mposa en 1761 Alcidonis ou la Journée Lacédémonienne : il présenta sa
piece
, selon les réglemens, à un comédien, pour examine
ut que lui répondre. On la joue enfin. Mais voici la friponnerie : la
piece
étoit un tableau des Mœurs Lacédémonienne ; il fa
t dans ce qui appartenoit aux Spartiates ; c’étoit même le nœud de la
piece
: au contraire, en dépit du bon sens & du cos
algré les représentations de l’auteur, on ne voulut rien changer : la
piece
tomba. Mais pourquoi cette absurdité & ce rid
ux fois au-dessous de 1200 livres, l’auteur n’y aura plus de part, la
piece
appartiendra à la troupe . Pour diminuer la recet
, quoique toute cette richesse soit contraire, & à l’esprit de la
piece
, & à l’intention de l’auteur ; & ils ont
manquent pas de s’en plaindre. Le magistrat au contraire a trouvé la
piece
très-décente, & l’a approuvée. Je doute pourt
tenu parole ; il a composé un mémoire justificatif, fait imprimer sa
piece
avec approbation & permission, malgré les ind
ne foiblesse, & Ninon à mon gré l’emporte sur Lucrece. Toute la
piece
est pleine de ces traits, & forme un miroir f
souffrir le pinceau trop fidele qui les montre à découvert : ainsi la
piece
a dû déplaire à deux sortes de libertins ; les un
palais blasé ne goûte que le gros sel des passions que le titre de la
piece
leur promet ; les autres qui veulent garder quelq
as eu tort de se fâcher contre Palissot, & de refuser de jouer sa
piece
. Les Dames accoutumées à recevoir des hommages, q
rotecteurs déclarés, & leur doctrine y est dominante. La premiere
piece
de cet auteur fit dans leur cœur une plaie profon
profonde qui saigne encore, manet altâ mente repostum ; la nouvelle
piece
l’a rouverte. Outre les traits qu’on leur lance,
squer, & M. Palissot est heureux qu’on s’en tienne au refus de sa
piece
. Ce désordre n’existoit pas du temps de Moliere,
ut-être pas dans le siecle suivant. Palissot en a fait le sujet de sa
piece
, & les actrices ont cru devoir s’en offenser.
ctrices eussent assez de crédit pour empêcher la représentation d’une
piece
approuvée, parce qu’elles y croiroient leur digni
e Théatr & notre siecle. L’impression & la publicité de cette
piece
mettent les Comédiens dans la nécessité de la rep
ridicule ces Tartuffes & les maris crédules qui s’y fient. Cette
piece
est décente & pleine de bonne morale : en cel
sot, peintre trop sincere. L’auteur italien dit dans sa préface : Ma
piece
a été abhorrée & détestée des beaux esprits.
s de plus à l’avenir en prendre de pareilles, & ordre de jouer la
piece
refusée : & par un crime de rébellion & d
Musique, plus indulgente que la Comédie Françoise, n’a ni rejetté la
piece
, ni excommunié le coupable, ni demandé de réparat
écembre. Mrs. Castillon sont instruits & sans partialité. Jamais
piece
ne fut plus mal représentée, excepté la Gervais q
malice de baisser le ton à mesure que le parterre élevoit le sien. La
piece
tomba, & la troisieme représentation qui avoi
s, de s’obstiner pendant trente ans à refuser la représentation d’une
piece
reçue, & de la jouer mal, quand l’autorité la
il s’est contenté d’en appeler au jugement du public, en imprimant sa
piece
avec approbation & permission. Il a consigné
son devoir, & couronna l’œuvre du complot, en gâtant la fin de la
piece
. Il y a dans cette piece, Acte IV, Scene I, un po
a l’œuvre du complot, en gâtant la fin de la piece. Il y a dans cette
piece
, Acte IV, Scene I, un portrait du Sénat Romain, q
Europe. Ces premiers succès l’encouragerent ; il composa une septieme
piece
, & la présenta à la Comédie Française. Après
t enfin lue, jugée & reçue le 8 Août 1773. Lorsqu’un Auteur a une
piece
reçue, il a le droit d’exiger la lecture d’une se
édiens, & se fit inscrire sur les registres pour la lecture d’une
piece
nouvelle ; il a vainement sollicité cette lecture
; il l’a demandée enfin par une lettre du 4 Mars, avec une troisieme
piece
. Voici la réponse de la Troupe. « Monsieur, votre
ée. Vous demandez à la Comédie de fixer un jour pour la lecture d’une
piece
pour laquelle vous vous êtes fait inscrire, &
x qui peuvent y être relatifs. L’Auteur distribuera les rôles de sa
piece
comme il le jugera à propos. Personne ne pourra,
e pour celles en un , art. 56. L’Auteur conservera ses droits sur sa
piece
, jusqu’à ce que la recette soit deux fois de suit
mps, au-dessous de 1200 liv. l’hiver, & 800 liv. l’été : alors la
piece
appartiendra aux Comédiens , art. 59. Il résulte
jouer les pieces qu’ils ont reçues : 2° Que les Auteurs ont sur leurs
piece
un droit pécuniaire & utile, qui les met en q
es propriétés civiles. Ainsi à l’instant où les Comédiens ont reçu la
piece
du sieur Mercier, il s’est formé un contrat entre
ucune espece d’atteinte. Cependant, aux termes de la délibération, la
piece
reçue ne sera pas jouée. Par-là le contrat est an
46 : en consequence, que Comédiens Français soient tenus de jouer sa
piece
reçue le 6 août 1773, suivant l’ordre dans lequel
x. Le samedi 11 mars, cet Auteur a lu à l’assemblée des Comédiens une
piece
nouvelle intitulée, les Courtisannes ou l’Ecole d
iece nouvelle intitulée, les Courtisannes ou l’Ecole des Mœurs. Cette
piece
a occasionné dans cet Aréopage une espece de schi
e se prévaloir ; huit, en confirmant ces mêmes éloges, ont rejetté la
piece
avec le plus grand regret, comme peu compatible,
s légerement, Messieurs, les avantages que j’ai pu me promettre d’une
piece
dont je me sais occupé long-temps, à laquelle j’a
on devient aujourd’hui d’autant plus décisive, que je vous apporte ma
piece
approuvée. Toutes vos délicatesses doivent dispar
comédies. Aucun personnage vertueux, tel que celui de Lysimon dans ma
piece
, n’y contraste avec les mœurs dépravées qu’il y r
, & que cette courtisanne cependant n’éprouve dans le cours de la
piece
, ni revers, ni humiliation ? Le personnage de Mad
Kain, que toutes ces questions de décence, élevées à l’occasion de ma
piece
, sont absolument étrangeres aux usages de la Comé
rappellez l’impression que fit dernierement sur vous la lecture de ma
piece
. Vous savez que sur dix-huit suffrages, sept se d
& j’en remercie l’Auteur) me fait un reproche d’avoir mis dans ma
piece
trop peu d’action. Je crois pouvoir répondre que,
t, je n’en suis pas moins homme. Il est évident qu’il s’agit dans sa
piece
d’un faux Dévot, comme dans la mienne d’un faux S
n’a pas observé que, loin de vouloir attaquer la Philosophie dans ma
piece
, j’ai donné au contraire, dans le personnage de L
arité piquante de son sujet, de vous attirer l’affluence publique. La
piece
peut tomber : je n’en serois pas surpris. Eh ! su
e. La piece peut tomber : je n’en serois pas surpris. Eh ! sur quelle
piece
paririons-nous avec certitude ? Mais elle est d’u
e & de dignité. Comment n’avez-vous pas senti, à la lecture de la
piece
, que ces paroles augustes m’avoient en quelque so
la pluralité de vos suffrages ayant été manifestement en faveur de la
piece
, les seules difficultés que l’on m’ait opposées é
e les réformer. Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une
piece
où il étoit question de jouer les Courtisannes, l
amp; que le prétexte des mœurs serviroit à en trahir la cause ? Cette
piece
étoit incontestablement utile : mais, parce que l
le mérite & le courage de se déclarer ouvertement en faveur de la
piece
, aussi-bien que la Demoiselle Sainval. On leur de
pas davantage. Lett. 11. Il fait une analyse grotesque de Bucephale,
piece
peut-être la plus absurde qui ait jamais été fait
t au Comédien Grandval, en 1751, de composer & de faire jouer une
piece
digne de lui, intitulée Gasparibout. C’est un tis
. Les apologistes du théatre n’en font voir que l’écorce dans quelque
piece
châtiée. Fode parietem, vous trouverez des abomin
la fortune brillante que ses charmes lui promettoient. Il intitula la
piece
: La Beauté du jour ou la Fille à l’enchère. Ce s
sans compter quantité de traits licencieux. La police défendit cette
piece
. Boissi ne voulant perdre ni ses bons mots, ni le
famille. On la mène aussi-tôt à la comédie ; on y représentoit Zaïre,
piece
noble, dont le langage est décent. Cette représen
la comédie ; & en la faisant tourner, on verra successivement une
piece
entiere. Cette idée s’étendra, on la portera sur
ire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de cette
piece
hardie. Sur quoi quelque malin supposant que le P
n’est rien de plus insolent que ces affiches, ni de plus hardi que la
piece
; la Religion, l’Eglise, la Monarchie, tout y est
el intérêt si grand peut on me faire prendre au salut de Rome sauvée,
piece
de Voltaire ? Une ville, une république, cela est
mp; des spectateurs sont toutes épicuriennes. Rien n’affecte dans une
piece
par l’intérêt de l’état, mais par quelque personn
ont quelquefois prônées à l’excès. Les Comédiens avant de recevoir la
piece
, les spectateurs dans le temps de la représentati
ux-mêmes qu’on essuie les plus rudes coups quand on leur présente une
piece
nouvelle : les grands airs, la hauteur, le dédain
ives acclamations, & ouvert avec la curiosité qu’on apporte à une
piece
nouvelle. Quelle agréable surprise ! chaque perdr
s De la Semiramis ? Cette critique est juste. Le coloris de cette
piece
est grand & beau ; mais on y a mis toutes ces
e fait Me. du Noyer, Tom. 4. Lett. 42. Il y a trop à recoudre à cette
piece
, car il y a bien des déchirures : les Acteurs se
dix mille livres, en considération de Madame la Dauphine, pour qui la
piece
avoir été faite. Aux frais d’un grand Roi, pour u
Roi des Parthes un grand Roi : un grand Poëte en est l’auteur. Cette
piece
, qui a bien des défauts, est écrite avec élévatio
qu’au milieu de tant de noblesse on fit payer à l’entrée, comme à la
piece
la plus roturiere ? Lett. 16. M. Crebillon fut l
ngt-cinq ans à annoncer, à composer, à enfanter Catilina, sa derniere
piece
, assez peu digne des autres, qui fut d’abord bien
isson avoue ingénument que, quoique sans art & sans regle, cette
piece
n’est pas sans esprit, & qu’elle a des endroi
l avoit amusé par les gazettes ne fit qu’en rire. On a imprimé cette
piece
dans les œuvres de S. Evremond, d’abord sous le t
toit-ce un trait de malignité. Quoi qu’il en soit, c’est une mauvaise
piece
qu’on méprisa avec raison. Point d’intrigues, de
ut une espece de jetton qu’ils gagnoient à perpétuité. Après tout une
piece
bien jouée vaut un quartier bien prouvé, & su
l’Etat, & un brillant fleuron pour la couronne de l’Académie. Une
piece
de théatre bien représentée doit plaire aux sourd
ne ne doute qu’une tragédie parfaite ne soit un Poëme supérieur à une
piece
de la foire. Qui empêche d’en composer ? Pourquoi
l y a quelque temps que le Poête eut un démêlé très-vif sur une autre
piece
qui avoït été reçue, & dont par un passe droi
droit injuste, ils reculerent la représentation pour jouer une autre
piece
qui étoit postérieure en date ; car c’est ici com
gnant il y eut des lettres peu mesurées où l’on traita avec mépris la
piece
rivale, & ceux qui lui avoient donné la préfé
cité ; ils ont de la clémence. L’affaire parut assoupie, une nouvelle
piece
a tout reveillé. Elle fut admise au sacré Scrutin
ce n’étoit que des coupures, c’est-à-dire quelques vers refondus. La
piece
étoit toujours la même. L’usage est alors de dist
ment ; ce n’étoit qu’un conseil d’amitié, non un examen juridique. La
piece
étoit légalement reçue & jouée sans correctio
e souvint de l’ancienne affaire, rejeta les corrections & même la
piece
, & refusa de la jouer. Contradiction visible.
