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1 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIX. Prétexte frivole du délassement. »
ue la nécessité où nous sommes de prendre quelque délassement le rend permis  ? Il faut que la cause des Spectacles soit bien d
faut-il conclure, que la Comédie, qui est un amusement criminel, est permise  ? Quelle conséquence ! Qu’elle est étrange ! N’es
e que les passions seules l’ont dictée ! Que ne dit-on aussi : il est permis de manger, donc il est permis de s’empoisonner ;
t dictée ! Que ne dit-on aussi : il est permis de manger, donc il est permis de s’empoisonner ; la conséquence sera aussi just
2 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
suivant lesdites lettres patentes et déclaration du Roi y contenue, a permis et permet, auxdits Le Royer et consorts impétrant
sdites lettres patentes et déclaration du Roi y contenue, a permis et permet , auxdits Le Royer et consorts impétrants d’icelle
cour. cj. [NDE] Verbe impersonnel : « il leur loist » = il leur est permis . Le roi veut qu’ils puissent et qu’il leur soit p
= il leur est permis. Le roi veut qu’ils puissent et qu’il leur soit permis de faire jouer… ck. [NDE] Qu’il conviendrait. c
trente écus au plus par loge. cp. [NDE] Les représentations ne sont permises que les jours de fête, à l’exception des fêtes so
3 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
ec S. Thomas S. Th. in cap. 3. Isaïæ. , que la danse est quelque fois permise , pourvu qu’elle soit accompagnée de trois conditi
ideo rarò aut numquam fit sine peccato. Dem. N’est-il pas au moins permis de regarder les danses, d’assister aux bals &
ondamnent pas, & une ancienne coûtume : pourquoi ne sera-t-il pas permis de la suivre ? Rép. Il ne faut point s’appuyer
inem cognominavit. Dem. Nos parents, disent les jeunes gens, nous permettent de nous trouver dans ces assemblées ; ainsi nous
insi nous ne croyons pas mal faire d’y aller. Rép. Vos parents vous permettent d’aller aux danses, aux bals, à la comédie : quoi
ster au libertinage de vos enfants. Quoi ! vos pères & mères vous permettent de danser. Ils sont donc les imitateurs de l’infa
vins offices ; tout le jour est également saint, & s’il n’est pas permis de faire des œuvres serviles après la célébration
n prend ce divertissement ; mon parent se marie ; ne me sera-t-il pas permis de danser à ses noces ? Rép. Quoique absolument
s & les autres excès ausquels vous vous abandonnez. Dem. Est-il permis de se masquer & de se vêtir d’un habit différ
t. 2. Que les pères & les mères, les maîtres & maîtresses qui permettent à leurs enfants & domestiques, de se masquer,
4 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
gement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. I. Il n’est pas permis de représenter la Comédie qui a pour titre le Fes
ns qu’ils ne renoncent à cette Profession. IV. L’exemple de ceux qui permettent la Comédie est un abus qui ne saurait rendre lici
n vrai fidèle dans ces tristes occasions, lui à qui il n’est pas même permis de souffrir les mauvaises pensées ? comment peut-
h. 16. « Si nous devons détester l’impudicité, comment nous serait-il permis d’entendre des discours qu’il ne nous est pas per
t nous serait-il permis d’entendre des discours qu’il ne nous est pas permis de répéter ? » car Saint Paul défend jusqu’aux bo
nd jusqu’aux bouffonneries et aux paroles inutiles. Comment serait-il permis de voir ce qu’il n’est pas permis de faire ? nous
paroles inutiles. Comment serait-il permis de voir ce qu’il n’est pas permis de faire ? nous trouvons donc l’interdiction du T
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
t. Conclure de là que les jeux : et encore les jeux publics aient été permis à l’ancien peuple ; c’est tellement en ignorer la
églises sont fermées ». Qui empêchera que par la même raison, l’on ne permette les autres ouvrages, sans doute plus favorables e
fêtes, après avoir nommé au chapitre III certains jeux qu’on ne doit permettre tout au plus qu’après l’office : met ensuite, au
qu’il y en a qu’il faut exclure des saints jours, quand ils seraient permis d’ailleurs ? Au reste on ne doit pas demander des
ire que tout ce qu’on tolère à cause de la dureté des cœurs, devienne permis  ; ou que tout ce que la police humaine est obligé
6 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
lien l’Apostat, 102. affligés d’un tremblement de terre, 133 Aroadius permet les Jeux Majumes à certaines conditions, 111. Est
s de la Passion avec Maître René Benoît, 217 Comédiens, les Empereurs permettent qu’on leur donne le Baptême dans une maladie dang
abusent de certaines Histoires des Livres saints, 321 Justin Empereur permet aux Comédiennes de se marier aux enfants de famil
nien Empereur, défend les Spectacles aux Evêques et aux Prêtres, 135. Permet aux Comédiennes de quitter le Théâtre, 136 Juvéna
ot, 37. défendus les jours solennels, 118. 178. 295. Quels Spectacles permis aux Chrétiens, 343 Synodes Diocésains cités sur l
tion, 42. Quand les Théâtres fixes commencèrent, 51 et suiv. S’il est permis de travailler pour le Théâtre, 296 Théodecte Poèt
r. Vu par nous le Privilège du Roi et l’Approbation du Censeur Royal, permettons à la Veuve de Florentin Delaulne, Imprimeur et Li
7 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
; sans mauvais effet. Les puissances ecclésiastiques & séculieres permettent les spectacles. Ils sont permis surtout en Espagn
ecclésiastiques & séculieres permettent les spectacles. Ils sont permis surtout en Espagne & en Italie, de l’aveu &am
e extrême ; on cherche divers prétextes pour s’éloigner de ce qui est permis  ; on prête une oreille attentive à la voix de la
e faire entendre ». Les puissances ecclésiastiques & séculieres permettent les spectacles. Non, les puissances ecclésiastiqu
s spectacles. Non, les puissances ecclésiastiques & séculieres ne permettent point les spectacles ; elles les tolerent seuleme
il les supportoit pour le nom de Jesus-Christ. Les spectacles sont permis sur-tout en Espagne & en Italie, de l’aveu &a
ous les yeux des souverains Pontifes. Les spectacles ne sont pas plus permis en Espagne & en Italie que par-tout ailleurs.
tent une occasion prochaine de péché mortel, parce qu’il n’est jamais permis de s’exposer à ces sortes d’occasions. Mais lorsq
is Delatour. Ce célebre Orateur, après avoir prouvé qu’il n’est point permis d’aller aux spectacles, & qu’il n’y pas un Ph
8 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ectacle, et vous ferez bien ; dès que le silence de vos passions vous permettra d’être attentif à la voix d’un Orateur sacré, n’a
z bien. Lorsque vos talents affermis par l’étude et la réflexion vous permettront de le faire, jouez les Rôles de Saints, de Martyr
ble de former le cœur et l’esprit des jeunes gens ; s’il ne m’est pas permis de me citer moi-même et de remercier le Théâtre d
e Théâtre des sentiments de probité dont je fais profession, qu’on me permette de citer un de nos plus grands Dramatiques. Sa pr
rsque l’on aura remarqué dans l’Evangile, que Jesus Christ lui-même a permis que la rage, le désespoir, l’incrédulité d’un des
ses scrupules pour autoriser son abjuration du Théâtre, le Public me permettra sans doute de lui rendre compte des motifs qui m’
ndre un meilleur parti que de l’imiter : mais les circonstances ne me permettant pas d’aspirer au Théâtre de Paris où quelques tal
cet accident, ils en marquèrent leur sensibilité, quant à moi, on me permettra de passer legérement sur l’effet que produisit en
s les professions exposent la bonne foi en faveur de l’intérêt, on me permettra donc de croire que j’ai bien choisi en m’attachan
m’attachant à celle qui ne m’oblige jamais à tromper personne, on me permettra de croire que je dois en conscience faire usage d
s’est purgée des reproches qui l’avaient fait condamner, il est donc permis d’y monter et je ne sais si je ne puis pas à mon
se faire Médecin, quand il réflechira à quelles conditions il lui est permis d’exercer cette profession ? Il ne doit jamais do
i laissent aucun doute sur le parti qu’il doit prendre, qu’il lui est permis de se déterminer. J’attends donc pour me faire Mé
nt les tableaux un peu libres que quelques uns de nos Auteurs se sont permis d’exécuter. Pourquoi sera-t-il permis d’attaquer
ques uns de nos Auteurs se sont permis d’exécuter. Pourquoi sera-t-il permis d’attaquer ouvertement tous les vices, pendant qu
pposant que je ne l’obtienne point cette plénitude de grâce, qu’on me permette de ne pas croire que je sais un reprouvé. La Théo
de mérites, par conséquent différents degrés de récompense ; qu’on me permette donc d’espérer dans la miséricorde de Dieu, et de
ue celui d’entre vous qui est sans peché me jette la premiere pierre. Permettez moi, Monsieur, de profiter de l’occasion de vous
à une épreuve dont j’aurais été la dupe, puisqu’il ne me l’aurait pas permis  ; que j’avais un témoignage de ma gratitude à ren
urs ennemis même. Quelques grenouilles du Parnasse ne se seraient pas permis les croassemens injurieux dont ils ont fait reten
s non plus des Coquins. S’il le refuse je crois qu’alors le Public me permettra d’en revenir à mon premier sentiment, puis qu’en
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
, lorsqu'elles sont abattues par le travail; il est clair qu'il n'est permis de se divertir tout au plus, que comme il est per
lair qu'il n'est permis de se divertir tout au plus, que comme il est permis de manger. Il est aisé de conclure de là que ce n
son temps dans le divertissement, puisque le divertissement n'est pas permis pour soi-même; mais seulement pour rendre l'âme p
10 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
, lorsqu'elles sont abattues par le travail; il est clair qu'il n'est permis de se divertir tout au plus que comme il est perm
clair qu'il n'est permis de se divertir tout au plus que comme il est permis de manger. Il est aisé de conclure de là que ce n
son temps dans le divertissement; puisque le divertissement n'est pas permis pour soi-même, mais seulement pour rendre l'âme p
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
rtais alors les décisions de S. Thomas d’Aquin1 et de S. Antonin2 qui permettent la Comédie de bonnes mœurs, et qui décident qu’el
t que je me suis retiré, rien n’arrête plus ma franchise, et il m’est permis de m’expliquer librement. J’avoue donc avec sincé
ent pas de prendre le même ton, et que d’ailleurs les Spectacles sont permis et soutenus par l’autorité publique, qui sans dou
s sont permis et soutenus par l’autorité publique, qui sans doute les permet et les soutient par des raisons que je dois respe
12 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
sont-ils défendus à un Chrétien ? R. Il y a des plaisirs qui lui sont permis , et qui peuvent même lui devenir nécessaires pour
itude qu'on a besoin de réparer. D. Quels sont les plaisirs qui sont permis à un Chrétien. R. Tous ceux qu'il peut prendre en
la fin. D. Les spectacles peuvent-ils être comptés parmi les plaisirs permis  ? R. Les spectacles sont absolument défendus, par
t obligés de la quitter, comme les Conciles l'ordonnent, il n'est pas permis par conséquent aux autres de contribuer à les ent
tolérance n'empêche pas qu'on ne doive dire que les maux que le monde permet , ne laissent pas d'être condamnés par l'Evangile.
