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1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ieuses. Page 14 De l’intolérance politique et religieuse. Page 15 Les prêtres abusent de leur influence religieuse pour augment
issent corrompre en adoptant en politique l’immoralité religieuse des prêtres . Page 21 L’alliance du gouvernement avec le sacer
s s’opposèrent à l’ambition, et déjouèrent les prétendus miracles des prêtres des païens. Page 23 Des assassinats judiciaires c
aïens. Page 23 Des assassinats judiciaires commis à l’instigation des prêtres . Page 24 Intrigues et manœuvres des jésuites pour
nt exclusivement de l’instruction de la jeunesse. Page 25 Efforts des prêtres des fausses religions, pour fatiguer l’esprit hum
Causes qui ont produit et produiront encore la puissance occulte des prêtres et des jésuites. Page 29 Les prêtres s’efforcent
encore la puissance occulte des prêtres et des jésuites. Page 29 Les prêtres s’efforcent de persuader aux hommes et aux gouver
e l’enseignement mutuel. Page 34 Réflexion sur l’autorité occulte des prêtres . Page 35 La faction religieuse veut être déposita
pect terrible, mais qu’on peut aisément fléchir par la soumission aux prêtres et en comblant ceux-ci d’offrandes. Page 38 De l’
de l’intolérance et du fanatisme. Page 39 L’autorité spirituelle des prêtres toujours rivale de la souveraineté temporelle. Pa
81 Les plus grands ennemis des souverains sont les adulateurs et les prêtres , qui conseillent aux rois d’exercer le pouvoir ab
pruntaient de la mythologie, le sujet de leurs comédies. Page 102 Les prêtres du christianisme se montrent en spectacle sur les
des païens, pour émouvoir puissamment leurs spectateurs. Page 106 Les prêtres faisaient intervenir, dans leurs farces, dans leu
ails insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, concernant les prêtres qui jouèrent la comédie. Page 107 M. de Sénancou
rnicieux qui consiste à ne point divulguer les actes d’immoralité des prêtres , est inscrit positivement, dans les constitutions
nstitutions de l’infâme société des jésuites. Page 111 Eloge des bons prêtres depuis le rétablissement du culte et surtout depu
’Etat. Page 132 Les comédiens ne doivent plus éprouver de la part des prêtres une spécialité outrageante pour avoir exercé la p
rs de comédie. Page 133 CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les comédiens, et de leur fanati
rin, directeur de l’Opéra, à Paris. Page 138 Des théâtres à Rome. Des prêtres et des prélats assistent aux représentations qui
0 CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des comédiens français. Page 141 Les prêtr
rcés par quelques prêtres contre des comédiens français. Page 141 Les prêtres fanatiques comparés aux murailles blanchies dont
dont parlent saint Paul et saint Luc. Page 142 Faux zèle de certains prêtres fanatiques peu instruits dans les matières théolo
gnant. Page 153 Les souverains, par trop de condescendance envers les prêtres , avilissent leur autorité. Page 154 Efforts des j
ppui de cette assertion. Page 170 Réflexions sur l’obéissance que les prêtres accorderont toujours de préférence aux souverains
séditieuse et irréligieuse. Page 171 Du respect qu’inspirent les bons prêtres qui pratiquent la charité. Page 172 Protestation
, de toute excommunication de l’Eglise. Page 174 Délit de la part des prêtres , d’exiger des acteurs, l’abjuration de leur profe
nduite que les employés du gouvernement, doivent tenir, à l’égard des prêtres fanatiques. Page 176 De l’obligation, imposée à M
MM. les procureurs du roi, de dénoncer aux tribunaux, les délits des prêtres fanatiques. Page 177 MM. les procureurs du roi,
urpation, contre l’autorité légitime du prince. Page 178 Le refus des prêtres , de recevoir à l’Eglise le cadavre des comédiens
iques sur les refus de sépulture. Page 179 Les actes de fanatisme des prêtres , tendent à exciter l’anarchie et le mépris contre
ion considérée comme injuste, et par conséquent nulle, de la part des prêtres , qui anathématisent les comédiens, morts sans les
s affranchis de l’excommunication du canon. Page 189 Le fanatisme des prêtres dans leur refus de sépulture aux comédiens, consi
comme un délit sous le rapport de la charité chrétienne. Page 189 Les prêtres fanatiques semblent ignorer, qu’une seule pensée
utant moins fondé à frapper d’anathème les comédiens, que ce sont les prêtres qui ont créé les comédiens du troisième âge et qu
our la prospérité des théâtres. Page 192 Contraste frappant entre les prêtres qui prient Dieu pour la prospérité du théâtre, re
béni, les enterrent dans les églises et les cimetières, et entre les prêtres fanatiques qui les anathématisent et leur refusen
93 L’ambition et la soif des richesses est la source du fanatisme des prêtres . Page 194 Les principes anarchiques du fanatisme
de S.M. Louis XVIII. Page 211 Le clergé aurait dû donner l’exemple de prêtres chrétiens pratiquant l’humilité évangélique en su
son auteur. Page 211 CHAPITRE XII. Réflexions sur les évêques et les prêtres de la primitive église, suivies de réponses aux r
t. Page 212 M. de Sénancourt blâme la surveillance contre les mauvais prêtres . Page 212 Origine de l’usurpation de la puissance
t a dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Page 214 Prétentions des prêtres de vouloir juger les rois, non seulement au tribu
ais encore par-devant les conciles. Page 214 Prétentions erronées des prêtres au sacre des rois. Page 215 Conséquences funestes
ge 215 Conséquences funestes de cette prétention. Page 215 Crimes des prêtres pour soutenir leurs prétentions. Page 216 Noms de
au sujet des dangers de la profession de comédien. Page 224 C’est aux prêtres à redoubler de zèle pour exhorter les comédiens à
225 Des avantages et de l’utilité de la comédie. Page 226 Les mauvais prêtres sont les détracteurs de Molière, auteur du Tartuf
2 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
out de la compensation : tant d’argent pour tant de probité. Ainsi le Prêtre vous vendra-t-il à beaux deniers les lois de l’Eg
’en retourne triomphant : ce n’est point le vice, mais précisément le Prêtre qu’il corrige. Que M. Dryden suit rarement les rè
le plus habile Profès de tout l’Ordre ; avoue-le moi : car je te dis, Prêtre , que je veux le savoir. » Le reste de la page est
vice ; de tromper aussi, de mentir et de prêcher la vérité comme tout Prêtre fait. N’es-tu point de ces Ministres-là ? » Le V
est attentif à y mettre les moins clairvoyants : car selon lui, « Les Prêtres de toutes les Religions sont de même acabit. » Ma
r la terre. Maudit soit votre temple ! Encore plus maudits soient vos Prêtres  ! » Elle continue dans son emportement et accuse
libertins et aux Athées. L’Œdipe a de pareilles boutades contre les Prêtres  : P. 38.« A quoi bon te demander la vérité ? les
affliction d’un riche héritier sont des vérités au prix de ce que nos Prêtres disent. Oh ! oh ! leur Sacerdoce est-il donc un p
n inspire du Sacerdoce revient naturellement à l’esprit, si tôt qu’un Prêtre s’offre à nos yeux. Mais sur quelles autorités no
on générale de son siècle touchant le Sacerdoce. Et sur quel pied les Prêtres sont-ils dans ses Poèmes ? Chrysès Prêtre d’Apoll
intrigue Idœus après un mauvais succès dans le combat. Dolopion était Prêtre du Scamandre et respecté comme le Dieu à qui il a
aut, et pilla toute la ville excepté Maron et sa famille. Maron était Prêtre d’Apollon, et fut épargné par respect pour son mi
Maron ; de sa naissance, de sa vertu et de sa sagesse. Voilà tous les Prêtres dont Homère fait mention : quels égards n’a-t-il
maître de l’art, cet homme si judicieux et si sensé ne parle d’aucun Prêtre sans le revêtir de quelque marque d’honneur. En v
nunc stares, Priamique arx alta maneres.Æneïd. 2. Ce Laocoon était Prêtre de Neptune et fils de Priam ou frère d’Anchise qu
mouille l’ancre à Délos : Anius dans son plus magnifique appareil de Prêtre vient au-devant de lui, l’aborde gracieusement et
es choses avantageuses. En ce même Livre, nous voyons encore un autre Prêtre d’Apollon ; c’est Hélénus fils de Priam et Roi de
e, et aperçoit dans les Champs Elysées Orphée que le Poète appelle le Prêtre de la Thrace. Nous ne nous étendrons point ici su
Sacerdos Archippi Regis missu fortissimus Vmbro. » Le Poète loue ce Prêtre et pour son courage, et pour ses belles connaissa
rs emplois considérables dans l’armée. Peut-être qu’ils n’étaient pas Prêtres , à proprement parler, mais seulement Augures : c’
er. Pontif. Aussi les Romains les mettaient-ils au même degré que les Prêtres . Il est donc certain qu’Homère et Virgile, ces de
omère et Virgile, ces deux grands personnages respectent toujours les Prêtres , et les représentent avec toutes les qualités qui
t ici fiction ou bien réalité : ce qu’il y a de sûr, c’est que si les Prêtres eussent été des gens aussi méprisables que notre
ais Homère et Virgile pensaient autrement que nos Poètes au sujet des Prêtres  : ils suivaient pour règles et la nature et l’usa
oid à la gloire d’hommes savants et sages s’ils eussent maltraité les Prêtres  ; ils auraient foulé aux pieds la Religion, et l’
de ses Pièces les Ministres des Dieux : l’un est les Euménides, où la Prêtresse d’Apollon ouvre le Théâtre, et ne paraît plus apr
montre de bravoure. Dans l’Œdipe de Sophocle,Œdip. Tyran. p. 148. le Prêtre de Jupiter a peu de part à ce qui se passe. Il pa
et d’avoir formé le dessein de vendre son Prince à prix d’argent : le Prêtre soutient alors sa dignité, répond d’un air grave
i pour son impiété. Iphigénie fille d’Agamemnon est choisie pour être Prêtresse de Diane ; et son père s’estime honoré d’un tel c
nte des Dieux retombe sur Créon.Troad. p. 193. Si Calchas n’était pas Prêtre en toute rigueur, il était pour le moins Augure e
u de choses sur la matière présente, et dans le peu qu’il en dit, les Prêtres ne sont pas plus ménagés que les Dieux. Pour Tére
pas plus ménagés que les Dieux. Pour Térence, il ne produit point de Prêtres sur le Théâtre ; il ne fait pas même mention d’eu
ntion d’eux dans ses Comédies. Chrysale dans Plaute définit Thestime, Prêtre de Diane, un homme d’honneur et de distinction. C
e Diane, un homme d’honneur et de distinction. Ce Poète introduit une Prêtresse dans Le Rudens, qui est le seul exemple que je sa
est le seul exemple que je sache en ce genre dans ses ouvrages. Cette Prêtresse retire chez elle deux femmes sauvées d’un naufrag
Religion. Telle était donc la conduite des anciens Dramatiques : les Prêtres paraissaient rarement dans leurs Poèmes ; et quan
es, le célèbre Corneille et l’inimitable Molière n’emploient point de Prêtres dans leurs ouvrages. Le premier exclut Tirésias m
Europe que le Théâtre Anglais qui se fasse un amusement d’exposer des Prêtres sur la Scène. Au reste, il vaudrait toujours mie
la Scène. Au reste, il vaudrait toujours mieux qu’on retranchât tout Prêtre de la poésie Dramatique : cette suppression ne po
e au peuple. Ainsi, il est moins étonnant qu’il y eût quelquefois des Prêtres sur le Théâtre de ces Païens : le sujet de la piè
s imaginables et toutes les bienséances possibles ; après tout, aucun Prêtre chrétien ne doit être mis sur le Théâtre. Puisqu’
xception de ce que j’ai avancé touchant le Théâtre Français. Le Grand Prêtre Joad est l’un des premiers rôles de son Athalie :
r, et lui conserve jusqu’à la fin un caractère éclatant. Mathan autre Prêtre de cette Tragédie devient idolâtre et quitte le D
s. J’avouerai pourtant qu’il s’oublie bien en quelques rencontres. Le Prêtre Evans, par exemple, a des manières trop mondaines
r de l’un et de l’autre caractère. Il y a encore au troisième Acte un Prêtre que Cutber et Morose maltraitent ; mais l’injusti
er dans La Bergère fidèle, dans Le Chevalier de Malte etc. ah ont des Prêtres et des Prélats d’un caractère assorti à leur dign
