Chapitre IV. Des
Personnages
. L e sujet ne peut être bon qu’autant que les
Des Personnages. L e sujet ne peut être bon qu’autant que les
personnages
sont bien choisis, que leur caractère se dévélopp
ans le stile du Drame, peuvent lui échapper. Mais ce qui concerne les
personnages
est trop simple & trop connu, pour qu’il fass
tombent que parce que le caractère du principal Héros est manqué. Les
personnages
réunissent sur eux tous les regards. On n’a d’ame
rtant de mettre tous ses soins à ce qui les regarde. Quand je dis les
personnages
, je parle en général ; mon discours se rapporte à
ec de fortes couleurs, & de plus grandes touches que le reste des
personnages
, quoiqu’ils soient pourtant considérables par eux
sans détruite toutes les autres. Le Glorieux est au milieu de divers
personnages
, dont les mœurs sont assez saillantes ; mais les
peignent ne servent qu’à le faire briller d’avantage. Le principal
personnage
d’un Drame doit toujours être le même. Il fau
rver encore une chose qui n’est pas moins éssentielle ; c’est que les
personnages
d’un Drame ne doivent jamais se démentir. Dès qu’
qu’une Pièce est mieux dans les règles lorsqu’elle finit sans que ses
personnages
se soient démentis un seul moment. D’un nouveau
que ses personnages se soient démentis un seul moment. D’un nouveau
personnage
inventez-vous l’idée. Qu’en tout avec soi-même il
dans leurs vices. Ainsi qu’on n’oserait faire changer les mœurs d’un
personnage
au milieu d’une Pièce, de même est-il ridicule de
tredire dans un endroit de son Poème ? Si vous permettez de faire tel
personnage
meilleur à la fin d’un Drame, ne puis-je pas dans
e ; parce qu’il est alors à supposer qu’un pouvoir divin agit sur les
personnages
qu’on juge à propos de faire changer. D’ailleurs,
rsonnages qu’on juge à propos de faire changer. D’ailleurs, ces mêmes
personnages
sont sans conséquence, puisqu’ils ne sont ordinai
pouvait avoir raison autrefois de s’appliquer à faire contraster les
personnages
d’un Poème. Le contraste est dans la nature. On v
aste, n’a pû s’empêcher lui-même de faire contraster quelques-uns des
personnages
de ses Drames : le caractère brusque & dur du
Je finirai par faire ressouvenir les Poètes, que les caractères des
personnages
qu’ils mettent en action doivent être nouveaux ;
nous offrent déja la Sçène, il faut s’appliquer à faire éprouver aux
personnages
ressemblans, des situations tout-à-fait nouvelles
copie le Héros. Que chaque Auteur diffère dans la peinture de ses
Personnages
. Il n’est pas plus difficile de varier une ac
autres. Ils ne se ressemblent guères dans la manière de peindre leurs
personnages
, & par les sentimens qu’ils leurs donnent. On
propre à chaque Poète ; car le Poète qui écrira avec force rendra ses
personnages
plus fiers, plus hèroïques, que celui dont le sti
les dans la peinture que les Poètes d’un même pays nous font de leurs
personnages
; on en découvre de plus frappantes dans les ouvr
; parce que les Grecs ne s’attâchaient qu’à peindre leurs mœurs. Les
personnages
des Pièces Italiennes n’ont point cette élévation
res, c’est que le Peuple éprouve assez un pareil panchant. Enfin, les
personnages
de nos Tragédies sont toujours amoureux, parce qu
re au sujet de ce qu’il faut observer dans la manière de dépeindre un
personnage
, regarde autant les Poètes de l’Opéra-Bouffon que
Bouffon ou à la Comédie mélée-d’Ariettes, de ne point conserver à ses
personnages
l’état & les mœurs qu’ils ont d’abord. Ils so
Drame dans lequel le Hèros soit éxposé à changer de fortune. Les
Personnages
du Théâtre moderne ne sçauraient être trop vils.
es Poètes du nouveau Spectacle ne doivent pas craindre de prendre des
personnages
trop vils : plus ils iront chercher dans l’obscur
. Ai-je raison ? Ai-je tort ? je laisse la question indécise. Des
Personnages
amoureux. Je placerai ici une observation imp
héâtre moderne, estimable par son caractère & par ses talens. Les
personnages
amoureux du nouveau Spectacle ressemblent un peu
qu’ils n’en disent qu’un mot en passant. En agissant de la sorte, les
personnages
amoureux du nouveau Spectacle ne seront plus si f
cet égard suivre son goût & ses idées particulières. Que les
personnages
en général du nouveau Théâtre soient dépeints d’a
ure. Je puis, je crois, me dispenser d’avertir de nouveau que les
personnages
de notre Spectacle doivent être vrais, & si r
à la tête de la partie du Drame que nous appellons Sçène, le nom des
personnages
qui formaient le dialogue. On présume que les Poè
nstant de dialogue entre plusieurs Acteurs, ou le discours qu’un seul
personnage
se tient à lui même. Mais afin d’éviter les équiv
leur cabinet, ou bien ailleurs. Le Poète aura donc soin d’amener ses
personnages
le plus naturellement qu’il sera possible. Le pré
on fils ; on l’accompagne afin de tâcher de l’adoucir. Voilà donc des
personnages
qui viennent occuper la Sçène sans blesser en rie
ncipaux moyens dont on peut se servir pour faire arriver à propos ses
personnages
. Je vais rapporter une partie des moyens dont
ter une partie des moyens dont on peut se servir pour l’entrée de ses
personnages
. Un de ceux qui se trouvent sur le Théâtre en env
que j’enseigne ici, pour faire arriver avec vraisemblance de certains
personnages
d’un Drame ; ma mémoire ne m’en fournit qu’un seu
e, ou bien un endroit public. Il est encore tout simple qu’un nouveau
personnage
vienne apprendre une nouvelle intérèssante, ou s’
ctateurs. Je me rappelle d’avoir vû une Pièce, dans laquelle tous les
personnages
se cherchent les uns les autres ; je crois qu’ell
ce de celui-ci. Il n’est pas moins nécessaire de faire sortir ses
personnages
avec art. Passons maintenant à ce qui concern
lle n’est pas moins importante. Ayez soin que l’on sache pourquoi tel
personnage
se retire ; où il va, ce qu’il prétend faire. Lor
retire seulement parce qu’il n’a plus rien à dire. » La sortie de vos
personnages
sera naturelle & dans les règles, lorsqu’ils
uent furieusement la vraisemblance ; parce qu’il semble alors que les
personnages
d’une Pièce sont aveugles, ou qu’ils détournent l
s le prémier qui se soit avisé de faire entendre les à-parté, par les
personnages
de sa Pièce, aussi-bien que des Spectateurs. C’es
t tout haut comme un fou, il faut donc donner de grandes passions aux
personnages
qui découvrent leurs sentimens dans un Monologue
pas naturel qu’un Monologue soit entendu par un autre Acteur. Le
personnage
qui forme au Théâtre un Monologue, ne parle pas q
s ont avancée, que ce n’est souvent que pour les Spectateurs, que tel
personnage
dépeint, à l’aide du discours, les sentimens qui
s que l’on s’éfforce d’observer des règles quelquesfois gènantes. Les
personnages
des Pièces jouées sur le nouveau Théâtre, entrent
Poèmes, & manquent quelquefois l’entrée & la sortie de leurs
personnages
. Je me contenterai de citer Sophocle : sa Pièce d
Le nouveau Théâtre peut se passer du secours de l’exposition. Ses
personnages
sont ils dans le cas qu’on désire de sçavoir ce q
ssés depuis long-tems ? S’il était survenu de grandes avantures à ses
personnages
au moment où commence l’action, elles influraient
and l’on n’a rien d’interessant à dire aux Spectateurs, & que les
personnages
ont quelque sujet d’agitation. Il ne faut pas cra
ien que dans le cours du Poème. Lors qu’à l’ouverture d’un Drame, les
personnages
sont animés par la joye, par la douleur, ou par d
la tromperie qu’on lui fait ; elle s’afflige, ou se réjouit avec des
personnages
chimériques, qu’elle croit rèels. La Critique ne
ignés. Il faudrait alors que ce qu’on marquerait devoir arriver à tel
Personnage
lui convint de telle sorte que le Spectateur crai
on sçaura dès la prémière Scène tout ce qu’éprouveront les principaux
Personnages
, & de quelle manière le nœud se débrouillera
is ; Leurs Tragédies finissent souvent par le massacre des principaux
personnages
. Le Nœud de nos Pièces était autrefois assez simp
e les peindre tels qu’ils sont toujours. Il va pourtant plus loin. Le
Personnage
qu’il fait paraitre éprouve dans son ménage des t
s accidens qui viennent troubler, renverser les desseins du principal
Personnage
, & qui doivent seul le concerner. Je répondra
afin qu’ils fassent sur les Spectateurs la même impression que sur le
Personnage
qui les éprouve. On n’y donne le nom d’incidens q
e qui que ce soit, composera toute l’intrigue. Les bouffonneries d’un
personnage
singulier, la naive peinture d’un Artisan, suffir
ni pourquoi ni comment. Voyez avec quel art Molière fait attendre ses
personnages
. Le Tartuffe ne se montre qu’au troisiéme Acte ;
bleau ; on le dépeint si bien que je crois le voir. Son principal
personnage
n’est point tel qu’il devrait être. Je trouve
utre chose que deux volontés qui se croisent ; ou que le tableau d’un
personnage
comique ; ou l’image des mœurs & de l’occupat
r. Le Tartuffe accablé de se voir, démasqué, n’est nullement alors un
personnage
de Comédie ; je voudrais qu’il se promit d’être p
qu’à la Tragédie de rendre tout-à-fait malheureux quelques uns de ses
personnages
. Lorsque la Vertu est couronnée, il faut que ce s
un Chœur ou un Vaudeville. Lorsqu’on ne peut rendre contens tous les
personnages
, on fera sortir ceux dont la mauvaise humeur trou
s peu d’attention ; l’on fait chanter à la fin des Opéras-Bouffons un
personnage
qui n’a souvent nulle envie de prendre part à la
u Public en même tems ; car l’illusion doit se conserver tant que les
personnages
sont sur la Scène. Il est vrai que la Pièce est f
s Acteurs ne sortent point du Théâtre, je m’obstine à voir en eux les
personnages
qu’ils représentaient. Si vous les faites chanter
visité par des gens à même de la savoir ; le Devin la donne aux deux
Personnages
de la Pièce, simples Paysans, qui n’auraient pu c
e les comparer. Où rencontrer un dénouement qui laisse les principaux
Personnages
dans le méme état qu’ils étaient ci-devant ? Lors
er les Acteurs d’une chambre dans l’autre. Il est certain que les
personnages
qui ne vont que d’une chambre, d’une maison dans
pense qu’il leur est permis de mettre en action toute la vie de leurs
personnages
, de sorte que leurs Tragédies sont l’histoire dét
Spectacle. Je ne sçais si tout le monde est comme moi, mais quand un
personnage
vient dire au Théâtre qu’il est trois heures ou m
. Dans l’Impromptu de campagne, Comédie de Poisson, un des principaux
personnages
dit à sa femme, « Corbleu, Madame, je vous épousa
n. Le Spectateur sensé n’apperçoit, il est vrai, dans l’Acteur que le
personnage
de la Pièce ; mais comme le plus grand nombre l’e
t au sujet de l’unité de personne. Faites rouler l’action sur un seul
personnage
, si vous voulez qu’elle soit une ; car vous la do
illes, ou bien dans la Campagne, ajoutez vous à l’Histoire un nouveau
personnage
? Choisissez un sujet qui ne renferme qu’une seul
royent avoir tout fait dès que leur intrigue ne roule que sur un seul
personnage
. Mais ils ne prennent pas garde que ce n’est poin
ui va se passer ; mais il faut aussi que les sentimens des principaux
personnages
soient toujours les mêmes, & qu’ils ne parlen
s’attendait pas, & qui ne servent qu’à amener une belle Scène. Un
personnage
peut bien prendre un parti imprévu dans une viole
peut être une, qu’autant que les incidens & même les paroles des
personnages
, se rapportent entiérement à elle. Comment l’
le Spectateur est contraint de donner à une Pièce dont les principaux
personnages
ont des intérêts opposés, l’impatiente & le m
ée-d’Ariettes n’étant fondés presque sur rien, il fallait doubler les
personnages
, afin que la variété des objets le rendit au moin
en faveur de sa fille Janette, & d’un certain Colin, qui sont des
personnages
subalternes ? Le vrai titre de cette Pièce serait
échal se rapporte à cent autres Poèmes du même genre. L’amour des
personnages
subalternes gâte les Drames du nouveau Théâtre.
