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1 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
t tout ensemble et trop lent et trop vite pour l’amour que les hommes portent aux affaires de ce monde, car il n’en donne la jo
où l’on voit ce qu’elle enseigne seraient extrêmement efficaces pour porter les hommes à la vertu, et les théâtres feraient e
exciter les passions ; de tous les sujets il choisit ceux où elles se portent le plus, il passe ainsi pour fort adroit à mouvoi
promptes ouvertures de l’esprit, et ayant vu le dernier point où peut porter l’autorité dominante, il croit faire une grande m
art d’aimer qui en apparence n’a rien que d’honnête, ne laisse pas de porter à la déshonnêteté, comme la main qui pousse quelq
rencontre aucune parole lascive ; car ces discours ne laissent pas de porter l’impureté dans le cœur ; ce sont des brûlots qui
fent l’amour de la vertu, qu’elle font un jeu des crimes, et qu’elles portent efficacement les hommes à tout ce que les lois di
2 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ons ; que les lois civiles, que l’autorité du prince, infiniment plus portées à maintenir le respect dû à la religion et au car
ment, objet de la vénération et de la piété des vrais chrétiens, soit porté dans cet assemblage, dans cette réunion d’hommes
nquant ; cette reine est encore entourée de trois dames d’atours, qui portent chacune une coupe d’argent à la main, qu’elles ha
ibles d’animaux ; ils sont affublés de deux rangs de sonnettes qu’ils portent en bandoulière et en sautoir, et qui produisent u
; il cherche autant que possible à se défendre des coups qui lui sont portés . Une tirelire est portée par ces diables, qui vou
mes en hauteur, de couleurs variées. Ils ont tous des scapulaires, et portent au-dessous du genou des jarretières garnies de pe
e rose, pour cacher les jambes des cavaliers. Ce cheval de carton est porté sur leurs épaules par deux rubans en sautoir. Ils
ur se trouve-t-il confié ? à un portefaix ; Qui a l’insigne faveur de porter la croix, signe du supplice de Jésus-Christ et l’
elques autres écoliers revêtus en Maures, en sauvages, en diables qui portaient des dagues et des épées nues avec différents écri
éunis de Saint-Jacques et de Saint-Remy, l’on sortait de l’église, on portait l’espèce de tombeau ou berceau dans lequel était
aient représenter. Après les maîtres de la confrérie, des jeunes gens portaient les prix des palinods x. La messe finie, le S. P
et en chassaient pour ainsi dire les chanoines : les enfants de chœur portaient la chape ; ils faisaient l’office entier, depuis
jour de l’Ascension, une procession singulière, à laquelle le clergé portait un monstre, qu’on nommait Gargouille. On prétend
e cette cérémonie, à laquelle cependant depuis plusieurs années on ne portait plus l’image hideuse du monstre Gargouille. A Orl
distingue les disciplinants qui en sont les principaux acteurs. « Ils portent un long bonnet, dit l’auteur des Délices de l’Esp
cs, une camisole dont les manches sont attachées avec des rubans. Ils portent un ruban à leur bonnet ou à leur discipline, de l
ée, dans une procession solennelle, quatre moines de cette communauté portaient cet âne comme une relique. (Misson, Voyage d’Ital
er la bénédiction publique et solennelle au peuple, devant lequel ils portaient la mitre, la crosse, et même la croix archiépisco
ise, avec tant d’impudence que quelques-uns n’avaient pas honte de se porter à toutes sortes d’indécences, et de se dépouiller
raient par les rues, avec fifres, tambours, et autres instruments, et portaient des lanternes devant le préchantre. A Sens, la fê
e animal qui avait assisté à la naissance de Jésus-Christ, et l’avait porté sur son dos lors de son entrée dans Jérusalem. L’
de ceux qui devaient y prendre part. A Beauvais, le 14 janvier, l’âne portait sur son dos, jusqu’à la porte, une jeune et jolie
contrées de l’Orient il est arrivé un âne, beau et fort, et propre à porter des fardeaux. Hé, sire âne, hé ! « Hic, in coll
clesia, Virtus asinaria. Hé, sire âne, hé ! » La vertu de cet âne a porté dans l’église l’or de l’Arabie, l’encens et la my
s : « Intra tui uteri claustra Portas qui gubernat æthera. » Vous portez dans les cloisons de votre sein celui qui gouvern
n couvrait un âne d’un drap tissu d’or, dont les principaux chanoines portaient les quatre coins ; le reste du chapitre escortait
daleuses du temps. Ce jour-là on élisait l’évêque des fous, qui était porté sur les épaules des clercs, précédé d’une clochet
son arrivée, soit que l’évêque véritable fût présent ou absent. On le portait devant une des fenêtres du palais, d’où il donnai
ante. Enfin, pour achever de faire connaître les excès auxquels on se portait dans cette fête, il suffit de rapporter ce qu’on
es enfants de l’infanterie dijonnaise, et se reconnaissant capable de porter le chaperon de trois couleurs, et la marotte de s
Il est singulier ; il est unique en son espèce. Mais madame Gasselin porta un peu trop loin la fidélité qu’elle avait promis
son qu’ils voulaient ménager le prévôt. Les cordeliers, désappointés, portèrent leur hostie (qu’ils appellent le corpus Domini) a
3 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
iroit que c’est un véritable combat. Les coups, comme à l’opéra, sont portés en cadence, & l’on se bat en dansant, au brui
s Missionnaires y prêchent l’Evangile, les Négociants François y vont porter l’irréligion. On ne sauroit faire prêcher de meil
re ni manier l’épée, ni suspendre la balance. Jamais les vertus n’ont porté l’écusson de personne ; c’est au contraire la per
e vertu. Le Roi porte le sceptre de la Justice, jamais la Justice n’a porté les armes de France, encore moins d’un sujet, mêm
ture, ce n’est pas du moins le Costumé Mithologique. Jamais Vénus n’a porté de carquois, ni lancé de fléche. Cupidon ne fit j
énus n’a porté de carquois, ni lancé de fléche. Cupidon ne fit jamais porter son flambeau par des génies, & n’eut jamais q
voit jamais vu, des canons, des bombes, des boulets, qu’il avoit fait porter sur le toit de son Temple, qui ne l’enfonçoient p
ous Marquis, Comtes, Barons, tous nobles de mille ans au moins ; tous portent dans leurs armoiries des pieces militaires ; sont
’Evêque de Nîmes, Becdelievre. Au milieu du répas, le Prince du Sénat porta à l’assemblée, la santé du Roi, on y répondit par
valiers, il y en avoit de robes longues & de robes courtes ; on y porta au déssert, les mêmes santés, les mêmes hommages
au haut une plate forme ; pour y brûler le corps de l’oiseau, qu’on y porta dans une cage d’or. Cette Fête dura huit jours, p
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
un mets délicieux. Il leur faudroit un petit caudataire pour la leur porter , car ils la traînent avec peine, & ne vont pa
peint le plaisir de la vie pastorale ; & les petits poliçons qui portent la queue de Madame méritent bien celui de Hochequ
que fois jusqu’à dix ou douze annes. Il faut plusieurs personnes pour porter cette longue grandeur, & écarter tout aux env
du falbala, des juppes piquées, des grands paniers que les femmes ont porté pendant plusieurs années Ils leur donnoient un vo
l de David. Nos Prélats ont enchéri sur le grand Pontife Aaron, & portent tous des queues raînantes, que releve un élégant
t donc des queues aux Evêques. Il est vrai que par modestie ils ne la portent pas aussi longue que les Cardinaux, & que l’e
Ils ont la naissance, le mérite, l’élégance qui y donnent droit ; ils portent à leurs écussons la mitre & la crosse, on ne
noit. Il falloit au moins deux caudataires, un à chaque coin, pour la porter noblement, & quelquefois un troisieme au mili
Pallio tient le même langage, & appelle effeminés les hommes qui portent ces robes longues & flottantes sans ceinture,
quelque priere, expliqué le mystere, & nommé un Officier pour la porter  ; on entre bien dans d’autres détails pour la mit
un reste, une partie de la prosternation ; aussi ne se fait on jamais porter la queue devant les Rois & les Princes dans l
ls pourroit-il oublier le respect qu’il doit à son Dieu jusqu’à faire porter sa queue dans le lieu saint, quand le saint Sacre
5 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
ls ravages de tels sentimens, s’ils sont reçus dans le cœur déja trop porté à l’enflure, ne doivent-ils pas produire ? Et peu
maître ? Quel crime n’est-ce donc pas d’embellir ces vices cruels qui portent par tout le fer & le feu, qui vont jusqu’à fa
t, que dans tout autre, l’outrage qui lui est fait, & qu’il ne se portera pas plus aisément à s’en venger ? M. Nicole, Tr
6 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
Païens pour faire revivre leurs abominations. Le seul respect qu’ils portent à l’Antiquité, qui les a condamnés, les retiendra
ise, les autorités des SS. Pères et Docteurs, aux écrits desquels ils portent une telle révérence, qu’au lieu de les impugner,
e, et nos Pasteurs nous banniraient des Sacrements, comme indignes de porter le glorieux titre de Chrétiens, s’il y avait quel
x croassants contre Minerve : ces oiseaux de ténèbres, qui ne peuvent porter votre Soleil. C’est vous, dis-je, Assemblée glori
les violettes, leur pastures sont de chardons : nous leur laisserons porter la Déesse Isis sans leur donner aucun lieu en vot
n sur les ailes d’or d’Euripide, mais sur les célestes de Platon, qui portent nos désirs jusques au lieu où la vertu fait sa de
e nous sentons quand nous voyons cet Oracle du monde, dont le nom est porté par toute la terre : qui avec un port de Vestale,
7 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
ce Grand pénétré des sentiments qu’il a puisés au pied de l’Autel, va porter dans la nuit profonde des cachots ce feu que nour
r refusent quelquefois extérieurement leurs hommages, elles vont leur porter leur tribut en secret. Ce génie hardi à concevoir
uel étrange renversement de mœurs ! quel scandale ! quel coup funeste porté au bien public ! hommes illustres, que vous sert
é, lorsqu’il vint pour prendre son rang auprès de vous, quel jugement porteriez -vous de notre siecle ? Toutes vos vertus sont pub
ur force, & applaudir à leur triomphe ; ainsi ces vertus seroient portées au plus haut degré de considération, de gloire, j
8 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Extrait du Privilège du Roi. » pp. -1
et de tous dépens, dommages et intérêts, comme il est plus amplement porté par lesdites Lettres. Et ledit S.A.D a cédé et tr
ingué, Imprimeur et Marchand Libraire à Paris, pour en jouir le temps porté par celui. Achevé d'imprimer pour la première foi
9 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Approbation qui peut servir de Preface. » pp. -
oit convaincre l’esprit du veritable Chrêtien, que toutes ces raisons portent â faux : puisque l’Auteur y demontre, que le nom
ux : puisque l’Auteur y demontre, que le nom de Jesus-Christ que nous portons , & qui lui a coûté tant de sang, est deshonor
