ur qualité de citoyens, ont un droit incontestable à la protection du
prince
, et ses agents doivent les garantir des entrepris
fession de comédien, qui a été créée et autorisée par les diplômes du
prince
, par la législation du pays ; et par conséquent,
fession instituée et régularisée par la volonté et les ordonnances du
prince
, en vertu des lois du royaume et sous la protecti
mployés du gouvernement qui sont l’organe des lois et les délégués du
prince
, doivent sans doute donner eux-mêmes les marques
raient en pleine opposition et en plein délit, contre la puissance du
prince
et celle des lois. Le délit dont nous venons de p
ation des comédiens, sans se constituer en délit contre la volonté du
prince
et des lois, il s’ensuit que le refus d’admettre
punition ecclésiastique d’une manière plus outrageante encore pour le
prince
et pour les lois, que pour les comédiens mêmes. I
aurait apporté pendant sa vie, à remplir une profession voulue par le
prince
et consacrée par les lois. Le clergé serait donc
re alors, ne serait-il pas dans l’état, beaucoup plus puissant que le
prince
et les lois ?… Si le refus de sépulture, ainsi qu
nsi que nous l’avons déjà dit, est plus outrageant pour l’autorité du
prince
que pour le comédien même, il en résultera aussi,
a autorisée d’après cette conduite du clergé, à blâmer et mépriser le
prince
et la loi, qui, d’après les allégations du prêtre
ditieux ; car le prêtre par sa conduite, semble dire publiquement, le
prince
et les lois ont tort d’honorer ce qui est digne d
digne d’anathème, mon autorité dans l’état est supérieure à celle du
prince
et à celle des lois, et j’ai la puissance de puni
hématiser publiquement, et sans opposition, les actions sacrilèges du
prince
. » MM. les procureurs du roi doivent donc punir c
se propager une usurpation de pouvoir, qui met le clergé au-dessus du
prince
et des lois, et qui lui donne les moyens terrible
dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. Telle est la volonté du
prince
, manifestée dans l’article 6 de la Charte, qui s’
faire invasion dans l’Etat, car c’est par la volonté et l’autorité du
prince
et de la loi, que la religion existe dans l’Etat
rte lui donne ; par conséquent, la religion n’est là que parce que le
prince
l’a voulu, c’est sa puissance qui l’a instituée r
s fonctions, rien faire, rien articuler, de contraire à la volonté du
prince
et aux lois de l’Etat. Les principes qu’on vient
charité, la douceur, l’humilité, et prescrit formellement d’obéir aux
princes
de la terre. On éprouve une sensation pénible, en
is civiles, ils finissent par atteindre la personne des rois ; et tel
prince
qui leur abandonne une certaine autorité sur ses
e des sceaux de Montholon prononça dans cette assemblée, au nom de ce
prince
, un discours dans lequel on remarque le passage s
donnent aux ministres du culte une soumission entière à la volonté du
prince
; mais loin de produire un effet aussi salutaire,
e fit qu’allumer le feu de la vengeance dans le cœur du clergé, et le
prince
qui l’avait ordonnée fut cruellement assassiné l’
l’influence que le clergé exerçait sur la nation ? de l’oubli que le
prince
avait eu de ses propres devoirs, et de sa faibles
incipes subversifs de toute monarchie légalement instituée : « Qu’un
prince
qui maltraite ses citoyens est une bête féroce, c
des cas où il est permis à tout le monde de tuer, même celui qui est
prince
de droit, soit par succession, soit par élection,
par élection, mais qui devient tyran par sa conduite ; « Que si un
prince
légitime devient tyran jusqu’au point de piller l
constances le permettent, lui porter le fer dans le sein. « Que les
princes
sont tenus d’obéir au commandement du pontife (ro
C., il peut les priver de leur royaume, donner leurs états à un autre
prince
, et dégager leurs sujets de l’obéissance qu’ils l
: 1° « Principi populi tui non maledices ; vous ne maudirez point le
prince
de votre nation. Exode, chap. XXII, verset 28. 2°
et les prêtres qui auront violé les serments faits pour la sûreté du
prince
, ou de l’Etat, seront déposés : il sera permis to
du prince, ou de l’Etat, seront déposés : il sera permis toutefois au
prince
de leur faire grâce. Dixième conc. de Tolède, an
lois qui leur sont imposées par les canons des conciles, parce que le
prince
est le protecteur né de ces mêmes conciles. Chaqu
es conciles. Chaque fois que les magistrats, qui sont les délégués du
prince
, feront sentir au clergé, qu’ils ont assez de cou
ce séculière sur la puissance ecclésiastique, et de l’autorité que le
prince
, en sa qualité de protecteur des saints canons, d
les. Les comédiens du troisième âge, ayant reçu leur institution du
prince
et des lois du royaume, ne sont point comptables
oir le contraire de ce qui a été créé et autorisé par les diplômes du
prince
et la législation du pays ; Le refus de sépultur
une action pénale, imprégner un mépris public à une profession que le
prince
, les lois du royaume, les ordonnances de police o
orités existant dans l’Etat, ce qui a été institué et par l’action du
prince
et par le fait de la législation et des règlement
ce de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les
princes
et les lois ont instituée, prétexte la rigueur de
’expérience du passé doit toujours servir de leçon pour l’avenir ; Le
prince
étant le protecteur né des canons des saints conc
les préfets, les sous-préfets et les maires qui sont les délégués du
prince
, tant en ce qui concerne la justice que la police
era au clergé que s’il indique aux citoyens des devoirs à remplir, le
prince
et ses délégués sont là pour l’obliger à remplir
ésiastique, contre la puissance temporelle séculière. L’autorité du
prince
émane de Dieu ; c’est l’apôtre saint Paul qui nou
tent à l’ordre de Dieu attirent la condamnation sur eux-mêmes… car le
prince
est le ministre de Dieu pour notre bien…. » (Epit
bien…. » (Epit. de saint Paul aux Rom., chap. xiii.) La puissance du
prince
est donc la puissance du ministre de Dieu. Lorsqu
ince est donc la puissance du ministre de Dieu. Lorsque la sagesse du
prince
parle, tous ses sujets doivent l’écouter, tous do
parle, tous ses sujets doivent l’écouter, tous doivent lui obéir. Le
prince
est dans l’étendue de ses domaines, le protecteur
s autels qui affichent l’indépendance, qui s’opposent aux volontés du
prince
, qui cherchent continuellement à empiéter sur les
es opérations politiques qui ne doivent dépendre que de la volonté du
prince
. Cette faction religieuse, qui tend évidemment à
voir le droit de relever les peuples du serment de fidélité envers le
prince
légitime, lorsqu’il est excommunié, d’inviter les
communié, d’inviter les sujets, leur ordonner même de désobéir à leur
prince
, de lui faire la guerre, de courir sus, de l’assa
sent un pouvoir terrestre, supérieur, indépendant et en opposition au
prince
légitime, de manière à constituer une espèce de g
! Les ecclésiastiques, dans un état, sont, avant tout, les sujets du
prince
. Ils sont par conséquent soumis, comme les autres
oit d’accorder sa protection. Elle veut enfin asservir et diriger les
princes
. Si on veut lire leurs brochures modernes, on y v
nt Ignace de Loyola de reproduire en France de pareils désastres. Les
princes
doivent donc être toujours en garde contre les ac
uisitorial. Mieux vaudrait retirer la liberté de la presse : c’est au
prince
à juger dans sa sagesse, s’il doit adopter cette
istres de la Divinité, sont au-dessus des autres hommes, que tous les
princes
temporels doivent s’humilier devant la puissance
à l’appui de ce que je viens de développer, dans l’intérêt direct du
prince
, qui doit être le chef unique de l’Etat, et dans
es, lorsque le chef de l’église jugerait à propos d’anathématiser les
princes
, de les excommunier, de les déposer de leurs trôn
e leur est pas permis de condamner une profession que les diplômes du
prince
, les lois de l’Etat et les règlements de la polic
aux de notre religion l’attestent, et les conciles l’ont reconnu ; le
prince
est le protecteur né des Saints Canons, il doit e
du roi, les préfets, sous-préfets et maires, qui sont les délégués du
prince
, tant en ce qui concerne la justice que la police
tituées du royaume, en ce qui regarde leurs droits comme déléguées du
prince
, et conduira à leur instruction les prêtres qui p
é, au fait du temporel, a été disputée et reconnue usurpation par les
princes
qui possèdent des souverainetés, mais l’opinion d
rs dans le royaume, avant la révolution, et combien l’autorité de nos
princes
devait être entravée, lorsque le clergé formait e