ez alors selon les règles. Je vois dans le Roi & le Fermier trois
personnages
à qui je m’intéresse. Jenni, Richard & le Roi
deux sujets & double action. Les Acteurs sont tous des principaux
personnages
. C’est un tableau sans ombre, & dont toutes l
. Tom-Jones n’est pas aussi repréhensible ; il n’a seulement que deux
personnages
sur lesquels roule particuliérement le fort de l’
, la belle Sophie. Monsieur Western est peut-être un demi-principal —
personnage
, si l’on peut parler ainsi, qui détourne un peu l
e. Mal-à-propos l’a-t-on distinguée de la Tragédie par la dignité des
Personnages
: le Roi de Thèbes, & Jupiter lui-même sont d
é des Personnages : le Roi de Thèbes, & Jupiter lui-même sont des
Personnages
comiques dans l’Amphytrion ; & Spartacus de l
mphytrion ; & Spartacus de la même condition que Sosie, serait un
Personnage
tragique à la tête de ses conjurés. Le degré des
ort de la Tragédie : c’est ainsi que Molière a fait de l’Imposteur un
Personnage
comique, dans Tartufe, & Shakespear un Person
l’Imposteur un Personnage comique, dans Tartufe, & Shakespear un
Personnage
tragique dans Glocester. Si Molière a rendu Tartu
emarque, par la nécessité de donner le dernier coup de pinceau à son
Personnage
… Sur le Chariot de Thespis, la Comédie n’était
e sur le Théâtre d’Athènes, des Satyres en action ; c’est-à-dire, des
Personnages
connus & nommés, dont on imitait les ridicule
Celles qu’on nommait à manteaux, ou à patins ; où le sujet & les
Personnages
étaient Grecs, aussi-bien que les habits ; l’on s
s Comédies designées par le nom de Prétextates, où le sujet & les
Personnages
étaient pris dans l’état de la Noblesse, & de
s d’un nom qui répond a notre bas-comique ; dont les Sujets & les
Personnages
étaient pris du bas-peuple, & tirés des taver
u’on nommait Togates, où les Acteurs étaient habillés de la Toge. Les
Personnages
en étaient Romains ; c’était l’opposé des Palliat
mains ; c’était l’opposé des Palliates, ou Pièces à manteau, dont les
Personnages
étaient Grecs. 10. Les Trabéates. Les Acteurs y p
& y jouaient des Triomphateurs, des Chevaliers. La dignité de ces
Personnages
, si peu propres au comique, a répandu bien de l’o
pratiquait aux funérailles des Grands & même des Empereurs, où un
Personnage
couvert d’habits semblables à ceux du mort, ayant
des contrastes : dans cette intrigue si comique, aucun des principaux
Personnages
ne le serait, pris séparément ; ils le deviennent
ituation & le comique de caractère ; c’est-à-dire dans lequel les
Personnages
sont engagés par les vices du cœur, ou par les tr
éâtre doit, en quelque sorte, déposer l’homme, pour ne montrer que le
personnage
qu’il va représenter. Plus il se ressemblera, plu
yers, il sembleroit affecté des mêmes soins, des mêmes vûes, dont les
personnages
étoient eux-mêmes occupés pendant l’action. Les p
maginaires. Un lieu déterminé ne lui est pas moins nécessaire que les
personnages
. Ce lieu est-il dans une armée, dans un camp, dan
u’elles représentent. » Dès qu’on ne voit que L’Actrice, on oublie le
personnage
, & la Pièce manque son but. C’est pour cela q
e, qu’on voit même avec plaisir une jeune Comédienne, se charger d’un
personnage
de vieille, &c. Si les drames sont des imitat
eune Actrice peut jouer le rôle d’une vieille, celle-ci peut faire le
personnage
d’un jeune. Si on peut s’écarter de la vraisembla
pas avec sa conduite ; cette dissonance lui fait aussitôt oublier le
personnage
, pour ne s’occuper que du Comédien. Qui est-ce qu
t point les Acteurs, & il est plus facile de les prendre pour les
personnages
mêmes. Si je ne craignois d’avancer une hérésie T
ne les prennent plus que pour des Comédiens, & ne voient plus les
personnages
. Pourquoi les Anciens donnoient-ils des masques à
lus commode. On lui donne néanmoins la gloire d’avoir joint un second
personnage
à celui que Thespis avoit inventé. Eschyle dans
e à celui que Thespis avoit inventé. Eschyle dans le chœur jetta les
personnages
; D’un masque plus honnête habilla les visages, S
paroître l’Acteur d’un brodequin chaussé. Le mot personæ, rendu par
personnages
, ne peut s’entendre Boileau dit qu’Eschyle jetta
par personnages, ne peut s’entendre Boileau dit qu’Eschyle jetta les
personnages
dans le chœur ; Horace dit que le réformateur du
r ; Horace dit que le réformateur du Théâtre Grec, inventa un nouveau
personnage
.5 Le traducteur n’est point d’accord avec l’origi
ccord avec l’original. Si l’expression personæ d’Horace, signifie les
personnages
, comment Eschyle les auroit-il inventés, puisque
rs qui ont parlé du Théâtre Grec, attribuent à Thespis l’invention du
personnage
qu’il ajouta à ceux du Chœur, & dont les fonc
n’y en avoit qu’un avant-lui. Eschyle n’augmenta point le nombre des
personnages
du chœur, au contraire ; de cinquante qu’on y voy
incorpora comme chœur, pour chanter dans les entre-actes, & comme
personnage
mêlé à l’action. Les Anciens, selon Racine, se so
s dût la perfection de la Tragédie ; il y ajouta d’abord un troisième
personnage
, & la Tragédie n’a guères changé de forme apr
uteurs qui s’accordent à dire qu’Eschyle avoit employé le chœur comme
personnage
mêlé à l’action, ne se soient trompés ; tant il e
atrocité de l’action, avec l’éclat de la grandeur, ou l’élévation des
Personnages
, l’action est héroïque en même-temps & tragiq
es Tragédies de deux espèces. Ils en avaient dont les mœurs & les
Personnages
étaient Grecs ; ils les appellaient Palliates : &
s les appellaient Palliates : & d’autres dont les mœurs & les
Personnages
étaient Romains ; elles s’appellaient Prétextates
Addisson : le Caton d’Utique de cet illustre Auteur est le plus grand
Personnage
, & sa Pièce est la plus belle qui soit sur au
vertir en le fesant rire. Nous ne reconnaissons pas nos amis dans les
Personnages
du Poète Tragique : mais leurs passions sont plus
rein très-faible, elles ont bien d’autres suites que les passions des
Personnages
du Poète Comique. Ainsi la terreur & la pitié
compassion, il faut d’abord que le Poète Tragique nous fasse voir des
Personnages
également aimables & estimables, & qu’ens
nnique que celle que l’objet même exciterait, l’idée des crimes qu’un
Personnage
de Tragédie a commis, nous empêche de sentir pour
e de sentir pour lui une pareille compassion. On peut donc mettre des
Personnages
scélérats sur la Scène Tragique, mais on blâmerai
sur la Scène Tragique, mais on blâmerait le Poète qui donnerait à des
Personnages
scélérats des qualités capables de leur concilier
furent obligés de lever en 1578. Comme Melpomène se plaît à parer ses
Personnages
de couronnes & de sceptres, il arriva dans ce
héâtre, la manière de sentir, de parler & d’agir, propre à chaque
personnage
. Les caractères pris de l’Histoire ou de la Fable
e la Fable, sont au moins ébauchés. Le Poéte n’a plus qu’à mettre ses
personnages
dans des circonstances qui dévoilent leur ame. L’
raison. Telles sont les causes générales qui empêchent de donner aux
personnages
dramatiques des caracteres dignes d’eux. Nous all
auriers ; c’en est assez pour entreprendre une Tragédie. Le principal
personnage
est un ambitieux & un amant ; s’il n’est bien
; si par hasard on fait quelques observations sur les caractères des
personnages
, on a toujours eu de bonnes raisons pour les leur
nt chez eux, ont fait des additions qui ont achevé de défigurer leurs
personnages
. En lisant nos meilleures piéces de Théâtre, à qu
mépris qu’ils en font ; & on sait assez ce que les caractères des
personnages
tragiques y gagnent en particulier. Il est quelqu
gnent en particulier. Il est quelquefois avantageux au Poéme, que les
personnages
sortent de leurs caractéres ; mais quel génie ne
t une feuille de papier en autant de colomnes, que la piéce auroit de
personnages
. Ils mettroient à la premiere le portrait du Héro
à la premiere le portrait du Héros principal. A la seconde, celui du
personnage
qui a le second intérêt à l’action, & ainsi d
ur rassemble. Il faut avoir soin de n’employer le Duo que lorsque les
Personnages
sont èxtrêmement animés par la passion qui les ag
re que du bruit. Il n’est guères possible de saisir ce que disent les
Personnages
d’un quinqué, & quelquefois même d’un trio. L
et de la Pièce. Au-lieu de parler de ce qui concernait les principaux
Personnages
, il s’amusait souvent à faire de magnifiques desc
uo sont supportables dans les Poèmes du nouveau genre. La gravité des
personnages
que l’on y fait agir, ne les empêche pas de s’écr
ogue qui traînerait en longueur, puisqu’ils font èxprimer à plusieurs
personnages
tout-à-la-fois, ce qu’il faudrait leur faire dire
té lorsque je vois à l’ouverture d’une Comédie ou d’une Tragédie, les
personnages
agités de grandes passions, & déjà dans une s
ieux de s’instruire des événemens qui sont arrivés, qui troublent les
Personnages
même avant qu’on les ait vu agir. Les Auteurs du
ployé ailleurs qu’à l’Opéra-sérieux : une maison peut s’écrouler, tel
personnage
peut être atteint d’une maladie imprévue ; mais o
décide enfin à une chose qu’il ne voulait pas faire d’abord ; que tel
personnage
fasse dans un jour cent lieues, & que celui-l
l faut alors que l’une ait absolument besoin de l’autre. Les noms des
Personnages
peuvent aussi être vrais & supposés ; en mett
t maître d’y placer des choses vraies & réelles. La plus-part des
personnages
de Zaïre ont éxisté ; mais l’Auteur les rend en b
le Poète, & fait naître plutôt l’illusion : lorsque les noms des
personnages
sont vrais, on est porté à croire que l’action es
ore plus de matières à la critique ; on conviendra, je pense, que les
personnages
de cet Opéra sont dépeints comme vivans dans ce S
ement en portant la parole que l’Acteur doit éxprimer les passions du
Personnage
qu’il représente ; il faut qu’il se persuade que
Combien l’Acteur doit s’éfforcer d’être naturel & de paraitre le
Personnage
qu’il représente. On peut dire que l’Acteur m
de se présenter. En un mot, il faut qu’il paraisse être réellement le
personnage
supposé ; & que rien ne fasse découvrir le Co
roles dans une Pièce. Je peux croire d’abord qu’il est réellement le
Personnage
qu’il représente. Mais quand je le vois reparaîtr
onne. Les Acteurs du nouveau Théâtre détruisent aussi l’illusion. Les
Personnages
tout-à-fait bas sont les seuls qui soient mis sel
ieu d’admirer des Acteurs qui se rendent tout-à-fait semblables à des
Personnages
qu’on n’a fait que leur peindre. C’est avec raiso
en certain que l’action d’une Comédie n’a rien de réel, & que ses
Personnages
sont tous chimériques ; le Spectateur intelligent
amp; affectés. On suit d’un œil aussi curieux, & aussi inquiet le
Personnage
représenté au Théâtre, que si l’on contemplait da
ne des principales causes de l’intérêt qu’on prend à une Comédie. Les
Personnages
qu’on y voit agir sont factices, il est vrai ; ma
stes contrées, pour mieux connaître les Hèros qu’elle fait agir ; ses
Personnages
sont copiés d’après des originaux qui vivent parm
Tragédie doivent considérer son action avec indifférence, puisque les
Personnages
sont des Princes ou des Rois, qui, par conséquent
