/ 613
1 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
de voir qu’après plusieurs années d’une éducation chrétienne, tant de personnes de l’un et de l’autre sexe se laissent entraîner
ucirons nos expressions. 2e objection, ou 2e excuse. Les bonnes personnes qui fréquentent le théâtre. Si les spectacles
si pernicieux, nous dit-on encore, pourquoi y voit-on tant de bonnes personnes  ? Nous répondrons que ce n’est point d’après ces
que nous devons nous conduire ; « or, ni le temps, ni la dignité des personnes , ni les priviléges des pays, ne peuvent prescrire
evoirs de la vertu lorsqu’ils vivaient en gens d’honneur sans tromper personne , pendant qu’ils se trompaient eux-mêmes en donnan
esseurs qui permettent la fréquentation du théâtre. Cependant ces personnes fréquentent les sacrements ; et si les spectacles
nnée. Ce qui n’est pas une occasion prochaine de péché pour une telle personne , peut l’être pour telle autre, vu sa faiblesse, s
l’Église. Telle est encore la conduite des confesseurs à l’égard des personnes , qui n’ont pas de raison d’aller au théâtre et à
ersonnes, qui n’ont pas de raison d’aller au théâtre et à l’égard des personnes qui en ont, comme nous le verons dans ce qui suit
n ont, comme nous le verons dans ce qui suit : Faut-il condamner les personnes , qui par les devoirs de leur état ne doivent pas
sonnes, qui par les devoirs de leur état ne doivent pas abandonner la personne auguste de leur souverain et qui par conséquent s
issertation, qui a paru à Rome du temps de Benoît XIV. La voici : les personnes qui se trouvent dans cette obligation indispensab
on de l’illustre princesse Anne-Henriette de France, qui disait à une personne qu’elle honorait de sa confiance : « Je vous avou
pourrais-je y goûter ? » Telle doit être la disposition de ces autres personnes , qui d’après le conseil d’un sage confesseur et p
our trouver compagnie, ou pour la musique. Mais que répondre à une personne qui vous dit : Je vais au spectacle, moins pour l
ue des monstres et n’inspire que des forfaits ; or sied-il bien à des personnes vertueuses d’aller se confondre avec ces gens ois
pas question de coquetterie, d’intrigues d’amour, etc. la plupart des personnes ne préfèreraient-elles pas d’aller se délasser da
amis. Je vais excessivement peu au spectacle, vous dira une autre personne . Ce plaisir, je l’avoue, répugne à ma conscience,
, les spectacles n’en iront pas moins leur train ; et là-dessus cette personne se tranquillise sur sa démarche, qu’elle considèr
e objection, ou 6e EXCUSE. Le théâtre ne fait aucun mal à certaines personnes . Des raisons invincibles et des témoignages s
? » Quand on dit que la comédie ne fait faire aucun péché à certaines personnes , a-t-on oublié qu’il y a des choses, qui, sans av
e école de scandale et de libertinage. En effet c’est là qu’une jeune personne apprend comment on peut se livrer à des intrigues
ités, non-seulement de celles des tableaux, mais encore de celles des personnes . (Cependant tous les théologiens, d’un commun acc
es acteurs et les actrices dans un état qui sûrement les damne. » Ces personnes pèchent grièvement, dit un célèbre théologien*, q
tre, devrait suffire pour éloigner à tout jamais des spectacles toute personne honnête, qui respecte encore la foi et les mœurs 
nons maintenant aux prélats et aux docteurs de l’Église. « Combien de personnes fort chastes, dit le savant cardinal d’Aguire, qu
soins, et dans toute l’étendue de son diocèse une infinité de jeunes personnes renoncèrent aux spectacles. Le saint évêque eut l
rimes, de blasphèmes et d’horreurs. C’est un monstre moral. Parmi les personnes du sexe, qui figurent dans les pièces de théâtre
urs fils ou gendres, et dans trois cas le crime suit l’intrigue. Onze personnes sont assassinées par leurs amans ou leurs maîtres
la barbarie. » Tout cela est vrai, nous diront peut-être ici quelques personnes , mais toutes les pièces ne sont pas aussi détesta
es, ce que nous sommes loin d’admettre, les ballets le sont-ils ? Une personne chaste peut elle en supporter la vue ? Il y aurai
ces dernières pages, suffira, nous l’espérons, pour en convaincre les personnes de bonne foi, attachées encore à la Religion de l
essaire, mais on le surveille afin d’en diminuer le mal. S’il y a des personnes qui fréquentent le théâtre et les sacrements, ces
l y a des personnes qui fréquentent le théâtre et les sacrements, ces personnes se trompent grossièrement, parce qu’elles entreti
peut y avoir des circonstances extraordinaires, qui forcent certaines personnes à se trouver au théâtre, nous leur avons indiqué
e le spectacle produit de très-mauvais effets dans presque toutes les personnes , qui le fréquentent. C’est en vain qu’on s’excuse
. Mais de quel poids peut être leur autorité ? A part quelques bonnes personnes , que des circonstances particulières et impérieus
ence aveugle, les partisans du théâtre se réduisent à cette classe de personnes , que Rousseau a si bien dépeinte, les fainéans, l
ne du théâtre et vous épargne bien des chagrins et des larmes. Jeunes personnes , à qui le Seigneur a accordé le grand bienfait d’
jamais de leur mémoire. Ils y voient des grands, des vieillards, des personnes élevées en dignité, ou réputées vertueuses y appl
2 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
r peu d’affection pour ce qui regarde leur salut ; ou que ce sont des personnes si grossieres, que l’on ne peut pas les instruire
rtel, par exemple d’impureté, ayant chez soy, ou en sa disposition la personne avec laquelle il a eu un commerce criminel, &
s livres pleins d’impuretez, de se trouver souvent en la compagnie de personnes dissoluës & libertines : d’avoir dans sa mais
mp; libertines : d’avoir dans sa maison, ou en sa disposition quelque personne qui serve d’attrait au peché d’impureté : de fair
est preferable à tous les biens de la vie presente. Quelles sont les personnes ausquelles on doit differer, ou refuser l’absolut
loignées ? Premierement les serviteurs & les servantes, ou autres personnes qui demeurent dans des maisons où il y a quelque
ou autres personnes qui demeurent dans des maisons où il y a quelque personne qui leur est occasion de tomber dans le peché d’i
ont esté suffisamment notifiées. A cela se reduisent aussy certaines personnes publiques, comme sont les curez ; les juges, les
i se deffient d’eux-mesmes. Comment se faut-il conduire à l’egard des personnes qui ne sont pas de condition libre à se separer,
& pour quitter la maison de son pere ; comme de conseiller à une personne de basse naissance de se mettre en service, ou d’
i leur aura esté prescrit. Que doit faire le Confesseur à l’egard des personnes qui alleguent pour excuse : Ie ne puis quitter ce
te les loin de toy  : pour nous apprendre qu’il nous faut separer des personnes qui nous sont occasion de peché, quoyqu’elles nou
n en croira du mal, j’en seray deshonoré, ou je seray cause que cette personne le sera ? Le Confesseur leur pourroit dire : Ou l
niculus triplex difficilè rumpitur  : Si le Confesseur trouve qu’une personne à qui il a differé l’absolution, & qui est da
de discretion, parcequ’il y a du danger de donner l’absolution à une personne qui a commencé de se corriger, mais qui retombe e
ans des pechez mortels, quoyque moins frequentes, sont voir que cette personne n’est point vraiment guerie, comme on ne dira jam
oignement ; par exemple, s’il s’estoit trouvé en un lieu, ou avec des personnes qui ne luy en laissoient pas la liberté ; ou s’il
ui pourroient luy arriver. Que doit faire le Confesseur à l’egard des personnes qui disent : Si vous ne me donnez l’absolution, o
er les rechutes dans le peché. Quels sentimens devroit-on avoir d’une personne qui mourroit dans le cours de sa penitence, avant
t toujours sujet, & mesme obligation de bien juger du salut d’une personne , qui estant vivement touché de la douleur de ses
tir, par exemple si l’invalidité d’un mariage qui seroit inconnuë aux personnes mariées, estoit connuë de plusieurs autres person
oit inconnuë aux personnes mariées, estoit connuë de plusieurs autres personnes qui auroient raison d’en estre scandalisées : mai
pable de beaucoup d’autres pechez plus griefs, sçachant que c’est une personne dont la vie n’est point reglée ? Il doit l’instr
il vienne se representer. Que doit faire le Confesseur à l’egard des personnes de pieté, lorsqu’il ne discerne pas bien si les m
renvoyer sans leur donner l’absolution, principalement si ce sont des personnes dont l’innocence & la sainteté de vie luy soi
on qu’ils font de leurs fautes ; puisque d’une part il n’y a point de personnes si saintes qui ne pechent plusieurs fois tous les
x leurs pechez que les autres. Les Confesseurs doivent-ils porter les personnes de pieté qui communient fort souvent de se confes
s de confessions si frequentes on ne voit point que la plûpart de ces personnes en soient plus mortifiées & moins imparfaites
3 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
amp; cruels, & en partie infames & honteux ; en sorte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de p
nitivement ; mais pour celles qui ne sont défenduës qu’à de certaines personnes , & dans de certaines occasions, cela dépend d
pectacles il vous est défendu de vous trouver, & quelles sont les personnes qui ne peuvent s’y trouver, sans commettre un gra
enfin les circonstances particulieres qui se trouvent en de certaines personnes , qui ne peuvent employer leur temps & leur ar
arrêteray pas même à vous convaincre de la verité de ce principe, que personne ne peut contester, aprés l’Oracle du Saint-Esprit
il leur est possible, la plus dangereuse de toutes les passions ; ces personnes , dis-je, me demandent, s’il y a peché grief de vo
represente le vice avec cette impudence, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque teste de pudeur ; que dans le
dans les assemblées, & quoyque ces assemblées soient composées de personnes de different sexe, il est rare qu’on y voye rien
ienseance ; & pour ce qui est des comedies, contre lesquelles les personnes zelées se déclarent le plus hautement, ne donne-t
peché mortel. En effet, que voit-on autre chose dans un bal, que des personnes qui cherchent à plaire en dansant de bonne grace,
n’amollit le cœur, peut-on seulement les écouter ? ne sont-ce pas les personnes dont l’âge est le plus susceptible de vice, qui c
ce qu’il y a de plus capable de l’enflamer ; qui peut douter que ces personnes ne soient dans l’occasion prochaine du peché, &am
nt de conscience ? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que les personnes les plus regulieres, qui sont dans une réputation
ait point de consequence ; ainsi un Ecclesiastique, un Magistrat, une personne considerable pour sa Charge, pour son Employ, ou
r son Employ, ou pour l’opinion qu’on a conçuë de sa probité ; qu’une personne , dis-je, de ce caractere distingué, se permette c
ument permises & indifferentes, c’est un scandale, & plus ces personnes sont reglées dans toutes leurs autres actions, pl
e mal, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autres y font. Les personnes mondaines, sur qui l’on ne prend point exemple, n
horisant de leur nom. Et bien, me direz-vous, il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur divertissement
aire le procés à un serviteur inutile ; que doit-on penser de tant de personnes de l’un & de l’autre sexe, qui passent les nu
nt nous avons parlé, soient criminels, mais seulement par rapport aux personnes & aux circonstances, qui font que bien des ge
e qu’ils sont du moins dangereux, & à l’égard de toutes sortes de personnes . Je vous avertiray seulement, que je ne comprends
dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont même les personnes de pieté ont pris occasion d’élever leur esprit à
z, qui sont les mêmes qui deviennent criminels à l’égard de certaines personnes , & qui ne sont jamais sans danger à l’égard d
c’est un état de perfection à quoy Dieu n’oblige pas toutes sortes de personnes  : cela est vray ; mais c’est un précepte de s’en
té, pour défendre la lecture des livres suspects, si la compagnie des personnes qui ont toûjours ces maximes dans la bouche, ou q
; sur tout, qui sont touchez des disgraces d’un Amant maltraité d’une personne fiere, qui n’a pas répondu aux vœux ni aux soins
sprit du Christianisme, & ensuite dangereux pour toutes sortes de personnes  ; parce que ce sont des obstacles aux devoirs les
tté, en se permettant ces divertissemens trop mondains, & que les personnes de pieté devoient s’en éloigner comme d’un écueïl
oindre application qu’elle voudra faire aux choses de son salut ? Une personne ne devient-elle pas même incapable des occupation
être convaincu, qu’ils sont dangereux pour tout le monde ; parce que personne ne se doit fier sur sa vertu, dans les rencontres
4 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
amp; cruels, & en partie infames & honteux ; en sorte que les personnes qui avoient quelque sentiment d’humanité, ou de p
nitivement ; mais pour celles qui ne sont défenduës qu’a de certaines personnes , & dans de certaines occasions, cela dépend d
spectacles il vous est défendu de vous trouver, & quelles sont de personnes qui ne peuvent s’y trouver, sans commettre un gra
enfin les circonstances particulieres qui se trouvent en de certaines personnes , qui ne peuvent employer leur tems & leur arg
arrêteray pas même à vous convaincre de la veritê de ce principe, que personne ne peut contester, aprés l’Oracle du Saint Esprit
il leur est possible, la plus dangereuse de toutes les passions ; ces personnes , dis-je, me demandent, s’il y a peché grief de vo
represente le vice avec cette impudence, qui faisoit rougir alors les personnes qui avoient quelque reste de pudeur ; que dans le
dans les assemblêes, & quoyque ces assemblées soient composées de personnes de different sexe, il est rare qu’on y voye rien
ienseance ; & pour ce qui est des comedies, contre lesquelles les personnes zelées se déclarent le plus hautement, ne donne-t
peché mortel. En effet, que voit-on autre chose dans un bal, que des personnes qui cherchent à plaire en dansant de bonne grace,
n’amollit le cœur, peut-on seulement les écouter ? ne sont-ce pas les personnes dont l’âge est le plus susceptible de vice, qui c
ce qu’il y a de plus capable de l’enflamer ; qui peut douter que ces personnes ne soient dans l’occasion prochaine du peché, &am
nt de conscience ? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que les personnes les plus regulieres, qui sont dans une réputation
ait point de consequence ; ainsi un Ecclesiastique, un Magistrat, une personne considerable pour sa Charge, pour son Employ, ou
r son Employ, ou pour l’opinion qu’on a conçuë de sa probité ; qu’une personne , dis-je, de ce caractere distingué, se permette c
ument permises & indifferentes, c’est un scandale, & plus ces personnes sont reglées dans toutes leurs autres actions, pl
e mal, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autres y font. Les personnes mondaines, sur qui l’on ne prend point exemple, n
horisant de leur nom. Et bien, me direz-vous, il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur divertissement
aire le procés à un serviteur inutile ; que doit-on penser de tant de personnes de l’un & de l’autre sexe, qui passent les nu
nt nous avons parlé, soient criminels, mais seulement par rapport aux personnes & aux circonstances, qui font que bien des ge
e qu’ils sont du moins dangereux, & à l’égard de toutes sortes de personnes . Je vous avertiray seulement, que je ne comprends
dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont méme les personnes de pieté ont pris occasion d’élever leur esprit à
z, qui sont les mêmes qui deviennent criminels à l’égard de certaines personnes , & qui ne sont jamais sans danger à l’égard d
c’est un état de perfection à quoy Dieu n’oblige pas toutes sortes de personnes  : cela est vray ; mais c’est un précepte de s’en
té, pour défendre la lecture des livres suspects, si la compagnie des personnes qui ont toûjours ces maximes à la bouche, ou qui
; sur tout, qui sont touchez des disgraces d’un Amant maltraité d’une personne fiere, qui n’a pas répondu aux vœux ni aux soins
sprit du Christianisme, & ensuite dangereux pour toutes sortes de personnes  ; parce que ce sont des obstacles aux devoirs les
tté, en se prrmettant ces divertissemens trop mondains, & que les personnes de pieté devoient s’en éloigner comme d’un écueïl
oindre application qu’elle voudra faire aux choses de son salut ? Une personne ne devient-elle pas même incapable des occupation
être convaincu, qu’ils sont dangereux pour tout le monde ; parce que personne ne se doit fier sur sa vertu, dans les rencontres
5 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
ne soit pas juste : car en outre que j’en ai montré la justesse, les personnes , qui ont eu le malheur de frequenter la Comedie m
omedie, & que tout ceci étoit contraire à la morale chrétienne. » Personne ne nous prouvera, que le Theatre du dixseptiéme,
i nous environne, nous pousse. Hé par quelles forces se soûtiendra la personne d’un caractere tel que vous m’étalez ? par ses pr
i sum in medio eorum. Matt 18. v. 20. en tel lieu, où se trouvent des personnes assemblées au nom de Jesus, « tendera ses bras to
urne les yeux, il les detournera aussi de vous. » Mais je veux qu’une personne soit de bronse ; & qu’au milieu du feu elle n
il a à goûter les choses divines. Quelle esperance pourra avoir cette personne , que le raison de la celeste lumiere éclairera so
grace y pourroit insinuer. Ainsi donc, Madame, il faut, ou que cette personne se voie comme rejettée du Seigneur par un degoût
nourriture de l’ame ; ou qu’elle renonce au theatre. Mais non : cette personne est le phénix de ce siécle, le goût pour la Comed
souvent son esprit au milieu des divertissemens de Rome : & cette personne , plus heureuse que saint Jerome, ne souffre rien,
qui a la fermeté des citoiens de la Jerusalem celeste : mais si cette personne me demande, s’il lui est permis d’assister à la C
science. Non, Madame ; & pour vous en convaincre, je dis, que les personnes les plus reguliéres, qui font dans une reputation
e les choses indifferentes, ou qu’elle passe pour telle à l’égard des personnes , qui ne courent aucun danger d’y commettre le pec
responsables de tout le mal, que les foibles y feront. Or ce sont les personnes en question, qui doivent prudemment juger, que le
vertissement, dont on a au moins tout sujét de se defier. Ce sont ces personnes qui levent tout scrupule à ceux, qui ne doivent p
ent, quand elles vont à la Comedie ; & que les Anges Gardiens des personnes , auxquelles elles auront été une occasion de chut
exemples : celles, qui donnent du scandale, seront punies ; & les personnes qui en prennent, n’échaperont pas à la glaive d’u
parlerai que du prochain, & j’y critiquerai telles, & telles personnes , pour qui je sens de l’aversion. J’irai sur le so
être crû ? Si la Verité éternelle dit vrai, qu’est ce qui assure les personnes sur qui tombent ces arréts foudroians ? Si la Dem
que penchant au peché ? Qu’on applique donc à présent le principe que personne ne peut contester après l’oracle du Saint Esprit,
me, c’est être dans le dessein de le commettre : & quelle sera la personne si heureuse, pour qui ces spectacles ne sont pas
s avez trop de penetration, Madame, pour ne pas sentir le malheur des personnes , qui par leur exemple ont contribué aux foibles à
Comediens, qui par leur peu de modestie y auront donné occasion ; aux personnes , qui par leurs exemples ont approuvé la funeste f
