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1 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
n Héros, sous l’Empire duquel ils verront refleurir la Religion et la piété . Vous le faites, remonter au Ciel après avoir fai
exemple, ne trouve à redire que M. Despreaux ait fait parler ainsi la piété dans le sixième Chant de son Lutrin. « Pour com
nt manquer de bon sens et d’équité, et violer toutes les règles de la piété et de la bienséance, mais c’est comme dit encore
mpire de votre Héros, les peuples verront refleurir la Religion et la piété  » ? Est-ce que feu M. le Cardinal Grimaldi les av
tir ici que dans votre Dictionnaire faire refleurir la Religion et la piété dans un Diocèse, c’est y mettre le trouble et la
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété . « On serait peut-être moins coupable en assi
er des passions vicieuses ; mais elles éteignent encore le goût de la piété . Comme on n’y apprend à juger des choses que par
e funestes impressions qui, en éteignant dans leur cœur le goût de la piété , y allument le feu des plus fougueuses passions ?
bonnes lectures, la fréquentation des sacrements, en nourrissant leur piété , faisaient leurs délices. Mais, dès qu’elles se s
ie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la pudeur, de la piété et de la religion, si on y va souvent ; et elle e
3 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
qui sont en enfer ou en purgatoire. Vous éteignez en vous l’esprit de piété , de charité et de pénitence, l’esprit de piété et
ez en vous l’esprit de piété, de charité et de pénitence, l’esprit de piété et de dévotion. Tertullien dit fort bien : Deus p
re de dissolution pour ruiner en vous le recueillement et l’esprit de piété que vous aurez amassé en plusieurs semaines de mé
4 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
bien plus étonnant, en formant les Actrices. Il a assez compté sur sa piété , pour se livrer sans scrupule au milieu d’une fou
tement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge et Dieu par piété . Le savoir à la fin dissipant l’ignorance, Fit vo
Si elles ne se faisaient que par des gens de bien, dans un esprit de piété , avec la décence convenable, l’Eglise ni l’Etat n
es les plus saintes, et les profane, au grand préjudice de cette même piété qui les avait inspirées. Les Confrères s’oublière
. Si l’on donne quelque pièce pieuse, ce qui est très rare, est-ce la piété qu’y cherche et le spectateur et l’acteur ? Les C
avait de mauvais : toute la réforme consiste à supprimer un reste de piété , pour donner le champ libre au crime, et à prendr
c’est-à-dire dont toutes les pièces auraient roulé sur des sujets de piété ). Le privilège qu’il avait obtenu, allait à faire
de Bourgogne avec des intermèdes ou des chœurs (Etait-ce dans Moreau piété ou ruse, et la religion y eût-elle gagné ?). On a
, le Roi a révoqué le privilège. L’Hôtel de Bourgogne agissait-il par piété ou par jalousie ? Si c’était piété, que ne suivai
Hôtel de Bourgogne agissait-il par piété ou par jalousie ? Si c’était piété , que ne suivait-il cet exemple, et que ne se déte
n’a pas eu occasion de les refuser ; connaissent-ils les exercices de piété  ? ils ne célèbrent que les fêtes de l’amour et de
enir des spectacles, les gens qui font une profession particulière de piété , qui sont censés plus recueillis, plus mortifiés,
rale de la comédie ? le Chrétien connaît-il de lieu et de temps où la piété soit déplacée et l’Evangile ridicule ? Sans doute
r peut-être quelque prétexte pour excuser la comédie par un vernis de piété . Y eût-il quelque Poète, amateur, ou Comédien sin
eintres, mais de vrais Callots, toutes les fois qu’ils traitent de la piété . Les intermèdes, les farces, les danses, le fard,
ce prodige inconnu à tous les siècles ? Non, il ne porta jamais à la piété , lors même qu’insolemment paré des livrées de l’E
artout mal observée, soit par le goût du joueur, le plus souvent sans piété  ; soit par disette et stérilité, la plupart ne sa
ns de fierté, des attitudes de volupté ne sont pas les couleurs de la piété . Le beau saint que P.… ! l’admirable Suzanne que
5 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ujours l’objet, et que l’Eglise ne solennise que par des exercices de piété  ? Ce sont les fêtes et les pompes du Démon, auxqu
tres fêtes, toujours par la même raison essentielle de religion et de piété  : « Omni theatrorum voluptate per universas urbes
ligion qu’au contraire je loue, je souhaiterais qu’aussi fidèles à la piété le reste de l’année, ils ne profanassent et ne fi
uisants on détourne les fidèles de l’office divin et des exercices de piété , dans des jours destinés à apaiser un Dieu irrité
vont régulièrement à des exercices peu amusants, que par principe de piété , ils n’y font que de bonnes œuvres. Ceux qui fréq
ns, on n’y entend que de bonnes choses, on n’y voit que des objets de piété et de bons exemples, on y célèbre la sainte messe
tableaux d’une Eglise, les chants, les danses, avec des exercices de piété , les actrices, les coulisses, les loges, le parte
les œuvres serviles, et affirmatif, en ce qu’il ordonne des œuvres de piété  ; d’abord la messe, d’une manière précise et abso
e la curiosité, cette nation ne grossit pas la foule aux exercices de piété , et n’y est pas un modèle de modestie. Le scandal
e donc si c’est là sanctifier les fêtes. Quoique les autres œuvres de piété ne soient pas d’une obligation aussi précise que
e tous les vices ? Non seulement le théâtre détourne des exercices de piété , mais encore il apprend à farte fort mal le peu q
elui de la religion. O vous à qui il reste encore quelque principe de piété , que le théâtre arrachera bientôt, si vous entret
être ? peut-elle souffrir qu’on le soit ? un spectateur y va-t-il par piété  ? peut-il l’y conserver ? Finissons par une autor
6 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
d’Aix ayant appris ce qui s’est passé, suivi de la Religion et de la Piété , vient supplier Apollon de faire un choix qui lui
y aurait de plus raisonnable dans votre Ballet, si la Religion et la Piété que vous faites précéder par un Génie, pouvaient
st qu’un moment après vous les faites danser. Or ni la Religion ni la Piété Chrétienne ne dansent pas, et quand il leur prend
7 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
ordures. Dieu choisit ses Elus en tous lieux : dans les armées où la Piété est si peu en vogue il s’est trouvé de saints Sol
ce insigne que Dieu versa en l’âme d’une Comédienne dont la vie et la piété peuvent faire honte à beaucoup de Dames nourries
e ces doctes Religieux qui portent les flambeaux des lettres et de la piété par toute la terre se servent des Représentations
ez savoir que cette fille à tant de vertu et particulièrement tant de piété qu’enfin sa dévotion éclata hier en la façon que
agons elle a toujours eu une inclination si forte à la pureté et à la piété que tous ceux qui ont voulu donner des atteintes