13 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
our une imbecille, une sotte devote, si elle doute, qu’il ne lui soit permis de faire, ce que l’exemple des autres paroît auto
eprésentent à present les Comediens, & si je crois qu’il vous est permis de la frequenter. Je prevois déja, Madame, la sui
ne flattera pas vos oreilles, puisqu’elle devra tendre à ne vous pas permettre , ce qui est si agréable à l’ouïe : & peut êtr
r des saillies indignes de sa naissance vous fût un objet d’opprobre, permettriez -vous, que vos autres enfans approuvassent ses man
oursuit le S. Docteur de l’Eglise, Non potestis , il ne vous est pas permis . Par quel principe de morale vôtre Confesseur ose
permis. Par quel principe de morale vôtre Confesseur oseroit-il vous permettre , que vous alliassiez l’usage de la sainte Communi
14 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
censure la plus sévere. Quant à celles des petits spectacles, on leur permet d’être très licencieuses, pour vu qu’elles n’aien
ndition commune, il conserve plus de liberté que la tragédie. Mais en permettant à la comédie de verser le ridicule sur quelques é
à pouvoir faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi. Il est donc permis d’élever un théâtre, puisque le théâtre n’est pas
fendu par la loi. La loi ne sçauroit défendre à un citoyen ce qu’elle permet à un autre. Si un seul homme peut élever un théât
au cas qu’elle n’avoit pas prévu. Mais il n’y a pas encore de loi qui permette à tout le monde d’élever un théâtre. Il n’y en a
ne sont pas des loix. Tout ce qui n’est pas défendu, par la loi, est permis par la loi. Ainsi, en s’attachant rigoureusement
utres spectacles, il est certain que le possesseur d’un privilége qui permet à lui seul de faire ce qui est défendu à tous les
ne peut pas exister d’autres motifs d’interdiction. Mais, pourra-t-on permettre à un spectacle de s’établir à côté d’un autre ?
e ne peut se calculer23. Ils prétendent que, si d’autres comédiens se permettent de jouer leurs pieces, ils seront ruinés. Ils com
ce, quelle hardiesse, aux directeurs des petits spectacles, d’oser se permettre de représenter, comme au théâtre François, des pi
utes les provinces, parce que, sous cette allégorie, l’auteur s’étoit permis de peindre les dangers des vœux monastiques. 7.
çois et sur le théâtre Italien, un impôt assez considérable pour leur permettre de mauvais ballets. Les Comédiens François ne pou
es sans musique, même en cinq actes, mais point de tragédie. Il étoit permis à l’acteur de s’évanouir, même de se blesser ; ma
a pu, pendant long-temps, faire parler que des marionettes ; on lui a permis ensuite de leur substituer des enfans. Les Elèves
ves de l’Opéra ne pouvoient d’abord jouer que des pantomimes. On leur permit ensuite, mais avec beaucoup de difficulté, quelqu
ectacle. Comment détermineroient-ils la distance à laquelle il seroit permis de les approcher. Ils ont encore moins de droit d
chez les Grecs tout chant déterminé par des regles qu’il n’étoit pas permis d’enfreindre : tels étoient le nome Lydien, le no
15 (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504
accorder nos Lettres de Privilège sur ce nécessaires ; Nous lui avons permis et permettons par ces présentes de faire imprimer
os Lettres de Privilège sur ce nécessaires ; Nous lui avons permis et permettons par ces présentes de faire imprimer ledit Ouvrage
e 1686. et Arrêts de son Conseil, que les Livres dont l’impression se permet par chacun des Privilèges, ne seront vendus que p
16 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
raves ridicules qu’on donne à l’esprit des Citoyens. Alors il devient permis de publier ses pensées, sous toutes les formes po
e publier sa pensée, doivent être également libres. Il doit donc être permis de représenter ce qu’il est permis d’imprimer. Il
galement libres. Il doit donc être permis de représenter ce qu’il est permis d’imprimer. Il ne peut être nuisible de faire réc
VII. Du moins si l’on connoissoit des loix établies qu’il ne fût pas permis de transgresser ; s’il y avoit des bornes marquée
rit ; ou peut-être il a cru qu’il devoit subir un joug pour qu’on lui permît d’en briser un autre. S’il avoit vu, autour de lu
livre, c’est-à-dire un livre utile, devient la seule action publique permise à un Citoyen qui ne veut point descendre à des dé
s mille ans. XIII. J’ai du moins saisi la seule gloire où il m’étoit permis d’aspirer ; celle d’ouvrir la route & de comp
tal, ce Ministre ami des loix & de la tolérance. Que le Public me permette de l’entretenir un moment, non pas précisément de
s libre, tout ce qui n’est pas expressément défendu par les loix, est permis de droit. XXV. Mais, me dira-t-on, les Représenta
l état de la société, s’il en est un seul dont la représentation soit permise . J’ose dire qu’il n’y a qu’une manière de répondr
n législation, que tout ce qui ne gêne point l’ordre public doit être permis aux Citoyens, & que par une conséquence néces
aux Citoyens, & que par une conséquence nécessaire, il doit être permis de publier ses pensées, en tout ce qui ne gêne po
. Tant que j’écrirai, ma plume, soumise à la véritable décence, ne se permettra jamais ces affreux Libelles, répandus de nos jour
ais la liberté individuelle n’existe pas dans un pays où il n’est pas permis de publier ses pensées ; mais il n’est pas permis
ays où il n’est pas permis de publier ses pensées ; mais il n’est pas permis de publier ses pensées dans un pays où le Théâtre
17 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
onte pour des disciples de J. C. de mettre au rang des divertissemens permis , des plaisirs qui ont été réprouvés par des payen
sont-ce des Chrétiens qui veulent qu’on mette au nombre des plaisirs permis un amusement que ce Philosophe leur démontre être
tendre de leur amour pour le bien ? Leur piété une fois éclairée leur permettra-t -elle d’hésiter dans le choix entre le Théâtre &am
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
les par leur sainteté, et par leur doctrine, les danses ne sont point permises que pour des sujets raisonnables, et importants,
l’obligation qu’ont ses enfants de s’appliquer aux choses de Dieu, ne permet point qu’on puisse légitimement faire choix de ce
parole expresse de l’Evangile, excepte encore le cas de la coutume ; permettant la danse aux jours de quelques fêtes particulière
t lorsque l’usage en est trop fréquent ? Et pourquoi ne serait-il pas permis aux personnes mêmes consacrées à Dieu, de danser,
19 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
Saint Père S. François de Sales n’approuvait pas ces actions-là. Il a permis les histoires, et a pris quelquefois plaisir à le
rit et les règles de son Ordre (Q. 3. p. 4. n. 286.), croit qu’il est permis aux Religieux de représenter des pièces de théâtr
entation de leurs pièces. Les premiers prétendaient qu’il n’était pas permis aux autres de faire des dialogues ; et ceux-ci, p
e, d’une personne consacrée à Dieu à un Comédien. 3.° Qu’il n’est pas permis à un Religieux de quitter son habit, même pour pe
virgines comœdias spectare. A plus forte raison, dit-il, n’est-il pas permis à ces personnes respectables d’en représenter par
x qui défendent la comédie à tout le monde, à plus forte raison ne la permettent pas aux Religieux. Que dirons-nous du fameux Sémi
malgré toutes les instances qu’on a pu lui faire, n’en a jamais voulu permettre le rétablissement. N’est-ce pas parce qu’il conna
du royaume, qui dans son Séminaire a cru pouvoir sans conséquence se permettre ces amusements. Rendons justice à ces spectacles
oncilier : il défend absolument la comédie aux Ecclésiastiques, il la permet aux Religieuses entre elles, et il prend un milie
t comme les champignons, dont les meilleurs ne valent rien, il semble permettre d’y aller quand on y est forcé. Mais à quelles co
20 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
nement, ains étant chargés du pesant faix d’une si grande police, les permettent seulement, comme nous avons vu les prêches des hé
me nous avons vu les prêches des hérétiques et bordeauxv publics être permis , en intention d’éviter plus grands maux : mais to
en intention d’éviter plus grands maux : mais toutefois s’il fallait permettre le mal, il me semble du tout intolérable que ce s
e titre de la Passion, comme il ne serait loisible et ne devrait être permis aux femmes débauchées, se titrer de la confrérie
 : Et me semble que l’Evêque est tenu d’ôter la confrérie, plutôt que permettre telles choses si contraires marcher ensemble : co
21 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
parler ; cette même crainte vous engage indispensablement à ne jamais permettre qu’ils fréquentent les comédies. Il n’y a point d
e mérite aucune estime, et qu’on hait au contraire ce qu’il n’est pas permis de haïr Chap. 15. et 16.. » 3. Dans les passages
déshonnêtes ou frivoles. « Car pourquoi dit ce grand homme, serait-il permis à un Chrétien de voir représenter sur un théâtre
nter sur un théâtre des choses auxquelles il ne lui est pas seulement permis de penser, et d’entendre parler de ce qui ne doit
. 17. ? » Enfin Tertullien montre que les spectacles ne peuvent être permis aux Chrétiens Chap. 22., 1. par le jugement que l
t-elles être moins chastes que leurs langues, auxquelles il n’est pas permis de proférer aucune parole vaine et qui ne convien
dissolution et de leur impureté, mais encore à cause qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, da
nfants témoigneront d’ardeur pour les comédies, moins leur devez-vous permettre d’y aller ; parce que cet empressement même est u
22 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
e sert pour tuer, ne les a-t-il pas créés ? l'homicide en est-il plus permis  ? L'or, l'argent, l'ivoire, dont on fait les idol
démons ? Si ces lieux sont si empestés, dites-vous, il n'est donc pas permis d'y aller, même hors le temps du spectacle. C'est
mer, ou à l'automne. Tout cela ne les purifie pas. Il n'est pas plus permis d'adorer les éléments et les saisons que les autr
ciper à la cène du Seigneur et à celle des démons ; et s'il n'est pas permis de s'asseoir à leur table, l'est-il davantage de
sent leur est étranger : amour frivole, aversion injuste, fût-il même permis d'aimer, il serait défendu de haïr sans raison, p
nes. » Si l'on doit avoir en horreur tout genre d'impureté, sera-t-il permis d'entendre de mauvais discours qu'il n'est pas pe
reté, sera-t-il permis d'entendre de mauvais discours qu'il n'est pas permis de tenir, et de voir des actions qu'il n'est pas
'il n'est pas permis de tenir, et de voir des actions qu'il n'est pas permis de faire ? « Cur liceat audire quæ loqui non lice
ur n'être pas aperçus de celui à qui rien n'est caché. Sera-t-il donc permis de s'abandonner à la fureur hors du cirque, à l'i
ieu ? lui qui défendait dans l'ancienne loi de peindre les créatures, permettrait -il de défigurer l'homme qui est son image ? L'aut
ni par ses actions, ni par ses pensées. Demandons aux Païens s'il est permis aux Chrétiens de se trouver aux spectacles. Cet h
23 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
i de son siècle. 1.° Le bien & le beau sont la même chose. Il est permis de chercher le bien, donc il est permis de cherch
au sont la même chose. Il est permis de chercher le bien, donc il est permis de chercher le beau (la beauté) ; donc il est per
ien, donc il est permis de chercher le beau (la beauté) ; donc il est permis , louable d’en user, comme si la beauté du corps q
iennent comme un Prince maintient la sienne ; mais comme il n’est pas permis de conserver son bien, son autorité par la fraude
c’est conserver une partie de nous-mêmes que de nous farder ; il est permis d’avoir des habits, des meubles, donc du fard. 8.