10 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
ème siècle jusqu’au temps de Justinien. 113 IV. PART. Jugement qu’ont porté sur les spectacles les Auteurs tant profanes que
à la naissance des Scholastiques. 171 DERN. PART. Du jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui e
11 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
udence des arrêts s’est conformée aux ordonnances, & a défendu de porter , vendre & débiter des masques. La Cour eut av
. 6. Autre du Parlement de Rouen, qui défend, sous grieves peines, de porter , vendre, acheter faux visages, faux nez, barbes f
, avec leurs habits & leurs chapeaux rouges. Le Pape vint ensuite porté sur une machine entourée de tapis de grand prix,
& qualifié tel par les Canons, est celui des Ecclésiastiques qui portent un habit mondain. M. Bourdoise dans ses Sentences
nce, tous leurs gestes sont contraints. C’est une apostasie de ne pas porter la soutane & la tonsure, comme à un Religieux
as porter la soutane & la tonsure, comme à un Religieux de ne pas porter l’habit de son ordre. Ces Chevaliers Clercs, qui
eur de l’habit les embarrasse, sont plus délicats que les femmes, qui portent toujours des robes longues, & même à longue q
t servi au culte des Dieux, quand on les portoit après les avoir fait porter à son amant ou à sa maîtresse. Les Payens étoient
& quelques autres, prennent cette loi dans un sens moral. Ne pas porter les habits d’homme, c’est pour la femme ne pas fa
les maris parties adverses & infestes, & seroient obligés de porter une horloge de sablon sur le buffet, ce qui seroi
bâtons, protestent les défendeurs de nulle vouloir injurier, mais les portent pour eux défendre par la ville de ceux qui voudro
12 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
ouvertement fit éclore et fortifia en eux des passions fougueuses qui portèrent le trouble et la désolation dans l’Etat, et qui f
mal nécessaire, se persuadant que le peuple qui s’en amuse est moins porté aux séditions, moins occupé d’intrigues et de cab
infiniment plus grands en s’exposant aux atteintes mortelles que leur portent chaque jour des pièces vraiment immorales, qui, à
13 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
x vices les voyants appuyées du consentement public. C’est ce qui m’a porté à vous dresser ce discours, pour vous auertir de
son intention est de nous en faire conceuoir l’horreur, & de nous porter à l’amour de la perfection Euangelique ; & qu
uinaires. Comme si ce n’estoit pas assés à l’homme d’estre aucunement porté de son naturel à la barbarie, sans reueiller enco
s à son estat ; & peut-on douter qu’il ne fut assez impudent pour porter s’il pouuoit le Saint Esprit dans ces lieux de dé
e l’Eglise, & bruslant d’enuie d’estre vistement au theatre, il y porté le S. Sacrement qu’il venoit de receuoir, & s
attention ; & ils ne sçauroient sans faire tort à leur condition, porter la veuë sur les actions bouffonnes de certains ch
on s’habituë promptement à le commettre. Nous y sommes naturellement portés plustost qu’au bien ; nous auons vne secrette inc
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
dialogues. Il leur donna un masque et des habits décents. Il leur fit porter une chaussure haute appelée cothurne. Il leur con
affront, s’éloigna d’Athènes. Euripide fut le rival de Sophocle. Ils portèrent cet art à la plus grande perfection ; ils le rend
produisirent plusieurs sortes de comédies. Dans les unes, les acteurs portaient la robe prétexte d comme représentant les actions
servaient à divertir le peuple aux dépens des mœursf. » Les Romains portèrent dans les provinces qu’ils conquirent le goût qu’i
jours des mimes errants de province en province, de nation en nation, porter la semence de cette mauvaise plante que le christ
15 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
l’homme ayant une pente au mal, que ne fera-t-il pas, s’il est encore porté par les exemples des vices de la chair, auxquels
s d’éviter les choses mêmes qui nous paraissent indifférentes, et qui portent insensiblement au péché : car comme celui qui mar
ir volontairement, leur faisant connaître qu’il n’y a que ceux qui se portent à faire pénitence, qui soient véritablement dans
, lorsque les paroles, les voix, les chants impudiques et tendres les portent à la volupté ? Car si en ce lieu où l’on chante l
e poison, tout y respire l’impureté. Toutes ces choses devraient donc porter ceux qui les voient, non pas à rire, mais à pleur
16 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
immense à faire, s’ils voulaient critiquer les jugements que j’aurais portés sur deux ou trois mille Pièces. Ajoutons à cela
nt contraires à la vérité et à la raison : depuis deux mille ans nous portons le joug sans oser le secouer ; parce que nous ne
n ouvrage complet : le jugement que les gens d’esprit et connaisseurs porteront du peu que je viens de dire sera mon guide, et me
17 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
des passions humaines, & qu’elle ébranle fortement les sens, pour porter par leur canal la conviction jusqu’au fond du cœu
uels ne peuvent parvenir jusqu’au siége intellectuel sans y avoir été portées par les sens qui veillent sans cesse autour de l’
18 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
otre cœur, ou du moins vos sentiments présents ; et mes réflexions ne porteront que sur cet objet principal. Permettez-moi de vou
toujours attendu le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les hommes ces yeux qui verraient si bien, si
t de la nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est une femme aimable et vertueuse. Cet
vons la véritable idée du mérite ; car le jugement qu’en général nous portons de pareille femme ; notre procédé même envers ell
ume et dévore ; cette brûlante éloquence, ces transports sublimes qui portent leurs ravissements jusqu’au fonds des cœurs, manq
s attaquez les femmes trop vivement. La force de votre éloquence nous porterait quelquefois à vous croire ; mais vous vous ôtez j
pe. Vous seriez demain plus équitable, et meilleur juge, si vous vous portiez mieux….2 Je suis persuadé que votre léthargie n’e
cru devoir chercher ce qui pouvait vous convenir ; d’un citoyen qui, porté à s’occuper des intérêts de la société, a vu qu’e
19 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
aux Marionnettes. Origine des Mascarades. Depuis quel temps les Dames portent des masques en France ? Certaines Mascarades défe
obligez ou à cause de leurs Ordres, ou à cause de leurs Benefices, de porter la soutane, d’assister aux Comédies, ni aux autre
sûre Brantômef, ont commencé en France sur la fin du dernier siecle à porter des masques. Les plus sages neanmoins n’en portoi
me de France ». Je ne décide point ici s’il y a du peché aux Dames de porter des masques, ou s’il n’y en a pas. Mais ce que je
Cour de Roüen du 28. Mars 1508. il est défendu à toutes personnes de porter , vendre ou acheter aucuns faux visages, masques,
d’être habillé en tyran. Celui qui se déguise en idole, ne veut point porter l’image de Dieu. Celui qui se veut divertir avec
ouvent défendu par ses Arrests à toutes sortes de pernes de vendre ni porter des masques. Elle a renouvellé ces défenses à cha
urs de Carnaval, qui font honte au Christianisme, plusieurs libertins portent leurs dissolutions jusques dans le saint temps de
Concile Provincial de Narbonnea en 1551. « Que les Ecclesiastiques ne portent jamais de masques, & qu’ils n’accompagnent ja
ent jamais de masques, & qu’ils n’accompagnent jamais ceux qui en portent . » Le premier Concile Provincial de Milanb en 15
re fuir les choses mêmes qui nous paroissent indifferentes, & qui portent neanmoins insensiblement au peché. Car comme celu
peu y en a t il qui en dansant, ou en voïant danser les autres, ne se portent à quelque pensée deshonnête, ne jettent quelque r
e viens de dire des Laïques & des Ecclesiastiques ; & on doit porter le même jugement des autres recreations que j’ai
20 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
droit de dire avec saint Augustin à ceux qui le fréquentent : « Vous portez le nom de Fidèle, et vos œuvres démentent ce nom,
vec ce signe sur le front ; mais ils en sortiraient bientôt, s'ils le portaient dans le cœur. » « Qui si forte in ipso circo ali
n ne les croit pas. Le saint Esprit qui forme les bonnes pensées, les porterait bien plutôt à fuir ces divertissements. C'est se
21 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
uvoir reussir, il se mit à la suite de Cesar, vint dans les Gaules, y porta les armes, & y fit de si belles ou si heureus
des Senateurs & des Chevaliers, car ces derniers n’osoient pas en porter de la grandeur des autres. Les habits des vaincus
Triomphe une Veste toute d’or, & le grand Pompée se servit & porta celle d’Alexandre le GrandScal. : Le cou & le
le merite de la Victoire & de la Prise. Alex ibid.Lucullus en fit porter en Pompe cent dix, qu’il avoit gagnez, & une
hariots de Guerre, de Boucliers & d’autres armes. M. Fulvius, fit porter deux cent & tant d’Images, d’or, d’argẽt, &am
de rare dans leurs conquestes. Pompée Triomphant de Mithridate y fit porter des arbres entiers d’Ebene, inconnus à Rome jusqu
ur épargner à son mary la publique, dont il couroit hazard, & luy porta la teste de celuy qui l’avoit abusée. Ce ne fut p
ceder son Char par Iuba, un des plus grands Rois de l’Affrique, & porter les Images de Caton, de Scipion & de Petrejus
t qui duroient encore apres son Triomphe. Car il luy estoit permis de porter des Couronnes dans les Assemblées publiques &
22 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
» Cette mercuriale, justement méritée et justement appliquée, devait porter le clergé à écouter la parole royale et le vœu de
peut lui faire la guerre, et si les circonstances le permettent, lui porter le fer dans le sein. « Que les princes sont ten
ropre, que l’ignorance des lois qu’il doit le plus connaître, l’aient porté à s’écarter de ses devoirs d’une manière aussi co
23 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
s sages et honnêtes, par une fausse accusation ; au hasard des peines portées contre eux par la même loi ; et qui n’allaient qu
mot, n’en est-il point d’elles, comme de ces Gentilshommes ruinés qui portent le nom des terres qu’ils n’ont plus ? Je vous avo
ures Ecclésiastiques n’ont jamais tant de force, que les Lois Civiles portées sous de certaines peines : J’approuverais fort l’
d qui servent en France en tant que mercenaires. f. Noeuds de rubans portés sur les coiffures des femmes. g. Il s'agit de Ju
24 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
ue fendue et noire, par les cordes de poil de cheval que celui qui la portait serrait et desserrait à son plaisir. Et qui ne sa
ικιαλων τοῦ παλατίου Κωνσταντινουπόλεως. » tient que les Assyriens la portèrent les premiers en la guerre. Et le Prophète Isaïe a
25 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