l est impossible qu’on soit beaucoup affecté de ce qui concerne leurs
Personnages
, puisque la musique refroidit nécessairement l’in
onfusion. Il est certain que lorsqu’on remplit trop le Théâtre de
personnages
parlants, on court risque d’embrouiller l’intrigu
asser les yeux du Spectateur, trop long-tems arrêtés sur le principal
personnage
. En un mot, ce n’est qu’au dénouement qu’on voit
cieux pour les oreilles des Amateurs. Il est alors à supposer que ses
personnages
ne doivent plus se faire entendre ; car parlant t
ardinier & son Seigneur, il met en action dans une même Scène les
personnages
les plus importans, & un grand nombre de suba
parfait ; c’est celui de M. de Voltaire. Je crois donc qu’en ôtant le
personnage
de Philoctète et en y substituant celui de Créon,
ons, et qu’il était dans le dessein de le corriger, en retranchant le
personnage
de Philoctète pour y substituer Créon frère de Jo
ui est due à son goût, à sa modestie, et à sa politesse. En effet, le
personnage
de Créon, à la place de Philoctète, donne à la Tr
Créon de cette Tragedie n’ont pas senti de quelle importance était ce
personnage
, sans lequel ils ne peuvent suivre la maxime géné
elque trait qui donnent atteinte ou à la vertu, ou au caractère de ce
personnage
. En conséquence ils soutiennent que Sophocle a dû
t-il pas constant que les Auteurs, qui ont retranché de leur Pièce le
personnage
de Créon, s’exposent à faire paraître Œdipe trop
par l’effet d’une longue habitude à ne voir, sur le Théâtre, que des
personnages
livrés à tous les emportements de la passion d’am
nvenable, et des sentiments d’une vertu sublime, il en aurait fait le
personnage
brillant de sa Tragédie : Justine en remerciant G
nt. Je n’appelle pas de ce nom la mort ou la punition d’un homme : le
personnage
qui forme le nœud de l’action, qui la conduit et
; c’est pour charger le crime de Phèdre : ainsi ce n’est pas sur les
personnages
qui meurent que tombe ce qu’on appelle la catastr
lheurs des personnes que le Destin punissait. Je conclus donc que les
personnages
qui meurent peuvent être innocents, et que les Sp
e à Télémaque ; et n’en trouvant point qui fut digne de lui parmi les
personnages
que son sujet lui fournissait, il a mis sur la Sc
e impression. A l’égard de la compassion que l’on peut avoir pour les
personnages
qui meurent, elle ne doit point balancer l’horreu
er suivant la vraisemblance. Le Poëte n’employe qu’un petit nombre de
Personnages
, qui tous, excepté celui d’Abner, sont fournis pa
ui d’Abner, sont fournis par l’Ecriture Sainte. Mathan n’est point un
Personnage
épisodique. Prêtre du Dieu d’Athalie, il est auss
y revient qu’envoyé par Athalie. Abner pourroit être regardé comme un
Personnage
Episodique. Comment, dira-t-on, peut-il contribue
rté & élevé dans le Temple, doivent sur ce qu’il est, croire deux
Personnages
aussi respectables pour eux que leur Grand-Prêtre
de grands défauts dans Héraclius. Toute l’Action est conduite par un
Personnage
subalterne, qui n’intéresse point. C’est la Recon
tion d’une Action ; cette Action arrive ordinairement, parce que tels
Personnages
ont telles Mœurs, telles Inclinations, tels Carac
grand Poëte. Les Mœurs, soit bonnes soit mauvaises de ses principaux
Personnages
, sont si marquées, & pour me servir d’un term
ivent comme on a prévu, parce qu’elles arrivent suivant les Mœurs des
Personnages
. Cette vraisemblance ne se trouve pas dans les Pi
sa pensée par ce qu’il dit dans un autre endroit sur Homere. Quelque
Personnage
qu’Homere amene, homme ou femme, tout Personnage
sur Homere. Quelque Personnage qu’Homere amene, homme ou femme, tout
Personnage
parle suivant ses Mœurs & son Caractere : car
out a son caractere chez Homere. Il seroit aisé de faire voir que les
Personnages
de Corneille n’ont pas toujours un caractere marq
ut a son caractere. Le Poëte fait quelquefois connoître les Mœurs des
Personnages
avant qu’ils paroissent, par le rapport des autre
mais le même Poëte a souvent l’art de faire connoître les Mœurs d’un
Personnage
, par les premieres paroles qu’il lui fait prononc
d’Athenes) attaché à cette Piéce par bien des raisons, admireroit le
Personnage
du Grand-Prêtre, quoiqu’une seule fois exceptée (
qu’un Poëte chez qui ordinairement tout est Passion, a su inventer un
Personnage
toujours admirable par ses sentimens, sans être j
on, les caracteres, & les discours qu’il devoit faire tenir à ses
Personnages
, il ne lui restoit plus à faire que les Vers. On
’une Tragédie Angloise, toute en Prose, & si peu annoblie par ses
Personnages
, qu’elle est intitulée Tragédie Bourgeoise. Nulle
a écouté, dit-il, avec respect le stile Oriental, dans la bouche des
Personnages
d’Athalie, & ce stile a charmé. Comment peut
, & qui attire sur lui tous les regards, parce qu’il est le grand
Personnage
de cette Scene ; dans la suite on voit apporter e
enfermant aucune apparence de Sublime, ne devant nous montrer que des
personnages
bas & vils, dont les discours se ressentent d
euses, de tirades placées à tors & à travers. La plus-part de ses
personnages
savent par cœur la carte du tendre ; elle n’osera
efois cet Art encore plus loin. Il est impossible de faire agir leurs
personnages
avec plus de naturel. On croit voir & entendr
s voir les originaux. On rougirait de chercher la compagnie des vrais
personnages
. Il est plus séant d’aller au Spectacle que dans
Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. D ire que les
personnages
d’un Drame ont des Mœurs, c’est en faire l’éloge.
me sers ici de ce terme que pour marquer le caractère distinctif des
personnages
de nos Drames modernes. Les Mœurs sont très bi
sont très bien saisies dans l’Opéra-Bouffon. Nous les voyons ces
personnages
tels que sont ordinairement ceux que l’on copie.
e les événemens se rapportent à un seul Acteur, afin que le principal
personnage
attire seul toute l’attention. Faites lui success
it même de copier la moindre petite action de la vie de son principal
personnage
; & souvent rien du tout. Exemples. D
ce fut le Hèros du Drame qui se mariât, au lieu que c’est toujours un
Personnage
subalterne. Mais s’ils ne doublent point l’action
els on ne jette quelques paroles qu’afin d’exquisser le caractère des
Personnages
. S’il est vrai que tous les sujets sont épuis
s’il n’était permis d’y employer souvent les mêmes Passions. Tous ses
Personnages
sont ambitieux, fourbes, cruels ; je ne conçois p
résentation d’une Tragédie, il est aisé de savoir quels en seront les
Personnages
. Qu’on s’attende de voir paraitre un Tiran, un Us
mal adroit dans une Comédie, quelque soit son genre, de mettre un des
personnages
en danger de mort. Quel intérêt peut-on ressentir
pique toujours d’être simple. Que les Spectateurs ressemblent aux
personnages
dont ils goutent les mœurs. Les sujets que le
vre de ses Méditations historiques, vol. I. récite avoir entendu d’un
personnage
digne de foi qu’ès contrées plus avancées vers le
n, au nombre de quatre-vingts ou cent, en divers équipages. Selon les
personnages
qu’ils représentèrent, les pères et mères faisaie
e. Entre autres, celui qui contrefaisait Dieu, et celui qui jouait le
personnage
de Lucifer, tellement emportés de maladie pour s’
ient que ce fût la fin du monde. Et je crois fermement (dit encore ce
personnage
) que Dieu étant courroucé de telle impiété manife
t en 1603 : « Ces choses me sont venues en pensée oyant raconter à un
personnage
digne de foi les tyrannies du malin ès contrées p
e qui ravit. Il me semble que c’est avec un art infini qu’il mêle des
Personnages
un peu plaisans à côté de ceux qui ne doivent êtr
qu’un tout parfait. Une Pièce est du haut-comique quand son principal
Personnage
a des passions qui ont quelques choses de relevés
tre ame. Pourquoi me peindre vivement la situation douloureuse de tel
Personnage
? pourquoi m’obliger d’entrer dans ses peines, si
s distractions où l’on veut la livrer la troublent, la fatiguent. Les
Personnages
plaisans qu’on met à côté de celui dont l’état no
leur état, & les raisons qui les font agir. Considérons-les comme
personnages
; nous analiserons ensuite leurs caractères. Fati
instruit, l’art doit indiquer comment il les a aprises. L’état de ce
personnage
, n’est pas bien constaté. Il ne paroît donc pas c
ve Chrétienne ; nous avons déja dit que cela étoit absurde : ainsi ce
personnage
est, on ne peut pas moins, dans la vraisemblance
j’ai à en dire, ne regardant que son caractere. Je n’ai jamais vu de
personnage
si singulier que celui de Nérestan. Selon Fatime,
gard pour les mœurs & pour la dignité du Soudan. Voilà donc trois
personnages
de cet acte, dont deux sont principaux, qui ne sa
que de naturel. Voilà le premier acte de la Tragédie de Zaïre, où les
personnages
sont sans cesse opposés à l’âge, à l’état, aux in
venir. Je ne crois pas qu’il soit bien difficile d’ajuster de pareils
personnages
à une action Théâtrale. Concluons que la vérité &
grands génies auraient-ils mis tous leurs soins à faire dire à leurs
Personnages
des choses frappantes & sublimes, s’il n’avai
cultés à surmonter. Comment parvenir à faire écouter avec plaisir les
personnages
d’un Poème dramatique, s’ils n’éxpriment avec art
dont son stile expose & développe les sentimens, les passions des
Personnages
: ce qu’il adresse à la Tragédie se rapporte égal
nt ici leurs paroles, je nommerai pour le moins leurs Pièces et leurs
Personnages
. Or entre les raretés de cette espèce, on peut d’
Dramatiques mettent des obscénités dans la bouche même du sexe : les
personnages
et les pièces que je me suis contenté de nommer e
Acteurs cessent alors d’être Acteurs, et que ce n’est plus en eux le
personnage
, mais l’homme qui paraît, qui parle, et qui adres
e Poète lui fait faire une sorte de satisfaction dans la suite de son
personnage
. Le jeune homme s’apporte à lui-même de fortes ra
r des exemples à suivre. Il peut être même que le Poète fasse ses bas
personnages
vicieux, pour dégoûter l’honnête homme d’un parei
du vraisemblable : c’est peut-être encore pour la même raison que ses
personnages
du dernier ordre sont trop libres dans leurs paro
s Térence. Ce Poète donc sur ce pied-là est fort circonspect pour ses
personnages
de femmes : ni Glicerium dans l’Andrienne, ni Pam
oir à cette conduite de Térence. Il critique les Romains de faire des
personnages
Muets de femmes qui ne sont pas mariées : il appe
e un galimatias d’obscénités et de pédanteries à l’un de ses premiers
personnages
.Touch-Wood. Mais nos Poètes font aujourd’hui comm
illeurs se garde bien de mettre au même temps sur le Théâtre ces deux
personnages
si intéressés l’un à l’autre : il appréhende qu’i
é sans prescription. Aristophane se donne de grandes libertés, et ses
personnages
de femmes s’en ressentent aussi bien que les autr
n de cette Pièce, Mercure est insulté par Carion, et fait lui-même un
personnage
ridicule et bas. Après cela il se plaint de tout
aximes.P. 242. Bien plus ; dans la suite de la Pièce, Eschyle fait le
personnage
d’un plaisant et d’un agréable contre son humeur
avec l’enjouement et le naïf de la Comédie ? Il faut donc choisir des
