établie que pour avertir de ce qui est arrivé avant l’ouverture de la
Pièce
. Ce qu’elle était chez les Anciens. Les A
au moment où commence l’action, elles influraient dans le cours de la
Pièce
, y répandraient beaucoup d’intérêt, embrouillerai
té qui le distingue. L’exposition sert à préparer les événemens de la
Pièce
; ainsi quand le genre d’un Drame est de n’en ren
fait beaucoup d’éffet placès dès l’ouverture. Le commencement des
Pièces
ne doit être jamais froid, & particulierement
droit de cet Ouvrage19. Le Nœud. Le nœud ou l’intrigue est la
Pièce
même. On peut le regarder comme une suite de l’ex
gers au sujet principal20 ». Il serait possible pourtant de faire une
Pièce
dont tous les événemens seraient attendus & d
e que le Spectateur craignit à chaque instant de l’en voir déchu. Une
Pièce
de ce genre aurait autant de beautés, & réuni
mple. Les Peuples modernes loin de les imiter, font entrer dans leurs
Pièces
le plus d’intrigue qu’il leur est possible. On vo
ossible. On voit des événemens accumulés souvent sans choix, dans les
Pièces
de Lopès de Véga, Auteur Espagnol, & sur-tout
nt souvent par le massacre des principaux personnages. Le Nœud de nos
Pièces
était autrefois assez simple. Depuis quelques ann
ute l’attention des Poètes qui veulent en par courir la carrière. Ses
Pièces
ont un nœud aussi difficile à former que celui de
incidens qui tiennent en haleine les Spectateurs, & donnent à la
Pièce
une certaine durée. Les Poèmes du nouveau genre d
; par conséquent sans nœud. Mais comme il en faut absolument dans une
Pièce
, ou que si non, elle n’en serait pas une ; éxamin
embrasse le rendent éxcusable de pècher dans quelques-uns. S’il a des
Pièces
sans nœud, ce mot pris à la rigueur du terme, il
par faiblesse ou par ignorance ; mais j’ai observé plus haut que ces
Pièces
dont l’action est un peu relevée ne sont nullemen
heurs imprévus, qui changent la face des choses, amènent la fin de la
Pièce
en paraissant la reculer. C’est tout le contraire
s Poètes ont à faire. Une simple opposition de la part du Héros de la
Pièce
au dessein de sa femme, de sa fille ou de qui que
dans une Scène vuide. Il y a quelquefois deux intrigues dans les
Pièces
du Spectacle moderne. J’observe que l’intrigu
’ils contiennent deux sujets. Si les amours qui forment l’Episode des
Pièces
du nouveau genre n’en doublent point l’action, pa
Opéras, ou Comédies-mêlées d’Ariettes, on en fera tout de suite deux
Pièces
différentes. Critique du Roi & du Fermier
roule que sur leur amour malheureux & content. Je soutiens que la
Pièce
est terminée dès que la belle Jenny se retrouve a
qu’il sera question d’un Roi. Oui, mais jamais le titre n’excuse une
Pièce
. Qu’était-il besoin d’employer tout un Acte à des
tel qu’il devrait être. Je trouve encore d’autres défauts dans la
Pièce
dont il s’agit ; c’est que le titre me fait atten
le ; qu’ils ayent soin que les événemens se rapportent au Héros de la
Pièce
. Vous annoncez, par éxemple, un Bucheron, qu’il n
au Drame pourrait être meilleur. On se rappellera que le Nœud des
Pièces
de notre Spectacle n’est autre chose que deux vol
ui le précède l’annonce sans le faire connaître. On sçait bien qu’une
Pièce
ne peut pas durer toujours ; mais on ignore par q
çu ce qui devait lui arriver. On voit plusieurs fois de suite la même
Pièce
, & l’on sent toujours pour le Héros le même i
subit, qu’il ne trainera point en longueur, qu’il se rapportera à la
Pièce
qu’il termine, & que le Nœud l’amenera nature
de la Tragédie. Il est facile de conçevoir que le dénouement des
Pièces
comiques doit être heureux. Le vice ne doit pourt
is qu’il a raison. Ce qu’il faut observer dans les dénouemens des
Pièces
du nouveau genre. Le dénouement des Pièces du
ans les dénouemens des Pièces du nouveau genre. Le dénouement des
Pièces
du nouveau genre doit venir promptement. Que les
oin sur cette observation d’un grand homme, on ne verrait pas tant de
Pièces
en tout genre dont la fin est défectueuse. Il ser
mmander, que les Vaudevilles ne fussent point détâchés du sujet de la
Pièce
; qu’ils fussent faits avec tant d’art, qu’ils se
server tant que les personnages sont sur la Scène. Il est vrai que la
Pièce
est finie, que le dénouement a terminé tout, &
ns à même de la savoir ; le Devin la donne aux deux Personnages de la
Pièce
, simples Paysans, qui n’auraient pu chanter une C
nt point de fortune, au moins ont ils été souvent dans le cours de la
Pièce
sur le point de se trouver tout à-fait heureux ou
né à sa fin. Marcel le ferreur de mule, demande au commencement de la
Pièce
, sa Cravate & ses bouts de Manche, pour aller
e reculer autant qu’il lui aurait plû. Il était facile de donner à la
Pièce
encore trois Actes. Tous les Dénouemens du no
bit de volonté, que l’obligation où se trouve le Poète de terminer la
Pièce
. Le Maréchal, que je viens de citer, est la preuv
u’on ne verra pas de dénouémens terminés plus promptement dans aucune
Pièce
de nos Théâtres, & après lesquels on dise moi
ités nécessaires au Drame, parce qu’elles doivent être unies dans une
Pièce
de Théâtre. Je me flatte de les mettre plus vivem
enus jusqu’à nous. Mais s’il n’en parle point, c’est que le Chœur des
Pièces
anciennes la suppose absolument. Car serait-il vr
er en tout, où le merveilleux est souvent mis en usage ; une sorte de
Pièce
aussi bisare, dis-je, peut mépriser l’Unité de li
e, chaque fois que la Scène change, qu’on va représenter une nouvelle
Pièce
. La beauté des décorations ne charme que le Peupl
l’espace de quelques minutes qu’il faut d’heures pour la durée de la
Pièce
; encore des jours & des années entières ne s
e force magique est donc supposée alors transporter les Acteurs de la
Pièce
ainsi que les Spectateurs que rien ne peut nature
é de lieu si recommandée, si importante, ne se trouve guères dans les
Pièces
du nouveau Théâtre. Ses Drames d’un Acte sont les
Ecole de la jeunesse, la Fée Urgèle, Tom-Jones ; en un mot toutes ses
Pièces
d’une certaine durée sont défectueuses, en ne ren
e, de ce qu’on craindrait d’ennuyer, si l’on ne soutenait ce genre de
Pièce
par un grand Spectacle. C’est bien peu connaître
dormir, les autres demeurent au Théâtre, où rien n’est interrompu. La
Pièce
ne finit que lorsque les Spectateurs se retirent
bignac, qu’il faudrait que le Poète intelligent rendit l’action de sa
Pièce
ègale au tems qu’on employe à la voir représenter
durée de l’action. En un mot, le nouveau mérite qu’on ajouterait aux
Pièces
de Théâtre, en suivant le conseil que je donne ic
a Comédie. Je sais que je ne passe que deux heures à considérer telle
Pièce
; & vous prétendez me faire croire que j’y em
proposer une nouvelle règle d’unité de tems. Celui de l’action de nos
Pièces
est toujours mal choisi, eu égard aux Spectateurs
Selon moi, cette règle adoptée répandrait de grandes beautés dans les
Pièces
modernes. Le Roi & le Fermier mérite d’être c
cellentes qualités ensemble, dont une seule suffirait pour rendre une
Pièce
parfaite. L’ouverture de la Scène est à six heure
il est six heures, répond son ami Rustaut. Voilà donc le moment de la
Pièce
bien déterminé. La suite n’est pas marquée avec m
au moins) ceux qui balanceraient encore à donner à l’action de leurs
Pièces
la même durée que celle de la représentation. Si
uis à la Comédie. En général, le Poète doit éviter de mettre dans ses
Pièces
des dates d’heures, de jours, de mois & d’ann
mp; qu’elle puisse vivre encore, ainsi que le reste des Acteurs de la
Pièce
. Plus on jouera cette Comédie, & plus cet end
sensé n’apperçoit, il est vrai, dans l’Acteur que le personnage de la
Pièce
; mais comme le plus grand nombre l’emporte toujo
de la représentation. Je défie qu’on puisse me citer une seule de ses
Pièces
, sur-tout en un Acte, ou elle aille jusqu’aux lim
e soit une ; car vous la doublez nécessairement en mettant dans votre
Pièce
deux Acteurs qui partagent l’intérêt. De cette rè
ressentir. Il est ridicule de leur donner tout-à-coup au milieu d’une
Pièce
des sentimens auxquels on ne s’attendait pas, &am
âtre ? Les discours que tient Rodogune, ceux des autres Acteurs de la
Pièce
, & les événemens entiers du Drame, ne se rapp
ailleurs, l’attention que le Spectateur est contraint de donner à une
Pièce
dont les principaux personnages ont des intérêts
ui lui tombera sous la main. Tout le monde sçait que l’intrigue d’une
Pièce
doit toujours se rapporter au principal Acteur. L
Colin, qui sont des personnages subalternes ? Le vrai titre de cette
Pièce
serait plutôt, Les amours de Janette & de Col
l’action principale. Si vous voulez mettre de la galanterie dans vos
Pièces
, rendez votre Héros amoureux ; à la bonne heure ;
ois personnages à qui je m’intéresse. Jenni, Richard & le Roi. La
Pièce
intitulée Les deux chasseurs & la Laitière ré
pauvre Pérrette qui casse son pot au lait. Vous m’avouerez que cette
Pièce
est d’un genre tout-à-fait nouveau. Les Anciens n
articuliérement le fort de l’intrigue ; le prémier est le Héros de la
Pièce
, comme de juste ; le second, la belle Sophie. Mon
cette peine : & voulant donner des règles pour la composition des
Pièces
de notre Opéra, je dois mettre le moins qu’il me
âtres en un mot, (presque*) comme ceux de la Grèce & de Rome. Les
Pièces
dans les deux autres genres ne représentant que l
qu’un Sallon eût au plus deux portes ; je voudrais même que dans les
Pièces
à composer, où le lieu ne prêtera jamais, & s
ne s’échapperait pas ainsi, sans être vu, d’un Sallon ou telle autre
pièce
d’un véritable Appartement : ce défaut ne résulte
publique, l’espace retranché donnerait le moyen d’établir une ou deux
pièces
d’un appartement, sur la Scène, en ne laissant de
teraient de cette disposition, pour mettre plus de naturel dans leurs
Pièces
, en mille circonstances où l’inconvenance & m
e la pare, l’ennoblit : soutenir qu’un Théâtre où l’on joue de bonnes
Pièces
n’a besoin ni de Décorations, ni de Danses, ni de
osition de la Scène plus parfaite encore pourrait avoir lieu dans les
Pièces
à composer, & même dans quelques-unes de nos
ajesté d’un Théâtre digne de la Nation ! Ce que je propose pour cette
Pièce
, pourrait s’exécuter dans toutes celles où le suj
muette, de quelques minutes, mais terrible, sans changer un mot à la
Pièce
de Racine, porterait l’épouvante au fond de tous
hose qui pourrait y être médiocre, serait la Poésie, si d’ailleurs la
Pièce
était spectaculeuse, la Musique belle, les Décora
rrait, de toutes les places le Spectacle en entier. TITRE SECOND.
Pièces
. L’imitation des mœurs est le but de l’Action th
L’imitation des mœurs est le but de l’Action théâtrale ; dès qu’une
Pièce
représente exactement ce qui se passe & de la
conseils du Méchant, à perdre une Maitresse qu’il aime. Dans toute la
Pièce
, on reconnaît un Auteur d’une appercevance exquis
l équivaut à l’impunité : au lieu que dans la catastrophe d’une autre
Pièce
de M. de Voltaire, la perte de Zaïre fidelle, ne
l y soit honteux. D’après cette règle, que doit-on penser de quelques
Pièces
comiques où le vice est quasi peins en beau, ou b
r, pour le vice qu’ils entreprennent de combattre. Il y a beaucoup de
Pièces
, qui ne sont recommandables que par l’intrigue ;
le genre où la Comédie n’est qu’un joli Roman dialogué, telle est la
Pièce
intitulée Amour-pour-Amour, Zénéïde, l’Oracle, le
percherie, & quelques autres. Il est donc nécessaire que dans les
Pièces
à composer imitatives de la vie commune ; l’honnê
un mari benêt & ridicule : ] mais il est nécessaire aussi que ces
Pièces
montrent la source du desordre de l’épouse ou des
ours qui leur sont joués ; que les fourberies soient le comique de la
Pièce
, qu’elles excitent le rire, dans le moment où ell
èles, & qu’elles condannent les mœurs du plus grand nombre de ses
Pièces
. Son Misanthrope, si sensément critiqué par monsi
mais le Glorieux, le Préjugé plaisent & satisfont. Dans ces deux
Pièces
, on ne voit presque rien qui ne puisse servir de
icieux y est corrigé, non par un plus vicieux que lui, comme dans les
Pièces
de Molière, mais par un homme de bien, une femme
, il y aurait encore beaucoup de choses à desirer dans nos meilleures
Pièces
. Après la vraisemblance de Décoration, qui n’est
dans l’action ou le jeu, qu’on peut regarder comme l’extérieur de la
Pièce
. Le Jeu, le Geste, toutes les Actions que les Mod
cette attention sage, que les Auteurs pourront réussir à purger leurs
Pièces
des inconvéniens de l’Actricisme. Il doivent enco
ont fait du monologue un usage ridicule : Montfleury, dans une de ses
Pièces
(le Gentilhomme de Beauce) régale le Spectateur d
ait à souhaiter, pour la perfection de l’art dramatique, que dans les
Pièces
nouvelles, on n’en introduisît que de quelques mo
te ; le Drame doit peindre vrai, lorsqu’il est sérieux : si c’est une
Pièce
bouffonne, où les invraisemblances sont même une
ans les Tragédies de monsieur de Voltaire, & dans quelques autres
Pièces
nouvelles ; la vraisemblance de position y a beau
raisemblances, lorsque son jeu doit être caché ; c’est la faute de la
Pièce
, qu’il ne peut corriger de lui-même : on est choq
moyen naturel, toutes les invraisemblances de position des anciennes
Pièces
se trouveraient corrigées, & les Auteurs des
on, de geste & de discours1. Ainsi l’on retranchera des anciennes
Pièces
laissées au Théâtre, toute action d’improbité ou
r à ces trois sortes de décences ; je les prendrai dans les premières
Pièces
qui s’offriront à ma mémoire. Dans l’Ecole-des-Ma
bel exemple ! est-il étonnant que notre Religion desaprouve de telles
Pièces
? Dans l’Usurier-Gentilhomme, un Spadassin nous d
l’idée nondécente exclusivement à l’autre ; il arrive par-là, qu’une
Pièce
en apparence fort sagement écrite, très châtiée,
se à la représentation. Il serait encore à desirer, qu’on ôtât de nos
Pièces
actuelles, ces tableaux d’une fille qui lute cont
xpression n’est malheureusement que trop ordinaire dans nos anciennes
Pièces
les plus estimées : il faut absolument l’en banni
vrages tous les mots grossiers ; on n’entend plus, dans les nouvelles
Pièces
, ces incongruités trop familières aux Dancourt, a
siasme avec lequel on a suivi le Siége-de-Calais doit les animer : la
Pièce
n’est pas un chef-d’œuvre ; mais l’amour du Pays
treize Classes différentes : ¶ La première fera composée des grandes
Pièces
de caractère, telles que le Misanthrope, le Tartu
es le vice se trouve repris sérieusement, & par le ridicule : des
Pièces
d’Instruction, comme les Fils - Ingrats, Ésope -
des-Maris, la Mère-Coquette, le Grondeur, &c. ¶ La troisième, des
Pièces
où le ridicule seul est mis en usage ; telles son
romanie, &c. ¶ Dans la quatrième Classe seront rangées toutes les
Pièces
sérieuses, comme celles de Lachauffée, le Père-de
le-savoir, la Pupille, &c. ¶ Nous assignerons à la cinquième, les
Pièces
demi-sérieuses, telles que les Dehors-trompeurs,
e Français-à-Londres, &c. ¶ La sixième Classe, sera de toutes les
Pièces
du jour, où l’on corrige le ridicule courant : te
récieuses-Ridicules, le Chevalier-à-la-Mode, &c. que je nommerai,
Pièces
surannées ; & de nos jours, la Matinée-à-la-M
uet, Mélanide, Alcibiade, le Consentement-forcé, &c. ¶ Toutes les
Pièces
de Féerie, comme l’Oracle, Amour-pour-Amour, Zéné
cin-malgré-lui, la Dame-Invisible, l’Avocat-Patelin, &c. dans les
Pièces
de simple amusement, comme le Dépit-amoureux, l’É
yant, le Cocher-supposé, &c. ¶ La douzième Classe sera formée des
Pièces
purement d’intrigue, comme l’Amphitrion, les Méne
s, &c. ¶ La treizième & dernière Classe embrassera toutes les
Pièces
trop libres & celles où règne l’improbité ; t
e-Capitaine, les Trois-Cousines, la Coupe-enchantée, & toutes les
Pièces
dans ce genre scandaleux. Ces treize sortes de ge
mière espèce de Comédie est ordinairement excellente ; nous avons des
Pièces
, dans ce genre, supérieures à tout ce qu’ont prod
ème est peut-être la plus agréable espèce de Comédie. La sixième, des
Pièces
du jour, peut avoir une très-grande utilité ; mai
xcellens. La neuvième offre une agréable variété ; on peut mettre les
Pièces
de ce genre dans la bouche des nouveaux Acteurs,
s de mots, ou de celle de choses. Les Auteurs qui réussiront dans les
Pièces
de la première Classe, seront honorés d’une couro
proportionnée au degré de mérite, & & sur-tout au genre de la
Pièce
. Les distinctions cesseront pour les trois derniè
ositions n’auront pas les licences des anciens Drames. Le genre de la
Pièce
ne sera jugé que par le Public, après cinq Représ
teur ne pourra être demandé & couronné, qu’après la huitième. Les
Pièces
seront examinées, avant que les Rôles en soient d
; ce n’est qu’à la quatrième qu’il sera permis au Public de juger la
Pièce
tombée, & d’empêcher de l’achever : en effet,
doute a son mérite : cependant elle est trop inférieure à nos bonnes
Pièces
, pour que nous devions ou l’envier, ou même desir
ar les précautions, que l’on détaille au Titre suivant2. Art. V.
Pièces
de rebut des deux Théâtres. Les Pièces tant des
Titre suivant2. Art. V. Pièces de rebut des deux Théâtres. Les
Pièces
tant des Français que des Italiens, qui ne seront
chefs d’œuvres de Corneille, de Racine, de Crébillon ; sur les belles
Pièces
de Molière, de Regnard, de Destouches, de Lachaus
iberté de représenter durant le cours de l’année, telles & telles
Pièces
de rebut. La Parodie [Q] [Q] leur serait aussi dé
qu’afin que tout le monde fût content. Art. VI. Assortiment des
Pièces
. Pour qu’une Pièce tragique ou comique fît une i
monde fût content. Art. VI. Assortiment des Pièces. Pour qu’une
Pièce
tragique ou comique fît une impression utile, aut
onde, il faudrait, sans doute qu’elle fût unique. Les Anglais ont des
Pièces
assez longues pour remplir en entier le tems que
e veut de la diversité, elle pourrait ne pas s’accommoder d’une seule
Pièce
; une action trop compliquée fatiguerait ces Syba
desirs. Il serait néanmoins possible de suppléer ce qui manque à nos
Pièces
, d’une manière aussi avantageuse qu’agréable &
aussi avantageuse qu’agréable & variée : par exemple, que chaque
Pièces
eût une espèce de Prologue en Ballet, dans lequel
sage présent. Il faudrait du moins transposer, & donner la Petite
Pièce
d’abord ; qu’elle eût avec la Grande, au moins un
p; de plus, la grossièreté : l’avantage est pour nous. [L’Article des
Pièces
Nouvelles se trouve sous le Titre III.] TITRE T
on, à perler des cadences, on ferme les yeux sur tout cela ; mais une
Pièce
de déclamation doit avoir la vérité des mœurs, so
Direction, les Auteurs & les Acteurs admis à juger les nouvelles
Pièces
, ne reçoivent que celles où l’on verra le degré d
olument ; s’il les laisse à l’Acteur, il n’a fait que la moitié de sa
Pièce
. Les modelemens auront presque les mêmes qualités
p; pour aller de l’une à l’autre, on traversera l’arrière-scène : les
Pièces
d’Exercice n’auront rien de libre, ou même de tro
aîtront du talent, pourraient y faire les rôles de Vieillards que les
Pièces
exigeront : en un mot, on ne négligera rien, pour
ra achevée. Chaque Garson & chaque Fille, ne joueront que dans la
Pièce
pour laquelle on leur aura reconnu plus de talens
rte que le Public ne verra plus un Tyran de Tragédie, Paysan dans une
Pièce
bouffonne ; Palmyre & son frère expirans, il
s doivent, comme eux, ne jouer que rarement ; l’étude des différentes
Pièces
de Théâtre ne pourrait que leur rendre impossible
pourra que leur être très-avantageuse dans le cours de leur vie. Les
Pièces
seront variées autant qu’on le voudra*, le grand
approuveront, ou n’improuveront, qu’à la fin de chaque Acte, ou de la
Pièce
entière, si elle est dans le nouveau genre propos
uraient mérité les suffrages de l’Assemblée. Art. V. Acteurs des
Pièces
Nouvelles. Comme, dans le nombre des Acteurs-Cit
les autres, on fera choix de ces Coryphées pour la représentation des
Pièces
nouvelles. Les Auteurs ne pourront offrir que des
précient les Comédies de Regnard, &c. ni ces fines équivoques des
Pièces
plus modernes ; encore moins des Actions libres :
respectant les mœurs, il sera représenté. L’admission ou le refus des
Pièces
nouvelles seront décidés par un Conseil composé d
bien y inviter. Il ne sera rien innové dans la manière de donner les
Pièces
; c’est-à-dire, qu’une fois reçues, elles seront
e nouveaux admis, les mieux disposés à les rendre avec succès. Aucune
Pièce
nouvelle ne pourra desormais être représentée en
la suite, on ne parlera qu’en prose ; les vers étant un abus dans des
Pièces
où l’on doit prendre le ton ordinaire de la conve
rtait : mais tout cela avait peu de naturel. On pourrait composer des
Pièces
d’un genre particulier, qui seront appelées Coméd
Décorations les plus convenables. Il serait à desirer que jamais les
Pièces
qui se succèdent n’eussent la même Décoration : c
nécessaire pour cela d’amonceler autant de Décorations qu’on aura de
Pièces
; mais il faudrait seulement que les parties de t
er, ou qu’on les plaçât sur celui de notre Opéra. La Décoration d’une
Pièce
lyrique, qui représenterait un Temple, un Palais,
On pourrait même décider, d’après les Décorations d’un Opéra, quelles
Pièces
tragiques l’on donnerait pendant sa durée ; la Tr
& finit par tracer un long sillon de lumière qui éclaire toute la
Pièce
. Je le répète, ce jeu est beau, comme les traits
e toute la Pièce. Je le répète, ce jeu est beau, comme les traits des
Pièces
de Corneille sont admirables ; mais il faut l’aba
dans les Rôles de femmes mariées absolument serieux*, & dans les
Pièces
nouvelles. On préparera de loin quelques-unes de
s-unes de ces excellentes Actrices, aux Rôles de mères, qui, dans les
Pièces
du nouveau genre, auront une toute autre importan
amp; de Mères, soit dans la Tragédie, soit dans la Comédie, & les
Pièces
à Ariettes.] Art. XI. Danseurs. Parmi les Ex
es maisons, on recevait des Mimes, qui les exécutaient, en jouant des
Pièces
infâmes : est-il étonnant, que la Religion Chréti
er par les Danseurs, des Pyrrhiques, qui traceront une exquisse de la
Pièce
. Nos Danseurs Citoyens & nos Danseuses, seron
paraîtra dans un degré de vraisemblance & de convenance avec les
Pièces
, qui servira de modèle pour nos Tragédies. C’est-
s jours de Tragédie, on donnera sur les Théâtres Comiques, une de nos
Pièces
en trois Actes, une de nos petites Comédies en un
tes, une de nos petites Comédies en un Acte, qui seront suivies d’une
Pièce
mêlée d’Ariettes, ou d’un Opéra-comique en Vaudev
ique en Vaudevilles. Les Mardi, Jeudi, Vendredi, ce seront de grandes
Pièces
que l’on jouera, précédées des Danses dont il est
rs un Opéra-comique, ou bien une Comédie-Ariette, suivie d’une grande
Pièce
. Les deux Théâtres Comiques de la Capitale exécut
éâtres Comiques de la Capitale exécuteront dans la semaine, les mêmes
Pièces
, mais à des jours différens : & comme les Act
ire jouer la veille de leur union : le Public en sera instruit par la
Pièce
, qui, comme le porte l’ Art. v de ce Titre, ser
tation, que tous les Acteurs seront réunis : mais les Répétitions des
Pièces
nouvelles se feront par les Acteurs & les Act
res. Plus de hardiesse dans l’imitation aurait assuré le succès de la
Pièce
. Le signe du doigt plusieurs fois répété, que fai
plusieurs fois répété, que fait à son fils l’ombre d’Hamlet, dans la
Pièce
anglaise, avant de prononcer un seul mot, son sil
formaient un concours d’applaudissemens harmoniques, qu’à la fin des
Pièces
; ils n’intérompaient jamais la représentation, J
*. J’appèle Modelemens, les enseignemens que l’Auteur insère dans sa
Pièce
, pour en déterminer la pantomime, les silences, l
e ; le second fait tout le contraire. 2. Les Anglais ont imité cette
Pièce
dans la petite Comédie intitulée : The Deuce is i
ume du Nouveau Théâtre Anglais, par madame Riccoboni, contenant trois
Pièces
, la Fausse-délicatesse, la Femme-jalouse, & l
a Femme-jalouse, on ne peut se lasser de la relire : quel effet cette
Pièce
n’aurait-elle pas, si la Représentation l’animait
clure, qu’il est des Romans tendres qu’on lit avec utilité, & des
Pièces
de Théâtre très-passionnées qu’on ne verra pas sa
ens quelquefois dire, que le Théâtre Français n’a pas une quantité de
Pièces
proportionnée, sur-tout de celles en un Acte, pou
estre entier, en ne suivant que le Répertoire. J’y trouve 116 Petites
Pièces
en un Acte ; 66 en trois Actes : or, si vous ôtez
: reste 132 jours environ par semestre, pour lesquels nous avons 182
Pièces
: retranchez les plus mauvaises, vous aurez encor
ra diversifier toute l’année. Ce dernier Théâtre est possesseur de 40
Pièces
de Déclamation en 3 Actes, de 43 en 1 Acte ; de 4
ues, dont douze au plus pourraient être soufferts : c’est environ 150
Pièces
qu’on peut joindre aux 182 dont j’ai parlé. [On c
? Je voudrais qu’une Musique, gaie, pathetique, ou terrible, selon la
Pièce
, ébranlât d’avance l’âme des Spectateurs. [Les Da
des attitudes agréables.] Quelle préparation ne serait-ce pas pour la
Pièce
, qu’une Danse qui en dessinerait le sujet ? L’esq
donnée, n’ôterait pas le plaisir de la surprise lorsqu’on verrait la
Pièce
; elle ne ferait au contraire qu’exciter une curi
aire longtemps. *. Il serait sur-tout avantageux pour les nouvelles
Pièces
, que les Spectateurs n’eussent pas ce repos, dont
rien, ce n’est qu’une chanson. En vérité, les Violons parodiaient la
Pièce
. Cependant comme le plaisir trop continu cesserai
ntrastes, & qui tiennent au Drame par un fil caché. *. Dans les
Pièces
à composer, on évitera de faire dormir debout les
ttendrissement qu’on sent en soi-même, & qui se prolonge après la
Pièce
, annoncent-ils une disposition bien prochaine à s
» Plût à Dieu que cela fût ! mais il n’en est rien ; & la petite
Pièce
y met bon ordre. En sortant du Spectacle, on ne s
s. Le monstre Caligula fut assassiné en assistant à une répétition de
Pièce
par ces jeunes gens. 1. Revoyez la Note [A]. La
ens actuels donnent ordinairement, d’une Rentrée à l’autre, les mêmes
Pièces
, qui s’éloignent, se croisent, & reviennent,
s, au Misanthrope, dont on m’a rassasié. Que dirais-je de ces petites
Pièces
de remplissage qu’on revoit sans cesse ? Et pourt
profession, qui ne peuvent ni ne veulent apprendre un grand nombre de
Pièces
. Il vaudra mieux qu’on se rende moins difficile,
se rende moins difficile, au nouveau Théâtre, pour l’acceptation des
Pièces
nouvelles : afin de varier davantage, on rebutera
, on rendra le Public juge de leur travail : d’après sa décision, les
Pièces
resteront au Théâtre, ou bien elles en seront ban
comme vous permettriez qu’on le fit aux entr’actes & à la fin des
Pièces
? Grave raisonneur, je n’ai qu’un mot à répondre
s des choses faites ». Monsieur Rousseau paraît aussi desirer que nos
Pièces
soient moins admirables & plus touchantes : i
eur contre notre siècle ; mais il est certain que l’esprit dépare une
Pièce
qui doit être touchante ou terrible, & j’ai t
en foule au petit Théâtre, où des Enfans [N] [N] jouent des idées de
Pièces
, & n’applaudit-il pas à leur mauvais jeu ; c’
par le nombre de Représentations, & par les Reprises. Les petites
Pièces
de la première Classe obtiendront le douzième, &a
atrième. [Le taux actuel des Parts d’Auteur, est le neuvième pour les
Pièces
en V Actes, & le dix-huitième pour celles en
esse que le service présent, c’est la perdre : lui faire exécuter des
Pièces
libres, serait un crime digne de toute la sévérit
ette utilité, il est nécessaire que le Néomime puisse faire jouer les
Pièces
Tragiques, Comiques, & des Opéras, mais toujo
de l’Ambigu fût, par exemple, un rapproché, intelligemment fait d’une
Pièce
du Théâtre Français, où, en conservant les plus b
plus beaux vers, les situations les plus intéressantes, on réduise la
Pièce
à la longueur d’un seul Acte ; que le second fût
réduise la Pièce à la longueur d’un seul Acte ; que le second fût une
Pièce
en un Acte (ou si elle était en plusieurs, réduit
ue la Pantomime simple & dansante précédât & suivît ces trois
Pièces
. Par ce moyen, les jeunes Elèves s’accoutumeraien
bonne heure au vrai genre d’imitation, & s’exerceraient dans les
Pièces
même où ils seraient destinés à jouer par la suit
ujets exercés dans son genre, soit pour jouer instantanément dans les
Pièces
où ils auraient des rôles d’enfans à remplir, soi
sent pour le Public : Qu’on abandonne tout-à-fait le mauvais genre de
Pièces
, adopté, faute de pouvoir mieux par le Néomime so
messéante dans la bouche des Enfans-acteurs, qu’ils jouent de petites
Pièces
plus proportionnées à leur âge ; par exemple, que
Billets, lorsque les premiers Acteurs daignent jouer dans les bonnes
Pièces
. 3. Ceux que la proximité, le goût d’un Actricism
s. Je concluerai donc en disant, que loin d’interdire au Néomime les
Pièces
suivies & intriguées, & de le laisser sou
il faudrait envisager l’avenir pour ces jeunes Elèves, & dans les
Pièces
, respecter scrupuleusement leur innocence. Voici
destiné aux rôles de Pierrot : 11ans. Évrard, les Vieilles, dans les
Pièces
& les Ballets……13 ans Bordier, les Crispin
e, fait parler Polichinel, dans les Scènes Automatiques. Auteurs des
Pièces
actuelles. M.Mussot-Arnould, a donné les trois p
des Pièces actuelles. M.Mussot-Arnould, a donné les trois premières
Pièces
, le Testament-de-Polichinel, le Retour-de-Polichi
té. M.Pleinchesne a donné la Guinguette, les Étrennes-de-Polichinel :
Pièces
amusantes, mais où l’on ne voudrait pas d’équivoq
CHAPITRE V. Des
Pièces
tirées de l’Ecriture sainte. Ces Pièces mérite
CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. Ces
Pièces
méritent une attention particulière, ce livre div
igne d’un Chrétien, son Athalie, la plus belle et la plus honnête des
pièces
de théâtre, seule capable de réconcilier le théât
n détourne à un sens profane quelque mot de l’Ecriture, c’est ici une
pièce
entière, où de propos délibéré, avec le plus d’ar
anne, à la fille de Jephté, une maîtresse à Joseph, etc., et dans les
pièces
où il y a des crimes véritables, comme Dina, Sams
nt pu réussir, il obtint du moins qu’on n’y représenterait jamais des
pièces
tirées de l’Ecriture. C’était toujours un mal de
oit que c’est un moindre mal de laisser représenter aux Comédiens des
pièces
profanes et galantes, que des pièces tirées des l
er représenter aux Comédiens des pièces profanes et galantes, que des
pièces
tirées des livres saints. Le Parlement de Paris a
u’il s’opposa à la réception des Confrères et à la représentation des
pièces
, quand, sous le règne de François I. on voulait l
comme on y trouvera Euripide et Sophocle. Voilà donc le fruit de ces
pièces
, elles achèvent de perdre la religion. N’avez-vou
, et abiit, et statim oblitus est qualis fuerit. » Non seulement ces
pièces
avilissent la majesté de l’Ecriture, il est encor
es nuages sur la vérité : Adulterare verbum Dei. Parcourez toutes ces
pièces
, aucune qui ne la défigure. Racine est celui qui
eu garde, quoique plus tendre, de donner de la galanterie à ses deux
pièces
, et de mériter la juste censure de Boileau contre
r laquelle on doit avoir un respect singulier. Aussi a-t-on vu peu de
pièces
tirées de l’Ecriture, qui aient réussi. » Athalie
d’œuvre, et que l’Ecriture y est respectée. Autre inconvénient de ces
pièces
. Il y faudra quelquefois faire intervenir la Divi
e-t-on plus de religion ? Au reste, combats-je ici des fantômes ? Les
pièces
du sacrifice d’Abraham, de Job, Adam et Eve, etc.