ques Roiaumes, aussi bien qu’à Rome & ailleurs des maux, dont les personnes , qui nous objectent ceci, ne voudront pas assurem
6 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
ur ****. I. Le grand écueil de tous les hommes, et surtout des jeunes personnes , est de vouloir éprouver si ce qu’on leur représe
lus grand. Souvent même ils font l’un et l’autre à l’égard d’une même personne , qui revient des Spectacles avec moins de force e
lesse, qu’une grande présomption. V. Il y a plus d’espérance pour les personnes , qui sont touchées des Spectacles, mais dont l’es
t aussi jusqu’où il s’affaiblit et se corrompt. VII. Entre les jeunes personnes qui vont au Spectacle, y en a-t-il qui connaissen
mèdes Jésus-Christ veut le guérir ? Quelle croyance méritent donc ces personnes , quand elles assurent que les Spectacles ne font
ne découvre mieux cette volonté secrète, que l’indignation contre les personnes qui n’ont pas su troubler notre repos. IX. On ve
u’elles ont été unies à dessein avec les vertus et le mérite dans des personnes que la Scène nous représente comme des Héros. XVI
oit autrement disposé que ce qu’il aime. XVII. Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on
nt bien qui n’est pas aimable. XXII. Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux Spectacles n’en sont pas également b
r ici à fond des Spectacles, et vous n’attendez pas de moi ce que des personnes très habiles ont déjà fait, et que je n’ai point
7 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
’esprit, fera peut-être, qu’il ne me sera pas facile de desabuser les personnes , qui se voyent autorisées de l’exemple de tant de
i les maximes, & la pureté. Aprés les Apôtres, faut-il jamais des personnes , que l’on puisse dire avoir été inspirées, comme
s attaques, données par les yeux, & par les oreilles, au cœur des personnes , qui écoutent ce qui se declame, & qui voyent
us les jours, pour soüiller toûjours le theatre, & que toutes les personnes qui ont plus de Christianisme, ont coûtume de s’e
pourront pas asseurement se disputer. Le premier est, que toutes les personnes qui frequentent ces sortes de spectacles, ne peuv
c’est son opposition à la pieté qui fait tout cela. Comment donc une personne qui frequente le theatre, sera-t’elle capable d’a
lement du spectacle, mais encore des dispositions particulieres de la personne . Elle est, par exemple, d’un temperament doux &a
ssus, qu’avec un tel fond de disposition, il est difficile, que cette personne aille à la comedie, sans pecher mortellement : Et
ôtre ame ? Vous le savez. Me direz-vous maintenant, que l’on voit des personnes de bonne vie, & des bonnes mœurs, qui sans ta
appuy, que vous prennez, est tres-foible Il faut plûtôt dire, que ces personnes , que l’on dit être personnes de pieté, sont en ce
tres-foible Il faut plûtôt dire, que ces personnes, que l’on dit être personnes de pieté, sont en cela même scandaleuses, de se s
utrefois l’innocence n’avoit garde d’en être interessée, puis que les personnes , qui avoient un peu de conscience, fuyoient le Th
Et c’est ainsi, que cette mal-heureuse reformation, engage plusieurs personnes de pieté dans un desordre, où l’on ne voyoit aupa
8 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ce dont le sujet était comique, et où l’on introduisait néanmoins des personnes illustres, qui rendaient par leurs bouffonneries
que des Dieux et des Rois y agiront, et qu’il y mêlera la dignité des personnes avec la bassesse des discours comiques : ce n’est
ne représenter que des sujets licites et honnêtes, qui n’offençassent personne  : comme aussi à condition de payer par chacune an
oit sur les Conclusions du Procureur du Roi, il fit défenses à toutes personnes de quelque condition qu’elles fussent, de faire a
xquels pour cet effet enjoignons de commencer précisément avec telles personnes qu’il y aura à deux heures après midi, et finir à
es aux Comédiens de prendre plus grande somme des habitants et autres personnes , que de cinq sous au Parterre, et dix sous aux Lo
r la soutenir lui seul. Cela l’obligea d’associer à son privilège une personne de qualité d’un génie très singulier pour les mac
ons pareillement défenses, et sous les mêmes peines, à toute sorte de personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient,
d’icelles, lue, publiée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. Ce fut f
et ils y auraient commis de telles violences contre toutes sortes de personnes , que chacun aurait cherché par divers moyens de s
de Sa Majesté, avons fait très expresses défenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité, condition et profession qu’el
tous les lieux de cette Ville et Faubourgs que besoin sera, afin que personne n’en prétende cause d’ignorance, et exécutée nono
s divertissements publics, sous des peines rigoureuses, il semble que personne ne puisse douter à plus forte raison de la sévéri
punition exemplaire. Faisons pareillement défenses à toutes sortes de personnes , de quelque qualité et condition qu’elles soient,
d’icelles, lue, publiée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. Ce fut f
lus bas, Colbert. Sa12. Jan. 1685. Ordon. du Roi qui défend à toutes personnes , de commettre aucuns désordres à la Comédie. maje
é étant informée que les défenses qu’elle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’Italien
sté a de nouveau fait très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes , de quelque qualité et condition qu’elles soient,
é étant informée que les défenses qu’Elle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’Italien
STÉ a de nouveau fait très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes , de quelque qualité et condition qu’elles soient,
sté a de nouveau fait très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes , de quelque qualité et condition qu’elles soient,
et Faubourgs de Paris, l’Ordonnance de Sa Majesté ci-dessus, à ce que personne n’en prétende cause d’ignorance. Ce fut fait et d
diens peuvent avoir. 12. Jan. 1685. Ordon. du Roi qui défend à toutes personnes , de commettre aucuns désordres à la Comédie. 1. M
9 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
cent Houdry de la Compagnie de Jesus. LEs Motifs, qui portent les Personnes du Monde a aller au Bal, a la Comedie, & a se
pression, que les passions, qu’on a naîvement representées, & les personnes , qu’on a vûës peuvent faire. On croit que le Bal
me parlant des Danseurs, dit, que c’est le demon qui danse dans leurs personnes , & qu’il se sert de ses laches Ministres pour
ous la premiere fois que vous le verriez, ne diriez-vous pas, que ces personnes ont perdu l’esprit où n’en ont jamais eu ?… Si c’
se combien un seul peché fait-il des coupables !… Si je demande à une personne du monde, qui n’a pas encore étouffé tous les sen
ent de leurs Orateurs, que c’estoit une espece d’yvresse defendûë aux personnes , qui font profession de vertu, & c’est peut-ê
nt elles ont soin de les rendre agréables au monde. Qu’est-ce que les personnes du monde voyent dans le bal ? une assemblée de pe
t-ce que les personnes du monde voyent dans le bal ? une assemblée de personnes agréables, bien parées, qui ne songent qu’à se di
ceptiblement dans le cœur de ceux qui se trouvent à un bal. Dites aux personnes mondaines, que le bal est defendu, parce qu’il es
que des gloses sur la morale outrée ? le tems viendra, que ces jeunes personnes , ces libertins, ces gens du monde condamneront av
Tître La Bibliotheque des Predicateurs par le P. Vincent Houdry ; les Personnes qui s’appliquent au Sacrè Ministere de la parole
10 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
’esprit, fera peût-être, qu’il ne me sera pas facile de desabuser les personnes , qui se voyent autorisées de l’exemple de tant de
si les maximes, & la pureté. Aprés les Apôtres, fut-il jamais des personnes , que l’on puisse dire avoir esté inspirées, comme
s attaques, données par les yeux, & par les oreilles, au cœur des personnes , qui écoutent ce qui se déclame, & qui voyent
us les jours, pour soüiller toûjours le Théâtre, & que toutes les personnes , qui ont plus de Christianisme, ont coûtume de s’
pourront pas asseurément se disputer. Le prémier est, que toutes les personnes , qui fréquentent ces sortes de spectacles, ne peu
c’est son oposition à la pieté, qui fait tout cela. Comment donc une personne , qui fréquente le Théatre, sera-t’elle capable d’
lement du spectacle, mais encore des dispositions particulieres de la personne , Elle est, par exemple, d’un tempérament doux &am
ssus, qu’avec un tel fond de disposition, il est difficile, que cette personne aille à la comédie, sans pécher mortellement : Et
s le sçavez. §. XI. Me direz vous maintenant, que l’on voit des personnes de bonne vie, & de bonnes mœurs, qui sans tan
puy, que vous prennez, est très-foible : Il faut plûtôt dire, que ces personnes , que l’on dit estre personnes de pieté, sont en c
s-foible : Il faut plûtôt dire, que ces personnes, que l’on dit estre personnes de pieté, sont en cela méme scandaleuses, de se s
refois l’innocence n’avoit garde d’en estre interressée, puis que les personnes , qui avoient un peü de conscience, fuyoient le Th
Et c’est ainsi, que cette mal-heureuse réformation, engage plusieurs personnes de pieté dans un desordre, où l’on ne voyoit aupa
11 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
et les mœurs des nations, des âges, des conditions, des sexes et des personnes y sont gardées: si l'action, le temps, et le lieu
voient autorisées par l'exemple, ou par l'approbation, de beaucoup de personnes qui ont une piété feinte, ou peu éclairée; et qui
devraient former leurs mœurs sur les vérités de l'Evangile. Comme ces personnes ne sauraient nier les principes de notre Religion
cette dernière a encore ses subdivisions ; car, si elle est entre des personnes communes, elle retient simplement le nom de Coméd
hose que la représentation d'une aventure agréable et gaie, entre des personnes communes. Ce qu'on entend par le terme de Tragédi
ste, et considérable, par l'imitation réelle des malheurs de quelques personnes de grande qualité, ou de grand mérite ; et celui
gnifie la représentation d'une aventure dans laquelle les principales personnes sont menacées de quelques grands malheurs, qui so
nté, et ensuite dans les mœurs ? Il y aura en cet endroit beaucoup de personnes qui assureront qu'ils n'ont jamais reçu aucune im
ibles de recevoir une impression forte, par l'expression réelle d'une personne considérable, que par toutes les instructions qu'
imons à voir les portraits de nos passions aussi bien que ceux de nos personnes . Il est même si incompréhensible, qu'il fait par
tes. Il est vrai qu'elle ne fait pas ces effets dans toutes sortes de personnes : mais il est vrai aussi qu'elle les fait dans un
plus contre son intention, puisqu'elle lui fait tenir la place d'une personne qui a été l'objet d'une passion violente, qu'une
t honnêtes, puisqu'il l'a plu ainsi au Poète. Mais en vérité y a-t-il personne de tous ceux qui sont les plus zélés défenseurs d
orts d'esprit qu'il vient de faire en traitant les passions: y a-t-il personne qui ne songe plutôt à se récréer en voyant jouer
s délicat et de plus passionné que ce qu'il y a de profane ? Y a-t-il personne qui ne soit mille fois plus touché de l'afflictio
ne pour César, qui attire le respect, et qui la fasse passer pour une personne héroïque. Mais il ne croit pas que sa vertu soit
12 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
lus grand. Souvent même ils font l’un et l’autre à l’égard d’une même personne , qui revient des spectacles avec moins de force e
lesse qu’une grande présomption. « Il y a plus d’espérance pour les personnes qui sont touchées des spectacles, mais dont l’esp
mède Jésus-Christ veut le guérir ? Quelle confiance méritent donc ces personnes , quand elles assurent que les spectacles ne font
pectacle cause à l’âme, que l’indignation que l’on ressent contre les personnes qui n’ont pas eu le talent de l’agiter ni de trou
s par l’esprit du poète, et mêlées à dessein avec les vertus dans des personnes que la scène nous présente comme des héros. « I
l n’approuve pas ce qu’il goûte avec joie. « Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on
as aimable ni digne d’être aimé. « Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux spectacles n’en sont pas également b
er s’il y a un danger réel de s’y brûler, parce qu’on en a retiré des personnes qui vécurent encore plusieurs années après ? Est-
13 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
t pèchent mortellement. En effet, ceux qui vont en ces lieux sont des personnes qui suivent le grand chemin, c’est-à-dire le trai
l’Ecriture le péril qu’il y a, non seulement de s’entretenir avec les personnes de différent sexe, ou de les toucher ; mais encor
s s’entretiennent. Et on ne doit pas excepter dans cette occasion les personnes grossières et de la campagne, à cause de leur sim
e suis pas arrêté à ma propre lumière, j'ai consulté sur ce sujet des personnes très prudentes, et très experimentées, qui ont ét
fait quelque assemblée pour la danse où on veuille faire ce choix des personnes honnêtes, parentes ou amies, et fermer la porte a
s hautbois, les violons, les joueurs de tambour, et toutes les autres personnes qui servent à cet exercice, pèchent aussi grièvem
nous disons ici regarde les puissances séculières, aussi bien que les personnes Ecclésiastiques qui sont en charge. Mais que diro
pour contenter les passions déréglées de leur cœur, afin d’y voir les personnes pour lesquelles ils ont de l’attachement, et afin
qu’ils veuillent par ce moyen satisfaire aux inclinations de quelque personne qu’ils considèrent, ou qu’ils aiment ? Enfin quel
14 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
ordinairement des Religieux ou des Ecclésiastiques : toutes sortes de personnes assistent à la représentation sans conséquence, l
lle, & l’on ne craint pas de ruiner cinq ou six cens respectables personnes , pour enrichir la plus méprisable de toutes les f
aternité. Si vous avez de l’honneur, ayez honte de vivre avec tant de personnes qui font gloire d’en manquer, & qui n’inspire
gloire d’en manquer, & qui n’inspirent guères moins d’horreur aux personnes du monde, qu’à celles qui font une profession sin
ses des femmes parées, comme sur un Théâtre, & dans les Loges des personnes qui s’y produisent dans la vue de plaire, & q
qui vont à l’Eglise à l’heure où ils sçavent qu’ils y trouveront les personnes qui sont pour eux une pierre de scandale : combie
ibre & de plus vain dans la Capitale du Royaume ; grand nombre de personnes qui n’entrent jamais dans aucune Eglise, parce qu
ivent sans Religion : dans quelles dispositions de cœur ces sortes de personnes vont-elles se placer dans les Loges ? Elles sont
ens ; c’est un sujet de tentation pour les jeunes gens & pour les personnes susceptibles ; mais nous sommes, disent-ils, d’un
nie qui nous entraîne, & nous avons pour nous autoriser plusieurs personnes qui vivent chrétiennement. Ecoutons encore Tertul
monteroient pas sur le Théâtre, remarque Saint Jean Chrysostome1, si personne ne s’empressoit de les entendre, & s’ils n’ét
prononcée avec grace, & l’on donne des signes d’aprobation à des personnes qui mériteroient souvent d’être lapidées ; &
tifier une conduite aussi criminelle ? On se replie sur l’exemple des personnes vertueuses ; si elles le sont en effet, ce n’est
moins propres à exciter l’émulation qu’à causer de l’horreur à toute personne sincérement vertueuse. IV. Les Partisans de la Co
Cette sorte de délassement n’est ordinairement recherché que par les personnes désœuvrées, qui n’ont aucun besoin de recréation,
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne . JE rassemble ici ces trois qualités nécessai
Unité de lieu. Une seule & même action est absolument nécessaire, personne n’en doute : or, en fesant changer souvent le lie
à-coup un quart de lieue, qu’un voyage considérable, avec trois mille personnes qui considèrent leurs actions. Il est clair que s
sidérable, & qu’elle doit bien-tôt se terminer. De l’Unité de personne . Disons maintenant un mot au sujet de l’unité
nité de personne. Disons maintenant un mot au sujet de l’unité de personne . Faites rouler l’action sur un seul personnage, s
moin de quelque avanture dans le monde, c’est ordinairement une seule personne qui l’éprouve : pourquoi donc, en peignant ce qui
férens Acteurs. Un grand nombre d’événemens peuvent arriver à la même personne  ; laissez en arrière les moindres ; ou bien, s’il
out l’intérêt sur un seul Acteur. Pourquoi la règle de l’Unité de personne est établie. La règle de l’Unité de personne
règle de l’Unité de personne est établie. La règle de l’Unité de personne est tirée de la connaissance du cœur humain. L’ho
u cœur humain. L’homme est trop méchant pour s’intéresser à plusieurs personnes à la fois : c’est bien assez qu’il partage les ma
lige d’avouer que le nouveau Théâtre ne se soumet guères à l’Unité de personne . Ses Auteurs ont pensé sans doute qu’il n’en étai
ue nous avons pour elle est connu, ils devraient revenir à l’Unité de personne . Mais le prémier moyen qu’ils ont employé leur pa
lus grand nombre de Poèmes de notre Théâtre qui n’ont aucune unité de personne . Mais le Lecteur sensé n’a pas besoin que je pren
ou une Comédie-mêlée-d’Ariettes qui eut renfermé avec art l’Unité de personne  ; mais ce Phénix est encore à naître. Il faut esp
16 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
s. » Ces paroles peuvent raisonnablement être appliquées à toutes les personnes de ce sexe, qui sont attachés par affection à ce
toute sorte de convoitises. Que je ne me suis jamais mêlée parmi les personnes qui sont adonnées au jeu, et que je me suis tenue
indécentes, ils ne blessent leur conscience par ces dérèglements. Ces personnes malheureuses, ajoute-t-il, qui n’ont pas honte de
Livre qu’il a fait touchant le soin de catéchiser, et d’instruire les personnes grossières. Mais saint Chrysostome presque dans t
étestent comme un divertissement diabolique ; et ne croient point que personne se puisse innocemment exposer au péril qui s’y tr
ues villages, Dieu punit d’une manière terrible et extraordinaire des personnes qui dansaient un jour de Fête, et qui ne vouluren
ue à montrer que tous les péchés se rencontrent dans la danse, et que personne , quelque pure, et quelque sainte qu’elle puisse ê
rquoi nous mettons-nous en peine de savoir quel a été le jugement des personnes éclairées par la grâce, et animées de l’esprit de
eule de la prudence civile et de la raison ? Car Cicéron a dit, « Que personne quasi ne danse qui ne puisse être convaincu de n’
naient folsg dans leur vieillesse. En ce temps même on ne voit aucune personne qui soit en réputation de prudence et de sagesse,
17 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
s Imaginaires d’être un peu plus réservé à prononcer contre plusieurs personnes innocentes. Je crus qu’un homme qui se mêlait de
ais qui l’avaient regardée comme une bagatelle qui ne pouvait nuire à personne  ; et Dieu sait si j’en avais eu la moindre pensée
ent assez souvent de n’avoir jamais daigné accorder cet honneur à des personnes qui le briguaient depuis dix ans, et je fus fort
ie à M. Pascal. Il dit déjà dans l’une de ses Préfaces que « quelques personnes ont voulu égaler ses Lettres aux Provinciales ».
squ’à la fin ». Cela est décisif. Cependant elle fut lue de plusieurs personnes qui n’y remarquèrent rien contre le sens commun.
