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1 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. Le bal a beaucoup de cho
ntieres ce ridicule exercice ? Dés là donc tout ce temps est un temps perdu , ce qui, comme on l’a déja veu, n’est pas peu de
out encore si l’on considere que ce n’est pas ici le seul temps qu’on perd . Je veux, en effet, que cette perte ne paroisse p
les éviter, et de fuir toutes ces occasions d’offenser Dieu et de se perdre  ? Il est bon encore de considerer qu’un des plus
t de Jesus-Christ et de nos pechés. Dans quel moment est-il permis de perdre de veue ni l’un, ni l’autre, de ces objets ? Et s
er des conversations, qui sont, sans doute, l’une des choses qui font perdre le plus de temps. Mais comme le Traité qui suit c
2 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
es causes éloignées du désordre des enfans ; c’est le théatre qui les perd , qui leur apprend à former des intrigues & fa
inée, soutenue. Comment résister ? on désire de douter, on doute ; on perd la foi, on devient ennemi de la vérité, on la com
ontrer la perte assurée ? le moindre péril vous alarme. L’occasion de perdre la grace doit bien plus vous effrayer. Il suffit
lus vous effrayer. Il suffit de courir volontairement le danger de la perdre , pour l’avoir déjà perdue. Or pouvez-vous douter
it de courir volontairement le danger de la perdre, pour l’avoir déjà perdue . Or pouvez-vous douter du danger du spectacle, vo
rien ? Oui, il y a péché de vous exposer sans nécessité au danger de perdre la grace ; péché d’autoriser par votre présence d
s avec les femmes, & les filles auparavant sages & modestes à perdre la modestie & la pudeur ; où personne n’entre
ie & la pudeur ; où personne n’entre sans le plus grand danger de perdre l’innocence. Tous les Pères se sont hautement déc
n’y ait le plus grand intérêt ? la charité s’y éteint, l’humilité s’y perd , la foi y est ébranlée, la modestie s’évanouit, l
& ce qu’on a de plus cher, se haïr soi-même. Qui aime son ame, la perdra  ; qui la perd pour moi, la trouvera. Ce ne sont p
de plus cher, se haïr soi-même. Qui aime son ame, la perdra ; qui la perd pour moi, la trouvera. Ce ne sont point là les le
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
euve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu , et l’autre que parce qu’on y est condamné. « C
se que parce qu’elle a mérité de ne pas connaître ce qu’elle vient de perdre . Car c’est une maxime certaine, que l’orgueil est
n différent de celles qui touchent les sens. Il faut n’avoir pas tout perdu , et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce q
as tout perdu, et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu . Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a
ur en justifier quelque autre plus éclatant et plus dangereux. « On perd ainsi par degré le discernement de ce qui est jus
nger réel de s’y noyer, sous prétexte que tous ceux qui y tombent n’y perdent pas la vie ? Est-il permis de se précipiter dans
illeur remède pour guérir la curiosité, quand les suites peuvent nous perdre pour l’éternité. bo. [NDE] Ce chapitre reprend
4 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
olonté, que révolte dans ses sens. L'expérience de tant d'âmes qui se perdent à ses yeux, et le dérèglement général qui règne p
de plus rare, que la vertu chrétienne; rien de plus facile, que de se perdre ; rien de plus difficile, que de se sauver. Commen
Comédie : que le temps que Dieu lui donne est trop précieux, pour le perdre malheureusement dans ces vains amusements ? De so
5 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
olonté, que révolte dans ses sens. L'expérience de tant d'âmes qui se perdent à ses yeux, et le dérèglement général qui règne p
n de plus rare que la vertu Chrétienne, rien de plus facile que de se perdre , rien de plus difficile que de se sauver. Comment
Comédie ; que le temps que Dieu lui donne est trop précieux, pour le perdre malheureusement dans ces vains amusements. De sor
6 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
he en quelque façon de lui, après avoir recouvré sa proie qu’il avait perdue . Cela suffirait pour faire rentrer dans eux-mêmes
ils avaient reçue dans leur Baptême ; ou comme criminels, s’ils l’ont perdue par quelque péché mortel. Il est rare, dans l’hor
ssi précieux qu’est cette grâce, et qu’il y a un danger évident de la perdre en y allant. En effet, les 24. Evêques qui ont ap
arce que les femmes sont le piège dont le diable se sert souvent pour perdre les hommes.Eccles. c. 9. Cependant, ce qui est d
ns aller à la Comédie, s’il veut tâcher de recouvrer la grâce qu’il a perdue  : « Cohibeat se à spectaculis, qui perfectam vult
ses plaisirs criminels. IV. RAISON. Les Chrétiens ne doivent point perdre les moindres moments du temps qui leur est donné
utiles, vous me venez dire après cela, quel mal ai-je fait ? qu’ai-je perdu  ? Si vous aviez dépensé mal à propos quelque peti
royez pas avoir fait de mal ? Vous ne savez donc pas qu’il vaut mieux perdre toute autre chose que le temps ? car si vous perd
qu’il vaut mieux perdre toute autre chose que le temps ? car si vous perdez de l’or, il se peut recouvrer : mais il est bien
se peut recouvrer : mais il est bien difficile de recouvrer le temps perdu  ; on nous le donne fort court durant la vie, et s
7 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
lettre, ce que je viens d’apprendre. Vous connaîtrez par là que j’ai perdu ma cause et que l’Observateur du Festin de Pierre
strats si zélés pour les intérêts de Dieu et ce religieux monarque le perdraient sans ressource, ou l’anéantiraient bientôt, s’il
n de Pierre ont, ou de force ou de gré, pendant le cours de la pièce, perdu si visiblement leur honneur qu’il est impossible
es pensées, et l’on ne l’appellera pas athée ? Il faudrait bien avoir perdu le jugement pour ne lui pas donner ce nom, puisqu
ffe par tant de gens de mérite, depuis que les hypocrites l’ont voulu perdre . Dans toutes les lectures que son auteur a faites
hain pour le convertir, ils ne le reprennent qu’avec douceur et ne le perdent point dans l’esprit de tout le monde. C'est une m
est malaisé de rendre la réputation à ceux à qui on l’a une fois fait perdre , encore que ce soit injustement. Comme la foule e
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
ccuper par les choses qui sont les effets de la puissance de Dieu, et perdre ce Dieu même qui les a faites, et par qui vous av
avaient abandonné, et pour se réjouir d'avoir trouvé ceux qu'il avait perdus  ? Il n'est point nécessaire de nous étendre plus
faire si vous fuyez les Théâtres, et le Cirque; ces Lieux infâmes qui perdent tout le monde, ou plutôt les Villes ou ces Specta
râce s'est montrée, qu'elle nous a enseigné à vaincre l'impiété, et à perdre les appétits déréglés ; qu'elle nous commande de
la Foi de Jésus-Christ: Le mérite des Sacrements de notre Religion se perd en nous; tout ce qui suit dans notre Symbole est
on appui est à bas : Dis-moi donc, ô Chrétien, qui que tu sois, ayant perdu par tes mépris et par ta rébellion les principes
mps, et les ruisseaux de qui l'on tarit les sources se diminuent e se perdent bientôt : Enfin rien ne subsiste sans la tête. Ma
ra qu'au lieu de contentement ils nous apportent la mort, qu'ils nous perdent au lieu de nous divertir ; car en se retirant de
nt de ce qui peut entretenir la vie, ne se met-on pas au hasard de la perdre entièrement ; et lors qu'on a ruiné le fondement
à ces paroles que Dieu prononce par la bouche du Prophète, vous serez perdus pour vos péchés, et les autels du ris et de la ré
9 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
euve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu , et l’autre parce qu’on y est condamné. III. Comm
se que parce qu’elle a mérité de ne pas connaître ce qu’elle vient de perdre . Car c’est une maxime certaine, que l’orgueil est
n différent de celles qui touchent les sens. Il faut n’avoir pas tout perdu et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu
pas tout perdu et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu . Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a
en justifier quelque autre plus éclatant, mais plus dangereux. XV. On perd ainsi par degrés le discernement du juste et de l
10 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
e du martyre. En second lieu, c’est entreprendre l’impossible, c’est perdre mon temps et ma peine, c’est voguer contre vent e
r qu’à vous être ici ennuyeux, à vous étourdir de mes corrections, et perdre mon temps à reprendre des vices que plusieurs n’é
qu’un serviteur qui n’avait point employé son talent de crainte de le perdre , fut condamné de son maître ; son maître lui dit 
11 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
dans l’attente de leur sort, dans la derniere consternation quand ils perdent , ou éclatant de joie si leur sort est heureux. Un
e pas avec confiance de cœur & d’affection, les meilleures choses perdent leur prix. Que sera-ce si l’actrice menace de ref
Ainsi un auteur, s’il veut faire jouer ses piéces, doit commencer par perdre ses mœurs, & se résoudre à sacrifier l’honneu
moins y en acquiérera-t-il ? La mauvaise compagnie lui feroit plutôt perdre celui qu’il y avoit apporté. Aussi du bout du mon
s, accablés sous le poids d’un sot & infructueux orgueil, vont le perdre dans leur propre bassesse ; la beauté de la repré