t le divertissement de la Comedie par leur présence, & qu’elles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite : ca
ile, assis à table dans un lieu consacréaux Idoles, ne sera-t-il pas porté lui, qui est encore foible, à manger aussi de ces
lles prennent les divertissemens de la Comedie, elles contribuent à y porter les autres, & à les faire passer pour des cho
inations, mortifier les sens, son amour propre, dompter ses passions, porter chaque jour sa croix ; de forte, que la vie chrét
Religion ; & voulant être chrétienne, elle ne doit pas rougir de porter les marques du Christianisme qu’elle professe. Or
fois son cher Daniel à la fosse des Lions : quel est son desespoir de porter lui-même sa fille au bucher pour qu’elle soit la
r des personnes, qui par leur exemple ont contribué aux foibles à s’y porter . Oui, Madame, les pechés, qui s’y feront, feront
26 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
e mal que pour le bien, si on le laisse dans une pleine liberté de se porter où il veut, il tournera plutôt du côté du vice qu
egardait pas le haut point où l’excellence du Christianisme nous peut porter  ;« Sit ergo et pro republica cum ludere videmur :
ils y retournent comme des demi-désespérés à qui tout déplaît, et qui portent déjà une partie de leur Enfer avec eux ; on les v
lever, que de voir comme ils passeront la journée, et les condamner à porter le nom honteux de fainéants et de bouches inutile
dans leurs divertissements, qui s’observe sur les fleurs de lys, ou à porter partout leur habit de cérémonie et les marques de
r promettent cent choses, qu’ils ne leur veulent pas donner, pour les porter à leur devoir, toute autre considération raisonna
pénible. Il faudrait être un peu Philosophe, ou homme d’école pour y porter des spéculations toutes crues et mal digérées : M
rendait de si mauvaise humeur qu’il devenait furieux, et sa furie le portait souvent jusqu’à la cruauté : il faisait aussi dan
cet enragé ; mais comme il le vit venir à soi, il gauchit, et lui fit porter le coup dans la muraille. Dans le plus fort de so
fs, qu’il se dit de mauvais mots, qu’il se voit de gestes qui peuvent porter à l’impureté : Et cela est aussi vrai des hommes
ux qui ont leur opération très prompte et très subtile, ne se peuvent porter que sur des beautés charnelles, que l’amour et la
, les œillades, les mouvements du corps sont autant de dards qui nous portent le coup de la mort, et personne ne s’en défend :
ebriet. et luxum. ne disons rien des gestes et des postures qui lui porteraient la mort dans le cœur. La pureté Virginale, qui es
lle n’est point pour un Baladin : Vous savez trop bien cabrioler pour porter une Couronne. Votre corps est si leste qu’il vous
des jalousies diaboliques, et qu’elle fait naître des vengeances qui portent les hommes à se couper la gorge ? Je ne mets pas
s et leurs désirs sont si violents, qu’il en est qui aimeraient mieux porter la marottez, que de quitter un verre de vin. A« R
pas des mauvais désirs qui se formeront dans son esprit ; ses yeux ne portent pas jusque là : Elle ne la détournera pas de pren
sse quelquefois échapper en quelque faute, elle leur en fait toujours porter la peine : D’où vient que quoique ses commencemen
rop de chaleur : Tantôt elle fait voir jusqu’où les ambitieux ont été portés sur les ailes de leurs vains désirs, et puis elle
r son dos la Princesse Europe, d’un bord de la rivière à l’autre : on portait au milieu de l’assemblée Mars et Venus engagés da
ellemment bien travaillées. Le premier étage ou celui d’embasac était porté par six-vingts colonnes de marbre ; le second d’u
utile, et que les valets de Scaurus étant comme désespérés de tant de porter et rapporter mirent le feu à sa maison des champs
e Meung, lequel pour avoir des compagnons de la passion infâme qui le portait à la lubricité, la coucha sur le papier sous des
imes ; elles ont décerné de très rigoureuses peines contre ceux qui y porteraient les autres ; elles les condamnent à travailler au
leurs plaintes et n’y ferait aucun droit. Les défenses n’ont pas été portées seulement contre les joueurs, à qui il n’est poin
s créanciers enlèvent tout ; s’il y a cinq sols de reste, il les faut porter aux Jeux : Et ce qui est de plus déplorable en ce
leurs frères ou de leurs sœurs quelque pistole, ils la vont aussitôt porter à leur Idole, et ne pourraient reposer la nuit, s
sieur, lui dit-il, je n’en sais rien, vous avez ma montre. Tous ne le portent pas d’un si bel air, il en est qui s’en piquent s
, qui choque leurs interêts et pour détourner tous les coups qui sont portés contre eux : N’est-ce pas traiter Dieu de valet,
ner les femmes de la guerre : A quoi ces savants hommes n’ont pas été portés sans raison : car le mot grec σκέυη est aussi bon
de prendre des habits d’hommes, il y avait assez d’autres motifs qui portaient Dieu à le faire. Il était des soins de ce grand e
, et le tirer de la prison, d’où il ne fût point sorti que pour aller porter sa tête sur un échafaud.Pallad. in Lausiac. c. 14
uver le Roi ; deux des Momons y laissèrent la vie, et si une Dame qui portait un grand manteau, ne se fut avisée d’en couvrir l
oir part à ses artifices, et que nous faisons gloire dès cette vie de porter ses couleurs ? Pourquoi affecter une laideur qui
, dont il prisait beaucoup le jugement ; on me presse, lui dit-il, de porter ce soir un Momon, qu’en dites-vous ? Pensez-vous
ces dissolutions : souvenez-vous leur dirais-je de la marque que vous portez sur le front. Prenez garde que vos actions doiven
ne leur en fera point de procès ; mais s’ils y vont à cheval, s’ils y portent des armes, s’ils y mènent des chiens, il n’y a po
e et oisive, comme est celle des hommes, qui manient les armes, ne se portât à quelque extrémité vicieuse : Si dans le cours d
occasion de la Chasse pour faire des parricides, et sous prétexte de porter le coup sur un cerf ou sur un sanglier, ont tremp
. y. NDE mettre bas = se débarrasser de. z. NDE Le capuchon bigarré porté au bout d'un bâton par les fous. aa. NDE Ici, av
27 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
s de l’avilissement où il paraissait devoir rester toujours, & le portèrent enfin au comble de la perfection. C’est à de tell
la ressusciter de nos jours, par le soin qu’il avait que ses Acteurs portassent les mêmes habits, & eussent les mêmes manière
aussi curieuse que celle de ses progrès. Les Romains, que l’ambition portait à faire les guerres les plus injustes, éteigniren
it à Rome la Comédie en trois classes, distinguées par les habits que portaient les divers personnages, & par les roles plus
à cause que l’on nommait ainsi la robe de pourpre, à large bande, que portaient les Magistrats en dignité ; & parce que ses A
aient ensemble un petit dialogue : voilà la Comédie naissante. Ils la portèrent même à un certain dégré de gloire. En vain l’on f
28 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
tel, toutes les choses qui le causent ordinairement, ou parcequ’elles portent d’elles mesmes au peché, ou parceque le penitent
rs ; ou par œuvres. En troisiême lieu les femmes & les filles qui portent le sein decouvert, lorsqu’elles ont esté suffisam
e si grands pechez, le peril où ils s’exposent de les commettre, doit porter les Confesseurs à leur deffendre ces divertisseme
heretiques, ou des livres qui traittent de choses lascives & qui portent à l’impureté, ayant esté auparavant avertis de ne
i ont des tableaux ou des representations lascives, & qui peuvent porter au peché. En huitiême lieu ceux qui sont sujets à
voyent mieux leurs pechez que les autres. Les Confesseurs doivent-ils porter les personnes de pieté qui communient fort souven
29 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
on ne pouvoit plaire à cette Cour qu’en favorisant ce goût. Léon X le porta sur le Saint Siege, & le Cardinal Bibiana obt
accueillit & pensionna, ont par intérêt & par reconnoissance porté son nom jusques aux nues. N’en soyons pas les dup
elle versa des larmes, elle lui fit de magnifiques funérailles, elle porta long-temps le deuil. Il commençoit à l’aimer sinc
ins conservé un amour du luxe, & singulierement du théatre, qui a porté la scene au plus haut point de la gloire, & e
ons de guerre & de bouche ; les chevaux & les chariots du Roi portent ses habits, les tretaux, les décorations, aussi-b
Henri III, & celui du Duc d’Alençon le quatrieme, à qui elle fit porter pendant deux mois le titre de Souverain des Pays-
idellement gardée dans la famille de Mesmes, famille distinguée qui a porté de très-grands hommes, fut ouverte un siecle aprè
reils présens, pour garder avec respect de pareilles images, pour les porter sur soi avec confiance comme de reliques, pour le
est poli, les vers sont coulans ; harmonieux ; c’est art funeste est porté à une grande perfection, mais toujours fidele au
talien, fit aussi venir d’au-de-là des monts pour endormir Louis XIV, porta au comble l’empire des passions par l’enchantemen
sollicita la Bulle de Sixte-Quint, qui déclare ce Prince incapable de porter la couronne de France, l’en déclare déchu, &
ire le nom de cent quatre vingts femmes. Aucun Historien du monde n’a porté jusqu’à cet excès l’amusement & la reverie. I
avant étoient presqu’aussi retenues qu’en Italie ; mais jamais il n’a porté la licence aussi loin que sa Bellefille. Au reste
30 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
et de la Nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible et de le porter au bien, est […] une femme aimable et vertueuse ;
es par leur exemple, leurs conseils et l’amour qu’elles inspirent, de porter au bien un jeune homme dont le penchant l’entraîn
me. Ce que vous dites ci-dessus pour prouver que le spectacle ne peut porter le goût de la Vertu dans nos cœurs se trouve anéa
ent appris à rougir du travail ; Alexandre s’honorait au contraire de porter une tunique tissée de la main de sa mère et de se
hes meurtriers. Ce n’est pas l’ennemi, mais ce sont vos Sicaires, Qui portèrent sur eux leurs poignards sanguinaires. Oui, Seigne
le, des Clairon ? Oseriez-vous deviner qui des femmes ou des hommes a porté l’art de la Déclamation à un plus haut degré d’él
bien tromper un bon Roi, et l’empêcher de faire le bien auquel il est porté , mais que les meilleurs Ministres n’empêcheront j
ai légèrement sur les reproches que vous faites encore au Théâtre, de porter les jeunes gens à mépriser les vieillards ; le Th
donner à l’Assemblée l’attention qu’ils devraient à la Pièce, ceux-là porteraient les mêmes intentions à l’Eglise ; ce n’est donc p
31 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
arceurs avec leurs gestes honteux ne corrompent-ils pas les mœurs, ne portent -ils pas à la débauche, n'entretiennent-ils as les
it de l'homme ayant une pente au mal, que fera-t-il s'il y est encore porté par les exemples des vices de la chair, auxquels
