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1 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
ses métamorphoses d’ecclésiastique en guerrier, de général d’armée en philosophe , de chrétien en païen, donnerent continuellement
je ne saurois comprendre comme l’irreligion a pu adopter ce prétendu philosophe qui la déshonore, qui la combat 1°.  Aucun de nos
prétendu philosophe qui la déshonore, qui la combat 1°.  Aucun de nos philosophes n’admet la pluralité des dieux. Le déiste, le mat
ions, & fit tous ses efforts pour rétablir le paganisme. 2°.  Les philosophes n’aiment pas plus les juifs que les chrétiens ; i
ui contesté que parce qu’il favorise la religion chrétienne. 3°.  Les philosophes sont ennemis de la superstition, &, sous ce n
ictimes, pour effacer en sa personne le caractere du baptême 4°.  Les philosophes font profession d’être soumis aux souverains, quo
’empereur, & alla avec son armée combattre son souverain 5°.  Les philosophes ne prêchent que la tolérance, & déclament san
ncu, Galiléen, tu as vaincu, rassasie-toi donc de mon sang. 6°.  Les philosophes affectent la modération, l’impartialité, la douce
ilosophique, & se fit détester de tous les gens de bien. 7°.  Les philosophes de nos jours sont communément des petits-maîtres
lanterie. Julien le tartuffe, du paganisme le singe, le pantomime des philosophes , affectoit l’extérieur de l’austérité religieuse 
igions, agi & parlé en cynique, affecté les mœurs & le nom de philosophe . Que de titres à la moderne apothéose ! On ne veu
pelloit que galiléens. Licence très-indécente dans un prince, dans un philosophe , cruelle dans un souverain, qui blesse jusqu’au v
tout, à travers l’éclat de la pourpre & la gravité empruntée d’un philosophe . L’abbé de Rieupeiroux, chanoine de Forcalquier,
2 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
du Théâtre avec autant de succès qu’Aristote. La Poètique de ce grand Philosophe est parvenue jusqu’à nous, malgré le nombre des s
ir se trouva logé dans une tête Française. Je suis persuadé que notre Philosophe Grec composerait quelque écrit célèbre sur le Spe
vais le faire sentir encore mieux par ce même mot Théodore, que notre Philosophe soutient ne signifier qu’un simple nom d’homme. J
à l’éxcessive admiration qu’il ressentait pour les ouvrages de notre Philosophe , loin de soupçonner la justesse de son goût : si
pectacle favori. Se l’imaginerait-on ? L’on regarde presque ce fameux Philosophe comme un saint. Or, nous aurions ajouté plus de f
3 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60
t donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes  : beaux principes de Platon. On dit qu’il faut
rler des Pères, il ne faut pour les bien connaître, consulter que les Philosophes . « Nous ne recevonsDe Rep. lib. 2. 3. [Platon, De
acteurs, loin de lui laisser des spectateurs oisifs. La raison de ce philosophe était qu’en contrefaisant ou en imitant quelque c
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. LE Philosophe de sans souci n
Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. LE Philosophe de sans souci n’est pas suspect de rigorisme, ni
e libertinage, qui est l’ame, le principe & la fin du théatre, le Philosophe sans souci en tient si communément le langage, il
Cagots. Madame la Marquise du Chatelet, qui avoit pour Voltaire, son Philosophe , son Poëte, son ami, un amour Platonique, n’est p
Poëte, qu’un Roi Poëte, son intime ami ? qui doit mieux connoître un Philosophe , qu’un Roi Philosophe ? qui auroit assez peu de r
Poëte, son intime ami ? qui doit mieux connoître un Philosophe, qu’un Roi Philosophe  ? qui auroit assez peu de respect pour un si gran
Jamais on n’a dit de Platon, d’Aristote, de Descartes, de Newton, un Philosophe de Sans Souci. Comment a-t-on pu réunir deux idée
que élevé que soit un amateur du théatre, qui a composé les œuvres du Philosophe de sans souci, nous avons à lui opposer un autre
rince de Conti adversaire du théatre, avec son Traité ; de l’autre le Philosophe de sans souci amateur du théatre, avec ses Epitre
qui condamne la religion & la vertu ? Dans l’ordre littéraire, le Philosophe est un Ecrivain très-mediocre. Il en convient ; &
rdre de la tragédie, & on ne veut pas s’appercevoir du danger. Le Philosophe de sans souci fait une reflexion singuliere sur L
ntifes, qui après tout ne sont pas ses sujets. Un grand Roi, un grand Philosophe , un homme sans souci, doit avoir & montrer de
Il tombe par là dans des contradictions singulieres. Il tolere, comme Philosophe , toutes les religions. Les erreurs sont des malhe
5 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. Le Philosophe Sans-souci a joué trois rôles dans le monde ; cel
agmatique, de toutes parts attaquée, à l’exception de l’usurpation du Philosophe , qu’on lui a abandonnée pour acheter son suffrage
égard. La Prusse est le Théatre de l’Opéra, où le coup de sifflet du Philosophe change la décoration à chaque acte. Je ne sai qui
aités passés avec la Pologne n’ont pu détruire ; je me borne au grand Philosophe , qui n’a pas même des titres apparens sur les ter
de consulter Machiavel, ni dans sa politique, ni dans ses drames. Un Philosophe Sans-souci se soucie-t-il des traités, de la bonn
re de soldat est ineffaçable. N’est-il pas bien singulier qu’un grand Philosophe qui ne veut point de vœux monastiques, qui crie c
eurs enfans & les destinent au clergé ou au cloitre, que ce grand philosophe abandonnant ses principes, dispose souverainement
morale, cette discipline militaire que suivent dans le monde tous les philosophes célibataires, véritablement Sans-souci, pour la r
de ces honteux excès. Dans le fonds, ce prince est plus guerrier que philosophe . Il aime mieux envahir des provinces que suivre u
indifférence. La sainte Eglise a ses caprices comme une autre. Soyez philosophe , & vous ne verrez point de dispute de conséqu
avec la France, pendant la guerre où la Prusse joua le rôle très-peu philosophe de l’infidélité à ses paroles, de la violation de
eres matinées ont expliquées au neveu, héritier présomtif d’un Prince philosophe , dont la philosophie consiste à se jouer de la bo
à mes commodités, à la bonne chere. Quand je sus Roi, je sus soldat, philosophe , écrivain, je ne m’enivrai plus, je ne voyois les
raité d’Alembert : vous en avez été surpris. Vous ne savez pas que ce philosophe est écouté à Paris comme un oracle, qui ne parle
ns me dédommagent ; ma table y est près du lit, en cas de besoin. Les philosophes croient qu’il faut donner beaucoup aux sens. Que
6 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
ronne, que de la porter, était un personnage plus digne de charmer un Philosophe , que d’occuper un grand Poète : et pour m’expliqu
rs, quoique plus agréables, qu’aucun de ceux qu’ont employés tous les Philosophes , et tous les Ecrivains sacrés et profanes. C’est
endrai, après l’avoir appris de Corneille, qui n’était pas un mauvais Philosophe , quoiqu’il fût un grand Poète, quels sont les moy
ées de nos jours, n’était pas en usage dans le siècle d’Aristote : ce Philosophe écrivait après Platon qui bannit les Poètes tragi
omme devant ceux d’Aristote, je vous avouerai encore que l’avis de ce Philosophe ni le vôtre même ne peuvent l’emporter sur les ra
e parmi nous ? N'était-il pas plus digne d’un Ecrivain éloquent, d’un Philosophe , d’échauffer le génie des jeunes Poètes, de leur
up plus qu’il ne serait nécessaire, si je n’avais à persuader que des philosophes comme vous, parce que j’écris pour tous ceux qui
rès leur propre sentiment. 2. [NDA] Quoi qu’en ait dit récemment un philosophe éloquent, il est un cri de la nature, perçant et
n que cette découverte, inutile à l’humanité, en faisant de meilleurs philosophes , fit aussi de meilleurs Rois ? L’amour des plaisi
7 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
agination & de gaîté, elles saisissent ce ton ridicule ; c’est en Philosophes qu’elles ont travaillé à connaître les mœurs, &am
la punition de cet attentat. Un arrêt flétrissant fut signé… mais le Philosophe demanda la grâce du coupable. La Pièce rentra dan
t avec son Auteur ; mais la justice du premier & la générosité du Philosophe passeront à la postérité. Rien ne corrige les méc
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVI. Les pièces comiques et risibles rejetées par les principes du même Platon. » p. 64
La comédie n’est pas mieux traitée par Platon que la tragédie. Si ce philosophe trouve si faible cet esprit de lamentation et de