le clergé à lui seul pouvait singulièrement contrarier la volonté du
prince
, lors même qu’elle se dirigeait vers le bien-être
n ; il faut encore ajouter que les lois constitutionnelles rendent au
prince
et à son gouvernement une suprématie d’autorité,
de réformer et d’épurer. Ce soin en effet les regardait, parce qu’au
prince
seul appartient le droit d’établir et de mainteni
lieu, en leur qualité d’ecclésiastiques, ils sont également soumis au
prince
, qui, étant protecteur des saints canons et décre
n de la profession d’acteur de comédie, qui était de l’institution du
prince
, et autorisée par les lois civiles. En effet, les
dans laquelle il a été institué, soutenu, encouragé et honoré par le
prince
et par nos lois. S’il en était autrement, il y au
sang royal que celui du pauvre, & qu’en un moment il ne reste des
princes
que les marques de l’infirmité humaine, & de
grossesse lui servit de prétexte : elle ne vouloit pas accoucher d’un
prince
allemand. La mort de son pere (le Prince de Condé
a victime des passions les plus propres à la dégrader. Elle gagna des
princes
, des seigneurs, le peuple, & commença de nouv
ompeux ; le bal, la comédie embellirent la fête, tout jusqu’au nom du
prince
immortalisa l’époque de cet évenement. La ville d
femme d’un Capitoul accouche pendant l’année du capitoulat, le petit
prince
est appellé le Comte de Toulouse, & toute la
eu de la nuit, qui avec sa petite Cour va coucher sur la paille ; des
Princes
emprisonnés pour crime d’Etat, & l’auteur de
aveugle qui fait également des foux de joie pour l’emprisonnement des
Princes
& pour leur élargissement, pour l’entrée de l
devint très-nombreuse. Les Frondeurs qui s’étoient tournés contre les
Princes
dont ils avoient été les partisans, revinrent à l
s. La Reine, plus touchée des maux de l’Etat que de l’humiliation des
Princes
, lui sut mauvais gré de son triomphe, & la fi
idées les plus noires. Elle avance que dans un temps de minorité les
Princes
doivent être libres ; que, par leur naissance &am
Reine ne répondit à tous ces écrits que par un Edit qui déclare les
Princes
, la Duchesse, les Ducs de Bouillon, de la Rochefo
mp; ce même Sénat, qui avoit écouté la Duchesse comme son oracle, les
Princes
comme ses chefs, qui avoit mis la tête du Cardina
même par un naufrage, & semble avoir pris à tache d’humilier les
Princes
: les foudres ne tombent que sur les cedres. Voi
non avec le Ministre, & qu’elle ne posera point les armes que les
Princes
ne soient libres, &c. Ses égaremens font plus
à fer émoulu. La Duchesse de Chevreuse tourne casaque, se dévoué aux
Princes
pour marier sa fille au Prince de Conti, qui donn
iage, se met à rire de toutes ses forces, & se moque de tous. Les
Princes
sont enfin délivrés. Le Cardinal qui les avoit fa
ouvelle, & leur baise les pieds : il en est reçu avec mepris. Les
Princes
sortent de prison, & il fuit ; ils viennent à
’Allemagne. Le Ministre du fond de son exil continue à gouverner, les
Princes
à la Cour sont suspects & méprisés. Tous les
leze-majesté. Tout Paris avoit fait des feux de joie à la prison des
Princes
, il en fait autant à leur retour ; la noblesse vi
p; s’en retournent chasser le lievre dans leurs terres. La maison des
Princes
, l’Hôtel de Longueville ne désemplissoient point,
nt leurs libérateurs, Scipion l’Afriquain, &c. Mais le départ des
Princes
changea toute la scène, & la rendit moins amu
p; son reflux : les mêmes foux qu’on avoit allumés pour le retour des
Princes
, à peine éteints, furent rallumés pour leur fuite
e prosterner à ses pieds ; on l’avoit déclaré rebelle, & béni les
Princes
, on déclare les Princes rébelles, & on bénit
; on l’avoit déclaré rebelle, & béni les Princes, on déclare les
Princes
rébelles, & on bénit Dieu d’avoir mis entre s
aris ; le Cardinal de Retz fut arrêté & conduit à Vincennes ; les
Princes
& Princesses qui s’étoient réunis à Bordeaux,
t craindre le danger. Le Cardinal donna un repas somptueux à tous les
Princes
& à tous les Seigneurs ses ennemis. Bacchus m
très-édifiante. Ainsi tout se termine au tombeau dans les plus grands
princes
, dans les plus grands génies, dans les personnes
xciter ses craintes. La nation qui trouvait dans son roi, et dans les
princes
de son auguste famille, l’exemple d’une piété sal
est une des pénalités les plus réelles, les plus terribles ; et si le
prince
permettait aux prêtres d’en faire l’application,
té dans la personne du souverain, a spécifié et modifié les droits du
prince
, qui se trouve, en beaucoup de circonstances, sou
refonte de la monarchie ? Pourquoi voudrait-il se mettre au-dessus du
prince
et des codes des lois qui forment la base de la c
s pour ainsi dire sous la bannière de la puissance ecclésiastique, le
prince
, qui voudrait résister aux altières prétentions d
825, n’est pas la France du quatorzième et du quinzième siècle, et le
prince
étant le chef suprême de l’Etat, nulle autre auto
, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le
prince
, qui a établi la loi constitutionnelle, ne lui av
assigné et conféré la prééminence sur les autres religions. C’est au
prince
, c’est à sa volonté, c’est à son autorité que cet
e d’Evreux, fait une fondation singulière, pag. 262. C. Cardinaux,
princes
de l’Eglise apostolique et romaine, sont les prem
r les preuves singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux,
princes
de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers
n étant instituée et protégée par les lois civiles et les diplômes du
prince
, ils n’en sont plus comptables au clergé, pag. 13
I, pag. 90, et de François 1er en 1518, pag. 90 ; s’associent avec le
prince
des sots, chef de farceurs, pag. 97 ; se retirent
on de comédien, instituée par nos lois civiles et par les diplômes du
prince
et en faisant le refus de sépulture, pag. 134, 13
arrondissement, pag. 339. Puissance séculière, c’est la puissance du
prince
, elle est établie par Dieu même, et tous les fidè
r Dieu même, et tous les fidèles doivent s’y soumettre, pag. 338 ; le
prince
, comme protecteur des saints canons de l’Eglise,
’empereur Basile, surnommé le Macédonien, fit un festin somptueux aux
princes
et aux grands de sa cour ; il avait fait auparava
n prison son propre fils héritier de sa couronne, nommé Léon-le-Sage,
prince
très innocent, mais faussement accusé de parricid
sommes ici en liberté dans le luxe et la bonne chère, pendant que le
prince
, votre fils, est au fond d’une basse-fosse, en ca
rescrites par l’église, exercer contre des citoyens et sans l’aveu du
prince
, une action publique, une punition et un déshonne
core faire attention, que blâmer et anathématiser ce que la loi et le
prince
autorisent, récompensent et honorent, c’est tout
récompensent et honorent, c’est tout à la fois manquer de respect au
prince
et à la loi. Ce reproche est d’autant plus fondé,
religion, le clergé commet un véritable délit contre la puissance du
prince
, contre celle des lois, et contre l’autorité du p
chetoit si cherement. La valeur, la vie dure sont ordinaires chez les
Princes
Goths : celui-ci enchérit sur tous les autres. Ja
de fougueux, il déchira le feuillet, indigne qu’on traitât si mal un
prince
auquel il faisoit gloire de ressembler. Charles &
e en campagne. Il est indécent que le Théatre respecte assez peu les
princes
pour les jouer, il est ridicule qu’ils poussent l
vertus austeres, rares dans les particuliers, si difficiles dans les
princes
, étoient d’autant plus admirables, que des passio
es, & d’en recueillir les fruits pour le bien de leurs Etats, les
Princes
chrétiens n’ont jamais été dans l’usage d’étaler
on avoit perdu l’espérance de le revoir. Quoique les sentimens des
Princes
sur la Religion ne doivent pas , dit Voltaire, in
parloit fort librement, & avoit inspiré ses sentimens à plusieurs
Princes
d’Allemagne Ce qui n’est que trop vrai pour la Co
SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des
Princes
dans les Habits, dans les Festins et dans les Spe
es Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. Si les
Princes
sont des hommes, et si leur fortune et leur naiss
ssi la honte ni la douleur dans sa nudité, Cette pensée retiendra les
Princes
dans la modestie au milieu de leur Triomphe, et l
Aristote au grand Alexandre. Les Festins ne sont pas plus permis aux
Princes
que la pompe des habits, et quoi que dans les gra
é publique & le maintien de la subordination, que la conduite des
princes
demeure couverte de nuages. La charité ne veut pa
eut pas tant d’éclaircissemens, à plus forte raison le respect dû aux
princes