l’amour qu’il vous porte et que vous lui portez, et par cette insigne piété qui vous relève autant sur toutes les Princesses
ion l’entrée en Religion d’une fille qui avait toujours été pleine de piété et de pureté, et semblable à un lys qui est parmi
8 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
plus magnifique. Il faut savoir choisir et ménager les sentiments de piété qui sont amenés par la matière, et il ne faut en
héâtre doit instruire et divertir le public, mais les instructions de piété n’y doivent être ni fréquentes ni affectées, il f
e, l’ordre et la discipline partout rétablis, il faut qu’on y voie la piété florissante au milieu des plaisirs, les Spectacle
ale public, et semble nous faire entendre qu’il faudrait proscrire la piété et la bannir du Théâtre, comme si nous étions enc
9 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
ns théâtrales de la parole de Dieu, et un style fleuri qui inspire la piété , sera traité de sacrilège ! on fera le procès à u
qu’avec dégoût la lecture ; celui dont le théâtre vient d’éteindre la piété , la soûtiendra-t-il ? Qu’on parcoure le cabinet d
e l’ennui laisse-t-il tomber un regard distrait sur ce qui porte à la piété , un œil de mépris sur ce qui combat la passion. L
qu’aux enfants se prosterne devant Dieu : c’est trop de sérieux et de piété pour le théâtre, il faut quelque chose de plus am
11.) s’empressèrent d’y trouver mille beautés, et louèrent surtout la piété de l’Auteur, qui avait exactement suivi le texte
Athalie, composées pour une Communauté de Demoiselles élevées dans la piété . « xEsther , dit-il, réussit sur le théâtre de S.
itait de profanation, quoiqu’elle lui eût autrefois paru une œuvre de piété dans ses filles. Mais elle ne put l’empêcher. La
tout le reste, est demeurée en possession de ce chef-d’œuvre, non par piété , ce qui lui est fort indifférent, mais parce que
on, ils ne ménagent guère la pureté de la morale, et que la véritable piété supprimerait tout. Mais ces inconséquences et ces
amasse pas avec moi, dissipe. » Ceux qui se servent du prétexte de la piété prétendue de ces pièces pour la justification du
10 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
retenant par la méditation des choses de Dieu et par les exercices de piété . Or si ceux qui vont à la Comédie ont encore quel
été. Or si ceux qui vont à la Comédie ont encore quelque sentiment de piété , ils ne peuvent désavouer qu'elle n'éteigne et n'
11 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
etenant par la méditation des choses de Dieu, et par les exercices de piété . Or si ceux qui vont à la Comédie ont encore quel
été. Or si ceux qui vont à la Comédie ont encore quelque sentiment de piété , ils ne peuvent désavouer qu'elle n'éteigne et n'
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
des âmes, et le défenseur de la veuve, se réservent la justice et la piété  : le langage comique répand partout le sel de la
en public ? Mais l’inconvénient le plus grand, parce qu’il nuit à la piété et aux mœurs, c’est le danger que ces exercices n
dre efficace dans les auditeurs ; cette douceur, cette onction, cette piété , qui seules peuvent inspirer le goût et persuader
des plaisirs criminels ? pourquoi les maîtres de la sagesse et de la piété en donnent-ils les premières impressions et les p
les de femme. Sur la garantie de leur règle, de leur sagesse, de leur piété , j’ai droit de m’inscrire en faux contre toutes l
parlerons ailleurs ; mais du moins est-il certain que leurs livres de piété sont décidés contre les spectacles, Buzée, Suffre
t disconvenir qu’il n’était pas moins attentif à inspirer l’esprit de piété que l’amour des belles lettres. » Ce double aveu
beau parer la morale du théâtre, et le théâtre lui-même, d’un air de piété  ; on a beau l’étayer des décisions des plus grave
13 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
ples dans le bien et dans le mal : ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient, par leurs actions et par leurs paro
e. Mais le caractère de ce siècle est de prétendre allier ensemble la piété et l'esprit du monde. On ne se contente pas de su
14 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. Ceux qui dansent, et qui vont au b
civile, aux jours mêmes qui ne sont pas particulièrement dédiés à la piété et au culte de Dieu. Et ainsi lorsqu’il y a quelq
t point à la sainteté des jours qui sont destinés à la prière et à la piété , pour témoigner notre joie, s’il arrivait qu’on n
15 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
mples dans le bien et dans le mal. Ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient par leurs actions et par leurs parol
s gens dans celui-ci, qui ont prétendu pouvoir allier sur ce point la piété et l'esprit du monde. On ne se contente pas de su
16 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
-à-la-fois des divertissemens du siècle, & des consolations de la piété  ; à ces personnes de l’un & de l’autre sexe q
ernées aux pieds des saints Autels, priant avec des démonstrations de piété & de ferveur, écoutant avec respect la parole
par exemple, qui, après avoir satisfait aux devoirs extérieurs de la piété , ne croient point en perdre le fruit & le mér
né avec tant de sévérité ? Ah ! si dans cette assemblée formée par la piété & la charité Chrétienne, il se trouvoit des f
our être véritablement Chrétien, il faut marcher dans les voies de la piété d’un pas plus ferme & plus égal : ut quid cla
ous exposer à votre perte éternelle. Le danger des Spectacles pour la piété & pour les mœurs sera le sujet de ma première
mpressions les plus dangereuses, & les plus incompatibles avec la piété . Je sais, mes Frères, que la plupart des pièces d
pocrite détestable, n’est-il pas évident que son but est de rendre la piété suspecte ; & n’est-ce pas la conséquence qu’e
nature même des Spectacles, & qui les rendent si redoutables à la piété & aux bonnes mœurs ; ils nous objectent leur
à celle de Jésus-Christ ? diminue-t-elle les dangers qu’y courent la piété & les mœurs ? Que les Grands de la terre répa
17 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
s où il n’est pas permis de paraître Chrétien ? Pour les pratiques de piété , signe de la croix, messe, office, sermon, prière
urs et les panégyristes de l’anéantissement de toutes les idées de la piété . Le raffinement d’un théâtre poli ne peut s’accom
fut faite que dans ces vues. Un mélange monstrueux d’irréligion et de piété , de modestie et d’obscénité, de maximes chrétienn
it davantage. Toute la France fut étonnée, on cria de tous côtés ; la piété du Roi en défendit deux fois la représentation. L
ur des Saints, qui n’était pas superstitieux, a tenu le langage de la piété . M. Bossuet sur la comédie ne ménage pas davantag
sont tous pour l’impiété ; la tristesse, le dégoût, le mépris pour la piété . De pareilles défenses ne sont que des insultes.