atteintes. Dans La Femme dédaigneuse et dans Le Curé Espagnol ai deux Prêtres sont outragés ; l’un est un insensé, et l’autre u
. Premièrement. Le Sacerdoce est tout consacré au culte divin ; et un Prêtre a spécialement l’honneur de n’appartenir point à
culier. Faisons et l’analyse et l’application de ce raisonnement. Les Prêtres du Christianisme sont les principaux Ministres du
président aux hommages publics qui lui sont dus. Se moquer donc d’un Prêtre , et encore plus de son caractère, quel crime n’es
et les vérités de l’autre vie comme des impostures inventées par les Prêtres  : c’est s’être dit à soi-même, je suis désormais
urement humaine devraient nous porter à ménager le Sacerdoce. Car les Prêtres et la Religion sont comme deux choses l’une de l’
de l’autre inséparables : la Religion se conserve si on maintient les Prêtres , et elle tombe s’ils viennent à manquer. Oui, la
oseph, que la race d’Aaron était l’une des plus illustres, et que les Prêtres en général étaient comptés parmi la principale No
lesse. L’ancien TestamentDeuter. 17. 9. 10. nous apprend que le Grand Prêtre était la seconde personne du Royaume.2. Chron. 19
n. 19. 8. Le corps de cet ordre avait une juridiction civile : et les Prêtres faisaient encore partie de la Magistrature au tem
la Magistrature au temps de Jésus-Christ.Matth. 27. Act. 4. Le Grand Prêtre Joïada fut jugé une alliance digne de la famille
issement du légitime Monarque. Dans la race Assamonéenne, ils étaient Prêtres et Rois. La Monarchie d’Egypte était une des plus
. Or, dans cette Monarchie si célèbre par tant de beaux endroits, les Prêtres n’étaient point confondus avec le vulgaire. C’éta
int de sa grandeur et de son crédit fut marié à la fille de Potiphar, Prêtre d’Héliopolis. Le Texte sacré dit que Pharaon la l
ept corps ; dont le premier est la Caste des Brahmanesaj qui sont les Prêtres et les Philosophes du pays. « Cette Caste est la
s révère et qu’on leur fait quantité de présents. » On avait pour les Prêtresses d’Argos une telle considération que l’on datait l
ait sur cela un HistorienDion. Halic. montrent assez que le corps des Prêtres dont quelques-uns avaient part à la cérémonie, pa
On ne saurait comparer sans crime les Ministres du vrai Dieu avec les Prêtres des Idoles. Ce serait faire affront à notre créan
Car Jésus-Christ n’est-il pas plus grand que Moïse ? Le Ciel que les Prêtres ouvrent aux Chrétiens, ne vaut-il pas mieux que l
n dans l’Eglise. En un mot, le Sacerdoce est un état noble. Le nom de Prêtre , malgré l’ignorance orgueilleuse de quelques peti
ficier, et non sur son poste qui n’en est pas moins bon pour cela. Le Prêtre est capable de faire des fautes aussi bien que le
t sans tache : l’homme dans lui peut devenir méprisable, et jamais le Prêtre . On doit donc par respect regarder tout Prêtre, c
prisable, et jamais le Prêtre. On doit donc par respect regarder tout Prêtre , comme la charité veut que l’on regarde tout homm
3 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
teurs ecclésiastiques ont bien préjugé que s’ils n’imposaient pas aux prêtres de donner l’exemple de la chasteté, de la tempéra
et anéantie. Les législateurs ecclésiastiques sont les évêques et les prêtres qui ont composé nos premiers conciles, ces concil
L’évêque aura sa chambre ; et pour les services les plus secrets, des prêtres de bonne réputation, qui le voient continuellemen
avec des femmes ; « 2° Aucune femme ne doit demeurer avec aucun des prêtres , mais seulement la mère, l’aïeule, les tantes, le
t leur ordination. 3e Conc. de Carthage, an 397, can. 17 ; « 3° Les prêtres doivent s’abstenir des grands repas, de la bonne
souhaiter qu’ils n’assistassent pas même aux noces. « On défend aux prêtres d’avoir des femmes chez eux, si ce n’est leur mèr
nts canons, ou par les statuts particuliers des Eglises ; « 5° Tout prêtre , diacre ou sous-diacre qui, depuis la constitutio
s ou des vierges, qu’avec l’ordre ou la permission des évêques ou des prêtres , encore ne faudra-t-il pas qu’ils le fassent sans
és de quelques-uns de leurs confrères, ou de ceux que l’évêque, ou un prêtre en sa place, leur donnera pour adjoints. L’évêque
tre en sa place, leur donnera pour adjoints. L’évêque lui-même ou les prêtres n’iront pas, sans avoir en leur compagnie d’autre
e Carthage, an 397, can. 25 ; « 8° Défense d’entendre la messe d’un prêtre que l’on sait certainement avoir une concubine. C
« 12° Le saint Concile, jaloux de soutenir la dignité du caractère du prêtre , sachant bien qu’on dit souvent à table beaucoup
souvent à table beaucoup d’inutilités, veut, qu’à tous les repas des prêtres , on fasse la lecture de l’Ecriture sainte. C’est
lut ; car ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre , de refuser de suivre les règles que l’Eglise, où
écrie que ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre de refuser de suivre les règles de l’Eglise ; Or,
de l’Eglise ; Or, il est manifeste, cependant, que les évêques et les prêtres ont enfreint ces lois et ces règles, et que le ch
des autres fidèles. L’équité a ses lois immuables, grands et petits, prêtres et paroissiens, tous doivent s’y soumettre, s’ils
4 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
tion considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les
t de vue politique et celui de la législation, le délit que commet un prêtre , qui anathématise la profession de comédien, qui
te catégorie, et je l’ai démontré précédemment. Il en résulte que les prêtres qui, en matière d’excommunication, violent les sa
Je me bornerai ici, à distinguer l’espèce d’excommunication, que des prêtres semblent vouloir appliquer aux comédiens morts su
ans les secours spirituels de l’église : mais je fais observer que le prêtre déclare implicitement, par cette excommunication,
me tous les autres citoyens qui professent la religion chrétienne. Le prêtre qui refuse les prières de l’église et la sépultur
i, dont le devoir est de s’opposer à de pareils abus. Ainsi donc, les prêtres feraient non seulement ce qui ne leur est pas per
e et même coupable, est contraire à la charité chrétienne, puisque le prêtre en rejetant avec dédain et avec anathème, ce cada
les prières de l’église lui seraient inutiles dans l’autre monde. Les prêtres ne doivent-ils pas savoir qu’une seule pensée, qu
’âme brillera d’un éclat céleste à côté du Dieu des chrétiens ! …. Le prêtre sera plus terrible que son maître suprême, il aur
n aura placé l’âme dans le ciel ! …. Par cette conduite téméraire, le prêtre se met également au-dessus de Dieu et au-dessus d
e dans le principe de la création des comédiens du troisième âge, les prêtres ont rempli des rôles, dans les mystères que ces m
fait nuisible à la religion. L’autorité séculière défendit enfin aux prêtres , de remplir désormais des rôles de comédiens, et
et impolitique, de la part d’un corps aussi respectable que celui des prêtres . Je répéterai ici, qu’on a vu des papes et des ca
recevoir de nos comédiens bienfaisants : on a vu des religieux et des prêtres de l’église apostolique et romaine, prier Dieu po
rgé, auquel je renvoie pour les détails. On se demandera, comment des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour des comédiens, que d’
t des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour des comédiens, que d’autres prêtres anathématisent et proscrivent ? Voilà ce que des
saient volontairement avec des excommuniés ? C’est donc de la part du prêtre , une usurpation sur l’autorité séculière, que de
r la profession de comédien, que le prince a créée, et instituée. Les prêtres qui, en invoquant les saints canons, veulent désh
ui a fait naître l’ambition et la soif des richesses dans le cœur des prêtres , et a causé, par leurs intrigues et leurs entrepr
lumineux, que les moines, que les jésuites ultramontains et tous les prêtres fanatiques, puisent leur haine implacable contre
de glorieuse mémoire ? Il sera difficile d’oublier la conduite de ces prêtres orgueilleux, qui, sous prétexte de vaines préséan
sans prendre un rang contesté ? Ils auraient alors donné l’exemple de prêtres chrétiens, pratiquant l’humilité évangélique, et
5 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
des hommes, des dieux, et des êtres fantastiques ou allégoriques. Des prêtres du christianisme, pendant plusieurs siècles, n’en
xercé la profession. Ce qui a été dit plus haut sur la corruption des prêtres comédiens, est prouvé par les canons des conciles
erie fanatique et ignorante. Il est donc prouvé que des moines et des prêtres , ainsi que des évêques et des archevêques, exercè
l partageait la profession. C’est alors qu’à l’exemple des païens les prêtres employaient les mêmes ressorts pour émouvoir puis
les les plus profanes. Ce que je viens d’exposer sommairement sur les prêtres qui ont joué la comédie, dont on trouve la preuve
fait donc un reproche sérieux de raconter historiquement les excès de prêtres ignorants, fanatiques et superstitieux, qui autre
e sacré dont ils étaient revêtus. Cette publication ne déplaît qu’aux prêtres corrompus, qui veulent imposer silence à leurs su
re, d’imposture et de mensonge. Son accusateur prétend prouver que ce prêtre a spéculé sur les malheurs d’une auguste victime
e encore que c’est nuire à la religion et exciter la haine contre les prêtres , que de dévoiler leur inconduite et leur corrupti
s nui jusqu’à présent à la religion et au respect qu’on doit aux bons prêtres . M. de Sénancourt ne sait donc pas que ce princip
éligieuse ? Cette surveillance ne peut réellement faire tort aux bons prêtres qui professent la charité évangélique en dépit de
ation, le zèle des chrétiens, ranimé par les pieuses exhortations des prêtres , s’est tellement accru, qu’on voit les fidèles re
6 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
ies pieuses, y joignaient des farces obscènes. On voyait en effet des prêtres , malgré leur caractère sacré et respectable, part
s infâmes, tandis que les autres conciles plus modernes défendent aux prêtres de jouer la comédie, ainsi que nous l’avons déjà
Or, on trouve ici la preuve, s’il était nécessaire, qu’il y avait des prêtres comédiens, et de l’autre, que les pèlerins et les
t premièrement de concert avec les saints canons, qui défendaient aux prêtres de jouer la comédie, et ensuite ils s’appliquèren
talie, l’art théâtral y est autorisé, protégé, salarié et honoré. Les prêtres n’y exigent point des acteurs l’abjuration de la
risme injuste et non fondé qu’on est en droit de reprocher à quelques prêtres fanatiques et ignorants, qui, en France, tourment
mesures fixes et efficaces pour servir à empêcher qu’à l’avenir, des prêtres , animés d’un zèle indiscret, ne puissent, de leur
s aussi excessives, cette secte impie et régicide, accorde encore aux prêtres le droit d’employer des anathèmes et des excommun
en matière de dogme, de mystères et de croyances : elle autorise les prêtres de chaque religion à refuser, s’ils le jugent à p
prières et aux honneurs de l’église. On doit encore considérer que le prêtre qui exige d’un acteur l’abjuration de la professi
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
hommes ignorants sont portés naturellement vers la superstition. Les prêtres s’en servirent pour augmenter leur influence, leu
aux pieds par ceux-là même qui s’annonçaient pour la prêcher, par des prêtres hypocrites et prévaricateurs, devenus corrupteurs
iculière. Les gouvernements se sont en effet laissé corrompre par les prêtres , en adoptant l’immoralité politique, appelée auss
troubleront à jamais la paix intérieure des Etats. De tout temps les prêtres , dans leur intérêt, s’efforcèrent toujours de rep
tout temps les maximes détestables, l’ambition et les absurdités des prêtres des païens ; ils démasquèrent leurs jongleries, l
maintenant l’origine et les motifs de la haine implacable de quelques prêtres contre les philosophes anciens et modernes ? Les