é est un diamant, il est par lui-même brute, il faut le polir, il est permis de le faire ; le fard est le poli du visage, le B
sont le jouaillier qui le porte à l’Orfévre qui le monte. 9.° Il est permis d’incruster, de recrépir les murailles, de dorer
ncrustation, un plâtre, une dorure, un vernis, un lustre. 10.° Il est permis de prendre des remèdes dans les maladies, des sec
lesse, le fard en est le remède, le soutien de la beauté. 11.° Il est permis d’aider ses sens, l’oreille dans la surdité, les
mper & à faire du tort est-il légitime ? Le mensonge n’est jamais permis , sur-tout s’il est préjudiciable. 13.° Les hommes
est qu’user de représailles de se farder. Ces représailles sont-elles permises  ? peut-on rendre blessure pour blessure, crime po
fard aux femmes. à qui on accorde la toilette, elles le croyent donc permis  ; il cite là-dessus deux loix du digeste, de aur.
mentum, &c. Le fard comme tout l’attirail de la toilette n’a été permis ni défendu par les loix, ce sont des puérilités d
es femmes n’auroient point obéi, mais les Auteurs & les Poëtes ne permettent pas de douter que Rome ne le blâmât. 15.° Il est
24 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
ant un autre jour ? R. N'en doutez pas. Quand les spectacles seraient permis d'ailleurs, il faudrait les exclure des jours de
les jours de jeûne comme des jours de deuil, et d'affliction. Comment permettrait -elle les spectacles dans ce temps qu'elle appelle
favorable, et des jours de Salut, puisqu'elle en a banni les plaisirs permis en d'autres temps, et qu'elle a même retranché de
25 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
t aux Religieux de représenter publiquement la comédie, mais qui leur permet d’y assister, pourvu qu’il n’y ait point danger d
s convenable à son état que des amusements pernicieux qui ne sont pas permis même aux laïques. (Surius, dans la vie, 25 févrie
oncil. Carthagin. C. 15.), soit à ceux qui sont le fruit d’un mariage permis dans l’Eglise Grecque, selon les canons rapportés
lésiastique doit plus qu’un autre avoir soin de sa famille, et ne lui permettre rien d’indécent. La honte en rejaillirait sur lui
édie ? S’il est défendu au Clergé d’assister à ces folies, lui est-il permis de les traiter, les enseigner, les imprimer ? que
pas chercher cette question), et quelques autres Casuistes, qu’il est permis aux Religieux d’aller à la comédie, pourvu qu’il
e par deux endroits : elle suppose qu’en général la comédie peut être permise à certaines conditions qui ne s’y trouvent jamais
tions qui ne s’y trouvent jamais, et qu’en particulier elle est alors permise même aux Religieux, si leur règle ne le défend pa
ir, comme étant absolument contraire à l’esprit de l’état. Cet Auteur permet encore aux Religieux de se masquer dans leur couv
26 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ne femme condamnée à mort, & à une prostitution dont la pudeur ne permet pas de nommer le genre.1 Au fameux Théâtre d’Ant
es Romans, nous fait entendre que l’Allégorie, que l’Ironie même sont permises  ; & que ces deux figures n’ont point été bann
sentiment, sans doute, que, de nos jours, les Magistrats n’ont point permis le Moyse de M. l’Abbé Nadal, ni d’autres Tragédie
ent même blâmer le trop grand usage, en le regardant comme un plaisir permis . Mais doivent-ils se refuser aux raisons les plus
occage que nous offre la Nature. Il est des matieres qu’il n’est pas permis à tout le monde de traiter ; mais on croit, au su
informé du peu de danger, & de la nécessité de la Comédie, il la permit pourvû que les Piéces eussent auparavant été prés
mœurs, & c’est, sans doute, la décision la plus favorable qui fût permise à un homme de son état. Comment en a usé un illu
peut être bon ou mauvais ; c’est l’affaire des Censeurs de n’en point permettre de mauvais. Un Comédien, est un Académicien, qui,
lées, les Temples mêmes. D’ailleurs, le trop grand usage des plaisirs permis est répréhensible, & peut toujours être l’obj
c force, les Réglemens déjà établis, lesquels consistent : A ne point permettre de Piéces tirées des Ecritures Saintes, ainsi que
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
es un désordre si dangereux et si scandaleux. Mais comme il n’est pas permis de pénétrer dans ce sanctuaire, nous ne pouvons q
ouvons que présumer des règlements dont leur piété et leur sagesse ne permettent pas de douter, et de citer l’un des plus grands e
r.) un arrêt du Parlement de Toulouse, qui « défend aux Capitoulse de permettre à aucun bouffon et bateleur, de faire dans la vil
es frisures, les parfums, les baigneursf, les pommades, qu’à peine il permet à leurs femmes ; (C. 47.) sur la dissipation, la
s sur le théâtre, dans les coulisses, aux foyers (ce que jamais n’ont permis ni Athènes ni Rome païenne, avant les énormes dis
ux bonnes mœurs des Magistrats que la plupart des païens, ne leur ont permis de paraître au théâtre que dans certaines fêtes p
idée, et pour les animer au travail, en forma un corps en 1303, leur permit de se choisir un chef qu’il appela Roi, à peu prè
ssement. Il n’y eut plus de comédie pendant vingt ans. Louis XII leur permit de revenir. Après sa mort, nouvelles défenses du
x véritables maximes, et notre zèle pour la religion, ne nous ont pas permis de garder le silence, ni de demeurer dans l’inact
eront charmés de s’y instruire. Les moments précieux de la Cour ne me permettent pas de faire l’analyse du second Mémoire à consul
mes saintes de la religion et aux lois de l’état, ne leur avaient pas permis de garder le silence ; et que dans les sentiments
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
r toutes les représentations théâtrales, si l’ascendant du vice l’eût permis , ou pour en arrêter les désordres. Forcées à une
et par le Sénat. Les lois innombrables que nous allons rapporter, ne permettent pas de douter de la jurisprudence Romaine. Les Sé
et de grandes raisons contre. » L’ouvrage qu’il a composé contre, ne permet pas de douter à qui des deux il a donné la préfér
fort contre nous. Il est faux qu’en Italie les spectacles soient plus permis qu’en France. Mal à propos associe-t-on les Itali
29 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
de l’Eglise. Les Pieces ambiguës ont besoin de reforme, il n’est pas permis de les joüer, de les entendre, ny mesme de les so
omposition dans le Discours de la lecture ; je repete qu’il n’est pas permis de les souffrir qu’aprés qu’elles auront esté cor
Fuir & interdire les Pieces criminelles. I l n’est jamais permis d’aller à la Comedie quand on sçait que les Piece
e les plus fortes ; & si les peres & les meres ne doivent pas permettre à leurs enfans de commettre des actions contraire
’arrester le debit, d’interdire la lecture de ces livres : on ne peut permettre leur édition, leur cours, & leur usage, sans
es pernicieuses n’est pas plus innocente, que la patience de ceux qui permettent d’imprimer, de vendre, & de lire les méchans
non videntur hominem cõmunicare ? Tert. 17. de Spect. Il n’est pas permis de voir, selon le sentiment de ce grand Personnag
? L’autorité publique ne peut se justifier par aucune raison, si elle permet ces outrages évidens contre la Majesté divine, ce
c. 4. La charité doit obliger les Magistrats de regarder les choses permises comme si elles ne l’estoient pas, quand elles peu
sont les premiers autheurs de ses malheurs, le Prophete Isaye ne nous permet pas d’en douter. Ierusalem ruit, & Iudas con
si j’ose avec luy me servir de ce terme, & qu’il ne leur est pas permis d’aller à la Comedie, parce que les agitations di
ils s’engagent en ces dangers où ils ne pourroient en conscience leur permettre de s’exposer, s’il ne s’agissoit que de la fortun
qu’on jouë de ces fortes de Pieces, ils ne peuvent pas en conscience permettre que l’on continuë, jusqu’à ce qu’ils les ayent fa
ion & du danger d’estre trompez. Ils ne peuvent pas en conscience permettre qu’on jouë des Pieces si dangereuses, supposé qu’
ie, & de plusieurs autres Peres. Il n’est par consequent pas plus permis d’aller à la Comedie, que de demander de méchans
edies, alleguent pour raison que ces divertissemens n’ont jamais esté permis aux Chrêtiens ; & les Constitutions du Dioces
e qui a esté inventé pour recréer le peuple, ne semble pas avoir esté permis pour le corrompre, & que l’honeste homme ait
nce & une facilité, que la probité & la bien-seance n’ont pas permises aux Magistrats heretiques ou payens. III. Rais
détourner les fidelles d’une bonne action, quoy que plusieurs raisons permettent aux fidelles de s’en dispenser quelque-fois. On n
rimes, & qu’ils ne desobeïssent à des défenses qu’il n’est jamais permis de violer. Puissances du monde oubliez-vous vostr
30 (1764) Comédie pp. 252-254
opédie. De ces principes, j’ai conclu ailleurs qu’on ne peut pas même permettre d’assister à la première représentation d’une Com
a première représentation d’une Comédie. 1°. Parce qu’il n’est jamais permis de coopérer à un exercice au moins très dangereux
et la gloire de l’Eglise, et violer les regles de l’Évangile, que de permettre qu’elles soient souillées par la communication de
31 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
nstances en augmentent ou diminuent la malice. En certains cas il est permis de le faire, pour sauver sa vie, pour servir l’Et
ité, le bien public, la droiture d’intention ne sauvent, il n’est pas permis de se masquer. Pontas, son abréviateur, & tou
moindre, de se masquer sans changer de sexe : un pere ne peut pas le permettre à ses enfans, & un maître à ses domestiques.
que, c’est la vérité, c’est la règle, c’est l’état. Il n’est pas plus permis à l’Ecclésiastique de quitter la soutane qu’au Mi
it Verdier du Privat, Diver. Leçons, L. 2. C. 19. Comme si tout étoit permis , si le vice n’étoit plus un péché quand la face e
re, mais en faisant valoir les privilèges des Masques, à qui tout est permis . La Cour, après mûre délibération, prononce grave
; font passés en forme de coutume immémoriale ; par lesquels leur est permis d’être braves, emplumés, déguisés, découpés, musq
et, ce qui seroit cas absurde & ridicule ; que quelquefois il est permis de déguiser son nom, quand le mari s’approche, to
bien & utilité publique, franchise & liberté commune, il est permis à toutes gens d’aller en masque, fors & excep
le. Est défendu aux Masques de prendre le nom d’autrui, mais leur est permis contrefaire leur langue, & mentir tant que bo
tretenir la présente ordonnance, sans l’enfreindre en aucune maniere. Permis à tous Masqués de prendre toutes les libertés qu’
lèges de masquerie, & déclarés inhabiles de jamais masquer, & permis aux Marchands de les poursuivre par placards, cad
32 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
code comme parmi vos législateurs mitrés ? Le chef de votre Eglise ne permet -il pas à Rome, ce que vous défendez à Paris ? M.
le spectacle est plus décent à Rome et à Turin qu’à Paris, qu’il est permis dans ces deux villes, et défendu dans la dernière
ertissement de l’homme, ne doit pas être défendue ; « qu’ainsi il est permis de vivre du gain de cet art. » (St Ant. 3 p. sum.
its, parce que vous pouvez impunément les braver. Voilà pourquoi vous permettez au roi et à ses courtisans, ce que vous refusez à
é, il faut encore vous montrer pourquoi il est proscrit en France, et permis à Rome. Sous le spécieux prétexte de zèle pour la
pu mettre en scène leurs ridicules ; ils se fussent bien gardés de le permettre . Mais depuis cette époque, on les a joués comme l
33 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
pénitent n’a été à la comédie. On doit s’interdire même les plaisirs permis , peut-on se permettre ceux qui sont défendus ? 3.
