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1 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
Port-Royal et qui n’ai de part à tout ceci qu’autant que j’y en veux prendre , je crois que sans vous faire d’affaire avec le P
ns l’esprit du lecteur, de l’avertir avant toutes choses, que vous ne prenez point le parti de M. Desmarets. C'est fort prudem
n’en avez pas vu les conséquences. Vous avez cru qu’il n’y avait qu’à prendre un tour de raillerie, et que par là on mettait sû
marques. Ses amis voudraient bien se revancher ; mais il faut qu’ils prennent quelque autre voie. Car de répondre comme un écho
parlerez comme cela, vous ne vous compromettrez point. Toutefois vous prenez courage ; et pour faire voir que vous êtes homme
raper ce genre d’écrire », comme vous lui reprochez à perte de vue, a pris une manière plus grave et plus sérieuse. Cependan
mbe quelque chose entre les mains qui mérite d’être joué, peut-on s’y prendre plus finement, et y donner un meilleur tour ? Et
oses. Voilà donc les bons Poètes hors d’intérêt. Les autres devraient prendre peu de part à cette injure. Car ils n’empoisonnen
juste ; et toute votre lettre se ressent de cette émotion qui vous a pris dès le commencement. Car, dites-moi, Monsieur, à
audrait aussi conclure, de ce que le même saint s’accuse d’avoir trop pris de plaisir aux chants de l’église, qu’il ne faut
nstitution du Pape Innocent X contre les cinq Propositions, on eût pu prendre un Capucin pour cet homme-là. Mais vous n’y regar
on envoya ce livre de Parish, et le plaisir que vous supposez qu’ils prirent à se voir « traiter d’illustres », à la complaisa
choses à faire avant que de songer à lire des romans. Mais vous avez pris votre parti, et il y a grande apparence que vous
que vous n’avez pas mieux aimé dissimuler la part que vous auriez pu prendre à l’injure commune, que de vous mettre au hasard
e, que de dire qu’ils ont tâché d’y apporter le remède, et qu’ils ont pris pour cela la meilleure voie qu’on pouvait prendre
remède, et qu’ils ont pris pour cela la meilleure voie qu’on pouvait prendre  ? Les comédies de Térence sont entre les mains de
ères ? S'il y en a qui s’attachent à ce livre par le plaisir qu’ils y prennent , sans se mettre en peine du péril où ils s’expose
cherchant dans cet ouvrage que ce qu’on y doit chercher, qui est d’y prendre une teinture de l’air et du style de cet auteur,
er de prévenir la réponse qu’on vous pourrait faire. Mais vous vous y prenez d’une manière qui mérite d’être remarquée. Vous v
s vous êtes souvenu qu’on avait dit quelque part, que « le soin qu’on prend de couvrir des passions d’un voile d’honnêteté ne
rnières nous émeuvent d’ordinaire tout autrement, parce qu’elles sont prises sur notre air et sur notre tour ; que les personn
tomberions insensiblement sur un sujet qui vous importune, et vous ne prenez pas plaisir qu’on parle contre les comédies et le
e feriez pas mal de vous en défaire. Mais au moins tant qu’il durera, prenez bien garde qui vous louerez : autrement en pensan
2 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
s jours de divertissement, pour tempérer le dégoût que nous pourrions prendre de la continuation du travail. Il a fait comme un
nt, qui dans son indifférence même est toujours louable, quand il est pris selon les lois de l’Eutrapélie. On appelle ainsi
illons pour lui. Aussi les grandes âmes ne s’abaissent jamais jusqu’à prendre leur divertissement pour s’arrêter au plaisir, il
jusqu’à prendre leur divertissement pour s’arrêter au plaisir, ils le prennent , comme ils feraient une médecine dans la vue de l
, sinon qu’il préparait son esprit à quelque chose de meilleur, qu’il prenait des forces pour mieux vaquer à la prière, qu’il s
st malaisé de ne rien gâter en une matière si délicate, et de si bien prendre ses mesures, que la vertu n’en souffre, et que le
elque beau qu’en soit le crayon, une ombre mal appliquée, un jour mal pris , une ligne hors d’œuvre fera une image que les bo
lle il ne se peut rien faire qui soit digne d’un homme d’honneur. Ils prennent pour guide la licence, qui est une pauvre aveugle
étuelle ? De plus c’est abuser du nom de divertissement de le vouloir prendre avec péché, tant s’en faut qu’il ait été institué
loir prendre avec péché, tant s’en faut qu’il ait été institué pour y prendre un plaisir criminel, qu’il n’est proprement que p
e, et se persuader qu’il y a autant à craindre des médecines à qui en prend sans nécessité, que des maladies mêmes : Elles ru
e de sommeil, qui répare les faiblesses de notre nature, lequel étant pris sans mesure, nous charge de mauvaises humeurs, et
i ne voudrait vivre que de médecines et de bolusc, ou qui en voudrait prendre à toutes les heures du jour : comme on dirait qu’
foires ou des pèlerinages, où les passants peuvent boire un coup, et prendre le frais pour une demie-heure, afin d’arriver plu
rait agir contre la nature du lieu qui n’est que pour passer. Si nous prenons le divertissement, comme un petit secours contre
ssif ; il ne doit point faire de déshonneur à la personne qui le veut prendre  : Les conditions des hommes ont je ne sais quelle
a même liberté, ni d’actions, ni de paroles qu’un homme laïc pourrait prendre sans déshonorer sa condition. Personne ne dira qu
'état, à l’âge et à la condition d’un chacun : C’est de là qu’il faut prendre ses mesures pour ne se rien permettre, que le bie
en humeur ; mais c’était avec tant de réflexion, que s'étant une fois pris garde qu’elle enflait les joues en jouant de la f
s, était une suffisante excuse pour justifier le divertissement qu’il prenait dans son cabinet à la chasse des chats et des sou
sir de parer au coup, on les tourne, on les retourne, et on leur fait prendre tant de nouveaux jours qu’on peut dire qu’elles n
nage de la bonne opinion que nous avons de quelqu’un, se diminue : On prend par après des libertés, qui sont peu respectueuse
l n’en est point de plus innocent, qu’il ne coûte rien, qu’il se peut prendre à toute heure, qu’il ne lui faut aucun appareil,
qu’il fît, cette honnête exercice ne manquât point à qui le voudrait prendre . Pompée dont l’esprit populaire et magnifique che
asser leurs mauvaises pensées : Ce remède est très utile quand il est pris en saison, et qu’on ne fait point un lieu d’insol
s loin que nous n’avons de forces et de loisir pour marcher ; nous en prenons tant que nous voulons sans en être obligés à pers
t une fontaine, si bien qu’il faut ne se toucherl de rien, ou il faut prendre plaisir à la rare diversité que la campagne nous
le lieu de notre dernier rendez-vous, et nous inspire fortement d’en prendre le chemin. On disait du temps des Païens que de t
vec la santé ; elle peut être recherchée à toutes les heures du jour. Prenez -la le matin, prenez-la le soir ; faites-la longue
peut être recherchée à toutes les heures du jour. Prenez-la le matin, prenez -la le soir ; faites-la longue, faites-la courte ;
pied : Si vous aimez l’air sortez, si vous le craignez ne sortez pas, prenez la promenade dans une salle, prenez-la au jardin,
i vous le craignez ne sortez pas, prenez la promenade dans une salle, prenez -la au jardin, prenez-la à la campagne, elle est u
sortez pas, prenez la promenade dans une salle, prenez-la au jardin, prenez -la à la campagne, elle est utile partout. Elle n’
e ces remèdes chagrins, comme la diète et la purgation, qu’on ne peut prendre utilement qu’avec des précautions fâcheuses, des
aisse l’usage des choses comme la nature les a produites ; si vous en prenez peu, ce peu vous profite ; si vous en prenez beau
a produites ; si vous en prenez peu, ce peu vous profite ; si vous en prenez beaucoup, cela fait encore mieux ; il n’y a point
fait encore mieux ; il n’y a point de dose certaine qu’on n’en puisse prendre davantage sans se faire mal : Il ne faut ni balan
; le matin est le temps le plus favorable, le soir n’est pas mauvais. Prenez votre heure, c’est la sienne : Votre loisir sera
sienne : Votre loisir sera le sien ; en quelque quantité que vous la preniez , pourvu que vos forces la puissent souffrir avec
aimer la Musique ce nous devrait être assez que la sagesse de Dieu y prend plaisir. Le jeu dont elle dit qu’elle fait son di
ur de ses charmes, ou par l’impression de son pouvoir, elle leur fait prendre les mouvements et les passions qu’elle se propose
qui ne sont qu’une masse de chair, sont sensibles aux fanfares, et en prennent une chaleur qui les pique et les pousse dans la m
orter le coup dans la muraille. Dans le plus fort de son mal, un Page prenait le luth, le premier fredon qui frappait l’oreille
ondamné, qu’ils ne lui donnaient plus aucune visite ; il n’avait rien pris depuis trente-six heures, qu’il empirait visiblem
et lui fit ouvrir les yeux ; on lui donne une cuillerée de vin, il la prend  ; on redouble la chanson, il jette un petit souri
èvre, on retourne à sa première santé ; mais il arrive que quand on a pris du poison, quoiqu’on en guérisse, il nous en deme
si admirables effets ? Dieu nous a accordé la Musique pour nous faire prendre goût à ses louanges, et nous faciliter le moyen d
nous usions de vin fort et précieux. C’est-à-dire qu’il faut aussitôt prendre un contre-poison pour faire mourir un ennemi, que
ses impressions qui vous en pourraient rester. Après tous les remèdes pris et à prendre croyez que vous y avez plus perdu qu
sions qui vous en pourraient rester. Après tous les remèdes pris et à prendre croyez que vous y avez plus perdu que vous n’y av
us brutal et le plus violent y est comme dans un plein pouvoir. On se prend par la main, on se baise, on s’embrasse. Se peut-
que rien. La charité n’y est point, la médisance et la jalousie y ont pris sa place. L’humilité n’y fut jamais qu’en fantôme
nnaissent que l’éclat de leurs compagnes les met en éclipse, elles en prennent tant de chagrin, que toutes leurs influences sont
e la douceur du repos. Cet exercice ne fait tort à personne, chacun y prend telle part qu’il veut ; la dépense en est si libr
sincères amitiés, c’est où on met basy les vieilles défiances qu’on a prises l’un pour l’autre, et où on prend les sentiments
asy les vieilles défiances qu’on a prises l’un pour l’autre, et où on prend les sentiments d’humanité. Enfin s’il y a quelque
intention que les plus sages y apportent les purgera. A moins que de prendre toutes ces raisons une à une la réponse n’en sera
apprendre à sauter ? Cela leur donne une honnête hardiesse ; elles en prennent souvent trop, et l’assurance qu’on prétend leur d
ce qu’elles ont vu. Au lieu d’un relâche d’esprit qu’elles voulaient prendre , elles remportent un bourreau intérieur qui leur
. 34. 14. cette vilaine figure, à ce qu’ils pensaient, devait faire prendre horreur de la Danse et de l’impureté : L’autre ét
ne âme de bête sous le corps d’un homme, ils ne refusèrent point d’en prendre la figure, pourvu qu’ils pussent jouir de leurs p
cette exclusion ce qu’elle désirait, mais ne le pouvant espérer, elle prend une partie pour ne point perdre le tout. Qui Anno
es personnes dans le précipice. Ce n’est point dans le bal où on peut prendre les véritables connaissances qui doivent servir a
it ; ses yeux ne portent pas jusque là : Elle ne la détournera pas de prendre de l’amour ni d’en donner. C’est encore une excus
faisons tous les jours ? Certainement l’amour de nous-mêmes nous fait prendre plaisir à nous voir, quand ce ne serait que dans
de Jupiter, à qui ils donnaient les figures des bêtes qu’ils avaient prises pour jouir plus librement de leurs plaisirs :« Do
une pluie d’or pour avoir entrée dans la chambre de Danaé. Demain il prenait la forme d’un Aigle pour enlever Ganymède et se j
lever Ganymède et se jouer avec lui. Une autre fois ils lui faisaient prendre la figure d’un Taureau blanc pour passer sur son
nt comptés que pour des divertissements, que les Dieux et les Déesses prenaient tous les jours : Cette grande Ville, qui était la
sur le théâtre à l’enseigne de la Lune, dans la créance que les Dieux prenaient plaisir à ses démarches et à ses riches invention
Il est bien temps de conclure et de revenir à notre demande : Peut-on prendre le divertissement de la Comédie sans blesser sa c
ruit en courait si favorablement par la Ville, qu’un de ses Aumôniers prit envie de s’y trouver : Pour le faire avec bienséa
de relâche : Peut-être ajoutera-t-on que si les plus pénibles emplois prennent la place et le nom de divertissement, il faudra d
faudra désormais que pour faire la partie égale ; les divertissements prennent le nom et la place des emplois, où on ne peut ven
re un agréable mélange de l’Histoire et de la Géographie, il n’a qu’à prendre un livre de voyages ; cela l’emportera doucement
’est vu par après. Le monde n’y paraît que comme un petit enfant, qui prend ses forces et ses accroissements avec l’âge. On y
espire en les lisant, et le Lecteur en est plutôt infecté qu’il n’y a pris garde : Ce qui cause la tromperie, c’est que le v
le papier sous des noms et des personnes empruntées, à qui il a fait prendre tous les sentiments de son cœur ; il ne se peut d
ra-t-on ? mais ceux qui les liront en feront-ils profit ? mais ne les prendra-t -on point pour les songes d’un vieil radoteux ? Qu
t à découvrir et à aimer les intrigues de l’amour : C’est là où elles prennent le premier feu qui les brûle ; car comme elles on
ntrainte de lui faire signe qu’il s’approche, il est de son devoir de prendre les armes pour la secourir. Encore doit-elle bien
des personnes : car quelque honnête que soit le Jeu, il ne doit être pris que comme un petit rafraîchissement pour couper c
ement ne choque ni l’état, ni la condition de la personne qui le veut prendre  : Je ne crois point qu’elle pût voir sans se fâch
Après que ce Prince avait donné le matin aux affaires de son Etat, il prenait son repas sur le midi ; si parfois il se sentait
r attentif au Jeu, vous eussiez dit qu’il y allait de son Royaume, il prenait le Jeu d’une si belle main et d’un si bon biais,
ns se pouvaient divertir dans la continuation de leurs peines, ils ne prendraient point d’autres réjouissances ; parce qu’il n’en e
ui les y attire, et dont ils ne se peuvent dépêtrer, quand ils y sont pris  : Ils ne peuvent ignorer qu’ils y perdent leur te
tite faute, où il y a danger d’une mauvaise habitude ? L’ardeur qu’on prend pour le Jeu est une peau qui ne se quitte point q
suggérer, que c’était un beau moyen de réparer sa perte : Aussitôt il prit feu, les fit saisir au collet, et sur un crime im
Qu’on appelle cela comme on voudra ; mais il ne vaut pas mieux que de prendre la bourse de son voisin. Entrons dans le Jeu, voy
nvaincus de faux ; la mauvaise habitude ne laissera pas de leur faire prendre Dieu à témoin de ce qu’ils assurent contre leur c
l préside aux événements : ceux qui ne les ont point à leur gré, s’en prennent à lui, et au lieu d’accuser leur brutalité, qui l
depuis changé en Ange du Paradis, ayant joué et perdu ce qu’il avait, prit son arc et en décocha vers le Ciel, comme s’il eû
ié et si inutilement, que tu n’auras plus un mot de moi, et là-dessus prend son poignard et en frappe les deux Images de Notr
même reconnut sa faute, et se soumit au châtiment que Dieu en voulait prendre  ; il assurait du depuis que dans plusieurs années
ns, où il n’y a rien à craindre, il n’y a rien à cacher ; sitôt qu’on prend un voile quel qu’il soit, on témoigne ou qu’on se
plus grand nombre, et dont l’opinion est reçue plus universellement, prennent la défense de Dieu, qui est faite par la bouche d
ies n’auraient point donné occasion à Dieu, de défendre aux hommes de prendre des robes de femmes, ou aux femmes de prendre des
défendre aux hommes de prendre des robes de femmes, ou aux femmes de prendre des habits d’hommes, il y avait assez d’autres mo
n’y devait avoir que des femmes, mais rien n’est assuré quand le loup prend la peau de la brebis. L’EmpereurHerodian. l. 1. D
masques, dont le meilleur ne vaut guère.Lipsius monita polit. Sanctia prit l’habit de son mari, mais ce fut pour le couvrir
pour n’en point tant rougir. Au défaut du châtiment des hommes, Dieu prend quelquefois les verges, et en frappe si rudement,
jusqu’à se lasser, comme tout allait à la fin, un de leurs vêtements prit feu. Cet Elément se trouvant attaché à une matièr
ourtant quelques enquêtes qu’on en fit. Comme on ne savait à qui s’en prendre , on chargea la maison où cela s’était passé de to
ovidence, n’a-t-on pas reconnu que plusieurs personnes impudiques ont pris prétexte des mascarades pour jouir de leurs infâm
façon renoncer à Dieu de nous voiler la face où reluit son image pour prendre la figure d’un Lutin ?« Nonne isti amiserunt imag
e ? Peut-on appeler recréation, où on quitte les livrées de Dieu pour prendre celles de son ennemi ? MomonLucianus in Hermotimo
é à être d’une Momerie, il ne s’y voulut point engager qu’il n’en eut pris avis de Menedemusas, dont il prisait beaucoup le
es animaux, autant y a-t-il de Chasses différentes. Les oiseaux ne se prennent pas comme les poissons, et les bêtes fauves donne
ient pour les Apôtres, qui étaient du métier de Pécheurs, leur a fait prendre quelque plus grande estime de la Pèche que de la
us Rex Daniæ. Attilus II. Suecorum Rex. Plusieurs mauvais sujets ont pris occasion de la Chasse pour faire des parricides,
erdissent la tendresse qu’ils doivent avoir pour leurs sujets, et n’y prissent trop d’amour pour la guerre, dont la Chasse est l
lle hommes qui ne sont que pour la Chasse : Quand leur maître en veut prendre le plaisir, il faut que ces vingt mille hommes ma
mme ils savent que cet animal contrefait tout ce qu’il voit, aussi le prennent -ils par la plus forte de ses inclinations. Le Cha
le pied, il donne de la tête à tout ce qu’il rencontre, et se laisse prendre à qui le veut. L’une et l’autre chasse est bien p
3 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
Monsieur, Je vous déclare que je ne prends point de parti entre Monsieur Desmarets et Vous.
