que m’y étant présenté à v
, & voulut que la danseuse quittât le théatre. Son Dom Quichotte, prince fameux à Varsovie par des manœuvres de toutes esp
i-ci peu fait à des pareils gestes, voulut se retirer : mais un autre prince se déclare son chevalier, accepte le défi, prend
utrance ; on prépare tout pour le spectacle suivant. Les partisans du prince se rassemblent, & de concert ils passent dans
19 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
crivent les théâtres et les comédiens, et c’est le cardinal le Moine, prince de l’église, légat du pape, qui acheta l’hôtel de
royaume. C’est le cardinal de Richelieu, ce célèbre ministre d’état, prince de l’église apostolique et romaine, qui, en accue
hommes qui n’exercent la profession de comédien que par la volonté du prince , et en vertu des arrêts de nos parlements ! Notr
20 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
contre le pape Jules II, les confrères de la passion avaient joué un prince des sots. Sans doute ce prince n’était pas le pap
onfrères de la passion avaient joué un prince des sots. Sans doute ce prince n’était pas le pape, mais seulement un personnage
dote, Et que je suis folle en ma vieillesse. ... « Que l’assaut aux princes l’on donne ; J’y veux être en propre personne. A
21 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
d frais des palais somptueux, En fait de mets exquis ne rien céder au Princes Et de leur train pompeux éblouir les Provinces.
Ou charmé de Corneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Princes et des Rois.  De quel front ces Pasteurs vivant d
22 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
e 1725, avec la France & l’Angleterre contre l’Espagne. Ces trois Princes se garantissent mutuellement leurs états, & l
st le plus étonnant, un Prince si peu fidele à ses engagemens, ou des Princes assez crédules pour traiter avec un homme qui leu
ine est inconsolable , (Princesse de Saxe). Est-ce dont ainsi que les Princes chrétiens & civilisés se sont la guerre ? Le
e Monarque Prussien, dans les vers injurieux qu’il composa contre les Princes Allemands, du nombre desquels il n’excepta pas l’
lause de souveraineté sur tout l’ordre, déplut à l’Empereur & aux Princes , qui avoient des commanderies dans leurs états. L
ître, déclara Albert Apostat, lui fit la guerre, & engagea divers Princes dans sa cause : tous ses efforts furent inutiles.
la vertu permettoient de rire de ces honteux excès. Dans le fonds, ce prince est plus guerrier que philosophe. Il aime mieux e
me. Nos ancetres ont été des usurpateurs ; comme le sont tous les princes  ; vous en rougissez, ne faites poin ; l’enfant. E
que végéter dans la poussiere. Il y avoit dans l’Empire quatre-vingt princes qui étoient mieux que nous. Enfin en 1701, ceci n
ains, politique n’est que coquinerie. Il y a pourtant quelquefois des Princes qui ont de la probité : profitez-en. Pour les mie
des ames peu communes, ils frappent, étonnent, étourdissent jusqu’aux princes . Voilà dans le vrai ce qui forme les héros &
23 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
ires des communes qui sont les dépositaires partiels de l’autorité du prince , doivent être les premiers à informer avec zèle,
tre de la puissance des rois comme protecteurs des canons ; « Que le prince temporel ne peut pas faire la discipline ecclésia
ur pouvoir à ce que l’étendue de la parole ne peut faire ; « Que le prince a la liberté de choisir, parmi les différents usa
es autres sujets ; 2° leur qualité d’ecclésiastique qui les soumet au prince qui, comme protecteur des saints canons, doit vei
24 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
ne seroient pas dans les regles de la bienséance, pensons-nous que le prince qui les voit représenter veuille faire une loi de
isque vous parlez de devoirs, les comédiens n’instruisent-ils pas les princes ainsi que les prédicateurs ? Louis XIV, qui aimoi
s acteurs tragiques & comiques n’en ont guéri aucune, ni dans les princes , ni dans les sujets. Bien-loin d’instruire &
te la cour ? Qu’a pu dire de plus fort le paganisme, pour flatter des princes qu’il mettoit au rang des dieux ? Il est digne de
n du bonheur de la terre. On diroit que les poëtes supposoient que ce prince avoit les foiblesses des empereurs romains, &
25 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
s. Qui en doute ? Ils ont produit le plus grand homme. Auguste fut le prince le plus accompli de son siecle, Maurice fut le hé
flaterie tenoit dans le même temps ce langage bannal de vingt autres princes . Le czar Pierre, Louis XIV, Charles XII, Stanisla
t. Ces lettres d’annoblissement ne sont par rares dans les cours des princes . La noblesse des crimes est inconnue dans la reli
Que deviendroient les enfans ? Quel seroit le sort des familles, des princes , des états, si leur état flotant au gré du hazard
e défendre des poursuites, de la tendresse, des fêtes, des présens du prince le plus galant, dont la médiocrité de sa fortune
sans rire ou plutôt sans pitié, la sultane favorite passer du lit du prince au chœur de religieuses, du bal, de la comédie, p
mais cette risible indécence n’est qu’une preuve de foiblesse dans le prince qui l’a choisie, & d’une aveugle vanité dans
a passion avoit accumulées, il faut connoître l’Electeur son pere. Ce prince que personne n’égaloit en magnificence & en g
vie si frîvole & si libertine, sont bien propres à faire un grand prince  ? Faut-il étre surpris si Charles XII. le vainqui
26 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
e que je ne méloue point aux jeunes enfants de maisoni ; et ai vu nos Princes s’y adonner depuis en personne, à l’exemple d’auc
même du magistrat. Et trouverais raisonnable que le magistrat, et le prince , à ses dépens, en gratifiât quelquefois la commun
27 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
n’épargnoit ni Papes, ni Rois, & se faisoit appeller le fléau des Princes , flagellum Principum, comme porte une de ses méda
, Britannique, &c. de tous les royaumes dont vous avez vaincu les princes , non par l’épée, mais par la plume, avec plus de
légendes, & mêmes plus pompeuses. Il les envoyoit en présent aux princes , & y joignoit des vers à leur gloire & à