rs et des spectateurs, des doutes, des objections, des railleries. La piété a toujours regardé comme un des plus grands dange
cœur se moque, et dont le Dieu qu’on adore s’embarrasse fort peu ? La piété des Païens nous instruit ; l’Ecriture s’en sert p
e laissent abuser aux faux brillants. » Soit défaut de jugement ou de piété , cette faute est ordinaire dans toutes les pièces
18 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
n’est-elle pas encore représentée dans Cornélie comme un effet de la piété , et de la fidélité conjugale, jointe à la force e
us des autres femmes, en lui faisant un devoir, et une espèce même de piété , de sa haine pour César, qui attire le respect, e
as que sa vertu soit dans un degré assez haut, s’il ne fait monter sa piété vers Pompée, jusques à l’impiété et au blasphème
ertines, où l’on mêle bien des choses contraires aux sentiments de la piété et aux bonnes mœurs, ranimeront bientôt la Justic
ctions de ce pieux Prince sont décrites, principalement celles que la piété lui a fait pratiquer, et les sentiments chrétiens
uche l’oreille, l’esprit encore faible s’élève dans les sentiments de piété , et qu’etant plus ardemment touché de dévotion pa
dans ce siècle de les en détourner. Car il y a plusieurs personnes de piété qui ont travaillé avec beaucoup de succès, à mett
ertissent agréablement l’esprit, le portent à Dieu, et nourrissent la piété dans les âmes. ab. [NDE] Il y a pourtant quelq
19 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
combat ; on ne peut souffrir les Prédicateurs & les exercices de piété , on ne goûte que la dissolution ; on abandonne le
hé dans la perte du temps, on n’en trouve point pour des exercices de piété , & on passe les heures entieres à des amuseme
e. Eh ! n’est-ce pas une autorité du plus grand poids ? Les livres de piété ne sont pas plus indulgens pour le théatre ; on l
rapport de toutes les œuvres à Dieu, en un mot, le corps entier de la piété chrétienne, quelle chimère ! y en connoît-on le n
nne, quelle chimère ! y en connoît-on le nom, y en a-t-on l’idée ? La piété & le théatre sont deux mondes tout différens,
20 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
îtres des Sciences qui tiennent la plus belle Ecole de doctrine et de piété , ne feignent point de composer une infinité de ce
es Histoires Saintes que l'on y fit représenter ; et les personnes de piété en prenaient tant de soin, que l'on forma cette C
ibertines, où l'on mêle bien des choses contraires au sentiment de la piété , et aux bonnes mœurs, ranimeront bientôt la justi
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
ivées de tous les plaisirs, et sans cesse occupées à des exercices de piété , ont besoin de quelque délassement. Les laïques y
sont rarement admis ; ce ne sont que des personnes choisies, dont la piété décidée et l’attachement connu à la Communauté ga
x seuls, et fort secrètement, des pièces de théâtre sur des sujets de piété , et louent pour cet effet des habits à la comédie
nul bien à espérer, quand même ces pièces seraient sur des sujets de piété  : Quæ spectacula, etiam de rebus sacris, parum bo
cité des habits jusqu’à la malpropreté, l’exactitude aux exercices de piété jusqu’à la minutie, et qui cependant dans les tem
e goût de ces nations, où à travers quelques abus on voit un fonds de piété , et des sentiments de pénitence, sont peu conform
t pas ce spectacle, et que son prédécesseur M. de Laval, Prélat d’une piété éminente, le condamna hautement, dès qu’il parut
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
les Mystères de la bonne Déesse. C’étaient à la fois des exercices de piété et des amusements ; voilà toute la mythologie en
1. C. 20.), et tous les anciens Auteurs. La loi des douze tables, par piété ou par politique, rendit à Rome tous les spectacl
ans l’origine du théâtre, soit qu’on ait voulu attirer le peuple à la piété par l’appas du spectacle, soit que l’homme, et su
re. Il se forma des troupes de Comédiens qui pour se donner un air de piété , se nommaient les Confrères de la Passion. Des Pè
s, en furent les héros : « Jouaient les Saints, la Vierge et Dieu par piété  », dit Boileau. Tout se perfectionne, et tout dég
embarrassait la passion, et on mit le vice à son aise. Cette ombre de piété se dissipa, le vice régna sans obstacle, le théât
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
er des personnages gothiques et ridicules. La pudeur, l’innocence, la piété et la justice, n’y paraissent que pour essuyer le
ement opposés à la morale évangélique, incompatibles avec l’esprit de piété qui doit animer tous les chrétiens, et qu’ils pré
froids et trop insipides, et ne sentirait plus que du dégoût pour la piété . Les devoirs que vous remplissez maintenant avec
24 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
amp; son fils, élêve de ses dernières années, où il avoit embrassé la piété , lui rend dans ses remarques un hommage sincère &
privoise avec le vice, lie avec les coupables, l’autre arme contre la piété , la rend suspecte, tourne en ridicule ceux qui le
25 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
piété et bienfaisance d’un comédien. On a déjà vu da
récédents que la qualité de comédien n’excluait pas la pratique de la piété , et que plusieurs d’entre eux se faisaient un dev
26 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
ide et le plus scélérat de tous les hommes avec tous les dehors de la piété  ; les ridicules forcés qu’il jette sur la fausse
jamais été suspectée, et qui même ont eu, dit-on, des alternatives de piété en travaillant pour le théâtre, emportés par la f
27 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
ans les Statuts d’un Prélat bien plus illustre par son mérite, par sa piété et par l’austérité de sa vie que par la pourpre d
int temps, consacré par lui-même et par tous les exercices publics de Piété que nous y faisons faire pour des sujets si impor
28 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
ologien ; il est le plus souvent inintelligible ou hérétique : « La piété console, et n'est que la nature, Ardente à secour
