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1 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
mposa en 1761 Alcidonis ou la Journée Lacédémonienne : il présenta sa piece , selon les réglemens, à un comédien, pour examine
ut que lui répondre. On la joue enfin. Mais voici la friponnerie : la piece étoit un tableau des Mœurs Lacédémonienne ; il fa
t dans ce qui appartenoit aux Spartiates ; c’étoit même le nœud de la piece  : au contraire, en dépit du bon sens & du cos
algré les représentations de l’auteur, on ne voulut rien changer : la piece tomba. Mais pourquoi cette absurdité & ce rid
ux fois au-dessous de 1200 livres, l’auteur n’y aura plus de part, la piece appartiendra à la troupe . Pour diminuer la recet
, quoique toute cette richesse soit contraire, & à l’esprit de la piece , & à l’intention de l’auteur ; & ils ont
manquent pas de s’en plaindre. Le magistrat au contraire a trouvé la piece très-décente, & l’a approuvée. Je doute pourt
tenu parole ; il a composé un mémoire justificatif, fait imprimer sa piece avec approbation & permission, malgré les ind
ne foiblesse, & Ninon à mon gré l’emporte sur Lucrece. Toute la piece est pleine de ces traits, & forme un miroir f
souffrir le pinceau trop fidele qui les montre à découvert : ainsi la piece a dû déplaire à deux sortes de libertins ; les un
palais blasé ne goûte que le gros sel des passions que le titre de la piece leur promet ; les autres qui veulent garder quelq
as eu tort de se fâcher contre Palissot, & de refuser de jouer sa piece . Les Dames accoutumées à recevoir des hommages, q
rotecteurs déclarés, & leur doctrine y est dominante. La premiere piece de cet auteur fit dans leur cœur une plaie profon
profonde qui saigne encore, manet altâ mente repostum  ; la nouvelle piece l’a rouverte. Outre les traits qu’on leur lance,
squer, & M. Palissot est heureux qu’on s’en tienne au refus de sa piece . Ce désordre n’existoit pas du temps de Moliere,
ut-être pas dans le siecle suivant. Palissot en a fait le sujet de sa piece , & les actrices ont cru devoir s’en offenser.
ctrices eussent assez de crédit pour empêcher la représentation d’une piece approuvée, parce qu’elles y croiroient leur digni
e Théatr & notre siecle. L’impression & la publicité de cette piece mettent les Comédiens dans la nécessité de la rep
ridicule ces Tartuffes & les maris crédules qui s’y fient. Cette piece est décente & pleine de bonne morale : en cel
sot, peintre trop sincere. L’auteur italien dit dans sa préface : Ma piece a été abhorrée & détestée des beaux esprits.
s de plus à l’avenir en prendre de pareilles, & ordre de jouer la piece refusée : & par un crime de rébellion & d
Musique, plus indulgente que la Comédie Françoise, n’a ni rejetté la piece , ni excommunié le coupable, ni demandé de réparat
écembre. Mrs. Castillon sont instruits & sans partialité. Jamais piece ne fut plus mal représentée, excepté la Gervais q
malice de baisser le ton à mesure que le parterre élevoit le sien. La piece tomba, & la troisieme représentation qui avoi
s, de s’obstiner pendant trente ans à refuser la représentation d’une piece reçue, & de la jouer mal, quand l’autorité la
il s’est contenté d’en appeler au jugement du public, en imprimant sa piece avec approbation & permission. Il a consigné
son devoir, & couronna l’œuvre du complot, en gâtant la fin de la piece . Il y a dans cette piece, Acte IV, Scene I, un po
a l’œuvre du complot, en gâtant la fin de la piece. Il y a dans cette piece , Acte IV, Scene I, un portrait du Sénat Romain, q
Europe. Ces premiers succès l’encouragerent ; il composa une septieme piece , & la présenta à la Comédie Française. Après
t enfin lue, jugée & reçue le 8 Août 1773. Lorsqu’un Auteur a une piece reçue, il a le droit d’exiger la lecture d’une se
édiens, & se fit inscrire sur les registres pour la lecture d’une piece nouvelle ; il a vainement sollicité cette lecture
 ; il l’a demandée enfin par une lettre du 4 Mars, avec une troisieme piece . Voici la réponse de la Troupe. « Monsieur, votre
ée. Vous demandez à la Comédie de fixer un jour pour la lecture d’une piece pour laquelle vous vous êtes fait inscrire, &
x qui peuvent y être relatifs. L’Auteur distribuera les rôles de sa piece comme il le jugera à propos. Personne ne pourra,
e pour celles en un , art. 56. L’Auteur conservera ses droits sur sa piece , jusqu’à ce que la recette soit deux fois de suit
mps, au-dessous de 1200 liv. l’hiver, & 800 liv. l’été : alors la piece appartiendra aux Comédiens , art. 59. Il résulte
jouer les pieces qu’ils ont reçues : 2° Que les Auteurs ont sur leurs piece un droit pécuniaire & utile, qui les met en q
es propriétés civiles. Ainsi à l’instant où les Comédiens ont reçu la piece du sieur Mercier, il s’est formé un contrat entre
ucune espece d’atteinte. Cependant, aux termes de la délibération, la piece reçue ne sera pas jouée. Par-là le contrat est an
46 : en consequence, que Comédiens Français soient tenus de jouer sa piece reçue le 6 août 1773, suivant l’ordre dans lequel
x. Le samedi 11 mars, cet Auteur a lu à l’assemblée des Comédiens une piece nouvelle intitulée, les Courtisannes ou l’Ecole d
iece nouvelle intitulée, les Courtisannes ou l’Ecole des Mœurs. Cette piece a occasionné dans cet Aréopage une espece de schi
e se prévaloir ; huit, en confirmant ces mêmes éloges, ont rejetté la piece avec le plus grand regret, comme peu compatible,
s légerement, Messieurs, les avantages que j’ai pu me promettre d’une piece dont je me sais occupé long-temps, à laquelle j’a
on devient aujourd’hui d’autant plus décisive, que je vous apporte ma piece approuvée. Toutes vos délicatesses doivent dispar
comédies. Aucun personnage vertueux, tel que celui de Lysimon dans ma piece , n’y contraste avec les mœurs dépravées qu’il y r
, & que cette courtisanne cependant n’éprouve dans le cours de la piece , ni revers, ni humiliation ? Le personnage de Mad
Kain, que toutes ces questions de décence, élevées à l’occasion de ma piece , sont absolument étrangeres aux usages de la Comé
rappellez l’impression que fit dernierement sur vous la lecture de ma piece . Vous savez que sur dix-huit suffrages, sept se d
& j’en remercie l’Auteur) me fait un reproche d’avoir mis dans ma piece trop peu d’action. Je crois pouvoir répondre que,
t, je n’en suis pas moins homme. Il est évident qu’il s’agit dans sa piece d’un faux Dévot, comme dans la mienne d’un faux S
n’a pas observé que, loin de vouloir attaquer la Philosophie dans ma piece , j’ai donné au contraire, dans le personnage de L
arité piquante de son sujet, de vous attirer l’affluence publique. La piece peut tomber : je n’en serois pas surpris. Eh ! su
e. La piece peut tomber : je n’en serois pas surpris. Eh ! sur quelle piece paririons-nous avec certitude ? Mais elle est d’u
e & de dignité. Comment n’avez-vous pas senti, à la lecture de la piece , que ces paroles augustes m’avoient en quelque so
la pluralité de vos suffrages ayant été manifestement en faveur de la piece , les seules difficultés que l’on m’ait opposées é
e les réformer. Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une piece où il étoit question de jouer les Courtisannes, l
amp; que le prétexte des mœurs serviroit à en trahir la cause ? Cette piece étoit incontestablement utile : mais, parce que l
le mérite & le courage de se déclarer ouvertement en faveur de la piece , aussi-bien que la Demoiselle Sainval. On leur de
2 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
pas davantage. Lett. 11. Il fait une analyse grotesque de Bucephale, piece peut-être la plus absurde qui ait jamais été fait
t au Comédien Grandval, en 1751, de composer & de faire jouer une piece digne de lui, intitulée Gasparibout. C’est un tis
. Les apologistes du théatre n’en font voir que l’écorce dans quelque piece châtiée. Fode parietem, vous trouverez des abomin
la fortune brillante que ses charmes lui promettoient. Il intitula la piece  : La Beauté du jour ou la Fille à l’enchère. Ce s
sans compter quantité de traits licencieux. La police défendit cette piece . Boissi ne voulant perdre ni ses bons mots, ni le
famille. On la mène aussi-tôt à la comédie ; on y représentoit Zaïre, piece noble, dont le langage est décent. Cette représen
la comédie ; & en la faisant tourner, on verra successivement une piece entiere. Cette idée s’étendra, on la portera sur
ire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de cette piece hardie. Sur quoi quelque malin supposant que le P
n’est rien de plus insolent que ces affiches, ni de plus hardi que la piece  ; la Religion, l’Eglise, la Monarchie, tout y est
el intérêt si grand peut on me faire prendre au salut de Rome sauvée, piece de Voltaire ? Une ville, une république, cela est
mp; des spectateurs sont toutes épicuriennes. Rien n’affecte dans une piece par l’intérêt de l’état, mais par quelque personn
ont quelquefois prônées à l’excès. Les Comédiens avant de recevoir la piece , les spectateurs dans le temps de la représentati
ux-mêmes qu’on essuie les plus rudes coups quand on leur présente une piece nouvelle : les grands airs, la hauteur, le dédain
ives acclamations, & ouvert avec la curiosité qu’on apporte à une piece nouvelle. Quelle agréable surprise ! chaque perdr
s De la Semiramis ? Cette critique est juste. Le coloris de cette piece est grand & beau ; mais on y a mis toutes ces
e fait Me. du Noyer, Tom. 4. Lett. 42. Il y a trop à recoudre à cette piece , car il y a bien des déchirures : les Acteurs se
dix mille livres, en considération de Madame la Dauphine, pour qui la piece avoir été faite. Aux frais d’un grand Roi, pour u
Roi des Parthes un grand Roi : un grand Poëte en est l’auteur. Cette piece , qui a bien des défauts, est écrite avec élévatio
qu’au milieu de tant de noblesse on fit payer à l’entrée, comme à la piece la plus roturiere ? Lett. 16. M. Crebillon fut l
ngt-cinq ans à annoncer, à composer, à enfanter Catilina, sa derniere piece , assez peu digne des autres, qui fut d’abord bien
3 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
isson avoue ingénument que, quoique sans art & sans regle, cette piece n’est pas sans esprit, & qu’elle a des endroi
l avoit amusé par les gazettes ne fit qu’en rire. On a imprimé cette piece dans les œuvres de S. Evremond, d’abord sous le t
toit-ce un trait de malignité. Quoi qu’il en soit, c’est une mauvaise piece qu’on méprisa avec raison. Point d’intrigues, de
ut une espece de jetton qu’ils gagnoient à perpétuité. Après tout une piece bien jouée vaut un quartier bien prouvé, & su
l’Etat, & un brillant fleuron pour la couronne de l’Académie. Une piece de théatre bien représentée doit plaire aux sourd
ne ne doute qu’une tragédie parfaite ne soit un Poëme supérieur à une piece de la foire. Qui empêche d’en composer ? Pourquoi
l y a quelque temps que le Poête eut un démêlé très-vif sur une autre piece qui avoït été reçue, & dont par un passe droi
droit injuste, ils reculerent la représentation pour jouer une autre piece qui étoit postérieure en date ; car c’est ici com
gnant il y eut des lettres peu mesurées où l’on traita avec mépris la piece rivale, & ceux qui lui avoient donné la préfé
cité ; ils ont de la clémence. L’affaire parut assoupie, une nouvelle piece a tout reveillé. Elle fut admise au sacré Scrutin
ce n’étoit que des coupures, c’est-à-dire quelques vers refondus. La piece étoit toujours la même. L’usage est alors de dist
ment ; ce n’étoit qu’un conseil d’amitié, non un examen juridique. La piece étoit légalement reçue & jouée sans correctio
e souvint de l’ancienne affaire, rejeta les corrections & même la piece , & refusa de la jouer. Contradiction visible.