itable de leur métier infâme. La piéce la plus modeste, la plus sage, perd tout entre leurs mains. Ester & Athalie, dans
tendue qui fait sa principale beauté, a des inconvéniens ; si l’on se perd une fois de vue, on a de la peine à se retrouver,
12 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
mode si fort et l’embarrasse si étrangement, qu’elle ne songe qu’à le perdre . Ce lui est une peine insupportable d’être obligé
dehors, et de chercher, dans l’application aux choses extérieures, à perdre le souvenir de son état véritable : sa joie consi
multitude d’occupations, que parce qu’il a l’idée du bonheur qu’il a perdu , lequel ne trouvant pas en soi, il le cherche inu
ation sérieuse. « Lorsque l’âme s’abandonne à de faux plaisirs, elle perd bientôt le goût des jouissances spirituelles, et
faudrait encore les éviter, n’eussent-ils d’autre défaut que de faire perdre beaucoup de temps, d’habituer les hommes à l’oisi
t nos yeux et notre entendement, ont pour résultat ordinaire de faire perdre à notre cœur sa pureté primitive, en ébranlant no
voles ou romanesques. N’oublions pas, d’ailleurs, combien de temps se perd dans ces frivoles amusements ; on en perd dans le
lleurs, combien de temps se perd dans ces frivoles amusements ; on en perd dans les préparatifs du départ, on en perd pendan
rivoles amusements ; on en perd dans les préparatifs du départ, on en perd pendant la représentation ; et, après le retour,
a langueur dont ces plaisirs funestes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du temps encore, le temps, ce trésor le plus
13 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
omme plusieurs lois dans la suite des siècles ont été abrogées et ont perdu leur vigueur, celle que les adversaires de GUILLO
eur, celle que les adversaires de GUILLOT-GORJU objectent, peut avoir perdu sa vertu et sa force. D’alléguer ici l’opinion de
n qu’à quelques intéressés, qui dans la foule ou les brouilleries ont perdu le castor, et quelquefois la pane, mais les Coméd
uièrent des louanges ? Aussi GUILLOT-GORJU estime que l’ayant vu vous perdrez la mémoire du défunt, et cette opinion plutôt que
erdrez la mémoire du défunt, et cette opinion plutôt que les Dames ne perdront leurs amours, et le Gros-Guillaume ses gouttes ;
le Gros-Guillaume ses gouttes ; mais il ne se soucie pas que vous la perdiez ou non, pourvu que vous ne perdiez point l’envie
is il ne se soucie pas que vous la perdiez ou non, pourvu que vous ne perdiez point l’envie de venir à l’Hôtel de Bourgogne, où
14 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
oyons dans l’Evangile de Saint Matthieu chap. 14. que la danse a fait perdre la vie au saint Précurseur du Fils de Dieu, &
permi de prendre quelque chose extraordinaire se met au hazard de se perdre . Voilà le premier pas du démon, c’est par l’ornem
s, que de reculer ; on envisage avec joye le precipice, où l’on va se perdre , on cherche même a se perdre : faute de défiance
ge avec joye le precipice, où l’on va se perdre, on cherche même a se perdre  : faute de défiance loin de tenir sur ses gardes,
e fois que vous le verriez, ne diriez-vous pas, que ces personnes ont perdu l’esprit où n’en ont jamais eu ?… Si c’est une ch
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
ur ? N’est-ce pas là la cause de sa plus grande misère, puisqu’elle y perd tous les dons de la grâce à la fois ? L’amour de
tendre la vérité ? Ah ! une expérience journalière nous apprend qu’on perd le goût de tous les biens spirituels en s’abandon
’harmonie de l’âme est entièrement dissipée à la comédie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la pudeur, de la
16 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
rt, « in artis sua dedecore perseverat » ; un maître, un docteur pour perdre les jeunes gens, « magister doctor perdendorum pu
ésentation les parricides et les incestes. Il semble qu’on craigne de perdre la mémoire des forfaits. On apprend à tous les âg
licet nec cogitare ? » En voyant avec plaisir le tableau du crime, on perd la pudeur, on s’enhardit, on apprend à faire ce q
ce serait encore la plus répréhensible frivolité. C’est une folie de perdre son temps dans l’oisiveté et de le vendre au vice
t les Gentils, qui nous reste de lui, parmi bien d’autres qui se sont perdus , avait été composé avant qu’il tombât dans l’erre
énandre (Molière) : « Voleant Hegisilai fabula et Menander. » Irai-je perdre mon temps à admirer un joueur de flûte sur le thé
lle est dans la piété ; si vous préférez les plaisirs temporels, vous perdez les éternels. Dieu ne mène à la félicité que par
des filets et des pièges qui en nous rendant esclaves de notre corps, perdront avec lui nos âmes. S. Clément d’Alexandrie.
videntes domi imagines imprimant. » Ceux même qui en sont peu touchés perdent du moins leur temps à des plaisirs fort inutiles.
tude, parure, danse, chant, discours, sentiments, tout se réunit pour perdre les cœurs : la pudeur souffrirait d’en tracer le
de la probité ! « Blandimur nobis de probitate morum. » L’opulence a perdu Rome, en introduisant le luxe, les spectacles, l’
erdu Rome, en introduisant le luxe, les spectacles, l’impureté ; elle perd les Cours des Rois et les capitales des empires,
17 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
elle, & ensuite il s’unit à elle contre Louis XV. Alors tout fut perdu pour la France ; les magasins firent enlevés, les
& d’artifices, la fortune ne lui fut pas toujours favorable ; il perdit des batailles & des places, il leva des siége
, après avoir attiré sur moi toutes les forces de l’Europe. Il étoit perdu en effet, si la Czarine avoit vécu. Sa mort chang
formerent des commanderies, ils devinrent puissamment riches, ils en perdirent l’esprit de leur état, & voulant régner, ils
ils en perdirent l’esprit de leur état, & voulant régner, ils se perdirent eux-mêmes. Par une paix générale qui termina tout
si nous nous souvenons seulement que nous sommes Chrétiens, tout est perdu , nous sommes dupé : dans la guerre le moindre scr
la guerre, tantôt à l’un, tantôt à l’autre, selon ses intérêts, où il perdit & gagna des villes, de batailles, des provinc
ut le mérite. Je tournai la tête à toutes les Puissances : on se crut perdu sans l’Exercice à la Prussienne. Je la tournai à
ur des Rois. Si mon pere eut vêcu vingt ans de plus, nous étions tous perdus , le jour de sa naissance auroit mangé tout son Ro
it sans eux notre existence ? Je joue avec plaisir, mais je crains de perdre  : d’ailleurs le jeu est le miroir de l’ame, &
regle que sa gloire & son intérêt ; que vous aimeriez mieux tout perdre que de fléchir. : comme ses sentimens supposent d
éplut ; la désertion fut considérable, mais peu préjudiciable ; je ne perdis que des statues. Le mot Discipline est équivoque 
balterne, il faut du génie au supérieur. J’ai fait beaucoup de faute, perdu des batailles & des villes, fait des entrepri
18 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
sont ces voix, qui disent, que de tous les moyens, qu’a le démon pour perdre bien des ames, la comédie en est le plus doux, le
édie, comme son dernier écüeil, où elle acheve de corrompre, & de perdre , ce qui pouvoit encore n’estre pas corrompu entie
’est une idée, & tout ensemble une témérité, qui mérite, que l’on perde , ce que l’on prétend conserver. §. VII. Et
as étonnant, que pour se jetter dans le danger de son salut, que pour perdre souvent son innocence, que pour pécher souvent mo
dale, & de péché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la conscience, & la pudeur. Mais aujourd’huy,
e ce n’estoir pas assez au Démon, que les gens d’une conscience toute perdue fussent à luy, par le scandale d’un Thêatre infam
19 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
sur l’éducation. Ce jeune-homme a conservé son innocence, ou l’a déja perdue par le péché, & celui-ci ou veut la réparer p
eu, & si l’on est surpris par la mort dans ce triste état, on est perdu éternellement. Ne faut-il pas tâcher d’en sortir
public. Elles n’aboutissent qu’à dissiper les jeunes-gens, leur faire perdre leur temps & le goût de l’étude, & leur i
jeune éleve le dénombrement des Seigneurs qui se sont corrompus & perdus au spectacle, qui par leur liaison avec les Actri
atrice le fit exiler au fond de l’Arménie, dans un pays affreux où il perdit la vie des mauvais traitemens & de misere. Ce
à ce qu’elles n’alloient pas aux spectacles, elles y eussent bientôt perdu ce tresor : Nullis spectaculorum illecebris sunt
ce qu’assurément les paysans ne savent pas). Que dit-elle ? J’ai tout perdu , j’ai perdu mon amant. C’est un rondeau dont ces
ment les paysans ne savent pas). Que dit-elle ? J’ai tout perdu, j’ai perdu mon amant. C’est un rondeau dont ces paroles sont
amant. C’est un rondeau dont ces paroles sont le refrein ; j’ai tout perdu , la rose & mon amant, j’ai tout perdu mon ama
ont le refrein ; j’ai tout perdu, la rose & mon amant, j’ai tout perdu mon amant & la rose  : deux choses qui s’excl
D’abord elles chantent ensemble : Pour un baiser, pauvre Cecile, on perds la rose injustement. On voit par cet aveu, plus
la menace, verbalise contre elle, instruit les autres Juges, lui fait perdre la rose, la fait insulter, & arracher le drap
lles. Dans le Royaume de Naples, par une loi expresse, un baiser fait perdre la dot à la femme, Chez les Romains il autorisoit