a vérité et de la vertu. Enfin aucune représentation ne plaisait à ce philosophe , parce qu’il n’y en avait point « qui n’excitât o
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
ire et de corriger généralement toutes sortes de personnes ? Tous les Philosophes et tous les Savants les plus graves conviennent q
ra peut-être pas fâché, de trouver ici le discours remarquable que ce Philosophe leur tient à ce sujet. « Il[NDA] Orat. 32. n’y a
de fête…. » Peu après il ajoute : « Si quelqu’un prend l’extérieur de Philosophe , dans la vue du gain, ou par vaine gloire et non
r et de Byzance. h. [NDE] Dion de Pruse, ou Dion Chrysostome, est un philosophe , un historien, un politique et un écrivain grec a
10 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
me de la Nature, dans l’état où se trouve la société, encore bien peu philosophe , il est difficile de comprendre le motif d’une su
tiques pour Aristote, quoique le poëte soit bien inférieur à ce grand philosophe , il n’y a que la divinité au-dessus de lui ; huma
es spectacles aux études, & les voix des Comédiens aux leçons des Philosophes  : Vos enfans se forment aux danses Ioniennes, ils
d’un éloge faisant une insulte, veut à toute force faire du Prélat un Philosophe du temps, c’est-à-dire un déiste, intimement pers
mes vertueux répandus sur la terre & éclairés par ses écrits (les philosophes ). Quel honnête homme refusera d’être de la religi
bien pour mettre le comble à l’éloge, qu’il soit aussi Comédien. Les Philosophes en sont tous. La philosophie & le théatre son
nt les vertus dignes d’admiration, que le Prélat, Comédien autant que Philosophe (c’est à peu-près la même chose) joue sur le théa
et des outrages que lui font dans les deux premiers discours les deux philosophes , ils pouvoient se passer d’en parler. N’auroient-
t pensé en Académicien, il auroit excepté celles de Moliere, ce grand Philosophe , cet Apôtre des bonnes mœurs, ce modelle d’éloque
personne depuis cent ans ne s’étoit avisé, c’est d’en faire un grand Philosophe . Moliere Philosophe ! Sans doute il l’est si bien
chimère du siecle, on n’est jamais bien loué qu’on ne soit traité de Philosophe . C’est le faux goût des hommes, la philosophie es
age. Moliere, on ne peut le lui disputer, est donc un des plus grands Philosophes . Pourquoi Horace, dit le panégiriste, très philos
es plus grands Philosophes. Pourquoi Horace, dit le panégiriste, très philosophe aussi, qui avoit si bon goût, donne-t-il ce titre
si bon goût, donne-t-il ce titre à Homere ? en quoi Homere est-il si Philosophe  ? Quel blasphême que ce doute chez Madame Dacier 
rasse point de lui. C’est une suite de la Philosophie, on n’y est pas Philosophe , peut-on être compté pour quelque chose ? Un méri
en étoit plein. Il déploya toujours une hauteur inflexible. Voila le Philosophe . A l’égard de ces hommes qui doués de quelques av
er l’homme qui a le plus fait rire de succomber à la mélancolie. Quel Philosophe  ! ce n’est pas celui d’Horace : Si fractus illaba
nc un malheur de le connoître, il ne l’étoit pas aux yeux des anciens Philosophes , nosce teipsum, ni à ceux de S. Augustin, noverim
11 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
 dans ses morales. Elle est si mince que le même nom que lui donne ce philosophe , Saint Paul le donne à un vice qui est celui que
Ethique à Nicomaque, livre IV, chapitre 14]. donne à ce mot : mais ce philosophe le prend en bonne part, au lieu que Saint Chrysos
tous les discours sont remplis d’une érudition cachée sur les anciens Philosophes , qu’il a coutume de reprendre sans les nommer, n’
12 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
ausse éloquence. Comment on acquiert la véritable. Comment on devient Philosophe . Les effets des fausses études. Eugene. Hé bien 
onnaître son malheur. Eugene. Tout cela signifie qu’il n’y a que les Philosophes qui puissent lire sans danger les ouvrages qu’on
sques ici, qu’il faut que vous travailliez tous les jours à le rendre Philosophe . Car qu’est-ce que devenir Philosophe ? si ce n’e
liez tous les jours à le rendre Philosophe. Car qu’est-ce que devenir Philosophe  ? si ce n’est s’accoutumer à juger des choses par
né à tout autre chose ne vous tourmentez pas davantage pour le rendre Philosophe . Son éducation aura été pour lui une Philosophie
ire lire aux jeunes gens, il sera en état de lire tous les Livres des Philosophes  ; et ni le faste des Stoïciens, ni l’impiété des
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
e qui l’a pris sur le ton sérieux, & en a fait fabriquer un grand philosophe , un profond moraliste, un reformateur, un apôtre 
a été trois ou quatre fois dans sa vie s’amuser aux conférences d’un Philosophe qu’il n’a jamais entendu ni n’étoit capable de l’
her à quatre pieds, & contre-faire la bête ; & c’est un grand Philosophe , bien supérieur à Moliere par les talens, par les
14 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
ant d’ennemis déclarés que la litérature se glorifie d’avoir formé de Philosophes , & le gouvernement doit trembler de tolérer d
osophique en extraire un résultat d’utilité morale qui laisse voir le Philosophe caché derriere le Poëte. Dans plusieurs cette ana
aveur de ces grands hommes, & qu’on ne regarde pas comme un grand Philosophe celui qui donne des leçons pernicieuses aux mœurs
se ne couronnera pas. Qu’on vienne nous dire que Moliere est un grand Philosophe . Je ne sçais laquelle partie de la Philosophie &a
es que nous le placeront. Mais ce n’est rien de tout cela ; le mot de Philosophe signifie aujourd’hui toute autre chose. C’est un
robité se livre à ses plaisirs. J’avoue en ce sens que Moliere est un Philosophe , & un Philosophe très dangereux, & que so
plaisirs. J’avoue en ce sens que Moliere est un Philosophe, & un Philosophe très dangereux, & que son Théatre est une vér
les mœurs on n’aura que des scélérats. Du moins ce grand Moliere, ce Philosophe qui n’a que trop formé de Philosophes, auroit dû
s. Du moins ce grand Moliere, ce Philosophe qui n’a que trop formé de Philosophes , auroit dû réformer tous les théatres, & les
15 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
e, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe . Par ce moyen il poussait la démonstration jus
et toutefois ce tragique si sérieux parmi eux, était rejeté par leurs philosophes . Platon ne pouvait souffrir les lamentations des
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
res, qui s’écartent, le plus qu’il leur est possible, des avis que le Philosophe Grec, qu’Horace, & d’autres Sages tels que lu
ntiérement. On l’apperçoit quelques fois ne marcher qu’à l’aide de ce Philosophe , on le voit aussi quelques-fois mépriser tout à f
17 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
que parce qu’il n’a besoin de rien connoître. Quand il nous offre un Philosophe en méditation, un Astronome observant les astres,
e des prestiges d’un charlatan, & que tout le sçavoir de ce grand Philosophe n’est fondé que sur l’ignorance de ses admirateur
. Faut-il apprendre à d’autres ces mêmes devoirs, & instituer des Philosophes & des Sages qui pratiquent ce qu’on leur a en
ges ; Thersite & Dolon ses spectateurs. Vous m’objecterez que le Philosophe ne sçait pas non plus lui-même tous les arts dont
ées aussi loin que le Poëte étend ses images. J’en conviens : mais le Philosophe ne se donne pas pour sçavoir la vérité, il la che
jectures pour des conjectures, & n’affirme que ce qu’il sçait. Le Philosophe qui raisonne, soumet ses raisons à notre jugement
onne pour tout sçavoir. Le Poëte est le Peintre qui fait l’image ; le Philosophe est l’Architecte qui leve le plan : l’un ne daign
té, & ne rien donner à cette antique discorde qui regne entre les Philosophes & les Poëtes, n’ôtons rien à la Poësie &
18 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
Poësie dramatique & lyrique prit sa source dans la Religion. Les Philosophes & les Théologiens du Paganisme, dit un célèbr
s doute se font gloire de suivre les regles prescrites par le célebre Philosophe Grec ; or s’ils les suivent, la vertu doit repren
x représentations du Théâtre ; il ramene à son opinion les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe Grec ;
son opinion les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe Grec ; enfin il combat la Comédie par la vie séri
19 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
a vertu, si le plaisir le demande. C'est encore un nouveau motif à ce philosophe pour bannir de sa République les poètes comiques,