même la piece, & refusa de la jouer. Contradiction visible. Si la piece est mauvaise, falloit-il la recevoir ? Si elle es
m Paridis spretæque injuria forma. On signifie au Sieur Renou que sa piece ne sera pas jouée jusqu’à ce qu’il soit venu, la
e le produit soit conservé à l’Auteur ou à ses héritiers, tant que la piece est jouée, ou a droit de l’être. Il faudroit donc
pourtant le fonds du Poëte qu’on fait valoir. Il seroit juste que la piece fût comme un fonds de terre qu’on baille à ferme.
i il laisse son patrimoine poëtique. Dans la Préface des deux Reines, piece peu vraisemblable, mais bien écrite, instructive
instructive & décente, M. Dorat prétend qu’avant de confier leur piece aux Comédiens, les Auteurs devroient les livrer a
e le jeu des Acteurs & le prestige de la décoration donnent à une piece qu’on ne connoît pas un prix & des graces que
ui ne dissiperont point la prévention que la lecture aura donnée. Une piece tombée à la représentation se releve rarement à l
dissertation. Moliere adoucit les traits qui la caractérisent. Cette piece n’est plus la même qui fut d’abord jouée. Ce défa
tit, dont les livres sont pleins. La cabale fait tomber ou valoir une piece , on crie merveille, on se moque, on siffle, on ba
nager & varier des danses & des airs qui caractérisent chaque piece , & la fassent marcher à propos. Quelquefois l
e juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’Auteur a envoyé sa piece , & qui lui a répondu en vers fort médiocres :
4 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
uvres mendians, le maître des cérémonies, &c. Je ne sais si cette piece a été représentée en Holande, mais jamais il n’en
delaïde ; Vanier, le Duc de Nemours : c’étoit le Sire de Couci. Cette piece est calquée sur le Siege de Calais, ou le Siege d
e est calquée sur le Siege de Calais, ou le Siege de Calais sur cette piece . Vendôme est Edouard. Il prend la ville de Cambra
ville de Cambray, c’est Calais. Nemours est Harcourt son rival. Cette piece , ainsi francisée, couverte de son habit retourné,
s & des lunettes on fait du même objet vingt objets différens. La piece est comme l’Acteur qui en changeant d’habits, jou
p; le plus grand service à rendre à une ville, c’est d’avoir fait une piece de théatre ; le chaperon vaut-il la scene ? Mais
la Troupe au sujet de ses droits sur la recette. Tandis qu’on joue la piece l’Auteur a un neuvieme de la recette ; si elle es
pas en souffrir. Il alloit plaider ; la plaidoirie eut été la petite piece après la tragédie, la salle du Palais eut été plu
amp; couronna la bourse. Mais la noblesse des sentimens qu’annonce la piece n’y a rien gagné ; l’humanité a percé à travers l
à l’Auteur, puisqu’il a suivi les historiens François, a jetté sur la piece un ridicule pire qu’une parodie. Ce grand trait d
e de l’aventure, qui ne fait tort ni à sa gloire, ni à sa bourse ; sa piece ressemble à tant d’autres dont le fond n’est qu’u
nue légitime. Quelque tout qu’on lui donne, tout le merveilleux de la piece n’est qu’une chimere. L’Abbé Metastasio avoit pré
pidité qui ne laisse pas au spectateur le temps de respirer, dans une piece très-courte, où trois actes renferment la matiere
u, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour rendre la piece plus vicieuse. Elle est prise du 38 Chap. de la G
ne l’a pas vu depuis. C’est même contraire à une autre fausseté de la piece . Puisqu’on dit qu’elle aimoit le père, pouvoit-el
ent plus de rien qu’à constater son crime & sa honte. Charger une piece de tant de circonstances, est-ce stérilité de gén
le de Thamar en faveur du libertinage. L’Empereur Galien, héros de la piece , donna, dit-on dans la Préface, le célebre édit d
les méconnoître toutes deux, & n’en avoir aucune. Voilà toute la piece des Guebres ; son objet, sa fin, son intrigue, so
s religions. Il est à désirer, dit-on, qu’on puisse représenter cette piece , apparemment défendue, & avec raison, qui n’e
ous les Etats, la destruction de toutes les religions. Le Héros de la piece est un jeune Guebre ou Parsis, dont l’Empereur a
pect ? Le Mercure de septembre 1769 fait le plus grand éloge de cette piece . Elle en mérite à plusieurs égards ; il y a de be
posé en faveur des Protestans dans la même vue que les Guebres. Cette piece a souffert des contradictions de toute espece, &a
le triomphe de la scene sur la magistrature municipale. Le fond de la piece est une action généreuse d’un fils qui se rend vo
fausse & absolument impossible. Il n’y a pas jusqu’au titre de la piece qui n’en soit une apologie ; il n’y a ni crime ho
on Secrétaire, sur les cadavres de ceux qui se pendent eux-mêmes : la piece ne le nomme pas, mais la préface le dit expressém
e, & l’Auteur le dit dans la préface. C’est un tour d’adresse. La piece est trop médiocre pour avoir eu aucun succès. L’A
ent tout bas, & le public disoit d’après eux sur les toits, cette piece nouvelle que personne ne connoissoit, est l’apolo
de maître, & ne savent ce qu’ils disent. Il estime (lui seul) sa piece si bonne qu’il croit que si elle eut été représen
leure école & donne les plus utiles leçons. On a semé dans cette piece beaucoup de mauvaises maximes. Quelques vers sont
r si long-temps sur une production qui en vaut si peu la peine. Autre piece singuliere que je n’ai point vue, que la gazette
res l’ont arrêtée. On a été indécis pour Paris ; tout l’intérêt de la piece étant fondé sur un duel, proscrit par nos loix, e
it par nos loix, exipar nos mœurs, on a demandé divers changemens. La piece a été répetée devant le Magistrat pour la juger.
eu le courage de tenter, a d’abord blessé : on s’y est accoutumé, la piece a réussi. Elaguant encore quelque chose, elle aur
proscrit par nos loix. On avoue que les Magistrats ont défendu cette piece , qu’elle a été arrêtée à Fontainebleau, qu’on y a
la toile qui forme le théatre, & qu’on leve au commencement de la piece , un grand papier huilé, bien tendu, qui demeure e
plusieurs Moines donnoient la main à de fort jolies pénitentes. Cette piece étoit remplie d’obsénités. Cela ne m’étonna point
rtalité. Ces pieces héroïques sont ordinairement suivies d’une petite piece dont le sujet est quelque intrigue amoureuse, com
5 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
nduite, en traitant de cagotterie la modestie & la retenue. Cette piece , que bien des gens donnent pour un chef-d’œuvre,
la longueur de quatre cens vers, qui en fait un des principaux de la piece , ce qui est contre son état, mais parce qu’elle s
tiez ma mère … C’est donc la leçon qu’on donne aux enfans dans une piece faite pour enseigner la vraie piété & démasqu
on, que ces injures des halles, ces termes grossiers dont toute cette piece est farcie, coquin, fat, fou, sot, garniment, dia
n ont autant & plus que lui. Que fait ce bas jargon au fond de la piece  ? Il ne caractérise ni le principal personnage ni
t. 4.° Quoi de plus indécent que les plattes bouffonneries dont cette piece est misérablement semée ! Deux amans accordés, po
l l’eût enseignée ? Et en venant d’applaudir au Tartuffe, comme à une piece qui enseigne la vraie vertu & démasque la fau
mp; se cacher sous une table pour en être témoin. A quoi sert dans la piece un personnage si révoltant, qu’à diminuer l’horre
le théatre, dans seize scènes les plus longues, sur trente qu’en a la piece , est une insolente qui insulte tout le monde, une
les biens, & profiter de sa bonne fortune. Rien n’insinue dans la piece qu’il en eût eu la pensée, & dans le fond ell
on prête à Tartuffe dans les deux scènes les plus intéressantes de la piece , qui en sont proprement tout le nœud. Premier pri
Et tourna tous mes vœux du côté de vos charmes. Voilà toute la piece du Comte de Comminge. Tout ce qui se passe à la T
e a toûjours une vengeance prête. Mais n’en voilà que trop sur une piece monstrueuse dans l’ordre des bonnes mœurs, où on
r votre espoir : un pouvoir qui veut enrichir un espoir ! Toute cette piece si vantée est pleine de phrases les plus louches,
ou au Peintre qui outre les choses. Valère, qui au commencement de la piece est un imbécille, & à la fin un honnête homme
et que l’on doit aux affaires d’État. Tout est scélérat dans cette piece  ; on ne combat l’hypocrisie que par des trahisons
6 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
l’adultère. Il est vrai qu’il a paru depuis peu le Préjugé à la mode, piece assez bonne, faite pour rétablir l’honneur de cet
& de la gothique simplicité d’une femme soumise & fidèle ; la piece fait même naître des réflexions affligeantes. Le
oëte comique, qui sans crainte d’être démenti, ose dire dans toute la piece que la bonne intelligence des époux passe dans le
à l’être ! Non seulement la religion n’entre pour rien dans toute la piece , quoiqu’elle soit le vrai, l’unique moyen de réco
die jouée dans sa maison, où le mari & la femme ont des rôles. La piece présente plus de vices que de vertus. Jamais par
que faux dans les principes de la foi. Un trait singulier dans cette piece , c’est le plan d’une comédie contre le mariage, s
malgré les sages exhortations des gens de bien, qui, comme dans cette piece , sont moins écoutés que les railleries des libert
; du mari dans ses irrésolutions ; il faudroit copier la moitié de la piece . C’est une espèce de plaidoyer, où d’un bout à l’
perspective d’un mariage chimérique qui doit être le dénouement de la piece  ? les Acteurs & les spectateurs trouveront-il
propagation que la destruction. Beaucoup de Dames assistoient à cette piece modeste, & quoiqu’elles se couvrissent quelqu
euse, quoique toûjours coupable. Il conclud par ce mot ingénieux : La piece a eu des censeurs, mais peu de critiques. Elle mé
ere, pour le jouer plus cruellement, fit semblant deux jours avant la piece , de l’estimer au point de vouloir la lui lire, po
n procès au Poëte. Boileau & Madame Dacier n’estimoient pas cette piece du côté littéraire, & il y a véritablement de
oi, & qui seul est l’objet de nos réflexions, c’est que c’est une piece scandaleuse qui porte les coups les plus mortels
théatre couronne toutes ces entreprises ; le dénouement heureux de la piece est la récompense de l’intrigue & de l’artifi
aroles horribles, qui d’ailleurs ne servent de rien à la marche de la piece . J’y suis plus porté que jamais (le mariage), rie
toriseroit pas, quand il seroit vrai, & ce qui est démenti par la piece même, où le père fournit décemment le nécessaire
ner la plus grande horreur, qui fait le sel & le dénouement de la piece . Voilà ce qui forme & consacre ce nœud sacré,
rément, révolte dont on fait un acte héroïque qui forme le nœud de la piece  ; & pour tout dénouement bien édifiant &
7 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
ces ou discours qui feront un traité de tout l’art dramatique. Chaque piece sera accompagnée d’un examen, de remarques, d’une
vec tant d’éclat qu’ils ne veulent rien épargner pour mettre toute la piece sous les yeux du lecteur. Il faloit que chaque sc
de vignettes blesse la vue, & ne la satisfait pas. Ce seroit une piece figurée, qu’on verroit sans avoir besoin de la li