ente à secourir, plus sensible et plus pure. » Quelle doctrine ! la piété n'est que la nature !Les Pélagiensc en ont-ils ta
, son cœur aient été tout prêts de la trahir, pour ne pas troubler la piété de son amant. Eh ! pourquoi vient-elle s'enfermer
dans les boutiques, les galeries, les chambres des bourgeois, où une piété gothique n'a pas encore permis de substituer aux
icule, on affaiblit leur exemple, on fait mépriser leurs pratiques de piété et rejeter leurs avis. Tartuffe n'a corrigé aucun
plaintives. La fureur de répandre des nuages sur les objets de la piété , après avoir vilipendé les autres Ordres Religieu
ne fait honneur à la religion, malgré l'écorce de quelques traits de piété qu'on y a semés, et qui ne garantissent pas mieux
is sa conversion, tout ce qui est sorti de sa plume ne respire que la piété . L'Abbé de la Trappe sur la ligne de Philis, d'Ar
armoyant. C'est assurément une fort petite acquisition aux yeux de la piété , puisque bien loin d'étendre les branches d'un ar
29 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
l'Auteur de sa vie, L.  1. pag.  15.) jusqu'alors dans la plus haute piété , jusqu'à vouloir se faire Carmélite, la perdit to
ne se réalisera jamais, est une chimère. Si ce Père, qui avait de la piété , a fait une pareille apologie, ce n'est que par l
t si bien et si à propos le paraître, d'autant plus admirable dans sa piété et dans son extérieur édifiant, qu'elle n'avait a
cru un péché. Peut-on donc regarder le spectacle comme contraire à la piété , à l'éducation de la jeunesse, même des filles, q
d'Esther. On crut, à la faveur de la sainteté de l'histoire et de la piété des Actrices, en écarter tout danger, suivre les
, il en fit les honneurs ; tout s'empressa d'applaudir à l'ingénieuse piété qui savait tourner en bien le mal même. Quel scru
n'a pas pris le change et n'a pas même cru que cet exemple, malgré la piété reconnue de S. Sulpice et le mérite de M. Languet
ut on suivra l'exemple que vous donnerez, on se lassera des pièces de piété (elles sont en petit nombre et la plupart très mé
le compte de leurs maîtresses, qui pleines de mérite, de talents, de piété , ne leur donnent que de sages leçons et de bons e
30 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
étais assuré que vous en avez fait profession, vous engageant dans la piété . Je sais bien que vous avez beaucoup de lumière p
ême, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété  : Qu’il interroge sa propre conscience, quelque a
s funestes dont le démon  se sert pour remporter ces victoires sur la piété chrétienne, et se mettre en possession de ces tri
nt des suites nécessaires de la Religion, et inséparables de la vraie piété , sont aussi anciens dans l’Église, que les vérité
qui soutiennent qu’on y peut aller sans intéresserk l’innocence et la piété . Je me contenterais de vous faire remarquer qu’il
31 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
ennent pour l’ordinaire que des exemples d’innocence, de vertu, et de piété . Mais quelque spécieux que soit le prétexte dont
n martyre. Voilà quels sont ces exemples d’innocence, de vertu, et de piété , que l’on vante tant. Mais plutot voilà comme on
tien à cause qu’il s’en absentait, reconnaissont que l’instinct de la piété chrétienne éloignait du théâtre ceux qui en faisa
. 25. ; 5. parce qu’il est impossible d’y conserver les sentiments de piété qu’un Chrétien doit toujours avoir dans le cœurIb
iennes, qui blesse la modestie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles représentent : supposé que l
32 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
é aux fidèles. En voici des extraits. Quoique je sois assuré de votre piété , dit-il, cependant il se trouve bien des protecte
de Catéchisme aux Catéchumènes et aux nouveaux baptisés, remplies de piété et très utiles. Il leur adresse ces paroles sur l
ources de l’irréligion parmi les beaux esprits ? On ne trouve dans la piété , ni ce brillant du style, ni cette harmonie des v
es satisfactions, vous courez à la mort. La vie éternelle est dans la piété  ; si vous préférez les plaisirs temporels, vous p
s nous endormons, nous nous irritons ; il semble que les exercices de piété soient un procès dont on veut être au plutôt déba
saint Prêtre de Marseille, que quelques-uns ont cru Evêque, et que sa piété , ses talents, ses écrits, son zèle, ses travaux,
s que ces fêtes sont agréables à Dieu. Si la comédie est une œuvre de piété , je ne m’y oppose plus ; mais s’il l’a en horreur
cer à l’impiété, aux désirs du siècle, à vivre dans la tempérance, la piété , la justice, pour se former un peuple chaste, agr
33 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
, et ne se serait pas attiré l’indignation de toutes les personnes de piété  : mais qui peut supporter la hardiesse d’un Farce
ôter tous les secours qu’elle peut recevoir d’une véritable et solide piété . Son Avarice ne contribue pas peu à échauffer sa
désir, et il sacrifie hautement à ses intérêts tous les devoirs de la piété  : C’est ce qui lui fait porter avec audace la mai
inviolable de ses Mystères. Nos Rois qui surpassent en grandeur et en piété tous les Princes de la terre, se sont montrés trè
croire) il ne soit pas abusé de la bonté d’un grand Prince, ni de la piété d’une Reine si Religieuse, à qui il est à charge,
ère ni de la Reine. L’auteur peut conclure un peu rapidement, de leur piété , qui est notoire, à leur désapprobation. r. [ND
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
e rend plus amer. Le voyage dans un pays inconnu, ou le Temple de la piété (il fallait dire au temple), livre nouveau, où le
dire au temple), livre nouveau, où le sieur Compan tâche d'égayer la piété par de petites aventures, comme le voyage de Jean
n, le château de l'âme de Sainte Thérèse ; ce pieux Roman trouvant la piété ennuyeuse, malgré toutes ces aventures, imagine d
de ces quatre personnages de se voir réunis dans le sanctuaire de la piété , et honorés de ses faveurs, fait une scène vraime
. Paul et Horace, S. Ignace et Martial, pour former le jugement et la piété de la jeunesse. Lors même qu'on ne s'ennuie pas,