e. C’est pourquoi « il y a, dit-il, une ancienne antipathie entre les philosophes et les poètes »De Rep. 10. fin. [Platon, De la Ré
20 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
avec la divine Poésie ? Mais il a fait paraître qu’il était meilleur Philosophe que sage et prudent Politique, voulant introduire
e soi, qui la voudra blâmer et la traiter plus rigoureusement que les Philosophes Moraux qui l’ont mise au nombre des plaisirs légi
clure que c’est un bien convenable à leur nature : C’est pourquoi les Philosophes dans la division du Bien en ont fait de trois sor
i Legrand) et Gros-Guillaume (Robert Guérin). b. [NDE] Cratès est un philosophe cynique ancien et un disciple de Diogène de Sinop
u-commun tiré, entre autres, de Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, VI, 87. c. [NDE] Plutarque, Vertueux
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
si frappantes, voyons quelle idée peut faire naître, dans l’esprit du Philosophe , le terme Musique. Ce que le Philosophe conço
naître, dans l’esprit du Philosophe, le terme Musique. Ce que le Philosophe conçoit par le terme Musique. Le Sage conçoit
harmonie qui laisse dormir l’esprit pour réveiller les sens. Enfin le Philosophe entend par Musique, des sons vains & passager
ier. Mais que devons-nous croire préférablement, ou le vulgaire ou le Philosophe  ? Différentes causes qui firent naître la Mus
u moins fort, selon qu’il est près ou éloigné. S’il fallait croire ce Philosophe , Dieu serait donc l’inventeur de la musique, il l
onde une école de musique, dont il confia la direction à une secte de Philosophes qui étaient tout à la fois Poètes & Musiciens
es tira du fameux Collège des Druides. On donna, dans la suite, à ces Philosophes le nom de Bardes à cause de Bardus leur Roi &
mouvaient avec harmonie, les Chrétiens n’en font-ils pas plus que ce Philosophe , en représentant les Anges & les Elus occupés
és contre la Musique. Beaucoup d’Auteurs célèbres & de grands Philosophes se sont récriés contre les suites fatales qu’elle
Athènes un nommé Phrynis, qui amolit, dit-on, la musique ancienne. Un Philosophe Scyte, qui s’appellait, je crois, Anacharsis, frè
produisait pas de vin, ne saurait être favorable à aucun Musicien. Le Philosophe Scyte, peut-être plus raisonnable que les sept Sa
22 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
la petitesse de s’en piquer. La Favard moins qu’une autre, elle étoit philosophe . C’est le grand trait de son tableau. Une Comédie
C’est le grand trait de son tableau. Une Comédiene de l’Opéra comique Philosophe  ; quel prodige ! S. l’écrivain n’est pas lui-même
comique Philosophe ; quel prodige ! S. l’écrivain n’est pas lui-même Philosophe , c’est un sacrilege qui prophane ce nom sacré ; s
e Philosophe, c’est un sacrilege qui prophane ce nom sacré ; s’il est Philosophe , & qu’il cherche à grossir la secte en enrôla
ait de l’Opéra de la foire, qui n’est pas le moins comique. L’Actrice Philosophe seroit le sujet d’une fort jolie piece. Les Actri
es la joueroient avec plaisir & d’original. Elles sont les vraies Philosophes  ; elles ont toutes les vertus du sage, la bienfai
peteront leur rôle dans leurs dissertations philosophiques. L’Actrice Philosophe voulut sur la fin de sa carriere imiter le grand
en plaisantant. Mais le Paradis n’occupe guere ni les Actrices ni les Philosophes  ; à son tour il ne compte guere d’être peuplé de
res, ou plutôt sans religion. Avec de tels guides on vit, on meurt en Philosophe , mais non pas en Chrétien ; on espere l’anéantiss
à la piété, sans y mettre un mot de contrepoison ? C’est pourtant un Philosophe qui le fait. Cette morale en action devoit être d
23 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
r que l’on vous soupçonne d’avoir eu le dessein de les reproduire. Un Philosophe , tel que vous, ne voudra pas sans doute imprimer
us vous plaignez des 3 reproches d’impiété dont souvent on charge les Philosophes mal à propos, en leur attribuant des sentimens qu
le ignorant : Que deviendroient-ils, si les hommes de génie & les philosophes se joignoient à l’Apologiste de la S. Barthélemy
24 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
voit par le cours du Soleil. Or non les Poètes seuls, mais aussi les Philosophes n’ont eu aucune connaissance du vrai Dieu, devant
onc pas raisonnable de bannir de la cité les Poètes, non plus que les Philosophes , pour avoir ignoré le vrai Dieu : vu que les Phil
plus que les Philosophes, pour avoir ignoré le vrai Dieu : vu que les Philosophes ont été aveuglés de même erreur, et ténèbres d’ig
romates]. Orphee. Linusi.Quelqu’un par aventure répliquera, qu’aucuns Philosophes ont affirmé, qu’il n’y a qu’un Dieu seul : aussi
t ne sais point si ce qu’ils en ont dit, est moindre que ce qu’aucuns Philosophes en ont écrit.Platon a mieux philosophé que les au
10. ch. 1. Varron très excellent Poète, et le plus savant de tous les Philosophes Latins,Aul. Gell. li. 19. ch. 14. Lact. li. 1. ch
iter les préceptes d’une République heureuse. Je passe maintenant aux Philosophes , desquels la doctrine est fort ample et copieuse,
25 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
, a eu tout le succès que vous deviez en attendre. En intéressant les Philosophes par les vérités répandues dans votre ouvrage, et
Etre suprême lui a marqué son séjour, et il n’est pas plus permis aux Philosophes qu’aux Rois d’être hors de chez eux. Je reviens a
mis e, pour nous faire haïr et éviter le crime. Mais si avec quelques Philosophes on n’attache l’idée de passion qu’aux affections
me est naturellement bon ; l’amour de la vertu, quoi qu’en disent les Philosophes , est inné dans nousf ; il n’y a personne, excepté
ur être lent et comme insensible, n’en est pas moins réel aux yeux du Philosophe . Ces mouvements sont des secousses par lesquelles
te n’a pas toujours tort d’être en colère contre l’ami raisonnable et Philosophe , que Molière a voulu lui opposer comme un modèle
en faire voir les dangers et l’horreur : le grand défaut de ce siècle philosophe est de ne l’être pas encore assez. Mais quand la
heur d’être, le soulagement le plus propre à le lui faire supporter ? Philosophes que la nature a répandus sur la surface de la ter
d’avis qu’on se consolât de ce malheur. Il ne fallait pas moins qu’un Philosophe exercé comme vous aux paradoxes, pour nous souten
beau moral » ; Rousseau, op. cit., p. 28 : « […] Quoiqu’en disent les Philosophes , cet amour est inné dans l’homme, et sert de prin
libre épanchement d’un commerce philosophique ; ils l’auraient dit au Philosophe , et non pas à l’Auteur. Ils n’en ont donc rien fa
26 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
s pressans, on est prêt à recevoir leur abjuration ; en vain d’autres Philosophes pensent-ils, d’après Pope, que tout est bien, tel
happer à un Poëte satyrique ? Etoit-il supportable, même aux yeux des Philosophes Payens, que sur la fin de l’Empire, les Théâtres
te lui enlever & les douceurs de la vie & les biens ; Un faux Philosophe , rempli de lui-même, qui se complaît dans le méri
ître importantes aux Poëtes Comiques, & sur-tout à un aussi grand Philosophe que Moliere. C’est dans des vues aussi utiles à l
se mocquer publiquement des Dieux, des Ministres de l’Etat, & des Philosophes les plus respectés, les choses changerent de face
p; beaucoup d’autres, entre lesquels nous distinguerons deux célebres Philosophes , l’un Prophane, & l’autre Chrétien, que l’on
27 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
graces aux divinités du pays, comme à ses dieux tutelaires, & au philosophe Confucius, comme nous pourrions faire aux anges g
tant requiert, &c. M. de Saint-Lambert ne fut pas tours un sévere philosophe , ou la philosophie compatissante aux besoins de l
tes de l’académie. Il y avoit de très-grands titres : encyclopédiste, philosophe , poëte galant & dramatique, enthousiaste de V
s nés sauvage, se civilisant peu à peu : supposition commune chez les philosophe contre la vérité. Adam & sa famille au commen
Que ne dit-il pas ? Les poëtes dramatiques sont les vrais, les seuls philosophes , Moliere le meilleur de tous. La philosophie prou
eux, sans religion, ce que n’étoient ni Corneille ni Racine, étoit un philosophe , &, de tous les philosophes, celui qui a mie
ient ni Corneille ni Racine, étoit un philosophe, &, de tous les philosophes , celui qui a mieux vu les defauts des hommes. Il
a mieux vu les defauts des hommes. Il faut bien se faire grace entre philosophes . Mais la particule exclusive tous & de mieux,