es vers polis, et les discours agréables, gagnent les esprits, et les portent où ils veulent : c'est pourquoi celui qui recherc
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
e franchise dont il s’était fait une loi, & si son inconstance se portait jusqu’à l’amitié ? Je ne le sais pas encore : mai
transmis à l’esprit l’image de ceux qui l’ont frappé, son activité le porté à en chercher de nouveaux, & s’il en trouve,
a perfection que le Drame a déjà acquise parmi nous, & qu’on peut porter beaucoup plus loin. Tu verras, dans la suite, chè
au Spectacle ? Une émotion relative aux dispositions que nous y avons portées . Ainsi qu’un mauvais estomac change en poisons le
e Pr… ? Ne craint-elle pas la contagion* ! Quelle mollesse dangereuse portait dans les âmes cette Actrice fameuse par sa beauté
ôtre ne dépend-il pas de celle de nos mœurs, & des atteintes qu’y porteraient nos Actrices ? Ne peuvent-elles pas amollit nos G
s de ses Pièces au zèle & à la bonne volonté des Acteurs, qui les portaient à se surpasser eux-mêmes : monsieur Diderot recon
33 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
par pure complaisance. Où est leur crime ? Ce seroit indubitablement porter les choses à l’excès, que de les juger aussi coup
candale. Ils se trouvent dans celles qui sont les plus propres à leur porter les coups les plus mortels ; à rouvrir des plaies
34 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
, il en sit une. Le Procureur, attaqué d’une maladie mortelle, se fit porter à la représentation (c’étoit bien le temps d’alle
nore & confond tout. Sous les derniers Empereurs la comédie avoit porté la licence à l’excès. Néron, Caligula, Commode, H
théatre de Néron, sous lequel il vivoit, étoit précisément ce théatre porté aux derniers excès qu’il condamne ? Etoit-il supp
conduite dont il ne peut s’écarter sans pécher. Fagan prétend qu’ils portent à faux, & poursuivent le fantome d’une comédi
cusé une Société célèbre de relâchement. Jamais aucun Casuiste ne l’a porté si loin que le théatre. Il y a du danger par-tout
nfamie ? Quelle charité ! les loix doivent aussi rétracter les peines portées contre les malfaicteurs. Si les Comédiens sont in
35 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
dans le couvent de la Visitation, elle y faisoit jouer des comédies, porter des Liévres en vie dans le jardin, & des chie
les pour tenir plus chaud, plusieurs communautés s’en couvrent, & portent l’aumusse sur la tête en hiver ; c’est pour cela
rondes, quarrées, longues, &c. Enfin, l’invention des perruques a porté l’art de la frisure à un degré de perfection auqu
r la toilette. Martial disoit plaisammant aux coquettes de Rome, vous portés des terres pendues à vos oreilles & à votre c
n’ont point de terre à vendre, mangent un morceau de pain bïs, & portent leur dînés & leur soupé sur leurs joues. Ne p
ieu demande ; mais il exige aussi l’hommage du corps. Glorifiez & portez Dieu dans votre corps, dit l’Apôtre, par la morti
e à orner ce Temple, & n’ont pu plaire au Dieu de toute sainteté. Portez -les aux Temples des faux Dieux, chargez-en les vi
36 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
es quand ils officient, & sur leurs gands, leurs mîtres, & la portent pendue à leur cou. Il est surprenant qu’ils arbor
de, la croix & la vanité. On ne peut servir deux maîtres. Peut-on porter les marques de deux servitudes, & combattre s
rendre pointue. Pour empêcher les pieds de croître, les Chinoises les portent serrés toute leur vie. Les amans sont charmés de
ller leur tête, d’en charger leurs oreilles, où, selon Martial, elles portent des terres entieres (le prix, la valeur des terre
e tel qui se moque de cette jarretiere se trouvera fort heureux de la porter  ; & aussi-tôt il créa un Ordre de Chevalerie
tristesse à la mort de votre épouse qui vous étoit fort chere ; vous porterez au contraire la chaussure à vos pieds, la thiare
S. Paul, dans la description de l’armure du Chrétien, lui ordonna de porter des souliers pour marcher plus facilement & p
37 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
la concupiscence est une source fatale d’impureté, que les deux sexes portent au milieu d’eux en naissant. Nous entrons, dit S.
en extase jusqu’au troisième Ciel, ce vaisseau d’élection choisi pour porter l’Evangile par toute la terre, ce grand S. Paul e
jet qu’il ordonne ensuite de nous arracher les yeux, si leurs regards portent le péché dans nos cœurs, et il est si dangereux d
prendre l’air sur un balcon de son Palais qui était fort élevé, de là portait ses yeux sur la campagne, ils tombèrent malheureu
ces commerces impriment dans l’imagination ? Quelles pensées peuvent porter les objets dans l’esprit ? et quelles affections
la réalité ; car on manque de pensées et d’expressions pour donner un portait au naturel, et pour faire une peinture vive et pa
tillesse. Ne dites pas que les hommes n’ont pas assez de pouvoir pour porter une femme ou une Fille d’honneur à un sentiment,
38 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
utres raisons pareilles à celles que j’ai ci-devant exposées, qui les portaient à représenter aux chrétiens la sainteté de la Rel
’en faire de grands éloges. Mais c’est au contraire ce qui les devait porter à la blâmer davantage. Car y a-t-il rien de si dé
, à cause des Pièces impies et scandaleuses qu’ils représentaient. Il porta sur ce sujet à M. Vincent Supérieur des Pères de
e homme ces Vers de la même Pièce dits par un père à un fils, pour le porter à se venger d’un ennemi. « Va contre un arrogan
er d’aller aux spectacles ; comme on empêche une servante, dit-il, de porter une chandelle allumée en des lieux où il y a de l
es ont avec cela devant les yeux quantité de mauvais exemples qui les portent à s’avancer dans le chemin de perdition, elles y
voir dans sa chambre.  « Puisque sans ce secours, C’est un homme à porter en terre dans trois jours. » Si la grâce de Die
39 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
esse dans un Dialogue, où les pensées étudiées du Poète sont toujours portées à l’excès ? Quel désordre, quel ravage ne peut-el
qui causent tant de tourments à ceux qui en sont possédés, et qui les portent à tant d’extravagances, sont plus propres à corri
’amour. Il y a près de deux mille ans, que les Comédies Atellanes ont porté cette dépravation à Rome : les Comiques Latins, q
40 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
pour ne pas laisser croupir dans le désordre des jeunes gens, qui se porteraient , peut-être, au bien, et dont la République pourra
précisement que leur visage et leurs mains ; encore ont elles soin de porter toujours des gants. Les Actrices, dont les rôles
oins qu’elles sont forcées de faire ce qu’elles font, c’est-à-dire de porter des habits très courts, et souvent d’avoir la gor
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
s canons par où l’usure est défendue aux ecclésiastiques, comme s’ils portaient une permission au reste des chrétiens de l’exerce
s de l’exercer. Pour réfuter cette erreur il n’y a qu’à considérer où portent les preuves dont on s’appuie dans les défenses pa
42 (1674) Le Theâtre François pp. -284
risible. XIX. La bagatelle vn peu trop en regne. XX. Le Theâtre a porté bien des gens à se corriger de leurs defaux. XX
s sciences ont êté les Maîtres des Romains & des Gaulois, qui ont porté les belles Lettres & à Rome & à Marseille
joüant la belle science, qui est aujourd’huy celle du Monde, & de porter doucement les hommes à haïr le vice, & à cher
ardens d’aquerir de méme de la gloire au seruice du Roy, & de se porter pour luy aux plus grandes actions. Voila en peu d
de leur gloire, & le mauuais vsàge qui s’en peut faire n’a iamais porté les Directeurs du Christianisme à la condanner en
ar les bons costez, & il y en a eu qui se sont trouuez d’humeur à porter en méme tems leur censure contre des choses les p
dechirent la Comedie, le Comedien & le Poëte. XX. Le Theâtre a porté bien des gens à l’étude de la vertu. Mais enfi
finité de belles choses qui ont serui à polir leur esprit & à les porter a l’étude de la vertu. C’est là aussi la fin que
in que i’ay pris de les rechercher, à quoy vne seconde edition peut a porter du remede. IV. Diuersité de genies entre les P
es entre les Poëtes. Quoy que ie me sois tres justement defendu de porter mon jugement sur les Pieces de Theâtre, & de
e ensemble. Elle est proche du faiste, & nos Neueux en vain De la porter plus loin formeroient le dessein. Il falloit vne
e diray seulement, qu’il est constant que Messieurs de l’Academie ont porté la langue Françoise au plus haut point de perfect
e corps, & les Autheurs celebres estant quelquefois d’humeur à le porter vn peu haut, & à vouloir les choses absolumen
oses comme elles sont, & dans le cours ordinaire ne doit pas nous porter l’extrauagance d’vn jaloux au delà de toutes les
é fort suiuies, comme l’ont esté generalement toutes les Comedies qui portent son nom. Ie reuiens aux conditions que les Comedi
10. Leurs prerogatiues. Mais vne des plus fortes raisons qui doit porter toute la France à vouloir du bien aux Comediens,
amp; se diuertir. Et c’est, comme i’ay dit, cette consideration qui a porté principalement les anciennes Republiques les mieu
toutes Professions l’espoir de la recompense est vn grand motif pour porter les gens à bien faire leur deuoir, & quand l’
merueilleux ouurages qu’il a faits depuis en prose & en vers ont porté sa gloire au plus haut degré, & l’ont fait re
l’amertume, & par vne adresse particuliere & inimitable il a porté la Comedie à vn point de perfection qui l’a rendü
nctions. BAS OFFICIERS, Qui tirent des gages. LEs Bas Officiers portent entre les Comediens le nom de Gagistes, parce qu’
t, s’il est possible, entendüe que du Theâtre, & qui ne se puisse porter jusqu’au parterre, pour ne donner par sujet de ri
Theâtre, de l’Amphiteâtre, des Loges & du Parterre. L’argent est porté d’abord au Tresorier, & s’il se trouue quelqu
i d’ailleurs sceust discercer les honnestes gens d’auec ceux qui n’en portent pas la mine. Ils arrestent ceux qui voudroient pa
irons des lieux où les Comedies sont recitées & representées, d’y porter aucunes armes à feu, de faire effort pour y entre
ites Comedies & Diuertissemens honnestes seront representez ; d’y porter aucunes Armes à feu, de faire effort pour y entre
alais d’Archelaus Roy de Macedoine, qui luy fit mille caresses, & porta toute sa Cour à auoir beaucoup d’estime pour luy 
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
l’autre, les ont satyrisés l’un par l’autre, mais personne ne l’avoit porté si loin, avec un si grand dévéloppement. Ces idée
mp; très-bon Philosophe, être plus civilisés que nous, parce que vous portez des habits ? Si nous étions nés dans un pays froi
vus sans cesse plaisent moins. On a tort de dire que le besoin fait porter des habits, non la vertu ; sans doute la rigueur
. Un soleil ardent les embeliroit en leur donnant un beau noir. Elles portent de pompeux habits qui déguisent leur taille, de g