rnement à tout le monde ? Mais ce serait trop d’indulgence ; dans ces
pièces
, comme dans les autres, l’auteur, l’acteur et le
traite et la plus austère pénitence. Cette sainte veuve n’est dans la
pièce
qu’une coquette qui se pare avec affectation, qui
la présence d’un amant qui ne ferait plutôt que la déshonorer. Cette
pièce
, quoique très médiocre, eut d’abord quelque succè
eaucoup d’ouvrages. On crut éluder la condamnation du théâtre par une
pièce
pieuse, et l’Abbé Boyer dans sa préface se vante
Mais ce premier feu étant passé, on rendit justice à l’Auteur et à la
pièce
, en les oubliant tout à fait. Toutes les autres p
’Auteur et à la pièce, en les oubliant tout à fait. Toutes les autres
pièces
soi-disant pieuses n’ont pas poussé à ce degré la
texte sacré, sans y ajouter aucun ornement. Il est vrai que c’est la
pièce
la plus exactement conforme à l’Ecriture. Voici q
ent conforme à l’Ecriture. Voici quelques anecdotes sur ces sortes de
pièces
qui justifient ce que je dis. Le Jonathas de l’Ab
nt succès semblait lui garantir l’admiration de la ville. Il livra sa
pièce
à l’impression et aux Comédiens ; elle y trouva s
édiens ; elle y trouva son écueil. Le public n’est pas courtisan : la
pièce
parut froide, la texture commune, la versificatio
t le Roi. Le public y applaudit, quand il fut livré au théâtre. Cette
pièce
est belle et intéressante, mais l’Ecriture y est
il assure qu’il n’a mis qu’en tremblant sur le théâtre de l’Opéra une
pièce
tirée de la Bible. C’est aussi la première et la
les matins, et parcourait le soir les spectacles. Sur plus de trente
pièces
qu’il a composées pour l’opéra, l’opéra comique o
qu’il fait jouer, pour tenter ce Saint, à la Princesse Héroïne de la
pièce
, suffisait pour la faire mépriser. Pour une parei
L. 8. Ch. 1.) que deux Auteurs tragiques ayant voulu adapter à leurs
pièces
quelque sujet tiré de l’Ecriture sainte, ils en f
é de religion, et tâche d’endormir le zèle qui le combat, par quelque
pièce
pieuse ; il y réussit en partie, et séduit toujou
me de Maintenon, rapporte quelques anecdotes singulières sur les deux
pièces
de théâtre les plus pieuses qui aient jamais paru
Rectos decet collaudatio. » Voltaire, qui déprécie mal à propos cette
pièce
, et Racine le fils, qui la loue beaucoup, donnent
eut d’abord le même sort, dit la Baumelle, par la même raison. Cette
pièce
fut défigurée par une Josabel couverte de rouge.
mort du Roi, apprit avec surprise que le théâtre s’était emparé de la
pièce
d’Athalie, et que le Cardinal de Noailles, Archev
ce que le public, qui l’admire avec raison, y apporte de l’argent. La
pièce
s’est soutenue, malgré les taches qu’y répandent
âtre public, quoique fréquent dans les spectacles des collèges et les
pièces
innocentes des couvents, où l’on emploie quelquef
Ecriture sur le théâtre de Hollande. Il est vrai qu’en permettant les
pièces
ordinaires, s’ils ne blessent pas la majesté de l
ssipe. » Ceux qui se servent du prétexte de la piété prétendue de ces
pièces
pour la justification du spectacle, sont-ils plus
fants d’Harpagon, il semble que je devais en conséquence placer cette
Pièce
dans la classe des Comédies que je rejette. Cepen
indiqué ailleurs14 les sources où Molière a puisé pour construire sa
Pièce
, et je n’ai pas craint d’avancer dans l’examen de
ple, et pour décharger Elise du blâme qu’elle mérite pendant toute la
Pièce
, cette première Scène devrait être tournée tout d
en tout : le reste de la Scène fera les expositions nécessaires à la
Pièce
, et les autres Scènes suivront le plan de la prem
ccupé autant qu’il l’aurait dû, puisque le principal personnage de sa
Pièce
est insoutenable de ce côté-là, et suffirait seul
est de prêter son secours à sa Maîtresse pour une si mauvaise fin, la
Pièce
serait instructive. On y verrait dans Crémante et
leur rendre. Sans cette correction je n’hésiterais pas à mettre cette
Pièce
au rang de celles qui doivent être rejetées, parc
r. LES PLAIDEURS, La Comédie des Plaideurs de M. Racine, est la
Pièce
la plus singulière que j’ai trouvée dans tous les
ans la Comédie des Plaideurs. Malheureusement il y a un amour dans la
Pièce
, et cet amour est traité d’une façon qui le rend
s gens. Il faut donc corriger si l’on peut cet amour, et sans cela la
Pièce
des Plaideurs, quelque charmante qu’elle soit d’a
; le Poète entreprend de corriger un défaut qui, selon le titre de sa
Pièce
, paraît particulier à une Province, et par cette
is à l’intention du Poète, pourvu qu’on ne touche point au fond de la
Pièce
, qui après ces légers changements me paraît très
du Théâtre de la Réformation. LE COCU IMAGINAIRE, Cette petite
Pièce
est un des bons morceaux du Théâtre de Molière pa
, et particulièrement dans la deuxieme et la dix-septième Scène de la
Pièce
; l’une contient le détail que la Servante fait s
deux endroits il y a nombre d’autres expressions dans le cours de la
Pièce
qui sont choquantes, et qu’on n’oserait pas écrir
retranche, ou du moins qu’on corrige ces endroits, et pour lors cette
Pièce
serait très bonne pour le nouveau Théâtre : elle
LE MISANTHROPE de Molière. Suivant mon système j’approuve la
Pièce
du Misanthrope : j’y trouve deux vices fortement
queries de ses amis : il a voulu que les caractères épisodiques de sa
Pièce
ne continssent pas moins d’instruction que le car
instructive. Le Misanthrope dont nous venons de parler, n’est pas une
Pièce
où cette passion paraisse avec les défauts contre
avis, des plus instructives : il ne s’agit que d’amour dans toute la
Pièce
, mais on n’y trouve aucune de ces Scènes de tendr
on mariage avec le Chevalier : j’en ai tremblé pour elle en lisant la
Pièce
; enfin on peut nommer l’amour d’Angélique plutôt
telle que le vicieux la mérite. Pour peu que l’on réfléchisse sur la
Pièce
du Chevalier joueur, on trouvera que la punition
aussi juste que nécessaire. Molière dans le plus grand nombre de ses
Pièces
a été imitateur, il n’a inventé que la moindre pa
ont pas assez correctes : et de là vient qu’il nous a donné plusieurs
Pièces
où les bonnes mœurs ne sont pas toujours régulièr
respectant les égards de la Société civile, et en ne donnant que des
Pièces
utiles pour la correction des mœurs. Dans la suit
ction du génie de Molière uniquement : et il me paraît que dans cette
Pièce
il n’y a rien qui puisse être exclu du Théâtre de
de Caractère ; cet homme ne se dément jamais, et dans le cours de la
Pièce
toutes les fois qu’on l’excite à parler avec vigu
EUSES Ridicules, La Préface que Molière a mise à la tête de cette
Pièce
m’a toujours surpris : ce n’est pas que je soupço
me donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa
Pièce
et que la politique le faisait parler ainsi, du m
un original qui devrait servir de modèle à quiconque veut écrire des
Pièces
dans ce goût. Malheureusement les Poètes ont pris
e, et qui cependant réussit quelquefois, parce qu’ordinairement leurs
Pièces
sont pleines de traits de médisance sous le nom d
ependant afin de faire connaître précisement ce que je pense de cette
Pièce
par rapport au Théâtre de la Réforme, je ferai un
uve pas une seule Scène de femmes ; et quoi qu’Eraste, le héros de la
Pièce
, soit amoureux d’Orphise, et la recherche en mari
t, à Madame de Maintenon qu’il ne convenait pas de jouer à S. Cyr des
pièces
de théâtre, elle répondait que la plupart des Com
du cloître, ne se donnent la comédie. Ce ne sont communément que des
pièces
pieuses. Outre celles qui sont imprimées, et que
mis S. François de Sales et la B. Mère de Chantal. Il y en a même une
pièce
imprimée, assez bonne, composée par une Religieus
. Madame de Chantal, dans ses réponses, parle en deux endroits de ces
pièces
sous le nom d’histoires, pour ne pas employer le
ement bien fondé des gens de bien pour la comédie, ne retombe sur ces
pièces
pieuses, toutes différentes qu’elles sont de cell
’il y ait eu dans l’Eglise, faisait représenter dans ses couvents des
pièces
de théâtre dans la plus grande ferveur de la réfo
avoir contre la comédie, je ne voudrais pas interdire cette espèce de
pièce
, et je ne crains pas que les Comédiens abusent de
. Mais je ne saurais pardonner à certains Collèges de représenter des
pièces
de théâtre dans l’Eglise, après en avoir tiré le
4. n. 286.), croit qu’il est permis aux Religieux de représenter des
pièces
de théâtre, prises de la vie des Saints ou de que
qu’une plaisanterie. Et dans le fond il est vrai que dans toutes les
pièces
monastiques les vers, les acteurs, les décoration
ut-on de bons Arlequins, Que l’on vienne aux…. » Mais de toutes ces
pièces
de Communauté, mal à propos voudrait-on en conclu
clure la justification du théâtre public, lors même qu’on y donne des
pièces
pieuses, ni même encore l’apologie des pièces de
même qu’on y donne des pièces pieuses, ni même encore l’apologie des
pièces
de Collège, qui, quoique moins dangereuses que ce
elleurs, sauteurs ou joueurs de gobelet, qui ne représentaient aucune
pièce
; qu’on n’y en joua que longtemps après sa mort,
Mercure et les autres feuilles périodiques, rapportent avec soin les
pièces
, les parodies, les compliments qu’on y débite, au
ançais et ceux de la foire S. Germain, sur la représentation de leurs
pièces
. Les premiers prétendaient qu’il n’était pas perm
ifiants, jouent quelquefois entre eux seuls, et fort secrètement, des
pièces
de théâtre sur des sujets de piété, et louent pou
perdre, bien du mal à craindre, et nul bien à espérer, quand même ces
pièces
seraient sur des sujets de piété : Quæ spectacula
es exerçaient, représentaient, composaient à loisir et in promptu les
pièces
les plus comiques, soit imprimées, soit de leur f
ient rien que de régulier. On ne représentait au moulin d’Issy aucune
pièce
qui n’eût été vue, corrigée et approuvée par le S
es, n’étaient pour cela dispensés d’aucun exercice du Séminaire. Ces
pièces
mutilées, ces acteurs si bizarrement vêtus, ce mé
stères de la religion, ils dressèrent des théâtres et composèrent des
pièces
sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ e
êtres on donnait ce divertissement à leur Cour, on y représentait des
pièces
dramatiques dans le goût du pays, apparemment for
où on les appelle, et se louent à qui en veut : ils ont une liste des
pièces
qu’ils savent, qu’ils présentent au maître de la
venir pendant le repas une de ces troupes ; on présenta la liste des
pièces
au P. Missionnaire, qui refusa de choisir, disant
Chine du P. du Halde sur le théâtre Chinois, où il rapporte quelques
pièces
Chinoises ; et l’histoire des voyages, art. de la
refus fit plus d’honneur à la religion que ne lui ont fait toutes les
pièces
de collège. Le P. Tachard, autre Jésuite, ne mont
qui n’entend pas la langue, ils fussent moins dangereux que plusieurs
pièces
de collège. Il imitait en cela les Prêtres et Rel
commandation chez les Siamois, et quoique même ennuyeuse, puisque les
pièces
, toujours sérieuses, durent pendant trois jours,
ller tout habillés avec les danseurs et les violons, représenter leur
pièce
au parloir des trois Communautés des Religieuses,
e théâtre ne s’est pas soutenu à Québec ; il ne s’y joue que quelques
pièces
de collège chez les Jésuites, qui même en donnent
esses y assistassent ? La même raison doit exclure notre Clergé ; nos
pièces
de théâtre sont aussi éloignées de la Religion Ch
la construction et la décoration du théâtre et la représentation des
pièces
; il y a invité le Roi et toute la Cour, il y a a
eur ridicule pour le théâtre parut avec éclat dans la composition des
pièces
dramatiques, dans la persécution qu’il suscita au
evenu le père et le modèle de la scène tragique, et toutes ses belles
pièces
étant décentes, son exemple fit impression et app
’à nous l’héritage indécent qu’elle en a reçu. 1.° La composition des
pièces
. « Le premier soin du Cardinal (dit le Père le Br
nce (comme des manuscrits importants de la Bible et des Conciles) les
pièces
des anciens Troubadours : ce sont peut-être celle
font nos farceurs et vendeurs d’orviétani. Il reste plusieurs de ces
pièces
, dont assurément on ne peut pas lire deux pages,
humiliant pour la raison humaine que pour le Poète. Ce sont ces mêmes
pièces
, dont le ridicule, la bassesse, la grossièreté, f
nt au Cardinal un trésor précieux, soit qu’il espérât d’y trouver des
pièces
dont il enrichirait son théâtre, soit qu’il se fl
nt pas satisfait le Ministre, il fit composer et composa lui-même des
pièces
dramatiques, qui malgré la pourpre ne valaient gu
acte à composer. On rassemblait ces morceaux pour en faire un tout de
pièces
rapportées. Il avait honte d’abord de s’avouer Po
s rapportées. Il avait honte d’abord de s’avouer Poète, les premières
pièces
parurent « sous le nom de Desmarets (ce fameux vi
ves fort honorables : « Dans les magnifiques représentations de leurs
pièces
, ces Messieurs avaient un banc à part dans l’endr
anté. Il s’arrêta surtout à ces vers sublimes de la description d’une
pièce
d’eau. « La cane s’humecter de la bourbe de l’e
assez riche pour les payer). Les applaudissements qu’on donnait à la
pièce
, ou plutôt à celui qu’on savait y prendre intérêt
re entendre des endroits encore plus beaux. » Qui ne croirait qu’une
pièce
pour qui un premier Ministre n’épargna ni soin, n
ancion en obtient trois nœuds de cheveux (trois places fortes). Cette
pièce
, dit Fontenelle, sent bien le Ministre Poète ; il
re des lettres : c’est la voix de cet oracle. » On trouve dans cette
pièce
des traits bien singuliers : « Les Rois sont au-d
qui payent ces flatteries ! 2.° La condamnation du Cid. Dès que cette
pièce
parut elle enleva tous les suffrages, et causa un
cours qu’il met dans la bouche de Rodrigue et des autres braves de sa
pièce
, il lui dit modestement : « Je ne doute ni de vot
ble et plus vaillant que moi, pour juger si le Cid vaut mieux que vos
pièces
; je ne suis point homme d’éclaircissement, vous
endait réunir à tant d’autres, le rendit jaloux du Cid. Dès que cette
pièce
parut, il en fut aussi alarmé que s’il avait vu l
es amours de Chimène, et de lancer des anathèmes théologiques sur une
pièce
de théâtre. Ce n’est pas qu’on n’y eût trouvé bie
t, elle voulait une critique, non une censure doctrinale. Ses propres
pièces
n’étaient pas moins dignes de censures, la fondat
ès académique dans les formes, et de faire proscrire juridiquement sa
pièce
, comme un mauvais ouvrage, fait contre les règles
temps en donnent plusieurs raisons, ou plutôt les imaginent. 1.° Les
pièces
composées dans le bureau de l’Eminence, et par el
iothèq. de Sorel) : quels sons plus harmonieux pour son oreille ! Les
pièces
de Corneille au contraire respiraient un air répu
ut une basse jalousie de l’Eminence : « Il vit avec déplaisir que les
pièces
où il avait part, ou dont il avait donné les suje
fut bien aise qu’on le critiquât, et il fut ravi qu’il y eût d’autres
pièces
(de Scudéry) à lui opposer. » L’instance fut don
. Le Cardinal se déclare pour lui, et sollicite puissamment contre la
pièce
attaquée. C’était sonner le tocsin, et donner le
ement façonné, qui n’avait d’autre titre que la beauté jalousée de sa
pièce
, et d’autre protection que son talent, comme il d
ur espérer de gagner le procès, sa gloire ne pouvait qu’y perdre ; sa
pièce
n’était pas sans défauts, ses lauriers n’étaient
ivoque et bien faible. Boisrobert en triompha, et courut porter cette
pièce
importante à Son Eminence, qui ne manqua pas de l
dans toutes les formes, on nomma trois Commissaires pour examiner les
pièces
du procès et en faire leur rapport à la Compagnie
ame, qui en fut l’ouverture, coûta trois cents mille écus, c’était la
pièce
favorite, la pièce Cardinale ; il y avait beaucou
uverture, coûta trois cents mille écus, c’était la pièce favorite, la
pièce
Cardinale ; il y avait beaucoup travaillé, ce fut
e à son autorité par l’érection d’un Patriarche ; et pour terminer la
pièce
, il protestait à sa mort qu’il n’avait jamais agi
i que pour la gloire de Dieu, même allant à la comédie, composant des
pièces
, les faisant représenter, bâtissant dans sa maiso
voir, une gloire, de composer des traités de l'art dramatique, et des
pièces
de théâtre, et d'en faire représenter de tous côt
nt de loisir. Où a-t-on pu trouver le temps de composer plus de mille
pièces
de théâtre, et en faire jouer plus de dix mille,
collèges de Jésuites en France, on peut l'un dans l'autre compter une
pièce
par an dans chacun. Depuis plus de cent cinquante
us de cent cinquante ans qu'ils sont rétablis, il a paru quinze mille
pièces
chez les Jésuites. Veut-on en rabattre la moitié
u Chevalier Servandoni. Après avoir fourni tant de modèles dans leurs
pièces
, donné tant de leçons et d'exercices à leurs Ecol
it un grand nombre de volumes, et un traité complet du théâtre. Leurs
pièces
ne sont pas ordinairement si bonnes, il en est pe
serait de très belles scènes. On dit que Racine composait d'abord ses
pièces
en prose, et ensuite les versifiait ; je suis per
ffe du genre, il n'y aurait qu'à la tailler en actes et en scènes, la
pièce
serait toute faite. Lamothe-Houdart, qui a donné
ombre de Jésuites, nourri du théâtre, ayant composé et représenté des
pièces
, regardant les talents dramatiques comme un mérit
it pour quelque chose de mieux que des comédies, fit dès l'an 1580 la
pièce
de la Pucelle d'Orléans, que personne ne lui dema
vivre leur théâtre. Dès qu'on avait fondé un Collège, on y jouait des
pièces
; les sciences et la scène marchaient d'un pas ég
relâchées qu'on leur impute. Longtemps avant eux on représentait des
pièces
dans les Collèges. M. Parfait en cite des exemple
c’est-à-dire plusieurs centaines de jeunes gens, sont enchantés d'une
pièce
de théâtre, tout y flatte les inclinations de leu
Jésuites partout font représenter par leurs écoliers toutes les mêmes
pièces
qu'on donne au théâtre Français ; Corneille, Raci
isent, et ne faites pas ce qu'ils font, on en appelle des sermons aux
pièces
, des missions aux décorations, de la morale à la
ut goûter sans scrupule. Il y a sans doute de la différence entre les
pièces
de Collège et celles de l'Hôtel ; les Ecoliers on
ins, attirés par le goût du plaisir et les objets de la débauche. Les
pièces
sont communément plus châtiées, et les parures pl
t moins dangereux. Car ici la perfection fait le danger, la meilleure
pièce
est la plus mauvaise, la plus parfaite exécution
le danger, si comme l'ordonnait S. Ignace dans ses constitutions, les
pièces
, toutes en Latin, sur des sujets pieux, sans aucu
ant vrai que cette différence ne consiste que du plus au moins : même
pièce
, même rôle, mêmes habits, même chant, même danse,
tites choses conduisent aux grandes, ont-ils pu ne pas voir que leurs
pièces
sont un germe du spectacle public ? Ceux qui par
ofit qui revient de la taxe imposée aux Ecoliers pour les frais de la
pièce
, peut bien avoir occupé l'esprit mercenaire de qu
e de Santarellit, et plus de quatre cent mille ont lu et vu jouer ces
pièces
meurtrières. A-t-on craint de distinguer ces Pere
n de Del Rio sur Séneque, et on boit à longs traits le poison de cent
pièces
de théâtre. Eh qui s'embarrasse dans le monde du
voudrait-il se ravir à lui-même ses délices, en supprimant toutes les
pièces
qui renferment une morale licencieuse ? La déprav
je tiens des Jésuites même ? Leur Général leur a souvent défendu les
pièces
de théâtre Françaises, et ce Monarque, qu'on dit
e utile à la jeunesse, ont continué de composer et de faire jouer des
pièces
de toute espèce. C'est là ce bras de chair, ce ro
» Qui donc a jamais approuvé cette indécence ? n'a-t-on pas aboli ces
pièces
? ne les a-t-on pas souvent punies ? Et parce que
e ce genre aux yeux des personnes sages et modérées. Quoique ces deux
pièces
soient les plus épurées pour les mœurs, et les pl
nts de religion qui aient paru, elles ne feront jamais l'apologie des
pièces
tirées des livres saints, dont elles sont une pro
outrées, et Athalie par sa doctrine meurtrière des Rois, étaient des
pièces
répréhensibles, malgré toute leur piété ; qu'elle
eur métamorphose. Les Jésuites même, qui d'abord commencèrent par ces
pièces
déguisées, avaient trop d'esprit, pour ne pas en
n porté sur le théâtre, où tout le dément, et jouèrent toute sorte de
pièces
, qui en effet malgré l'apparente sainteté sont to
, des tableaux présentés & sous-entendus, que l’actricisme de ces
Pièces
, prises de Contes trop libres, ne couvre que de g
és pour des sons, il faut, pour les mieux imiter, mettre en vogue des
Pièces
où le Spectateur ne peut effectivement saisir que
es & de leur indécence, je vais citer ici ceux que j’ai vus. [Ces
Pièces
sont, Isabelle-&-Gertrude, la Fée-Urgelle, Ce
tte-&-Lubin avait bien fait soupçonner le pathétique ; mais cette
Pièce
n’était pas encore décente : elle offrait des ima
autant les sens que le cœur. On vit ensuite le Roi-&-le-Fermier,
Pièce
plus châtiée que toutes les Comédies-Ariettes qui
x sur le Théâtre Italien. On dit que les Arietteurs craignent que des
Pièces
comme les Moissonneurs ne fassent tomber leur Thé
ne fassent tomber leur Théâtre. S’ils entendent par leur Théâtre, les
Pièces
libres dont j’ai parlé, ils ont raison, des Coméd
ressant, rien de solide. Mais s’ils ont voulu dire par-là qu’avec des
Pièces
décemes, leur Théâtre redeviendrait desert, comme
cemes, leur Théâtre redeviendrait desert, comme il l’était avec leurs
Pièces
de Déclamation, ils ne connaissent guères le cœur
nfirmé par Lucile & le Déserteur. Quoique la première de ces deux
Pièces
soit assez vide, & que la seconde fourmille d
a foule, si (comme on a déja lieu de le présumer) on ne voit plus les
Pièces
favorites rendues que par de médiocres Chanteurs.
aujourd’hui les Spectateurs délicats : on s’abstient d’aller à telle
Pièce
, qui fait un plaisir infini, parce qu’on souffrir
eints dans les deux Peres de Rose-&-Colas ; mais dans cent autres
Pièces
, on nous présente des êtres de raison. Gens des V
: l’heureux choix d’airs connus, presque proverbiaux, répand sur ces
Pièces
une naïveté qu’on chercherait en vain dans celles
. J’avouerai pourtant que ce genre de chant ne peut convenir qu’à des
Pièces
folles, ou à la Parodie & la Satyre. Mais la
le mal, & à profiter du bien, lorsqu’il s’en trouve. Les petites
Pièces
sont ordinairement à cannevas, & n’ont d’autr
asque dans certains rôles. Je crois que l’on pourrait faire de bonnes
Pièces
Françaises, où l’on aurait soit un Arlequin, un S
le nom de ses Acteurs, depuis son établissement ; le catalogue de ses
Pièces
, & la liste de ses Auteurs. Voyez en particul
lus grand nombre des mauvais. Quelques personnes de nom, ont fait des
pièces
de Théatre, ou même des ouvrages de sience, de po
si laborieuse. Notre Auteur « fait entrer, ajoute le même dans cette
pièce
, toutes les Elégies, les Stances & les Chanso
par cette méthode, il va jusqu’à la mort de quelque Prince, & la
pièce
est faite ». Il vole à sa société ; quelques Bour
ens sans nombre qu’il a dévoré, il triomphe, sa fortune est faite, sa
pièce
est affichée. Mais à peine soutient-elle quelques
cœur qu’à recréer l’esprit, a sçu répandre d’un bout à l’autre de sa
pièce
un intérêt si vif, si bien ménagé, qu’on se plaît
que Racine lui-même croyoit insurmontables, entraîne tout Paris à sa
pièce
. Warwick a plu malgré la critique, qui prouve qu’
Quel malheur pour nous si nous nous obstinions à ne recevoir que des
pièces
dignes du grand Corneille ! Si la distance des te
passé ? L’empire des Lettres ressemble à nos Hôtels des Monnoyes. Les
pièces
qu’on y frappe n’ont pas la même valeur, mais tou
déjà renvoyé dix fois ! » « Je suis sûr d’une. On vous a présenté une
pièce
, que contre votre coutume vous avez reçue sans al
réponse fut toujours qu’elle seroit honorée de jouer dans cette belle
pièce
, quelque rôle qu’elle fît. On lui donna enfin cel
’elle fît. On lui donna enfin celui qui lui alloit le mieux, & la
pièce
ne fut point jouée. L’Auteur le fut pendant trois
ée. L’Auteur le fut pendant trois ans. Dans cet intervale il relut sa
pièce
jusqu’à trois fois, ce qui est encore contre l’us
pût rien trouver à redire ; on lui disoit pour toutes raisons : votre
Pièce
n’est pas en état. On l’avoit forcé à la troisiém
Comédies à rejeter. L’ECOLE DES MARIS, Autant cette
Pièce
est admirable par le génie de Molière son Auteur,
t ses intentions afin de tromper son Tuteur qui veut l’épouser. Cette
Pièce
est tirée d’une nouvelle de Boccace15 que tout au
e serais obligé de rappeller les endroits les plus dangereux de cette
Pièce
; et je ne crois pas qu’il me convienne de faire
mmes c’est la passion qui donne de l’esprit : l’une et l’autre de ces
Pièces
semblent être imaginées tout exprès pour gâter le
moins encore sur le Théâtre que partout ailleurs. Enfin ce sont deux
Pièces
qui ne devraient jamais trouver d’Auditeurs ni de
grand malheur de ne pas trouver des expédients pour corriger ces deux
Pièces
, qui du côté de l’art et du génie, sont des modèl
ar rapport au talent. GEORGE DANDIN. La simple lecture de cette
Pièce
fait sentir qu’elle ne peut être admise sur un Th
’avoir déja remarqué, toutes les fois que Molière a été inventeur ses
Pièces
ont été correctes, mais quand il a voulu copier,
CHAPITRE III. Des
Pièces
de Collège. Qui connaît le mérite, qui sait ap
Régents dans bien des collèges font représenter à leurs écoliers des
pièces
de théâtre. Voici quatre autorités différentes qu
s tous les Journaux, et par tout le monde, dit très sensément sur les
pièces
de collège : « Tant d’hommes consacrés à Dieu, qu
voir détaillé les embarras des Régents, la difficulté de composer des
pièces
, de trouver des écoliers propres, et de les conte
s oubliant le lendemain ce qu’ils ont appris, le soin de corriger les
pièces
, de les mutiler, en retranchant les rôles des fem
-on l’assiduité au théâtre, et le métier de Comédien ? Il faut que la
pièce
soit examinée par le colloque, qui assurément n’y
de la jeunesse, la Congrégation des Pasteurs de Genève empêcha que la
pièce
ne fût représentée par les écoliers du collège. »
ublic pour l’instruire ! « Qui sibi nequam est cui bonus erit. » Ces
pièces
de collège fussent-elles tolérables pour des laïq
flexion sur les saintes ordonnances de l’Eglise, font représenter des
pièces
par de jeunes étudiants, et y entremêlent des dan
, mais encore compose, imprime, représente dans tous ses collèges des
pièces
de toute espèce. C’est la tâche des jeunes Régent
es pensionnats et les collèges, se placent à une fenêtre pour voir la
pièce
, qu’elles vont dans les chambres des écoliers, de
s, dont tous les théâtres sont aujourd’hui purgés, on trouve dans ces
pièces
toutes les tendresses de l’amour, tout le fiel de
qui voulait s’en mêler. Or ces règles veulent qu’on ne représente des
pièces
de théâtre dans les collèges que très rarement, q
re la calomnie, qu’on n’a jamais représenté chez les Jésuites que des
pièces
latines ; et en effet celles du P. Porée, l’un de
s’est permis des parures mondaines ; qu’il n’y a jamais eu dans leurs
pièces
des rôles de femme. Sur la garantie de leur règle
est propre à former les jeunes gens. Ainsi sont interdites toutes les
pièces
des Comédiens, qui toutes sont dans la langue du
ant en français, font peu d’impression dans une langue étrangère. Les
pièces
, devenues nécessairement très rares par la diffic
donné un fort bon extrait (Avril 1753.). Ils n’ont parlé de quelques
pièces
singulières que rarement, avec de grandes précaut
inutile et dangereux. Je suis pourtant persuadé que les innombrables
pièces
que les Jésuites ont données dans leurs collèges
es ? M. Bossuet (Sur la Comédie, N. 35.) fait, dit-on, l’apologie des
pièces
de collège, et l’éloge des Jésuites qui les font
èglements de ce vénérable Institut, et on voit en particulier sur les
pièces
de théâtre, qu’avec toutes les précautions qu’on
autres Principaux de collège, d’examiner si dans la multiplicité des
pièces
qui se représentent, on a toujours suivi les règl
lesquelles le meilleur est après tout qu’elles soient très rares. Ces
pièces
sont-elles toutes saintes, toutes en latin, même
eu près de même, verb. Porée. « Le but principal du P. Porée dans ses
pièces
, était de corriger les mœurs et d’inspirer la ver
é que l’amour des belles lettres. » Ce double aveu de l’inutilité des
pièces
de collège, et du mérite d’un Jésuite, est un tri
les nouveaux collèges le Parlement de Normandie ne permettra pas les
pièces
de théâtre : le pourrait-il sans se contredire ?