vaines terreurs de la superstition. Qui ne connaît les manœuvres des prêtres , pour priver les hommes des bienfaits de l’instru
nt évidemment à les désabuser sur les erreurs de tous les genres. Les prêtres sentent donc toute la nécessité de s’emparer de l
arnée de l’instruction et des lumières de la philosophie. Les mauvais prêtres n’ignorent donc pas que la servitude et le manque
des de la superstition, si contraires au bon sens et à la raison. Les prêtres des anciennes religions firent en conséquence tou
d’intérêts qui a toujours produit cet ascendant inconcevable dont les prêtres abusèrent en tout temps. Il a donc toujours été d
qu’à en faire de vraies machines essentiellement obéissantes, et les prêtres se réservent à eux seuls le droit d’en régler les
avec ce qui est de fait. Quoi qu’il en soit de cette proposition, les prêtres l’ont proclamée uniquement dans leur intérêt. Si
ur font adopter des opinions aussi injustes. C’est ainsi que tous les prêtres , dans l’antiquité, faisaient également tous leurs
t utile sans doute d’indiquer l’origine de l’autorité occulte que des prêtres exercèrent dans tous les temps sur les souverains
moralité particulière. Pour réussir dans leurs projets ambitieux, les prêtres sentirent que non seulement ils devaient s’entour
le premier rôle en se rendant dépositaire des sciences humaines, les prêtres s’en servirent pour abuser de la stupidité du vul
nfluence sur les gouvernements, que ceux-ci obéissaient à la voix des prêtres , et devenaient les exécuteurs des vengeances sace
ents et des victimes. On pouvait donc, au moyen de l’intercession des prêtres , apaiser un dieu si effrayant, et se le rendre pr
leau de la Divinité chez les païens, qui ne reconnaît le portrait des prêtres eux-mêmes ? Ils se sont ainsi dépeints d’après na
contre les vices, l’immoralité et les exorbitantes prétentions de nos prêtres , et non pour nuire à la vraie religion et offense
de l’intolérance et du fanatisme qui dérive du système adopté par les prêtres sur l’origine du bon et du mauvais génie. Je donn
seignent que le crime est permis dans l’intérêt de la religion, à des prêtres hypocrites pour lesquels la perfidie est une acti
ulte, que de faire connaître l’immoralité et le fanatisme des mauvais prêtres . Il est temps que le souverain pontife, dont les
. Il est temps de réformer les mœurs, le langage et les principes des prêtres fanatiques qui, en divers pays, et principalement
8 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
CHAPITRE VII.De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanati
du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. Puisque des prêtres ont rempli eux-mêmes des rôles de comédien et qu’
pas possible que l’église ferme les yeux sur la conduite de quelques prêtres fanatiques et ignorants ; elle ne peut pas autori
es Comédiens et du Clergé. Molière est persécuté et proscrit par des prêtres et des jésuites, et ce sont des jésuites et des p
scrit par des prêtres et des jésuites, et ce sont des jésuites et des prêtres et des évêques qui lui font les plus belles épita
u monde, et le censeur le plus utile des ridicules de ses sujets. Des prêtres proscrivent les théâtres et les comédiens, et c’e
France persiste à vouloir excommunier les gens de théâtre, et si des prêtres leur refusent les prières et la sépulture en terr
les spectacles, mais il les institue, mais il les protège ; mais les prêtres , les prélats et toute la population de la cité en
9 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
ue, de divin, de charitable et de conciliant ; elle n’a point mis les prêtres au-dessus des autres citoyens, elle les a rangés
les plus réelles, les plus terribles ; et si le prince permettait aux prêtres d’en faire l’application, selon les catégories qu
e 154 de cet ouvrage, les diverses espèces d’excommunications que les prêtres voudraient fulminer contre les fidèles ; et aux p
t non pour la dépasser et aller au-delà. S’il en était autrement, les prêtres seraient privilégiés, au-dessus même de la monarc
e à elle seule, ne pourrait plus résister à l’autorité du clergé. Les prêtres ayant ainsi acquis sur l’esprit faible du peuple
Cette conduite de l’archevêque de Rouen prouve, à l’évidence, que les prêtres mal conseillés ne veulent reconnaître et consulte
ue comme un instrument de gouvernement, qu’il n’appartiendrait qu’aux prêtres seulement de mettre en jeu, en leur accordant une
ce. Si une religion est intolérante, il est impossible d’empêcher les prêtres de ce culte de s’en faire un dogme, et mon intent
ensanglanté les gouvernements dominés par le fanatisme. On y voit des prêtres audacieux animés par un esprit de domination et a
nfernal principe qu’est née la doctrine impie du régicide que tant de prêtres et tant de moines prêchèrent avec audace et persé
sa confiance, continuaient à se laisser asservir sous l’influence des prêtres et à subir le joug anarchique du Clergé, leur cou
eporterait inévitablement à ces temps de calamité, où des moines, des prêtres et des prélats, sollicitaient, et provoquaient de
me servir des propres expressions du pape Jules, à un évêque, ou à un prêtre , de refuser de suivre les règles canoniques de l’
10 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
haumont, en Bassigny (la diablerie de), pag. 322. Clement (Jacques), prêtre et dominicain, assassine le roi de France Henri I
anisent, pag. 168 ; les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise romaine, présentent des placets aux c
uniés dénoncés ne sont point soumis aux anathèmes de l’Eglise, et les prêtres qui les leur appliqueraient devraient être, selon
et le clergé d’Autun conduisent un âne en procession, pag. 312 ; les prêtres , les diacres et sous-diacres d’Amiens dansent et
jon, qui sont dignes des Ribauds les plus caractérisés, pag. 323. Les prêtres qui commettent des délits et des crimes sont suje
aucune exception en leur faveur, pag. 337 et 360 ; les évêques et les prêtres manquent eux-mêmes à la discipline qui leur est i
, 348 et 350 ; on en donne la raison plausible, pag. 351 et 352 ; les prêtres qui faussent leurs serments envers les souverains
d’Henri III et d’Henri IV, pag. 333*. D.   Danses pratiquées par les prêtres et les chanoines dans les diverses cathédrales de
libidineuses, pag. 269. Discipline ecclesiastique, négligée par les prêtres et les évêques, on les y rappelle en leur citant
emmes, ni servantes ne doivent habiter dans les presbytères, avec les prêtres ou curés, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne la r
nons de l’Eglise, a une surveillance et une autorité spéciale sur les prêtres , pag. 338, 357, 359 et 360 ; elle a la suprématie
e sur la puissance ecclésiastique, et les conciles anathématisent les prêtres qui faussent leurs serments envers les souverains
aucune servante ou femme ne peut habiter dans un presbytère, avec les prêtres ou curés, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne les
11 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
aidé à leur institution, et que dans le principe de leur création les prêtres ont rempli des rôles dans les mystères que les co
ait nuisibles à la religion, l’autorité séculière a fait défendre aux prêtres de remplir désormais des rôles de comédiens, et à
cevoir de nos comédiens ; on a vu les lettres où ces mêmes religieux, prêtres de l’Eglise apostolique et romaine, promettaient
er Dieu pour la prospérité de la compagnie des comédiens. Comment des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour une compagnie que d’a
nt des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour une compagnie que d’autres prêtres anathématisent et proscrivent ? Voilà ce que des
, avec tous les procédés convenables en pareils cas, faire sentir aux prêtres qu’ils ont sur eux une suprématie d’action, qui e
ce et la mère tutélaire de la religion, sait en même temps forcer les prêtres et les peuples à observer ses rites et ses dogmes
12 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
la loi de Jésus, mais seulement la religion de ces anachorètes et des prêtres . Et en effet : comment ces prêtres fanatiques ont
religion de ces anachorètes et des prêtres. Et en effet : comment ces prêtres fanatiques ont-ils pu s’emparer de l’esprit et de
sa justice, n’a pas dû laisser impunis. Le succès, le triomphe de ces prêtres ambitieux a réveillé leur fanatisme : du fanatism
rve pour les conférences que nous avons entreprises l’histoire de ces prêtres qui, de persécutés, sont devenus persécuteurs. No
à l’homme sa dignité. Ils pensaient, ces amis de la religion, que les prêtres auraient suivi, au moins de loin, les progrès que
es…. Rien n’est changé dans le sacerdoce, et l’on peut dire aussi des prêtres toujours romains, qu’ils n’ont rien oublié, qu’il
seurd, d’abord accueilli par le peuple, est tombé entre les mains des prêtres , ceux-ci, profitant de son âge et de sa faiblesse
rds poursuit, dévore, et qui ne reconnaît d’autre recours que dans le prêtre qui l’a soumis à sa loi par la menace et la terre
soleil de Waterloo pour se revêtir d’une écaille plus brillante. Les prêtres , les prêtres romains se sont cependant soumis au
terloo pour se revêtir d’une écaille plus brillante. Les prêtres, les prêtres romains se sont cependant soumis au nouveau princ
travail n’est pas aussi terrible que, dans son intérêt personnel, le prêtre veut nous le représenter. Le repos du septième jo
leurs habitants, exigent d’autres amusements, et ici l’irruption d’un prêtre intolérant n’est pas à redouter. Arrêtons-nous d’
les de ce qui paraîtrait excès de la part de leurs victimes. Et vous, prêtres aveugles et impolitiques, laissez le peuple se li
en expiation de ces excès auxquels se porte toute la population. Ses prêtres gémissent dans leurs temples déserts ; ils se fra
 " Ce ne sont pas les seuls artisans, ouvriers, prolétaires, que le prêtre de la secte romaine veut arrêter, troubler dans s
peu plus que de la gaîté, est l’objet de la censure inexorable de ces prêtres rigides, et sans doute de leur dépit. Ils oublien
nocentes, et de quel autre coloris oserais-je essayer de l’embellir ? Prêtres romains, quelle est votre réponse ? La voici : Un
ences que vous tirez des prédications menaçantes et des anathèmes des prêtres romains. Non, ces conséquences sont parfaitement
rouver combien les doctrines, les exigences, les commandements de ces prêtres sont subversifs de toute société humaine et contr
age de la liberté, et que nous voudrions voir affranchie du joug d’un prêtre dont le royaume ne doit pas être de ce mondew. De
autel pour y être sacrifiée à l’ambition de son père par la main d’un prêtre … Que peut avoir de coupable aux yeux de la divini
es, si on veut l’en croire, ne sont que les Propylées de l’enfer. Ses prêtres , s’ils le pouvaient, graveraient sur leur fronton
t avoir reçu de lier dans le ciel ce qu’ils ont lié sur la terre, les prêtres veuillent par leur malédiction anticipée, usurpat
omaines, et ne trouveraient point place dans le champ du repos si les prêtres en étaient toujours les maîtres. Mais le peuple r
ux intervient, il a ouvert les portes et prononcé les prières que les prêtres ont refusées. Et toi, Talma, ton convoi tout prof
e Dieu les prières banales et dont chaque ligne est tarifiée, que les prêtres auraient, par métier, débitées sur ton cercueil.
ien, descendant presque mourant de la scène, aurait appelé en vain un prêtre auprès de son fauteuil de mort. Sa cendre n’a pas
néant de la prétendue souveraineté du pontife de Rome. Parce que les prêtres soumis à sonac souverain étranger abdiquent volon
, assis dans un fauteuil à roulette dont le dossier était tenu par un prêtre . La légende disait : « Va comme je te pousse ».
rneille élevée à Rouen en 1834. ac. [NDE] Accord par le sens, chaque prêtre soumis à son souverain. ad. [NDE] Mathieu 11:28.