la comédie. On doit s’interdire même les plaisirs permis, peut-on se permettre ceux qui sont défendus ? 3.° C’est un état de déf
atrim., dit avec autant d’élégance que de sagesse : Il n’est pas plus permis d’avoir dans les maisons des images lascives, que
; les paroles licentieuses devant la jeunesse, à plus forte raison ne permet -elle pas de les initier dans les mysteres du vice
e marie, pourquoi ce jeune-homme qui aime, ne pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue de son futur mariage ? Morale pernici
ue toutes les libertés qu’on ose prendre, toutes les pensées qu’on se permet , sont de vrais péchés jusqu’à ce que le sacrement
i l’union conjugale. Le théatre renverse cette morale ; il excuse, il permet tout dans la vue du mariage, & il prétend lég
r des jeunes personnes qui ont du goût pour le théatre, & le leur permettre moins qu’à d’autres. Le danger est pour elles bea
on démêle en eux d’inclination pour le théatre, moins on doit le leur permettre . Les filles & les femmes, naturellement plus
; d’amolir le cœur, que d’effrayer l’imagination. Une bonne éducation permet aussi peu & encore moins de tenir aux jeunes-
ue. Un grand Evêque décida en présence de Louis XIV qu’il n’étoit pas permis d’aller à la comédie. Un Evêque, qui étoit d’un s
t préconiser dans ses ouvrages ? Cet Auteur croit pourtant qu’on peut permettre aux jeunes-gens la lecture des comédies & des
familiere, plus libre, plus hardie que les Romans ; il faut également permettre ou défendre tous les deux. Mais les pieces de thé
assé avec honneur sur le théatre sous la forme de drames. Est il plus permis de les lire dans la copie que dans l’original ? L
34 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ault. L’Auteur y feint avoir été consulté, si la Comédie pouvait être permise , ou si elle était défendue absolument. Il tâche d
aint Evêque, tel qu’était saint Charles, ait fait une Ordonnance pour permettre la Comédie, lorsqu’on trouve le contraire dans le
métaphysique, qui les sépare des plus grands désordres, il semble les permettre  : cependant il exige des dispositions dans leur u
oire de Nysse, qui avait un si grand soin de sa fille, qu’elle ne lui permettait pas de lire des Fables ni des Comédies, regardant
l rapporte les six conditions que ce Saint demande pour rendre le Jeu permis , et sous ce nom la Comédie ; car il confond souve
Voilà les effets des Opéra et des Comédies de nos jours. S’il était permis de nommer toutes les personnes qui y ont été perv
s Chrysostome et des Augustins, qui disaient que si les Lois Romaines permettaient l’usure et les divorces, ces crimes n’étaient pas
bles, et de rendre cet Archevêque protecteur des Comédies, lui qui ne permet pas d’entendre le chant des Femmes, parce qu’il e
omédies que représentent les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être permises , ayant vu une partie des Affiches qui leur ont ét
35 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
dans la supposition qu’il s’y fut glissé de l’injustice, il n’est pas permis de la regarder comme non avenue ; hors le cas 1 d
us nos éloges. Le Théâtre des Grecs n’a rien qui l’égale : il eut été permis à ceux-ci de l’admirer ; mais elle doit inspirer
consulter l’Oracle1, Ils iront bien sans nous consulter les Oracles, Permettez que mon cœur en voyant vos beaux yeux, De l’état
s-mêmes : Essayez sur le vôtre un effort généreux, C’est là qu’il est permis de combattre les Dieux. On m’opposera que ce son
36 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
riez, car vous pleurerez ». Saint Basile qui en a conclu qu’il n’est permis de rire « en aucune sorte : οὐδέποτε, ϰαθόλου Reg
it bruit », et d’une bouche timide. Conformément à cette sentence, il permet , avec Salomon, « d’égayer un peu le visage par un
pousser ces maximes à toute rigueur et dans tous les cas, ou s’il est permis quelquefois d’en adoucir la sévérité, nul homme n
37 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
érance ; il tolère, il souffre ces sortes de plaisirs, mais il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir
il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre  ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le perme
tre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le permet pas. Que si on m’objecte que ce grand Saint ne de
ille Chrétienne qui aura vécu dans la modestie, croyant qu’il lui est permis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met
ce pas pour donner une étrange atteinte à votre pudeur ? Il n’est pas permis de dire toutes choses ; mais il est certain que c
38 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
llies de même, & dont les images nous plaisent ? S’il n’est point permis d’aimer les vices, peut-on se plaire à ce qui a p
me en étant la premiére cause & la derniére fin, est encore moins permise à un Chrétien. En quelle qualité peut-il prendre
, ne peut pas excuser la Comedie, qui ne fut jamais un divertissement permis . Car que nomme-t-on divertissemens permis ? Sont-
ut jamais un divertissement permis. Car que nomme-t-on divertissemens permis  ? Sont-ils autre chose que des délassemens de l’e
ils nous impriment. Comme le besoin que nous avons de manger, ne nous permet pas d’user de viandes qui nous nuisent ; le besoi
nuisent ; le besoin que nous avons de délasser notre esprit, ne nous permet pas non plus de prendre des divertissemens dommag
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
cède fait naître celle qui suit ; & leurs chocs mutuels, s’il est permis de s’éxprimer de la sorte, donnent le mouvement à
vuide, je cherche un tel. Ceci est bon une fois, la vraisemblance le permet  ; quand on y revient à plusieurs reprises, on ris
gue est à peu près la même chose que l’à-parté, éxcepté qu’il lui est permis d’être beaucoup plus long ; dans l’un & dans
s Poètes de faire attention à ce que je dis ici ; en continuant de se permettre les libertés qu’ils prennent chaque jour, ils com
ue les Poètes de nos Drames favoris, paraissent être éxcusables de se permettre quelques négligences dans la liaison de leurs Scè
ration. Le grand Corneille a crû pouvoir faire une faute, que s’était permise le meilleur Tragique Grec, & de laquelle Aris
40 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
eut passer pour un divertissement, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis de chercher dans le divertissement. Car le Chréti
comme le besoin que nous avons de manger ne fait pas qu'il nous soit permis de manger des viandes, qui ne servent qu'à affaib
41 (1675) Traité de la comédie « XXI.  » p. 309
eut passer pour un divertissement, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis d'y chercher. Car le Chrétien ne peut rechercher
comme le besoin que nous avons de manger ne fait pas qu'il nous soit permis de manger des viandes qui ne servent qu'à affaibl
42 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
s pris de leur Forme. Ce que Dieu appelle abomination ne doit être permis aux Chrétiens : Le déguisement du sexe, par les h
les habits, est appelé abomination devant Dieu : Donc il ne doit être permis aux Chrétiens. III. Arguments pris de leur cau
43 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la
int Thomas, et saint Antonin, Roselius, Sylvestre et Zabarius, qui ne permettent point les danses, que pour des raisons importante
44 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
ommence à faire le cathédrant ; il est juste de l’écouter. Mais il me permettra aussi, s’il lui plaît, de continuer mes réflexion
it dire à saint Thomas au sujet de la Comédie ; sur quoi il nous sera permis de faire ensuite nos réflexions. « Il demande en
les lions, les voix, etc. Quelles sont donc celles dont il n’est pas permis d’user ? Et ce grand Homme répond, qu’il est vrai
tacles aux Chrétiens, parce que la dissipation des Spectacles ne leur permet pas de penser à Dieu. Est-ce donc qu’il n’y a pas
a Comédie telle qu’elle est aujourd’hui parmi les Spectacles que Dieu permet aux hommes en cette vie, et dont Tertullien nous
ordures du théâtre Païen, il ne veut pas encore après cela qu’il soit permis aux Chrétiens d’assister aux représentations qui
Saint Bonaventure, dit-il, a enseigné que les Spectacles sont bons et permis , s’ils sont accompagnés des précautions et des ci
aint Antonin et Albert le Grand : car enfin tous ces trois Auteurs ne permettent les Jeux, que supposé qu’ils n’aient rien de cont
rapporte dans son Institution, que l’illustre saint Charles Borromée permit les Comédies dans son Diocèse, par une Ordonnance
ce que celles-là mêmes, selon lui, sont toujours dangereuses, il n’en permet l’usage qu’avec beaucoup de réserve, et qu’à des
rit chrétien et de réveiller l’esprit du monde ; et on croira qu’il a permis comme choses innocentes les Spectacles d’aujourd’
, rapporte dans son Institution que l’illustre saint Charles Borromée permit les Comédies dans son Diocèse par une Ordonnance
’a-t-elle jamais été ? Car enfin faire une Ordonnance Episcopale pour permettre la Comédie dans un Diocèse, n’est pas une chose q
us vraisemblable que c’aurait été pour la défendre plutôt que pour la permettre , puisque dans tous les Actes authentiques que nou
t juger par tout cela de l’attention que saint Charles a eue à ne pas permettre les Comédies, et à les décrier même autant qu’il
i parle d’une Ordonnance que saint Charles avait faite comme pour les permettre . Je ne conseille pas en tout cas à notre Docteur
énitent de s’abstenir des Spectacles ; puisque Dieu non seulement les permet , mais les promet lui-même. » Et il croit avoir tr
ir : c’est de cette prédiction qu’il infère, que « non seulement Dieu permet la Comédie, mais qu’il promet lui-même de la donn
, ou dans les Collèges où on exerce la jeunesse. » Notre Docteur nous permettra , s’il lui plaît, de ne le pas croire ici sur sa p
qu’il a entendues et qu’il devrait avoir oubliées. Aussi, Dieu a-t-il permis que voulant en tirer des lumières en faveur de la
aussi, dit-il, examiner les précautions avec lesquelles les Docteurs permettent que l’on aille à la Comédie. » Il dit donc, « qu
ie d’aujourd’hui, et que par conséquent elle est bonne et entièrement permise . » Suivons-le jusqu’au bout, et en supposant ave
ivant le langage de l’Ecriture ; dans ce saint temps, dis-je, il sera permis d’aller à la Comédie et de la jouer tous les jour
’excommunient ainsi d’eux-mêmes ? Mais saint Thomas, dit le Docteur, permet à un Pénitent de prendre quelque divertissement p
tacles à tous les Chrétiens ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette même aux Pénitents : l’Eglise les défend sans exc
r tous les temps de l’année ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le saint temps du Carême ; et tout ce
la semaine. Or est-il que, selon saint Thomas, les jeux honnêtes sont permis ce jour-là même pour soulager l’esprit, et lui do
suppose toujours l’innocence des Comédies, non seulement elles seront permises les Fêtes et les Dimanches, mais il y aura même d
d’hui, elles seraient plus supportables : on avoue qu’en France on ne permet pas qu’elles se jouent dans les Eglises, et qu’on
45 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
r à ses pieds sans en être atteint, l'émotion même des passions qu'il permet , qu'il excite, le plaisir de l'émotion qu'il goût
ngereuses, obtiennent-elles plus d'indulgence ? du moins n'est-il pas permis d'écouter celle-ci, même par jeu. On ne peut trop
ce brillant éclat votre rang vous condamne. Le jeu fut de tout temps permis pour s'amuser : On ne peut pas toujours travaill
is toutes sont criminelles, leur objet est défendu. Il n'est donc pas permis de goûter volontairement le plaisir, même par jeu
-il d'être mortel parce qu'un insensé s'amuserait à le boire ? Est-il permis de goûter des sentiments de vanité, d'envie, de v
Casuistes accommodants, qui à la faveur d'une supposition chimérique, permettent de désirer un objet mauvais s'il n'était pas défe
ec la plus grande circonspection et l'avis d'un sage Directeur, qu'on permet ces épreuves factices aux âmes déjà éprouvées et
o. » Donnât-on des lois à la fougue des passions, ce qu'assurément ne permet pas de penser ce visage enflammé, ces regards éti
jouer la comédie, si capables de brûler tous les cœurs, il n'est pas permis de se livrer aux objets, au plaisir, à l'émotion,
ûter le mauvais comme le bon, et plus que le bon, ce qui n'est jamais permis même pour s'amuser. De là les transports des jeun
46 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
otre Lettre est de justifier la Comédie, et de faire voir qu’elle est permise tant par rapport à ceux qui travaillent aux pièce
us spécialement que les autres Théologiens, l’a regardée comme un jeu permis , supposé néanmoins certaines conditions que vous
tendez justifier, et que quand Saint Thomas l’a mise au rang des jeux permis , il l’a fait non seulement sous les conditions do
ent ce n’est pas celle que Saint Thomas et les autres Théologiens ont permise . Voilà en général le dessein de ma Réfutation, da