insi de la main de Thalie & de Melpomene, ces habiles éleves vont porter par-tout, & mettre en pratique les savantes l
ette, une Amoureuse, une Confidente, jouent-elles la pudeur ? Il faut porter sur la scene un front d’airain, un cœur de fer, l
nversion soit attachée à votre parure ; n’ayez point deux habits ; ne portez point de l’argent ; ne faites aucune provision ;
plus précieux, elles vont être immolées par la passion. Le péché leur portera le coup mortel. Elles découvrent leur sein pour l
deur. Vous auriez beau être enveloppé des voiles les plus épais, vous portez à cette vertu les plus rudes atteintes ; vous ête
44 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
n avait fait le vœu au milieu de la bataille ; et en la procession on portait les Images des douze Dieux qu'ils nommaient les G
Juges, et les Juges mêmes avaient été condamnés, et les inscriptions portaient qu'elles avaient été élevées pour honorer Jupiter
tourmentés d'une grande peste, parce que les secrets mystères, qui se portaient dans un Chariot aux Jeux Circenses, avaient été v
s Spectacles étaient célébrés et toutes les choses qui s'y passaient, portaient quelque marque de cette vénération. Les Gymnases
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
jamais voulu se marier ; il en fut un modèle dans l’épiscopat. Il la porta même à l’héroïsme par une mortification continuel
ar nos sens, comme par autant de fenêtres, entrent dans nos âmes et y portent la mort. Gardez-vous, dit-il, de fixer vos regard
souffrir les caresses empoisonnées d’un femme de mauvaise vie ; elle porterait le poison et la mort dans votre cœur, bouchez vos
it ma virginité. La voilà cet enfant dont le petit corps peut à peine porter les chaînes qui le lient, et recevoir le glaive q
46 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
ctacles, pour célébrer une autre sorte d’office. Il est vrai qu’on ne porta ni la Croix ni la Chape, ni la Surplis, ni l’Aumu
its, les robes, les jupes, les coëffures des plus hupés. Tout s’y est porté de bonne grace, on s’en est fait un honneur &
e tout-à coup sourdre une fontaine de vin, d’un coup de baguette ; on porta de tout côté la santé du Roi avec les acclamation
eur de la Ville accourut pour l’éteindre, il y fut étouffé, le feu se porta à seize maisons voisines, & menaçoit toute la
devoir agir comme il fit en 1721, contre la peste de Marseille ; il a porté l’arrêt le plus sévere contre tous ceux qui font
47 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
cune envie de se distinguer par des opinions singulières qui puissent porter qui que ce soit à avancer une chose aussi absurde
pour tout ce qui est loin de nous, ou l’envie de se distinguer, les a porté à soutenir un systême hazardé. Notre Langue n
’elle èxprime. Nous avons donc une mélodie agréable, que nous pouvons porter pour le moins aussi loin que celle des Italiens.
n Compositeur Français èxceller, non - seulement dans son Art, mais y porter une lumière, & l’enrichir de beautés dont on
des Italiens qu’ils tirent la leur. Quand il serait vrai que Lully ne porta chez nous que l’enfance de la musique Italienne,
ens opiniâtres ; ils leur ordonnèrent de déclarer les raisons qui les portaient à agir avec si peu de retenue. Celui du Pape eut
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
chis des trésors dramatiques qu'ils avaient ramassés tandis qu'ils en portaient la robe, les ont ensuite répandus à pleines mains
s les plus austères. Les jeunes gens qui avaient joué au collège, ont porté leurs leçons et leur goût dans les cloîtres, et l
complot ; ils n'y ont pas intérêt, et il est incroyable qu'ils aient porté l'envie de faire leur cour, jusqu'à favoriser cet
is qu'à réveiller des passions d'autant plus dangereuses, que nous en portons le germe dans la corruption du cœur. » Cette réfl
en sentir l'indécence : ils abandonnèrent cet air puérile de dévotion porté sur le théâtre, où tout le dément, et jouèrent to
ls fassent la prière le matin et le soir. Ils doivent dans le service porter des habits magnifiques, mais être chez eux vêtus
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
s de choses fausses & méprisables. Nouvelles raisons qui nous portent à l’estimer. Soyons en certains, le grand amo
se passer différament. Je soutiens que les Auteurs de l’Opéra-Bouffon portent quelquefois cet Art encore plus loin. Il est impo
50 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
t, mais pour ma faiblesse ?… O Ciel !… j’ai peine à me l’avouer… j’ai porté dans une âme innocente, pure, le poison de la dou
Hélas ! je n’en serais plus la cause. Nos enfans continuent à se bien porter . Je ne saurais m’empêcher de vous dire, que j’ai
51 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
nc qu’un fantôme & une chimere ? Le nom de Jesus-Christ, que nous portons , & qui lui à coûté tant de sang, est-ce un no
gueres moins difference entre ces premiers Chrêtiens & ceux, qui portent aujourd’hui ce nom qu’il y en avoit alors entre c
redemander un compte si rigoureux. Mais qu’el est vôtre desespoir de porter ainsi le poignard dans le sein de vos enfans ? N’
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
Oui, cruel, tu as mis en combustion la maison d’Erectée. Ion. Ai-je porté à Athènes le fer & le feu ? Creuse. C’était
n. Ai-je porté à Athènes le fer & le feu ? Creuse. C’était les y porter que de m’arracher le sceptre. Ion. Mon père me f
amp; le Tiran ? Ion. C’est donc une vaine crainte de l’avenir qui te portait à me donner la mort ? Creuse. Je te donnais la m
53 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
si bienséante à leur caractère, et afin que le peuple apprenne à leur porter d’autant plus de respect qu’il les verra mener un
voir aucun commerce avec elles, autrement ils seront punis des peines portées par les saints canons, ou par les statuts particu
« 11° Défense aux évêques et aux clercs de loger avec des femmes, de porter des habits séculiers ou de grands cheveux. Concil
54 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
nitaires qu’en chanoines, de 11.853 individus, dont le revenu tot. se portait à une somme de 8.299.900 f., ci. 11.853 8.299.900
bas chœurs, chantres, etc., au nombre de 13.000, dont le revenu était porté à la plus basse cote, à 3.900.000 f., ci. 13.000
55 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
r décourager le peuple d’Israël, du voyage vers la terre promise ; il porta les espions (que Moïse avait envoyé pour la consi
creât en une chose si basse ; auquel Saint Jean répartit, pourquoi ne portez -vous pas toujours votre arc bandé ? de peur, dit-
empêche : mais aux autres qui représentent, ou disent des choses qui portent à l’impudicité, et blessent la charité, ne vous y
évotion particulière, et qui voulant par conscience s’en retirer, s’y porteraient sans scrupule, estimant licite tout ce que vous f
avant que le sermon commençât, pour n’entendre aucun mot, qui peut la porter au bien. La pensée et l’amour de Dieu, le désir d
t de la chair, que d’en faire ainsi. Vous imiterez les bons Anges qui portent toujours leur Paradis, et leur béatitude avec eux
qui est la volonté, et le bon plaisir de Dieu. « Ceux qui sont mûs et portés par l’Esprit de Dieu, sont ses enfants »,87 dit s
eu, sont ses enfants »,87 dit saint Paul, « et là où l’esprit de Dieu portait les quatre animaux », attelez au chariot de la gl
pourriez être un jour comme elles ; les autres danseront, et ne vous porteront point de compassion. Ruse du Diable de persuader
56 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
e contiendra le jugement que les Auteurs tant sacrés que profanes ont porté sur les spectacles depuis Auguste jusqu’à Justini
ment plusieurs fables, et tous les Acteurs des pièces les plus graves portèrent indifféremment le nom d’Histrions ; on le donna m
nt autour du Théâtre, cette pluie était toujours d’eau de senteur, et portait partout avec une fraîcheur agréable, l’odeur des
ne diminuèrent rien des jeux du Théâtre. Le dernier aurait été plutôt porté à les augmenter. Vespasien se contenta de témoign
, que prouverait l’exemple du plus abominable mortel que la terre ait porté  ? Mais il est faux que ce fut sur le Théâtre publ
issent pas néanmoins à profaner l’état d’un Chrétien, bien éloigné de porter le monde à perdre le temps, à exciter des passion
rince pour bannir des Festins et les Chanteuses et tout ce qui y peut porter à la dissolution pag. 547.. « Theodosius usque eo
rieuses. En l’année 393, le même Théodose défendit aux Comédiennes de porter des pierreries et des étoffes en broderie d’or ou
Baptême et dans les professions des Catéchumènes. Mais tous ceux qui portaient le saint nom de Chrétien, n’en remplissaient pas
. Fin de la troisième Partie. QUATRIEME PARTIE. Jugement qu’ont porté sur les spectacles les Auteurs tant profanes que
e confondre les défenseurs du Théâtre, à rapporter le jugement qu’ont porté sur les jeux de la Scène les Auteurs tant profane
entrée aux Mimes, parce qu’ils craignaient que les spectateurs ne se portassent à imiter les désordres du Théâtre, « ne talia spe
’il était, il avoue qu’il en sortait plus avare, plus ambitieux, plus porté au plaisir et au luxe. Tacite rapporte dans ses A
troisième raison dont se sert Tertullien, c’est que tout ce qui peut porter à l’impureté, est interdit aux Chrétiens, et qu’i
indre mal, parce que votre épouse la chasserait bientôt, mais vous la portez dans votre cœur, ou elle allume et nourrit une pe
tolère les Magistrats qui autorisent les spectacles, elle ne peut pas porter cette tolérance jusqu’à souffrir qu’ils autorisen
sirs qui ne sont pas nécessaires à la vie, et qui peuvent quelquefois porter au mal. « C’est pourquoi, dit-il, elle ne veut po
u’on y fasse paraître des hommes ou des femmes, les uns et les autres portent quelquefois dans le cœur des spectateurs, des sen
monde dans les festins et dans les maisons particulières, et ceux-là portaient toujours le nom de Jongleurs et d’Histrions. Il é
de la cinquième Partie. DERNIERE PARTIE. Du Jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui e
sition métaphysique. Il considère simplement que d’ordinaire les Jeux portent au mal, qu’ils ont toujours passé pour infâmes, e
u le Roman. Quoiqu’il en soit, le désir de parler purement Provençal, porta plusieurs Princes à appeler des Poètes Provençaux
nde applicable au Roi. Lesdits Joueurs et Farceurs furent condamnés à porter leur Registre de recette des deniers par eux exig
oir failli ayant donné telle permission, suivant le Mandement du Roi, porté par ses Lettres Patentes et Lettres clauses signé
e de gourmandise, lorsqu’au sortir de table, on va aux spectacles qui portent à un rire insensé et illicite. « Risus immoderatu
ignés de la main de Saint Charles, pour juger précisément jusqu’où il portait la tolérance ; mais l’Auteur n’en rapporte aucun.