sans se contredire ? Il y a bien de l’apparence que l’Auteur de cette
pièce
, le Recteur et le collège nombreux qui la fit rep
car cet objet n’étant pas celui sur lequel les auteurs dirigent leurs
pièces
, ils doivent rarement l’atteindre, et souvent il
es exploits d’un héros ? A quoi donc aboutit la morale d’une pareille
pièce
, si ce n’est à encourager des Catilina, et à donn
rce du dénouement. Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux
pièces
achève paisiblement ses forfaits, en jouit, et l’
et de jouissance ; mais je demande enfin de quoi leur aura profité la
pièce
où cette maxime est mise en exemple ? « Quant à
’âme ne diminue beaucoup l’atrocité de ses crimes, et qu’une pareille
pièce
, jouée devant des gens en état de choisir, ne fît
sie peut rendre une mère cruelle et dénaturée ? Suivez la plupart des
pièces
du théâtre français, vous trouverez presque dans
des actions atroces ; utiles, si l’on veut, à donner de l’intérêt aux
pièces
, mais dangereuses certainement, en ce qu’elles ac
non que ses plaintes donnent une grande émotion durant le cours de la
pièce
, mais au cinquième acte, où, cessant de se plaind
dénouement démente ces vœux secrets, il n’efface point l’effet de la
pièce
. La reine part sans le congé du parterre : l’empe
mme on voudra, il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est mal peint, la
pièce
est mauvaise ; s’il est bien peint, il offusque t
ment le gentilhomme, ou d’un gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la
pièce
dont je parle, ce dernier n’est-il pas l’honnête
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une
pièce
où le parterre applaudit à l’infidélité, au menso
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? Passons à la
pièce
qu’on reconnaît unanimement pour son chef-d’œuvre
mement pour son chef-d’œuvre, je veux dire, le Misanthrope. « Cette
pièce
nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable
aractères comiques, et dont il a distribué les divers traits dans ses
pièces
. Il n’a donc point prétendu former un honnête hom
: et c’est ce qu’il a fait dans son Misanthrope. Alceste, dans cette
pièce
, est un homme droit, sincère, estimable, un vérit
, qu’il met en opposition avec le sien. Ce Philinte est le sage de la
pièce
, un de ces honnêtes gens du grand monde, dont les
s méritoire à supporter les malheurs d’autrui. « Cependant c’est la
pièce
qui contient la meilleure et la plus saine morale
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la
pièce
, s’occupe, avec son digne cortège, de soins que l
t Houdar de La Mothead, « nous ne nous proposons pas en composant des
pièces
de théâtres d’éclairer l’esprit sur le vice et su
la leçon de morale que puisse présenter la catastrophe qui termine la
pièce
, le remède est trop faible et vient trop tard. »
sont encore les moindres défauts. Le devoir et la vertu sont dans vos
pièces
de malheureuses victimes que vous parez de quelqu
és vont journellement courir à des spectacles, où, peu attentifs à la
pièce
, on les voit perpétuellement voltiger autour d’un
que les vérités les plus sublimesag . » Et quand même le fond de ces
pièces
serait tiré de l’Ecriture sainte, on ne peut pas
Gérard, op. cit., p. 277-279. ac. [NDE] Rousseau s’attaque ici aux
pièces
de Voltaire. ad. [NDE] Dans son Discours sur la
précéder un examen très exact des maximes et des expressions de cette
Pièce
, pour corriger celles qui pourraient blesser les
Corneille l’a nommée) aurait été mieux à sa place dans la classe des
Pièces
à corriger, ou même à rejetter ; puisqu’elle peut
e corrige pas, du moins d’une manière sensible et éclatante. Dans les
Pièces
de cette dernière espèce (s’il y en avait) les ge
ombre, etc. A l’égard même du but qu’on se propose dans ces sortes de
Pièces
; et c’est de corriger et d’instruire, il n’y a q
; tantôt elle corrige par l’horreur, comme dans Andromaque et autres
Pièces
du même genre, où les Amants éprouvent les dernie
e, à la Tragicomédie, à la Comédie Héroïque, qu’aux autres espèces de
Pièces
où l’on introduit des gens de qualité, des Bourge
é de la passion d’amour ; et ce qu’il y a de surprenant, c’est qu’une
Pièce
, dont le fondement, les motifs et la diction ne r
est pas seulement pour les Princesses et pour les Seigneurs que cette
Pièce
est instructive ; les personnes de la plus basse
rien à se reprocher sur l’article de l’amour, il trouverait, dans la
Pièce
de D. Sanche d’Aragon, deux Acteurs qui lui donne
élicat, ne me reprochera pas trop de condescendance en adoptant cette
Pièce
: on ne peut trop condamner, je le répète encore,
elle est empoisonnée, comme on la trouve dans un trop grand nombre de
Pièces
; mais il faut aussi l’approuver sur le Théâtre,
des égards de la bienséance. Je pense donc qu’on doit conserver cette
Pièce
sur le Théâtre de la Réforme ; avec la seule rése
lui auraient suffi pour se dispenser d’en faire usage dans ses autres
Pièces
; on en sera aisément convaincu, si l’on veut rel
’ait pas écrit sa Tragédie d’Esther dans la forme ordinaire. Si cette
Pièce
avait cinq Actes, au lieu qu’elle n’en a que troi
sur la Scène. Sous la première (dont il est tant fait mention dans la
Pièce
) cette Tragédie est très dangereuse ; sous la sec
on esprit des deux parts. Je me suis enfin déterminé à ne juger de la
Pièce
que comme les Spectateurs, et à la considérer uni
rais me flatter de faire connaître, dans une courte apologie de cette
Pièce
, l’art admirable que le Poète a employé pour parv
amiste de M. Crebillon ; et que j’ai eu tort de placer cette dernière
Pièce
dans le rang de celles que l’on peut conserver po
e ressemblance, il ne se trouve pas quelque différence entre ces deux
Pièces
, qui puisse déterminer à conserver Rhadamiste, lo
de M. de Voltaire, je suis persuadé qu’on conviendra que, dans toute
Pièce
aussi bien imaginée et aussi rigoureusement écrit
mon sujet. La Tragédie d’Oreste et Pilade de la Grange me paraît une
Pièce
excellente pour le Théâtre de la Réformation. Il
ne des Tragédies que je conserve : il dira peut-être que, si dans ces
Pièces
la passion d’amour est accompagnée d’une morale p
gnes d’être conservées en leur entier ; je sais que la plupart de ces
Pièces
pourraient être placées dans la classe de celles
qui seront nommés, en cas que mon projet réussisse, pour examiner les
Pièces
du Théâtre de la réforme plus sévèrement que je n
tus, pour Julie fille de Tarquin, est porté à un tel excès dans cette
Pièce
, qu’il mérite d’être présenté aux Spectateurs ; a
ais encore récompensée, comme on ne le voit que trop souvent dans les
Pièces
de Théâtre ; alors on ne pourra en aucune manière
dans le Monde sans contestation. La plus grande question est pour les
Pièces
de Théâtre, qui étant prononcées en public avec l
eprésentaient que des Tragédies ou des Tragi-comédies qui étaient des
Pièces
sérieuses, cela suffit-il pour faire croire que c
des très dangereuses n’y fussent décrites fort naïvement, puisque ces
Pièces
avaient été composées par des Poètes Païens qui f
ne sont pas ceux qu’on appelle des Comédiens, et qui représentent des
Pièces
sur le Théâtre : On a encore voulu faire distinct
dies facétieuses, et ceux qui représentaient des Tragédies, et autres
Pièces
de leur style, comme si ceux qui ne jouaient que
et autres Pièces de leur style, comme si ceux qui ne jouaient que des
Pièces
sérieuses eussent été des Hommes vénérables. Ne d
Comiques, les uns ne valaient pas mieux que les autres, et que leurs
Pièces
les plus modestes avaient des emportements que no
édiens ne faisaient aucune difficulté dans leur Religion de jouer des
Pièces
de mauvais exemple, on s’imaginera donc que ceux
rofession prennent une licence pareille ; Que cela se voit dans leurs
Pièces
les plus régulières, et principalement dans d’aut
ent, qu’on croit qu’elles la peuvent entendre sans rougir. Il y a des
Pièces
entières qui sont de ce style, et d’autres qui ne
és, comme voulant en tirer de la gloire, et l’on trouve de ces belles
Pièces
autant en Vers qu’en Prose. Les Poètes et les Com
les demande, et que pour eux ils aimeraient mieux tirer du profit des
Pièces
sérieuses quand elles sont en crédit, afin de se
passions y sont trop bien représentées ; c’est-à-dire à cause que ces
Pièces
-là sont trop bonnes, et qu’on y voit des exemples
un Magistrat qui examinât, ou qui fît examiner par Gens experts, les
Pièces
que l’on voudrait faire jouer devant le peuple, a
ologie ; deux Poètes de Théâtre, d’un âge mûr et en état de juger des
Pièces
, et un ou deux anciens Comédiens. Dans la premièr
du Théâtre, il sortirait sans aucune récompense. 2°. Dans toutes les
Pièces
nouvelles qui seront écrites pour le Théâtre de l
es Spectateurs puissent en devenir meilleurs, il faudrait admettre sa
Pièce
, comme on admet celles où sont représentées la ha
teurs qu’une horreur salutaire. 3°. On examinera toutes les anciennes
Pièces
, pour choisir celles qui paraîtront le plus susce
aire aimer la vertu ; ce qui doit être le premier objet de toutes les
Pièces
du nouveau Théâtre. 4°. Il n’y aura point de femm
sans en excepter même celles qui seraient Actrices. 6°. Avant qu’une
Pièce
nouvelle puisse être présentée au Conseil, qui se
ge n’est point contraire aux Loix du Gouvernement. En second lieu, la
Pièce
sera remise à un des Théologiens du Conseil, qui
rce que souvent ils dépendent plus du geste que des paroles. Alors la
Pièce
sera remise à l’Auteur, afin qu’il la corrige sui
Théâtre Français ; mais, pour jeter plus de comique dans les petites
Pièces
, on ajoutera, aux Acteurs ordinaires, l’Arlequin
inquième. Dans le second, j’exclus tout à fait la passion d’amour des
Pièces
qu’on écrira pour le nouveau Théâtre ; et, dans l
ne autre espèce ; et quand, dans un âge plus avancé, ils liraient les
Pièces
de l’ancien Théâtre, loin de se plaindre de ce qu
se donc que, pour accoûtumer le plus grand nombre des Spectateurs aux
Pièces
du Théâtre de la Réformation, il n’est pas nécess
leur imposer un éternel silence ; et que les contraindre à écrire des
Pièces
de Théâtre sans amour, c’est comme si on voulait
n effet, qu’il ne soit pas coupable, puisqu’on lui permet de jouer sa
pièce
à la face du Louvre, dans la maison d’un prince c
barrasse peu et ne m’empêche point de poursuivre. L'observateur de la
pièce
dont je vous entretiens dit qu’avant que feu Mons
e lui, et qu’il devait indifféremment attaquer tous les acteurs de sa
pièce
. C'est dans cette pensée qu’il l’accuse d’habille
tre censeur. Comme il attaque Molière dans tous les personnages de sa
pièce
, il ne veut pardonner à aucun. Il leur demande de
e Festin de Pierre ont, ou de force ou de gré, pendant le cours de la
pièce
, perdu si visiblement leur honneur qu’il est impo
que la comédie, puisque le mal est dedans et qu’il n’est pas dans la
pièce
. Après avoir parlé de la paysanne, des équivoques
e et que je combatte tout ce que les faux dévots ont dit contre cette
pièce
. Ils ont parlé sans savoir ce qu’ils disaient, il
is Molière, dont la prudence égale l’esprit, ne dit pas dans toute sa
pièce
deux vers contre les hypocrites qu’il n’y en ait
rétexte spécieux, leur intrigue secrète ; ils ont cabalé avant que la
pièce
fût à moitié faite, de peur qu’on ne la permît, v
ce que les hypocrites, qui craignent d’être joués, reprennent dans la
pièce
de Molière. Pour moi, je ne sais pas par où l’on
perdre, encore que ce soit injustement. Comme la foule est grande aux
pièces
de Monsieur de Molière, et que c’est un témoignag
e fausses couleurs pour déguiser la vérité. Molière n’a fait que deux
pièces
que les tartufes reprennent, dont l’une n’a pas é
. Cependant nous avons également vu du monde à douze ou treize de ses
pièces
; il faut bien que le mérite l’y attire et l’on d
l’auteur des Observations du Festin de Pierre. Si l’on regardait ses
pièces
comme des éclipses et des comètes, on n’irait pas
lu donner la peine de la regarder. Il n’en est pas arrivé de même aux
pièces
de Molière, puisque l’on les a toutes été voir av
nsieur, vous avertir, en finissant, de songer sérieusement à vous. La
pièce
de Molière va causer des désordres épouvantables,
de l’avis de ceux qui pensent que les bons citoyens dans leur belles
pièces
sérieuses peuvent inspirer, entretenir et fortifi
age, de justice, et de bienfaisance ; je crois de même que dans leurs
pièces
comiques ils peuvent inspirer du dégoût et de l’a
des spectacles, ils seront choisis entre ceux qui auront fait plus de
pièces
qui soient en même temps plus agréables aux spect
alité de Premier. Il y a longtemps que j’ai observé que nos anciennes
pièces
de théâtre qui ont le plus réussi il y a 80 ans m
son croît et le goût se raffine ; il nous paraît aujourd’hui dans ces
pièces
des défauts, qui ne paraissaient point à nos père
aient point à nos pères, gens d’esprit, il y a cinquante ans : or ces
pièces
ainsi perfectionnées vaudraient ordinairement bea
eux, soit pour le plaisir, soit pour l’utilité de l’auditeur, que les
pièces
nouvelles, c’est qu’il est bien plus facile au mê
tout prendre que l’ancien Auteur, qui a traité le même sujet, mais sa
pièce
aurait été beaucoup meilleure, s’il avait pu sans
ation se servir de tout ce qu’il a trouvé d’excellent dans l’ancienne
pièce
; or pour cela il faudrait qu’il lui fût imposé p
drait qu’il lui fût imposé par un prix proposé de perfectionner telle
pièce
, alors il ne perdrait rien des beautés de telle p
ectionner telle pièce, alors il ne perdrait rien des beautés de telle
pièce
de Corneille, de Racine, de Molière et de leurs s
que l’Auteur qui serait capable de perfectionner une des plus belles
pièces
de Molière est capable d’en faire lui-même une no
émie des spectacles aurait le mieux perfectionné telle comédie. Cette
pièce
réformée porterait le nom du Réformateur jusqu’à
théâtre, soit en France, soit dans les autres Etats. Il faut dans les
pièces
comiques observer trois choses capitales. La prem
nctions qui ne sont d’aucune utilité pour le Public. Il faut dans les
pièces
sérieuses observer trois choses. 1°. Inspirer à l
lice de permettre de parodier et de tourner en ridicule d’excellentes
pièces
sérieuses, où la vertu est honorée et le vice pun
Chapitre XII. La représentation des
pièces
de théâtre est plus dangereuse que la lecture.
Chammeslé. » Boileau à Racine. Ce qui rend la représentation d’une
pièce
de théâtre beaucoup plus dangereuse que la lectur
le lecteur n’est sensible qu’aux grâces du style, qu’à la beauté des
pièces
: au lieu que le spectateur est exposé à tous les
établir entre la représentation animée et la lecture tranquille d’une
pièce
dramatiqueas. « La déclamation théâtrale n’est p
t de spectateurs. Quintilien dit que les comédiens embellissaient les
pièces
des plus mauvais poètes avec tant de succès, que
rai que le sénat de Melpomène et de Thalie ne se chargerait pas d’une
pièce
sur la simple lecture. Il faut qu’elle soit décla
ionnés que le poète se propose d’exciter. Voilà l’objet de toutes les
pièces
dramatiques ; et c’est ce qui en rend même la lec
un sujet. Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent mourir leurs
pièces
à l’instant qu’elles viennent de naître, c’est qu
e chaque jour qu’il est de mon avis ; il fait bien plus d’accueil aux
Pièces
simples de son aimable Théâtre, qu’aux Poèmes int
que de voir enlever ses meubles, & n’en a que la peur : voila une
Pièce
qui renferme un seul événement. Le Drame du Jardi
toujours peu de chose. le Maréchal-Ferrant, & presque toutes les
pièces
qui brillent sur son Théâtre, ne sont qu’un image
en au fond du sujet primitif & n’ont aucun rapport au titre de la
Pièce
. Ils en forment l’épisode & l’Episode est tou
ateur de ce qui devrait l’occuper, & semblent former deux petites
Pièces
dans une, ainsi que je le prouverai ailleurs. Le
t d’un avis différent dans sa Poètique. Il prétend que les sujets des
Pièces
de Théâtre ne tariront jamais. Je suis au désespo
vailler pour lui ; & que les plus hardis n’y font paraître que de
Pièces
singulières & bisares. Pourquoi la Tragéd
oint d’être mis au rang des plagiaires, quand on donne au Hèros d’une
Pièce
nouvelle, les mêmes passions qui ont déja servi d
aient le plus-tôt qu’il leur étaient possible ; qu’on en juge par les
Pièces
d’Eschile, de Sophocle & d’Euripide. Les Grec
venables à notre Opéra. La Marchande de modes pourrait être une jolie
pièce
. Le Boucher mérite bien d’être traité. Le Chaircu
ne on verrait des Riens qui prendraient des formes différentes. Cette
Pièce
prouverait que des Riens nous plaisent & nous
s avantages, & si quelqu’un d’eux s’avisait de mettre au jour une
Pièce
intitulée Le Tartuffe, ou le Misantrope ? M. de V
a famille. Il est impossible de se trouver dans le cas d’imaginer une
Pièce
embrouillée par une intrigue pénible à suivre.
mes soit simple. Les Anciens nous ont dictés cette loi si sage. Leurs
Pièces
n’ont presque point d’intrigue. Rien de si simple
agédies de Corneille, où respire l’antique vertu des Romains, que des
Pièces
où l’on dépeint d’après nature un misérable Artis
olument le penser, le dire & le faire croire. Ce que sont les
Pièces
des différens Peuples. Il est pourtant probab
Il est pourtant probable qu’un Auteur Dramatique doit saisir dans ses
Pièces
le goût de sa Nation. Ce qui se pratique chez nos
l est vrai qu’en les joignant au Drame, c’est autre chose. Toutes nos
Pièces
ne sont pas également estimables : mais quoi qu’o
ale de nos Spectacles, s’il est certain, que le but de la plupart des
Pièces
modernes, est de nous peindre la Vertu toujours a
voit les trahisons, les meurtres, les incestes, les parricides ; des
Pièces
satyriques d’Aristophane ; des Comédies de Plaute
icate du plus doux sentiment de notre âme, est ce qui peut donner aux
Pièces
tragiques ou comiques, un plus grand degré d’util
t, utile par le plaisir qu’il donne, par la morale que renferment ses
Pièces
, par les occupations dangereuses & le jeu rui
al sont bons (ce qui ne pouvait être révoqué en doute) ; mais que nos
Pièces
de Théâtre, « en tant qu’on y trouve une peinture
; ces deux effets opposés résultent non seulement de la nature de la
Pièce
, mais encore des qualités ou des vices du Comédie
de la Pièce, mais encore des qualités ou des vices du Comédien. Si la
Pièce
est sage, instructive, comme le Misanthrope, le M
ce genre de plaisir à nos Théâtres, il est clair en même-temps qu’une
Pièce
est bien imparfaite, & loin du but où doit te
’a cherché qu’à donner le plaisir résultant de la Représentation : la
Pièce
est dangereuse, lorsqu’elle nous divertit par des
viens encore que l’Auteur d’un Drame sachant que ce n’est pas dans sa
Pièce
seule qu’est la source du plaisir qu’on va cherch
ur le jeu des Acteurs & les grâces des Actrices ; supposer que sa
Pièce
tirera son principal agrément & sa plus grand
honnête-homme, racheter autant qu’il est en lui, par le châtié de sa
Pièce
, l’inconvénient trop réel de la séduction qu’opèr
ient trop réel de la séduction qu’opère la Représentation. Lorsque la
Pièce
est vertueuse, comme le Préjugé, Cénie, Nanine, l
de la volupté. Voila l’inconvénient de l’Histrionisme, même dans les
Pièces
estimables. Combien le danger ne croîtra-t-il pas
s les Pièces estimables. Combien le danger ne croîtra-t-il pas, si la
Pièce
n’offre qu’une intrigue amoureuse, où de jeunes f
lard insensé ! Le tumulte des desirs, c’est donc tout ce qu’une telle
Pièce
excitera dans les uns ; un rire vide, un épanouis
mues d’une manière dangereuse : mais qu’il voye représenter ces mêmes
Pièces
; l’Alcmène séduisante, dont il se peint vivement
reçoive des loix que d’une raison sage & soumise. Dans ces trois
Pièces
, le jeune-homme ne voit que des objets séduisans
vice, & n’attaque que le ridicule, est une mauvaise Comédie. Une
Pièce
qui connive au mauvais goût de son siècle, ne fro
& les ridicules qui déplaisent, caresse celui qu’on aime, est une
Pièce
dangereuse. En effet, on persiffle Mondor, qui le
teur, &c. que veut on qu’il ressente durant la Représentation des
Pièces
que je viens de citer ? Que leur apprend le Tuteu
p de défiance, bien de l’éloignement pour nos jeunes Militaires ? Ces
Pièces
, ou plutôt ces jolis colifichets, par qui le vice
t pour nous ?… Concluons donc, que le Théâtre, uniquement composé des
Pièces
dans le genre dont je viens de parler, « ne peut
os Spectacles. *. Tels sont les Ménechmes, le Légataire, &c. ces
Pièces
, où l’on trouve un excellent comique, & qui p
e de les appliquer. Quand on fait des observations sur deux sortes de
Pièces
tout-à-la-fois, il faut au moins qu’elles ayent u
souvent dans des longueurs fatiguantes. Des différentes sortes de
Pièces
comiques. La Comédie-Bourgeoise dont il s’agi
Comédie-Héroique, & le Haut-Comique-Larmoyant, puisque toutes ces
Pièces
renferment du comique & du sérieux. Cependant
u sérieux. Cependant il est peut être possible de marquer en quoi ces
Pièces
différent les unes des autres. La Tragi-Comédie &
’on est souvent sur le point de n’appercevoir qu’un tout parfait. Une
Pièce
est du haut-comique quand son principal Personnag
p; le plaisant joints ensemble. Les Grecs & les Latins ont eu des
Pièces
tristes & enjouées tout à la fois. Le Poliphè
ous attriste & nous réjouit tour-à-tour dans quelques-unes de ses
Pièces
, telles que le Tartuffe, &c. Enfin, la pluspa
liennes sont assez dans le genre du Comique-Larmoyant ; plusieurs des
Pièces
que les Italiens nous représentent chaque jour à
rs des objets dont on l’approche ? (1). Voyez le choix des petites
Pièces
du Théâtre Anglais. (2). Fable de la Fontaine, L
roman en action. Point d’aventure galante dont on ne puisse faire une
pièce
dramatique, on l’a fait d’un très-grand nombre, e
ait mieux qu’eux ? N’a-t-on pas fait dire au prince de Condé, que les
pièces
de Corneille étaient pour lui des leçons de polit
que bien peu de beaux jours et des lumières bien faibles. Les bonnes
pièces
offrent un beau dessein, quelques bonnes scènes,
âtre, la petitesse du volume. Les amateurs sont un peu suspects ; une
pièce
est à leurs yeux un chef-d’œuvre d’esprit ; le de
i ingenii extrema meta. Je m’étonne qu’à l’exemple de la Métromanie,
pièce
ingénieuse, où l’on loue la manie du vers, on n’a
ra-ce les comédiens ou les libraires, qui ne jugent de la bonté d’une
pièce
que par l’argent qui leur en revient, et savent b
rs, ni acteurs, ni spectateurs ; ne faut-il pas qu’après la meilleure
pièce
, une farce vienne dédommager de ses ennuyeuses be
ment plus juste. Rien n’y paraît qui n’ait mille censeurs. Combien de
pièces
rejetées par les comédiens, ou sifflées par le pa
histoire amusante, que le détail des querelles théâtrales. Si quelque
pièce
se soutient, malgré l’orage, que le nombre en est
les jours de fête, en ore n’est-ce qu’un habit d’arlequin, composé de
pièces
rapportées, où l’on trouve un morceau d’étoffe de
buez différemment les rôles, nuancez les caractères, vous ferez vingt
pièces
de la même étoffe. Nommez dans le pastoral les ru
e, ouvre-t-il une carrière au génie. Je ne parle même que des grandes
pièces
. Les farces, les divertissements, les pièces d’un
rle même que des grandes pièces. Les farces, les divertissements, les
pièces
d’un ou deux actes, ne sont que des aventures de
giaires, des traducteurs, des copistes des autres et d’eux-mêmes. Les
pièces
espagnoles, italiennes, anglaises, sont naturalis
n’est qu’un amas de traits du même caractère, mais sans conduite (une
pièce
à tiroir). Il en dit de même du Misanthrope, ce q
l en dit de même du Misanthrope, ce qui est vrai. L’intrigue de cette
pièce
fameuse est fort peu de chose. Je n’ai garde d’ap
’est ni orateur ni poëte, il versifie assez mal, et la plupart de ses
pièces
sont en prose. Il a traité quantité de sujets. Ce
qu’il égare plus qu’il n’instruit ? Je conviens qu’il y a cinq ou six
pièces
dans Corneille, et dans chacune cinq ou six scène
yers, des fadeurs sans nombre. Sait-on seulement le nom de ses autres
pièces
? sur cinquante mille vers qu’il a donnés au théâ
e fille à qui les comédiens ont donné part dans la représentation des
pièces
de son oncle. Après avoir demeuré dans un couvent
s de la nièce, se monta sur le ton tragique et fit imprimer plusieurs
pièces
adressées à Voltaire, pour le prier d’être le men
ui vit sous ses aîles, avec des notes critiques, où il épluche chaque
pièce
, chaque scène, chaque vers avec tant d’exactitude
choses, alors si admirées, ne sont plus goûtées. On joue rarement ses
pièces
, et les portiers n’y sont plus étouffés. Je suis
ce. Le tyrannicide est ouvertement loué, conseillé, exigé dans Cinna,
pièce
célèbre du même auteur, et dans toutes celles où
s prêtres à la porte du temple. Je m’étonne qu’on ose représenter ces
pièces
. On extrairait aisément des auteurs tragiques un
de la tête aux pieds n’est qu’un amas de colifichets. Dans toutes les
pièces
de rapport de la parure, le jargon de la toilette
sont inconnues. C’est partout une espèce de théâtre et de comédie. La
pièce
a quelque chose de plus grand. Le plan, les vers,
tout ce que le Théâtre italien et celui de la Foire, les farces, les
pièces
à tiroir ; que dis-je ? les œuvres des plus grand
les œuvres des plus grands maîtres nous présentent. A trois ou quatre
pièces
près, qu’est-ce que le théâtre de Molière ? Une b
oles ; l’acteur ne fut pas moins inépuisable que l’orateur. De là ces
pièces
muettes, où les pantomimes se parlaient si bien p
laient si bien par leurs gestes que sans dire un mot ils jouaient des
pièces
entières. Un roi d’Orient les ayant vus jouer, de
l’Eloquence du corps, ont tâché de le remplacer. Nous n’avons pas les
pièces
de comparaison pour juger du succès, mais je dis
in, Traité des études, tom. IV, l. III, comdamne absolument jusqu’aux
pièces
de collége, non seulement pour les mœurs, mais po
L’artisan, à côté du seigneur, juge aussi bien que lui l’acteur et la
pièce
. Tout ce qui se livre à la merci du public se met
ous les yeux de la jeunesse ? Mais ces rôles sont nécessaires dans la
pièce
. Il est vrai, et voilà le désordre du genre drama
isse jamais lui servir d’excuse. Mais le vice est puni à la fin de la
pièce
. Il ne l’est pas toujours, il l’est rarement dans
la malignité ; elles peuplent son parterre, se font entendre dans la
pièce
et lui applaudissent à mesure qu’il les sert mieu
la juste récompense de l’auteur, de l’acteur, du spectateur et de la
pièce
.
de madame Des Tianges, & ce n’est pas le mien. Molière a fait des
Pièces
où les mœurs sont blessées ; Regnard l’a imité da
ées ; c’est une vérité : mais, prenons la plus mauvaise de toutes les
Pièces
en ce genre, & choisissons-la nouvelle ; le T
conduite ; mais il s’y présente des exemples de vices à fuir : cette
Pièce
est pernicieuse pour la Jeunesse, mais elle est t
re ; ils sont ordinairement incorrigibles : ainsi ce mérite, dans une
Pièce
, est comme nul. Voila les réflexions que j’ai fai
omme nul. Voila les réflexions que j’ai faites souvent, en lisant les
Pièces
libres, que madame Des Tianges a rangées sous ses
se l’usage de son cœur, &c. Il prouve tout cela, par l’examen des
Pièces
? Des Arcis. Ma sœur, comme vous, j’ai lu la
pour les enfans qu’elle m’aura donnés. J’ai même trouvé que quelques
Pièces
de Molière, trop libres, & d’autres Comédies,
en croyant avoir fait beaucoup par la suppression de l’amour dans les
Pièces
: outre qu’elle ôterait l’intérêt, elle serait mê
qui s’allume, jette un éclat vif, & s’éteint : mais, l’effet des
Pièces
où l’amour fait le principal rôle, fût-il certain
ous amusions à leur manière. Je n’entens pas néanmoins, justifier les
Pièces
ou l’Amour est employé non-convenablement ; où le
éâtre, & le Cid, & Rodogune, & Phèdre : je trouve que ces
Pièces
si grandes en elles-mêmes, suppléent à l’importan
mageât de pareils chefs-d’œuvres, remplis d’instructions utiles ? Ces
Pièces
n’inspirent-elles pas l’horreur du vice, en même
té de sentir : la première fois que je vis représenter Mithridate, la
Pièce
m’intéressa grandement, jusqu’à cet endroit de la
convenance. Revenons à Rodogune. L’Auteur dit, dans l’Examen de cette
Pièce
, que l’ambition lui paraît la seule passion digne
; il n’hésite pas à dire, que le Tableau en est dangereux dans cette
Pièce
: après avoir lu cet endroit de la Réformation je
nature : ce n’est que d’après l’épreuve réitérée des effets de cette
Pièce
sur elles & sur moi, que j’ose avancer que la
l’une ou l’autre de ces qualités lui manquent, il ne donnera que des
Pièces
mauvaises ou dangereuses : un homme qui ne court
ne court qu’après les applaudissemens, s’embarrasse assez peu que sa
Pièce
corrompe, pourvu qu’elle soit suivie ; il jettera
ndre agréables par ce coupable moyen, & je me suis aperçu que ces
Pièces
étaient les plus suivies. Je citerai pour exemple
& le fortifie pour légitimer de mauvaises mœurs. Cette dangereuse
Pièce
, ainsi que beaucoup d’autres du même Auteur, a fa
ère doit toujours triompher, & quel qu’ait été son Rôle durant la
Pièce
, prendre enfin le sceptre, commander en Reine, ob
t utile sur le Théâtre ; le chef-d’œuvre de Molière, sera toujours la
Pièce
où cet excellent Dramatique a fait le tableau de
ns sont toujours sous & toujours dupes : je sens que de pareilles
Pièces
tendent à rompre la subordination de la nature ;
la blancheur honorable de sa tête. Mon avis serait donc, que dans les
Pièces
a composer, on corrigeât la jeunesse par le ridic
ns desordonnées, comme la haîne contre telle & telle Nation : une
Pièce
, qui, même en temps de guerre, dirait de grossièr
Mahomet, & l’Ariste du Méchant. Honorine. Jamais une bonne
Pièce
ne choque les mœurs de son temps. Qu’on n’attribu
ui ait encore existé. (Je continue de lire). On me dira, que dans les
Pièces
, le vice est toujours puni, & la vertu recomp
ssi, plus indulgent que madame Des Tianges, pensé-je qu’il est peu de
Pièces
qu’on doive rebuter, parce qu’il en est peu où le
Honorine. Monsieur Rousseau passe ensuite à l’examen de quelques
Pièces
: il convient qu’il ne faut pas toujours regarder
est le plus parfait Auteur comique… mais qui peut disconvenir que ses
Pièces
ne soient une école de mauvaises mœurs ?… Son plu
rquoi : ce qu’on applique à tout le genre Comique, n’est vrai que des
Pièces
où l’on emploie le ridicule, & nous n’avons p
p fondées, & l’examen sévère qu’il fait de quelques-unes de leurs
Pièces
, est dicté par la raison : mais que de Comédies o
r le goût de la débauche ; cet effet ne peut résulter que de quelques
Pièces
, proscrites par le Plan de Réforme. J’ajoute…
il m’a semblé, qu’il n’y aurait aucun inconvénient à mettre les mêmes
Pièces
sur les deux Théâtres de la Capitale, en les fesa
sses différentes. Des Tianges. Vous mettez à la tête les grandes
Pièces
de caractère, telles que le Misanthrope, avec cel
de caractère, telles que le Misanthrope, avec celles que vous nommez
Pièces
d’Instruction : mais presque toutes les Comédies
s nommez Pièces d’Instruction : mais presque toutes les Comédies sont
Pièces
d’Instruction ? Adelaïde. J’en conviens ; &a
nomination a quelques Drames, que parce qu’ils ne pouvaient se nommer
Pièces
de caractère. La seconde Classe est aussi composé
e nommer Pièces de caractère. La seconde Classe est aussi composée de
Pièces
de caractère, & de Comédies, où plusieurs per
ces deux Comédies corrigent par le ridicule. La quatrième Classe, des
Pièces
sérieuses, que d’autres ont confondue avec le Com
es, pour les éloigner ainsi. Je fais autant de cas que je le dois des
Pièces
de Féerie ; mais je ne les crois dignes que du ne
Comédies-Farces sont reléguées dans la onzième Classe, ainsi que les
Pièces
de simple amusement, & généralement presque t
tre que la prévention, plutôt que la justice, a dicté le jugement des
Pièces
de la douzième Classe… Des Arcis. Je pense l
ours oui dire que le Public de la Capitale dédaignait aujourd’hui les
Pièces
de pure intrigue ; que le plus grand nombre des S
dernière Classe comme absolument à rejeter. Effectivement, combien de
Pièces
, où l’on charge de ridicule, en les outrant, en l
urs ? Comme l’a dit monsieur Rousseau, de faire rire le Parterre. Ces
Pièces
, je veux le croire, ne satyrisent pas la vertu, m
on amie : comment l’avez-vous imaginée ?… vous voulez qu’une mauvaise
Pièce
assomme trois fois le Public, avant qu’il puisse
oisième satisfera quiconque n’aura pu voir les deux premières : si la
Pièce
est mauvaise, tous ces Spectateurs desireront de
uatre Représentations suffisent pour faire triompher de la cabale une
Pièce
passable : la troisième, qu’on ne s’écrasera pas
ns, qu’il serait à propos qui fussent toujours faites exprès pour les
Pièces
nouvelles. Quant aux recompenses, ou si l’on veut
paraît officace efficace pour que nous n’ayions que très-rarement des
Pièces
dans les genres les moins estimables. Honorin
Article V : j’y rends compte des motifs qui m’ont portée à donner les
Pièces
de rebut aux Baladins ; telles qu’elles sont, je
e purisme : ira qui voudra ; liberté entière : nous avons beaucoup de
Pièces
qui ne laissent pas d’être utiles, quoiqu’on ne l
isque les Acteurs seront en grand nombre, & que tous joueront des
Pièces
différentes. Ainsi les Pièces, les Acteurs, tout
and nombre, & que tous joueront des Pièces différentes. Ainsi les
Pièces
, les Acteurs, tout piquera la curiosité*. On pour
grès de l’Art Dramatique : il n’est d’ailleurs aucune de ces vieilles
Pièces
, où l’on ne trouve quelques morceaux, qui feraien
ale, de quelque condition qu’il fût. Les Eloges seront précédés d’une
Pièce
patriotique, dont les Français seront les Héros.