upté extasie & anime tour à tour, réalise la description du poëte philosophe . Quelle fureur d’aller choisir dans le bourbier d
saltante Batillo appia gannit  ? Il a échappé un vers singulier à ce philosophe , qui affecte souvent le langage, la précision, la
Les ténebres du vice sont bien épaisses, elles abrutissent jusqu’aux philosophes & aux poëtes. Le mot que nous venons de dire
prouve la morale & la religion de Saint-Foix. C’est un historien philosophe qui n’abuse jamais de la raison pour prouver des
28 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
s jouiront un jour de l’estime universelle : quand bien même tous les Philosophes de Genève se réuniraient à déclamer contre eux, l
girais toute ma vie d’avoir dîné. Il y a pourtant de prétendus grands Philosophes qui ne dédaigneraient pas d’être en liaison avec
rateurs de Lycurgue n’ont que trop perfectionnée. Un Législateur plus philosophe aurait montré aux hommes à s’aimer, et non pas à
des sages qu’un Baudet chargé de Reliques. Je suis fort étonné qu’un Philosophe , au moins soi-disant, exige de la profession des
cènes, calomniateurs et scélérats, et vous êtes Auteur. Diogène était Philosophe mais Philosophe Cynique et, suivant la commune op
eurs et scélérats, et vous êtes Auteur. Diogène était Philosophe mais Philosophe Cynique et, suivant la commune opinion, orgueille
nte que de se mettre en état de faire de bonnes actions. Le véritable Philosophe alors fut Alexandre, puisqu’il ne se fâcha pas, e
conclure de ces deux exemples ? Que puisque vous et Diogène êtes des Philosophes , tous les Philosophes sont des orgueilleux, des i
exemples ? Que puisque vous et Diogène êtes des Philosophes, tous les Philosophes sont des orgueilleux, des impertinents et des hyp
de juger : ce n’est point parce que parmi les gens de lettres et les Philosophes il y a des envieux, des plagiaires, des critiques
 ; c’est parce que vous dénigrez une profession que des Saints et des Philosophes approuvent et qu’ils encouragent ; c’est parce qu
29 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
ameux Athenée dans ses Dipnosophistes, c’est-à-dire les Dialogues des Philosophes à table, sur lesquels Casaubon a donné un savant
s parfums que l’huile dont on oint les Athletes. Ignorez vous, dit le Philosophe Mensorius, que les odeurs montent à la tête &
t pas absolument s’en servir, même comme des remedes ; & quelques Philosophes ont porté la sévérité jusqu’à les exclure absolum
es parfums : Herculis clava fœtè olebat, unguentis offendebatur . Le Philosophe Aristippe, Auteur de la secte Cirrenaïque, mettoi
. Liv. 11, ch. 8  : Mirifice odorum voluptate capiebatur. Les autres Philosophes l’en blâmoient d’une voix unanime. Il s’excusoit,
chien de chasse moins alerte pour être parfumé. Je ne suis pas moins Philosophe pour sentir bon. Comparaison peu honorable avec l
orat. Ainsi le pensoit Théophraste, habile Naturaliste aussi bien que Philosophe moral. L’un des traits qu’il donne à l’homme impu
30 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
stin a ordonné la ruine de Troye, & il combat pour la sauver. Les Philosophes partisans du systeme de la Nécessité, exhortoient
ja dit, des évenemens ordonnés & conduits par les Dieux. Quelques Philosophes leur firent ce second reproche. Il étoit difficil
che. Il étoit difficile que l’union regnât entre les Poëtes & les Philosophes  ; ceux-ci étoient souvent attaqués sur le Théâtre
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
 VI, où presque toute l’Europe étoit en feu, le Roi de Prusse, ce Roi philosophe , qui malgré sa philosophie, deux fois ami & e
lus indecemment de l’humanité & des bienséances ? Et c’est un Roi philosophe qui fait un écrivain philosophe ! Qui le loue ? S
mp; des bienséances ? Et c’est un Roi philosophe qui fait un écrivain philosophe  ! Qui le loue ? Ses deux grands oracles de la phi
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
peut manquer de déplaire à la cour de Thalie. On l’a déjà vu dans son Philosophe qui fit tant murmurer les sages. Les actrices se
t, homme courageux & ferme, qui ne craint ni les actrices, ni les philosophes , a tenu parole ; il a composé un mémoire justific
e. D’autres ennemis de M. Palissot bien plus redoutables, ce sont les Philosophes  : ils regnent sur le Théatre dont ils sont les pr
’il persécutera vivement la main vertueuse qui le démasque, comme les Philosophes & les Courtisannes n’ont jamais pardonné à M.
igations. Vous vous moquez de moi , dit-elle, avec votre comédie des Philosophes  : c’est un libelle grossier & sans esprit. J’
d’esprit, très-connu dans la République des Lettres ; sa comédie des Philosophes est très-ingénieuse, ainsi que celles de l’Homme
urroit trouver étrange que la Comédie Française, après avoir joué les Philosophes , & & même les Dévôts, se crut obligée à d
tre, je la crois beaucoup plus attachante que celle de la comédie des Philosophes . On m’a reproché, dans le second avis, des ressem
nvenable. On me fait un crime d’avoir donné dans ma comédie le nom de philosophe à un personnage à rouer. Je prie pour ce censeur,
s-je pas pris la précaution d’avertir que ce personnage étoit un faux Philosophe  ? Le nom de Dévot a été plus long-temps respecté
e nom de Dévot a été plus long-temps respecté parmi nous que celui de Philosophe  : Moliere cependant n’a pas craint de faire dire
raire, dans le personnage de Lysimon, le modele respectable d’un vrai philosophe , c’est-à-dire, d’un parfaitement honnête-homme. E
33 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
étique d’Aristote ; il est, je crois, le prémier qui en ait parlé. Ce Philosophe semble le regarder comme beaucoup plus ancien que
n le Philosophe, car il en éxista un autre, si je ne me trompe, point Philosophe , compositeur de Mimes ou de Comédies dans le goût
34 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
[NDE] Thomas de Vio, Cardinal Cajétan (1469-1534), dominicain, est un philosophe et théologien italien. g. [NDE] Antonino Pierozz
E] Guillaume Durand de Saint-Pourçain (1270-1334), dominicain, est un philosophe et théologien français. j. [NDE] Silvestro Mazzo
ou Sylvester Prierias, de l’ordre des Prêcheurs, est un théologien et philosophe italien. k. [NDE] Tomás Sánchez (1550-1610), jés
] Reginald jésuite. n. [NDE] Gabriel Biel (1420 ou 1425-1495) est un philosophe et théologien allemand. o. [NDE] Alexandre de Ha
35 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
même qu’elle étoit majestueuse, n’étoit-elle pas dangereuse ? Et les Philosophes avoient-ils tort de dire, que par ces lamentation
donc pas trouver étonnant que ces Spectacles ayent déplu aux Anciens Philosophes , qui pensoient que les hommes y pouvoient perdre
36 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Lettre à M. Rousseau, citoyen de Geneve. »
ne, Fables choisies, Paris, C. Barbin, 1694, Livre XII, Fable XX « Le Philosophe Scythe », p. 92, v. 16.
37 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
es, et dont les conséquences attaquent les droits des souverains. Les philosophes déjouèrent de tout temps les maximes détestables,
e et les motifs de la haine implacable de quelques prêtres contre les philosophes anciens et modernes ? Les prétendus défenseurs de
cruels vengeurs de Dieu. Désespérant de jamais pouvoir subjuguer les philosophes , ils déposèrent toute honte en se déterminant à l
hilosophiques. Ils parviennent par ce moyen, à diminuer le nombre des philosophes inaccessibles aux sots préjugés, et qui refusant
semblent redouter de connaître la vérité ; ils brûlent les livres des philosophes , qu’ils condamnent sur des ouï-dire, car souvent
38 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
n fait d’abord l’Histoire de cet Art, duquel on tâche de raisonner en Philosophe . Il est trop souvent question de l’Opéra-sérieux
39 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
les cris, les emportements, et les faiblesses de ce sexe : ce que ce philosophe trouvait si indigne, qu’il ne lui eût fallu que c
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
e de choses importantes & èxtrêmement relevées ; aussi voit-on le Philosophe & le Savant rire au Théâtre des mêmes traits
l’on puisse donner de l’intérêt qu’on prend aux Poèmes tragiques, le Philosophe s’étonnera toujours que l’on chérisse des Ouvrage
41 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
emps que ses opinions ont perdu le caractere d’infaillibilité que les Philosophes & même des Théologiens leur avoient attribué.