13 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
n y a habillé les Vestales en Religieuses Bernardines, & le Grand Prêtre en Evêque, ce qui est absolument contre le costum
si sa fille est impliquée dans ces soupçons, qu’il parle à la grande Prêtresse & à toutes les autres, sans s’appercevoir que
plus étalées que les femmes du monde, jamais voilées devant le grand Prêtre leur supérieur. Le Poëte ne connoît pas mieux les
de la négligence à conserver le feu sacré, & par respect pour la Prêtresse coupable, c’étoit au grand Prêtre à la frapper. J
sacré, & par respect pour la Prêtresse coupable, c’étoit au grand Prêtre à la frapper. Je m’étonne que l’Auteur de la piec
rt, & à ses yeux est un sacrilege profanateur du Temple & des Prêtresses de Vesta. Voltaire, dans son Brutus, dont les Ves
contre la vérité de l’histoire. 1.° Le Roi Numa, dont parle la grande Prêtresse , n’institua que quatre Vestales : on en ajouta de
t pas ce soin à des esclaves, c’étoit la plus importante fonction des Prêtresses  ; les flambeaux n’étoient pas connus, on ne se se
découvre par hasard, fait lever toute la maison, on avertit le Grand Prêtre , on le fait lever, il vient au Temple, parle à la
-tout sur une Vestale, comme si parmi nous on vouloit faire mourir un Prêtre le jour de Pâques, & que cette fête se célébr
ence avoit été prononcée, après les plus grandes formalités, le grand Prêtre à la tête du College des Pontifes venoit solemnel
l des Evêques prescrit qu’on fasse la dégradation d’un Evêque ou d’un Prêtre . Jamais il n’a été question de lui mettre un voil
portoit dans cet état comme on porte les morts au tombeau, suivie des Prêtres , des Prêtresses & du peuple, à travers toute
cet état comme on porte les morts au tombeau, suivie des Prêtres, des Prêtresses & du peuple, à travers toute la ville, depuis
ou de douleur, il ne fût pas dit que personne eût mis la main sur une Prêtresse . On fermoit aussi-tôt la tombe avec de grosses pi
ore : Il la laisse sans connoissance & sans secours au milieu des Prêtres & du peuple, bien assuré qu’ayant manqué son
er une longue tirade de 92 vers. Le Pere d’Ericie, ses compagnes, les Prêtres , le peuple, aussi tranquilles, s’amusent à l’écou
, qui n’exista jamais). Il y en a eu quatorze ou quinze. Cet ordre de Prêtresses , établi depuis long-temps à Albe avant la fondati
cées par les passions, séduites par les Religieuses, trompées par les Prêtres , gémissant accablées sous le joug, sur-tour (car
laves dispersés cherchent par-tout avec des flambeaux par ordre de la Prêtresse pour le découvrir ? comment de si bon matin, à la
nnu, devant eux je pleurois en silence. (c’est un Chartreux, non un Prêtre Payen) Au rang de grand Pontife élevé malgré mo
ce feu sacré les flammes vengeresses De l’injuste Vesta consument les Prêtresses . Je n’écoute plus rien, & mon cœur furieux Os
est donc ici que je vais cesser d’être, d’aimer ! Ce discours de la Prêtresse n’est-il pas le pur matérialisme ? cesser d’être 
14 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
iés, pensionnés et honorés par les souverains et par les papes, aucun prêtre en France, n’a le droit de son autorité privée, d
r le crédit du clergé, ni se laisser effrayer par l’ascendant que les prêtres n’usurpent que trop souvent sur le gouvernement ;
ger d’un acteur l’abjuration de la profession de comédien ; et si les prêtres persistaient dans cette prétention, ils se mettra
rit de parti, viendraient à tolérer ou à seconder les entreprises des prêtres malveillants et ambitieux, qui nuisent essentiell
veraient frappés d’anathème et de déshonneur, par la réprobation d’un prêtre qui leur dirait : « Ce que vous avez voulu, ce qu
us osez prendre la défense est frappé d’une damnation éternelle. » Le prêtre alors, ne serait-il pas dans l’état, beaucoup plu
âmer et mépriser le prince et la loi, qui, d’après les allégations du prêtre , se trouveraient en contradiction avec la religio
naîtraient des pensées, des discours et des actes séditieux ; car le prêtre par sa conduite, semble dire publiquement, le pri
ignard, qui fut pendu et brûlé comme régicide, en place de Grève. Les prêtres , non seulement naissent sujets du roi, et soumis
15 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
u-dessous de la tiare ; d’entretenir dans tous les Etats une foule de prêtres et de moines qui si souvent dans les affaires tem
ut pas douter, à condamner le zèle indiscret et fanatique de certains prêtres séculiers et réguliers qui, plus ultramontains qu
ns. Sa sainteté n’approuverait pas, également, que des évêques et des prêtres , aient la prétention de se soustraire, pour le te
de condescendance, se laisseraient tromper, dominer et avilir par des prêtres et par des moines factieux et entreprenants, comp
specter la religion, non seulement par le peuple, mais encore par les prêtres eux-mêmes, qui, si souvent, se sont livrés à des
ordre tout à la fois monastique et politique. Est-ce là le langage de prêtres chrétiens ? Mais ne sait-on pas que cette société
les emplois ; il faut qu’il surveille autant qu’il est possible, les prêtres et les jésuites qui entourent les grands, exciten
est en effet bien distinct du droit divin. Où en serions-nous, si les prêtres devenant maîtres absolus, de l’expédition des act
cès, que par la persuasion, la douceur, l’humilité et la charité. Les prêtres , une fois devenus les maîtres, se croiraient auto
, et que les actes de naissance et de mort soient enregistrés par des prêtres . L’ordre actuellement établi ne blesse en aucune
d’annoncer aux ignorants, et de faire accroire aux imbéciles que les prêtres , étant les ministres de la Divinité, sont au-dess
pas le Grand-Turc à Constantinople pour y faire siéger le pape ? Les prêtres se trouvent perpétuellement dans une fausse posit
qu’il n’y va rien moins que du mépris et de la haine, de la part des prêtres , contre les puissances séculières, et ceux-là pré
gélique. Il prétendra que j’ai voulu exciter la haine contre les bons prêtres , néanmoins si respectables à mes yeux, lorsqu’ils
16 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
Si, comme dans les siècles de barbarie du moyen âge, et lorsque les prêtres eux-mêmes étaient comédiens, le spectacle se comp
nne et de Juditha , dont les principaux rôles étaient remplis par des prêtres , ont-ils la décence des pièces jouées sur nos thé
était ce que le font en chaire ces jeunes écervelés de séminaire, ces prêtres ignorants et fanatiques qui parlent de tout en ma
rection de l’Opérad. Mais, qu’était-ce que la comédie dirigée par les prêtres  ? Un hideux assemblage de bouffonneries où la rel
enne dans le rôle de la belle-mère d’Hippolytef ! Quel est le mauvais prêtre qui n’ait pas senti sa conscience l’accuser en en
uand M. son curé la lui donne ? A Milan, à Turin, à Rome, a Naples un prêtre ne peut-il pas sans encourir les censures, se mon
soutane et en chapeau à trois cornes ? Encore une fois, messieurs les prêtres romains, tâchez de vous entendre ; car, ce n’est
n’est pas assez de vous avoir prouvé par les aveux et la conduite des prêtres , que le spectacle n’était point un péché, il faut
sortir du lieu saint, tous les fidèles y pussent assister. Ainsi, le prêtre de ce temps-là était tout à la fois prêtre et com
ussent assister. Ainsi, le prêtre de ce temps-là était tout à la fois prêtre et comédien. Se dédommageant sur les tréteaux de
yp. La morale et la religion ont beaucoup gagné à ce changement ; les prêtres seuls y ont perdu de leur influence. Jusque là, i
e despote devant qui tout s’humilie, s’incline devant la volonté d’un prêtre , et les portes de Saint Eustache sont impitoyable
17 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
utifs de la discipline ecclésiastique qui imposent aux évêques et aux prêtres , dans leur vie privée, des devoirs qui ne sont pl
n institution ; L’oubli qui a eu lieu, de la part des évêques et des prêtres , de ces lois canoniques sur la discipline qu’ils
urveiller l’exécution et se servir de son autorité pour y ramener les prêtres qui s’en écartent. Sa personne est sacrée, et nul
urir les anathèmes prononcés par les lois ecclésiastiques, contre les prêtres et les laïques qui se rendraient coupables d’un c
droits comme déléguées du prince, et conduira à leur instruction les prêtres qui peuvent méconnaître les obligations qui leur
18 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
ergé, auquel je renvoie le lecteur qui désirerait les y vérifier. Les prêtres et les évêques voudraient-ils aujourd’hui appeler
sion de comédien est approuvée par les souverains et par le pape, des prêtres rigoristes par ignorance, et entêtés par fanatism
est prononcé d’une manière non équivoque en faveur de ceux-là, et les prêtres rigoristes en France ne sont nullement fondés à é
me concile de Carthage de l’an 397. Si un saint concile a défendu aux prêtres de jouer la comédie, donc ils s’étaient permis de
médie, donc ils s’étaient permis de se faire comédiens. En effet, des prêtres , au mépris de la discipline ecclésiastique, non s
sous peine de suspension et d’être mis en pénitence, aux évêques, aux prêtres et aux autres ecclésiastiques, d’assister à ces s
19 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
age 130 Chapitre VII. De l’inconséquence et du fanatisme de quelques prêtres ignorants, envers les Comédiens, mis en oppositio
34 Chapitre VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres , contre les Comédiens français. Page 141 Chapitr
tion considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui se croient en droit d’anathématiser les Coméd
e l’Eglise. Page 186 Chapitre XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, s
20 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
rimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à
ont mis plus d’une fois l’Etat dans le plus grand péril. Lorsque les prêtres sont parvenus à augmenter leur action sur les cit
onnée fut cruellement assassiné l’année d’ensuite par Jacques Clément prêtre et dominicain !… Henri III, frappé d’un coup mort
ait eu de ses propres devoirs, et de sa faiblesse à consentir que les prêtres se mêlassent des affaires de l’Etat, en abandonna
trième concile de Tolède, an 634, can. dern. 6° « Les évêques et les prêtres qui auront violé les serments faits pour la sûret
ais hors de l’Eglise, il lui appartient de surveiller la conduite des prêtres , et de savoir s’ils se conforment eux-mêmes aux p
, n’ont cessé de faire pour s’opposer constamment aux usurpations des prêtres , et notre histoire leur paie à cette occasion un
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
ces de religion pour honorer la Divinité, et les Acteurs une sorte de Prêtres chargés de ce culte. En effet, s’il s’agissait de
irque, celui d’Hercule à l’amphithéâtre, de Vénus au théâtre. Quelque Prêtre de la Divinité devait y présider, et sur la fête,
e Prêtre de la Divinité devait y présider, et sur la fête, et sur les Prêtres inférieurs (les Comédiens). Un collège de Prêtres
la fête, et sur les Prêtres inférieurs (les Comédiens). Un collège de Prêtres du premier ordre était chargé d’ordonner l’appare
n’est que plus méritée, puisqu’ils osent se dire Chrétiens. Ils sont Prêtres des mêmes Dieux ; même culte, mêmes objets, mêmes
théâtre ; les jeux sacerdotaux, où devait toujours se trouver quelque Prêtre qui offrît des sacrifices, et où il était défendu
rouver, et les jeux profanes, auxquels Julien l’Apostat défendait aux Prêtres d’assister, pour imiter, disait-il, la retenue et
res d’assister, pour imiter, disait-il, la retenue et la modestie des Prêtres Galiléens (c’est-à-dire Chrétiens). Ce qui nous a
son char. Voyez cette Actrice, si la pudeur ose la regarder. Voilà la Prêtresse de Vénus : sa parure sacerdotale est bien conform
ix, sa mollesse, annoncent sa dévotion. Quel tendre enthousiasme ! la Prêtresse d’Apollon sur son trépied, saisie de son Dieu, se
répied, saisie de son Dieu, se livre à des convulsions insensées. Les Prêtresses de Bacchus, couronnées de pampre, courent les cam
couronnées de pampre, courent les campagnes le thyrse à la main. Les Prêtresses de Cythere, enivrées de délices, dans une douce l
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
n. La première chose que j’y reprends, c’est qu’un homme qui se dit Prêtre ait pu avancer, que la comédie, telle qu’« elle e
on ait jamais infecté les oreilles des Chrétiens. Qui que vous soyez, Prêtre ou Religieux, quoi qu’il en soit, Chrétien qui av
s minces. Songez encore, si vous jugez digne du nom de Chrétien et de Prêtre , de trouver honnête la corruption réduite en maxi
arce qu’elle vient la première à mon esprit ; et vous, qui vous dites Prêtre , vous le ramenez à ses premières erreurs. Pag. 3
23 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
CHAPITRE VIII.Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres , contre des Comédiens français. Par quel délire
s, qui mettent le peuple en émotion et troublent l’ordre public ? Ces prêtres orgueilleux frappent de réprobation des comédiens
l et l’évangéliste saint Luc qui ont prononcé votre condamnation. Les prêtres devraient savoir enfin que la police des théâtres
à la loi. Ce reproche est d’autant plus fondé, que la conduite de ces prêtres si mal conseillés, est en contradiction manifeste
e histoire, ainsi que celle de tous les peuples chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujours rencontré dans la force et
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
proposé d’éclaircir. Je n’ai voulu prouver autre chose, sinon que les prêtres ne sont plus en droit d’anathématiser ni les comé
profession de comédien, ne peuvent justifier les rigueurs de certains prêtres fanatiques, qui par ignorance des lois ecclésiast
aître de l’exercice de l’art théâtral. Que d’un autre côté, c’est aux prêtres à redoubler de zèle, pour exhorter les comédiens
elle a aussi rencontré des détracteurs implacables, parmi les mauvais prêtres , hypocrites ou tartufes. Il n’est pas surprenant
25 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
pièces de Théâtre soient jointes à l’ouvrage d’un Théologien ! qu’un Prêtre se montre à la tête de plusieurs Acteurs : Qu’un
ligieux se charge du Prologue de la Comédie, et que ce Théologien, ce Prêtre , et ce Religieux tout ensemble fasse l’Apologie d
t ! Il n’est certainement pas possible qu’on ne trouve étrange, qu’un Prêtre obligé par son état à inspirer aux fidèles la fui
p. 22 et 23. qui voulait faire bénir ses Armées par un Prophète ou un Prêtre du Dieu vivant. Balaam fut celui qu’il choisit po
dans la malédiction ; et il a conduit encore aujourd’hui la plume du Prêtre consulté par des Comédiens pour lui faire énoncer
ment que l’Eglise n’a jamais cessé d’anathématiser les spectacles. Ce Prêtre a beau faire ensuite quelques efforts pour montre
respuenda percenseant. » Anno 813. et il verra qu’il est enjoint aux Prêtres d’inspirer aux Fidèles de l’horreur pour les spec
out ce qui altérait la Tradition de l’Eglise, il est surprenant qu’un Prêtre ait cru pouvoir impunément attaquer ce qu’on prêc
ise sainte, où est le respect qui vous est dû, et la fidélité que les Prêtres vous ont jurée ? Les Statuts Synodaux de vos Evêq
s seront détournés des Spectacles par les pressantes exhortations des Prêtres . Et en voici un, qui la tête levée engage les Com
e, et qui n’a nulle solidité. Epoux de l’Eglise ouvrez les yeux de ce Prêtre , et faites-lui voir son égarement, afin qu’il le
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
CHAPITRE XII.Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, s
s injustes qui m’ont été adressés, au sujet de mes réflexions sur les prêtres et les évêques de la primitive église, et sur ceu
veillance, qu’on voudrait exercer sur la conduite de quelques mauvais prêtres de nos jours. Il ne veut pas qu’on examine, si le
canons de plusieurs saints conciles, pour rappeler aux évêques et aux prêtres , qu’ils devraient montrer l’exemple en pratiquant
après ses opinions jésuitiques, de justifier le fanatisme de quelques prêtres qui prétendent encore, contre toute justice, pouv
27 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
utorité ecclésiastique. Voilà donc les comédiens sortis du cercle des prêtres et de l’enceinte des églises et des couvents, dan
le droit d’établir et de maintenir la discipline civile, et c’est aux prêtres et aux évêques à s’y conformer et y obéir. En lis
profession spécialement et uniquement frappée de l’animadversion des prêtres  ; il aura un sort commun avec tous les autres inf
28 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
le Cirque ; où les Pontifes et les Augures suivis de tous les autres Prêtres faisaient des sacrifices, en suite desquels on do
r. Et cette prophétie ayant été bien examinée par le Sénat et par les Prêtres , on ordonna douze mille écus au Préteur pour en f
ordonna douze mille écus au Préteur pour en faire la dépense, et aux Prêtres d'y garder toutes les saintes cérémonies des Grec
de refaire les Jeux Romains. » Il n'était donc pas étrange que leurs Prêtres y fussent toujours présents et qu'ils en donnasse
cus donna la charge des Jeux et des Sacrifices qui s'y faisaient, aux Prêtres conjointement avec les Gymnasiarques ; et Néron y
les Gymnasiarques ; et Néron y invita les Vierges Vestales, comme les Prêtresses de Cérès assistaient à tous les Jeux Olympiques.