omet de faire gagner le prix, si on veut l’aimer ; il menace de faire perdre , si on le refuse. Il verbalise, il calomnie, dit-
20 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
iser de tout le monde, & l’autre gagne tous les cœurs. Le premier perd son royaume, & par ses vices & ses foible
rd son royaume, & par ses vices & ses foiblesses mérite de le perdre  ; le second en fait la conquête par son courage &
nerve l’ame, amollit le cœur, blase le corps, dissipe les biens, fait perdre la confiance, l’estime, le respect de tout le mon
temps tombe dans le mépris. Ces bagatelles, ces petits riens où l’on perd la moitié de la vie, remplissent les femmes &
gagner des cœurs, inspirer des passions, c’est-à-dire, séduire & perdre . Faut-il qu’on s’étudie à préparer le poison, &am
avec elle tous les vices qui en sont le principe ou l’effet ; elle y perdra toutes les vertus qui produisent & entretienn
oëffeur) respecte son ouvrage, que placé si près de son service il ne perde pas de vue l’intervalle qu’établit la différence
justes ombrages. On n’est guere plus content de soi-même ; il faudra perdre dans le mariage cette habitude & ce goût de d
evroit s’y refuser ; doit-on obéir jusqu’au péché, jusqu’au scandale, perdre les ames pour lui plaire ? Mais qui peut tomber d
& le penchant les entraînent. Cependant c’est leur intérêt, elles perdent à se trop montrer, La modestie embellit la beauté
modestie embellit la beauté, la réserve la rend plus piquante. Elles perdent auprès de leurs maris. La réserve donne un air de
ites pas, mes parens m’y obligent. Quelques Comédiens peuvent vouloir perdre de bonne heure leurs enfans, quelques mondaines,
nce, & à peine un morceau de pain sur la table. Cependant faut-il perdre les frais de la parure ? Ils seroient perdus avec
table. Cependant faut-il perdre les frais de la parure ? Ils seroient perdus avec ses semblables, avec des compagnies pieuses,
21 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
ble de péché mortel en hasardant ainsi son salut ; et en s’exposant à perdre la vie de son âme, qui est inestimable. Car l’Ecr
est inestimable. Car l’Ecriture dit, « Que celui qui aime le danger, perdra infailliblement dans ce même danger qu’il ne crai
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
n C. 6. Joan. Donnez aux pauvres, & non pas aux Comédiens. Vous y perdriez votre argent, vous feriez perdre leur ame ; car s
amp; non pas aux Comédiens. Vous y perdriez votre argent, vous feriez perdre leur ame ; car si ceux qui montent sur le théatre
ange & le profit ne les en récompensoit ? C’est donc vous qui les perdez en faisant pour eux ces folles dépenses. Apprenez
uvais commerces avec les Actrices, toutes femmes de mauvaise vie, qui perdent en même temps la bourse, le corps & l’ame de
De bonne foi, est-il plus agréable d’être foulé aux pieds d’une femme perdue , que d’être respecté de tout le monde ? Qui est-c
, aux insultes, au mépris, à la perfidie, à l’inconstance d’une femme perdue , n’être pas enchaîné dans ses fers, & accablé
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
qui font chômer le travail de l’artisan et du laboureur. Que de jours perdus , disent-ils, qu’on est peu économe du temps ! les
e temps donné au culte d’un Dieu à qui nous devons tout, est un temps perdu , et que l’ordre qu’il a donné dès le commencement
offrir l’amorce dangereuse d’un nouvel amusement qui lui fait encore perdre son temps ? Je fais un autre calcul économique du
n’est-ce qu’un petit mal d’en détourner les hommes jusqu’à leur faire perdre jusqu’à vingt millions de journées par an dans un
v. Comédie. Lamarre, Police, Tom. 1. Liv. 3, tit. 3. Non seulement on perd le temps qu’on passe au théâtre, mais on y appren
eulement on perd le temps qu’on passe au théâtre, mais on y apprend à perdre tout le reste ; on s’y dégoûte du travail, on s’y
s législateurs des nations. Le sanctuaire et le cloître font, dit-on, perdre au Prince des milliers de sujets. On en conclut e
24 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
ortrait d’après nature (Serm. du Luxe) : Des femmes lascives, qui ont perdu la crainte de Dieu & secoué le joug de Jesus-
laisser rien échapper de leurs graces, & les curieux à n’en rien perdre . Leurs portraits ne sont pas moins exacts à les m
emme dans le Paradis terrestre, la vue d’un fruit délicieux acheva de perdre son innocence : Pulchrum visu & ad vescendum
on une fois frappée ne voit plus que lui. Le livre de Dom Quichotte a perdu la monarchie d’Espagne Le ridicule qu’il a répand
ne lance la foudre sur des empoisonneuses publiques qui, après avoir perdu les mœurs, ne cherchent qu’à les faire perdre à t
bliques qui, après avoir perdu les mœurs, ne cherchent qu’à les faire perdre à tout le monde ? Non, le Dieu de sainteté ne peu
es l’ont blessé, ses flatteries, ses poursuites, ses entreprises vous perdront  ; vous l’avez exposé à vos traits, vous vous livr
de, & à ses propres yeux ; la confiance en sa vertu la lui seroit perdre , la présomption fait négliger toutes les mesures 
s encore celle des autres, & ne contribuez jamais à la leur faire perdre  : la vertu seroit déjà perdue, en lui faisant cou
p; ne contribuez jamais à la leur faire perdre : la vertu seroit déjà perdue , en lui faisant courir ces risques. Mais on laiss
mas te, & oculos juventutis allicias, etsi ipsa non pereas, alios perdis , gladium & venenum es illis, excusari non pot
25 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
ieillesse du temps. Les années ne couvrent point les crimes, et on ne perd jamais le souvenir des mauvaises actions ; elles
aisir aux représentations de l'impureté, et comment s'exposera-t-il à perdre toute pudeur dans ces Spectacles, pour pécher apr
étier, et instruit la jeunesse, non pas à se bien conduire, mais à se perdre ; enseignant aux autres le mal qu'il a appris, s'i
é conduit à la mort : Car quiconque s'attache aux choses temporelles, perdra les éternelles : Quiconque met sn affection aux c
26 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
on ne peut pas de même laisser subsister les vices. La Comédie a donc perdu de vue le point capital qui devoit fixer toute so
n, laisse manquer de pain à sa femme & à ses enfans ; parce qu’il perd le goût du travail, & tombe lui-même dans la
de la fainéantise ; mais bien parce qu’un homme dans l’état d’ivresse perd le sentiment de sa propre conservation, & qu’
gauche dans un cercle brillant, qui salue d’un air timide, & qui perd contenance : je conviens qu’on est charmé de voir
ce défaut, non-seulement il n’en conviendra plus, mais il cherchera à perdre son impertinent Censeur ; d’où je conclus que la
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
ner la peine de l’appuyer du jugement ? Non, sans doute, il fait trop perdre au bel esprit. Il lui donne un air trop circonspe
laisirs. Il nous reste à parler de l’incapacité des Auteurs ; nous ne perdrons point le tems à la prouver ; nous nous contentero
bé Terrasson compare l’esprit à ces feuilles d’or & d’argent, qui perdent en profondeur ce qu’elles gagnent en superficie.
e l’argent. Les feuilles d’or, quelqu’étendue qu’elles acquierent, ne perdent rien de leurs poids, de leur valeur intrinseque.
n’en auroit que des idées vagues & confuses, & auroit souvent perdu jusqu’au sens commun. C’est pourtant le cas où no
28 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
e leur esprit, & de leur critique. La démangeaison de briller fit perdre le plaisir de sentir. Elle passa en habitude, qui
spectateurs éclairés. Les uns en sont tellement indignés qu’ils ne la perdront pas de vûe au milieu de leurs compositions. Ils e
ropose d’ébranler l’ame par de violentes sécousses ; que le sentiment perd de son activité à proportion que l’esprit fait de
oint de bornes à leurs flatteries. Les honneurs qu’elles inventèrent, perdirent tous les charmes qu’elles devoient à une économie
ils exigent des soins & des complaisances, & c’est autant de perdu pour leurs études. Les adulations outrées vont pl
29 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
l a du temps à perdre.… j’invite mes confrères en médiocrité à ne pas perdre courage. Recommandons notre âme aux Orphée : espé
rait que le peuple ne veut rien autre chose. Hélas ! il n’a pas moins perdu la trace du beau. Ce qu’il recherche le plus avid
bale ; car depuis cinquante ans que je gâte du papier, je n’en ai pas perdu une feuille dans l’espoir de braver leurs bombard
ation lucrative, sans avoir attendu des années… Alors mes jeunes gens perdent le sentiment du beau, du parfait. Vous n’en voyez
omponere fluctus. » Aristénète. 1. [NDA] Le système des jachères perd de sa force de jour en jour ; il est prouvé aujou
30 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur le duc de Nemours » pp. -
de mérite que de nom, en l’un la pensée manque, en l’autre la voix se perd  : Et pour ne perdre cette petite œuvre, j’ai pris
om, en l’un la pensée manque, en l’autre la voix se perd : Et pour ne perdre cette petite œuvre, j’ai pris la hardiesse de l’a
31 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
d ils sont trop tendus, les esprits se consomment, notre attention se perd , et pour vouloir trop faire, nous nous mettons en
à leur peine, et s’ils en usent comme il faut, non seulement ils n’y perdront devant Dieu ; mais ils y gagneront beaucoup.