l est plus à propos de voir d’abord quel est le sentiment des Pères ; permettez -moi donc de ne pas suivre votre ordre. J’y trouve
ïens, la profonde soumission que j’ai pour l’autorité des Pères ne me permettant pas de croire que leurs déclamations soient appuy
agédies ou Comédies que nous avons des anciens en font foi et ne nous permettent pas d’en douter. Ce qui vous doit faire voir que
pond en même temps à ceux qui prétendaient que ces Spectacles étaient permis , parce que l’Ecriture ne les défendait pas, que l
c illis quos ad oblectamenta aurium, etc. » Non, dit-il, il n’est pas permis aux fidèles d’assister aux Spectacles dont je vie
ce, je n’ai pour cela qu’à examiner les conditions sous lesquelles il permet le relâchement de l’esprit par le moyen du Jeu, e
nant. La première condition que Saint Thomas exige pour rendre le Jeu permis , et sous le nom du Jeu la Comédie, est que la fin
ivertissement ; par là le divertissement en général est non seulement permis , mais même nécessaire. Il n’y à point d’Ordre que
nt Thomas exige pour rendre le divertissement du Jeu et de la Comédie permis , est qu’on ne donne point, ou qu’on ne se procure
bus indebitis. 15 » Voilà les conditions sous lesquelles Saint Thomas permet le Jeu et la Comédie ; vous en avez examiné quelq
dmises, Saint Thomas et les autres Théologiens ont beaucoup risqué de permettre la Comédie, et s’ils vous sont aussi favorables q
rtées, qu’il avait parlé de la Comédie, et qu’il l’avait justifiée et permise  ; « qu’ainsi les Auteurs pouvaient en sûreté de c
éral ; mais je soutiens qu’elles entrent dans la nature de la Comédie permise ou défendue, ou que l’on veut permettre ou défend
nt dans la nature de la Comédie permise ou défendue, ou que l’on veut permettre ou défendre : ainsi, dès que vous voulez la mettr
défendre : ainsi, dès que vous voulez la mettre au nombre des choses permises , vous ne pouvez pas la séparer de ces conditions
core si la Comédie prise en général et séparée de cette condition est permise , je réponds que c’est une question Métaphysique e
résentation n’a d’abord rien de méchant dans mon idée, et je la crois permise  ; mais venez au fait, et mettez cette représentat
ujours quelque circonstance bonne ou mauvaise, par laquelle elle sera permise ou défendue. C’est ainsi que Saint Thomas l’a con
nt Paul aux Ephésiens et aux Corinthiens ; et soutenaient qu’il était permis aux Chrétiens de regarder des Spectacles dont il
ont il était parlé dans l’Ecriture, et que ceux-là étant justifiés et permis , ceux des Gentils le devaient être de même. Saint
il parle des Comédies honnêtes, et c’est à celles-là seulement qu’il permet à sa Philotée d’aller, et par cela seul il condam
la lui défendre, elle se la défend assez elle-même ; d’ailleurs s’il permet quelque Comédie, ce sont les honnêtes seulement,
ans quels cas, sous quelles conditions et avec quelles précautions il permet à sa Philotée d’aller au Bal, comment il veut qu’
mploi des Comédiens qui est établi pour le soulagement des hommes est permis  » : comme si cet emploi était véritablement et un
pas les raisons qu’elles pouvaient avoir d’aller à la Comédie : ainsi permettez -moi de douter de leur horreur pour le péché. Celu
pas devoir répéter ce que ces Auteurs ont déjà dit, et le temps ne me permet pas de parcourir toutes les Pièces de Théâtre pou
on que Saint Thomas exige pour rendre la Comédie un Jeu et un plaisir permis  ; mais je ne suis attaché à suivre la méthode ; e
es qu’il serait à souhaiter que l’on représentât, et que nous croyons permises avec Saint Thomas, en admettant les autres condit
s raisons qui subsistent dans ceux de ce temps. Il me sera sans doute permis de juger de leurs sentiments par celui de Tertull
la Morale, et que la Police ne prétend pas justifier tout ce qu’elle permet . En cela, la Police évite de plus grands maux par
votre traduction est fidèle : il faut vous condamner par vous-même ; permettez -moi donc d’abord de vous dire, que quand Saint Je
ulement celles où il y a des impiétés et des saletés ; mais vous nous permettrez d’y comprendre aussi celles qui parlent d’amour e
il lui appartient tout entier ; et si la faiblesse de l’homme ne lui permet pas de le donner absolument à Dieu par une applic
l’article 2 de la 168e question in corpore de la 2a 2ae, qu’il était permis d’y assister « ce jour-là ». Relisez Saint Thomas
s Saint Thomas et les autres Théologiens ont dit qu’elle pouvait être permise . Et que Saint Thomas et les autres Théologiens en
47 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
ns d’empêcher que quelqu’un ne se fasse illusion en croyant qu’il est permis d’aller au spectacle, car l’amour du plaisir a ta
participent. » 3e objection, ou 3e excuse. Les confesseurs qui permettent la fréquentation du théâtre. Cependant ces pe
nts ; et si les spectacles étaient si pernicieux, des confesseurs les permettraient -ils à leurs pénitents ? Répliquons d’abord : si l
guides qui, peu instruits dans l’art de conduire les âmes, osent vous permettre d’aller aux spectacles et assurer que tout ce que
eux de nos jours. » Pour un confesseur peu instruit et peu exact, qui permet le théâtre, combien trouve-t-on de confesseurs sa
us de vraisemblance que cela arrive non pas parce que les confesseurs permettent les spectacles à leur pénitents, mais parce que l
musement. On ne comprend pas, dit-on encore, comment tel confesseur permet ce que tel autre défend. L’Évangile est-il donc d
aller se confondre avec ces gens oisifs et corrompus » ? Peut-il être permis à un chrétien d’aller chercher de semblables comp
dangereux de telle ou de telle comédienne ? D’ailleurs, est-il jamais permis de s’exposer à l’occasion de péché mortel, de sou
idère comme un devoir de société. Elle ignore donc qu’il n’est jamais permis de faire le mal par complaisance pour des amis, q
doivent y assister. S’il se trouve des confesseurs assez faibles pour permettre le théâtre à leurs pénitents, on sait maintenant
48 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
s récréations innocentes, des récréations honnêtes, et par conséquent permises selon les règles de discrétion et de modération q
re Pape, qui l’a remarqué avant moi, que ces divertissements du monde permis et innocents sont bien rares, que ces divertissem
plaisir dont elle est en possession, et qu’elle se croit légitimement permis  : car c’est alors qu’elle se met en défense, qu’e
oujours mieux entendre, comédies et bals, sont-ce des divertissements permis ou défendus ? Les uns éclairés de la véritable sa
z-moi comment dans une religion aussi pure que la nôtre, il peut être permis à un chrétien d’exposer la pureté de son cœur à u
où l’excès est si ordinaire, que, quoiqu’ils puissent être d’ailleurs permis , légitimes et innocents, ils sont presque toujour
er de récompenses ; c’est une matiere sur laquelle il ne leur est pas permis de s’expliquer, et un discours dont on se tient o
et avenir à force de le prolonger ne viendra jamais : les affaires ne permettent pas encore de penser à eux, et cependant elles pe
affaires ne permettent pas encore de penser à eux, et cependant elles permettent de jouer. Parce que dans les nécessités publiques
vez-vous vous persuader que Dieu l’ait ainsi entendu, quand il vous a permis certaines distractions et certains délassements ?
e toute la raison ? et lui qui est la regle par essence, peut-il vous permettre un jeu où tout est déréglé ? Il vaut mieux jouer,
s indispensablement obligés d’éviter ; par-tout ailleurs ils seroient permis , en tout autre temps ils seroient même louables,
ordres et confiées à votre vigilance ? Mais s’il ne vous est pas même permis de la tolérer, qu’est-ce donc d’entreprendre de l
49 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
l'Ecriture a défendu ? Elle a défendu de regarder ce qu'il n'est pas permis de faire, elle a, dis-je, condamné toutes sortes
s par les Lois. Que fait la un fidèle Chrétien ? Il ne lui a pas même permis d'avoir une pensée d'impureté : Comment donc peut
es des excès de tous les siècles passez. En vérité il n'est nullement permis aux Chrétiens de se trouver en ces assemblées. Qu
s ne seraient point consacrées aux Idoles, il ne serait pas néanmoins permis aux fidèles Chrétiens d'en être les acteurs, ni l
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
tre la nécessité de combattre leurs passions, croient qu’il leur soit permis de les nourrir, de les exciter, et d’appeler à le
ctacles sans en recevoir de mauvaises impressions, et qu’il n’est pas permis d’y aller pour éprouver par soi-même s’il y a du
par soi-même s’il y a du danger de les fréquenter. D’ailleurs, est-il permis de se jeter à la mer, pour juger s’il y a un dang
prétexte que tous ceux qui y tombent n’y perdent pas la vie ? Est-il permis de se précipiter dans un incendie pour essayer s’
51 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
comme la vôtre, elle fait un progrès sur les cœurs, dont il n’est pas permis de se défendre. A présent que nos qualités sont é
ent qu’en tant qu’ils sont moins guéris de leurs passions. S’il était permis d’enchérir sur ce fameux Père de l’Eglise, je dir
as besoin de Prédicateur, il est lui-même son Evangéliste, s’il m’est permis de parler ainsi. Convenons donc que ces larmes qu
ateurs, quoique les Satiriques, au moins de certains, se croient tout permis . Il paraît bien que j’use de mon privilège, dès q
, Monsieur, pour vouloir en dédire Saint Augustin : mais s’il m’était permis de me citer, profane que je suis, après une autor
52 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
de l’Eglise, qu’un Evêque fasse connaître à ses Diocésains ce qui est permis , et ce qui ne l’est pas. Et il ne doit pas dans l
ères de l’Eglise, et les saints Docteurs, ne les ont jamais néanmoins permis , ni les jours des Fêtes, ni au temps qui est dest
usciter avec Jésus-Christ pour la gloire éternelle. Il n’est donc pas permis en ces saints jours d’assister à aucune sorte de
lui laisse la liberté d’agir selon ses désirs. Il ne m’est donc point permis , très saint Père, de garder le silence, principal
oyer toute son autorité pour ôter les abus qu’il combattait. « Il est permis de se taire, dit saint Ambroise, lorsqu’il n’y va
53 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
és au contraire dans la loi commune, elle ne peut en conséquence leur permettre d’appliquer des pénalités aux autres citoyens, pa
des pénalités les plus réelles, les plus terribles ; et si le prince permettait aux prêtres d’en faire l’application, selon les c
stique. C’est donc aux autorités qui existent dans l’Etat à ne jamais permettre au Clergé de se soustraire aux droits de la puiss
ses et des honneurs de ce bas monde, se livrer à tous les vices et se permettre des crimes en tout genre, qu’ils ne considéraient
assurer le succès de leurs projets ambitieux. Tout semblait leur être permis , et foulant à leurs pieds les divins préceptes de
54 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
dira : « Puisque je traite des Comédies et Tragédies, il me doit être permis , de commencer par exclamations Tragiques, etc. »
ents posés, il sera aisé de vider notre question ; à savoir, S’il est permis de jouer Comédies, Tragédies, et autres tels jeux
tres tels jeux, en l’Eglise Chrétienne. Je dis donc, que, si cela est permis  ; il faut que la parole de Dieu le permette, ou e
dis donc, que, si cela est permis ; il faut que la parole de Dieu le permette , ou en termes exprès, ou en conséquence nécessair
oins par son silence, selon lequel nous tenons en autres choses, pour permis , ce qui n’y est pas défendu. Si donc cette parole
Ecriture qui nous détourne expressément des fables Judaïques, ne nous permet pas plus les PaïennesTit. 1. 1 Tim. 3 et 4 t  ; v
blicv, conjoint avec tant d’inconvénients ? Si on réplique, qu’il est permis de les lire, et savoir, et que S. Paul même montr
urs à la femme d’enseigner en l’Eglise, il semblerait qu’il le voulût permettre ici, pourvu qu’elle eût la tête couverte. Et cert
s, ce Commandement doit être pris à la lettre ; Il ne serait donc pas permis , en cas de nécessité, de sauver sa vie, s’offrant
d’un qui se moque de lui, et de sa Loi, par un tel argument : Il est permis de se déguiser pour éviter un danger ; Ergo, il l
si votre entendement ivre des erreurs busch depuis si longtemps, vous permet de considérer quelque chose de sain : Les Dieux p
s-nous, ce que la vanité nous conseillerait, et ce que la bourse nous permettrait  : Car chacun sait, que les Ballets, qui ne se fon
mmes ne fussent pas mêlée avec les hommes : On jugea aussi, que si on permettait la danse à une assemblée d’hommes d’un côté, et d
Comédiens, s’il ne leur restait de leur exercice que ce qui s’en peut permettre selon Dieu, et faudrait à la fin quitter tout ; n
a jeunesse, ditJul. in Misop. dw  ; « que son précepteur ne lui avait permis de se trouver aux Théâtres, qu’il n’eût plus de p
aine, répondcont. Autol. li. 3 ea , qu’il ne leur était pas seulement permis de regarder les combats des gladiateurs, ni autre