s Spectacles, ayant écrit, que « tous les corps des Magistrats et des Prêtres s'y trouvent présents, les grands Pontifes, et ce
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
e, quelle déférence, quelle crainte religieuse peut-on avoir pour des Prêtres qu’on vient de voir au spectacle, écoutant, regar
es canons de l’Eglise. L’Empereur Honorius défend à tous les Evêques, Prêtres , Diacres, Sous-diacre et Clercs, de venir à aucun
udient.) ? En voici l’abrégé. Persuadé que, la sainteté de la vie des Prêtres et la ferveur de leurs prières fait la prospérité
ris avec douleur, et ce qui paraît incroyable, que des Diacres et des Prêtres , et ce que nous rougissons bien plus de dire, mêm
ffligé, au malade ; ils sont débiteurs de tout le monde. La bouche du Prêtre est dépositaire de la science sacrée, on lui dema
sacrifier à la complaisance ou à la curiosité. Est-il décent que des Prêtres assistent à des pièces exécutées par des filles ?
(Surius, dans la vie, 25 février). Le Père Bernard, appelé le pauvre Prêtre , mort à Paris en odeur de sainteté, le 23 mars 16
« Surgere de convivio et abire. » 2.° Il est défendu aux enfants des Prêtres de représenter la comédie ou d’y assister, soit a
les pièces ; c’est pis qu’en donner la représentation. 4.° Gennadius, Prêtre de Marseille, dans le sixième siècle (De Ecclesia
30 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
règnent dans toutes les familles, et cette discorde, soufflée par les prêtres et les jésuites, se propage malheureusement jusqu
ble de malheur, on y voit des fanatiques soutenus par des moines, des prêtres , des chanoines et des évêques, et armés au nom d’
ouvernement, on met en ligne de compte tout ce que les évêques et les prêtres dans les départements, reçoivent des communes et
ogressivement toutes les années. Ah ! quel malheur, si on rendait aux prêtres et aux moines, les biens corrupteurs dont ils fir
r cette source d’abus qui mit de si grands biens à la disposition des prêtres , et qui fit jadis tant de mal à l’Etat et à la re
’Etat et à la religion ? Qu’on réfléchisse donc aux désordres que les prêtres et les moines produisent aujourd’hui en Espagne,
r mieux déguiser son ambition démesurée. Pouvait-il jamais devenir le prêtre fidèle du culte de cette divinité chérie de tous
à bout et l’obligèrent à secouer le joug absurde et inhumain de leurs prêtres souverains. Cependant jamais siècle ne fut plus f
e mémoire, on se souvient encore des atrocités du saint office où des prêtres sanguinaires, juges et parties, condamnaient des
es. Les plus grands ennemis des souverains sont les adulateurs et les prêtres qui leur souhaitent le pouvoir absolu, qui leur c
31 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
ères et les Conciles lui sont contraires, 3. Que les Religieux et les Prêtres pécheraient mortellement en allant à la Comédie,
mot selon Suétone, 60. Selon S. Thomas, 189. leurs Jeux défendus aux Prêtres , 133. Empereurs loués pour ne les avoir pas admis
lle, 136 Justinien Empereur, défend les Spectacles aux Evêques et aux Prêtres , 135. Permet aux Comédiennes de quitter le Théâtr
Autre approbation. JESUS † MARlA. Nous Pierre-François De la Tour, Prêtre , Supérieur Général de la Congrégation de l’Oratoi
tique des Jeux de Théâtre, etc. Composé par le feu P. Pierre le Brun, Prêtre de notre Congrégation, conformément au Privilège
32 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
ux ; et ces récits s'éloignant peu à peu des louanges de Bacchus, ses Prêtres en firent de grandes plaintes, n'ayant pu retenir
en l'honneur duquel on faisait les Jeux ce jour-là. Ainsi, comme les Prêtres en avaient un soin particulier, qu'ils y étaient
ant de notre temps, que les Païens ont eu trois Théologies, celle des Prêtres dans leurs Temples, celle des Philosophes dans le
phes dans les Écoles, et celle des Poètes sur les Théâtres. Aussi les Prêtres et les Magistrats prenaient grand soin que toutes
33 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
le commandement qu'il a fait à tous les chrétiens en la personne des Prêtres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entreten
s dies. » Cet autel est le cœur de l'homme, et chaque chrétien est le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son
34 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
le commandement qu'il a fait à tous les Chrétiens en la personne des Prêtres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entreten
s dies. » Cet autel est le cœur de l'homme: et chaque Chrétien est le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son
35 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
e, direz-vous, peuvent servir le sac des Pénitens, & des aubes de Prêtres  ? Le voici : admirez l’industrie théatrâle des ha
sacs de Pénitent, avec leur capuchon . Dans Athalie, il y a un Grand Prêtre , des Prêtres & des Lévites. Les aubes du Chap
itent, avec leur capuchon . Dans Athalie, il y a un Grand Prêtre, des Prêtres & des Lévites. Les aubes du Chapitre leur ont
tribuées, & la belle aube au Grand-Prêtre Joad. Il n’y a point de Prêtre dans Esther, mais on a cru que Mardochée étoit Lé
es qui embélissent la fête de Saint-Pons : le Secretaire de l’Evêque, saint Prêtre , & homme intelligent, fut choisi pour souffle
es. Il est du bon ordre en effet, que Venus,dans son Temple, ait ses Prêtres & ses Prêtresses, & ses adorateurs. L’Ecc
ordre en effet, que Venus,dans son Temple, ait ses Prêtres & ses Prêtresses , & ses adorateurs. L’Ecclésiastique ex Jesuit
36 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
eurent leurs Danses sacrées. Dans toutes les Religions anciennes, les Prêtres furent Danseurs par état. On voit dans les descri
de Saint-Clément & de Saint-Pancrace. C’est-là qu’à l’exemple des Prêtres & des Lévites de l’ancienne Loi, le Sacerdoce
s Danses sacrées… Chaque Fête avait ses Hymnes & ses Danses ; les Prêtres , les Laïcs, tous les Fidèles dansaient pour honor
ps : dans le milieu du dernier siècle, on voyait encore à Limoges les Prêtres & tout le Peuple danser en rond dans le Chœur
37 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
le torrent de l'exemple, c'est l'empire du respect humain. Mais qu'un Prêtre et un Religieux, à qui tout l'interdit, qu'un Cor
t un Religieux, à qui tout l'interdit, qu'un Corps de Religieux et de Prêtres , que tout en éloigne, se fasse une affaire sérieu
, ne pouvant l'interdire à tout le monde, il voulait du moins que les Prêtres Païens s'en abstinssent, pour donner du crédit au
véritablement. Il ne suffit pas que vous soyiez tel, obligez tous les Prêtres de votre province de l'être. Un sacrificateur ne
chaque ville, etc. Ne faites point la cour aux Gouverneurs, qu'aucun Prêtre n'aille au-devant d'eux à leur entrée dans les vi
abits magnifiques, mais être chez eux vêtus fort simplement. Qu'aucun Prêtre n'approche en aucune manière des spectacles, et n
gné le reproche aux Galiléens, et les eût-il donnés pour modèle à ses Prêtres  ?). Je voudrais les bannir entièrement des théâtr
aucun d'eux n'ait pour ami un Comédien ou un Danseur. Les enfants des Prêtres doivent même s'en abstenir. » M. de Fleury ajoute
38 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
t un Censeur raisonnable ; il faut vaincre la froide obstination d’un Prêtre octogénaire & de quelques autres Ministres, à
forte & plus directe, Molière déchiré, calomnié par la cabale des Prêtres , Molière insulté en pleine Eglise par Bourdaloue,
l’exécration publique. XV. N’est-il pas indécent de représenter des Prêtres chrétiens sur le Théâtre ? N’est-ce pas un moyen
stres ; & l’on sait qu’un Ministre de Dieu peut être coupable. Le Prêtre convaincu d’un crime est puni comme un autre homm
où la Cour de Rome avoit besoin d’exagérer le respect qu’on doit aux Prêtres  ; quand l’Eglise étoit divisée par une foule d’hé
s pièces nationales, les Rois, les Princes, les Pairs du Royaume, les Prêtres , les Prélats de l’Eglise Romaine & ceux de l’
scission, & qui voulez être de la Nation Françoise ; & vous, Prêtres , qui ne dédaignez point le nom de Citoyens Franço
nom de Citoyens François ; c’est à vous maintenant que je m’adresse. Prêtres , ne soyez point effrayés par le sujet de cet ouvr
blique. L’instruction publique est importante pour tous les Citoyens. Prêtres qui siégez parmi les Représentans de la Nation, v
de nos Annales. Je ne concevrai jamais comment la représentation d’un Prêtre fanatique, peut être préjudiciable à la tolérante
39 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
les périls publics. Si les hommes ne les apperçoivent pas, c’est aux Prêtres à les instruire, & non pas à les flatter. « D
iens, elles leur auroient été favorables : tout ce que nous sommes de Prêtres , nous devrions imiter l’exemple des Chrisostôme C
40 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
) exista dès qu’il y eut une Société. Les premiers Acteurs furent nos Prêtres  ; nos premiers Théâtres, les Temples sacrés ; c’e
es. Un Vieillard respectable par les seuls droits de la nature, était Prêtre & Roi de la Peuplade sortie de lui. Les devoi
réjouissance des vendanges, le Père-de-famille, le Prince, le Roi, le Prêtre de la peuplade, assemble toute sa maison ; &
t aux Temples, & non pas à la Divinité, à qui vous assignates des Prêtres  : vous crutes vous décharger sur eux de ce que vo
doit pour lui-même ?… Ce fut-là le comble de l’absurdité. Dès que le Prêtre se crut plus qu’un homme ordinaire, il inventa le
partie : le reste passait soit au Théocrate au nom de Dieu, soit aux Prêtres comme un droit sur toutes les choses saintes. Au
 ; au lieu, dis-je, de ce simple Deolo * qu’on me passe le terme, les Prêtres mirent en usage des Hymnes élégantes, c’est-à-dir
du Père-de-famille avaient été simples, comme sa Musique : celles des Prêtres , que le loisir rendait propres à perfectionner le
entement les chaînes du genre humain. L’admiration qu’on eut pour les Prêtres , seuls Acteurs, inspirait la soumission, la confi
ujourd’hui, d’une manière diffêrente. Les enfans qui n’ont vu que des Prêtres , desirent d’entrer dans le Sacerdoce jusqu’à ce q
le Théâtre, mettent la profession de Comédien au-dessus de tout*. Les Prêtres seuls représentaient en public. Dans les Fêtes de
e, & ne laissent au Sacerdoce que le soin des choses saintes : le Prêtre ne sera plus que Prêtre & Comédien : encore l
Sacerdoce que le soin des choses saintes : le Prêtre ne sera plus que Prêtre & Comédien : encore les Rois partagèrent-ils
du seul ministère des Autels, & de l’appareil des Sacrifices, le Prêtre (au moins chez les Nations civilisées) n’a plus d
: la vanité, l’orgueil trouvèrent leur compte à se le persuader : les Prêtres , auxquels on laissait l’administration des Temple
s passions, des vices : nouvel & grand objet d’imitation pour les Prêtres . Aussi ne tarda-t-on pas à voir aux pieds des Aut
que entre les mains des Jeunes-gens, qui sont toujours guidés par les Prêtres . Les Peuples gouvernés par deux Puissances, la Th
de cette expression. Mais le respect pour les Choses saintes, que les Prêtres tâchent chaque jour d’éloigner des communes ou pr
mmes d’Etat, aussi dignes de sa considération, de son estime, que ses Prêtres eux-mêmes. Tel fut l’état des Tragédiens & de
Amautas du Pérou. Ces Peuples avaient des Fêtes spectaculeuses : les Prêtres les célébraient, quant à la partie religieuse ; d
ans son origine, d’abord les Acteurs furent plutôt regardés comme des Prêtres , que comme des Baladins. » Mais chez les Romains,
t digne d’être grand homme ; mais pouvait-il l’être ? conduit par les Prêtres , au lieu d’épurer les Farces qu’il trouva établie
. L’imbécille Louis I lui succède : quel règne ! quels Sujets ! quels Prêtres  ! quels Enfans ! ô pauvres Peuples, qu’aviez-vous
yrique1. Antoine Faydit donna une Pièce intitulée : Les Egaremens des Prêtres 2. Dans le xiv siècle, on trouve Parasols, Limosi
ère dont on jouait les Moralités & la Passion, & sur-tout les Prêtres sentirent qu’ils ne devaient pas laisser partager
ragique : un Tribunal odieux met chez elle des entraves au génie : le Prêtre veut bien qu’on se donne en spectacle ; mais sous
ra toujours entre le Sacerdoce & le Comédisme : Mais pourquoi les Prêtres & les Comédiens font-ils des états a part dan
ue dis-je ? au-dessus de leurs propres Pères ? Pourquoi voir dans nos Prêtres , autre chose que des Citoyens estimables, qui se
re desirer avec modération, & par les seules voies légitimes ? Le Prêtre est d’un Corps qui a des intérêts particuliers !