joute qu’il avait résolu d’établir une certaine police sur l’usage de porter des bâtons. « Delationem autem baculorum temperar
ment ici de ces bâtons au bout desquels on attachait des Images qu’on portait aux maisons des Laïques, abus déjà condamné par u
représentations ne furent pas inutiles. Les Gazettes de l’année 1697. portent que Art. de Paris 17. Mai. « le Roi avait proscri
eur a ouvert les yeux. Ils ne sont en effet ni plus éclairés, ni plus portés au bien que l’était Sainte Thérèse Vie de Sainte
Traité Il s’ensuit de tout ce que nous avons dit, 1°. Que l’Eglise a porté ses fidèles Ministres à prêcher contre les specta
urs Paroisses les saints jours de Dimanches. Et les Statuts Synodaux portent seulement « Quod si legitimo cessante impedimento
t en chaire qu’on cesserait à l’avenir de crier contre les femmes qui portaient des mouches, parce que plusieurs Dames l’avaient
leur visage. On dit qu’après cette déclaration elles eurent honte de porter des mouches. Et peut-être les Chrétiens rougiront
ortunité de leurs demandes. Et que ne pouvant obtenir d’eux qu’ils se portent à ce qui est de meilleur, elle a accoutumé de tol
rement des pièces des Comédiens. Les Règles des Collèges des Jésuites portent que les Comédies et les Tragédies seront Latines
l’Eglise. Eusèbe Légat ou Envoyé de l’Empereur Constance Arien, ayant porté des dons dans l’Eglise de saint PierreS[ancta]. A
tait Grec. On représentait les unes et les autres avec les habits que portait chaque nation. Juven[al]. Sat[ire]. I. 58. [ND
57 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
d concupiscendum eam, jam mœchatus est eam in corde suo. Quoy ! vous portez dans vous-mêmes un feu que vous avez tant de pein
nt une occasion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au mal, c’est une occasion de peché, qu’ils sont
horisent ces sortes de spectacles par leur presence, & qu’elles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite ; ca
actere distingué, se permette ces divertissemens, & contribuë à y porter les autres, & à les faire passer pour des cho
tifice, triomphes, ni tous les autres dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont même les personnes de pieté
de peché à l’égard de tous, le danger est toûjours assez grand, pour porter tous ceux qui craignent l’offense de Dieu, à les
er sur sa vertu, dans les rencontres où les objets sont capables d’en porter d’autres au peché. Qui ne sçait qu’il y a des ren
58 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
e la part de Sa Majesté cette marque distinctive de sa vertu, qu’elle porta le reste de sa vie, comme les Commandeurs de l’Or
rta le reste de sa vie, comme les Commandeurs de l’Ordre du S. Esprit portent le Cordon bleu. Cette marque de chevalerie fait p
ur couronner la plus licencieuse coquéterie. Le Seigneur de Salenci a porté en preuve une comédie qui lui donne le droit de c
& de leur vertu. Ce poëte, qui s’est fait un nom, s’est chargé de porter au pieds du trône les plaintes des Salenciennes,
e la Rosiere, que l’usage seul déterminoit. Le Seigneur qui vouloit y porter atteinte, a obtenu seulement qu’on déplaceroit le
sse & pernicieuse dans sa généralité. Il est des naturels heureux portés à la vertu, qui ont moins besoin de secours : le
lles d’argent de cinquante livres, que les vainqueurs auront droit de porter comme une croix de Malthe au côté gauche. La prem
59 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
d concupiscendum eam, jam mœchatus est eam in corde suo. Quoy ! vous portez dans vous-mêmes un feu que vous avez tant de pein
nt une occasion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au mal, c’est une occasion de peche, qu’ils sont
thorisent ces sortes de spectacles par leur presence, & quelles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite ; ca
actere distingué, se permette ces divertissemens, & contribuë à y porter les autres, & à les faire passer pour des cho
tifice, triomphes, ni tous les autres dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont méme les personnes de pieté
de peché à l’égard de tous, le danger est toûjours assez grand, pour porter tous ceux qui craignoit l’offense de Dieu, à les
er sur sa vertu, dans les rencontres où les objets sont capables d’en porter d’autres au peché. Qui ne sçait qu’il y a des ren
60 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
is je voudrais voir bannir de la scène tous les grands scélérats, qui portent avec eux le ridicule et l’épouvante. La dégoûtant
l il dut sa vogue ; et ses chevaux de carton, mannequins à bretelles, portés par leurs cavaliers, ont fait aussi longtemps pou
rois privilégiés étaient d’exploiter les foires qu’elle supprimait, a porté un coup terrible aux théâtres du premier ordre. L
fois préférables à ton état ? tes jolies mains sont-elles faites pour porter des fers, remuer des baquets et se déformer dans
raisonnable, qui en sortait, sa contremarque à la main, si le rideau portait encore la légende : Sicut infantes audinos. k — «
jouer devant les parasites de sa cour ; ses gens l’applaudirent et le portèrent aux nues ! La voiture lui coûta cher ; mais, dans
part des emplois ont périclité après la retraite des sujets, dont ils portent les noms, et il est résulté de cette réforme, que
61 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
encore fuir les choses même qui nous paraissent indifférentes, et qui portent néanmoins insensiblement au péché; Car comme celu
ir volontairement, leur faisant connaître qu'il n'y a que ceux qui se portent à faire cette pénitence, qui soient véritablement
paroles dissolues et lascives, les voix, et les chants impudiques les portent à la volupté ? etc. Car si en ce lieu où l'on cha
ne de l'abomination et de l'infamie. Toutes ces choses devraient donc porter ceux qui les voient, non pas à rire, mais à pleur
62 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
qu’il a ouvertement déclaré qu’il était impossible de se sauver sans porter sa croix, et sans imiter sa vie souffrante. Or es
ver sans porter sa croix, et sans imiter sa vie souffrante. Or est-ce porter sa croix, est-ce ressembler à Jésus-Christ crucif
Et sa tête fut apportée dans un plat, et donnée à cette fille, qui la porta à sa mère. Miseri estato, lugete, et plorate 
63 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
ce, est sans doute plus que personne obligé d’édifier : les scandales portent des coups mortels sur les cœurs. Peut-il paraître
ressort toutes leurs petites affaires. Il accorda au Roi le droit de porter la toque royale, de battre une petite monnaie qui
moire, les écrivit de nouveau, y ajouta de nouvelles insultes, et les porta , ou les vendit aux Basochiens. Ce trait me fait s
que, donnaient beau jeu au Poète. Chaque journée faisait sa pièce, et portait le nom de quelqu’un de ses maris ; l’Andriane, la
tique. On applaudit à la noblesse des sentiments de l’Actrice, qui la portent à rompre des fers que les seuls préjugés ont pris
c qui s’est élevé contre le livre dans l’instant qu’il a paru, nous a porté à en faire un prompt examen avec plusieurs de nos
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
te que d’avoir su s’insinuer dans le bureau politique. Un jour il lui porta un morceau de sa façon, dont l’Apollon fut enchan
et assure que par politesse « il baise le fleuret dont il prétend lui porter une botte franche ». Enfin il lui offre un duel,
rneille. Mais ce n’était là qu’un jeu auprès des coups que lui allait porter la main la plus respectable, de qui il devait le
tait bien équivoque et bien faible. Boisrobert en triompha, et courut porter cette pièce importante à Son Eminence, qui ne man
portail, dénomination que par son testament il ordonna que la maison porterait  ; aux dépens du Roi qu’il bâtit la salle du Spect
pour être logé d’une manière plus décente : goût de luxe continué et porté au comble par Louis XIV, qui de proche en proche
65 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
tticissat, verum Sicilicissat. Ce que Boileau a dit, du coup fatal porté à la Comédie, par la mort de Moliere, fut dit par
ans un Art, étoit appellé un Roscius, parce que dans le sien il avoit porté si loin la perfection, que ce que nous en lisons
ces deux Théâtres s’écrie avec douleur : Voilà donc le Peuple Romain porté sur deux pivots. Ce Vainqueur de la terre, celui
ctere, suivant l’expression d’Horace, spirat Tragicum ? Il étoit plus porté qu’un autre Peuple à penser noblement, & pour
aillons, Rois enchaînés, Chars, Chariots, Vaisseaux, Villes d’yvoires portées en triomphe, un Chameau, un Leopard. Un Philosoph
66 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
nt la pensée de saint Grégoire, d’être appelé « un chien mort, que de porter le nom d’Evêque ».« Episcopus qui talium crimina
harité, s’il se trouve en nous quelque sentiment de bonté, et si nous portons dans nos cœurs quelque désir pour le bien éternel
e temps un excellent ouvrage, composé par saint Charles Borromée, qui porta Grégoire XIII. prédécesseur de votre Sainteté, à
67 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
efois sans secousse et tout naturellement : ils meurent quand ils ont porté leur plus beau fruit. « Un siècle les enfante,
omains, le sexe caché au spectacle, n’y était pas censé présent. Nous portons la peine de notre galanterie. Nos salles de spect
u spectacle fait partie des goûts de la jeunesse, elle va aujourd’hui porter ailleurs ce qu’elle peut sacrifier à ce genre de
68 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
, la vue des actrices et des femmes qui remplissent les loges, ne les portent -elles pas déjà trop efficacement à cette funeste
ommes, au théâtre, où ils ne voient et n’entendent que des choses qui portent au crime, dans le centre de la turpitude et de la
onc et me désole de ce que vous sortez des spectacles après vous être porté un coup mortel, de ce que, pour un plaisir passag
aginer, que de nourrir une pareille passion, de brûler sans cesse, de porter partout la fournaise d’un amour insensé et les re
69 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
péché mortel, de dire dans les Comédies ou ailleurs, des paroles qui portent à l’impureté et à la fornication, quoiqu’on les d
ifice ; leurs paroles, leurs postures, leurs danses et leurs chansons portent à l’impureté. Là les jeunes gens se corrompent, l
La second raison tirée de l’infamie des spectacles anciens, qui avait porté les saints Pères à les condamner, est réfutée par
n quatre Chapitres. Dans le premier il examine les motifs qui doivent porter les Prédicateurs et les Confesseurs, à faire des
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
es d’ignorance n’en savaient pas davantage. Heureusement tout cela ne portait pas sur les mœurs, et peu à peu, comme dans tout
ts de la passion, ne peut nourrir que la passion ; jamais la vertu ne portera la main sur ce fruit empoisonné, elle cesserait d
nstamment défendu, sous peine de prison et de punition corporelle, de porter sur le théâtre, non seulement les ornements sacer
rs grises, peu différents des autres. C’est jusque là que ces Princes portaient leur respect pour la religion. Ils ne croyaient p
ct pour la religion. Ils ne croyaient pas convenable que des Actrices portassent des vêtements si opposés à leur profession, ce n’
 ? et depuis quand ce prodige inconnu à tous les siècles ? Non, il ne porta jamais à la piété, lors même qu’insolemment paré
Les Chrétiens ont l’Eglise et non pas le théâtre. » (Godeau.) On a porté la sévérité jusqu’à défendre aux Organistes de jo
71 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
, mais elle tend les deux mains à cette chaîne, parce que Commenge la portait  : c'est tout dire, quel soulagement que l'amour !