s qui n’en forment qu’un seul tout. Quest-ce que la Tragédie selon ce Philosophe  ? Semblable en ce point à tout autre genre de Poë
e le fruit & la conclusion de cette espéce d’ouvrage. Les anciens Philosophes , peut être plus severes que les nouveaux Casuiste
roit une espéce de Philosophie, si les Poëtes pouvoient être vraiment Philosophes . Peindre les vices pour nous en montrer le péril,
rs ou les caracteres, les pensées ou les sentimens, qui selon le même Philosophe , sont les deux dernieres choses que le Poëte doit
uger de l’exacte observation des regles de l’Art, c’est le plaisir du Philosophe & du Connoisseur ; mais ce n’est pas celui du
isseur ; mais ce n’est pas celui du plus grand nombre des hommes : le Philosophe & le Connoisseur même, s’ils ont l’ame sensib
n si agréable, sans remonter plus haut, & nous expliquer en grand Philosophe , quelle est la source de ce plaisir même que nous
i est le seul qu’Aristote ait touché, il joint celui de juger, que ce Philosophe n’a pas trouvé digne de son attention. Mais je vo
42 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
infailliblement étouffé, près du vieux Monarque, les réclamations du Philosophe . IX. Ainsi tout varioit en France sous le despoti
r l’Auditoire qui peut les souffrir. Voltaire, Poëte, Historien & Philosophe , étoit vraiment digne de créer, parmi nous, une S
avec ce mépris des préjugés qui distingue un Poëte & un Historien Philosophe . S’il se trouve, & certainement il s’en trouv
ncore. En vous accordant (ce qui n’est point mon avis) qu’un Ecrivain Philosophe doit quelquefois dissimuler sa pensée par respect
scène, & pesés, pour ainsi dire, avec un esprit de liberté que le Philosophe David Hume est loin d’avoir égalé dans son histoi
qui se présente à nous, de fonder une puissance publique ; & les Philosophes François, écrasés, comme autrefois, sous la foule
43 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
mérite de quelqu’un un Pontife aussi éclairé, mais aussi pieux, aussi Philosophe , aussi connaisseur dans la partie des beaux-arts,
adame la Dauphine : quel moyen plus sûr de confondre l’orgueil de nos Philosophes du jour qui osent refuser du génie aux Dames ? C’
s délicat que Madame Deshoulières, ou Madame de la Suze ? Quel est le Philosophe enfin, qui n’admirera pas la profondeur du génie
; quand ils sauront les préférer à la fadaise ; quand nos orgueilleux Philosophes ne borneront plus dédaigneusement les femmes à co
is comme un vice de terroir, j’accordais au Genevois ce que je nie au Philosophe . Quelqu’habile que soit un Monarque il ne peut go
bien plus sages alors qu’aujourd’hui, n’est-ce pas ? il faut être un Philosophe de leur espèce pour se rappeler le bon parti qu’o
44 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
que l'on en en contait ; il est certain que leurs Théologiens, leurs Philosophes , et tous les gens d'esprit en avaient bien d'autr
eu trois Théologies, celle des Prêtres dans leurs Temples, celle des Philosophes dans les Écoles, et celle des Poètes sur les Théâ
45 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
res, des vengeances, des trahisons, et d’autres grands crimes dont ce philosophe ne voulait pas que la jeunesse entendît seulement
46 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
onné le plus grand mérite, il est devenu le prodige de son siécle, le Philosophe , le Théologien par excellence ; il a eu trois mil
c’est le maître, l’oracle de toutes les sciences, il confond tous les philosophes , par ses subtilités ; il entraîne par son éloquen
ire ? Dans un de ces livres scandaleux, & mal écrits, intitulé le Philosophe amoureux, où le vice a pris pour texte, raconté &
mme de théatre. 1°. Une lettre écrite par Abaillard à Philinte, où ce philosophe raconte, sans pudeur, & avec complaisance, se
a liberté & la légitimité du mariage rend insipides, principe des Philosophes ennemis de l’état Réligieux, dont cette admirable
47 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
e M. le Duc de Montauzier ; Pourceaugnac, d’un Limosin de ce nom ; le Philosophe , du Bourgeois Gentilhomme, Rosaut, dont il emprun
. Freron (Année Litt. 1760. Let. 10.), à l’occasion de la comédie des Philosophes , dont il fait avec raison l’éloge littéraire, con
pta chorusque turpiter obticuit sublato jure nocendi. Les plus grands Philosophes ne furent pas plus épargnés qu’ils le sont aujour
qui prépara de loin le poison dont des Juges infames firent périr le Philosophe le plus vertueux de la Grèce. Les Cordonniers &am
48 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
qu’elle sur une personne susceptible. Premièrement, le jugement de ce philosophe , si cher à ces esprits dissous dans la volupté, m
men critique des remarques de M. l’abbé d’Olivet sur la théologie des philosophes Grecs. Vous y trouverez les preuves les plus conv
49 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
notre plume, et que nous nous efforcerons en vain d’étouffer. Que nos Philosophes du jour, si hardis et si superbes, osent attribue
e, si ce caractère était celui de notre Nation, chez laquelle le vrai Philosophe est fort rare, si l’on entend par ce mot ceux qui
50 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
r les passions, & à en affoiblir l’empire, a, 1 Fausse idée de ce Philosophe , pour arrêter les mauvais effets des Théatres, b,
chez les Romains, b, 25 Homme (l’) dangereux. Citation sur les faux Philosophes , b, 322 Homme (l’) du monde éclairé, b, 458 Hon
le goût que les femmes ont pour la parure, a, 496. Caractere du faux Philosophe , 142 Jeunes gens. La plupart ne doivent la corru
, a, 61 Citation de son Traité de la Comédie, b, 127. Caractere de ce Philosophe , 128 Noailles (le Cardinal de) Archevêque de Par
t, a, 143. Caractere de la vraie Philosophie, 315. Egaremens des faux Philosophes , b, 412, 508, 519, 530, 540 Pie VI. Son refus à
une même représentation au Théatre François, 112. Mépris de nos faux Philosophes pour les Anciens, b, 412. Ses réflexions pour la
es égaremens, a, 264. Corruption du siecle, b, 550. Portrait des faux Philosophes du siecle, 530. Corruption de la raison, b, 543,
61-63. Critiques de sa Lettre à M. Dalembert, 195. Portrait des faux Philosophes , 508. Mauvais goût du Théatre Italien, 397. Son s
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
is dans plusieurs sens, surtout dans la Poétique d’Aristote. Quand ce Philosophe recommande aux Poètes, que les Héros de leurs Piè
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
à se faire entendre. Ils pourraient se vanter d’avoir à leur tête un Philosophe fameux, si ce Sage ne montrait qu’il se plaît plu
s les autres. Je n’ai en vue que les vains raisonneurs, les prétendus philosophes du siécle, qui n’ont d’autre interêt à déprimer l
53 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
s fourberies de ses Prêtres, & de lui inspirer du mépris pour les Philosophes , qui ne débitent que de vaines subtilités. Jamais
ait faire rire le Peuple de Socrate : il sait peindre en ridicule, un Philosophe qui veut faire des raisonnemens sublimes : Molier
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
an), et Aulu-Gèle (Noct. attic. L.  20. C.  3. rapporte qu'un célèbre Philosophe , pour corriger un de ses disciples qui aimait épe
aque jour avec attention le problème d'Aristote, l'un des plus grands philosophes de l'antiquité, qui attribue aux spectacles la di
se pratiquait à Athènes en faveur des élèves des anciens Sophistes ou Philosophes , qui avaient la faiblesse de laisser faire des fo
er former au parterre le Théologien, le Jurisconsulte, le Médecin, le Philosophe , et d'apprendre à la profonde école des Actrices
la religion, les mœurs, le public y gagnèrent. Les Théologiens et les Philosophes ne parurent pas sur le théâtre scolastique ; la j
55 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
veulent qu’on mette au nombre des plaisirs permis un amusement que ce Philosophe leur démontre être si criminel ? Mais puisqu’il l
56 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
æso reclamare, vir sapiens, quisquis es. Ego tanti Philosophiam & Philosophes , ipsamque Philosophicam docendi methodum facio, q
non comme Censeur, je n’ai point cette autorité : non pas même comme Philosophe  ; les subtilités Philosophiques conviennent peu à
avancer (avec réserve toutefois, & sans prétendre offenser ni le Philosophe , ni l’Historien) que la Scene peut à ce double ti
, & de corriger. Quel outrage pour la Philosophie, & pour les Philosophes  ! (s’écriera d’abord un Sage trop rigide) Quel in
tant que vous-même l’étude, la personne, & la méthode de tout bon Philosophe . Vous l’étes, mais de grace ayez à vôtre tout un
e, parce qu’il sçauroit être sentencieux & court, souvent sublime Philosophe en un seul vers ? Que voulez-vous ? Nous aimons l
ar il devient en quelque sorte Historien, comme vous venez de le voir Philosophe  ; & par l’heureux accord de deux Ecoles diffe
faisoit profession d’enseigner dans son Ecole ? Pourquoi Aristote, ce Philosophe d’une sagacité respectée des Sçavans, a-t’il phil
Ils crurent que la voix de la Patrie les chargeoit du ministere ou de Philosophes par office, pour instruire une multitude ignorant
ndifference qui attribuë les affronts au hasard, pour le phlegme d’un Philosophe  ? Que seroit-ce si vous enleviez du front des dom