personnages
du ressort de la Poésie comique ; il faut que ces
sir des personnages du ressort de la Poésie comique ; il faut que ces
personnages
n’aient rien d’opposé à leur caractère connu, et
nt être rendus par des expressions proportionnées à la majesté de ces
personnages
: il est dans le vraisemblable que les demi-Dieux
héâtre de Rome, les témoignages d’Aristote et de Quintilien, ces deux
personnages
célèbres : mais je les réserve à des besoins plus
DE] De William Wycherley. f. [NDE] De William Wycherley. g. [NDE]
Personnages
dans les pièces suivantes. h. [NDE] Ces trois p
ignit la plupart du temps à une seule entrée : aujourd’hui, lorsqu’un
personnage
à fuir se présente, la trop grande facilité de l’
trop courte d’une coudée, laisse voir à demi, durant l’entre-acte, le
Personnage
qui doit rentrer sur la Scène, quoique ce Personn
l’entre-acte, le Personnage qui doit rentrer sur la Scène, quoique ce
Personnage
soit très-souvent supposé revenir de dehors : on
rée de Statues, de Fontaines, & terminée par un Palais. Quand les
Personnages
seront censés s’entretenir dans la Rue, le Proscé
e cet appartement exposeraient aux yeux des Spectateurs, sans que les
personnages
se déplaçassent, les Scènes intérieures : nos Aut
ns cette scène de l’Ecossaise, où Friport rend visite à Lindane ; les
Personnages
ne se parleraient que dans le lieu qui leur convi
’ils ne devraient pas laisser échaper un geste qui n’eût trait à leur
personnage
? Qu’on nous donne, on le peut, l’image d’une mul
x Pièces, on ne voit presque rien qui ne puisse servir de modèle ; le
Personnage
vicieux y est corrigé, non par un plus vicieux qu
ière, mais par un homme de bien, une femme tendre & sensible ; ce
Personnage
est puni, & changé ; ce qui constitue les mœu
dire de l’idée que le Spectateur peut se former de la manière dont le
personnage
agirait lui-même) un exemple fera comprendre ma p
teur que des actions convenables & possibles ; à faire parler les
Personnages
selon les circonstances, les sentimens dont ils d
trop détachées, quoique excellentes en elles-mêmes, elles donnent aux
Personnages
un air pédant & raisonneur ; que la manière d
bien que l’usage qu’on en fait est d’une grande commodité, pour qu’un
Personnage
révèle aux Spectateurs ce qui se passe dans son â
suffisante pour s’en passer, dans la disposition intelligente de ses
personnages
, & le sage emploi de l’apostrophe. [Nota. Ce
sse à personne, & le mixte, qui ne s’adresse qu’à un ou plusieurs
personnages
en particulier, & suppose qu’on n’est pas ent
our que l’A-part mixte soit naturel, il est nécessaire que lorsque le
personnage
laisse échapper les paroles que lui arrache la pa
la lecture du Sonnet d’Oronte dans le Misanthrope, la disposition des
personnages
était vicieuse, & je ne crois pas que l’on pu
naison la plus exacte & la mieux entendue dans la disposition des
personnages
. Quant aux A-parts absolus, comme l’Acteur peut s
es seuls A-parts naturels. Le Spectateur, dira-t-on, sent bien que le
personnage
ne fait que penser ce qu’il exprime tout haut. Je
olente ; son rôle, d’un bout à l’autre, est invraisemblable : mais le
personnage
de Juliette, dans la Gouvernante, a beaucoup de v
ou debout, en marchant, ou arrêté, à découvert, ou caché, &c. Les
personnages
qui jouent assis, le sont presque toujours à prop
u’occupe le Souffleur, & celle de ces fréquentes échapades, où le
personnage
d’un Drame laisse-là celui qui l’écoute, pour apo
des Acteurs ; ils auront l’attention de prendre exactement le ton du
personnage
; de sorte, que se trouvant très-éloignés des Spe
oscénion moins vide, parerait à cet inconvénient, & ferait que le
personnage
qui se cache, ne serait vu que de ceux dont il do
t en chantant : au lieu que n’ayant que des idées extraordinaires des
personnages
imaginaires, nous leur supposerons plus facilemen
ons la Comédie Héroïque, qui tient de la Tragédie par l’élevation des
personnages
, & de la Comédie par l’intrigue & le déno
mémoire ; l’illusion sera plus complette, lorsqu’on ne verra le même
personnage
que par le même Acteur, qui lui-même n’étant jama
e par le même Acteur, qui lui-même n’étant jamais autre chose que tel
personnage
, saura s’identifier à lui, & présenter, au li
ue ces Habits répondent exactement au caractère & à la fortune du
personnage
que l’Acteur doit représenter, & qu’ils contr
a, par conséquent, de donner dans les deux extrêmes. Il se trouve des
personnages
, tels que les Rois, les Princes, l’Ambitieux, le
enfin tout-à-la-fois, une imitation tantôt fictive de la conduite des
Personnages
du Drame, & tantôt réelle de la vie des Spect
faite entendre de loin ; & ce nom, par métonymie, passa même aux
Personnages
du Drame.] Voyez sur les Echœa la Note [G]. Malgr
ne plus de plaisir, parce que le Spectateur n’est pas distrait par un
personnage
écoutant, presque toujours embarrassé de lui-même
utile. » *. Parce qu’on y réunit deux choses incompatibles, dans un
personnage
qui n’est pas fou, le chant & la parole. 1.
une raison, dont la principale serait de faire cesser l’illusion. Les
Personnages
, dira-t-on, ne peuvent pas toujours agir dans le
ra le contraire. Des hommes & des femmes qui ne feront qu’un seul
personnage
, dont on aura formé, éprouvé les talens, ne peuve
les que le Poëme lui offre, & combiné avec le caractère écrit des
personnages
? Quelles finesses, quelles nuances, l’Acteur déc
it en détail, soit dans le caractère général de sa piéce & de ses
personnages
? Cela est aussi injuste qu’absurde. Non : quelqu
e ? N’est-ce pas le Poëte qui a crée ces caractères, qui a groupé ces
personnages
; & qui a imprimé sur tous les rôles cet espr
teur a tracé ; qu’il mesure son jeu au dégré de chaleur qui anime les
personnages
; qu’il saisisse bien l’esprit de son rôle, qu’il
assorti à ses rôles ? Car on sçait que le même Acteur représente les
personnages
vertueux & ceux qui ne le sont pas. L’art de
ailleurs, un Drame devant contenir plus d’action que de discours, les
Personnages
doivent plutôt agir que parler. Il faut que les r
de la Nature même. Il faut que le Poète s’oublie en fesant parler ses
Personnages
, & qu’il se pénètre des passions qui les agit
à rejetter parce qu’ils n’ont aucune liaison au sujet, & que les
Personnages
d’un Drame ne sont ni Orateurs ni Moralistes. Ose
dans presque tous nos Romans ; par ce moyen l’action se ranime ; les
Personnages
prennent une nouvelle vie. Le Dialogue est ordina
phrase ? Le Dialogue peut-il être plus concis ? La réplique de chaque
personnage
ne passe pas deux Vers. Quand imiterons-nous cett
qu’il devait connaître. S’il prétend qu’il n’y a que trois sortes de
personnages
au Théâtre, il s’est encore trompé. La Scène ne p
ans la même classe. On voit donc sur la Scène plus de trois sortes de
personnages
? Remarquons seulement que le Théâtre qui reçoit
s de personnages ? Remarquons seulement que le Théâtre qui reçoit des
personnages
qui lui sont étrangers, doit les faire agir de ma
us n’avions qu’une faible idée. Lorsqu’il s’en écarte, en prenant des
personnages
d’un rang supérieur, on sent qu’il se dénature, &
oète une image détaillée de ce qui se passe de violent dans l’âme des
Personnages
de sa Pièce. Ce qu’il lui prend en fantaisie d’ap
jours un mauvais éffet. Quand une intrigue est débrouillée, quand les
personnages
n’ont plus rien à désirer, l’art & le bon sen
s pas que tout soit entièrement achevé ? Est-il vraisemblable que des
personnages
qui n’ont rien à faire sur la scène, y demeurent
rce qu’on suppose alors que l’on peint ce qui se passe dans l’âme des
personnages
. Le moyen que je conseille approche bien plus de
s Poètes feront bien de ne pas tomber dans cette faute. On permet aux
Personnages
du nouveau Drame, de se servir simplement de la p
e doit être amené, ainsi que je le prouverai plus bas, que lors qu’un
Personnage
est violemment agité, & que lorsqu’il doit s’
aite pour èxprimer avec élégance un sentiment, ou quelque passion des
Personnages
du Drame, que pour faire briller les talens du Mu
sans violence, & qu’on voye que c’est un retour que fait l’âme du
personnage
, par une suite de ses passions, sur ce qui l’affe
n les fait arriver avec art ; si c’est la situation, les passions des
personnages
qui amènent la musique. Les paroles de l’homme es
in que pensant sans cesse à ces divers jeux, vous ferez mal parler un
personnage
qui refroidira l’action. Je veux qu’on ait assez
s qualités, qu’elles ne nuisent point aux caractères ni aux mœurs des
personnages
. Aristote disoit qu’on tombe dans des grandes fau
, il y auroit un vice ou dans le Poëme ou dans la représentation. Les
personnages
n’auroient point entr’eux la liaison, la convenan
connoisseur n’a pas besoin du secours du Comédien pour voir agir les
personnages
d’un Drame. Enfin si l’expression d’accens n’est
ir les objets. Ils plaçaient enfin sur leurs théâtres trois sortes de
personnages
, savoir, des hommes, des dieux, et des êtres fant
y joignirent des farces, qui étaient des pièces satiriques contre des
personnages
respectables par le rang et la naissance. Leur th
de cet empereur ; et, selon la coutume de ces temps-là, il en joua le
personnage
en imitant et en contrefaisant les paroles, les g
nt et fanatique, faisait intervenir la caricature de toutes sortes de
personnages
, sans en excepter le Père éternel, son fils J. C.
es, qu’ils distribuèrent en Actes, Scènes, et en autant de différents
personnages
, qu’il était nécessaire pour la représentation. L
et des autres Villes de sa Juridiction, de représenter aucuns jeux de
personnages
, soit de vies de Saints, ou autrement, sans le co
N.S. d’en représenter les mystères, et les vies des SS. en récits et
personnages
; registrées au Châtelet, vol. 2. des Bannières,
N.S. d’en représenter les mystères, et les vies des SS. en récits et
personnages
; registrées au Châtelet, vol. 2. des Bannières,
des Savetiers, des Maréchaux ferrans, des Bucherons, & les autres
personnages
qu’ils introduisent sur la Scène ? En quoi le
ables. Les Poètes du nouveau Théâtre devraient habiter avec leurs
personnages
. Celui qui veut composer une Tragédie tâche d
urs de notre Opéra doivent à son imitation, chercher la compagnie des
personnages
qu’ils font agir. Qu’on les voye donc à chaque in
oin. Il éxige des compositeurs de Drames, qu’ils s’imaginent être les
personnages
mêmes de leurs Pièces. Voici ses propres termes :
nteront pas, s’ils ont envie de bien faire, de visiter assidument les
personnages
qu’ils cherchent a copier, mais ils auront soin e
noble désintéressement qui semblent quelquefois élever l’acteur à son
personnage
. Avec tout cela, jamais la Grèce, excepté Sparte,
ueil et d’indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de
personnages
, hors le plus noble de tous, celui d’homme qu’il
nom ; il ne dit et il ne doit dire que ce qu’il pense. L’homme et le
personnage
étant le même être, il est à sa place ; il est da
de valoir trop par eux-mêmes, et se dégradent jusqu’à représenter des
personnages
auxquels ils seraient bien fâchés de ressembler ?