nd, & le reste en mignature ; comme si on fait jouer la fin de la piece par des hommes ordinaires & le reste par des
par des nains. Un tableau est une sorte de pantomime. Comme toute la piece pantomime se joue sans parler, elle peut être fig
mp; dans son fauteuil ou en se promenant voir la représentation d’une piece à son choix ; toutes les nations sans entendre le
onnoissances pour suivre le plan, le fil, le style, les beautés d’une piece qu’on voit jouer ; il ne faut que des yeux &
moins comique. L’Actrice Philosophe seroit le sujet d’une fort jolie piece . Les Actrices la joueroient avec plaisir & d’
rdonner l’éloge outré & sans restriction qu’il fait du Légataire, piece celebre, mais infame triomphe du vice, puisque de
niere Scene c’est un tissu de fripponnerie, & le fonds même de la piece est une infigne fripponnerie d’un homme qui fait
crites avec le même enthousiasme ; quoiqu’elle ait des beautés, cette piece est inférieure à plusieurs autres du même Auteur,
oliçons lui ont donné une branche de laurier, & ont applaudi à sa piece . Eh ! n’est ce pas l’ordinaire que dans tous les
ses condisciples, & imaginer qu’ils donnent un prix nouveau à la piece . N’est-ce pas l’ordinaire que les plus grossieres
à une ville en lui donnant une comédie. Mais cela même est faux ; la piece fut vendue aux Actionnaires du spectacle, qui don
rivés à la maison où on les demande, on leur prescrit le Sujet de la piece , & qu’ils jouent sur le champ tout ce qu’on l
inpromptu, c’est-à-dire, de composer & de jouer sur le champ une piece quelconque sur un sujet donné. Les Comédiens Ital
t entr’eux un canevas, ou le reçoivent tout fait. C’est un plan de la piece dont ils remplissent le dialogue. Tout est arrang
il étoit entré. En suite des Comédiens représenterent sur le champ la piece dont le Roi leur prescrivit le sujet. C’est le Ch
n qui fait le niais, & se moque de lui. Je ne sais pourquoi cette piece est mise sur le compte d’un Religieux du pays, do
il est de l’essence d’un bon Guerrier de savoir jouer la comédie. Une piece bien représentée gagnera une bataille, 60 jeunes
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
que l’Ambassadeur de la Porte, alors à Paris, ayant vu représenter sa piece , la lui demanda & en accepta la dédicace, &am
duisit en Turc, honneur, dit-il, qui n’avoit jamais été fait à aucune piece de théatre, & qu’on la représentoit dans les
it ? Qui sait ce qui se passe au serrail ? d’où a-t-on tiré que cette piece y a été représentée ? Ce n’est pas sans doute la
les déguisemens insensés, que le sac où Scapin s’enveloppe. Toute la piece n’est qu’un jeu perpétuel sur des obscénités, lég
n & Pirrha, Pirrha & Deucalion, car il a été si content de sa piece qu’il l’a donnée deux fois. Après l’avoir fait jo
fille bien élevée, & même philosophe ? Quelle philosophie ! Cette piece est une satyre des hommes dans tous les états ; m
Freron le dit après lui, que Poisson étoit le principal Acteur de la piece , que la mémoire lui manqua, & que pour rempli
l’Acteur y a mêlé ? Mais je veux qu’on n’y ait rien défiguré, que la piece , telle qu’elle est imprimée, ne soit pas grossier
qui méritoient encore moins d’être tolérées, n’est-il pas vrai que la piece tient toujours, avec un grand danger, l’imaginati
giner une liaison, fût-elle aussi bizarre-que les morceaux, voilà une piece . Calot seul pourra faire un théatre complet, M. d
à cette derniere scène assez froide qui fait tout le dénouement de sa piece tant vantée des Graces, traduite en Italien par u
nt vantée des Graces, traduite en Italien par une Dame, car c’est une piece de femme, un joli pompon, à laquelle il a substit
quels sont les événemens de la vie, du moins qui puissent fournir une piece de théatre, où il n’y ait que deux personnes ? ce
vient que ce stratagème, trop froid pour plaire, avoit fait tomber la piece . On ne l’a pas moins donnée au public. C’est une
accuse d’avoir dit qu’on ne pouvoit extraire la moindre morale de la piece des Graces, cet Abbé avoit assurément tort, &
9 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
a maniere générale dont les François jugent du mérite des choses. Une piece dramatique étoit excellente ; un plaisant du part
a Comédie de l’Avare, & je demande quel doit être le but de cette piece  ; on me répond que c’est celui d’inspirer de l’ho
ques & ses enfans se moquent de lui, depuis le commencement de la piece jusqu’à la fin. Il devient amoureux d’une fille q
ue avec les débats du cuisinier & de Valere forment le nœud de la piece , & donne matiere à différentes sortes de plai
e tort d’en être fâché ; on lui rend son argent, & à la fin de la piece tout le monde est content de lui. Voilà si je ne
age de ceux qui suivent les Spectacles, si la représentation de cette piece n’inspire pas une vraie horreur de l’hypocrisie.
és de maniere à mettre encore plus en évidence le vice dominant de la piece . J’avois dessein d’examiner encore quelques autre
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
liere, chacun dans son genre. Malheureusement M. Mercier a joint à sa piece , pour mieux peindre son héros, un long commentair
t comme un trait, en s’élançant sur le théatre : il dérangea toute la piece . Son maître renversé sur le derriere, & tiran
nt rien ; ils rioient à gorge déployée. Cette aventure valut toute la piece  : ce n’est pas beaucoup dire. On n’a pas moins li
p; bien enthousiasmé. L’Auteur du Misantrope, à la bonne heure, cette piece suppose du talent. Mais qu’est-ce que le Traducte
11 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
nous avons ouvert notre théatre le 18 mai 1716, & commencé par la piece Linganuo fortunato. Ils ne sont plus si dévots au
es farces exécrables dont la France fait un dessert de cigue après la piece sérieuse, mériteroient une sévere punition des Ma
galement passé en Espagne. On m’invita, quand j’étois à Madrid, à une piece sainte (le Martyre de Sainte Cécile), jouée devan
eau jour qu’elle représentoit le Martyre de Sainte Cécile (cette même piece à laquelle il avoit refuse d’aller) devant le Roi
voir tout charmé, & fait couler des torrens de larmes, des que la piece fut finie, elle descend du théatre, & va se j
… se sont enfin résolus à donner à l’Hôpital la représentation d’une piece , au choix des Administrateurs. Ayant voulu s’en d
ndirent. Les Administrateurs choisirent le temps du Carnaval & la piece des trois Sultanes, dont la recette leur fut acco
eux comme on peut. Il est singulier que l’Hôpital ait le choix de la piece , il ne l’est pas moins qu’il ait demandé une des
refois un monastère ; on a fait la salle du spectacle dans une grande piece qui servoit d’Eglise ou de chapitre : on voit de
e à plomb sur les Comédiens, & fasse fondre les bougies. Voici la piece qu’on joua. Les Chevaliers de S. Jacques sont ass
12 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
description exactes & de fournir les moyens de s’en garantir. Une piece , pour être bonne dans l’ordre des mœurs, doit êtr
ion, d’où l’on doit revenir plus vertueux. En ce sens Athalie est une piece parfaite ; la vertu y triomphe, l’impiété, la rév
s nous rendoient compte de ce qui se passe dans leur esprit. Après la piece que leur reste-t-il dans la mémoire ? Ils ne sont
rs de Junie, de Britannicus & de Néron, défigurent entierement la piece . Je supprimeroit en entier le rôle de Junie. L’ac
, ne sont propres qu’à corrompre le cœur. Je n’admettrai jamais cette piece , quelque correction qu’on y pût faire. Dans Bérén
t aisément devenir funestes. Je ne conseillerai jamais de jouer cette piece . Pour rendre Pompée respectable, il faut en retra
e, dont l’idée est insoutenable. Je déteste le tableau qui pendant la piece met sans cesse devant les yeux l’héroïsme manqué
ons les plus vives & les plus touchantes ; elles sont l’ame de la piece , & ne peuvent faire sur les spectateurs que d
lque divertissante qu’elle soit. La réformation ne peut adopter cette piece . En voilà assez pour faire connoître le goût &
 Aucune femme ne dansera sur le théatre, même les Actrices. 6.° Toute piece nouvelle subira quatre examens ; l’un de la polic
tion, sur-tout l’amour qu’on excite & qu’on met par-tout. La même piece en excite ordinairement plusieurs, selon la dispo
13 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
au spectateur que des Musulmans. Si malgré toutes ces précautions la piece présente encore des rapprochemens trop aisés à fa
s imprimées doivent-elles être communes à tous les théâtres ? Une piece de théâtre imprimée ne doit pas être soumise à d’
, si elle étoit réelle ; mais ils ne peuvent être propriétaires d’une piece qu’ils n’ont pas payée ; c’est le public qui, en
eprésentation, l’auteur auroit toujours le droit de faire imprimer sa piece . On sait combien le peuple est avide des ouvrages
et le prendre pour juge du refus que les comédiens avoient fait de sa piece . A peine avoit-il achevé ces mots, Messieurs, le
re étoit toujours rempli d’espions prêts à dénoncer un mot contre une piece ou contre une actrice comme un véritable attentat
et Italiens. Si les acteurs, chargés de cette censure, trouvoient la piece bien conduite, ils retranchoient quelques scenes,
s scenes épisodiques Quelquefois ils retenoient pour leur théâtre une piece destinée aux petits spectacles. Mais le plus souv
destinée aux petits spectacles. Mais le plus souvent ils jugeoient la piece trop au-dessus des petits spectacles, et trop au-
la perte de l’art, et dans le même moment ils jouent Les Trois Noces, piece ornée de musique et de danses, qui réunit les deu
issier, le Voleur converti, le Héros Américain, les Enfans du Soleil, piece dans laquelle l’auteur a enchâssé plusieurs morce
les comédiens seront alors, avec justice, les maîtres de recevoir une piece comme on sera maître de la leur donner. S’ils aba
e piece comme on sera maître de la leur donner. S’ils abandonnent une piece , sous prétexte qu’elle ne leur produit rien, cet
s suites dangereuses. Le directeur du spectacle doit soumettre chaque piece à la censure du lord Chamberlain 14 jours avant l
14 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
pelle ornemens typographiques. Il n’est point de roman, de poësie, de piece de théatre où on ne voie des objets de vice, pres
ffe en carreaux, savoir combien de carreaux sont contenus dans chaque piece , & compasser les morceaux volans , ou volés,
plus danser qu’imparfaitement : c’est un pantomime, une partie de la piece . Plus la danse est imitative, plus elle liée à la
partie de la piece. Plus la danse est imitative, plus elle liée à la piece , plus elle est dangereuse. Il n’est pas plus perm
ectée que la poësie ; les plus beaux morceaux sont transportées d’une piece à l’autre, au moyen de quelques liaisons ou trans
ere du maître, Chapelle son ami arrive qui l’appaise. La moitié de la piece roule sur les amours de Moliere pour la fille de
chronisme n’est pas pardonnable à un homme de théatre. Le fonds de la piece est la premiere représentation du Tartuffe, où le
s XIV. défendit la représentation du Tartuffe de Moliere, comme d’une piece très-dangereuse pour la Religion & les mœurs.