même la piece, & refusa de la jouer. Contradiction visible. Si la
piece
est mauvaise, falloit-il la recevoir ? Si elle es
m Paridis spretæque injuria forma. On signifie au Sieur Renou que sa
piece
ne sera pas jouée jusqu’à ce qu’il soit venu, la
e le produit soit conservé à l’Auteur ou à ses héritiers, tant que la
piece
est jouée, ou a droit de l’être. Il faudroit donc
pourtant le fonds du Poëte qu’on fait valoir. Il seroit juste que la
piece
fût comme un fonds de terre qu’on baille à ferme.
i il laisse son patrimoine poëtique. Dans la Préface des deux Reines,
piece
peu vraisemblable, mais bien écrite, instructive
instructive & décente, M. Dorat prétend qu’avant de confier leur
piece
aux Comédiens, les Auteurs devroient les livrer a
e le jeu des Acteurs & le prestige de la décoration donnent à une
piece
qu’on ne connoît pas un prix & des graces que
ui ne dissiperont point la prévention que la lecture aura donnée. Une
piece
tombée à la représentation se releve rarement à l
dissertation. Moliere adoucit les traits qui la caractérisent. Cette
piece
n’est plus la même qui fut d’abord jouée. Ce défa
tit, dont les livres sont pleins. La cabale fait tomber ou valoir une
piece
, on crie merveille, on se moque, on siffle, on ba
nager & varier des danses & des airs qui caractérisent chaque
piece
, & la fassent marcher à propos. Quelquefois l
e juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’Auteur a envoyé sa
piece
, & qui lui a répondu en vers fort médiocres :
uvres mendians, le maître des cérémonies, &c. Je ne sais si cette
piece
a été représentée en Holande, mais jamais il n’en
delaïde ; Vanier, le Duc de Nemours : c’étoit le Sire de Couci. Cette
piece
est calquée sur le Siege de Calais, ou le Siege d
e est calquée sur le Siege de Calais, ou le Siege de Calais sur cette
piece
. Vendôme est Edouard. Il prend la ville de Cambra
ville de Cambray, c’est Calais. Nemours est Harcourt son rival. Cette
piece
, ainsi francisée, couverte de son habit retourné,
s & des lunettes on fait du même objet vingt objets différens. La
piece
est comme l’Acteur qui en changeant d’habits, jou
p; le plus grand service à rendre à une ville, c’est d’avoir fait une
piece
de théatre ; le chaperon vaut-il la scene ? Mais
la Troupe au sujet de ses droits sur la recette. Tandis qu’on joue la
piece
l’Auteur a un neuvieme de la recette ; si elle es
pas en souffrir. Il alloit plaider ; la plaidoirie eut été la petite
piece
après la tragédie, la salle du Palais eut été plu
amp; couronna la bourse. Mais la noblesse des sentimens qu’annonce la
piece
n’y a rien gagné ; l’humanité a percé à travers l
à l’Auteur, puisqu’il a suivi les historiens François, a jetté sur la
piece
un ridicule pire qu’une parodie. Ce grand trait d
e de l’aventure, qui ne fait tort ni à sa gloire, ni à sa bourse ; sa
piece
ressemble à tant d’autres dont le fond n’est qu’u
nue légitime. Quelque tout qu’on lui donne, tout le merveilleux de la
piece
n’est qu’une chimere. L’Abbé Metastasio avoit pré
pidité qui ne laisse pas au spectateur le temps de respirer, dans une
piece
très-courte, où trois actes renferment la matiere
u, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour rendre la
piece
plus vicieuse. Elle est prise du 38 Chap. de la G
ne l’a pas vu depuis. C’est même contraire à une autre fausseté de la
piece
. Puisqu’on dit qu’elle aimoit le père, pouvoit-el
ent plus de rien qu’à constater son crime & sa honte. Charger une
piece
de tant de circonstances, est-ce stérilité de gén
le de Thamar en faveur du libertinage. L’Empereur Galien, héros de la
piece
, donna, dit-on dans la Préface, le célebre édit d
les méconnoître toutes deux, & n’en avoir aucune. Voilà toute la
piece
des Guebres ; son objet, sa fin, son intrigue, so
s religions. Il est à désirer, dit-on, qu’on puisse représenter cette
piece
, apparemment défendue, & avec raison, qui n’e
ous les Etats, la destruction de toutes les religions. Le Héros de la
piece
est un jeune Guebre ou Parsis, dont l’Empereur a
pect ? Le Mercure de septembre 1769 fait le plus grand éloge de cette
piece
. Elle en mérite à plusieurs égards ; il y a de be
posé en faveur des Protestans dans la même vue que les Guebres. Cette
piece
a souffert des contradictions de toute espece, &a
le triomphe de la scene sur la magistrature municipale. Le fond de la
piece
est une action généreuse d’un fils qui se rend vo
fausse & absolument impossible. Il n’y a pas jusqu’au titre de la
piece
qui n’en soit une apologie ; il n’y a ni crime ho
on Secrétaire, sur les cadavres de ceux qui se pendent eux-mêmes : la
piece
ne le nomme pas, mais la préface le dit expressém
e, & l’Auteur le dit dans la préface. C’est un tour d’adresse. La
piece
est trop médiocre pour avoir eu aucun succès. L’A
ent tout bas, & le public disoit d’après eux sur les toits, cette
piece
nouvelle que personne ne connoissoit, est l’apolo
de maître, & ne savent ce qu’ils disent. Il estime (lui seul) sa
piece
si bonne qu’il croit que si elle eut été représen
leure école & donne les plus utiles leçons. On a semé dans cette
piece
beaucoup de mauvaises maximes. Quelques vers sont
r si long-temps sur une production qui en vaut si peu la peine. Autre
piece
singuliere que je n’ai point vue, que la gazette
res l’ont arrêtée. On a été indécis pour Paris ; tout l’intérêt de la
piece
étant fondé sur un duel, proscrit par nos loix, e
it par nos loix, exipar nos mœurs, on a demandé divers changemens. La
piece
a été répetée devant le Magistrat pour la juger.
eu le courage de tenter, a d’abord blessé : on s’y est accoutumé, la
piece
a réussi. Elaguant encore quelque chose, elle aur
proscrit par nos loix. On avoue que les Magistrats ont défendu cette
piece
, qu’elle a été arrêtée à Fontainebleau, qu’on y a
la toile qui forme le théatre, & qu’on leve au commencement de la
piece
, un grand papier huilé, bien tendu, qui demeure e
plusieurs Moines donnoient la main à de fort jolies pénitentes. Cette
piece
étoit remplie d’obsénités. Cela ne m’étonna point
rtalité. Ces pieces héroïques sont ordinairement suivies d’une petite
piece
dont le sujet est quelque intrigue amoureuse, com
nduite, en traitant de cagotterie la modestie & la retenue. Cette
piece
, que bien des gens donnent pour un chef-d’œuvre,
la longueur de quatre cens vers, qui en fait un des principaux de la
piece
, ce qui est contre son état, mais parce qu’elle s
tiez ma mère … C’est donc la leçon qu’on donne aux enfans dans une
piece
faite pour enseigner la vraie piété & démasqu
on, que ces injures des halles, ces termes grossiers dont toute cette
piece
est farcie, coquin, fat, fou, sot, garniment, dia
n ont autant & plus que lui. Que fait ce bas jargon au fond de la
piece
? Il ne caractérise ni le principal personnage ni
t. 4.° Quoi de plus indécent que les plattes bouffonneries dont cette
piece
est misérablement semée ! Deux amans accordés, po
l l’eût enseignée ? Et en venant d’applaudir au Tartuffe, comme à une
piece
qui enseigne la vraie vertu & démasque la fau
mp; se cacher sous une table pour en être témoin. A quoi sert dans la
piece
un personnage si révoltant, qu’à diminuer l’horre
le théatre, dans seize scènes les plus longues, sur trente qu’en a la
piece
, est une insolente qui insulte tout le monde, une
les biens, & profiter de sa bonne fortune. Rien n’insinue dans la
piece
qu’il en eût eu la pensée, & dans le fond ell
on prête à Tartuffe dans les deux scènes les plus intéressantes de la
piece
, qui en sont proprement tout le nœud. Premier pri
Et tourna tous mes vœux du côté de vos charmes. Voilà toute la
piece
du Comte de Comminge. Tout ce qui se passe à la T
e a toûjours une vengeance prête. Mais n’en voilà que trop sur une
piece
monstrueuse dans l’ordre des bonnes mœurs, où on
r votre espoir : un pouvoir qui veut enrichir un espoir ! Toute cette
piece
si vantée est pleine de phrases les plus louches,
ou au Peintre qui outre les choses. Valère, qui au commencement de la
piece
est un imbécille, & à la fin un honnête homme
et que l’on doit aux affaires d’État. Tout est scélérat dans cette
piece
; on ne combat l’hypocrisie que par des trahisons
l’adultère. Il est vrai qu’il a paru depuis peu le Préjugé à la mode,
piece
assez bonne, faite pour rétablir l’honneur de cet
& de la gothique simplicité d’une femme soumise & fidèle ; la
piece
fait même naître des réflexions affligeantes. Le
oëte comique, qui sans crainte d’être démenti, ose dire dans toute la
piece
que la bonne intelligence des époux passe dans le
à l’être ! Non seulement la religion n’entre pour rien dans toute la
piece
, quoiqu’elle soit le vrai, l’unique moyen de réco
die jouée dans sa maison, où le mari & la femme ont des rôles. La
piece
présente plus de vices que de vertus. Jamais par
que faux dans les principes de la foi. Un trait singulier dans cette
piece
, c’est le plan d’une comédie contre le mariage, s
malgré les sages exhortations des gens de bien, qui, comme dans cette
piece
, sont moins écoutés que les railleries des libert
; du mari dans ses irrésolutions ; il faudroit copier la moitié de la
piece
. C’est une espèce de plaidoyer, où d’un bout à l’
perspective d’un mariage chimérique qui doit être le dénouement de la
piece
? les Acteurs & les spectateurs trouveront-il
propagation que la destruction. Beaucoup de Dames assistoient à cette
piece
modeste, & quoiqu’elles se couvrissent quelqu
euse, quoique toûjours coupable. Il conclud par ce mot ingénieux : La
piece
a eu des censeurs, mais peu de critiques. Elle mé
ere, pour le jouer plus cruellement, fit semblant deux jours avant la
piece
, de l’estimer au point de vouloir la lui lire, po
n procès au Poëte. Boileau & Madame Dacier n’estimoient pas cette
piece
du côté littéraire, & il y a véritablement de
oi, & qui seul est l’objet de nos réflexions, c’est que c’est une
piece
scandaleuse qui porte les coups les plus mortels
théatre couronne toutes ces entreprises ; le dénouement heureux de la
piece
est la récompense de l’intrigue & de l’artifi
aroles horribles, qui d’ailleurs ne servent de rien à la marche de la
piece
. J’y suis plus porté que jamais (le mariage), rie
toriseroit pas, quand il seroit vrai, & ce qui est démenti par la
piece
même, où le père fournit décemment le nécessaire
ner la plus grande horreur, qui fait le sel & le dénouement de la
piece
. Voilà ce qui forme & consacre ce nœud sacré,
rément, révolte dont on fait un acte héroïque qui forme le nœud de la
piece
; & pour tout dénouement bien édifiant &
ces ou discours qui feront un traité de tout l’art dramatique. Chaque
piece
sera accompagnée d’un examen, de remarques, d’une
vec tant d’éclat qu’ils ne veulent rien épargner pour mettre toute la
piece
sous les yeux du lecteur. Il faloit que chaque sc
de vignettes blesse la vue, & ne la satisfait pas. Ce seroit une