inconvéniens. Quant à ces contrastes entre la Grande & la Petite
Pièce
, ils sont quelquefois utiles, pour détruire cette
ce que peuvent faire sentir des Baladins, des femmes dérèglées ? Une
Pièce
, décente, vertueuse succédera : l’émotion qu’elle
orruption. Oui, je veux des impressions durables, parce que, avec les
Pièces
que j’admets, & les Acteurs que je propose, j
vertu : les Acteurs étaient des Personnes qualifiées ; & quand la
Pièce
était jouée, ils venaient reprendre leur place da
homme de sens, résolut de faire à la hâte une Rapsodie de différentes
Pièces
, à laquelle il cousit quelques Scènes de sa façon
er des transports d’admiration à tous les Spectateurs. A la fin de la
Pièce
, quelque Parterrien petit-maître, fraîchement arr
de la sorte : Messieurs, j’ai lieu de me féliciter doublement que la
Pièce
vous ait plu ; car dans le même homme, vous venez
ur la nouvelle Scène, que les Auteurs Dramatiques devront faire leurs
Pièces
de manière que, sans s’éloigner de la nature, ou
, le Prêtre de la peuplade, assemble toute sa maison ; & dans une
Pièce
qu’il fait chanter, il détaille les vertus de ceu
ns par de mordantes satyres ; les Bacchantes mettaient quelquefois en
pièces
les hommes qu’elles rencontraient. Malgré tout ce
e d’appeler Chanson de la lie, ou Chanson des Barbouillés de lie, les
Pièces
satyriques débitées sur un Charriot, par des gens
& celui de Dramatiste, n’est dû qu’a Eschyle : ce dernier fit une
Pièce
, & ne sachant quel nom lui donner, il examina
es Républiques, où il y avait des Combats & des Prix, les petites
Pièces
que les Enfans jouaient eutr’eux. Car au lieu d’a
e la Jeunesse de Rome représentait publiquement, à la fin des grandes
Pièces
, les Atellanes, sans deshonneur. Cependant l’on d
êtes expiatoires dont parle Tite-Live. Elles furent célébrées par des
Pièces
Dramatiques, par des courses & des combats de
uvius, le Gaulois Cæcilius, le sentencieux Accius, Afranius, dont les
Pièces
passent pour avoir été trop libres, le suivirent,
qu’un malheureux esclave occupé à tourner la meule : il composait ses
Pièces
dans la boulangerie, aux heures destinées a prend
destinées a prendre quelque repos ; le principal Acteur qui joua les
Pièces
de cet excellent Comique, était un Calliopius, un
rice était forcée de se prêter à tout ce que portait l’argument de la
Pièce
; telle fut la Représentation de l’histoire de Pa
as long-temps en usage à Rome : dès le temps d’Auguste, on laissa les
Pièces
de Plaute & de Térence, pour ne donner que de
consacrés à représenter les Héros de la Nation. « Tous les sujets des
Pièces
Grecques, dit monsieur Rousseau, n’étant tirés qu
p; que des Esclaves les représentèrent ; qu’on ne s’en tint pas à ces
Pièces
, qui furent jouées rarement, mais qu’on leur subs
; va le soir sur le Théâtre public divertir ses Concitoyens, dans une
Pièce
à cannevas, où brille la vivacité de son imaginat
ventent un genre burlesque & satyrique1. Antoine Faydit donna une
Pièce
intitulée : Les Egaremens des Prêtres 2. Dans le
ans le même temps, les Clercs Basochiens imitèrent Aristophane, leurs
Pièces
, qu’ils apelaient Moralités, dégénérèrent en Saty
emps & dans tous les cultes. Lorsque, dans la suite, on donna des
Pièces
instructives & sérieuses, ils durent n’y voir
: le même Auteur fit une Didon, & deux Comédies. Les mœurs de ces
pièces
étaient très-licencieuses : aussi le siècle de He
enri III ; à Garnier, succéda Alexandre Hardy ; cet Auteur a fait 600
Pièces
. Ce n’est pas en France seulement qu’on représent
ne si grande foule, que le Pont trop chargé, se rompit à la fin de la
Pièce
, & qu’il s’y noya beaucoup de monde. Ce fut c
ols de leur côté, avaient alors Lopez de Véga, qui composa deux mille
Pièces
: les Anglais, Johnson, Shakespear, &c. les A
u Gouvernement. L’homme qui fit ce prodige, c’est Corneille, & la
Pièce
qui en fut l’occasion, c’est Polyeucte ; Drame, i
elle, les supplices, la mort même ; sur-tout si l’on considère que la
Pièce
parut dans un temps où venaient de cesser les gue
et heureux choix du sujet & des circonstances : Louis XIII vit la
Pièce
, & sa piété n’y découvrit rien que de louable
n’était pas suffisante pour entretenir la Troupe. L’on représenta les
Pièces
burlesques de Scarron, dans lesquelles brilla le
: ni la raison ni les mœurs les plus sévères ne peuvent improuver les
Pièces
de notre tendre Racine : mais un Chrétien ne peut
piété triste & sauvage. M. Formey dit que si Nicole avait vu les
Pièces
de Lachaussée, de Boissi, & la Cénie, il aura
condanner le Théâtre : soyons sûrs qu’il nous pardonnerait plutôt des
Pièces
qui n’excitent que le rire, sans intéresser le cœ
n, leur avilissement, leur licence, en sont la principale cause : les
Pièces
libres en sont une autre. Détruisons ces deux sou
u mal, en nous procurant de dignes Acteurs, & rejetant toutes les
Pièces
libres ; en excitant nos Dramatistes, à nous donn
es les Pièces libres ; en excitant nos Dramatistes, à nous donner des
Pièces
châtiées, à traiter mille sujets neufs qu’on n’a
ls ; un nouveau Tartufe ; cette matière fournirait plutôt encore deux
Pièces
qu’une. Suivons les vues sages de quelques Ecriva
our. D’ailleurs, on peut imiter les Salles, les Décorations, mais les
Pièces
, c’est une chose moins facile.] La surtaxe des pr
nisons, se sont mis depuis quelques années, dans le goût de jouer des
Pièces
, où ils deviennent Acteurs sans se deshonorer. Il
re cet usage tout-à-fait irrepréhensible, il serait essenciel que les
Pièces
fussent choisies, & que des Militaires ne fis
que des Héros. Malheureusement tout le contraire arrive ; ce sont des
Pièces
ariettées, & nos Comédies les moins estimable
mbeaux décousus d’Homère, qu’on joignit apparemment dans la suite aux
Pièces
inventées par Thésée. *. L’état de Comédien étai
chines, où il y avait aussi de la Musique. 1. Jean Michel donna une
Pièce
de la Vie de J. C. qui, de même que les Comédies
ais en entier le rôle de Junie : on parlerait beaucoup d’elle dans la
Pièce
, on rapporterait tout à elle ; mais elle ne paraî
confidence à Narcisse, et celui-ci le rapporterait à Néron ; ainsi la
Pièce
ne perdrait rien du côté de l’intérêt. Si quelqu’
t pas besoin) en sorte qu’il ne fût point question d’amour dans cette
Pièce
, mais seulement de la politique de Néron, qui veu
vis est bien sûr) ils prétendent, dis-je ; que lorsque le Héros de la
Pièce
doit succomber à une infortune qu’il n’a pas méri
nue, n’est-il pas constant que les Auteurs, qui ont retranché de leur
Pièce
le personnage de Créon, s’exposent à faire paraît
t qu’il me paraît peu exact : car il est incontestable que dans leurs
Pièces
Œdipe est innocent de tout point ; et que tout pa
en même temps la matière d’un cinquième Acte, et perfectionnât cette
Pièce
de tout point. Dans cet état la Tragédie des Hora
; et qu’il s’excuse auprès de ses Lecteurs de ce que le dessein de sa
Pièce
ne lui a pas permis d’y placer la tendresse et le
de Perpenna. Corneille, j’en suis sûr, aura souhaité, en écrivant sa
Pièce
, de la porter à ce point de pureté et de perfecti
heur, et dont on dit communément que la mort est la catastrophe de la
Pièce
, je ne suis pas de cet avis ; parce que je donne
sentiment, qui constitue la catastrophe. La Tragédie de Géta est une
Pièce
excellente pour le Théâtre quant aux mœurs ; mais
e Théâtre de la Réformation. AGRIPPA, ou le faux Tibérinus. La
Pièce
d’Agrippa ou du faux Tiberinus, que M. Quinault s
les traits surprenants et les coups de Théâtre, fréquents dans cette
Pièce
, m’aient fait illusion ; puisque les Acteurs ne c
ence, mais même avec des yeux de critique. On ne parle, dans toute la
Pièce
, que de l’amour de Lavinie pour Agrippa, et de l’
asse pour le meurtrier de son frère. J’en ai conclu d’abord que cette
Pièce
n’était point susceptible de correction ; parce q
Poète, sans suivre la même route, et par conséquent pour corriger la
Pièce
, en conduisant l’action à sa fin, sans le secours
e rencontrer. Quinault nous apprend, dans les premières Scènes de sa
Pièce
, qu’il s’était déjà parlé de mariage entre Lavini
r. Mais je suis persuadé que Quinault a changé d’avis en composant sa
Pièce
; et que s’étant imaginé, par les raisons que nou
oire d’instruire et de corriger. Je pense donc que, pour rendre cette
Pièce
digne du Théâtre de la Réformation, il faudrait f
e vengeance) serait autorisé ; et il n’y aurait rien à reprocher à la
Pièce
, si ce n’est peut-être quelques expressions de te
aisé : et nous avons déjà nommé bien des Tragédies dans la classe des
Pièces
à corriger, qui demandent un plus grand travail.
de Romulus, est d’une espèce à laisser longtemps en suspens, si cette
Pièce
est digne ou n’est pas digne du Théâtre de la réf
que, malgré toutes ces raisons, je n’ai pas osé non plus placer cette
Pièce
dans le nombre de celles que l’on peut conserver.
range Chancel. Dans mes examens précédents j’ai placé, parmi les
Pièces
que je conserve, des Tragédies qui, sûrement, ont
avoir examinée avec la dernière sévérité. Il semble d’abord que cette
Pièce
ne nous présente pas une passion d’amour, telle q
ni le beau Génie de la Poésie, et ses Amis avouent librement que ces
Pièces
sont des « Jeux de Théâtre, où le Comédien a plus
de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
Pièces
. Voilà en peu de mots ce que l’on peut dire de pl
un Valet plus impie que son Maître qui en fait rire les autres. Cette
pièce
a fait tant de bruit dans Paris ; elle a causé un
eçon. Ceux qui ont la conduite des âmes, savent les désordres que ces
Pièces
causent dans les consciences, et faut-il s’étonne
’autres pour le libertinage, et il marque visiblement dans toutes ses
Pièces
le caractère de son esprit : il se moque égalemen
ligion. « Je connais son humeur, il ne se soucie pas qu’on fronde ses
Pièces
, pourvu qu’il y vienne du monde Dans sa Critique
ou supprimer ses Ouvragese. Il est vrai que la foule est grande à ses
Pièces
, et que la curiosité y attire du monde de toutes
ère a très mauvaise raison de dire, qu’il n’a fait que traduire cette
Pièce
de l’Italien, et la mettre en Français : car je l
’entendre parler qu’il ait un Bref particulier du Pape pour jouer des
Pièces
ridicules, et que Monsieur le Légat ne soit venu
our leur donner son approbationf. Je n’ai pu m’empêcher de voir cette
Pièce
aussi bien que les autres, et je m’y suis laissé
e plaint qu’on le condamne sans le connaître, et que l’on censure ses
Pièces
sans les avoir vues ; mais je trouve que sa plain
piété et d’abomination pour faire sortir de son esprit diabolique une
pièce
toute prête d’être rendue publique, en la faisant
il serait difficile d’ajouter quelque chose à tant de crimes dont sa
Pièce
est remplie. C’est là que l’on peut dire que l’im
sont les beaux et généreux mouvements qui mettent fin à cette galante
Pièce
, et je ne vois pas en tout cela, où est l’esprit
s. Ce sont ces quatre sortes d’impiétés que Molière a étalées dans sa
Pièce
, et qu’il a partagées entre le Maître et le Valet
bassesse et en ridicule les choses saintes : voilà ce qui compose la
Pièce
de Molière. Le Maître et le Valet jouent la Divin
uvait pénétrer dans le sentiment de tous ceux qui font la foule à ses
Pièces
, il connaîtrait que l’on n’approuve pas toujours
ne put s’empêcher de dire, qu’il y avait bien de l’Impiété dans cette
Pièce
. Un Marquis après avoir embrassé Molière, et l’av
int d’homme si peu éclairé des lumières de la Foi, qui ayant vu cette
Pièce
, ou qui sachant ce qu’elle contient, puisse soute
piété et d’abomination pour faire sortir de son esprit diabolique une
pièce
toute prête d’être rendue publique, en la faisant
as identifié la source de cette citation, qui ne se trouve ni dans la
pièce
ni dans le Placet. o. [NDE] Comprendre : « perso
nterlocuteur fictif (le recours à la foudre est bien la preuve que la
pièce
ne verse pas dans l’impiété). Et l’auteur reprend
me datum. » Quintilien ne veut pas même qu'on permette la lecture des
pièces
du théâtre aux jeunes gens, jusqu'à ce que l'âge
s des Ecoliers, et quatre jour après ils en faisaient représenter les
pièces
sur leur théâtre. Que l'homme est peu conséquent
sse, on doit absolument la lui interdire. Qu'on ne cite point ici les
pièce
de Collège pour justifier les jeunes gens qui von
vont à la comédie. Nous n'approuvons pas, il est vrai, ces sortes de
pièces
; mais ce serait être injuste de ne pas convenir
théâtre, et les Ecoliers aux Comédiens, et qu'au contraire quand une
pièce
du théâtre n'a pas excité la passion, on dit d'ab
pièce du théâtre n'a pas excité la passion, on dit d'abord c'est une
pièce
de collège : double accusation, dont on ne manque
suite, qui longtemps Régent et ensuite dans le monde, connaissait les
pièces
de Collège et les effets pernicieux que produit l
Acteurs. « Le théâtre est épuré, dit-on, il n'y a plus aujourd’hui de
pièce
licencieuse. » Le Journal des Savants (janv.1763.
es plus vives contre Racine, sur l'amour dont il a infecté toutes ses
pièces
; et les parcourant en détail, il montre que cet
ait-il condamner atrocement la Société, qui partout faisait jouer des
pièces
, surtout chaque année à Paris, où lui-même en ava
itutions de S. Ignace, qui veut que tout soit en Latin, on jouait une
pièce
Française entremêlée de ballets de toute espèce,
-elle excusable, ce qui n'est pas, puisqu'on y représentait les mêmes
pièces
et de la même manière qu'à la Comédie Française,
et qui n'ayant pu y réussir, demanda qu'au moins on fît examiner les
pièces
avant que de les représenter ? comment peut-il s'
on titre pour agir en maîtres ; ils s'avisèrent de demander certaines
pièces
que les Comédiens ne purent ou ne voulurent pas l
ère n'ait été témoin de ce burlesque événement, il en eût composé une
pièce
plus amusante que l’Avocat Pourceaugnac, dont il
, en faveur de laquelle il a beaucoup écrit ! S. Evremont composa une
pièce
dont le fonds était une fille devenue folle par l
Dieux du paganisme qu'elle adore. Il y montre combien la lecture des
pièces
de théâtre et l'assiduité au spectacle dérangent
Maintenon a fait composer pour la maison de S. Cyr et représenter des
pièces
de théâtre par ses filles, elle les a fait exerce
du Roi, où les Princesses et les Dames de la Cour représentaient des
pièces
de toute espèce. Il n'y avait plus qu'un pas à fa
t joués avec succès. On ne songeait point encore à faire composer des
pièces
saintes ; Esther et Athalie furent le fruit de la
s ne la joueront de leur vie, ni aucune autre de vos pieces. » Si des
pièces
jouées dans un couvent par des enfants élevés dan
t et de vanité, la dévotion et l'amour du monde, composait de petites
pièces
et les faisait représenter, enseignait ses élèves
n eût de leur aversion pour le théâtre, ils désirèrent que toutes les
pièces
ressemblassent à Esther. Je ne sais pourtant s'il
les plus vifs, que des spectateurs, plus attentifs aux grâces qu'à la
pièce
, y formèrent des passions qu'il fallut terminer p
honnête ». Les Religieuses même de S. Cyr refusèrent d'assister à la
pièce
, elles se mirent en oraison dans le temps qu'on l
même dans la maison de S. Cyr, n'y a paru, ni pour lors, ni dans les
pièces
qui ont été jouées dans la suite. Cette Congrégat
, et S. Cyr a été depuis plus de quarante ans sans représenter aucune
pièce
. M. Languet, dernier Curé de S. Sulpice, rival et
Cyr, partout on suivra l'exemple que vous donnerez, on se lassera des
pièces
de piété (elles sont en petit nombre et la plupar
ait moins rigide que vous ; il permet à ses filles de représenter des
pièces
de dévotion. Il est vrai , reprit Hebert ; mais i
uoiqu'il y ait certainement de la différence pour les mœurs entre les
pièces
de collège et celles de la comédie, on aura toujo
; elle déclare à Racine que ses filles de S. Cyr ont si bien joué ses
pièces
, qu'elles ne les joueront de leur vie, et elle en
acles de Paris, le rideau de l’avant Scène ne se baisser à la fin des
Pièces
qu’après qu’on en est averti par un grand coup de
ns de les amener à propos. Notre siècle est avide de Spectacles ; une
Pièce
qui en serait tout-à-fait dénuée, ennuirait sûrem
éclatantes, & d’une pantomime difficile à bien éxécuter. Les
Pièces
de nos Voisins sont remplies de Spectacles. L
s Poètes des Nations Voisines n’épargnent pas le Spectacle dans leurs
Pièces
en tout genre, qui sont un peu moins correctes qu
afin d’attacher leurs Spectateurs, que l’uniformité de nos meilleures
Pièces
n’ébranlerait pas. Ne parlons ici que des Anglais
de prétendre qu’un Poète devait très peu s’occuper du Spectacle de sa
Pièce
, parce qu’il est étranger à l’action ; & que
dire, qu’elles ne ressemblent en rien à celles qui sont dans d’autres
Pièces
; de sorte qu’elles offrent un Spectacle tout-à-f
tre moderne a besoin du secours des décorations. La plus-part des
Pièces
du nouveau Théâtre sont remplies d’un grand Spect
ls auraient peu d’imitateurs, selon les apparences. Combien est-il de
Pièces
où le lieu de la Scène est à peine marqué, &
des Acteurs, & du ton platement bouffon de la plupart des petites
Pièces
de ce temps. La Comédie ayant enfin reçu des loix
pleines d’esprit, s’amusent encore quelquefois à composer de petites
Pièces
dans ce même goût. A force d’imagination & de
plus d’imagination & de gaîté. Quelques Auteurs attribuent cette
Pièce
à Jean de Meun, mais Jean de Meun cite lui-même d
ose ; & d’ailleurs nous avons de bonnes raisons pour rendre cette
Pièce
à Guillaume de Lorris*. Si nous sommes étonnés, a
e son succès par l’invention & l’esprit qui y règnent, mais cette
Pièce
ne devait point former un nouveau genre, & n’
c des traits extérieurs qui pouvaient le caractériser. L’Auteur de la
Pièce
, pour achever de l’avilir, osa lui prêter son lan
issant fut signé… mais le Philosophe demanda la grâce du coupable. La
Pièce
rentra dans le néant avec son Auteur ; mais la ju
moindre grace au Poète qui s’en écarte. Je pense que la plus-part des
Pièces
ne tombent que parce que le caractère du principa
ersonnages, je parle en général ; mon discours se rapporte à diverses
Pièces
à la fois. On fait agir plusieurs Acteurs dans un
e : il a eu soin d’avertir de ce qu’il se proposait, en intitulant sa
Pièce
les Adelphes, c’est-à-dire les Frères. Les meille
aire renoncer à leurs faiblesses, à leur erreur. Je pense même qu’une
Pièce
est mieux dans les règles lorsqu’elle finit sans
’on n’oserait faire changer les mœurs d’un personnage au milieu d’une
Pièce
, de même est-il ridicule de se le permettre à la
es autres dénouemens avec moins de rigueur. Ce n’est que dans les
Pièces
chrétiennes. Ils ne sont supportables que dan
ans les Pièces chrétiennes. Ils ne sont supportables que dans une
Pièce
chrétienne ; parce qu’il est alors à supposer qu’
e n’avoir aucune ressemblance avec les caractères déja tracé dans des
Pièces
connues. Je ferais loin de donner un pareil avis,
Grecs ne s’attâchaient qu’à peindre leurs mœurs. Les personnages des
Pièces
Italiennes n’ont point cette élévation qu’ils aur
t aux mœurs d’une Nation ; les connaître, c’est avoir une idée de ses
Pièces
enjouées. L’Opéra-Bouffon ne peut se dispense
rs qui les représenteront pourront rendre leur jeu plus vif, & la
Pièce
sera plus animée. On veut encore que les Amans de
u, Monsieur, qu’il n’en est pas un seul qui, voyant représenter cette
pièce
, ne partage au moins dans ce moment le repentir d
Médée, ne les déteste plus encore au commencement, qu’à la fin de la
pièce
»bi : mais vous avez bien raison. Si je dis simp
e au contraire l’exécration qu’Œnone mérite d’un bout à l’autre de la
pièce
. Que de vérités cette Tragédie ne met-elle pas au
t nous inspire de l’aversion pour le mal, est en nous et non dans les
Pièces
. […] L’amour du beau est un sentiment aussi natur
ants ou plus vertueux qu’à leur ordinaire. « On me dira que dans ces
Pièces
le crime est toujours puni, et la vertu toujours
.. »bs Avec quelles lunettes avez-vous donc vu cela, est-ce dans la
pièce
de M. de Crébillon ou dans celle de M. de Voltair
, » et vous ne voyez pas « de quoi peut profiter aux spectateurs, une
Pièce
où ce vers, "Et je jouis enfin du prix de mes for
ssent. Un des motifs qui fait que les Comédiens jouent rarement cette
pièce
c’est qu’ils savent que la plupart des Spectateur
ne peuvent que rarement soutenir une seconde représentation de cette
pièce
. Permettez-moi de vous raconter un fait qui, quoi
que le vers qui mettait le Capitaine en fureur était le dernier de la
pièce
, car ils auraient eu peine à reprendre leur série
re. Allez, Monsieur, à la Comédie la première fois qu’on jouera cette
pièce
: ne vous occupez nullement du spectacle, donnez
nneur que vous portiez à sa personne, vous ne devez que justice à ses
pièces
; et vous ne savez point acquitter vos dettes au
la reconnaissance et de la société ? Pourquoi ne pas puiser dans les
pièces
de mille Auteurs qui sont morts les preuves de vo
aire pour Berlin, nous continuâmes à représenter quelques-unes de ses
pièces
. Le goût et les lumières de Madame D., digne nièc
nt conduit chez elle pour lui rendre mes respects, elle me déclara la
pièce
qu’on m’avait jouée, et m’apprit que M. de Voltai
. J’ai joué, comme je vous l’ai déjà dit, le rôle de Séide dans cette
pièce
; M. de Voltaire avait lui-même composé notre Aud
ens qu’il avait prié d’apporter un œil connaisseur et critique sur la
pièce
et sur les Acteurs, plutôt que leurs dispositions
n se peindre sur tous les visages et monter au comble à mesure que la
pièce
approchait de la catastrophe : toute l’assemblée
iteurs consommés au Spectacle, et maîtres eux-mêmes du Théâtre, si la
pièce
n’était une de celles qui toucheraient le cœur le
d bien même on la débiterait comme on lit la gazette ? En admirant la
pièce
, personne ne s’avisa cependant de trouver que Mah
rce du dénouement. Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux
Pièces
achève paisiblement les forfaits, en jouit, et l’
et de jouissance ; mais je demande enfin de quoi leur aura profité la
Pièce
où cette maxime est mise en exemple ? » by. [ND
lque honneur que je porte à sa personne, je ne dois que justice à ses
Pièces
, et je ne sais point acquitter mes dettes aux dép
ch. [NDE] Ibid., p. 105. Il s’agit là des deux derniers vers de la
pièce
. ci. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 48 : «
tement le Gentilhomme, ou du Gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la
Pièce
dont je parle, ce dernier n’est-il pas l’honnête
onvaincre le Spectateur, il la lui expose dès les premiers mots de la
pièce
; les voici : c’est George Dandin qui parle. « A
, ou plus de bonne volonté pour l’Auteur à la représentation de cette
pièce
, vous auriez mieux senti son objet, qui était d’a
mêmes motifs qui justifient MM. de Voltaire et de Crébillon dans les
pièces
de Mahomet et d’Atrée. Il met en Scène un caractè
aissé triompher le Vice est sans doute l’éloge qu’il désirait pour sa
pièce
. En effet, consultez-vous vous-même. Êtes-vous ja
on voudrait qu’elle fût punie : donc Molière était de votre avis, sa
pièce
ne mérite aucun reproche, si vous voulez vous acc
s ; cet Auteur respectable dis-je, a trouvé de quoi reprendre dans la
pièce
de George Dandin : ce n’est ni l’infortune de cel
rements de son fils, il est le premier et le plus criminel ; et cette
pièce
, si licencieuse à votre avis, est telle qu’elle d
tes gens, ils ne sont que comiques et subordonnés à l’intrigue de ces
Pièces
. Nos Auteurs ne les font donc pas toujours dignes
femelles de son temps, que Molière a joué avec tant de succès dans sa
Pièce
. N’est-ce qu’un ridicule qu’il a joué dans L’Avar
es obstacles que leur malignité opposait à la représentation de cette
Pièce
. Le Menteur, le Joueur, le Glorieux, l’Ingrat, le
i Alceste est un galant homme tourné mal à propos en ridicule ; si la
pièce
, comme vous vous l’imaginez, est contraire aux bo
i ne conseillé-je pas aux pères et mères d’affecter de faire voir ses
Pièces
à de jeunes filles. L’enfance, les premières anné
différent à vingt-cinq ou trente. On sait alors beaucoup plus que les
Pièces
de Dancourt n’en peuvent apprendre. La lecture ou
à disculper que Dancourt, surtout par rapport au Légataire ds, cette
Pièce
qui vous fait proférer cette longue Capucinade :
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la
Pièce
, s’occupe avec son digne cortège, de soins que le
te une souris. » du A vous entendre, on dirait que Regnard a fait sa
Pièce
exprès pour y introduire et légitimer tous les cr
vous dites. Mais le seul reproche qu’on ait à lui faire, c’est que sa
Pièce
n’est qu’amusante, au lieu d’être instructive. C’
iez, cette réflexion n’est pas plus difficile à faire en faveur de la
Pièce
, que toutes celles que vous avez imaginées contre
inées contre elle, et vous êtes par conséquent le seul pour qui cette
Pièce
ait été dangereuse. Si comme tout le monde vous e
ait été dangereuse. Si comme tout le monde vous eussiez voulu voir la
Pièce
dans son véritable point de vue, vous auriez sent
ent furtif ? L’absurdité de ce dénouement ne doit-il pas justifier la
Pièce
à vos yeux ? Rassurez-vous donc Monsieur, je vous
sseau, op. cit., p. 52. cr. [NDE] Epouse de Georges Dandin, dans la
pièce
de Molière – et courtisée par Clitandre. cs. [ND
p. 73 : « Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui : ses
Pièces
n’effarouchent pas par des termes obscènes, mais
’en aperçoivent pas, ou ne veulent pas s’en apercevoir. Deux ou trois
pièces
sur mille paraissent faites dans la vue de défend
ont profession de la morale sévère. Les Jésuites font représenter des
pièces
dans tous leurs collèges, c’était assez pour les
la vie de tous les Auteurs dramatiques, l’éloge et l’analyse de leurs
pièces
. Mais il est vrai que leurs Ecrivains ont toujour
sme. 1.° Il en écarte avec soin et le langage et les idées. A quelque
pièce
pieuse près, en très petit nombre, dont les rôles
n fait plus, on tourne la religion en ridicule. Une des plus fameuses
pièces
de Molière, le Tartuffe, ne fut faite que dans ce
axe d’hypocrite, et qu’il dit n’avoir empêché la représentation de la
pièce
, que parce qu’il y était joué. Tout le monde sait
dues d’une manière si fine et si cachée dans la plupart de ses autres
pièces
, qu’il est infiniment plus difficile de s’en défe
e ouvertement à l’irréligion. C’est la plus scandaleuse de toutes ses
pièces
. Il y a prétendu comprendre, dans la juridiction
Chrétiens, qui ont toujours composé les troupes, ne donnaient que des
pièces
comme les nôtres, où sous une enveloppe légère de
ention, et peut-être voulait réparer ses fautes ; le dénouement de la
pièce
est une juste punition de l’impiété. Mais il n’y
dans le Cénacle, ne descend pas sur les Comédiens. Le phénomène d’une
pièce
qui a quelque chose de religieux, est un ridicule
se de religieux, est un ridicule de plus. On en appelle à cent autres
pièces
pleines d’infamie, et à la conduite des Acteurs q
es Acteurs qui y répond, et souvent à cent autres endroits de la même
pièce
, qui détruisent le peu de bien qui s’y est glissé
du crime. » (Ce trait a été supprimé dans quelques éditions.) « Cette
pièce
ne peut donc être trop censurée, et il est certai
t à découvert, sous prétexte de la nécessité du rôle. Dans toutes les
pièces
où l’on introduit quelque personnage d’une religi
s, qu’en disant que c’était le rôle de l’Acteur, et qu’à la fin de la
pièce
il faisait expirer le coupable sur la roue. L’Aré
ois ce sage Tribunal défendit la composition et la représentation des
pièces
de théâtre dans toute la Grèce. Le Sénat Romain f
eligion ? 6.° La religion reçoit des coups dangereux jusques dans les
pièces
toutes Païennes. Le culte et le mépris des fausse
gni. » Ce parallèle fait tout le sublime de la plus grande partie des
pièces
de Corneille. « Oui, je jure des Dieux la puiss
ique, sur nos théâtres, sous prétexte de quelque rôle nécessaire à la
pièce
? Qu’on aille à Venise parler ainsi du gouverneme
s, ne seront transformés en comédies et tragédies. » Voilà contre les
pièces
prétendues saintes, Esther, Athalie, Abraham, etc
outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui ont toujours quelque
pièce
de leur façon à montrer, etc. Voilà les défauts d
rer qu’il n’y a rien de plus propre à inspirer la coquetterie que ses
pièces
, parce qu’on y tourne continuellement en ridicule
ut de jugement ou de piété, cette faute est ordinaire dans toutes les
pièces
où l’on s’avise de parler religion et vertu. Il y
rès. L’observation éxacte de cette règle rendrait la plus-part de nos
Pièces
défectueuses. Le nouveau Théâtre observe quel
éternel Chasseur, dont le caractère est un des mieux travaillés de la
Pièce
; qu’Alworthy vienne tout-à-l’heure, c’est pour a
n risque de faire rire les Spectateurs. Je me rappelle d’avoir vû une
Pièce
, dans laquelle tous les personnages se cherchent
la vraisemblance ; parce qu’il semble alors que les personnages d’une
Pièce
sont aveugles, ou qu’ils détournent la tête, afin
e. N’imitons point Sénéque le Tragique, qui en place souvent dans ses
Pièces
, de dix-huit lignes tout de suite. L’à-parté est
e soit avisé de faire entendre les à-parté, par les personnages de sa
Pièce
, aussi-bien que des Spectateurs. C’est rendre vra
ssez connaître d’eux-mêmes : j’éxhorte les Poètes à placer dans leurs
Pièces
une pareille nouveauté, elle y répandrait des bea
orce d’observer des règles quelquesfois gènantes. Les personnages des
Pièces
jouées sur le nouveau Théâtre, entrent & sort
lance : puisque vous soutenez que la Comédie mêlée d’Ariettes est une
Pièce
aussi parfaite que la Comédie, vous devez lui don
it de faire autrement, aura très-grand tort. Il n’est que trop de
Pièces
, dont les Scènes mal liées semblent éxcuser l’Opé
sortie de leurs personnages. Je me contenterai de citer Sophocle : sa
Pièce
d’Ajax est assurément très-belle ; mais on y voit
ne, & sur-tout les Adelphes. Je crois pourtant que cette dernière
Pièce
n’est point venue jusqu’à nous dans le même état
’à composer des Actes qui n’ont aucun rapport les uns aux autres ; la
Pièce
d’Ajax de Sophocle que j’ai déjà citée, & les
qu’on prétend refuse au corps d’Ajax ; & le cinquième Acte de la
Pièce
Française, ne renferme qu’un plaidoyer pour la dé
, les uns ne feraient qu’un demi-Acte, les autres donneraient à leurs
Pièces
une étendue considérable. Le Public s’impatienter
Acte, que pour faire sortir les Acteurs à la fin d’une Scène. Les
Pièces
Grecques n’avaient point proprement d’instant de
je crois que les Savans ont eu tort de trouver des divisions dans les
Pièces
Grecques ; ils ont appellés intervalles ce qui n’
n’ont peut-être jamais entendu mettre des instans de repos dans leurs
Pièces
; ils détournaient seulement l’attention du Spect
ions qui sont l’ame du tragique, ne pourraient faire leur éffet si la
Pièce
était trop concise ; on m’objectera que le Specta
ems, tout ce qu’il éxécute est lié au genre & même au sujet de la
Pièce
représentée, autant que la vraisemblance le perme
er sur l’Orchestre des Théâtres dont les Poèmes sont récités. Les
Pièces
du nouveau Théâtre n’ont point un nombre d’Actes
e Spectacle moderne ont fait paraître tout-à-la-fois sur la Scène des
Pièces
en un Acte, en deux, en trois ; depuis peu ils on
penser différemment. Que le genre de l’Opéra-Bouffon veut que ses
Pièces
soient très-courtes. Il est certain que la du
, toute proportion gardée. Il s’en fuit donc qu’il ne faut donner aux
Pièces
de notre Théâtre favori que l’étendue d’un Acte.