me semblaient bien ou mal écrites. Je remarquais que vous prétendiez prendre la place de l’Auteur des Petites lettres b, mais
 ? Et j’admirais en secret la conduite de ces Pères qui vous ont fait prendre le change, et qui ne sont plus maintenant que les
ce que Desmarets a fait autrefois un Roman, et des Comédies, que vous preniez en aversion tous ceux qui se sont mêlés d’en fair
ces maximes sévères que toujours quelque passion vous inspire, il ose prendre la liberté de considérer toutes les personnes en
ible parmi les Chrétiens. Je ne suis pas un Théologien comme Vous. Je prendrai pourtant la liberté de vous dire, que l’Eglise ne
plus aller à la Comédie ? Mais Saint Augustin s’accuse aussi d’avoir pris trop de plaisir aux chants de l’Égliseg. Est-ce à
retranché quelques libertés. Mais vous dites aussi que le soin qu’on prend de « couvrir les passions d’un voile d’honnêteté 
qui avaient bu chacun un coup sont bien étonnés de ce changement. Ils prennent pourtant la chose en patience et se couchent, non
t la chose en patience et se couchent, non sans admirer le soin qu’on prenait de leur faire faire pénitence. Le lendemain ils d
de trouver le visage d’un Capucin de ses parents dans celui que l’on prenait pour le Père Maillard. M. de Bagnols avertit la M
4 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
Analyse et sommaire du présent Traité I. Arguments pris de la Matière des Comédies et Tragédies. Ce qu
ne doivent donc être tolérés en l’Eglise Chrétienne. II. Arguments pris de leur Forme. Ce que Dieu appelle abomination
t Dieu : Donc il ne doit être permis aux Chrétiens. III. Arguments pris de leur cause Efficiente. Le service que le Di
Ils ne doivent donc avoir lieu entre les Chrétiens. IV. Arguments pris de leur cause Finale. Ce que les Païens suivai
5 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
t un rapprochement entre cette pièce et d’autres du même genre. J’en prends pour exemples deux ou trois du même auteur : le M
t qu’ils s’en moquent comme de vous ; alors vous ne pourrez plus être pris pour un misantrope. Redoutez-vous la réputation
diverses circonstances, et comment on se comporta afin de ne pas être pris pour un tartufe, et traduit comme tel au tribunal
partis, en fuyant également les disciples des écoles qui étaient aux prises , et leurs errements, ou leurs exercices et habitu
prise alors, que beaucoup d’autres sans doute auraient désiré pouvoir prendre , était impraticable pour le plus grand nombre ; s
libertins et les fripons habiles ont profité les premiers, et qui ont pris vogue ensuite parmi les fripons ineptes et peu in
ladroit que s’il leur disait qu’il ne faut pas aller dans tel endroit prendre son trésor qui y est caché. On ne doit pas plus d
s tableaux hideux bordés de vertus. Pour en revenir au tartufe, je le prends encore pour exemple. Les honnêtes gens avaient-il
oulin à vent. Comme l’erreur que j’attaque est si ancienne qu’elle a pris , pour beaucoup de monde, nature de vérité, je cro
lorsque notre plus grand intérêt est la garantie de notre attention, prend -on le moyen de nous irriter le plus violemment, p
e ou le costume dont il s’est servi, l’attitude, les manières qu’il a prises , les gestes qu’il a faits, toutes ses expressions
eu de précautions aussi sages qu’il eût été plus convenable encore de prendre en faveur des braves gens que l’auteur de la sati
s déclarés de l’ordre ; qu’ils étaient des loups eux-mêmes, qui n’ont pris les armes qu’on leur a offertes que pour en abuse
des coupables vêtus de l’habit de leurs juges. La sage précaution que prend la politique de dégrader et dépouiller de toutes
et ce que nous deviendrons sans doute aussi prématurément, si nous ne prenons une autre marche qu’eux. Dailleurs, les anciens n
6 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
MONSIEUR, Il n’y a personne qui ne prît la Lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écr
t tout à fait étouffée, elle lui donnera toujours de la crainte de le prendre , et de l’inquiétude de l’avoir pris. D’où il est
a toujours de la crainte de le prendre, et de l’inquiétude de l’avoir pris . D’où il est facile de conclure qu’on ne peut s’y
s celles qui sont défendues, pour le péril qu’il y a d’en user. C’est prendre plaisir à s’aveugler et à se tromper soi-même, de
unes sont inventées à plaisir, et tirées des Romans : les autres sont prises dans les livres de ceux qui ont écrit ce qui s’es
ns lui donner de rival. L’opiniâtreté dans le vice et l’impénitence y prennent le nom d’une constance invincible, et en usurpent
ttirail de lubricité, sont des filets où les plus résolus se trouvent pris  ; Ce sont des pièges ou tombent les âmes les plus
e dans ces sujets de condescendance, celle qui oblige les forts de ne prendre pas le divertissement de la Comédie, pour ôter le
ndre pas le divertissement de la Comédie, pour ôter le scandale qu’en prennent les autres fidèles, est plus pressante et moins e
les plus opposés à la superstition : Et les Pères ont été obligés de prendre leur défense, comme un des points principaux de n
ne s’est point atteste dans le chemin des pécheurs, et qui m’a point pris séancem dans la chaire de pestilencen : Soutenant
mprendre : défende le théâtre et fuir les divertissements. m. [NDE] prendre séance = prendre siège. n. [NDE] Vulgate : « Bea
e le théâtre et fuir les divertissements. m. [NDE] prendre séance = prendre siège. n. [NDE] Vulgate : « Beatus vir qui non a
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
amatique ; je vais tâcher de découvrir les causes de l’intérêt qu’ils prennent aux aventures fabuleuses représentées sur la Scèn
, aux malheurs réels, que nous voyons arriver sous nos yeux, que nous prenons vivement part ; dès qu’on nous peint avec des cou
nité humaine est encore une des principales causes de l’intérêt qu’on prend à une Comédie. Les Personnages qu’on y voit agir
de plaîre. Est il difficile de démêler les causes de l’intérêt qu’on prend à une Tragédie ? elle nous affecte par la peintur
stoire. Mais quelque raison que l’on puisse donner de l’intérêt qu’on prend aux Poèmes tragiques, le Philosophe s’étonnera to
mporte, pourvu qu’elles le retirent du désœuvrement. M. de Fontenelle prend un autre chemin ; il pense qu’on pleure avec plai
est inutile de parler des autres Spectacles. Le faible intérêt qu’on prend aux Poèmes lyriques, ne mérite aucune attention :
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
èglement manifeste de danser fréquemment. Quoiqu’il soit permis de prendre quelque recréation après le travail, et de donner
ncante. Que ceux qui dansent ainsi fréquemment, par le plaisir qu’ils prennent à danser, s’attachent avec tant de passion à cet
par pure condescendance dans cet exercice ; si par le plaisir qu’il y prend il s’y attache, et s’y accoutume ; parce que quan
cher pas mortellement ; néanmoins parce que ce plaisir sensible qu’on prend si souvent, dispose peu à peu les âmes à violer l
9 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
l avait déjà fait un Livre de la Pratique du Théâtre : Néanmoins on a pris sujet de là d’attaquer son dernier Livre. Un autr
haque Articled. Il prétend que plusieurs Auteurs allegués ne sont pas pris dans leur vrai sens, et qu’il y en a beaucoup d’a
l était un des plus honnêtes hommes de la Ville, et que Cicéron ayant pris la peine de le défendre en une Cause, avait parlé
s’imaginera donc que ceux qui sont aujourd’hui de la même Profession prennent une licence pareille ; Que cela se voit dans leur
s Livre contre ces belles Représentations, a donné plusieurs exemples pris des plus fameux Poètes du Théâtre, et des plus di
ntes Ecritures : Mais s’il faut représenter une Histoire où une fille prenne l’habit d’homme, comme de la Pucelle d’Orléans, c
cuirasse sur le dos, et des armes à la main, cela n’est pas toujours pris pour l’équipage d’un homme, parce qu’on tient qu’
nage ; En ce cas il n’y aurait donc eu que la qualité de fille qu’ils prenaient , qui nous eût offensé, et non pas l’habit. Les no
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
J’avoue que tout ce que dit un Prédicateur ne doit pas toujours être pris à la lettre ; il n’a pas la précisions de l’école
les vertus s’y cachent, tous les vices s’y déploient. La vengeance y prend le nom de magnanimité, l’orgueil de dignité, l’am
uver l’autre. Ce n’est pas à nous, c’est à l’Evangile qu’il faut s’en prendre . Un Payen, un Mahométan, pourroient faire l’apolo
e vous avez fréquenté le théatre plus que mon temple, que vous y avez pris les manieres du monde que j’ai maudit, & eniv
inutile. Le démon vous joue, vos excuses même prouvent que vous êtes pris dans ses filets. S. Augustin s’accuse d’avoir ple
lui. Si Satan veut vous tenter, quelle forme plus séduisante peut-il prendre  ? on le voit, on l’entend, il se trouve à chaque
e de l’Evangile est renversée ; péché dans la complaisance que vous y prenez , quand vous seriez exempt de passion ; péché dans
ne s’apprend que trop d’elle-même ; les jeunes gens s’y accoutument à prendre des libertés avec les femmes, & les filles au
ut le monde. Ceux là, pour conduire à la perfection les ames pieuses, prennent un plus grand essor dans la pratique des conseils
e réflexions chrétiennes, d’actes de vertu à former, de résolutions à prendre , renferment parmi les devoirs essentiels celui d’
11 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
question que votre délicatesse a fait naître ; & tout le monde a pris part à la chose : les plumes ont déployé leurs zè
s mériter un applaudissement : on n’assiste point au Spectacle sans y prendre plaisir. Il ne s’agit que d’examiner le prix, en
, quelque disposition locale : est-ce dans la nature que l’Artiste va prendre son modéle ? Non : c’est dans le feu du génie, da
urs ordinaire des choses, s’ensévelit ainsi, entre les mains de l’art prend une forme nouvelle : la vertu devient lumineuse ;
des voiles transparents de la fiction, la réalité perce ; c’est qu’on prend tout dans nos usages, nos maximes & nos mœurs
frappés, une harmonie touchante : rien de si facile que de se laisser prendre à tout cela. Chacun en effet prévenu par un coup
élicate. Ce badinage étudié dont l’objet & le tableau est l’homme pris dans ses ridicules, a ses situations, son intrigu
ouvent humble & modeste. Ce sont autant de tons divers qu’il faut prendre de coup d’œils différens à offrir, de masques qui
s caractéres seront bien dessinés, frappés même ; le quadre sera bien pris , la disposition sage ; l’ordonnance entendue ; qu
chauffe vivement de cette idée, qu’il se frappe de l’action, qu’il en prenne les motifs, qu’il en conçoive les passions : quel
t faire un rolle, il faut nécessairement que cette habitude étrangere prenne le ton de notre ame, le tour de notre génie, qu’e
nce, & ne trouver de lustre qu’à Paris. L’intérêt que les Acteurs prennent au succès des Piéces, contribue encore beaucoup à
lus ou moins de justesse & de précision dans l’idée. Mais pour le prendre , ce caractére, sur son compte, s’en revêtir pour
uit : c’est à la lumiere à paroître ; c’est là que tout s’anime & prend vigueur : l’idée parle, le sentiment éclate ; ges
les héros bouffis, que la marche est trop rapide pour que l’illusion prenne en même-tems dans tous les esprits. Et comme tout
autres. C’est une erreur : il est vrai que la nature ne laisse pas de prendre en général du volume sur le Théâtre ; mais dès qu
ns à leur égard des erreurs dangéreuses : c’est que pour le vice nous prendrons infailliblement son excès, & pour la vertu so
cun sçait combien elle aime l’obscurité. D’ailleurs, se laissa-t-elle prendre sur le fait ? Le coup est si rare qu’on ne doit p
e l’une, ni de se perdre dans le détours artificieux de l’autre. Tout prend en un mot le grand jour ; & le vice & la
tournent plus à la gloire de l’Orateur, qu’au profit de la vertu. On prend cela dans le point riant d’une agréable spéculati
Philosophe vante ; mais je crois que pour les y trouver, il faut s’y prendre de bonne heure. Quand il avance de même que ces
& commode utilité. Le plaisir que nous offrent les Spectacles est pris chez les beaux Arts. Tout le monde sçait la natur
a un ton piquant de variété : il est touchant enfin, parce qu’il nous prend par un endroit sensible, la partie du goût. Quand
outrés, les caractéres enflés. Je le veux : à la bonne heure qu’on ne prenne pas les choses à la lettre ; qu’on en retranche m
absolument s’ensuivre. Est-il un Spectateur assez absurde pour aller prendre des incidens pour des principes, des traits détac
Chacun rempli de cette idée, va-t-il complaisamment la déposer pour y prendre des vues d’utilité, substituer ainsi par un intér
uelle est la personne qui en fait de choses aussi graves, se laissera prendre à un coup d’œil, à un geste, un mouvement, une dé
le avec adresse, c’est une tentation pour moi, & les moyens qu’il prend , une sorte de facilité ? Parce qu’un fils est pro
calculer gravement ses mouvemens sur ceux dont il a été témoin, & prendre enfin pour régle, dans ce projet important, les l
p; dans le monde ce sont eux qui président. Toutes ces idées que l’on prend aux Spectacles, à les bien apprécier, ne sont en
nnent à ce dernier argument. J’ai l’honneur d’être, &c. *. On prend ici la nature par opposition à l’art. *. M. De
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
cène, un assemblage de circonstances, une suite de rapports, qui fait prendre l’image pour la chose même, la vraisemblance pour
que l’on ne s’y rend guère que comme à un jeu auquel on sait qu’on ne prendra nulle part. A des obstacles qui seuls suffiroient
vant le spectacle, pour se raffermir ensemble dans leurs rôles, & prendre l’état qui leur est propre. Ces courts instans de
e de Dieu, dans le camp d’Alexandre. Si je vois toujours la salle, je prends peu d’intérêt à la représentation. On ne peut don
ois. On ne connoît point les Acteurs, & il est plus facile de les prendre pour les personnages mêmes. Si je ne craignois d’
ons qui s’y donnent. Tous les ressorts de l’illusion sont usés. On ne prend plus d’intérêt aux Pièces, qui ne paroissent sur
parler en Héros, en bergers, en pères de famille, en marquis, ne les prennent plus que pour des Comédiens, & ne voient plus
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
ait la faire voltiger à propos ! Tantôt s’enflant comme une voile, il prend au plus près le nord-est ou le sud-est, qui souff
p de génie lui fait dire dans une scene : Allons petit garçon, qu’on prenne ma queue, qu’on la porte noblement & avec esp
eu qu’elles l’habit long. A peine & par force un jeune Conseiller prend la robe en entrant au Palais, & ne l’a jamais
, en fait connoître l’origine. Ce ne fut d’abord qu’un habit de femme pris du théatre par vanité. On croyoit y voir un air d
luxe. On doit ces métamorphoses au théatre, où il est ordinaire d’en prendre mutuellement les habits, la parure, les mœurs, le
n passer, le Parterre n’en exige-t-il point ? Les Dames peuvent-elles prendre de plus parfaits modeles de coquetterie, les Peti
Electeurs, comme associés à l’Empire à qui ils donnent un chef, l’ont pris aussi. Les Rois pour marquer que leur souveraine
ur marquer que leur souveraine puissance les égale aux Empereurs, ont pris les ornemens Impériaux. Le Pape le porte, non com
ailleurs, parlant de l’enfleure d’un mauvais Orateur, vous avez beau prendre le ton de la déclamation tragique, chercher les p
ontraire embarrassent, qui ont un air puétile & effeminé, qu’on a pris des femmes, & que ces femmes ont pris du théa
ile & effeminé, qu’on a pris des femmes, & que ces femmes ont pris du théatre, il est singulier, dis-je, que non seu
ffe, aussi embarrassante qu’indécente & ridicule. Les queues sont prises dans l’Ecriture sainte en deux sens différens ; t
offre la queue des victimes, caudam integram ; ce que les interprêtes prennent pour une figure de la persévérance, qui est la fi
lité On nous dira peut-être comme Moliere dans les Précieuses : C’est prendre le roman par la queue ; on se trompera ; la moral
des conquêtes qu’elles peuvent faire. Cette raison de modestie a fait prendre l’habit long aux femmes dans tous les pays du mon
, c’est de faire traîner sur l’eau les queues du pavillon du vaisseau pris  ; comme dans les armées de gagner les drapeaux de
14 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
elque imposteur qui fait réussir, & quelque honnête homme qui est pris pour duppe. Voilà la ressource ordinaire & pr
dans le même ouvrage l’Etre suprême & les Dieux de la fable, qui prend les histoires pour des contes, & les contes p
t est masqué, tout est faux en lui. C’est un Caméléon, un Protée, qui prend toute sorte de couleurs, de formes, de passions,
e pas plus de confiance dans ce qu’il fait & ce qu’il dit ; il en prend l’esprit & le ton, & devient une espèce d
infiniment à l’histoire, soit dans le style des Historiens qui l’ont pris , soit dans la crédulité des lecteurs ou des spect
oire que celle qu’ils ont puisée dans des romans & des tragédies, prennent pour des vérités ce que dit un Acteur, d’autant p
à réaliser tout ce qui plaît, former des espèces de Don Quichotte qui prennent tout à la lettre. Ne nous moquons point tant de c
d’Amida, de Xaca, chez les Japonnois, &c. ne sont que des romans pris pour des vérités, & dont la crédule simplicit
re aux bonnes gens, & douter de tout aux beaux esprits. Le peuple prend pour des histoires tous ces contes dialogués ; le
ple prend pour des histoires tous ces contes dialogués ; les notables prennent les histoires pour des contes, à commencer par le
qu’impureté. De quoi s’occupera donc un homme pétri de mensonges ? Il prend au théatre ce vice comme les autres : il y devien
15 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
fin lorsque les diacres, et ceux qu’alors on appelait sous-diacres, « prenaient plaisir a manger des boudins sur un coin de l’aut
; le peuple de Lyon appelait ce théâtre le Paradis, et François Ier y prit un grand plaisir. Louis XII étant indisposé contr
t en toutes lettres), fils du Dieu vivant, et époux des âmes fidèles, prends ma fille Madeleine Gasselin pour mon épouse, et l
ausséc. Et voici l’engagement de l’épouse. « Je, Madeline Gasselin... prends mon aimable J... pour mon époux, et lui promets..
amènent que dans l’ombre, les bouffonneries que des millions d’hommes prennent en dégout. Peut-être n’a-t-on pas renoncé au fond
16 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
uite les ténèbres de l’ignorance. La connoissance des régles que nous prenons ici pour exemple, nous convaincra de cette vérité
un beau discours, on essaye ses forces. On se compare à l’Orateur, on prend la plume, on ajoute, on retranche, on fait une ha
un présent. Le même Auteur nous assure, qu’aucun Poéte avant lui n’a pris son sujet dans l’Histoire nationale. Il s’est tro
pposant les sentimens aux passions, ou celles-ci à ceux-là. On a donc pris pour une découverte, ce qui se pratique depuis lo
rs & des Comédiens, ne peut être attribué qu’à l’intérêt que nous prenons à l’Art Dramatique. Nous respectons les talens en
. Ceux-ci nous reprocheront peut-être une critique trop dure ; qu’ils prennent le vrai point de vue, ils ne la trouveront que ju
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
ponse, & je vous la transcrirai dès qu’on me l’aura remise : j’ai pris des mesures avec Mademoiselle ***, pour que tout
votre retour. Cette visite qu’on exige rompt les mesures que j’avais prises pour retarder. ……………………………………………………………………………… Mar
inq heures, suivant l’ordre que j’en avais donné, Agathe est venue me prendre chez monsieur de Longepierre. Elle m’apportait un
qu’Agathe a été sortie, mon mari qui ne me quittait pas, qui m’avait pris la main, & qui la pressait faiblement, m’a mo
comme vous même… Vous allez la voir —. J’ai cessé de l’écouter ; j’ai pris mon fils dans mes bras ; & plus clairvoyant p
er ingrat, si tu voyais comme il m’adore… Il ne me cache pas que j’ai pris le moyen le plus propre… Il ne se rappelle qu’ave
18 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
isconsulte rapporte l’exemple d’un Sénateur qui avoit la foiblesse de prendre des habits de femme quand il se mettoit à table :
s, les femmes, les esclaves, &c. & dit qu’il étoit honteux de prendre ceux d’un autre sexe : Quod nisi turpiter non pot
ui feroit deux ou trois jolies scènes sur le théatre de la Foire, est pris du Dictionn. Prat. de Ferriere, v. Basoche. Est-i
ues une chose monstrueuse, monstra larvarum. Le Chap. Nullus dist. 44 pris du concile de Gangres les nomme les œuvres du dém
rchard de Vormes, qui rapportent ce Canon, ajoutent que les femmes ne prennent l’habit d’homme que parce qu’étant plus dégagé &a
de invariable. Il lui est même défendu de se conformer au monde, d’en prendre l’esprit, d’en suivre les usages, d’entretenir av
bienséance du siecle, qu’étant engagés à hanter le beau monde, on les prendroit pour des dévots. A ces puissantes raisons il n’y
vérités. La loi de Dieu est expresse & terrible : Que la femme ne prenne point un habit d’homme, ni l’homme un habit de fe
tel. Le Prophète Sophonie, C. 1. menace de la colère de Dieu ceux qui prennent l’habit des nations étrangères, déguisement qui s
les Grecs & les Romains ont imité. Ainsi les précautions que Dieu prit pour en préserver son peuple sont très-sages. On
que de théatre, c’est persona, personatus, qui marque le visage qu’on prend pour jouer un rôle, & tendre la personne, le
mme guerriere est un phénomène. L’Abbé Rupert, & quelques autres, prennent cette loi dans un sens moral. Ne pas porter les h
& voyant cet homme, il crut que c’étoit le diable qui étoit venu prendre le mort. Il fit des cris si horribles, que le Mag
emble, & fermer leur porte quand l’ombrage & la fantaisie les prend , & disposer de leurs femmes, comme chacun est
arachever dans l’heure les propos, pourront remettre au lendemain, ou prendre autre assignation. Tous Masqués doivent pour l’ho
rin ou haut bois, ou pour le moins vielle. Est défendu aux Masques de prendre le nom d’autrui, mais leur est permis contrefaire
nnance, sans l’enfreindre en aucune maniere. Permis à tous Masqués de prendre toutes les libertés qu’ils pourront, sauf aux Dam
19 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
eau. Nous allons nous convaincre, que non-seulement les Comédiens ont pris pour des chef-d’œuvres des Pièces qui n’ont pu av
d’entrer & de se présenter sur la scène, d’y venir à propos, d’y prendre la place qui lui convient. Outre qu’il n’y a rien
t les Poëtes qui ont paru avant nous, nous indiquent la seule route à prendre en cette carriere. Quelques modernes, en petit no
épuisés à une espéce d’engourdissement. Dans cet état ces Poëtes ont pris les suggestions de l’amour propre, pour des élans
cier. La critique, si susceptible de prévention, si facile à séduire, prend trop souvent le faux merveilleux pour le beau. C’
x merveilleux pour le beau. C’est pourtant à son tribunal que l’usage pris dans le sens dont il s’agit ici, fait gloire d’ap
’il n’y a pas un Acteur, tant ils sont excèdés de leur état, qui n’en prit tout à l’heure un autre moins lucratif, pourvu qu
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
que son tour vienne de répondre, ou discourir avec gravité & sans prendre haleine, comme s’il prononçait une harangue. Ce d
u’elles représentent ; c’est l’ouvrage de l’art le plus recherché qui prend la forme & les traits de la Nature même. Il f
s piquons pas d’éxceller dans le Dialogue. Les tragiques Français prennent assez communément Sénéque pour modèle. Dancourt p
e tous nos Romans ; par ce moyen l’action se ranime ; les Personnages prennent une nouvelle vie. Le Dialogue est ordinairement p
agédies grecques. Je vais comparer une des Scènes du Théâtre moderne, prises au hazard, avec la prémière du Théâtre Grec qui m
, dois-je être privé de l’héritage paternel ? Creuse. Il est à toi ; prend son épée & son bouclier ; voilà son héritage.