ien de plus contraire à l'onction de la grâce, au recueillement de la piété , à l'union avec Dieu, qui forment les Saints. Qu'
, il évite jusqu'à l'apparence du mal, il ne trouble les exercices de piété , ni n'affaiblit l'onction de la grâce et le goût
35 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
tique, qui est si opposée à l’esprit du Christianisme, et de la vraie piété . Mais il est nécessaire de combattre en cet endro
e. Car encore bien que par le refroidissement de la charité, et de la piété Chrétienne, les fidèles commencent maintenant à d
lles aient cessé en partie en quelques lieux par le relâchement de la piété  ; les fidèles ne laissent pas d’être tenus de ren
36 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
choses de Dieu, une froideur pour la Prière, un dégoût des Livres de piété , un amour du monde. Car c'est là le règne du mond
.il n'excepte personne.Un Chrétien ne saurait conserver une véritable piété sans le secours d'une crainte salutaire, qu'il co
37 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
et vend. cum gloss. 2. et Hostien. et pour conserver et augmenter la piété Chrétienne. Je dis bien davantage, si un Evêque v
ns tout cet ouvrage, ce divertissement, non seulement est opposé à la piété Chrétienne, mais encore il ne peut être qu’une so
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
ue Jurieu combattit dans un livre exprès, ne signifie chez lui qu’une piété commune nécessaire à tout le monde pour être sauv
dépens, ni jouer la vertu. Les spectacles sont incompatibles avec la piété , ils remplissent l’ame de passions, l’esprit d’id
t que sur ce ton cavalier qu’elle parle de religion ; car celui de la piété détoneroit infiniment ; ce n’est pas aux genoux d
la Religion, c’est un amas bisarre & impie d’irréligion & de piété , de morale & libertinage, parce que dans la v
eilleur de son temps, mais très-louables parce qu’ils font remplis de piété  : mérite rare de nos jours ou plutôt vrai démérit
te ; il n’est pas surprenant que cet Écrivain condamne le théatre, la piété fut toujours son ennemie, comme le théatre fut to
fut toujours son ennemie, comme le théatre fut toujours ennemi de la piété . M. Godeau fut aussi partisant déclaré de la mora
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
conversation le moindre rayon de lumiere, la plus légère étincelle de piété  ? Il en est bien autrement des images de dévotion
s maisons ni dans les livres, même dans les livres de priere & de piété , où elles étoient autrefois communes, tandis que
être bon, & nécessairement mauvais, & conserver les images de piété , qui ne font aucun mal, & peuvent faire beauc
pour tout le monde, & le Catholique qui ne conserve les images de piété , qu’à raison du bien qu’elles font ; épargneroit-
Artemidore ; mais le fond de cette idée est conforme aux regles de la piété chrétienne. Les songes, il est vrai, ne sont pas
40 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
a personne qui vienne à la grande solennité. » On ne parlait plus de piété , la dévotion n’était presque plus connue, je ne d
comme il y avait à craindre que l’hérésie n’entraînat le reste de la piété , il fut envoyé de Dieu pour la rétablir. Comme il
bien que de ceux qui vivaient dans les Cloîtres ; pour insinuer cette piété dans l’âme de ceux qui vivaient dans le monde, il
41 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
hâtent de prévenir ce qu’ils auroient à craindre du zéle & de la piété de son Successeur. Pour nous, N. T. C. F. déposit
Meaux, Nicole, &c. ; mais encore par un Prince aussi grand par sa piété & ses vertus, que par son auguste naissanceM.
42 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
a théologie ; il est plein d’érudition, de modération, de sagesse, de piété . C’est un des meilleurs ouvrages qu’on ait fait c
tu chrétienne. Autres principes aussi peu Catholiques. Il humanise la piété pour la rapprocher de la scène. Inviter l’homme à
rt des actions à Dieu n’est pas une spéculation, mais une pratique de piété inconnue au théatre. Peut on rapporter à Dieu la
ir les mariages. On n’a donc jamais entendu de sermon, lu de livre de piété  ; on auroit vu l’orgueil, l’avarice, la médisance
ommencent ainsi leurs dévotes fonctions. Beaubourg étoit un modèle de piété dans l’Eglise. Il y jouoit la comédie, il savoit
43 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
ouange, que l’Église a donnée aux femmes ; l’on peut assurer que leur piété leur a mérité l’avantage d’être si glorieusement
 ; à les rendre plus dévotes que nous ; et que cette tendre et fidèle piété ne leur ait justement mérité la louange d’être le
uand la bienséance de l’âge n’en permet plus l’usage ? Sans elles la piété languirait partout, et nos Églises seraient presq
44 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
que nous avons donnée il y a longtemps, en détournant le peuple de la piété par quelque spectacle » ; l. 2. C. Theod. de spe
out le cœur, et de tout l’esprit au culte divin, et aux actions de la piété , et de la religion qu’ils professent, avec un ren
45 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
France ; N’est-il pas vrai que Chimène exprime mieux son amour que sa piété , que son inclination est plus éloquente que sa ra
l’amour de Chimène fait bien plus d’impression sur leur esprit que sa piété , qu’elles sont bien plus touchées de la perte qu’
46 (1715) La critique du théâtre anglais « AVIS. »
le, il traduisit en sa langue quelques-uns de nos meilleurs Livres de piété . J’ai cru devoir à la mémoire de M. Dryden ce tém
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
soupçonner la pureté d'intention d'un Auteur que j'ai connu rempli de piété , je dis seulement que c'est un homme qui, comme u
e à l'égard du théâtre. Tous leurs Sermonnaires, tous leurs livres de piété le proscrivent sans restriction ; selon eux, on n
lus épuré aux yeux du monde, sera toujours incompatible avec la vraie piété , et ne servira jamais qu'à réveiller des passions
trière des Rois, étaient des pièces répréhensibles, malgré toute leur piété  ; qu'elles produisirent de mauvais effets à S. Cy