piece
figurée, qu’on verroit sans avoir besoin de la li
nd, & le reste en mignature ; comme si on fait jouer la fin de la
piece
par des hommes ordinaires & le reste par des
par des nains. Un tableau est une sorte de pantomime. Comme toute la
piece
pantomime se joue sans parler, elle peut être fig
mp; dans son fauteuil ou en se promenant voir la représentation d’une
piece
à son choix ; toutes les nations sans entendre le
onnoissances pour suivre le plan, le fil, le style, les beautés d’une
piece
qu’on voit jouer ; il ne faut que des yeux &
moins comique. L’Actrice Philosophe seroit le sujet d’une fort jolie
piece
. Les Actrices la joueroient avec plaisir & d’
rdonner l’éloge outré & sans restriction qu’il fait du Légataire,
piece
celebre, mais infame triomphe du vice, puisque de
niere Scene c’est un tissu de fripponnerie, & le fonds même de la
piece
est une infigne fripponnerie d’un homme qui fait
crites avec le même enthousiasme ; quoiqu’elle ait des beautés, cette
piece
est inférieure à plusieurs autres du même Auteur,
oliçons lui ont donné une branche de laurier, & ont applaudi à sa
piece
. Eh ! n’est ce pas l’ordinaire que dans tous les
ses condisciples, & imaginer qu’ils donnent un prix nouveau à la
piece
. N’est-ce pas l’ordinaire que les plus grossieres
à une ville en lui donnant une comédie. Mais cela même est faux ; la
piece
fut vendue aux Actionnaires du spectacle, qui don
rivés à la maison où on les demande, on leur prescrit le Sujet de la
piece
, & qu’ils jouent sur le champ tout ce qu’on l
inpromptu, c’est-à-dire, de composer & de jouer sur le champ une
piece
quelconque sur un sujet donné. Les Comédiens Ital
t entr’eux un canevas, ou le reçoivent tout fait. C’est un plan de la
piece
dont ils remplissent le dialogue. Tout est arrang
il étoit entré. En suite des Comédiens représenterent sur le champ la
piece
dont le Roi leur prescrivit le sujet. C’est le Ch
n qui fait le niais, & se moque de lui. Je ne sais pourquoi cette
piece
est mise sur le compte d’un Religieux du pays, do
il est de l’essence d’un bon Guerrier de savoir jouer la comédie. Une
piece
bien représentée gagnera une bataille, 60 jeunes
que l’Ambassadeur de la Porte, alors à Paris, ayant vu représenter sa
piece
, la lui demanda & en accepta la dédicace, &am
duisit en Turc, honneur, dit-il, qui n’avoit jamais été fait à aucune
piece
de théatre, & qu’on la représentoit dans les
it ? Qui sait ce qui se passe au serrail ? d’où a-t-on tiré que cette
piece
y a été représentée ? Ce n’est pas sans doute la
les déguisemens insensés, que le sac où Scapin s’enveloppe. Toute la
piece
n’est qu’un jeu perpétuel sur des obscénités, lég
n & Pirrha, Pirrha & Deucalion, car il a été si content de sa
piece
qu’il l’a donnée deux fois. Après l’avoir fait jo
fille bien élevée, & même philosophe ? Quelle philosophie ! Cette
piece
est une satyre des hommes dans tous les états ; m
Freron le dit après lui, que Poisson étoit le principal Acteur de la
piece
, que la mémoire lui manqua, & que pour rempli
l’Acteur y a mêlé ? Mais je veux qu’on n’y ait rien défiguré, que la
piece
, telle qu’elle est imprimée, ne soit pas grossier
qui méritoient encore moins d’être tolérées, n’est-il pas vrai que la
piece
tient toujours, avec un grand danger, l’imaginati
giner une liaison, fût-elle aussi bizarre-que les morceaux, voilà une
piece
. Calot seul pourra faire un théatre complet, M. d
à cette derniere scène assez froide qui fait tout le dénouement de sa
piece
tant vantée des Graces, traduite en Italien par u
nt vantée des Graces, traduite en Italien par une Dame, car c’est une
piece
de femme, un joli pompon, à laquelle il a substit
quels sont les événemens de la vie, du moins qui puissent fournir une
piece
de théatre, où il n’y ait que deux personnes ? ce
vient que ce stratagème, trop froid pour plaire, avoit fait tomber la
piece
. On ne l’a pas moins donnée au public. C’est une
accuse d’avoir dit qu’on ne pouvoit extraire la moindre morale de la
piece
des Graces, cet Abbé avoit assurément tort, &
a maniere générale dont les François jugent du mérite des choses. Une
piece
dramatique étoit excellente ; un plaisant du part
a Comédie de l’Avare, & je demande quel doit être le but de cette
piece
; on me répond que c’est celui d’inspirer de l’ho
ques & ses enfans se moquent de lui, depuis le commencement de la
piece
jusqu’à la fin. Il devient amoureux d’une fille q
ue avec les débats du cuisinier & de Valere forment le nœud de la
piece
, & donne matiere à différentes sortes de plai
e tort d’en être fâché ; on lui rend son argent, & à la fin de la
piece
tout le monde est content de lui. Voilà si je ne
age de ceux qui suivent les Spectacles, si la représentation de cette
piece
n’inspire pas une vraie horreur de l’hypocrisie.
és de maniere à mettre encore plus en évidence le vice dominant de la
piece
. J’avois dessein d’examiner encore quelques autre
liere, chacun dans son genre. Malheureusement M. Mercier a joint à sa
piece
, pour mieux peindre son héros, un long commentair
t comme un trait, en s’élançant sur le théatre : il dérangea toute la
piece
. Son maître renversé sur le derriere, & tiran
nt rien ; ils rioient à gorge déployée. Cette aventure valut toute la
piece
: ce n’est pas beaucoup dire. On n’a pas moins li
p; bien enthousiasmé. L’Auteur du Misantrope, à la bonne heure, cette
piece
suppose du talent. Mais qu’est-ce que le Traducte
nous avons ouvert notre théatre le 18 mai 1716, & commencé par la
piece
Linganuo fortunato. Ils ne sont plus si dévots au
es farces exécrables dont la France fait un dessert de cigue après la
piece
sérieuse, mériteroient une sévere punition des Ma
galement passé en Espagne. On m’invita, quand j’étois à Madrid, à une
piece
sainte (le Martyre de Sainte Cécile), jouée devan
eau jour qu’elle représentoit le Martyre de Sainte Cécile (cette même
piece
à laquelle il avoit refuse d’aller) devant le Roi
voir tout charmé, & fait couler des torrens de larmes, des que la
piece
fut finie, elle descend du théatre, & va se j
… se sont enfin résolus à donner à l’Hôpital la représentation d’une
piece
, au choix des Administrateurs. Ayant voulu s’en d
ndirent. Les Administrateurs choisirent le temps du Carnaval & la
piece
des trois Sultanes, dont la recette leur fut acco
eux comme on peut. Il est singulier que l’Hôpital ait le choix de la
piece
, il ne l’est pas moins qu’il ait demandé une des
refois un monastère ; on a fait la salle du spectacle dans une grande
piece
qui servoit d’Eglise ou de chapitre : on voit de
e à plomb sur les Comédiens, & fasse fondre les bougies. Voici la
piece
qu’on joua. Les Chevaliers de S. Jacques sont ass
description exactes & de fournir les moyens de s’en garantir. Une
piece
, pour être bonne dans l’ordre des mœurs, doit êtr
ion, d’où l’on doit revenir plus vertueux. En ce sens Athalie est une
piece
parfaite ; la vertu y triomphe, l’impiété, la rév
s nous rendoient compte de ce qui se passe dans leur esprit. Après la
piece
que leur reste-t-il dans la mémoire ? Ils ne sont
rs de Junie, de Britannicus & de Néron, défigurent entierement la
piece
. Je supprimeroit en entier le rôle de Junie. L’ac
, ne sont propres qu’à corrompre le cœur. Je n’admettrai jamais cette
piece
, quelque correction qu’on y pût faire. Dans Bérén
t aisément devenir funestes. Je ne conseillerai jamais de jouer cette
piece
. Pour rendre Pompée respectable, il faut en retra
e, dont l’idée est insoutenable. Je déteste le tableau qui pendant la
piece
met sans cesse devant les yeux l’héroïsme manqué
ons les plus vives & les plus touchantes ; elles sont l’ame de la
piece
, & ne peuvent faire sur les spectateurs que d
lque divertissante qu’elle soit. La réformation ne peut adopter cette
piece
. En voilà assez pour faire connoître le goût &
Aucune femme ne dansera sur le théatre, même les Actrices. 6.° Toute
piece
nouvelle subira quatre examens ; l’un de la polic
tion, sur-tout l’amour qu’on excite & qu’on met par-tout. La même
piece
en excite ordinairement plusieurs, selon la dispo
au spectateur que des Musulmans. Si malgré toutes ces précautions la
piece
présente encore des rapprochemens trop aisés à fa
s imprimées doivent-elles être communes à tous les théâtres ? Une
piece
de théâtre imprimée ne doit pas être soumise à d’
, si elle étoit réelle ; mais ils ne peuvent être propriétaires d’une
piece
qu’ils n’ont pas payée ; c’est le public qui, en
eprésentation, l’auteur auroit toujours le droit de faire imprimer sa
piece
. On sait combien le peuple est avide des ouvrages
et le prendre pour juge du refus que les comédiens avoient fait de sa
piece
. A peine avoit-il achevé ces mots, Messieurs, le
re étoit toujours rempli d’espions prêts à dénoncer un mot contre une
piece
ou contre une actrice comme un véritable attentat
et Italiens. Si les acteurs, chargés de cette censure, trouvoient la
piece
bien conduite, ils retranchoient quelques scenes,
s scenes épisodiques Quelquefois ils retenoient pour leur théâtre une
piece
destinée aux petits spectacles. Mais le plus souv
destinée aux petits spectacles. Mais le plus souvent ils jugeoient la
piece
trop au-dessus des petits spectacles, et trop au-
la perte de l’art, et dans le même moment ils jouent Les Trois Noces,
piece
ornée de musique et de danses, qui réunit les deu
issier, le Voleur converti, le Héros Américain, les Enfans du Soleil,
piece
dans laquelle l’auteur a enchâssé plusieurs morce
les comédiens seront alors, avec justice, les maîtres de recevoir une
piece
comme on sera maître de la leur donner. S’ils aba
e piece comme on sera maître de la leur donner. S’ils abandonnent une
piece
, sous prétexte qu’elle ne leur produit rien, cet
s suites dangereuses. Le directeur du spectacle doit soumettre chaque
piece
à la censure du lord Chamberlain 14 jours avant l
pelle ornemens typographiques. Il n’est point de roman, de poësie, de
piece
de théatre où on ne voie des objets de vice, pres
ffe en carreaux, savoir combien de carreaux sont contenus dans chaque
piece
, & compasser les morceaux volans , ou volés,
plus danser qu’imparfaitement : c’est un pantomime, une partie de la
piece
. Plus la danse est imitative, plus elle liée à la
partie de la piece. Plus la danse est imitative, plus elle liée à la
piece
, plus elle est dangereuse. Il n’est pas plus perm
ectée que la poësie ; les plus beaux morceaux sont transportées d’une
piece
à l’autre, au moyen de quelques liaisons ou trans
ere du maître, Chapelle son ami arrive qui l’appaise. La moitié de la
piece
roule sur les amours de Moliere pour la fille de
chronisme n’est pas pardonnable à un homme de théatre. Le fonds de la
piece
est la premiere représentation du Tartuffe, où le
s XIV. défendit la représentation du Tartuffe de Moliere, comme d’une
piece
très-dangereuse pour la Religion & les mœurs.