57 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
’on ne tarda pas à préférer Le Misanthrope au Médecin malgré lui : un Philosophe comme Molière n’était pas homme à se décourager p
la fois, c’est le comble de la sagesse que d’être tendre, aimable et Philosophe en même temps. « Un homme sans passions ne saura
ulait corriger, a sans doute rempli la tâche que la raison impose aux Philosophes . Il a senti qu’il ne s’agissait pas de faire d’au
victime. » Molière a sûrement réussi dans son projet autant qu’aucun Philosophe qui ait entrepris de réformer les hommes. Il a co
nnement, vous les retrouverez dans les Livres Sacrés et dans ceux des Philosophes  : elles sont présentées d’une manière sinon édifi
de la sagesse et de la raison dans la bouche des Orateurs sacrés, des Philosophes ou des Comédiens. Lorsque le sanguinaire Sylla pl
M. de Marivaux ne vous prouve-t-il pas bien qu’on peut être un grand Philosophe , un excellent critique, sans être insolent ? Rapp
58 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
, se mesurant avec leur siecle, semblent avoir adopté la réponse d’un Philosophe qu’on engageoit, sur la fin d’un repas, à parler
de l’immensité de l’espace qui s’offrira à leurs regards. L’étude des Philosophes leur fera naître des doutes, & leur fournira
tié, & si ce sentiment doit être compris au nombre des vertus. Un Philosophe abordé dans une Isle où les Dames prodiguoient le
59 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
les temps, & sur laquelle on écrit encore pour & contre. Les philosophes du siècle n’ont pu la faire terminer en leur fave
mme il y en a parmi les esprits & les caractères. Notre religieux philosophe veut seulement qu’on ait égard à trois choses, qu
n’aveugle point, sçait réunir les intérêts de l’homme de lettres, du philosophe & du chrétien. Le père du Méchant & de Si
60 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
aient moins déraisonnables et plus légitimes que celles des prétendus philosophes de nos jours qui veulent détruire la religion, fa
61 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
…. La moyenne région loge les tempêtes : les deux extrêmes des hommes philosophes , et des hommes ruraux, concourent en tranquillité
62 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
s sont indifferentes, par les mains d’une princesse & d’un prince philosophes , qui se font gloire de leur philosophie. Ils sont
ourquoi s’en étonner ? Les loix & la justice ne sont pas pour les philosophes , leurs intérêts & leur volonté font toute leu
usif de loger la comédie fut autentiquement accordé. Les anglois, ces philosophes par excellence ; au jugement desquels Dieu même e
n a jamais eu de plus piquant & de plus respectable : ce sont des philosophes . Vinum & mulieres faciunt apostatare sapient
63 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
s accorder avec vous-même. Un critique bien plus éclairé que vous, un Philosophe qui loin d’être un Cynique sauvage s’est attaché
stre, un enragé, un Démon tel que le héros de La Vie est un songe. Un Philosophe moderneda, tout opposé à votre avis, a blâmé Moli
omme Timon un figuier pour se pendredb : trop de complaisance dans le Philosophe Hollandais ne laisse plus voir dans son Misanthro
l’on rie. Souffrez qu’un Misanthrope soit ridicule, et qu’on aime un Philosophe poli, doux, et discret. Ne donnez point un masque
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
les spectacles sont au plus haut point de leur gloire. Des Comédiens philosophes , des Philosophes amateurs et protecteurs de la co
ont au plus haut point de leur gloire. Des Comédiens philosophes, des Philosophes amateurs et protecteurs de la comédie ! apprendre
ments d'un joli petit chien. Cet assemblage ferait une jolie pièce du Philosophe Comédien ou du Comédien Philosophe, qui fournirai
semblage ferait une jolie pièce du Philosophe Comédien ou du Comédien Philosophe , qui fournirait une infinité de raisonnements et
65 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
re ni l’un ni l’autre quand la conduite le dément ? Ni le Saint ni le Philosophe ne descendent du trône pour courir le monde en av
lle voulut se donner la comédie en y faisant travailler le plus grand Philosophe . Pour lui plaire. Descartes interrompit ses leçon
te jambe, s’écria de toutes ses forces je suis libre, comme ce fou de Philosophe qui jeta tout ce qu’il avoit dans la mer, puis s’
e, en particulier dans son Histoire Latine & Italienne des femmes philosophes . Elle a joué la Religion. Le P. d’Avrigni préten
qui lui donnoit de très sages conseils, ainsi qu’à M. Chanut, ami du Philosophe , Ambassadeur de France, ce qui est confirmé par u
dit-elle, être parmi les sages que parmi les Saints. Ce langage des philosophes du temps qui n’estimoit que leur prétendue sagess
66 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
ntiel l’utilité morale. Il ne faut leur opposer que le sang-froid des Philosophes payens, comme M. l’Abbé le Batteux l’a fait avec
67 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
uple imbécille, seroit inutile & fastidieux ; il feroit gémir. Ce Philosophe Péruvien qui forma tant de gens honnêtes, fit des
t permis aux filles du soleil, quand elles sont présentée au Monarque Philosophe , parce qu’il aime les couleurs vives & brilla
. Ce petit exercice est utile à la santé : nouveau trait de l’honnête Philosophe . Les Espagnols n’y font pas tant de façons, ils o
théatre n’y est-il pas florissant ? Les Espagnols ne sont pas si bons Philosophes que Mango Capac. Neoptoleme, fils d’Achille, est
amici. Il va faire incessamment ce magnifique cadeau à la nation des philosophes , & à la République des lettres qui vont l’att
68 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
es Bouffons : S. Cyprien, Evêque de Carthage, un des plus excellents Philosophes de son temps, et grand Orateur, en sa seconde Epi
Petit excellent en la langue Grecque, Pérol autrefois Jésuite, grand Philosophe , et le Sieur Roussel qui fut Ministre de Monseign
rger le cerveau d’un peu d’elléborex. Je vous puis assurer que si le Philosophe Zénon eut autrefois le sceptre d’or des Illyriens
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
A qui s’en prendre ? A l’abus des termes. C’est lui qui décourage le Philosophe , trop sérieusement occupé pour s’abaisser dans se
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
sentation. Aristote dit formellement le contraire. Ecoutons ce fameux Philosophe , « La Tragédie ne laisse pas de conserver toute s
71 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ouvé des beautés pour le Théâtre qui ne lui étaient pas connues : nos Philosophes ont remarqué des erreurs dans sa Physique : nos P
e mille personnes qui assisteront au Théâtre, il y aura peut-être six Philosophes , qui seront capables d’un retour à la tranquillit
72 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
son ami particulier, avance trois choses singulieres. 1°. Nos prudes philosophes , tout en criant à l’indécence, n’ont pas laissé d
ices ont refusé de jouer, parce qu’elles y sont trop bien peintes. Un philosophe parle ainsi. L’usage & le public sont le mép
illeurs, pour faire honneur à Moliere, & le donner comme un grand philosophe , un grand littérateur, un génie universel, capabl
73 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
aux derniers excès qu’il condamne ? Etoit-il supportable aux yeux des Philosophes Payens que sur la fin de l’empire les théatres fu
quand Mahomet II prit Constantinople, il n’y avoit plus ni Temples ni Philosophes Payens ; les théatres de Pompée, de Scaurus, de M
ns la suite. De là vient que quantité de Saints, de grands hommes, de Philosophes , de Théologiens scholastiques, ont été favorables
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
lus sublimes écrits. D’illustres Modernes, à l’imitation de ce fameux Philosophe , se sont éfforcés de répandre une vive clarté dan
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
ie. Une erreur aussi ridicule est enfin détruite, sans le secours des Philosophes . Il est clair qu’on s’accoutumera enfin à regarde
76 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
. Major sum quàm ut mancipium sim corporis mei 58. Cette maxime de ce Philosophe Payen suffit pour ôter l’apparence de sévérité à
rend par l’horreur qui l’accompagne ». Toutes les pensées de ce grand Philosophe sur les Spectacles sont intéressantes : on n’en c
& la plus réfléchie, qu’il a dit autant en homme de Lettres qu’en Philosophe Chrétien : « Ce n’est plus que dans les Livres de
un Platon faisoit dépendre le bonheur d’un Empire. La doctrine de ce Philosophe sur cet objet se trouve exposée dans une des Lett
p; aveugles, mais par la vive lumiere de la raison ; c’est à quoi les Philosophes même du Paganisme exhortent le plus fortement leu
: il ne traita pas la cause avec la gravité du Théologien, ni même du Philosophe  ; mais il n’oublia pas qu’il étoit Citoyen, puisq
st évident que s’il avoit eu à parler en Théologien, en Censeur ou en Philosophe , il auroit conclu, non pour la réforme, mais pour
ame que M. l’Abbé Coyer appelle Aspasie ; c’est le nom que nos galans Philosophes donnent volontiers à leurs Iris. On n’y reconnoît