s s'en abstinssent, pour donner du crédit au paganisme par cet air de piété , à l'exemple des Chrétiens, qui n'y allaient jama
48 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
régulière les plus saintes cérémonies de la Religion ? Une grimace de piété succède à plusieurs jours de fêtes profanes : Sem
si universellement corrompuec ; que de plaisanteries à essuyer sur sa piété , sur sa modestie, sur sa retraite ; que de discou
, entretiens, assemblée, tout y concourt à étouffer les sentiments de piété , à séduire et l’esprit et le cœur : que rien n’es
49 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IV. La Comédie considérée en elle-mesme. » p. 8
ntre les Spectacles, les disciples d’un Maître qui ne couronne que la piété , & ne prononce que des malédictions & des
50 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
rera de l’horreur pour ces Assemblées dangereuses, si contraires à la piété , et dont l’effet ordinaire est d’amollir, et souv
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
sagea d’abord ; son ignorance, ses goûts grossiers & bisarres, sa piété même, toujours mal-entendue, & toujours mêlée
t zélée, en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, & Dieu par piété . Le vulgaire dévorant avec avidité ce moyen qui
52 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
& le plus scélerat de tous les hommes, avec tous les dehors de la piété  ; son but dans cette piéce odieuse, est de tourne
on prétend même qu’ils ont eu l’un & l’autre des alternatives de piété , en travaillant pour le Théâtre : comment donc on
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
e montrerent d’abord que sous le nom de mysteres, sous le voile de la piété . Ces mysteres étoient des actions saintes, la Vie
on, fort innocent dans son principe, utile même à des peuples dont la piété pure & simple s’en nourrissoit avec fruit ; i
54 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXII.  » p. 481
endent l'esprit mal disposé pour toutes les actions de religion et de piété ; mais ils le dégoûtent en quelque manière de tout
55 (1675) Traité de la comédie « XXII.  » p. 310
endent l'esprit mal disposé pour toutes les actions de Religion et de piété , mais ils le dégoûtent en quelque manière de tout
56 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
leur ont toujours été consacrés comme une marque du respect et de la piété des peuples. Les Jeux Circenses furent dédiés par
sujet pour les célébrer, ils les faisaient seulement comme un acte de piété et par vœu qu'ils exécutaient soigneusement. Le S
'elles avaient été élevées pour honorer Jupiter, et pour témoigner la piété , des Æliens contre l'injustice et la fraude des C
57 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
crupule d'aller à la Comédie, puisque les gens qui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur péché :
58 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
crupule d'aller à la Comédie, puisque des gens qui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur péché :
59 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
l'exemple, ou par l'approbation, de beaucoup de personnes qui ont une piété feinte, ou peu éclairée; et qui accommodent les m
e n'est-elle pas encore représentée dans Comélie comme un effet de la piété et de la fidélité conjugale jointes à la force et
us des autres femmes, en lui faisant un devoir, et une espèce même de piété , de sa haine pour César, qui attire le respect, e
as que sa vertu soit dans un degré assez haut, s'il ne fait monter sa piété vers Pompée jusques à l'impiété et au blasphème v
60 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ge sa marche, combine les principes, fait agir les ressorts. La vraie piété comdamne les passions : on la décrie sous le nom
u si l’on goûte des sentimens de religion, ce n’est pas par esprit de piété . Cet esprit est inconnu à la scène, on ne les goû
toit un dimanche. Je n’ai garde assurément de révoquer en doute ni sa piété , ni ses exercices de piété ; mais il me semble qu
arde assurément de révoquer en doute ni sa piété, ni ses exercices de piété  ; mais il me semble que l’union de ces circonstan
qui ne furent jamais faites pour être ensemble. Je ne sais comment la piété du Prince a pû les accorder, & je présume que
61 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
mais il les traita d’hypocrites, qui cachoient sous une apparence de piété des vices plus grands que ceux qu’ils condamnoien
& de mérite, écarter, décrier ceux dont les yeux trop perçans, la piété trop austere & trop ferme, pouvoient démêler
e la pudeur une sottise. La probité, la sincérité est mysantropie, la piété , la régularité hypocrisie, & Tartuffe & l
que, dont on y emploie les termes, & qui uniquement réservés à la piété devroient être bannis du Théatre. Il exclud les p
s. Ce n’est pas ce qui leur a fait le plus d’honneur ; il est dans la piété comme dans les sciences, un langage consacré qu’i
nemens & les cérémonies de l’Eglise. C’est tourner en dérision la piété . Dans l’Histoire de l’Eglise de Quebec on voit un
ait traduire & représenter à Lisbonne pour jouer les Jésuites. La piété , la sagesse du Roi très-fidele ne permet pas de c
62 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
été une intriguante, rébelle à son Roi, & l’ame de la révolte. La piété devança sa raison, son enfance ne fut occupée qu’
uivie. Mais ce n’étoit, dit l’historien de sa vie, que des éclairs de piété qui faisoient espérer sa conversion. Le moment d’
e, assise sur des carreaux, une de ses femmes lui donnoit un livre de piété . L’Abbé lui fit compliment sur le choix de ses le
elles n’étoient pas du goût de Port-Royal), des lectures lectures de piété , des oraisons multipliées, des humiliations profo
uelque chose à rabattre, il est certain qu’elle vécut dans une grande piété , Depuis qu’elle eut quitté les spectacles, le mon
bon ouvrage contre la Comédie, monument de son érudition & de sa piété . Phénomene le plus singulier, unique dans le mond
& ses parens : mais comme une partie de mon estime tombe sur leur piété , j’espere que cette piété même me fera pardonner.