odérer leur vol ; vous ne songez pas qu’il éxiste à notre Théâtre une
Pièce
qu’on applaudit tous les jours, quoiqu’elle soit
gèle passe les bornes que j’aurais dèssein de marquer. Mais une seule
Pièce
aura-t-elle plus de poids que la raison & l’è
TIMANTE, CLEARQUE. TIMANTE. Avez-vous vu l’Iphigénie a ? c’est une
pièce
dont bien des gens ont été charmés. CLEARQUE. J
Bérénice. CLEARQUE. Il me semble néanmoins que l’amour joue dans la
pièce
dont vous parlez ; Eriphile, Achille, et Iphigéni
la que consiste toute la beauté de cette Tragédie, et je doute que la
pièce
pût se soutenir, si vous en ôtiez l’amour d’Achil
je ne dis pas que l’Auteur d’Iphigénie a dû n’en point mettre dans sa
Pièce
, je ne fais que proposer une pensée qui m’est ven
nnes de bon sens approuvaient du temps de Sophocle et d’Euripide, des
Pièces
de Théâtre sans amour, pourquoi ne veut-on pas qu
passions que celles dont il l’a embellie. Ayant à faire voir en cette
Pièce
un amant qui se tue pour ne pas survivre à celle
as par ces endroits si peu dignes de la majesté de la Scène que leurs
pièces
se sont soutenues. Et peut-être n’aurions-nous pa
s pièces se sont soutenues. Et peut-être n’aurions-nous pas une seule
pièce
des Anciens, s’il n’y avait eu que des Spectacles
nier qu’il ne puisse y avoir du danger à assister à la plupart de nos
pièces
de Théâtre. CLEARQUE. Il faut donc défendre les
e plaire, et je ne comprends pas qu’on puisse voir sans s’ennuyer une
pièce
où il n’y aurait nul amour. TIMANTE. Vous avez
ître sur le Théâtre en âge d’agir et d’aider à l’embellissement de la
pièce
. Pour moi, je crois que si l’Auteur d’Iphigénie a
moi, je crois que si l’Auteur d’Iphigénie avait voulu nous donner une
pièce
sans amour, il aurait bien trouvé le moyen de la
pas plus ennuyé qu’il a fait. CLEARQUE. Jusqu’à ce qu’il fasse une
pièce
de cette nature, je demeurerai dans mon sentiment
l’Auteur d’Iphigénie vous avait consulté avant que de travailler à sa
Pièce
, et s’il vous avait dit qu’il voulait faire paraî
dée générale d’immolation de victimes humaines, qui règne en toute la
Pièce
, n’aurait guère été conforme à nos mœurs, et enfi
être caressée de son Père, ne sont pas les plus beaux endroits de la
Pièce
; et j’ai vu bien des gens qui n’approuvaient pas
it jamais rien produit de si beau. Je dis bien plus, excepté quelques
Pièces
qui sont toutes d’amour, les plus belles Tragédie
cette passion. Et si vous vouliez prendre la peine d’examiner chaque
Pièce
, vous trouveriez que les endroits qui vous y plai
dans Pompée n, de Cléopâtre dans Rodogune o, et d’Andromaque dans la
Pièce
qui porte son nomp ; Andromaque et Cornélie ne re
table, quand je dis que les habiles gens ne désapprouveraient pas une
Pièce
, où il n’y aurait point du tout d’amour, pourvu q
ez d’apporter ? CLEARQUE. Non, car comme l’usage n’est pas pour ces
Pièces
, je m’en tiens là, et je ne veux pas me donner la
n Auteur de faire autre chose ? L’usage a-t-il la même force pour les
Pièces
de Théâtre que pour la langue, et doit-on s’y sou
tains noms trop connus que je ne voudrais pas donner pour titre à une
Pièce
de Théâtre ; mais y a-t-il rien de plus aisé à ch
n de nos plus excellents Poètes, qui dit dans la Préface d’une de ses
Pièces
, que l’action d’une Tragédie ne saurait être trop
dans l’occasion de souffrir pour la Religion, quand il n’est dans une
Pièce
que par forme de personnage Episodique, et quand
que je ne veux pas laisser échapper, c’est qu’il est difficile qu’une
Pièce
de Théâtre réussisse, quand tout ce qu’elle repré
les sentiments et les vers sont fort beaux. Je ne doute pas que cette
Pièce
n’eût eu un succès plus grand, si le nom d’Argéli
un défaut dont il est aisé de se corriger, et comme l’Auteur de cette
Pièce
a du génie, on n’aura peut-être rien à lui reproc
ent, je vous l’ai entendu dire plusieurs fois à vous-même. Toutes les
Pièces
de tendresse ont les mêmes caractères, et presque
dans les Tragédies, et vous savez assez ce que l’on dit des dernières
Pièces
de Monsieur Corneille, que c’est faute de tendres
que mérite le grand génie de leur Auteuran. TIMANTE. Les dernières
Pièces
de Monsieur Corneille ne sont pas indignes de lui
qu’ils ne négligent rien pour effacer la gloire de l’Auteur de cette
Pièce
. Peut-être que si vous les avertissiez de ne poin
e que nous avons vue. Quand une fois le Public s’est déclaré pour une
Pièce
, il a de la peine à changer. Au reste, ne croyez
, nous comprenions aujourd’hui, quant à la représentation, toutes les
Pièces
de théâtre, soit Tragédie, Comédie ou Tragicomédi
re précédent. Quant à la Tragicomédie c’était, selon les Anciens, une
Pièce
dont le sujet était comique, et où l’on introduis
sens que nous avons pris ce nom. La Tragicomédie, selon nous, est une
Pièce
très sérieuse et toute héroïque. Elle a cela de c
c la Comédie, que la fin en est toujours heureuse. Ce sont toutes ces
Pièces
qui ont succedé aux moralités qui avaient occupé
omposition de Poèmes Dramatiques sur des sujets profanes ; et que ces
Pièces
ont été données au public sur le théâtre, suivant
seuls ce privilège cessèrent de monter eux-mêmes sur le théâtre. Les
Pièces
qui devaient y être représentées, ne convenaient
de la Franc. l. 7. c. 7. qui rapporte l’avoir vu jouer, dit que cette
Pièce
était excellente ; il y compare l’Auteur aux plus
s, Cléopatre et Dion, et deux Comédies, la Rencontre et l’Eugène. Ces
Pièces
furent jouées avec beaucoup d’applaudissement dev
bientôt paraître sur la scène trois autres Poètes qui fournirent des
Pièces
au théâtre : Jean de Baïf fit la Comédie de Taill
r tout ce qui avait paru jusqu’alors en ce genre d’écrire. Toutes ces
Pièces
furent données aux Comédiens, dont la Troupe étai
irent dresser un théâtre de leur autorité, et ils y jouerent quelques
Pièces
. Le Parlement averti de cette entreprise rendit u
l’autre d’Italiens : ceux-ci introduisirent des Pantomimes dans leurs
Pièces
; en sorte qu’à l’imitation des anciens Histrions
émancipèrent aussi de mêler dans les farces qui suivaient les grandes
Pièces
quelques scènes indécentes, ou contre les bonnes
Novembre mil six cens dix-neuf : Signé, Le Jay, et Charles Leroy. Les
Pièces
de théâtres de nos premiers Poètes commencèrent à
andonné, lorsque Corneille fit paraître sur la Scène sa Melite. Cette
Pièce
fut représentée avec un succès prodigieux, que dè
de ce premier ouvrage, continua de travailler, et donna sept ou huit
Pièces
de théâtre en moins de six ans : l’on fut toujour
donner un grand éloge à quelque production d’esprit. Cette excellente
Pièce
fut bientôt suivie de deux Tragédies, Horace et C
ui l’avaient fait tomber autrefois dans le mépris ; que les nouvelles
Pièces
de Corneille, celles de Racine, de Quinault et de
inventèrent chez eux les Opéra. Chacun sait à présent que ce sont des
Pièces
de théâtre en musique, accompagnées de danses et
Italiens était venue s’établir à Paris, et qu’elle y représentait ses
Pièces
avec assez de réussite. Ainsi l’on vit alors en c
ogne, où les Comédiens du Marais et les Italiens représentaient leurs
Pièces
alternativement en differents jours de la semaine
nçais et Italiens, d’avoir dans la représentation de toutes sortes de
pièces
de théâtre, plus de deux voix qui doivent être de
Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une
Pièce
de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la rep
cture. Ils fondent leur sistême sur des raisons assez plausibles. Une
Pièce
de Théâtre, disent-ils, est un trait de la vie hu
omime Pourquoi d’ailleurs prétend-on que le stile soit à rejetter des
Pièces
de Théâtre ? c’est sans doute à cause de ses diff
e tems des représentations. C’est la borner à un tems bien court. Une
Pièce
dont l’intrigue sera passable & le stile parf
sa force sans représentation & sans Acteurs62… Peu importe à une
Pièce
que l’Acteur manque de bien jouer son role63… de
sans tous ces mouvemens64. » On conçoit qu’Aristote veut dire, qu’une
Pièce
doit se soutenir par les choses qu’elle contient,
l : quelque défaut qu’on puisse y remarquer, le Cid sera toujours une
Pièce
remplie de beautés. Ce ne sont pourtant pas là le
gédie, on trouve tout ce qu’il juge lui-même être nécessaire dans une
Pièce
où il n’y a ni mort, ni sang répandu ? Il me semb
rop considérable, elle n’aurait peut-être pas suffi pour rendre cette
Pièce
soutenable sur le Théâtre de la Réformation. Les
de savoir si les Auteurs ont de l’esprit, que d’être assuré que leurs
Pièces
sont extrêmement correctes pour les mœurs, et ne
Spectateurs. Si donc l’amour de Mithridate a fait paraître dans cette
Pièce
beaucoup d’esprit et d’imagination, je dis qu’il
de mieux, selon moi, est de ne jamais exposer aux yeux du Public une
Pièce
dont le fond et le dialogue ne présentent qu’une
t m’a fait revenir à mon premier sentiment, qui était de croire cette
Pièce
insoutenable sur le nouveau Théâtre ; surtout qua
jamais que ce grand exploit d’Alexandre, fût annexé à l’action de la
Pièce
comme un épisode. En effet, l’amour de Porus et d
vif que tendre. Aussi, malgré tout l’art d’un si grand maître, cette
Pièce
me paraît toujours non seulement hors d’état d’êt
ves et les plus touchantes : elles font, pour ainsi dire, l’âme de la
Pièce
, qui par conséquent, ne peut jamais faire dans l’
rait aisé de les détromper, et de leur faire voir qu’il y a nombre de
Pièces
qui pêchent par des défauts d’imagination et de c
t. Agenor, la Reine et Astrate, qui sont les principaux Acteurs de la
Pièce
, sont tous les trois amoureux ; leur conduite est
e de celles qui sont à rejeter : c’est la morale qui règne dans cette
Pièce
; elle est remplie de maximes très pernicieuses,
es contre elle et contre les Comédiens. M. Fagan, connu par plusieurs
Pièces
de Théâtre qui ont réussi, (pour annoncer ses tal
si, (pour annoncer ses talents, il suffit de nommer la Pupille, cette
Pièce
toujours nouvelle pour les Spectateurs, et adopté
r ne subsistent plus. C’est au temps de Molière, dont il soutient les
Pièces
suffisamment bonnes pour les mœurs, qu’il fixe la
pris un autre tour. Le vice est toujours l’âme et le mobile de leurs
Pièces
: mais il ne s’y montre qu’avec un visage modeste
tte un ridicule sur certains défauts ? Mais on voit, en examinant les
Pièces
de Molière, et de nos Auteurs modernes, que ces d
d Précepteur des mœurs, ce grand Moraliste. Depuis la première de ses
Pièces
jusqu’à la dernière, on ne l’y verra combattre qu
appoite moins par raison que par faiblesse. Voilà un tableau vrai des
Pièces
de Molière. Si la plupart de ces objets sont vici
mique leur ait fait beaucoup de mal. » Il y a dans ce grand nombre de
Pièces
qu’on vient de récapituler, quelques vices qui, a
Tartuffe, l’avarice dans l’Avare. Mais pour sentir combien ces trois
Pièces
sont peu propres à corriger les vices qu’elles se
ge, et sans le prouver) il suffit d’observer, tant à l’égard de cette
Pièce
que des deux autres dont on vient de parler : Que
s passages, de ces morceaux les plus estimés ; on se bornera même aux
Pièces
qui font le plus de bruit et le plus d’effet au T
eul sage, que fol avec la multitude ? Dans le Misanthrope, qui est la
Pièce
qui passe pour avoir le mieux corrigé les mœurs,
licatesse ! Morale bien utile ! N’omettons aucune des leçons de cette
Pièce
fameuse, et exposons exactement tous les vices qu
nde l’heure, et l’on bâille vingt fois, Qu’elle s’émeut autant qu’une
pièce
de bois. Acaste. Que vous semble d’Adraste ?
ans raisonnables) s’ils sont eux-mêmes persuadés, qu’au sortir de ces
Pièces
, on reviendra plus parfait, plus sage, plus exact
énéral, et qu’elle profite à la multitude. Bien loin de corriger, ces
Pièces
produisent un effet tout contraire. En les examin
dans Molière ; on serait en état d’en donner un grand nombre ; chaque
Pièce
en fournit : on se fixera à une seule. Il est imp
té de la Comédie, et l’appeler l’Ecole des mœurs ? Peut-on mettre ces
Pièces
en parallèle avec les prédications les plus saint
qu’il n’y a rien de plus propre à inspirer de la coquetterie, que ces
Pièces
, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule
us, qu’il n’est pas possible de les détailler, sans copier toutes les
Pièces
. En vain le Théâtre se glorifie-t-il d’offrir mai
leur timidité n’osait faire éclore. Une déclaration d’amour dans une
Pièce
qu’ils ont vu jouer, leur a fait ouvrir les yeux,
éralement ce qui est trouvé de plus beau, de plus fin dans toutes les
Pièces
de Théâtre ; chacun en est avide, chacun les suit
r aux Censeurs de redoubler leur exactitude pour ne souffrir dans les
Pièces
, ni impiété, ni satire personnelle, ni obscénités
lle, ni obscénités, ne suffit pas pour en écarter le danger. Plus ces
Pièces
seront polies, plus encore une fois, si l’amour e
ire, et de l’obscénité, l’expédient proposé serait excellent pour les
Pièces
à venir ; mais dans les anciennes que l’on joue t
, Dancourt, Poisson, Dufrény, Legrand, etc. La plus grande partie des
Pièces
de ces Auteurs sont restées au Théâtre, principal
que si on réduisait le Théâtre (comme il le faudrait dans ce cas) aux
Pièces
nouvelles, et à celles qui parmi les anciennes ne
core ce que l’on vient de dire il y a un moment pour la jeunesse. Les
Pièces
de M. de la Chaussée cité par M.F. ont sans contr
eur représentation un air de volupté qui règne dans toutes les autres
Pièces
de Théâtre, on en convient ; mais tout y est si t
yait qu’il lui « semblait par le bien qu’il avait entendu dire de ses
Pièces
, qu’elles pouvaient concourir au but que la Chair
nt elle partait eût été aussi loin, s’il avait connu par lui-même les
Pièces
qui en étaient l’objet. Au surplus, on ne s’en pr
e son Collège ; il ne s’en dégoûte que quand il en voit d’autres. Ces
Pièces
-là cependant ne sont que plaisantes. Jamais la mo
cent. On ne conçoit pas comment M.F. ne sent pas la différence de ces
Pièces
avec celles de nos Théâtres, ni comment il peut d
nous empêche de les imiter ? On va dire sans doute que ces sortes de
Pièces
sont bonnes pour des enfants, et qu’elles ne méri
l’on voit avec plaisir, où l’amour n’entre pour rien. Telles sont les
Pièces
à scènes épisodiques, vulgairement appelées Pièce
n. Telles sont les Pièces à scènes épisodiques, vulgairement appelées
Pièces
à tiroir. La plupart sont sans intrigues et sans
plus loin, M.F. nous en offre une dans ses originaux, l’une des trois
Pièces
qui composent ses caractères de Thalie. Il s’agit
oit même paraître qu’un instant la fille qu’on destine au héros de la
Pièce
. C’est un jeune homme dont l’excellent naturel es
fauts le frappent quand il les voit dans les autres. Le fond de cette
Pièce
est assez ingénieux, et le détail amuse. La scène
fait une fois, ne peut pas l’être mille. On pourrait encore citer une
Pièce
de M.F. dont l’amour n’est point le mobile, et qu
’appliquer à M.F. ces vers qu’il fait dire à un des personnages de sa
Pièce
: « Je vais vous dire queuques choses, Monsieur
anes et dangereux. Cette idée a même été suivie, et elle a fourni des
Pièces
à deux Théâtres de Paris9. Si on fait quelque att
t jadis ; elle étale les vices et les défauts qu’elle réforme par ses
Pièces
; elle cite les Petits-maîtres, les Femmes savant
eux qui le connaissent. M.F. l’accuse d’abord d’avoir soutenu que les
Pièces
de Théâtre ont été de tout temps condamnées pour
its de Turpilius qu’il aura employés ; il peut s’être trouvé dans les
Pièces
de ce Poète des expressions heureuses, qui pouvai
op libres, et qui pourraient les corrompre. Mais on peut dire que les
Pièces
de cet Auteur, et en général celles des Anciens,
rsqu’il ne se trouvait point dans l’action, ni dans la conduite de la
Pièce
, chose qui pût nuire à l’innocence de la jeunesse
ndamnable en elles-mêmes, et qu’elles sont souvent employées dans les
Pièces
de Théâtre, s’ensuit-il que les Pièces de Théâtre
ont souvent employées dans les Pièces de Théâtre, s’ensuit-il que les
Pièces
de Théâtre ne soient point condamnables ? C’est c
tières sont de leur ressort. Elles ne sont pas uniquement propres aux
Pièces
de Théâtre ; il n’est guère d’ouvrages qui n’en s
nté de faire aussi l’apologie des Opéra Comiques et des Parodies, ces
Pièces
dont il avoue que le plus grand mérite est la sat
s des Auteurs dramatiques ne sont pas des titres pour justifier leurs
Pièces
. Que les précautions qu’on propose de prendre pou
uche au Théâtre se souille dans l’instant ? » 7. [NDA] Cette petite
Pièce
a été faite sur le retour du Roi après sa convale
a matière d’un gros volume, je me suis restreint à un petit nombre de
Pièces
, qui suffiront cependant pour donner une idée des
tit nombre je leur laisse le champ libre, pour examiner eux-mêmes les
Pièces
qui restent ; ce qu’ils feront, sans doute, mieux
t critiquer les jugements que j’aurais portés sur deux ou trois mille
Pièces
. Ajoutons à cela que je n’aurais pu examiner tou
mille Pièces. Ajoutons à cela que je n’aurais pu examiner toutes les
Pièces
de Théâtre, sans courir le risque de critiquer le
il aurait bien fallu nommer la classe où je crois que chacune de ces
Pièces
doit être placée ; et si, par hasard, j’avais arr
j’avais arrangé l’Ouvrage de quelque Auteur vivant sous la classe de
Pièces
à corriger, ou à rejetter, j’aurais infaillibleme
u côté des mœurs ; afin de bannir du Théâtre de la réforme toutes les
Pièces
où la passion d’amour est portée à des excès qui
Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les
Pièces
du nouveau genre. J’ ai traité de tout ce qui
de, de faire part au Lecteur d’une singulière découverte. Quelques
Pièces
du Spectacle moderne sont semblables au Poème épi
ra favori ressemble, on ne peut davantage, au Poème épique. Plusieurs
Pièces
du Théâtre moderne me confirment dans cette bizar
p; je vais prouver en peu de mot ce que j’avance. Si la plus-part des
Pièces
du nouveau genre n’étaient point en Dialogue, ell
e. Le Poème épique contient beaucoup de Personnages subalternes ; les
Pièces
du Spectacle moderne en sont remplies. L’Epopée s
ensemble. Mais outre qu’il est possible de rencontrer dans plusieurs
Pièces
du Théâtre de la Nation des endroits nobles &
dent des Princes, toutes les catastrophes sont quelque meurtre, et la
pièce
une intrigue contre eux : la plupart sont des con
us finement peut-être qu’ils ne parlaient. Il n’a réussi que dans les
pièces
où il a suivi son goût, Horace, Cinna, Pompée, et
t ils dérogent. Mais dans les plus minces, comme dans les plus belles
pièces
, ce sont là les éléments du cothurne, les premier
à Auguste de son propre père, sans que le Prince ni personne dans la
pièce
le contredise ? « César fut un tyran, et son t
e, pour faire mieux goûter le mépris des Rois et des Dieux, que cette
pièce
, comme toutes celles de Corneille, donne pour des
. » Ce ne sont pas les seuls beaux vers dont Corneille ait orné la
pièce
qu’il dit « supérieure à Rodogune » et « la chose
r temps. » Ce sont les principaux Acteurs, qui tous à la fin de la
pièce
sont récompensés du parricide. Corneille était sa
’héritier légitime. 1.° Cela n’est pas vrai. Corneille déclare que la
pièce
est toute de son invention. Quelle fureur d’inven
èce est toute de son invention. Quelle fureur d’inventer de pareilles
pièces
! 2.° Il est donc permis à l’héritier légitime d’
voue-t-elle les conséquences ? Je ne fais point d’extraits des autres
pièces
de Pierre Corneille, non plus que de celle de Tho
pour faire connaître la doctrine de cet homme tant vanté, de ses deux
pièces
les plus préconisées v. Je sais que Corneille éta
personne ; mais on doit convenir qu’un spectacle dont les plus belles
pièces
débitent une si détestable morale, est infiniment
Un homme tel que moi doit attendre sa grâce. » La moitié de cette
pièce
est sur ce ton de révolte et de régicide ; elle n
sée pour S. Cyr par ordre de Madame Maintenon, est encore pire. Cette
pièce
est une exécution authentique des opinions ultram
Auteur tyrannicide n’a dit autre chose. Racine le père, dans toute la
pièce
, en fait même le plus grand éloge, comme d’un act
xte de tyrannie, un Roi paisible sur son trône. Quoique de toutes les
pièces
tirées de l’Ecriture, Athalie soit celle où l’on
r un enfant de sept ans, qui n’apprend ce qu’il est qu’à la fin de la
pièce
, où tout est arrêté, toutes les mesures prises, t
toute mise en action ; la Ligue ne fit, ne dit rien de plus. Si cette
pièce
eût été composée de son temps, on l’eût fait appr
n est simple. Les Jésuites ont fait représenter mille fois toutes ces
pièces
dans leurs Collèges, ils en ont composé cent de p
n Santarelli, un Sa, etc. dont un million d’âmes qui ont vu jouer ces
pièces
, auraient demandé comme Pascal : « Ah ! mon Père,
rer et le dépouiller de ses beautés ? on craint plus de supprimer les
pièces
, qu’on ne désire la suppression des Jésuites. Les
qu’en paroles, et ne sont que des ombres de César. Les deux dernières
pièces
de Crébillon, le Triumvirat et Catilina, fruits t
et tracé de la main de Tisiphone. Mais c’est, dit-on, le sujet de la
pièce
qui par lui-même est horrible. A la bonne heure.
. Après avoir vu les applaudissements constamment prodigués à tant de
pièces
régicides, pouvait-on s’attendre à ceux dont on a
e ne fut plus brillante. Jusqu’ici on n’osait point dédier au Roi des
pièces
dramatiques. Sa Majesté dédaignait les frivolités
concert. Jamais triomphe plus complet, il condamne toutes les autres
pièces
, et justifie pleinement tout ce que nous disons.
aisonnables, de vrais héros qui s’immolent pour le bien public. Cette
pièce
, la première et peut-être la seule où l’on ait pa
aisir. On croit que le sieur Belloy ayant enchâsse avec éloge dans sa
pièce
les noms de plusieurs familles distinguées, s’est
mesure sa ferveur, Et n’adore en effet que la seule faveur. » La
pièce
elle-même fait foi que sur un mauvais Prêtre il y
r nos Dieux. Dans un sang ennemi.… » Il faudrait copier toute la
pièce
, si on voulait en exprimer tout le poison. Tous l
ste éloignement qu’ils doivent avoir des forfaits atroces. Les autres
pièces
de Crébillon, écrites dans le même esprit, fourni
i un Chrétien pouvait jamais les approuver et les inspirer ! C’est la
pièce
la plus emportée contre le gouvernement monarchiq
u pour moi. Je te préfère au monde, et Rome seule à toi. » Cette
pièce
est pire que celle d’Athalie ; elle n’a pas même
ait fait mourir son propre fils, eût-il été un héros ? Voilà toute la
pièce
. La révolte de Rome contre son Roi est la plus ju
ou le prévenu qui en a besoin ? Le tyrannicide est préconisé dans ses
pièces
dramatiques, et embelli des grâces de la poésie e
tant. Voici le système bien exposé dans Aristomène, où le héros de la
pièce
est hautement déclaré contre son Roi, et où sa fa
se repaît que de sang. Je n’exagère pas en disant que dans les quatre
pièces
de Mademoiselle Barbier ces tristes mots, perdre
s plus respectables. Je ne sais si l’Abbé Pellegrinad a eu part à ces
pièces
, mais leurs noirceurs conviennent aussi peu à l’é
CHAPITRE IV. Des
Pièces
pieuses. Il faut convenir que les pièces dont
CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. Il faut convenir que les
pièces
dont le sujet est pris des livres saints ont eu l
du théâtre ? que n’en peut-on pas conclure contre lui ? Les premières
pièces
qui ont paru en France étaient les mystères de la
d et avait été l’origine de l’ancien spectacle. Si l’on donne quelque
pièce
pieuse, ce qui est très rare, est-ce la piété qu’
des caprices, des ridicules, des vices, des acteurs, des auteurs, des
pièces
. C’est bien là la véritable fête des fous, elle n
a spirituel (comme le concert spirituel, c’est-à-dire dont toutes les
pièces
auraient roulé sur des sujets de piété). Le privi
ivait-il cet exemple, et que ne se déterminait-il à ne donner que des
pièces
saintes, et à les représenter saintement ? Le mêm
es. Si jamais on eut dû et pu avec fruit fondre les choses saintes en
pièces
dramatiques, c’eût été dans les premiers siècles
le, peut-être en eût-on converti, comme les Païens faisaient de leurs
pièces
un exercice de religion. Les beaux esprits ne man
fonds de comédie, il eût pu tirer des folies des Dieux de fort jolies
pièces
, plus jolies et plus piquantes que ces pièces pué
es Dieux de fort jolies pièces, plus jolies et plus piquantes que ces
pièces
puériles, et mille fois ressassées jusqu’à la fad
Jésuite contre le Jansénisme, et leur critique par un Janséniste. Ces
pièces
n’ont été jouées sur aucun théâtre public, et je
ule, de sérieux et de frivole, ne doit plaire à personne. La nouvelle
pièce
des Philosophes par M. Palissot, a pourtant été a
intérêt personnel, a piqué la curiosité, et gagné les suffrages à une
pièce
remplie de grandes beautés. On l’a retirée, et l’
m’étonne, c’est de voir les dévots même amateurs et défenseurs de ces
pièces
. Si les Ecclésiastiques et les Religieux doivent
r d’une infinité de traits amusants que peuvent fournir ces sortes de
pièces
, d’autant plus piquants, que la plupart des homme
délire. Je le tiens à ceux qui par un esprit de religion voulant des
pièces
pieuses, doivent être pleins de ces sentiments. L
se le spectacle. Quel auteur, quel acteur, quelle actrice donnent des
pièces
pieuses pour instruire, toucher, sanctifier les h
ouer la religion. Mais que ferait-il, que ce que fait la comédie ? La
pièce
est un tableau animé. Corneille et Molière sont d
; un zèle ingénieux qui met tout à profit, ne pourrait-il pas par ces
pièces
pieuses, faire suppléer l’un à l’autre, instruire
e aux Organistes de jouer pendant l’office divin des vaudevilles, des
pièces
profanes, des chansons tendres, des airs d’opéra,
ons profanes, places retenues et payées, motets distribués, comme les
pièces
au théâtre, rendez-vous, entrevues, causeries, mu
lus systématique, plus criminelle ? Et on voudra me persuader que ces
pièces
, appelées saintes, sont utiles à la religion, con
odiges : Recedite. Doit-on blâmer ceux qui composent de ces sortes de
pièces
, comme ceux qui les représentent ? Sans doute, si
ssant ; Mais la nature est vraie, et d’abord on la sent. » Dans les
pièces
de Communauté, où les Acteurs sont communément de
ommencement du siècle où nous sommes, & la plus grande partie des
Pièces
qui nous enchantent maintenant, ne sont guères co
un mot, il paraît s’être fait un genre de l’indécence ; ses dernières
Pièces
sur-tout me confirment dans cette idée. La Comédi
s. Les pensées, les peintures indécentes qui fourmillent dans les
Pièces
du Théâtre moderne lui ont attiré grand nombre d’
res agréables & voluptueuses. On remporte, en sortant de quelques
Pièces
du Théâtre moderne, une langueur, un fond de tend
s : « Peut-être même qu’en recherchant la méchanique de celles de nos
Pièces
qui ont fait le plus de bruit, on trouvera que c’
e qui puisse autoriser un Poète à peu respecter les bonnes mœurs. Les
Pièces
de Théâtre sur-tout doivent-être remplies de leço
insi qu’ailleurs. Il eût été trop dangereux de garder le silence. Les
Pièces
qu’ils auraient eu sous les yeux, leur auraient m
ent le vice aimable. M. de Voltaire s’élève fortement contre les
Pièces
licencieuses. Ecoutons maintenant M. de Volta
nséances ? Qu’il est nécessaire de rapporter quelques endroits de
Pièces
modernes, qui sont les plus licencieux. Il me
Il me paraît à propos de rapporter quelques endroits indécens des
Pièces
du nouveau genre. Je vais en faire passer un peti
ment. Voici comme il s’èxprimait en 1745. On joua sur son Théâtre une
Pièce
intitulée Pigmalion (6) ; la Statue de ce fameux
au Peintre amoureux de son modèle. Les mœurs des Personnages de cette
Pièce
sont on ne peut plus libres. On ne sait ce qu’éxa
t ». Je demande si l’on se douterait que je transcris des passages de
Pièces
jouées publiquement, & à la représentation de
Fontaine dont le sujet de Mazet est pris mot-à-mot ? Or une semblable
Pièce
peut-elle remplir les Spectateurs d’idées honnête
au Théâtre qu’on doit nous peindre de pareils tableaux. Enfin, cette
Pièce
si vertueuse, si utile aux bonnes mœurs, se termi
t des images trop voluptueuses. Nous sommes enfin arrivé aux deux
Pièces
qui, après Mazet, choquent le plus la bienséance
ontes de M. de Voltaire sur lesquels on a composé l’intrigue des deux
Pièces
que je vais éxaminer : il est donc facile de démê
oilà pas le portrait de deux insignes débauchés ? Il règne dans cette
pièce
une chaleur, une liberté cinique que bien des gen
urer de l’esprit & des mœurs de la Nation qui adopte de pareilles
Pièces
. Tâchons de nous dire au moins une partie de ce q
Les Poètes du Théâtre moderne peuvent se corriger. Mais les nouvelles
Pièces
qu’ils donnent chaque jour au Public, nous annonc
Chapitre XIV. De l’usage de composer des
Pièces
, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. L
avail, ils s’en acquittent mal, ou font le contraire. Il en est d’une
pièce
à faire d’une certaine façon, comme d’un sujet do
t ; elle ne ressent que le travail d’un enfantement involontaire. Une
Pièce
fournit quelquefois plus qu’il ne faut à l’action
es, quel que soit votre Acteur. Ou l’on moule, pour ainsi parler, une
Pièce
sur un seul Acteur, ou tous les rôles sont ajusté
plus grand plaisir. L’un & l’autre s’apprécie par la durée de la
pièce
puisque c’est cette durée qui fait la fortune des
rel, nous objectera-t-on, dit : « Qu’il y a dans la composition d’une
Pièce
Dramatique, une unité de discours qui correspond
combattons. La domination des Comédiens augmente du double, quand une
pièce
est faite pour quelqu’un d’entr’eux ; la jalousie
Comédien qui est maître absolu de son rôle, croit l’être de toute la
pièce
. Il y fait changer, retrancher, transposer ce qui
ui de le justifier à vos yeux. Je commence par examiner la nature des
pièces
qu’on représente au théâtre, & je finirai par
rien que d’innocent. Vous exceptez vous-même du nombre des mauvaises
pièces
Athalie & Esther. Mais pourquoi oubliez-vous
rinus, de M. de la Grange Chancel ; enfin l’Alzire de M. de Voltaire,
pièce
qui a réuni tous les suffrages, où les doutes mêm
nt, & les pleurs honorent l’humanité. Tout, dans cette excellente
pièce
, contribue au triomphe de la vertu ; mais elle n’
us en soupçonner. Je fais plus : je vous avoue même que plusieurs des
pièces
de ce grand Comique ne répondent point à la puret
honnêtes gens, leur sale seroit souvent déserte ; avec d’excellentes
pièces
les meilleurs comédiens mourroient de faim. Mais
nie, & tant d’autres, dont les noms me sont échappés, sont toutes
pièces
où l’on ne rencontre point la moindre équivoque ;
l’Eglise, qui condamnèrent les Troubadours, les Jongleurs, & les
pièces
indécentes que représentoient ces grossiers perso
ettre a paru en 1757. *. Saint Charles Borromée examina lui-même les
pièces
que l’on jouoit à Milan. Léon X, le restaurateur
it surveiller le théâtre à Rome ; qu’il y existe une censure pour les
pièces
et pour le costumes. — Qu’on mette partout, comme
soi-même les causes du mal. Comment peut-on soutenir, sans péché, des
pièces
, où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
u’on y pense, et plaisent sans être aperçus. Rien de plus naturel aux
pièces
de théâtre, que d’exciter les passions, qui y son
spectateurs. 7e objection, ou 7e excuse. je choisis les bonnes
pièces
. Voyez la réponse pag. 27, 28, 29, 30 et 32.