ice, & la seconde de s’en faisoit un honneur, quoique, dit-on, la piece fût annoncée, & que la foule assiégeât la por
; on lui enleve son manteau, son chapeau avec lesquels on va jouer la piece  ; on l’y joue lui-même : car sous le masque du ma
ouvrages. Le Mercure, ami de l’auteur, adoucit quelques traits de la piece  : il change le bouge au charbon en cabinet de toi
ce mot mal déguisé, comme Freron par Frelon, Cotin par Tricotin ? La piece se joue, le prisonnier est délivré, & de nouv
bas, qui découvre la bassesse & la corruption des sentimens. Une piece si absurde, qui expose la débauche du prétendu hé
15 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. Cette piece à qui l’irréligion a donné quelque célébrité, n’e
ui paroît avoir quelque talent, pouvoit tirer un meilleur parti de sa piece , & en faire cinq actes bien remplis. Ericie e
t, que bien loin de condamner brusquement comme on le suppose dans la piece avec une précipitation tout-à-fait opposée à l’éq
c’étoit au grand Prêtre à la frapper. Je m’étonne que l’Auteur de la piece , qui paroît ennemi des pratiques religieuses, n’a
éparé. Comment donc trouver cette troupe de Vestales annoncée dans la piece , cette vingtaine de figurantes étalées sur le thé
ure vont faire l’amendé honorable, ce qui renverse tout le nœud de la piece . Comment ce fou d’Olvide a-t-il su l’heure d’Eric
es nuits sont les plus courtes. Est-il rien de plus absurde que cette piece  ? L’exécution de la sentence n’est pas moins faus
Combien de fautes de style, de doctrine & de conduite dans cette piece  ! En voici quelques-unes : Son œil (de Vesta) tou
nt bien d’autres plaintes à faire contre le téméraire Auteur de cette piece , blasphêmes contre Dieu, mépris de l’autorité pat
16 (1674) Le Theâtre François pp. -284
pair. IX. Comediens sçauans à preuoir le succez que doit auoir vne piece . X. Auantage d’vne Troupe qui fournit de son cr
dans la gayeté faire des parties pour se diuertir, & étudier vne piece de Theatre pour regaler le voisinage de sa repres
utefois connu des gens, qui en fait du Comique, n’aiment pas fort vne piece , de laquelle on ne peut tirer aucun bon suc, qui
tion. IX. Comediens sçauans a preuoir le succez que doit auoir vne piece . L’autheur qui n’a pas toutes les lumieres nec
l’aprobation des Censeurs rigides, à qui seulement il doit exposer sa piece  ; la communique apres en particulier à celuy des
pas des Comediens Poëtes. Si le Comedien à qui l’Autheur a laissé sa piece pour l’examiner, trouue qu’elle ne puisse estre r
prelude ny reflexions (ce que les Comediens ne veulent point) lit sa piece auec le plus d’emphase qu’il peut ; car il n’y a
enfin quelque chose de trop libre, si c’est du Comique. Quãd toute la piece est leüe, ils en jugent mieux, ils examinent si l
ouurages en les lisant. XII. Conditions faires aux Autheurs. La piece estant leüe & approuuée, on traitte des condi
compensé d’vn trauail de six mois ou d’vne année. Il y en a à qui vne piece coûte autant de temps, qui ne se lassent point de
ntrer l’Autheur pour deux parts dans toutes les representations de sa piece iusques à vn certain temps. Par exemple si l’on r
s ordinaires, comme les lumieres & les gages des Officiers. Si la piece a vn grand succez, & tient bon au double ving
l’Autheur est riche, & les Comediens le sons aussi ; & si la piece a le malheur d’échouer, ou par ce qu’elle ne se s
se font ces belles conditions du contant ou des deux parts. Quand la piece a eu vn grand succez, & au delà de ce que les
ntenter de l’honneur qu’on luy fait de produire son ouurage. Enfin la piece leüe & acceptée à la condition du contant ou
ut aux Academies & aux Colleges. La premiere representation d’vne piece nouuelle se donne toûjours le Vendredy pour prepa
rior usus. XVI. Distribution des Rôles. Apres la lecture de la piece qui a esté acceptée, il faut penser a la disposer
ché ; & il a de la peine à contenter tout le monde. Cependant vne piece bien disposée en reüssit beaucoup mieux, & c’
s presse ; & qu’il soit necessaire de faire vn effort, vne grande piece peut estre sceüe au bout de huit jours. Il y a d’
conde, ou à la troisiéme qu’on commence à bien juger du succez que la piece peut auoir. Ils ne ne se hazardent pas de la prod
Mr. DE SALBRET. L’Enfer diuertissant. La belle Egyptienne. Andromaque piece de Machines.   AVTHEVRS, Qui ont trauaillé pour l
Fourberies de Scapin. L’Auare. Tartufe. Les Femmes sçauantes. Psyché, piece de Machines. Le Malade Imaginaire. DE PICHOV. Les
ere d’vne representation, choisissant pour ce jour là leur plus belle piece pour attirer plus de monde. 7. L’education de
soirs qu’on represente de deliberer à la haste & en tumulte de la piece qu’on doit annoncer. De plus ils s’assemblent tou
; le Contrôleur. Ils s’assemblent encore quand il faut ordonner d’vne piece de machine, & auancer des deniers pour quelqu
lus de dix mille francs. Il est vray que lors qu’ils representent vne piece qui n’est vniquement que pour les plaisirs du Roy
ils ne viennent iamais à vn grand éclat. Quand vne Troupe promet vne piece nouuelle, l’autre se prepare à luy en óposer vne
lée. Il luy rend graces de son attention fauorable, il luy annonce la piece qui doit suiure celle qu’on vient de representer,
se pouuant transporter. Il en vse de méme quand il faut annoncer vne piece nouuelle qu’il est besoin de vanter, dans l’adieu
Lecteur de la nombreuse Assemblée du iour precedent, du merite de la piece qui doit suiure, & de la necessité de pouruoi
necessité de pouruoir aux Loges de bonne heure, sur tout lors que la piece est nouuelle, & que le grand monde y court. C
iscours, & l’on se contente de nommer simplement à l’Assemblée la piece qui se doit representer. De plus il seroit, ce se
es, & les distribuer aux Acteurs. Il est de sa charge de tenir la piece à vne des aîles du Theâtre, tandis qu’on la repre
res heureuses, & il se trouue des Acteurs qui sçauent par cœur la piece entiere, pour ne l’auoir oüie que dans la lecture
a aussi personne à la Comedie qui juge mieux que luy du merite d’vne piece , ny qui en puisse plus seurement preuoir le succe
17 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
ité, il ait rappellé au public les écarts de sa jeunesse. La premiere piece de ce jeune homme à cheveux blancs, est, Cornelie
ui n’ose secouer le joug qu’il commence à trouver trop pesant : cette piece sagement écrite, est bien différente de la Vestal
ée des événemens. Souvent il en faudroit plusieurs pour en former une piece raisonnable ; c’est ce que Boileau reprochoit aux
g tems auparavant on avoit fait contre la Reine Jeanne de Naples, une piece très-indécente, dont la réprésentation dura cinq
Pompées, les Cesars, les Titus, &c. où sont-ils ? Il n’y a pas de piece où la mort ne soit cent & cent fois rappellée
-rampantes fourberies & friponneries des autres, cette idée de la piece n’est pas une chimere, ces personnages ne sont pa
lité sont si grands au théâtre, qu’on n’y vient pas même pour voir la piece  ; qu’on ne l’écoute pas. Et la mode n’est plus
les Auteurs alloient l’invoquer sur son tombeau, & déclamer leur piece à son ombre, comme ce soldat qui aiguisoit son sa
avec les couleurs de la poésie. Il y a aussi des revenans dans cette piece . On évoque l’ame de Darius : ce n’est guère le go
qu’elles aillent chercher des admirateurs chez les Antropophages. La piece des Cuménides, qui en est la suite, n’est que la
pre à la comédie qu’au genre tragique, c’est presque toujours la même piece , le même nœud formé par une jalousie, dénoué par
18 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
acteurs jouent ; on l’applique encore à la division des parties d’une piece , quand un acteur entre ou sort, ainsi on dit, scè
forment les restes des autres alimens qu’on ne veut point perdre Une piece bouffonne appellée farce, est de même un mêlange,
t dans le même goût d’atrocité, quoiqu’un peu nuancé & adouci. La piece de Loredon occasionna une mortifi aux comédiens.