t prendre à toutes les heures du jour : comme on dirait qu’un homme a perdu le goût et la cervelle, qui ordonnerait à son cui
ôtait quelque chose de sa bonne grâce. AlexandrePlut. in Alex. qui ne perdait point d’occasions de se familiariser, sut bien né
n trafic que l’avarice n’a point encore trouvé : On y donne sans rien perdre , et on y reçoit avec profit : Tous les biens d’es
Les profits de ce divertissement vont encore bien plus loin ; nous y perdons notre première rusticité qui n’a point d’autre rè
utade ; nous y apprenons à vivre en hommes. C’est là que nos passions perdent leur humeur sauvage, et n’osent se produire avec
ns utiles et sérieuses sur elles-mêmes, soit que le respect qui ne se perd point parmi les honnêtes gens, les tienne dans un
our un autre, l’un attaque, l’autre défend : Celui-ci gagne, celui-là perd . Comme tout se termine en un combat d’honneur, ch
tournons à la maison, comme des hommes nouveaux. Ne faut-il pas avoir perdu le goût des bonnes choses pour n’aimer point la p
Après tous les remèdes pris et à prendre croyez que vous y avez plus perdu que vous n’y avez gagné. Le Bal et la Danse ont t
ulement il ne l’approche point ; mais il s’en éloigne. Notre salut se perd par un péché mortel, pas un n’en doute, du péché
ence qui nous assure qu’une infinité de filles et de garçons s’y sont perdus  ; et puis promettez-vous que vous y pouvez aller
ne cérémonie, et vous leur faites apprendre un exercice qui leur fait perdre autant de la modestie, qu’il leur donne de faste
u concevoir jusqu’ici à quoi il pouvait être bien utile. Hippodides y perdit la plus riche et la plus illustre alliance que la
’une excommunication du Ciel pour nous faire quitter ce qui nous doit perdre  ? IV. Les Païens ont permis les danses, il ne man
ptivité. Si Dieu ruinait l’Empire du Turc en aussi peu de temps qu’il perdit Pharaon, s’il nous remettait dans la possession d
rait, mais ne le pouvant espérer, elle prend une partie pour ne point perdre le tout. Qui Anno 364. voudra voir le sentiment d
voir de l’amour, c’est lubricité ; si c’est pour vous divertir, c’est perdre le temps. Laquelle est-ce de toutes ces intention
avantages sur son ennemi, quand il s’est coupé un bras pour lui faire perdre un doigt : Elle le tourne et le retourne en tant
n’en eut autre louange auprès des gens de bien, que d’avoir achevé de perdre la Ville de Rome : Il y eut tant de jeux et tant
e leur liberté de tout faire et de tout dire ne porte son coup, et ne perde la jeunesse qui les voit et qui les entend. Pour
igit. » Minut. fælix in Octavio. C’est comme un mauvais frimas qui perd en fleur les espérances de plusieurs siècles : C’
ette matière est bien divertissante, répliqua le Saint ; mais nous ne perdrons rien en demeurant à la maison. Si c’est une repré
Corsaires sans frayeur, et si vous voulez il fera naufrage sans rien perdre  : Se peut-il trouver un plus doux divertissement
e de l’Apocalypse ou à celui de Circé, auquel pas un ne buvait qui ne perdit le sens et la raison. Entre ceux qui sont plus à
que quand ses ennemis l’eussent vu dans la danse, ils n’eussent rien perdu de la haute estime que ses belles actions lui ava
ssé il y avait cent ans ; on ne le pouvait offenser qu’en se laissant perdre par respect. C’est pourquoi d’abord qu’il commenç
ne pouvait deviner ni de leurs mines, ni de leurs discours qui avait perdu ou qui avait gagné. Je refuisal tant que je peux
ement commun, mais sitôt qu’il fut souillé des mains de l’avarice, il perdit toute la bonté qui lui était naturelle : Depuis c
point qu’en aucun jeu de ceux qui étaient permis par les lois, on pût perdre plus d’un sol jugeant bien que si le gain y était
te, on y montre bien plus de chaleur, et parce qu’il est vrai que qui perd son bien perd la raison, ceux qui y ont du désava
e bien plus de chaleur, et parce qu’il est vrai que qui perd son bien perd la raison, ceux qui y ont du désavantage, en devi
ent dépêtrer, quand ils y sont pris : Ils ne peuvent ignorer qu’ils y perdent leur temps qui leur serait très précieux, s’ils l
voient tout cela, et comme s’ils étaient enchantés, et qu’ils eussent perdu tout sentiment, ils ne s’en touchent point : Tout
n se figure qu’on est en chance, et qu’elle ne changera point : Si on perd , on espère de réparer sa perte ; on se flatte que
si les jours s’enfilent l’un dans l’autre, tantôt on gagne, tantôt on perd , et on se trouve aussitôt au dernier moment de la
serait pas si dangereux ; mais il arrive tout le contraire ; plus on perd , et plus on a d’ardeur pour le jeu. Quand l’argen
sez ; S’ils gagnent, ils voudraient qu’on les payât deux fois ; s’ils perdent , il semble qu’on leur arrache.Suetonius in Caligu
t qui s’en piquent si aigrement, qu’ils n’attendent que l’occasion de perdre ceux qui les ont volés : s’ils trouvent leurs Che
l. 19. histor. Le Jeu l’emporta, et la joua si malheureusement qu’il perdit tout. Les Soldats à qui la chose ne se put dissim
on à Dieu, qu’ils ne feraient pas à leurs valets, à moins que d’avoir perdu le sens ? Qui est l’impertinent qui ait obligé so
une partie : Il est de la nature du Jeu que l’un gagne et que l’autre perd . Tous deux pourtant veulent gagner, et le veulent
orton d’Enfer qui fut depuis changé en Ange du Paradis, ayant joué et perdu ce qu’il avait, prit son arc et en décocha vers l
je veux parler n’est pas morte : C’est un Lieutenant de Cavalerie qui perdit la vue pour ses blasphèmes au dernier siège de Cl
’avait projeté, n’eût été que la trahison fut découverte. Menedemus y perdit la tête, comme il avait mérité. PasJustin. l. 1.
igées de quitter le monde pour ne point demeurer dans le danger de se perdre , et ne rencontrant point de Monastères de Religie
nt d’ennemis que la chair a coutume d’en susciter à ceux qu’elle veut perdre .Hedio in Chronico Germaniæ. Saint Henry I. Empere
our en faire autant, et se colle si étroitement les paupières qu’il y perd la vue, ne sachant plus où mettre le pied, il don
32 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
avons les uns pour les autres ; mais il dégénère en passion, et va se perdre dans les bouillons de la sensualité. Faut-il donc
t, etc. » Je regrettais un jeune homme de si grande espérance, qui se perdait par là ; mais je ne savais comment le corriger. U
é tel par le décret du Sénat, que c’est au contraire le théâtre qui a perdu l’empire. Scipion Nasica, votre Pontife, que vous
e de Rome, toute sorte de guerres et de calamités ont désolé et enfin perdu la République. Cet homme, dont la vertu si unanim
la pièce on voit cet antre profond du théâtre vomir une foule de gens perdus de vices, pleins des folies qu’ils viennent de vo
es honteuses voluptés, pour reprendre par le plaisir ceux qu’il avait perdus . Fuyez les spectacles, fuyez ces cavernes du démo
iel.). A Dieu ne plaise que nous vous disions : Dieu ne veut pas vous perdre , réjouissez-vous, mangez, buvez, allez à la coméd
oint de mal, Dieu est miséricordieux. Ce serait vous tromper, et nous perdre nous-mêmes. (Serm. 51. de Concor. Matt.). La misé
33 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
sont ces voix, qui disent, que de tous les moyens, qu’à le Demon pour perdre bien des ames, la comedie en est le plus doux, le
medie, comme son dernier écueil, où elle acheve de corrompre & de perdre , ce qui pouvoit encore n’être pas corrompu entier
c’est une idée, & tout ensemble une temerité, qui merite que l’on perde ce que l’on pretend conserver. Et quoy que je vou
as étonnant, que pour se jetter dans le danger de son salut, que pour perdre souvent son innocence, que pour pecher souvent mo
dale, & de peché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la conscience, & la pudeur. Mais aujourd’huy,
34 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
d’une Actrice ou d’une Danseuse sont encore plus puissants pour nous perdre *. Nous ne faisons ici qu’éfleurer les raisons &am
evasisse à Spectaculis talium. Dès qu’il s’agit, dit S. Cyprien, de perdre quelque chose des intérêts & des plaisirs du
n eût-elle été innocente ; le souvenir ne le sera pas. N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont
uvenir ne le sera pas. N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont-il soit permis d’être avare :
ne risquent rien, les sages gagnent, & les fols sont les seuls à perdre . 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre
35 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
i ruinent les familles, qui remuent et excitent les passions, et font perdre le temps, qui est si précieux. On voit des femmes
i passionnées du jeu, qu’elles n’ont que cela dans l’esprit, elles en perdent le boire et le manger, et passent en cet excès le
rs devoirs essentiels ; elle négligent même leurs prières, et souvent perdent la Messe les Fêtes et le Dimanches ; on les voit
s Pères ont admiré la parole de cet Empereur Païen, qui croyait avoir perdu le jour, quand il l’avait passé sans faire aucune
e aucune bonne action ; et les Chrétiens auront si peu de Foi, que de perdre inutilement le temps, que J. C. nous a acheté au
rès dangereux : et que quand on s’y donnait avec trop d’attache, on y perdait quatre choses, le temps, l’argent, la dévotion et
ctateurs, et qui voulant corriger les hommes en les divertissant, les perdent en les faisant rire, et meurent par cette fausse
et non pas à danser. Nous voyons dans l’Ecriture, que la danse a fait perdre la vie au meilleur ami de Jésus-Christ, et que la
re prendre la résolution de ne danser jamais, puisque la danse a fait perdre la vie à S. Jean, je ne crois pas que vous voulus
36 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
soin de chausser le cothurne. Rien n’avilit davantage. Si le public a perdu la vénération qu’il avait pour les hommes respect
Le libertinage ne s’en accommoderait pas ; pourrait-il se résoudre à perdre le plaisir de la dissolution qu’il y va chercher 
nte, d’étage en étage, de haut en bas, dans toutes les loges ; on les perd , ils reparaissent, etc. Enfin on se rend à des sa
rait-on souffrir qu’ils fréquentent assidûment le spectacle, qu’ils y perdent leur temps, l’esprit de leur état, les mœurs, la
profondi, se sentira de la légèreté du style dramatique. Cependant on perd le goût et l’esprit de son état ; les devoirs qu’
s une juste balance, il est démontré que le public, que la religion y perdent beaucoup plus qu’ils n’y gagnent. Diana, malgré s