e : on ne laisse pas mourir les méchancetés, par la vieillesse, on ne permet que les crimes soient accablés par le temps, ni q
e de l’Eglise Romaine, déteste l’impiété des Prêtres, qui aujourd’hui permettent de jouer l’histoire de la passion de notre Seigne
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
le dans votre famille. Trompée la première aux apparences, je me crus permis de répondre aux avances d’un homme aimable, qui p
zan, l’époux de celle à qui tout mon respect est dû.… de celle qui me permet de l’aimer ; qui, par son courage, va réparer tou
; dont, autant que personne, j’ai connu le prix : daignez quelquefois permettre que je vous voye en secret ; j’ai besoin de l’exe
56 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
, ou spectacles déshonnêtes ; Et que ni par ceux de leur famille soit permis de donner ou contribuer quelque chose pour tels v
morigenéesd sur quelque Histoire ou vie de quelque Saint, il est bien permis aux Tertiaires d’y assister, comme aussi aux Banq
57 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre , corriger et discipliner les représentations, ou
ussi calmer le Peuple et maintenir la tranquillité des spectacles, il permit par « Sentence à ces Comédiens Forains de jouer p
six Musiciens et de douze Violons ou Joueurs d’instruments ; et leur permet seulement d’avoir deux voix et six Violons ou Jou
soixante-treize, soit executée selon sa forme et teneur ; ce faisant permet auxdits Comédiens de se servir de deux Comédiens
cellé du sceau de Sa Majesté. Le1. Mars 1688. Arrêt par lequel le Roi permet aux Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume de l’Eto
Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume de l’Etoile. Roi ayant ci-devant permis à la Troupe de ses Comédiens Français de s’établi
e lods et ventes : et Sa Majesté ayant depuis trouvé plus à propos de permettre auxdits Comédiens, de faire leur établissement da
et restituées à ceux qui en auront fait le payement sans difficulté. Permet Sa Majesté auxdits Comédiens de faire l’acquisiti
aucuns désordres à la Comédie. 1. Mars 1688. Arrêt par lequel le Roi permet aux Comédiens d’acquérir le Jeu de Paume de l’Eto
58 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
èbre, que diverses charges de magistrature, et des poésies sacrées ne permettent pas de soupçonner capable de mettre de l’indécenc
on des citoyens n’est pas abandonnée à la licence des Poètes il n’est permis de parler de personne qu’en justice, avec de bonn
uperari. » Les Grecs étaient ici plus conséquents que les Romains. En permettant de diffamer les Dieux par la représentation de le
que plus impie de leur imputer de faux crimes. Quoi ! il ne sera pas permis de calomnier un homme en place, et il sera permis
oi ! il ne sera pas permis de calomnier un homme en place, et il sera permis de calomnier les Dieux ? Mais qu’importe au démon
rb. Ap.) Tout ce qui flatte les sens, n’est pas mauvais ; les viandes permises , et celles qui sont offertes aux Idoles, le chant
pectacles de la nature et ceux du théâtre, tout cela plaît ; l’un est permis , et l’autre défendu : « Delectant spectacula natu
des spectacles de théâtre qui déshonorent le corps et l’âme. Si Dieu permet les désordres, c’est alors qu’il est plus irrité 
59 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
ce. Il faut bien, en effet, qu’il ne soit pas coupable, puisqu’on lui permet de jouer sa pièce à la face du Louvre, dans la ma
ue le perdraient sans ressource, ou l’anéantiraient bientôt, s’il est permis de parler ainsi. Bon Dieu ! que serait Molière co
Cet observateur ne se contente pas d’attaquer le vice, bien qu’on le permette à la comédie pourvu qu’il soit puni, il attaque e
oit, on ne le peut accuser que d’avoir pensé, ce qui n’est aucunement permis et ce qu’on ne peut sans injustice, puisque c’est
ont cabalé avant que la pièce fût à moitié faite, de peur qu’on ne la permît , voyant qu’il n’y avait pas de mal. Ils ont fait,
60 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
uand la morale pourrait les tolérer, la constitution de Genève ne lui permettrait pas d’en avoir ; de justifier enfin les Pasteurs
e saine Philosophie prescrit aux hommes, et des plaisirs qu’elle leur permet . Elle doit nous supposer et nous prendre tels que
bles que l’Etre suprême lui a marqué son séjour, et il n’est pas plus permis aux Philosophes qu’aux Rois d’être hors de chez e
re crime et le leur ? Elles seraient pour les honnêtes gens, s’il est permis d’employer cette comparaison, ce que les supplice
es peintures et des situations séduisantes un sentiment si dangereux. Permettez -moi de vous faire une question avant que de vous
déclarer franchement son avis, vous paraissent hors de son caractère. Permettez -moi de n’être pas de votre sentiment. Le Misanthr
ns apparents. Le zèle dont vous êtes animé contre la Comédie, ne vous permet pas de faire grâce à aucun genre, même à celui où
ontraire qu’aucun genre de pièces n’y est plus propre ; et s’il m’est permis de juger de l’impression des autres par la mienne
onclure ? Que l’état de Comédien est celui de tous où il est le moins permis d’être médiocre. Mais en récompense, quels applau
e leur fait aucun gré de se priver d’amants, et que de l’autre il est permis aux femmes du monde d’en avoir, sans en être moin
e, je dirais presque meurtrière, que nous leur prescrivons, sans leur permettre d’en avoir d’autre ; éducation où elles apprennen
s particulières ayant obligé vos Magistrats il y a quelques années de permettre dans la Ville même de Genève un spectacle public,
violé leur secret » ab ; surtout si ce soupçon venait de votre part ; permettez -moi de vous faire remarquer que l’énumération des
e doivent pas s’en offenser ; en matière de profession de foi, il est permis à un Catholique de se montrer difficile, sans que
érence sur ce Socinianisme dont ils craignent tant d’être soupçonnés. Permettez -moi de douter que cette manière de plaider leur c
61 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
r quelque fierté à tout Ecrivain qu’elle anime ; je crois qu’il m’est permis de prétendre à cette gloire, ainsi que vous. Je n
rs mes amis & moi. Vous n’en aimeriez pas moins la sincérité, en permettant aux autres de lui rendre leurs hommages, cela ne
62 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
t-il pas encore aujourd’hui parmi les Romains pour une chose juste et permise  ? Je ne dis rien de ce qu’il est aux yeux de Dieu
feste, qu’après avoir renoncé à l’idolâtrie, il ne nous est nullement permis d’assister à ce qui est inséparable de l’idolâtri
infamie sur les spectateurs. Jugez donc encore, mes Frères, s’il est permis de prendre part à un divertissement, où les marqu
t vaine et leur haine est injuste. A la vérité, il est peut-être plus permis d’aimer sans sujet, que de haïr injustement : du
. Si quelqu’un de ces emportements qu’on y remarque, est quelque part permis aux chrétiens, il leur est aussi permis dans le c
y remarque, est quelque part permis aux chrétiens, il leur est aussi permis dans le cirque ; mais s’il leur est défendu parto
s avoir en exécration toute sorte d’impureté, pourquoi nous sera-t-il permis d’entendre ce qu’on ne saurait dire sans crime ?
santerie ; Math. 12. et toute parole inutile. Pourquoi nous sera-t-il permis de regarder ce qui nous est défendu de faire ? Po
démontrer, que la cruauté, que la férocité, que la barbarie nous est permise  ; à la bonne heure, allons à l'amphithéâtre. Si n
parce qu’il n’y a rien qu’il ne découvre. Ne sera-t-il donc pas aussi permis , selon vous, de s’abandonner à la fureur hors du
s portiques ? Nous nous trompons : ce que Dieu condamne, n’est jamais permis  ; ce qu’il défend, est toujours et par tout illic
n : ce qu’ils regardent ici comme illicite, là ils le regardent comme permis . Qu’arrive-t-il de là ? Le voici. Celui qui ferai
que nous interrogions les Païens eux-mêmes. Demandons-leur, s’il est permis aux chrétiens d’assister aux spectacles, que répo
après cela que le démon s’empare de ces chrétiens infidèles. Dieu l’a permis plus d’une fois : témoin l’exemple tragique de ce
63 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
nt serait tout-à-fait semblable à la Comédie ordinaire, si l’on ne se permettait d’y mêler le sérieux avec le plaisant. Il parait
ues dans leurs farces un certain air de gravité, & un sérieux qui permet rarement à la plaisanterie de faire tout son éffe
’Aveugle de Bethnal-Green (1). Réfléxions sur le mélange qu’on se permet du Sérieux & du Comique. Quoiqu’il parais
64 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
délire des hypocrites, des fanatiques, des murailles blanchies o, se permettent -ils d’abuser d’un crédit qu’ils usurpèrent ? De q
lement les prévenir, et l’autorité ecclésiastique ne doit plus se les permettre . Cet événement sera donc, il n’en faut pas douter
hypocrites, qui foulent à leurs pieds la charité chrétienne, se sont permis de débiter sur les circonstances de la mort de ce
65 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
i l’engageait tous les jours dans de nouvelles guerres, et qui ne lui permettait pas de jouir de ses anciennes conquêtes. La Peint
y a je ne sais quoi de trop vil et de trop bas dans cet Art, pour le permettre à un Roi, et après qu’on a reproché à Néron qu’il
raient à leurs Soldats un généreux mépris de la mort. Enfin, s’il est permis de mêler les choses Saintes aux Profanes, Tertull
66 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
des Jésuites, le célèbre Menochius (de arbitrariis, Cas. 60.), en ont permis et même conseillé l’usage. Ne pouvant abolir le t
e l’on célèbre ses vertus dans le temple du vice et de la débauche ». Permettrait -on à la populace d’approcher la personne du Princ
dans les grands rôles. Alexandre se respectait assez lui-même pour ne permettre qu’à Appelle de faire son portrait, et à Praxitèl
e ridicule des Dieux du paganisme est le seul point de vue qu’il soit permis de mettre sur la scène. Jamais la religion ni les
ge comme ses confrères. Pour moi, je ne comprendrai jamais qu’il soit permis de faire semblant d’être idolâtre, de blasphémer
on et de la comédie, si peu faites pour être unies. Mais n’est-il pas permis et même recommandé aux Chrétiens de se réjouir da
le ? Sans doute on ne parle pas toujours morale, mais il n’est jamais permis de la proscrire ; on n’alarme pas toujours le péc
eligion. On blâme, avec raison un Religieux, un Ecclésiastique qui se permet , je ne dis pas des discours obscènes, mais même d
s les plus savantes mains, puisqu’elles sont animées. Il ne peut être permis de représenter que ce qu’il est permis de penser,
sont animées. Il ne peut être permis de représenter que ce qu’il est permis de penser, de dire et de faire, puisque c’est rée
e coquette qui tend des pièges à tout le monde ; une effrontée qui se permet les paroles, les parures, les manières les plus l
67 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
donne des bornes si étroites aux plus honnêtes divertissements, elle permet les joies et les fêtes des Païens ; que ses lois
e : et que sévère ou indulgente, selon les diverses occurrences, elle permet en certains jours de l’année la dissolution et le
étourdiment à tous les divertissements mondains ; un temps où il sera permis de n’aimer et ne servir que le monde. Oserait-on
éritable sagesse et au bon sens ; et que ces joies n’étaient pas plus permises en carnaval qu’en Carême. Mais qu’un repentir est
aient ridicules d’y aller ; et les jeunes gens à qui la bienséance le permettrait , ne le pourraient pas sans s’exposer à de trop gr
68 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
, les translations, la danse de David devant l’Arche, sont bons & permis à tout le monde. Mais les amusemens indifférens p
vité chrétienne la modestie, la piété s’y conservent ; qu’on ne se le permette que comme un besoin, un soulagement à la foibless
t à la foiblesse humaine ; qu’on se traite comme les enfans, à qui on permet des récréations, mais sans excès, sans danger, sa
tout dans ces pays idolâtres, & alors sans doute la conscience ne permet pas de s’en amuser. Il y en avoit chez les Romain
sique ne sont la plupart que des gens frivoles & dissolus ; il ne permet pas même que les femmes y chantent : La douceur d
quamvis sit aliquid industriæ, quia principaliter est fortuna. Il ne permet que les exercices du corps, les jeux des échecs,
sa personne & sa vie ! Dans les divertissemens même modérés & permis , le péché peut se trouver dans la matiere, si ce
ient un divertissement très-dangereux, très-mauvais, qu’on ne peut se permettre en conscience. Qui ne sent la différence des roma
69 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
Quoique les fauteurs de la Comedie prétendent, que l’Ange de l’Ecole permet de donner quelque chose aux Comediens, ils ne me
a Jerusalem celeste : mais si cette personne me demande, s’il lui est permis d’assister à la Comedie, je suspecterai sa devoti