pu concevoir quel plaisir on peut prendre à imaginer et à composer le
personnage
d’un scélérat, à se mettre à sa place, tandis qu’
êt du sentiment. L’intérêt résulte, soit de la situation générale des
personnages
dans tout le cours de la Tragédie, soit de leur s
ner dans leurs Pieces des évènemens extraordinaires, d’introduire des
personnages
bizarres qu’on appelle neufs, d’éblouir le parter
e & frivole que celui qu’on fait à Racine, d’avoir attribué à ses
personnages
des mœurs Françoises, parce que dans ses Tragédie
ume des Peintres. Il y a les mœurs de la Nation ; il y a les mœurs du
personnage
. Un Romain triste, en colère, ou amoureux, éprouv
amp; par là il est tombé dans l’inconvénient de cette ressemblance de
personnages
, qu’on lui reproche avec raison, & qui a donn
nique défaut de cette excellente Tragédie. Rien de plus achevé que le
personnage
d’Andromaque ; c’est un modèle parfait de vertu.
n détrompé de cette erreur. Il la portoit jusqu’à croire que certains
personnages
devoient nécessairement être amoureux, pour intér
occupoit tout entiers ? ou bien il faut jetter l’amour sur un second
personnage
, comme j’ai fait. Pourquoi cette alternative ? S’
ai fait. Pourquoi cette alternative ? S’ensuit-il de ce qu’un premier
personnage
ne sauroit décemment être amoureux, qu’il faille
ier personnage ne sauroit décemment être amoureux, qu’il faille qu’un
personnage
subalterne le soit ? Cette nécessité une fois adm
ur Cléofile remplit toute l’étendue de son ame. Je rougis pour lui du
personnage
qu’il fait jouer à Ephestion. Ce Général Macédoni
eux. Toutes les Scènes d’Axiane sont aussi fort belles, parce que son
personnage
est admirable d’un bout à l’autre, comme celui de
amour.9 Ce dernier morceau fait la critique du précédent, & du
personnage
entier de Titus, qui ne cesse dans Corneille d’of
amp; plus tragique. Le caractère de Roxane est d’une grande force. Le
personnage
d’Acomat est au-dessus de tout éloge. On regarde
cute, mais que le génie seul produit. On condamnera toujours dans le
personnage
de Mithridate la ruse dont ce Prince se sert pour
ir & pour émouvoir sans le ministère de l’amour. Eriphile joue un
personnage
odieux, mais savamment imaginé pour amener un dén
entés nulle part aussi vivement ni avec autant de vérité, que dans le
personnage
d’Aman. Les Ministres ne feroient pas mal de parc
ont vous parlez ; Eriphile, Achille, et Iphigénie même m’ont paru des
personnages
fort amoureux. TIMANTE. J’avoue ce que vous dit
du tout l’amour d’Achille. Je loue même l’Auteur d’avoir introduit ce
personnage
qui est si beau : prenant la chose de la manière
qu’une raison pour laquelle il n’a pas donné plus de tendresse à ses
personnages
, c’est que la coutume de son pays était différent
onne foi, vous qui ne voulez point d’Amour, pourriez-vous souffrir un
Personnage
aussi peu galant que l’est Achille dans l’Iphigén
et plus ingénieux. J’avoue encore qu’il ne faut jamais introduire de
personnage
Amoureux qui soit froid et languissant ; car repr
er en cette rencontre. Euripide a si peur de blesser la pudeur de ses
Personnages
, qu’il aime mieux faire commettre une incivilité
sions ; on s’y porte avec moins d’ardeur, et jamais on n’est pour les
personnages
qui soutiennent ces caractères ; on les blâme tou
Horatii Poetica m.. Si cela ne suffisait pas, on pouvait conserver le
Personnage
de Ménélas qui est dans Euripide, et le faire ent
leLucienx., avait des rôles amoureux ; ce furent particulièrement les
Personnages
de Persée et d’Andromède qui touchèrent les espri
frir pour la Religion, quand il n’est dans une Pièce que par forme de
personnage
Episodique, et quand la persécution ne va pas jus
u’il leur est permis de faire dire deux cents Vers de suite à un même
personnage
, pourvu qu’il dise de belles Sentences touchant l
tte section du dialogue, voir Anne Teulade, Le Saint mis en scène. Un
personnage
paradoxal, Paris, Cerf, coll. Littérature, 2012.
dans laquelle sont codifiées les règles de bienséance appliquées aux
personnages
féminins sur le théâtre. ar. [NDE] Euripide, Hip
Aix. Il faut par conséquent que Mercure soit le R.P. de la Chaise, le
personnage
que l’on fait jouer à ce faux Dieu ne pouvant con
sement. Cette promesse de Mercure nous représente encore fort bien le
personnage
que fait le P. de la Chaise, lorsqu’il donne de b
pêtres sont la plus-part froids, insipides, & mal dialogués ; les
Personnages
en sont aussi quelquefois trop spirituels ; ils m
s à Annette & Lubin. Cette Pièce ne fut jamais une Pastorale. Ses
Personnages
pétillent d’esprit ; lorsqu’il leur arrive de dir
l’intérêt dans le Drame. Je puis me dispenser d’avertir que tous les
Personnages
d’une Pastorale doivent-être des habitans de la c
trois Actes, ainsi que fait très-sagement l’Opéra-sérieux. Comme ses
Personnages
n’inspirent point un grand intérêt, elle éxcite p
cien pourrait imiter davantage la Nature. Dans une Pastorale, les
Personnages
, leurs discours, la décoration, tout annonce la c
publique ; qu’ils y versent quelques bienfaits ; qu’on voie un de ces
personnages
illustres soulager ce vieillard mourant ; celui-c
qu’entre les passions ; qu’il sera asservi aux caprices d’un frivole
personnage
, d’une Femme de Théâtre, qui prétend ne chercher
s pures soient révérées, & le désordre flétri & puni. Que les
Personnages
de la Scene touchés de l’estime publique, soient
ont à vos leçons. *. Chevalier Romain du temps de César. a. Les
Personnages
les plus recommendables ont regardé le Théâtre co
. L’art même qui formait un comédien Ibid. à faire tant de différents
personnages
lui paraissait introduire dans la vie humaine un
pposé à la simplicité des mœurs. Quand il venait à considérer que ces
personnages
qu’on représentait sur les théâtres étaient la pl
r du Spectacle dans un Drame, le plus qu’il lui sera possible. Si les
personnages
de ses Poèmes ont une suite nombreuse, s’il peut
que les Auteurs du nouveau Théâtre eussent soin de faire dire à leurs
personnages
un mot au sujet des décorations. J’éxigerais auss
ages un mot au sujet des décorations. J’éxigerais aussi que ces mêmes
personnages
èxpliquassent adroitement ce qu’elles représenten
ant de nous parler ou de raconter, disparoît & met à sa place des
Personnages
qui parlent & qui agissent. Cette Poësie a dû
ésentation de cette Action, mise en Dialogues, & exécutée par des
Personnages
, seroit bien plus agréable qu’un récit, & qu’
à tour. L’un chante le rôle de l’Historien, & les autres ceux des
Personnages
que l’Historien fait parler : c’étoit de cette fa
es héros de l’antiquité à la Françoise. Dans une scène où deux de ces
personnages
se rencontrent, presque toujours celui à qui la p
s intrigues de galanterie où des héros effeminés, font les pitoyables
personnages
d’amans passionnés. » Il est rare que les hommes
s celle qui feroit les plus fortes impressions ; ainsi on dégrade les
personnages
tragiques, & on rend la scène languissante. C
r les soins de Thespis ou d’Eschyle, qui jettèrent dans les chœurs un
Personnage
récitant. Un si long intervale me fait présumer q
constitué, est liée à l’action, puisqu’elle protège quelques-uns des
Personnages
, & qu’on a soin de le faire savoir dans le co
l’Opéra ne sont fondés que sur l’incroyable. Si l’on fesait agir des
Personnages
qui n’ont aucun pouvoir, & qu’ils occasionnas
’impossible, s’il attribuait mal-à-propos un pouvoir surnaturel à ses
Personnages
, ou s’il rendait plus puissant celui qui doit êtr
s les moindres parties de son action, & dans les sentimens de ses
Personnages
. La marche de ses Drames est simple, unie, les év
te. On souffre, on est révolté, lorsqu’au milieu d’une Scène tous les
personnages
, & ceux qui les observent, se trouvent transp
et magnifique arrive souvent dans des circonstances où les principaux
personnages
ne songent qu’à pleurer. Il est vrai que la danse
re, que des Danseurs viennent occuper le lieu de la Scène dès que les
personnages
nécessaires à l’action sont obligés de sortir, ou
er le genre de l’action qu’ils contiennent, & la qualité de leurs
personnages
. La Pièce lyrique où l’on voit agir des Hèros &am
èses. Les Poètes lyriques de nos jours, en voulant faire dire à leurs
personnages
une pensée galante ou spirituelle, leur mettent s
utres Censeurs lui reprochaient, & lui reprochent encore, que ses
personnages
sont toujours amoureux & fades, & que ses
Danseurs : l’Opéra-Bouffon n’employe communément que trois ou quatre
Personnages
, assez mal vétus ; & je ne crois pas que ses
’est une des pieces les plus indécentes qui aient jamais paru. 1.° Le
personnage
de Dorine servante, est très-indécent, non seulem
ce bas jargon au fond de la piece ? Il ne caractérise ni le principal
personnage
ni les autres. Ces traits maussades & dégoûta
ice déclaré. Une prude corrompra moins de gens qu’une courtisanne. Ce
personnage
d’Elmire est d’une noirceur, d’une bassesse, d’un
comme le maître de Scapin dans un sac. 7.° Cet Orgon lui-même est un
personnage
indécent, que son imbécillité & ses vices ren
cher sous une table pour en être témoin. A quoi sert dans la piece un
personnage
si révoltant, qu’à diminuer l’horreur qu’on veut
rtuffe, en la partageant avec le maître de la maison ? 8.° Les autres
personnages
ne sont ni moins déplacés, ni moins indécens. La
vre très-peu chrétiennes. Il semble que Moliere n’ait choisi tous ses
personnages
que pour adoucir l’odieux de Tartuffe, en l’assoc
res que l’on faisait impunément sur le Théâtre, contre les principaux
personnages
de la République. La Tragédie, à proprement parle
is laquelle ne laisse pas de se continuer derrière le Théâtre, où les
personnages
agissent toujours, et quelquefois même plus vivem
aises. Ce sont tous ces traits répandus, qui forment le caractère des
personnages
; ainsi dans l’Iphigénie tout ce qui entre dans l
qui la composent, tellement liés ensemble, et par conséquent tous les
personnages
tellement nécessaires, qu’on ne puisse en détache
de l’Histoire, on tâche d’y ramener toutes les actions connues de ses
personnages
, et de se servir de toutes les idées qui en peuve
s. Reconnaissance est un changement subit, par lequel les principaux
personnages
venant à se reconnaître, conçoivent de la haine o
s dieux. Le nœud d’une Tragédie comprend les desseins des principaux
personnages
, et tous les obstacles propres ou étrangers, qui
ue les doutes s’éclaircissent, et qu’enfin la destinée des principaux
personnages
s’est développée, c’est alors que commence le dén
mot, il faut exposer son sujet avec art ; se hâter de faire agir ses
personnages
, amener des événements extraordinaires, qui se co
encore à propos que ceux qui doivent causer la disgrâce du principal
personnage
, aient été liés d’intérêts avec lui, ou de sociét
il y faut suppléer en quelque manière par les louanges, que quelques
personnages
considérables de la Tragédie donnent publiquement
Heros de l’Antiquité ; mais ce Poëte si sage a mieux aimé rendre ses
Personnages
un peu trop François, que de les laisser trop Gre
rus & Astyage, une Philis, une Flore, & toujours un Gracioso,
Personnage
assez conforme à l’Arlequin de l’Italie. Personne
e même, ensorte que si ses Piéces étoient imprimées sans les noms des
Personnages
, le Lecteur les mettroit, après avoir lu leurs pa
andre Tragédie, qu’à cause que dans le cours de cette Piéce, quelques
Personnages
se battoient & se tuoient. Voilà donc la pre