l’implacable ennemi des vices, le protecteur des vertus, le fléau des princes . On y voit son buste couronné de laurier, dans d
de laurier, dans d’autres il est sur un trône, & des envoyés des princes à ses pieds qui lui offrent des présens ; dans un
sent-ils ? Ils décident, ils sont entraînés comme l’étoient alors les princes qui pensionnerent ce cynique, qu’ils auroient dû
so offrent un contraste des choses les plus opposées. Appellé par les princes , & confiné dans une prison ; honoré dans tout
s, comme le Tasse par ses vers : deux sortes d’amusemens que tous les princes croyoient alors de la grandeur d’avoir dans leur
s, il insulta le Duc par ses lettres : il écrivit de toutes parts aux princes qui le connoissoient, au Duc de Savoye, au Duc de
e la maison d’Arioste, jusqu’alors pauvre & obscure. La faveur du prince , l’attachement du poëte étoient dans la nature :
plus licencieuses, au couronnement de l’Empereur Charles V, devant ce prince & toute la cour, & que bien des Cardinaux
ent gueres au Cardinal, & sont peu honorables au poëte : mais les princes de la maison de Ferrare ni les italiens de ce sie
valent-elles mieux ? L’excès de la flatterie la décrédite auprès des princes qu’elle encense : ils sont les premiers à se moqu
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
rel, qui, alors comme aujourd’hui, fut si pernicieux aux intérêts des princes . Ces prélats, se voyant seigneurs, et admis à par
, en plaçant la couronne sur la tête des rois, faisaient accroire aux princes faibles, ignorants et superstitieux, qu’ils n’obt
ques que de grands seigneurs, entourés de tout le luxe mondain de nos princes séculiers. Si M. de Sénancourt pouvait être soupç
29 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
à frais communs avec son frere Gallus, qui ne se démentit jamais. Ce prince avoit de l’esprit, des talens, de bonnes qualités
e sentir, par un si grand exemple, combien l’amour du théatre dont ce prince fut enivré, pervertit jusqu’aux ecclésiastiques ;
iens, qu’il n’appelloit que galiléens. Licence très-indécente dans un prince , dans un philosophe, cruelle dans un souverain, q
st meublé & habillé magnifiquement, & se fait suivre comme un prince par un nombreux cortége, il porte son faste jusqu
la comédie au couvent. LISETTE. Un prélat estimé du public & du prince ,         Qui de la ville & de la cour,       
30 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ivilisation et les progrès des lumières pour ne fonder le pouvoir des princes que sur l’ignorance et l’abrutissement des peuple
euples envers leur souverain est cependant la garde la plus fidèle du prince . Il ne suffit pas de régner par la force, il faut
e en s’emparant de l’éducation de la jeunesse, en dirigeant celle des princes et en s’arrogeant le droit de donner pour ainsi d
ivilisation et le progrès des sciences, pour ne fonder le pouvoir des princes que sur l’ignorance du peuple et sur la superstit
, et la bonté, qui devraient toujours caractériser, non seulement les princes , mais même leurs agents, enchaînent les cœurs et
prétendre avoir le droit de disposer de la vie, et de la couronne des princes . Cette déclaration franche, loyale, faite avec un
es souverains et des peuples. Il est temps enfin que tous les hommes, princes et sujets, ainsi que les ecclésiastiques dans tou
31 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
, qui foule un turc aux pieds de son cheval. On ne sait pourquoi : ce prince n’eut jamais affaire aux turcs. En voici la raiso
Pologne. Le turc terrassé faisoit allusion aux victoires de ce grand prince sur les infideles, singulierement au siége de Vie
la dédia au Roi Georges. On fit quelques changemens à la coëffure du prince & au turc, on l’appella Georges, & le tur
voit-il quelque chose ? Si les amateurs se bornoient à établir leurs princes sur le trône dramatique, & à transformer leur
vient de payer ce tribut, dans un livre exprès imprimé à Londres, au prince des poëtes, dont à sa façon elle a formé le princ
rimé à Londres, au prince des poëtes, dont à sa façon elle a formé le prince des philosophes moraux. Car on laisse Neuton joui
oute préparée, dont le moine doit se servir. Mais quand communiera le prince  ? Peut-être de long-temps, & la chose presse 
lambeaux, revêtu des ornemens sacerdotaux, même aux malades, & le prince se porte bien, il est en affaire, ne pense pas à
our, de Vestris, de la Guimard, &c. On distingue à la démarche le prince du peuple, les rustres & les gens polis, les
militaire, la danse Pyrrique, chef-d’œuvre de Pyrrhus, immortalise ce prince plus que toutes ses conquêtes. Homere & Hesio
lots en couroux emportent un vaisseau sur une mer de toile, & les princes sont magnifiquement logés dans des palais en pein
32 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
Chapitre III. Suites des Mélanges. L Es princes de tous côtés se déclarent ouvertement pour le th
à la barriere des Mouceaux : c’est une loge des francs-maçons dont ce prince est le grand orient (le grand-maître). On y dîna 
ne, pays très-chaud, fut honorée d’une pareille course. Le Grand-Duc, prince allemand, & la Grande-Duchesse son épouse, à
nvenu de ne nommer le Roi & la Reine que Milord & Miladi, les princes & les princesses, marquis & marquises, to
ébauches, & insulte à la misere publique : quelle insolence ! Des princes , des seigneurs, des dames se cotiser pour faire c
un negre qu’il appelle Zima, il donne des regles pour l’éducation des princes qu’on n’a jamais connus dans aucune cour. Il envo
siveté, les prêtres n’entrent point dans son village : aussi le jeune prince n’y voit que de bons exemples. En revanche, ils p
é rend fécondes ont trouvé le moyen d’en composer divers ouvrages. Ce prince , parmi une foule de courtisannes qu’il entretenoi
n renonce au portrait commencé, on promet la plus grande fidélité. Ce prince , en suspens sur la vengeance qu’il doit prendre,
pargue par la main pour la faire peindre. Est-il vraisemblable que ce prince decouvre sa favorite à tant de spectateurs, qu’il
ité, ni déclaration d’amour, ni colere, ni générosité d’Alexandre. Ce prince sur le champ dégoûté d’une esclave scythe qui le