avec précipitation, & bientôt à lever le siege. Le prologue de la piece avoit été comique ; mais le dénouement fut tragiq
aine dramatique de Voltaire & l’inauguration de sa statue, petite piece qui paroit en 1773, mêlée de chant & d’arrier
nvoie au plus vîte une belle lettre aux comédiens pour leur offrir sa piece , il prétend encore qu’on porte au milieu de la pi
r leur offrir sa piece, il prétend encore qu’on porte au milieu de la piece le buste de l’Apollon de cinquante ans ; un amour
ête. Les comédiens répondent fort poliment, mais refusent de jouer sa piece . Adieu la cinquantaine. Un de ses amis fait voir
nquantaine. Un de ses amis fait voir à l’auteur qu’Œdipe, la premiere piece de Voltaire, avoit été jouée en 1718, cinq ans av
n des jeunes gens, mais veulent se faire honneur de l’exécution de la piece . Ils choisissent ceux qui ont des caracteres anal
mes, un conte est une fable, une fable est un conte, l’intrigue d’une piece de théatre est une fable, une histoire fausse est
, qui est devenu un proverbe. Ce ne fut pas le premier titre de cette piece , elle fut d’abord appellée Pandulphe ; quand la d
ont jamais les profondes blessures que font à la vertu le fonds de la piece , l’objet de l’intrigue, le libertinage des rôles,
toient des personnages, & se passoient des actions relatives à la piece . Ce qui est plus naturel que ces niches ou armoir
leur art à les aiguiser. Ce qu’ils appellent un joli conte, une jolie piece , une heureuse découverte : il n’y a que le vice q
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
brité qu’on a voulu leur donner. Ces trois poëmes ne sont que la même piece déguisée sous les habits des Moines de la Trape,
’est sur un théatre de société ; on ne souffriroit en Italie ni cette piece ni ces habits sur le théatre public : je doute qu
ui en a fait une, elle n’a aucun bien. Cette historiette inutile à la piece , aussi ridicule que fausse, n’a été fabriquée que
l’emporte mourante, & l’Auteur, aussi mourant qu’elle, dénoue la piece , en disant la toile se baisse. Ces fureurs, ces e
ue une basse familiarité, & suppose une intimité indécente que la piece n’exige pas, qu’elle exclud même, parce qu’elle r
tres comiques ne le font tenir qu’à des valets ou des pay sans. Cette piece est pleine de mauvais principes, ignorance ou irr
er dans un torrent ! exhaler des ennuis, des remords ! Voici toute la piece . Mais en vain la raison opposoit son murmure au b
20 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
Ce peuple conserva quelque temps, & représentoit chaque année une piece dans l’ancien goût. C’étoit la défaite, la mort &
e la décoration qu’ils ne croient pas, comme nous, faire partie de la piece à qui elle est souvent indifférente, souvent nuis
ait plus mal écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. Pour une bonne piece il y en a cent mauvaises ; pour une applaudie ave
ût & par caractere. C’est sur tout pour eux qu’on donne la petite piece après la grande. On lit plus volontiers Moliere q
la suite, l’enchaînement, les combinaisons, les vraies beautés d’une piece bien faite demandent une attention qui fatigue un
l’Académie. Danchet, qui déclamoit bien, récitoit aux Comédiens une piece de sa façon qu’il vouloit faire représenter, &
ie ne seroit pas pardonnée ; elle suffiroit pour rejeter la meilleure piece . Les Comédiens sont de si grands Seigneurs. Ils é
urs. Ils étoient alors bourgeois ; ils se rendirent justice, & la piece sut jouée, M. de Juvigni, Discours préliminaire d
souvent des tirades indécentes, impies, scandaleuses, quelquefois la piece entiere, des maximes hardies qui attaquent le Trô
ils ne devoient pas quitter comme leur Conseiller ; au lieu que cette piece va comme un fou, à travers champs, à droite &
21 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
ans leurs jugemens ? Si le personnage vicieux qui fait le sujet de la piece , se déclare lui-même injuste, peut-on craindre qu
de projets abominables. Considerez ce fameux scélérat, à la fin de la piece . Ses forfaits dans son cœur ont gravé son suppli
e excite notre pitié. Enfin on rapporte de la représentation de cette piece cette double instruction, que tout criminel contr
la beauté de la versification, & la sagesse de la conduite, cette piece est une des moins intéressantes de son illustre A
Ce n’est point le gentilhomme qui est le personnage intéressant de la piece  : Moliere ne s’attache pas à couvrir sa friponner
à la punition de Georges Dandin ? Pour en être éclairci, examinez la piece . Rien de plus froid que les scenes où cette femme
le avec son pere ; & s’il y a quelques objets intéressans dans la piece , ce n’est pas surement le fils d’Harpagon, mais l
de tout peuple policé, le Public seul suffiroit pour réprouver toute piece où l’Auteur s’attacheroit à rendre le vice aimabl
tez, non le Joueur, mais le Légataire. Eraste, l’honnête homme de la piece , s’occupe avec son cortege de soins que les Loix
e fruit dont la Comédie est susceptible. Mais remarquez que c’est une piece uniquement d’intrigue, presque dénuée d’intérêt,
c’est une piece uniquement d’intrigue, presque dénuée d’intérêt, une piece par conséquent du dernier ordre, où l’on ne laiss
té sur les personnages vicieux : car enfin, de quoi rit-on dans cette piece  ? De l’embarras des personnages, embarras où les
22 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
rer, en un mot, à mentir en tout genre. Vous croiriez encore à chaque piece voir représenter le Menteur & la Suite du Men
qu’il a trompées, la plus belle & la plus aimée. Dans la seconde piece une maîtresse, dont il est indigne, va le cherche
ainsi heureux ? Aussi le valet véridique qu’on lui oppose, termine la piece par ces vers, qui en sont en effet le fruit &
u moins est-il sincère dans l’aveu du mauvais effet que produit cette piece , & convient fort naïvement que la comédie, fa
a pour but de profiter aussi-bien que de plaire, je dirois que cette piece est beaucoup meilleure, parce que Dorante y est p
23 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
même Mercure, avril 1767, avoient fait l’extrait & l’éloge d’une piece de ce recueil, le Galant escroc, conte de la Font
un tel aveu le Journaliste, qui est un Religieux, dise : Cette jolie piece complette le premier volume du théatre de société
est sauver tout. Sur quoi elle chante un vaudeville très-libre. Cette piece est faite pour un théatre de société : on promet
e rouler dans les allées d’un jardin, pour pouvoir à son gré jouer la piece dans un cabinet de verdure ; & si l’on y joig
tout). L’Auteur que le Mercure fait parler entre dans le détail d’une piece qu’il a fait représenter, & où il jouoit le p
re, ni l’animadversion de la police, ni la sagacité du réviseur de la piece  ; on n’a que des amis indulgens, des amans passio
ice n’est qu’une foiblesse, la vertu qu’un travail. Le héros de de la piece , l’idole pour qui on s’intéresse, est toujours un
ux de votre famille, comme sur un théatre où vous êtes l’Acteur de la piece , vos discours licencieux, vos emportemens, vos in
24 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
. L’homme sage ne répand le poison ni en public ni en particulier. La piece a eu des succès différens. Dans la coterie, elle
ompette. L’ivresse des autres loin d’être un garant de la bonté de la piece , forme contre elle un préjugé. Quoi qu’il en soit
son confrere. L’Assemblée s’en est rapportée à lui, sans le lire. Une piece de théatre mérite peu d’occuper les savans. Nous
vocations forcées bien nombreuses ; tous les jours la morale de cette piece reçoit son application. Toutes les Communautés de
il un petit-maître, un Comédien ? Un Curé est même déplacé dans cette piece . Les Communautés ont un Directeur, un Supérieur,
onfirme par sa réponse. C’est peut-être ce qu’il y a de mieux dans la piece , parce qu’il peint au naturel. On diroit que comm
tillage il joint la méchancheté. Cet esprit est répandu dans toute la piece , c’est un misantrope qui fait le procès à l’unive
rions rapporter ce qu’on met dans leur bouche. Osera-t-on dire, cette piece est décente, il n’y a point d’obscénité ? Sans do
ue rien ne peut excuser. Mais c’est leur rôle, & le dessein de la piece . Mauvaise piece, formée sur un tel dessein de rôl
excuser. Mais c’est leur rôle, & le dessein de la piece. Mauvaise piece , formée sur un tel dessein de rôles si scandaleux
as dire un non ? A-t-on bien consulté les règles du bon sens dans une piece si mal ourdie ? Veut-il donc faire l’apologie des
i sensible : ce qui fait le carractère le plus bas (très-inutile à la piece ). Sur-tout rien ne lui paroît plus ridicule que c
de l’Opera oseroit à peine se permettre ; & on dira encore cette piece est décente, il n’y a point d’obsénité ! Eh quoi 
25 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
jours venant de pleurer à une tragedie, on rit aux éclats à la petite piece qui la suit : les hommes les plus graves ne rougi
agréable, plaisante & vraiment comique du Comte Hamilton dans la piece posthume de l’Abbé de Voisenon. Cet Abbé ne manqu
ballet. Le Collége de N. a eu la même ambition, & a joué la même piece . Un plaisant a fait courir une brochute contre un
suivent toute sa vie, & la lui font raconter par lui-même. Cette piece , dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refus
suivent toute sa vie, & la lui font raconter par lui-même. Cette piece , dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refus
fficile : plus de la moitié sont en effet contre les bonnes mœurs. La piece ne fut pas jouée : on étoit trop enthousiasmé de
’il est très-licencieux. Il n’a point paru sur le Théatre François de piece plus scandaleuse : sa licence fait son mérite. Si
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
un Curé de Paris, ce qui jette un vrai ridicule sur lui & sur sa piece . Nous l’avons vu ailleurs ; mais ses sarcasmes &a
n Poëte des Guinguettes ; il se loue lui-même outre mesure dans cette piece  ; il ne la récitoit qu’aux libertins comme lui. L
e du bien, a été enlevé par la mort la plume à la main, composant une piece de théatre, comme Moliere l’avoit été en représen
outane, ont travaillé pour le théatre, & fait des farces après la piece , dont le ridicule & le scandale postérieur à
lamma, court au Théatre, fait sentir aux Comédiens la beauté de cette piece , & force leur admiration. Le succès éclatant
rands frais, & admirée dans plusieurs villes du royaume. Dans une piece représentée à la Cour, le Roi fut si content de s
même application que dans le lieu de sa naissance. Garik imagina une piece singuliere en fragment, composée des lambeaux de
in, avec de la musique & du pantomime, ornement qui manquoit à la piece parodiée dont on a copié le personnage de Shakesp
les plus grands poëtes ; son nom est beaucoup connu ; une infinité de piece toute sur Arlequin, & il regne sur tous les T
27 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
is, le théatre fut plus rempli qu’à l’ordinaire. On avoit annoncé une piece nouvelle analogue à l’état de la ville, le Blocus
ent pris ce moment pour attaquer la garde, & l’avoient forcée. La piece ne fut point jouée, Arléquin prit la fuite, fit s
fontaine a fait un de ses contes dans le même goût, & Mandragore, piece de théatre la plus licencieuse. Croiroit-on que R
joue sur le théatre quelques rôles à chaque scène : il n’est point de piece où on ne trompe, où l’on ne dépouille quelqu’un p
langage. Mais, quoiqu’il ne soit pas en état de faire comme Novere un piece entiere en pantomime, tous les hommes, mêmes les
28 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
utre ; on sait le bon mot du Prince de Condé après avoir vu jouer une piece de cet Abbé, où toutes les règles étoient observé
is pardonner aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si mauvaise piece à l’Abbé d’Aubignac. Je crois même que l’esprit c
ion dans la rapidité de l’action. On retouche un vers, une scene, une piece , on l’a devant les yeux ; mais le langage du corp
mique l’armoyant, tragédies divines ou opéra pastoral, opéra comique, piece d’intrigue, piece de caractere, piece de l’état d
tragédies divines ou opéra pastoral, opéra comique, piece d’intrigue, piece de caractere, piece de l’état de nature, farce, p
opéra pastoral, opéra comique, piece d’intrigue, piece de caractere, piece de l’état de nature, farce, parades, marionnetes,
vogue. Le Mercure d’avril 1767 parle ainsi de l’Homme de Cour. Cette piece n’a pas été jouée ; elle a des beautés, sur-tout
 ; il rend le spectacle plus dangereux, en joignant aux dangers de la piece celui de la danse des femmes, mille fois plus red
comme il pût, en actes & en scenes, & ne fit qu’une mauvaise piece , qui coûta beaucoup, & ennuya plus qu’elle ne
29 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
tement lui-même en bataille rangée. Il a paru pendant le Conclave une piece réguliere intitulée, le Conclave de 1774, drame e
françoise, a agi avec la plus grande rigueur. Il a fait brûler cette piece en place publique par la main du bourreau ; il a
ux jours après on fit courir dans Rome le premier acte d’une nouvelle piece pire que la premiere, préparée sans doute depuis
s nuages, & font espérer à l’Eglise le plus sage gouvernement. La piece satyrique est tombée dans l’oubli. La sensibilité
eur applique cette regle à tous les hommes. Toute la vie n’est qu’une piece de théatre, dont Dieu distribue les rôles dans le
t indifférent, comme à un acteur l’intrigue & le dénouement de la piece qui lui sont étrangers. Non enim suos sed alieno
ucun ne s’attendoit à ce dénouement vraiment tragique, qui termina la piece vers le tropique du Capricorne, en les livrant au
30 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
ous les cœurs de la nation Qu’en conclure ? Parce qu’il y a une bonne piece entre mille, faut-il le maintenir ? Mais non, cet
a une bonne piece entre mille, faut-il le maintenir ? Mais non, cette piece , applaudie à Paris, à la Cour, à Calais, n’a fait
t beaucoup plus de comédies que de tragédies, & toujours après la piece il faut une petite comédie pour délasser de la gr
ses, il s’éleva un cri général d’indignation, l’Acteur fut chassé, la piece proscrite. Ce fut le peuple qui poussa ce cri ; l
les applaudissemens furent de la derniere vivacité. Il représenta une piece à son profit, par souscription, sur un théatre de
. Une Actrice peut & doit dire son sentiment quand on examine une piece nouvelle ; mais communément elle n’est occupée qu
quitta la ville. Une Actrice distinguée ayant refusé de chanter à une piece annoncée, on lui fit passer le guichet : Hélas !