Fêtes publiques : ils exécutaient aussi des Danses, à la manière des Prêtres de Mars. On dit que l’origine de ces Jeux venait
i souvent foudroyée ? Ajoutez que Faydit, qui attaquait les mœurs des Prêtres , avait enlevé d’un Monastère une Fille de qualité
41 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
ge, comme d’un acte héroïque de religion. Il le met sur le compte des Prêtres , par ordre du souverain Pontife Joad (le Pape des
at. Le Poète suppose une inspiration de Dieu, et fait parler le grand Prêtre en Prophète. Rien de tout cela dans l’Ecriture, p
é du lieu, ou plutôt le consacrer ? On fait dire un mensonge au grand Prêtre pour attirer Athalie dans le Temple, l’y renferme
ès avoir appris par le bruit public que Joas était couronné. Le grand Prêtre entreprend artificieusement de détacher par princ
pez, rompez tout pacte avec l’impiété. » Supercherie indigne du grand Prêtre , qu’on lui prête gratuitement contre la vérité, e
n’en fait qu’un lâche et un malhonnête homme. Racine dit que ce grand Prêtre agit par ordre du Roi. Autre ridicule. Quel ordre
que le Roi fût reconnu : haine et mépris comblé d’éloges par le grand Prêtre qui en donne l’exemple : « … Sa mémoire est fi
e impie. Voilà donc quels vengeurs s’arment pour ta querelle, Des Prêtres , des enfants, ô Sagesse éternelle ! Puisse péri
esse éternelle ! Puisse périr comme eux quiconque leur ressemble. Prêtres saints, c’est à vous de prévenir sa rage : Il f
sonnages. On y débite les plus détestables maximes. Eh qui ? le grand Prêtre , qui allume le feu de la révolte et s’efforce de
la seule faveur. » La pièce elle-même fait foi que sur un mauvais Prêtre il y a cent mauvais laïques. A quel titre donc, p
e monde les lui inspire ? Voici des traits du beau sermon de ce grand Prêtre . C’est d’abord un portrait du Sénat, aussi flatte
huit ans, n’est que le spectateur du meurtre de sa mère, qu’un grand Prêtre , son Gouverneur, exécute sans le consulter, s’en
èges et traîtres, Qui doit couler, grands Dieux, sous le fer de vos Prêtres . Nos vœux sont exaucés quand l’Autel en est tei
42 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
nservateur et le protecteur des canons des conciles, a su ramener les prêtres par la force de sa volonté et de ses ordonnances,
u’on y célèbre encore parfois de nos jours. Dans cette solennité, les prêtres permettent que les diables et que toutes les divi
as seulement les fêtes, on les représentait ; le jour des rois, trois prêtres habillés en rois, conduits par une figure d’étoil
uites, qui étaient suivis du sieur Bazam, curé de Saint-Etienne, seul prêtre de toute cette troupe ; une cinquantaine d’écolie
nt assistés d’un clergé aussi licencieux. On voyait les clercs et les prêtres faire en cette fête un mélange affreux de folies
plaisir à manger des boudins et des saucisses sur l’autel, au nez du prêtre célébrant : ils jouaient à ses yeux aux cartes et
ait quatre danses dans l’église, savoir : des lévites ou diacres, des prêtres , des enfants ou clercs, et des sous-diacres. Il y
ice de la messe est du même genre que celui de la veille de Noël ; le prêtre disait à l’introït : puer natus est ; cantate evo
cri, hin, han, qui imite celui de l’âne ; et à la fin de la messe, le prêtre se tournant vers le peuple, au lieu de dire l’ite
de Saint-Paul et de Sainte-Madeleine, pendant les fêtes de Noël ; les prêtres , le jour de la Saint-Jean, les diacres et les sou
re troupe de ces danseurs était composée des diacres ; la seconde des prêtres , la troisième des enfants de chœur, et la quatriè
séculière était absolument nécessaire pour empêcher les moines et les prêtres de corrompre, par des suppositions de miracles ou
e histoire, ainsi que celle de tous les peuples chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujours rencontré dans la sagesse
aux autres classes de la société. N’avons-nous pas vu de nos jours un prêtre condamné à mort par la Cour criminelle de Grenobl
atroce qu’il avait commis sur une femme de sa paroisse ? donc que les prêtres n’ont de sacré que leur caractère, et que, du mom
religion, et par les peuples soumis à son administration, et par les prêtres eux-mêmes qui peuvent s’égarer parfois dans un sy
eur quelconque. Nous allons examiner dans le chapitre suivant, si les prêtres qui agissent avec tant de rigueur contre des cito
43 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
les périls publics : si les hommes ne les aperçoivent pas, c’est aux prêtres à les instruire, et non pas à les flatter : dès l
iens, elles leur auraient été favorables : tout ce que nous sommes de prêtres , nous devrions imiter l’exemple des Chrysostomes
44 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
tuts Synodaux du Diocese de Troïese en 1529. « Il ne faut pas que les Prêtres , ni les autres Ecclesiastiques assistent aux Spec
Ecclesiastique. » Le Synode d’Orleansf en 1664. « Nous défendons aux Prêtres & aux autres Ecclesiastiques qui sont dans le
nsieur d’Arenton d’Alés, Evêques de Genevea : « Nous défendons à tous Prêtres , sous peine de suspension, d’assister à la Comédi
ce que dit ainsi le second Concile de Châlon sur Sône en 813. a « Les Prêtres doivent s’éloigner de tous les objets qui ne font
cese de saint Maloi en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défendent aux Prêtres d’aller en mascarades, representer aucun personna
e de Roüenc en 1245. « Comme les Ecclesiastiques, les Curez & les Prêtres doivent servir d’exemple aux Laïques, nous leur d
de Milon Evêque d’Orleansd en 1314. « Nous défendons expressément aux Prêtres d’assister aux spectacles ni aux danses. » « Du
ues, à ceux qui sont dans les Ordres sacrez, & principalement aux Prêtres , de sauter ni danser. » Du Synode de Sensa en 15
Diocese de S. Maloe en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défendent aux Prêtres de hanter les danses, soulles ou brelans. » Des
ine de prison. » Du Synode d’Orleansg en 1664. « Nous enjoignons aux Prêtres & à tous les autres Ecclesiastiques qui sont
d’Arenton d’Alez, Evêques de Genéved : « Nous faisons défense à tous Prêtres , sous peine de prison, de danser en quel temps, q
45 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
ours, Rheims, Châlons-sur-Saône, tenus en 813, défendent aux Evêques, Prêtres & autres Clercs, à peine de suspense & d’
ie scandaleuse. Je pourrois imputer ces préjugés aux déclamations des Prêtres , si je ne les trouvois établis chez les Romains a
ble & parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs ». Où est le Prêtre , dont Rousseau voudroit badiner en passant, qui e
descendre, & par d’autres mocqueries ; & le plus souvent les Prêtres des Paroisses, pour avoir leurs passe-temps d’all
46 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
taient de la retrousser, et de mettre un habit modeste par-dessus. Un Prêtre grave présidait sur le théâtre, et se promenait d
ins dangereux que plusieurs pièces de collège. Il imitait en cela les Prêtres et Religieux du pays, les Talapoins, auxquels dit
même en donnent rarement. Finissons par l’exemple des Romains. Leurs Prêtres et leurs Prêtresses, les Vestales, qui étaient le
rarement. Finissons par l’exemple des Romains. Leurs Prêtres et leurs Prêtresses , les Vestales, qui étaient les Religieuses de leu
ics étaient alors des exercices de religion : est-il étonnant que les Prêtres et les Prêtresses y assistassent ? La même raison
rs des exercices de religion : est-il étonnant que les Prêtres et les Prêtresses y assistassent ? La même raison doit exclure notr
47 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
cesse de les respecter. Dieu l’avait expressément ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le Saint des Saint
és de voir cet étranger se glisser parmi eux, et parler religion. Les Prêtres et Prêtresses de Bacchus et de Vénus ne sont pas
cet étranger se glisser parmi eux, et parler religion. Les Prêtres et Prêtresses de Bacchus et de Vénus ne sont pas moins surpris
s moins surpris de trouver dans leurs temples les Lévites et le grand Prêtre du vrai Dieu. Mais l’Abbé auteur donne prudemment
ujet pieux. Faut-il qu’un homme si bigarré de sacré et de profane fût Prêtre et Religieux ! Il fut interdit par le Cardinal de
iastiques et religieux, en faisant paraître des Abbés déguisés et des Prêtres juifs ou Païens habillés à peu près comme les nôt
de la foire, et les Acteurs récompensés pour la jouer. Cet Abbé, tout Prêtre qu’il était, homme de condition et de probité, pa
48 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
t quelquefois les plus qualifiées, les Princes mêmes et les Rois, les Prêtres et les Religieux, qui tous pour se divertir et sa
, s’il lui plaît, auparavant, où il a vu des Rois et des Princes, des Prêtres et des Religieux, et enfin des personnes les plus
s qui se soient piqués de l’imiter. On a peine aussi à croire que des Prêtres et des Religieux aient jamais prostitué la Sainte
décisions contre les jeux : nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres , d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de
ile, mais une Académie de Joueurs, « de tout ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres , d’Evêques et d’Ecclésiastiques ». S’il n’avait p
jugement bien décisif, puisque je n’y suis jamais allé ; et qu’étant Prêtre , et que devant l’exemple aux Fidèles, je ferais a
gement ne doit pas passer pour décisif : et il avoue de même qu’étant Prêtre et que devant l’exemple aux Fidèles, il n’a jamai
rupule. Il nous faut profiter de tout : il y a donc enfin au moins un Prêtre dans l’Eglise de Dieu qui fait scrupule d’aller à
qu’il veut être suivi : mais ce qui est de merveilleux, c’est que ce Prêtre est le Docteur même, qui faisait il n’y a qu’un m
ésentement scrupule d’assister à la Comédie, à cause de sa qualité de Prêtre qui l’oblige de donner l’exemple aux Fidèles, et
nêtes qu’il se le persuade, et dont la lecture ne convient guère à un Prêtre , qui doit éviter jusqu’aux lectures inutiles. Or
uche d’un Séculier, ne sont que des bagatelles ; mais dans celle d’un Prêtre ou d’un Religieux, ce sont des blasphèmes. Ceux d
t consacrées ni vouées au Seigneur, c’est-à-dire, qu’elles ne sont ni Prêtres ni Religieux ; et si cela était, il les condamner
Séculier, deviennent des blasphèmes dans celle d’un Religieux ou d’un Prêtre . » Mais je demanderais volontiers à notre Docteur
les qui, selon saint Bernard, sont des blasphèmes dans la bouche d’un Prêtre ou d’un Religieux, ne sont pas au moins des pecca
il fait consister toute cette bienséance en ce que les Religieux, les Prêtres , les Abbés et les Evêques, ne doivent pas y assis
ques, ne doivent pas y assister. Il ne dit pas que les Religieux, les Prêtres , les Abbés et les Evêques n’y assistent pas, ce q
ue le Docteur a dit plus haut, il y a aussi beaucoup de Religieux, de Prêtres , d’Abbés et d’Evêques qui ne font point de scrupu
l’innocence des Comédies d’aujourd’hui, parce que les Religieux, les Prêtres , les Abbés et les Evêques, ne font point de scrup
présentement il en prouve la bienséance, parce que les Religieux, les Prêtres , les Abbés et les Evêques n’y assistent pas ; et
49 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
daient amen à la fin de ces paroles corpus domini nostri, etc. que le Prêtre dit avant que de donner la communion ; et c’est a
ber ce reproche de Tertullien, non sur les laïques, mais sur certains prêtres qui n’avaient pas honte d’assister aux spectacles
otuleris, gladiatori testimonium reddere. » Je doute pourtant que les prêtres de ce temps-là fussent assez effrontés pour cause
50 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
e le clergé se dèshonore. Pour éluder cette loi, on fait paroître des Prêtres de fausse religion. On a tâché sous ce masque de
Prêtres de fausse religion. On a tâché sous ce masque de désigner les Prêtres catholiques ; tels sont les drames d’Ericis, d’Eu
ndale, ou plutôt il a prévenu le scandale véritable en démasquant les Prêtres de son temps, les Scribes & les Pharisiens, &
ilerie, son grand ami, cet homme peu fait pour être l’ami intime d’un Prêtre que la débauche mit au tombeau dans la fleur de s