ice, & la seconde de s’en faisoit un honneur, quoique, dit-on, la
piece
fût annoncée, & que la foule assiégeât la por
; on lui enleve son manteau, son chapeau avec lesquels on va jouer la
piece
; on l’y joue lui-même : car sous le masque du ma
ouvrages. Le Mercure, ami de l’auteur, adoucit quelques traits de la
piece
: il change le bouge au charbon en cabinet de toi
ce mot mal déguisé, comme Freron par Frelon, Cotin par Tricotin ? La
piece
se joue, le prisonnier est délivré, & de nouv
bas, qui découvre la bassesse & la corruption des sentimens. Une
piece
si absurde, qui expose la débauche du prétendu hé
CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. Cette
piece
à qui l’irréligion a donné quelque célébrité, n’e
ui paroît avoir quelque talent, pouvoit tirer un meilleur parti de sa
piece
, & en faire cinq actes bien remplis. Ericie e
t, que bien loin de condamner brusquement comme on le suppose dans la
piece
avec une précipitation tout-à-fait opposée à l’éq
c’étoit au grand Prêtre à la frapper. Je m’étonne que l’Auteur de la
piece
, qui paroît ennemi des pratiques religieuses, n’a
éparé. Comment donc trouver cette troupe de Vestales annoncée dans la
piece
, cette vingtaine de figurantes étalées sur le thé
ure vont faire l’amendé honorable, ce qui renverse tout le nœud de la
piece
. Comment ce fou d’Olvide a-t-il su l’heure d’Eric
es nuits sont les plus courtes. Est-il rien de plus absurde que cette
piece
? L’exécution de la sentence n’est pas moins faus
Combien de fautes de style, de doctrine & de conduite dans cette
piece
! En voici quelques-unes : Son œil (de Vesta) tou
nt bien d’autres plaintes à faire contre le téméraire Auteur de cette
piece
, blasphêmes contre Dieu, mépris de l’autorité pat
pair. IX. Comediens sçauans à preuoir le succez que doit auoir vne
piece
. X. Auantage d’vne Troupe qui fournit de son cr
dans la gayeté faire des parties pour se diuertir, & étudier vne
piece
de Theatre pour regaler le voisinage de sa repres
utefois connu des gens, qui en fait du Comique, n’aiment pas fort vne
piece
, de laquelle on ne peut tirer aucun bon suc, qui
tion. IX. Comediens sçauans a preuoir le succez que doit auoir vne
piece
. L’autheur qui n’a pas toutes les lumieres nec
l’aprobation des Censeurs rigides, à qui seulement il doit exposer sa
piece
; la communique apres en particulier à celuy des
pas des Comediens Poëtes. Si le Comedien à qui l’Autheur a laissé sa
piece
pour l’examiner, trouue qu’elle ne puisse estre r
prelude ny reflexions (ce que les Comediens ne veulent point) lit sa
piece
auec le plus d’emphase qu’il peut ; car il n’y a
enfin quelque chose de trop libre, si c’est du Comique. Quãd toute la
piece
est leüe, ils en jugent mieux, ils examinent si l
ouurages en les lisant. XII. Conditions faires aux Autheurs. La
piece
estant leüe & approuuée, on traitte des condi
compensé d’vn trauail de six mois ou d’vne année. Il y en a à qui vne
piece
coûte autant de temps, qui ne se lassent point de
ntrer l’Autheur pour deux parts dans toutes les representations de sa
piece
iusques à vn certain temps. Par exemple si l’on r
s ordinaires, comme les lumieres & les gages des Officiers. Si la
piece
a vn grand succez, & tient bon au double ving
l’Autheur est riche, & les Comediens le sons aussi ; & si la
piece
a le malheur d’échouer, ou par ce qu’elle ne se s
se font ces belles conditions du contant ou des deux parts. Quand la
piece
a eu vn grand succez, & au delà de ce que les
ntenter de l’honneur qu’on luy fait de produire son ouurage. Enfin la
piece
leüe & acceptée à la condition du contant ou
ut aux Academies & aux Colleges. La premiere representation d’vne
piece
nouuelle se donne toûjours le Vendredy pour prepa
rior usus. XVI. Distribution des Rôles. Apres la lecture de la
piece
qui a esté acceptée, il faut penser a la disposer
ché ; & il a de la peine à contenter tout le monde. Cependant vne
piece
bien disposée en reüssit beaucoup mieux, & c’
s presse ; & qu’il soit necessaire de faire vn effort, vne grande
piece
peut estre sceüe au bout de huit jours. Il y a d’
conde, ou à la troisiéme qu’on commence à bien juger du succez que la
piece
peut auoir. Ils ne ne se hazardent pas de la prod
Mr. DE SALBRET. L’Enfer diuertissant. La belle Egyptienne. Andromaque
piece
de Machines. AVTHEVRS, Qui ont trauaillé pour l
Fourberies de Scapin. L’Auare. Tartufe. Les Femmes sçauantes. Psyché,
piece
de Machines. Le Malade Imaginaire. DE PICHOV. Les
ere d’vne representation, choisissant pour ce jour là leur plus belle
piece
pour attirer plus de monde. 7. L’education de
soirs qu’on represente de deliberer à la haste & en tumulte de la
piece
qu’on doit annoncer. De plus ils s’assemblent tou
; le Contrôleur. Ils s’assemblent encore quand il faut ordonner d’vne
piece
de machine, & auancer des deniers pour quelqu
lus de dix mille francs. Il est vray que lors qu’ils representent vne
piece
qui n’est vniquement que pour les plaisirs du Roy
ils ne viennent iamais à vn grand éclat. Quand vne Troupe promet vne
piece
nouuelle, l’autre se prepare à luy en óposer vne
lée. Il luy rend graces de son attention fauorable, il luy annonce la
piece
qui doit suiure celle qu’on vient de representer,
se pouuant transporter. Il en vse de méme quand il faut annoncer vne
piece
nouuelle qu’il est besoin de vanter, dans l’adieu
Lecteur de la nombreuse Assemblée du iour precedent, du merite de la
piece
qui doit suiure, & de la necessité de pouruoi
necessité de pouruoir aux Loges de bonne heure, sur tout lors que la
piece
est nouuelle, & que le grand monde y court. C
iscours, & l’on se contente de nommer simplement à l’Assemblée la
piece
qui se doit representer. De plus il seroit, ce se
es, & les distribuer aux Acteurs. Il est de sa charge de tenir la
piece
à vne des aîles du Theâtre, tandis qu’on la repre
res heureuses, & il se trouue des Acteurs qui sçauent par cœur la
piece
entiere, pour ne l’auoir oüie que dans la lecture
a aussi personne à la Comedie qui juge mieux que luy du merite d’vne
piece
, ny qui en puisse plus seurement preuoir le succe
ité, il ait rappellé au public les écarts de sa jeunesse. La premiere
piece
de ce jeune homme à cheveux blancs, est, Cornelie
ui n’ose secouer le joug qu’il commence à trouver trop pesant : cette
piece
sagement écrite, est bien différente de la Vestal
ée des événemens. Souvent il en faudroit plusieurs pour en former une
piece
raisonnable ; c’est ce que Boileau reprochoit aux
g tems auparavant on avoit fait contre la Reine Jeanne de Naples, une
piece
très-indécente, dont la réprésentation dura cinq
Pompées, les Cesars, les Titus, &c. où sont-ils ? Il n’y a pas de
piece
où la mort ne soit cent & cent fois rappellée
-rampantes fourberies & friponneries des autres, cette idée de la
piece
n’est pas une chimere, ces personnages ne sont pa
lité sont si grands au théâtre, qu’on n’y vient pas même pour voir la
piece
; qu’on ne l’écoute pas. Et la mode n’est plus
les Auteurs alloient l’invoquer sur son tombeau, & déclamer leur
piece
à son ombre, comme ce soldat qui aiguisoit son sa
avec les couleurs de la poésie. Il y a aussi des revenans dans cette
piece
. On évoque l’ame de Darius : ce n’est guère le go
qu’elles aillent chercher des admirateurs chez les Antropophages. La
piece
des Cuménides, qui en est la suite, n’est que la
pre à la comédie qu’au genre tragique, c’est presque toujours la même
piece
, le même nœud formé par une jalousie, dénoué par
acteurs jouent ; on l’applique encore à la division des parties d’une
piece
, quand un acteur entre ou sort, ainsi on dit, scè
forment les restes des autres alimens qu’on ne veut point perdre Une
piece
bouffonne appellée farce, est de même un mêlange,
t dans le même goût d’atrocité, quoiqu’un peu nuancé & adouci. La
piece
de Loredon occasionna une mortifi aux comédiens.