, qu’on n’est que trop porté à blâmer, ne permet p
en système le principe général, plus politique que chrétien, que les
princes
doivent tout sacrifier à leur intérêt fortune, ho
tre Pape. Il en fait le plus grand éloge, & le préfere à tous les
princes
de son temps & le leur donne pour modele : ce
tre d’anathêmes ? Le Prince de Machiavel n’est donc qu’une satyre des
princes
de son temps, comme les ouvrages de l’Aretin, ou
t pleines de Machiavélistes, dont le zele apparent pour le service du
prince
cache ses manœuvres, pour se décrier & se dét
n par violence ou par artifice ; la tragédie le fait en grand par des
princes
, des seigneurs, des ministres, des troupes, par l
es auteurs dramatiques. Le vrai Machiavélisme est dans le cabinet des
princes
& dans le cœur des ambitieux, comme le vrai t
de la seule pensée d’avoir voulu minuterf et calculerg la vie de leur
prince
par sorts, charmes et caractères comme quelques a
s, diront-ils, vos représentations, qui ne touchent que les Rois, les
Princes
et les monarques, élevant tantôt un et déprimant
otre Roi les voit journellement, y prend plaisir et les approuve. Les
Princes
en général y consentent ; les Gouverneurs de ses
logis afin d’en saper les fondements. Otez donc les Rois, chassez les
Princes
, bannissez la noblesse, exilez les beaux esprits,
cusation. af. [NDE] Opposition entre les jésuites, qui flattent les
princes
, et le théâtre, qui présente aux princes des véri
s jésuites, qui flattent les princes, et le théâtre, qui présente aux
princes
des vérités amères mais que le plaisir de la repr
ir fort souvent donné des spectacles, d’avoir choisi pour acteurs les
princes
& les seigneurs, & de s’être mis à leur t
atholique (ce qui est bien douteux), il dit : Nous avons vu bien des
princes
changer de religion pour régner : mais je ne sai
oir les dates, les évenemens, la naissance, la mort, les mariages des
princes
, le nom, l’élévation, la chûte des ministres, amb
capitale de son Apanage. C’est un présent que font ordinairement les
princes
: mais il n’est pas ordinaire de leur faire une r
portrait. Ce portrait fut placé au milieu de la salle. L’intendant du
prince
fit un fort beau discours sur le prix d’un si ric
à l’honneur du Roi, de la Reine, de Monsieur, de Madame, de tous les
Princes
& Princesses ; on les a apprises par cœur, to
r le Pape Zacharie. Nulle ressemblance avec Louis XV & Louis XVI,
princes
légitimes, qui ont succédé au trône sans aucune d
eur il s’endort, pas de menuet. 3°. Tout l’Olimpe se trouve autour du
prince
endormi ; l’Amour le réveille. Il faut bien que l
fort content fait des entre-chats. 4°. Les occupations littéraires du
prince
. Il parcourt sur un globe l’étendue de son empire
euse ; il n’y a de trait ressemblant que la bonté du cœur de ces deux
princes
, tout le reste porte à faux. Vespasien triompha d
nce du caractere & les loix du devoir, on insulte le meilleur des
princes
, qui vous a comblé d’honneurs & de bienfaits,
caractere. Le voyage de l’Archiduc Maximilien & ceux de tous les
princes
sont marqués à chaque pas par le bal, l’opéra, la
condamné les spectacles, en fasse les frais, en offre l’hommage à un
prince
étranger, & pour lui faire honneur, y assiste
mbulant alloit de théatre en théatre chercher la décoration. Ces bons
Princes
ne firent que courir pendant deux heures & de
irconstances en sont singulieres, & tout-à-fait théatrales. Trois
princes
de trois communions chrétiennes, la Romaine, la G
eligions sont indifferentes, par les mains d’une princesse & d’un
prince
philosophes, qui se font gloire de leur philosoph
u sceau de leur approbation, rien ne se refuse s’ils l’ordonnent. Ces
princes
eux-mêmes qui dépouillent la Pologne, oublient-il
ent à la garantie que la Porte avoit promise, ainsi que bien d’autres
princes
, mais qu’elle a été la seule à exécuter. Cette pa
her à Boleslas, Roi de Pologne, ses adulteres & ses debauches. Ce
prince
plus cruel qu’Hérode le tua de sa propre main. On
son des Sultowki tous les bâtimens nécessaires à leurs jeux, & le
prince
offrit de bâtir sur son terrein un hôtel exprès p
Prince Weroninski, Nonce du même Palatinat de Braclaw, dont sont les
Princes
Czerseverstizki, & que m’y étant présenté à v
, & voulut que la danseuse quittât le théatre. Son Dom Quichotte,
prince
fameux à Varsovie par des manœuvres de toutes esp
i-ci peu fait à des pareils gestes, voulut se retirer : mais un autre
prince
se déclare son chevalier, accepte le défi, prend
utrance ; on prépare tout pour le spectacle suivant. Les partisans du
prince
se rassemblent, & de concert ils passent dans
crivent les théâtres et les comédiens, et c’est le cardinal le Moine,
prince
de l’église, légat du pape, qui acheta l’hôtel de
royaume. C’est le cardinal de Richelieu, ce célèbre ministre d’état,
prince
de l’église apostolique et romaine, qui, en accue
hommes qui n’exercent la profession de comédien que par la volonté du
prince
, et en vertu des arrêts de nos parlements ! Notr
contre le pape Jules II, les confrères de la passion avaient joué un
prince
des sots. Sans doute ce prince n’était pas le pap
onfrères de la passion avaient joué un prince des sots. Sans doute ce
prince
n’était pas le pape, mais seulement un personnage
dote, Et que je suis folle en ma vieillesse. ... « Que l’assaut aux
princes
l’on donne ; J’y veux être en propre personne. A
d frais des palais somptueux, En fait de mets exquis ne rien céder au
Princes
Et de leur train pompeux éblouir les Provinces.
Ou charmé de Corneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des
Princes
et des Rois. De quel front ces Pasteurs vivant d
e 1725, avec la France & l’Angleterre contre l’Espagne. Ces trois
Princes
se garantissent mutuellement leurs états, & l
st le plus étonnant, un Prince si peu fidele à ses engagemens, ou des
Princes
assez crédules pour traiter avec un homme qui leu
ine est inconsolable , (Princesse de Saxe). Est-ce dont ainsi que les
Princes
chrétiens & civilisés se sont la guerre ? Le
e Monarque Prussien, dans les vers injurieux qu’il composa contre les
Princes
Allemands, du nombre desquels il n’excepta pas l’
lause de souveraineté sur tout l’ordre, déplut à l’Empereur & aux
Princes
, qui avoient des commanderies dans leurs états. L
ître, déclara Albert Apostat, lui fit la guerre, & engagea divers
Princes
dans sa cause : tous ses efforts furent inutiles.
la vertu permettoient de rire de ces honteux excès. Dans le fonds, ce
prince
est plus guerrier que philosophe. Il aime mieux e
me. Nos ancetres ont été des usurpateurs ; comme le sont tous les
princes
; vous en rougissez, ne faites poin ; l’enfant. E
que végéter dans la poussiere. Il y avoit dans l’Empire quatre-vingt
princes
qui étoient mieux que nous. Enfin en 1701, ceci n
ains, politique n’est que coquinerie. Il y a pourtant quelquefois des
Princes
qui ont de la probité : profitez-en. Pour les mie
des ames peu communes, ils frappent, étonnent, étourdissent jusqu’aux
princes
. Voilà dans le vrai ce qui forme les héros &
ires des communes qui sont les dépositaires partiels de l’autorité du
prince
, doivent être les premiers à informer avec zèle,
tre de la puissance des rois comme protecteurs des canons ; « Que le
prince
temporel ne peut pas faire la discipline ecclésia
ur pouvoir à ce que l’étendue de la parole ne peut faire ; « Que le
prince
a la liberté de choisir, parmi les différents usa
es autres sujets ; 2° leur qualité d’ecclésiastique qui les soumet au
prince
qui, comme protecteur des saints canons, doit vei
ne seroient pas dans les regles de la bienséance, pensons-nous que le
prince
qui les voit représenter veuille faire une loi de
isque vous parlez de devoirs, les comédiens n’instruisent-ils pas les
princes
ainsi que les prédicateurs ? Louis XIV, qui aimoi
s acteurs tragiques & comiques n’en ont guéri aucune, ni dans les
princes
, ni dans les sujets. Bien-loin d’instruire &
te la cour ? Qu’a pu dire de plus fort le paganisme, pour flatter des
princes
qu’il mettoit au rang des dieux ? Il est digne de
n du bonheur de la terre. On diroit que les poëtes supposoient que ce
prince
avoit les foiblesses des empereurs romains, &
s. Qui en doute ? Ils ont produit le plus grand homme. Auguste fut le
prince
le plus accompli de son siecle, Maurice fut le hé
flaterie tenoit dans le même temps ce langage bannal de vingt autres
princes
. Le czar Pierre, Louis XIV, Charles XII, Stanisla
t. Ces lettres d’annoblissement ne sont par rares dans les cours des
princes
. La noblesse des crimes est inconnue dans la reli
Que deviendroient les enfans ? Quel seroit le sort des familles, des