si bien que lui, déposer les Rois et les Empereurs, et a souvent fait perdre des royaumes : « Sic summus Pontifex privat Reges
37 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
ic, ou comme la cire qui se fond goutte à goutte auprès du feu, et se perd . 2. Lorsque par la tristesse la personne se voit
r avec lui, l’accorda ; mais avec une sainte condition, que celui qui perdrait , ferait l’espace de trente jours la volonté de ce
. laquelle se fait paraître plus, lors qu’il y a plus de danger de la perdre . 4. La Dévotion ;La Dévotion. laquelle d’ordinair
er de la perdre. 4. La Dévotion ;La Dévotion. laquelle d’ordinaire se perd en ses divertissements, et les bonnes âmes l’y co
on de mépriser. C’est un grand trait d’imprudence, pour avoir un peu, perdre beaucoup ; et pour une récréation extérieure, per
ur avoir un peu, perdre beaucoup ; et pour une récréation extérieure, perdre les intérieures ; pour un plaisir d’une heure, se
les intérieures ; pour un plaisir d’une heure, se mettre en danger de perdre les éternels, et d’encourir une cuisante peine ou
ils soient dans cette misérable terre, parmi tant de pécheurs, ils ne perdent néanmoins jamais Dieu de vue, et ne sont point en
it Ezéchiel. Jouant de la sorte, vous gagnez beaucoup, quoique vous y perdiez votre argent ; et gagnez cent fois plus que ceux
e rien : et quand on gagnerait un million d’or, on aura toujours plus perdu que gagné ; car la perte se fera du spirituel, et
n plus que le plaisir d’une danse, c’est folie se mettre en danger de perdre celui-là, pour jouir de celle-ci. Le troisième ;
t, ou qu’on a été aux autres, occasion d’en faire ; un regret d’avoir perdu un si long temps, et si précieux, pour gagner l’E
38 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
plupart accompagnés de circonstances odieuses ou extravagantes ; il y perdit ses Etats, & se perdit lui-même. Pour fournir
onstances odieuses ou extravagantes ; il y perdit ses Etats, & se perdit lui-même. Pour fournir à tant de folles dépenses,
Duc réellement chassé de ses Etats, & le vainqueur n’auroit rien perdu de sa gloire, en ne donnant pas cette comédie. Le
qui en fut si piquée, qu’elle ne voulut plus de ce mariage. Le Prince perdit tous les deux. Autre folie de l’amour. Quand il q
u recouvrer ses Etats, que les comédies de son oncle lui avoient fait perdre , & qui, après la mort du Roi Stanislas, ont é
que l’expérience de tant de malheurs ait pu le rendre sage, ce qui le perdit par-tout. Les Mémoires de S. Évremont font le dét
assesse de séduire par ses assiduités & ses caresses, eut à peine perdu le goût de la piété, qu’elle courut au théatre où
point lui faire du tort, ainsi que de beaucoup d’autres, pour ne pas perdre la bonne opinion que je m’étois acquise avec tant
39 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
mis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met au hasard de se perdre . Voilà le premier pas du démon ; c’est par l’orne
jeu, qui est visiblement une occasion de damnation. 1. Parce qu’on y perd le temps que Dieu ne nous a donné que pour faire
que Dieu ne nous a donné que pour faire notre salut. 2. Parce qu’on y perd son argent, ce qui est une source nécessaire d’un
nécessaire d’une infinité de crimes et de désordres. 3. Parce qu’on y perd la grâce de Dieu par les emportements auxquels on
40 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
e Rome. On y parle à la vérité de consolation et de joie, mais on n’y perd point de vue la tristesse qui les a précédées. « 
t de retrouver dans le Successeur le même avantage qu’ils venaient de perdre avec le défunt, « Ut quidquid boni in illo amisim
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permet
rées et infiniment dangereuses, et à leur faire encourir le risque de perdre leur innocence avant qu’ils sachent quel est son
42 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
y étaient déjà gravées ; incapables, peut-être, de ramener les hommes perdus , elles sont au moins propres à empêcher les autre
ommes perdus, elles sont au moins propres à empêcher les autres de se perdre  ». En vous faisant l’éloge, Monsieur, des avantag
incourt, ont beau déployer toute la magie de leurs talens, c’est tems perdu , leur talisman n’a plus d’effet ; nous ne voyons,
s’exhale sans cesse un air pestilentiel : Dont la seule vapeur fait perdre la raison. C’est-là que le scandale du jour pré
au desir qu’il a de dominer, & que tous, sans y faire attention, perdent leur tems, la chose la plus précieuse qu’ils ayen
t donnés pour les consacrer au travail, & tu ne rougis pas de les perdre dans la plus honteuse inaction 21  ! Ces reproche
e de l’huile ; de même l’esprit & le talent se rouillent & se perdent lorsqu’on manque de les exercer. Ce n’est que par
me contente d’observer que son voisinage perfide a presqu’entierement perdu les mœurs des Paysans & des Paysannes de huit
t, écoles funestes, qui sont autant d’écueils où viennent échouer, se perdre & s’engloutir la raison, l’honneur & les
urais m’empêcher de parler du nombre assez considérable des individus perdus , pour l’Etat, qui composent ces troupes toujours
x. Ceux qui y entrent avec quelques dispositions pour le Théatre, les perdent  ; les jeunes personnes du sexe, qui y montent, ne
en vérité, Monsieur, ce serait se livrer à un travail inutile, & perdre son tems, que de chercher à se distinguer aux Tré
age ne leur offraient une ressource plus commode ? Que de jeunes-gens perdus pour leurs familles, par cette malheureuse facili
t leurs pitoyables farces. Rien de plus constant, ils corrompent, ils perdent entiérement les mœurs. Or, comme le remarque judi
sortant qu’à huit ou neuf, voilà plus d’un tiers de leurs journée de perdu  : s’ils n’y vont que la nuit, le mal est bien plu
nuit, le mal est bien plus grand encore, car outre la matinée qu’ils perdent le lendemain, pour ne pas frustrer le sommeil du
ne pas tolérer des Spectacles pernicieux pour ce petit Peuple, qui y perd & son tems & ses mœurs. Secondement, quan
sont plus à craindre encore que ces femmes & ces filles qu’elles perdent par leur art infernal. Combien de ces Grisettes n
itude, que cette habitude devienne une seconde nature, alors tout est perdu . Cet éloquent Rhéteur dit, dans un autre endroitL
nesse des deux sexes, les moyens de s’élancer dans ses gouffres, nous perdons la plus belle & la plus riche espérance de l’
e frémis quand je pense qu’il ne faut qu’une misérable équivoque pour perdre une jeune personne de l’un ou de l’autre sexe. On
ns le luxe, la vanité, la paresse & la débauche, qui, après avoir perdu en eux leurs asylez & leurs soutiens, seront
’Etudians eussent été contraints de donner au travail le temps qu’ils perdent aux Boulevards. Avec de l’application, le goût du
43 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
ontre l’objection de Corneille. Selon ce savant critique « le Théâtre perd à la suppression des chœurs, la continuité d’acti
le Parterre chanter avec eux. Peut-on mêler sa voix aux violons, sans perdre tout-à-fait de vûe ce qu’on vient d’entendre ? Si
ement. Il lui faut du tems pour se remettre dans la situation qu’il a perdue , & qui ne lui est pas moins nécessaire pour r
44 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
s par le gouvernement et de l’autre un objet d’anathème ; nos Prêtres perdraient l’habitude de les excommunier et nos bourgeois de
pour un livre ! Pour être utile il faut être agréable, et ma plume a perdu cet art-là. Tel me disputera malignement cette pe
oi-même. Les maux du corps épuisent l’âme : à force de souffrir, elle perd son ressort. Un instant de fermentation passagère
45 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
ir de ceux-là qui sont plus visibles : mais s’il en a besoin pour les perdre , il ne manquera pas de les employer. Quelle foul
ouvoient point intéressées. Mais dès qu’il s’agit, dit S. Cyprien, de perdre quelque chose des intérêts & des plaisirs du
46 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
aurions horreur de mourir. Si on n’y court pas toujours le danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’
danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’y perdre la vie de l’âme. bm. [NDE] Desprez de Boissy, o
47 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ceux qui y assistent : du moins n’arrive-t-il pas communément qu’on y perde le précieux thrésor de la Grace, & que la pud
mis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met au hasard de se perdre . Voilà le premier pas du démon, c’est par l’ornem
able au Seigneur.Quoi ! cette œuvre profane, inventée par satan, pour perdre les ames, seroit une œuvre sainte & agréable
ur ? N’est-ce pas-là la cause de sa plus grande misere, puisqu’elle y perd tous les dons de la grace à la fois ? L’amour de
dre la vérité ? enfin, la modestie, le récueillement, la retraite… On perd le goût de tous les biens spirituels en s’abandon
car enfin, l’image d’une passion criminelle révolte quiconque n’a pas perdu tout sentiment de pudeur, l’esprit ne l’écoute qu
mon, & dans lequel malheureusement vous donnez. Incertain de vous perdre par des représentations grossiéres qui auroient p
équence ? si même dans les lieux saints on trouve des occasions de se perdre , sera-t-il permis d’aller dans les lieux profanes
fférent de celles qui touchent les sens ; qu’il faut n’avoir pas tout perdu pour pouvoir remarquer ce qu’on vient de perdre,
faut n’avoir pas tout perdu pour pouvoir remarquer ce qu’on vient de perdre , & que le mal qui ne se fait pas sentir, n’en
ton ancienne force ; & c’est ta sécurité présomptueuse qui va te perdre . Soudivisions de la seconde Partie.Voilà une ima
lieu, que l’expérience commune & générale, c’est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui tout
une & générale, c’est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui toutes les mœurs. Preuves de
on. L’expérience commune & générale est que le théâtre a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs.J’ai dit en se
ence commune & générale est que le théâtre a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs.J’ai dit en second lieu q
ond lieu que l’expérience commune & générale est que le théâtre a perdu de tout temps, & qu’il perd encore aujourd’hu
& générale est que le théâtre a perdu de tout temps, & qu’il perd encore aujourd’hui toutes les mœurs. Une preuve d
soin de remarquer, que l’époque de la debauche & du luxe qui ont perdu les Empires, est l’établissement des spectacles.