la dignité des rangs que la décence des mœurs, fait jouer à ce grand prince un rôle fort indigne de lui. Il descend de son tr
ris de ce charivari grossier & indécent, qui avilit le plus grand prince , par un excès, sans vraisemblance, de bouffonneri
la polygamie, la prostitution publique. Quelques-uns ont été de bons princes , la plupart étoient des tyrans. Le gouvernement e
33 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
s sortes de représentations ; que les lois civiles, que l’autorité du prince , infiniment plus portées à maintenir le respect d
rice et conservatrice de la religion et de la pudeur publique ; et le prince qui est, par la nature de sa puissance, le conser
ment, jusqu’à la porte du chœur, après quoi elle se retire ; « 38. Le prince d’amour ou le lieutenant du prince d’amour ; dont
rès quoi elle se retire ; « 38. Le prince d’amour ou le lieutenant du prince d’amour ; dont l’élection a eu lieu le jour de la
à la procession par des tambours, et des violons qui jouent l’air du prince d’amour ; il a son guidon, son capitaine des gard
isté à la messe à la métropole ; l’abbé de la ville, le lieutenant du prince d’amour, et tous les fonctionnaires de leur suite
, toute la foi : mais depuis ce temps, on a raisonné, et la raison du prince , la raison des législateurs, ont distingué, recon
omte de Provence, duc d’Anjou, et souverain de Naples ; cet excellent prince d’une dévotion et d’une foi réelles, aimait encor
plus révérés de notre culte, ne pouvait plus avoir lieu ; la voix du prince et des lois s’est fait entendre à cette occasion,
rs, et encore moins la déférence qu’ils témoignent à la mémoire de ce prince  ; mais je leur accorderais, dans le temps de carn
r spécialement cette ville sous la protection de la sainte Vierge. Ce prince ordonna qu’on fît tous les ans à l’honneur de Mar
ie, qui est qualifié, dans les archives du chapitre, conseiller de ce prince . Il était de la maison des Mansel, seigneur d’Erd
ns, le châtiment dû à leurs crimes ou à leurs délits. La puissance du prince , la puissance des lois, ne créent pas pour eux un
issance des lois, ne créent pas pour eux une exception. L’autorité du prince , qui est émanée de Dieu même, lui donne la puissa
t c’est lui qui a établi toutes celles qui sont sur la terre  ; « Le prince est le ministre de dieu pour votre bien » ; (Epît
tre de dieu pour votre bien » ; (Epître aux Romains). La puissance du prince est donc celle du ministre de Dieu, et lorsque sa
verses communes du royaume sont les organes des lois, les délégués du prince  ; ils doivent eux-mêmes donner les marques du plu
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
ors inconnue dans toutes les nations. Les Seigneurs et les Dames, les Princes et les Princesses, le Dauphin, le Roi même, monta
ra, de Molière, de Poisson, de Dancourt, etc. qu’on voudra former les Princes  : le beau Mentor que celui du Prince de Tarente d
i voudrait à sa tête des Héros de théâtre ? qui voudrait donner à ses Princes des Comédiens pour gouverneurs, leur faire enseig
ute la Cour ? qu’a pu dire de plus fort le paganisme pour flatter des Princes qu’il mettait au rang des Dieux ? Il est digne de
moyen de leur plaire. Mais quoi ! ne sont-ils pas tous Marquis, Ducs, Princes , Monarques sur la scène ? Le faste, la hauteur, l
ahissent les uns les autres, et se font mépriser en se dévoilant. Les Princes ont souvent travaillé à réformer les spectacles,
35 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
Inès, Béatrix, &c. on trouve Armande, Henriette, Catau. Ce grand prince voyage incognito sous le nom de Marquis. Scaron,
e public : ce qui n’est, ni édifiant, ni honnête, ni digne d’un grand prince . C’est une actrice qu’on peint en négligé & d
rès avoir prodigué à son plaisir les trésors que lui prodiguoient les princes . Un vice en entraîne un autre, ils sont tous réun
uera peut-être quelqu’un à la Greve un peu tragique ; à moins que ces princes généreux ne lui fassent grace. Ils ne perdrons ri
nde importance à la Comédie. A la mort des Rois, des Reines & des Princes du Sang les spectacles sont fermés : c’est sans d
de la figure, la bonté de son cœur, la douceur de son caractere. Des princes auxquels il s’attacha en qualité de secrétaire ou
i l’est en effet, & n’est excusable que par la bonne intention du prince  ; cette danse n’étoit point une partie du culte,
son chapeau, en criant, Vive les Varrieres. Il semble que l’amour des Princes de cette auguste Maison, soit un sentiment généra
: il ne le dissimule pas. Si quelqu’un des regards bienfaisans de ce prince ne se portoient sur nos feuilles, nous n’aurions
36 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
e de suffrages. Mais, avant d’entrer en lice, je veux imiter un grand prince , qui a cru devoir faire alliance avec les impérat
naux sont bien fournis, mes troupes auxiliaires bien armées. Le grand prince que j’ose prendre pour modèle s’unit encore avec
patrie, réunis avec l’Académie, le collége des électeurs et celui des princes , soutenu d’un côté par les troupes légères des gr
la comparaison des hommes avec les dieux et des particuliers avec les princes , et dans le mépris de la vie ; c’est-à-dire dans
ue, d’attaquer la religion et l’Etat, le ministre de Dieu et celui du prince . Le tyrannicide est ouvertement loué, conseillé,
ère de le jouer qui distingue. La soubrette vaut souvent mieux que le prince . Dans leurs maisons, leurs foyers, leurs parties
ent tous les liens et confond tous les rangs. Que respecte la scène ? Princes , ministres, magistrats, savants, tout est cité à
s subalternes n’est que plus répréhensible. Mais ils disent vrai : le prince , le père, le mari ont tort. Cela n’est pas toujou
mari ont tort. Cela n’est pas toujours, car on déchire souvent un bon prince , un père sage, un mari fidèle dont tout le crime
tre sans ménagement. Religion, politique, droit public et intérêt des princes , histoire, morale, philosophie, tout est de son r
37 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
dans la voie des pécheurs ! » « Ce texte, dit Tertullien, regarde les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de