mme une partie de mon estime tombe sur leur piété, j’espere que cette piété même me fera pardonner. M. l’Archevêque ne peut p
63 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
e humaine trop penchée par elle-même au relâchement. Des personnes de piété et de savoir qui sont en charge dans l’Eglise, et
64 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
s. » Cardinal de Bernis. Autrefois ceux qui faisaient profession de piété témoignaient, par leurs discours et leur conduite
65 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
XXXIII. La véritable piété ne peut subsister sans une crainte salutaire, que
66 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
XXXIII. L'âme ne saurait conserver une véritable piété sans le secours d'une crainte salutaire, qu'elle
67 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. p. 41. XII. Du Dimanche et des jours
68 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
table chrétien. 116 Chap. XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété . 131 Chap. XVI. Il y a des divertissements plus
69 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
it bien-tôt de la nature du théatre, & ne tarda pas à allarmer la piété même grossière, qui trompée par les apparences, a
le P. Caffarro Théatin, le P. Porée Jésuite, recommandables par leur piété , qui ont pû prendre le change & avoir quelque
e que des libertins, des coquettes, des gens oisifs, sans mœurs, sans piété . Je sais qu’un honnête homme peut une ou deux foi
s & bannis du royaume comme des corrupteurs des mœurs & de la piété . Mais, dit-on, le théatre est toûjours rempli, la
lus de malignité que de force, elle ne tend qu’à mettre aux prises la piété & l’autorité, l’Église & le sceptre, &
70 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
Ce trait est-il bien vrai ? ces sentimens sont-ils conformes à la piété reconnue de ce Roi & de cette Reine ? Dans ce
tenon ! Louis étoit confus, dit la Baumelle, de l’impie plainte de la piété qui faisoit valoir à Dieu même son exactitude &am
les déguiser par la sainteté du sujet, pris dans l’Écriture, & la piété des sentimens de quelques personnages ; cette mal
eme, les guerres qu’elle y entretient. La médisance met obstacle à la piété , en la décriant, & décourage les ames foibles
71 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
n qu’on donne aux enfans dans une piece faite pour enseigner la vraie piété & démasquer la fausse. Quelle école, qui mène
x qu’ils ont trompés ! Pour un flatteur qui emploie l’extérieur de la piété , il en est vingt qui emploient celui du vice. Tar
ux déistes, aux gens sans religion, aux mondains qui se moquent de la piété , & qui débitent une morale si pure, au Dictio
p;c. Peut-on plus indignement abuser & se moquer du langage de la piété , & la rendre plus méprisable, que de la confo
72 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
ssi que s’il y a quelque chose qui porte à l’impureté, qui nuise à la piété , on doit absolument s’en abstenir : Excitatio ad
ans l’affection qu’on y a ; que la gravité chrétienne la modestie, la piété s’y conservent ; qu’on ne se le permette que comm
parce qu’elle flatte l’oreille, amollit le cœur, dissipe l’esprit de piété  : Nec permittendum misceri cantiones, balatas ver
egneri Jésuite, l’homme le plus célèbre de ce siecle en Italie par sa piété , ses talens, ses ouvrages, ouvertement décidé con
73 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
egards sont fixés sur lui ; sa modestie inspire le recœuillement ; sa piété ranime la ferveur. A sa vue, le crime sent des re
ir les portes de l’Éternité : & tous ceux qui contemplent tant de piété , étonnés, ravis, sentent diminuer leurs peines. I
74 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
célèbre, Parte 4. citat. et recommandable par sa doctrine et par sa piété , n’ose point exempter de la même faute, c’est-à-d
e perdre le temps le plus saint, et les jours qui sont consacrés à la piété dans les divertissements mondains, et profanes. H
75 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
e vous y laisserez tout ce qu’un enjouement innocent vous a dicté. La piété véritable ne fut jamais ennemie de la gaieté : el
ur, soyez persuadé que jusqu'au terme de la mienne, j’honorerai votre piété et votre religion ; et j’admirerai vos Ouvrages.
76 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
lésiastiques, & Pourceaugnac, Scapin, Sganarelle ; des Traités de piété , & l’Amphitrion, l’Education des Filles, l’Ec
mmencement & pendant cinquante ans ont toujours été des sujets de piété  : c’étoit même une clause expresse de la fondatio
ditoires de Paris, en présence d’un Archevêque, dont le zèle & la piété ne sont point douteuses ? est-il possible qu’on l
n, de composer un grand & bel ouvrage, plein d’érudition & de piété , pour le combattre. On ne mettra pas au nombre de
Idée absurde dans le portrait d’un grand homme, que son zèle & sa piété firent charger de l’éducation du Dauphin, & m
& dont les erreurs aussi-tôt réparées n’étoient que des excès de piété , les plus opposées à l’irréligion. Le quiétisme s
amp; la fable dans un Evêque, aux dépens de la bienséance & de la piété  ? Ce dévot Orateur, ce grand peintre de la dévoti
euse sous le nom de Tartuffe & sous l’idée d’un revenant, joue la piété & les gens pieux. Il enseigne, il autorise la
77 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
ivant dans le siécle présent avec tempérance, avec justice & avec piété , étant toujours dans l’attente de la béatitude qu
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
sottise des hales. C’est au reste l’idée que présentent les images de piété , chassée des appartemens, & reléguée chez le
; on n’a banni que les images dévotes, on n’est iconoclaste que de la piété , on lui a substitué des images indécentes, Venus,
nnocent des enfans ? Le goût du théâtre a donc fait main basse sur la piété , & a fait monter le vice sur le trône. Les dé
e ; le théâtre a monté le monde sur le ton cinique, surtout contre la piété & les gens pieux. Mais ces images occasionner
époque. Au reste, quelle excuse frivole, on craint le ridicule de la piété & de ses dehors, & pour l’éviter on tombe
excité a imiter leur vertus, à adorer & aimer Dieu, à cultiver la piété . Le Concile l’a si fort à cœur, qu’il charge nomm
79 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
ré, la Scène s’ouvre par des coquetteries, et par de bons mots sur la piété .P. Iacynte y est une des principales Actrices : e
de frayeur, et tout tremblant : c’est ma pensée qu’il y a beaucoup de piété à cela. » Quelle application d’un passage de sain
âces que rendent à Dieu nos Dramatiques ; telle est la nature de leur piété , qu’une passion brutale en est la matière. Ibid.