us en avez tout l’air. Guillot. Oui, nous le guettons… & nous le prendrons , j’en suis sûr. La rencontre que je fais d’un si
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
r la comédie, en perdit bientôt l’espérance ; et dans les soins qu’il prit de mettre à couvert des corruptions du théâtre, a
les chrétiens. Quelquefois à l’exemple des anciens canons, dont il a pris tout l’esprit, il se contente de les appeler « de
l’auteur et le consommateur de notre foi : ce Jésus, qui ayant voulu prendre toutes nos faiblesses à cause de la ressemblance,
se de la ressemblance, à la réserve du péché » Ibid, IV, 15. , a bien pris nos larmes, nos tristesses, nos douleurs et jusqu
armes, nos tristesses, nos douleurs et jusqu’à nos frayeurs, mais n’a pris ni nos joies ni nos ris, et n’a pas voulu que ses
fait chair, la vérité éternelle manifestée dans notre nature, en a pu prendre les peines qui sont réelles ; mais n’en a pas vou
, en a pu prendre les peines qui sont réelles ; mais n’en a pas voulu prendre le ris et la joie qui ont trop d’affinité avec la
22 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
crivain de le détruire que dangereux de le combattre. J’ose cependant prendre les armes, dûssai-je être accusé de chercher à en
accusé de chercher à entretenir le courroux de l’Eglise ? Mais je les prends moins en Théologien et en Casuiste qu’en homme ra
ls oseraient y assister. Molière, et les Auteurs qui l’ont suivi, ont pris un autre tour. Le vice est toujours l’âme et le m
tié et la compassion ; tantôt il se déguise avec tant d’art, qu’on le prend pour la vertu ; souvent il croit se rendre ridicu
ns visible, des routes agréables y conduisent ; on est séduit, on les prend , bientôt l’on s’égare ; enfin l’on échoue. Plus l
re ce que l’usage y fait de changement. Mon sentiment n’est pas qu’on prenne la méthode De ceux qu’on voit toujours renchérir
galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d’écrire ; Qu’il doit tenir la bride aux grands e
n vous somme, Le nom que dans la Cour vous avez d’honnête homme, Pour prendre de la main d’un avide Imprimeur Celui de ridicule
ain pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vous prenez l’assistance, Le beau temps, et la pluie, et le f
u des Cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserai
quelqu’un. L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
algré lui-même, sur des idées sur lesquelles il n’est pas possible de prendre le change. Dans la troisième scène du premier act
aisait-il point aussi quelques caresses ? Agnès. Oh, tant ! Il me prenait et les mains et les bras, Et de me les baiser il
les baiser il n’était jamais las. Arnolphe. Ne vous a-t-il point pris , Agnès, quelqu’autre chose ? (la voyant interdite
rdite.) Ouf. Agnès. Eh, il m’a !… Arnolphe. Quoi ? Agnès. pris … Arnolphe. Euh ! Agnès. Le… Arnolphe.
Jurez donc votre foi. Arnolphe. Ma foi. Soit. Agnès. Il m’a pris … Vous serez en colère. Arnolphe. Non. Agnè
Non, non, non, non ; diantre, que de mystère ? Qu’est-ce qu’il vous a pris  ? Agnès. Il… Arnolphe à part. Je souffre e
gnès. Il… Arnolphe à part. Je souffre en damné. Agnès. Il m’a pris … le ruban que vous m’aviez donné. A vous dire le
2. Tartuffe. « ….Ah, mon Dieu, je vous prie, Avant que de parler prenez -moi ce mouchoir ! …. Couvrez ce sein que je ne sa
y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et mères prennent de s’opposer aux engagements amoureux de leurs en
ffre, il hait, et lui-même est Acteur. D’un Héros soupirant là chacun prend la place ; Et c’est dans tous les cœurs que la sc
e qui leur en a développé tous les mystères ; que c’est là qu’ils ont pris leurs premières leçons de galanterie, et qu’ils y
s mêmes peines à craindre, elles ont du moins les mêmes précautions à prendre , et surtout le même bonheur à espérer. Comment ne
que le cœur est affecté dès les premières scènes ; l’intérêt qu’on y prend est si vif, qu’il peut être très funeste, et qu’e
n sait qu’en fait de compliments, la Rhétorique, ainsi que la Poésie, prend souvent certaines licences. D’ailleurs personne n
ar lui-même les Pièces qui en étaient l’objet. Au surplus, on ne s’en prend pas directement à M. de la Chaussée du danger qu’
il, introduits, et qu’elle autorise. Mais pourquoi, ajoute-t-il, s’en prendre à la Comédie ? Est-ce par sa nature, ou n’est-ce
st-ce pas plutôt par la malice d’autrui qu’elle s’est pervertie ? Ah, prenons -nous en à ceux qui, pouvant la rendre bonne et ut
onne et utile, l’ont rendue nuisible et pernicieuse ! Oui, j’ose m’en prendre d’abord au Chef même des Auteurs et des Acteurs d
t-on un Apologiste ? Le P. Porée peut-il être cité comme tel ? M.F. a pris le change. S’il eût écrit contre la Comédie, aura
n au mal que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce qui peut nourri
raie aux Fidèles, et à leur en donner de l’horreur, de peur qu’ils ne prennent pour bonne nourriture ce qui gâterait leur esprit
nos jours. Celles-ci font toujours plus d’effet, parce qu’elles sont prises sur notre air et sur nos manières ; que les perso
condamnation des spectacles ; mais on n’imaginerait pas comme il s’y prend pour en diminuer la force. On y aperçoit, dit-il,
. Il ne croit pas qu’il y ait au monde une personne assez simple pour prendre des chansons pour des vérités. Il n’est cependant
ipes voluptueux ; et que le dérèglement qu’elles inspirent, leur fait prendre aussi souvent des chansons pour des vérités, que
res pour justifier leurs Pièces. Que les précautions qu’on propose de prendre pour rendre le Théâtre moins digne de censure, so
23 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
je vantai sa générosité ; je me flatai que sans en être connue, elle prendrait mes intérêts, voudrait bien essayer mes talens, m
rce qu’heureusement Mademoiselle *** avait annoncé, que je ne pouvais prendre que ses Rôles : elle me conciliait par-là toutes
me fut pas difficile de m’en excuser. Depuis que je m’étais décidée à prendre ce nouveau moyen de regagner le cœur de mon mari,
ire indispensable m’oblige à sortir, & je ne pourrai revenir vous prendre  —. Nous en restames-là. A trois heures, je me ren
e tumulte cesse, & l’on me dit : Ah Constance ! est-ce à vous de prendre ma défense Et celle de l’hymen ? Vous…  — Ce dout
drie, je ne me suis plus crue sur la Scène : j’ai vu mon époux : j’ai pris un ton conforme à l’agitation de mon cœur : je m’
ès la Pièce, Mademoiselle *** prévint mes desirs, par le soin qu’elle prit de me dérober aux empressemens de mes admirateurs
& les grâces de la ***, pour en faire usage dans le particulier, prend sur le champ un parti plus hardi ; elle va trouve
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
. Et quand on commença à les connaître, l’opinion publique avait déjà pris son pli. 2°. Comme la tragédie avait quelque chos
le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du co
endieux que lucratif, n’auront-ils jamais de distractions utiles ? ne prendront -ils jamais la bourse d’un fils prodigue ou d’un p
e le même reproche ? Je n’ai jamais pu concevoir quel plaisir on peut prendre à imaginer et à composer le personnage d’un scélé
sonne, et ne se laisse jamais tenter de satisfaire des désirs qu’elle prend tant de soin d’exciter ? Quoi ! malgré mille préc
u’il n’y en a pas une qui ne se crût ridicule de feindre, au moins de prendre pour elle les discours de sagesse et d’honneur qu
ale du théâtre, aussi bien que la dignité ; et, s’il était vrai qu’on prît quelquefois des leçons de vertu sur la scène, on
se damnent de propos délibéré pour me divertirn. » Quand même on ne prendrait aucun mal à la représentation des pièces théâtral
25 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
tition au théatre Aliberti, vit que l’Ambassadeur de l’Empereur avoit pris deux loges ; sur l’une il avoit mis les armes d’E
les rues. Un malheur déconcerta sa pruderie & sa dignité, le feu prit à sa maison pendant la nuit, & troubla fort m
à la grande place, où Garrik la couronna de laurier. Les Dames avoit pris les habits de Reines, Princesses, Soubretes, &
s autres chambres notifier l’arrêt, les inviter à la cérémonie, & prendre le jour & l’heure de la reception ; le jour v
influences du Capricorne, suspendu sur sa tête. Le Procureur-général prend la parole, lui fait un discours éloquent sur la d
& l’exhorte pathétiquement à fermer les yeux, ne rien dire, & prendre patience. Tout cela est émaillé de bons mots, pri
ien dire, & prendre patience. Tout cela est émaillé de bons mots, pris de tous les théatres ; car on a soin de choisir c
s de la grand-chambre, la plupart vieux maris, ou vieux célibataires, prennent peu d’intérêt à ces fêtes comiques, qui sont pour
re donne un repas, ce qui est mieux assorti à la fête ; tout cela est pris de Moliere, le Bourgeois Gentilhomme se fait rece
l’éteindre, de quelque précepte qu’on l’assaisonne. Un jeune homme y prendra plus de goût pour le vice, que vos morales ne lui
e refuser l’absolution ; il ne savoit pas que les Religieuses avoient pris leur précaution, & obtenu la permission de la
amp; petites filles, quoi qu’elles n’en fissent pas la profession. Il prit pour prétexte que le palfrenier des spectacles n’
de communion avec les Evêques Eutichéens, par l’ascendant qu’elle sut prendre sur l’esprit du foible Justinien, & ternit la
elquefois à la comédie, dont on n’avoit aucune idée en Moscovie. Il y prit goût, non pour des pieces régulieres, & bien
avisés d’un autre ; c’est de faire une lotterie de bijoux, qu’on peut prendre en argent, si l’on veut, selon leur valeur : quan
ur : quand on gagne un lot ; on en distribue à chacun de ceux qui ont pris des billets d’entrée, on met en lots le dixieme d
pereur fut frappé de cette réponse : on le vit rougir & pâlir, il prit enfin son parti en homme d’esprit : vous avez rai
du sacré & du profane, des plaisanteries jusques dans les pieces prises de l’Ecriture, défaut qui se corrige difficilemen
26 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
qui sont la suite inséparable de l’assistance au Spectacle. N’eût-on pris aucune part aux passions dangéreuses qui y sont r
s j’aimois à aimer . Il cherchoit, continue-t-il, quelque piége où il prît , & où il fût pris : & il trouvoit ennuyeu
l cherchoit, continue-t-il, quelque piége où il prît, & où il fût pris  : & il trouvoit ennuyeuse & insuportable
lacets ; VIAM SINE MUSCIPULA. Tout en est semé dans le monde. Il fut pris selon son souhait ; & c’est alors qu’il fut e
27 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
 : vous n’avez jamais peut-être réfléchi ni sur la Religion dont vous prenez l’étiquette, ni sur votre situation présente : je
& la théorie de tous les crimes. Là, dit S. Cyprien2, un Chrétien prend plaisir à contempler des choses qui souillent la
t, ajoute ce Saint Pere1, que les cruautés du Cirque devoient bientôt prendre fin, qu’on se lasseroit du combat des Gladiateurs
est à la vie de l’ame que l’on en veut ; les Auteurs dramatiques s’en prennent à l’innocence des mœurs, ils jettent dans tous le
vec mépris, & l’on choisit en sa place des maximes agréables ; on prend pour guides des maîtres dont les idées sont plus
tur. Ces autorités ne vous persuaderont pas, Mademoiselle, vous les prendrez pour des déclamations vagues, qui ne portent poin
28 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XII.  » p. 467
érer que lorsque nous avons une extrême horreur pour une action on ne prend point de plaisir à la voir représenter : et c'est
s autres dérèglements que l'on représente dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les envisager, c'est une marque qu'on n
entes, c'est une marque qu'on ne haït pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir représenter. 1. [NDA] Théod
29 (1675) Traité de la comédie « XII.  » pp. 291-292
er, que lorsque nous avons une extrême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir représenter : et c'est
les autres dérèglements qu'on représente dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les regarder, c'est une marque qu'on ne
entes, c'est une marque qu'on ne hait pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir représenter.
30 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
r l’expérience. Un homme déjà formé, chez qui toutes les passions ont pris le degré d’empire que la négligence de ses parent
mauvaises dispositions, les défauts de son éducation leur ont laissé prendre , ne sera pas plus touché de la Morale de nos pièc
istère, avait fait une pièce intitulée l’Ecole de la Raison, il avait pris jour pour en faire la lecture aux Comédiens Itali
it pris jour pour en faire la lecture aux Comédiens Italiens. Le jour pris Mr. de Crébillon se trouva par hasard à l’assembl
ui en sortant du Collège pour entrer dans le monde, ont le bonheur de prendre du goût pour le spectacle et de le préferer à tou
ait-on pas pour une assemblée dont ils feraient partie ? quel goût ne prendrait -on pas pour la vertu, en voyant ces Personnes vén
se et paternelle s’est privée du nécessaire pour me mettre en état de prendre un parti, qui me rendit plus heureux qu’ils ne l’
e de ses intentions. J’aurais été trop heureux si le goût que j’avais pris pour les lettres et qu’il m’avait inspiré lui mêm
je me résignais à ses vues. J’allai dans une petite Ville de Province prendre les premiers errements de la Finance, chez un anc
faisait la moindre partie de mes lectures. Il s’agissait cependant de prendre un parti, j’étais à charge à mon Pere et quoique
es gens les plus respectables, que je fus convaincu que je ne pouvais prendre un meilleur parti que de l’imiter : mais les circ
jet superflu surtout pour le genre que je me promettais d’adopter. Je pris le parti de m’engager dans une troupe de Province
que je ne gagnerais rien à quitter la profession de Comédien pour en prendre une autre n’en connaissant aucun où la probité ne
laisir innocent qui puisse vous en distraire, je vous conseille de le prendre . L’oisiveté serait mille fais plus dangereuse pou
de nos voraces Financiers. On me dira peut être encore que je pouvais prendre une profession subalterne mais pure aux yeux du C
sa Religion lui défende les gains excessifs et usuraires ? Osera-t on prendre le parti du Commerce, pour peu qu’on ait la consc
les inconvénients de cette profession, doit donc bien se garder de la prendre , puisqu’elle expose à des tentations auxquelles i
es lumineuses qui ne lui laissent aucun doute sur le parti qu’il doit prendre , qu’il lui est permis de se déterminer. J’attends
que j’ai connu tous les dangers des différents partis que j’aurais pu prendre , de choisir l’état le moins périlleux pour moi. L
née qu’à réprimer le goût que la Noblesse la plus distinguée pourrait prendre pour les Comédiennes, ce qui occasionnerait des m
utilité de leur Profession. Ce n’est pas que je veuille conseiller de prendre subitement le parti de de confier le Théâtre qu’à
axe qui voulut la refuser : le Public applaudit avec ardeur en criant prenez la, Monseigneur, vous la meritez bien. On ne voul
31 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
mesure dans le goût & l’odorat ? Le P. Castel & tout le monde prit alors ces idées pour des plaisanteries & des
es les liqueurs. Mais comment se contenir dans ces bornes quand on en prend l’habitude ? Des nations entières usent de liqueu
les livres, soit en les reliant, soit après qu’ils sont reliés ; ils prennent aisément l’odeur comme le linge, puisque le papie
, qui en les ouvrant donnoient une odeur de musc ; c’est celle qui se prend le plus vîte & se conserve le mieux, plus les
avant de les coudre, dans un armoire où il y ait des odeurs : ils la prennent moins quand ils sont reliés ; cet usage est assez
p; ses cassolettes. Attaqué & vaincu de nouveau, il fut obligé de prendre la fuite, il fut poursuivi ; il eut beau se dégui
trace comme le gibier dont le chien de chasse suit la piste ; il fut pris & mis à mort. Plotinus Sénateur Romain eut le
ravant les habits d’Esau étoient parfumés ; Isaac y fut trompé, & prit à l’odeur son fils Jacob pour son fils aîné, ut
 ; car chaque pays a les siennes, chaque femme son goût, & chacun prend ce qui le flatte, comme il mange ce qui lui plaît
on ne porte plus de moustaches, le tabac produit le même effet, on en prend à tout moment sans aucune nécessité ; on en est q
nd Mogol Scah Jean le faisoit baigner dans l’eau rose ; Saladin ayant pris la ville de Jérusalem changea le Temple en mosqué
u’à la Chine il y a des cantons comme une partie de l’Arabie qui en a pris le nom d’heureuse où tout est parfumé & aroma
inuellement des Déesses, des Princesses Asiatiques. Ne faut-il pas en prendre les odeurs comme les habits pour les mieux imiter
er ses démarches, employa cet artifice pour séduire Holopherne ; elle prit ses plus beaux habits, ses plus riches pierreries
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
ect qu’on doit aux Livres saints, ne permet pas même aux Poëtes qui y prennent des sujets, d’y rien altérer, pour l’ajuster à le
traducteur, amateur du Théatre comme lui, pour excuser sa hardiesse à prendre dans la Bible le sujet d’un poëme épique, avance
avec les comédies. On n’a jamais condamné les poésies sur des sujets pris de l’Ecriture, il y en a une infinité : mais on a
nce, de l’avoir quelquefois tolère. Gesner, apparemment peu instruit, prend son pöeme pour un drame : en effet, ce n’est qu’u
faut que ces libertés y soient bien fréquentes, pour en avoir si fort pris l’habitude, & les multiplier dans tous ses ch
n est point parlé dans les premiers chapitres de la Genese, d’où on a pris le poëme d’Abel, & il faut convenir qu’avec l
contre lui-même, avec un air de confiance & d’amitié, afin qu’il prit des mesures pour en empêcher l’impression. Il la
aire historique, ou plutôt l’éloge des Œuvres de Voltaire, d’où a été pris le trait de l’Abbé de Voisenon, on trouve une épi
e la profondeur du caractere , jusqu’à tourner en vice ce qu’on avoit pris pour vertu ; & en démasquant les hommes, les
ien en mal. Autre paradoxe : il veut, malgré toutes les regles, qu’on prenne dans la Tragédie les leçons & les exemples de
lui chez qui Monsieur de Baron & la Princesse Champmélé venoient prendre des leçons. Les acteurs sont-ils donc aujourd’hui
rtis du College, & j’en sortis savant, Puis venu d’Orléans, où je pris mes licences, Je me fis Avocat au retour des vaca
ont je charme aujourd’hui les yeux & les oreilles. Ces vers sont pris du Divorce comique, petite farce où l’on suppose
 : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer. Ces vers sont pris du Divorce comique, petite farce où l’on suppose
33 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
r, de parler & d’agir, propre à chaque personnage. Les caractères pris de l’Histoire ou de la Fable, sont au moins ébauc
iennent qu’à soi. Si sa Nation goûte les descriptions empoulées, tout prendra dans sa bouche l’emphase de l’affectation & d
étueux ; de deux manieres. Ainsi le Peintre ou le Poëte (car nous les prenons ici l’un pour l’autre) n’a à se mettre en garde q
de ces causes qui sont particulieres aux Poëtes de la seconde classe, prennent leur source dans leur amour-propre, dans leur ina
ffit pour en faire agir & parler. Les caracteres ! les mœurs ! ne prend -en pas de soi-même ceux qui conviennent ; pourquo
e approche le plus du bel esprit, qui lui-même amuse davantage, & prend le mieux dans un certain monde. On confond ces de
es, nobles, Financiers, Bourgeois ; tout veut paroître instruit, tout prend un ton de connoisseur. Ceux qui font profession d
34 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
me avec un adversaire aussi redoutable que vous l’êtes, il est bon de prendre ses avantages, et de faire armes de tout au besoi
mais seulement à s’unir de cœur à leur affliction ; il s’ensuit qu’on prend tout le mauvais de la Tragédie, et que le bon éch
ur ce fameux Père de l’Eglise, je dirais que la douleur honnête qu’on prend dans les Tragédies, accoutume à une douleur vicie
tant qu’il m’est possible de faire le Prédicateur dans une Lettre qui prend toutefois assez la forme d’une Dissertation : san
e souviens bien encore de vous avoir ouï soutenir que M. Nicole avait pris le change sur la fureur de Camille, dans la Tragé
s furieux dans un rôle tendre, et qu’on en détache l’odieux pour n’en prendre que le sensible, comme je pense l’avoir avancé da
je ne négligerais aucun de mes avantages : mais sur le ton dont je le prends , dites-vous, il ne faudra plus non seulement voir
35 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
s termes, des figures, des gestes, des tons qu’il n’entend pas, qu’il prend dans un autre sens, ou qu’il attribue à quelqu’au
ertir, &c. ; mais persifler ne s’applique qu’à la moquerie, il se prend toujours en mauvaise part, on ne s’y sert pas de
convexe ou concave, qui represente tout en grotesque, un Cameleon qui prend toutes les couleurs des objets qui l’environnent,
ire le sujet d’une comédie : Il n’a , dit il, aucune consistance, il prend tous les caractères qu’il imagine pour se diverti
p; l’immoler à la risée  ; (n’est-ce pas le caractère du comédien. Il prend tous les caractères dans les divers rôles qu’il j
par une figure naturelle. Toutes les comédies sont des masques qu’on prend pour rendre un caractère personnel. Grand nombre
Méchant, le Medisant, &c. sont aussi volatils que le Persiffleur, prennent toutes sortes de masques, s’accommodent à tous le
pointes, & l’ Orateur en chaire en seme l’Evangile . Le théatre a pris la place du burlesque, & ne vaut pas mieux :
r, chassa Manlius du Sénat parce qu’en présence de sa fille, il avoit pris des libertés avec sa femme. Il semble qu’aujourd’
avenir n’est pas encore, le present ne fait que passer. On ne peut le prendre à la volée ; desqu’on croiroit le saisir, il n’es
omper, pour nous mieux séduire, & de cacher le piége, pour nous y prendre . Cette apologie est très juste, mais mal adroite
nséquent celui du vice ; & les hommes sont des idolâtres, jusqu’à prendre hautement parti pour les femmes ; chacun est un D
enfermées dans une maison, jalouses les unes des autres, toujours aux prises avec leurs compagnes, toujours en guerre pour se
s Juifs une eau de jalousie, qu’une femme soupçonnée étoit obligée de prendre  ; épreuve délicate si elle n’étoit pas innocente 
s maris accoutumés à mépriser leurs maîtresses, ne savent comment s’y prendre , pour estimer leurs épouses ; & l’estime est
mp; joue le sage sur la comédie.     Au lieu d’un vain hochet elle a pris la sérule, Par elle maintenant le vice est combat
nt chassé du Barreau un Avocat téméraire, qui s’étoit dégradé jusqu’à prendre la défense de la comédie, & à combattre les f
e tolére la vente des poisons, est-on excusable de le servir ou de le prendre  ? Le Prince tolére une mauvaise réligion ; est-on
36 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
fait cause commune avec l’Auteur. Qui sait même si ce panégyriste ne prend pas un intérêt de parti à ces sentimens peu chrét
bles mariages que la passion fait faire malgré les familles. L’Eglise prend tant de précautions pour conserver la liberté, &a
y en a quelques uns, où abandonnant le sérieux de la controverse, on prend le ton du libertinage pour tourner en ridicule se
n peut pécher dans le plus saint état sans doute ; mais du moins on a pris tous les moyens d’assurer la persévérance ; le vœ
rance ; le vœu lui-même en est un. Dans le monde au contraire on n’en prend aucun, on se met dans un danger évident de périr.