unique regret qui me reste, dit le célèbre Gresset, en parlant de ses
pièces
, c’est de ne pouvoir point assez effacer le scand
aux spectacles pour y retrouver ses penchants et ses vices. « Si les
pièces
présentent quelquefois des leçons de vertu, dit M
e cependant que les impressions du vice. On ne peut faire réussir une
pièce
, ajoute Nougaret, qu’en flattant les passions des
re une vive école des passions . Auteur célèbre d’un grand nombre de
pièces
, il abjura ses travaux couronnés, et déclara les
éâtre. Dans une des notes de son cours de littérature, relative à une
pièce
de Favart, La Harpe s’exprime ainsi : « Quels par
use dissipation, etc. » On ne trouvait même plus d’idolâtrie dans les
pièces
du théâtre, quand elles ont été réprouvées dans l
un monstre moral. Parmi les personnes du sexe, qui figurent dans les
pièces
de théâtre de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas on
t assassinées par leurs amans ou leurs maîtresses, et dans six de ces
pièces
, le héros principal est un bâtard ou un enfant tr
t vrai, nous diront peut-être ici quelques personnes, mais toutes les
pièces
ne sont pas aussi détestables, il y en a même enc
i détestables, il y en a même encore de bonnes, et ce sont ces bonnes
pièces
que nous choississons. Nous avons vu plus haut ce
ssissons. Nous avons vu plus haut ce qu’il faut penser des meilleures
pièces
du théâtre, et nous voudrions bien savoir quelles
ces du théâtre, et nous voudrions bien savoir quelles sont ces bonnes
pièces
modernes. Est-ce peut-être Robert-le-Diable ? où
igue d’amour entre un catholique et une juive. Le but principal de la
pièce
paraît être le mépris du catholicisme. Dans les
austère des ministres de la religion. Telles sont les trois fameuses
pièces
qu’on osera peut-être appeler bonnes. — Or, si le
uses pièces qu’on osera peut-être appeler bonnes. — Or, si les bonnes
pièces
sont si contraires à la Religion et aux mœurs, qu
Religion et aux mœurs, que penser des autres ? Mais supposons que les
pièces
soient bon nes, ce que nous sommes loin d’admettr
ire de la scène française, on a eu soin de se mettre au courant de la
pièce
par la lecture et par l’étude, qu’on en a déjà fa
t que le morceau de musique par lequel il est d’usage de précéder les
Pièces
chantantes en tout genre, & qu’on appelle Ouv
ue Ritournelle du premier morceau de chant qui fait l’ouverture d’une
Pièce
. Mais comme cette Simphonie est faite èxprès pour
aussi leur attribuer l’attention sévère qu’on fait aux Ouvertures des
Pièces
, par lesquelles on juge souvent des talens d’un C
uvent vu telle Ouverture faire mal augurer de la musique de toute une
Pièce
. Il me semble qu’on pourrait se dispenser de plac
légresse ? Loin d’avoir de tels objets à peindre dans l’Ouverture des
Pièces
du nouveau genre, rien ne se présente à l’enthous
dre tout-à-coup changer la face d’une intrigue, ou faire terminer une
Pièce
dont le dénouement devenait trop difficile ; mais
aussi être vrais & supposés ; en mettant des noms vrais dans une
Pièce
, il est permis malgré cela d’en imaginer le Sujet
xemple est plus rare ; il ne se trouve guères, je crois, que dans les
Pièces
Satiriques, je serai d’avis qu’on le suivit le mo
aïf, si simple, devrait-il tomber dans de pareilles fautes ? Les deux
Pièces
que je vais citer, prouveront si je lui fais des
’est point une éxcuse : la Fontaine en a fait une Fâble & non une
Pièce
de Théâtre. Puisque la vraisemblance est nécessai
t sur le modèle des Baillis actuels : rien ne nous avertit dans cette
Pièce
que le tems de son action remonte jusqu’à la plus
. Il est inutile d’en dire davantage ; en continuant d’éxaminer cette
Pièce
si bisare, je craindrais à la fin de perdre le sa
ance ou à la curiosité. Est-il décent que des Prêtres assistent à des
pièces
exécutées par des filles ? C’est trop s’exposer à
émues. » Cependant tout était à S. Cyr dans la plus exacte décence :
pièce
sainte, nulle intrigue d’amour, actrices les plus
à leurs frais, mais ils y assistent et paient, souvent composent les
pièces
; c’est pis qu’en donner la représentation. 4.° G
es canons ne seraient pas plus indulgents pour ceux qui donnent leurs
pièces
au théâtre, si ce désordre eût été connu ; mais c
it que la personne ? Il devrait être défendu aussi de représenter des
pièces
de leur composition. Rien n’est plus indécent. Un
est-il excusable de composer pour le théâtre, et d’y faire jouer ses
pièces
, lui qui est obligé de le combattre ? Quelle prof
re, Boyer, Bois-Robert, d’Aubignac, Pélegrin, se déshonorer par leurs
pièces
dramatiques, lesquelles même par une nouvelle ind
trales, qui y fournit plus de matière, qui lit plus régulièrement les
pièces
, juge plus hardiment, prononce plus décisivementc
que ceux que leur état devrait y rendre les plus étrangers ? Pour les
pièces
de Communauté ou de Collège, ce sont les spectate
ux n’a donné de pareils maîtres. L’Abbé Laporte, outre le courant des
pièces
nouvelles qui ne sont pas oubliées, a entrepris l
à la cour de Vienne par ses tragédies. L’Abbé de Brueys débitait ses
pièces
sous le nom de Pélaprat ; cet Abbé, provincial, r
mortel, de défense particulière de leur règle, et que le sujet de la
pièce
soit quelque histoire sainte ou humaine, ou quelq
ou quelque fable de l’invention du Poète, (c’est-à-dire à toutes les
pièces
, car il n’y en a point d’une autre espèce). Cette
aux Religieux de se masquer dans leur couvent, et d’y représenter des
pièces
de théâtre pour se divertir. Cette morale, quoiqu
une ordonnance de 1583. La seule condition qu’il imposa, fut que les
pièces
seroient soumises à l’examen. L’écriture est enco
le leur. Valère Maxime rapporte que des femmes nues jouèrent dans une
pièce
où l’infâme Héliogabale représentoit Vénus, &
s collèges ? On a vu des religieuses, à Rome, exécuter elles-mêmes la
pièce
de George Dandin, en présence de beaucoup de gens
quel temps l’ont-ils été ? Dans celui où ils jouoient réellement des
pièces
infâmes, dans celui où il falloit si peu de chose
défendent, sur celle d’autrefois. Il ne rapproche point les anciennes
pièces
des nouvelles ; il n’examine point si ce qu’on di
lise lançoient tant d’anathêmes, ont quelque chose de commun avec nos
pièces
régulières ; si les changemens arrivés à nos mœur
oint à Molière, à Dancour, à Montfleuri, qui jouoient eux-mêmes leurs
pièces
, & qui étoient aussi supérieurs la plume à la
l n’approuve que les drames de collège. « Ce ne sont pas, dit-il, les
pièces
de cette espèce que je propose de réformer, mais
établisse des censeurs éclairés & vertueux qui repassent sur les
pièces
tant anciennes que nouvelles, & n’y laissent
uivantes. C’est qu’on va moins à la comédie, pour connoître une jolie
pièce
, que pour y voir de jolies actrices ; que, touché
que soit la leçon que puisse présenter la catastrophe qui termine la
pièce
, le remède est trop foible & vient trop tard.
en guérir ». La comédie a le même avantage. A l’exception de quelques
pièces
, le théâtre de Molière est le code de la bienséan
les comediens Italiens, chassés de Paris en 1694, pour avoir joué des
pièces
licentieuses. Cette même déclaration de Louis XII
une homme ne peut encore recueillir par lui-même la morale dont cette
pièce
abonde, son Gouverneur la lui fait apercevoir : «
rs. » N’avouerez-vous pas Monsieur que toute cette morale est dans la
pièce
et que ce n’est pas pour gâter le cœur de personn
us peindre des mœurs étrangères a pourtant grand soin d’approprier sa
pièce
aux nôtres »r : pourquoi ne le ferait-il pas ? S
se dédire, et non par un vrai sentiment de leurs beautés ; une bonne
pièce
, ajoutez-vous, ne tombe jamais que parce qu’elle
les de le préserver. Quant au goût que vous supposez diminué pour les
pièces
de Molière, c’est précisément par la raison que v
x voulût pour cela lui ressembler ? C’est tout au contraire que cette
Pièce
favorise leur tour d’esprit, qui est d’aimer et r
ni moi ni mes Camarades ne sommes applaudis dans aucun endroit de la
pièce
avec plus de chaleur que dans celui-ci : croire q
t entendu au spectacle demande encore une autre explication. Dans les
pièces
du Théâtre Français et du Théâtre Italien, que no
beaucoup à la privation de ce genre de spectacle burlesque : dans les
pièces
régulières, la charge est la multiplication des t
, que si elles arrivaient en effet dans l’espace de temps que dure la
pièce
, un avare quel qu’il fut, ferait infailliblement
ais et pour atténuer les bonnes raisons que nous avons de trouver nos
pièces
bonnes ? Ce n’est pas agir en critique de bonne f
toïcisme par des motifs aussi louables que ceux que j’exige, et si la
pièce
était assez bien faite pour prouver à tout le mon
d’oreilles que vous ne croyez disposées à saisir les vérités de cette
pièce
. Nous devons sans doute à l’éducation de nos Mili
c certain que ces braves gens seraient les premiers à applaudir cette
pièce
, et à saisir des arguments solides qui feraient c
er de son père : voilà ce qui intéresse et ce qu’on applaudit dans la
pièce
; c’est parce que Rodrigue a toutes les vertus, q
premiers efforts de nos Auteurs contre ce préjugé. On a déjà fait une
pièce
intitulée le Point d’honneur aq : cette pièce est
ugé. On a déjà fait une pièce intitulée le Point d’honneur aq : cette
pièce
est de Lesage ; elle jette un si grand ridicule s
parce que le point d’honneur est le mobile de toute l’intrigue. Cette
pièce
ne paraît pas avoir eu un succès bien complet, si
La Double Inconstance de M. de Marivaux : il ne traite pas dans cette
pièce
les gens qui se battent par honneur de « bêtes fé
n plus joliment : voyez la scène quatrième du troisième acte de cette
pièce
entre Arlequin et un Seigneur qui lui apporte des
, un excellent critique, sans être insolent ? Rappelez-vous encore la
pièce
de M. Fagan, intitulée Les Originaux at, dans laq
ne fut cependant que vingt-trois ans après la représentation de cette
pièce
que Socrate but la ciguë. Mais en supposant que c
de cette pièce que Socrate but la ciguë. Mais en supposant que cette
pièce
fut la seule cause qui détermina ses Concitoyens
la même police qu’à Paris, Socrate n’eût pas été la victime de cette
pièce
. On ne souffre point à Paris qu’à l’exemple des G
qu’après avoir reconnu ce goût qu’ils se permettent de lui donner des
pièces
qui respirent la Vertu. Le Public applaudit ces p
lui donner des pièces qui respirent la Vertu. Le Public applaudit ces
pièces
, donc il a du goût pour la Vertu, donc les Auteur
ats fassent égorger ceux des spectateurs qui ne se plairont pas à des
pièces
trop sagesbe : cette apostrophe au plus affreux d
as » : nous rectifions en Toutabas, nom du maître de trictrac dans la
pièce
de Regnard. p. [NDE] Horace, De Arte Pœtica, ca.
e par un vrai sentiment de leurs beautés. On dit que jamais une bonne
Pièce
ne tombe ; vraiment je le crois bien, c’est que j
ièce ne tombe ; vraiment je le crois bien, c’est que jamais une bonne
Pièce
ne choque les mœurs de son temps. » Ibid., p. 20.
n, on a cru qu’il était à propos d’avertir ici que l’auteur n’a vu la
pièce
qu’il rapporte que la seule fois qu’elle a été re
es de la Comédie dans cette Relation, parce qu’ils voudraient voir la
pièce
entière, et qui ne seront pas assez raisonnables
il n’examine point. Dans la première, il suppose l’innocence de cette
pièce
, quant au particulier de tout ce qu’elle contient
nance frappant d’interdit toute représentation et toute lecture de la
pièce
, sous peine d’excommunication. La Lettre sur la c
e 20 août 1667. L’anonyme commence par faire le récit en détail de la
pièce
interdite (p. 1-79), puis formule « deux réflexio
il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de
pièces
spirituelles, sous le titre de Moralités. Le P
elles, sous le titre de Moralités. Le Poème dramatique destiné aux
pièces
de théâtre, du mot grec δρᾶμα, qui signifie actio
utres, sous le titre de Roi ; d’où vient, selon quelques-uns, que ces
pièces
prirent le nom de Chant Royal. L’une de ces Socié
e nom de Chant Royal. L’une de ces Sociétés commença à mêler dans ces
pièces
différents événements, ou Episodes, qu’ils distri
Le Roi voulut voir leurs spectacles ; ils en représentèrent quelques
pièces
devant lui ; elles lui furent agréables, et cela
ces Lettres ne se trouvent imprimées en aucun lieu, et que c’est une
pièce
unique qui sert à éclaircir ce point d’histoire e
ier théâtre Français a subsisté en ce lieu, à n’y représenter que des
pièces
de piété ou de morale, sous ce titre commun de Mo
u Théâtre ; Néophron de Sicyone celui de Pédagogue : Eschile, dans sa
Pièce
des Cabires, fit paraître des gens ivres ; Méson,
amp; de Cuisinier : on vit des masques hideux & effrayans dans la
Pièce
des Euménides, & ce fut Euripide qui le premi
sques des Anciens mettaient encore beaucoup de vraisemblance dans ces
Pièces
excellentes où le nœud naît de l’erreur, qui fait
rait donc sans peine à la supposition sur laquelle les incidens de la
Pièce
sont fondés, au lieu que nous avons beaucoup de p
ne à nous prêter à cette supposition, dans la Représentation des deux
Pièces
* que Molière & Renard ont imitées de Plaute.
au naturel les différentes Nations, & quelquefois, comme dans les
Pièces
d’Aristophane, à jouer, sous leurs propres traits
eurs du spectacle ne disconviennent pas qu’il n’y ait quelquefois des
pièces
mauvaises, des objets séduisants et des personnes
faibles : « Si scandalisaverit unum de pusillis istis. » Y eût-il des
pièces
honnêtes, il suffit qu’il y en ait souvent de mau
’Eglise seule à juger de la morale et de la doctrine, à approuver les
pièces
ou les rejeter. Ces questions n’ont pas lieu en F
siècle, s’en mêlassent aujourd’hui. C’est elle qui fait examiner les
pièces
par les Censeurs royaux, ainsi que tous les livre
’ordre, c’est que les Censeurs royaux à qui on confie l’examen de ces
pièces
, ne fussent pas des gens du monde, communément as
ndant deux ou trois siècles une troupe de Comédiens, représentant des
pièces
de théâtre, et obligé de les représenter certains
ils devinrent Comédiens et Poètes, composèrent et représentèrent des
pièces
de théâtre. On ne connaissait alors que les Mystè
avaient un privilège exclusif, il fallut par accommodement donner aux
pièces
des Clercs un tour et un nom différent ; on les a
sonne, ayant été mal observé, un second leur défendit de jouer aucune
pièce
qui n’eût été examinée et approuvée par des Commi
Un autre du 15 mai 1476, leur interdit la liberté de présenter aucune
pièce
au Parlement, et de demander la permission de jou
e leur cour à Philippe le Bel, leur fondateur, ils jouèrent plusieurs
pièces
contre le Pape Boniface VIII, alors brouillé avec
onna de nouvelles scènes. Parasols, autre Poète Provençal, composa la
pièce
dramatique la plus bizarre, dont la représentatio
mort tragique, donnaient beau jeu au Poète. Chaque journée faisait sa
pièce
, et portait le nom de quelqu’un de ses maris ; l’
. Ils abusèrent bientôt de son excessive indulgence, ils jouèrent une
pièce
intitulée Sottise, et qui à tous égards en mérita
es à consulter, et sur des maximes odieuses hasardées dans les autres
pièces
qui la précèdent, notamment dans la lettre à l’Ac
il y a avoué avoir vu et retouché les Mémoires à consulter, et autres
pièces
, avoir écrit le tout de sa main, et avoir corrigé
e la nature et les bornes des deux puissances. Il n’y a aucune de ces
pièces
où il n’y ait du venin, nous oserions même assure
Chap. II. Spectacles des Communautés Religieuses, 27 Chap. III. Des
Pièces
de Collège, 47 Chap. IV. Des Pièces pieuses, 67
Religieuses, 27 Chap. III. Des Pièces de Collège, 47 Chap. IV. Des
Pièces
pieuses, 67 Chap. V. Des Pièces tirées de l’Ecri
Pièces de Collège, 47 Chap. IV. Des Pièces pieuses, 67 Chap. V. Des
Pièces
tirées de l’Ecriture sainte, 96 Chap. VI. De la
es ne condamnent pas la représentation en elle-même, ni la nature des
Pièces
que l’on représente ; ce qui serait absurde et in
ente ; ce qui serait absurde et insoutenable. En effet, c’est sur les
Pièces
de Théâtre que doit principalement tomber la réfo
s bien important, ni par conséquent bien difficile à corriger. Si ces
Pièces
ne nous enseignaient que la vertu et une bonne mo
dans les Collèges des Poèmes dramatiques ; et, loin de croire que ces
Pièces
soient capables de corrompre les mœurs des jeunes
autres peuvent retirer une véritable utilité. Ce ne sont donc pas les
Pièces
de cette espece que je propose de réformer ; mais
s Dramatiques sont ou durs ou forcés, ou remplis de clinquans ; telle
Pièce
qui réussit de nos jours, serait en bute aux siff
s-nécessaire au Drame ; & pourtant je prouve que plusieurs de nos
Pièces
ont réussi sans être bien écrites. Je ne suis pas
qu’aux règles générales du Drame entier. Nous voyons en éffet, qu’une
Pièce
composée selon tous les principes d’Aristote, cou
qui semble soutenir qu’on ne doit point s’attacher au stile dans une
Pièce
de Théâtre. Il est vrai que l’action est plus imp
y voit agir. Pourquoi l’on ne fait guères attention au stile des
Pièces
du nouveau genre. J’ai long-tems réfléchi sur
tourner les têtes les plus graves. Quand j’avoue de bonne-foi que les
Pièces
de notre Opéra ne sont pas trop bien écrites, on
u’il est nécessaire de rapporter les endroits les plus mal-écrits des
Pièces
du nouveau genre. Peut-être que si je passais
s sûres de leurs coups ? Rose & Colas. Passons à d’autres
Pièces
, & jettons-y rapidement un coup-d’œil. Qu’on
hie. L’Auteur veut peut-être marquer par-là, que ce personnage de sa
Pièce
a un grand penchant à la jalousie. Mais outre que
voir d’avantage, il n’a qu’à se donner la peine de lire les prémières
Pièces
chantantes qui lui tomberont sous la main ; il se
à ceux qui les entendent ou les lisent. Mal qui peut résulter des
Pièces
dont le stile est repréhensible. Songe-t-on à
arriver de la négligence qu’on laisse s’introduire dans le stile des
Pièces
Modernes ? plusieurs personnes qui en font leurs
l’auteur le plus élégant que nous ayons en France. Il règne dans ses
Pièces
une douceur & une harmonie singulière. On dir
ux Poètes du nouveau Théâtre de polir leur stile, d’éxpulser de leurs
Pièces
toute éxpression triviale, mauvaise ou douteuse.
récitait des vers ; Benserade en avait fait un grand nombre. Mais une
pièce
dramatique régulière, partagée en scènes et en ac
7 qu’il y commença, jusqu’en 1700, il y a été joué six cent cinquante
pièces
, quoiqu’on ne représente que dans l’hiver, que le
e, L. 1. pag. 78). Le premier opéra représenté devant le Roi, fut une
pièce
Italienne intitulée, la Forta dela finta parla ;
mitation des Italiens, qui avaient tourné le goût de la nation, cette
pièce
, quoique représentée avec une magnificence prodig
ême, en rougit. Cet émule de Richelieu voulut encore l’imiter par une
pièce
allégorique. Richelieu avait donné l’Europe, où s
r aucun théâtre. Il y a pourtant une grande différence entre ces deux
pièces
. La Lysis de Mazarin n’est qu’une allégorie flatt
e de tous les Princes qui faisaient la guerre à la France. Toutes ces
pièces
politiques qui font allusion aux affaires d’Etat,
e schisme de Clément VII, Jeanne Reine de Naples fut la matière d’une
pièce
qui dura cinq jours, où on noircit toute sa vie,
venir, et ne s’embarrassait guère de ce qui arriverait après lui. Une
pièce
de théâtre était pour lui comme un repas donné au
jouement, (la licence) de l’Italienne se sauva sous la protection des
pièces
sérieuses ». Le Curé de S. Germain parla de nouve
nt leur indulgence inutile. Ils supposent qu’on ne représente que des
pièces
sérieuses, où il n’y a rien de dangereux pour les
e de ses œuvres. Celui-ci ne fait aller les Papes que quelquefois aux
pièces
qui se jouent dans les collèges ou les maisons re
t ses défenseurs. Il y aurait plus d’apparence de raison de citer les
pièces
de théâtre représentées devant Léon X et Clément
amoureux, et croyait sans doute que les charmes de ses vers et de ses
pièces
de théâtre l’en feraient aimer. La vertu et la fi
ignard. 1694. Cette Lettre a été mise au commencement du Volume de
Pièces
de Théâtre du Sieur Boursault. L’Auteur y feint a
e pèchent, et particulièrement ceux qui composent pour le Théâtre les
Pièces
que l’on y représente ordinairement, parce que le
sa jeunesse. » Il répond à la prétendue correction des mœurs par les
Pièces
de Molière, en citant le jugement qu’en a fait l’
rer qu’il n’y a rien de plus propre à inspirer la coquetterie que ses
Pièces
, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule
ostome obtint de l’Empereur Arcadius l’abolition de pareils Jeux. Les
Pièces
de Sénèque y sont préférées à cause de leur modes
ses dévots Comédiens, à condition qu’ils ne représenteraient que des
Pièces
pieuses. On se lassa bientôt de ces Pièces pieuse
e représenteraient que des Pièces pieuses. On se lassa bientôt de ces
Pièces
pieuses ; ce qui y fit ajouter des Farces que le
ologie, et non suspects de morale outrée. L’Auteur fait voir dans les
Pièces
du Théâtre les plus approuvées dans ce siècle, le
ang qu’on lave un tel outrage, Meurs, ou tue. » Dans Polyeucte cette
Pièce
prétendue sainte, on voit une Fille qui parle d’u
ragédie de Judith, qu’un Chrétien y ose dire que la Comédie par cette
Pièce
se fait honneur à elle-meme, en faisant honneur à
parce qu’ils ont osé profaner une Histoire sacrée. L’Auteur de cette
Pièce
ne pourra effacer que par les larmes d’une vérita
e, fait connaître leur corruption, puisqu’ils ont approuvé dans cette
Pièce
ce qui y était faux, et ce qui était le plus capa
Sans l’addition de l’intrigue de Misaël à l’Histoire de Judith, cette
Pièce
aurait été désagréable ; c’est pourquoi Misaël pa
, dans laquelle ils remontrent qu’ils ne représentent à Paris que des
Pièces
honnêtes, purgées de toutes saletés, plus propres
r espèce de ces ridicules théâtres, se sont plûs à leur en vanter les
pièces
, à leur en citer des traits, à allumer leur curio
et des éclaircissemens importans. J’ai suivi les représentations des
pièces
les plus renommées, j’ai été jusqu’à les lire ; j
ver mon avis, afin de vous inspirer un mépris durable pour toutes ces
pièces
impertinentes me force de vous en faire connoître
r les valets en province. On nous donne pour raisonnable dans la même
pièce
, la démarche d’une fille de condition qui va tous
Un jour que Nicolet devoit donner, disoit-on, deux de ses meilleures
pièces
, je me déterminai à aller chez Nicolet. En effet,
stingués, portèrent mon dégoût au comble. Cassandre, dans la seconde
pièce
, devient amoureux d’une jeune fille que madame Pr
de trique sur le dos, moyennant qu’on lui paye une amende. La seconde
pièce
fut le Valet Favorable. Ce Valet, échappé des gal
Sage croyoit, suivant son mot, qu’il valoit mieux faire de méchantes
pièces
que d’être Commis, qu’on l’a vu, avant de produir
s l’excellent, mais le bon, lisent-ils une seule des soixante et onze
pièces
que Fuzelier a brochées seul, ou en société pour
eux pour les mœurs que quelques observations sur les acteurs, sur les
Pièces
considérées relativement à la morale, e, sur les
’étoient ceux de madame de Maintenon à Saint-Cyr, la licence de leurs
pièces
ne tarderoit pas à les familiariser avec le vice.
ages que l’on voit tous les jours. Je ne remonterai pas aux premières
pièces
, je ne vous parlerai point de la métamorphose all
auteurs y sont si fidèles à suivre ce principe, que jusques dans les
pièces
qui semblent avoir un but moral, comme par exempl
’assure que les Variétés amusantes, déjà en possession de sept à huit
pièces
honnêtes, (je n’en ai vu que quatre à cinq), veul
et se fait encore attendre longtems ? Mais qu’est-ce que sept à huit
pièces
décentes contre tant d’autres qui ne le sont pas
e fois, ces femmes, la lie de leur sexe, commenter à leur manière ces
pièces
dissolues, s’entretenir des ressources qu’elles o
formes des troupes de comédiens-enfans, depuis enfin qu’au fonds des
pièces
qui a été constamment le même, c’est-à-dire, esse
ampsaque. Vous savez, Monsieur, sur quoi roule le sujet de toutes ces
pièces
, le jeu répond au sujet ; la volupté, pour mieux
dame, pour avoir un plaisir parfait à la Comédie, il y faut de bonnes
Pièces
, et qu’elles soient bien représentées : et c’est
tâchent à l’imiter se contentent de dire des paroles ; et si quelques
Pièces
ont réussi, il y a eu plus de Constellation que d
ous qu’il a un peu dégéneré de ce qu’il était, et que dans toutes les
Pièces
nouvelles qui ont été faites depuis dix ans, il y
que ce soit, il a été assez Maître de son Génie pour ne faire aucune
Pièce
où il ait voulu se ressembler lui-même. Quant à l
ud. Toutes les fois que vous allez à la première Représentation d’une
Pièce
sérieuse, vous croyez, dites-vous, aller à Athène
part à tous les événements qui succèdent l’un à l’autre. J’en fis une
Pièce
de Théâtre dont j’espérais un si grand succès, qu
ume d’entendre ; et le Prologue attira plus d’Applaudissements que la
Pièce
. Comme le Théâtre commençait déjà à montrer son i
’honnêteté et le retranchement des choses immodestes rendraient leurs
pièces
beaucoup plus dangereuses, parce que en attaquant
Non seulement les auteurs dramatiques mettent des passions dans leurs
pièces
; mais ils y mettent encore des passions fort viv
z bien exprimée ; et, si cet effet n’accompagne pas l’exécution de la
pièce
, on regarde le secret de l’art comme manqué, et l
de son ouvrageaj. On sait, dit Nadal, qu’on ne peut faire réussir une
pièce
dramatique qu’en flattant les passions des cœurs
es cœurs corrompus. Peut-être même qu’en recherchant la mécanique des
pièces
qui ont fait le plus de bruit, on trouvera que c’
usion et d’ensorcellement. La raison pour laquelle presque toutes les
pièces
de théâtre sont fondées sur une intrigue amoureus
z Corneille, le plus grave et le plus sublime de nos poètesak. » Les
pièces
de cet auteur n’auraient certainement pas plu aux
ne Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les
pièces
de Théâtre. Madame, Si vous m’ordonniez de v
i lu autrefois la plupart des livres, qui donnent des règles pour les
pièces
de Théâtre ; j’ai feuilleté les Anciens et les Mo
sieurs Comédies, pour me donner quelque idée de la perfection que ces
pièces
doivent avoir. Je crois, Madame, que vous ne feri
res, on sait tout ce qu’il faut savoir pour se former le goût sur les
pièces
de Théâtre, et pour en faire la critique ; car vo
ance, et qui produit par elle-même la terreur ou la pitié ; ainsi les
pièces
, dont l’événement ou le dénouement est heureux, n
nferme lui-même une action à part, qui ferait le sujet d’une nouvelle
pièce
; or cette duplicité est toujours très vicieuse.