que Ballion méprise davantage. Les Tragiques de la Grèce ont plus de piété et écrivent plus conformément au système de la Re
pas Apollon, mais ses Ministres seulement. Le même Chœur exhorte à la piété et à la confiance aux Dieux ; et assure un sort f
recommande d’être fidèle à remplir les devoirs de la Religion. Car la piété le rendra plus agréable à Jupiter que tous les au
80 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
ables impertinentes et puériles dont vous faites vos triomphes, et la piété faisait son exercice continuelle. D’où vient donc
81 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
casions, par le mouvement d’un véritable zèle, et par un sentiment de piété . Cela paraît dans l’exemple de David, qui comme i
82 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
XXVII. Une des principales parties de la piété , et un des principaux moyens de la conserver, est
83 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
XXVII. Une des principales parties de la piété , et un des principaux moyens de la conserver, est
84 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
se veuve du Roi de Pologne, & mourut dans des grands sentimens de piété . Il demeura toujours fidele à l’Empéreur dont il
ur. Elle se revêtoit des habits de pénitence pour faire des œuvres de piété , & le lendemain se couvroit des habits les pl
ar ses assiduités & ses caresses, eut à peine perdu le goût de la piété , qu’elle courut au théatre où elle n’alloit jamai
e heure moins indue ; il y a là plus de galanteries que d’exercice de piété . Quand il fut fait prisonnier & conduit au ch
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
tête le fameux Prince Armand de Conti, plus respectable encore par sa piété et par sa science, que par l’éclat de sa haute na
alors si admiré et si honnête : « Elle exprime mieux son amour que sa piété , son inclination est plus éloquente que sa raison
t que l’amour de Chimène fait bien plus d’impression sur elles que sa piété , qu’elles sont plus touchées de la perte qu’elle
les sont aujourd’hui très mauvaises, c’est une vertu et une marque de piété de les mépriser ; on ne doit juger des progrès qu
86 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
Prêtre, un Religieux recommandable par son zéle, sa science & sa piété , Professeur de Théologie dans un ordre aussi Régu
nt défigurée, ne pouvoit plaire à des gens d’esprit, ni par le ton de piété aux libertins ; d’ailleurs dès qu’on vit ce pitoy
stifier. Le théatre a donc toujours eu contre lui la science & la piété . Bossuet, Nicole, le Brun, Rousseau, &c. Il n
nt de la rendre ridicule ? Etoit-ce à la Fontaine à prendre un air de piété & de modestie, dans les tems qu’il donnoit au
e poignard qu’ils avoient préparé, & déclarerent hautement que la piété & le bien public les avoit seuls portés à l’e
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
ire, il veut s’occuper de quelque travail utile, & sur-tout de la piété  ? que trouve-t-il en lui-même ? dissipation, friv
é allant au supplice. Ce seroit blesser le costume, aussi-bien que la piété  ; on ne pourroit faire danser les Payens persécut
e, une femme avancés en âge, ceux qui font une profession déclarée de piété , doivent sentir que ce seroit ajouter le ridicule
lance des supérieurs, la modestie, la mortification, les exercices de piété sont des épines utiles qui défendent cette fleur 
emens, soutenue de tous les secours, de toutes les précautions qu’une piété industrieuse peut ménager. N’êtes-vous pas obligé
88 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
n goût extrême pour l’art dramatique. De tels défenseurs, malgré leur piété reconnue, leurs talens & leurs lumieres, mett
rtager le trône avec son rival. Vainement par une sévère pénitence la piété ravit l’un & l’autre au théatre ; l’empire de
our la beauté du style, & l’emportent sur eux par l’onction de la piété . Le P. Croiset parle souvent du théatre, sur-tout
n acte de religion & de vertu, de s’y préparer par la priere ? La piété porteroit bien plutôt à les éviter qu’à demander
e autorité d’un autre genre, que l’élévation du rang & l’éminente piété ne rendent pas moins respectable, c’est le sentim
89 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
. Que n’avons-nous point à attendre de leur amour pour le bien ? Leur piété une fois éclairée leur permettra-t-elle d’hésiter
90 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
voir combien ce silence est injuste, et combien il est contraire à la piété et aux sentiments que les véritables Chrétiens on
91 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
, honnête et permise. Comme elle a scandalisé toutes les personnes de piété , beaucoup de Prédicateurs n’ont pu s’empêcher de
92 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
ût au Ciel que les barbares ennemis du plus beau des arts, eussent la piété de Polyeucte, la clémence d’Auguste, la vertu de
93 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
se, et même fréquenter les Sacrements : mais n’ayant pas la véritable piété dans le cœur, et ne la pouvant avoir, tandis qu’i
qui est condamné par l’Eglise, toutes les actions qu’ils font par une piété apparente, ne peuvent plaire à Dieu. Il ne se con
éternelles, et pour les biens ineffables dont traitent les Livres de piété . Ce que je viens de dire de l’éloignement de la p
ent entrepris de combattre ouvertement la Religion de nos Pères et la piété de toute l’Eglise, et s’ils avaient dessein de po
94 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
faut se défier du jugement des hommes. En effet, quelle extinction de piété , et quel renversement de raison n’est-elle pas ca
davantage de la fierté orgueilleuse d’une ancienne Romaine, que de la piété et de l’humble courage d’une Vierge Chrétienne, q
dans le danger de n’avoir jamais ni estime ni amour pour la véritable piété . En effet, sous prétexte de ruiner la fausse dévo
parallèle avec Tartuffe. Que si on leur voit faire quelque action de piété et de vertu, on dira que ce fourbe et cet hypocri
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
femmes, est bien éloigné d’avoir du goût pour le ministère et pour la piété . 2.° A plus forte raison un homme est-il irréguli
eligieux qu’il reçoit ! Si les Comédiens ne veulent point avoir de la piété , qu’ils laissent du moins la piété en repos dans
diens ne veulent point avoir de la piété, qu’ils laissent du moins la piété en repos dans son temple, et ne viennent point l’
mpiété, par le mélange des choses saintes avec les plus profanes : la piété des fidèles était encore trop pure, pour n’être p
96 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
éelles ! Ses admirables effets ne durent, que pendant la pièce. Cette piété , cette grandeur d'âme, cette probité, cet héroïsm
de Boissy, intitulée la Nuit d'été). Je sais qu'il est des livres de piété très bons et très autorisés (le Combat spirituel)
ière, des saintes lectures, des bons discours, et de tout exercice de piété , qu'un homme plein des frivolités du théâtre ? Ce
s, aux remords, quel dégoût du bien, quelle vivacité pour le mal ! La piété ne voit que Dieu, attentive à tout, elle réprime
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
servoit autrefois, c’est une horreur décidée de tout ce qui sert à la piété . S. ce prétexte faisoit agir, on devroit bien plu
de la fable. Mais on les garde parce qu’on aime le vice, & que la piété , son ennemie déclarée, est un censeur redoutable.
ses perfections. Voilà le théatre ; il ne peut souffrir l’ombre de la piété . La religion en peinture se fait detester. Il n’a
Eglise, & à l’ame fidelle. Ces idées sont dans tous les livres de piété  ; mais S. Bernardin les renverse, & en fait l
ques, sur-tout perte de la religion & des mœurs. Qu’on cherche la piété au milieu des parures mondaines, elles en sont l’
ttent l’un à l’autre, sicut pila . Cette femme, selon les loix de la piété , ne devroit avoir que des voiles, qui la couvriss
98 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
ient à ces divertissements si contraires à l’honneur de Dieu, et à la piété de son Eglise ; comme si la solennité des Fêtes q
solennités, et des Fêtes des Saints ; car au lieu de s’appliquer à la piété , et d’assister avec ferveur aux divins Offices, i
99 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
ure des offices, et suivre les prédicateurs avec une attention et une piété vraiment exemplaires : le Clergé ne pouvait donc
son roi, et dans les princes de son auguste famille, l’exemple d’une piété salutaire, s’était fait un devoir de seconder, et
100 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
g. 244. Basoche (clercs de la), pag. 106. Beauchateau, comédien, sa piété et sa bienfaisance, pag. 365. Beauvais (processi
es honorés par l’Eglise romaine, et qui ont été comediens, pag. 193 ; piété et bienfaisance de Beauchâteau comédien, pag. 365
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