s personnes qui n’y remarquèrent rien contre le sens commun. Mais ces personnes étaient sans doute « de ces petits esprits dont l
18 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
nt, si l’on doit dire la même chose de l’Opéra. Quatrièmement, si une personne peut aller à la Comédie par une simple complaisan
omédie ne le fait point, le spectateur le peut faire lui-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu rep
et quelquefois sans usure, ou d’un marchand qui vend des cartes à des personnes qu’on soupçonne tromper quelquefois au jeu. Le C
ient que Saint Chrysostome dit, que la vue de ces Spectacles rend les personnes impudiques et effrontées. L’on voit tant par la f
quelquefois licite. On trouve des Canons12 qui permettent à quelques personnes , dans la vue de quelque utilité et non de quelque
rète, même dans l’usage le meilleur et le plus modéré des Spectacles. Personne , continue-t-il, ne vient jouir du plaisir qui s’y
cles donnent lieu28. « C’est dans ces Assemblées, dit ce Père, où les personnes de différents sexes se trouvent, et où les hommes
ls que sont les Comédiens de pouvoir former des accusations. « Toutes personnes , dit le Canon47 , qui ont quelque tache d’infamie
her de la Sainte Table : Que l’on chasse, dit ce Manuel55, toutes les personnes infâmes, comme sont les voleurs, les femmes débau
l est dit que « saint Louis avait une estime toute particulière de sa personne et de sa doctrine ; et autant que les guerres étr
e l’on observe les circonstances requises des lieux, des temps et des personnes . « Mais lorsque les Comédiens62 , dit cet Auteur,
représenter des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un péché ; et l’on doit
raisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toute sorte de personnes en tout temps ; elle doit néanmoins être plus déf
e doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attachées à l’Eglise qu’aux Séculiers, et elle do
e ; au contraire il rebuta lesdites Lettres, comme étant en faveur de personnes que les bonnes mœurs, les saints Canons, les Père
conformes à la disposition de la plupart des spectateurs qui sont des personnes du monde qui en ont les maximes et l’esprit. Si c
trigues mauvaises pour y réussir, et l’on montre par là le chemin aux personnes qui peuvent être un jour possédées de pareilles p
s pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divertissements pour les personnes qui y assistent. Les sujets en sont bien plus pur
enfin du lieu, du temps auquel les Tragédies se jouent, et encore des personnes qui s’y trouvent fournissent bien moins d’occasio
er l’usage comme celui des Comédies. Ceux qui prétendent excuser les personnes qui vont à la Comédie, disent trois choses. La pr
ose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation, une personne peut répondre que ce dernier la touche et non pas
y vont, afin qu’on puisse dire qu’elle est défendue à toute sorte de personnes  : car une personne doit éviter ce qui est communé
puisse dire qu’elle est défendue à toute sorte de personnes : car une personne doit éviter ce qui est communément une occasion p
dans les autres. Quoiqu’il en soit, quand on supposerait même qu’une personne serait assurée de ne point offenser Dieu en allan
ent. Il faut remarquer que l’on ne joue pas la Comédie pour une seule personne , c’est un Spectacle que l’on expose à toute sorte
leur faire regarder la Comédie comme une chose indifférente. Plus une personne est réglée dans ses actions, plus ils sont hardis
uire, ce que je ne crois pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertisse
étant venue à un certain point, peut être la cause de la chute d’une personne . Les vices se glissent facilement dedans notre âm
touchant la même matière Chapitre 1589. « Car quand bien même quelque personne assisterait à ces Spectacles d’une manière honnêt
choses honnêtes dans les Spectacles, mais c’est un artifice du démon. Personne n’a jamais mêlé le poison avec le fiel et l’hellé
’elles l’ont été, il n’y aurait que les libertins qui y iraient : les personnes de qualité et de vertu en auraient de l’horreur :
donne que le Curé fera connaître au peuple les empêchements, dont une personne étant liée ne peut, et ne doit recevoir le Sacrem
liquera ces empêchements : ceux qui ont ces empêchements, ce sont les personnes suspectes d’hérésie, les Usuriers, les Bouffons,
, Chapitre 4, Titre 9 du Sacrement de l’Ordre n.5. « Il y a plusieurs personnes , dit ce grand Prélat, qui ne doivent point se pré
fend de recevoir pour parrains du baptême les pécheurs publics ou les personnes infâmes : comme les Femmes de mauvaise vie, les C
e ou l’irrégularité des Comédiens : car on ne peut pas douter que des personnes que l’on rejette de la sainte Communion, que l’on
délassent davantage. De plus, il semble qu’après l’exemple de tant de personnes distinguées par leur caractère et leur profession
doit pas aller par une simple complaisance pour ses parents : car une personne peut craindre avec fondement que ce ne soit pour
aire ce qu’elle pourra pour s’en exempter. L’on peut dire ici que les personnes qui mènent leurs filles à la Comédie, sont bien é
19 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
fera voir au Jugement qu'on pouvait ce jour-là donner du pain à vingt personnes qui en ont manqué. 7. « Dans les effets que les S
fets que les Spectacles produisent infailliblement au regard même des personnes les plus innocentes, une grande dissipation d'esp
r c'est là le règne du monde. Ces assemblées ne sont composées que de personnes mondaines, qui avec leurs parures immodestes ne s
nt qu'à voir, et à être vues. Le péché est encore plus grand pour les personnes qui font profession de vertu, parce que les monda
periculum peribit in illo. » Ec[clésiaste]. c. 3. v. 27.il n'excepte personne .Un Chrétien ne saurait conserver une véritable pi
20 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVI.  »
e de leurs acteurs des paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu'ils font parler, et à ceux des personnes devan
ents conformes à ceux des personnes qu'ils font parler, et à ceux des personnes devant qui ils parlent. Or on ne représente guère
n ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant des personnes du monde qui ont le cœur et l'esprit corrompus pa
21 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
soutenir. Je ne suis donc pas surpris, MONSIEUR, que vous et d’autres personnes éclairées ayez cru voir dans les deux Discours su
aché dans ces Discours. Vous savez que je les ai prononcés devant des personnes la plupart indignées contre la Lettre qui avait p
’ont souhaité. J’ai même mis par écrit, pour faire plaisir à quelques personnes , ce que je n’avais dit que de vive voix, et je vo
ui suivent ne les estime pas assez pour les faire imprimer. Plusieurs personnes éclairées ne sont pas en cela de son sentiment :
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
Tout le monde sait que le métier de Comédien est infâme ; mais peu de personnes ont une idée juste de l’infamie. C’est une peine
etricio ; gestes, attitudes, chants, danses, conversations dissolues, personnes de mauvaises mœurs, prêtes à tout, ne cherchant q
gens de la lie du peuple, que la misère ou le vice y ont fait entrer, personne n’a intérêt ni de refuser ni de poursuivre de par
x-ci se sont aussi peu embarrassés de la tache d’une exhérédation que personne ne sait, et qui n’aboutit à rien. On peut voir da
, pour en empêcher la profanation. Mais toutes les lois défendent aux personnes en place, aux Magistrats, par exemple, d’épouser
nt aux personnes en place, aux Magistrats, par exemple, d’épouser des personnes si méprisables. Nous ne traitons pas ainsi les pa
esclaves, ou de leur rien donner directement ni indirectement par des personnes interposées. Tout doit être rendu à la famille, o
rien, profita de l’occasion ; amoureux de la bourse autant que de la personne , il fit si bien sa cour à la veuve, qu’elle l’épo
vocat, un Notaire, etc., Comédien ; ces idées sont si disparates, les personnes et l’emploi sont si opposés l’un à l’autre, que c
celle qui s’est mise à prix en représentation ne s’y mette bientôt en personne  » (et n’est-ce pas le plus souvent pour s’y mettr
tôt en personne » (et n’est-ce pas le plus souvent pour s’y mettre en personne qu’elle s’y met en représentation ?). « Ces valet
her à ce qui est ; je considère la profession faisant abstraction des personnes . » Cette abstraction d’une profession d’avec tous
particulière. Il prend condamnation. « Vous demandez, dit-il, si ces personnes si bien parées, si exercées aux accents de la pas
eunesse. Votre crainte est fondée ; un Comédien doit savoir mieux que personne l’art de, etc. Un bon Comédien sans mœurs (eh qui
ien sans mœurs (eh qui sont ceux qui en ont ?) est plus dangereux que personne . S’ils ont des mœurs, ce ne peut être qu’en s’éle
à la prière du peuple. Il n’est pas dans nos mœurs de faire fouetter personne en plein théâtre, ni personne publiquement qu’apr
st pas dans nos mœurs de faire fouetter personne en plein théâtre, ni personne publiquement qu’après une condamnation en justice
parent, en le chargeant de retransmettre ce ou ces biens à une tierce personne spécifiquement désignée dans l’acte. Dictionnaire
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
; tant de jeunes gens qui suivent les drapeaux de la volupté, tant de personnes que l’avarice ou l’ambition ont trop malheureusem
quelques vices que tout le monde abhorre, et qu’on charge si bien que personne ne peut s’y reconnaître. Voilà les spectateurs à
rtraits qu’ils nous en font nous plaisent encore plus que ceux de nos personnes  : ces portraits deviennent souvent des modèles. E
es, parce que en attaquant la pudeur d’une manière moins directe, les personnes vertueuses en ont moins d’horreur, et pensent moi
bouche des acteurs des paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu’ils font parler et à qui ils parlent : or on n
ue des méchants et des libertins, et on ne parle guère que devant les personnes qui ont le cœur gâté par des passions déréglées e
dir, ils y apprennent à ne rougir de rien am. Or, sied-il bien à des personnes vertueuses de se montrer dans des lieux où on ne
24 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
ion grave et sérieuse d’une action funeste qui s’est passée entre des personnes que leur grand mérite relève au-dessus du commun
Tragi-comédie nous met devant les yeux de nobles aventures entre des personnes menacées de quelque grande infortune, qui se trou
une représentation naïve et enjouée d’un événement agréable entre des personnes communes, à quoi l’on ajoute souvent une douce sa
Comédie ? 3°. Si l’on doit dire la même chose de l’Opéra ? 4°. Si une personne peut aller à la Comédie par une simple complaisan
omédie ne le fait point, le spectateur le peut faire lui-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu rep
prête quelquefois à usure, ou d’un Marchand qui vend des cartes à des personnes qu’on soupçonne tromper quelquefois au jeu. R
vient que Saint Chrysostome dit que la vue de ces spectacles rend les personnes impudiques et effrontées. » L’on voit tant par la
ationem. Archidiaconus in cap. Sacerdotes. qui permettent à quelques personnes , dans la vue de quelque utilité, et non de quelqu
rète, même dans l’usage le meilleur et le plus modéré des spectacles. Personne , continue-t-il, ne veut jouir du plaisir qui s’y
curræ et histriones ? » . « C’est dans ces assemblées, dit-il, où les personnes de différent sexe se trouvent, et où les hommes e
s que sont les Comédiens, de pouvoir former des accusations. « Toutes personnes , dit ce Canon Codice Canon. Afric. can. 129. « Se
cher de la sainte Table. « Que l’on chasse, dit ce Manuel, toutes les personnes infâmes, comme sont les voleurs, les femmes débau
il est dit que Saint Louis avait une estime toute particulière de sa personne et de sa doctrine ; et autant que les guerres étr
e l’on observe les circonstances requises des lieux, des temps et des personnes . « Mais lorsque les Comédiens S. Antonin. 3. par
représenter des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un péché ; et l’on doit
in dit que c’est un grand péché de donner de l’argent à ces sortes de personnes , il veut dire aux Comédiens, pour leur peine, par
aisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toutes sortes de personnes et en tout temps : elle doit néanmoins être plus
e doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attachées à l’Eglise, qu’aux Séculiers ; et elle
dit cet Auteur, il rebuta lesdites Lettres, comme étant en faveur de personnes que les bonnes mœurs, les saints Canons, les Père
onformes à la disposition de la plupart des spectateurs, qui sont des personnes du monde, qui en ont les maximes et l’esprit. Si
rigues mauvaises pour y réussir ; et l’on montre par là le chemin aux personnes qui peuvent être un jour possédées de pareilles p
s pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divertissements pour les personnes qui y assistent : les sujets en sont bien plus pu
enfin du lieu, du temps auquel les Tragédies se jouent, et encore des personnes qui s’y trouvent, fournissent bien moins d’occasi
er l’usage, comme celui des Comédies. Ceux qui prétendent excuser les personnes qui vont à la Comédie, disent trois choses. La pr
ose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation, une personne peut répondre que ce dernier la touche, et non pa
vont, afin qu’on puisse dire qu’elle est défendue à toutes sortes de personnes  : car un Chrétien doit éviter tout ce qui est com
dans les autres. Quoiqu’il en soit, quand on supposerait même qu’une personne serait assurée de ne point offenser Dieu en allan
ion. Il faut remarquer que l’on ne joue pas la Comédie pour une seule personne  ; c’est un spectacle que l’on expose à toute sort
leur faire regarder la Comédie comme une chose indifférente. Plus une personne est réglée dans ses actions, plus ils sont hardis
uire, ce que je ne crois pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertisse
étant venue à un certain point, peut être la cause de la chute d’une personne . Les vices se glissent facilement dans notre âme,
e tacita spiritus passione. » « Car quand bien même, dit-il, quelque personne assisterait à ces spectacles d’une manière honnêt
choses honnêtes dans les spectacles, mais c’est un artifice du démon. Personne n’a jamais mêlé le poison avec le fiel et l’hellé
qu’elles l’ont été, il n’y aurait que les libertins qui iraient ; les personnes de qualité et de vertu en auraient de l’horreur :
donne que le Curé fera connaître au peuple les empêchements, dont une personne étant liée, ne peut et ne doit point recevoir le
expliquera ces empêchements : Ceux qui ont ces empêchements sont les personnes suspectes d’hérésie, les usuriers, les Bouffons,
644. ch. 4. tit. 9. du Sacrement de l’Ordre, n. 5. « Il y a plusieurs personnes , dit ce grand Prélat, qui ne doivent point se pré
e l’an 1649. page 12. défend de recevoir pour Parrains au Baptême les personnes publiques ou les personnes infâmes, comme les fem
d de recevoir pour Parrains au Baptême les personnes publiques ou les personnes infâmes, comme les femmes de mauvaise vie, les Co
e ou l’irrégularité des Comédiens : car on ne peut pas douter que des personnes que l’on rejette de la sainte Communion, que l’on
s délasse davantage. De plus, il semble qu’après l’exemple de tant de personnes distinguées par leur caractère et leur Profession
doit pas aller par une simple complaisance pour ses parents ; car une personne peut craindre avec fondement que ce ne soit pour
aire ce qu’elle pourra pour s’en exempter. L’on peut dire ici que les personnes qui mènent leurs filles à la Comédie, sont bien é
25 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
ctacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. Les personnes du monde, dit S. AugustinAugust. [Augustin] Lib.
sophe, qui fut autrefois chassé d’Athènes, parce qu’il se vantait que personne ne sortait chaste de son écoled. Et quoique toute
on pro Murena, dit que la danse est une espèce d’ivresse défendue aux personnes qui font profession de vertuf. C’est peut-être da
e vous prie de les remarquer. Si vous entrez dans la chambre de cette personne , qui se dispose d’aller au bal : vous la trouvere
es solitudes, dit saint Jérôme ; l’esprit et la chair sont dans votre personne , comme deux ennemis furieux, qui s’enferment dans
s, est redoutable, considérez avec attention ce qui s’est passé en la personne de S. Paul : ce grand Apôtre, cet homme ravi en e
innocente, et qu’il n’y a point de mal ? Comment voulez-vous que ces personnes , qui la composent, qui ont la même passion infini
ous ceux qui la feront sérieusement devant Dieu ; considérez ces deux personnes , qui dansent au milieu d’une nombreuse assemblée,
que ce Royaume est détruit, et que cette gloire est éclipsée dans les personnes , qui fréquentent le bal, où il ne se trouve qu’am
n’y a plus de fondement. Cependant l’erreur où vivent la plupart des personnes du monde sur ce point, me paraît si pernicieuse à
C’est pour ce sujet, que je veux vous rapporter ce qu’en a écrit une personne pleine de piété et de lumière. Ce savant homme di
ou par les yeux du corps, ou avec ceux de l’esprit. Qu’est-ce que les personnes du monde voient dans un bal ? Une assemblée de pe
t-ce que les personnes du monde voient dans un bal ? Une assemblée de personnes agréables, bien mises, bien parées, qui ne songen
it à se jeter sur un fumier par l’abandon que tout le monde fit de sa personne . Avouez que voilà un esprit bien affligé et bien
lière ; et comme un jour un chasseur lui demandait, d’où vient qu’une personne de sa gravité passait le temps à un tel divertiss
ons, les attachements, les alliances et les sociétés qu’on a avec les personnes du monde ? Cette excuse pourrait être recevable,
26 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
nces qui les peuvent rendre mauvaises : commençons par la qualité des personnes . Nous disons donc que les personnes Ecclésiastiqu
s : commençons par la qualité des personnes. Nous disons donc que les personnes Ecclésiastiques ne peuvent point licitement danse
anser sans péché. Sylvestre et Angélus déclarent que le péché que ces personnes commettent, si elles viennent à danser, est morte
’honnêteté Chrétienne, et par conséquent à la piété, spécialement des personnes Ecclésiastiques. Car pour réfuter encore plus pui
ne laisse pas de l’être, par rapport à la condition particulière des personnes appliquées au culte de Dieu par une spéciale cons
27 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
passetemps à l’homme, l’homme est mis à mort : et pouvoir occire une personne , c’est science, c’est art, c’est usage et expérie
mis et perpétré, ne se puisse oublier. Et par ainsi on montre à toute personne en oyantc ces choses, que ce qui s’est fait une f
rs de farces ? de voir contre toute alliance et droit de naîtree, une personne qui endure qu’elle soit dépucelée ? Les mâles son
des humains ! Tu verrais que les impudiques font des casi, que nulle personne pudique ne pourrait regarder. Tu verrais que c’es
des parties vertes froissées (Littré), par extension ici assimilé aux personnes . Cotgreave donne pour putois, putier et putoir pl
28 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
riser avec eux ? 2°. S. Cyprien ajoute : Dans ces spectacles publics, personne n’est pour vous une occasion de chute ; mais vous
rs représentations, n’êtes-vous point cause qu’ils représentent ? Que personne n’écoute la médisance, il n’y aura point de médis
la médisance, ne font point un moindre mal que ceux qui médisent. Si personne n’assistait à la Comédie, il ne serait point de C
s de vertu, pourquoi serait-on étonné et même scandalisé d’y voir des personnes , qui font profession d’une plus grande régularité
ée nous a fait verser depuis peu tant de larmes, disait un jour à une personne , qu’elle honorait de quelque confiance, qu’elle n
eprésentations du Théâtre, que pour elle c’était un vrai supplice. La personne , à qui elle parlait ainsi, ne put s’empêcher d’en
29 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PREFACE. » pp. -
et de l’amitié des honnêtes gens. Je déclare donc que je n’en veux à personne , que je n’ai voulu offenser personne, que je n’ai
déclare donc que je n’en veux à personne, que je n’ai voulu offenser personne , que je n’ai eu personne en vue. Ce que j’ai dit,
veux à personne, que je n’ai voulu offenser personne, que je n’ai eu personne en vue. Ce que j’ai dit, j’ai dû le dire ; la mat
30 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
les sortes ont eu tant d’applaudissement, qu’elles ont scandalisé les Personnes dévotes, qui ont cru qu’elles n’étaient recherché
rité. Il faut dire simplement ce qui est du fait, et ce que plusieurs personnes un peu éclairées ont témoigné d’en penser. Nous s
d’apparence de croire que ces sortes de gens fussent mis au rang des personnes d’honneur ; mais qu’il y avait des Comédiens séri
t de leurs Tragi-comédies, elles sont d’un style fort honnête, et que personne n’y peut trouver à reprendre. Ils ne savent pas q
à représenter des Nudités dans leurs Tableaux, sont condamnés par les personnes austères qui croient que de tels objets causent d
térité trop grande, et qui possible n’est pas nécessaire. Beaucoup de personnes de grand esprit et d’une véritable vertu, tiennen
e jouer devant le peuple, afin que leur représentation ne pût nuire à personne  : Mais des Censeurs inexorables diront que d’érig
31 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
ard innocent, qui donne un nouvel éclat & de nouvelles graces aux personnes les plus aimables ; il est vrai que c’est un puis
ns du théatre, qui en a brisé les liens. Qu’on compare les lieux, les personnes , on trouvera constamment que dans toutes les vill
tres temps. Le théatre fait époque dans les annales du vice. Pour les personnes qui le fréquentent la différence est sensible. El
arablement moins retenues ; l’air de la scene perce par tout. De deux personnes semblables en tout le reste il est aisé de discer
rphoses d’un sexe à l’autre, les ont satyrisés l’un par l’autre, mais personne ne l’avoit porté si loin, avec un si grand dévélo
e raison, mais la loi sacrée de la pudeur & de la décence. Jamais personne n’a eu l’idée aussi chimérique que libertine de c
& les fait retracter ou adoucir. Le cinquieme fait le procès aux personnes agées qui se donnent pour jeunes. Il n’est permis
e présenter sous le bon plaisir des actrices, sans avoir consulté des personnes judicieuses versées dans la science profonde du d
leurs vertus, des objets imposans qui les protégent elles-mêmes. Les personnes vertueuses sont dans l’usage constant de ne paroî
les conduit, sous les auspices d’un Mentor qui les dirige. Une jeune personne se croiroit sans pilote dans une mer orageuse, si
ne personne se croiroit sans pilote dans une mer orageuse, si quelque personne âgée & sage ne suivoit tous ses pas. Telle es
ici que se vérifie l’oracle du sage : Malheur à celui qui est seul ; personne ne le releve s’il tombe, ne le défend s’il est at
reçus du parterre. L’impudence est le bon ton. On voit communément la personne qui fréquente le théatre, plus aguérie, plus libr
ent arriver des changemens sur le visage & dans les allures d’une personne , qui sont des indices de son desordre ; mais le c
. Il ne dit pas assez. Je porte mon cœur sur mon visage, sur toute ma personne  ; je le porte sur mon rouge ; le rouge peint mon
int mon cœur plus que mon visage. Qu’on mette en regard d’un côté une personne retenue, posée, habillée selon son état, decemmen
érens à la vertu, & relatifs à la fortune & à la dignité. Les personnes d’un rang élevé, les Princes, les Rois, doivent ê
étoient pas appelés à ce genre de vie. La parure n’a jamais sanctifié personne  ; elle en a beaucoup damnés, & damnera tous c
s conduisoit au temple pour les égorger & les reduire en cendres. Personne n’envioit leur bonheur, & n’eût voulu être à
rêmement blanc & fin, & la peau prétieuse sert d’ornement aux personnes les plus élevées, & en les ornant, leur fait
32 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
défaut extérieur ou purement naturel et borné à un certain nombre de personnes  : mais ils ne connaissent ici ni règles ni bornes
e rédime aussi aisément des droits de l’Eglise que de ceux de l’Etat. Personne ne veut être fripon gratis ; il est juste qu’il y
nvoie le père avec mépris. Apollon se trouve offensé lui-même dans la personne de son Ministre, et venge l’injure par une peste.