mp; la passion la plus criminelle. [Le Misanthrope] ? « Une espece de Philosophe , où pour se servir des termes de M. Fagan, un fau
pece de Philosophe, où pour se servir des termes de M. Fagan, un faux Philosophe rempli de lui-même, qui se complaît dans le mérit
P. Porée l’a fait dans son Discours. Il y parle en homme de Lettres, Philosophe & Chrétien. Nous avons déjà rapporté127 quelq
blesse dans un homme de Lettres que ses sectateurs appellent le Poëte Philosophe  ! Ne devoit-il pas dire avec le patriotisme d’un
e pour faire une excellente Tragédie, il faudroit du moins être aussi Philosophe que Poëte. « Mais, dit-il, comme ces deux caracte
le seul qu’on lui doive ? Cette Religion si méprisée de nos prétendus Philosophes , combien a-t-elle influé sur les mœurs ! Combien
généraliser la vertu, on parvient à l’anéantir. Sous prétexte d’être Philosophe , on n’est ni pere, ni époux, ni citoyen. L’adulte
brique cette morale. Un sçavant Académicien, M. Dacier 165, meilleur Philosophe , a relevé avec zele dans la Préface du IIe volume
ie des Théatres, & l’avoir appellé pour cette raison un religieux Philosophe 166 ? Néanmoins il a hazardé ces mots : L’Archevê
complaisance pour le goût dépravé de la multitude ; foiblesse que les Philosophes du Paganisme auroient rougi de se permettre. Il d
donné une belle idée173 de ces Tragédies anciennes, composées par des Philosophes & par des hommes d’Etat174 ; & en compara
; à la volupté, cet Académicien fait des réflexions dignes d’un Poëte Philosophe . « Je ne pense point sans étonnement, dit-il, au
arrêter les mauvaises impressions des Poëmes Dramatiques. Ce Rhéteur Philosophe est à cet égard en défaut ; car y a-t-il rien de
par rapport à sa République. Il auroit fallu pour la peupler, que ce Philosophe eût créé des hommes nouveaux ; & pour fonder
erselle n’est qu’une maigre production. Tel est le délire de nos faux Philosophes , dont les effets ont été prévus dans ces Vers de
raire 1773 : l’éloge qu’il en fait, répond à son zele contre nos faux Philosophes , qui, plus aveugles que ne l’étoient de sages Pay
t à se sauver du péril. Ces événemens nous rappellent cette maxime du Philosophe sacré : Extrema gaudii luctus occupat : souvent l
nt du trépas ouvert sous les yeux pour nous dévorer tout entiers. Ces Philosophes orgueilleux font une idole de la raison pour l’av
n Chrétienne246. M. J.J. Rousseau a aussi très-bien dépeint nos faux Philosophes . Il a assez vécu avec eux pour les connoître. On
quelle importance n’est-il donc pas d’arrêter la témérité de nos faux Philosophes , dont les principes renversent les qualités les p
ons (dit Clément XIV dans une de ses Lettres, Tom. I) que les anciens Philosophes qui n’étoient pas éclairés des lumieres de la foi
’hui la principale ressource des Gnostiques, des Manichéens & des Philosophes de cette trempe. C’est pourquoi dans les Assemblé
limes Ecrits des premiers défenseurs de la Religion, triompherent des Philosophes les plus séduisans de la Grece & de Rome, Q
en faisoient. J’ai presque lu tous les ouvrages des Incrédules ou des Philosophes du siecle. Là, je ne vois que des hypotheses bâti
r à plaire : Rari quippe boni, comme dit Juvenal : il y a fort peu de Philosophes dans ce monde, & ce n’est pas la peine d’y fa
de toute l’ivresse & de tous les égaremens de cette passion : nos Philosophes n’y tiendront pas ; ils applaudiront même aux foi
Contrôleur-Général des Finances, dont il se démit le 12 Mai 1776] : Philosophe indulgent, Ministre Citoyen, Ainsi que Lamoignon(
77 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
cle où, sans parler de nos esprits forts , (p. 3.) de nos prétendus Philosophes , (p. 20.) ils ne pourront s’empêcher de reconnoî
Ciel & terre, suspendez les effets d’un juste courroux ; déja le Philosophe qui nous a prêché ce culte (p. 11.) comme un obj
autant plus frappant qu’il nous mettroit en opposition avec les sages Philosophes de Rome payenne . O préjugé barbare (Encyclopéd
s avons vu (Discours en tête du 3 vol. de la Collection Academ.) des Philosophes trop hardis, qui ayant à peine jetté un coup d’œi
ude de nos obligations lui a appris que le Chrétien, soit homme, soit Philosophe , doit terminer ses plaisirs comme ses spéculatio
quillité publique, sans laquelle il n’y a point de bonheur ni pour le Philosophe , ni pour le Peuple  : moyen qui est tellement du
’autres, (p. 3.) tous ces faux Sçavans du siècle… tous ces prétendus Philosophes , qui pour dégrader l’humanité, imaginent le proje
78 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
fit après cette lecture, trois Discours sur le Poëme Dramatiques. Le Philosophe qui a médité sur l’Art, & le Poëte qui y a ex
cellé, ne s’accordent pas en tout ; le Poëte plein de respect pour le Philosophe , le contredit quelquefois : & qui avoit plus
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
, digne même d’être comparée à celle dont s’énorgueillit l’Italie. Le Philosophe immortel qui fait tant d’honneur à notre siècle,
fonne & sémillante ainsi que leurs manières. Examinez d’un œil de Philosophe un Italien & la musique qu’on chérit dans sa
e n’est point absolument susceptible de musique. Voilà quels sont les Philosophes  ; leurs actions démentent quelquefois leurs disco
80 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
t il n’en fallut pas davantage pour occasionner ensuite la mort de ce Philosophe . Molière peignit si vivement l’hypocrisie, qu’out
81 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
lle entreprit, non de composer de son chef, mais d’expliquer les deux Philosophes modernes, les moins faits pour les femmes, Leibni
’un rang fort different. Il est juste de payer de rètour ces Héroïnes philosophes qui font valoir les piéces, & qui de leur côt
e la tragédie d’Alzire l’emporte. Quel plus beau présent à faire à un philosophe algebriste, qu’une piece de théâtre, surtout quan
dre, une injure. Il lui dit fort chrétiennement, que toute pleine des philosophes Anglois Loke, Clarke, qui la fortifient & l’é
82 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
t profanes que sacrés, touchant les Spectacles, 399 Le sentiment des Philosophes , des Orateurs, des Historiens et des Poètes mêmes
83 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
imonide diffère toujours à répondre ; nous méprisons l’orgueil de ces Philosophes , que nous savons être des tyrans, des corrupteurs
84 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
à la mollesse, et ce n’est pas même à raison des grossièretés, que ce Philosophe ne soupçonne pas qu’on y tolère. Peu de gens, dit
, mais est-ce à des faquins à vous les donner ? » Epictète, meilleur Philosophe que ceux de nos jours, puisque malgré son paganis
t vécu dans le prétendu beau temps du théâtre épuré. Cornelius Nepos, Philosophe d’une autre espèce, homme de naissance, homme du
85 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
CTACLESd. Texte. Page 13. « Vous serez sûrement le premier Philosophe (M. d’Alembert) qui jamais ait excité un Peuple l
emmes bien maladroites ! XL. Palinodie formelle de l’Auteur ! Un vrai Philosophe employerait-il de pareils raisonnements ? Un homm
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
oyant, ou de la Comédie-Bourgeoise, les ont fait paraître aux yeux du Philosophe . Si l’on fait rire les Spectateurs d’une action s
87 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
enim per voluptatem facilius vitia surrepunt. » Ce qui fait dire à ce Philosophe , qu’il n’y a rien de plus dangereux pour les bonn
88 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
ndant Voltaire est croyable, il est grand poëte, critique, historien, philosophe , &c. & que n’est-il pas ? Il n’a aucun in
ela fut fait par autorité publique, à Londres où l’on se pique d’être philosophe , où l’on étoit depuis long-tems protestant, où l’
fut bientôt obligé de se refugier en France. Voilà pourtant la nation philosophe par excellence, dont on adopte les principes, qu’
, sur tout ce qu’il y a de plus grand. Elle a dû plaîre aux Ecrivains philosophes  ; ils croient ne pouvoir mieux louer un Roi, un H
89 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
t. Ce grave Négociateur, qui devînt, & se fit honneur de paroître Philosophe dans le pays des Loke, des Colins, des Yolands, n
n de sa femme le divulgua. Il s’est peint lui-même dans la comédie du Philosophe marié, qui a honte de l’être ; & cache autant
onneur, mais qui ne suffisent pas pour entrer dans le Ciel. Le nom de Philosophe qu’il se donne, le portrait qu’il en fait, tout f
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
vice ce qu’est dans la religion le systéme faux & chimérique des Philosophes qui font naître l’homme isolé comme une bête dans
spectateur qui n’est pas imbécille, une fille bien élevée, & même philosophe  ? Quelle philosophie ! Cette piece est une satyre
, Cette folie ne satisfait à rien. En la donnant pour raisonnable, le Philosophe ne montre qu’un esprit faux & superficiel. Co
91 (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610
es, par leur but, par leur effet, par le jugement qu’en ont porté des Philosophes qui ne consultoient que la raison, & des Aute
oissy donne une nouvelle force aux raisonnemens & aux preuves des Philosophes qui condamnent les Représentations Dramatiques….