t gueres en effet à des Prélats à les louer & à les louer dans un Prêtre . Ils n’ont pas eu le courage de les blâmer comme
nt dû même sentir que les éloges littéraires ne suffisent pas pour un Prêtre & un Abbé, ni dans la bouche des deux Prélats
ar les mains de ses Ministres. Percez la muraille, dit-elle, aux bons Prêtres , & aux Evêques pieux, vous y verrez des abomi
tiones  ; des femmes qui pleurent la mort d’Adonis ; des Lévites, des Prêtres qui tournent le dos à l’Autel & encensent les
. Moliere, ce prodige, n’en a qu’une trentaine en huit Tomes. Young, Prêtre & Curé Anglois ; est un Ecrivain singulier da
51 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ens de Théâtre ont toujours été réputés infâmes : et si les Rois, les Prêtres et les Religieux Ibid. qu’on suppose ici sur la S
condamnent-ils point les jeux de hasard ? Ou parce que des Abbés, des Prêtres , des Evêques, s’il en faut croire le Théologien,
bien d’assister à la Comédie, d’où vient qu’il dit de lui, « qu’étant Prêtre , et devant l’exemple aux Fidèles il ferait autant
particulièrement consacrés à Dieu : celles des personnes sont que des Prêtres ou des Religieux ne montent point sur le théâtre 
n compte. Mais s’il faisait réflexion que tous les Chrétiens sont des Prêtres qui conjointement avec Jésus-Christ, le Prêtre ét
es Chrétiens sont des Prêtres qui conjointement avec Jésus-Christ, le Prêtre éternel et le Souverain Pontife des vrais biens,
ime que Dieu demande de chacun de nous. Qu’un homme quitte l’habit de Prêtre , ou de Religieux pour prendre celui d’un Bateleur
de Jésus-Christ, c’est l’excès de l’abomination. On sait bien que les Prêtres et les Religieux ont des obligations particulière
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
nter des Hymnes à l’honneur des Dieux ; que par complaisance pour les Prêtres de Bacchus, qui murmuroient tout haut qu’on eût d
s Héros & les Dieux, l’avoient connue comme lui. Les murmures des Prêtres de Bacchus ne tomboient point sur la Poésie de se
53 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
tile au public ? Parmi vingt malheureux emprisonnés, il fut trouvé un prêtre florentin, qui se mêle de faire des operas, comme
l’Abbé Pelegrin faisoit à Paris (ce qui n’est pas trop le métier d’un prêtre ) & un musicien son disciple, qui l’aidoit à f
ux le sont en France. C’étoit donc à ce tribunal à faire le procès au prêtre florentin, tout au plus au Sacré Collége, comme e
lon les canons de l’Eglise, celui qui met sans pouvoir la main sur un prêtre , encourt ipso facto l’excommunication majeure rés
capucins & les oratoriens entrerent dans ce pieux complot. Trois prêtres de l’Oratoire de Saint Philippe de Neri, couverts
cieux & de plus séduisant pour se faire aimer des hommes. Et moi, Prêtre , moi, Evêque, quel soin prens-je de mon ame pour
lés, qui marchoient nuds pieds & nue tête, sont masqués comme des prêtres élégans. Une étoffe fine & d’une couleur bril
54 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
s ses Sentences Cléricales, en a fait un long chapitre sous le nom de Prêtres déguisés. L’habit Ecclésiastique est déterminé pa
quelques traits de cet homme singulier, d’une sainteté éminente. Les Prêtres qui se mettent en habit de cour & chevelure,
autres traits de ce caractère. Mais c’en est assez pour connoître ce saint Prêtre , qui dans son style familier disoit de très-bonne
lanètes de Vénus & de Mars. C’étoit l’habit de cérémonie de leurs Prêtres & Prêtresses. Les statues de ces Divinités ét
us & de Mars. C’étoit l’habit de cérémonie de leurs Prêtres & Prêtresses . Les statues de ces Divinités étoient ainsi dégui
& fœmina. Macrob. Saturn. L. 3. C. 8. Pour les représenter, leurs Prêtres jouoient ce double rôle d’homme & de femme pa
lâcheté. Julius Firmitus, de profan. Religion. errorib. p. 6. dit des Prêtres efféminés de Vénus ; ils dégradent leur sexe par
55 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
le Parnasse & l’Olympe ; on avoit habillé plusieurs personnes en prêtres & prétresses de différents Dieux, dont chacun
tes, une multitude d’Anglois, de Prussiens, de Russes ; un collége de Prêtres & de Prétresses d’Apollon : il paroissoit con
& de Prétresses d’Apollon : il paroissoit convenable que le grand Prêtre de ce Dieu, à la tête de tout, eût fait les honne
pour être malade ; je vais pourtant me secouer, & écrire au grand Prêtre & à la grande Pretresse. Du même, à l’Aute
lle maison le grand Voltaire doit sa gloire ; il n’a paru aucun grand Prêtre à la cérémonie, à qui donc Voltaire écrit-il sous
rs du génie, & les lys de la virginité l’ont couvert : cette même Prêtresse , dont la maison est le temple de la gloire, &
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
t-il de cœur qui ne leur rende un religieux hommage ? Elles ont leurs Prêtres et leurs Prêtresses qui entretiennent leur culte
ne leur rende un religieux hommage ? Elles ont leurs Prêtres et leurs Prêtresses qui entretiennent leur culte avec le plus grand z
tion : elle n'est interrompue que pour entrer dans les sentiments des Prêtres et des Prêtresses, rire ou pleurer avec eux. Il s
st interrompue que pour entrer dans les sentiments des Prêtres et des Prêtresses , rire ou pleurer avec eux. Il s'en faut bien que
des, et publiques à la porte, et particulières dans les chapelles des Prêtresses , les pensions, etc. qui peut les apprécier ? Ce C
s est l'île de Paphos, le théâtre en est le temple, on en connaît les Prêtresses . Les horreurs du théâtre Anglais sont assorties a
57 (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »
Edition, augmentée de plus de la moitié Par le R. P. Pierre Le Brun, Prêtre de l'Oratoire. A PARIS, Chez la Veuve Delaune, ru
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
se universelle. Je pourrais imputer ces préjugés aux déclamations des prêtres , si je ne les trouvais établis chez les Romains a
tre raison manque hors celle qui se tire de la nature des choses. Les prêtres païens, plus favorables que contraires à des spec
ans son origine, d’abord ces acteurs furent regardés plutôt comme des prêtres que comme des baladins. 3°. Tous les sujets des p
59 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
mœurs, mais contre la vrai-semblante. Depuis dix ans Religieux & Prêtre estime pour ses lumieres & ses vertus, appelé
çon, que de louer comme une conversion parfaite dans un Religieux, un Prêtre , ce tas d’impiétés & d’extravagances ? Le rôl
t toi dont j’adorois l’image. J’ai voulte t’enlever. Un Religieux, un Prêtre , si scélérat, si hyppocrite, qui parle ainsi à de
me dans l’Œdipe de Voltaire (on pourroit en citer mille autres) : Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense ; notre cr
termes de la religion pour son intérêt, & que (dans l’Œdipe) les Prêtres de Jocaste soient reconnus pour des imposteurs, c
60 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »
des plus célèbres Théologiens et Canonistes. Par Messire Jean Pontas, Prêtre , Docteur en Droit-Canon de la Faculte de Paris, e
61 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
s efficace, fut d’établir à Jérusalem les spectacles de la Grèce. Les Prêtres eux-mêmes, dit l’Ecriture, abandonnèrent le soin
èrent les sacrifices, pour aller prendre part aux jeux que leur Grand Prêtre faisait représenter sur la place. On croit répond
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
pensé que les mystères pussent être des amusemens. Dans l’Afrique les Prêtres firent moins de mal que par-tout ailleurs, parce
leurs, parce qu’ils intriguoient moins & dansoient davantage. Les Prêtres font donc du mal par-tout, par-tout ils sont intr
Eglise. C’étoient des foux ou des enfans qui faisoient ces fêtes. Les Prêtres ou les Religieux imbécilles qui se prêtoient à ce
aroissent jamais, & les laïques ne s’y mêlent point ; ce sont des Prêtres & les Dervis, leurs Religieux, qui dansent à
er beaucoup une Dame, nous allons entendre l’oracle, dit-il, voilà la Prêtresse en fureur sur le trépied. Ayant une fois dansé pa
63 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181
, nous faisons éclater notre indignation, et notre impatience : Si le Prêtre fait des prières un peu longues, nous sommes sans
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
sure céleste. Il la prend pour un présent du ciel, & consulte les Prêtres de Memphis pour savoir à quelle divinité bienfais
pas bien dévot sur les autels, sur les missels, sur les ornemens des Prêtres  ; & quand la Papesse Elisabeth faisoit de l’E
re, communément sale, sur tout à la campagne, & parmi les pauvres Prêtres . Il falloit en changer à la Sacristie, où l’on en
changer. Ils ont tourné en dignité ce qui pour eux est superflu. Les Prêtres pourroient sans difficulté en changer à la Sacris
de Milan ; mais se faire chausser en cérémonie devant le public, les Prêtres ne le pouvoient pas, ni même les Evêques. Ils se
65 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
des aumônes, etc. »p. 57. Réponse. Est-ce un Religieux, est-ce un Prêtre et un Professeur en Théologie, qui parle et qui n
feu, comme nous dit l’Evangile. Ils peuvent donc bien surprendre les Prêtres (qui ne les connaissent pas pour tels qu’ils sont
tion modérée. » O aveuglement déplorable ! ô illusion grossière ; un Prêtre , un Religieux, un Professeur en Théologie, croit
te qu’est la Comédie. » O la jolie pensée ! peut-on s’imaginer qu’un Prêtre ait pu croire que Dieu ait institué le Dimanche,
e n’est pas permise aux Chrétiens. SalvienSalv. l. 6. Prov. ce savant Prêtre de Marseille, dont j’ai déjà parlé ci-devant, con
66 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
cesser de fréquenter la Comédie et l'Opéra, et Nous défendons à tous Prêtres , Bénéficiers, et ecclesiastiques de ce Diocèse, o
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
ront. Ces cas ne sont pas moins singuliers que le rôle qu’il joue. Un Prêtre ayant fait des propositions déshonnêtes à une Dam
1. On voit à nos promenades & autres lieux publics deux sortes de Prêtresses de Vénus, les filles entretenues, & celles qu
nt pas le fruit d’un bon arbre. C’est l’ennemi déclaré du célibat des Prêtres & des Moines, ou plutôt de toute continence.
’Eglise appelle œuvre de miséricorde d’épouser une fille déréglée. Un Prêtre au mariage de son frère, fut interdit par son Evê
art faux ou malignement défigurés, contre les Papes, les Evêques, les Prêtres , les Moines, & contre tous les Princes &
é des Ministres de la religion n’est qu’usurpation. Tom. 1. P. 4. Les Prêtres Gaulois (c’est-à-dire François) userent avec tant
utorité sous le despotisme de la superstition. Les Gaulois sous leurs Prêtres furent subjugués par les Romains ; César dût ses
68 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
uite, les rois catholiques, et chrétiens : d’autre part les Turcs, le prêtre Jeanp, les mécréants et hérétiques. Au dessous ét
en fonction de l’importance du rôle joué par leur enfant. p. [NDE] Prêtre Jean = figure mythique, roi d’un hypothétique roy
69 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
re à Aix qui n’est pas moins indigne de Chrétiens, de Religieux et de Prêtres . Si vous aviez consulté vos Pères de Paris, on ne
70 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
on s’est servi de la confession pour attester son innocence. C’est un Prêtre , c’est un Confesseur qu’on introduit pour nous as
71 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
t qu’un l’athée n’en veut aucun, Julien les adoroit tous, étoit grand prêtre de Jupiter, en faisoit les fonctions, & fit t
ongue barbe, vêtement grossier, abstinence, proposant pour modèle aux prêtres des idoles la régularité du clergé chrétien. Il f
’église, où il se fait dresser un trône plus élevé que les siéges des prêtres , d’où il prononce des oracles & des sentences
72 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
nce des Lettres en Europe, les Comédiens, toujours contredits par les Prêtres , tour-à-tour tolérés & chassés par les Gouver
73 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
nels, ni aux combats sacrés ; vous avez en horreur les viandes où les prêtres ont touché, et le vin qu’on a emporté des Autels.