les femmes du pays ; elle fut malheureusement rencontrée par le jeune prince , et cette fatale entrevue causa la ruine de tout
re des représentations diaboliques, que le théâtre est l’invention du prince des ténèbres et que sa fréquentation entraîne une
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
nous l’avons dit ailleurs. Les Gouverneurs & les Précepteurs des Princes ont eu communément les mêmes idées sur les specta
intenir & en étendre l’empire. Le plus singulier gouvernement des Princes par rapport au théatre, a été celui de Madame de
en fit construire un second dans son appartement à Versailles où les Princes & les Princesses jouoient sous la direction d
de la Cour, avoit dans son camp le jeu, le bal, la comédie, comme les Princes Asiatiques traînent avec eux leur ferrail, &
ssoit ; mais il rapporte deux fêtes théatrales qui furent données aux Princes avec le plus grand éclat : l’une à Anet par le Du
ritiers donataires, légataires ou autres représentant même sujets des Princes & États, avec lesquels elle pourroit être en
, aux jeux de Thalie, aux gràces des Actrices ; & tous les grands Princes ses descendans être à portée de les honorer de le
mes bien petits ! Pendant les troubles du Royaume & la prison des Princes , les deux Princesses leurs femmes n’en passoient
ef dont les Mémoires de Lenet ne parlent pas, parce que la prison des Princes suspendit ses conquêtes. Le Maréchal de Brezé, pè
p; les Césars donnoient à leurs dépens les spectacles au peuple ; les Princes modernes les afferment, & en tirent un profit
39 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
eu des apprêts de la mort, défendre sa liberté contre les Rois et les Princes , résister à tout hormis à son Dieu, à qui il est 
de. Où est le soldat qui n’affronte les dangers en la présence de son prince  ? Car personne ne reçoit la récompense qu’il n’ai
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
atoire, dans son Monarque (L. 4. C. 7.), condamne la comédie dans les Princes , comme dans les sujets, par le danger du vice qu’
P. Caussin, autre Jésuite, dans sa Cour sainte, donnent aux Cours des Princes de semblables règles, aussi sages que chrétiennes
rnaval, les fêtes, les spectacles, furent le prétexte que prirent les Princes ennemis pour cacher leur marche. Le théâtre anime
uint et de Ferdinand I. (T. 2. n. 59. p. 129.), rapporte que ces deux Princes dînant un jour en public à Ausbourg, des Luthérie
attentat demeura impuni. On voit généralement dans l’histoire que les Princes véritablement grands ont fait fort peu de cas des
e de la scène, et détailler les partisans ou les adversaires dans les Princes bons ou mauvais qui ont illustré ou déshonoré le
41 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
se trouvant en quelque ville où la Musique était en estime, et où les Princes faisaient gloire de la savoir, il fut prié de cha
que : mais Elle essaiera de nous persuader qu’elle est plus utile aux Princes que la Politique même : Car elle se vante qu’elle
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
s n’a pas besoin de preuve, quoiqu’ils soient tous les jours Marquis, Princes , Rois et Empereurs. Je ne pense pas qu’à Malte, A
eau (de Nobilitate C. 39. n. 13.). Il décide en ces termes contre les Princes des états de Thalie : « Histriones artem illum pu
souvent causaient leurs excès. Au contraire, tout ce qu’il y a eu de Princes sages, vertueux, ou grands génies, Jules César lu
versatur artes effeminatas damnat, et indecora studia. » Les mauvais Princes même, dans des instants de raison et de vertu, re
par les ris des sages ! quel plus grand scandale, que les maisons des Princes soient ouvertes aux fols ! quelle plus grande cru
lte qu’ils y avaient excité. Il en parle au long dans son Horloge des Princes , L. 3. C. 43. et suiv. traduit en 1569, dédié au
43 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
il y entra en vainqueur, se rendit au palais, & va rendre à deux Princes , & à trois Princesses, enfans du Roi de Polog
Dresde ne fut signalée que par les fêtes qu’il y donna. Obliger des Princes à qui on à tout enlevé, de se divertir, & d’a
it des leçons, & jouoit avec eux. Autrefois le Roi, la Reine, les Princes alloient danser & quelquefois jouer sur le th
44 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
s déjà dit. S’il y avait tant de mal, les Papes dans l’Eglise et les Princes dans leurs Etats, en auraient condamné l’usage ?
aux approches contagieux des vilains, et des gens sans honneur. Les Princes séculiers les ont-ils ainsi mal traités ? Il y p
nce, et déclarent que c’est un très grand péché. Il y a pourtant des Princes et Grands Seigneurs qui en entretiennent à leur d
45 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
Paris, et leurs remerciements ne sont que pour les bienfaits dont nos Princes les honorent. Enfin que l'on considère le Théâtre
et l'on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les Princes Chrétiens ont approuvé depuis qu'il a perdu les c
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
idérer son action avec indifférence, puisque les Personnages sont des Princes ou des Rois, qui, par conséquent, leur sont étran
ieux. Le Spectateur contemple avec éffroi ses passions dans l’âme des Princes de la terre ; il voit en grand les malheurs qu’el
47 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
Chapitre II. Charles IV & Charles V. CEs deux Princes , Ducs de Lorraine & de Bar, oncle & neveu
iomphateurs Romains faisoient porter devant leur char les statues des Princes qu’ils avoient vaincus, & n’avoient pu faire
res, on le loua dans tous les prologues. Il donna un grand bal où les Princes & les Princesses du sang danserent. Le Prince
t mis en prison par les Espagnols dans le château de Tolede. Ces deux Princes , pleins de valeur, de courage, de graces, mais to
dans un corps de garde, comme il auroit pu faire avec les plus grands Princes  ; quoiqu’il eût quelque chose de bas pour un souv
48 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
ssions qui ont un caractère imprimé par les lois et par la volonté du prince .