prend d’aller au séjour des Ombres : il trouve au terme, entre autres personnes de sa connaissance Polybœte Prêtre de Cérès. Ce P
: de sorte qu’on peut juger de la qualité de Polybœte par le rang des personnes avec qui Virgile le place. Ænée avance, et aperço
ions du tonnerre. Mais, ces fonctions ne consacraient-elles pas leurs personnes en leur donnant un rapport particulier avec les D
s siens. Il est à remarquer que les duretés d’Œdipe se terminent à la personne seule de Tirésias, et ne tombent point sur son mi
s sans lui perdre le respect, de révéler la réponse de l’oracle et la personne coupable ; celui-ci s’en excuse d’abord, et enfin
quelque affaire d’importance : on les considérait toujours comme des personnes de marque : ils se comportaient toujours d’une ma
e sa vie, elles ne rejaillissent que sur lui et ne déshonorent que sa personne . En un mot, toute cette pièce est très édifiante 
us, ses crimes ne sont point imputés à son état, mais uniquement à sa personne . Le Relaps au contraire a pour fin de flétrir le
de prendre garde à soi : il n’aurait que trop sujet de croire que sa personne est méprisée, qu’on traite son autorité de fantôm
tDeuter. 17. 9. 10. nous apprend que le Grand Prêtre était la seconde personne du Royaume.2. Chron. 19. 8. Le corps de cet ordre
ortent dans leurs Armoiries, et la Jarretière et les Pierres ; ce que personne au-dessous de la Noblesse n’ose s’attribuer. Il y
dessous de la Noblesse n’ose s’attribuer. Il y a eu en Angleterre des personnes du premier rang dans les Ordres sacrés. Odo frère
s, nous compterons dans les Ordres sacrés un nombre presque infini de personnes de qualité : témoin les Berkeleysal, les Comptons
par des bouffons ? Quel divertissement pour des Chrétiens ! pour des personnes mêmes de bon goût ! Mais le Clergé n’est pas touj
ce du Seigneur, un sujet de reproche ? Je ne disconviens point que la personne et sa profession ne s’accordent pas toujours ense
dies se borne à des Chapelains ; et que ces gens-là appartenant à des personnes de qualité, on peut bien les représenter sur le p
sont point des domestiques : ils ne sont proprement les serviteurs de personne que du Tout-puissant. C’est ce que j’ai prouvé fo
33 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
, quoi que d'ailleurs on appelle misère le mal que l'on souffre en sa personne  ; et miséricorde, la compassion qu'on on a des ma
la vie est éternelle. Si vous avez eu honte de recevoir ces sortes de personnes dans votre ville pour être vos concitoyens, à plu
e Cité, fuyez la compagnie des Démons. C'est une chose honteuse à des personnes vertueuses d'adorer des Dieux qui regardent d'un
quel il n'y ait rien qui nous déplaise ; comme au contraire, il n'y a personne en qui les infidèles trouvent tant de choses qui
avez combien ce que je vais dire est véritable) c'est à ces sortes de personnes qu'un Comédien plaît davantage que Dieu, c'est po
le calme. Dans le Sermon sur le Psaume 39. Combien y a-t-il de personnes qui se reconnaissent ici dans la peinture que je
aissent ici dans la peinture que je vous fais des gens du monde ? Ces personnes converties se regardent avec étonnement les unes
vec ceux qui participent au même bonheur. Quel changement, disent ces personnes , voyons-nous en cet homme, qui était si passionné
je renonce. Comment faut-il donc, mes frères, que nous traitions ces personnes qui sortent ainsi du dérèglement, et qui renoncen
tit par son impiété. Mais qui fait cela, dites-vous ? Plût à Dieu que personne ne le fit, ou qu'il y eut peu de gens qui le fiss
Vous savez aussi bien que moi ce que l'Ecriture dit de ces sortes de personnes auxquelles le monde donne d'ordinaire des applaud
es Villes ou ces Spectacles sont représentés, et particulièrement les personnes qui se laissent emporter à la passion de ces hont
34 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
n que des hommes prévenus et sans réflexion, prennent injustement des personnes de votre état, vous a semblé insupportable ; et v
sse en public, les recherche en particulier, et les regarde comme des personnes distinguées par un talent merveilleux ; tandis qu
re subsistent encore. L’Archevêque de Paris porté par des raisons que personne n’ignore, pour MM. de Port-Royal, prit leur parti
conséquence. S’il s’était trouvé parmi les Acteurs de ce temps-là des personnes qui eussent pensé comme vous, Mademoiselle, ils n
sus qu’une réflexion fort simple. Les Rois ont le pouvoir législatif, personne n’en doute. Une loi nouvelle détruit toute loi an
créanciers en droit de saisir tous ses biens, et quelquefois même sa personne . Pourquoi a-t-on mis les Comédiens à l’abri de l’
vaises mœurs. Celui qui pense mal en use dans toute leur étendue. Les personnes naturellement sages et circonspectes ne sont pas
us la protection du Roi, devrait être fixée à un nombre invariable de personnes , comme celui d’une Académie. Aucun sujet n’y devr
35 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
c’est que de l’ensanglanter ; il ne faut jamais y répandre le sang de personne , mais on y peut verser le sien, quand on y est po
er au Théâtre. On ne s’intéresse aux aventures des misérables, ou des personnes de la lie du peuple ; ainsi il faut que le sujet
e quelque Roi, de quelque Prince, de quelque Princesse, ou de quelque personne considérable par son rang, ou par ses emplois, pa
personne considérable par son rang, ou par ses emplois, parce que les personnes infiniment élevées au-dessus des autres, produise
s avec justice. Ces punitions excitent la pitié, parce que toutes ces personnes avaient d’autres bonnes qualités, et des vertus,
ortionnés à la noirceur de ces grands crimes ; mais les disgrâces des personnes moins coupables que malheureuses, font une impres
, la fortune, la nation doivent faire agir, et parler diversement les personnes , qui paraissent sur la scène. Brutus ne manquait
’emporta sur l’amour qu’un père a naturellement pour ses enfants. Les personnes de différents pays ont aussi des mœurs toutes dif
emplois de l’Etat, deviennent fiers et insolents, et persécutent les personnes d’une naissance illustre. Rien n’attache plus l’e
ient à se lamenter, étaient bien aises de voir, sur leur Théâtre, des personnes malheureuses pour compatir à leur douleur, et pou
s vraisemblable, que dans l’espace de 24. heures, il arrive à la même personne des accidents, qui changent entièrement la situat
e, soit que sa destinée soit heureuse, ou malheureuse. La qualité des personnes qui souffrent, leurs vertus, leur sexe, leur âge,
se n’avait alors que seize ans, et passait pour l’une des plus belles personnes de l’Asie ; on voulait l’immoler aux Mânes d’Achi
cipe du bonheur ou du malheur des hommes : Quoiqu’on voit souvent des personnes vertueuses, accablées de malheurs, et des scéléra
le bien des autres ; qu’il soit défiant, fourbe, infidèle, ennemi des personnes de mérite, dont les bonnes mœurs sont un reproche
e corrompue. Il est bon qu’il découvre les vicieuses inclinations des personnes , qui ont des sentiments dépravés, de peur que leu
Directeur. Cette matière a été agitée depuis quelques années, par des personnes d’un grand mérite, qui n’ont rien épargné pour fa
les Comédies que l’on représentait du temps des Pères, il n’y aurait personne qui n’en fût scandalisé ; et l’on ne trouverait q
ues licences qu’ils se donnaient dans leurs représentations, dont les personnes délicates étaient alarmées, faisaient crier contr
bits, contre la magnificence des bâtiments et des meubles ; cependant personne ne se fait maintenant un scrupule d’être bien log
nages passionnés d’un amour même légitime, blessent l’imagination des personnes un peu susceptibles. Si les Princes et les Magist
36 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
r aux Spectacles, ou d'en être les acteurs; car il ne faut persécuter personne , pour l'obliger de faire des choses qui sont cont
ut on doit considérer le danger où sont ceux qui sont du corps de ces personnes qui sont chargées du soin des Jeux publics, qu'on
ur et tout leur esprit au service de Dieu, et que s'il y a encore des personnes qui suivent l'impiété des Juifs, ou l'erreur et l
e du Christianisme, et sortir de cet état d'infamieb où il était, que personne ne le puisse obliger, ni contraindre de reprendre
s. CANON CXXI Du Code des Canons de l'Eglise d'Afrique. Que les personnes infâmes, tels que sont les Comédiens, ne soient p
nnent continuellement les plaisirs qui portent au péché, auxquels les personnes qui suivent le dérèglement d'une coutume dépravée
37 (1764) Comédie pp. 252-254
homme réglé, qu’on verrait au spectacle, autoriserait une infinité de personnes d’une vertu plus que médiocre, à y assister. Voye
e, que de permettre qu’elles soient souillées par la communication de personnes aussi infâmes. Cas III. Philométor, Comédien, ét
dont on se sert à la Comédie et à l’Opéra, en n’y admettant point de personnes de dehors. R. On ne peut excuser ce genre de récr
vestis en femmes, et que tout s’y passe dans la modestie, et sans que personne s’en scandalise.
38 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
r des obstacles qui mortifient son amour-propre ; car, d’un côté, des personnes pieuses regardent comme un crime, la seule propos
ées, à qui donc pourra-t-on s’adresser ? Ce sera à un petit nombre de Personnes qui, quoique jouissant des délassemens de la Soci
uissant des délassemens de la Société, respectent la Religion ; A des Personnes qui sçavent que beaucoup de préjugés, dont on cro
it ne jamais revenir, ont néanmoins été détruits par la suite ; A des Personnes , enfin, assez généreuses pour faire valoir, auprè
té introduits. 3°. Que les désordres que l’on pourroit reprocher aux Personnes de Théâtre, sont indépendans de leur Profession.
fameux Chapitre contre les Esprits forts, ne peut dissimuler que les Personnes pieuses ne connoissent qu’un seul péché au monde,
on de Moliere, qui, sur l’infidélité conjugale, portoit plus loin que personne le chagrin & la jalousie, que, dans l’autre s
s qu’on lui eût fait entendre qu’ils étoient contre les bonnes mœurs. Personne n’ignore que la vraie gloire ne peut s’acquérir q
nt nécessairement engagés. Mais en général seroit-il étonnant que des personnes , sur qui l’on veut imprimer une tache continuelle
fficilement ignorées, & que l’on se plaît volontiers à médire des personnes qui paroissent en public. Il y a encore une autre
que le scrupule. Outre cela, il n’y a pas d’apparence que beaucoup de personnes , partagées des biens de la fortune, veuillent jam
le qui y est répandue, que l’on ne croit pas qu’il y ait au monde une personne assez simple, ou environnée de gens assez simples
s effets utiles ; & une remarque digne d’attention, c’est que les Personnes les plus pieuses & les plus éclairées, s’écar
39 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
’est pas ce que ton sort a de plus éclatant, C’est que la Grâce en sa personne Fit d’un Prince pécheur un Prince pénitent. » J’
dans la volonté, et ensuite dans les mœurs ? [...] Il y a beaucoup de personnes qui assurent qu’ils n’ont jamais reçu aucune impr
imons à voir les portraits de nos passions aussi bien que ceux de nos personnes . Il est même si incompréhensible, qu’il fait par
tes. Il est vrai qu’elle ne fait pas ces effets dans toutes sortes de personnes : mais il est vrai aussi qu’elle les fait dans un
plus contre son intention, puisqu’elle lui fait tenir la place d’une personne qui a été l’objet d’une passion violente, qu’une
t honnêtes, puis qu’il a plu ainsi au Poète : mais en vérité y a-t-il personne de tousceux qui sont les plus zélés défenseurs d’
orts d’esprit qu’il vient de faire en traitant les passions. Y a-t-il personne qui ne songe plutôt à se récréer en voyant jouer
s délicat et de plus passionné que ce qu’il y a de profane ? Y a-t-il personne qui ne soit mille fois plus touché de l’afflictio
ne pour César, qui attire le respect, et qui la fasse passer pour une personne héroïque. Mais il ne croit pas que sa vertu soit
ou la charité, soit en donnant de fausses louanges aux choses, et aux personnes qui n’en méritent point, soit en déchirant l’honn
ces, et qui ne soient des satires sanglantes, où l’on n’épargne ni la Personne sacrée des Souverains, ni celle des Magistrats, n
Personne sacrée des Souverains, ni celle des Magistrats, ni celle des personnes les plus innocentes et les plus pieuses. Vous rem
plus facile dans ce siècle de les en détourner. Car il y a plusieurs personnes de piété qui ont travaillé avec beaucoup de succè
40 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
ligés de recourir à des moyens innocents pour relever l’éclat de leur Personne , et pour en imprimer le respect dans l’âme de ceu
marchent, et qu’il se fait du tumulte et du bruit à l’entour de leur Personne pour en conserver la Majesté. Mais cela paraît pa
de ne rien oublier de tout ce qui peut entretenir la Majesté de leur Personne , et l’admiration de leurs Sujets. Il semble que D
commis des meurtres et donné sujet à ses amis de conspirer contre sa personne . La modération dans le boire et dans le manger es
me les Poètes ne sont pas exempts de ce désordre qui n’épargne aucune personne , ils expriment beaucoup mieux les passions violen
41 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
se réparer le tort que la lecture de votre Lettre aurait pu faire aux personnes qui se seraient laissé trop facilement persuader
poser qu’il y avait parmi les Païens plusieurs sortes de Spectacles : personne n’en peut disconvenir. Il faut distinguer ces Spe
vérité, il nous dit que l’on faisait de sales représentations ; mais, personne ne doit conjecturer de ces paroles que les incest
s n’en avez fait paraître : et le seul titre de Docteur Angélique que personne ne lui dispute, donne assez d’autorité à sa doctr
n ait égard aux circonstances du lieu, du temps, des affaires, et des personnes , « Non adhibendo ludum negotiis et temporibus ind
re de sales représentations, et pour blâmer ou se moquer de certaines personnes , leur profession est défendue, qu’il faut qu’ils
de la saleté des représentations et de la raillerie que l’on fait des personnes spirituelles ou d’Eglise, et consacrées à Dieu, e
grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert la plupart de ces personnes qui grossissent et font regorger le parterre ? Vo
r ce qui se passe à la Comédie. Le premier est de s’en informer à des personnes de poids et de probité. Le second est de juger pa
s, mais avec un succès bien différent. Vous avez d’abord consulté des personnes de poids et de probité, qui avec l’horreur qu’ell
erait que par hasard dans vos principes. Or vous deviez juger que les personnes que vous avez consultées, n’avaient pas une vérit
loignée volontairement, avec témérité, et sans quelque nécessité. Les personnes dont vous parlez me paraissent de ce caractère, v
e le Casuiste ni donner des décisions : mais je dis seulement que les personnes qui ont une véritable horreur du péché, ne fuient
upposerait que la Comédie serait une occasion éloignée pour certaines personnes , l’assistance en serait toujours blâmable à cause
reux exemple, ou de la dépense, ou de la mauvaise édification que ces personnes donneraient à d’autres ; et s’il était possible q
éché ; et cela seul serait toujours blâmable. Ce n’était donc pas des personnes qui assistent encore à la Comédie qu’il fallait c
ur savoir s’il y a du mal ou non ; vous deviez bien croire que si ces personnes avaient envie d’y retourner, elles n’auraient gar
pour être éclairci dans votre doute. Il fallait plutôt consulter des personnes qui ayant autrefois assisté à la Comédie, n’y ass
aissance de l’aveuglement dans lequel elles avaient vécu. C'est à ces personnes à qui je me suis adressé outre l’expérience que j
s’il y a du mal d’assister à la Comédie, il fallait vous adresser aux personnes dont je vous ai déjà parlé ; il fallait, dis-je,
Ville, dans la Robe, dans l’Epée, dans le Monde, dans le Cloître, des personnes qui eussent été autrefois dans la passion et dans
e les en avoir garantis, résolus de ne plus s’exposer sur la mer. Ces personnes vous auraient sans doute tenu un autre langage su
exposer aux occasions qui peuvent y engager. Je suis persuadé que les personnes donc je vous parle, pensent comme moi, et qu’elle
our le péché. Et je ne vois pas d’autre raison qui puisse engager ces personnes à changer si fort de conduite : car aimant tous n
. » Voilà sans doute une maxime bien expliquée et bien appliquée. Les personnes que vous avez confessées ne se sont point accusée
andale et fait un grand tort à plusieurs âmes ; une infinité d’autres personnes enfin ne s’accuseront point de tant de péchés, qu
logien qui l’ait cru ni dit avant vous. Ainsi soyez convaincu que les personnes que vous avez confessées, ne pouvaient pas vous f
y sont pas, il n’y a rien qui ne les y porte. Consultez pour cela les personnes à qui je vous ai adressé, et vous saurez quel pré
ectat integer et pudicus 24 ». D’ailleurs quoiqu’on n’y nomme pas les personnes que l’on peut avoir en vue quand on déclame contr
ents qu’on prétendait leur donner. L’expression ou la peinture qu’une personne considérable faisait de quelque cérémonie, frappa
, ses airs affectés, et ses immodesties pour exciter les passions des personnes , ce sera par hasard qu’elle les excitera, et sa s
urvu qu’il ne s’en serve jamais hors des actions militaires pour tuer personne , quand il arrivera par hasard qu’en se défendant
es qui en toucheront d’autres : car ne voit-on pas tous les jours des personnes qui seraient bien fâchées de rire de ce qui fait
parents, ou par devoir et engagement comme ceux qui sont attachés aux personnes de qualité ou à la Cour : car comme je suppose qu
s occasions extraordinaires, où l’on pourrait prétendre que certaines personnes qui iraient quelquefois à la Comédie, n’offensera
faire quelque exception des règles communes et générales, ou que ces personnes ne recevraient point de mauvaise impression de la
ais il n’est pas si facile que vous pensez de le pratiquer. Une jeune personne qui aura jusqu’alors vécu dans l’innocence, s’ape
ièrement gagné son cœur, il faut qu’elle en meure : ainsi cette jeune personne a pris plaisir à la Comédie. En voilà assez, elle
e la cupidité et la corruption de l’homme n’a pas inventées parmi les personnes qui vivent dans le désordre, il y en a toujours q
fession. Voici une histoire qui vous en convaincra : je la sais de la personne même à qui elle est arrivée, c’est d’un Prêtre, e
lise le plus, n’a pas un véritable dessein de corriger ni de réformer personne  : on ne s’y attend pas, le temps ni le lieu n’y s
ous dites que les Pères ont déclamé contre le luxe et 1’intempérance, personne n’en doute : et que cependant on ne fait pas tant
ait-il pas toute son autorité pour l’empêcher ? Je réponds à cela que personne ne peut douter du zèle de Monsieur de Paris ; mai
s : ce n’est pas toujours par les effets qu’il faut juger du zèle des personnes . Non content d’avoir intéressé Monseigneur l’Arch
consiste à prendre garde aux circonstances du temps, des lieux et des personnes . J’avoue que cette condition dépend presque entiè
il sera inutile d’examiner les circonstances du lieu, du temps et des personnes , puisqu’il n’y aura point de temps dans lequel on
aura point de lieu dans lequel on puisse le donner ou le prendre, et personne enfin ne pourra être excusé de l’avoir ou donné o
omédie dans la sanctification du Sabbat que Dieu nous ordonne, et que personne ne s’avisera d’offrir cette assistance à Dieu et
on de leur esprit, ou du moins par la disposition de leur cœur, comme personne n’en peut disconvenir, comment, dit Tertullien, v
endrez pas facilement à bout. Pour ce qui regarde la circonstance des personnes , j’avoue encore avec vous que les Acteurs qui jou
re avec vous que les Acteurs qui jouent vos Comédies, ne sont pas des personnes consacrées ni vouées au Seigneur. Mais faites réf
nsacrées ni vouées au Seigneur. Mais faites réflexion que ce sont des personnes baptisées et Chrétiennes, des âmes chères à Dieu,
ajoutez-vous, que ces Spectacles soient mauvais ; mais c’est que ces personnes étant consacrées à Dieu, elles doivent se priver
riteriez, dis-je, qu’on finît cet ouvrage par une satire contre votre personne . Mais, je respecte votre caractère et votre Ordre
ez à gémir du tort que votre Lettre aura pu ou pourra faire à tant de personnes qui balançant peut-être encore le désir et le pen
42 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
ions de la vertu toutes contraires à celles des nôtres : j’y vois les personnes de rang formées sur un modèle tout autre que celu
ndamne les obscénités de Plaute ;De Art. Poët. et nous assure que les personnes de qualité de son temps n’auraient pas souffert u
etc. » Apparemment que les peines ne sont que pour les Grands et les personnes de condition ? que la justice ne doit point porte
de rire contre toute sorte de raison. Une vraie matière de rire à des personnes de bon sens et de bon goût, c’est de voir la frip
Sang-farouche ?P. Il seconde toutes ses intrigues, et le marie à une personne qui a de la naissance et de grands biens, n’est-c
e la poésie consistent dans une juste convenance des actions avec les personnes de qui viennent ces actions. Pour réussir en cett
te matière il faut avoir égard à l’âge, au sexe et à la condition des personnes , afin de ne leur prêter quoi que ce soit qui déme
hoses où il y ait beaucoup d’esprit, si elles ne conviennent pas à la personne qui les dit, ou qu’elles soient dites hors de sai
qu’il n’est rien que le Ciel ne soit obligé de pardonner à une belle personne . Et de prétendre ici qu’il faut passer à Torrismo
L’Amour Triomphant P. une boutade non moins fanatique. Céladée jeune personne de qualité saisie de crainte que son amant ne dev
’en prendre. Je viens au procédés impolis de notre Théâtre envers les personnes de qualité de l’un et de l’autre sexe. Premièreme
’en rapporte qu’un exemple. Berinthie prend sur elle de corrompre une personne vertueuse, et est contrainte de dire à ce propos 
geant. Il dit à Manly P. qu’« il n’a jamais été tenté de faire tort à personne  » ; et Manly lui répond : « Quoi donc ? Vous avie
t étranges dans le commerce ordinaire de la vie ; lorsque surtout les personnes qu’elles offensent n’y donnent point occasion. Ce
ant de Milords que j’en ai vu, vous ne croiriez pas impossible qu’une personne de pire apparence que moi pût être un homme de qu
vellement illustrées à juste titre. Mais cette audace qui ne respecte personne est elle-même nouvellement établie sur le Théâtre
me manière ? faut-il que le rang soit confondu avec le ridicule de la personne  ? comme si l’un était inséparable de l’autre ? Ne
43 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
écieux, d’autres faibles, et quelques-uns qui ne conviennent pas à la personne qui parle. Aussi je suis persuadé que c’est une c
confessionnal, et ne pas les abandonner au jugement d’une infinité de personnes , qui se prévalent de tout, et qui ne sont pas ass
Juge de la querelle des deux Religieux : il ne convient point à deux personnes d’un même ordre de se quereller en public. J’ai v
44 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
tre emporté de toutes sortes de vents. Il y a bien de l'apparence que personne n'a jamais songé de s'y préparer par la prière, p
grâce d'être préservé de la corruption qui s'y rencontre. Que si les personnes qui vivent dans la retraite et dans l'éloignement