e serment de fidélité au Prince, celui de remplir son devoir quand on prend une charge, le ferme propos dans un acte de contr
la passion, les excès étoient préparés. Ici c’est un imbécile qui ne prend aucun moyen, ni pour instruire, ni pour sauver sa
ofession il vit dans un sommeil létargique. Ignoroit-il qu’elle avoit pris l’habit, qu’elle faisoit son noviciat, qu’elle al
’en aller aux isles ensevelir son chagrin chez les Topinambous : J’ai pris mon parti, vous ne me verrez plus, Le lieu de mon
p; de la vraisemblance. On diroit que stérile de son fonds l’Auteur a pris dans Crebillon tout ce qu’il a trouvé de plus tra
grands mouvemens. Elle est trop petite, vole trop terre à terre pour prendre l’essor & chausser le cothurne. Une ame élevé
la scélératesse réfléchie & soutenue de préparer du poison, de le prendre , de venir mourir au milieu de sa famille, sans se
Aubert, gai, galant, ami des Poëtes, Poëte lui-même très-agréable, a pris ici un ton de sévérité, quoique toujours avec jus
eigneur, Qui de l’amoureuse foiblesse, Est le sensible protecteur, Et prend pour défendre l’erreur Le langage de la sagesse.
n pour un jeune homme ; mais volontairement, sans être forcée, elle a pris généreusement son parti, renoncé sincérement à to
son enfance, ni dans le couvent, où elle a été si heureuse qu’elle a pris d’elle-même la résolution de s’y consacrer, &
il donne pour de la violence une éducation douce, pieuse, honnête. Il prend le change & détruit ses propres vues. Le Curé
vent faire de mauvais Religieux, presque jamais la violence. L’Eglise prend les plus grandes précautions pour l’empêcher. Six
ré. Cependant cette Héroïne, ce bel esprit, est une imbécille. Elle a pris l’habit bien librement : Moi-même par mon choix j
nger ni à son habit ni ni à son habit, ni à sa ferveur. Quel essor ne prend pas son cœur ? Tout rempli de Monval, il s’élance
rs tranquille, une piété marquée jusqu’à vouloir se consacrer à Dieu, prendre en effet l’habit, & faire deux années de novi
injures, en présence de sa mere, de son Curé, de son amant, qui tous prennent son parti, aime mieux mourir que de dire un non,
, y a-t-elle mis sa fille pensionnaire ? Pourquoi lui a-t-elle laissé prendre l’habit, & faire son noviciat, pour la rendre
ure ? précisément le contraire de ce qu’on a prétendu, que les enfans prennent le plus grand travers dans le choix de leur état,
pouillés va chercher l’indigence. Qu’est-ce qu’un toit dépouillé ? Il prend sur ses besoins pour aider ceux d’autrui. On soul
37 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
als & dans les danses, comme le Monde le prétend, le Saint Esprit prendroit -il tant de soin pour nous en détourner ? Examinon
de l’impudicité, où l’on n’approuve que les libertés qu’on n’oseroit prendre ailleurs : Tertul. l. de spectacul. c.17. Est p
uivi. L. de spectac. c. 26.Tertullien en rapporte un exemple dont il prend Dieu à témoin. Il raconte qu’une femme chrétienne
t, religionem doceat, non saltationem. Dem. Il faut bien, dit-on, prendre un peu de récréation, les Dimanches & les Fêt
que la religion chrétienne. Dem. Je suis invité à des noces où l’on prend ce divertissement ; mon parent se marie ; ne me s
ise, les chansons malhonnêtes, & les libertés criminelles qu’on y prend , rendent presque toujours coupables ceux qui s’y
user de péché ceux qui se masquent pendant le carnaval, quoiqu’ils ne prennent que des habits conformes à leur sexe, mais qui ne
onvenables à leur état ; parce qu’étant masqués, on peut toujours les prendre pour des infames & des bouffons, comme nous l
38 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
re si vive, & si naturelle, qu’on le crut du rôle, & qu’on le prit dévotement pour un anathême lancé contre Athalie.
cette idée de femme & de comédie le révolta, il ne voulut pas la prendre qu’elle n’eût été blanchie & bénite, comme ay
on commençoit une piéce fort devote, en faveur des Chevaliers, le feu prit derrieres le théatre, dans la chambre des acteurs
pion mit le feu à un cordon qui pendoit le long de lacou’isse, le feu prit à la coulisse même, & delà à tout le théatre 
mbre, il dépend de ceux qui viennent au Vauxhal, & qui veulent en prendre . Ce tour de passe passe est un nouveau spectacle,
es jours, si on ne prenoit les plus grandes précautions ; mais on les prend , dit-on, ces sages précautions, le Magistrat y ve
ux ! que ces précautions sont deshonorantes ! que la nécessité de les prendre , & souvent leur inutilité est honteuse : elle
ons & des crimes. Telles sont les précautions qu’on est obligé de prendre contre la Peste ; l’expériance de mille accidens
er nécessaire un divertissement, où il est au contraire nécessaire de prendre les plus grandes précautions, pour prévenir les e
avoit sifflé un acteur ; elle en a décreté plusieurs autres, qui ont pris la fuite, & sont allez voir & siffler à l
39 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
vous réplique point, la dévotion me rend sotte. Voici quelques traits pris au hasard qui feront juger de ce livre. (p. 50.)
onde, la bourse. Ce n’est plus une foiblesse excusable, quoiqu’à tout prendre , les folies qu’on fait dans l’ivresse soient plus
r tous les traits qu’il lance sur les Actrices. En voici quelques-uns pris au hasard, qui suffiront pour le faire connoître.
e la fille honnête, & fait son métier ; elle fait à quel filet se prennent les bonnes gens. Familiarise-toi avec elle, sois
ute la décence que tu voudras, mais accepte, accepte, c’est autant de pris . Je suis au désespoir de ne pouvoir t’envoyer ce
tyrannique, ennuyeux, maussade ; mais il me fait de gros présens, je prends patience. Que ton Marquis est plaisant avec son r
s patience. Que ton Marquis est plaisant avec son respect ! où a-t-il pris ce mot ? il doit te paroître étrange. Le pauvre g
ssions, chanté des grand’messes, exposé le S. Sacrement (mais non pas pris la discipline) pour M. le Dauphin & pour le R
’Armide, de Roland, d’Hypolite, chantèrent le Miserere, sans pourtant prendre la discipline, non plus que nos saints Pénitens.
statuts dressés par le Roi Henri III, qui étoit Pénitent, ils doivent prendre la discipline, ce qui aujourd’hui ne s’observe pl
la porte avec la plus grande inquiétude la résolution que le Chapitre prendra . On se détermine avec peine à le refuser. Là dess
amp; le vice jusque dans le sanctuaire ; dégrade les Ministres qui en prennent le goût, fait mépriser les mysteres, les cérémoni
40 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
une Tragédie, ait donné lieu de demander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’Ecriture Sainte pour en faire
, Messieurs, que nous ne balancerons pas sur le parti que nous devons prendre . Le Théâtre des Comédiens est trop disproportionn
qu’on veuille les joindre. Les prétextes que quelques-uns pourraient prendre , de porter au bien ceux qui vont à la Comédie, pa
ité de Dieu et du prochain, vous n’entendez pas l’Ecriture, vous n’en prenez pas bien le sens. « Quisquis igitur scripturas di
us consolants, soit l’Histoire de Judith, ou telle autre qu’on voudra prendre , il n’en est aucun où Dieu ne paraisse seul grand
n veut des sujets qui excitent les passions, et on ne manquera pas de prendre des endroits366 que l’Eglise ne permettait autref
pratiquent pas ; mais qu’il est à craindre que les hommes charnels ne prennent mal ces sortes d’Histoires. C’est pourquoi ce Sai
encontrent, étaient interdits à la jeunesse. Voilà cependant ce qu’on prendra pour le Théâtre. L’Histoire de Judith plaira, par
es font tout une autre impression. Combien de précautions faudrait-il prendre , pour proposer utilement l’Histoire de Judith à c
« Que la tête de ce superbe soit coupée de sa propre épée, qu’il soit pris par ses propres yeux comme par un piège, et que j
ésordres ; car c’est ainsi qu’on la fait parler. « Quel chemin ai-je pris pour entrer dans son cœur, Et pour y faire naître
, qui est propre à faire avaler sans défiance ce qui doit enivrer. On prend ce vase, dit Origène, et charmé de sa beauté, on
peut-on attendre que des altérations, de la part des personnes qui ne prennent l’Ecriture que pour en divertir le monde, au lieu
s ! avec quelle adresse trompe-t-il les hommes, et sait-il leur faire prendre pour un bien, ce qui est un mal véritable ? On vo
out cela peut être joint à présent, et si on ne craint pas de laisser prendre ce que nous avons de plus saint, à ceux qui font
de temps en temps des sujets saints. Saints, dans le lieu où l’on les prend , et profanes par les changements qu’on y fait. Ce
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
l aveuglement faut-il qu’il y ait parmi les chrétiens ! et fallait-il prendre le nom de Prêtre pour achever d’ôter aux fidèles
III, chapitre I].  : il cherchait, continue-t-il, quelque piège où il prît et où il fût pris : et il trouvait ennuyeuse et i
 : il cherchait, continue-t-il, quelque piège où il prît et où il fût pris  : et il trouvait ennuyeuse et insupportable une v
cets : viam sine muscipula h. Tout en est semé dans le monde : il fut pris selon son souhait, et c’est alors qu’il fut enivr
, la mort des vertus : les cinq sens sont cinq ouvertures par où elle prend son cours sur ses objets et par où elle en reçoit
42 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
désert. Un Chasseur survint et les surprit dans la récréation qu’ils prenaient . Il en parut scandalisé. Le Saint s’en aperçut. B
, sous prétexte que déjà quelquefois vous avez vu des pestiférés sans prendre le mal, voudriez-vous, dis-je, pour cela vous fam
prétend, si bien loin d’y courir aucun risque pour l’innocence, on y prend au contraire, les plus belles leçons de vertu, po
Alype ferma constamment les yeux pendant le spectacle, et au lieu d’y prendre aucune part, il ne s’occupa que de ses réflexions
lle parlait ainsi, ne put s’empêcher d’en marquer de l’étonnement, et prit la liberté de lui en demander la raison. Je vous
43 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
limes. La mauvaise opinion que des hommes prévenus et sans réflexion, prennent injustement des personnes de votre état, vous a s
cation qu’il avait méritée, croiront que c’est précisément pour avoir pris la défense du Théâtre, que le Livre et l’Auteur o
our vous mettre en état de plaider vous-même votre cause, que je vais prendre la liberté de vous détailler des vérités constant
porté par des raisons que personne n’ignore, pour MM. de Port-Royal, prit leur parti dans cette dispute. Pour leur donner g
e un homme tel que Roscius pendant qu’il parlait. Le Consul aurait-il pris de la sorte le parti d’un homme vil et déshonoré 
s l’ont perdu, et sont à présent soumis à un pouvoir arbitraire qui a pris force peu à peu. A l’égard des Pièces qu’on devra
é. Des Acteurs élevés de la sorte seraient bien supérieurs à ceux qui prennent le parti du Théâtre sans avoir rien appris de ce
44 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
pas que vous demeuriez toujours dans les bornes de votre partage, il prend quelquefois envie au plaisant de se fâcher, et au
Messieurs, si je supposais que vous êtes deux grands Docteurs, si je prenais mes mesures là-dessus, et qu’ensuite (car il arri
que je confonds les Chamillardes avec les Visionnaires  » : et que je prends des hommes fort communs pour de grands hommes ; a
nd Ecrit qui a mérité d’être brûlég. Mais cela serait plaisant que je prisse contre vous le parti de tous vos Auteurs ; c’est
ue ce n’est pas une petite entreprise, car que dire à un homme qui ne prend rien en raillerie, et qui trouve partout des suje
vous la croyez véritable. L’un de vous me reproche seulement d’avoir pris des Capucins pour des Cordeliers. L’autre me veut
circonstancielle de temps. k. [NDE] Guillaume Wendrock : pseudonyme pris par Nicole pour sa traduction latine des Provinci
45 (1674) Le Theâtre François pp. -284
tion que son merite extraordinaire m’a dû inspirer, ie m’y serois mal pris en luy offrant auec mes profonds respects vn ouur
lire ce qu’il promet. Mais MONSEIGNEVR, ie suis tres persuadé qu’ils prendront infiniment plus de plaisir à contempler le portra
le discernement excellent pour toutes les belles productions, Elle ne prenne plaisir à la representation d’vn Poëme Dramatique
que sur le Theâtre par l’agrément que luy donne le Comedien. Ainsi à prendre les choses dans l’ordre, j’ay creu qu’il me fallo
ebauche de jeunes gens. L’autheur qui est leur garent n’aura pas bien pris la chose, & ce qu’il raporte est vn incident
es sagement auisez de donner aux Peuples quelques diuertissemens pour prendre haleine dans les affaires, dont sans cela l’espri
r à la vertu, & luy donner de l’horreur du vice. Comme on peut se prendre de deux manieres pour paruenir à ce but, & s’
aîtassent les choses d’vn air graue & serieux, les autres qui les prissent d’vne maniere enjoüée, pour s’accommoder à tous l
u’il y entre heuresement ? Des deux routes que j’ay dit que l’on peut prendre pour paruenir à cette loüable fin, les vns ont fa
die, dont il connoist parfaitement toutes les beautez, & qu’il la prend pour vn de ses plus doux diuertissemens, quand il
s’il est moins blâmable de voir des hommes trauestis en femmes & prendre l’habit d’vn autre sexe que le leur, ce qui hors
ttre au iour, & le Libraire qui oze les debiter : mais on ne s’en prend pas à ceux qui sont innocens du crime, & l’in
ntrer dans la ruë, ou il faut comme vn Tartufe tendre à la tentation, prendre vn mouchoir à la main, & baisser la veüe à to
l’effet. On pourroit se tromper, de croire que l’Auditeur raisonnable prenne vn plaisir infini à ces representations qui passe
oit encore bon qu’on pust jnsensiblement accoûtumer les Spectateurs à prendre goust à des representations Comiques, où il y eus
de quoy redeuables aux Italiens & aux Espagnols. Les Espagnols prennent le contrepied des Italiens, & selon le genie
cela qu’ils soient defendus à tout le Monde ? Les esprits chagrins ne prennent plaisir à rien, & blâment tous les diuertisse
voudroit suiure pour l’executer ; Mais de la maniere que ie vais m’y prendre , j’ay la temerité de croire que j’y pourray reüss
’il est conuaincu en sa conscience qu’il y en a de plus belles, il ne prend pas plaisir à les entendre loüer ; parce qu’il lu
gler le pas, & de causer des jalousies entre les Maisons, ils les prennent confusement & sans ordre, ou les placent selo
ns considerables, qui ont échapé à ma memoire, & au soin que i’ay pris de les rechercher, à quoy vne seconde edition peu
XI. Coûtume obseruée dans la lecture des pieces. Sur cet áuis on prend iour & heure, on s’assemble ou au Theâtre, ou
e matiere que le Poëte. A la fin de chaque Acte, tandisque le Lecteur prend haleine, les Comediens disent ce qu’ils ont remar
les, ny nous peindre vn sot plus sot qu’aucun sot ne le peut étre. On prend plus de plaisir à vne peinture naturelle, & t
emiers rôles feroient toutefois bien de s’y rencontrer toûjours, pour prendre le sens des vers de la bouche de l’Autheur, &
force & le talent de chacun, (ce qu’il est bon qu’il sçache pour prendre mieux ses mesures) les Comediens se dechargent su
hargent sur luy auec plaisir de la distribution des rôles, en quoy il prend aussi quelquefois le conseil d’vn de la Troupe. M
ions, & releue le Comedien, s’il tombe en quelque defaut, s’il ne prend pas bien le sens, s’il sort du naturel dans la vo
ux autres partagent entre eux les rôles selon leur capacité. Celuy-cy prend les Roys, celuy-là les Amoureux, & les plus h
celuy-là les Amoureux, & les plus habiles ne dedaignent point de prendre vn Suiuant, s’il est necessaire. S’ils en vsent a
le Poëte font de la sorte vn excellent Composé, & sont, à le bien prendre , le corps & l’ame de la Comedie. Le Poëte est
er quelques diuertissemens honnestes. Que si on trouue mauuais qu’ils prennent cette licence, il n’est pas iuste de crier contre
mônes & particulieres & generales, & les Troupes de Paris prennent de leur moument des boistes de plusieurs hospitau
a Troupe Royale, & que celle que le Roy a établie depuis peu veut prendre pour vne forte base de son affermissement. Ainsi
me ; & autant qu’il est possible, vn habile Comedien qui se marie prend vne femme qui puisse comme luy meriter sa part. E
naturellement les Comediens aiment le plaisir, estant juste qu’ils en prennent , puis qu’ils en donnent aux autres, & que dan
es ouurages font peu de bruit, ils les soúfrent amiablement, & ne prennent point de leur argent à la porte ; & il y a d’
de se presenter à la porte sans argent, & permit aux Comediens de prendre des Gardes pour s’óposer aux violences qu’on leur
; de son Cocu Imaginaire, donna son Ecole des Maris. Il sceut si bien prendre le goust du siecle & s’acommoder de sorte à l
Estats qu’ils composent aujourd’huy peuuent dans le sens que je l’ay pris entrer fort bien en paralelle auec les Villes de
lequel on ne va guere à la Comedie dans les Prouinces ; tant, pour y prendre de bonnes leçons aupres des Maîtres de l’art, que
mme entre les Etrangers elle aime particulierement les François, elle prend plaisir de s’entretenir souuent auec vn des plus
à moins que par vne faueur singuliere on ne les en veuille decharger. Prenons chacun de ces Officiers à part, & voyons quel
oy qu’elle pust leur manquer. Aussi faut il que celuy qui suggere s’y prenne d’vne voix, qui ne soit, s’il est possible, enten
la qualité des billets qu’ils áportent du Bureau, où ils les ont esté prendre . Ils ont soin aussi que les Portiers facent leur
voudroient passer outre sans billet, & les áuertissent d’en aller prendre au Bureau ; ce qu’ils font auec ciuilité, ayant o
de la porte du Theâtre, & en vertu de la Declaration du Roy elle prend des soldats du Regiment de ses Gardes autant qu’i
re, & l’autre le fond, & sur tout ils ont l’œil que le feu ne prenne aux toiles. Pour preuenir cet accident, on a soin
aginer qu’ils sont grands, & c’est ce qui oblige les Comediens de prendre le double, parce qu’il y a pour eux le double de
le luy a enuoyées sur le Theâtre François. M onsievr, Ie me suis pris trop tard à exposer cet ouurage à vôtre censure,
n’ont point eu ses Ayeux, mais aussi par vn soin particulier qu’il a pris de faire cultiuer les belles lettres en France, &
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
e cinquante mille personnes, qui ne songeant qu’à se divertir, furent prises comme dans un filet. Dans les guerres de notre te
avoir ravagé l’Afrique, assiégèrent en 349 cette grande ville, et la prirent d’assaut. Croira-t-on l’excès du désordre que rap
u’à demi-chemin, où un pareil détachement de l’autre armée venait les prendre et les conduire. A son retour à Paris, après la g
èrement qu’à Paris. Dans les anciens tournois les Chevaliers allaient prendre l’ordre, la devise, les couleurs de leurs maîtres