erdu les Empires, est l’établissement des spectacles. Les spectacles perdirent la Grece.Qu’est-ce qui perdit les florissantes Ré
ment des spectacles. Les spectacles perdirent la Grece.Qu’est-ce qui perdit les florissantes Républiques de la Grece ? Demand
ectacles profanes. Allez donc à présent, si vous êtes obstinés à vous perdre , courez encore au théâtre. Autel, Eglise, murs de
on. L’expérience commune & générale est que le théâtre a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs. Les spectacle
ence commune & générale est que le théâtre a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs. Les spectacles perdirent
e a toujours perdu & perd encore toutes les mœurs. Les spectacles perdirent la Grece. Les spectacles causerent la perte de Ro
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
eaucoup de confusion & de désordre dans le Drame ; il est aisé de perdre le fil du dialogue ; & un mot mal entendu, ma
’Ariettes en seraient bannis pour jamais ; & le nouveau Spectacle perdrait son plus bel ornement. Il est certain que dans no
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
u plaisir qu’il en faudroit conserver dans le temps même destiné à la perdre  ; c’est une coquetterie rafinée, une espece d’enc
e se deshonorent point en la perdant, & pressant les femmes de la perdre . Les hommes ne sont si corrompus sur cet article
etrouve, & on meurt. Ainsi les femmes qui se fardent ont l’art de perdre tous les matins vingt années, qu’elles se trouven
rs & des témoins, autant le vice est attentif à les écarter. Pour perdre aisément l’innocence, on la prend au dépourvu, &a
ire, la clef du corps & de l’ame, qui en garde les trésors, & perd tout si sa defaite en ouvre l’entrée : Clavis es
commencer par bannir toute honte pour l’embrasser ; il faut en avoir perdu jusqu’aux plus petites fibres, pour faire ce méti
emi : Mulier pieta est perpetua fraus. On ne veut tromper que pour perdre les ames. La parure, bien differente de la magnif
Et les maîtres ont ils le droit d’abuser de leur autorité pour faire perdre l’innocence, & s’oublier, se deshonorer, s’ou
rer, s’outrager eux-mêmes par leurs propres mains ? Quel scandale, de perdre ceux qu’on est chargé d’edifier, & dont par é
amp; que celles qui jouent leurs rôles croiroient manquer au Costume, perdre une partie de leurs graces, & rendre mal leur
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
’origine des Spectacles, dont elle n’a presque rien dit, & qui se perd dans les prémiers âges du monde ? Il doit m’être
ulace. Ce fut, sans doute, Athènes qui fixa la Comédie, & lui fit perdre ce qu’elle avait de rustique & de sauvage. Le
es. Ce Peuple si fier & si estimable, honteux de se voir esclave, perdit en même tems son antique valeur & son goût po
avertit celui qui était chargé de ce soin, que s’il se rompait ou se perdait quelques statuës ou quelques tableaux, il l’oblig
Prince eut les yeux fermés, que son éclat s’évanouit, & qu’on le perd entiérement de vue. Le luxe énorme, la méchanceté
utre, & s’y voyent bientôt comblées des honneurs qu’elles avaient perdus . La France était trop voisine de l’Italie, pour n
51 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
m evasisse à Spectaculis talium. Dès qu’il s’agit, dit S. Cyprien, de perdre quelque chose des intérêts & des plaisirs du
n eût elle été innocente ; le souvenir ne le sera pas. N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont
uvenir ne le sera pas. N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont il soit permis d’être avare : s
ne risquent rien, les sages gagnent, & les fols sont les seuls à perdre . 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
ce qu’on se dit. Là le Négociant, victime d’une apparence illusoire, perd son bien s’il reçoit ces monnoyes, & la confi
, les Comédiens accablés sous le poids de leur orgueil infructeux, se perdre dans leur propre bassesse. Je ne suis pas étonné
53 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
de Jesus-Christ, si vous continuez à lui faire répandre des larmes, à perdre ses enfans que vous regardez comme vos freres, en
, exhorte vivement les Magistrats à chasser les Comédiens, comme gens perdus , qui ne sont faits que pour perdre les autres ; i
chasser les Comédiens, comme gens perdus, qui ne sont faits que pour perdre les autres ; il ordonne aux Prédicateurs de son D
54 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
ification arbitraire, il falait être habitué au Théâtre, pour ne rien perdre de ce qu’ils voulaient dire. Ceux qui n’étaient p
fet, tel était alors le goût des plaisirs, que lui seul pouvait faire perdre aux Romains cette idée de liberté si chère à leur
ée au Dieu Mars, & qui avait méprisé les Arts & les Sciences, perdit avec la liberté, toute son ancienne vertu. Les Ro
55 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
baladin & violon, qui ravale tout le merite du succez, & qui perd une bonne partie de la bonne grace. Il n’est rien
es actions ny au merite du premier ordre ; elles n’ont rien à laisser perdre dans les seconds succez, & se doivent piquer
56 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
esprit faible, entendant ainsi parler avec mépris des choses saintes, perdent le respect, la vénération et l’estime qu’ils en a
mille péchés qui s’y commettent. S. Augustin, parlant des filles qui perdent le temps des jours de fêtes en folâtreries et en
57 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
anchée à la comédie, de l’hôpital au ballet, d’une bataille gagnée ou perdue à un spectacle, et voir dans le même camp élever
» Ainsi ce peuple, jusqu’alors si puissant, efféminé par la mollesse, perdit son courage et sa force. L’oisiveté, la paresse,
es allèrent en décadence, il fut obligé de quitter l’Italie, et enfin perdit et sa patrie et sa gloire dans les plaines de Zam
trop juste que donna le faux Prophète Balaam au Roi Balac, qui pensa perdre Israël. En vain, Prince, prétendez-vous accabler
Pomone, de Bacchus, d’Adonis ? L’oreille y a gagné, le cœur n’y a pas perdu . C’est toujours Belphégor qui règne ; il ne forme
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
que sont réparties ces exemptions ; car les Comédiens ne veulent rien perdre , on a beau leur payer le théâtre, les décorations
ssives dont il fit profusion à de magnifiques badineries : il joua et perdit un soir quatre-vingt mille écus. Il fit un festin
s les villes de créatures qui fussent à lui, et que par la crainte de perdre leurs charges, il tint obligées de lui aider à fo
gorge plus funeste ; on y va publiquement, impunément, en foule, on y perd son bien, son corps et son âme. Les Acteurs et le
malheureux pour tomber dans les pièges de ces enchanteresses, il est perdu dans un labyrinthe d’où il ne sort plus ; l’adres
59 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
son ancienne force ; & c’est ta sécurité présomptueuse qui va te perdre . Voilà, Messieurs, une image fidele du Mondain da
lieu, que l’expérience commune & générale, c’est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui tout
une & générale, c’est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui toutes les mœurs. Premiérement
nd lieu, que l’expérience commune & générale est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui tout
ommune & générale est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui toutes les mœurs. Une preuve d
teurs ont pris soin de remarquer : que l’époque du libertinage, qui a perdu tous les Empires, est l’établissement des spectac
ement de goût & de somptuosité dans les spectacles. Qu’est-ce qui perdit les florissantes Républiques de la Grece ? Demand
fanes. Allez donc à présent, si vous êtes tout-à-fait obstinés à vous perdre , allez, courez encore au théâtre. Autel, Eglise,
60 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
gion, comme de tout le reste ? Un Prédicateur ainsi formé aurait plus perdu que gagné ; il aurait perdu cette grâce, ces lumi
 ? Un Prédicateur ainsi formé aurait plus perdu que gagné ; il aurait perdu cette grâce, ces lumières, cette inspiration du c
n n’est qu’un airain sonnant, et une cymbale retentissante. Il aurait perdu pour lui-même ce recueillement, cette modestie, c
elle école, où l’on commence par tout risquer, et l’on finit par tout perdre et se perdre soi-même pour convertir, et scandali
ù l’on commence par tout risquer, et l’on finit par tout perdre et se perdre soi-même pour convertir, et scandaliser le public