princes
, des états, si leur état flotant au gré du hazard
e défendre des poursuites, de la tendresse, des fêtes, des présens du
prince
le plus galant, dont la médiocrité de sa fortune
sans rire ou plutôt sans pitié, la sultane favorite passer du lit du
prince
au chœur de religieuses, du bal, de la comédie, p
mais cette risible indécence n’est qu’une preuve de foiblesse dans le
prince
qui l’a choisie, & d’une aveugle vanité dans
a passion avoit accumulées, il faut connoître l’Electeur son pere. Ce
prince
que personne n’égaloit en magnificence & en g
vie si frîvole & si libertine, sont bien propres à faire un grand
prince
? Faut-il étre surpris si Charles XII. le vainqui
e que je ne méloue point aux jeunes enfants de maisoni ; et ai vu nos
Princes
s’y adonner depuis en personne, à l’exemple d’auc
même du magistrat. Et trouverais raisonnable que le magistrat, et le
prince
, à ses dépens, en gratifiât quelquefois la commun
n’épargnoit ni Papes, ni Rois, & se faisoit appeller le fléau des
Princes
, flagellum Principum, comme porte une de ses méda
, Britannique, &c. de tous les royaumes dont vous avez vaincu les
princes
, non par l’épée, mais par la plume, avec plus de
légendes, & mêmes plus pompeuses. Il les envoyoit en présent aux
princes
, & y joignoit des vers à leur gloire & à
l’implacable ennemi des vices, le protecteur des vertus, le fléau des
princes
. On y voit son buste couronné de laurier, dans d
de laurier, dans d’autres il est sur un trône, & des envoyés des
princes
à ses pieds qui lui offrent des présens ; dans un
sent-ils ? Ils décident, ils sont entraînés comme l’étoient alors les
princes
qui pensionnerent ce cynique, qu’ils auroient dû
so offrent un contraste des choses les plus opposées. Appellé par les
princes
, & confiné dans une prison ; honoré dans tout
s, comme le Tasse par ses vers : deux sortes d’amusemens que tous les
princes
croyoient alors de la grandeur d’avoir dans leur
s, il insulta le Duc par ses lettres : il écrivit de toutes parts aux
princes
qui le connoissoient, au Duc de Savoye, au Duc de
e la maison d’Arioste, jusqu’alors pauvre & obscure. La faveur du
prince
, l’attachement du poëte étoient dans la nature :
plus licencieuses, au couronnement de l’Empereur Charles V, devant ce
prince
& toute la cour, & que bien des Cardinaux
ent gueres au Cardinal, & sont peu honorables au poëte : mais les
princes
de la maison de Ferrare ni les italiens de ce sie
valent-elles mieux ? L’excès de la flatterie la décrédite auprès des
princes
qu’elle encense : ils sont les premiers à se moqu
rel, qui, alors comme aujourd’hui, fut si pernicieux aux intérêts des
princes
. Ces prélats, se voyant seigneurs, et admis à par
, en plaçant la couronne sur la tête des rois, faisaient accroire aux
princes
faibles, ignorants et superstitieux, qu’ils n’obt
ques que de grands seigneurs, entourés de tout le luxe mondain de nos
princes
séculiers. Si M. de Sénancourt pouvait être soupç
à frais communs avec son frere Gallus, qui ne se démentit jamais. Ce
prince
avoit de l’esprit, des talens, de bonnes qualités
e sentir, par un si grand exemple, combien l’amour du théatre dont ce
prince
fut enivré, pervertit jusqu’aux ecclésiastiques ;
iens, qu’il n’appelloit que galiléens. Licence très-indécente dans un
prince
, dans un philosophe, cruelle dans un souverain, q
st meublé & habillé magnifiquement, & se fait suivre comme un
prince
par un nombreux cortége, il porte son faste jusqu
la comédie au couvent. LISETTE. Un prélat estimé du public & du
prince
, Qui de la ville & de la cour,
ivilisation et les progrès des lumières pour ne fonder le pouvoir des
princes
que sur l’ignorance et l’abrutissement des peuple
euples envers leur souverain est cependant la garde la plus fidèle du
prince
. Il ne suffit pas de régner par la force, il faut
e en s’emparant de l’éducation de la jeunesse, en dirigeant celle des
princes
et en s’arrogeant le droit de donner pour ainsi d
ivilisation et le progrès des sciences, pour ne fonder le pouvoir des
princes
que sur l’ignorance du peuple et sur la superstit
, et la bonté, qui devraient toujours caractériser, non seulement les
princes
, mais même leurs agents, enchaînent les cœurs et
prétendre avoir le droit de disposer de la vie, et de la couronne des
princes
. Cette déclaration franche, loyale, faite avec un
es souverains et des peuples. Il est temps enfin que tous les hommes,
princes
et sujets, ainsi que les ecclésiastiques dans tou
, qui foule un turc aux pieds de son cheval. On ne sait pourquoi : ce
prince
n’eut jamais affaire aux turcs. En voici la raiso
Pologne. Le turc terrassé faisoit allusion aux victoires de ce grand
prince
sur les infideles, singulierement au siége de Vie
la dédia au Roi Georges. On fit quelques changemens à la coëffure du
prince
& au turc, on l’appella Georges, & le tur
voit-il quelque chose ? Si les amateurs se bornoient à établir leurs
princes
sur le trône dramatique, & à transformer leur
vient de payer ce tribut, dans un livre exprès imprimé à Londres, au
prince
des poëtes, dont à sa façon elle a formé le princ
rimé à Londres, au prince des poëtes, dont à sa façon elle a formé le
prince
des philosophes moraux. Car on laisse Neuton joui
oute préparée, dont le moine doit se servir. Mais quand communiera le
prince
? Peut-être de long-temps, & la chose presse
lambeaux, revêtu des ornemens sacerdotaux, même aux malades, & le
prince
se porte bien, il est en affaire, ne pense pas à
our, de Vestris, de la Guimard, &c. On distingue à la démarche le
prince
du peuple, les rustres & les gens polis, les
militaire, la danse Pyrrique, chef-d’œuvre de Pyrrhus, immortalise ce
prince
plus que toutes ses conquêtes. Homere & Hesio
lots en couroux emportent un vaisseau sur une mer de toile, & les
princes
sont magnifiquement logés dans des palais en pein
Chapitre III. Suites des Mélanges. L Es
princes
de tous côtés se déclarent ouvertement pour le th
à la barriere des Mouceaux : c’est une loge des francs-maçons dont ce
prince
est le grand orient (le grand-maître). On y dîna
ne, pays très-chaud, fut honorée d’une pareille course. Le Grand-Duc,
prince
allemand, & la Grande-Duchesse son épouse, à
nvenu de ne nommer le Roi & la Reine que Milord & Miladi, les
princes
& les princesses, marquis & marquises, to
ébauches, & insulte à la misere publique : quelle insolence ! Des
princes
, des seigneurs, des dames se cotiser pour faire c
un negre qu’il appelle Zima, il donne des regles pour l’éducation des
princes
qu’on n’a jamais connus dans aucune cour. Il envo
siveté, les prêtres n’entrent point dans son village : aussi le jeune
prince
n’y voit que de bons exemples. En revanche, ils p
é rend fécondes ont trouvé le moyen d’en composer divers ouvrages. Ce
prince
, parmi une foule de courtisannes qu’il entretenoi
n renonce au portrait commencé, on promet la plus grande fidélité. Ce
prince
, en suspens sur la vengeance qu’il doit prendre,
pargue par la main pour la faire peindre. Est-il vraisemblable que ce
prince
decouvre sa favorite à tant de spectateurs, qu’il
ité, ni déclaration d’amour, ni colere, ni générosité d’Alexandre. Ce
prince
sur le champ dégoûté d’une esclave scythe qui le
la dignité des rangs que la décence des mœurs, fait jouer à ce grand
prince
un rôle fort indigne de lui. Il descend de son tr
ris de ce charivari grossier & indécent, qui avilit le plus grand
prince
, par un excès, sans vraisemblance, de bouffonneri
la polygamie, la prostitution publique. Quelques-uns ont été de bons
princes
, la plupart étoient des tyrans. Le gouvernement e
s sortes de représentations ; que les lois civiles, que l’autorité du
prince
, infiniment plus portées à maintenir le respect d
rice et conservatrice de la religion et de la pudeur publique ; et le
prince
qui est, par la nature de sa puissance, le conser
ment, jusqu’à la porte du chœur, après quoi elle se retire ; « 38. Le
prince
d’amour ou le lieutenant du prince d’amour ; dont
rès quoi elle se retire ; « 38. Le prince d’amour ou le lieutenant du
prince
d’amour ; dont l’élection a eu lieu le jour de la
à la procession par des tambours, et des violons qui jouent l’air du
prince
d’amour ; il a son guidon, son capitaine des gard
isté à la messe à la métropole ; l’abbé de la ville, le lieutenant du
prince
d’amour, et tous les fonctionnaires de leur suite
, toute la foi : mais depuis ce temps, on a raisonné, et la raison du
prince
, la raison des législateurs, ont distingué, recon
omte de Provence, duc d’Anjou, et souverain de Naples ; cet excellent
prince