31 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
la vie. Dira-t-on que c’est mauvaise humeur de ne pas citer cette piece si courue, en preuve de la réforme du théatre, &a
teur est, à la vérité, laïque ; mais n’est-il pas Chrétien ? Dans une piece tirée des Contes soi-disant moraux de Marmontel,
voque & de tentation. Il est même convenu que dans le doute si la piece est licencieuse, si on est foible, si on succombe
riminel dans leur cœur ? Le spectateur, témoin éloigné, étranger à la piece , en est ému ; l’Acteur, à qui tout s’adresse, &am
ion nécessaire. Aussi quel langage se tiennent les Comédiens après la piece  ! le même que dans la piece : mêmes douceurs, mêm
angage se tiennent les Comédiens après la piece ! le même que dans la piece  : mêmes douceurs, mêmes sentimens, toute leur vie
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
bisarrerie est elle-même une Scène du Théatre de Nicolet ; & une piece du Comédien censeur pourroit être très-amusante,
& le vice. Les Censeurs, juges & parties, ne souffrent aucune piece réguliere & décente ; la décence & la rég
d’ardeur, bien sûrs de n’y trouver rien qui ne les flattes. Dans une piece intitulée Didon heureuse, le sieur Méricour, cont
ité. Le mérite de Piron est médiocre : il a fait la Métromanie, bonne piece  ; tout le reste de ses Œuvres n’a pas droit à l’h
ses Œuvres n’a pas droit à l’honneur du buste. Je ne sai même si une piece unique, quoique bonne, peut voler jusques-là. Il
33 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
CHAPITRE I. De l’Amour. Dans la piece d’Adam & d’Eve, au lieu de mettre après les n
ction d’esprit. Qu’on passe derriere le théatre, qu’on aille après la piece voir ce Héros, ce Monarque, cette Reine, cette be
u. 3.° Les romans. La plûpart des pieces en sont tirées, & chaque piece en est un : sujet, récit, conversation, intrigue,
cles comiques, où elles excellent. L’Empereur en est si épris, qu’une piece bien jouée a souvent valu aux Actrices une place
amour dans la tragédie d’Œdipe : Il n’y a presque pas d’amour dans ma piece , & par cette raison j’eus beaucoup de peine à
neurs & petits maîtres, refuserent de la représenter. Je gâtai ma piece pour leur plaire, en l’affadissant par des sentim
34 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
L’idée du mariage qui la termine ne dure qu’un instant à la fin de la piece , & on n’y pense plus. L’image licencieuse de
e plus. L’image licencieuse de l’intrigue qui y conduit dure toute la piece  ; elle est aussi amusante que l’autre est sérieus
anger, dont l’idée momentanée & future, n’a pu rendre pour lui la piece innocente, & après qu’elle est passée, ne peu
tte lecture, cette étude est une espece d’affiche, ou l’on annonce la piece qui doit se jouer, où l’on instruit le public, &a
contre la comédie, d’où nous les avons tirés. La Rosiere de Salenci, piece nouvelle, prise d’un usage utile aux bonnes mœurs
ndre leur réponse, donne la rose en main à celle qui lui plaît. Cette piece est digne de l’Auteur de Zélis au Bian, poëme las
à la vérité, à la vrai-semblance, au costhume, à l’esprit même de la piece . Il n’y a point de fille à Salenci qui pour obten
35 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
e termina ce grand spectacle, qui, bien analysé, consiste à lever une piece de taffetas de dessus une statue, & lui aller
ie & le bal, partie essentielles, & devenues d’étiquettes. La piece qu’on joua sur le théatre de la ville étoit neuve
portrait est l’objet unique, l’intrigue, le dénoument & toute la piece  : c’est peut-être la premiere fois qu’on a fait u
rt que le portrait de Monsieur sût exposé au théatre, même pendant sa piece . On n’a pas cette délicatesse en France : un actr
unaux leur auguste exercice. Plusieurs autres vers dispersés dans la piece font allusion au nouveau gouvernement & aux P
joua une comédie allemande intitulée, l’Orgueil des Quartiers. Cette piece connue & jouée avec applaudissement sur diver
oup aux gens de qualité & à ceux qui prétendent l’être. Une autre piece , le Noble journalier, (c’est une satyre des gens
36 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
ablit un prix dramatique, à l’imitation des prix académiques, pour la piece de théatre que le public auroit jugé la meilleure
ns les décorations, la plupart très-indécentes. La toile prépare à la piece , & quelle statue est aussi séduisante qu’une
t, qui n’attende avec impatience, qui ne voie avec transport dans une piece les intermèdes dansés ? Ce n’est pas connoître la
t fait par une Actrice pour prévenir favorablement le public dans une piece composée par une femme, qui quoique médiocre ne p
art qu’on ne peut trop admirer, dans son Traité de la danse. Dans une piece où elle dansoit, elle imagina, & eut l’art de
37 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
aducité avant la catastrophe. Il y a neuf actions principales dans la piece , outre une foule d’actions indécentes. Le théatre
ire écouter quatre ou cinq fois l’année ! On pourroit faire une jolie piece sous le titre, l’enthousiasme & l’abandon ré
utile qui n’est point dans Ovide, & qu’on ajoute pour embellir la piece  : car rien n’embellit plus que la profanation d’u
ête termine le spectacle à l’ordinaire. Si M. Marmontel appelle cette piece une école de vertu, & ces situations des imag
e, un moine affamé, & des voyageurs françois qui se disputent une piece de bœuf rôti. Ces objets font peu d’honneur au pe
tabarin : ses confreres le désavouent. Autre délire : il se dédie sa piece à lui-même, & se parle à lui-même sous le nom
vérité : Personne ne voudroit accepter la dédicace d’une si mauvaise piece , personne ne me donnerroit des louanges que son a
causa la plus grande émotion dans l’assemblée, & fit défendre la piece . Merc. août 1774. Les italiens trouverent moyen d
38 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
pas corrigé par Racine ? Lorsqu’on joua devant lui, en 1670, la belle piece de Britannicus, il fut frappé du portrait que fai
es, récités sur des planches, soient un grand mal. On a vu jusqu’à la piece de Georges Dandin, exécutée à Rome, par des relig
s de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La piece fût-elle décente, les acteurs vertueux, la seule
39 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
isoit les dieux de la Fables qui louoient les vertus de ce Prince. La piece , qui est très-ingénieuse, finit ainsi : Enfin ch
ouper, comme Auguste mourant à ses amis, j’ai bien joué mon rôle, la piece est finie, battez des mains . Le Czar Pierre, son
audagerime (je ne sai ce que c’est) faisoit des progrès, & si une piece vantée à Paris n’étoit pas entendue hors de sa ba
40 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
de faces différentes aux mêmes choses, tout disparoît, & après la piece on peut tout désavouer, & la plûpart des chos
. Tel est encore le caractère des farces qu’on joue toûjours après la piece sérieuse, pour ne pas laisser prescrire les droit
is, qui y étoient en grand nombre, le régalèrent à son entrée par une piece de théatre ; ils exercèrent plusieurs de ces batt
ur Belloy, ajoûte : A Athènes, du temps de Sophocle, l’Auteur dont la piece étoit agréee par l’Aréopage, étoit couronné dans
Un honnête homme, un Ecclésiastique, un Religieux, peut faire quelque piece  ; il se déshonoreroit de monter sur le théatre. L
41 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
qu’une partie extérieure. On peut déclamer fort bien la plus mauvaise piece & fort mal la meilleure. Il suffit pour conno
être admirable. Quelques traits suffiront. C’est une répétition de la piece du sieur Arnaud, avec quelques additions qui ne l
urs Poëtes plus que leurs generaux, preferant la representation d’une piece au gain d’une bataille, ils auroient oublié les m
amais plus maltraité que son ami Dorat ; il suffit de rapporter cette piece imprimée dans ses œuvres. La corruption y est si
ut pas mieux, ou plutôt une nouvelle Edition où il y à inséré quelque piece fugitive composé depuis, il est intitulé, mes Tor
la décence & la religion.) Le Journal rapporte tout au long une piece de vers dont voici des traits :     Amans des Mu
42 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
; les actrices du seizieme siecle, célébrés comme au dix-huitieme, la piece est venue de main en main, de Varsovie à Londres 
si souvent & plus souvent représenté que la vertu. Pour une bonne piece , il y en a cent de mauvaises ; pour une senne uti
 ; pour une senne utile, il y en a trente de dangereuses dans la même piece . Pour dix ou douze exemples de vertu qu’elle a tr
as le plus léger vestige d’une si absurde manœuvre. Il faut que cette piece ait été composée, jouée & applaudie aux petit
variation continuelle des modes ; d’une reprise à l’autre de la même piece , d’une semaine, d’un jour à l’autre, les habits &
t. Elle ne détourne pas moins le spectateur, qui, aulieu de saisir la piece , s’amuse à des papillons. Il étoit encore mauvais
doit leur revenir, les spectateurs seroient plus attendris, & la piece plus intéressante, plus utile. On donneroit de l’
43 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
té dont Eschyle a rempli toutes ses pieces, & particulierement sa piece des Perses, qu’il donna sous l’Archonte Menon, hu
l avoit près de cent ans, lorsqu’il célébra sa patrie par sa derniere piece d’Œdipe à Colone. Ses enfans l’ayant traduit en J
me un vieillard incapable d’administrer ses biens, il produisit cette piece pour toute réponse. Il joua rarement dans ses pie
corps avec eux, ainsi qu’on le remarque dans les prologues de chaque piece qui sont destinés à demander l’indulgence du publ
que piece qui sont destinés à demander l’indulgence du public pour la piece nouvelle, & à justifier l’auteur des critique
s qui ont illustré leurs auteurs. En 1629, Corneille donna sa Mélite, piece qui fut présentée à la troupe par Hardi, qui ne f
Marais. En 1632, Corneille donna sa tragédie de Clitandre, sa seconde piece & la premiere où il n’y a rien de licencieux.