eulement nôtre science, & faire tout ce, qu’elle nous assure être permis  ; mais il faut encore consulter la charité, &
orter les autres, & à les faire passer pour des choses absolument permises & indifferentes. C’est un scandale ; & pl
e est de se faire aimer jusqu’à la passion, qui n’est pas honteuse de permettre cent legéres libertés ; qu’une Dame, dont les yeu
l des coupables ! » Après celà on allegue en vain, que les Souverains permettent la Comedie. De tous les prétextes, il n’y a pas d
les prétextes, il n’y a pas de plus frivole. Quoi, les Souverains la permettent  ? Où sont les Edits par lesquels ils donnent cett
uelqu’un qui a peine à souffrir, qu’on lui dise, qu’il ne lui est pas permis de frequenter la Comedie, qu’il me donne la liber
70 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. IL est permis à tout le monde de se divertir, mais toutes sorte
es jeux, qui ont servi d’amusement à ses premieres années, ni méme se permettre certaines libertez, qu’on pardonnoit autrefois à
tien ! finir ses jours par un excé d’intemperance ? aller, s’il m’est permis de parler de la sorte, aller en dançant au Tribun
ant le Privilege, qui nous a été Octroyé par les Rois très-chrétiens, permets de faire imprimer & debiter les Sermons compo
71 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
donné occasion, au pere, & à la mere de cette fille, qui lui ont permis d’aller au bal ; à celui qui donne le bal, &
déplaisent. Je scai avec saint Gregoire, qu’il y a des divertissemens permis , & que l’on peut prendre comme on prend une m
p; corrompent les bonnes mœurs. La danse chez les Romains n’étoit pas permise aux honnêtes gens : ce qui a fait dire au plus él
nce, suivant le pouvoir que j’ai reçû de nôtre Reverend Pere General, permets au Pere Vincent Houdry, de la même Compagnie, de
72 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
re Adieu au Théâtre : On ne représentera plus de Comédies, et à peine permettra-t -on de les imprimer. C’est une austérité trop gran
ntre elles ? On n’a pas envie de les supprimer. Tant s’en faut, qu’on permet encore tous les jours à des Ecrivains nouveaux d’
s les Comédies, et par ce moyen elles pourront être reçues. Puisqu’on permet bien en des maisons Religieuses, que des Enfants
se qui est, que comme l’on examine toute sorte de Livres avant que de permettre de les imprimer, et de les communiquer au public,
73 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
ue les consciences faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soit permis d’en disputer, et traitent de pernicieux et de re
umaine, on peut destiner à cette même fin certains emplois qui soient permis . Ainsi l’emploi des Comédiens établi pour donner
tement saint Cyprien, « comment un Chrétien, auquel il n’est pas même permis de penser aux vices, pourra-t-il souffrir des rep
les Lions, les Voix, etc. Quelles sont donc celles dont il n’est pas permis d’user ? » « Omnia sunt a Deo, etc. »liber De spe
. dub. 13. , qui dit formellement : « Que les Spectacles sont bons et permis s’ils sont accompagnés des précautions et des cir
rapporte dans son Institution que l’illustre saint Charles Borromée permit les Comédies dans son Diocèse par une Ordonnance
erais pas un Pénitent à s’en abstenir, puisque Dieu non seulement les permet , mais les promet lui-même. »Psaume 67, 28. En ef
et de l’empêcher de s’attaquer immédiatement à personne ; mais on lui permit de s’attacher généralement à reprendre les mœurs,
sont défendus, etc. Il est constant que les Magistrats, bien loin de permettre la publication de ces sortes d’Affiches, en punir
Nam de fabularum, etc. »Pet. Bloesensis Ep. , qui soutient qu’il est permis de tirer des vérités du sein des Fables Païennes,
isse réciter, ou lire, sans s’exposer à tomber dans aucun péché. Mais permettez -moi, Monsieur, de passer les bornes d’une simple
nt il s’agit, d’examiner les précautions avec lesquelles les Docteurs permettent que l’on aille à la Comédie. Saint Thomas Ubi sup
ui ; après quoi, vous devez conclure qu’elle est bonne et entièrement permise . Après tout ce que je viens d’avoir l’honneur de
lus une occasion prise, elle est donnée ; de même que je n’aurais pas permis , avec les Saints Pères, d’assister aux Comédies d
voulais vous rapporter tout ce qu’en disent les Pères. Mais, s’il est permis et louable d’user quelquefois de récréations et d
la semaine. Or est-il que, selon saint Thomas, les jeux honnêtes sont permis ce jour-là même pour soulager l’esprit et lui don
74 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Privilege du Roy. » pp. -
es causes, desirant favorablement traiter l’Exposant : Nous luy avons permis & octroyé, permettons & octroyons par ces
vorablement traiter l’Exposant : Nous luy avons permis & octroyé, permettons & octroyons par ces Presentes, de faire Impri
75 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
il y a encore une autre raison plus grave et plus chrétienne, qui ne permet pas d’étaler la passion de l’amour, même par rapp
« Nous sommes, disent-ils, enfants des saints, et il ne nous est pas permis de nous unir comme les gentils ». Qu’un mariage d
76 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ine.) Un mot a Monsieur l’abbé Girardon. Monsieur le Grand-Vicaire, Permettez à un fidèle du diocèse qui vous compte au nombre
que je donnais dans ma lettre à M. Desmares, pour qu’il daignât nous permettre d’aller au bal et au spectacle, je n’abuserai pas
je n’en serai pas moins disposé à oublier l’âpreté du vôtre : il est permis , je le conçois, de montrer un peu d’humeur quand
un péché mortel, mais il fallait dire rétorsion), je vous prie de me permettre de ne point abandonner la partie, quelque grande
très-chrétien, les devoirs du catholique soient oubliés au point d’y permettre ce que la morale défend : on y donne chaque jour
77 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
les comedies, les opera, les bals, les theatres vous sont défendus ou permis  : je ne veux sur cela qu’un principe qui vous ser
ilieu : ce n’est pas que la Religion Chrétienne ne connoisse & ne permette certains délassemens, & de corps & d’espr
& la vertu trop farouche ; mais ces sortes de délassemens ne sont permis que pour en venir à une devotion plus serieuse, &
e fois supposé, tous ces spectacles dont je viens de parler, sont-ils permis ou défendus ? Pouvés-vous dire que vous y assisté
ct & de la crainte aux petits : ces plaisirs que tout le monde se permet , ces richesses que tout le monde adore, ces volup
78 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
lière. Ce prétexte est grand, il est spécieux, il impose beaucoup, il permet de tout dire impunément, et quand celui qui s’en
t dans toute l’Europe, que l’Inquisition, quoique très rigoureuse, le permet en Italie et en Espagne, que depuis plusieurs ann
Mais ce qui regarde la religion perçant jusques à l’âme, il n’est pas permis d’en parler, ni d’accuser si publiquement son pro
étrangers ? » Il semble, à l’entendre, que les méchants livres soient permis en Italie, et pour venir à bout de ce qu’il souha
assez répondu quand j’ai fait voir que Le Festin de Pierre avait été permis partout où on l’avait joué et qu’on l’avait joué
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
deuil »Eccl. XXII. 6. [Ecclésiastique, chapitre XXII, verset 6]. , il permet les comédies « dans tout le carême »Diss. Page 54
nde des pleurs et non pas des réjouissances » ; et tout ce qu’il leur permet , « est d’user modérément de quelques jeux en tant
orités, après avoir modéré les divertissements qu’un pénitent peut se permettre en particulier pour le relâchement de l’esprit et
80 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
que les Anciens avaient d’autres coutumes que nous, et qu’il lui est permis maintenant d’être imprudent et téméraire, parce q
nous dispose à le suivre dans ses faiblesses, et l’on croit qu’il est permis d’être amoureux, en voyant des Princes illustres
l lui semblait que le mensonge pourrait s’autoriser par un métier qui permettait les fictionsj. Quelles Lois ce Philosophe n’aurai
demande aujourd’hui que des amourettes sur le Théâtre, il ne sera pas permis à un Auteur de faire autre chose ? L’usage a-t-il
aprice. Il n’en est pas de même dans les choses sur lesquelles il est permis de raisonner avant que de rien conclure. La Tragé
ne voudrais pas qu’ils s’en fissent honneur ; ou du moins je ne leur permettrais pas de s’abandonner à leur génie en de certaines
âtre ; mais y a-t-il rien de plus aisé à changer qu’un nom ? Cela est permis aux Poètes, et quand même on ne voudrait pas se d
cipale soit conservée avec les circonstances que l’on connaît, il est permis d’ajouter et de changer comme l’on veut ce que l’
bre de curieux et de Savantsak. CLEARQUE. Je sais bien que cela est permis dans les sujets profanes, mais j’en doute un peu
ques Auteurs Latins de ces derniers temps, qui croient qu’il leur est permis de faire dire deux cents Vers de suite à un même
siècle où l’on veut de l’amour et de la galanterie partout.   FIN.   Permis d’imprimer. Fait ce 5. / d’Avril 1675.           
3 (éd. cit.) aj. [NDE] Allusion non élucidée. ak. [NDE] Aristote le permet , en 53b26, ce que Corneille glose dans le Discour
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370
ces causes, voulant favorablement traiter l’Exposant, nous lui avons permis & permettons par ces présentes, de faire impr
voulant favorablement traiter l’Exposant, nous lui avons permis & permettons par ces présentes, de faire imprimer ledit Ouvrag
82 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
qui est d’être plaisante. Elle doit toujours l’être, & il lui est permis de l’être, quand elle attaque d’une maniere fine
e. Platon a raison de le condamner : mais il est trop severe, s’il ne permet pas aux Poëtes de faire quelquefois rire les homm
aux Poëtes de faire quelquefois rire les hommes. Ciceron plus humain, permet les jeux & les divertissemens, pourvu qu’on e
ophane, en y cherchant le stile élégant de sa Langue ; & il étoit permis à un S. Jérôme dans son désert de lire Plaute, qu
83 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
mépris, si, comme disoit Bossuet dans une pareille occasion, il étoit permis de mépriser le péril des ames infirmes ou mondain
resse des Pantomimes à contrefaire : donc il approuve la comédie ? il permet la peinture, la sculpture, le chant : donc les ta
de l’Ecriture ne doivent jamais y paroître. Les Magistrats n’ont pas permis le Moyse de l’Abbé Nadal. Que deviennent donc Est
d usage du spectacle doit être blâmé, même en le supposant un plaisir permis . Peut-on donc permettre aux Comédiens d’y passer
doit être blâmé, même en le supposant un plaisir permis. Peut-on donc permettre aux Comédiens d’y passer leur vie ? Cela seul doi
nt de tout, & ne sont pas assez sages pour s’arrêter à ce qui est permis , même par les plus relâchés. Pour établir son co
s efféminés, les chants, les danses, n’est-ce qu’une lecture ? est-il permis de lire de mauvais livres, de chanter de mauvaise
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
e conviendrait pas avec le deuil solennel de toute l’église : loin de permettre les plaisirs et les réjouissances profanes, elle
lier avec les réjouissances profanes, quand d’ailleurs elles seraient permises  ? convient-il d’entendre alors ou des bouffons do
85 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
ces causes, voulant favorablement traiter l’Exposant, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer
s, voulant favorablement traiter l’Exposant, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Ouvrage
86 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
ent pour elle, nous répondrions comme S. Thomas l’a fait à celles qui permettent l’usure : Ad duritiam1 cordis vestri permisit vo
exposer à manquer de subsistance ; ils ne sont point assurés que l’on permettra leur retraite, s’ils l’exécutent sans être avoués
onsulte a oubliées, & la bonne foi dont je fais profession, ne me permet pas de les dissimuler, ni de m’autoriser de son s
87 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
i précisément condamnés, S. Thomas en parlerait-il comme d'un plaisir permis  ? R. Ceux qui allèguent l'autorité de saint Thoma
enter les spectacles ? R. Les spectacles n'en sont pas pour cela plus permis . La liberté que tant de Chrétiens se donnent est
croient pouvoir ne pas se refuser ce que des dévots de profession se permettent . D. Ceux qui disent qu'ils se sont ennuyés à la C
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
ux que la loi appelle Lenones. Notre langue est trop chaste pour nous permettre d’appeler ce métier par son nom. Le droit canoniq
ur aux nouvelles de Justinien ne leur était pas plus favorable. Il ne permettait pas aux enfants Comédiens de se plaindre du testa
hez les Grecs. Nous en parlerons ailleurs. Au contraire, il n’est pas permis au mari d’une Comédienne d’accuser sa femme d’adu
livrant sa femme au théâtre, il est censé la livrer au public et lui permettre le crime. Il cite là-dessus une foule d’Auteurs.