ines rudes et belle faciles per voluptate assuescerent. » Il leur fit prendre de beaux habits, faire de grands repas, construir
repas, construire de belles maisons, des bains, des portiques, et les prit par les amorces du vice : « Paulatim discessum ad
. » Ils sont à nous, et ne peuvent plus nous résister ; aveugles, ils prennent pour humanité, ils traitent de politesse ce qui f
s de Zama, où il fut vaincu par Scipion. Peut-on ajouter des exemples pris des livres saints ? Tel fut le conseil trop juste
gne ; il ne forme pas à la vérité des armées bien fortes, ses traits, pris dans le carquois de l’amour, ne blessent que les
47 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
qu’il y a des jeux et des divertissements permis, et que l’on en peut prendre , comme on prend une médecine pour purger le corps
et des divertissements permis, et que l’on en peut prendre, comme on prend une médecine pour purger le corps de ses mauvaise
étiens n’ont pour but dans le jeu, et dans les divertissements qu’ils prennent , que de laisser passer le temps sans le sentir, o
uleur, de briser les tables de la Loi, et de commander aux Lévites de prendre les armes, de les mettre à mort, et de les tuer s
à objecter contre la danse, cette considération seule vous doit faire prendre la résolution de ne danser jamais, puisque la dan
elle se préfère à toutes les autres Filles ; elle se tient fière, et prend un air de grandeur pour survendre ses appas, et s
son image, que ce miroir lui représente, lui plaît infiniment ; elle prend en elle-même un repos orgueilleux ; cherchant à l
eau armés de poignards : vous voyez bien qu’il n’y a point de fuite à prendre  : il faut nécessairement que l’un des deux périss
tres indécences qui s’y commettent, aux attouchements du feu. Si vous prenez à main nue un fer bien chaud, vous voyez sur le c
de très grandes difficultés. Vous ne manquerez pas de répondre, qu’on prend bien garde à ces excès, et qu’on ne souffre pas d
gréables, bien mises, bien parées, qui ne songent qu’a se divertir, à prendre leurs plaisirs, et à contribuer au plaisir commun
anmoins d’honnêtes divertissements, qui sont permis, et que l’on peut prendre sans crime ; et il y a, dit l’Apôtre aux Philippi
se rompre. Ce qui est défendu dans les divertissements ; c’est de les prendre avec trop d’affection, trop d’attache, et d’y met
48 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
es Imaginaires et des Visionnaires. Vous déclarez d’abord que vous ne prenez point de parti entre lui et Desmarets. Je vous dé
de parti entre lui et Desmarets. Je vous déclare aussi que je n’y en prends point, mais je ne veux pas dire, comme vous, que
ue je prends parti, puisque c’est au contraire une preuve que je n’en prends point, et que je suis seulement pour la vérité. J
ment, et non pas la Poésie. Croyez-vous que ce soit la même chose, et prenez -vous ainsi l’espèce pour le genre ? On voit bien
s empoisonnent de telle sorte, qu’ils s’oublient eux-mêmes, et qu’ils prennent un intérêt sensible dans des aventures imaginaire
point aller à la Comédie ? Mais saint Augustin s’accuse aussi d’avoir pris trop de plaisir au chant de l’Eglise, est-ce à di
l attribue au Saint Esprit tous les égarements de son imagination. Il prend pour des grâces divines, les corruptions, les pro
tantôt homme, tantôt femme ; et il ne quitte une passion que pour en prendre une autre. De l’amour il tombe dans la haine, de
re « J’admirais en secret la conduite de ces Pères, qui vous ont fait prendre le change, et qui ne sont plus maintenant que les
ucement, qu’en disant qu’il est très faux que les Jésuites aient fait prendre le change à Port-Royal, et qu’au contraire le P.R
que vous finissez votre lettre. « Vous prétendiez, lui dites-vous,ai prendre la place de l’Auteur des petites lettres. Je vois
rce que Desmarets a fait autrefois un roman et des comédies, que vous preniez en aversion tous ceux qui se sont mêlés d’en fair
fut informé de son élévation au consulat alors qu’il labourait, qu’il prit la tête de l’armée engagée contre les Volsques, v
49 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
nt ordinaire entre les femmes ; chacune avoit une cour nombreuse, qui prit hautement son parti. Cette comedie partagea toute
re son amante & sa femme, qui n’étoit point amoureuse de lui : il prit sagement le parti de la neutralité, & ne vit
mme le général de l’armée : la Reine embarrassée ne savoit quel parti prendre . Le désordre fut si grand, qu’il fallut y renonce
singulier & aussi théatral, c’est l’empire que la Princesse avoit pris sur le Duc de Longueville son mari, l’homme le pl
tation, va faire ses dévotions aux Carmélites, où la Duchesse vouloit prendre l’habit, pour lui reprocher son changement. Que d
à un simple gentilhomme qui ne la demandoit pas, & à qui il fait prendre son nom. La vie de cette niece, héroïne de roman,
bien céder aux caprices de la Princesse. L’Amour cet habile astronome prend la hauteur des astres : deux beaux yeux sont l’ét
usieurs volumes au Theatre de la Foire. Un premier Ministre obligé de prendre la fuite, dont on met la tête à prix, & qu’on
pelle une barque de pêcheur qu’elle voit sur le rivage ; le patron la prend entre ses bras pour la porter dans sa barque, &am
se trouvoit près de la côte. Le capitaine, qui se fit bien payer, la prit par grace, comme un gentil-homme françois qui fuy
& vous conduire au port, même par un naufrage, & semble avoir pris à tache d’humilier les Princes : les foudres ne t
nés à l’excès, embrassent les prisonniers, leur accordent tout, & prennent des mesures pour les arrêter. Le Grand Condé qui
Prince étoit Gouverneur de Bourges ; il quitta pourtant le Berri pour prendre le Gouvernement de Bordeaux qui l’avoit mieux ser
s occupoient la campagne ; le Prince & la Princesse alloient être pris . Celle-ci redevenue dévote, s’enferma, non chez l
se refugia à Bruxelles. Tout changea dans cette nouvelle piece, & prit un rôle différent ; M. de Turenne devint Royalist
re de ridicule. Je lui rends plus de justice ; &, quoiqu’elle eût pris quelques couches de vernis de Port-Royal, où elle
famille, son mari, tout le monde, accoutumés à ses grandes aventures, prirent son changement pour un coup de théatre, & s’e
rtés par le frere contre Turenne. Ces deux grands hommes toujours aux prises avoit fait un échange de commandement : Turenne e
; dans ses malheurs, donna comme elle dans une grande dévotion, & prit aussi la plume,. & même fit imprimer des livr
ices passera pour un rêve aux yeux du monde. Elle avoit deux fils qui prirent l’Etat ecclésiastique, & tous deux le quitter
ent pour plus de cinquante mille écus de Bénéfices. Dés qu’ils eurent pris l’épée, leur mere alla porter au Roi leur démissi
50 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
de se recréer, et se débander l’esprit, et vivre toujours en joie. Je prends la preuve de cette vérité, de la parole de Dieu m
plaît à celui qui avec joie se donne à lui. »21 La raison de ceci se prend  : 1. Du côté de Dieu,Raisons de cette joie. Du cô
ons en sont évidentes :Raisons pourquoi l’Ame Chrétienne peut et doit prendre des récréations corporelles et extérieures. 1. L
jet, afin de l’égayer un peu, et de le débander. La seconde raison se prend de l'état et condition de la nature humaine ;Seco
ssance, et amour des choses Divines. L’extérieure et corporelle qu’on prend en quelque chose de la terre. Les oiseaux de Para
e des Saints,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées. qui ont pris ces divertissements aux jeux et récréations. Sain
’y a sujet aucun de défendre telles récréations, parce qu’on les peut prendre sans aucun dérèglement, en gardant les pratiques
ai dit en l’article précédent, il a été si bon, que de vous obliger à prendre quelque divertissement et récréation ; comme il a
ns, on dit que l’herbe Sardonique fait mourir en riant ; les plaisirs pris en telles assemblées, vous chatouillent, et vous
t attentive à penser à quelque chose, ou à l’écouter, vous n’avez pas pris garde ni au bruit qui se faisait, ni à voir ceux
s’en peut retirer. de façon que tout en riant, et vous recréant, vous preniez dextrement occasion de dire quelque chose qui soi
des récréations, comme des viandes, du sommeil, et de la médecine, en prendre trop, c’est détruire sa santé et ses forces, non
deux ; le gain sert de prix, ou de récompense d’icelle : mais il faut prendre bien garde que ce prix ne soit pas trop grand, il
tionner bien plus relevés que celui-là : ce n’est pas qu’il ne faille prendre plaisir à jouer pendant que l’on joue, car autrem
s à la personne, ou si elles sont l’occasion prochaine du péché. Pour prendre ces récréations, sans endommager la conscience ;
auxquelles, selon leur état et condition, il est permis de danser, ne prennent pas cette récréation avec une trop grande affecti
vile et basse, est fort dangereuse, comme maintenant on la pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps, un
ieures et corporelles. Raisons pourquoi l’Ame Chrétienne peut et doit prendre des récréations corporelles et extérieures. Premi
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
oquette, Jebu ayant fait mourir le Roi pour monter sur son trone vînt prendre possession de son palais, & quoique dans cett
esse, de galanterie, des noms agréables qui annoncent leur beauté. On prend les noms de tous les êtres qui ont quelque grace.
g. 2. Tùm casiâ, atque aliis inlexent suavibus herbis. Plusieurs la prennent pour la canelle, la cinnamome, le gingembre. Dans
, une belle noire ; la Baronne est le pôt au noir : Cornustibii. A le prendre du côté du vase, cornu, la corne, c’étoit le pôt
pays de Job, & passoient pour un éloge. Quelques traducteurs ont pris ce cornustibi pour la corne d’Amalthée, la corne
l y avoit une troupe de Comédiens qui suivoient la biere. Ils avoient pris des habits pareils à ceux du Prince & de sa C
is de sa présence. Le mensonge l’emporte, l’artifice & l’intrigue prennent sa place. Ce n’est pas seulement dans les palais
du fard en divers endroits, toujours pour le condamner. En voici deux pris des loix de Lacedemone : Propos de table & di
nd très-suspectes d’adultere celles qui y sont attachées. C’est alors prendre la ceinture de Venus, & on ne la prend guere
t attachées. C’est alors prendre la ceinture de Venus, & on ne la prend guere que quand on veut faire comme elle. Montag
s se voient, les autres se sentent. Il est établi que votre sexe doit prendre au nez comme aux yeux. Il y a plus, les odeurs as
e je fus appelée pour être interrogée par les Commissaires du Roi, je pris la précaution de mettre du rouge, quoique je ne f
son visage s’enluminoit comme une femme : Vous n’aviez pas besoin de prendre ces précautions, l’air de férocité qui vous est n
r du rouge à la livrée de la pudeur ; mais le Senat s’y laisseroit-il prendre  ? Il la connoîtroit. Elle gâteroit toutes les aff
52 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
s éloigné d’imiter les mœurs, ou plutôt ce n’est que parce qu’on en a pris les mœurs, qu’on en arbore la parure. Nous n’entr
et. La loi 5. (C. de Scenicis) condamne à une grosse amende celui qui prend chez soi ou amène ailleurs une Comédienne, comme
is dans le choix d’un état un homme sage n’a mis en délibération s’il prendrait celui-là. La première règle de la vocation est de
il prendrait celui-là. La première règle de la vocation est de ne pas prendre un état mauvais par lui-même, et personne qui ne
ême ton. Leur piété, leur sagesse, si l’on pouvait en avoir, quand on prend ce parti, seraient bientôt évanouies. Si on daign
par Yves de Chartres (P. 11. C. 14), comme faisant loi en France, est pris de S. Augustin. Il fut suivi par Philippe Auguste
r la glu et l’hameçon de la volupté, les filets de la représentation, prennent les stupides oiseaux qui viennent à eux : « Sicut
dans la crainte qu’abusant de l’amour et de l’empire qu’ils auraient pris l’un sur l’autre, ils ne se dépouillassent de leu
it mérité que les autres Actrices vinssent recevoir ses leçons, et la prendre pour modèle ; cette fée, dis-je, comme l’Auteur l
oncer à leur métier, qu’un esclave se dérober à son maître ; et s’ils prenaient la fuite, on les obligeait de revenir à leur serv
tatis infregit, minuit, elusit ». La loi, toujours grave et sérieuse, prend ici le ton de la plaisanterie, en parlant de la c
eté des Actrices, elle montre le cas qu’elle en fait. Il est juste de prendre ce ton avec des gens qui font métier de se moquer
i un témoignage non suspect de l’intérêt que l’Etat et le Roi doivent prendre à retenir dans les troupes des Comédiens des pers
dans aucun Historien du Cardinal de Richelieu ou de Louis XIII. Je la prends , sans chicaner, telle qu’elle est rapportée dans
53 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
nnés, les gens de bien en gémirent ; la plûpart s’en moquerent, & prirent occasion de jeter des brocards contre les couvens
auvreté, les mortifications d’un bon Religieux ? Quel intérêt peut-on prendre dans les démêlés ou intrigues monastiques, si on
, pleure comme un enfant, s’appuie, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’amant de sa fille, qui la déshonor
sang de sa fille. Il le souffre, il lui applaudit, il le caresse, lui prend les mains, l’appelle son fils. Quel rôle méprisab
oint nommé : Un petit moment plus tard j’étois, j’étois perdue. Il la prend lestement au pied levé & à brasse-corps. Sans
ossible ; il n’avoit pas le poignard à la main, puisqu’il vient de la prendre à brasse-corps, mais dans un fourreau. Et cet imb
été punies pour avoir manqué à la loi de la continence (on pouvoit en prendre un, sans aller fabriquer celui d’Ericie, qui n’ex
iecle, & jamais il n’a pu y avoir de Vestale qui ait été forcée à prendre , non le voile, mais les bande lettes, malgré une
roient-elles formée avant dix ans ? Et peut-on dire qu’on est forcé à prendre l’état le plus brillant & le plus agréable ?
e qui est impossible & commun à tous les états, du moins l’Eglise prend les plus grandes précautions pour les prévenir, &
lle le proverbe : Si le ciel tomboit, il y auroit bien des oiseaux de pris . Elmire & Olvide sont des noms François, &
le idée cependant donne-t-on du mariage, pour en dégoûter ? Il faut prendre un époux par devoir, non par choix, Ramper sous s
54 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
en gagnant les volontés du peuple par ce moyen. Aussi la Comédie à la prendre dans les bornes de l’innocence et de l’honnêteté
e ces lois en ont voulu condamner l’abus et non pas l’usage : et à le prendre à la rigueur le mot de Comédien n’est point expri
omme pernicieuse et contraire au bien public. Qui pourrait maintenant prendre pied sur ses autres opinions après une si monstru
s sans l’autre. Sur ce fondement qui doutera que le Gros-Guillaume ne prenne une incroyable volupté mêlée d’utilité à vider un
U désespérés de pouvoir mordre là-dessus non plus que sur le verre se prendront à l’argent que les Comédiens reçoivent, comme un
ntraire, il faudrait avouer que les Comédiens seraient infâmes, s’ils prenaient votre argent sans vous donner du plaisir, ou s’il
médecins : pouvez-vous trop payer cette médecine si agréable que vous prenez sans dégoût et sans peine ? Mais on commence à dé
que les oreilles. Mais comme ces hypocondriaques ne savent à quoi se prendre ni de quel bois faire flèche, ils estiment que la
55 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
un divertissement que les gens de bien n’approuvaient point, il en a pris une en particulier, où son adresse a supposé mill
meilleur soutien de la vertu. Mais ne m’avouera-t-on point qu’il s’y prend bien mal pour nous persuader que la véritable dév
’une raillerie que le foudre qui tombe sur ce débauché. C'est le bien prendre , en effet. Vous avez tort, M. de Molière : il fal
ination ? Et ne devraient-ils point se contenter que les vertueux n’y prennent point des mœurs pernicieuses, et qu’ils en sorten
ui eût jamais paru, et comme cet éloge nous aurait persuadés que vous preniez plaisir de découvrir à tout le monde ses perfecti
ateurs. Il est si fort ordinaire à ces messieurs les beaux esprits de prendre le méchant parti pour exercer la facilité qu’ils
son sentiment, lorsqu’il prétend que vous soyez impie, qu’il va vous prendre par un endroit où je vous trouve bien faible : il
56 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
transtulit. » Val. Max. l. 2. c. 4. dit que l'art de bouffonner ayant pris la forme des Satires, Andronicus le fit passer de
te femme ou une Nymphe, et en jouer si bien le personnage qu'on l'eût pris pour une femme, et non pas pour un homme déguisé.
ant, ce qu'on nommait Embola ou Intermèdes ; et si cet Apologiste eût pris la peine de lire les termes de Pline, ou qu'il en
té d'autres bévues qui ne sont pas seulement dignes de la peine qu'on prendrait à les censurer. Mais je ne puis omettre l'erreur
os ludos Republica sua ejecerunt. » Val. Max. l. 2. c. 6. Maxime, qui prend les Mimes pour les Comédiens, comme a fait cet Ap
mes et Pantomimes, mais il n'est pas vrai que le nom d'Histrion qu'il prend pour un Acteur de Drames, ne comprenait point cet
57 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
es Théologiens, la Sorbonne, prononcerent des censures, les Ecrivains prirent la plume, les Confesseurs redoublérent l’exactitu
uver que la comédie étoit permise. Aucun comédien devant lui, n’avoit pris le ton de Casuiste. Qui s’embarrasse de Théologie
écrit sur la comédie ; où, sans avoir murement examiné la matiere, il prit le parti de la justifier, de la maniere qu’il se
ur Huerne, & enfin du sieur Marmontel. Ces nouveaux athlétes, ont pris un ton dévot, un langage de Théologien, de casuis
objets obscénes. Qu’en général il est permis & même nécessaire de prendre des divertissemens honêtes ; mais qu’il faut être
s’embarrassant fort peu de leur conscience, ils rient des soins qu’on prend de la justifier. Le théatre a donc toujours eu co
t les comédies sont les plus licentieuses ; n’est-ce pas bien à lui à prendre le ton de dévot dans la Préface de son Tartuffe,
dévotion, en tâchant de la rendre ridicule ? Etoit-ce à la Fontaine à prendre un air de piété & de modestie, dans les tems
plus vifs regrets d’avoir composé ces mêmes ouvrages dont ils avoient pris dévotement la défense, d’autant plus croyable, qu
rieur n’avoit pas fait tant de mal, & n’en devoit plus faire, s’y prit avec plus d’adresse & de décence ; il ne se d
Poëte Victorin, comme on le voit dans le Santoliana que Dominique fit prendre pour enseigne à sa troupe. La comédie est allée e
t-on à la comédie la plus châtiée, sans avoir jetté quelques regards, pris quelque liberté, entendu quelques discours, formé
même ? N’est-on pas dupe d’une passion aveugle, si on le pense ; nous prend-t -on pour dupes, si on veut nous le faire penser ?