44 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
il n’entre point de galanterie : mais tout est lié au théatre, d’une piece sainte on passe aisément à une piece profane ; &a
s tout est lié au théatre, d’une piece sainte on passe aisément à une piece profane ; & dans la piece sainte même, le goû
ne piece sainte on passe aisément à une piece profane ; & dans la piece sainte même, le goût du spectacle que l’on prend,
45 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
la leçon de morale que puisse présenter la catastrophe qui termine la piece , le remede est trop foible & vient trop tard.
le antidote contre le poison qu’on a bu avec délices durant toute une piece dans une délicate & séduisante peinture. Quel
p; qui continuent, & qui reviennent si souvent long-tems après la piece  ? Ecoutons l’auteur des réflexions sur les princi
46 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
rinces ont fait agir, qui n’ont paru sur le théatre qu’à la fin de la piece  ; que la ligue étoit formée depuis plusieurs anné
ventures des foyers & des coulisses avant, pendant & après la piece . Rien n’en approche que la toilette d’un jeune Ab
ce genre. Dans plusieurs comédies les Acteurs s’entretiennent sur la piece , sur leur conduite, & se disent leurs vérités
nt accueillis, leurs lauriers seroient bien-tôt flétris, une nouvelle piece , une nouvelle mode, tournent ailleurs les regards
des habits & des décorations ; un héros leur suffit pour jouer la piece entiere. Le Prophète Isaïe, 3. iv. fait un détail
te, un récitatif pathétique. L’éloquence ? ils sont orateurs ; quelle piece d’éloquence va plus droit au cœur qu’un visage mi
47 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
introduisant dans leur ressort la meme réforme. M. Benoit a donné une piece , où pour le triomphe de la probité, elle introdui
 ; ils s’aviserent de faire grand bruit dans leur collége, pendant la piece , tantôt avec des trompettes, des cors-de-chasses,
l’oreille, pour ainsi dire. Un aveugle sera plus affecté d’une bonne piece , qu’un sourd ne le seroit d’une bonne gesticulati
, des habits mesquins, de la laideur des actrices, qui défigurent une piece  ; mais aussi seroit-il privé de l’agrément qui ré
ivit en Espagne pour savoir en quelle année Calderon avoit composé sa piece , & s’il étoit venu en France ; on ne se souvi
48 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
Favart, qui, dans les éclaircissemens historiques qu’il donne sur sa piece , avoue, & il dit vrai, qu’ il n’y a pas un se
. Le Seigneur qui a intenté le procès, a cru voir un titre dans cette piece . Il auroit dû y voir sa condamnation. Les Juges y
arens répréhensibles. Favart y pensoit-il ? Cette condition combat sa piece & celle de son éleve, qui toutes deux donnent
toire de cet Etablissement, dont Favart a fait un extrait (d’après sa piece ). Freron & tous les Journaux en parlent. Ce d
passion & de pruderie, il se fait le procès à lui-même & à sa piece , & qu’il en a manqué le sujet, l’esprit, &
49 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
avoient le mot. A peine fut-il assis, que la toile se lève, & la piece commence. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en
nce. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en dédire ; il vit jouer la piece , s’en consola sans peine, & racontoit de bonn
très-bonne Actrice. On voulut pourtant la mettre à l’essai. Après la piece les Comédiens la firent monter sur le théatre ave
achée dans une machine d’où il se tenoit fort proche. Au milieu de la piece il y sit mettre le feu par un homme affidé. Sa ma
Ces rôles imposteurs sont-ils rares sur la scène ? est-il presque de piece qui n’en soit infectée, dont ils ne fassent l’agr
50 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
savoir, la réformation des mœurs. Que de rôles étrangers à ceux de la piece , se jouent entre les spectateurs ! Dans le second
51 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
er, fut le prélude de sa défaite, & comme la premiere scène d’une piece dont les désordres furent le triste dénouement :
se énorme pour le temps, & très scandaleuse dans un prélat. Cette piece étoit en italien, & tenoit six heures : doubl
amp; des éloges. Toutes ces variations sont des scènes à ajouter à la piece . La Princesse se mêla de deux mariages qui y trou
uté fugitive, & comme le mariage est toujours le dénouement de la piece , on proposa de marier Mlle. de Chevreuse avec le
& enfin se refugia à Bruxelles. Tout changea dans cette nouvelle piece , & prit un rôle différent ; M. de Turenne dev
avec leurs adhérans, dispersés dans les quatre coins du royaume ; la piece finit, la toile fut baissée. Il ne resta plus de
e remplissent pas moins le Théatre. Ces trois mariages terminerent la piece avec sa vie ; & le Ministre le plus accrédité
52 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
ncre un ennemi redoutable ? Il leur prête à tous des armes. Ce qu’une piece aura calmé, une autre piece l’excitera, & dét
Il leur prête à tous des armes. Ce qu’une piece aura calmé, une autre piece l’excitera, & détruira l’ouvrage de la premie
après, on court après une autre mode. Ainsi au théatre la plus belle piece réussit ; après un certain nombre de représentati
Chaque Comédien s’est efforcé de lui témoigner son zele, & cette piece , ainsi que la suite des plaisirs de cette journée
ent bien davantage ce Prince voluptueux ; c’étoit la farce, la petite piece après la tragédie. Peut-on s’en passer ? Le plus
ce après la tragédie. Peut-on s’en passer ? Le plus souvent la grande piece ne vaut pas mieux que la petite pour les bonnes m
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
e Caldéron étoit venu à Paris, & avoit pu voir & copier cette piece . Ces discussions chronologiques, juridiques &
sont allés pirater en Angleterre & en Espagne l’original de leur piece , la Chasse de Henri IV, ou le Roi & le Fermie
e & maussade, ornée de diamans & de broderie. Il n’y a pas de piece qui fût soufferte sur le Théatre françois, si on
outes les langues. Il est vrai que ce fut un phenomene. Quoique cette piece fourmille de fautes, elle est infiniment au-dessu
e d’Ovide. On y a beaucoup ajouté, retranché, changé. Il n’y point de piece de Théatre que les poëtes ne défigurent ; chacun
54 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
Au théatre le crime est certain, il est avéré, il forme le nœud de la piece , & le Poëte cherche à le faire excuser. Le cr
55 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
here. Ils sont fort déplacés, ainsi que toute l’intrigue. Le fonds la piece est la Bataille d’Ivri, qu’on suppose gagnée sur
ou mauvaises, qui ont quelque succès, eût-on jamais imaginé que cette piece , qui fit dans le temps une nouveauté agréable, eû
st une espece de pantomime pour l’oreille qui a fort bien réussi : la piece lui doit tout. La musique a fait la fortune du po
l’on ne savoit que ces idées inconciliables annoncent simplement une piece en prose, mélée d’ariettes. Voici quelques observ
Henri. Affiches, Juin 1775. Cette derniere circonstance, inutile à la piece , imaginée pour faire valoir le zele, l’adresse &a
s la carriere que Collé & Durosoi avoient ouverte, il a donné une piece sur Henri IV, intitulée comme la fable de Lafonta
age économie du Surintendant. Ce recueil, qui fait tout le prix de la piece , & ne suppose que le mérite de copiste, la me
56 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
s de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La piece fût-elle décente, les Acteurs vertueux, la seule
n trouver quelqu’un déshonoré ! On prend le parti de donner une autre piece où les Héros & l’Héroïne n’eussent point de r
cher pour jouer leurs rôles dans les pieces annoncées, & après la piece les ramenoit en prison. Telle est la vicissitude
cour prononça le mercredi suivant 17 avril, avant que de commencer la piece . Je demande pardon au public, au nom de ma troupe
57 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
en maison, jouer toutes les pieces qu’on leur demande, & après la piece rendre tous les services que l’on veut. Leur état
 ; l’étude d’un rôle, l’exercice de la déclamation, l’exécution d’une piece , occupent beaucoup plus, & sont plus difficil
rtant en le courage de dire, en parlant de la Judith de l’Abbé Boyer, piece uniquement faite pour des femmes, où on défigure
ute sa matiere ; c’est le théatre de leur gloire plus que celui de la piece . Qu’y feroit-on sans elles ? tout languiroit, ce
58 (1768) Compte rendu du Monthly Review pp. 288-290
lace de Greve by the hands of the common hangman. « The death of that piece gave birth to the following controversy between t
59 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
méprisable en lui, malgré son or & sa pourpre. Voyez la fin de la piece . Cette vile troupe d’Acteurs & d’Actrices ren
tion, ils se montrent ce qu’il sont. Ainsi quand la mort a terminé la piece & abattu la toile, il n’est plus question de
60 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
nt employés sur le théatre dans les intermèdes, le prologue, après la piece , pour délasser les spectateurs, ce qui subsiste e
talie. Il y a toujours quelque Arlequin qui de temps en temps dans la piece vient débiter des bouffonneries. On y supplée en
e en France par les danses, les fêtes des entr’actes, & la petite piece à la fin. Le mot d’Histrion est devenu un terme d
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
; amuser que la populace au coin des rues, a toujours fait, à quelque piece reguliere près, la partie essentielle de la scéne
seches, & imaginer à propos des choses plaisantes, analogues à la piece  ; on sent combien doit être licencieux un dialogu
amusent leurs enfants. Il fut pris au mot, soutint la gageure, fit la piece , & elle eut le plus grand succès ; encouragé
ation, les présents & l’intrigue, foible garant de la bonté de la piece . Ce tribunal me fait souvenir du Sénat des Dames,
une infinité de choses ingénieuses & plaisantes, convenables à la piece , & assorties au caractère. Tels ont été Domin
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
théatre, & le seul pour bien de gens, qui n’écoutent pas même la piece , & ne s’occupent que des femmes qu’ils y voie
Il n’a pas le sens ridicule des autres. Tout spectacle n’est pas une piece de théatre. Un spectacle en général est ce qu’on
monte & met en mouvement tous les ressorts de son ame, comme une piece nouvelle entre les poëtes, une découverte entre l
a guerre entre les nouvelistes. Un visage bien paré, n’est-il pas une piece de poëtes, un vrai drame, une nouvelle mode ? C’e
sent mention d’une actrice servant les malades. Il n’y a pas même une piece sur aucun théatre, où l’on représente même par je
63 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
par son défenseur. Ce commentateur a joint aux pieces de Chaulieu une piece du jeune Voltaire, qui marque plus d’irréligion q
lus mauvais office, & il s’est mal servi lui-même ; c’est bien la piece la plus plate & la plus basse. On est indigné
e un reçu, pour pouvoir le présenter aux enfans de sa femme, si cette piece étoit insérée dans l’inventaire. A quoi il n’avoi
les Comédiennes qui ne jouent pas, où elles vont voir représenter la piece , juger leurs compagnes & s’instruire elles-mê