d’une dévotion et d’une foi réelles, aimait encor
plus révérés de notre culte, ne pouvait plus avoir lieu ; la voix du
prince
et des lois s’est fait entendre à cette occasion,
rs, et encore moins la déférence qu’ils témoignent à la mémoire de ce
prince
; mais je leur accorderais, dans le temps de carn
r spécialement cette ville sous la protection de la sainte Vierge. Ce
prince
ordonna qu’on fît tous les ans à l’honneur de Mar
ie, qui est qualifié, dans les archives du chapitre, conseiller de ce
prince
. Il était de la maison des Mansel, seigneur d’Erd
ns, le châtiment dû à leurs crimes ou à leurs délits. La puissance du
prince
, la puissance des lois, ne créent pas pour eux un
issance des lois, ne créent pas pour eux une exception. L’autorité du
prince
, qui est émanée de Dieu même, lui donne la puissa
t c’est lui qui a établi toutes celles qui sont sur la terre ; « Le
prince
est le ministre de dieu pour votre bien » ; (Epît
tre de dieu pour votre bien » ; (Epître aux Romains). La puissance du
prince
est donc celle du ministre de Dieu, et lorsque sa
verses communes du royaume sont les organes des lois, les délégués du
prince
; ils doivent eux-mêmes donner les marques du plu
ors inconnue dans toutes les nations. Les Seigneurs et les Dames, les
Princes
et les Princesses, le Dauphin, le Roi même, monta
ra, de Molière, de Poisson, de Dancourt, etc. qu’on voudra former les
Princes
: le beau Mentor que celui du Prince de Tarente d
i voudrait à sa tête des Héros de théâtre ? qui voudrait donner à ses
Princes
des Comédiens pour gouverneurs, leur faire enseig
ute la Cour ? qu’a pu dire de plus fort le paganisme pour flatter des
Princes
qu’il mettait au rang des Dieux ? Il est digne de
moyen de leur plaire. Mais quoi ! ne sont-ils pas tous Marquis, Ducs,
Princes
, Monarques sur la scène ? Le faste, la hauteur, l
ahissent les uns les autres, et se font mépriser en se dévoilant. Les
Princes
ont souvent travaillé à réformer les spectacles,
Inès, Béatrix, &c. on trouve Armande, Henriette, Catau. Ce grand
prince
voyage incognito sous le nom de Marquis. Scaron,
e public : ce qui n’est, ni édifiant, ni honnête, ni digne d’un grand
prince
. C’est une actrice qu’on peint en négligé & d
rès avoir prodigué à son plaisir les trésors que lui prodiguoient les
princes
. Un vice en entraîne un autre, ils sont tous réun
uera peut-être quelqu’un à la Greve un peu tragique ; à moins que ces
princes
généreux ne lui fassent grace. Ils ne perdrons ri
nde importance à la Comédie. A la mort des Rois, des Reines & des
Princes
du Sang les spectacles sont fermés : c’est sans d
de la figure, la bonté de son cœur, la douceur de son caractere. Des
princes
auxquels il s’attacha en qualité de secrétaire ou
i l’est en effet, & n’est excusable que par la bonne intention du
prince
; cette danse n’étoit point une partie du culte,
son chapeau, en criant, Vive les Varrieres. Il semble que l’amour des
Princes
de cette auguste Maison, soit un sentiment généra
: il ne le dissimule pas. Si quelqu’un des regards bienfaisans de ce
prince
ne se portoient sur nos feuilles, nous n’aurions
e de suffrages. Mais, avant d’entrer en lice, je veux imiter un grand
prince
, qui a cru devoir faire alliance avec les impérat
naux sont bien fournis, mes troupes auxiliaires bien armées. Le grand
prince
que j’ose prendre pour modèle s’unit encore avec
patrie, réunis avec l’Académie, le collége des électeurs et celui des
princes
, soutenu d’un côté par les troupes légères des gr
la comparaison des hommes avec les dieux et des particuliers avec les
princes
, et dans le mépris de la vie ; c’est-à-dire dans
ue, d’attaquer la religion et l’Etat, le ministre de Dieu et celui du
prince
. Le tyrannicide est ouvertement loué, conseillé,
ère de le jouer qui distingue. La soubrette vaut souvent mieux que le
prince
. Dans leurs maisons, leurs foyers, leurs parties
ent tous les liens et confond tous les rangs. Que respecte la scène ?
Princes
, ministres, magistrats, savants, tout est cité à
s subalternes n’est que plus répréhensible. Mais ils disent vrai : le
prince
, le père, le mari ont tort. Cela n’est pas toujou
mari ont tort. Cela n’est pas toujours, car on déchire souvent un bon
prince
, un père sage, un mari fidèle dont tout le crime
tre sans ménagement. Religion, politique, droit public et intérêt des
princes
, histoire, morale, philosophie, tout est de son r
dans la voie des pécheurs ! » « Ce texte, dit Tertullien, regarde les
princes
de la nation juive qui consentirent à la mort de
les femmes du pays ; elle fut malheureusement rencontrée par le jeune
prince
, et cette fatale entrevue causa la ruine de tout
re des représentations diaboliques, que le théâtre est l’invention du
prince
des ténèbres et que sa fréquentation entraîne une
nous l’avons dit ailleurs. Les Gouverneurs & les Précepteurs des
Princes
ont eu communément les mêmes idées sur les specta
intenir & en étendre l’empire. Le plus singulier gouvernement des
Princes
par rapport au théatre, a été celui de Madame de
en fit construire un second dans son appartement à Versailles où les
Princes
& les Princesses jouoient sous la direction d
de la Cour, avoit dans son camp le jeu, le bal, la comédie, comme les
Princes
Asiatiques traînent avec eux leur ferrail, &
ssoit ; mais il rapporte deux fêtes théatrales qui furent données aux
Princes
avec le plus grand éclat : l’une à Anet par le Du
ritiers donataires, légataires ou autres représentant même sujets des
Princes
& États, avec lesquels elle pourroit être en
, aux jeux de Thalie, aux gràces des Actrices ; & tous les grands
Princes
ses descendans être à portée de les honorer de le
mes bien petits ! Pendant les troubles du Royaume & la prison des
Princes
, les deux Princesses leurs femmes n’en passoient
ef dont les Mémoires de Lenet ne parlent pas, parce que la prison des
Princes
suspendit ses conquêtes. Le Maréchal de Brezé, pè
p; les Césars donnoient à leurs dépens les spectacles au peuple ; les
Princes
modernes les afferment, & en tirent un profit
eu des apprêts de la mort, défendre sa liberté contre les Rois et les
Princes
, résister à tout hormis à son Dieu, à qui il est
de. Où est le soldat qui n’affronte les dangers en la présence de son
prince
? Car personne ne reçoit la récompense qu’il n’ai
atoire, dans son Monarque (L. 4. C. 7.), condamne la comédie dans les
Princes
, comme dans les sujets, par le danger du vice qu’
P. Caussin, autre Jésuite, dans sa Cour sainte, donnent aux Cours des
Princes
de semblables règles, aussi sages que chrétiennes
rnaval, les fêtes, les spectacles, furent le prétexte que prirent les
Princes
ennemis pour cacher leur marche. Le théâtre anime
uint et de Ferdinand I. (T. 2. n. 59. p. 129.), rapporte que ces deux
Princes
dînant un jour en public à Ausbourg, des Luthérie
attentat demeura impuni. On voit généralement dans l’histoire que les
Princes
véritablement grands ont fait fort peu de cas des
e de la scène, et détailler les partisans ou les adversaires dans les
Princes
bons ou mauvais qui ont illustré ou déshonoré le
se trouvant en quelque ville où la Musique était en estime, et où les
Princes
faisaient gloire de la savoir, il fut prié de cha
que : mais Elle essaiera de nous persuader qu’elle est plus utile aux
Princes
que la Politique même : Car elle se vante qu’elle
s n’a pas besoin de preuve, quoiqu’ils soient tous les jours Marquis,
Princes
, Rois et Empereurs. Je ne pense pas qu’à Malte, A
eau (de Nobilitate C. 39. n. 13.). Il décide en ces termes contre les
Princes
des états de Thalie : « Histriones artem illum pu
souvent causaient leurs excès. Au contraire, tout ce qu’il y a eu de
Princes
sages, vertueux, ou grands génies, Jules César lu
versatur artes effeminatas damnat, et indecora studia. » Les mauvais
Princes
même, dans des instants de raison et de vertu, re
par les ris des sages ! quel plus grand scandale, que les maisons des
Princes
soient ouvertes aux fols ! quelle plus grande cru
lte qu’ils y avaient excité. Il en parle au long dans son Horloge des
Princes
, L. 3. C. 43. et suiv. traduit en 1569, dédié au
il y entra en vainqueur, se rendit au palais, & va rendre à deux
Princes
, & à trois Princesses, enfans du Roi de Polog
Dresde ne fut signalée que par les fêtes qu’il y donna. Obliger des
Princes
à qui on à tout enlevé, de se divertir, & d’a
it des leçons, & jouoit avec eux. Autrefois le Roi, la Reine, les
Princes
alloient danser & quelquefois jouer sur le th
s déjà dit. S’il y avait tant de mal, les Papes dans l’Eglise et les
Princes
dans leurs Etats, en auraient condamné l’usage ?