avec précipitation, & bientôt à lever le siege. Le prologue de la
piece
avoit été comique ; mais le dénouement fut tragiq
aine dramatique de Voltaire & l’inauguration de sa statue, petite
piece
qui paroit en 1773, mêlée de chant & d’arrier
nvoie au plus vîte une belle lettre aux comédiens pour leur offrir sa
piece
, il prétend encore qu’on porte au milieu de la pi
r leur offrir sa piece, il prétend encore qu’on porte au milieu de la
piece
le buste de l’Apollon de cinquante ans ; un amour
ête. Les comédiens répondent fort poliment, mais refusent de jouer sa
piece
. Adieu la cinquantaine. Un de ses amis fait voir
nquantaine. Un de ses amis fait voir à l’auteur qu’Œdipe, la premiere
piece
de Voltaire, avoit été jouée en 1718, cinq ans av
n des jeunes gens, mais veulent se faire honneur de l’exécution de la
piece
. Ils choisissent ceux qui ont des caracteres anal
mes, un conte est une fable, une fable est un conte, l’intrigue d’une
piece
de théatre est une fable, une histoire fausse est
, qui est devenu un proverbe. Ce ne fut pas le premier titre de cette
piece
, elle fut d’abord appellée Pandulphe ; quand la d
ont jamais les profondes blessures que font à la vertu le fonds de la
piece
, l’objet de l’intrigue, le libertinage des rôles,
toient des personnages, & se passoient des actions relatives à la
piece
. Ce qui est plus naturel que ces niches ou armoir
leur art à les aiguiser. Ce qu’ils appellent un joli conte, une jolie
piece
, une heureuse découverte : il n’y a que le vice q
brité qu’on a voulu leur donner. Ces trois poëmes ne sont que la même
piece
déguisée sous les habits des Moines de la Trape,
’est sur un théatre de société ; on ne souffriroit en Italie ni cette
piece
ni ces habits sur le théatre public : je doute qu
ui en a fait une, elle n’a aucun bien. Cette historiette inutile à la
piece
, aussi ridicule que fausse, n’a été fabriquée que
l’emporte mourante, & l’Auteur, aussi mourant qu’elle, dénoue la
piece
, en disant la toile se baisse. Ces fureurs, ces e
ue une basse familiarité, & suppose une intimité indécente que la
piece
n’exige pas, qu’elle exclud même, parce qu’elle r
tres comiques ne le font tenir qu’à des valets ou des pay sans. Cette
piece
est pleine de mauvais principes, ignorance ou irr
er dans un torrent ! exhaler des ennuis, des remords ! Voici toute la
piece
. Mais en vain la raison opposoit son murmure au b
Ce peuple conserva quelque temps, & représentoit chaque année une
piece
dans l’ancien goût. C’étoit la défaite, la mort &
e la décoration qu’ils ne croient pas, comme nous, faire partie de la
piece
à qui elle est souvent indifférente, souvent nuis
ait plus mal écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. Pour une bonne
piece
il y en a cent mauvaises ; pour une applaudie ave
ût & par caractere. C’est sur tout pour eux qu’on donne la petite
piece
après la grande. On lit plus volontiers Moliere q
la suite, l’enchaînement, les combinaisons, les vraies beautés d’une
piece
bien faite demandent une attention qui fatigue un
l’Académie. Danchet, qui déclamoit bien, récitoit aux Comédiens une
piece
de sa façon qu’il vouloit faire représenter, &
ie ne seroit pas pardonnée ; elle suffiroit pour rejeter la meilleure
piece
. Les Comédiens sont de si grands Seigneurs. Ils é
urs. Ils étoient alors bourgeois ; ils se rendirent justice, & la
piece
sut jouée, M. de Juvigni, Discours préliminaire d
souvent des tirades indécentes, impies, scandaleuses, quelquefois la
piece
entiere, des maximes hardies qui attaquent le Trô
ils ne devoient pas quitter comme leur Conseiller ; au lieu que cette
piece
va comme un fou, à travers champs, à droite &
ans leurs jugemens ? Si le personnage vicieux qui fait le sujet de la
piece
, se déclare lui-même injuste, peut-on craindre qu
de projets abominables. Considerez ce fameux scélérat, à la fin de la
piece
. Ses forfaits dans son cœur ont gravé son suppli
e excite notre pitié. Enfin on rapporte de la représentation de cette
piece
cette double instruction, que tout criminel contr
la beauté de la versification, & la sagesse de la conduite, cette
piece
est une des moins intéressantes de son illustre A
Ce n’est point le gentilhomme qui est le personnage intéressant de la
piece
: Moliere ne s’attache pas à couvrir sa friponner
à la punition de Georges Dandin ? Pour en être éclairci, examinez la
piece
. Rien de plus froid que les scenes où cette femme
le avec son pere ; & s’il y a quelques objets intéressans dans la
piece
, ce n’est pas surement le fils d’Harpagon, mais l
de tout peuple policé, le Public seul suffiroit pour réprouver toute
piece
où l’Auteur s’attacheroit à rendre le vice aimabl
tez, non le Joueur, mais le Légataire. Eraste, l’honnête homme de la
piece
, s’occupe avec son cortege de soins que les Loix
e fruit dont la Comédie est susceptible. Mais remarquez que c’est une
piece
uniquement d’intrigue, presque dénuée d’intérêt,
c’est une piece uniquement d’intrigue, presque dénuée d’intérêt, une
piece
par conséquent du dernier ordre, où l’on ne laiss
té sur les personnages vicieux : car enfin, de quoi rit-on dans cette
piece
? De l’embarras des personnages, embarras où les
rer, en un mot, à mentir en tout genre. Vous croiriez encore à chaque
piece
voir représenter le Menteur & la Suite du Men
qu’il a trompées, la plus belle & la plus aimée. Dans la seconde
piece
une maîtresse, dont il est indigne, va le cherche
ainsi heureux ? Aussi le valet véridique qu’on lui oppose, termine la
piece
par ces vers, qui en sont en effet le fruit &
u moins est-il sincère dans l’aveu du mauvais effet que produit cette
piece
, & convient fort naïvement que la comédie, fa
a pour but de profiter aussi-bien que de plaire, je dirois que cette
piece
est beaucoup meilleure, parce que Dorante y est p
même Mercure, avril 1767, avoient fait l’extrait & l’éloge d’une
piece
de ce recueil, le Galant escroc, conte de la Font
un tel aveu le Journaliste, qui est un Religieux, dise : Cette jolie
piece
complette le premier volume du théatre de société
est sauver tout. Sur quoi elle chante un vaudeville très-libre. Cette
piece
est faite pour un théatre de société : on promet
e rouler dans les allées d’un jardin, pour pouvoir à son gré jouer la
piece
dans un cabinet de verdure ; & si l’on y joig
tout). L’Auteur que le Mercure fait parler entre dans le détail d’une
piece
qu’il a fait représenter, & où il jouoit le p
re, ni l’animadversion de la police, ni la sagacité du réviseur de la
piece
; on n’a que des amis indulgens, des amans passio
ice n’est qu’une foiblesse, la vertu qu’un travail. Le héros de de la
piece
, l’idole pour qui on s’intéresse, est toujours un
ux de votre famille, comme sur un théatre où vous êtes l’Acteur de la
piece
, vos discours licencieux, vos emportemens, vos in
. L’homme sage ne répand le poison ni en public ni en particulier. La
piece
a eu des succès différens. Dans la coterie, elle
ompette. L’ivresse des autres loin d’être un garant de la bonté de la
piece
, forme contre elle un préjugé. Quoi qu’il en soit
son confrere. L’Assemblée s’en est rapportée à lui, sans le lire. Une
piece
de théatre mérite peu d’occuper les savans. Nous
vocations forcées bien nombreuses ; tous les jours la morale de cette
piece
reçoit son application. Toutes les Communautés de
il un petit-maître, un Comédien ? Un Curé est même déplacé dans cette
piece
. Les Communautés ont un Directeur, un Supérieur,
onfirme par sa réponse. C’est peut-être ce qu’il y a de mieux dans la
piece
, parce qu’il peint au naturel. On diroit que comm
tillage il joint la méchancheté. Cet esprit est répandu dans toute la
piece
, c’est un misantrope qui fait le procès à l’unive
rions rapporter ce qu’on met dans leur bouche. Osera-t-on dire, cette
piece
est décente, il n’y a point d’obscénité ? Sans do
ue rien ne peut excuser. Mais c’est leur rôle, & le dessein de la
piece
. Mauvaise piece, formée sur un tel dessein de rôl
excuser. Mais c’est leur rôle, & le dessein de la piece. Mauvaise
piece
, formée sur un tel dessein de rôles si scandaleux
as dire un non ? A-t-on bien consulté les règles du bon sens dans une
piece
si mal ourdie ? Veut-il donc faire l’apologie des
i sensible : ce qui fait le carractère le plus bas (très-inutile à la
piece
). Sur-tout rien ne lui paroît plus ridicule que c
de l’Opera oseroit à peine se permettre ; & on dira encore cette
piece
est décente, il n’y a point d’obsénité ! Eh quoi
jours venant de pleurer à une tragedie, on rit aux éclats à la petite
piece
qui la suit : les hommes les plus graves ne rougi
agréable, plaisante & vraiment comique du Comte Hamilton dans la
piece
posthume de l’Abbé de Voisenon. Cet Abbé ne manqu
ballet. Le Collége de N. a eu la même ambition, & a joué la même
piece
. Un plaisant a fait courir une brochute contre un
suivent toute sa vie, & la lui font raconter par lui-même. Cette
piece
, dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refus
suivent toute sa vie, & la lui font raconter par lui-même. Cette
piece
, dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refus
fficile : plus de la moitié sont en effet contre les bonnes mœurs. La
piece
ne fut pas jouée : on étoit trop enthousiasmé de
’il est très-licencieux. Il n’a point paru sur le Théatre François de
piece
plus scandaleuse : sa licence fait son mérite. Si
un Curé de Paris, ce qui jette un vrai ridicule sur lui & sur sa
piece
. Nous l’avons vu ailleurs ; mais ses sarcasmes &a
n Poëte des Guinguettes ; il se loue lui-même outre mesure dans cette
piece
; il ne la récitoit qu’aux libertins comme lui. L
e du bien, a été enlevé par la mort la plume à la main, composant une
piece
de théatre, comme Moliere l’avoit été en représen
outane, ont travaillé pour le théatre, & fait des farces après la
piece
, dont le ridicule & le scandale postérieur à
lamma, court au Théatre, fait sentir aux Comédiens la beauté de cette
piece
, & force leur admiration. Le succès éclatant
rands frais, & admirée dans plusieurs villes du royaume. Dans une
piece
représentée à la Cour, le Roi fut si content de s
même application que dans le lieu de sa naissance. Garik imagina une
piece
singuliere en fragment, composée des lambeaux de
in, avec de la musique & du pantomime, ornement qui manquoit à la
piece
parodiée dont on a copié le personnage de Shakesp
les plus grands poëtes ; son nom est beaucoup connu ; une infinité de
piece
toute sur Arlequin, & il regne sur tous les T
is, le théatre fut plus rempli qu’à l’ordinaire. On avoit annoncé une
piece
nouvelle analogue à l’état de la ville, le Blocus
ent pris ce moment pour attaquer la garde, & l’avoient forcée. La
piece
ne fut point jouée, Arléquin prit la fuite, fit s
fontaine a fait un de ses contes dans le même goût, & Mandragore,
piece
de théatre la plus licencieuse. Croiroit-on que R
joue sur le théatre quelques rôles à chaque scène : il n’est point de
piece
où on ne trompe, où l’on ne dépouille quelqu’un p
langage. Mais, quoiqu’il ne soit pas en état de faire comme Novere un
piece
entiere en pantomime, tous les hommes, mêmes les
utre ; on sait le bon mot du Prince de Condé après avoir vu jouer une
piece
de cet Abbé, où toutes les règles étoient observé
is pardonner aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si mauvaise
piece
à l’Abbé d’Aubignac. Je crois même que l’esprit c
ion dans la rapidité de l’action. On retouche un vers, une scene, une
piece
, on l’a devant les yeux ; mais le langage du corp
mique l’armoyant, tragédies divines ou opéra pastoral, opéra comique,
piece
d’intrigue, piece de caractere, piece de l’état d
tragédies divines ou opéra pastoral, opéra comique, piece d’intrigue,
piece
de caractere, piece de l’état de nature, farce, p
opéra pastoral, opéra comique, piece d’intrigue, piece de caractere,
piece
de l’état de nature, farce, parades, marionnetes,
vogue. Le Mercure d’avril 1767 parle ainsi de l’Homme de Cour. Cette
piece
n’a pas été jouée ; elle a des beautés, sur-tout
; il rend le spectacle plus dangereux, en joignant aux dangers de la
piece
celui de la danse des femmes, mille fois plus red
comme il pût, en actes & en scenes, & ne fit qu’une mauvaise
piece
, qui coûta beaucoup, & ennuya plus qu’elle ne
tement lui-même en bataille rangée. Il a paru pendant le Conclave une
piece
réguliere intitulée, le Conclave de 1774, drame e
françoise, a agi avec la plus grande rigueur. Il a fait brûler cette
piece
en place publique par la main du bourreau ; il a
ux jours après on fit courir dans Rome le premier acte d’une nouvelle
piece
pire que la premiere, préparée sans doute depuis
s nuages, & font espérer à l’Eglise le plus sage gouvernement. La
piece
satyrique est tombée dans l’oubli. La sensibilité
eur applique cette regle à tous les hommes. Toute la vie n’est qu’une
piece
de théatre, dont Dieu distribue les rôles dans le
t indifférent, comme à un acteur l’intrigue & le dénouement de la
piece
qui lui sont étrangers. Non enim suos sed alieno
ucun ne s’attendoit à ce dénouement vraiment tragique, qui termina la
piece
vers le tropique du Capricorne, en les livrant au
ous les cœurs de la nation Qu’en conclure ? Parce qu’il y a une bonne
piece
entre mille, faut-il le maintenir ? Mais non, cet
a une bonne piece entre mille, faut-il le maintenir ? Mais non, cette
piece
, applaudie à Paris, à la Cour, à Calais, n’a fait
t beaucoup plus de comédies que de tragédies, & toujours après la
piece
il faut une petite comédie pour délasser de la gr
ses, il s’éleva un cri général d’indignation, l’Acteur fut chassé, la
piece
proscrite. Ce fut le peuple qui poussa ce cri ; l
les applaudissemens furent de la derniere vivacité. Il représenta une
piece
à son profit, par souscription, sur un théatre de
. Une Actrice peut & doit dire son sentiment quand on examine une
piece
nouvelle ; mais communément elle n’est occupée qu
quitta la ville. Une Actrice distinguée ayant refusé de chanter à une
piece
annoncée, on lui fit passer le guichet : Hélas !