ite pour tourner en ridicule la Religion & ses Ministres, sous le
Personnage
du Curé de S. Eustache qui y paroît. La Tragédie
déplacés qu’inutiles à l’Action : cette Piéce, dans laquelle un seul
Personnage
intéresse, & que notre Corneille, sans lui me
ne autre fin, choisiraient-ils pour héros de leurs pièces, pour leurs
personnages
favoris des libertins et des Athées ? Le vice ser
uci tous les stratagèmes pour séduire une femme mariée. Tels sont les
personnages
auxquels nos Poètes destinent communément quelque
de bien ! Dignes objets de la faveur du Théâtre Anglais ! ce sont les
personnages
de ce mérite qu’on met à la tête des autres, et q
est assez pour moi, qu’on sache à la honte de notre Théâtre que tout
personnage
vicieux y a du succès. Loin qu’il soit même avert
qu’on l’a blâmé pour en user de la sorte ; « pour faire ses premiers
personnages
des débauchés, et les couronner à la fin de la pi
alstaff entrât en compensation de sa méchanceté. Mais Falstaff est un
personnage
de Tragédie : et les lois de la Justice sont plus
i on veut. Quoiqu’il en soit, Falstaff ne porte point le cothurne, ce
personnage
est tout comique d’un bout à l’autre. Le Prodigu
vice doit être persécuté sans ménagement, parce que ce sont de grands
personnages
, etc. » Apparemment que les peines ne sont que po
autre à Milord-Fat. Le Lord Plausable dans L’Homme sans façon joue un
personnage
ridicule : avec cela pourtant, il est officieux e
aient avec plus d’énergie les sentimens qu’ils veulent donner à leurs
Personnages
. Il arrive souvent que le plus habile Musicien ne
ositeur : car enfin il module des paroles, il èxprime les passions de
Personnages
qui ne lui sont point si familiers qu’à l’Auteur
qu’il a autrefois appris à sa ruine et damnation, à savoir si un tel
personnage
doit vivre et communiquer avec vous. Quant à moi,
tullien le montre en son livre des Spectacles. Et de notre temps tels
personnages
sous prétexte de Comédies et Moralités, ou Farces
eux-mêmes dans la traduction. Au reste, les noms des Comédies et des
Personnages
que j’ai cru devoir traduire en Français, se trou
uera que c’est un nom de Comédie, et la lettre P. que c’est un nom de
Personnage
habillé en Français. On ne présume pas néanmoins
ple chez nos Comiques, Le Baron de la Crasse, Comédie. Mr. Bonne-Foi,
Personnage
; tels sont chez les Comiques Anglais, The Plain-
teur en ait été occupé autant qu’il l’aurait dû, puisque le principal
personnage
de sa Pièce est insoutenable de ce côté-là, et su
d’instruire en divertissant. Laurette Servante d’Ismène (qui est le
personnage
en question) est aussi de très mauvais exemple ;
ont pas honte de s’abandonner aux passions de la jeunesse. Et dans le
personnage
même de Laurette on apprendrait combien sont blâm
à ses mensonges il parle ainsi : « En cette comédie il y avait divers
personnages
, entre autres un Dieu jésuitique, et en après un
e jugement parce qu’il est fils de l’hommey. L’écolier qui faisait ce
personnage
s’appelle Josué de Villeneuve, et n’y en avait au
lle jésuitique. Il continue de mentir avec ces paroles : « entre ces
personnages
était le pape et sa suite » z. Car de tous ces t
tre autres celui qui contrefaisait Dieu et celui qui contrefaisait le
personnage
de Lucifer ont été emportés de maladie : bref, qu
tu as écrit, que celui qui contrefaisait Dieu, et celui qui jouait le
personnage
de Lucifer ont été emportés de maladie pour s’êtr
es pères et mères faisaient grande ou moyenne contribution, selon les
personnages
que leurs fils soutenaient. » bi III. Que « les
ffonne et obscène, reposant sur un canevas et mettant en scène quatre
personnages
masqués. m. [NDE] Momerie = mascarade, comédie.
fut changé en une Planète. Les Poètes donc ont rempli le ciel de tels
personnages
, afin que sachant bien qu’ils avaient été mortels
re d’eux, leur attribuant le nom de dieu, et [comme on dit] de grands
personnages
qu’ils étaient, les faisant plus grands.Diog[enus
Pro Arc. Poeta. et 2. de l’Orateur. Cicéron se dit avoir ouï dire de
personnages
fort notables et très doctes, que les autres scie
ntences, non sans un certain poids et mesure des mots, et gravité des
personnages
y introduits. Deux Poètes Latins ont suivi ces de
t venu au Théâtre : déclarant par son dire, que la présence d’un seul
personnage
vertueux et d’autorité est de plus grande estime,
xtates,Pretextates. prenant leur dénomination aussi de la dignité des
personnages
graves, qui y étaient introduits. Les autres se n
en Latin, elles ne contenaient sinon choses ridicules : et mêmes les
personnages
étaient personnes viles, et sans aucun apparat.
e volupté très sensible d’être informé, dès l’abord, de la nature des
personnages
par une voie si fidèle et si agréable. Sa connais
ersécutée ». Les autres se voulant défendre, achèvent le caractère du
saint Personnage
, mais pourtant seulement comme d’un zélé indiscre
able l’amour brutal et emporté qu’on verra aux Actes suivants dans le
saint Personnage
. Vous pouvez croire que la Vieille n’écoute pas c
l peut en être la cause. Et là on commence à raffiner le caractère du
saint Personnage
, en montrant, par l’exemple de cette affaire dome
e réponse sur le mariage. La Suivante demeure avec ce Frère, dont le
personnage
est tout à fait heureux dans cette occasion, pour
pour Panulphe, le bonhomme le convainc entièrement de l’hypocrisie du
personnage
, par tout ce qu’il dit ; de sorte que ce même dis
u’on ne doit pas lui imputer toutes les impertinences qu’avancent les
personnages
ridicules des Comédies : qu’ainsi il faut voir l’
inuent, que c’est ce que les Poètes ont pratiqué, en introduisant des
personnages
passionnés dans la Tragédie et des personnages ri
é, en introduisant des personnages passionnés dans la Tragédie et des
personnages
ridicules dans la Comédie (ils parlent du ridicul
i et lui tient à peu près ce discours : qu’« elle va faire un étrange
personnage
et peu ordinaire à une femme de bien ; mais qu’el
rance pour lui, il change de batterie, et sans pourtant sortir de son
personnage
naturel de Dévot, dont il voit bien dès là qu’il
s éloignées de leur profession. Le Frère fait dans ces perplexités le
personnage
d’un véritable honnête homme, qui songe à réparer
r Acte touchant le même Panulphe. La Vieille, encore entêtée du saint
personnage
, n’en veut rien croire, et sur cela enfile un lon
n : sur quoi la Suivante encore malicieusement comme il convient à ce
personnage
, mais pourtant fort moralement, dit au Mari « qu’
dit, avec le plus grand respect et la plus tendre amitié du monde. Ce
personnage
est un supplément admirable du caractère bigot, e
osons, pour exemplaires de nos actions, les conseils des plus anciens
personnages
, que l’âge et l’expérience sont inévitables ; n’a
prix d’une insigne victoire. Ce Comédien Romain était si naïf en ses
personnages
, et si violent en ses actions, qui semblaient req
dans un Drame, & les autres en sont ordinairement les principaux
personnages
; mais c’est une nouvelle découverte de l’esprit
e nous paraît digne de notre attention. On avait purgé le Théâtre des
personnages
vils & grossiers, par ce qu’on voulait en ban
er communes & triviales. S’ils ne mettent dans la bouche de leurs
personnages
que des pensées basses & populaires, c’est pa
Que trouvera-t-on de plus comparable aux Parades des Baladins ? Leurs
personnages
sont ordinairement des gens de la lie du peuple ;
ommence, il est vrai, à jetter dans les Drames du nouveau Théâtre des
personnages
relevés. Mais ils sont presque toujours confondus
rit de galanterie, introduit sur la scène, affaiblit le caractère des
personnages
, en lui donnant cette flexibilité qu’exclut le de
quitta le persiflage. Tartuffe n’est point comme Monsieur Jourdain un
personnage
risible, c’est un monstre exécrable qui soulève l
ridan, son premier amant. L’intrigue est une suite d’efforts des deux
personnages
à se tromper, s’intimider, se tuer ; d’où la jeun
peignent les mœurs du bagne et l’audace des brigands, sans qu’un seul
personnage
vertueux vienne partager l’intérêt du public, et
ique au coupable, si l’auteur n’avait eu soin de porter sur un second
personnage
un intérêt de respect et de vénération, capable d
ndre aux nôtres, déja si nombreux, nous ferons dans peu de très-jolis
personnages
. Parce que les Italiens ont la tête vide, il faut
. Je n’irai pas, comme quelques Ecrivains, ravaler le genre & les
personnages
: un homme utile, que dis-je, nécessaire, peut-il
suivant la route tracée dans Lucile, où l’Auteur a su rassembler des
personnages
de conditions assez éloignées, sans que les contr
rejetant les Farces Italiennes, j’aimerais que l’on en conservât les
personnages
, ne fût-ce que pour la variété, & afin de pro
ui défendent d’y rien représenter que d’édifiant, et d’en exclure les
personnages
et les habits de Femmes ; par les Statuts des Jés
prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de
personnages
de femme, ni de fille ; enfin par la quatrième As
emblée générale de l’Oratoire, qui renouvelle le règlement contre les
personnages
de Femmes et de Filles sur le Théâtre de leurs Co
ns par pudeur. Ainsi les Hommes y prenaient l’habit, et faisaient les
personnages
de Femmes. On confirme cette condamnation par les
ar les Statuts des Jésuites, qui leur défendent de faire paraître des
personnages
de Femme sur les Théâtres de leurs Collèges. Je n
cru moins dangereux de voir des Comédiennes jouer si passionnément le
personnage
d’Amantes, avec tous les malheureux avantages de
aints, souvent avec la plus grande indécence, par des épisodes et des
personnages
qui y mêlent la galanterie et le crime. Ainsi don
des crimes véritables, comme Dina, Samson, David, on fait parler les
personnages
de la manière la plus séduisante et la plus scand
s saints, les plus grands hommes, comme des personnes ordinaires, des
personnages
de théâtre, fort au-dessous du haut degré de véné
intrigue, former des obstacles, ménager un dénouement, introduire des
personnages
, leur prêter des sentiments et des discours, alté
religion semble avoir consacré, et faire mépriser une histoire et des
personnages
où l’on trouve les mêmes aventures que dans les r
scène, dans ce qu’on y ajoute et dans ce qu’on en retranche. C’est un
personnage
postiche d’un amant de Judith, jaloux et passionn
èce parut froide, la texture commune, la versification prosaïque, les
personnages
sans intérêt ; elle tomba pour ne jamais se relev
irer les François au Spectacle, qu’en introduisant sur le Théâtre des
personnages
plutôt semblables à des marionnettes qu’à des hom
s François la barbare coutume des duels, introduisoit sur la scène un
personnage
respectable par mille bonnes qualités, qui ayant
ce qu’on peut dire de plus fort contre les duels, je doute qu’un tel
personnage
se retirât avec l’estime des Spectateurs. Quoi do
re, et l’on a déjà remarqué qu’un Stoïcien dans la Tragédie ferait un
personnage
insupportable dans la Comédie, et ferait rire tou
mouvoir et le toucher. La complaisance d’un Auteur à peindre dans ses
personnages
les mœurs et les caractères de ses compatriotes,
soit par le goût qu’ils prennent pour le sens et la simplicité de ce
personnage
, et qu’un seul d’entre eux voulût pour cela lui r
r : qu’on épuise, ajoutez-vous, tout l’art du Théâtre pour rendre ces
personnages
intéressants comme le Cid au peuple Français, j’a
ment que l’Auteur a employé tout son esprit à n’en point donner à son
personnage