s dans le Mercure du mois d’Octobre 1769. Vieillards, Maris jaloux, Philosophes grondeurs, Vous tous, tristes suppôts de la mélan
ce des Théatres, & qui appuie ces principes sur le témoignage des Philosophes de tous les temps, & même sur celui des Auteu
s partisans du Théatre des Grecs traitent d’hétérodoxe, & que les Philosophes censurent avec raison. Mais elle est trop analogu
st pas être si rigoriste que de désapprouver ce qui a offensé tant de Philosophes . Je suis étonné que M. de Voltaire, qui est appel
étonné que M. de Voltaire, qui est appellé par ses clients, le Poëte Philosophe , ne regarde la condamnation des Spectacles, que c
vec les grands principes de la Religion chrétienne. Le prétendu Poëte Philosophe ne rend point sa cause meilleure, en citant des P
Praticien m’a fort prévenu contre ce Spectacle. Je l’ai considéré en Philosophe  ; & il m’a paru qu’il n’y en avoit point où l
nous rester encore de force & de vertu65. Mais, quoique tout bon Philosophe doive gémir sur le goût de corruption qui exerce
s assister à aucun Spectacle, sans s’y corrompre82. Mais je laisse ce Philosophe pour consulter Ovide. Ce célebre Poëte, que Quint
mp; de sa rivale, par exemple, dans Zoroastre, ne plairoient pas à ce Philosophe . Cependant, comme le dit un de nos fameux Aristar
sœuvrés se répandit en murmures, & lui reprocha de vouloir rendre Philosophes tous les Sujets de l’Empire109. Théodoric, Roi d
ia non tollit affectus. On peut être bon Patriote, sans cesser d’être Philosophe , pourvu qu’on prenne ce dernier mot dans son véri
la vérité. C’est de ce tribunal qu’émanent les arrêts qui érigent en Philosophes les plus frivoles & les plus minces esprits,
es plus éclairés, s’ils ont du zele pour la foi chrétienne. Le nom de Philosophe , vénérable dans son origine, mais usurpé sans pud
ouvrage ; puisque rien ne peut nous dégrader que nous-mêmes. Un faux Philosophe n’est à vos yeux qu’un animal glorieux, vil escla
ncien appelloit un Socrate, un Cratès, un Antistene, & les autres Philosophes du Paganisme. Qu’étoit l’homme en effet, qu’err
, mettre à la portée des esprits les plus grossiers, & ce que les Philosophes ignoroient & ce qu’ils n’osoient enseigner ;
ues & les Acteurs étoient considérés comme des hommes d’Etat, des Philosophes , des Censeurs même chargés d’instruire & de r
t de paroître plein du langage philosophique, sans être véritablement Philosophe  ; qu’il est livré aux paradoxes d’opinions &
ne ; la sainteté de l’Evangile parle à mon cœur. Voyez les Livres des Philosophes avec toute leur pompe ; qu’ils sont petits près d
Tels sont ces beaux esprits du temps : ils se piquent de raisonner en Philosophes , & vivent en insensés. Ils sont souvent en co
t par affection, soit par intérêt. Je voudrois qu’on me citât de bons Philosophes (reconnus pour tels), qui, après avoir balancé le
urs été condamnée par la seule sagesse humaine, c’est-à-dire, par les Philosophes Payens, & par plusieurs de ceux qui étoient i
ere : mais eu égard aux vices de sa conduite, vous dites que c’est un Philosophe qui se moque de nous, en faisant semblant de nous
érée en elle-même dans sa plus grande perfection, telle enfin que les Philosophes anciens la concevoient. « Ces Sages, peut-être pl
renfermoient une espece de Philosophie, si les Poëtes pouvoient être Philosophes  ». Je crois, Monsieur, qu’il pouvoit y en avoir d
I, ép. III. Nous avons bien vu dans Jean Racine un Poëte qui devint Philosophe , & plus véritable Philosophe qu’on ne pouvoit
dans Jean Racine un Poëte qui devint Philosophe, & plus véritable Philosophe qu’on ne pouvoit l’être dans le prétendu âge d’or
s bien connoître, sans parler des Peres, il ne faut que consulter les Philosophes . De Rep. liv. III, tom. II, p. 306, ed. Henr. Ste
ce renferme celle d’une Religion. C’est contre cette Religion que nos Philosophes s’élevent ; ils ont formé une sorte de ligue pour
un accroissement de présomption & d’ignorance, & de rendre le Philosophe vain, plus superbe & plus aveugle qu’il n’éto
qu’il n’étoit avant ses recherches. Des hommes qui abusent du nom de Philosophe pour se déclarer par leurs systêmes les ennemis d
s déclarés, que la Littérature se glorifie d’avoir formé de prétendus Philosophes  ; & le Gouvernement doit trembler, de tolérer
ofondie ramene à la Religion. Les Incrédules ne sont donc que de faux Philosophes , puisqu’ils sont discordans entr’eux sur la natur
l n’est pas d’Artisan Chrétien, qui, sur ces objets, ne soit meilleur Philosophe qu’eux, puisqu’il connoît Dieu, & qu’il peut
nte écartant la tristesse,   Sert le plaisir, mais nuit aux mœurs352. Philosophe équivoque, un Auteur vient m’instruire Par de fau
avions l’attestation des meilleurs Historiens, & des plus graves Philosophes de l’antiquité. Elle n’agit plus utilement que da
bien politique des Etats. Tacite, j’y reviens encore, cet Historien Philosophe , qui a sçu assigner aux événemens leurs véritable
gouvernement, l’accroissement & la chûte des Royaumes. Un célebre Philosophe (Nicole) en parle en ces termes dans une de ses L
auræ atque rumorum venale mancipium. Hier. t. 4, p. 185. 119. Fameux Philosophe Anglois, mort en 1704. 120. Vers l’année 1758.
teurs de la Morale & de l’Eloquence, qui s’étoit élevée parmi les Philosophes . C’étoit une foule de Discoureurs qui ne cherchoi
vices la fausse ressemblance des vertus. La Grece ne voulut appeller Philosophes que les Sages dont la Doctrine ne servoit qu’à l’
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
; il faut avoir égard à celui qui parle ou qui agit2. » Ce passage du Philosophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaq
lattés de la décider eux-mêmes, que si je me chargeais de ce soin. Le Philosophe Rousseau, digne tout-à-la fois de louange & d
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
e, où ayant trouvé les préceptes que donne cet orateur, et les autres philosophes du siècle : saeculares viri : sur ce qu’on appell
94 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
n’en avions l’attestation des meilleurs historiens et des plus graves philosophes de l’antiquité. Elle n’agit plus utilement que da
95 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
m præ se ferre civilem, et compositum quam eximiam corporis vestem. » Philosophes les confirmeront dans cette opinion, s’ils veulen
96 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
Dieux dont le culte l’exige. Cette exception est inexcusable dans un philosophe si éclairé, & d’un esprit si conséquent &
us grands excès ; & nos modernes Socrates à l’exemple de l’ancien philosophe vont, & menent leurs éleves au théâtre, pour
rendre compte. Les connoisseurs admirent l’ouvrage ; le peuple moins philosophe , est étonné de ces objets. L’abbé tranquille, peu
que la cruelle guerre des Iconoclastes. Si le huitiéme siecle eût été philosophe , Mainbourg n’eût pas rempli deux volumes de ce ri
97 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
nin, de l’Amiral Vailon, du Capitaine Hardic, du Musicien Drandel, du Philosophe Neuton, &c. tous ceux des personnes de leurs
on a eu le même respect pour Aristote, l’oracle de la Philosophie, le philosophe tout court ; & certainement il le méritoit mi
res, au prince des poëtes, dont à sa façon elle a formé le prince des philosophes moraux. Car on laisse Neuton jouir paisiblement d
ne, qui rougit du mal, qui a honte de l’indécence, selon le mot de ce philosophe , à qui on reprochoit sa timidité. J’avoue que je
98 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
e & de mauvaise foi dans la société ; ce ne sera pas cet illustre Philosophe qui, traçant le plan d’une République parfaite, e
nts de l’esprit & tous les désordres du cœur. Ainsi pensoient des Philosophes  ; & les Ministres de l’Evangile que diront-il
qui corrompit son cœur. Entre les Auteurs profanes même, j’entends un Philosophe Payen qui, avouant, dit-il, sa foiblesse, reconno
99 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
tice décerne contre les malheureux, coupables de mort…. Que diroit ce philosophe , si reparoissant parmi nous, dans ce siècle parad
ntique qui a couvert le globe de ses branches et de ses fruits, qu’un philosophe , qui ne l’aimoit pas, a nommée le foyer de toutes
ession des plus funestes présages sur la destinée de notre espèce. Un philosophe à tête exaltée, a fait un livre sur l’an 2440, et
100 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
le de mémoire, à côté des hommes les plus célébres des Guerriers, des Philosophes , &c. Il a eu le bonheur d’inventer des fers
n’aura bientôt plus de pratique, il ne sera accueilli que de quelque Philosophe misantrope, ou de que qu’homme de lettres avare d
démasque, a été imitée par Madame des Houlieres, & appliquée à un philosophe , qui fait l’homme sage, & l’homme de bien.
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