la vie. Dira-t-on que c’est mauvaise humeur de ne pas citer cette
piece
si courue, en preuve de la réforme du théatre, &a
teur est, à la vérité, laïque ; mais n’est-il pas Chrétien ? Dans une
piece
tirée des Contes soi-disant moraux de Marmontel,
voque & de tentation. Il est même convenu que dans le doute si la
piece
est licencieuse, si on est foible, si on succombe
riminel dans leur cœur ? Le spectateur, témoin éloigné, étranger à la
piece
, en est ému ; l’Acteur, à qui tout s’adresse, &am
ion nécessaire. Aussi quel langage se tiennent les Comédiens après la
piece
! le même que dans la piece : mêmes douceurs, mêm
angage se tiennent les Comédiens après la piece ! le même que dans la
piece
: mêmes douceurs, mêmes sentimens, toute leur vie
bisarrerie est elle-même une Scène du Théatre de Nicolet ; & une
piece
du Comédien censeur pourroit être très-amusante,
& le vice. Les Censeurs, juges & parties, ne souffrent aucune
piece
réguliere & décente ; la décence & la rég
d’ardeur, bien sûrs de n’y trouver rien qui ne les flattes. Dans une
piece
intitulée Didon heureuse, le sieur Méricour, cont
ité. Le mérite de Piron est médiocre : il a fait la Métromanie, bonne
piece
; tout le reste de ses Œuvres n’a pas droit à l’h
ses Œuvres n’a pas droit à l’honneur du buste. Je ne sai même si une
piece
unique, quoique bonne, peut voler jusques-là. Il
CHAPITRE I. De l’Amour. Dans la
piece
d’Adam & d’Eve, au lieu de mettre après les n
ction d’esprit. Qu’on passe derriere le théatre, qu’on aille après la
piece
voir ce Héros, ce Monarque, cette Reine, cette be
u. 3.° Les romans. La plûpart des pieces en sont tirées, & chaque
piece
en est un : sujet, récit, conversation, intrigue,
cles comiques, où elles excellent. L’Empereur en est si épris, qu’une
piece
bien jouée a souvent valu aux Actrices une place
amour dans la tragédie d’Œdipe : Il n’y a presque pas d’amour dans ma
piece
, & par cette raison j’eus beaucoup de peine à
neurs & petits maîtres, refuserent de la représenter. Je gâtai ma
piece
pour leur plaire, en l’affadissant par des sentim
L’idée du mariage qui la termine ne dure qu’un instant à la fin de la
piece
, & on n’y pense plus. L’image licencieuse de
e plus. L’image licencieuse de l’intrigue qui y conduit dure toute la
piece
; elle est aussi amusante que l’autre est sérieus
anger, dont l’idée momentanée & future, n’a pu rendre pour lui la
piece
innocente, & après qu’elle est passée, ne peu
tte lecture, cette étude est une espece d’affiche, ou l’on annonce la
piece
qui doit se jouer, où l’on instruit le public, &a
contre la comédie, d’où nous les avons tirés. La Rosiere de Salenci,
piece
nouvelle, prise d’un usage utile aux bonnes mœurs
ndre leur réponse, donne la rose en main à celle qui lui plaît. Cette
piece
est digne de l’Auteur de Zélis au Bian, poëme las
à la vérité, à la vrai-semblance, au costhume, à l’esprit même de la
piece
. Il n’y a point de fille à Salenci qui pour obten
e termina ce grand spectacle, qui, bien analysé, consiste à lever une
piece
de taffetas de dessus une statue, & lui aller
ie & le bal, partie essentielles, & devenues d’étiquettes. La
piece
qu’on joua sur le théatre de la ville étoit neuve
portrait est l’objet unique, l’intrigue, le dénoument & toute la
piece
: c’est peut-être la premiere fois qu’on a fait u
rt que le portrait de Monsieur sût exposé au théatre, même pendant sa
piece
. On n’a pas cette délicatesse en France : un actr
unaux leur auguste exercice. Plusieurs autres vers dispersés dans la
piece
font allusion au nouveau gouvernement & aux P
joua une comédie allemande intitulée, l’Orgueil des Quartiers. Cette
piece
connue & jouée avec applaudissement sur diver
oup aux gens de qualité & à ceux qui prétendent l’être. Une autre
piece
, le Noble journalier, (c’est une satyre des gens
ablit un prix dramatique, à l’imitation des prix académiques, pour la
piece
de théatre que le public auroit jugé la meilleure
ns les décorations, la plupart très-indécentes. La toile prépare à la
piece
, & quelle statue est aussi séduisante qu’une
t, qui n’attende avec impatience, qui ne voie avec transport dans une
piece
les intermèdes dansés ? Ce n’est pas connoître la
t fait par une Actrice pour prévenir favorablement le public dans une
piece
composée par une femme, qui quoique médiocre ne p
art qu’on ne peut trop admirer, dans son Traité de la danse. Dans une
piece
où elle dansoit, elle imagina, & eut l’art de
aducité avant la catastrophe. Il y a neuf actions principales dans la
piece
, outre une foule d’actions indécentes. Le théatre
ire écouter quatre ou cinq fois l’année ! On pourroit faire une jolie
piece
sous le titre, l’enthousiasme & l’abandon ré
utile qui n’est point dans Ovide, & qu’on ajoute pour embellir la
piece
: car rien n’embellit plus que la profanation d’u
ête termine le spectacle à l’ordinaire. Si M. Marmontel appelle cette
piece
une école de vertu, & ces situations des imag
e, un moine affamé, & des voyageurs françois qui se disputent une
piece
de bœuf rôti. Ces objets font peu d’honneur au pe
tabarin : ses confreres le désavouent. Autre délire : il se dédie sa
piece
à lui-même, & se parle à lui-même sous le nom
vérité : Personne ne voudroit accepter la dédicace d’une si mauvaise
piece
, personne ne me donnerroit des louanges que son a
causa la plus grande émotion dans l’assemblée, & fit défendre la
piece
. Merc. août 1774. Les italiens trouverent moyen d
pas corrigé par Racine ? Lorsqu’on joua devant lui, en 1670, la belle
piece
de Britannicus, il fut frappé du portrait que fai
es, récités sur des planches, soient un grand mal. On a vu jusqu’à la
piece
de Georges Dandin, exécutée à Rome, par des relig
s de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La
piece
fût-elle décente, les acteurs vertueux, la seule
isoit les dieux de la Fables qui louoient les vertus de ce Prince. La
piece
, qui est très-ingénieuse, finit ainsi : Enfin ch
ouper, comme Auguste mourant à ses amis, j’ai bien joué mon rôle, la
piece
est finie, battez des mains . Le Czar Pierre, son
audagerime (je ne sai ce que c’est) faisoit des progrès, & si une
piece
vantée à Paris n’étoit pas entendue hors de sa ba
de faces différentes aux mêmes choses, tout disparoît, & après la
piece
on peut tout désavouer, & la plûpart des chos
. Tel est encore le caractère des farces qu’on joue toûjours après la
piece
sérieuse, pour ne pas laisser prescrire les droit
is, qui y étoient en grand nombre, le régalèrent à son entrée par une
piece
de théatre ; ils exercèrent plusieurs de ces batt
ur Belloy, ajoûte : A Athènes, du temps de Sophocle, l’Auteur dont la
piece
étoit agréee par l’Aréopage, étoit couronné dans
Un honnête homme, un Ecclésiastique, un Religieux, peut faire quelque
piece
; il se déshonoreroit de monter sur le théatre. L
qu’une partie extérieure. On peut déclamer fort bien la plus mauvaise
piece
& fort mal la meilleure. Il suffit pour conno
être admirable. Quelques traits suffiront. C’est une répétition de la
piece
du sieur Arnaud, avec quelques additions qui ne l
urs Poëtes plus que leurs generaux, preferant la representation d’une
piece
au gain d’une bataille, ils auroient oublié les m
amais plus maltraité que son ami Dorat ; il suffit de rapporter cette
piece
imprimée dans ses œuvres. La corruption y est si
ut pas mieux, ou plutôt une nouvelle Edition où il y à inséré quelque
piece
fugitive composé depuis, il est intitulé, mes Tor
la décence & la religion.) Le Journal rapporte tout au long une
piece
de vers dont voici des traits : Amans des Mu
; les actrices du seizieme siecle, célébrés comme au dix-huitieme, la
piece
est venue de main en main, de Varsovie à Londres
si souvent & plus souvent représenté que la vertu. Pour une bonne
piece
, il y en a cent de mauvaises ; pour une senne uti
; pour une senne utile, il y en a trente de dangereuses dans la même
piece
. Pour dix ou douze exemples de vertu qu’elle a tr
as le plus léger vestige d’une si absurde manœuvre. Il faut que cette
piece
ait été composée, jouée & applaudie aux petit
variation continuelle des modes ; d’une reprise à l’autre de la même
piece
, d’une semaine, d’un jour à l’autre, les habits &
t. Elle ne détourne pas moins le spectateur, qui, aulieu de saisir la
piece
, s’amuse à des papillons. Il étoit encore mauvais
doit leur revenir, les spectateurs seroient plus attendris, & la
piece
plus intéressante, plus utile. On donneroit de l’
té dont Eschyle a rempli toutes ses pieces, & particulierement sa
piece
des Perses, qu’il donna sous l’Archonte Menon, hu
l avoit près de cent ans, lorsqu’il célébra sa patrie par sa derniere
piece
d’Œdipe à Colone. Ses enfans l’ayant traduit en J
me un vieillard incapable d’administrer ses biens, il produisit cette
piece
pour toute réponse. Il joua rarement dans ses pie
corps avec eux, ainsi qu’on le remarque dans les prologues de chaque
piece
qui sont destinés à demander l’indulgence du publ
que piece qui sont destinés à demander l’indulgence du public pour la
piece
nouvelle, & à justifier l’auteur des critique
s qui ont illustré leurs auteurs. En 1629, Corneille donna sa Mélite,
piece
qui fut présentée à la troupe par Hardi, qui ne f
Marais. En 1632, Corneille donna sa tragédie de Clitandre, sa seconde
piece
& la premiere où il n’y a rien de licencieux.