surprend quelquefois regardant son portrait qu'il avait conservé, et portait sur son cœur (par dévotion), le baisant, l'arrosa
r les ordonnances de nos Rois et les arrêts des Parlements, de jamais porter des habits ou introduire sur le théâtre des rôles
t, baisant, arrosant de ses larmes le portrait de sa maîtresse, qu'il portait toujours, par un scandaleux assemblage, sous son
e cacher ses combats, son infidélité ! Quel horrible tourment d'aller porter un cœur dont un autre est le maître !  » On trouv
sais, j'osais nourrir une flamme adultère Dans le sein d'un époux, je portais dans ses bras Un cœur qui chérissait ses secrets
'un sur l'autre : « Ficta voluptatis causa sint proxima veris. » Il a porté la témérité jusqu'à y joindre des estampes indéce
72 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
line qu’ils appellent la discipline des Protestants de France, ils la portent même jusqu’à ne pas souffrir que dans les Collège
le les joindre. Les prétextes que quelques-uns pourraient prendre, de porter au bien ceux qui vont à la Comédie, paraîtront de
la Comédie, paraîtront des chimères, et on se trouvera naturellement porté à dire avec M. Godeau Poésie Chret[ienne]. page 4
ectacles des Comédiens, qu’ils appellent des Jeux des démons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’Ecriture
pensent-ils qu’on n’aura plus rien à leur dire, lorsque leurs pièces porteront les noms les plus vénérables ? Quoiqu’ils fassent
omédiens osent lui insulter jusqu’à se moquer de ses Règlements, et à porter sur le Théâtre les choses saintes, comme si leur
vait du génie, de l’inclination au travail, de bonnes mœurs, et qu’il portait l’habit Ecclésiastique : n’aurait-il pas dû chois
73 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
s Gorgones & les Furies… En général la forme des masques comiques portait au ridicule, & celle des masques tragiques in
leurs Théâtres, & qu’ils ne pouvaient pas se dispenser d’en faire porter à leurs Acteurs, quoique nous ayions raison à not
74 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
d’intérêt à voir briller dans toute son ancienne splendeur ? Pour en porter la preuve jusqu’à la démonstration, il n’est pas
rez d’être dans les pleurs et la désolation, et sans le mériter, vous porterez constamment la peine due aux forfaits de vos père
s principes religieux, tant d’infortunés fatigués de l’éclat du jour, portent sur eux-mêmes une main barbare et dénaturée ! Et
s essentielles, où en sera le mérite et la gloire, si nous n’y sommes portés que par l’attrait du plaisir ; si nous n’arrivons
uguste qu’ils partaient, comme ces nuées dont parle Isaïe, pour aller porter la lumière aux peuples de l’aurore. Hélas ! nos y
us utile, que cette école auguste d’apôtres et de martyrs, destinés à porter jusqu’aux extrémités du monde, et la gloire du no
âmes pénétrées Se livrent sans réserve à l’intérêt des cieux, Si vous portez au meurtre un cœur religieux, Vous allez consomme
dire : « Quels ministres placés auprès d’un potentat, L’aideront à porter le fardeau de l’état, Des sujets éclairés, vertue
nvestis pour gouverner avec succès. C’est le même motif qui doit nous porter à réformer sur ce point la licence de notre théât
t de la nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est, je l’avoue, une femme aimable et ve
st-il beaucoup qui, comme ce Romain, véritable ami de la patrie qu’il portait dans son cœur, soient capables d’imiter son dévou
tes ne nous montreront plus que le tableau réel des vertus, pour nous porter à les imiter, qu’ils démasqueront le vice et ses
if d’usurper et d’envahir le terrain du bonhomme Misère ? Je pourrais porter plus loin l’énumération des pièces, dignes par le
incu que, sans peut-être avoir besoin d’en supprimer un seul, et sans porter l’alarme ou le désespoir dans l’âme de ceux qui n
utre César, et fasse tomber de ses mains victorieuses l’arrêt de mort porté contre Ligarius ; soit qu’animé par le désir de s
e entière, la carrière de l’avocat, lorsqu’il est vraiment digne d’en porter le nom, est donc toujours grande et sublime. Il n
goureusement considéré, n’y saurait être légitime, tout au moins doit porter avec soi son excuse naturelle : il défend son sem
r que des cœurs droits et désintéressés, que des orateurs dignes d’en porter le nom, et d’en offrir les talents et les modeste
ite ce qui pouvait marcher sous un même ordre, former un ensemble, et porter le jour et la lumière dans l’épaisseur des ombres
ditions imposées par le testateur. En effet, pour peu que des parents portassent un attachement réel à un jeune homme sans expérie
pas là réellement une pièce bien intéressante, et bien propre à nous porter à remplir le grand précepte de l’aumône ? 37.
des sentiments et des idées. Il est impossible que l’avocat chargé de porter la parole devant des hommes aussi vénérables, ne
75 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
e faut qu’en lire les invectives, pour voir de quel zele ils estoient portez contre un divertissement, qui en deshonorant le C
e qui se declame, & qui voyent le spectacle d’une comedie, pour y porter des impressions d’amour, en leur amolissant la vo
e partie si delicate de l’Eglise, sans la toucher rudement : Ces gens portent alors avec eux leur condamnation, sans que nous s
76 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
es Ecrits de part et d’autre subsistent encore. L’Archevêque de Paris porté par des raisons que personne n’ignore, pour MM. d
de convient que la mauvaise conduite de quelques particuliers ne peut porter aucune atteinte au corps dont ils sont. Mais un c
réables. Embrassez avec ardeur le parti de votre Etat. Faites pour le porter au bien tous les efforts dont vous êtes capable.
77 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
de la vie, ne se retrace-t-elle pas dans son imagination, & ne le portera-t -elle pas à cette fatale extrêmité ? Par quel renv
ien de la peine à se défendre de la séduction du vice ! Quel jugement porteront -ils d’une Tragédie, où le criminel est représenté
dans le fond de l’ame. L’harmonie d’une musique voluptueuse acheve de porter l’ivresse dans les sens des Spectateurs. Je doute
le monde. 6. « Je crois devoir rapporter ici quelques motifs qu’ont porté cet Académicien à décrier les Théatres ? Je vous
inutiles auprès du Roi pour la révocation de son Arrêt trop justement porté contr’elle.