s, qui ne sont rien moins que des leçons de spiritualité, et qui font perdre un temps infini aux Régents, aux acteurs, à toute
61 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
me d’une impudique irritée, & la récompense d’une danseuse, qui a perdu toute pudeur. Quel spectacle ! On y voit le Fils
ré ny de relâché dans la Morale de Jesus-Christ : & que sans rien perdre de sa prudence & de sa douceur, il lance à pr
ux, qui gardant par tout ailleurs la gravité & la modestie, ne la perdent pas dans ces lieux d’intempérance & de délice
s y exposez-vous pas ? Et en quels dangers n’y estes-vous pas de vous perdre  ? Vostre raison vous le dit mieux que je ne vous
ces vertus croissent & se fortifient dans les spectacles, elles y perdent au contraire toute leur force ; & ce n’est qu
ce qu’elle a d’ennemis s’y assemble, pour deliberer des moyens de la perdre . Tout ce qui peut surprendre les yeux, charmer le
de cette vertu. Hélas ! dit saint Chrysostome, un regard inconsideré perd le saint Roy David, renverse une Colomne, fait d’
mperance, qu’une académie de dissolution, que des moyens surs de vous perdre , que les préparatifs à toute sorte de déreglement
es, devant un peuple affermi dans l’Evangile, il couroit risque de la perdre . Si vous chanceliez aussi tant soit peu dans cet
s paroles tendres & équivoques, excitent les passions, & font perdre à l’ame toute sa force. Ils s’élevent contre ces
62 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
n’attends que le désordre de ses habits & de la coeffure lui fera perdre l’éclat de sa beauté, elle y est cent fois plus a
du péché dont le Rédempteur vous à sauvé, d’une femme que la vanité a perdue , & qui par le dangereux poison de ses charmes
vanité a perdue, & qui par le dangereux poison de ses charmes, a perdu son mari, & tout le genre humain. Tout le far
paru, & n’est plus que chez les Capucins, où même elle a beaucoup perdu de son vaste empire. On lui a rétranché plusieurs
dre encore, puisqu’on déplait à Dieu, & qu’en perdant la grace on perd tout pour l’éternité ; même les hommes à qui on a
e fuir, & que le vice récherche ? Ce qui nourrit l’un, & fait perdre l’autre ? L’un combat la tentation, l’autre y suc
; qu’on en rend indignes, qui entendoient le Sermon, à qui on en fait perdre tout le fruit ; jusques sur des Ministres, dont o
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
qu’elle est devenue vicieuse. Or la passion d’amour la plus pure peut perdre sur le Théâtre toute son innocence, en faisant na
soit asservi à la passion de l’amour. Vis-à-vis d’elle la nature même perd ses droits : la gloire et le propre intérêt lui s
il pas paraître extraordinaire qu’un si grand nombre de gens d’esprit perdent leur temps à traiter une matière, qui, par le fré
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
, qu’un éclat, des reproches, une simple indiscrétion pourraient tout perdre . J’espère donc que vous vous en fierez à madame D
faire une caresse aux enfans, sans s’écrier qu’on les gâte, qu’on les perd , qu’on va les élever en Paysans. O ma sœur, que d
65 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
2. « De s'exposer sans raison, et pour son seul plaisir au péril de perdre la grace. 3. « D'autoriser par sa présence des as
er dans le feu sans se brûler, ou se précipiter dans un abîme sans se perdre . D. Tous ceux qui y vont, sont-ils également cou
66 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
né à ces lectures, et qu’elles vous ont plu, vous avez insensiblement perdu le goût de la piété ; que votre cœur s’est refroi
fants et leur donner la science du monde ? N’étoit-ce pas vouloir les perdre et vous perdre vous-mêmes avec le monde ? Il faut
onner la science du monde ? N’étoit-ce pas vouloir les perdre et vous perdre vous-mêmes avec le monde ? Il faut donc en reveni
dant d’un excès on tombe dans un autre ; excès dans le temps que l’on perd au jeu, et excès dans la dépense qu’on y fait. Jo
 ; des promesses, on leur en fera tant qu’ils en demanderont ; ils ne perdront rien dans l’avenir, mais à condition qu’ils perdr
nderont ; ils ne perdront rien dans l’avenir, mais à condition qu’ils perdront tout dans le présent, et que cet avenir à force d
ance de ses droits, et ne compte pour rien toute une succession qu’il perd , pourvu qu’il joue. Ces exemples peut-être ne son
’est enfin votre pied, ne l’épargnez pas, parce qu’il vaut bien mieux perdre votre pied, votre main, votre œil, tout votre cor
re main, votre œil, tout votre corps, que de vous mettre en danger de perdre votre ame ; Bonum tibi est. Pourquoi pensez-vous,
67 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
qu’on en doute, c’est par là même que commence son livre. La volupté perd tout, dit-il (C. 1.), elle a perdu le premier hom
que commence son livre. La volupté perd tout, dit-il (C. 1.), elle a perdu le premier homme, et l’a fait chasser du Paradis
u le premier homme, et l’a fait chasser du Paradis terrestre ; elle a perdu la plupart des grands hommes, David en a éprouvé
ges qui ont mieux aimé souffrir la mort, et même se la donner, que de perdre la virginité. Le nécrologe des Actrices fournit-i
68 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
Dieu, assisté aux danses du démon, écouté les plus mauvaises paroles, perdu un temps précieux, sans en rapporter aucun fruit
é prépare & livre les spectateurs aux pièges des Actrices, ne les perd -il pas tous (on diroit qu’il y avoit opéra à Cons
dice à nos ames : l’inutilité de ces divertissemens, le temps qu’on y perd , les discours frivoles qui s’y tiennent. Rien de
e puisse plus parfaitement arracher de votre amé la pourriture qui la perd , & lui rendre la santé. Homil. 36. Matth. 11
à qui il ne nuise. Mais en fût-il, n’est-ce rien que le temps qu’on y perd , & le scandale qu’on y donne ? Eussiez-vous a
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
lorsqu’en 1694, il parut une brochure anonyme, jettée comme un enfant perdu dans le public, où l’on faisoit l’appologie du th
oursaut, qui, pour quelque gazette satyrique contre les Moines, avoit perdu une pension de la Cour, & s’étoit vu au momen
t, que l’occasion entraîne, que le plaisir empoisonne, que l’oisiveté perd , que la frivolité dissipe, que Dieu est oublié, l
’occasion du vice, on défendoit aux enfans, aux domestiques d’y aller perdre leur tems ; mais on se contentoit de les mépriser
s fréquentent ; des armées de libertins, de gens frivoles, qui vont y perdre leur tems, leur argent, leur santé, leur conscien
humeur, l’expérience journaliere & constante, qui fait voir qu’on perd au théatre le peu de vertu qu’on y apporte, &
amp; à notre salut ? Que sert à l’homme de gagner tout un monde, s’il perd son ame ? Ne faudra-t-il pas rendre un jour compt
ppelle, qui s’offre, qui triomphe ; c’est-à-dire, qui empoisonne, qui perd l’homme pour l’éternité. C’en est assez, le théat
70 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
. C’étoit le style & le caractere caustique de S. Evremond qui le perdit . Plusieurs des premiers Académiciens ont travaill
gantesques, communes dans ses pieces, par exemple, dans l’Avare qui a perdu sa cassette : Je n’en puis plus, je me meurs, je
t funeste à elles-mêmes aussi bien qu’aux hommes. Elles se dissipent, perdent la pudeur, flattent leur vanité, & prennent l
ssion pour la mesure de leurs grâces, s’aguerrissent avec le vice, se perdent en perdant les autres. Les saints Peres qui ont p
Il élut la femme pour décevoir le premier homme. Balaam les élut pour perdre les enfans d’Israël. Par la femme il fit pécher S
y danse, on y saute sans ordre & sans suite ; on se trouve, on se perd , on s’égare, on se livre au premier venu, & o
lle guerre pour nous amuser, disent-ils, ils devroient dire pour nous perdre , la passion de l’amour est la plus dangereuse, pa
ueil de la vie, les révoltes de la chair ; l’esprit de piété que l’on perd , les vœux du baptême qu’on viole, le soin de plai
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
qui unissent cette action aux caractères, & leur Poëme n’y a rien perdu , comme nous l’avons remarqué à l’égard de Rodogun
espéce de beau, au-de-là de laquelle l’esprit humain s’égare & se perd . Mais s’il ne peut s’élever à une certaine hauteu
, de la situation, du rang, de l’éducation, des talents. Ici l’œil se perd dans la multitude des nuances. Entend-on par l’us
72 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
nt, et nous dit sur le champ que c’était une invention du diable pour perdre les âmes, et pour corrompre les mœurs des fidèles