pions d’Hérode découvrirent le complot, & l’en avertirent. Il fit prendre les conjurés, & leur générosité, dit cet Aute
semore ejus, donec veniat qui mittendus est. De quelque maniere qu’on prenne le mot de sceptrum, par une autorité quelconque,
58 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
dans ces Spectacles, s'il fuit l'Idolâtrie ? Que dira-t-il ? Peut-il prendre plaisir à des choses criminelles, lui qui est déj
pas même permis d'avoir une pensée d'impureté : Comment donc peut-il prendre plaisir aux représentations de l'impureté, et com
sses, les éternelles, aux passagères, et les utiles aux agréables. Ne prenez point de plaisir à regarder d'autres actions que
à regarder d'autres actions que celles qui sont justes et pieuses. Ne prenez point de plaisir à entendre autre chose que ce qu
ignements de Dieu. Si vous vous plaisez donc aux chants et aux vers ; prenez plaisir à chanter, et à entendre chanter les loua
59 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
rit de la religion ? On a beau les déguiser par la sainteté du sujet, pris dans l’Écriture, & la piété des sentimens de
s les jours les pieces de Moliere & de ses contemporains ? ne les prend -on pas pour des modelles achevés, dont il est glo
s Acteurs portoient les habits de ceux qu’ils jouoient, comme Moliere prit ceux de M. Pourceaugnac. Ils firent des masques q
its. Ce sont des espèces & des branches de la médisance. Elles en prirent , dit Horace, jusqu’à la mesure des vers : Archilo
at cynique, monté sur le ton de la causticité, par l’esprit qu’il y a pris . Qu’il est habile & fécond à saisir, à invent
prêcher, l’Évangile aura beau enseigner la charité, tandis qu’on ira prendre au théatre des leçons de moquerie, des modelles d
té ; mais ils font des plaies profondes à la plûpart des hommes. Sans prendre ici le ton de Prédicateur, est-il douteux que la
étrit ; un tyran, s’il opprime le foible ; un insolent, s’il ose s’en prendre à son supérieur. Ce sont les motifs les plus crim
Ce ton de causticité, qui est le ton du siecle, & que le siecle a pris au théatre, est celui de l’impiété regnante. La r
ns des Écritures, en un mot toute la religion. Voilà la tournure qu’a pris l’irréligion dans tous les esprits depuis que l’é
aiguiser leur langue & tailler leur plume, puiser le fiel, & prendre la tournure qu’ils vont follement mettre en œuvre
60 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
e critique de son écrit contre la Comédie a A Madame de La F.b Je prendrai , Madame, la liberté d’appeler de votre critique,
non que ces écrits n’ayant jamais été faits pour être imprimés, on en prit le dessein à la hâte par les raisons que l’on a m
ons qui pourraient dissiper cette impression. Ainsi je n’hésite pas à prendre le parti du retranchement, et je ne vous ai marqu
j’abandonnerai tout le livre à la plus injuste censure, plutôt que de prendre de la peine à le défendre. Sap. 2. 12. a. [NDE]
61 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
r : je m’addresserai à lui, pour le remercier, qu’il vous a inspiré à prendre ce soin pour mon salut : & puisque vous m’ave
i le plaisir de vous annoncer, que vôtre Lettre à eu bon effét : j’ai pris la liberté, de la faire voir à mes amies Mesdames
lement touchées. L’Auteur de la lettre nous auroit obligées, s’il eut pris la peine de nous dire, si les personnes, tels qu’
62 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
à abandonner la résolution qu’elles avaient formée d’y aller, feront prendre à quelques autres la résolution de ne jamais y al
i redoutable, nous aurions la consolation de ne pas avoir inutilement pris en main les foudres dont Jésus-Christ arme ses mi
ns la version utilisée, il manquait les pages 3 à 5, qui ont donc été prises dans une version d’un format différent. C’est la
63 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
oi. Il avoit reçu du Pape ce glorieux titre. Les Rois d’Angleterre le prennent , quoique ennemis de l’Eglise qui le leur a donné.
ermie sur le trône par la mort de Cathérine d’Aragon, dont elle avoit pris la place, qu’elle en fut honteusement précipitée.
ce, qu’elle en fut honteusement précipitée. L’inconstance du Roi, qui prit du goût pour une autre, prépara sa disgrace. Il v
qu’Elizabeth appeloit divin, s’est envolé avec Astrée. La débauche a pris sa place ; il est devenu inutile. Acte V. Son El
ndit l’énergie de ce mot, & comme elle en sentoit la vérité, elle prit le parti d’en plaisanter. La jalousie & l’éta
t de brillans écussons, ils se donnent des généalogies illustres, ils prennent des noms de terres, ou, ce qui est plus risible,
harangues de la galanterie & des éloges de ses graces. On les eût pris pour les messagers des amans. Ils lui faisoient l
. Le Parlement n’en étoit pas la dupe. Il faut, disoient les Milords, prendre des précautions. La Reine, qui aime le faste, y p
graces & ses habits superbes. Toute la Cour fut aussi obligée de prendre des chevaux, & de faire suivre les carosses à
us indecent, mais la peignit fort belle. Il exposa son tableau, & prit la fuite. Ses sujets, pleins de zele, vouloient b
n prison. Ils nierent tout sans doute dans leur interrogatoire, & prirent la défense l’un de l’autre avec plus de chaleur q
elle amore humano. Les Virginiens, pour faire honneur à leur nom, le prennent dans le premier sens. Les Européens ont la malice
, le prennent dans le premier sens. Les Européens ont la malice de le prendre dans le second, & de renvoyer son amour Angél
ur lui. On employa d’autres traits que les fleches de l’amour. Il fut pris les armes à la main par des gens qui n’étoient pa
ce qu’elle voudroit dans la Religion comme dans l’Etat . C’étoit s’y prendre un peu tard. Elle avoit raison de dire : Je pourr
trice, qu’il alla visiter à Londres. Elle courut au devant de lui, le prend dans son carosse, seule avec lui. Pendant son sej
’amante le langage qu’elle eût voulu prêter à ses levres. Elle laissa prendre sur l’original bien des privautés que le Prince p
’aimez autant que vous le faites paroître, soyez persuadé que je n’ai pris , ni ne prendrai aucune part aux affaires, que pou
t que vous le faites paroître, soyez persuadé que je n’ai pris, ni ne prendrai aucune part aux affaires, que pour votre gloire.
redoutables qui allarment, la mere du héros qui le traverse. Il veut prendre la fuite, on l’arrête ; on excite des troubles po
rain ; & aussi-tôt on lui offre son trône & son cœur. Il veut prendre possession de ses Etats, & ses sujets ne veul
aëton, & le laissent tomber. Ils sont si bien cachés, qu’on les a pris pour de l’amour, & la pruderie, pour de la vi
64 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
cru que le premier devoir d’un écrivain qui parle de Vénus, est d’en prendre le langage & les graces. Il est difficile de
s chanteurs, pour en faire une recrue & les amener en Saxe. Il en prit à Venise, à Rome ? à Naples, à Milan, & fit d
xécuter, ni aucune musique de sa façon, dans les églises. Le musicien prit condamnation pour son chœur qui ne parut plus : m
ste scène. D’une action scandaleuse, donne une scène au public, il se prend toujours en mauvaise part. Il y a une opposition
nce du public. Le mot farce n’a pas une si brillante origine : il est pris d’un terme de cuisine. La farce, dit Ménage, est
voulu faire une antithese : le premier membre est faux, Corneille n’a pris ni le ciel païen, ce ne sont point les dieux qu’i
amp; de Théodore : mais en ce cas, Racine par Esther & Athalie, a pris aussi le ciel. Il peut se jetter dans l’enfer, le
ire bonne chere ; & ces messieurs ayant trouvé le vin bon, ils en prirent tant qu’ils eurent besoin d’aller reposer . C’est
istrat, en marchand, &c. Je l’ai vu déguisé en fripier : il avoit pris dans la rue des Fripiers une boutique pleine de v
e le crut pas, & on alloit condamner le sorcier au feu. M. Dumont prit alors un grand sérieux & leur-dit : Parmi ce
seront offensés. & vous seront de mauvaises affaires : on ne peut prendre trop de précautions pour ne se pas brouiller avec
inq ans avant Mariamne, que la cinquantaine est passée, qu’il s’y est pris trop tard pour la solemniser. Quel dommage ! quel
& les bons aux méchans, qu’ils corrigeroient : ils ont besoin de prendre une autre tournure, & repaîtrir leur caracter
cture ne leur eût appris. Ils perdent le train de leurs études, & prennent du goût pour la dissipation ; & cet inconvéni
acine, Baron, sont três-rares. Il faut s’identifier avec son rôle, en prendre fortement les motifs, les passions, les allures,
ant respecte un chien & un âne, se forme à son école, & qu’il prenne pour vrai ce qui n’est pas même vraisemblable, ou
contre la nature & l’état des choses qu’il connoît le mieux ! il prendra pour regle ce qu’a dit un âne qui ne fait que bra
de vertu à un enfant, ne l’a corrigé d’aucun vice. Un homme fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont, en rit d’abord,
e scaramouches. Moliere, qui connoissoit le théatre italien, & en prit des scènes entieres, crut bien peindre un hypocri
il s’est approprié, ce seroit le geai de la fable. Il peut même avoir pris ce mot dans le patois de Languedoc, où il est com
eux. & dans le fonds, & dans la maniere de les rendre. Il est pris dans les contes de Lafontaine, qui a tout puisé d
e marche qu’en carrosse avec une belle livrée. Comme Son Excellence a pris les plus grands airs auprès du Ministre maroquin,
65 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
Secondement, l’appareil ou la manière dont on les joue. La matière se prend , ou de l’Ecriture Sainte ; ou de quelques Auteur
émonial, il est certain, qu’il n’appartenait qu’aux Juifs, et qu’il a pris fin par la venue de Jésus Christ, et que les Chré
ont appert, que la défense est encore plus rigoureuse, que nous ne la prenons , la restreignant seulement aux vêtements ; au lie
ce qu’elle avait, que Dieu l’y préserverait de toute souillure ; elle prit les habits d’un soldat en ce lieu-là, pour en sor
ne Pelagia d’AntiocheVolaterran. bj , que quelques-uns écrivent avoir pris l’habit d’un homme, pour s’enfermer dans des Mona
et monstrueuses conséquences, que l’on en pourrait tirer, s’il était pris pour Cérémonial ; Aussi n’y eut-il jamais homme d
our Cérémonial ; Aussi n’y eut-il jamais homme de bon sens, qui l’ait pris pour tel : Et les anciens qui cherchent des allég
e, qu’en l’accoutrement de l’un et de l’autre : Sur quoi quelques-uns prennent occasion de blâmer les Amazones, et les femmes d’
la raison se laisse aller à la sensualité ; et au contraire, la femme prend l’habit d’homme, quand la sensualité est surmonté
raison : Mais par ce moyen, il serait seulement défendu à l’homme, de prendre l’habit de femme ; et non à la femme, de prendre
éfendu à l’homme, de prendre l’habit de femme ; et non à la femme, de prendre celui d’homme, contre l’intention du Législateur,
les Avocats des Bateleurs : Si, disent-ils, ce Commandement doit être pris à la lettre ; Il ne serait donc pas permis, en ca
e s’ensuit pas, qu’on le doive faire sans cesse (comme les Euchitesbv prenaient ce dernierbw,) mais quand l’occasion le requiert 
de la cuisine infernale. Je m’en rapporte à leur conscience, s’ils ne prennent mille fois plus de plaisir à voir une farce, qu’à
ntrée, ne lui feront jamais une telle ouverture, quelque masque qu’il prenne , en quelque façon qu’il se déguise. Si quelqu’un
les vices se glissent plus aisément ès esprits par le plaisir qu’on y prend  ; et que l’on ne revient jamais avec les mêmes mœ
entends que déjà quelqu’un a répondu en gros, à tous ces témoignages, pris des Païens ; Puisque les Païens condamnaient ces
lis d’oubliance ; ce ne sont plus crimes, ils deviennent exemples. On prend plaisir par les vilains enseignements de ces joue
xécration ; et que tout ainsi, qu ’il y est offens é, que le Diable y prend aussi plaisir : Que nul ne peut vanter de servir
it généralement tous hypocrites, et toute hypocrisie ; (car ces mots, pris en leur propre et naïve signification, signifient
acteurs. m. [NDE] leur est contraire. o. [NDE] comprendre : si on prend le sujet de la pièce dans l’Ecriture Sainte… q.
e incertaine (entre le IXe et le XIIe s.) dont le titre a souvent été pris pour celui de son auteur, Trithemius (Johann von
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
enchantent, séduisent ; mais il est encore des gens respectables qui prennent le parti de la modestie outragée, qui détestent t
vicieux qu’il soit, il veut qu’on le ménage, & qu’on feigne de le prendre pour ce qu’il n’est pas ; il se révolte quand on
es humaines ? Je crains bien que les sévères censeurs du Théâtre n’en prennent occasion de crier de nouveau contre ceux qui comp
es mêmes termes d’une ancienne traduction. « La déclectation que l’on prend en chose lascive est vicieuse & approchante d
ans son tête-à-tête avec la douce, la commode Laurette, lorsqu’il est pris sur le fait. « J’éxamine sa main. — ma main ! — s
r à Alberti ces mots pleins de délicatesse ; Ne vous retenez pas, Et prenez vos ébats. Que penserait-on d’une jeune personne
’est ce qui ignore le Conte de la Fontaine dont le sujet de Mazet est pris mot-à-mot ? Or une semblable Pièce peut-elle remp
s choses ? C’est Dame Gertrude qui s’emporte contre Nuto, parce qu’il prend congé d’elle : Mais tu fais bien, Et tu te rends
nt, Plus j’amusais la folette ; Vous en auriez fait autant. Un baiser pris doucement Fâcha d’abord la pauvrette, Un second p
rlis en se glissant la nuit dans un jardin ? est-il naturel qu’on s’y prenne de la sorte pour venir voir une fille à qui l’on
ne, la tendre, la naïve Isabelle, tient ce discours à Dorlis, qu’elle prend , il est vrai, pour un esprit Aérien. « Votre imag
rrière la toile ? Aucun Spectacle Français ne s’était encore avisé de prendre une telle licence. Puisque on la tolère, que ne d
67 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
. 1. Annal.). Quels exemples ne verraient-ils pas, quels principes ne prendraient -ils pas en si mauvaise compagnie ? Qu’aurait pens
is des représentations, leur donnait chaque fois une somme notable, à prendre , il est vrai, sur les amendes et confiscations, p
ement, qui d’abord faisaient tout leur ouvrage, ne pouvant y suffire, prirent des Clercs, pour les aider, c’est-à-dire des jeun
e où ils s’instruiraient de la procédure et se rendraient capables de prendre dans la suite des offices. Philippe le Bel goûta
de sage et d’honnête dans ces amusements. Le Roi ni le Parlement n’en prirent aucun ombrage, ils avaient même quelquefois la bo
dit ses vérités, et qu’on le crût assez bon et populaire pour pouvoir prendre la liberté de les lui dire. Ces excès de licence
s révolutions, des séparations, des réunions avec d’autres troupes, a pris enfin l’état fixe où nous la voyons aujourd’hui.