t pas résister ? Ne doit-on pas dire d'eux, en les comparant avec les personnes spirituelles de l'Église, ce que Job dit de l'hom
45 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
on ridiculisoit, ce qui fit sa fortune, & aujourd’hui n’intéresse personne . Cette petite production suppose moins d’esprit,
. Ce fruit de son Apostolat lui couta peu : à l’exception de quelques personnes qui fréquantoient l’Hôtel de Rambouillet, il n’y
nnes qui fréquantoient l’Hôtel de Rambouillet, il n’y avoit pas vingt personnes dans le Royaume qui affectassent ce langage puéri
s du tein donne toutes les vertus. Les actrices ne sont-elles pas des personnes parfaites ? Démandez-le à ceux qui les achetent a
un plan d’opérations militaires avec lequel tout doit quadrer dans sa personne , pour recueillir le fruit de son travail, & a
un soupçon, chaque ruban, chaque coup de pinceau l’affiche, toute la personne d’une actrice n’en est qu’un composé. Le blanc &a
donne de quoi les entretenir, l’honneur est le prix de la parure, ma personne vaut bien la plus belle étoffe : au reste, tout s
yeux pour ne pas la voir ; averte oculos meos ne videant vanitatem . Personne ne peut disconvenir que les parures artisées des
sur la scéne, vous farderiez-vous, vous découvririez-vous le sein, si personne ne devoit vous régarder ? N’est-ce pas au contrai
t, pendant le saint Sacrifice ; lancer ces traits empoisonnés sur des personnes pieuses, dont on trouble, dont on détruit peut-êt
uses, dont on trouble, dont on détruit peut-être la dévotion, sur des personnes qui venoient recevoir les Sacremens, & qu’on
l’espece de comédiens, puisqu’ils dansent sur le théatre. Toutes ces personnes sont en état de péché, & indignes de communie
vrai qu’il peut n’y avoir que de la légereté, sans dessein de séduire personne , & le péché ne seroit alors que véniel, comme
ns le lieu Saint, pour une action si sainte, donne droit d’exclure la personne qui se présente si indécemment. Ce cas est rare,
46 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
s comédies, qu’il est répandu dans le grand monde, & lié avec des personnes du premier rang ; & sans avoir besoin de le d
dres, devoient la connoître, & ne pas balancer un instant sur une personne unique en beauté & en graces, à qui dans tout
personne unique en beauté & en graces, à qui dans toute la nature personne ne peut disputer la palme. Don Quichotte n’étoit
ttres dans lesquelles on me donnoit des adresses où je trouverois des personnes dont je serois satisfait, & qui viendroient à
qui la déguise, n’ont plus de sel aujourd’hui, & n’en imposent à personne . La plupart de ces fictions manquent de vrai-semb
emiere qu’en ce qu’il y supprime la scène où sans rime ni raison deux personnes qui ne s’étoient jamais vues, & qui sont seul
développe à lui-même un penchant vicieux, que sera-ce de cette jeune personne à la comédie, au milieu des décorations & des
on y débitera. Quelle injustice ! on méprise, on fait haïr aux jeunes personnes les asyles de la vertu, où l’on en prend les prin
s les asyles de la vertu, où l’on en prend les principes, où bien des personnes la pratiquent sincèrement, où l’on est éloigné de
es ; sous prétexte qu’on y éprouve des tentations, & que quelques personnes y succombent ; & on loue, on fréquente, on fa
atre, où tout est piège, où les chûtes sont sans nombre, d’où presque personne ne revient innocent, où dans l’instant s’allument
créateur, un homme inépuisable, qui ne se copie jamais & ne copie personne  ? Jaloux de ses productions, & ne voulant pas
ins qui puissent fournir une piece de théatre, où il n’y ait que deux personnes  ? ce qui se passe tête à tête peut-il faire une i
pour éprouver son amant ; cette préférence donnée à la fortune sur sa personne , qui font toute sa Julie ; cette allégorie des Gr
47 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
mbeau. Les diminutions de santé ne sont pas toujours si sensibles aux personnes qui travaillent de l’esprit, mais elles n’en sont
une vigilance particulière pour observer les temps, les lieux, ou les personnes . Un bâtard qui n’entre en cette vie que par la po
isir le lieu où elle veut faire son travail ; elle doit connaître les personnes , qu’elle y emploie ; car toute sorte de mains n’e
nté, et l’expérience nous en donne des exemples tous les jours en ces personnes , qui se droguent souvent ; outre qu’elles ne sont
ni illicite, ni excessif ; il ne doit point faire de déshonneur à la personne qui le veut prendre : Les conditions des hommes o
certain que les qualités des hommes étant comme inséparables de leurs personnes , il y a toujours quelque plus grande obligation d
roles qu’un homme laïc pourrait prendre sans déshonorer sa condition. Personne ne dira que tout ce qui n’est point répréhensible
e nature indifférente, quoiqu’elle semble heurter en quelque façon la personne qui la fuit : C’est à la prudence à en ordonner,
rvivent à leurs compagnons, se trouvent bien entreprisf, n’ayant plus personne de leur âge pour s’entretenir. Mais qui n’estimer
issions apprendre quelque chose, et si nous savons faire élection des personnes , nous ne trouverons rien que la conférence ne nou
lui sont rien qu’autant qu’elles le peuvent faire estimer auprès des personnes d’honneur. Une belle assemblée lui tient lieu de
réduit à une juste médiocrité. Aussi voyons-nous qu’il n’est guère de personnes plus polies, et j’ose quasi dire plus raisonnable
ermer les yeux pour les voir. De plus en un honnête entretien la même personne ne parle pas toujours, chacun y vient à son tour,
iblesses, et engendre le mépris : il n’est pas avantageux à plusieurs personnes de se faire tant connaître : L’estime qu’on en av
u dans le libertinage, il fait plus de mal que de bien : Otez-moi ces personnes qui ne peuvent rien dire qui ne pique, et qui son
archer ; nous en prenons tant que nous voulons sans en être obligés à personne  ; nous y respirons un air beaucoup plus pur que d
us n’oseriez respirer qu’un air fait d’artifice. La promenade ne gêne personne , on en use avec liberté, elle nous laisse l’usage
recouvrer notre premier tempérament. Il n’y a que peu d’année qu’une personne qui est encore en vie, et qui travaille très util
passe en la Tarantoler tiendrait lieu de miracle s’il n’était commun. Personne ne conteste à la Musique, qu’elle n’ait pouvoir d
arare quam choreas ducere. » D. Aug. in Ps. 91. Proposez-lui deux personnes , dont l’une a cultivé la terre un jour de fête, l
odiunt atque lacerant. » D. Basil. homil. 14. in ebriet. et luxum. Personne ne s’y trouve qui n’y recueille dans son sein les
s les dommages intérieurs que les Bals et les Danses causent dans les personnes qui les fréquentent, nous en savons assez pour pr
du corps sont autant de dards qui nous portent le coup de la mort, et personne ne s’en défend : Après cela viennent les voix ou
quelques moments de la douceur du repos. Cet exercice ne fait tort à personne , chacun y prend telle part qu’il veut ; la dépens
r donne la gêne jour et nuit. II. Cet exercice, dit-on ne fait tort à personne et la dépense en est très modique. Que reste-t-il
nsée. Mais comment peut-on dire en vérité que la danse ne fait tort à personne puisqu’elle donne lieu à des jalousies diabolique
du pouvoir de ceux qui les font : il faudrait entendre là-dessus les personnes intéressées ; le Marchand se plaint trois ans apr
qu’il s’en fît de deux sortes ; mais ils les firent pratiquer par des personnes si viles et si rebutantes, qu’ils crurent que les
r par des personnes si viles et si rebutantes, qu’ils crurent que les personnes de condition n’y voudraient point avoir part, et
s autres, elles arrivent plus rarement, elles se passent entre peu de personnes  : Deux ou trois familles en font tout le nombre :
amourettes, et ne produit que de ces feux follets qui conduisent les personnes dans le précipice. Ce n’est point dans le bal où
Hugo Cardinalis ib. dernière défense et la plus importante est, que personne n’a encore dit que les Danses soient criminelles
un seul grain de bonté. Mais quelle bonne intention peut conduire une personne au bal ? y va-t-elle pour y faire pénitence de se
blime passent bien plus avant, et tiennent pour certain que de quatre personnes qui périssent, trois sont perdues par leur impure
que nous n’ignorons pas que la disgrâce que nous pleurons, est d’une personne qui est morte il y a cinq ans, nous aimons notre
médie. La première de son naturel est grave et austère, tant pour les personnes qu’elle emploie, que pour les discours qu’elle le
hors, mais elle semble en donner l’occasion, car ne se servant que de personnes basses et contemptibles, qui n’ont point de cœur
encore pis quand le dérèglement se jette dans la Tragédie, et que des personnes illustres, dont la vie doit servir de règle aux a
tions, et il semble être honorable de faire ce que font les premières personnes du monde. Voilà« Qui criminum desiderio possident
statuts suffisaient pour le tenir en bride, et qu’il ne se trouverait personne , ou qui voulût faire des frais immenses, dont on
vaste qu’il y avait assez de sièges pour y placer quatre-vingt mille personnes à leur aise, sans que pas un fit ombre à son comp
dire c’était la synagogue d’impiété, et la chaire de Pestilence, dont personne n’approchait qui ne fut piqué ;« Etenim et Cathed
onnent des Palais, comme si le public était intéressé à conserver des personnes que les lois ne peuvent approuver. LaChronicon Fr
fait naître pour la vertu, il semble que c’est l’école du Démon, d’où personne ne sort, que pour déclarer la guerre à toutes les
ous nous dégoûtons de tout : Le moindre changement nous soulage : Une personne à qui les yeux font mal pour avoir cousu en linge
effectifs. La Chronologie n’est pas si gaie que la Géographie ; mais personne ne la consulte sans en recevoir de sages et d’agr
voir ni le caractère ni la couverture ; car tout y est contagieux, et personne ne touche sans danger la terre où le serpent à ré
n’est pas si noire, elle est plus commune et se fait sentir à plus de personnes . Leur abord est d’autant plus malin, qu’il témoig
portait à la lubricité, la coucha sur le papier sous des noms et des personnes empruntées, à qui il a fait prendre tous les sent
e les fruits ont donné la mort à plusieurs, et n’ont rendu la santé à personne . Ce qu’on en peut dire de moins criminel, c’est q
s les engagent à continuer jusqu’au bout. Un autre mal, c’est que ces personnes faibles, qui ont quelque teinture de science, que
utes les paroles captieuses, tous les artifices imprévues, toutes les personnes apostées, toute la galanterie, tous les lieux d’a
point gâtés d’aucune circonstance vicieuse du temps, du lieu, ou des personnes  : car quelque honnête que soit le Jeu, il ne doit
core que le divertissement ne choque ni l’état, ni la condition de la personne qui le veut prendre : Je ne crois point qu’elle p
tre foi, et n’eût point souillé sa pourpre royale du sang de quelques personnes qui méritaient mieux de vivre que lui, nos Histoi
e ; ses délibérations étaient si promptes sur le Jeu qu’il n’ennuyait personne , d’un clin d’œil il jugeait ce qu’il devait faire
r fût fait en pareilles occasions, soit en leurs biens, soit en leurs personnes , la justice n’en recevrait point leurs plaintes e
r tout consommé dans le Jeu : Ce sont de ces gueux volontaires, à qui personne ne porte de compassion, qui ne vivent que de mend
t n’attendent que l’occasion : Cette avidité ne s’arrête pas dans les personnes du commun, elle passe quelquefois jusqu’aux Princ
s ne leur pardonnent point. Philibert d’Orange en fit l’épreuve en sa personne  ; mais elle lui coûta bon : Il commandait l’Armée
rs yeux, peuvent encore aujourd’hui satisfaire à leur incrédulité. La personne dont je veux parler n’est pas morte : C’est un Li
tre Cavalier, la troisième fut jetée à côté sans aucun mauvais effet. Personne ne douta que ce ne fut la punition de ses blasphè
uvait avoir un habit commun pour ôter aux ennemis la connaissance des personnes qu’ils avaient à combattre, et pour inspirer je n
t ce qu’il doit craindre ; mais s’il n’y avait qu’une forme d’habits, personne ne serait en défiance, et néanmoins c’est la mère
’Allemagne vit une fois brûler trois Comtes dans une momerie sans que personne leur pût prêter la main pour les garantir de la m
nture, est un trait de providence, n’a-t-on pas reconnu que plusieurs personnes impudiques ont pris prétexte des mascarades pour
ques circonstances particulières, qui ne sont point de bienséance aux personnes de leur profession ;Petr Gregor. syntagm. lib. 39
qui doivent servir à l’Autel ? Pourquoi la voudrait-on interdire aux personnes qui ne sont point de condition à vivre dans une s
autre. De leur temps la Chasse n’avait point été pratiquée par aucune personne qui fût illustre en probité et en vertu ; du moin
our détremper le poison dans le sang de Jésus-Christ au sacré Calice, personne néanmoins n’a jugé que la Messe fut mauvaise à ca
prentissage.« Dat belli rudimenta. » Plato lib. 7. de legibus. Ces personnes qui sont habituées dès leur enfance, à être toujo
oir une proie qui n’en vaut pas un. Le pauvre en souffre et ne trouve personne qui pense à le dédommager. Un autre gros péché qu
48 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
t on serait fort scandalisé de voir à la Comédie des Religieux et des personnes constituées en dignité Ecclésiastique. Les plus r
fait indifférente, puisqu’on la défend sous peine de péché mortel aux personnes qui par leur état sont obligées de pratiquer la v
tat sont obligées de pratiquer la vertu. 2°, Que les Religieux et les personnes constituées en dignité Ecclésiastique ne pouvant
déterminent quelquefois à y aller, qu’à cause qu’on y voit aller des personnes qui passent pour pieuses. 5°, Enfin il faut concl
diens ? S’il a trouvé dans les saints Canons que les Religieux et les personnes constituées en dignité Ecclésiastique ne pouvaien
re point impunément. Il la découvre dans les lieux mêmes où plusieurs personnes ne l’avaient point aperçue, et après les exemples
marquerons encore quelques endroits qui portent son caractère, et que personne ne s’avisera jamais de revendiquer, quand il les
. Et pour quelle raison ? parce qu’il peut se trouver chaque jour des personnes qui veulent avoir le plaisir de la Comédie. O Egl
vement aux passions, elle ne laisse pas d’être dangereuse à plusieurs personnes . Aussi les Auteurs ne peuvent-ils de sang froid c
en que de très conforme à la pureté des mœurs. Véritablement quelques personnes s’étaient avisées de dire que Molière avait plus
tous les jours sans excepter les plus solennels, pourvu que quelques personnes voulussent avoir le plaisir de la Comédie. Qu’il
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
fet, si quelqu’un a quelque fondement probable, de croire que quelque personne particulière, et certaine, péchera, ou à son occa
Mais ce n’est pas seulement celui qui peut probablement juger qu’une personne certaine péchera mortellement à l’occasion de la
nt des péchés mortels, encore qu’on ne sache point en particulier les personnes qui peuvent en être coupables. 2. 2. q. 43. a. 7
50 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
re emporté par toutes sortes de vents. Il y a bien de l'apparence que personne n'a jamais songé à s'y préparer par la prière, pu
grâce d'être préservé de la corruption qui s'y rencontre. Si donc les personnes qui vivent dans la retraite et dans l'éloignement
er de succomber ? Ne doit-on pas dire d'eux en les comparant avec les personnes saintes, ce que Job dit de l'homme en le comparan
51 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
Parmi les personnes qui se font gloire de respecter encore la saine M
n Chrétien est une vie de prière et de recueillement ; et, dès qu’une personne commence à se pénétrer du véritable esprit du Chr
corrompt les cœurs ? Jésus-Christ paraîtrait sur les Théâtres, en la personne d’un acteur ; d’une actrice effrontée, gens infâm
es Conciles leur font une obligation de quitter, et il n’est permis à personne de contribuer à les y entretenir, ni de l’autoris
les y entretenir, ni de l’autoriser par sa présence. » « Parmi les personnes qui vont aux Spectacles, y en a-t-il beaucoup qui
aucun effet sensible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu’il a semées dans leur
oupables en y assistant ?… On ne joue point la Comédie pour une seule personne  : c’est un spectacle offert à toutes sortes d’esp
t obligés de corriger, on peut dire que la Comédie n’est nécessaire à personne , et qu’elle est dangereuse à tout le monde. » « E
ent les organes de la volupté ? « Il faut, dit Madame de Sévigné, des personnes innocentes, pour chanter les malheurs de Sion, et
Spectacles, nous allons citer des autorités qui ne seront suspectes à personne . Le grand Corneille ne se rassura jamais entière
entière du Théâtre, et je conviens sans peine de tout ce que tant de personnes graves et d’un génie supérieur ont écrit sur cet
jamais de leur mémoire… Ils y voient des Grands, des vieillards, des personnes élevées en dignité, ou réputées vertueuses, y app
gagements amoureux de leurs enfants. Il se moque, avec raison, de ces personnes qui disent fort sérieusement que Molière a plus c
x affronts qu’on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en vente. J’adjure tout homme sincère de dire s’i
eut-on se former des Spectacles, si l’on en juge par le caractère des personnes qu’on se propose principalement d’y amuser, et qu
des monstres, et n’inspire que des forfaits…. Or, sied-il bien à des personnes vertueuses d’aller se confondre avec ces gens ois
e le dis de tous : la raison et la décence les interdisent aux jeunes personnes . N’y exposes jamais leur innocence ou leur curios
nse de leur pays et le maintien de leurs libertés : Arrêté que toutes personnes qui, exerçant un emploi quelconque sous les Etats
52 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
Jacob. c. 1. v. 5. D. Doit-on ajouter foi à ce que disent certaines personnes , que quelque soin qu'elles prennent de s'examiner
e s'examiner, elles n'y trouvent pas matière de confession. R. Si ces personnes s'examinaient de bonne foi, elles y en trouveraie
s cupiditates ». Aug[ustin]. lib. 1. c. 19.Quelque innocentes que ces personnes se croient, il n'y en a point qui voulût passer d
um perdere pro quo Christus mortuus est. » Rom. c. 14. v. 15. D. Ces personnes sont-elles plus croyables quand elles assurent qu
ne produisent pas toujours dans les lieux Saints. D. L'exemple de ces personnes est-il plus contagieux que celui des mondains déc
53 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
es. Nous ne devons pas estre surpris de ce que ce gros enleve tant de personnes , de ce que les particuliers se laissent emporter
ermis de les souffrir qu’aprés qu’elles auront esté corrigées par des personnes de sçavoir, & de pieté. Et comme cette matier
riser par sa presence, par sa bienveillance, & par son appuy, des personnes dévoüées à corrompre les mœurs ; c’est trahir sa
erale des vertus, & de la perte eternelle d’un si grand nombre de personnes . Les peres & les meres sont obligez de défend
nt qu’il leur a esté possible. Salvien nous asseure qu’on ne recevoit personne au Baptesme dans les Gaules s’il ne renonçoit à c
uverains, en rende une partie à mon autorité & à mon nom dans vos personnes . Le sens de ce passage du Prophete Isaye est que
infinie, qu’il n’aura pas plus de consideration pour eux que pour les personnes de neant, & qu’il punira les uns & les au
u si injustement & pour luy, & pour le salut des peuples. Les personnes de neant ne pechent d’ordinaire que pour elles-me
s sçavent bien que les crimes sont odieux d’eux-mesmes, & que les personnes les plus corrompuës ne peuvent pas s’empescher d’
ne Ville sans danger ; ils sont obligez de faire jurer, ou signer les personnes mesmes les moins suspectes pour soûlager les part
especes de Comedies entretiennent & augmentent les desordres des personnes corrompuës ; elles corrompent celles qui ont quel
que les bons sont souvent perdus pour avoir osé les voir jouër. Les personnes de vertu ne voudroient pas aller aux Comedies que
a dépoüillent de tous ses droits, & la détruisent elle-mesme. Ces personnes n’ont pas toûjours la mesme apprehension pour des
ennemis déguisez sont quelquefois dans le cœur de la ville, sans que personne les ait vû entrer ; & comme on ne reconnoist
les ennemis, que quand ils commencent à tuer, à brûler, à piller, ces personnes ne remarquent les méchantes qualitez de ces Piece
des perils, ces Pieces ambiguës sont tres-souvent des morts pour les personnes vertueuses qui se trouvent les victimes du monstr
, ou qui souffrent ces débauches publiques ? Puissances du monde, les personnes vertueuses ne sont pas seulement la gloire &
utant de verité, que le Prophete Roy dit de son temps qu’il n’y avoit personne qui observast la Loy de Dieu, parce que les perso
qu’il n’y avoit personne qui observast la Loy de Dieu, parce que les personnes vertueuses estoient si rares, que le S. Esprit po
peut se resoudre de signer la condamnation des divertissemens que des personnes de sçavoir & de pieté font donner quelquefois
es Empereurs Payens. Il renouvelle leurs Ordonnances, il commet à des personnes de sçavoir, de pieté, d’autorité, le soin de revo
omediens inspirent au public ce que vous ne pouvez supporter dans vos personnes , ny qu’ils s’efforcent de ruïner ce que vous esti
majesté du Prince, si elles estoient assez insolentes pour décrier sa personne , & sa conduite, assez temeraires pour exciter
ofanation de la majesté du Prince, & à ces soûlevemens du peuple. Personne ne doute que vous n’employassiez tout vostre zele
’en craindre. Que je serois heureux si ce Discours arrivoit jusqu’aux personnes capables d’apporter quelque ordre à ces abus, ou
54 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
conditions qui sont nécessaires pour la rendre innocente. 1. Que les personnes qui dansent, le puissent faire avec décence, avec
le puissent faire avec décence, avec modestie & sans scandaliser personne , car autrement elle ne pourroit pas être sans péc
t pas être sans péché ; comme si par exemple un Ecclésiastique ou une personne religieuse commettoient cette indécence : Ut non
la vérité. C’est pourqoui ni la longueur du temps, ni l’autorité des personnes , ni les priviléges des nations, n’ont pas la forc
, on reprochoit à cet Esprit impur, comment il avoit osé attaquer une personne fidéle, il repondit ; In meo inveni  ; J’ai eu r
édies ? Rép. La loi ancienne défend expressément à toutes sortes de personnes de se déguiser de la sorte : Deuter. 22. 5. Non
tité de Chrétiens s’abandonne à des excès criminels, sans que presque personne s’y oppose. Nous remarquerons cependant, 1. que l
anges de Dieu. Considérez que pendant que vous dansiez, un million de personnes étoient à l’agonie & souffroient de cruelles
55 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
its des Comédiens, les Symphonistes, etc. qui attirent la censure des personnes graves que nous entendons déclamer tous les jours
scrupule, non seulement par les Comédiens de profession, mais par des personnes de tout état. C’est en suivant ces principes et e
bientôt leur Théâtre désert ; et, à l’exception d’un petit nombre de personnes sages et raisonnables, tout le monde se moquerait
uter la réformation, malgré les oppositions d’un très grand nombre de personnes mal instruites de leurs véritables intérêts.