draient que la présence des spectateurs fût essentiellement liée à la
pièce
, dans la vérité, comme dans la représentation ; m
rrive sur le champ par la reconnaissance, et fait le dénouement de la
pièce
. La plus belle de toutes les reconnaissances est
dernière Scène du cinquième ; ce qui est une extrême beauté dans une
pièce
, qui est d’autant plus vive et plus intéressante,
doit avoir grand soin de réserver le plus tragique pour la fin de la
pièce
, et pour en faire le dénouement, afin d’exciter d
de plusieurs incidents, qui y ont du rapport ; de même que toutes les
pièces
d’une maison doivent être proportionnées les unes
urs heureux ou malheureux depuis le commencement jusqu’à la fin de la
pièce
. Les Grecs qui aimaient à se lamenter, étaient bi
ropos, en observant toutes les règles de la vraisemblance. La fin des
pièces
dramatiques est d’exciter en l’âme plusieurs pass
des mœurs est absolument nécessaire à quiconque veut entreprendre une
pièce
dramatique, puisque les mœurs sont le principe du
iomphant. Qu’il ne choisisse pas un homme vicieux pour le Héros de sa
pièce
; car l’on n’est que médiocrement touché de voir
que si les Pères, qui ont fait des déclamations si fortes contre les
pièces
de Théâtre, eussent trouvé la Comédie, telle que
e leur éloquence et toute la véhémence de leur zèle, pour décrier les
pièces
de Théâtre ; mais l’on n’en peut rien conclure, a
, suffiraient pour faire interdire et pour faire siffler la meilleure
pièce
. Si nos mœurs ne sont pas plus chastes que celles
rrompre les bonnes mœurs, par les infamies qu’ils mêlaient dans leurs
pièces
, et par les postures honteuses, qui accompagnaien
ttent à leurs tables, à leur jeu, dans leurs parties de plaisir ; les
pièces
qu’ils donnent au public, sont châtiées, tous les
igion des Païens ; ce qui se pratique encore aujourd’hui en plusieurs
pièces
de Théâtre, comme dans l’Amphitryon, où Jupiter e
emps dans cet état de simplicité et de grossièreté ; à mesure que les
pièces
de Théâtre commencèrent à se polir et à se perfec
ngereuses, par la peinture des passions que l’on introduisit dans les
pièces
de Théâtre, qui n’ont point d’autre but, que d’ex
ter dans ce Chapitre que de la Pastorale Dramatique, c’est-à-dire des
Pièces
dans lesquelles agissent des Bergers. Les Poèsies
s ; ils les firent entrer naturellement dans l’intrigue d’un genre de
Pièce
qui était la vive image de ce qui se passait loin
pas les éloges prodigués tous les jours à Annette & Lubin. Cette
Pièce
ne fut jamais une Pastorale. Ses Personnages péti
mp; si digne de l’être. Vous remarquerez que l’héroïne de la prémière
Pièce
est grosse à pleine ceinture, ce qui ne fait peut
on ? ce que dit un célèbre Poète Anglais dans la Préface d’une de ses
Pièces
, peut servir d’èxcuse à l’Auteur Français : « J’a
Peuple, tels que les porteurs d’eau, &c. Le succès de ce genre de
Pièce
surpasserait de beaucoup celui de Pastorale, parc
tout ce que j’en pourrai dire. Je conseille aussi de voir une petite
Pièce
intitulée, l’Amour matois, ou l’Espiéglerie amour
es au sujet de la Pastorale. Il est nécessaire que l’intrigue des
Pièces
champêtres soit d’une simplicité que rien n’altèr
es Scènes dialoguées ; mais elles ont paru dans un tems où les bonnes
Pièces
étaient rares. On les écoutait en bâillant, faute
s. en 1752, 53, & au commencement de 1754. pag. 76, lig. 12, des
pièces
; ajoutez, de nos jours. pag. 124, lig. 8, la Pa
ette disette de sujets, & ces mariages qui terminent toujours nos
Pièces
enjouées. Ne pourrait-on pas avec art, avec délic
multiplex que. pag. 183. lig. 23. après ces mots, l’ouverture de la
Pièce
, ajoutez, qui influe toujours dans les événemens
Acte de Zaïre. Mais il ne faut jamais aller au-delà ; & dans les
Pièces
d’un Acte, l’èxposition doit être renfermée dans
amp; dix ans, dit-il, du commun, & qui avait rarement entendu des
Pièces
de Musique, se mit à chanter avec justesse la bâs
n l’imitant au naturel ; Aristophane en a plusieurs éxemples dans ses
Pièces
: les masques ressemblans qu’il fesait porter à s
is pas que nous éxcellions dans la Parodie considérée en général. Nos
Pièces
simplement de Dialogues ne sont pleines sur-tout
e qui soit parvenue jusques à nous, aurait dû nous l’apprendre. Cette
Pièce
est pleine de railleries spirituelles sur Homère,
pectateurs d’un Drame bouffon rient toujours à gorge déployée ? Cette
Pièce
offre un Spectacle fait pour des fous, plutôt que
p; peu règlée en apparence, est soumise aux mêmes loix que les autres
Pièces
de Théâtre. C’est un Drame entier, sans aucune èx
flatter d’acquérir ses Poètes ? Quel mérite trouve-t-on à remplir une
Pièce
de bouffonneries sans vraisemblance, d’actions èx
empêche souvent de rien démêler. Il est probables que les chœurs des
Pièces
Grecques & Romaines étaient semblables à ceux
çait le chœur, n’eussent quelquefois guères de rapport au sujet de la
Pièce
. Au-lieu de parler de ce qui concernait les princ
ceaux de musique dont le genre est à peu près semblable à celui de la
Pièce
représentée. Mais quoi qu’on fasse, est-il nature
Drames. Ce que j’ai dit ailleurs(73) au sujet du commencement des
Pièces
qui ne saurait être trop animé, me porte à désire
rop animé, me porte à désirer qu’on mît quelquefois à l’ouverture des
Pièces
du nouveau Théâtre un duo, un trio, ou bien une a
, ou bien une ariette. Je ne sais quel plaisir nous fait éprouver une
Pièce
qui débute de la sorte. On s’apprête avec joye à
i la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu », in
Pièces
de théâtre de Boursault, Paris : Jean Guignard, 1
nes les comédies de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les
pièces
d’aujourd’hui, celles d’un auteur qui a expiré po
eux : songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel, des
pièces
où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
i la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu », in
Pièces
de théâtre de Boursault, Paris : Jean Guignard, 1
fruit : et moi, Monsieur, je commence par vous citer un Britannicus,
pièce
faiblement accueillie des parterres qui se succèd
ussi : lisez Britannicus. Mais si vous me répondez que pour une seule
pièce
, qui n’est qu’une exception à la méthode des Poèt
he, contraire aux mœurs établies dans les quatre premiers actes de la
pièce
, et amené seulement pour ne pas blesser les préju
e parce qu’il aurait mérité de l’être par ses vertus, je crois que la
pièce
aurait bien pu être sifflée : mais on ne reproche
rt même : et j’avoue qu’en consultant mon cœur, à la fin de plusieurs
pièces
dramatiques, je me suis senti plus disposé à régl
et de Médée pourraient bien ne pas être plus détestés à la fin de ces
pièces
, qu’au commencement : et satisfait de votre doute
t seul, que je prétends ramener la question. Il suffit de montrer des
pièces
qui soient et agréables et utiles, de trouver des
t sur ce qui ne se rapporte pas personnellement à lui, pourquoi cette
pièce
ferait-elle de ses auditeurs plus de Mahomet que
eur, dont la solution n’appartient qu’à vous. Je rejette une foule de
Pièces
dont les beautés8 et l’utilité surpassent les déf
timent, qui est encore plus sûr qu’elle. Vous direz au moins de cette
pièce
, ce que vous avez dit de nos comédies modernes, q
l’éloge de leurs mœurs et de celles du Poète ? J’ajouterai que cette
pièce
a corrigé les hommes : car s’il est encore des ma
le ? Et demanderez-vous aux spectateurs, de quoi leur aura profité la
pièce
, où des sentiments si vrais et si respectables so
s crime qui le plonge dans son malheur. Si nous le regardons avant la
pièce
, c’est un incestueux qui abuse de la femme de son
, qu’ils avaient fait auparavant. Ce n’était donc plus l’infamie des
pièces
, que les Comédiens représentaient alors, qui enga
int Cyprien dans son traité des Spectacles. En effet, supposé que les
Pièces
qu’on joue présentement ne soient pas à beaucoup
M. le Curé tâchait de faire sortir de dessus sa Paroisse, à cause des
Pièces
impies et scandaleuses qu’ils représentaient. Il
ngeance, et autres semblables qui font le sel et l’assaisonnement des
pièces
de Théâtre. Car sans elles, il n’y aurait rien de
nnent bien garde, (dit l’Auteur de la Lettre) à n’employer dans leurs
pièces
, non seulement aucuns mots évidemment déshonnêtes
hoses très dignes de censure. Je n’ai pû m’empêcher, en lisant cette
Pièce
, d’admirer en moi même combien il faut se défier
t capables de faire sur l’esprit d’un jeune homme ces Vers de la même
Pièce
dits par un père à un fils, pour le porter à se v
e Théologien, quand il dit :p. 41. « Je suis obligé d’avouer, que des
Pièces
qu’on imprime après qu’on les a jouées, il ne m’e
cette pernicieuse Ecole, après que nous aurons dit un mot ou deux des
pièces
de cet Auteur, qui ont fait le plus d’éclat dans
Tartuffe de Théâtre ; mais à un véritable homme de bien. Ainsi cette
pièce
expose les personnes les plus pieuses à une raill
r des méchants qui assistent à la représentation de cette pernicieuse
pièce
, que les maximes détestables qu’on lui entend déb
moralités utiles dans les Comédies, j’ai trouvé au contraire dans les
pièces
de Molière, que j’ai parcourues exprès, des instr
r. On pourrait tirer beaucoup d’autres endroits très pernicieux des
pièces
de Molière : mais en voilà assez pour opposer aux
s que l’Auteur de la Lettre donne à la Comédie de ce temps. Quant aux
pièces
sérieuses, l’on en a assez dit. Aussi ne serait-i
p d’honnêtes gens, du préjugé qu’on se faisait, à l’égard de quelques
pièces
où l’on représentait des histoires du vieux Testa
de nous en avoir donné l’idée. Il entre-mêlait très-souvent dans ses
Pièces
facétieuses des chansons gaillardement tournées :
oueurs de gobelets, joignirent à leur éxercice ordinaire une sorte de
Pièce
chantante & très-burlesque. Des troupes d’act
omique devait avoir pris déja certaine forme, puisque l’on trouve une
pièce
imprimée en 1640, intitulée La Comédie des Chanso
disent que la troupe d’Alard & de Maurice en donna l’idée par une
pièce
qu’elle représenta sous ce titre ; Les Forces de
es Forces de l’Amour & de la Magie, se trompent, selon moi. Cette
Pièce
était mêlée de sauts périlleux, de machines, de c
dussent lui jouer un si vilain tour. Quelles furent les prémières
Pièces
chantantes. Les Troqueurs, pièce de Vadé, es
Quelles furent les prémières Pièces chantantes. Les Troqueurs,
pièce
de Vadé, est le prémier Drâme-Bouffon que l’on ai
int sur le Théâtre, il s’avisa de les faire parler en l’air ; dans la
Pièce
intitulée Les Perroquets, il était naturel de voi
e peut que gâter l'esprit et le cœur de ses lectrices. Le héros de la
pièce
est pris d'un mauvais roman, dont souvent on s'él
i qu'une sottise ; la plaie est bien plus profonde, il y a dans cette
pièce
plus d'irréligion que de ridicule ; et si elle s'
ct pour les lois et la religion est inconnu au théâtre. Je dis que la
pièce
elle-même est pleine d'une morale impie, d'un esp
même en faisant suivre le repentir ; ce qui arrive cent fois dans la
pièce
. C'est un mélange continuel d'impiété et de relig
nce, ce serait bien plutôt Dieu qui reposerait dans l'éternité. Cette
pièce
si vantée n'est qu'un verbiage ou un tissu d'erre
cer pour faire prier Dieu pour le repos de l'âme. Et on donnera cette
pièce
pour un modèle de religion ! Non, ce n'est là qu'
ne trouve pas que les mystères du paganisme soient déplacés dans les
pièces
païennes, c'est le Costume des Païens, dit-on ; m
ne religion à sa mode, détruire toute vraie religion. L'héroïne de la
pièce
n'est pas plus respectée. On ne saurait guère don
oile imposteur d'une pudeur trop feinte. » Il faudra faire de cette
pièce
un livre classique pour bien instruire la jeuness
ce ? La cherche-t-on, la trouve-t-on au théâtre ? Tout est dans cette
pièce
contraire à la décence, à la religion, à la vrais
es et les usages de l'Eglise, appelle « jeter un sombre reflet sur la
pièce
qui fait beaucoup d'effet ». Il serait moins ridi
rices, et ceux de leurs adorateurs. Le dessein de l'Auteur dans cette
pièce
est de décrier les vœux et l'état monastique. Le
ectacle. L'Auteur, qui dit dans sa préface qu'il aurait pu pousser la
pièce
jusqu'à cinq actes, fort embarrassé d'en remplir
e, les vers, dont plusieurs en effet sont beaux, et qui séparés de la
pièce
, et ne servant pas à étayer et à masquer un édifi
nviter l'Auteur à se livrer à ce genre de poésie, regretter que cette
pièce
ne soit pas reçue sur le théâtre, désirer qu'elle
t les mœurs. Les Journaux, qui tous auraient dû s'élever contre cette
pièce
pour l'intérêt de la vertu, parmi tant d'éloges p
alie, Polyeucte, qui se soient soutenus ? Le cœur fait la fortune des
pièces
; la vertu y trouve mille obstacles à vaincre ; l
ec douleur, et délayer le noir du tableau ; et les Actrices, après la
pièce
, savent bien dérider le front de ces larmoyants.
des Grecs & des Romains. Nous appellons d’ailleurs Tragédies les
Pièces
de Thespis & d’Éschyle, qui sont très-différe
t parle Aristote, étaient peut-être des morceaux détachés de quelques
Pièces
chantantes ; & puisqu’elles étaient obscènes,
Chant tantôt grave & tantôt plaisant généralement dans toutes les
Pièces
Grecques. Le goût éprouva, sans doute, chez les R
lution & l’on eut recours à la même politique. Les Chœurs des
Pièces
anciennes pouvaient être de ce genre. Les Chœ
incus parce que dit Aristote. En parlant des Chœurs mal liés avec les
Pièces
, il s’éxprime de la sorte : « c’est pourquoi ils
il s’est chargé, aide aux autres à y représenter publiquement quelque
Pièce
Dramatique, afin de divertir le peuple, et de gag
nts de ce qu’ils sont en France, soit pour les Acteurs, soit pour les
Pièces
, qui toutes subissent l’examen avant que d’être j
si des Communautés Religieuses peuvent représenter en particulier des
Pièces
de théâtre sur des sujets de piété, avec les habi
e sachent, et en soient scandalisés. * Ajoutez que pour apprendre une
Pièce
, pour s’exercer à bien faire son rôle, etc. il fa
duite avec art, plus le théâtre retentit d’applaudissements ; plus la
pièce
renferme de corruption, plus le crime de l’auteur
qu’ils font l’apprentissage du martyre20 ? » Or il est prouvé que les
pièces
de Plaute et de Terence, ne sont pas plus licenci
nt les bonnes mœurs.29. Or, quels entretiens plus pernicieux, que ces
pièces
où la Religion, la Vertu et la Piété sont ridicul
fin de préconiser la décence du Théâtre français ? Mais les meilleurs
pièces
, si l’on en excepte Athalie, et Esther, ont-elles
l’impression de quelque vice ? Et quel sera même l’effet de ces deux
pièces
admirables de Racine, toutes les fois qu’elles se
tueuses, pour en voir avec fruit la représentation. » D’ailleurs, ces
pièces
saintes, de quelles autres pièces ne sont-elles p
a représentation. » D’ailleurs, ces pièces saintes, de quelles autres
pièces
ne sont-elles pas ordinairement suivies ? L’effet
rer. On exige qu’il n’y ait rien de déshonnête ni de criminel dans la
pièce
, que celui qui va au Spectacle, n’y apporte point
séduit ; et, quelque forte que soit la leçon de Morale qui termine la
pièce
, le remède est trop faible et vient trop tard. »
qu’il n’y ait rien de plus propre à inspirer la coquetterie, que les
pièces
de ce Comique ; parce qu’on y tourne continuellem
’attendrissement qu’on sent en soi-même et qui se prolongent après la
pièce
, annoncent-ils une disposition bien prochaine à s
ître, et que les auteurs ont soin d’embellir encore pour rendre leurs
pièces
plus agréables ? Ne sait-on pas que toutes les pa
cette passion. On ne voit plus réussir que des romans, sous le nom de
pièces
dramatiques. On y présente l’amour comme le règne
our comme le règne des femmes : c’est pourquoi l’effet naturel de ces
pièces
est d’étendre l’empire du sexe, et de donner des
e tout l’intérêt est pour eux ? A quoi aboutit la morale de pareilles
pièces
, si ce n’est à encourager les méchants et à leur
et des talents que lui donna la nature ? » « Suivez la plupart des
pièces
du Théâtre français, vous trouverez, presque dans
des actions atroces, utiles, si l’on veut, à donner de l’intérêt aux
pièces
, mais dangereuses certainement, en ce qu’elles ac
, pour mieux suivre ses vues intéressées, se sont attachés dans leurs
pièces
à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sa
endre. Dans une des notes de son Cours de Littérature, relative à une
pièce
de Favart, il s’exprime ainsi : « Quels parents s
mais ce qui leur est bon dans tel temps ou dans tel pays : ainsi les
Pièces
de Ménandre faites pour le théâtre d’Athènes, éta
e par un vrai sentiment de leurs beautés. On dit que jamais une bonne
Pièce
ne tombe ; vraiment je le crois bien, c’est que j
ièce ne tombe ; vraiment je le crois bien, c’est que jamais une bonne
Pièce
ne choque les mœurs9 de son temps. Qui est-ce qui
e son temps. Qui est-ce qui doute que, sur nos Théâtres, la meilleure
Pièce
de Sophocle ne tombât tout à plat ? On ne saurait
us peindre des mœurs étrangères a pourtant grand soin d’approprier sa
Pièce
aux nôtres. Sans cette précaution, l’on ne réussi
voulût pour cela lui ressembler ? C’est, tout au contraire, que cette
Pièce
favorise leur tour d’esprit, qui est d’aimer et r
l’attendrissement qu’on sent en soi-même et qui se prolonge après la
Pièce
, annoncent-ils une disposition bien prochaine à s
ître, et que les Auteurs ont soin d’embellir encore pour rendre leurs
Pièces
plus agréables ? Ne fait-on pas que toutes les pa
fs. Qu’un Auteur10 choque ces maximes, il pourra faire une fort belle
Pièce
où l’on n’ira point ; et c’est alors qu’il faudra
e Médée, ne les déteste plus encore au commencement qu’à la fin de la
Pièce
; et si ce doute est fondé, que faut-il penser de
t nous inspire de l’aversion pour le mal, est en nous et non dans les
Pièces
. Il n’y a point d’art pour faire naître cet intér
ements. Quand l’Auteur en reçoit et que les Acteurs les partagent, la
Pièce
est parvenue à son but et l’on n’y cherche point
ore. Ce n’est pas qu’un homme de génie ne puisse inventer un genre de
Pièces
préférable à ceux qui sont établis : mais ce nouv
profit les mœurs peuvent tirer de tout cela ? On me dira que dans ces
Pièces
le crime est toujours puni, et la vertu toujours
cet objet, n’étant point celui sur lequel les Auteurs dirigent leurs
Pièces
, ils doivent rarement l’atteindre, et souvent il
icus que Néron, je conviens qu’on doit compter en ceci pour bonne, la
Pièce
qui les représente, quoique Britannicus y périsse
es exploits d’un héros ? A quoi donc aboutit la morale d’une pareille
Pièce
, si ce n’est à encourager des Catalina, et à donn
rce du dénouement. Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux
Pièces
achève paisiblement les forfaits, en jouit, et l’
et de jouissance ; mais je demande enfin de quoi leur aura profité la
Pièce
où cette maxime est mise en exemple ? Quant à Ma
lévation du génie. Une autre considération qui tend à justifier cette
Pièce
, c’est qu’il n’est pas seulement question d’étale
âme ne diminue beaucoup l’atrocité de ses crimes ; et qu’une pareille
Pièce
, jouée devant des gens en état de choisir, ne fît
quoiqu’il ne soit grand que par sa fureur, il n’y a pas dans toute la
Pièce
un seul personnage en état par son caractère de p
ntretiens galants à côté des scènes d’Atrée. Avant de finir sur cette
Pièce
, je ne puis m’empêcher d’y remarquer un mérite qu
sie peut rendre une mère cruelle et dénaturée ? Suivez la plupart des
Pièces
du Théâtre Français : vous trouverez presque dans
des actions atroces, utiles, si l’on veut, à donner de l’intérêt aux
Pièces
et de l’exercice aux vertus, mais dangereuses cer
tement le Gentilhomme, ou du Gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la
Pièce
dont je parle, ce dernier n’est-il pas l’honnête
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une
Pièce
où le Parterre applaudit à l’infidélité, au menso
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ; et la
Pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
ages de sa jeunesse, ni de ce qu’il y a de moins bien dans ses autres
Pièces
, et passons tout d’un coup à celle qu’on reconnaî
aractères comiques, et dont il a distribué les divers traits dans ses
Pièces
. Il n’a donc point prétendu former un honnête hom
e. Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste dans cette
Pièce
est un homme droit, sincère, estimable, un vérita
; il ferait horreur. Vous pouvez avoir vu à la Comédie Italienne une
Pièce
intitulée, La vie est un songe. Si vous vous rapp
titulée, La vie est un songe. Si vous vous rappelez le Héros de cette
Pièce
, voilà le vrai Misanthrope. Qu’est-ce donc que le
it pas s’il était l’ennemi déclaré des hommes. Dans toutes les autres
Pièces
de Molière, le personnage ridicule est toujours h
de l’Auteur et fait honneur à son caractère. Quoique Molière fît des
Pièces
répréhensibles, il était personnellement honnête
e qu’il met en opposition avec le sien. Ce Philinte est le Sage de la
Pièce
; un de ces honnêtes gens du grand monde, dont le
lan que Philinte entrât comme Acteur nécessaire dans le nœud de de sa
Pièce
, en sorte qu’on pût mettre les actions de Philint
tait essentiel au caractère. Ainsi, tandis que dans toutes ses autres
Pièces
les caractères sont chargés pour faire plus d’eff
uelqu’un, il commence par le lui dire en face. Aussi, durant toute la
Pièce
, ne fait-il nulle part plus d’effet que dans cett
ic, s’il était tout à fait sage. On a peine à quitter cette admirable
Pièce
, quand on a commencé de s’en occuper ; et, plus o
ns mœurs. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui : ses
Pièces
n’effarouchent pas par des termes obscènes, mais
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la
Pièce
, s’occupe avec son digne cortège, de soins que le
ateurs, qui, s’intéressant malgré eux à ces misérables, sortent de la
Pièce
avec cet édifiant souvenir, d’avoir été dans le f
. Nos Auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des
Pièces
plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’ell
le, on ne voit plus réussir au Théâtre que des Romans, sous le nom de
Pièces
dramatiques. L’Amour est le règne des femmes. Ce
ance qu’aux dépens de leur liberté. Un effet naturel de ces sortes de
Pièces
est donc d’étendre l’empire du Sexe, de rendre de
as que les plus sages n’en soient indignées. Parcourez la plupart des
Pièces
modernes : c’est toujours une femme qui sait tout
pé par sa Gouvernante. Voilà l’image de ce qui se passe aux nouvelles
Pièces
. La Bonne est sur le Théâtre, et les enfants sont
s vrais respects qui lui sont dus ? La même cause qui donne, dans nos
Pièces
tragique et comiques, l’ascendant aux femmes sur
grand moyen d’éviter de lui ressembler ? Rappelez-vous, Monsieur, une
Pièce
à laquelle je crois me souvenir d’avoir assisté a
ans quelle disposition d’esprit le Spectateur voit-il commencer cette
Pièce
? Dans un sentiment de mépris pour la faiblesse d
ntes continuelles donnassent une grande émotion durant le cours de la
Pièce
; mais au cinquième Acte où, cessant de se plaind
secrets, mais qu’importe ? Le dénouement n’efface point l’effet de la
Pièce
. La Reine part sans le congé du Parterre : l’Empe
u qu’on voit dans Titus, vainqueur de lui-même, fonde l’intérêt de la
Pièce
, et fait qu’en plaignant Bérénice, on est bien ai
corrompus : et la preuve que ce sentiment n’est point l’ouvrage de la
Pièce
, c’est qu’ils l’ont avant qu’elle commence. Mais
e, un tel discours doit faire fondre en larmes toute l’assemblée ? La
Pièce
, finissant ainsi, sera, si l’on veut, moins bonne
pas tuer. Si les femmes n’ont pu se lasser de courir en foule à cette
Pièce
enchanteresse et d’y faire courir les hommes, je
me on voudra ; il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est mal peint, la
Pièce
est mauvaise ; s’il est bien peint, il offusque t
est déjà si intéressant par lui-même ? Je doute que, dans toutes nos
Pièces
dramatiques, on en trouve une seule où l’amour mu
de ses soins. Je ne sache guère que Le Misanthrope où le héros de la
Pièce
ait fait un mauvais choix23. Rendre le Misanthrop
e, l’effet qui renforce le bien et le mal, étant tiré de l’esprit des
Pièces
, est sujet comme elles à mille modifications qui
e la Jeunesse de Rome représentait publiquement, à la fin des grandes
Pièces
, les Attellanes ou Exodes, sans déshonneur. A cel
dés comme des Prêtres que comme des Baladins. 3°. Tous les sujets des
Pièces
n’étant tirés que des antiquités nationales dont
que la distribution des rôles, le partage de la recette, le choix des
Pièces
, la jalousie des applaudissements doivent exciter
ssement du Théâtre nous est si nuisible, quel fruit tirerons-nous des
Pièces
qu’on y représente ? Les avantages même qu’elles
ter par des spectacles touchants et tendres. Si les héros de quelques
Pièces
soumettent l’amour au devoir, en admirant leur fo
sage les choses, la même vérité nous frappe toujours. Tout ce que les
Pièces
de Théâtre peuvent avoir d’utile à ceux pour qui
. Les formerons-nous, ou s’ils nous formeront ? Nous aurons de bonnes
Pièces
; mais, les recevant pour telles sur la parole d’
onnêtes, et qui conviennent à des hommes libres57. Il est sûr que des
Pièces
tirées comme celles des Grecs des malheurs passés
ravestis en beaux esprits, s’occuper à faire des vers Français et des
Pièces
de Théâtre, talents qui ne sont point les nôtres
’engage à le remplir toujours de son génie, et à vivre autant que ses
Pièces
. Je serais d’avis qu’on pesât mûrement toutes ces
sit. 11. [NDA] Les lois peuvent déterminer les sujets, la forme des
Pièces
, la manière de les jouer; mais elles ne sauraient
t bonne au Théâtre. Supposé qu’il faille quelques fourberies dans les
Pièces
, je ne sais s’il ne vaudrait pas mieux que les Va
tacle, je puis me tromper dans mes citations et renverser l’ordre des
Pièces
. Mais quand mes exemples seraient peu justes, mes
nt pas moins, attendu qu’elles ne sont point tirées de telle ou telle
Pièce
, mais de l’esprit général du Théâtre, que j’ai bi
aison plus instructif. Je ne vois qu’un inconvénient à cette nouvelle
Pièce
, c’est qu’il serait impossible qu’elle réussît :
étourderie que je cite Cénie en cet endroit, quoique cette charmante
Pièce
soit l’ouvrage d’une femme : car, cherchant la vé
s de la morale. 23. [NDA 1782] : « Ajoutons Le Marchand de Londres,
pièce
admirable et dont la morale va plus directement a
ièce admirable et dont la morale va plus directement au but qu’aucune
pièce
française que je connaisse. » o 24. [NDA] Je c
e, où le Diable était en effet un des Acteurs. On me disait que cette
pièce
ayant une fois été représentée, ce personnage en
omme. Même jugement sur les Poètes dont je suis forcé de censurer les
Pièces
: ceux qui sont morts ne seront pas de mon goût,
e. Si j’ai moins parlé de Corneille, c’est qu’ayant peu fréquenté ses
Pièces
et manquant de livres, il ne m’est pas assez rest
lque honneur que je porte à sa personne, je ne dois que justice à ses
Pièces
, et je ne sais point acquitter mes dettes aux dép
rès judicieux de l’Andromaque de Racine, par lequel on voit que cette
Pièce
ne va pas mieux à son but prétendu que toutes les
ne deviennent mauvais que par l’abus qu’on en fait. Par exemple, les
pièce
s de Théâtre n’ont rien de mauvais en tant qu’on
Une Actrice est une poupée qui de la tête aux pieds, dans toutes les
pièces
de rapport de sa parure, son jargon, ses minauder
, etc. tout s'évanouit en colifichets. On joue partout la comédie. La
pièce
a quelque chose de plus grand. Le plan, les vers,
méconnaître le théâtre Italien et celui de la Foire, les farces, les
pièces
à tiroir, que dis-je ? les œuvres des plus grands
ir, que dis-je ? les œuvres des plus grands maîtres, à quatre ou cinq
pièces
près. Qu'est-ce que le théâtre de Molière ? une b
lices : triste dénouement, qui n'est que la juste récompense et de la
pièce
et de l'Auteur. La familiarité, défaut ordinaire
e tout comme lui, souvent aussi bien et mieux que lui, l'Auteur et la
pièce
. Tout ce qui se livre à la merci du public se met
modèles à mettre sous les yeux ! Mais ces rôles sont nécessaires à la
pièce
. Il est vrai, et voilà le mal du genre dramatique
tifiera donc le mal qu'il fait ? Mais le vice est puni à la fin de la
pièce
. Il ne l'est pas toujours, il l'est rarement, il
ue. Nous avons vu que Corneille est assez sincère dans l'examen de la
pièce
du Menteur, où le mensonge est récompensé, pour c
voulût pour cela lui ressembler ? C’est tout au contraire, que cette
Pièce
favorise leur tour d’esprit, qui est d’aimer et r
s. » « Quand l’Auteur en reçoit, et que les Acteurs les partagent, la
Pièce
est parvenue à son but, et l’on n’y cherche point
« Nos Auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des
Pièces
plus épurées. » Page 86. « Quand il serait vrai
au contraire le principal moyen exigé, et c’est l’essence d’une bonne
Pièce
. V. La simple nature plaît dans Arlequin Sauvage
ertu, parce qu’elle est la seule qui donne de la considération. Si la
Pièce
nous arrache des larmes, ou de pitié pour un inno
l’Auteur des trois Cousines g. XIV. Aveu de sa part qu’il existe des
Pièces
où l’on enseigne la vertu. XV. Qu’un sentiment fa
-à-vis des principes que j’ai rappelés sur les conditions d’une bonne
Pièce
. XVIII. Calomnie atroce, qui attaque par un écrit
revetière, représentée par les Comédiens italiens en 1722. f. [NDE]
Pièce
de Rousseau. g. [NDE] Pièce de Florent Carton,
Comédiens italiens en 1722. f. [NDE] Pièce de Rousseau. g. [NDE]
Pièce
de Florent Carton, dit Dancourt.