ants que lui ils ne disputeront pas la préférence au beau sexe, il ne prend que trois Actrices, parce qu’il n’y a que trois g
ligion doivent à l’envi former l’éloge de cette femme forte qui seule prend en main la défense du citoyen fidèle. Elle nous f
’Actrice, qui la portent à rompre des fers que les seuls préjugés ont pris soin de forger. On ajoute que l’Eglise ne peut qu
rté à en faire un prompt examen avec plusieurs de nos confrères, et à prendre l’avis de l’Ordre dans une assemblée générale, qu
il y a plusieurs jours, s’ils n’avaient été instruits des mesures que prenaient à ce sujet ceux qui se dévouent sous les yeux de
68 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
on auroit confié le soin d’un malade ; & qui au lieu de lui faire prendre des remedes propres à le soulager, lui accorderoi
ofession de pieté, nous nous y trouvons ? Les personnes sur qui on ne prend point d’exemples, ne sont guéres coupables que de
pas la force de résister aux mauvais exemples. Quelque soin que l’on prenne de separer de la Comedie & des Romans, les im
ertissemens dangereux à notre innocence. La nécessité où l’on est de prendre quelque sorte de divertissement & de relâche,
e nous avons de délasser notre esprit, ne nous permet pas non plus de prendre des divertissemens dommageables à notre ame, &
rechercher le divertissement pour le divertissement, & ne peut en prendre que par nécessité ; c’est à dire, qu’il ne peut e
ne peut en prendre que par nécessité ; c’est à dire, qu’il ne peut en prendre que pour délasser son esprit, & reprendre ses
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
des grands abus du théatre ; c’est l’empire souverain qu’on a laissé prendre aux comédiens, sur les auteurs & sur les piéc
avec transport. Ce n’est pas tout-à-fait aux auteurs qu’il faut s’en prendre , si l’amour doit jouer le grand rôle dans tous no
ur soit plus libertine que sa piéce. Se familiariser, vivre avec eux, prendre leur ton, adopter leurs principes, imiter leurs d
diens sont des gens à talens, gens d’esprit & de goût. On ne peut prendre de meilleurs guides. C’est une sorte de nécessité
passion qu’un acteur peut bien rendre son rôle : Et où peut-il avoir pris son esprit, ces lumieres, ce goût épuré, ces sent
imens tout-à-fait opposés à l’idée qu’on a des vrais talens. Qu’on ne prenne pas le change, l’accueil, les caresses dont on le
jettent la dénomination de Troupe, qui leur fut toujours donnée, pour prendre celle de Compagnie : à ce nom avilissant, bien di
70 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
ne audience, l’inflexible Charles refuse constamment de la voir. Elle prend le parti de se trouver sur son chemin, dans les f
& le plus grand danger de la guerre, le Czar & Auguste, pour prendre de concert leurs mesures, convinrent d’une entrev
quand allant à Varsovie, il déclare à la République de Pologne, qu’il prend la qualité de Protecteur du Royaume, comme Cromve
urent dressés dans toutes les rues de Moscou, les pieces d’artillerie prises sur les Suédois y furent traînées, les drapeaux,
nitions & des milliers de soldats captifs & désarmés. Le Czar prit goût aux triomphes. Quelque-temps après, ayant re
bourg, suivi de la flotte victorieuse & des vaisseaux qu’il avoit pris . Toute l’artillerie des vaisseaux & de la vil
: il s’avisa d’envoyer à Constantinople une brillante ambassade, pour prendre dans les formes congé du Sultan. Mais comment fou
71 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
ont toujours de loisir à ce faire, ou rien qui vaille, ou bien ils le prennent très volontiers. Les fêtes de l’Eglise qui avaien
t ès jours du Sabbat. Mais au lieu desdites bonnes œuvres, les hommes prennent plutôt les mauvaises appartenances aux fausses re
dépendent du diable, comme dit ici monsieur Saint Pierre en ces mots pris de Saint ClémentSaint Clément, livre 4 des Recogn
pas obscurité et non splendeur ? Je hais et rejette vos fêtes, je ne prendrai point, je ne recevrai point l’odeur de vos assemb
u et récréation honnête n’est pas guère moins nécessaireab. Aucuns le prennent à se promener, les autres à deviser et à rire hon
ir et non pas si souvent, parce qu’il n’est pas tant nécessaire. J’ai pris occasion au sermon de monsieur Saint Augustin de
oncision (qui est le premier jour de l’an) les leçons de matines sont prises d’une Homélie de Maximeah anciennement Evêque de
72 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
puisqu’il n’y a presque plus de ridicule dans la Société. Mais qu’ils prennent une idée plus juste de leur art, & ils trouve
e comique ; mais j’espere que le Lecteur me pardonnera aisément de ne prendre que Moliere pour exemple. Car outre que l’examen
forte raison, par rapport aux autres Auteurs comiques qui l’ont tous pris pour leur modele. Il s’agit donc d’examiner quell
ntes, des Précieuses ridicules, du Bourgeois gentil-homme, &c. Je prends d’abord la Comédie de l’Avare, & je demande q
omper les hommes, toute sa conduite est un tissu d’horreurs. Orgon le prend chez lui & le nourrit gratuitement : que fait
tres : on y verroit la vertu, la probité, la franchise sans cesse aux prises avec l’air du jour, le ton & les manieres à l
73 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
lle a été la surprise de tous les gens de bien, de voir un Théologien prendre un parti pour lequel un homme du monde aurait eu
; la qualité ne sied pas si mal à un fauteur de la Comédie. On aurait pris patience ; mais on l’a perdue quand on a vu qu’il
iens Pères n’aient déclamé contre la Comédie de leur temps, vous avez pris le parti de les expliquer, et de faire voir que c
ître au commencement de votre Lettre page 2 « du parti que vous devez prendre dans l’opposition que vous trouvez entre les Conc
’en peut disconvenir. Il faut distinguer ces Spectacles, et vous avez pris grand soin de les confondre ; cela vous était de
son Livre De la Nature des Dieux ; cependant voyez les tours qu’il a pris pour combattre la pluralité des Dieux, et ses mén
rement à Saint Cyprien : (je n’examine pas ici si c’est à faux.) Il y prend encore plus de soin d’en distinguer les différent
l’esprit par le moyen du Jeu, et les précautions qu’il veut que l’on prenne en se le procurant, ou en le donnant. La première
iste, que Saint Thomas rapporte dans le corps de l’article 2. Ainsi à prendre cette première condition à la rigueur, il faudra
d’autre but, soit en jouant, soit en y assistant, que de donner ou de prendre quelque soulagement pour le corps ou pour l’espri
tables que vous avez posés, selon vous les Comédies de leur nature et prises en elles-mêmes indépendamment de toute circonstan
aints qu’ils sont, leur deviennent défendus par le scandale qu’ils en prennent mal à propos. « Diabolo artifice ex sanctis in il
marqué les paragraphes de Saint Antonin par deux § ensemble, il les a pris pour des sessions ou des séances, et de peur de s
spécieux. La première condition que Saint Thomas exige, est que l’on prenne le divertissement du Jeu ou de la Comédie, pour l
ence que la Comédie leur a souvent été une pierre d’achoppement elles prennent toute sorte de mesures et de précaution pour n’y
me condition que ce Docteur demande, est que dans le plaisir que l’on prend ou que l’on donne, on ne dise rien d’injurieux à
omas exige. La quatrième précaution est, que dans le plaisir que l’on prend au Jeu ou à la Comédie, on ne dissipe pas entière
lequel on est infailliblement vaincu dès que les passions dominent et prennent le dessus. Les Stoïciens ont travaillé inutilemen
elle les excitait quelquefois, ce n’était que par hasard : et moi je prends le contre-pied, et je dis que si la Comédie dans
gné son cœur, il faut qu’elle en meure : ainsi cette jeune personne a pris plaisir à la Comédie. En voilà assez, elle a été
uand il lui en a une fois donné l’envie, qu’elle y a été, qu’elle y a pris goût, le reste ne coûte plus rien au corrupteur,
uer à l’Opéra. Après avoir donc dit à son ami que la femme qu’il doit prendre , dont il lui vante la vertu, ne sera pas sans dou
sein. C’est pourquoi on est surpris avec raison, que quelque soin que prennent les Prédicateurs de détruire le Vice, ils y réuss
a Pièce sérieuse, où l’on voit souvent les hommes changer d’habit, et prendre celui des femmes pour les mieux contrefaire, et p
r d’habit, et prendre celui des femmes pour les mieux contrefaire, et prendre des libertés qui ne conviendraient pas à une femm
dans ses habits d’une Bourgeoise ? Mais dès que la Bourgeoise voudra prendre les habits d’une Dame de qualité, ces mêmes habit
cateurs déclament avec violence contre le luxe et l’intempérance, ils prennent grand soin de distinguer ce qui est luxe, et ce q
est intempérance et ce qui ne l’est pas, et vous n’en avez pas moins pris de le confondre. Ce n’est que dans la confusion q
Ne dites donc plus que « puisqu’on s’est radouci sur le luxe, on doit prendre quelque juste tempérament de la Comédie ». Vous s
ce de vos propres sentiments, et du désir que vous témoignez que l’on prenne à l’égard de la Comédie, le même tempérament que
égard de la Comédie, le même tempérament que vous supposez que l’on a pris par rapport au luxe et à l’intempérance. Mais com
ne vous est pas difficile d’en connaître. Mais combien en voit-on qui prennent la qualité de Docteurs, et qui se piquent de l’êt
n ; et j’ai remarqué au contraire, que ceux qui ne sont pas Docteurs, prennent ordinairement le parti de mépriser cette qualité,
vez voulu justifier, n’est pas un plaisir que l’on donne, ou que l’on prenne précisément pour procurer quelque soulagement au
sir ; il n’y aura point de lieu dans lequel on puisse le donner ou le prendre , et personne enfin ne pourra être excusé de l’avo
endre, et personne enfin ne pourra être excusé de l’avoir ou donné ou pris . Vous voyez par là, qu’il n’est pas fort nécessai
nt leurs yeux de toute sorte de Spectacles, vous êtes trop injuste de prendre cette manière de parler si fort à la lettre, à mo
omédie. Ainsi toutes vos précautions sont inutiles et quand on ne les prendrait pas, il n y aurait ni plus, ni moins de mal. Puis
gien, c’est la comparaison que vous faites page 55, du repos que l’on prend les Dimanches à la Comédie, avec celui que Dieu p
repos que l’on prend les Dimanches à la Comédie, avec celui que Dieu prit le septième jour. Qui croirait, à moins que de le
ont jamais comparé le repos que les Chrétiens de leur temps pouvaient prendre aux Spectacles, à celui que Dieu prit le septième
iens de leur temps pouvaient prendre aux Spectacles, à celui que Dieu prit le septième jour. Le Dimanche est un jour consacr
bsolument à Dieu par une application continuelle, au moins ne doit-on prendre que les divertissements nécessaires pour délasser
ans ces jours consacrés à Dieu vont à la Comédie, où ils ne sauraient prendre le repos du Seigneur : et quelque soulagement qu’
danger. On aurait trouvé ce renversement étrange. Quoi ! un Religieux prendre le parti de la Comédie, pendant qu’un Prince du S
re aveuglement ? Je ne vois pas quelles raisons vous ont pu engager à prendre un si méchant parti. Ni l’importunité d’un ami, n
74 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
leux, & mal écrits, intitulé le Philosophe amoureux, où le vice a pris pour texte, raconté & commenté à sa maniere,
ien avantageuse de lui-même, en rapportant la traduction de ces vers, pris de la tragédie de Corneille, sur la mort de Pompé
l’autorité Ecclesiastique ne suffit pas pour une défense absolue, il prit un tour, il profita de l’autorité que lui donnoit
déterminer. La Grace enfin opéra, le prisonnier d’abord involontaire, prit son parti, se condamna à la même pénitence, &
é du feu Evêque, & les intrigues de sa Cour. Le nouvel Evêque n’y prend aucun intérêt ; on a gagné une douzaine de Chanoi
ont toujours fait payer à l’entrée : depuis une troupe de comédiens a pris la place de la société, & la générosité, la n
héatres ; mais reçus avec enthousiasme, ils se sont évertués, ils ont pris , l’essor, par une noble émulation, & ont essa
e espece de schisme, le cri de la foi s’est fait entendre, la vertu à pris l’allarme, les vieillards, les gens sages, les ge
illeux, les femmes galantes, ceux qui se piquent d’être le monde, ont pris hautement sa défense. Les Prédicateurs ont tonné
ais d’Imprimeur à Figeac, il falut écrire ; mais malgré le soin qu’on prit de déguiser l’écriture, on crut connoître la main
les nations de la terre, de Pekin à Gibraltar ces femmes auroient été prises pour des foles, on les auroient enfermées ; mais
gouvernement ; ils ont mis la couronne sur la tête des Dames, ils ont pris la quenouille. On craignoit d’abord que le Chapit
ns & l’arrêt ; mais le Chapitre & le Sénéchal qui venoient de prendre les leçons de Thatie, ont baisé humblement la bel
75 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
forces donner une origine sacrée au théatre : La poësie dramatique a pris sa source dans la religion ; les Philosophes, les
r avec les Actrices, au jeu, en circulant de maison en maison. Qu’ils prennent une profession, qu’ils se marient, qu’ils remplis
Paris sont des gens de province qui viennent y chercher le bon air, y prennent la corruption, & retournent infecter leur pay
aris ; il a fait sa fortune à l’opéra. Il vient souvent dans son pays prendre les eaux, & voir sa famille à qui il fait du
la traiter & la combattre, & personne n’empêche un Auteur de prendre une action vertueuse pour le sujet de ses pieces.
les belles compagnies. Une Actrice auroit grand tort sans doute de le prendre sur ce ton, & un Auteur d’avoir la foiblesse
avouer davantage que d’y aller tous les jours y dépenser son bien, en prendre le goût, le langage, l’esprit, &c. ? Le nouve
ant de Conférences des Religieux de la Trape ; les jeunes gens vont y prendre l’habit ; les Grands vont se remplir de la morale
omains, vous rejetâtes avec indignation cet infortuné, lorsqu’il vint prendre son rang parmi vous, que diriez-vous de notre sie
pour le rehabiliter. Il monta ensuite au rang des Chevaliers, pour y prendre sa place. Ceux-ci, qui étoient fort serrés, &
dit poliment : Je vous ferois place, si j’étois moins serré. Laberius prit cette politesse pour une malice (peut-être c’en é
gnifiquement : l’Acteur y va quelquefois ramasser les bribes, mais il prend sa revanche sur les grâces de l’Actrice. Il faut
Le Sénéchal, peu accoutumé à prononcer sur les affaires des Princes, prit le parti de ne rien juger, & d’appointer à ba
76 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
s’enivrer et médire dans les cercles ; et que l’agréable vie de Paris prendrait à Genève la place de l’ancienne simplicité. M. Ro
ntuitu beat ; encore, selon notre faible manière de concevoir, a-t-il pris plaisir à se répandre. « Les spectacles sont fait
; ils en ont consulté les mœurs et le goût ; c’est-à-dire, qu’ils ont pris dans l’opinion de leur siècle les moyens de l’aff
héâtre… L’opinion n’en dépend point… Et quant au plaisir qu’on y peut prendre , tout son effet est de nous y ramener plus souven
rsqu’abandonnant les deux premiers genres, il y a substitué celui qui prend sa force pathétique et morale dans le combat des
r, Agamemnon immoler sa fille, Oreste égorger sa mère. 2°. Au lieu de prendre l’inutile soin de cacher au Peuple la possibilité
tre moins froid et plus pressant. On a vu comment M. Rousseau s’y est pris pour nous prouver que la Tragédie allume en nous
ent la vertu pour elle-même. Il faudrait, s’il est permis de le dire, prendre la fleur de l’espèce humaine pour en former une R
en former une République qui serait peu nombreuse encore. La comédie prend les hommes tels qu’ils sont partout, et à Genève
présent si le comique remplit son objet, et d’abord avec M. Rousseau, prenons pour exemple Molière. « Qui peut disconvenir que
ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt… Examinez le comique de cet Auteur, vous
des mœurs, Molière s’est donc attaché à la seule qui soit utile. Il a pris des gens de bien, faibles, crédules, entêtés, con
rer ? Lui qui savait si bien nuancer les caractères, a-t-il seulement pris soin de rendre cette coquette séduisante, et son
et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lequel il a pris ses caractères comiques, et dont il a distribué l
tous les lieux et de tous les temps, c’est-à-dire, à la malignité qui prend sa source dans l’amour-propre, et rendre le Cense
, un être surnaturel qui aime tous les hommes, excepté lui seul ; qui prend feu sur les injustices qu’ils éprouvent, et qui e
ois ; mais enfin l’homme est toujours homme. Molière a donc très bien pris , je ne dis pas le caractère idéal, mais le caract
si Molière eût voulu mettre un tel personnage sur la scène, il l’eût pris au fond des forêts. Il est inutile de donner au t
développer les vices, et à mettre le ridicule en jeu ; la comédie l’a pris dans la peinture de la vie commune, tantôt pour o
coutées d’un honnête homme, mais est-ce d’elles en général qu’il doit prendre conseil, et n’y aurait-il aucun moyen d’honorer l
’y aurait-il aucun moyen d’honorer leur sexe sans avilir le nôtre ? » Prendre conseil d’une femme, c’est avilir notre sexe ! Il
est facile de faire la satire de nos mœurs ; et cent exemples vicieux pris sur un million de citoyens, feraient un tableau é
pigeons. « La blanche colombe va suivant pas à pas son bien-aimé, et prend chasse elle-même aussitôt qu’il se retourne. Rest
mbéciles spectateurs vont, dites-vous apprendre d’elles ce qu’ils ont pris soin de leur dicter. » Et à qui, Monsieur, n’a-t-
l’air peut tirer à conséquence. Que M. Rousseau nous dise donc s’il a pris cette opinion dans l’étude de l’organisation phys
s ce nom sans doute vous comprenez la femme. « Ce sexe hors d’état de prendre notre manière de vivre trop pénible pour lui, nou
e prendre notre manière de vivre trop pénible pour lui, nous force de prendre la sienne trop molle pour nous. » Voilà le danger
tel, est-ce au théâtre, est-ce à la nature qu’un Philosophe doit s’en prendre  ? M. Rousseau ne leur en fait-il pas un crime ; e
pour avoir appris au spectacle à discerner le véritable ? Comment s’y prendrait M. Rousseau lui-même pour éclairer un jeune homme
a de force, et moins par conséquent le vice lui-même aura d’attraits. Prenez un jeune débauché au dénouement de l’Enfant Prodi
issez-nous désirer qu’à Paris le sentiment le plus doux de la nature, prenne la place de la coquetterie et du libertinage. Les
on le pensait réellement, d’oublier enfin sa propre place, à force de prendre celle d’autrui. » Et à votre avis, Monsieur, qu’e
nts. Cet art est honnête, selon vos principes ; mais comme je ne vous prends pas au mot, j’avoue qu’un bon Comédien sans mœurs
spendieux que lucratif, n’auront-ils jamais de distraction utile ? Ne prendront -ils jamais la bourse d’un fils prodigue, ou d’un
influe encore moins par conséquent sur son caractère habituel. L’âme prend , à la longue, une teinture des affections vertueu
amment plus vicieux que nous, c’est à leur état qu’on a droit de s’en prendre . M. Rousseau prend la chose à rebours, et de la h
ue nous, c’est à leur état qu’on a droit de s’en prendre. M. Rousseau prend la chose à rebours, et de la honte attachée à l’é
devant toute la Grèce assemblée. Il nous dispensera, je l’espère, de prendre tout cela pour des raisons ; et s’il veut bien se
secours, c’est l’abandonner à lui-même. Heureusement les Comédiens ne prennent pas tous à la lettre cet abandon désespérant : au
ssentiel, si j’ai pu lui persuader que ces idées affligeantes qu’il a prises pour la vérité, n’en étaient que de vains fantôme
eu près la même chose, lorsqu’on lui fit entendre que Molière l’avait pris pour modèle en faisant la fameuse Comédie du Misa
77 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
l’âme craintive Je ne veux sonder cette rive, La nature du vrai j’ai pris , A dépeindre et tracer l’histoire, Dont la vérité
te propose La course en un mont ou un val, Ou qu’un genêt tu veuilles prendre , Tu nous fais revoir Alexandre Qui redompte encor
re en prose et en vers. Puis laissant la Mathématique, Pour repos tu prends la Musique, Et redonnant la vie aux Airs, Aussitô
78 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
uait à Amsterdam en 1772, la Fille mal gardée et le Déserteur, le feu prit à une ficelle tombée sur un lampion. Cette flamme
oudres : pendant qu’on jouait la comédie dans la salle du bal, le feu prit à de la poudre qu’un épicier avait imprudemment m
de Boissy, op. cit., vol. 1, p. 454. bn. [NDE} Tout ce chapitre est pris , avec quelques modifications, de Desprez de Boiss
79 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
la grâce de m’écrire, je n’ai autre chose à y répondre que ce que je pris la liberté de vous dire à Saint-Cloud. Toutes les
ue sous le nom de Germanicus elle eut un succès considérable. J’avais pris cependant toutes les précautions possibles pour f
tant de fois pour remplir mes projets J’ai trouvé de grands Noms, et pris d’heureux Sujets, Comme Andromaque, Oédipe, Iphig
s quoique Bajazet justifie un tel choix Ce sont des libertés qu’on ne prend qu’une fois ; Et de quelques Talents dont le Ciel
aurez pas de peine à reconnaître quand vous saurez qu’ils me viennent prendre pour aller à Berny, m’arrachent la plume des main
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
que affaire est de ne rien faire ; l’unique soin, celui de n’en point prendre  ; l’unique occupation, celle de tromper leur ennu
bien plus que celui de la vertuai ? Comme les poètes savent qu’on ne prendrait point de plaisir à voir représenter des actions p
s passions qui triomphent sur le théâtre ; c’est toujours le cœur qui prend le plus de part aux spectacles ; il en est même p
ntation, si on se sent plus fortement ému par le vif intérêt que l’on prend à l’action ; si on se sent transporté sur le lieu
s le pathétique et la terreur dont elles sont remplies. « Le théâtre prend les mœurs de la nation, et contribue à son tour à
81 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
des Spectacles est directement contraire. Les hommes et les femmes y prennent au premier coup d’œil l’amour le plus vif l’un po
ce sont même les Héros et les Héroïnes : les Amants et les Maîtresses prennent , pour parvenir à s’épouser, la même route qu’ils
Maîtresses prennent, pour parvenir à s’épouser, la même route qu’ils prendraient , s’ils se proposaient une action criminelle. Suiv
eurs parents. Est-ce ainsi que l’on se conduit dans la Comédie ? On y prend tout le contrepied : les démarches les plus hasar
t sacrifiés. Les pères traversés dans leur passion par leurs enfants, prennent contre eux des sentiments de haine : les fils, de
82 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
ires ? Soyez moins dissipés, vous en trouverez pour tout. Un Comédien prend le plus grand plaisir qu’il puisse goûter en trav
toujours assez de momens de repos. D’ailleurs on sçait que vous n’en prenez qu’à votre aise ; que vous n’êtes pas gens à vous
tes qu’il a fait naître ; enfin tout Paris en est occupé. Si la piéce prend , la joie, les jugemens, les critiques, tout redou
83 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
isse soixante mille livres ; on craignit que le Contrôleur Général ne prît cet argent pour les besoins de l’Etat. Employons-
nocence est très-rare & tres-difficile à conserver ; il faut donc prendre les plus grandes précautions, fuite des occasions
rtant certain dans le christianisme que toutes les libertés qu’on ose prendre , toutes les pensées qu’on se permet, sont de vrai
t le mal & le rendroit incurable. Quel Médecin qui voudroit faire prendre toute sorte de remedes pour connoître le tempéram
’en sauroit pas pour cela danser, ni chanter, ni déclamer. Il faut en prendre des leçons particulieres. Les pieces de College s
fférent. Ce n’est plus le même homme, il est difficile que pour avoir pris cette habitude, dont on se fait un mérite, on ne
ne, coquet en France, furieux en Angleterre. Tout se naturalise & prend le goût du terroir. Ces passions portées à la bru
; & ce ne sont ni ces personnes, ni du moins ces temps qu’il faut prendre pour modele, les plus grands hommes sont alors de
gouvernement de le soupçonner de pareilles allarmes, & lui faire prendre de pareilles précautions. Ce n’est pas ainsi que
blic, & lui promet des merveilles, & on ne peut pas mieux s’y prendre pour les engager à y venir, on ne peut mieux juge
ou de voir contrefaire l’homme vicieux, l’Acteur & le spectateur prennent insensiblement le goût du vice, & se familiar
ui distribuer. En passant à travers le verre coloré de la scene, tout prend la teinte du libertinage & de la frivolité. O
in, en reçoit des baisers, & bien loin de s’en défendre, elle lui prend la main, la lui fait mettre sur son cœur : Ah ,
e toutes les loix de la pudeur ? Quoi de plus scandaleux que de faire prendre toutes ces libertés sur le théatre, aux yeux de t
mant, sans autre discussion, il prononce en faveur de la belle. Il va prendre son pere dans sa maison, le mene par la main, ins
84 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
t de la nature deb ces écrevisses, où il y avait plus à éplucher qu’à prendre , que ses arguments étaient des galimatias, et qu’
d’injures dont son libelle est rempli : Ce Casuiste semble avoir mal pris ses mesures, d’avoir voulu faire un parallèle, de
essions, confondent l’une avec l’autre, et sans distinction de genre, prennent leur condition pour une même chose ; Mais il y a
ces Libertins s’ennuyant de demeurer si longtemps dans un même lieu, prirent résolution de revenir à Rome pour exercer leurs j
et des siècles : Pour le regard des Mimes, ou Plaisanteurse, ils ont pris leur source d’un certain bouffon appelé Mimos qui
rs de Dimanche, se plaint contre ces Corrupteurs de jeunesse, d’avoir pris des habits Sacerdotaux en dérision des Evêques.