49 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
mauvaise foi. Aux autorités religieuses j’avais ajouté l’exemple des princes le plus connus par leur piété et notamment le roi
s qu’on dansait de nos jours, comme on avait dansé autrefois chez les princes les plus religieux. J’aurais pu, en multipliant l
pas le plus grand péché ; une foule de traits auraient prouvé que ce prince n’était pas le seul qui eût du goût pour cet exer
50 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
restan le fait ressouvenir qu’il avoit promis de les lui remettre. Ce prince lui réplique qu’il veut les garder, & lui ord
gré du Poëte. Voyons si le caractère du Soudan est mieux soutenu. Ce prince renvoie en France un esclave, absolument privé de
a haine de celle-ci pour celle-là ; & sur l’amour des deux jeunes Princes pour Rodogune. Cette derniere espèce d’intrigue e
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
monies, processions, funérailles, entrées, mariages, couronnement des Princes , où elles jouent un long rôle, dans les écussons,
anité. On croyoit y voir un air de grandeur, lorsque sur la scene les Princes & les Princesses de la Cour de Melpomene s’en
xe de la scene. A Rome il n’avoit point d’autre datte. Les queues des Princes & des Princesses y remplissent un grand espac
aussi ne se fait on jamais porter la queue devant les Rois & les Princes dans le sanctuaire, devant le saint Sacrement. On
uissantes, comme aux plus tristes. On traîne des queues aux nôces des Princes , comme aux funérailles ; au théatre, en jouant la
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
éclairé, aussi désintéressé que S. Bernard, à qui de toutes parts les Princes offroient des Monastères. P. 193. Un Clerc, quelq
ce royale qui est le vrai Tartare, s’il y en a quelqu’un. Ce sont les Princes , & non les Papes, qui ont conduit les armées
es Papes, les Evêques, les Prêtres, les Moines, & contre tous les Princes & Ministres, tant Anglois que François, sur-t
& toujours embellies, car chez lui tout roule sur ces pivots. Les Princes contemporains ne sont pas plus épargnés. Leur ava
de succès. Est-il rien de plus séditieux ? n’est-ce pas dire que les Princes heureux ne sont trop souvent que des tyrans, que
uroit trop ensevelir dans l’oubli ? Est-ce bien ménager l’honneur des Princes qui les ont soufferts, & l’honneur de l’Ecriv
r & régulier de son temps, aux Rois même, & aux plus puissans Princes qui s’y soumirent, comme le Roi de France, le Roi
53 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
le monde, qui tient les peuples en alarme, qui occupe le conseil des Princes , qui cause les guerres et les alliances, enfin l’
fait un conquérant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les Princes et les peuples par le sort des armes, et par les
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
Chacun selon les loix d’Angleterre doit être jugé par ses pairs, les Princes par les Princes, les Comédiens par les Comédiens,
s loix d’Angleterre doit être jugé par ses pairs, les Princes par les Princes , les Comédiens par les Comédiens, plus en état qu
étendus bons mots de Sixtequint : Il n’y a en Europe que trois grands Princes , Henri IV, Elizabeth & moi. Si le Pape pouvoi
diversisioient la scene tragique. On trouve dans l’histoire quelques Princes aussi débauchés, mais on n’en trouve point dont l
onnement une vraie farce. Le comique en est commun avec bien d’autres Princes , qui ont porté aussi-loin Pivresse de la fortune.
ication ; puérilité inutile, & peu digne de Philippe II. Ces deux Princes firent réellement jouer Elizabeth sur les théatre
e tout engageoit au mariage ? La nation l’en prioit, plusieurs grands Princes la demandoient, le bien de l’Etat l’exigeoit, l’e
tôt de sa main une lettre insolente sur le même ton familier aux deux Princes , où elle lui reprochoit ses galanteries ; & l
n prétendu bon mot, attribué à Sixte V : Il n’y a en Europe que trois Princes , Sixte, Henri & Elizabeth. Je doute de la vér
55 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ins prétendus grands hommes de l’antiquité ; par exemple, Auguste, ce prince qu’on cite à tout moment, dont on donne le nom à
amp; érigé en divinité. Est-ce là un homme à proposer pour modele aux princes . Quel sujet de leur éloge, que de les comparer au
erent, mais le luxe courut sur les pas de la richesse (à l’exemple du prince le plus magnifique & le plus libertin), l’anc
’amour pour la musique. Auguste, électeur de Saxe, roi de Pologne. Ce prince ne se contentoit pas d’avoir une troupe de musici
portoit ses graves personnages se renversa dans un bourbier, d’où ces princes eurent grand peine à se tirer tout entier. Le Roi
d sérieux & leur-dit : Parmi ces marionnettes il y a beaucoup de princes & de princesses qui seront offensés. & vo
ulut rien faire. Alors, par le conseil de M. Dumont, on dépouilla ces princes , ces princesses de leur riches habits, que l’on v
on. Les rôles d’amoureuse, de soubrette, d’arlequin, de vieillard, de prince , de valet, &c. sont des charges sur la scène
défauts, une fille galante se fortifie dans son libertinage, l’acteur prince est plus orgueilleux, le valet, la soubrette plus
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
eaucoup s’embarrasser des bienséances, il engageait le jeune Roi, les Princes , les Princesses, les plus grands Seigneurs, à y p
Mais l’Europe de Richelieu était une satire très maligne de tous les Princes qui faisaient la guerre à la France. Toutes ces p
s des victoires ? Elles nuisent plutôt, en aigrissant les esprits des Princes joués, qui ne manquent guère d’en être instruits,
paru en machines (Vie de Quinault, pag. 6.). Ils étaient plus grands Princes que bons Pontifes. Ils en furent généralement blâ
57 (1674) Le Theâtre François pp. -284
y ayt eu la moindre part. L’Auguste Maître que Vous seruez est vn des Princes du monde les plus éclairez, il sçait admirablemen
e. XXI. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux Princes . XXII. Leurs priuileges au Louure & autres
dessus des personnes communes, & le plus souuent c’est entre des Princes & des Roys. La Tragi-Comedie nous met deuant
du Comedien Roscius, qu’il defendit auec tant d’ardeur ; Que de grans Princes , n’ont pas dedaigné d’en faire & de les recit
lle de nos temps, que les fameux Poëtes ont toûjours esté honorez des Princes & de leurs sujets, autant ceux qui ont trauai
l’Europe, où ils ont áquis de la reputation, & l’ápuy de tous les Princes . Il est aisé de croire que leur Gouuernement a so
rand & facile accez que les Comediens ont aupres du Roy & des Princes , & de tous les Grands Seigneurs qui leur font