56 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
rdinal Lemoine crut faire une bonne œuvre en fixant à Paris de telles personnes par une Confrérie qu’il établit dans l’Hôtel de B
de souffrit-on pas longtemps ces sortes de jeux, et lorsque quelques personnes voulurent les renouveler sous François I. le Parl
Jugement d’un Corps illustre, de saint Charles et de Mariana, toutes personnes qui parlent après l’expérience, nous pouvons conc
profanes, plaisanteries, fables, inutilités, etc. Il défend à toutes personnes de faire jamais servir l’Ecriture Sainte à de sem
e l’ecriture sainte vous ne devez point chercher d’autre doctrine, et personne ne doit entreprendre de vous en donner d’autre qu
à la Comédie, pour voir et écouter des Comédiennes, et bien d’autres personnes du sexe ; si on leur disait avec l’Ecclésiastique
ssi des Histoires admirables et qui peuvent plaire à toutes sortes de personnes  : Qu’il n’est pas toujours nécessaire d’intimider
destinés à être représentés sur un Théâtre de Comédiens et devant des personnes , qui voulant s’en divertir, seraient semblables a
nt autres qu’on trouve dans l’Ecriture accompagnées de réflexions des personnes intelligentes, peuvent extrêmement édifier. Mais
trop pour voir quelles pensées ces sortes de sujets font naître à des personnes qui fréquentent le Théâtre, et combien ils s’alté
» En un mot, que peut-on attendre que des altérations, de la part des personnes qui ne prennent l’Ecriture que pour en divertir l
s contre la pierre d’achoppement, qu’ils présentent au peuple, et les personnes éclairées ne s’y laisseront pas tromper. Elles sa
ligée de punir par l’excommunication, et c’est proprement à de telles personnes à qui on doit appliquer ce que dit saint Isidore
divertissement. Si l’Ecriture Sainte dans la bouche de ces sortes de personnes , est si visiblement profanée, comment voudrait-on
obe aux Païens, de ce qu’ils laissaient représenter leurs Dieux à des personnes destinées aux divertissements publics, n’est-ce p
ux que la Religion condamne. Mais enfin si l’on souffre ces sortes de personnes pour éviter de plus grands maux, comme on a tolér
57 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
-mêmes. En effet, puis-je prendre plaisir à continuer d’instruire des personnes , qui n’ont pas dessein de profiter de mes instruc
achetée et qui la gouverne, d’offrir vos prières au Seigneur pour ces personnes  ; afin qu’il leur fasse la grâce de reconnaître l
crimes, et la boutique de l’impudicité, et de la méchanceté ; où les personnes de tout sexe, de tout âge, et de toute condition
interrompu. Et la troisième est, que le divertissement convienne aux personnes et au temps. Or ces trois précautions nécessaires
Thomas exige dans le divertissement, ne se trouve pas aussi dans les personnes qui fréquentent la Comédie : qui dissipe entièrem
rte, pour que le divertissement soit louable, est qu’il convienne aux personnes et au temps. Or peut-on dire cela de la Comédie d
diens et les Bouffons, et de punir sévèrement les Hôteliers et autres personnes qui les recevraient chez eux. Il résulte donc qu’
r être convaincu qu’il est tout à fait opposé à la Comédie. Plusieurs personnes très habiles ayant déja détruit avec tant de forc
’Auteur de la Lettre. OBJECTION I. Parolesp. 38. de l’Auteur. « Des personnes de poids et de probité avec l’horreur qu’elles on
lanc au noir, et il ne fait point de difficulté de dire que ces mêmes personnes ne peuvent aller à la Comédie sans péché mortel.
die sans péché mortel. Voici comme il parle. « Ilp. 58. y a quelques personnes qu’il serait indécent et scandaleux de voir assis
re Prélat fait des Comédiens. Après l’heureuse opération faite sur la personne sacrée de sa Majesté, tout le monde s’efforçant d
ique fin qu’on doit se proposer dans ces sortes d’exercices. Quelques personnes croient que les Tragédies qui ont été introduites
riez et qui vous divertissez, parce que vous pleurerez un jour. » Que personne ne vous séduise. Cette maxime qu’on peut aller au
der, parce que vous aurez méprisé et déshonnoré votre Créateur. Ainsi personne ne demeurera auprès de vous que les Démons invisi
outes singulières qui se peuvent trouver dans un très petit nombre de personnes  ; mais par la multitude de ceux à qui l’expérienc
choisir. 3. Lorsque sans l’avoir prévu l’on se trouve engagé avec des personnes trop licencieuses, l’on n’offense pas Dieu en ne
se divertissaient-ils pas ! Il ne peut donc venir dans l’esprit d’une personne tant soit peu raisonnable, qu’ils ne le fissent h
liquer à une autre moins attachante. D’où il s’ensuit, que toutes les personnes qui ne s’appliquent jamais l’esprit n’ont pas dro
l’Eglise. Mon Dieu qui découvrez la lumière de la vérité à toutes les personnes qui sont dans l’égarement afin qu’elles puissent
58 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
vice ne va jamais qu’il ne soit accompagné de plusieurs autres ; car personne d’ordinaire ne danse étant sobre, si ce n’est qu’
ses circonstances, qui ont été marquées ; étant à observer que toutes personnes qui auraient l’expérience que la danse les fait t
par leur exemple à danser : ce qui fait conclure que toutes sortes de personnes doivent s’abstenir autant qu’il leur sera possibl
. Il est rapporté en la vie de S. Eloi Evêque de Noyon, que cinquante personnes furent possédées des malins esprits un an entier,
it un jour S. Pierre contre les danses. 2. Au pays de Saxe, certaines personnes dansant dans un Cimetière la veille de Noël, et t
incontinent la fuite. 4. Thomas de Cantimpré rapporte que quantité de personnes dansant sur un pont dans un village auprès de Lao
59 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
x affronts qu’on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en vente. J’adjure tout homme sincère s’il ne sen
la passion, n’abuseront-ils jamais de cet art pour séduire les jeunes personnes  ? ces valets filous, si subtils de la langue et d
s’ils n’étaient pas plus corrompus. « L’orateur, dit-on, paie de sa personne ainsi que le comédien. La différence est grande :
ue celle qui se met à prix en représentation, ne s’y mette bientôt en personne , et ne se laisse jamais tenter de satisfaire des
de la peine encore à se conserver un cœur à l’épreuve ; et ces jeunes personnes audacieuses, sans autre éducation qu’un système d
n homme ? Madame Henriette de France, fille de Louis XV, disait à une personne qu’elle honorait de sa confiance, qu’elle ne conc
ntretenir dans le crime et le libertinage des courtisanes ou d’autres personnes de mauvaise vie ? Il n’est pas permis de contribu
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
’on y joignoit un amphithéatre ambulant à contenir trente ou quarante personnes , quel enchantement ! on joindroit le plaisir de l
représentations publiques (sans doute on y est moins gêné). De jeunes personnes bien élevées & pleines de candeur donnent à l
nt blessée à nos spectacles, par la dissonance qui se trouve entre la personne & l’Actrice (le vice profane tout). L’Auteur
r rôle. Il s’extasie sur la beauté, les graces, les talens des jeunes personnes qui y jouèrent ; elles l’emportent sur toutes les
du respect humain ; un Prêtre, un Religieux, un vieux Magistrat, une personne pieuse, qui ne vont point au spectacle, voient im
actio morbi non libertatio. Boëce. La seule représentation vive d’une personne passionnée inspire la passion : personne qui au r
le représentation vive d’une personne passionnée inspire la passion : personne qui au retour du spectacle, s’il veut rentrer dan
de la piece, l’idole pour qui on s’intéresse, est toujours une jeune personne aimable & amoureuse. Son exemple, son élévati
; qui se croyoit elle-même de la meilleure foi du monde la plus belle personne de son siecle. Le fameux Ralaigh écrivit la lettr
malgré toute la ferveur, le goût, l’ivresse de ses amateurs, il n’est personne qui ne convienne du danger du théatre & de so
amp; pourvu qu’on n’interrompe pas les Acteurs, & qu’on n’insulte personne , ils ne s’embarrassent de rien. La tolérance est
s les conditions les manieres de se coëffer & de se parer que les personnes du plus haut rang & du bel air s’étoient d’ab
eront le fruit. Cette annonce est trop modeste. Ces amateurs sont les personnes de la ville les plus distinguées dans l’épée &
l s’en élève d’autre public ; les actionnaires n’ont besoin d’exclure personne . Pour les théatres de société, ils sont toujours
61 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
l’étroite liaison entre le masque, le théatre & le vice, dans les personnes même dont l’esprit, l’état, l’honneur, l’intérêt,
ter l’épée, crainte des accidens ; mais le masque est par-tout sacré, personne ne peut l’insulter ni le refuser ; il entre par-t
y parurent qu’en masque, & firent leur partie sans être connus de personne . On n’en fut instruit que long-temps après à la C
me l’argent, comme qui diroit, les écus sont mes amours, ou bien, une personne Royale est l’objet de mes amours. Cet équivoque l
cassées par les dragées qu’on jette à la tête. Il ne reste ce jour-là personne dans les maisons ; les Artisans quittent leur bou
avoir couru les rues pendant le jour, on court le bal toute la nuit. Personne ne pourroit tenir à cette fatigue, si le carême n
prêche, on y donne la bénédiction du Saint Sacrement, & quelques personnes pieuses s’y rendent. Les déguisemens portés si lo
les diamans, les rubans, &c. ? de vrais masques qui en cachant la personne , mettent au jour ses folies. Qu’est ce que cet es
cle ; à l’Eglise ? c’est le peuple en masque, c’est un bal masqué, où personne n’est connoissable. Le masque moral de l’hypocris
ait semblant d’avoir. L’isle de Cythère est l’isle des masques, & personne n’ignore que le théatre est l’isle de Cythère, &a
st un phénomène unique. Ganik regardé à même temps de profil par deux personnes à droit & à gauche, paroîtroit à l’un accablé
ent imaginé par malice d’en faire qui ressemblassent parfaitement aux personnes qu’on vouloit jouer. Personne ne pouvoit s’y mépr
re qui ressemblassent parfaitement aux personnes qu’on vouloit jouer. Personne ne pouvoit s’y méprendre ; les Magistrats les déf
nfinité de masques de toute espèce, qui représentoient toute sorte de personnes , vieillards, jeunes gens, &c & toute sort
62 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
roupeau ; C'est pour ce sujet que je voudrais pouvoir reconnaître ces personnes  ; mais encore qu'elles nous soient inconnues, ell
ouloir pas obéir aux ordres des Prêtres. On me dira, le péché que ces personnes ont commis, est-il si grand qu'il mérite qu'on le
ns en avoir fait pénitence ? C'est pourquoi je conjure et je prie ces personnes de se purifier par la confession, par la pénitenc
oie. Ce n'est qu'une feinte, dites-vous, c'est pour cela même que ces personnes sont dignes de mille morts d'oser exposer aux yeu
de le représenter. Qui pourrait dire combien ces fictions rendent de personnes adultères, et combien elles inspirent l'impudence
vous ce que vous louez ? Allez seulement en public avec ces sortes de personnes . Cela me ferait rougir, dites-vous ? Pourquoi don
uter, ni tant d'ardeur à courir à ces folies. Quand vous entendez des personnes qui blasphèment ; vous ne prenez point plaisir à
t de celle de ses enfants. Mais je vous montrerai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n'ont fait aucun mal ? Mais n'est-
63 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
erait des Comédiens, des Jardiniers, et des Laboureurs : car y a-t-il personne au monde qui n’envie la condition paisible et tra
ue de croire qu’ils eussent voulu flétrir d’aucune note d’infamie des personnes qui ne sont pas moins nécessaires aux autres que
rs on a vu que ce serait faire tort au public que de le priver de ces personnes , principalement quand elles excellent dans leur m
quelque image de plaisir et de volupté. Mais quand on considérera les personnes à qui les Comédiens s’étudient davantage de donne
plaisirs et divertissements nous doivent être aussi précieux que leur personne nous est chère. De dire que la présence des Rois
die au peuple, c’est un effet de leur courtoisie qu’ils ne refusent à personne . Peut-être les adversaires de GUILLOT-GORJU déses
eur travail. Mais en ce point ils se condamneront eux-mêmes. Y a-t-il personne au monde qui fasse rien pour rien, et qui soit ex
es portiers : car où est le premier Sergent qu’on ait envoyé à aucune personne pour se faire payer ? Pour les Dames, on ne croit
64 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
ver des droits les plus honorables de leur Bourgeoisie. Néanmoins les personnes illustres de naissance ou de condition ne les ont
tenaient le dernier rang en la société civile. Et ce qui conserva des personnes dignes d'un si grand mépris dans les avantages pu
art de bouffonner impudemment, et d'y faire un Spectacle public de sa personne , qui sans doute eût rendu les Majeurs infâmes « S
eur ajoute que ni la Noblesse, ni l'âge, ni la Magistrature n'empêcha personne de pratiquer à son exemple l'art d'Histrion, avec
dit qu'en Grèce il n'y a point d'infamie de faire un Spectacle de sa personne au peuple sur la Scène, et que parmi les Romains
s, tant pour la grandeur des matières qu'ils traitaient, que pour les personnes illustres qu'ils représentaient, et la manière sé
des ministères abjects qui les rendissent indignes de la société des personnes d'honneur et de qualité ; et je ne crois pas que
65 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
adultère en le voyant ; et avec la douceur de l’autorité publique, la personne qui était entrée chaste à la comédie, s’en retour
e, « jusqu’à quand jugerez-vous injustement, et aurez-vous égard à la personne des pécheurs ? » Je sais bien que quelques-uns en
de la cause ni leur propre conscience, mais seulement la qualité des personnes  : si c’est un homme puissant dont ils puissent at
ore pas aussi, que ces paroles, « jusqu’à quand aurez-vous égard à la personne des pécheurs », ne doivent être expliquées que de
reproche ; puisque ce serait une chose tout à fait honteuse, que des personnes si élevées et qui portent des qualités si glorieu
ndre les Comédiens, ou les Bateleurs ; mais aussi le plus souvent les personnes de condition, sans se mettre en peine s’ils viole
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
iableries de Calot aux tableaux de Rubens . Ce ne sont que des mots ; personne ne méconnoît le mérite théatral de Corneille, de
 ; personne ne méconnoît le mérite théatral de Corneille, de Moliere. Personne ne doute qu’une tragédie parfaite ne soit un Poëm
’en puis plus, je me meurs, je suis mort, le suis enterré, n’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter ; je veux faire pendre
t. Le dessein du Poëte est qu’on soit comme le Héros épris des belles personnes  ; qu’on les serve comme des Divinités, qu’on leur
tacle que cette passion criminelle n’anime toute l’action ; une jeune personne y voit, y entend tout ce qu’on trouve dans le mon
orte sur ce vice & sur bien d’autre qui les couvrent de ridicule. Personne dans le monde n’en est plus rempli. Un Acteur, un
; il avoit en effet cette réputatiou, tout le monde en étoit surpris, personne ne voyoit sur quel titre elle étoit fondée. Son s
vec enthousiasme : Dubois est le meilleur Juge des pieces de théatre. Personne n’ayant intérêt à le contredire, cela se répétoit
elles se répandent pendant un temps, & seront reçues de plusieurs personnes . On sera difficilement décélé, on ne le sera jama
mpit les tables de la loi, & fit tuer par après vingt-trois mille personnes . Enroutte les ornemens que les femmes portent au
ble n’a pas seulement un glaive au bal, mais autant de glaives que de personnes belles & bien ornées qui y sont. La parure de
aire qui lui reproche un doux baiser. Quel humeur ne doit excuser une personne si délicate ? Un seul baiser, un seul amant chez
ance, dont on est fou, parce que c’est une folie. Un nombre infini de personnes se rendent à un lieu marqué ; personne ne s’y con
ne folie. Un nombre infini de personnes se rendent à un lieu marqué ; personne ne s’y connoît tout le monde est masqué, chacun à
ttent les plus grands désordres, non par le peuple seul, mais par les personnes les plus distinguées que le masque & la nuit
67 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
tant fait valoir les bonnes et les mauvaises choses. Pendant que des personnes éclairées travaillent à perfectionner les Arts, à
s des objets sensibles ont toujours prévalu dans le courant du Monde, personne durant plus de quatre mille ans n’a pu se connaît
nts caractères ont paru : ce qu’on appelle « Comédie » a commencé, et personne n’a manqué d’attribuer à son voisin ce qui conven
ne peut mieux définir la Comédie, qu’une « assemblée de railleurs ou personne ne se connaît, et où chacun rit des défauts qui l
eux de Lully et de Molière ; ou que la corruption se glisse parmi les personnes qui en devraient être les plus exemptes. Comme si
st toujours à cause des circonstances ou du temps, ou du lieu, ou des personnes . Telle est la discipline de l’Eglise, toujours sa
our en connaître la nature. Premièrement, « il s’en est informé à des personnes lesquelles avec l’horreur qu’elles ont du péché,
déshonnêtes. On n’y perd pas la gravité de l’âme. Elle convient à la personne , au temps, et au lieu … Si elle excite les passio
jusqu’à la dissolution de l’harmonie de l’âme. Il dit, qu’on ne force personne d’y assister ; et qu’après une journée de travail
ou deux de plaisir ou de relâche Page 52. ». Ce ne sont donc que des personnes laborieuses qui remplissent le parterre et les lo
dit pour faire voir que les circonstances des temps, des lieux et des personnes rendent nos Comédies légitimes, répond à ce qui a
lises, ou autres lieux particulièrement consacrés à Dieu : celles des personnes sont que des Prêtres ou des Religieux ne montent
excuser la Comédie par les circonstances des temps, des lieux, et des personnes . L’Hôtel des Comédiens n’est pas un Temple, on le
ant six jours se reposa le septième. Voilà une espèce de Sabbat, dont personne ne s’était encore avisé. Dieu a voulu que le sept
 ; et de croire ou ne croire pas « trahir la vérité », ni « blesser » personne , en voulant mettre celle de son ami dans « un ple
68 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
mpathie ou communication réciproque de nos passions ; de sorte qu’une personne vicieuse qui nous parle fortement, ne manque poin
ches. Non seulement les Comédiens et les Comédiennes, mais toutes les personnes qui vont à la Comédie, y paraissent avec tous leu
ectaculorum intelligunt factum Christianum. » Et l’Eglise n’admettait personne au Baptème, comme elle fait encore aujourd’hui, q
et que nous avons renoncé à ces divertissements dans le Baptème ? Des personnes de piété et d’érudition ont fait voir clairement
69 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
e de sa Somme 2. quaest. 168., où il explique bien des choses que les personnes scrupuleuses devraient savoir pour assurer du rep
ez-vous dans les compagnies avec tant de sagesse et de discrétion que personne ne vous trouve fâcheux, ou ne vous méprise comme
me que la Comédie, comme la jouait du temps de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’il est, (je parle des gens du monde
aient honte de commettre dans leurs maisons, où elles ne sont vues de personne  ; de ce qu’on y voit un jeune homme s’y bien form
tolérable. « Ces mouvements pleins d’impudence que l’on voit dans la personne des Comédiens, quel autre effet produisent-ils qu
nd ils ont inventé ces sortes de voluptés, se soient gardés comme des personnes qui n’avaient ni femmes ni enfants) » et on loue
tions sérieuses. C’est un caractère que vous savez mieux attraper que personne  ; et l’on ne peut nier que l’incomparable Esope q
lui ôter cette liberté et de l’empêcher de s’attaquer immédiatement à personne  ; mais on lui permit de s’attacher généralement à
pays et de Rome même ? où le Souverain Pontife assiste quelquefois en personne à des Comédies qui se représentent chez les Relig
endant le même Digeste de Justinien met l’un et l’autre au nombre des personnes infâmes, et mille autres gens dont les actions ne
udrais savoir en vertu de quoi les jeunes gens dans les Collèges, les personnes les plus sages, et quelquefois les plus qualifiée
e suis servi de tous les trois. Le premier est de s’en informer à des personnes de poids et de probité, lesquelles avec l’horreur
Affiches qu’on lit au coin des rues, où l’on invite toutes sortes de personnes à venir à la Comédie et aux autres Spectacles qui
en que dans toutes les actions de la vie, est qu’ils conviennent à la personne , au temps, au lieu, et qu’ils soient réglés par t
it un Vaisseau en fendant les eaux. J’avoue qu’il se peut trouver des personnes qui sont touchées de semblables choses, eh bien,