78 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
de secours et de donations. Ils correspondent dans tous les pays et y portent le trouble, le désordre et l’anarchie. Dans les P
sanglantes qui signalent leur influence funeste en Espagne. On n’ose porter ses regards sur la Péninsule sans frémir d’horreu
pprouve lui-même ce parti fanatique et rebelle, qui a l’audace d’oser porter le nom de Carliste. Veut-on jeter un coup d’œil s
arter les malheurs qui menaçaient les Portugais catholiques. Il s’est porté à cet acte d’humanité avec zèle et en dépit des m
x et tout le long des routes, en revenant en France. D’autres calculs portent à quatorze cent mille hommes, le nombre des solda
79 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
l soit permis de regarder avec indifférence le jugement qu’on en doit porter . Avantageux, il faut l’admettre, il faut le rejet
our diminuer notre dépravation. Nous avons des spectacles, nous avons porté cet art à un dégré, qui nous rend à cet égard sup
ne apparence de fondement ; mais le Public de ce siecle, ne peut être porté , que par la raison, à joindre son suffrage à ce-l
de la Comédie, si je pouvois passer sous silence le jugement que vous portez des pieces modernes. Elles instruisent beaucoup
vous opposer toutes les découvertes des hommes, perfectionnées & portées au-delà des vûes de leurs premiers inventeurs. En
à redouter, que les spectateurs se trompent dans les jugemens qu’ils porteront d’une action qui ne se rapporte pas à eux personn
xemples, que le Gouvernement ne doit pas redouter, que les spectacles portent la moindre atteinte à la vertu guerriere ; mais c
amp; l’intention de tout Gouvernement doit être de favoriser ceux qui portent le caractere le plus marqué d’une utilité général
urs, & non ma mauvaise foi. Mais comme le jugement que l’on doit porter du blâme, ou de la considération que mérite la pr
80 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Extrait du Privilège du Roi. »
nse, à peine d’amende, confiscation des Exemplaires, et autres peines portées par ledit Privilège. Registré sur le Livre de la
81 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
t morts à ses pieds ; de même que la Sentence d’Excommunication qu’il porta , selon la remarque de Saint Epiphane1, contre Sim
voit être plus prévenu de celle qui vous favorise, Mademoiselle, plus porté à innocenter la Comédie, que les Auteurs dramatiq
82 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
t leurs fins toujours malheureuses : déjà les hommes ne sont que trop portés , à l’ambition, à l’ennui, aux vanités, aux colère
bien acquérir tout ce qu’ils peuvent usurper ? Nos inclinations ne se portent déjà que trop au mal, sans qu’il faille jeter de
83 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
âtre, il suffiroit, mes Frères, de rappeler ici le jugement qu’en ont porté les Saints Docteurs de l’Eglise, & les anathê
ela avec toutes les nations les plus sages & les plus policées, a porté contre cette honteuse profession. Autant vous ave
st celle des héros ? Ah ! mes Frères, il n’est que trop vrai que nous portons tous dans le fond de notre cœur le principe &
es les plus estimées. Ce fameux Comique, qui dans le dernier siècle a porté cet art dangereux à sa dernière perfection, mais
p; n’est-ce pas la conséquence qu’en tirent des spectateurs déja trop portés à la mépriser ? Et s’il m’est permis de me servir
té de l’Eglise & les condamnations rigoureuses qu’elle a toujours portées contre la profession de comédien, ils nous répond
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
mal figuré avec la couronne de lauriers qu’ils se faisoient gloire de porter  ; des cheveux poudres d’or n’ont pas l’air milita
chef-d’œuvre de leur toillete. Elles se percent les narrines, & y portent un anneau d’or, où est enchassé un diamant. Leurs
ainsi que la maniere d’arranger les cheveux. Les Dames Françoises ont porté plus loin que personne la variété des coëffures ;
telles. Si c’est être doux, humble, chaste, mortifié, pieux, si c’est porter les ornemens de chrètiens, alors nos Adversaires
mmes. Dans tous les tems, l’esprit de Théatre les passions, les vices portés à l’excès ont fait la célébrité des hommes. Ces P
la plus haute antiquité ; mais comme un art si admirable n’a pu être porté tout d’un coup à la plus haute perfection, il y a
85 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
tes, retenue aux paroles. Telle fut la noble ambition du Clergé, de porter par-tout la bonne odeur de J. C. à l’exemple de S
arfums dont il avoit usé dans le monde, & pour se rendre digne de porter par-tout la bonne odeur de J. C. : Christi bonus
nse de ses fonctions. Le scandale est énorme, lorsque ces odeurs sont portées jusques sur l’autel, que leurs ornemens, leurs mo
s un soldat de J. C. il ne convient point à un soldat d’être parfumé. Portez par-tout l’odeur de la vertu, non celle des parfu
s’en servir, même comme des remedes ; & quelques Philosophes ont porté la sévérité jusqu’à les exclure absolument. Ainsi
arquée est celle des Juifs. Personne n’ignore que cette nation semble porter par-tout des signes de réprobation dans sa physio
86 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
ssible d’être heureux, avec une ame souillée de vices, que de se bien porter avec un corps couvert d’ulceres ; que la Science
forcés de se prêter à des usages malheureusement indispensables, ils porteront , dans la Société, cet esprit de réflexion & d
vec le même esprit & les mêmes dispositions que les hommes sensés portent à une farce, ou à un spectacle de marionnettes, s
& à se représenter le jugement que la postérité la plus éloignée portera de leurs Ecrits. Quand cet habile Rhéteur donnoit
87 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
t aux méchants, qui font horreur aux bons et, comme je l’ai déjà dit, portent l’agitation dans les esprits faibles, l’inquiétud
tête de tous, et vont de la scène publique provoquer la persécution, porter les désordres dans les scènes privées de la vie,
ode calme qui réveille l’attention sans réveiller les passions et les porter à confondre l’apparence avec la réalité ; cet avi
que des gens bien intentionnés, ayant la permission et la capacité de porter une arme et de bien ajuster, qui sont conduits pa
88 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
ins, nous sommes encore obligés d’éviter les choses indifférentes qui portent insensiblement au péché. Celui qui marche sur le
lles ne peuvent faire deux pas, & venir à l’Eglise, sans se faire porter (& elles ont la force de danser les heures en
nfamies, vous vous en réjouissez, vous leur en rendez graces. Peut-on porter plus loin la folie ? Mais, dites-vous, je n’ai ja
en repentirez-vous, toujours enivré des folies des spectacles ? Vous portez du théatre dans vos maisons ces ordures empestées
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
té de pièces, je ne dis pas de la Foire, mais des Comédiens Français, portent des titres dans ce goût ; que peut-on attendre de
et dans l'Office divin, et par les plus indécentes profanations avait porté dans le sanctuaire l'abomination de la désolation
son exemple nous fassions tout avec nombre, poids et mesure. Peut-on porter plus loin la précision et l'exactitude ? l'inutil
prévenir dans les Prêtres, en ordonnant que dans leurs fonctions ils porteraient des caleçons. Michol pouvait en avoir été choquée
90 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
e faut qu’en lire les invectives, pour voir de quel zéle ils estoient portez contre un divertissement, qui en des-honorant le
e qui se déclame, & qui voyent le spectacle d’une comédie, pour y porter des impressions d’amour, en leur amolissant la vo
e partie si délicate de l’Eglise, sans la toucher rudement : Ces gens portent alors avec eux leur condamnation, sans que nous s
91 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
-il donc qu’un fantôme, une chimère ? Le nom de Jésus-Christ que nous portons , et qui lui a coûté tant de sang, est-ce un nom s
bornes ; quand les eaux du déluge ayant interrompu tous les plaisirs, portaient l’effroi avec la mort jusques sur le sommet des p
tagnesd : alors pensait-on que la morale avait été outrée, et qu’elle portait à faux ? Crut-on qu’on avait eu tort de condamner
92 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
Théologie de la Faculté de Paris, et Chanoines de l’Eglise d’Orléans portons de cet Ouvrage, dans lequel nous n’avons rien tro
93 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Extrait du privilège du Roi. »
d’imprimer, vendre, ni débiter ladite Réfutation, etc. sur les peines portées à l’Original dudit Privilège. Registré sur le Liv
94 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
dans les Collèges pour l'exercice de la jeunesse ; « Leurs Règlements portent que les Tragédies, et les Comédies qui ne doivent
t dans les spectacles. Une de leurs principales raisons était, qu'ils portent à la corruption des mœurs, et qu'on n'y voit que
95 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
urtrière de sa fille. Dieu lui redemandera son innocence, et lui fera porter la peine des péchés auxquels elle l'aura exposée.
r par nos prières ; au lieu que ceux qu'on cherche de gaieté de cœur, portent Dieu à nous abandonner à nous-mêmes. N'est-ce pas
96 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
t jamais savoir ? S’il n’y a rien là que d’honnête, rien qu’il faille porter à la confession, hélas quel aveuglement faut-il q
n, si ce n’est peut-être un mouvement assez doux d’abord où vous êtes porté sans peine, et vous ne sentez bien le mal qu’il v
97 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
ls tâchaient de leur donner une grande horreur du vice ; mais ils les portaient aussi à fuir et à éviter les personnes qui pourra
portaient aussi à fuir et à éviter les personnes qui pourraient les y porter . C’est sur ce principe que sont fondées deux cons
98 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
icole, sa cousine, fille & héritiere de son prédécesseur, qui lui porta en dot les Duchés de Lorraine & de Bar. Il vê
phe de la porte S. Antoine. Ainsi les Triomphateurs Romains faisoient porter devant leur char les statues des Princes qu’ils a
ce qui appartient au théatre. Quand le traité, signé par le Duc, fut porté à Louis XIV, on le trouva jouant dans une de ces
spagne malgré les horreurs d’une prison, & le danger continuel de porter sa tête sur un échaffaud. Il en fit à son retour
sa harangue. Sans doute aujourd’hui plus modestes, ces Magistrats ne portent que des habits decents, ils en ont prêté le serme
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
ents qui lient les citoyens. Jamais nos plus graves Théologiens n’ont porté plus loin la sévérité. Cependant le théâtre ne fu
furore compellere. » Il ne fait pas plus de grâce aux comédies. Elles portent ordinairement à toutes sortes d’impuretés ; l’hab
s Magistrats). « La qualité de Magistrat est sacrosainte, ceux qui la portent sont des Dieux ; les hommes passent, comme la mon
ous les habits de Reuchlin, fameux grammairien, maître de Melancthon, porta au milieu de l’assemblée un fagot mal lié composé
s avait maltraités, un d’eux avait été tué. Sur les plaintes qu’on en porta à Théodoric, ce Prince répondit : Il faut disting
100 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
les menaces du Ciel ne sont pas toujours les moyens les plus sûrs de porter à la perfection. Ne peut-on pas être plus certain
mal. Si par rapport à cet homme, le Théâtre n’a pas l’avantage de le porter à faire le bien, n’est-il pas toujours d’une gran
lic me permettra sans doute de lui rendre compte des motifs qui m’ont porté moi à monter au Théâtre et de ceux qui m’engagent
par leurs soins plus d’éducation, que leur médiocrité n’aurait dû les porter à m’en accorder ; leur tendresse généreuse et pat
r de ma foi, de mon attachement à la Religion auquel ma profession ne portera jamais d’atteinte. Je verserais tout mon sang pou
urbe qui sait bien qu’il ne les remplira pas, qui n’est ordinairement porté à convoler que par avarice, ou par des velléités
s sa fortune à ses pieds, quel mal en résulterait-il ? Une Demaiselle porterait son nom, ses talents et sa pension pour Dot. Loin
mer à la fais mon Maître et ma Patrie, que je ne suis pas de taille à porter le mousquet ni pour ni contre, et que quand bien
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