ens. Premierement ils sont ácoûtumez à representer des Roys & des Princes , à demesler des intrigues de Cour, & vn Estat
rées, des Carrousels, & d’autres actions solennelles, de quoy les Princes leur sont liberaux. Depuis la mort du dernier Pri
omediens ont à qui faire agreablement la Cour ; le Roy, la Reine, les Princes , les Princesses, & les Grands Seigneurs ; &am
e. 21. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux Princes . Le soin principal des Comediens est de bien f
nt. Aussi void on les Comediens s’aprocher le plus qu’ils peuuent des Princes & des Grands Seigneurs, sur tout de ceux qui
mis. Les Comediens qui representent à toute heure des Roys, & des Princes , & méme qui hors du Theâtre sont souuent auec
mp; des Princes, & méme qui hors du Theâtre sont souuent auec les Princes & bien venus à la Cour, ne meritent pas pour
s entre les Troupes de Campagne les trois qui sont entretenus par des Princes Etrangers, par le Duc de Sauoye, par l’Electeur d
y plairoient pas. Comme ce n’est pas icy le lieu de faire l’eloge des Princes & des Princesses qu’en ce qui regarde leur bo
faire à des esprits éclairez & delicats, dont les Maisons de ces Princes sont remplies, ACTEVRS ET ACTRICES De la Troupes
aux Odes, ou aux Elegies, ont esté cheris & fauorisez de tous les Princes  ; & c’est dequoy, Monsieur, vous me dites que
58 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
jours qu’on a imaginé de mettre en parallelle les Comédiens & les Princes , les Auteurs comiques & les conquérans, dans
s de merveilles, ressemblent à l’Apothéose des Empereurs Romains. Ces Princes devenoient tous des Dieux, & leurs successeur
ion, Fontenelle, Histoire des Oracles, c. 11. dit ingénieusement, ces Princes étoient intéressés à accorder ces honneurs, parc
s hommes communement bas, adulateurs, de se mettre de niveau avec les Princes  ? C’est une ivresse. Ils se croyent au-dessus de
me on parle d’un singe qui fait des tours d’adresse. Il en envoya aux Princes & aux Princesses, qui s’en amusoient. Il y al
e y jouoit les premiers roles ; pouvoit on n’y être pas extasié ? Les Princes y venoient, & pleuroient à chaudes larmes. Bo
e plus précipitée. C’est qu’il n’y a plus de Princesse qui joue, des Princes qui pleurent, des Courtisans qui battent des main
59 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
Apollon. C’est la même raison dans les conversations tragiques : les princes ne parlent pas plus en vers que les bourgeois, &a
t vrai, ne sont pas si divines ; mais ce sont toujours des héros, des princes , qu’il faut aussi faire parler le plus noblement
n vient au comédiens. Désormais l’acteur, loin de trancher du ton du prince , sans air protecteur, recevra le modeste auteur.
palais des festins, où l’on donne à manger aux ambassadeurs & aux princes étrangers ; l’auteur dit que l’infortuné Charles 
ssa du théatre sur l’échaffaud. On ne retrouve gueres à ces traits un prince qui, dans son apologie & son testament, se do
enleve leurs pratiques. Jalousie de métier. Ces héros, ces dieux, ces princes de la scène ne sont pas indifférens à la recette 
tion. Qu’on célebre par des spectacle, les victoires, les entrées des princes , ces jeux ont du moins quelque chose d’analogue à
60 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
s & des vengeances divines  ; Conc. III. pag. 316. exhorter les Princes & les Magistrats à chasser les Comédiens, les
61 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
main, mon ciel, ma flamme Soleil de glace qui enflamme Les Héros, les Princes , les Cieux : Si le chaste feu de Cyprine N’a jama
62 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
nce. On y fait passer en revue toute sa famille, le Roi, la Cour, les Princes , les Ministres, le Roi, la Reine d’Angleterre, Ma
: à peine alors la poudre étoit-elle connue ; & les plus puissans Princes avoient à peine trois ou quatre canons dans leurs
ans de la Monarchie : Des sujets tels que vous valent les plus grands Princes , Des fureurs de mon Roi je gémis plus que vous. Q
semblées, à troubler la paix, faut-il la laisser impunie ? Jamais les Princes Chrétiens n’ont sévi que pour des crimes, ils n’o
L’Auteur sans doute en veut aux Suisses, qui vendent leur service aux Princes qui veulent les soudoyer ; car voudroit-il condam
l en cassation, tout le parti protestant a pris fait & cause, les Princes protestans s’y sont intéressés, ont fait agit leu
pas comment on en a voulu faire un affaire d’Etat, je ne dis pas des Princes Lutériens qui n’y ont aucun intérêt, je ne dis pa
s temps le Théatre est partagé entre les grands & les petits, les Princes & le peuple ; on ne rit pas des défauts des g
63 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
plus obligés de respecter, jusqu’à l’adulation même, les opinions du prince qui leur accorde sa confiance et qui seul a droit
il est d’une indispensable nécessité de leur laisser partager avec le prince , l’irresponsabilité, qui cependant ne devrait êtr
64 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
ordures ; ce qui le fit enfin totalement abolir par une Loi des mêmes Princes , du mois d’Octobre 399. Par cette même Loi, pour
y abolit les combats cruels, et sanglants du cirque, tous les autres Princes Chrétiens en ont fait autant dans leurs Etats ; e
65 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
lui ; tout est changé au théatre, on y est plus respectueux pour les Princes , qui sont moins tolerans ; & moins respectueu
e attaque des Têtes couronnées ; il est vrai aussi qu’aujourd’hui les Princes moins sensibles à ces insultes, les mépriseroient
nt, & prit le parti du Roi. Bien de tragédies offensent d’anciens Princes étrangers, aucun Ambassadeur ne s’en embarasse ;
omédie. Charles I. son successeur renouvella cette Loi. Tant ces deux Princes avoient peur qu’on ne devint bête, faute de danse
as ordinairement les morts chez les Juifs, on embaumoit les corps des Princes , il est vrai, & sans doute on repandoit des p
66 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
estime, que les Architectes attirés par gros loyers, que les Rois et Princes leur donnaient, ont écrit fort doctement des livr
67 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
s. C’étoit le goût des Medicis, dont la somptuosité effaçoit tous les Princes , surtout de Henri III, son fils bien aimé & s
ureux de sa femme Marie Stuart, Reine d’Ecosse, & conduit par les Princes Lorrains. Charles IX mourut jeune, & cependan
ns les filets. Il est ordinaire dans les Cours de tenter la vertu des Princes , & d’abuser de leur foiblesse par le poison d
ore que pour regner plus long-temps sans obstacle on éleve les jeunes Princes dans la molesse & la dissipation, & même