choses, qu’elle a ruiné l’harmonie de l’amitié des hommes, qu’elle a pris l’innocence à partie, qu’elle a essayé de corromp
, et le libraire qui l’a imprimé s’est trompé, en ce qu’il l’a plutôt pris au poids de la main qu’au jugement. Aussi n’est-i
e dit Artémidore, fut adorée par les Egyptiens, comme étant celle qui prenait la défense des Innocents, pour les venger de la p
85 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
ge avoit malheureusement placé de la poudre sous le théatre, le feu y prit , & la plupart des spectateurs périrent. Ce fu
homme, comme ceux d’Hypocrate dans la Faculté de Médecine, & on y prend les dégrés de licencié & de docteur de théatr
& même étaie l’un par l’autre). Platon définit que la vertu peut prendre une forme visible ; la représentation en donne un
entation en donne un à la vertu & au vice, les idées abstraites y prennent un corps, le contraste du caractere prête des for
s efforts pour démêler sur le théatre les traces de la vertu, pour en prendre les principes épars, les faire passer dans son cœ
, de femme, de cardinal, de ministre, de paysan, monte son visage, en prend les attitudes, les tons, &c. C’est un siffleu
t-on ? A quelle société se lie-t-on ? On se monte sur le même ton, on prend les mêmes sentimens, & cette prétendue modest
re à la piété qui y avoit toujours régné. Cromvel & ses partisans prirent la Religion pour prétexte de leur révolte contre
en obtint le titre de Défenseur de la Foi, que les rois d’Angleterre prennent encore. Son libertinage le changea si fort, qu’il
on donna dans un autre excès. La scène changea de face, la Mythologie prit la place de l’Evangile, la licence fut substituée
tent le nom d’une muse. L’Etat y gagneroit : aulieu d’aller en France prendre le goût de la parure, ou en faire venir à grand f
Que de peines on nous auroit épargnées, si Athenes & Rome avoient pris une si sage précaution, & avoient confié à l’
s, Amours, voici des flambeaux, des chaines, des traits ; choisissez, prenez & gouvernez le monde. Nous avons souvent co
génie & à son siecle. Il est vrai que ne trouvant pas ou n’osant prendre dans l’Histoire de France des sujets qui ouvrisse
plimens, allant poliment se couper la gorge ; ils se séparent, chacun prend son champ & dégaîne son sabre, ils se jettent
un objet bien curieux, & un spectacle bien réjouissant ? Peut-on prendre plaisir à une scène horrible qui fait frémir l’hu
86 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
c’est peché mortel, d’y aller : La verité de cette proposition ne se prend pas simplement du spectacle, mais encore des disp
mple, d’un temperament doux & tres-sensible ; elle a un cœur, qui prend aussi-tôt feu ; l’imagination en est vive & f
tez, & les Ambassadeurs du Ciel ? Et n’est-ce pas comme acheter à pris d’argent, ce qui est souvent le sujet, & la m
ieu, ne font aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le divertissement de la Comedie ? Hé ! mon Dieu,
 ; nous n’avons qu’à baisser les yeux de honte, pour celle, qu’ils ne prennent pas, comme pour nous persuader, que nos yeux ne v
plus doux, & le plus empoisonné de l’amour. C’est l’apas, où sont pris ceux, qui au reste veulent le bien, mais qui veul
87 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. N ous avons dépouillés,
égénére en une vaine délicatesse, en un puéril rafinement. A qui s’en prendre  ? A l’abus des termes. C’est lui qui décourage le
ger, & que le sçavoir y est la premiere distinction. Si ces Corps prennent la qualité de Compagnies, qui pourroit la leur di
88 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
la lettre. « Je dis que selon moi, les Comédies de leur nature, et prises en elles-mêmes indépendamment de toute circonstan
es condamnaient ces sortes de gens à une telle ignominie, quoi qu’ils prissent plaisir à leur art et à leur adresse, combien doi
dit Tertullien :Tert. de Spect. c. 24. c’est pour cela que les Dames prennent tant de soin de se parer en y allant. « Spectatû
eposer en Dieu ? c’est à dire, s’appliquer uniquement à penser à lui, prendre plaisir à s’entretenir de ses bienfaits, lui en t
ce que tous les jours il se peut trouver des particuliers qui veulent prendre une récréation modérée. » O aveuglement déplorab
e interprétation que ce Théologien donne au repos que Dieu ordonne de prendre au jour du Dimanche. « Lesp. 55. Dimanches ont ét
tres jours au service de Dieu : mais ils ont aussi été institués pour prendre du repos ; afin qu’à l’exemple de Dieu même, qui
de porter ses enfants aux passe-temps les plus mondains, lorsqu’elle prend à tâche de les exciter à la pénitence, ils ne fon
fidèles quitte ses Cantiques de joie et ses beaux ornements, pour en prendre de tristes et de lugubres ; afin de donner à ses
ur bon sens, qu’ils ne font aucune reflexion à tout cela. Comme s’ils prenaient plaisir d’attirer sur leurs têtes criminelles, et
tent, et ceux qui la voient représenter. Car, lorsque les spectateurs prennent plaisir à regarder ce qui se passe sur le théâtre
89 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
il convient peu, dit-il, à des gens si méprisables et si corrompus de prendre des personnages de Saints, qu’ils sont dans l’imp
ur propre intérêt les obligeait donc à être circonspects,p. 44. « ils prennent bien garde, (dit l’Auteur de la Lettre) à n’emplo
crime aussi horrible, qu’on l’a toujours cru, parce que la fantaisie prendra à un Poète de mettre ces paroles insolentes dans
une censure inévitable, et sur l’idée qu’on aura de ce faux dévot, on prendra occasion de les traiter impitoyablement pour la m
Mais que dirai-je de son Festin de Pierre ? Ne semble-t-il pas avoir pris plaisir de faire, en la personne de Dom Juan, une
seconde, En se servant de mots les plus jolis du monde. Tantôt il lui prenait et les mains et les bras, Et de les lui baiser, i
resses, et d’abord, et hautement. Car, « Ce que dans la jeunesse on prend de liberté, Ne se retranche pas avec facilité. »
eut jouir de quelque nombre de beaux jours que lui offre sa jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge lui permet ; voir u
rs belles promesses. Et pour un petit tort qu’elles ne nous font pas, Prennent droit de traiter les gens du haut en bas. » Pour
ur huit jours d’effroyable tempête. Elle me fait trembler dès qu’elle prend son ton. Je ne sais où me mettre ; et c’est un vr
vrai aussi que ceux qui ont traduit quelques Comédies de Terence ont pris un grand soin d’en retrancher les endroits qui po
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
harlatans, qui pour prouver la bonté de leur orviétan, commencent par prendre du poison, se faire mordre par des vipères. Voudr
ésentation du crime. L'un est pourtant plus efficace que l'autre : on prend aisément l'impression du vice, elle plaît, et dif
s moins. Dans ses Mémoires sur la Mothe-Houdart, il rapporte ce trait pris du discours de ce Poète sur la tragédie de Romulu
ons, Où par des aventures feintes, On nous fait à de fausses plaintes Prendre une véritable part, Où dérober l'homme à lui-même
ailleurs mettre à profit son adresse, et par une utile distraction «  prendre la bourse de son maître pour celle de Valère ». Q
d'en sentir la vérité. « Je ne saurais concevoir quel plaisir on peut prendre à imaginer, à composer, à jouer le personnage d'u
cène, un Comédien doit se naturaliser avec tous les forfaits, pour en prendre les apparences, le ton, les sentiments, le langag
. Que ce métier doit coûter à un homme vertueux ! qu'il est infâme de prendre les odieuses couleurs de toutes sortes d'infamies
tions de Vaillant et de Pèlerin. Les antiquaires dans deux siècles la prendront pour une tête d'Impératrice, et disputeront si c'
ême, ce qui est ordinaire, la passion ne l'a totalement aveuglée ou a pris sur elle un ascendant auquel on ne résiste plus.
d'encens. Quel goût de luxe et de magnificence, quels grands airs ne prend -on pas dans ces discours pleins de hauteur et de
91 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
raisons, d'autorités et d'agréments ; mais le fondement général qu'il prend pour les interdire tous aux Chrétiens, est qu'ils
trouve présent ? Quel est son discours ? S'il est sanctifié, pourquoi prend -il plaisir à des choses criminelles ? Ne sait-il
nous à rire des choses mauvaises avec emportement, et de nous laisser prendre aux délicatesses des Sens, et à celles qui se fon
an, que vous avez abandonné la révérence du Carême, pour vous laisser prendre aux filets du Diable, et que vous courez à ces Je
ait semblait des mets, comme si l'on eût fait un festin où les Démons prissent quelque nourriture qui leur fût propre. Qui peut
t qu'il ne faut point avoir de société avec les Démons. Or les Démons prennent plaisir à ces Cantiques de vanité, à la turpitude
it le Corps de Jésus-Christ pour y communier ; car en ce temps-là ils prenaient ainsi l'Eucharistie. » Tertul. de Spect. c. 4.
92 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
r être vû, & nul bon Motif ne peut justifier la coûtume, que l’on prend d’y assister. Ce qu’on y voit, & ce qu’on y a
ienne, qui aura vecu dans la modestie, croyant qu’il lui est permi de prendre quelque chose extraordinaire se met au hazard de
nt Gregoire, qu’il y a des divertissemens permis, & que l’on peut prendre comme on prend une medicine pour purger le corps
l y a des divertissemens permis, & que l’on peut prendre comme on prend une medicine pour purger le corps de ses mauvaise
e personnes agréables, bien parées, qui ne songent qu’à se divertir a prendre leurs plaisirs ; ils y voyent des femmes, & d
93 (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -
où je suis sur cela présentement. C’est, Monseigneur, ce qui me fait prendre la liberté d’écrire à VOTRE GRANDEUR vous reconna
voir mûrement examiné la matière, et par une légèreté de Jeunesse, je prenais le parti de la justifier, de la manière que je me
ris. C’est ce manque d’attention et de réflexion qui m’avait engagé à prendre dans mon écrit particulier, et que je n’ai jamais
été difficile de changer mon premier sentiment sur la Comédie, et de prendre celui où je suis présentement. Je suis très conva
94 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
passions particulières en déguisent la vérité, et sont cause que l’on prend les circonstances pour le principal, mais les thé
ce combat de plusieurs qui prétendent une même chose, les spectateurs prennent le parti qui revient plus à leur jugement, avec d
que ces objets ne sont que des feintes. L’esprit qui ne laisse pas de prendre interêt à ce qu’on lui représente, devine les évé
e particulier qui vit dans les villes ; et je crois qu’il ne pourrait prendre un plaisir plus innocent, que celui où l’esprit e
95 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
ves ou ridicules, et à la charge que, pour l’entrée au théâtre, il ne prendront ou exigeront que deux sols tournoiscn pour chacun
s de leur part, sur peine d’amende arbitrairecr, de prison et de s’en prendre à euxcs. Et néanmoins, pour l’intérêt des pauvres
st peu lisible, mais il faut lire, comme le fait Floris :« et de s’en prendre à eux ». ct. [NDE] Runnalls transcrit par erreur
96 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
e Spectateurs de ce que les Théâtres de Paris contiennent ; on pourra prendre pour modèle, si on le trouve bon, le Théâtre qu’o
autant plus que les Comédiens qui se retireront, de même que ceux qui prendront leur place, n’en auront plus besoin et trouveront
r dans un plus grand détail de tous les arrangements qui peuvent être pris pour l’établissement et le bon ordre du nouveau T
97 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
& dont la galanterie en eût fait des crimes. C’est une erreur, on prend le change. Ce succès, ces artifices, ces frivolit
volontairement le risque, parce qu’Arlequin à la derniere scene doit prendre Marinette pour sa moitié. 1.° La comédie efface t
sermens ! On s’élève partout avec aigreur contre le soin que peuvent prendre les maris pour empêcher le crime : leurs craintes
’adresse qui ont sû tromper, on loue le haut ton que le coupable a sû prendre pour secouer le joug, & la patience de l’inno
y jouoit en entier un homme de Paris nommé Dandin, dont on avoit même pris le nom. Moliere, pour le jouer plus cruellement,
voir mis en œuvre ce que la médisance lui avoit appris. L’Amphitrion, pris entierement de Plaute, à quelques changemens près
nant du mariage & les rendant malheureux. Pour un jeune homme qui prend le froc, il y en a mille qui prennent une maîtres
alheureux. Pour un jeune homme qui prend le froc, il y en a mille qui prennent une maîtresse au spectacle ; pour une fille relig
es leur cocher veut mettre la paix entre le père & le fils qui le prennent pour arbitre. Il les éloigne un peu, leur porte t
e travail ne l’effraie pas, elle est capable des plus grandes choses, prend la quenouille & le fuseau, file le lin &
les fatuités. Voulez-vous une épouse si charmante ? allez au théatre, prenez au hasard, vous ne vous méprendrez pas ; ou menez
s qu’elle entendra, les modelles qu’elle verra, les sentimens qu’elle prendra , en feront un chef-d’œuvre de vertu, de décence,
98 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
ut-il assis, que la toile se lève, & la piece commence. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en dédire ; il vit jouer la
au Roi, comme avoit fait Gaston d’Orléans à Louis XIII. Ce Prince en prit le goût, & se seroit toujours habillé en femm
d il se vit resserré de près dans sa capitale, & au moment d’être pris , il fit allumer un grand bucher, & s’y jeta a
ne si fâcheuse & si juste réprimande. Mais il ne put la tenir, il prit le parti d’aller dans une province, où n’étant po
trouble & de la tendresse de la Reine, qui ne le haïssoit pas, il prit avec elle de grandes libertés. Le Roi fut instrui
& dans le même lit avec ses camarades, sans que jamais aucun ait pris la liberté d’examiner, ni se soit apperçu de son
cet état on court les rues, on va au spectacle, on monte à cheval, on prend des leçons à l’Académie, on conduit un cabriolet,
ans cet état on occasionne les rencontres les plus ridicules, on fait prendre les libertés, on se fait les grossieretés, les pl
eries, rubans, minauderies, comme des femmes. Au contraire les femmes prennent un air hardi, effronté, décidé, étourdi, sans pud
on n’a pas ; il falloit pour plaire à Néron, que les honnêtes gens en prissent le masque, la vertu n’osoit se montrer. Panard, I
t un vrai Prothée, un menteur achevé ; il a un masque universel qu’il prend & quitte dans l’instant, & qui trompe par
de goût & de vérité, pour rendre toute sorte de personnages & prendre sur le champ les plus légères nuances des sentime
99 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
réconiser de Jean-Jacques Rousseau. Aussi voilà le motif qui m’a fait prendre la plume pour en avertir mes Camarades qui pourra
’a fait prendre la plume pour en avertir mes Camarades qui pourraient prendre le change, & le traiter à la premiere vue com
bauchés, l’emporta sur la vertu, & l’a banni des Pièces. Le Poète prit cette route dangéreuse pour accroître sa faveur,
ce bien épurée, mais à cela près qu’importe. « On peut avec le Ciel prendre un arrangement, Et ces Messieurs ont l’art de lev
incontestable, je le crois aisément, Molière s’est trompé, mais je ne prends point le change, c’est de lui qu’il parle, il est
cadence, Chapitre 20, p. 250, imp. à Lauzanne 1750. « Justinien avait pris sur le Théâtre une Femme qui s’y était longtemps
les Temples, & le titre de Protecteur de l’Eglise que l’Empereur prit , ne lui fait qu’honneur. Est-ce pour avoir fait p
rrasson) que Justinien qui mérite quelques louanges par le soin qu’il prit de faire rassembler les anciennes loix, sacrifia
t J.J.) à force de représenter des filoux, des valets industrieux, ne prendra-t -il pas un jour la bourse d’un fils prodigue ? » I
e, des Samson, des Enfant prodigue, à force de les représenter ils en prendront les Vertus. De même que ceux qui rempliront les r
donc un scélérat, puisqu’il tourne en ridicule la Religion même. S’il prend la place de l’homme méprisable, menteur, irréligi
evoirs pieux, le temps des pénitences expire, les habitudes vicieuses prennent la place de la quinzaine d’hypocrisie : les Paste
la source est la débauche, pourquoi les Anglais durs & féroces ne prennent -ils pas l’esprit doux & timide de leurs compa
rs séducteurs, c’est souvent manque de sensibilité, ou qu’on s’y sera pris mal adroitement. « Les Femmes de nos torts empr
ur conduite dissolue les démasque. Je ne m’y suis jamais trompé, j’ai pris souvent plaisir à les faire connaître, ennemi jur
qu’il n’y en a pas une qui ne se crût ridicule de feindre au moins de prendre pour elle les discours de sagesse & d’honneur
rale la plus saine, puisque les Actrices au sortir de l’avoir débité, prennent un air non nuisible à leurs intérêts. En faut-il
. Le partage d’une succession a mis plus d’une fois les héritiers aux prises  : plus d’un aîné a fait périr son cadet pour être
ais pu les faire revenir. Etant allés avec leur Père à la chasse, ils prirent querelle, & de concert s’éloignèrent de la su
dotes au Sr Jean-Jacques que je sais sans livres (par le soin qu’il a pris d’en instruire son Lecteur) que pour l’avertir ob
s responsables ? c’est à sa présomption insupportable qu’il doit s’en prendre . Cet emportement frénétique prouve bien la petite
pas sortis du Royaume, jeunes encore, dans le temps de l’Edit, furent pris dans des lieux où ils faisaient leur prêche, &
nouveautés au public ? ce serait donc aux Auteurs qu’il faudrait s’en prendre , mais non : le Roi ne pensionnerait pas les Spect
ement les derniers ; ils parviendront peut-être à les imiter ; ils en prendront les dehors : l’apparence sauvée tout est bien. p.
ouverte, ou fermée. Ne dirait-on pas que la nation entière la prie de prendre sa défence de l’air dont il parle, comme s’il s’a
des meilleures choses est de se corrompre malgré la précaution qu’on prend de les conserver dans leur intégrité ».54 Je ne
, & il se trouve insensiblement guéri par le plaisir même qu’il a pris à se séduire. Heureuse erreur dont l’effet est d’
plus certain que le remède naît du mal même qu’on chérit. » 14. Il prit la défense de ce dernier contre Fannius dans le b
éthulie, Judith, dis-je, se transporta dans sa Tente, soupa avec lui, prit son sabre & lui coupa la tête tandis qu’il do
ousa Achab Roi d’Israël, & l’entraîna dans l’Idolatrie ; elle fit prendre la fuite au Prophète Elie, & fut cause du meu
deuil public, & poussèrent plus loin les marques d’intérêt qu’ils prenaient à leurs affaires. Ils surent que les Romains avai
100 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
acher son jeu. & aller plus surement à ses fins. A-t-on besoin de prendre des précautions, quand on a la garantie d’un tel
audit. Malheureusement ce n’étoit pas un jeu : les américains avoient pris ce moment pour attaquer la garde, & l’avoient
garde, & l’avoient forcée. La piece ne fut point jouée, Arléquin prit la fuite, fit semblant de courir aux armes, au gr
temps où tout le monde étoit au théatre, entrerent sans peine, & prirent la ville que le théatre avoit rendue sans défense
rreurs politiques qu’il y verse à pleines mains. On a dit qu’il avoit pris pour son héros Cesar de Borgia, fils naturel d’Al
II, & voulut faire pape le cardinal d’Amboise son ministre. Ayant pris prisonnier Louis Sforce, duc de Milan, il l’enfer
s fourbes. L’ambition, l’amour, la jalousie, la colere dirigent tout, prennent tous les moyens, se couvrent de tous les masques.
furent détruits par les barbares ; les ruines qui en resterent furent prises dans la suite pour un amphithéatre ou pour quelqu
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