aux approches contagieux des vilains, et des gens sans honneur. Les
Princes
séculiers les ont-ils ainsi mal traités ? Il y p
nce, et déclarent que c’est un très grand péché. Il y a pourtant des
Princes
et Grands Seigneurs qui en entretiennent à leur d
Paris, et leurs remerciements ne sont que pour les bienfaits dont nos
Princes
les honorent. Enfin que l'on considère le Théâtre
et l'on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les
Princes
Chrétiens ont approuvé depuis qu'il a perdu les c
idérer son action avec indifférence, puisque les Personnages sont des
Princes
ou des Rois, qui, par conséquent, leur sont étran
ieux. Le Spectateur contemple avec éffroi ses passions dans l’âme des
Princes
de la terre ; il voit en grand les malheurs qu’el
Chapitre II. Charles IV & Charles V. CEs deux
Princes
, Ducs de Lorraine & de Bar, oncle & neveu
iomphateurs Romains faisoient porter devant leur char les statues des
Princes
qu’ils avoient vaincus, & n’avoient pu faire
res, on le loua dans tous les prologues. Il donna un grand bal où les
Princes
& les Princesses du sang danserent. Le Prince
t mis en prison par les Espagnols dans le château de Tolede. Ces deux
Princes
, pleins de valeur, de courage, de graces, mais to
dans un corps de garde, comme il auroit pu faire avec les plus grands
Princes
; quoiqu’il eût quelque chose de bas pour un souv
ssions qui ont un caractère imprimé par les lois et par la volonté du
prince
.
mauvaise foi. Aux autorités religieuses j’avais ajouté l’exemple des
princes
le plus connus par leur piété et notamment le roi
s qu’on dansait de nos jours, comme on avait dansé autrefois chez les
princes
les plus religieux. J’aurais pu, en multipliant l
pas le plus grand péché ; une foule de traits auraient prouvé que ce
prince
n’était pas le seul qui eût du goût pour cet exer
restan le fait ressouvenir qu’il avoit promis de les lui remettre. Ce
prince
lui réplique qu’il veut les garder, & lui ord
gré du Poëte. Voyons si le caractère du Soudan est mieux soutenu. Ce
prince
renvoie en France un esclave, absolument privé de
a haine de celle-ci pour celle-là ; & sur l’amour des deux jeunes
Princes
pour Rodogune. Cette derniere espèce d’intrigue e
monies, processions, funérailles, entrées, mariages, couronnement des
Princes
, où elles jouent un long rôle, dans les écussons,
anité. On croyoit y voir un air de grandeur, lorsque sur la scene les
Princes
& les Princesses de la Cour de Melpomene s’en
xe de la scene. A Rome il n’avoit point d’autre datte. Les queues des
Princes
& des Princesses y remplissent un grand espac
aussi ne se fait on jamais porter la queue devant les Rois & les
Princes
dans le sanctuaire, devant le saint Sacrement. On
uissantes, comme aux plus tristes. On traîne des queues aux nôces des
Princes
, comme aux funérailles ; au théatre, en jouant la
éclairé, aussi désintéressé que S. Bernard, à qui de toutes parts les
Princes
offroient des Monastères. P. 193. Un Clerc, quelq
ce royale qui est le vrai Tartare, s’il y en a quelqu’un. Ce sont les
Princes
, & non les Papes, qui ont conduit les armées
es Papes, les Evêques, les Prêtres, les Moines, & contre tous les
Princes
& Ministres, tant Anglois que François, sur-t
& toujours embellies, car chez lui tout roule sur ces pivots. Les
Princes
contemporains ne sont pas plus épargnés. Leur ava
de succès. Est-il rien de plus séditieux ? n’est-ce pas dire que les
Princes
heureux ne sont trop souvent que des tyrans, que
uroit trop ensevelir dans l’oubli ? Est-ce bien ménager l’honneur des
Princes
qui les ont soufferts, & l’honneur de l’Ecriv
r & régulier de son temps, aux Rois même, & aux plus puissans
Princes
qui s’y soumirent, comme le Roi de France, le Roi
le monde, qui tient les peuples en alarme, qui occupe le conseil des
Princes
, qui cause les guerres et les alliances, enfin l’
fait un conquérant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les
Princes
et les peuples par le sort des armes, et par les
Chacun selon les loix d’Angleterre doit être jugé par ses pairs, les
Princes
par les Princes, les Comédiens par les Comédiens,
s loix d’Angleterre doit être jugé par ses pairs, les Princes par les
Princes
, les Comédiens par les Comédiens, plus en état qu
étendus bons mots de Sixtequint : Il n’y a en Europe que trois grands
Princes
, Henri IV, Elizabeth & moi. Si le Pape pouvoi
diversisioient la scene tragique. On trouve dans l’histoire quelques
Princes
aussi débauchés, mais on n’en trouve point dont l
onnement une vraie farce. Le comique en est commun avec bien d’autres
Princes
, qui ont porté aussi-loin Pivresse de la fortune.
ication ; puérilité inutile, & peu digne de Philippe II. Ces deux
Princes
firent réellement jouer Elizabeth sur les théatre
e tout engageoit au mariage ? La nation l’en prioit, plusieurs grands
Princes
la demandoient, le bien de l’Etat l’exigeoit, l’e
tôt de sa main une lettre insolente sur le même ton familier aux deux
Princes
, où elle lui reprochoit ses galanteries ; & l
n prétendu bon mot, attribué à Sixte V : Il n’y a en Europe que trois
Princes
, Sixte, Henri & Elizabeth. Je doute de la vér
ins prétendus grands hommes de l’antiquité ; par exemple, Auguste, ce
prince
qu’on cite à tout moment, dont on donne le nom à
amp; érigé en divinité. Est-ce là un homme à proposer pour modele aux
princes
. Quel sujet de leur éloge, que de les comparer au
erent, mais le luxe courut sur les pas de la richesse (à l’exemple du
prince
le plus magnifique & le plus libertin), l’anc
’amour pour la musique. Auguste, électeur de Saxe, roi de Pologne. Ce
prince
ne se contentoit pas d’avoir une troupe de musici
portoit ses graves personnages se renversa dans un bourbier, d’où ces
princes
eurent grand peine à se tirer tout entier. Le Roi
d sérieux & leur-dit : Parmi ces marionnettes il y a beaucoup de
princes
& de princesses qui seront offensés. & vo
ulut rien faire. Alors, par le conseil de M. Dumont, on dépouilla ces
princes
, ces princesses de leur riches habits, que l’on v
on. Les rôles d’amoureuse, de soubrette, d’arlequin, de vieillard, de
prince
, de valet, &c. sont des charges sur la scène
défauts, une fille galante se fortifie dans son libertinage, l’acteur
prince
est plus orgueilleux, le valet, la soubrette plus
eaucoup s’embarrasser des bienséances, il engageait le jeune Roi, les
Princes
, les Princesses, les plus grands Seigneurs, à y p
Mais l’Europe de Richelieu était une satire très maligne de tous les
Princes
qui faisaient la guerre à la France. Toutes ces p
s des victoires ? Elles nuisent plutôt, en aigrissant les esprits des
Princes
joués, qui ne manquent guère d’en être instruits,
paru en machines (Vie de Quinault, pag. 6.). Ils étaient plus grands
Princes
que bons Pontifes. Ils en furent généralement blâ
y ayt eu la moindre part. L’Auguste Maître que Vous seruez est vn des
Princes
du monde les plus éclairez, il sçait admirablemen
e. XXI. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux
Princes
. XXII. Leurs priuileges au Louure & autres
dessus des personnes communes, & le plus souuent c’est entre des
Princes
& des Roys. La Tragi-Comedie nous met deuant
du Comedien Roscius, qu’il defendit auec tant d’ardeur ; Que de grans
Princes
, n’ont pas dedaigné d’en faire & de les recit
lle de nos temps, que les fameux Poëtes ont toûjours esté honorez des
Princes
& de leurs sujets, autant ceux qui ont trauai
l’Europe, où ils ont áquis de la reputation, & l’ápuy de tous les
Princes
. Il est aisé de croire que leur Gouuernement a so
rand & facile accez que les Comediens ont aupres du Roy & des
Princes
, & de tous les Grands Seigneurs qui leur font
ens. Premierement ils sont ácoûtumez à representer des Roys & des
Princes
, à demesler des intrigues de Cour, & vn Estat
rées, des Carrousels, & d’autres actions solennelles, de quoy les
Princes
leur sont liberaux. Depuis la mort du dernier Pri
omediens ont à qui faire agreablement la Cour ; le Roy, la Reine, les
Princes
, les Princesses, & les Grands Seigneurs ; &am
e. 21. Grand soin des Comediens à faire leur Cour au Roy & aux
Princes
. Le soin principal des Comediens est de bien f
nt. Aussi void on les Comediens s’aprocher le plus qu’ils peuuent des
Princes
& des Grands Seigneurs, sur tout de ceux qui
mis. Les Comediens qui representent à toute heure des Roys, & des
Princes
, & méme qui hors du Theâtre sont souuent auec
mp; des Princes, & méme qui hors du Theâtre sont souuent auec les
Princes
& bien venus à la Cour, ne meritent pas pour
s entre les Troupes de Campagne les trois qui sont entretenus par des
Princes
Etrangers, par le Duc de Sauoye, par l’Electeur d
y plairoient pas. Comme ce n’est pas icy le lieu de faire l’eloge des
Princes
& des Princesses qu’en ce qui regarde leur bo
faire à des esprits éclairez & delicats, dont les Maisons de ces
Princes
sont remplies, ACTEVRS ET ACTRICES De la Troupes
aux Odes, ou aux Elegies, ont esté cheris & fauorisez de tous les
Princes
; & c’est dequoy, Monsieur, vous me dites que
jours qu’on a imaginé de mettre en parallelle les Comédiens & les
Princes
, les Auteurs comiques & les conquérans, dans
s de merveilles, ressemblent à l’Apothéose des Empereurs Romains. Ces
Princes
devenoient tous des Dieux, & leurs successeur
ion, Fontenelle, Histoire des Oracles, c. 11. dit ingénieusement, ces
Princes
étoient intéressés à accorder ces honneurs, parc
s hommes communement bas, adulateurs, de se mettre de niveau avec les
Princes
? C’est une ivresse. Ils se croyent au-dessus de
me on parle d’un singe qui fait des tours d’adresse. Il en envoya aux
Princes
& aux Princesses, qui s’en amusoient. Il y al
e y jouoit les premiers roles ; pouvoit on n’y être pas extasié ? Les
Princes
y venoient, & pleuroient à chaudes larmes. Bo
e plus précipitée. C’est qu’il n’y a plus de Princesse qui joue, des
Princes
qui pleurent, des Courtisans qui battent des main
Apollon. C’est la même raison dans les conversations tragiques : les
princes
ne parlent pas plus en vers que les bourgeois, &a
t vrai, ne sont pas si divines ; mais ce sont toujours des héros, des
princes
, qu’il faut aussi faire parler le plus noblement
n vient au comédiens. Désormais l’acteur, loin de trancher du ton du
prince
, sans air protecteur, recevra le modeste auteur.