& sans pudeur, les larmes ne lui coutoient rien, emprisonnant les Princes , & allant au bout du royaume les flatter &
son trône par la volupté. Dieu envoie quelquefois au monde de mauvais Princes pour punir les péchés des hommes. A en juger par
les sacrées & respectables nôces de nos Rois, de leurs Cours, des Princes , Princesses, de M. de Joyeuse, qui les a toutes s
68 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
rra-t-il pas contracter mariage ? L’histoire est pleine d’exemples de Princes promis longtemps avant cet âge, & même entre
philosophie Prussienne le College des Electeurs & le College des Princes  ? Sans doute l’inégalité des conditions ne doit p
e a été separée de la puissance royale. Même parmi les Protestans les Princes n’ont jamais été jaloux de ce détail, ils l’ont t
69 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
anger ; ce qui dans bien des occasions, & de la part de plusieurs Princes pourroit tirer à conséquence, le Roi a déclaré qu
e, & elle est ici plus recevable : il veut en élaguer les méchans princes & les mauvaises actions, & ne présenter a
qui est plus déplorable, c’est que ceux qui ont écrit pour les jeunes princes l’Histoire des Rois, se sont appesantis sur leurs
gles, qu’on prenne dans la Tragédie les leçons & les exemples des princes , & dans la Comédie ceux des particuliers, pou
70 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
as par respect pour les mœurs, c’est que le genre même l’exclud ; les Princes , les honnêtes gens ne parlent pas comme des poiss
nt les recrues. Les Allemands ne sont ni Acteurs ni Auteurs. Quelques Princes , qui y sont en grand nombre, ont daigné monter su
Payens jusqu’à l’établissement du christianisme, ou sous le règne des Princes Chrétiens depuis Constantin ? J’avoue que sous Ca
roches, tout au contraire a employé son autorité avec zèle, jusqu’aux Princes Wisigots, pour purger les spectacles. Ils furent
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
Cependant vers la fin de la piéce, elle imagine de demander aux deux Princes , ses amans, qu’ils la vengent, en égorgeant leur
sse du Poëte la dispense de répondre précisément sur le choix que ces Princes la pressent de faire de l’un d’eux, & amène c
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
. 249 et 250) et Jos. de Voisin, (Défense du traité de Monseigneur le prince de Conti, p. 363 et suiv.). « Je veux bien, dit d
73 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
orans, que l’on en faisoit les principaux ornemens des receptions des Princes quand ils entroient dans les Villes, & comme
t les Opera de ces temps-là. On alloit en Procession au devant de ces Princes avec les Bannieres des Eglises : on chantoit à le
74 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
lui-même, ce monarque qui occupe tous ses soins pour la maintenir, ce prince sous qui l’on peut dire avec assurance que l’héré
lui permet de jouer sa pièce à la face du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien et à la vue de tous nos sages magistrats
75 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
même un pour être préfet du prétoire. Cette conduite était digne d’un prince dont la corruption n’eut pas de bornes. Alexandre
, de paroles licencieuses ou à double sens. « Nous le faisons, dit ce prince , afin que le désir qu’ils auront d’éviter le repr
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
emière ferveur : devenu sans peine, mais malheureusement pour lui, le prince des poètes tragiques, il fit longtemps retentir l
77 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
s, hideux, sans énergie dans l’ame comme sans force dans le corps ?…. Princes qui étendez une domination éclairée et prévoyante
s IX qui ne prêteront point à leurs discours une attention stérile. «  Princes , leur dira un de ces hommes courageux dans l’enth
iscours que quelque puissant ami de l’humanité adressera un jour à un prince que la réforme des grands abus n’effraie pas. S’i
anouissemens ou des nausées violentes ? Il n’y a pas long-temps qu’un prince souverain (de Hesse-Darmstadt, le 17. Oct. 1768)
78 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
e corrupteur des mœurs, il rendroit plus injustes, plus efféminés les Princes , les Ambassadeurs, les Commerçans. Mais la réflex
s billets étoient à un louis. L’assemblée fut de six cents personnes, Princes , Princesses du Sang, Seigneurs & Dames de la
pour fournir son contingent aux frais. On répondit que les graces des Princes ne s’achetoient pas, que c’est au Prince à dispos
uissante. Le Sénéchal, peu accoutumé à prononcer sur les affaires des Princes , prit le parti de ne rien juger, & d’appointe
79 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
te précision tous les ridicules de la pauvre humanité, depuis ceux du prince assis sur le trône, jusques à ceux du pauvre couc
ouer les autres, et la douleur de se voir jouer soi-même. Laissez nos princes ecclésiarquess exploiter à leur gré le théâtre, i
80 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ire les Rois et les Empereurs de parfaits Amants, nous en faisons des Princes ridicules ; et à force de plaintes et de soupirs,
indre ni à soupirer, nous les rendons imbéciles comme Amants et comme Princes . Bien souvent nos plus grands Héros aiment en Ber
81 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
oint marché dans la voie des pécheurs ! Le Prophete entend par-là les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de
le saint Prélat, qui ne pouvoit en détourner son peuple, engagea ces Princes pieux à les supprimer tout-à-fait. Nous avions ac
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
ns un lieu élevé. Ainsi divertit-on les villes, & honore-t-on les Princes dans leurs victoires & leurs triomphes. Mais
infames, dites-vous. Et vous employez des gens infames pour louer vos Princes , pour eux vous foulez le peuple, & vous vous
83 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
pereurs, & passerent pour des devoirs ; de sorte que soit que les Princes parussent à la teste de ceux qui devoient combatr
de deux partys qui s’egorgerent avant qu’on les put separer. Certains Princes ont eu a-peu-prés de pareils transports pour leur
esme des Nains qui professerent de donner le mesme divertissement aux Princes & aux Peuples, & l’on en creust les comba
84 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
Christianum cogi ad spectacula. » Nous avons dit que le zèle de ces Princes ne se borna pas à interdire les jours de dimanche
de sanctifier les fêtes, il n’est bon qu’à les profaner. Et chez des Princes Chrétiens l’intérêt de la religion l’emporta touj