ans l’année ; ce profit est réservé aux comédiens ; les auteurs de la piece n’y ont point de part ; c’est un profit net ; il
64 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
balance, sans partialité, entre les rivales. La gazette a annoncé une piece du comique larmoyant jeudi dernier 1776. Une soc
hantemens, des matelots dans les marines : la fête fait corps avec la piece , & semble naître avec la scène. La comédie ju
ssuré vingt mille livres de pension. Il a eu la témérité de dédier sa piece à la Reine, & de faire jouer sous ses auspice
à l’adoration. Elles ont fait le vrai & même le seul mérite de la piece . Ce sont elles qui ont allumé le feu & causé
toujours d’accord avec lui-même. Le Pygmalion de Saint-Lambert, autre piece aussi scandaleuse que sa Campargue, a donné lieu
le magistrat n’a trouvé que de la décence. Il a pourtant retiré telle piece munie, dit-il, de l’approbation publique, & n
65 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
S. Stanislas. On représenta pour début & par préférence ; non une piece pieuse, une drame sérieux, une comédie de caractè
au Grood de Varsovie, contre les outrages du maréchal Poninski. Cette piece répandue dans le public est une nouvelle gazette
le diable l’emportera ; &c. Epargnons aux lecteurs le reste d’une piece burlesque, & le récit d’une querelle de haran
66 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ques & de contrecritiques. Moliere fit lui-même la critique de la piece , moins pour en excuser les défauts que pour en to
our y parvenir ! quelles leçons ! Aussi la conclusion est digne de la piece . Non, je ne pense pas que Satan en personne
oient fourni bien des scènes intéressantes. Je ne garantis pas que la piece eût réussi hors de S. Cyr, non plus qu’Esther ; o
67 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
au premier : Aut famam sequere, aut sibi convenientia fingè. Toute la piece a rapport à ce point, & forme un total de por
ommément condamné par la Sorbonne. Il passe sous silence le Tartuffe, piece infame, pour laquelle Moliere a tant combatu. Cle
du monde, mais non pas les mœurs des Chrétiens. Le Mysantrope fut sa piece la plus célèbre ; mais la plus scandaleuse, la pl
68 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
orriger, & qu’il trouve le moyen de nous faire jouir dans la même piece , des plaisirs du vice, & de ceux de la vertu.
douce torture à notre imagination par le nœud & l’intrigue de la piece  ; c’est une espece de délivrance qui succéde heur
andeur singuliere de l’événement, dans les caracteres des Héros de la piece , dans leurs sentiments, dans leurs expressions, e
gle de l’unité, on voulût bien supposer que tous les événements de la piece auroient pû se passer avec vrai-semblance ; mais
auroit peu de personnes qui voulussent revoir plusieurs fois la même piece , ou tout autre Ouvrage, puisqu’elles n’auroient p
69 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
ne sait comment se tirer d’affaire ; c’est moins le dénouement de la piece que celui du poëte. L’héroïne n’en mourut pas plu
seroit rendu. Maurice fut fils de la comédie. Ce fut celle de Psyché, piece très-médiocre, il est vrai, mais qui peignoit l’E
bateleurs & de sauteurs des deux sexes amuserent, en attendant la piece réguliere. On revient au château entouré de janis
70 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
le Collège de Louis le Grand, où chaque année la représentation d’une piece étoit une grande fête. Il étoit d’un Corps toujou
r les armes du péché ? Qu’on ait donc grand soin de n’admettre aucune piece , je ne dis pas grossierement licencieuse, mais ef
saintes, ne connoissent point le théatre, à peine ont-ils vu quelque piece de Collège. Il est même vrai qu’en France jusqu’à
71 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
cle ; les portraits sont tirés d’après nature, il régne dans toute la piece une illusion séduisante ; le cœur qu’elle a le do
72 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
es sentimens, & n’est employé qu’à confirmer le libertinage de la piece & des acteurs. M. Dacier & bien d’autres
73 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
fait des vers, a composé une tragédie, qu’ils ont jouée ; mais quelle piece , mais quel succès, mais quels applaudissements !
Dieux font tout, on en espére, on en craint tout. Nous avons quelques piece dévote, Athalie, Polieucte, où il est parlé de Di
74 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
e notre siecle n’est pas converti sur la médisance : presque point de piece nouvelle où il n’y ait des traits malins contre q
iques qui rient de tout, & ne cherchent qu’à faire rire. Plus une piece est remplie de sel & de bons mots, plus elle
75 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
e battre l’épée à la main, & se battirent en effet à la fin de la piece (c’étoit deux rivales qui se disputoient un amant
and l’Auteur écrivoit ces folies, il venoit sans doute de composer la piece des Parfaits Amans sur des décorations de Calot,
orations de Calot, trouvées au magazin de la comédie Italienne. Cette piece est un tissu de pareils monstres d’une imaginatio
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
Duc de Foix, Zaïre, Alzire, Marianne, Merope, &c. avec chacune sa piece à la main ; enfin, une troupe de génies de la phi
rs ; mais le Sacerdoce féminin est plus du goût du chaste Héros de la piece  ; ce fut la belle, la jeune, la savante, la dévot
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
l’imagine. Jamais homme n’a mieux possedé l’art de bien conduire une piece de théatre. Je ne sais si toute cette doctrine p
. L’Auteur se plaint encore que le goût depravé a fait assaisonner sa piece de beaucoup de licences & de mauvaises maxim
78 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
ût été grand. Les chaussures héraidiques ne pouvoient servir qu’à une piece & à un personnage, il eût fallu les changer à
’à une piece & à un personnage, il eût fallu les changer à chaque piece , & pour bien suivre ce costume savoit le blas
79 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
excepté la reconnoissance de Joseph par ses freres, la texture de la piece commune, les caracteres des personnages peu intér
bouffonneries étoient au-dessous de lui ; mais le dessein suivi d’une piece noble, l’enchaînement des scenes, le développemen
r des rôles subalternes, ils les dédaigneroient avec raison, & la piece iroit mal. Les pieces de Moliere, comme toutes le
80 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
eul de mon avis, quand je dis que Tartuffe est odieux d’un bout de la piece à l’autre ; la Comédie de l’Imposteur est cependa
81 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
tains Ou le signe est, n’en quelle espece, Viendront tirer chascun sa piece , Et celluy auquel escherra Le signe, subrogue ser
82 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
de goût, & que l’on coure comme au feu, à la nouveauté de quelque piece  ? Ne se peut-il pas dire, que c’est le deshonneur
83 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
Le Poëte devoit en instruire & n’en dit pas un mot dans toute la piece . C’est pourtant cet anneau qui amene la reconnois
84 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
t que le copiste de son original. Toute son action sort du fond de la piece , c’est l’Auteur qui la lui prète. C’est lui qui v
85 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ue ; & du profit de la représentation d’un poëte qui présente une piece nouvelle ; l’un des grands abus du théatre ; c’es
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
station, un théatre se trouve dressé, une troupe d’Acteurs prête, une piece jouée. Le spectacle lui est servi comme le repas 
’exécution fut heureuse & brillante. Mais il faut convenir que la piece étoit bien déplacée & peu décente. Quelle app
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
t naître un vif intérêt, sur-tout lorsqu’adroitement combinée avec la piece représentée, elle fait avec elle un vrai tableau,
ue dans les entractes, comme autrefois, ou à la fin, comme une petite piece après la grande. Mais dans tous ces états divers
88 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
les Comédiens qui y mêlent des danses, s’éloignent de l’esprit de la piece . La danse est au contraire dans l’esprit des piec
on élève tout à la fois à la hauteur du théatre, pour ne faire qu’une piece de plein pied, & qu’en suite la même machine
89 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
les rôles. C’étoit une premiere actrice, qui changeoit d’habits à une piece où la décoration changeoit à toutes les scenes. U
bsiste encore. On en sçut mauvais gré à l’indiscrete monitrice. Cette piece secrette de son procès, qui ne fut pas insérée da
t appris & disposé dans deux jours, pour servir d’intermedes à la piece . Les comédiens les plus habiles ne feroient pas d
90 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
les Digressions à la Comedie. Il assistoit à la representation d’vne piece , remarquable par ces belles choses ; admirée de t
91 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
is ; on n’y jouoit point de comédies, à moins qu’on ne donne pour une piece dramatique la tragique scène qui perdit l’homme,
92 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
malheureux, ou un amant infortuné, dont le Poëte fait le Heros de la piece , qu’il resuscite par une espece de negromantie, &
mp; dans leurs cœurs, qu’ils se rendront les veritables Acteurs de la piece , qu’ils ont vû representer par les Comediens, &am
93 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
épeindre ? Et on regarde l’effet comme une partie si essentielle à la piece , que si elle manque par cet endroit, elle passe p
ge qu’il a reçu ; & si l’effet n’accompagne pas l’exécution de sa piece , ne regarde t-on pas le secret de l’art comme man
ale que vous y donnez. Car enfin, ce n’est pas pour vous seuls qu’une piece est représentée : or, en supposant que vous y fus
94 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
voluptueux : Inebriemur uberibus. Il n’est point de mauvais livre, de piece licencieuse, qui dans les séduisantes comparaison
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
l’avoient imité subirent le même sort, les actrices triompherent, la piece fut jouée avec encore plus d’éclat ; il y eut bal
96 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
te. Quel plus beau présent à faire à un philosophe algebriste, qu’une piece de théâtre, surtout quand elle prêche la toléranc
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
lait d’ânesse, & y tremper toute la personne, comme on trempe une piece d’étoffe dans la chaudiere d’un teinturier, encor
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
il les conseille. La Chaussée a voulu censurer ce désordre, dans une piece bien faite, & dans les bonnes mœurs : combien
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
ses oracles. Il le fait sur le champ par le succès ou la chûte de la piece . Les acteurs ne cherchent qu’à lui plaire, &
100 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
caractere & son dessein, comme a fait l’Abbé Boyer dans la seule piece de Judith qui soit connue, & qui est aussi mé
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