74 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
s préside au conseil, Mars à la guerre, les Lares aux assemblées. Les prêtres publics y célèbrent des sacrifices le 7. de Juill
res publics y célèbrent des sacrifices le 7. de Juillet ; et le grand prêtre du mont Quirinal avec les vestales en offre le 21
s précèdent, accompagnent, terminent ces jeux : que d’augures, que de prêtres , que d’Officiers sont en mouvement ! J’en prends
pas médiocrement fait réussir les affaires de ceux dont elle était la prêtresse  ; je veux dire des démons, et de leurs ministres.
s couronnes profanes dont on y récompense les vainqueurs : témoin les prêtres qui y président : témoin les ministres qui y sont
veux dire, à celui des questeurs, des magistrats, des pontifes et des prêtres , il faut avouer, que si ces dignités ont du rappo
royez-vous fort agréable au ciel, lorsque couronné de fleurs comme un prêtre des gentils, ou couvert d’un vêtement aussi bigar
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
Le Dieu le fit conduire au Temple de Delphes, où il fut élevé par la Prêtresse , & mis au rang des Ministres du Temple. Cepen
instant qu’ils forment ensemble le Dialogue que je vais rapporter. La Prêtresse découvre par la suite le mistère, en montrant par
76 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
divertissement de la Comedie ; lors qu’il sçait que Salvien ce grand Prêtre de Marseille se servît de toute son eloquence à f
eur intention, & d’y assister à la Chrêtienne ; cependant le zelé Prêtre les traita encore comme des Apostats de la Foi :
77 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
ouvernement de l’Etat, et l’existence des citoyens, que le nombre des prêtres est tellement considérable, qu’ils forment, à eux
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. Tertullien, Prêtre de Carthage, serait un des plus grands hommes qu'
i d'idoles, de tableaux, de chariots, de couronnes, de sacrifices, de Prêtres , d'Augures, dans cette grande ville où les Démons
er, les Pythiens à Apollon, etc. les couronnes qu'on y distribue, les Prêtres qui y président, les victimes qu'on y immole, les
cause tant de troubles, excite tant de fureurs, qui couronné comme un Prêtre d'idoles, bigarré comme un Marchand d'esclaves, s
79 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
omédie, s’est servi mal à propos du nom ou du moins des qualités d’un Prêtre et d’un Religieux tel que le R. P. Caffaro. Je s
80 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
té infâme, tant de rois, tant de princes, tant de magistrats, tant de prêtres , tant de religieux qui l’ont jouée, ou qui la jou
eur, ou à la rigueur de l’opinion, mais uniquement à la vérité. » Un prêtre , un religieux, qui entreprend de laver le théâtre
ques, au contraire, ont toujours beaucoup aimé la comédie. Combien de prêtres eux-mêmes ont-ils travaillé pour elle ? Léon X es
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ens te reproduire à nos yeux, Viens confondre Rome Chrétienne, Et ses Prêtres ambitieux, Du sein de la vertu féconde, Oppose ce
u sein de la vertu féconde, Oppose ces vainqueurs du monde A tous ces Prêtres imposteurs, A tous ces frauduleux Pontifes, Qui s
l homme de tout temps fut le jouet honteux Des grossieres erreurs des Prêtres frauduleux. Lisbonne & Archangel sont Chréti
omme, & qui n’ait été le jouet honteux des grossieres erreurs des Prêtres frauduleux . Avec de tels sentimens on est fait p
82 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
des volontés de Dieu de la bouche de leur Evêque, qu’ils demandent au Prêtre les avis nécessaires pour parvenir un jour à l’ét
s de la discipline de l’Eglise, et afin que ce que les Prélats et les Prêtres ne pourront pas gagner sur les peuples par la for
83 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
mage éternel de la reconnaissance publique. En rendant à l’église ses prêtres et ses lévites, il a rendu à la patrie ses défens
monde, et que l’éternité n’est qu’une invention due au fanatisme des prêtres , comme à la politique des souverains ! Je sais qu
rbarie1. Quelle haine ne devait pas naturellement inspirer contre les prêtres cette vive apostrophe que fait Montalban, à la ci
ers s’allument, Qu’on livre la victime aux feux qui la consument. Des prêtres ont ouvert ces horribles tombeaux ; L’encensoir e
scènes précédentes, établit ainsi le vrai caractère qui distingue le prêtre digne de ce nom, du misérable fanatique qui le dé
avé répète : « Barbare ! de quel nom faut-il que je te nomme ! Toi, prêtre , toi braminer ! et tu n’es pas même homme ! La do
ique au théâtre français. Le langage du fanatisme dans la bouche d’un prêtre voué au culte des idoles, n’était pas assez fort
 De l’immortelle église humble et docile enfant Et créé par ses mains prêtre du Dieu vivant, Je puis interpréter ses volontés
imes du Saint-Siège ont produit l’hérésie : L’évangile a-t-il dit ? «  Prêtres , écoutez-moi, Soyez intéressés, soyez cruels, san
, soyez cruels, sans foi, Soyez ambitieux ; soyez rois sur la terre ; Prêtres d’un Dieu de paix, ne prêchez que la guerre ; Arm
 » S’ils s’étaient écartés de cette loi, ce n’était donc plus comme prêtres et comme attachés à l’Evangile, dont ils auraient
dirais des choses effroyables. »Liv. 24, chap. 2. Qu’importait aux prêtres catholiques que dans les siècles d’ignorance ou d
enne, et ne pouvaient influer, après tant de siècles révolus, sur des prêtres innocents et étrangers à toutes ces intrigues du
ant que celui qui veut l’être ; L’erreur avait fondé la puissance du prêtre  ; Mais sur l’homme crédule un empire usurpé Doit
, tragédie de M. Le Mierre (1770). r. NDE Ou brahmane. Nom donné aux prêtres formant la première des quatre grandes castes che
84 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
se fait Moine & devient Directeur ; dans l’autre le père se fait Prêtre & devient Supérieur du Couvent, ailleurs la m
nt & injuste, fait entrer dans l’Église un cadet qui sera mauvais Prêtre , dans le service un débauché. Il y a cent fois pl
e amère du Pape & de la constitution, des Évêques, des Abbés, des Prêtres , des Jesuites, des Religieux & Religieuses, u
er, passe la nuit seule avec lui, contre les règles de la décence. Le Prêtre qui a perdu toute espérance de la convertir, se r
ent, d’une manière indécente : langage surprenant dans la bouche d’un Prêtre . Il ne parle ni en Prêtre, ni en Théologien, ni e
te : langage surprenant dans la bouche d’un Prêtre. Il ne parle ni en Prêtre , ni en Théologien, ni en Curé ; il défend le vice
, contente d’avoir insulté son mari, décrié les Religieuses & les Prêtres , après tant de bruit se rend avec le plus de lâch
85 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
t quelquefois les plus qualifiées, les Princes mêmes et les Rois, les Prêtres et les Religieux, qui tous pour se divertir, et s
s décisions contre les Jeux. Nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres , d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de
n jugement bien décisif, puisque je n’y suis jamais allé, et qu’étant Prêtre et devant l’exemple aux fidèles, je ferais autant
eté des lieux consacrés à la sainteté même. Il était beau de voir les Prêtres , les Diacres et les Ministres des Autels représen
12 cit. I. cum decorem domus Dei. du Saint Siège, qui défendait aux Prêtres , Diacres, etc. de se plus émanciper à représenter
ouche d’un Séculier ne sont que des bagatelles, mais, dans celle d’un Prêtre ou d’un Religieux, ce sont des blasphèmes.w.  » C
és au baptême par des personnes de haute naissance, et l’un d’eux fut prêtre habitué à Saint-Sauveur. Floridor quitta le théât
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
t traitée qu’avec indécence. Les dieux, les autels, les prodiges, les prêtres n’y paraissent que pour être la matière d’un indi
87 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
ce temple. Elle fut refusée par sa propre sœur, qui en étoit une des Prêtresses . Choquée peut-être de cette mésalliance, elle fut
degradé la vertu Romaine, on fut moins délicat dans la reception des Prêtresses de la pudicité. Les Poëtes s’en moquent ; & P
r sacerdoce. Elles devoient être & demeurer toujours vierges. Les Prêtresses de la pudicité étoient libres, pouvoient être mar
pourtant pas moins d’honneur à leur sexe que les Vestales, & les Prêtresses de la Pudicité. Les Philosophes Romains n’en fure
amp;c. le leur rappellent à chaque instant. Leurs amans même sont les Prêtres impies qui les immolent. Elles arment leur main,
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
gistrature est une sorte de sacerdoce, et chez plusieurs nations, les Prêtres étaient les juges nés de tous les différends. Il
’Opéra. Il y a sept à huit mois qu’étant dans ma loge à m’habiller en Prêtresse de Diane, un jeune Abbé vint m’y trouver, et sans
, et eux-mêmes les premiers ; les lois ne les appellent-elles pas les Prêtres de la justice, justitiæ Antistites ? Le Préfet du
89 (1764) Comédie pp. 252-254
utions latines imprimées à Ferrare, avec la Critique ; Par M. Collet, Prêtre de la Congrégation de la Mission et Docteur en Th
90 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
rûler sur l’autel de notre cœur, et dont chaque chrétien doit être le prêtre , comment ne s’éteindrait-il pas dans des lieux où
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
la Chapelle de S. Medard) ni celui qui couronne la Rosiere (c’est un Prêtre , non le Seigneur). Les choses saintes sont si étr
cérémonie est la chapelle de S. Medard, celui qui la couronne est un Prêtre qu’on n’ose nommer), ensuite on forme un bal cha
illage, se rend à l’Eglise, se met à genoux, fait sa priere, & le Prêtre , après un petit discours, bénit la couronne &
Medard voulut que la Rosiere allât recevoir à l’église, de la main du Prêtre , cette couronne glorieuse, avec la bénédiction, a
92 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
elque chose de plus propre pour le Théâtre. Mais il me semble que les Prêtres ne manqueraient pas de crier contre la profanatio
nt voulu descendre, et par d’autres moqueries. Et le plus souvent les Prêtres des Paroisses pour avoir leur passe-temps d’aller
93 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
le doigt de Dieu se manifeste davantage. Il n’y veut employer que ses Prêtres & ses Levites dont il a redoublé le nombre, &
et, sans attendre Abner. Il découvre à Joas ce qu’il est, appelle les Prêtres , leur montre leur Roi, & leur fait prêter ser
s par l’Ecriture Sainte. Mathan n’est point un Personnage épisodique. Prêtre du Dieu d’Athalie, il est aussi le Ministre &
ouvrage. Il ne voit plus pour le secourir que des Enfans & des Prêtres , il en remercie Dieu, Voilà donc quels vengeur
ie Dieu, Voilà donc quels vengeurs s’arment pour ta querelle Des Prêtres , des Enfans ! Quand on va ouvrir les portes du
94 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
scénes ni les actes. En Egypte, & chez bien d’autres peuples, les Prêtres étoient chargés de tenir un régistre fidele des a
95 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
bien, Mes Pères, n’être point des Ecoliers, mais des Religieux et des Prêtres , pouvaient-ils être plus follement idolâtres, au
96 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
occasions qui y engagent. Si les mondains ne les aperçoivent pas, les Prêtres les doivent instruire. Malheur à ceux qui les fla
97 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
au c. 38. Il n’est pas bien séant, et il ne faut pas que les yeux des Prêtres du Seigneur soient souillés par de semblables spe
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
ffaro se plaignit. Tout le monde fut dans la derniere surprise, qu’un Prêtre , un Religieux recommandable par son zéle, sa scie
acontés même avec horreur. La confession de certains péchés faite aux Prêtres , la découverte de ses blessures, de ses infirmité
ommément pour Auguste, sa vraie divinité, où il établir un college de Prêtres , pour lui offrir des sacrifices. Ce Prince faisoi
du Judaisme, l’impiété d’élever un temple à Auguste, d’y établir des prêtres , d’y faire offrir des sacrifices, & célébrer
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
st le temple du Démon, ce sont ses fêtes & son culte, ce sont ses Prêtres & ses Prêtresses, & tous ses dévôts, ses
mon, ce sont ses fêtes & son culte, ce sont ses Prêtres & ses Prêtresses , & tous ses dévôts, ses sectateurs & ses
e ; jamais autel n’a été paré avec autant de soin que sa tête, jamais Prêtre n’a montré plus de zèle que la femme de chambre &
la Forteresse où le mariage devoit être béni par le plus petit Papa ( Prêtre Grec) qu’on avoit pu trouver dans l’Empire : un M
100 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
puisa toutes les autres ; que dans toutes les anciennes religions les prêtres furent danseurs par état, parce que la danse étoi
ni celle des Juifs qui l’a suivie, n’ont eu des danses sacrées ni des prêtres danseurs, Adam, Abel, Caïn, Henoch, Noé, Abraham,
du tout. Dans le nombre infinis de cérémonies prescrites à Aaron, aux prêtres , aux lévites, on chercheroit vainement la danse,
n’étoit pas prescrite par la loi ; David, qui dansa seul, n’étoit pas prêtre & danseur par état : n’eût-il pas dansé, le c
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