: hic labor hoc opus ag. Molière aurait pu comme
insolent n’exclut pas chez lui la bravoure, je vous jure qu’un pareil
personnage
serait goûté. Mettez dans une Tragédie ce brave C
elle le point d’honneur mal entendu serait l’objet de la critique. Le
personnage
que vous indiquez à Louis XIV vis-à-vis de M. de
ar l’offenseur, et qu’on épuise tout l’art du Théâtre pour rendre ces
personnages
intéressants comme le Cid au peuple Français ; j’
r faire sans danger. » al. [NDE] Variante orthographique de Nimrod,
personnage
biblique (Genèse, X, 8), arrière-petit-fils de No
ier roi après le Déluge. am. [NDE] Antonomase fondée sur le nom d’un
personnage
querelleur du Roland furieux (1505-1532) de l’Ari
Le Duc de Worcestre ou Vorcestre (Worcester), Ministre d’Angleterre,
personnage
de la Tragédie de Gresset à qui l’on doit la tira
(1613-1692), grammairien, historien et écrivain français. ba. [NDE]
Personnage
de pédant (Les Femmes savantes, 1672). bb. [NDE]
) composées de simples Dialogues, & presque sans action, dont les
Personnages
étaient pris dans le bas-peuple ; les Scènes se p
les Cabarets, suivant qu’elles étaient Plataires ou Tabernaires. Les
Personnages
ordinaires des Parades d’aujourd’hui, sont le bon
l’offenseur ; et qu’on emploie tout l’art du théâtre pour rendre ces
personnages
intéressants, comme Le Cid, au peuple Français, j
en ; nous la rejetons de la société et du théâtre. 2°. Le sage est un
personnage
fort respectable, mais la bravoure est une de ces
nous-mêmes par la terreur et la pitié : de nous mettre à la place du
personnage
dont les égarements nous effraient, ou dont nous
neurs. » Remarquez que c’est après s’être plaint que l’on a avili le
personnage
de Cicéron ; pour flatter le goût du siècle, que
urné en ridicule. Mais j’aurai lieu d’examiner dans peu, pourquoi les
Personnages
, comme celui de Thyeste, sont si rarement employé
athétique et morale dans le combat des passions et dans les mœurs des
personnages
. « Les actions atroces présentées dans les Tragéd
ceux des dupes ; il n’est donc pas étonnant que Molière oppose à ces
personnages
des fripons adroits et souvent heureux ; c’est ce
. Rousseau a choisi : c’est le Gentilhomme qui dupe M. Jourdain. « Ce
personnage
, dit-il, est l’honnête homme de la pièce. » Un h
onséquences de la sottise de ce villageois ; Molière a donc peint ses
personnages
d’après nature. Mais en exposant à nos yeux le vi
le piège, et dont on est soi-même exempt. La preuve en est, que si le
personnage
dont on se joue, est estimable, et que le tort qu
mot. Il est vrai que les valets fripons sont communément du côté des
personnages
auxquels on s’intéresse. Il y a nombre de comédie
ompe ? Et si la bonté, la simplicité naturelle de quelques-uns de ces
personnages
est la cause du ridicule qu’ils se donnent, est-c
able, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un
personnage
ridicule. » Vous ne sauriez me nier deux choses ;
ettre le fléau de la satire dans la main de l’un de ses Acteurs. Quel
personnage
a-t-il dû choisir ? Un sage accompli ? Non : le s
que je viens de lire. « Dans toutes les autres pièces de Molière, le
personnage
ridicule est toujours haïssable ou méprisable ; d
, sans doute ; mais voilà par où le désir de faire rire aux dépens du
personnage
, a forcé de le dégrader contre la vérité du carac
rand mal qui lui est personnel. Mais Molière n’a pas voulu peindre un
personnage
idéal. Le Misanthrope, tel qu’il l’a vu dans la n
dre comme il a fait. Du reste, que l’on se rappelle la position de ce
personnage
: il accable son ami de reproches, humilie Oronte
ennemi de la nature entière, autant admiré qu’applaudi. Voilà donc le
personnage
que Molière a voulu humilier, pour flatter le goû
crûment tout ce qu’il pense ; mais si Molière eût voulu mettre un tel
personnage
sur la scène, il l’eût pris au fond des forêts. I
de Molière trop doux et trop civilisé. M. Rousseau dit lui-même de ce
personnage
: « l’intérêt de l’Auteur est bien de le rendre r
oins que l’amour, comme le prétend M. Rousseau, ne soit même dans les
personnages
vertueux, un exemple vicieux au théâtre. Que tout
les épreuves en sont plus ou moins pénibles, suivant la situation des
personnages
, et les intérêts qui lui sont opposés ; comme ce
ls. Avec l’argument de M. Rousseau, je prouverai qu’une Mérope est un
personnage
vicieux, et aucune mère ne voudra m’en croire. L’
mment possible d’éviter, sans se dégrader, les ridicules de ces trois
personnages
livrés au tribunal de l’opinion publique. Etes-vo
en a donné plusieurs subsidiaires, et nommément un tartufe de mœurs ;
personnage
presque tout imaginaire, composé de différents ca
ir les couleurs qui sont propres aux vices, ou flatter les traits des
personnages
immoraux et criminels en les représentant aimable
agir avec toute l’énergie possible, sous les yeux de la multitude des
personnages
monstrueux qui servent d’excuse et d’encouragemen
de jugement, à leur rendre odieux et insupportables, non seulement le
personnage
, mais même son masque ou le costume dont il s’est
ôt le valet ? Estimait-on moins celui qui représentait quelquefois un
Personnage
Comique et jovial, après en avoir fait un sérieux
en en des maisons Religieuses, que des Enfants de qualité jouent leur
personnage
dans des Comédies composées exprès, on connaît do
habillées en hommes, ç’a été de jeunes garçons qui ont représenté ce
Personnage
; En ce cas il n’y aurait donc eu que la qualité
Sa démarche imposante & mesurée, peut seule nous représenter ces
personnages
, à qui l’on aime à attacher une idée de grandeur
s dans un drame, tout y est action, parce que tout ce qu’y disent les
personnages
, exprime leur action. L’art du Poéte consiste don
s, sous le titre de la Famille savoyarde 7. Rien de plus vrai que les
personnages
de ce tableau, mais en bonne police, il est des v
illes, sans que l’acteur, par une vérité un peu plus ridicule que son
personnage
, leur ravit le sommeil pendant toute une lune. Sb
nt à mes yeux le mal qu’ils ont fait, par le bien qu’ils font ; et le
personnage
obligé de plusieurs ouvrages de l’Ambigu-Comique
posait le grief ; mon Rodrigue ne voulut pas faire moins que l’un des
personnages
de ce mélodrame, il perça le bras de son adversai
ne, une espèce de promontoire pierreux ne peut figurer l’Hélicon. Les
personnages
qu’on y rencontre sont loin de ressembler aux Mus
utations n’ont été à si bon compte. Mais pourquoi cette gêne dans les
personnages
d’une action représentée sur cette scène ? Pourqu
aint-Martin. 10. [NDA] Mélodrame de la Gaîté. 11. [NDA] Principal
personnage
du Mont Sauvage, mélodrame de la Gaîté. 12. [ND
qui parussent sur la Scène, et n'employaient pour en représenter les
personnages
que de jeunes hommes, comme nous voyons dans Plut
ons Grecs, explique fort clairement que les hommes seuls jouaient les
personnages
des femmes, en disant qu'on était ravi de voir un
tisane Thaïs, une honnête femme ou une Nymphe, et en jouer si bien le
personnage
qu'on l'eût pris pour une femme, et non pas pour
es spectateurs, mais même pour les guider dans leurs jugemens ? Si le
personnage
vicieux qui fait le sujet de la piece, se déclare
ourgeois entêté de noblesse. Ce n’est point le gentilhomme qui est le
personnage
intéressant de la piece : Moliere ne s’attache pa
ice, votre distinction est défectueuse. L’Avare, le Tartuffe sont des
personnages
vicieux : je crois qu’il est inutile de le prouve
est toujours par le contraste des bonnes & mauvaises qualités des
personnages
qui agissent, que notre attention est fixée : &am
i est la peinture des mœurs, & le ridicule toujours jetté sur les
personnages
vicieux : car enfin, de quoi rit-on dans cette pi
ieux : car enfin, de quoi rit-on dans cette piece ? De l’embarras des
personnages
, embarras où les jette le desir de s’approprier l
Luzignan, Burrhus, Narbas, Palamede, font-ils dans nos Tragedies des
personnages
de tyrans ou d’usurpateurs ? Euphemon, le Pere du
voit point de Theatre à Sparte ; il auroit corrompu leurs mœurs : des
personnages
imaginaires représentant la difformité des vices
ouvoit pas les mouvemens qui agitent l’ame de Brutus, ou de tel autre
personnage
qu’il représente ; mais au moment qu’il commence
iquité. Mais le Comédien ne couroit pas le même risque, celui dont le
personnage
représentoit un caractere injuste & vicieux,
e les vers cités par Nicole dans son Traité de la Comédie, puisque le
personnage
« piqué de jalousie » doit être le Comte et que l
le Comte et que les citations du Traité ne sont pas prononcées par ce
personnage
. Pour lui, Madame de La Fayette aurait objecté à
ions sur la poésie, tom. 2, permet d’introduire dans la tragédie, des
personnages
scélérats, comme on met des bourreaux dans le tab
s discours licentieux. Une morale corrompue sur la pureté a rendu ses
personnages
intéressans, comme on fait toujours. Le Président
maintien d’un honnête homme ; pourquoi adopter à des jeunes gens des
personnages
& des caractères étrangers à leur état, &
nneries des autres, cette idée de la piece n’est pas une chimere, ces
personnages
ne sont pas des êtres de raison. L’Eglise & l
, & montre la vertu dans tout son éclat, & la récompense. Les
personnages
odieux sont des valets & des parasites, toujo
Térence, ce n’est pas un sermon à prêcher dans les chaires ; mais les
personnages
odieux sont des valets fripons, des femmes de mau
s récits, gronder des femmes & expliquer des devises. Il y a deux
personnages
, invisibles qui remplissent ce poëme du commencem
du commencement jusqu’à la fin, la terreur & la pitié. Les beaux
personnages
, le noble employ de premier acteur. Un tel Drame
omber dans le décri. Deux choses sont nécessaires pour introduire des
personnages
sur la Scène sans préjudice de leur réputation ;
grossières et qui crèvent les yeux. » Ce Benducar-là est un éloquent
personnage
pour un premier Ministre ! il eût été beaucoup pl
es Prêtres. Il est donc certain qu’Homère et Virgile, ces deux grands
personnages
respectent toujours les Prêtres, et les représent
enons de voir ; ou plutôt, ils les auraient rejetés comme de trop bas
personnages
pour jouer les premiers rôles dans le Poème Epiqu
er exclut Tirésias même de son Œdipe ; quoique le retranchement de ce
personnage
estropie la fable et se trouve bien à dire dans s
des premiers rôles de son Athalie : le Poète a égard à la dignité du
personnage
, il le fait un homme de probité et de valeur, et
ses Comédies intitulée, Beaucoup de peine pour rien, le Curé fait le
personnage
d’un fou, et le Poète n’y paraît pas plus sage qu
les Spectateurs et leur demande grâce ; parce que ce ne sont que des
personnages
comme détachés du corps de la pièce. Et puis, il
ur la manière dont il opère, par la terreur, la pitié, le malheur des
personnages
, ou tel autre ingrédient, qu'on ne trouvera jamai
e l'autre. Nous mettons les préjugés à la place des vertus ; dans les
personnages
intéressants nous faisons presque aimer les faibl
les faiblesses par l'éclat des vertus que nous y joignons ; dans les
personnages
odieux nous affaiblissons l'horreur du crime par
evoir quel plaisir on peut prendre à imaginer, à composer, à jouer le
personnage
d'un scélérat, à se mettre à sa place, et à lui p
eligion, la modération, la modestie, les vertus chrétiennes, dans les
personnages
subalternes ou ridicules, pour les décréditer ou
tin, le valet du 18e siècle, rusé et malin, qui est devenu presque un
personnage