palais des festins, où l’on donne à manger aux ambassadeurs & aux
princes
étrangers ; l’auteur dit que l’infortuné Charles
ssa du théatre sur l’échaffaud. On ne retrouve gueres à ces traits un
prince
qui, dans son apologie & son testament, se do
enleve leurs pratiques. Jalousie de métier. Ces héros, ces dieux, ces
princes
de la scène ne sont pas indifférens à la recette
tion. Qu’on célebre par des spectacle, les victoires, les entrées des
princes
, ces jeux ont du moins quelque chose d’analogue à
s & des vengeances divines ; Conc. III. pag. 316. exhorter les
Princes
& les Magistrats à chasser les Comédiens, les
main, mon ciel, ma flamme Soleil de glace qui enflamme Les Héros, les
Princes
, les Cieux : Si le chaste feu de Cyprine N’a jama
nce. On y fait passer en revue toute sa famille, le Roi, la Cour, les
Princes
, les Ministres, le Roi, la Reine d’Angleterre, Ma
: à peine alors la poudre étoit-elle connue ; & les plus puissans
Princes
avoient à peine trois ou quatre canons dans leurs
ans de la Monarchie : Des sujets tels que vous valent les plus grands
Princes
, Des fureurs de mon Roi je gémis plus que vous. Q
semblées, à troubler la paix, faut-il la laisser impunie ? Jamais les
Princes
Chrétiens n’ont sévi que pour des crimes, ils n’o
L’Auteur sans doute en veut aux Suisses, qui vendent leur service aux
Princes
qui veulent les soudoyer ; car voudroit-il condam
l en cassation, tout le parti protestant a pris fait & cause, les
Princes
protestans s’y sont intéressés, ont fait agit leu
pas comment on en a voulu faire un affaire d’Etat, je ne dis pas des
Princes
Lutériens qui n’y ont aucun intérêt, je ne dis pa
s temps le Théatre est partagé entre les grands & les petits, les
Princes
& le peuple ; on ne rit pas des défauts des g
plus obligés de respecter, jusqu’à l’adulation même, les opinions du
prince
qui leur accorde sa confiance et qui seul a droit
il est d’une indispensable nécessité de leur laisser partager avec le
prince
, l’irresponsabilité, qui cependant ne devrait êtr
ordures ; ce qui le fit enfin totalement abolir par une Loi des mêmes
Princes
, du mois d’Octobre 399. Par cette même Loi, pour
y abolit les combats cruels, et sanglants du cirque, tous les autres
Princes
Chrétiens en ont fait autant dans leurs Etats ; e
lui ; tout est changé au théatre, on y est plus respectueux pour les
Princes
, qui sont moins tolerans ; & moins respectueu
e attaque des Têtes couronnées ; il est vrai aussi qu’aujourd’hui les
Princes
moins sensibles à ces insultes, les mépriseroient
nt, & prit le parti du Roi. Bien de tragédies offensent d’anciens
Princes
étrangers, aucun Ambassadeur ne s’en embarasse ;
omédie. Charles I. son successeur renouvella cette Loi. Tant ces deux
Princes
avoient peur qu’on ne devint bête, faute de danse
as ordinairement les morts chez les Juifs, on embaumoit les corps des
Princes
, il est vrai, & sans doute on repandoit des p
estime, que les Architectes attirés par gros loyers, que les Rois et
Princes
leur donnaient, ont écrit fort doctement des livr
s. C’étoit le goût des Medicis, dont la somptuosité effaçoit tous les
Princes
, surtout de Henri III, son fils bien aimé & s
ureux de sa femme Marie Stuart, Reine d’Ecosse, & conduit par les
Princes
Lorrains. Charles IX mourut jeune, & cependan
ns les filets. Il est ordinaire dans les Cours de tenter la vertu des
Princes
, & d’abuser de leur foiblesse par le poison d
ore que pour regner plus long-temps sans obstacle on éleve les jeunes
Princes
dans la molesse & la dissipation, & même
& sans pudeur, les larmes ne lui coutoient rien, emprisonnant les
Princes
, & allant au bout du royaume les flatter &
son trône par la volupté. Dieu envoie quelquefois au monde de mauvais
Princes
pour punir les péchés des hommes. A en juger par
les sacrées & respectables nôces de nos Rois, de leurs Cours, des
Princes
, Princesses, de M. de Joyeuse, qui les a toutes s
rra-t-il pas contracter mariage ? L’histoire est pleine d’exemples de
Princes
promis longtemps avant cet âge, & même entre
philosophie Prussienne le College des Electeurs & le College des
Princes
? Sans doute l’inégalité des conditions ne doit p
e a été separée de la puissance royale. Même parmi les Protestans les
Princes
n’ont jamais été jaloux de ce détail, ils l’ont t
anger ; ce qui dans bien des occasions, & de la part de plusieurs
Princes
pourroit tirer à conséquence, le Roi a déclaré qu
e, & elle est ici plus recevable : il veut en élaguer les méchans
princes
& les mauvaises actions, & ne présenter a
qui est plus déplorable, c’est que ceux qui ont écrit pour les jeunes
princes
l’Histoire des Rois, se sont appesantis sur leurs
gles, qu’on prenne dans la Tragédie les leçons & les exemples des
princes
, & dans la Comédie ceux des particuliers, pou
as par respect pour les mœurs, c’est que le genre même l’exclud ; les
Princes
, les honnêtes gens ne parlent pas comme des poiss
nt les recrues. Les Allemands ne sont ni Acteurs ni Auteurs. Quelques
Princes
, qui y sont en grand nombre, ont daigné monter su
Payens jusqu’à l’établissement du christianisme, ou sous le règne des
Princes
Chrétiens depuis Constantin ? J’avoue que sous Ca
roches, tout au contraire a employé son autorité avec zèle, jusqu’aux
Princes
Wisigots, pour purger les spectacles. Ils furent
Cependant vers la fin de la piéce, elle imagine de demander aux deux
Princes
, ses amans, qu’ils la vengent, en égorgeant leur
sse du Poëte la dispense de répondre précisément sur le choix que ces
Princes
la pressent de faire de l’un d’eux, & amène c
. 249 et 250) et Jos. de Voisin, (Défense du traité de Monseigneur le
prince
de Conti, p. 363 et suiv.). « Je veux bien, dit d
orans, que l’on en faisoit les principaux ornemens des receptions des
Princes
quand ils entroient dans les Villes, & comme
t les Opera de ces temps-là. On alloit en Procession au devant de ces
Princes
avec les Bannieres des Eglises : on chantoit à le
lui-même, ce monarque qui occupe tous ses soins pour la maintenir, ce
prince
sous qui l’on peut dire avec assurance que l’héré
lui permet de jouer sa pièce à la face du Louvre, dans la maison d’un
prince
chrétien et à la vue de tous nos sages magistrats
même un pour être préfet du prétoire. Cette conduite était digne d’un
prince
dont la corruption n’eut pas de bornes. Alexandre
, de paroles licencieuses ou à double sens. « Nous le faisons, dit ce
prince
, afin que le désir qu’ils auront d’éviter le repr
emière ferveur : devenu sans peine, mais malheureusement pour lui, le
prince
des poètes tragiques, il fit longtemps retentir l
s, hideux, sans énergie dans l’ame comme sans force dans le corps ?….