iers, il leur est libre d’y aller ou de n’y point aller : on ne force personne d’y assister contre sa conscience ; et après une
onsiste à prendre garde aux circonstances des temps, des lieux et des personnes . La première de ces circonstances est tout-à-fait
, et la circonstance des lieux y est gardée, aussi bien que celle des personnes . Les Acteurs qui les jouent ne sont point des per
que celle des personnes. Les Acteurs qui les jouent ne sont point des personnes consacrées ni vouées au Seigneur, ce qui serait i
dre de bons témoignages. Je doute qu’on puisse dire la même chose les personnes zélées qui parlent si haut contre eux. A l’égard
re tailleur d’habits. Ses enfants furent présentés au baptême par des personnes de haute naissance, et l’un d’eux fut prêtre habi
juin 1667, et accordées à l’abbé Perrin. Il y était spécifié que les personnes appartenant à la noblesse pourraient monter sur c
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
a pas un où il ne se trouve plusieurs de ces choses, et souvent. Les personnes . Les Acteurs sont la plupart de la plus vile cana
de maisons à portes cochères, appartenantes et habitées par plusieurs personnes de qualité, et Officiers des Cours souveraines, q
t bien tard pour rentrer dans leurs maisons, au grand danger de leurs personnes par l’insolence des laquais et filous, coutumiers
ies, qui sont à présent fort fréquentes dans ladite rue, et plusieurs personnes battues et excédées, avec perte de leurs manteaux
pas moins, et de comique et de tragique, de scandale et d’amusement. Personne n’a daigné prendre la peine de les faire passer à
on suffrage ? Mais ici plus qu’ailleurs ce sont des questions de nom, personne ne se déclare pour la licence contre les mœurs ;
le grand Ramponeau couronné de lierre). Ils avaient tous deux raison. Personne ne peut être obligé de monter sur le théâtre, les
ter sur le théâtre, les lois sont expresses, même pour les esclaves ; personne même ne devrait y monter, la loi et la conscience
pas moins positives. Mais les autres théâtres fussent-ils tolérables, personne assurément ne peut paraître sur celui des Bouleva
revenu, ainsi que de son carnaval, où il se commet mille crimes, que personne ne s’avisera d’excuser. Qu’en conclure ? Ce qu’on
ient les premiers rôles ; c’était même un honneur qu’on réservait aux personnes constituées en dignité. Ils commençaient par le V
i c’eût été quelque célèbre compagnie. Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes mœurs, les saints canons, les Père
71 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
e boufonneries. » Le Synode d’Aixc en 1672. « Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister aux danses, à la coméd
de boufonnerie. » Du Synode d’Aix en 1672g. « Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister aux representations de
rreverence, ne le pouvant faire sans incivilité dans la chambre d’une personne à qui elles doivent quelque respect. Saint Thomas
astillon sur Loing en 1539.b le 9. Mai. « Défendons (dit-il) à toutes personnes de quelque état qu’ils soient, d’aller par Villes
ine de confiscation de corps & de biens, sans aucune exception de personnes . » « Défendons à toutes personnes de recevoir,
e biens, sans aucune exception de personnes. » « Défendons à toutes personnes de recevoir, logerc, ne receler telle maniere de
ns (dit Charles IX. dans une Ordonnance du 5. Février 1561.) à toutes personnes de quelque état, qualité, & condition qu’ils
oleries, meurtres, & assassinats se commettent par les champs par personnes masquées : Nous voulons qu’il leur soit courusus
Arrest de la Cour de Roüen du 28. Mars 1508. il est défendu à toutes personnes de porter, vendre ou acheter aucuns faux visages,
divertir avec le diable, ne pourra pas se réjoüir avec Jesus-Christ. Personne ne se joüe sans danger avec un serpent ; personne
avec Jesus-Christ. Personne ne se joüe sans danger avec un serpent ; personne ne se divertit impunement avec le diable. » C’e
ïent & ils connoissent tout le monde, sans estre vûs ni connus de personne  ; semblables en cela aux petits enfans qui se son
sent souvent leur visage & leur sexe, à la façon des voleurs, des personnes débauchées & des malfaicteurs. Le Parlement d
Religieuses, & de ceux des Magistrats & de toutes les autres personnes qui meritent d’estre respectées. Les Ecclesiastiq
oulons pas que les Ecclesiastiques se masquent, ni qu’ils suivent les personnes masquées. » Les Statuts Synodaux du Diocese de s
nul scrupule de danser, & qu’ils chasserent de leur compagnie les personnes de probité qui y estoient, parce qu’elles ne pouv
. J’avouë qu’elle n’est pas toûjours criminelle, & que toutes les personnes qui s’y exercent, ne pechent pas toûjours contre
s, bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672. « Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister aux danses &c. »
72 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
des autorités et censures capables de contenter, et de contenir toute personne qui n’aura point perdu le Jugement. Quelles rais
uvoir approuver. Quand il y aurait quelque chose à reprendre à leurs personnes , néanmoins les Histoires qu’ils représentent sont
i se commettent en prose dans les maisons : ce qui ne peut agréer aux personnes raisonnables. Ils ne laissent pas de divertir le
là à nos Comédiens ? Il ni en a aucune quant à la profession, et aux personnes également infâmes, et excommuniées : car de parle
ne place ou une Halle publique, cela ne change rien de la qualité des personnes ni de l’action. Néanmoins il y a toujours meille
s Canons,Cap. donare dist. 86. qui les condamnent, ne voulant pas que personne contribue à leur subsistance, et déclarent que c’
73 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ILLARD, homme d’un mérite médiocre, à en juger par ses Ouvrages, dont personne ne fait cas ; mais vain & présomptueux, fit d
l put en déterrer, où étoient entr’autres ses lettres amoureuses, que personne ne connoissoit. André du Chesne prit la peine d’y
une apologie de la doctrine d’Abaillard, qui le fit mettre à l’index. Personne ne lit ses œuvres Philosophiques, & Théologiq
Ecclésiastiques, les libertins se croient autorisés par l’exemple des personnes si respectables. C’est un Réligieux, un Abbé de l
it la communion lui-même, presque toute la journée, à des milliers de personnes  ; il prêchoit chaque jour dans quelque Eglise, &a
ites ne faisoient point payer, au contraire ils invitoient toutes les personnes distinguées, & leur faisoient garder des plac
un beau champ pour se satisfaire. On ne le seroit pas impunément, les personnes offensées ne manqueroient pas de s’en venger ; il
heteroit jamais les maux infinis que feroit la licence à attaquer les personnes . Monaco 24 Mars 1772. Paris n’a peut-être jamais
enu plus grand ;) il s’y présente journellement un si grand nombre de personnes , qu’on est obligé de réfuser des billets, faute d
une douzaine de Chanoines, on fait réciter le Breviaire au Seminaire, personne ne recevoit des Ordres, ni des Bénéfices, qu’il n
médie : elle étoit très-bourgeoisement réprésentée, quoique plusieurs personnes distinguées, de la Ville, y jouassent des rôles,
s. La découverte ne fut pas difficile à faire, à peine y a-t-il vingt personnes qui sachent écrire ; on dépista bientôt la jeune
s. La sentence leur fut bien & duement signifiée, parlant à leur personne , & ils l’ont aussi tôt exécutée, chacun en ce
74 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
BRAIRE. Lorsque la sixieme Édition de cet Ouvrage parut, quelques personnes nous observerent qu’elles étoient surprises de ce
velle Édition, a été honoré de suffrages très-flatteurs de la part de personnes en place, qui, par état, sont dans le cas de s’in
même, Monsieur, être entendu par les gens sensés & par toutes les personnes de bonne foi, qui, averties par l’expérience, vou
75 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
ns interruption, et la pluie tombait avec violence. Plus de six cents personnes étaient alors renfermées dans la salle du spectac
mmes, des femmes et des enfants privés de la vie ou du sentiment. Six personnes furent entièrement réduites en cendres par le feu
rsa les spectateurs et fit enfoncer le second plancher. On retira dix personnes mortes, et plusieurs autres blessées très dangere
76 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
cette obstination des Auteurs à ne vouloir marcher sur les traces de personne , produit un très-grand mal, en ce qu’elle empêche
r obéir au préjugé, que par un motif de bravoure, & il est peu de personnes qui ne desirassent avoir la liberté ou de se veng
s qu’une nation tolere, & qui sont devenus si communs, que peu de personnes en sont exemptes ; celui qui entreprendroit de le
on se propose un établissement, on ne songe gueres à s’informer si la personne qu’on recherche a des mœurs, de la vertu, de la c
lesquels un Auteur comique échoueroit, parce qu’il se trouve trop de personnes qui n’ont point envie de s’en corriger. On peut d
77 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
nfants. Des Rituels de Diocèses très réglés les mettent au nombre des personnes que les Curés sont obligés de traiter comme excom
ées, les Excommuniés dénoncés, les Infâmes, les Simoniaques et autres personnes scandaleuses mis au nombre de ceux à qui on doit
contreviendront à notre présente Ordonnance, et particulièrement les personnes de l’autre sexe que la pudeur devrait en détourne
78 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XI.  » p. 466
ière agréable et ingénieuse, ce qui n'est pas un petit mal. Plusieurs personnes étouffent de mauvais desseins, parce qu'ils manqu
nt d'adresse pour s'en ouvrir. Et il arrive aussi quelquefois que des personnes sans être touchées de passion, et voulant simplem
79 (1675) Traité de la comédie « XVI.  »
e de leurs Acteurs des paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu'ils font parler, ou à qui ils parlent. Or on n
n ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant des personnes du monde, qui ont le cœur et l'esprit corrompus p
80 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
leur métier. Et vers 1580, plusieurs pieux bourgeois & autres personnes de Considération, bien intentionnés pour la ville
les, qu’on nommoit le pere des Evêques) assure-t-il, que de son tems, personne n’étoit reçu au Baptême, s’il ne renonçoit aupara
les Comédiens aux hérétiques dénoncés &c. Ajoute que toutes ces Personnes demeureront Excommuniées, jusqu’à ce quelles reco
it représenter dans son Château, (non par des Comédiens, mais par des personnes de condition qui alloient lui tenir compagnie) le
. Ils obtinrent des Lettres patentes : le Parlement les rebutta comme personnes , que les bonnes Mœurs, les Saints canons, & l
s sont excommuniés par les Conciles, les Souverains Pontifes, &c. Personne , ajoute-t-il, n’est excommunié qu’il ne soit coup
remment en 1649, 1660, 1674, 1677, comme nous l’avons vu pag. 16. 17. Personne n’étoit plus intéressé à les nier, ces censures,
imé , dit l’Arret du 22 Avril 1761… Le vœu unanime des Avocats sur la personne qu’ils rejettent de leur sein, fut confirmé par l
nce, en 1768, au mot Comédien, dit, que la distinction, que quelques personnes font entre les Comédiens François & les Itali
fille n’est offensée que par accident, par tous les discours, où une personne de son sexe parle de ses combats, où elle avoue s
irre tom. 1 pag. 674 de l’ouvrage cité pag. 23. « Combien, dit-il, de personnes fort chastes, qui y sentent exciter des passions,
, que le Théatre de ce même Moliere, dont je suis plus admirateur que personne , ne soit une école de vice & de mauvaises mœu
-t-il ? Le voici. Il faut l’avouer, dit ce zélé défenseur du Théatre, personne n’a combattu les spectacles avec autant de force
voix qui corrompt les cœurs ! J. C. paroitroit sur les Théatres en la personne d’un Acteur ! d’une Actrice effrontée ! De gens i
t Dieu, coupables du même péché. Conf. d’Angers pag. 552. 553. « Les personnes qui fréquentent le Théatre, l’entretiennent par l
y est plein de poison & d’impureté… Mais, dites-vous, il est des personnes , à qui ces représentations ne sont aucun mal. Mai
ur les péchés publics & de scandale… Ils se souviendront, que ces personnes ne peuvent être capables d’absolution, sans une v
isions par écrit. Elles sont dans tous les livres de morale. Il n’est personne qui ne puisse les lire. On n’a point encore trouv
arent, qu’elle en réprouve les Acteurs, qu’elle les met au nombre des personnes infames, qu’elle leur refuse les Sacremens &
81 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
osés d’un mélange agréable d’intrigues, d’intérêts, de passions et de personnes , où ils ne considèrent point ce qui est véritable
res de ce que l’Auteur des lettres n’a dit qu’en général, et il n’y a personne qui n’en pût dire bien davantage, s’il voulait ju
n avoir pour vous quand on voit que vous comparez si injustement deux personnes , dont les actions sont autant opposées qu’elles l
ainsi qu’il a fait cette grande Armée de « cent quarante-quatre mille personnes  » dont il parle tant dans son avis du S. Esprit a
les sont poétiques, vous les avez accommodées au Théâtre, et il n’y a personne qui ne sache que vous avez changé un Cordelier en
ssionne jusqu’à sortir de lui-même, pour entrer dans le sentiment des personnes qu’il représente. Il est quelque fois Turc, quelq
point de différence entre leurs ouvrages ; et vous obligez toutes les personnes justes de vous dire avec saint Jérôme, qu’il n’es
Ce ne peut être que par une raison fort mauvaise pour vous, n’obligez personne à la découvrir, et ne dites point de vous-même qu
ous vous moquez de l’Ecriture, des Conciles, des Saints Pères, et des personnes qui tâchent d’imiter leurs vertus. Pour justifier
le monde soit assez injuste pour juger selon votre passion, il n’y a personne au contraire qui n’ait horreur de voir que votre
ntes et des calomnies ridicules. Mais quoi que vous disiez contre des personnes d’un mérite si connu dans le monde et dans l’Egli
82 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
giques. Il se fit laver avec le sang des victimes, pour effacer en sa personne le caractere du baptême 4°.  Les philosophes font
ée d’incrédules, plus partisans de ses sentimens qu’admirateurs de sa personne  ; & que la philosophie lui devroit donner aut
us, n’a laissé qu’un souvenir fort médiocre de ses talens & de sa personne . On parla dans le temps d’un sonnet à la princess
ement oublié, ce burlesque écrivain n’a pour lecteur que des laquais. Personne n’ignore sa fortune & sa chûte : mais tout le
butante & tous les charmes de la plus brillante jeunesse, dans la personne d’un libertin scandaleux, que ses folies avoient
voir dans ses bras les restes d’un vil poëte, aussi burlesque dans sa personne que dans ses vers Qui peut mesurer cette distance
ement les dogmes qu’elle n’aimoit pas, qu’il combattit la trinité des personnes en Dieu, & la divinité de Jesus-Christ On tin
83 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
es sont pétris de légères grâces, et sèment à pleines mains sur leurs personnes et dans leurs ouvrages les fleurs qu'ils y ont cu
e et de la pièce et de l'Auteur. La familiarité, défaut ordinaire des personnes qui réfléchissent peu, est une sorte de frivolité
é pratique qui vient de la façon légère d'envisager les choses et les personnes , sans s'embarrasser de leur prix et de leurs droi
ent familière ; mais tout ce qui est familier n'est pas obscène : les personnes les plus réservées sur l'impureté peuvent s'émanc
germes de la familiarité dont je viens de faire le détail, et que les personnes les plus polies et les plus sages contractent dan
des gibets et des bourreaux ? On ménage aussi peu les choses que les personnes . On parle de tout au théâtre, et comment ? A voir
est si difficile de séparer les droits de la place des défauts de la personne . Cette distinction est-elle possible dans une rég
84 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
ente, & le déguisement peut cacher beaucoup de defaux, soit en la personne , soit à la dance. Mais icy il ne s’agit que de so
; le mal, dont l’Art & la Nature ont favorisé ou disgracié vostre personne . Ainsi le Bal merite bien quelque sorte de soins,
taine finesse dans le mouvement, au port, au pas, & dans toute la personne , qui ne se peut ny exprimer ny enseigner par les
85 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
la pourpre, etc., soit afin qu’elle ne soient pas confondues avec les personnes de condition par des ornements et des habits si p
ation naturelle aux Comédiens, soit par rapport à leur état et à leur personne , puisque étant dans la dernière classe, ils n’ont
plus simple ; soit par l’abus qu’ils en font et qu’ils en font faire, personne ne porte plus loin les excès du luxe des habits,
s leurs portraits, leurs mausolées ! Conviendrait-il même de voir des personnes infâmes dans un lieu honnête ? Qu’on leur abandon
 ; on n’y a longtemps employé que des esclaves, parce que ne trouvant personne qui voulût s’avilir jusqu’à être Comédien, on éta
était obligé de se servir de ces malheureux qu’on y forçait. Mais les personnes libres ont toujours pu s’y livrer, en subissant l
de la vocation est de ne pas prendre un état mauvais par lui-même, et personne qui ne donne d’abord pour exemple celui de Comédi
s, leur couvent, pour se livrer publiquement au vice, non plus qu’aux personnes assez corrompues pour séduire les autres, crime q
est à moi ; fille de l’opéra, je suis ma maîtresse, je ne dépends de personne . » Se peut-il, conclut l’Auteur, que d’honnêtes g
i sous le privilège de leur état ? Cinquième effet. On ne peut forcer personne à monter sur le théâtre, ni l’empêcher de le quit
rité que la Clairon attache bien de l’importance à son métier et à sa personne , pour se flatter que la Majesté royale s’occupe d
t le Roi doivent prendre à retenir dans les troupes des Comédiens des personnes aussi distinguées par leur naissance et leur vert
86 (1674) Le Theâtre François pp. -284
des Spectateurs le bon vsage de la Comedie, & les deux sortes de personnes qui contribuent aux auantages que nous en tirons,
ique, qui m’auoit depeint VOSTRE EXCELLENCE, comme vne des plus sages personnes de la Terre, & des plus éclairées dans les af
re qui soit vigilant & genereux. Le choix qu’elle a fait de Vôtre Personne pour la charge la plus importante de l’Estat, l’a
raue & serieuse d’vne action funeste, qui s’est passée entres des personnes que leur grande qualité, ou leur grand merite rel
que leur grande qualité, ou leur grand merite releuent au dessus des personnes communes, & le plus souuent c’est entre des P
omedie nous met deuant les yeux de nobles auantures entre d’Illustres personnes menacées de quelque grande infortune, qui se trou
representation naïue & enjoüée d’vne auanture agreable entre des personnes communes ; à quoy l’on ájoûte souuent la douce Sa
sées jusqu’au bout. On y employe méme pour de certains rôles d’autres personnes que des Ecoliers, on y danse des balets. Toute la
sentations qui passent les bornes, & des amouretes hõnestes entre personnes libres le diuertiroient bien mieux. XVIII. Le
sorte par vne sote coûtume parlent haut en lisant, quoy qu’il n’y ayt personne qui les entende. La priere estant la plus sainte
medien dont la vie est dereglée, & i’estime aussi peu toute autre personne de quelque profession qu’elle puisse estre, qui p
e des gens qui viuent bien. S’il se trouue dans la Troupe quelques personnes qui ne viuent pas auec toute la regularité qu’on
t vn defaut commun à tous les Estats & à toutes les familles. Ces personnes là n’y sont soúfertes que par l’excellence d’vn m
ur nouueau, ou vne nouuelle Actrice, on n’examine pas seulement si la personne est pourueüe des qualitez necessaires pour le The
d l’âge ou quelque indisposition oblige vn Comedien de se retirer, la personne qui entre en sa place est tenüe de luy payer sa v
es pour les dresser, soit enfin dans le peu d’experience de plusieurs personnes qui n’ont pas tous les talens necessaires, il est
agistrats ne fait pas plus de bruit qu’vn simple Bourgeois, ils n’ont personne à voir, & il me souuient qu’en tout Amsterdam
e Bourgeois de la Comedie, sa Majesté fit defences expresses à toutes personnes de quelque qualité qu’elles pussent estre de se p
ez en visite, ou à la ville, ou à la campagne, quand vn Prince ou vne personne de qualité veut donner chez soy le diuertissement
obligez de parêtre souuent à la Cour, & de voir à toute heure des personnes de qualité, il leur est necessaire de suiure les
utes leurs forces aux plaisirs du Roy, & de satisfaire toutes les personnes qui leur font l’honneur de les venir voir. 29.