lère suffit et vaut un Apollonk. » Au reste il serait inutile de leur permettre d’autre vengeance ; la plupart s’embarrassent peu
nversion d’un sexe fragile, souvent entraîné par faiblesse, Justinien permet aux Comédiennes et à leurs filles de purger leur
de purger leur infamie par des lettres de réhabilitation, comme il le permet aux bâtards et aux affranchis, « sicut servos lib
seraient bien dupes de se priver des plaisirs tolérés par les lois et permis par la nature. Cette morale assurément n’est pas
les punir sans cesse, et les punitions infamantes, qu’il n’était pas permis de faire subir aux citoyens sans leur faire le pr
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
majesté divine, la discipline évangélique, l’honneur de l’Eglise, ne permettent pas de la souiller par une communication si infâm
cole de libertinage. Que sait là un Chrétien, à qui il n’est pas même permis de penser au mal ? « Quid inter hæc Christianus f
le spectacle, faire revivre les crimes passés. Tout cela est-il donc permis au Chrétien ? « Non licet omnino. » Le saint Evêq
dit-il, ne fût-il pas même dédié aux idoles, ne serait pas d’ailleurs permis aux Chrétiens, à qui, à raison du vice, ils convi
es actions tragiques de Thyeste ou de Thésée. Il ne nous est pas plus permis d’entendre parler des adultères des hommes et des
éfendu aux femmes de chanter dans l’Eglise, ce qui d’abord leur était permis  ? C’est que la mollesse de leur chant avait, des
Mundi, pour justifier la providence sur les maux innombrables qu’elle permet , qui sont pour les pécheurs une occasion de blasp
commettent pas tous les jours. Belle excuse ! comme s’il était jamais permis de faire ce que Dieu défend, et s’il cessait d’êt
ris domibus non arceantur. » L’autorité des Pères de l’Eglise ne nous permet pas de douter qu’ils ne soient excommuniés, « com
90 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
le chrétienne qui ayant vécue dans la modestie, croyant qu’il lui est permis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met
ce pas là pour donner une étrange atteinte à la pudeur ? Il n’est pas permis de dire toutes choses : mais il est certain que c
Le métier de comédien est défendu, & par conséquent il n’est pas permis d’assister aux comédies.La comédie est un métier
tous les Conciles l’ordonnent, & par conséquent qu’il n’est point permis aux autres de contribuer à les entrenir dans une
ertissement dans le Christianisme, ne pouvant avoir l’effet qu’il est permis d’y chercher ; car le Chrétien ne doit chercher q
comme le besoin que nous avons de manger, ne fait pas qu’il nous soit permis de manger de viandes qui ne servent qu’à affoibli
és qu’on croit illicites dans d’autres endroits semblent demeurer ici permises  : d’ailleurs, la nuit qu’on choisit ordinairement
éplaisent. Je sais, avec saint Grégoire, qu’il y a des divertissemens permis . Mais nous entendons parler ici de ceux qui sont
curer de temps en temps ce secours. Les divertissemens qui nous sont permis doivent étre honnêtes.Mais je sais aussi que si l
yez-vous ? Si c’étoit dans un homme à qui la dépravation de nos mœurs permît tout : mais non, c’est dans une femme dont on aff
qui ne peut être Chrétien qu’à ce prix, dites-moi s’il peut lui être permis , non-seulement de les exciter & de les nourri
vais qu’on le prétend, les Loix n’auroient garde de le tolérer, de le permettre . Ceux qui justifient le spectacle par rapport à e
être vous demander d’abord, si même sur ce prétexte il peut vous être permis de vous y exposer, s’il faut toujours un péril ce
e monde de piéges & d’écueils ; mais en conclurez-vous qu’il soit permis d’en augmenter le nombre ? Quoi ! parce que toute
dans les lieux saints on trouve des occasions de se perdre, sera-t-il permis d’aller dans les lieux profanes & défendus, o
is qu’on le prétend, les Loix n’auroient garde de les tolérer, de les permettre  : raisonnement aussi frivole que les autres. Car
plus pour vous manifester que vous ne pensez pas que le théâtre soit permis , puisque vous auriez horreur d’un ministre qui vo
Chrétiens, continue saint Cyprien ; voilà des plaisirs d’autant plus permis , qu’ils font partie de nos devoirs mêmes. Balance
ce que les Chrétiens d’Antioche regardoient comme des divertissemens permis  : car vous supposerez-bien, sans-doute, ces Chrét
re dans notre siécle. Or, ce sont ces divertissemens qu’ils croioient permis , que saint Chrysostôme assure & prouve être p
les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction, pour permettre les uns & défendre les autres ? Ce sont tous
appelle aux idolâtres, reprend Tertullien : Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux spectacles. Ils sont
itant ce sujet même, tout ce qu’on ne punit pas le tolere-t-on, & permet -on tout ce qu’on tolere ? On les tolere, dites-vo
Le métier de comédien est défendu, & par conséquent il n’est pas permis d’assister aux comédies. La comédie ne peut passe
Tout délassement n’est pas défendu. Les divertissemens qui nous sont permis doivent étre honnêtes. Preuves de la seconde Soud
91 (1731) Discours sur la comédie « PRIVILEGE DU ROI. »
auses, voulant traiter favorablement ladite Exposante, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer
lant traiter favorablement ladite Exposante, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer lesdits Livre
92 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
. Les Comédiens ayant voulu augmenter les entrées, le Roi, en le leur permettant , ordonna qu’ils donneraient à l’Hôpital le sixièm
n des frais, le sixième de leur entière recette, si l’on voulait leur permettre de jouer de petites pièces ; ce qui forma la mati
des vaudevilles, il lui chercha querelle, et prétendit qu’il n’était permis de chanter qu’à l’Académie de musique. Il fallut,
», dit le Roi. « Mon procès est gagné, répliqua-t-il, puisque vous me permettez de parler comme je voudrai. » Le Roi rit de cette
rmettez de parler comme je voudrai. » Le Roi rit de cette saillie, et permit aux Italiens de parler Français. S’il n’est permi
cette saillie, et permit aux Italiens de parler Français. S’il n’est permis de rien donner aux Comédiens, comme nous l’avons
en donner aux Comédiens, comme nous l’avons prouvé, il n’est donc pas permis d’en rien recevoir. Le livre des constitutions ap
uver, favoriser, entretenir le crime, y participer, cela n’est jamais permis . Ainsi bâtir des théâtres, faire des décorations,
93 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
éritables maximes, & notre zéle pour la Religion, ne nous ont pas permis de garder le silence, ni de demeurer dans l’inact
eront charmés de s’y instruire . Les momens précieux de la Cour ne me permettent pas, Messieurs, de faire l’analyse du second Mémo
saintes de la Religion, & aux Loix de l’Etat, ne leur avoient pas permis de garder le silence ; & que dans les sentime
94 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
chose, de la tolérer. Un pasteur fera tout ce qu’un zèle éclairé lui permettra de faire, pour empêcher les danses et les bals de
nudata ostendentibus », soit à raison des paroles obscènes qu’on s’y permet  ; soit enfin à raison de la manière dont la danse
x règles de la modestie. On excuserait cependant une femme qui, ne se permettant rien de contraire à la décence, prendrait part à
95 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
bête féroce, cruelle et pernicieuse ; « Qu’il y a des cas où il est permis à tout le monde de tuer, même celui qui est princ
ses fautes, elle peut lui faire la guerre, et si les circonstances le permettent , lui porter le fer dans le sein. « Que les prin
aits pour la sûreté du prince, ou de l’Etat, seront déposés : il sera permis toutefois au prince de leur faire grâce. Dixième
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
ner. Ces grands hommes ne nous ont laissés que leurs restes, s’il est permis de le dire, que ce qu’ils ont dédaignés. La Coméd
Tragédie serait dans une aussi grande disette de sujets, s’il n’était permis d’y employer souvent les mêmes Passions. Tous ses
nt guères de sujets propres pour ce genre de Drame. Ils ne leur était permis de mettre sur la Scène Tragique que deux ou trois
Voilà pourquoi la Comédie est maintenant si pauvre & si stérile. Permettez même qu’on traite une autre-fois, l’Avare, le Tar
ns crainte, l’ambition, la cruauté, l’amour & l’héroïsme ; on lui permet encore de nous montrer plusieurs fois les sujets
97 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
ort honnête faire un exemple de corruption : voilà l’effet des amours permis au Théâtre. » Page 93. « Pour moi je crois ente
par ses richesses ; la Police ne saurait trop multiplier les plaisirs permis , ni trop s’appliquer à les rendre agréables, pour
e y fût admise au nombre des spectateurs et des juges, sans qu’il fût permis à aucune de profaner la dignité conjugale en dans
i ! Heureusement il est aisé à apercevoir. XIII. Que M. Rousseau nous permette de trouver plaisant ce souverain mépris de l’Aute
dien peut n’être point cela : ce n’est point son essence. XXX. Est-il permis de donner ces couleurs à un amusement sans conséq
98 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
son mérite, consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise , ou doit être absolument défendu », in Pièces de
son mérite, consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise , ou doit être absolument défendu », in Pièces de
99 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
ui soutenoit qu’elles n’avoient point péché, discit que puisqu’il est permis de massacrer l’ennemi & d’employer toute sort
er toute sorte de moyens pour l’affoiblir, à plus forte raison est-il permis de le rendre malad. (& pour cela de pécher &a
rlant du purgatoire, le brevet du Général des Cordeliers, dit-il, qui permet de se faire enterrer en habit de Cordelier, n’est
e le peuple en faisant la loi à ses Rois, quand leur foiblesse le lui permet , ne fait que reprendre ses droits & ses franc
u faux de l’interrogatoire de Jean Châtel, il lui fait dire qu’il est permis de tuer le Roi quand il n’est pas approuvé du Pap
te doctrine ne fut jamais enseignée : ni Pape ni Concile n’ont jamais permis de tuer les Rois, même déposés par le Pape. Les A
aussi criminelle que celle de Comédien, & que s’il ne lui est pas permis d’aller à la comédie, il ne lui est pas plus perm
il ne lui est pas permis d’aller à la comédie, il ne lui est pas plus permis de débiter sa marchandise. Cette idée burlesque e
de porter au crime par leurs chansons. Ces désordres ne sont pas plus permis à un Soldat qu’à un Bourgeois, au peuple qu’à un
pas honnête, si elle n’est que la répétition de la comédie, est-elle permise  ? Qu’on ne soit pas surpris que la comédie entre
éfendre. Jamais les farces jouées en grande licence ont-elles dû être permises  ? Je ne sais si le Chancelier de l’Hôpital, homme
100 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
as plus longtemps dans la vérité, que dans la représentation ; il est permis cependant de précipiter le temps dans les interva
issaient si souvent dans les places publiques. S’il ne nous est point permis de changer les mœurs dans les choses essentielles
n supprimer une partie, d’en ajouter de nouvelles ; il ne lui est pas permis cependant d’altérer les événements principaux, et
éclamateur. Si la disposition du sujet, ou la vérité de l’Histoire ne permet pas au Poète de récompenser la vertu, il y faut s
ne déciderai point la question que vous me proposez, savoir s’il est permis à une Femme de qualité d’aller à la Comédie ? Je
omme des autres jeux, dont l’usage n’a rien de criminel, et peut être permis , quand il est modéré. Les forces de l’esprit et d
it au Théâtre, ne passe pas les bornes d’un divertissement honnête et permis . C’est sur ce principe, que les Théologiens moder
s la voyons aujourd’hui, peut-être l’eussent-ils tolérée, comme on la permet maintenant ; ou du moins ils en auraient parlé av
notre langue est infiniment plus retenue et plus modeste ; elle ne se permet jamais la moindre licence, semblable à ces prudes
espèce de politique, on ne doit pas conclure pour cela, qu’elle soit permise devant Dieu ; on tolère dans les Etats et dans le
èmes, les impiétés publiques, et d’autres crimes scandaleux : Si l’on permet de certaines choses, qui sont visiblement mauvais
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