s douze cens. II. La Parodie-Dramatique, ordinairement faite sur une
Pièce
entière, peut réunir toutes ces espèces de Parodi
Le Parodiste détourne donc à un autre sujet & à un autre sens une
Pièce
sérieuse, par le changement seul de quelques expr
tion, ou de quelques expressions & de quelques airs, si c’est une
Pièce
chantante ; au moyen de quoi, il rend le grand &a
d’hui, & je ne le bannirais pas absolument du Théâtre. Lorsqu’une
Pièce
, d’ailleurs estimable, a des taches que le grand
urs mœurs, & leurs attraits inconvénientent la Représentation des
Pièces
les plus sages. Cette Aventure fait le sujet des
remières Places. ibid. Le Titre Second embrasse ce qui regarde les
Pièces
à représenter sur les nouveaux Théâtres. 123 On
ue nos Comédies en treize classes. 156 L’Article quatre est pour les
Pièces
du Théâtre Italien. 163 Article cinq, des Pièces
quatre est pour les Pièces du Théâtre Italien. 163 Article cinq, des
Pièces
de rebut des deux Théâtres. 165 La Note [Q] 443,
ie, se trouve dans cet Art. 167 Article dernier de l’assortiment des
Pièces
, dans lequel est la Note [O] 435 sur la Pantomime
n au Théâtre. 191 Article quatre Applaudissemens. 194 Article cinq,
Pièces
nouvelles. ibid. Article six, Imitation de la
mimes des Anciens. 435 [P] est sur les Parades, les Farces & les
Pièces
satyriques. 440 La Note [Q] concerne le genre Pa
and Dieu ! Jadis un bon faiseur mettait un ou deux ans à composer une
pièce
, de nature à s’assurer un droit éternel à nos hom
udes indignes de Taconeth. C’est la prodigieuse quantité de mauvaises
pièces
écrites en mauvais français qui a le plus contrib
uelle prose ! Nos perruquiers n’ayant plus rien à faire, ont volé les
pièces
d’autrui ; ils les ont salies et déshonorées : et
ez ignorants pour acheter jusqu’à cent et deux cents de ces sortes de
pièces
qui en ont tué quelques-uns à peu près aussi vite
Mais, me dira-t-on, les gens âgés ! — Les gens âgés ne font point de
pièces
de théâtre : réservez-leur quelques banquettes, m
l’accès. Prenez garde maintenant à ce qui en résulte. Là on voit des
pièces
moins soignées, rapidement écrites, et dont les a
s n’en voyez pas un qui ne se croie assez de talent pour composer des
pièces
pareilles à celles dont il est spectateur. On s’e
ille écus à Laberius, pour engager ce Poète à jouer lui-même dans une
Pièce
qu’il avait composée. Nous trouverions bien d’aut
nt tenus de donner au Peuple, ne pourraient point exiger plus de cinq
pièces
d’or par représentation, & que celui qui en f
en faisait les frais ne pourrait pas leur donner plus du double. Ces
pièces
d’or étaient à peu près de la valeur de nos louis
s ont tous envisagé le Théâtre comme dangereux, non-seulement par ses
Pièces
, par la Musique, par les Danses, par le temps que
contagieux d’un certain monde n’ait point encore imbus, fût ce à nos
Pièces
les plus libres, ils néprouveront qu’une joie inn
ont les leurs. Qu’on épure les Drames licencieux, qu’on retouche les
Pièces
d’intrigue dont le but n’est que de divertir, &am
r ; mais les mœurs épurées réformeraient, en un jour, le Théâtre, les
Pièces
& les Acteurs. Malheureusement cet agent capa
, que la conduite de nos Comédiens contraste trop avec la plupart des
Pièces
qu’ils jouent*. (C’est convenir que nous avons un
ire énoncer de la façon qu’il le faut ? Quand on remet au Théâtre une
Pièce
ancienne, & qu’un excellent Acteur la joue d’
beautés de ce grand homme ? Non, dira le sieur Ch***, mais c’est à la
Pièce
que l’Imitateur doit tout. Lorsque le célèbre Bar
rtune de pensées impertinentes, ridiculement exprimées, était ce à la
Pièce
qu’il devait ses succès ?… Voila comme une foule
nt ; on l’a vu plus d’une fois attribuer modestement le succès de ses
Pièces
au zèle & à la bonne volonté des Acteurs, qui
rise du Père-de-famille) que le mérite des Acteurs double celui de la
Pièce
. Il est extrêmement rare de trouver un Acteur pa
cieux qu’on entreprend de corriger sur le Théâtre : et à la fin de la
Pièce
chaque vice et chaque ridicule se trouve puni et
, la cassette ne se retrouvait pas,13 et que lors du dénouement de la
Pièce
le Roi envoya à Harpagon pour le consoler du vol
ez porté à prendre ce parti : cependant je veux examiner si parmi les
Pièces
qui subsistent il y en a quelques-unes qui mérite
n favorite d’Harpagon étant l’avarice, il aurait fallu pour rendre la
Pièce
instructive, que cette avarice eut été punie, et
peu disposés à profiter de l’instruction directe. Mais dans une belle
pièce
de Théâtre, le plaisir amène le spectateur à l’in
ige celles du spectateur. Un sourire qui nous échappe en écoutant une
pièce
comique, ou dans l’éloquente tragédie, des pleurs
cultivoient. Ce n’est donc point assez d’avoir composé en France une
pièce
de Théâtre ; ce n’est point assez d’avoir à essuy
anges, les rivalités les plus humiliantes. Pour faire représenter une
pièce
, il faut monter d’échelon en échelon ; de M. le C
Garde-des-Sceaux : voilà pour la ville. Veut-on faire représenter sa
Pièce
à la Cour ? C’est une autre échelle à monter. Il
sieurs ont leur coin de Magistrature, leur droit d’inspection sur les
Pièces
de Théâtre, leur privilège ; car où n’y en a-t-il
vilège ; car où n’y en a-t-il pas en France ? Il est bien vrai qu’une
Pièce
peut être représentée à Paris & à la Cour, qu
n doit sentir, en récompense, que rien n’est moins possible, quand la
Pièce
n’est pas tout-à-fait insignifiante. VI. On a éta
s du Gouvernement, qui recherchent, avec un soin scrupuleux, dans les
Pièces
de Théâtre, ce qui pourroit choquer la tyrannie &
price de quelques hommes, que dépend la permission de représenter une
Pièce
de Théâtre. Crébillon déclarant à l’auteur de Mah
rant à l’auteur de Mahomet qu’il lui est impossible d’approuver cette
Pièce
, Crébillon suffit pour suspendre, pendant plusieu
insulté en pleine Eglise par Bourdaloue, Molière, en insérant dans sa
Pièce
un Panégyrique de Louis XIV, sut intéresser l’org
ximes d’esclave qu’on vous débite à vos Théâtres, dans vos prétendues
Pièces
nationales. C’est le crime de Charles IX, de sa m
l a écrit sa Comédie cent cinquante ans avant celle de Molière. Cette
pièce
n’est pas sans doute une école de bonnes mœurs ;
leterre. Shakespeare écrivoit à la fin du même siècle. Voyez dans ses
pièces
nationales, les Rois, les Princes, les Pairs du R
& d’Henri IV ne sera point déshonorée, par la raison que dans des
Pièces
de Théâtre on aura fait parler & agit Louis X
s ferait sur votre cœur des impressions qui ne finiraient pas avec la
pièce
. Si vous éprouvez des tentations dans le temple d
s temples de la volupté, où tout les fait naître et les fortifie. Ces
pièces
, dont la simple lecture, faite dans le silence du
tiens, gardez-vous bien d’aller au théâtre, quand même le sujet de la
pièce
serait tiré de l’Ecriture sainte. Vous avez pour
z sa voix, vous marcherez dans le chemin du salut. Les auteurs de ces
pièces
ne sont pas dignes d’être les interprètes de l’Ec
d’impiétés révoltantes. Vous avez beau désapprouver secrètement leurs
pièces
, votre présence leur sert d’applaudissement et es
ettre imprimée sur la Comédie : elle annonce vos regrets au sujet des
Pièces
de Théâtre que vous avez données au public, et de
rit, que les Statuts de cette délicieuse République, qui terminent la
pièce
de la Chartreuse ? Où pourrait-on goûter avec aut
rce que lui seul en a le germe dans son sein. Je ne dirai rien de vos
Pièces
de Théâtre, ni du Méchant c, dont l’illusion trop
e guérit sur le champ de tous ses scrupules, en lui apprenant que ses
Pièces
de Théâtre sont à peine connues, et qu’elles tomb
ubli. Il est assez singulier qu’un Auteur ait ignoré le succès de ses
Pièces
dans le temps, et qu’il ait attendu douze années
ous les Ecrivains qui osent l’attaquer. a. [NDE] La Chartreuse ,
pièce
de Jean-Baptiste Gresset écrite en 1734 b. [ND
ord aux Philosophes : il eut pour maître Anaxagore ; aussi toutes ses
Pièces
sont-elles remplies de maximes excellentes pour l
iens, des usages de sa Nation ; Racine, plus naturel, mit au jour des
Pièces
toutes Françaises : guidé par cet instinct nation
’autre. Ce qui lui manque, c’est le choix. Quelquefois, en lisant ses
Pièces
, on est surpris de la sublimité de ce vaste génie
’Utique de cet illustre Auteur est le plus grand Personnage, & sa
Pièce
est la plus belle qui soit sur aucun Théâtre. [Il
ment de la Poésie Dramatique, savent un plus grand nombre de vers des
Pièces
de Corneille & de Racine, que de celles de Mo
s en sa vie. C’en est assez pour s’intéresser avec affection dans une
Pièce
aux sentimens de ceux qu’elle tyrannise. Mais nos
es temps d’horreurs & de persécutions, qu’elle choisit dans cette
Pièce
Dramatique pour sa victime, un Prince contre lequ
avant : c’était de petites figures hautes d’un pied, qui jouaient des
Pièces
, & fesaient tous les gestes analogues au suje
n’approuvez donc pas ce que j’ai proposé, de donner aux Baladins nos
Pièces
de rebut ? Des Tianges. Pardonnez : mais c’e
enre ils devront s’appliquer, & qui prescriront à chaque Elève la
Pièce
qu’il doit apprendre. Ainsi, après les Etudes ord
ou le besoin du Théâtre, & la convenance de l’âge dans certaines
Pièces
. Mais dans le cas où malgré les précautions indiq
ns cet état debout sur le devant de la Scène jusqu’à ce que la petite
Pièce
commence. Il en sera de même pour l’Acteur qui se
rofondément, il se mettra à genoux pour aprendre au Public le nom des
Pièces
que l’on doit donner, & il ne se levera que l
s ne causeront pas le mal que vous cherchez à prévenir, Monsieur. Des
Pièces
tendres, jouées par des femmes honnêtes, pourront
is ne la porteront ordinairement pas au libertinage : ajoutez que des
Pièces
peu répétées captiveront toute l’attention du Spe
voir faire le Rôle de Néron dans Britannicus, nuisit au succès de la
Pièce
? Il était Gentilhomme. 4. Baron ou Boiron, Père
i, Tragédien. 6. Moliére, Auteur immortel, & très bon Acteur. Ses
Pièces
sont au nombre de 29 : toutes ne sont pas estimée
es, & une Tragédie de Didon. 18. Thuillerie, dont on attribue les
Pièces
à l’Abbé Abeille : elles sont au nombre de quatre
ans, ainsi que les Rôles à manteau. Nous avons de lui quelques jolies
Pièces
: son Théâtre consiste en dix-huit Comédies. 33.
33. DUMESNIL, débuté en 1737 : Actrice sublime…… Lorsqu’on donne les
Pièces
de Corneille, de Racine, de Crébillon, de Voltair
sent, il applaudit ceux qui l’instruisent en l’amusant. Or les bonnes
pièces
de Théâtre me paraissent réunir ces deux derniers
que la vivacité de ces mouvements semble ne durer que le temps de la
pièce
; mais leur effet, pour être lent et comme insens
minel et irrité, de la vengeance et de la haine. D’ailleurs quand ces
pièces
ne nous enseigneraient directement aucune vérité
espèce peut-il être une source de vices et de forfaits ? Si dans les
pièces
où l’on expose le crime à nos yeux, les scélérats
ropre au Théâtre que celui de Manlius Capitolinus l, quoique ces deux
pièces
ne diffèrent guère que par les noms et l’état des
res. Mais ce qui paraît, Monsieur, vous avoir choqué le plus dans nos
pièces
, c’est le rôle qu’on y fait jouer à l’amour. Cett
r la Tragédie comme un nouveau moyen de corruption, la plupart de nos
pièces
me paraissent bien propres à nous rassurer à cet
à la frivolité de la nation que Racine a sacrifié la perfection de sa
pièce
. L’amour dans Corneille, est encore plus languiss
en peignant l’amour de la sorte, il deviendra monotone, et toutes nos
pièces
se ressembleront. Et pourquoi s’imaginer, comme o
pourquoi s’imaginer, comme ont fait presque tous nos Auteurs, qu’une
pièce
ne puisse nous intéresser sans amour ? Sommes-nou
aractères. Je ne sais, Monsieur, ce que vous pensez de cette dernière
pièce
, elle était bien faite pour trouver grâce devant
dre la vertu ridicule. Il me semble que le sujet et les détails de la
pièce
, que le sentiment même qu’elle produit en nous, p
ne pouvons nous flatter de ressembler ; et vous blâmez à présent les
pièces
où l’on n’expose à nos yeux que nos citoyens et n
droit de nous attendrir ; il me semble au contraire qu’aucun genre de
pièces
n’y est plus propre ; et s’il m’est permis de jug
que faire rire le parterre ; j’ose inviter l’illustre Auteur de cette
pièce
à retrancher ces trois mots, qui ne sont là que p
ux. Vous feriez le procès sur le même principe, à tous les Auteurs de
pièces
de Théâtre, bien plus obligés encore que les Comé
dre ? Comment n’avez-vous pas senti, que si ceux qui représentent nos
pièces
méritent d’être déshonorés, ceux qui les composen
n dangereux dont vous cherchez à nous préserver ; et vous décriez nos
pièces
de Théâtre avec l’avantage non seulement d’en avo
ts pervers, (car ce n’est pas certainement pour votre patrie) que vos
pièces
ont été composées. C’est-à-dire, Monsieur, que vo
5 : « [Boileau] pria M. Arnauld de vouloir bien jeter les yeux sur la
pièce
qu’il lui laissait, pour lui dire son sentiment.
tragédies de Voltaire. 15. [NDE] Rousseau, op. cit., p. 75 : « [Les
pièces
modernes] instruisent beaucoup, si l’on veut : ma
à introduit dans ces chœurs, des sujets étrangers à leur culte. » Les
Pièces
dragmatiques sont des imitations ; mais il est de
ibles & communs ? Le défaut contraire n’est pas moins funeste aux
pièces
dragmatiques. L’enflure n’est pas une imitation,
ems qu’on le dit, mais il semble qu’on ne puisse trop le répéter. Une
Pièce
écrite en vers, qui étonnent l’oreille, éblouit &
s & de pillage. On fait beaucoup pour soi-même & rien pour la
Pièce
. Il faut bien peindre ; mais le grand art du Pein
ils récitèrent sérieusement plusieurs fables, et tous les Acteurs des
pièces
les plus graves portèrent indifféremment le nom d
ons50. On appelait proprement Mimes ceux qui représentaient certaines
pièces
, seulement par des gestes ; et ceux qui savaient
Acteurs subalternes qui jouaient dans les Entr’actes et à la fin des
pièces
, en occupaient la première partie. La seconde éta
Théâtres qu’on plie sur le cintre, s’abaissait au commencement de la
pièce
et se levait à la fin, parce qu’elle se pliait so
d espace libre au-devant de la Scène où les Acteurs venaient jouer la
pièce
et qui par le moyen des décorations représentait
blique, un carrefour, ou quelque autre lieu découvert. Car jamais les
pièces
des Anciens ne se passaient dans l’intérieur des
ons, les Anciens en avaient de trois sortes selon les trois sortes de
pièces
qui se jouaient sur le Théâtre, les Comiques, les
c il se déshonorait par les spectacles des Gladiateurs. A l’égard des
pièces
de Théâtre, il n’osa pas les rendre lubriques com
cieuses et ne leur donna ni or, ni argent, mais tout au plus quelques
pièces
de monnaie de cuivre101. Ce Prince ne souffrit ja
tendu Théologien. Voyons néanmoins par des preuves positives, que les
pièces
de Théâtre étaient souvent plus honnêtes et plus
erons par les règles dressées et observées depuis Auguste, et par les
pièces
qui nous restent de ce temps-là. Horace qui vivai
pures, plus honnêtes, plus louables ? Si des règles nous passons aux
pièces
, vous verrez, Messieurs, qu’on en représentaient
mains entendaient la langue Grecque, on aimait à voir représenter des
pièces
des Grecs. Celles de Sophocle et d’Euripide ont t
ngereuse. » Mais voulez-vous, Messieurs, une preuve parlante, que les
pièces
de Théâtre d’autrefois étaient souvent plus chast
isme, que ne peuvent l’être ceux de nos jours. Mais examinons quelles
pièces
il se représentait depuis que les Chrétiens à Rom
e et dans la Tragédie, et qu’il doit parfaitement convenir à toute la
pièce
. On voulait de son temps que les Auteurs Comiques
e Plaute dans le Prologue des Captifs, qui est la plus honnête de ses
pièces
, dit pour se ménager l’attention des spectateurs
. de M. Coste., « qu’ils ne se repentiront point d’avoir écouté cette
pièce
, qu’elle n’est pas écrite d’un style lascif, comm
ue spurcidici insunt versus immemorabiles. » Plaute persuadé que la
pièce
la plus honnête était en même temps la plus estim
e qui vivait sous Tibère ; on estima ses Fables : et sérieusement les
pièces
de Théâtre d’aujourd’hui imitent-elles la pureté
n voit dans l’Occident. Pour les Tragédies et les Comédies, ou autres
pièces
de Théâtre, on n’avait garde d’en voir. Car outre
e Latin ni le Gaulois, ainsi ils n’auraient donc pu rien entendre aux
pièces
de Théâtre, et on ne se serait pas avisé d’en fai
es refleurissant, il y aurait eu des Poètes qui auraient pu faire des
pièces
de Théâtre. Il fallait bien qu’il y eut alors des
amorem dum fingit, infligit. » On représentait sans doute beaucoup de
pièces
qui n’étaient pas bien mauvaises ; c’est pourquoi
nt, il descend dans le détail de tout ce qui paraît sur la Scène. Les
pièces
comiques lui paraissent dangereuses, parce qu’ell
t pendant le temps qu’elle est sur le Théâtre ; vous le continuez, la
pièce
finie ; son image, ses discours, ses habits, sa d
et le xi. siècle on ne vit presque en Occident, ni Poésie, ni aucune
pièce
d’esprit. Il est néanmoins parlé de jeux d’Histri
t grand nombre de méchants Poètes, qui ne composaient que des petites
pièces
de galanterie. Les Seigneurs de la Cour se piquai
ou par un valet comme dans le Festin de Pierre. Si en parcourant ces
pièces
fort vite, j’y ai aperçu tant de maximes pernicie
ne douterez plus qu’on ne regarde communément les Comédies, comme des
pièces
pleines de maximes et de paroles illicites et nui
les conditions prescrites, et qu’ils représenteraient quelquefois des
pièces
honnêtes, il suffit qu’ils en représentent quelqu
de ce second discours. Mais pour avoir une idée de la différence des
pièces
Comiques d’alors, d’avec celles d’à présent, fais
l’Europe de parler Provençal M. Cazeneuve Obros de Goudouli., et les
pièces
d’esprit ne paraissaient ordinairement qu’en cett
ssaient ordinairement qu’en cette langue, ce qui fit qu’on appela ces
pièces
des Romans, ou Romances, à cause qu’elles étaient
n’était pas condamnable, il fallait seulement exiger d’eux que leurs
pièces
fussent dans les règles de la bienséance et de la
istrions ceux qui font comme une espèce de métier de réciter quelques
pièces
agréables, met pour conditions qu’on n’usera poin
e Cardinal de Richelieu a fait aussi rechercher en Provence plusieurs
pièces
de cette nature, et ce sont peut-être celles qu’o
le leur donna, à condition qu’ils ne représenteraient jamais que des
pièces
pieuses. Je ne sais s’ils gardèrent la condition.
Paris donné sous François I. en 1541. il est parlé de ces prétendues
pièces
de dévotion comme d’un usage qui ne s’était intro
nt choses défendues par les Saints Canons. 2°. Que les Auteurs de ces
Pièces
jouant pour le gain, ils devaient passer pour His
ssements, appela du fond de l’Italie, une bande de Comédiens dont les
pièces
toutes d’intrigues, d’amourettes et d’inventions
» Apud Surium 4., Nov. lib. 5. pag. 120. qu’on ne souffrirait aucune
pièce
qui n’eût été examinée et trouvée conforme à la m
orsqu’il ne se trouvait point dans l’action ni dans la conduite de la
pièce
chose qui pût nuire à l’innocence de la jeunesse,
Académicien, ne puissent déclamer en public ou en particulier aucune
pièce
, sans avoir été auparavant revue et approuvée par
avait reconnu par expérience, les maux que produisaient ces sortes de
Pièces
. « Nullus ex Mimis, Histrionibus, vel etiam Acade
que les Poètes et les Comédiens ne consentiraient jamais à jouer les
pièces
de Théâtre après que les Evêques les auraient exa
anses aux intermèdes des Tragédies, et ordonne de ne déclamer que des
pièces
honnêtes et conformes aux bonnes mœurs. « Visum e
rdait plus les Règlements de Sa Majesté, que l’on y jouait encore des
pièces
trop licencieuses, et que l’on ne s’y était pas c
ectacles, où il déploya toute la force de son éloquence : comme cette
pièce
est courte et digne d’être conservée, nous avons
Par son ordre, Desmarets, Corneille, et Colletet composèrent quelques
pièces
assez honnêtes, et en 1641. il fit enregistrer au
vient de faire imprimer à Rome308. Il gémit sur les désordres que les
pièces
de Théâtres produisent, et ne les croit pas moins
à ceux qui seront attentifs. Car qui est-ce qui ne verra pas, que les
pièces
de Théâtre contiennent des maximes d’amour, et d’
ans un lieu, où cette passion est louée, excitée, nourrie ; et où les
pièces
ne plaisent, que lorsque l’amour y est conduit d’
ent donné leur sentiment par écrit, touchant ceux qui contribuent aux
pièces
de Théâtre, soit en les composant, en les imprima
on approuve dans ces Collèges ? Réponse. Quelle comparaison entre des
Pièces
faites par des Religieux ou des Ecclésiastiques t
t occupés à inspirer aux Ecoliers les règles du Christianisme, et des
pièces
faites par des personnes qui n’étudient que les m
par des personnes qui n’étudient que les maximes du monde : Entre des
pièces
examinées et approuvées par des Supérieurs de Com
èces examinées et approuvées par des Supérieurs de Communauté, et des
pièces
où l’on n’a suivi que le goût du plus grand nombr
quentent le Théâtre ne font pas profession de vertu : Enfin entre des
pièces
qui se font tout au plus une fois l’année, pour e
ne fois l’année, pour exercer les Ecoliers à parler en public, et des
pièces
qu’on représentent tous les jours, pour satisfair
nce pour ces sortes de personnes, d’aller tous les jours entendre des
pièces
de Collège, composées ordinairement en Latin et r
et on y remarquera toujours, que ces Poèmes diffèrent entièrement des
pièces
des Comédiens. Les Règles des Collèges des Jésuit
orte à ne pas faire des Tragédies de cinq actes, et à ne faire aucune
pièce
toute Française. On le souffre néanmoins en certa
s des Jésuites ou des Pères de l’Oratoire il se serait passé dans des
pièces
de Théâtre quelque chose de contraire aux règles
ce. Cinquième Difficulté. Les Comédiens représentent quelquefois des
pièces
fort honnêtes ; Ne sera-t-il pas du moins permis
ica]. tit. 8. § 12. que si les Comédiens représentent quelquefois des
pièces
honnêtes et quelquefois de déshonnêtes, c’est un
nêtes, c’est un péché d’assister jamais à aucune. En second lieu, les
pièces
du Théâtre public sont appelées honnêtes, lorsqu’
ez ce que M. le Prince de Conti et M. Nicole ont dit de ces sortes de
pièces
. Le Père Senault quatrième Général de l’Oratoire
miques qui divertissaient le monde en chantant ou récitant de petites
pièces
de galanterie, sans qu’il paraisse nulle part que
particularité ; ou que M. l’Abbé de Choisy, qui a remanié toutes ces
pièces
l’aurait relevée. Mézerai est apparemment le Père
eur les Poètes Comiques, elle ne les aima jamais ; et une infinité de
pièces
en l’honneur de la charmante Marguerite, ne leur
si dans les Villes chanter ses Sirventès, ses Comédies, et ses autres
pièces
galantes ou satyriques. » M. d’Avranches a dit la
Dacier dit dans ses remarques sur Horace qu’on appelaient Togatæ les
pièces
dont le sujet était Romain, et Palliatæ celles do
NDE 1731] Voici des autorités incontestables, pour faire voir que ces
pièces
sont beaucoup plus anciennes. Dans le Journal de
ne exception que fit cet Auteur p. 102 qu’on jouait véritablement des
pièces
. En 1424. dit-il, « devant le Châtelet avait un m
. p. 54. et 55 in-12. Il faut observer que les représentations de ces
Pièces
Saintes se donnèrent d’abord dans les Eglises, et
re profane pour occuper vos loisirs, lisez des traités de Morale, des
Pièces
de poésie dictées par le goût, la raison et la ve
leur ont laissé prendre, ne sera pas plus touché de la Morale de nos
pièces
de Théâtre, que des principes sacrés développés d
parents a consacré à des travaux utiles au Ministère, avait fait une
pièce
intitulée l’Ecole de la Raison, il avait pris jou
Crébillon se trouva par hasard à l’assemblée. Le jeune Auteur lut sa
pièce
en tremblant, rien n’est plus naturel devant un p
bonne heure à la Comédie ? Le Public a reconnu et applaudi dans cette
Pièce
toutes les belles et bonnes choses que Mr. de Cré
le sujet de l’Enfant prodigue, y a-t-il donc dans la morale de cette
pièce
quelque chose de contraire à la morale du Christi
plus exacte piété, on croit édifier le Public par la représention des
Pièces
Allégoriques dont l’objet est toujours le dévelop
age, non plus que nos scrupuleux Censeurs ne souffrent point dans une
pièce
de Théâtre l’exposition d’une maxime hardie encor
rcer un jour. J’avais joué souvent depuis mon retour à Paris quelques
pièces
avec des jeunes gens qui partageaient mon goût po
d’avoir joué la Comédie du Glorieuxg, il connaissait assez bien cette
pièce
pour être étonné de mon scrupule, « si vous avez
l’on peut s’amuser fort honnêtement et sans pêcher par l’exécution de
pièces
de Théâtre, pourvu qu’on ait donné la préférence
e penchant le plus tendre. Je sais bien que dans quelques unes de nos
pièces
, on ne représente l’amour que du côté ridicule, m
’ose le dire, aux Tragédies Héroïques, puisque les personnages de ces
pièces
devraient ressembler aux hommes d’aujourd’hui et
é de Paris n’a-t-elle aucun scrupule qui l’empêche de mettre ces deux
pièces
dans les mains de ses Elèves. C’est sans doute un
4), peintre de la Renaissance de l’école de Parme. d. [NDE] Type de
pièce
de théâtre espagnole, née durant l’Âge d’or du th
ncourt parle a donc subi une excommunication. g. [NDE] Le Glorieux,
pièce
écrite par Philippe Néricault Destouches (1680 -
cienne noblesse et la bourgeoisie montante. h. [NDE] [NDE] Sidney,
pièce
de théâtre écrite par Jean-Baptiste Gresset en 17
crite par Jean-Baptiste Gresset en 1745 i. [NDE] [NDE] Édouard III,
pièce
de théâtre écrite par Jean-Baptiste Gresset en 17
. l. [NDE] Le Marchand de Londres ou l’Histoire de George Barnwell,
pièce
de théâtre, tragédie bourgeoise en 5 actes, écrit
TROISIEME DISCOURS S’il y a lieu de approuver que les
Pièces
de Théâtre soient tirées de l’Ecriture Sainte. Q
ver qu’on prenne des Histoires de l’Ecriture Sainte pour en faire des
pièces
de Théâtre ; nous pourrions nous dispenser de tra
usqu’à ne pas souffrir que dans les Collèges on représente jamais des
pièces
tirées de l’Ecriture Sainte chap. 14. art. 28. p.
qui paraîtront sur le Théâtre. C’est le principal assaisonnement des
pièces
des Comédiens, et on ne peut espérer l’abolition
est capable de les corriger, et l’Ecriture qu’ils mêleront dans leurs
pièces
, loin de les redresser, souffrira toujours quelqu
y a détrempé. Voilà à quoi aboutit tout ce qu’on met de bon dans les
pièces
de Théâtre. Tertullien l’avait déjà bien remarqué
mets les plus agréables. Que tout ce qu’on mêlera de galant dans les
pièces
les plus honnêtes soit préparé avec toute la déli
our y faire entrer la galanterie ? Non certes, Messieurs, la nouvelle
pièce
qu’on veut nous faire passer pour bien sainte, es
revenir sans aucune tache de péché. Mais cessons de parler ici d’une
pièce
où l’Ecriture est si altérée, on n’a déjà eu que
aint Esprit ? Et doit-on s’imaginer qu’en conduisant le dessein d’une
pièce
, ils ne mettent jamais dans la bouche des Acteurs
utres Poètes qui ont eu l’esprit de Dieu, et qu’on pourrait faire des
pièces
où l’Ecriture conserverait toute sa force et tout
nts, et pensent-ils qu’on n’aura plus rien à leur dire, lorsque leurs
pièces
porteront les noms les plus vénérables ? Quoiqu’i
ser la corruption du cœur, et quelque apparence de piété qu’aient les
pièces
de Théâtre, on sera toujours en droit de renouvel
a délibération du Parlement de Paris sous François I. en 1541. où les
pièces
de dévotion qu’on jouait alors sont interdites ;
n qu’on jouait alors sont interdites ; « parce que les Auteurs de ces
pièces
jouant pour le gain, ils devaient passer pour His
ne rapporte point ici leurs paroles, je nommerai pour le moins leurs
Pièces
et leurs Personnages. Or entre les raretés de cet
t des obscénités dans la bouche même du sexe : les personnages et les
pièces
que je me suis contenté de nommer en sont des pre
Shakespeare n avait pris les mêmes précautions pour la jeuneP. d’une
Pièce
intitulée Hamlet. Ophélie, tout en eût été beauco
n les rapproche de nos Comédies. J’en dis trop peu : une seule de nos
Pièces
de Théâtre est souvent plus licencieuse que toute
roit. Le Prologue des Captifs est à observer : Appliquez vous à cette
Pièce
, dit le Poète ; les paroles qui suivent apportent
amusement, et que les paroles indécentes doivent être proscrites des
pièces
de Théâtre. Au reste, que ce fût là le vrai senti
le Rudens, et le Trinummus, qu’on peut compter entre ses plus belles
pièces
de la seconde classe, ne blessent point l’oreille
tion la donne à son Electre en pareille circonstance. Eschyle dans la
Pièce
suivante fait des vœux pour ses compatriotes par
confronter ses Nuées avec ses autres Comédies. Son dessein dans cette
pièce
est de jouer Socrate et d’en faire la risée de la
upiter a une pique contre tous les gens de bien. Vers la fin de cette
Pièce
, Mercure est insulté par Carion, et fait lui-même
blable contrariété de maximes.P. 242. Bien plus ; dans la suite de la
Pièce
, Eschyle fait le personnage d’un plaisant et d’un
xcellente morale ; c’est une sorte d’exhortation à la chasteté. Cette
Pièce
eut le malheur d’avoir de très mauvais Juges : on
n’était que du goût des petites gens. « APremier Prologue d’une autre
pièce
de Fletcher. Athènes on a banni du Théâtre, et à
tisanes libres dans leurs paroles. » « LoinSecond Prologue de la même
pièce
. d’ici toute Satire qui attaque les particuliers,
Dans le Moine Espagnol. Les Prostituées. Euripid. Hippolit. P. d’une
Pièce
intitulée Hamlet. L’Anglais dit : puisqu’il avait
. Orest. 48. Edit. Cantab. Eumenid. 305. P. 79. Touch-Wood. Gag. 340.
Pièce
Anglaise. Œdip. Tyran. Edit. Steph. Antigon. 242.
Ibid. p. 224 P. 700. Œuvres de Beaumont. Premier Prologue d’une autre
pièce
de Fletcher. Second Prologue de la même pièce. Ex
er Prologue d’une autre pièce de Fletcher. Second Prologue de la même
pièce
. Examen de Théodore. c. [NDE] De William Wycher
ley. f. [NDE] De William Wycherley. g. [NDE] Personnages dans les
pièces
suivantes. h. [NDE] Ces trois pièces sont de Jo
g. [NDE] Personnages dans les pièces suivantes. h. [NDE] Ces trois
pièces
sont de John Dryden. i. [NDE] De William Congre
culté prodigieuse à trouver. Mais le nouvel ornement qu’on ajoute aux
Pièces
de Théâtre, & même la nécessité d’en embellir
Anciens étaient loin d’avoir une pareille idée ; les chœurs de leurs
Pièces
supposaient toujours qu’une foule de Peuple était
nouveau Théâtre sont quelquefois réellement présens à l’action de ses
Pièces
. Les Auteurs de notre Opéra suivent souvent c
▲