yal fut établie sur la fin de l’année 1659. apres que les principales personnes qui la composoient eurent fait connêtre leur meri
mp; de musique, & que tout Paris souhaittoit de voir. Mais quatre personnes de cette Troupe s’estant engagées auec l’Hostel d
deroba quelques momens pour regler celles des Comediens, il nomma les personnes qui deuoient composer la nouuelle Troupe, ordonna
elles sont sujetes. Il s’en trouue de fêbles & pour le nombre de personnes , & pour la capacité : mais il s’en trouue aus
uert, & l’entretien tres fertile & agreable. Elle caresse les personnes qui ont du sçauoir & de la politesse, elle le
re pension de son Altesse Royale est fort ácomplie, & pourueüe de personnes tres intelligentes dans leur Profession. Elle se
etient son Altesse Electorale de Bauiere n’est pas forte en nombre de personnes , mais elle est bien concertée, & l’ayant veüe
tretiennent aussi vne Troupe, que le grand nombre & le merite des personnes qui la composent, rendent tres acomplie, & en
argent à l’issue de la Comedie. Il a soin aussi d’écrire les noms des personnes qui entrent dans la Troupe, & de marquer à qu
s de Tresorier & de Secretaire sont souuent exercées par vne méme personne , qui peut seule en faire les fonctions. Le Contrô
mp; ils y auroient commis de telles violences contre toutes sortes de personnes , que chacun auroit cherché par diuers moyens de s
de sa Majesté, Avons Fait Tres-Expresses Deffences à toutes sortes de personnes de quelque qualité, condition & profession qu
s les lieux de cette Ville & Fauxbourgs que besoin sera, afin que personne n’en pretende cause d’ignorance, & executée n
ous Vagabons & gens sans aveu, mesmes à tous Soldats & autres personnes de quelque qualité & condition qu’elles soien
des Theâtres de Paris, contenue Dans vne lettre de l’Autheur à vne personne de qualité, pour Réponce Aux remarques qu’elle l
ses bien faits. Nos fameux Poëtes s’en sont ressentis, & il n’y a personne qui ne sçache, de quelle glorieuse maniere il a p
l a exercée vingt sept ans de suite, & l’on peut dire sans fâcher personne , qu’il a soûtenu le Theâtre du Marais jusqu’à la
st particulier. Auant les defences étroites du Roy à toutes sortes de personnes d’entrer à la Comedie sans payer, il arriuoit sou
les conseils qu’il leur a donnez dans leur profession. Il n’y a aussi personne à la Comedie qui juge mieux que luy du merite d’v
produire vn ouurage qui fust rebuté. Ie parle de la Roque comme d’vne personne que tout le monde sçait auoir esté vn tres ferme
e bien prise, vn air libre & degagé, & sans l’ouir parler, sa personne plaist beaucoup. Il passe auec justice pour tres
87 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ces assemblées si libres, et la plupart nocturnes ? Y trouve-t-on une personne de probité ? Quelle surprise s’il s’y trouvait un
-t-on une personne de probité ? Quelle surprise s’il s’y trouvait une personne vertueuse ? A quelles railleries n’y serait pas e
ux pour attirer leurs regards, et pour séduire leur cœur, déguiser sa personne et son sexe, pour ôter à la grace ce petit secour
es âmes simples et trop crédules. Quelle secrète aversion, si quelque personne vertueuse ose désapprouver ces sortes de plaisirs
on l’aime, on ne veut pas que ce soit une erreur. Dites à cette jeune personne que ses parents prennent plaisir d’immoler à tant
s imprevue, dissipera ces assemblées. Le temps viendra que ces jeunes personnes , ces libertins, ces gens du monde, condamneront a
88 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
, jointe au bruit répandu de toutes parts que c’était l’Ouvrage d’une personne distinguée par sa qualité et par son mérite, me p
essément de Théâtre, d’Opéra, de Comédie, ou de Bal ; puisqu’il n’y a personne qui raisonnant sans se flatter, n’y trouve tout d
andale passif, et non pas actif, sur le vain prétexte, qu’on n’oblige personne d’y venir. C’est un scandale actif de la part des
n Jardin public Venus nue, ou quelqu’autre Statuë déshonnête, quoique personne ne soit obligé d’entrer dans ce Jardin. C’est un
st préparer le poison et le présenter, quand même il ne se trouverait personne qui le voulût boire. Ce sont là les sentiments de
au Poême Dramatique. On mit ces louanges en Vers. On introduisit des personnes qui s’entreparlaient ; on en fit un divertissemen
orrompre les mœurs : les Législateurs ne s’en accommodaient pas ; les personnes sages se récriaient contre leurs abus ; ces Récit
aux Spectacles, ou d’en être les Acteurs : Car il ne faut persécuter personne pour l’obliger de faire des choses qui sont contr
e Dieu. CANON CXXIX.Du Code des Canons de l’Eglise d’Afrique. Que les personnes infâmes, tels que sont les Comédiens, ne soient p
t même quelques-uns d’honnêtes, ils ne laissent pas d’être dangereux. Personne ne mêle le poison avec le fiel ou avec de l’heleb
ons ; quoique d’ailleurs on appelle misère le mal qu’on souffre en sa personne , et miséricorde la compassion qu’on a des malheur
lieu, il faut prendre garde qu’il n’y ait rien qui ne convienne à la personne , au temps, et au lieu, et qui ne soit encore bien
Docteur Angélique soumet les divertissements, qui est de convenir aux personnes  ; et j’aurais cent excellents passages des Pères
gtemps étudié d’après le naturel ; je crois qu’il y a une infinité de personnes auxquelles cet Art n’est plus propre, et qui ne p
e se mettent dans l’esprit, que leur état est aussi bon que celui des personnes qui travaillent à vivre dans une exacte piété, et
id. 8. Détournez vos yeux d’une femme bien parée ; il y a quantité de personnes qui ont malheureusement péri, pour avoir admiré l
e croyant seule, quoiqu’elle soit en présence de trois ou quatre cens personnes , vient se soulager comme en secret d’une passion
i l’on me dit que c’est un amour légitime qu’on représente entre deux personnes qui veulent s’unir par le Mariage ; je dirai : Pr
jets les plus redoutables : et rien n’est plus capable de toucher une personne addonnée aux représentations du Théâtre. On a fai
s les parties de plaisir, sans excepter les Bals et les Comédies. Ces personnes se croient en sûreté, quand elles ont demandé, s’
é dans les effets que cela produit infailliblement même au regard des personnes les plus innocentes ; une grande dissipation d’es
pour en faire des Académies scandaleuses de jeu, sans distinguer les personnes qui y vont : qui souffrent qu’on s’y emporte en j
nent en jouant plus gros jeu que leur bien ne peut souffrir ; que ces personnes -là, dis-je, ne sont pas moins blâmables que les C
lignité toute entière dès l’abord. Il n’y a pas un si grand nombre de personnes qui s’expose à perdre tous leurs biens à ces sort
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
e cette permission. Les drames religieux amusent sans conséquence des personnes bien disposées, qui n’en abusent pas, et qui dans
e délassement. Les laïques y sont rarement admis ; ce ne sont que des personnes choisies, dont la piété décidée et l’attachement
t les divertissements du cloître, que entre un repas honnête avec des personnes choisies, et les débauches du cabaret ; entre une
urne, un bal d’opéra, un charivari ; la même différence que entre les personnes qui le composent ; entre des femmes publiques, et
on honneur ou sa vie ; à plus forte raison d’un sexe à l’autre, d’une personne consacrée à Dieu à un Comédien. 3.° Qu’il n’est p
e ces récréations toutes mondaines ne conviennent point du tout à des personnes consacrées à Dieu, qui font une profession solenn
dias spectare. A plus forte raison, dit-il, n’est-il pas permis à ces personnes respectables d’en représenter par eux-mêmes. Si l
e, sont peu conformes à nos mœurs. Il ne m’appartient pas de réformer personne  ; je me contente de dire que ces spectacles pieux
ffusion du sang des gladiateurs, et montraient plus d’acharnement que personne à demander leur mort : « Pectusque juventis Virgo
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
Chœurs anciens. C’est peut-être la difficulté d’entendre tant de Personnes qu’on fait parler à la fois dans les Chœurs, qui
onfirmer : « Les chœurs de l’ancienne Comédie étaient de vingt-quatre personnes  ; ils étaient de quinze dans les Tragédies ; &
e quinze dans les Tragédies ; & ces quinze & ces vingt-quatre personnes parlaient même d’ordinaire toutes ensemble ». C’e
ont hors de la Nature ; car rien n’est moins naturel que de voir deux personnes se parler à la fois durant un certain tems, soit
91 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
avantageux ni agréable de m’attaquer à M. d’Alembert. Je considère sa personne  : j’admire ses talents : j’aime ses ouvrages : je
se en rechercher un autre, dans lequel je ne crains la concurrence de personne . En lisant ce passage isolé, plus d’un lecteur se
cette troupe deviendrait bientôt la meilleure de l’Europe ; plusieurs personnes , pleines de goût et de dispositions pour le théât
ent se trouver dans cet ouvrage. Vivant seul, je n’ai pu le montrer à personne . J’avais un Aristarqueb sévère et judicieux, je n
92 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
qu’en fin ce n’a été qu’une drôlerie ».j De telles paroles il n’y a personne qui ne conjecturât que c’était quelque farce ridi
 ? Vous savez qu’en toute l’action aucun ne fut vu qui représentât la personne de Dieu, comme distincte de celle de Jésus-Christ
est, peut-être, quelque Nestorient, distinguant en Jésus-Christ deux personnes , aussi bien qu’il y a deux naturesu : et en ce pl
écritures pour ignorer ce qui est en saint Jean, que le Père ne juge personne , mais a donné tout jugement à son fils, et puissa
ay. Celui qui habite dedans icelle tour est homme de bien, et honnête personne , appelé Michel Gouille, qui assurera le même que
elon les personnages que leurs fils soutenaient. » bi III. Que « les personnes de qualité payèrent largement la vue de ce passe-
assage de la p. 4 du Récit touchant la comédie. t. [NDE] Nestorien : personne adhérant à la doctrine défendue par Nestorius (IV
à la doctrine défendue par Nestorius (IVe siècle), affirmant que deux personnes , une divine et une humaine, coexistent en Jésus-C
estorianisme comme hérésie en affirmant que Jésus-Christ n’a pas deux personnes , mais deux natures en une seule personne. Evoquer
e Jésus-Christ n’a pas deux personnes, mais deux natures en une seule personne . Evoquer les hérésies de l’Eglise primitive est u
93 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
e. Ils se sont apparemment imaginés, que par respect pour cet oracle, personne n’auroit osé en examiner la prétendue vérité ; ou
e par ses écrits ? Qu’a-t-il lui-même pensé de nos piéces actuelles ? Personne n’ignore, dit Mr. l’Evêque d’Amiens, dans son Man
ment publié le jour de Pâques, dans tout son Diocése, l’année 1781, «  personne n’ignore, que parmi les mauvais livres, dont la F
puisé dans ses livres, leurs sentimens & leur conduite… En effet, personne n’a plus malignement saisi, que cet abominable Au
effet, avec Mr de Boissy, ancien Auteur du Mercure, que ces sortes de personnes ont besoin de lettres de créance, pour être reçue
pêcher un beaucoup plus considérable ; par exemple, j’apprends qu’une personne veut exécuter un noir projet, dont les suites ser
effet, le grand Vocabulaire définit-il un dévot ? C’est, dit-il, une personne pieuse, attachée aux devoirs du Christianisme. De
 ? Daignez peser les questions suivantes… 1°. Parceque même parmi les personnes de condition, il s’en trouveroit qui seroient inf
avez défendu à Mademoiselle votre fille, tout commerce avec certaines personnes . Vous avez eu vos raisons-peu m’importe ; mais ce
. Pour moi, je ne vois pas pourquoi je ne pourrois pas fréquenter ces personnes , ni comment on peut m’interdire leur aimable &
Confesseur, & s’étoit accusée d’avoir été plusieurs fois chez des personnes , dont Madame sa mere lui avoit interdit la compag
tion. Elle ne s’en confesse plus, quoiqu’elle aille toujours voir ces personnes , malgré la défense réitérée ; le Confesseur ne lu
int d’une haine invétérée ; donc la haine n’est pas un mal. Une jeune personne ne s’est point confessée d’un péché honteux ; don
riant, ce fait est incroyable, & je ne comprens pas, comment une personne d’esprit comme vous, ose en faire mention. Le vôt
omprens encore moins, comment vous avez osé le hazarder, vis-à-vis de personnes , que vous respectez… Le Grand Turc a-t-il écrit d
conséquence, & d’une injustice criante ? Nous ne devons calomnier personne , encore moins les Puissances Souveraines. Il est
De plus, Mr., si vous n’allez aux spectacles, que pour y trouver des personnes , avec qui vous puissiez lier conversation, d’où v
édie est un si grand mal, pourquoi donc y voit-on habituellement, des personnes très-regulières, & qui communient souvent ? M
s-regulières, & qui communient souvent ? Mais, Madame, combien de personnes , dont la conduite nous paroit fort regulière, &am
eum. Mais si la médisance est un si grand mal, pourquoi donc bien des personnes réguliéres, & qui communient souvent, médisen
promise qu’à la persévérance : satagite &c contendite &c. Une personne réellement pieuse, ne s’accommode point de mille
ect, qui lui sont dus. Reconnoissez-vous à ces traits beaucoup de ces personnes , dont on voudroit ici réaliser la vertu, & ca
evoirs de la vertu, lorsqu’ils vivent en gens d’honneur, sans tromper personne , pendant qu’ils se trompent eux-mêmes, en donnant
souvienne, que c’est un fameux Comédien qui parle. Enfin, Madame, une personne respectacle m’ayant dit, il y a peu de tems, qu’e
iéce en un sens, est en un autre sens, la plus mauvaise, & qu’une personne , qui aime son salut, ne doit pas aller à ces sort
lace, me dit : mais enfin, Mr. Seizieme objection. PLusieurs personnes n’aiment pas le jeu, la promenade les ennuye, les
de ceux qui courent habituellement aux spectacles ? Quelles sont les personnes qu’on se propose d’y amuser ? Dit J. J. Rousseau.
ister sans scandale. Bossuet, Fléchier, Gresset. Plus les mœurs d’une personne sont pures, dit le Comte de Valmont, tom. 2. pag.
94 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
eniant ad solemnitatem : Les rues de Sion pleurent, parce qu’il n’y a personne qui vienne à la grande solennité. » On ne parlait
s au bal et à la comédie, il y avait dans l’enfer un nombre infini de personnes , qui n’y sont que pour avoir pris les divertissem
occasions dans lesquelles une necessité de bienséance engage quelques personnes  ; on doit, dis-je, les regarder comme une espèce
e parlant des danseurs, dit que « c’est le démon qui danse dans leurs personnes , et qu’il se sert de ces lâches ministres pour se
m puri venerant, de theatro adulteri revertuntur11 . Une infinité de personnes qui viennent à la comedie sans peché, s’en retour
95 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
eval ou dans des chars, et en autres exercices du corps, soit par des personnes libres, ou par des Gladiateurs, et quelquefois pa
les vieilles Comédies, en reprenant les vices, ils apostrophaient les personnes et les appelaient par leur nom, sans aucun déguis
oût du peuple, et n’était pas désagréable à la plus grande partie des personnes de qualité. On s’en lassa néanmoins par le scanda
Monde 3647. avant J.C. 407. qui défendit à tous Poètes de nommer les personnes dans leurs pièces comiques. Cette Loi donna naiss
elle consistait à représenter des actions véritables sans nommer les personnes . Ce fut le même Aristophane qui l’inventa : Philé
96 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
ce qui peut satisfaire notre mauvais panchant. Que penseroit-on d’une personne à qui on auroit confié le soin d’un malade ; &
fet sensible. Dieu attache, quand il lui plaît, le salut de certaines personnes à des paroles de verité qu’il a semées dans leurs
sque nous qui faisons profession de pieté, nous nous y trouvons ? Les personnes sur qui on ne prend point d’exemples, ne sont gué
ye des intrigues pour le faire réussir. N’apprend-on point par là aux personnes qui auront la passion de se marier, de se servir
un Religieux, qui se trouveroit à ces sortes d’assemblées, parce que personne n’ignore la disproportion de ce divertissement av
femme occupée des adorations qu’elle a vu rendre sur le théâtre à des personnes de son sexe, se rebutte de son mari, qui n’a poin
97 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
MONSIEUR, Il n’y a personne qui ne prît la Lettre que vous m’avez fait l’honn
nt, qui ne vous pourrait rien apprendre sur cette matière, mais à une personne à qui vous avez de la confiance, pour vous afferm
semble que cette question est vidée il y a longtemps, et qu’il n’y a personne dans le Christianisme qui ait besoin d’autre Casu
é le Calvaire, et de l’autre le Théâtre, et vous avouerez qu’il n’y a personne qui puisse assembler l’amour de l’un et de l’autr
querelles qui accompagnent ordinairement ces actions. Ce sont là les personnes que le B. François Évêque de Genèvef permet d’all
ine qui les y mène : qu’il n’use de cette condescendance que pour des personnes dévotes, qui comme des flambeaux bien allumés, do
les desseins convenables aux personnages qu’ils font. La qualité des personnes qui jouent la Comédie. Et l’effet qu’elle produit
98 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
nt à en sentir : elles ne choisissent peut-être pas dans le moment la personne qu’on doit aimer, mais elles forcent à faire ce c
t l’aliment de ses convoitises. Dès qu’un spectacle ne touche pas les personnes qui y assistent, que celles-ci demeurent froides
ne cherche plus qu’à satisfaire ses désirs dépravésw. Qu’il y ait des personnes qui ne se livrent point à ces excès et qui metten
ns de rapporter le suivant. Un jeune homme venait d’épouser une jeune personne qui avait été élevée dans les meilleurs principes
tueuse et immodeste, les gestes, les postures, tout l’extérieur de la personne et mille autres moyens propres à attirer et à séd
ses gestes, ses postures, sa démarche, ses grâces affectées, toute sa personne en un mot reste gravée dans votre imagination, et
n, mais que vous y amenez avec vous une courtisane, non réellement en personne , ce qui serait un moindre mal, parce que votre fe
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
disent-ils, qu’on est peu économe du temps ! les seuls dimanches (que personne n’a le pouvoir de supprimer) emportent la septièm
de la journée. Chaque représentation distrait du travail quatre cents personnes , voilà deux cents journées perdues. Deux mille th
rend inhabiles à tout. Mais sans être artisan ou laboureur, y a-t-il personne qui ne doive avoir une profession honnête et util
fession honnête et utile à l’Etat, et en remplir les devoirs ? est-il personne qui ne soit comptable de son temps et de ses tale
igeassent leur ouvrage pour le spectacle ? L’Etat qui nourrit tant de personnes inutiles, a-t-il moins raison de se plaindre ? To
in, une Marton de la comédie ? N’y eût-il d’autres inconvénients, que personne ne peut désavouer, il serait du bien public de su
rupule de la fidélité conjugale), elle arrache toujours quelque jeune personne au petit collet et au voile (et au ridicule de la
100 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
coupables en y assistant. On ne joue point la Comédie pour une seule personne  : c'est un spectacle qu'on expose à toutes sortes
t de votre exemple ; et ainsi vous êtes le plus coupable de tous. Les personnes du monde ne faisant point d'exemples ne sont pres
/ 613