il n’entre point de galanterie : mais tout est lié au théatre, d’une
piece
sainte on passe aisément à une piece profane ; &a
s tout est lié au théatre, d’une piece sainte on passe aisément à une
piece
profane ; & dans la piece sainte même, le goû
ne piece sainte on passe aisément à une piece profane ; & dans la
piece
sainte même, le goût du spectacle que l’on prend,
la leçon de morale que puisse présenter la catastrophe qui termine la
piece
, le remede est trop foible & vient trop tard.
le antidote contre le poison qu’on a bu avec délices durant toute une
piece
dans une délicate & séduisante peinture. Quel
p; qui continuent, & qui reviennent si souvent long-tems après la
piece
? Ecoutons l’auteur des réflexions sur les princi
rinces ont fait agir, qui n’ont paru sur le théatre qu’à la fin de la
piece
; que la ligue étoit formée depuis plusieurs anné
ventures des foyers & des coulisses avant, pendant & après la
piece
. Rien n’en approche que la toilette d’un jeune Ab
ce genre. Dans plusieurs comédies les Acteurs s’entretiennent sur la
piece
, sur leur conduite, & se disent leurs vérités
nt accueillis, leurs lauriers seroient bien-tôt flétris, une nouvelle
piece
, une nouvelle mode, tournent ailleurs les regards
des habits & des décorations ; un héros leur suffit pour jouer la
piece
entiere. Le Prophète Isaïe, 3. iv. fait un détail
te, un récitatif pathétique. L’éloquence ? ils sont orateurs ; quelle
piece
d’éloquence va plus droit au cœur qu’un visage mi
introduisant dans leur ressort la meme réforme. M. Benoit a donné une
piece
, où pour le triomphe de la probité, elle introdui
; ils s’aviserent de faire grand bruit dans leur collége, pendant la
piece
, tantôt avec des trompettes, des cors-de-chasses,
l’oreille, pour ainsi dire. Un aveugle sera plus affecté d’une bonne
piece
, qu’un sourd ne le seroit d’une bonne gesticulati
, des habits mesquins, de la laideur des actrices, qui défigurent une
piece
; mais aussi seroit-il privé de l’agrément qui ré
ivit en Espagne pour savoir en quelle année Calderon avoit composé sa
piece
, & s’il étoit venu en France ; on ne se souvi
Favart, qui, dans les éclaircissemens historiques qu’il donne sur sa
piece
, avoue, & il dit vrai, qu’ il n’y a pas un se
. Le Seigneur qui a intenté le procès, a cru voir un titre dans cette
piece
. Il auroit dû y voir sa condamnation. Les Juges y
arens répréhensibles. Favart y pensoit-il ? Cette condition combat sa
piece
& celle de son éleve, qui toutes deux donnent
toire de cet Etablissement, dont Favart a fait un extrait (d’après sa
piece
). Freron & tous les Journaux en parlent. Ce d
passion & de pruderie, il se fait le procès à lui-même & à sa
piece
, & qu’il en a manqué le sujet, l’esprit, &
avoient le mot. A peine fut-il assis, que la toile se lève, & la
piece
commence. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en
nce. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en dédire ; il vit jouer la
piece
, s’en consola sans peine, & racontoit de bonn
très-bonne Actrice. On voulut pourtant la mettre à l’essai. Après la
piece
les Comédiens la firent monter sur le théatre ave
achée dans une machine d’où il se tenoit fort proche. Au milieu de la
piece
il y sit mettre le feu par un homme affidé. Sa ma
Ces rôles imposteurs sont-ils rares sur la scène ? est-il presque de
piece
qui n’en soit infectée, dont ils ne fassent l’agr
savoir, la réformation des mœurs. Que de rôles étrangers à ceux de la
piece
, se jouent entre les spectateurs ! Dans le second
er, fut le prélude de sa défaite, & comme la premiere scène d’une
piece
dont les désordres furent le triste dénouement :
se énorme pour le temps, & très scandaleuse dans un prélat. Cette
piece
étoit en italien, & tenoit six heures : doubl
amp; des éloges. Toutes ces variations sont des scènes à ajouter à la
piece
. La Princesse se mêla de deux mariages qui y trou
uté fugitive, & comme le mariage est toujours le dénouement de la
piece
, on proposa de marier Mlle. de Chevreuse avec le
& enfin se refugia à Bruxelles. Tout changea dans cette nouvelle
piece
, & prit un rôle différent ; M. de Turenne dev
avec leurs adhérans, dispersés dans les quatre coins du royaume ; la
piece
finit, la toile fut baissée. Il ne resta plus de
e remplissent pas moins le Théatre. Ces trois mariages terminerent la
piece
avec sa vie ; & le Ministre le plus accrédité
ncre un ennemi redoutable ? Il leur prête à tous des armes. Ce qu’une
piece
aura calmé, une autre piece l’excitera, & dét
Il leur prête à tous des armes. Ce qu’une piece aura calmé, une autre
piece
l’excitera, & détruira l’ouvrage de la premie
après, on court après une autre mode. Ainsi au théatre la plus belle
piece
réussit ; après un certain nombre de représentati
Chaque Comédien s’est efforcé de lui témoigner son zele, & cette
piece
, ainsi que la suite des plaisirs de cette journée
ent bien davantage ce Prince voluptueux ; c’étoit la farce, la petite
piece
après la tragédie. Peut-on s’en passer ? Le plus
ce après la tragédie. Peut-on s’en passer ? Le plus souvent la grande
piece
ne vaut pas mieux que la petite pour les bonnes m
e Caldéron étoit venu à Paris, & avoit pu voir & copier cette
piece
. Ces discussions chronologiques, juridiques &
sont allés pirater en Angleterre & en Espagne l’original de leur
piece
, la Chasse de Henri IV, ou le Roi & le Fermie
e & maussade, ornée de diamans & de broderie. Il n’y a pas de
piece
qui fût soufferte sur le Théatre françois, si on
outes les langues. Il est vrai que ce fut un phenomene. Quoique cette
piece
fourmille de fautes, elle est infiniment au-dessu
e d’Ovide. On y a beaucoup ajouté, retranché, changé. Il n’y point de
piece
de Théatre que les poëtes ne défigurent ; chacun
Au théatre le crime est certain, il est avéré, il forme le nœud de la
piece
, & le Poëte cherche à le faire excuser. Le cr
here. Ils sont fort déplacés, ainsi que toute l’intrigue. Le fonds la
piece
est la Bataille d’Ivri, qu’on suppose gagnée sur
ou mauvaises, qui ont quelque succès, eût-on jamais imaginé que cette
piece
, qui fit dans le temps une nouveauté agréable, eû
st une espece de pantomime pour l’oreille qui a fort bien réussi : la
piece
lui doit tout. La musique a fait la fortune du po
l’on ne savoit que ces idées inconciliables annoncent simplement une
piece
en prose, mélée d’ariettes. Voici quelques observ
Henri. Affiches, Juin 1775. Cette derniere circonstance, inutile à la
piece
, imaginée pour faire valoir le zele, l’adresse &a
s la carriere que Collé & Durosoi avoient ouverte, il a donné une
piece
sur Henri IV, intitulée comme la fable de Lafonta
age économie du Surintendant. Ce recueil, qui fait tout le prix de la
piece
, & ne suppose que le mérite de copiste, la me
s de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La
piece
fût-elle décente, les Acteurs vertueux, la seule
n trouver quelqu’un déshonoré ! On prend le parti de donner une autre
piece
où les Héros & l’Héroïne n’eussent point de r
cher pour jouer leurs rôles dans les pieces annoncées, & après la
piece
les ramenoit en prison. Telle est la vicissitude
cour prononça le mercredi suivant 17 avril, avant que de commencer la
piece
. Je demande pardon au public, au nom de ma troupe
en maison, jouer toutes les pieces qu’on leur demande, & après la
piece
rendre tous les services que l’on veut. Leur état
; l’étude d’un rôle, l’exercice de la déclamation, l’exécution d’une
piece
, occupent beaucoup plus, & sont plus difficil
rtant en le courage de dire, en parlant de la Judith de l’Abbé Boyer,
piece
uniquement faite pour des femmes, où on défigure
ute sa matiere ; c’est le théatre de leur gloire plus que celui de la
piece
. Qu’y feroit-on sans elles ? tout languiroit, ce
lace de Greve by the hands of the common hangman. « The death of that
piece
gave birth to the following controversy between t
méprisable en lui, malgré son or & sa pourpre. Voyez la fin de la
piece
. Cette vile troupe d’Acteurs & d’Actrices ren
tion, ils se montrent ce qu’il sont. Ainsi quand la mort a terminé la
piece
& abattu la toile, il n’est plus question de
nt employés sur le théatre dans les intermèdes, le prologue, après la
piece
, pour délasser les spectateurs, ce qui subsiste e
talie. Il y a toujours quelque Arlequin qui de temps en temps dans la
piece
vient débiter des bouffonneries. On y supplée en
e en France par les danses, les fêtes des entr’actes, & la petite
piece
à la fin. Le mot d’Histrion est devenu un terme d
; amuser que la populace au coin des rues, a toujours fait, à quelque
piece
reguliere près, la partie essentielle de la scéne
seches, & imaginer à propos des choses plaisantes, analogues à la
piece
; on sent combien doit être licencieux un dialogu
amusent leurs enfants. Il fut pris au mot, soutint la gageure, fit la
piece
, & elle eut le plus grand succès ; encouragé
ation, les présents & l’intrigue, foible garant de la bonté de la
piece
. Ce tribunal me fait souvenir du Sénat des Dames,
une infinité de choses ingénieuses & plaisantes, convenables à la
piece
, & assorties au caractère. Tels ont été Domin
théatre, & le seul pour bien de gens, qui n’écoutent pas même la
piece
, & ne s’occupent que des femmes qu’ils y voie
Il n’a pas le sens ridicule des autres. Tout spectacle n’est pas une
piece
de théatre. Un spectacle en général est ce qu’on
monte & met en mouvement tous les ressorts de son ame, comme une
piece
nouvelle entre les poëtes, une découverte entre l
a guerre entre les nouvelistes. Un visage bien paré, n’est-il pas une
piece
de poëtes, un vrai drame, une nouvelle mode ? C’e
sent mention d’une actrice servant les malades. Il n’y a pas même une
piece
sur aucun théatre, où l’on représente même par je