Dieu. Ils ferment bien le théâtre à la maladie du Roi, à la mort des Princes  ; l’ouvriront-ils à la mort d’un Dieu ? Mais sans
85 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
es Couvents des deux sexes, parmi les Bourgeois, les Seigneurs et les Princes mêmes, qu’on s’amuse à jouer la Comédie. La passi
86 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
core tout leur génie à défendre Jansénius, ou à flatter en chaire les Princes morts & les Princes vivans. Mais quand on s’a
éfendre Jansénius, ou à flatter en chaire les Princes morts & les Princes vivans. Mais quand on s’apperçut de cette route n
a fin du même siècle. Voyez dans ses pièces nationales, les Rois, les Princes , les Pairs du Royaume, les Prêtres, les Prélats d
de Lettres. L’orgueil & la foiblesse des Monarques, la vanité des Princes , la bassesse des Courtisans, les préjugés & l
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
les joutes & les tournois, spectacles nobles & décens, où les Princes se faisoient honneur de remporter le prix, qui en
e, couvert en dérision d’une robe blanche, comme un insensé. Ces deux Princes sont l’image du monde, pleins d’ambition ; de cup
villes de la dépense, le Prince la faisoit toute, & de si petits princes n’auroient osé braver le goût, l’usage, la loi de
t les discours empoisonnés répendent un venin mortel dans le cœur des Princes , s’écrierent ce n’est pas un homme mais un Dieu q
88 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
èneraient dans toute sa pureté primitive, libre de la dépendance d’un prince étranger, dégagée de ses pratiques superstitieuse
riches, renoncez à vos festins sensuels, à vos réunions corruptrices… Princes  : pourquoi ces fêtes brillantes dans lesquelles l
me le dit Phèdre dans son désespoir : …« Par de lâches adresses Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les pousse
a scène comique est le point central élevé du panorama dans lequel le prince de la comédie fait passer successivement sous nos
89 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
couleurs, dans les dieux & les déesses, dans les héros, dans les princes  ; l’élévation du coupable semble les ennoblir, en
crime. Nous n’adorons pas ces dieux, nous ne sommes pas soumis à ces princes , il est vrai ; l’effet de ces exemples sera moins
s d’horreurs : renversement de fortune, conspirations, assassinats de princes , suïcides, tel en est le dénouement, telle en est
ses provinces, Superbe & tirannique appui De la vanité des grands Princes , &c. Qu’on me dise de bonne foi à quel prop
s compter les impôts, Superbe & tirannique appui de la vanité des Princes  ? Est-ce-là de l’esprit, du talent, de la poësie,
90 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
e héréditaire, les bâtards ne peuvent régner qu’au défaut de tous les Princes légitimes ; si la bâtardise étoient reconnue, tou
en avoit alors dans toutes les Cours. La vérité parvient rarement aux Princes par d’autres voies, ridendo dicere verum quid ve
ra la sienne. Dieu est glorifié par différentes Religions, comme les Princes par différens peuples. Il n’y a donc pas de Reli
ute suivre ; on n’écoute plus que l’intérêt, c’est le vrai mobile des Princes & des Sujets ; la Religion lui est sacrifiée,
femme est-elle mieux fondée ? Où est la sûreté des peuples & des Princes  ? Si chaque Etat peut détrôner ses maîtres ? Crée
onnés. On admire, on respecte ces grands événemens politiques, où les Princes , selon leurs intérêts, se jouent du genre humain 
91 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
présentent Vénus impudique, Mars adultère, et leur Jupiter, non moins prince de vices, que du royaume, qui brûle d’amour des h
92 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
ner. Ils sont la plupart du temps appelés pour divertir les Rois, les Princes , et les Seigneurs de leurs sérieuses occupations 
e pas comme qui dirait qu’une laide femme en présence des Rois et des Princes serait belle, et qu’au sortir de là elle reprendr
93 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
n des ouvrages : « Quid deceat, quid non ?  » Que respecte la scène ? Princes , Ministres, Magistrats, Militaires, Savants, tout
nt familieres. Religion, politique, droit public, morale, intérêt des Princes , histoire, philosophie, etc. tout est de son ress
94 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
romise aux puissances temporelles, comme à l’Eglise : quelquefois les Princes multiplient les impôts, font courber leurs Sujets
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
XIII, & sous une partie du règne de son Successeur. On y voit des Princes & des Bouffons ; des Reines & des Soubret
96 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
es fictions faites à plaisir ? Pendant qu’Israël et Juda, Joab et vos Princes sont sous des tentes, dans les brûlantes chaleurs
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
nifica post consummationem , dit l’Ecriture. Les monuments élevés aux Princes , & de même aux auteurs pendant leur vie, sont
es lettres devoit solemniser de même la dédicace des statues de leurs Princes  ; il en avoit comme les villes, fait les frais, i
omo, quia pulvis es, & in pulverem reverteris. Les obséques des Princes , des Généraux d’armée, des gens en place, des moi
98 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
omment excuser la maniere indécente, dont il parle des Rois & des Princes  ? C’est se peu respecter soi même, que d’outrager
trait de sagesse, & une preuve de la verité de sa doctrine ? Les Princes d’Allemagne ses amis, ses confreres, plusieurs se
eil trop imbu de la France Imite les Louis par leur magnificence. Des Princes , dont l’Etat contient six mille arpens, Reduisent
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
des billets de banque, des troubles de la Constitution du proces des Princes legitimés, de l’exil du Parlement de Paris ? Dest
procher ces deux idées. (La distance est pourtant fort grande). Les Princes comme vous font leur félicité de repandre la joie
leurs édits & declarations, & l’histoire, qui dans la vie des Princes ne parle guere, & toujours pour les blâmer, d
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
 Louis et Philippe-Auguste, l’un et l’autre très pieux et très grands Princes , qui ont le plus sagement gouverné ce royaume, et
e la religion et la sagesse nous recommandent si fort d’étouffer. Les Princes leurs prédécesseurs avaient accoutumé de faire de
he a eu des lettres patentes de Philippe le Bel et de quelques autres Princes  ; mais elles ne regardent que leur juridiction et
/ 262