Princes
qui étendez une domination éclairée et prévoyante
s IX qui ne prêteront point à leurs discours une attention stérile. «
Princes
, leur dira un de ces hommes courageux dans l’enth
iscours que quelque puissant ami de l’humanité adressera un jour à un
prince
que la réforme des grands abus n’effraie pas. S’i
anouissemens ou des nausées violentes ? Il n’y a pas long-temps qu’un
prince
souverain (de Hesse-Darmstadt, le 17. Oct. 1768)
e corrupteur des mœurs, il rendroit plus injustes, plus efféminés les
Princes
, les Ambassadeurs, les Commerçans. Mais la réflex
s billets étoient à un louis. L’assemblée fut de six cents personnes,
Princes
, Princesses du Sang, Seigneurs & Dames de la
pour fournir son contingent aux frais. On répondit que les graces des
Princes
ne s’achetoient pas, que c’est au Prince à dispos
uissante. Le Sénéchal, peu accoutumé à prononcer sur les affaires des
Princes
, prit le parti de ne rien juger, & d’appointe
te précision tous les ridicules de la pauvre humanité, depuis ceux du
prince
assis sur le trône, jusques à ceux du pauvre couc
ouer les autres, et la douleur de se voir jouer soi-même. Laissez nos
princes
ecclésiarquess exploiter à leur gré le théâtre, i
ire les Rois et les Empereurs de parfaits Amants, nous en faisons des
Princes
ridicules ; et à force de plaintes et de soupirs,
indre ni à soupirer, nous les rendons imbéciles comme Amants et comme
Princes
. Bien souvent nos plus grands Héros aiment en Ber
oint marché dans la voie des pécheurs ! Le Prophete entend par-là les
princes
de la nation juive qui consentirent à la mort de
le saint Prélat, qui ne pouvoit en détourner son peuple, engagea ces
Princes
pieux à les supprimer tout-à-fait. Nous avions ac
ns un lieu élevé. Ainsi divertit-on les villes, & honore-t-on les
Princes
dans leurs victoires & leurs triomphes. Mais
infames, dites-vous. Et vous employez des gens infames pour louer vos
Princes
, pour eux vous foulez le peuple, & vous vous
pereurs, & passerent pour des devoirs ; de sorte que soit que les
Princes
parussent à la teste de ceux qui devoient combatr
de deux partys qui s’egorgerent avant qu’on les put separer. Certains
Princes
ont eu a-peu-prés de pareils transports pour leur
esme des Nains qui professerent de donner le mesme divertissement aux
Princes
& aux Peuples, & l’on en creust les comba
Christianum cogi ad spectacula. » Nous avons dit que le zèle de ces
Princes
ne se borna pas à interdire les jours de dimanche
de sanctifier les fêtes, il n’est bon qu’à les profaner. Et chez des
Princes
Chrétiens l’intérêt de la religion l’emporta touj
Dieu. Ils ferment bien le théâtre à la maladie du Roi, à la mort des
Princes
; l’ouvriront-ils à la mort d’un Dieu ? Mais sans
es Couvents des deux sexes, parmi les Bourgeois, les Seigneurs et les
Princes
mêmes, qu’on s’amuse à jouer la Comédie. La passi
core tout leur génie à défendre Jansénius, ou à flatter en chaire les
Princes
morts & les Princes vivans. Mais quand on s’a
éfendre Jansénius, ou à flatter en chaire les Princes morts & les
Princes
vivans. Mais quand on s’apperçut de cette route n
a fin du même siècle. Voyez dans ses pièces nationales, les Rois, les
Princes
, les Pairs du Royaume, les Prêtres, les Prélats d
de Lettres. L’orgueil & la foiblesse des Monarques, la vanité des
Princes
, la bassesse des Courtisans, les préjugés & l
les joutes & les tournois, spectacles nobles & décens, où les
Princes
se faisoient honneur de remporter le prix, qui en
e, couvert en dérision d’une robe blanche, comme un insensé. Ces deux
Princes
sont l’image du monde, pleins d’ambition ; de cup
villes de la dépense, le Prince la faisoit toute, & de si petits
princes
n’auroient osé braver le goût, l’usage, la loi de
t les discours empoisonnés répendent un venin mortel dans le cœur des
Princes
, s’écrierent ce n’est pas un homme mais un Dieu q
èneraient dans toute sa pureté primitive, libre de la dépendance d’un
prince
étranger, dégagée de ses pratiques superstitieuse
riches, renoncez à vos festins sensuels, à vos réunions corruptrices…
Princes
: pourquoi ces fêtes brillantes dans lesquelles l
me le dit Phèdre dans son désespoir : …« Par de lâches adresses Des
princes
malheureux nourrissent les faiblesses, Les pousse
a scène comique est le point central élevé du panorama dans lequel le
prince
de la comédie fait passer successivement sous nos
couleurs, dans les dieux & les déesses, dans les héros, dans les
princes
; l’élévation du coupable semble les ennoblir, en
crime. Nous n’adorons pas ces dieux, nous ne sommes pas soumis à ces
princes
, il est vrai ; l’effet de ces exemples sera moins
s d’horreurs : renversement de fortune, conspirations, assassinats de
princes
, suïcides, tel en est le dénouement, telle en est
ses provinces, Superbe & tirannique appui De la vanité des grands
Princes
, &c. Qu’on me dise de bonne foi à quel prop
s compter les impôts, Superbe & tirannique appui de la vanité des
Princes
? Est-ce-là de l’esprit, du talent, de la poësie,
e héréditaire, les bâtards ne peuvent régner qu’au défaut de tous les
Princes
légitimes ; si la bâtardise étoient reconnue, tou
en avoit alors dans toutes les Cours. La vérité parvient rarement aux
Princes
par d’autres voies, ridendo dicere verum quid ve
ra la sienne. Dieu est glorifié par différentes Religions, comme les
Princes
par différens peuples. Il n’y a donc pas de Reli
ute suivre ; on n’écoute plus que l’intérêt, c’est le vrai mobile des
Princes
& des Sujets ; la Religion lui est sacrifiée,
femme est-elle mieux fondée ? Où est la sûreté des peuples & des
Princes
? Si chaque Etat peut détrôner ses maîtres ? Crée
onnés. On admire, on respecte ces grands événemens politiques, où les
Princes
, selon leurs intérêts, se jouent du genre humain
présentent Vénus impudique, Mars adultère, et leur Jupiter, non moins
prince
de vices, que du royaume, qui brûle d’amour des h
ner. Ils sont la plupart du temps appelés pour divertir les Rois, les
Princes
, et les Seigneurs de leurs sérieuses occupations
e pas comme qui dirait qu’une laide femme en présence des Rois et des
Princes
serait belle, et qu’au sortir de là elle reprendr
n des ouvrages : « Quid deceat, quid non ? » Que respecte la scène ?
Princes
, Ministres, Magistrats, Militaires, Savants, tout
nt familieres. Religion, politique, droit public, morale, intérêt des
Princes
, histoire, philosophie, etc. tout est de son ress
romise aux puissances temporelles, comme à l’Eglise : quelquefois les
Princes
multiplient les impôts, font courber leurs Sujets
XIII, & sous une partie du règne de son Successeur. On y voit des
Princes
& des Bouffons ; des Reines & des Soubret
es fictions faites à plaisir ? Pendant qu’Israël et Juda, Joab et vos
Princes
sont sous des tentes, dans les brûlantes chaleurs
nifica post consummationem , dit l’Ecriture. Les monuments élevés aux
Princes
, & de même aux auteurs pendant leur vie, sont
es lettres devoit solemniser de même la dédicace des statues de leurs
Princes
; il en avoit comme les villes, fait les frais, i
omo, quia pulvis es, & in pulverem reverteris. Les obséques des
Princes
, des Généraux d’armée, des gens en place, des moi
omment excuser la maniere indécente, dont il parle des Rois & des
Princes
? C’est se peu respecter soi même, que d’outrager
trait de sagesse, & une preuve de la verité de sa doctrine ? Les
Princes
d’Allemagne ses amis, ses confreres, plusieurs se
eil trop imbu de la France Imite les Louis par leur magnificence. Des
Princes
, dont l’Etat contient six mille arpens, Reduisent
des billets de banque, des troubles de la Constitution du proces des
Princes
legitimés, de l’exil du Parlement de Paris ? Dest
procher ces deux idées. (La distance est pourtant fort grande). Les
Princes
comme vous font leur félicité de repandre la joie
leurs édits & declarations, & l’histoire, qui dans la vie des
Princes
ne parle guere, & toujours pour les blâmer, d
Louis et Philippe-Auguste, l’un et l’autre très pieux et très grands
Princes
, qui ont le plus sagement gouverné ce royaume, et
e la religion et la sagesse nous recommandent si fort d’étouffer. Les
Princes
leurs prédécesseurs avaient accoutumé de faire de
he a eu des lettres patentes de Philippe le Bel et de quelques autres
Princes
; mais elles ne regardent que leur juridiction et
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