par son défenseur. Ce commentateur a joint aux pieces de Chaulieu une
piece
du jeune Voltaire, qui marque plus d’irréligion q
lus mauvais office, & il s’est mal servi lui-même ; c’est bien la
piece
la plus plate & la plus basse. On est indigné
e un reçu, pour pouvoir le présenter aux enfans de sa femme, si cette
piece
étoit insérée dans l’inventaire. A quoi il n’avoi
les Comédiennes qui ne jouent pas, où elles vont voir représenter la
piece
, juger leurs compagnes & s’instruire elles-mê
ans l’année ; ce profit est réservé aux comédiens ; les auteurs de la
piece
n’y ont point de part ; c’est un profit net ; il
balance, sans partialité, entre les rivales. La gazette a annoncé une
piece
du comique larmoyant jeudi dernier 1776. Une soc
hantemens, des matelots dans les marines : la fête fait corps avec la
piece
, & semble naître avec la scène. La comédie ju
ssuré vingt mille livres de pension. Il a eu la témérité de dédier sa
piece
à la Reine, & de faire jouer sous ses auspice
à l’adoration. Elles ont fait le vrai & même le seul mérite de la
piece
. Ce sont elles qui ont allumé le feu & causé
toujours d’accord avec lui-même. Le Pygmalion de Saint-Lambert, autre
piece
aussi scandaleuse que sa Campargue, a donné lieu
le magistrat n’a trouvé que de la décence. Il a pourtant retiré telle
piece
munie, dit-il, de l’approbation publique, & n
S. Stanislas. On représenta pour début & par préférence ; non une
piece
pieuse, une drame sérieux, une comédie de caractè
au Grood de Varsovie, contre les outrages du maréchal Poninski. Cette
piece
répandue dans le public est une nouvelle gazette
le diable l’emportera ; &c. Epargnons aux lecteurs le reste d’une
piece
burlesque, & le récit d’une querelle de haran
ques & de contrecritiques. Moliere fit lui-même la critique de la
piece
, moins pour en excuser les défauts que pour en to
our y parvenir ! quelles leçons ! Aussi la conclusion est digne de la
piece
. Non, je ne pense pas que Satan en personne
oient fourni bien des scènes intéressantes. Je ne garantis pas que la
piece
eût réussi hors de S. Cyr, non plus qu’Esther ; o
au premier : Aut famam sequere, aut sibi convenientia fingè. Toute la
piece
a rapport à ce point, & forme un total de por
ommément condamné par la Sorbonne. Il passe sous silence le Tartuffe,
piece
infame, pour laquelle Moliere a tant combatu. Cle
du monde, mais non pas les mœurs des Chrétiens. Le Mysantrope fut sa
piece
la plus célèbre ; mais la plus scandaleuse, la pl
orriger, & qu’il trouve le moyen de nous faire jouir dans la même
piece
, des plaisirs du vice, & de ceux de la vertu.
douce torture à notre imagination par le nœud & l’intrigue de la
piece
; c’est une espece de délivrance qui succéde heur
andeur singuliere de l’événement, dans les caracteres des Héros de la
piece
, dans leurs sentiments, dans leurs expressions, e
gle de l’unité, on voulût bien supposer que tous les événements de la
piece
auroient pû se passer avec vrai-semblance ; mais
auroit peu de personnes qui voulussent revoir plusieurs fois la même
piece
, ou tout autre Ouvrage, puisqu’elles n’auroient p
ne sait comment se tirer d’affaire ; c’est moins le dénouement de la
piece
que celui du poëte. L’héroïne n’en mourut pas plu
seroit rendu. Maurice fut fils de la comédie. Ce fut celle de Psyché,
piece
très-médiocre, il est vrai, mais qui peignoit l’E
bateleurs & de sauteurs des deux sexes amuserent, en attendant la
piece
réguliere. On revient au château entouré de janis
le Collège de Louis le Grand, où chaque année la représentation d’une
piece
étoit une grande fête. Il étoit d’un Corps toujou
r les armes du péché ? Qu’on ait donc grand soin de n’admettre aucune
piece
, je ne dis pas grossierement licencieuse, mais ef
saintes, ne connoissent point le théatre, à peine ont-ils vu quelque
piece
de Collège. Il est même vrai qu’en France jusqu’à
cle ; les portraits sont tirés d’après nature, il régne dans toute la
piece
une illusion séduisante ; le cœur qu’elle a le do
es sentimens, & n’est employé qu’à confirmer le libertinage de la
piece
& des acteurs. M. Dacier & bien d’autres
fait des vers, a composé une tragédie, qu’ils ont jouée ; mais quelle
piece
, mais quel succès, mais quels applaudissements !
Dieux font tout, on en espére, on en craint tout. Nous avons quelques
piece
dévote, Athalie, Polieucte, où il est parlé de Di
e notre siecle n’est pas converti sur la médisance : presque point de
piece
nouvelle où il n’y ait des traits malins contre q
iques qui rient de tout, & ne cherchent qu’à faire rire. Plus une
piece
est remplie de sel & de bons mots, plus elle
e battre l’épée à la main, & se battirent en effet à la fin de la
piece
(c’étoit deux rivales qui se disputoient un amant
and l’Auteur écrivoit ces folies, il venoit sans doute de composer la
piece
des Parfaits Amans sur des décorations de Calot,
orations de Calot, trouvées au magazin de la comédie Italienne. Cette
piece
est un tissu de pareils monstres d’une imaginatio
Duc de Foix, Zaïre, Alzire, Marianne, Merope, &c. avec chacune sa
piece
à la main ; enfin, une troupe de génies de la phi
rs ; mais le Sacerdoce féminin est plus du goût du chaste Héros de la
piece
; ce fut la belle, la jeune, la savante, la dévot
l’imagine. Jamais homme n’a mieux possedé l’art de bien conduire une
piece
de théatre. Je ne sais si toute cette doctrine p
. L’Auteur se plaint encore que le goût depravé a fait assaisonner sa
piece
de beaucoup de licences & de mauvaises maxim
ût été grand. Les chaussures héraidiques ne pouvoient servir qu’à une
piece
& à un personnage, il eût fallu les changer à
’à une piece & à un personnage, il eût fallu les changer à chaque
piece
, & pour bien suivre ce costume savoit le blas
excepté la reconnoissance de Joseph par ses freres, la texture de la
piece
commune, les caracteres des personnages peu intér
bouffonneries étoient au-dessous de lui ; mais le dessein suivi d’une
piece
noble, l’enchaînement des scenes, le développemen
r des rôles subalternes, ils les dédaigneroient avec raison, & la
piece
iroit mal. Les pieces de Moliere, comme toutes le
eul de mon avis, quand je dis que Tartuffe est odieux d’un bout de la
piece
à l’autre ; la Comédie de l’Imposteur est cependa
tains Ou le signe est, n’en quelle espece, Viendront tirer chascun sa
piece
, Et celluy auquel escherra Le signe, subrogue ser
de goût, & que l’on coure comme au feu, à la nouveauté de quelque
piece
? Ne se peut-il pas dire, que c’est le deshonneur
Le Poëte devoit en instruire & n’en dit pas un mot dans toute la
piece
. C’est pourtant cet anneau qui amene la reconnois
t que le copiste de son original. Toute son action sort du fond de la
piece
, c’est l’Auteur qui la lui prète. C’est lui qui v
ue ; & du profit de la représentation d’un poëte qui présente une
piece
nouvelle ; l’un des grands abus du théatre ; c’es
station, un théatre se trouve dressé, une troupe d’Acteurs prête, une
piece
jouée. Le spectacle lui est servi comme le repas
’exécution fut heureuse & brillante. Mais il faut convenir que la
piece
étoit bien déplacée & peu décente. Quelle app
t naître un vif intérêt, sur-tout lorsqu’adroitement combinée avec la
piece
représentée, elle fait avec elle un vrai tableau,
ue dans les entractes, comme autrefois, ou à la fin, comme une petite
piece
après la grande. Mais dans tous ces états divers
les Comédiens qui y mêlent des danses, s’éloignent de l’esprit de la
piece
. La danse est au contraire dans l’esprit des piec
on élève tout à la fois à la hauteur du théatre, pour ne faire qu’une
piece
de plein pied, & qu’en suite la même machine
les rôles. C’étoit une premiere actrice, qui changeoit d’habits à une
piece
où la décoration changeoit à toutes les scenes. U
bsiste encore. On en sçut mauvais gré à l’indiscrete monitrice. Cette
piece
secrette de son procès, qui ne fut pas insérée da
t appris & disposé dans deux jours, pour servir d’intermedes à la
piece
. Les comédiens les plus habiles ne feroient pas d
les Digressions à la Comedie. Il assistoit à la representation d’vne
piece
, remarquable par ces belles choses ; admirée de t
is ; on n’y jouoit point de comédies, à moins qu’on ne donne pour une
piece
dramatique la tragique scène qui perdit l’homme,
malheureux, ou un amant infortuné, dont le Poëte fait le Heros de la
piece
, qu’il resuscite par une espece de negromantie, &
mp; dans leurs cœurs, qu’ils se rendront les veritables Acteurs de la
piece
, qu’ils ont vû representer par les Comediens, &am
épeindre ? Et on regarde l’effet comme une partie si essentielle à la
piece
, que si elle manque par cet endroit, elle passe p
ge qu’il a reçu ; & si l’effet n’accompagne pas l’exécution de sa
piece
, ne regarde t-on pas le secret de l’art comme man
ale que vous y donnez. Car enfin, ce n’est pas pour vous seuls qu’une
piece
est représentée : or, en supposant que vous y fus
voluptueux : Inebriemur uberibus. Il n’est point de mauvais livre, de
piece
licencieuse, qui dans les séduisantes comparaison
l’avoient imité subirent le même sort, les actrices triompherent, la
piece
fut jouée avec encore plus d’éclat ; il y eut bal
te. Quel plus beau présent à faire à un philosophe algebriste, qu’une
piece
de théâtre, surtout quand elle prêche la toléranc
lait d’ânesse, & y tremper toute la personne, comme on trempe une
piece
d’étoffe dans la chaudiere d’un teinturier, encor
il les conseille. La Chaussée a voulu censurer ce désordre, dans une
piece
bien faite, & dans les bonnes mœurs : combien
ses oracles. Il le fait sur le champ par le succès ou la chûte de la
piece
. Les acteurs ne cherchent qu’à lui plaire, &
caractere & son dessein, comme a fait l’Abbé Boyer dans la seule
piece
de Judith qui soit connue, & qui est aussi mé
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