type dans la lignée de Scapin, etc. k. [NDE] con
nous sommes donc sûrs de les divertir, en chargeant de ridicules les
personnages
vicieux que nous mettons sur la scène : les Franç
ses portraits sont de main de maître, & que les dialogues de ses
personnages
sont d’un naturel inimitable : ce que je dis ici,
par leur ridicule aveuglement pour Tartuffe. Le ridicule de ces deux
personnages
non-seulement est naturel, mais il concourt encor
de l’action cesse d’être occupé. Ce mot èxprime encore, que tous les
Personnages
, entraînés par les circonstances, n’agissent plus
ène. Enfin l’entre-Acte est un moment de repos qu’on accorde, non aux
Personnages
du Drame, puisqu’ils doivent toujours agir tant q
epos, auraient-ils souvent laissé sur la Scène un de leurs principaux
Personnages
, qui se mêlait quelquefois avec le chœur, ou qui
neaux (1724 - 1802), cabaretier célèbre de Paris. b. [NDE] Pasquin,
personnage
type de valet au théâtre. c. [NDE] Jean-Joseph V
de Titus, l'un des deux fils, dans le Brutus de Voltaire. p. [NDE]
Personnage
de la mythologie grecque qui refuse de tuer son m
de la Comédie Française. u. [NDE] Nanine et le Comte d'Olban, deux
personnages
de Nanine, ou le Préjugé vaincu (1749) de Voltair
die dont le but est d’inspirer le plaisir d’aimer : on en regarde les
personnages
, non comme épouseurs, mais comme amants ; et c’es
beaux vers, les agréments de la poésie, concourent à faire goûter les
personnages
vicieux que l’on produit sur la scène, à ennoblir
t représentées. Ils ont pu prescrire des bornes à la passion de leurs
personnages
, et pour cela ils n’ont eu besoin que d’un trait
re à loisir des mêmes vues, des mêmes penchants que font paraître les
personnages
qu’on représente. On se sent attendrir, on verse
dans cet assemblage, dans cette réunion d’hommes masqués, déguisés en
personnages
les plus sacrilèges et les plus réprouvés par not
el paraissent : « L’abbé de la ville (de la ville d’Aix) ; c’est un
personnage
qu’on élit tous les ans le jour de la Pentecôte,
a même le véritable chrétien, parce qu’il y aura vu les objets et les
personnages
les plus augustes de notre religion, confondus av
endent la représentation des saints mystères, et la mise en scène des
personnages
divins qui forment l’objet de notre culte public
ce, que cette alliance de mascarades profanes, avec les objets et les
personnages
les plus révérés de notre culte, ne pouvait plus
. Pendant cette représentation qui durait deux heures, l’on voyait un
personnage
bouffon qui faisait des singeries et se moquait d
ternel, où il ne montrait que sa tête. Les lazzis et niaiseries de ce
personnage
, que le peuple nommait grimpe sur l’air, faisaien
e la sainte Vierge sur un théâtre devant l’hôtel de ville. Le premier
personnage
qui paraissait sur ce théâtre était saint Jean l’
Gertrude. Elle est habillée en dévote, et d’une manière convenable au
personnage
qu’elle joue ; devant elle un jeune homme alerte,
une taille d’élite, qui représentent des saintes. Chacune a le nom du
personnage
qu’elle représente. L’une s’appelle Sainte Agnès,
seur prodigieuse. Tous ces attributs font aisément reconnaître que ce
personnage
représente la sainte Vierge. Cette sainte vierge
les séculiers, se mêlaient parmi le clergé pour faire aussi quelques
personnages
de fous en habits ecclésiastiques, de moines et d
faire tondre la barbe à la manière des comédiens, et de jouer quelque
personnage
dans la fête de la circoncision ; car cela lui fu
E] DU DANGER des SPECTACLES ouopinion de quelques pieux et eminents
personnages
,touchant la tendance pernicieuse des representa-t
ait pour amuser le Peuple par des Décorations & des Machines, des
Personnages
apportés dans les airs, & une fille que le Ch
eu. Et comment cette Unité ne seroit-elle pas observée ? Le principal
Personnage
qui depuis le commencement jusqu’à la fin est sur
Poëte grec qui inventa le premier le Monologue, & introduisit un
personnage
, qui récitoit entre deux chants du chœur, un disc
ppellé Episode. Eschile vint ensuite : il joignit un interlocuteur au
personnage
de Thespis, & imagina le dialogue. Sophocle &
s Grecs ont eu des Spectacles, où ceux qui représentoient étoient les
personnages
mêmes de la nation : ils ont dû y être honorés. A
toujours analogue au sujet. Dans Œdipe de Sophocle, on remarque deux
personnages
qui sont deux bergers, dont un gardoit les troupe
a parfaite illusion du théâtre, sans doute, loin de faire trouver ces
personnages
ridicules, leur donnoit au contraire l’expression
mais pour expliquer la scène, le lieu où elle se passe, les noms des
personnages
& le sujet qui les amene. Un opéra est un poë
les parties accessoires sont supplées par le jeu de la pantomime. Les
personnages
ne doivent entrer sur la scène, y rester & en
le sacrifice d’Iphigénie représenté sur une toile où il ne manque aux
personnages
que le geste & la parole, le récit de cette a
les derniers tems étoient si amoureux, & que les Zanni rendent ce
Personnage
nommé par Ciceron Sannio, Acteur qui, au rapport
ulée) étoit vétu centuncuculo d’un habit de piéces & de morceaux,
Personnage
qui est toujours prêt à recevoir des soufflets, s
Les Etres Moraux, si en usage dans notre premiere Poësie, étoient les
Personnages
de ces Piéces, Espérance, Contrition, Chasteté, R
tout ses Autos Sacramentales, Drames pieux & burlesques, dont les
Personnages
sont, l’Extrême-Onction, le Baptême, l’Eucharisti
sévèrement châtiés encore que par joyeuseté il y ait toujours quelque
personnage
destiné à donner du plaisir et à faire rire la co
excellentes que l’on ait vues il y ad longtemps : mais entre tous les
personnages
ceux qui emportent le prix pour représenter naïve
que le feu sortait par sa bouche, et un de ses rivaux a aussi fait le
personnage
de Tiburce avec tant d’art qu’il n’y a eu aucun d
sentées, ou pour parler le langage de ce temps-là, étaient jouées par
personnages
, sur des Théâtres publics. Castelvetro dit qu’on
iers moult triumphamment. Et dernièrement à Paris. Avec le nombre des
Personnages
qui sont à la fin dudit livre. Et sont en nombre
ut veu et corrigé bien et deuement selon la vraye vérité. Et joué par
personnages
à Paris en l’Hostel de Flandres, l’an Mil cinq ce
é son parricide, seroit-il monté sur le théatre, en auroit-il joué le
personnage
? eût-il été aussi entousiasmé de Voltaire, que c
sser la Noblesse, & d’ennoblir leurs sujets, par la condition des
personnages
? Malheureusement la plupart des auteurs & de
lanterie à sa maîtresse, il n’envisage qu’elle, & fait parler son
personnage
, non selon le caractère qui lui est propre, mais
ôle ; c’est renverser l’ordre. Un acteur doit se transformer dans son
personnage
, & ne laisser voir que lui, & ici au cont
amp; ne laisser voir que lui, & ici au contraire on transforme le
personnage
dans l’actrice, on ne voit que l’actrice sous l’h
e personnage dans l’actrice, on ne voit que l’actrice sous l’habit du
personnage
. La folie aveugle de la passion, & l’espéranc
erminée par un denouement malheureux. Les caracteres de l’action, des
personnages
, du denouement peuvent être diversifiés à l’infin
outume régulièrement ne permettant pas d’y produire les femmes, leurs
personnages
étaient représentés par des hommes, qui devaient
oint de la règle de la passion: l'auteur l'arrête où il veut dans ses
personnages
par un trait de plume ; mais il ne l'arrête pas d
s dans ses Pièces : les masques ressemblans qu’il fesait porter à ses
Personnages
, pour désigner les principaux Athèniens, en sont
e dire que leurs Ouvrages soient trop ressemblans : ils font agir des
Personnages
différens, qui éprouvent les mêmes situations ; e
, on y dégrade les vertus les plus sublimes en leur faisant jouer des
personnages
gothiques et ridicules. La pudeur, l’innocence, l
omberont tous deux dans la fosse. Préférez le sentiment de ces grands
personnages
, qui vous conduiront dans la voie du salut, à cel
oint de la règle de la passion. L'auteur l'arrête où il veut dans ses
personnages
par un trait de plume ; mais il ne l'arrête pas d
LISTE DES NOMS des Comédies et des
Personnages
, traduits de l’Anglais en Français. L’Amour Dé
itié, & dont la Catastrophe est heureuse pour tous les principaux
Personnages
. Auroit-il raison ? Y avoit-il de son tems des Tr
la fin, par des délibérations que font tranquillement entre eux, des
Personnages
assis, comme Auguste avec ses Conseillers, Ptolom
e entiere du monde. Le Théâtre d’Athénes ne recevoit presque d’autres
Personnages
, que les anciens Héros de la Grece : le nôtre reç
i fait rire, mais c’est le comique des situations dans lesquelles les
personnages
se trouvent. Demandez à nos Juges criminels s’ils
et quel cas ils font eux-mêmes des Gentilhommes qui ressemblent à ce
Personnage
. Molière a donc bien fait de jouer les Sotenville
a que les Jésuites du Paraguay qui ne trouvent pas un vicieux dans ce
personnage
: mais les honnêtes gens vous diront que le Tartu
d’eux en particulier. Il a intitulé son ouvrage Le Misanthrope et son
personnage
est un homme sociable pour chacun en particulier,
censure épargne les corbeaux et tourmente les colombes ».) cn. [NDE]
Personnage
principal du Bourgeois Gentilhomme, comédie-balle
ilité douloureuse pour la nouvelle Glicerion. » (Elle représentait le
personnage
de la Lune dans la pièce de Boissy, intitulée la
ir tout ce qu'exprime l'Acteur, c’est-à-dire tout ce que sentirait le
personnage
qu'il représente. Son habileté consiste à faire p
'Acteur dans l'une, le spectateur dans l'autre, s'identifient avec le
personnage
et en suivent tous les mouvements, celui-là pour
nous insinuons toujours dans le ménage, on y donne le ton, on joue un
personnage
, etc. » Ce portrait du Clergé est-il édifiant, es
monde ne se sont montrés plus contraires. Voulez-vous ressembler aux
personnages
scélérats de la scène ? Pourquoi donc se familiar
de l'humilité, ni de la souffrance des injures. Ce serait un étrange
personnage
de Comédie qu'un Religieux modeste et silencieux.
abile officier, le bon père de famille, la femme fidèle, sont-ils des
personnages
formés de la main des actrices ? Quel genre de li
même intrigue, une passion traversée, conduite par un fourbe ; mêmes
personnages
, amoureux, confidents, jaloux, valets, servantes.
aire, il prend naturellement le ton, les allures, les manières de ses
personnages
. Il est singe ; mais ce n’est pas un peintre en g
de tous ses imitateurs. On ne croirait pas faire parler noblement les
personnages
s’ils ne foulaient aux pieds la majesté royale.
du plaisir mettent le verre sur vos yeux, vous voyez un éléphant. Les
personnages
qui peuplent cette région enchantée ne sont, malg
die quand on a quelque soin de leur éducation. Mais, dit-on, c’est un
personnage
subalterne qui s’émancipe. Cela n’arrive jamais d
r, étant au lit de la mort, dit à ses amis, N’ai-je pas bien joué mon
personnage
? Fort bien, répondirent-ils. Eh bien ! battez de
ens ; l’Histoire ne l’était pas moins, pour se conformer aux mœurs du
Personnage
que le Pantomime représentait ; la Philosophie, &
Mars & de Vénus. D’abord un seul Pantomime représentait plusieurs
Personnages
dans une même Pièce : mais on vit bientôt des Tro
ia. in Neucris. même qu'un Histrion, qui avait entrepris de danser le
personnage
de Jupiter, fut puni pour avoir agi de mauvaise g
ob. de Pylad. « μοροὶ μενόμενον ὀρχούμεθα. » , de ce qu'en dansant le
personnage
d'Hercule furieux, il avait fait quelques démarch
▲