rrêtez point sur sa beauté ; parce que les attraits des femmes en ont perdu plusieurs, et la concupiscence s’allume comme un
outes les bonnes âmes ; je veux dire sur cette coutume malheureuse de perdre le temps le plus saint, et les jours qui sont con
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
it oser tout enfreindre. Fuir, comme un déshonneur, la vertu qui le perd , Et voler sans scrupule au crime qui le sert. »
le trône, et a la faiblesse de se sacrifier à sa maîtresse, et de se perdre avec elle. De tout cela il ne reste dans l’esprit
. Une femme furieuse trahit lâchement le secret de son amant, pour le perdre , et le Consul emploie bassement la coquetterie de
ne parle que de meurtres, de trahisons, de séditions. Le sexe même y perd sa douceur, sa pitié naturelle. Tullie et Fulvie
aton m’avait cru, plus juste en sa furie, Sur César expirant il eût perdu la vie. Faisant tout pour la gloire, il ne fit
que lui-même a rompus, Les Dieux qu’il outragea, les droits qu’il a perdus . Il nous rend nos serments lorsqu’il trahit le
agique le bégaie en naissant. En voici des traits.  (Virginie) « Je perdrai vos Tyrans, et quel que soit leur rang, Les pleu
Dieux. Dont le bras à toute heure armé pour me punir, Si je ne le perdais pourrait me prévenir. Quel comble à mon bonheur
que dans les quatre pièces de Mademoiselle Barbier ces tristes mots, perdre le jour, répandre le sang, mort, mourir, tuer, ex
Le Sénat veut sa mort, je brûle d’y souscrire. Cependant pour le perdre , il faut dissimuler, Et lui promettre tout, pou
ais prendre sa place, et bravant le danger, Tirer Rome des fers, me perdre ou la venger. Et l’on peut au Tyran porter un c
e maître. Déguisez votre cœur pour mieux frapper le sien. Et pour perdre un Tyran, c’est vertu que de feindre. La rage d
74 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
sentimens les plus simples sont rendus avec esprit, avec emphase. On perd de vûe cette régle dictée par la Nature, ne dire
n en a mis plusieurs sous les yeux. Ce qu’on dit de trop sur l’un est perdu pour un autre. L’économie générale souffre donc d
75 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
le : le Public, sur son compte, pense comme moi, & craint de rien perdre de ce qu’elle dit. Tous les cœurs sont pour elle.
’Alzan de mes dispositions, & pour être dédommagée du cœur que je perds , & dont, autant que personne, j’ai connu le p
76 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
mille. Mais croyez-moi, ceux qui ont assez peu de conduite pour venir perdre au spectacle le temps qu’ils devraient donner à l
le temps qu’ils devraient donner à leurs affaires seraient gens à le perdre partout ailleurs d’une façon plus criminelle, si
le leur était interdit. Il est donc à propos que cette espèce de gens perdent plutôt son temps au spectacle que dans les Cabare
t leur présence. Il faudrait donc qu’un Entrepreneur de spectacle eût perdu le sens s’il ne s’assujettissait pas à l’heure où
adins ; pour maintenir et perfectionner le goût quand l’honnêteté est perdue  ; pour couvrir d’un vernis de procédés la laideur
des Borgia ? Maintenir et perfectionner le goût quand l’honnêteté est perdue , c’est rendre encore un service. Le goût peut sub
êteté, et ne remplirait pas sa place ; mais, en supposant l’honnêteté perdue , c’est faire encore un très grand bien, que de no
sorte qu’il serait tenu d’en remplir tous les rôles sans exception et perdrait le droit de former aucune prétention sur l’emploi
ait en droit de se pourvoir. Si l’offenseur ne s’en vantait pas, il y perdrait le plaisir barbare des Duellistes : plaisir qui n
t à la gloire des Auteurs critiqués ? MM. de Voltaire et de Crébillon perdront -ils rien de leur réputation par les absurdes crit
état devenu tout aussi respectable qu’un autre, puisque le Parterre a perdu le droit de nous siffler. « Un Clerc pour quinz
77 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
’Armée d’Athalie, & qu’Abner est en prison. Tout espérance paroît perdue , le Grand-Prêtre qui ne la perd jamais, se prépar
st en prison. Tout espérance paroît perdue, le Grand-Prêtre qui ne la perd jamais, se prépare à soutenir l’assaut, & lor
ent, lorsque leur naissance les oblige à se détester, & même à se perdre  ? Ces choses ne sont pas impossibles ; mais on ai
dissimulé : on prévoit qu’Agrippine par ses plaintes continuelles va perdre le peu de crédit qui lui reste. Les choses arrive
mettre le feu au Temple ? parce qu’il espere, A force d’attentats perdre tous ses remords. On sait par Abner, qu’Athali
présence. Quand il est demandé de la part d’Athalie, elle le croit perdu  : Ah ! de nos bras sans doute elle vient l’arr
, & qui firent dans leur naissance une fortune, qu’elle n’ont pas perdue , comme Andronic, Alcibiade, Penelope, Inès de Cas
u P. Saverio qu’elle n’est que l’ombre de l’Ancienne, & qu’elle a perdu la moitié de sa vraisemblance, parce que les Poët
ns qui nous fait impression, & non les paroles chantées dont nous perdons souvent une partie. C’est pour cela qu’il faut qu
78 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
le introduit un Avocat qui plaide contre sa maîtresse, & lui fait perdre un grand procès, qui l’a ruinée, & ensuite l’
rent introduire, ils ne permirent pas aux femmes de s’y trouver ; ils perdirent bien-tôt la vertu, & leur en accorderent l’en
e, l’homme de guerre se disputent la gloire d’épuiser leur bourse, de perdre leur honneur, & d’altérer leur santé. La dépr
biens. Pierre pria Dieu de le faire abandonner du Demon, non pour le perdre  ; mais pour le faire rentrer en lui-même, & d
endent la pensée & les sentiments ; combien de tableaux de nuance perdus ou incertains, si la parole ne donnne le mot de l
fortune, troublé son répos, altéré sa santé, detourné de ses devoirs, perdu son ame ; il se montre cent fois au désespoir de
e par la suggestion des ennemis des Jésuites, joua la comédie pour le perdre , & ne craignit pas de se décrier elle-même, p
79 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
ui devroit en éloigner est celle qui y attire ; la femme a commencé à perdre l’homme, elle continue à perdre sa postérité. Ces
qui y attire ; la femme a commencé à perdre l’homme, elle continue à perdre sa postérité. Ces dangers firent trembler la célè
adorateurs, & qui ne cherchent qu’à leur plaire. Il ne faut rien perdre de leurs graces. Des danses de toute espèce, vive
amp; ses concubines sont l’écueil de l’un & de l’autre, elles ont perdu la religion & les mœurs : Depravatum est cor
; son danger a passé en proverbe. En est-il de plus dangereuse que de perdre quatre à cinq heures par jour, & presque la m
sera corrompu, vous serez comme un Pilote endormi qui en pleine mer a perdu le gouvernail : Amisso clavo in medio mari. Votre
très-communes. Schajahan son successeur, aussi débauché que son pere, perdit son humeur guerriere, qui lui avoit acquis beauco
80 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
eleurs et Vagabonds, lesquels autorisés par Messieurs les Magistrats, perdent une infinité d’âmes par leurs sales représentatio
s, les nomme « un lieu infâme, publici pudoris lupanarium  », où l’on perd la pudeur et la pudicité, « l’école et la maîtres
les après-dînées entières dans ces assemblées si pernicieuses, pour y perdre votre argent, votre temps, la pureté de votre cor
81 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
vous satisfîtes vos désirs. Nous avions espéré que ces plaisirs ayant perdu pour vous la grâce de la nouveauté ; et vous, aya
isirs ayant perdu pour vous la grâce de la nouveauté ; et vous, ayant perdu le goût de ces plaisirs, vous n’abuseriez plus de
82 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
le langage plus décent, les piéces plus régulieres ; mais le vice n’y perd rien, les mœurs des acteurs & des spectateurs
ment, & panégyriste de ce luxe & de cette licence, qui a tout perdu , & perdu les Médicis même, dont la famille es
anégyriste de ce luxe & de cette licence, qui a tout perdu, & perdu les Médicis même, dont la famille est éteinte, &a
nsi la dépravation aux yeux de toute l’Europe ? Le théatre avoit déjà perdu Jean de Medicis, avant que ses intrigues l’eussen
dicis, maison trop fameuse, qui dans le peu de tems qu’elle a regné a perdu par son luxe, son ambition, la politique, la réli
n’entra point dans les accusations sans nombre, qu’on lui fit pour le perdre . Ch. 139. Plusieurs personnes s’imaginerent que
, osent dire qu’il n’y a rien de bien merveilleux, qu’elle a beaucoup perdu de ses graces. Hélas ! Tout s’use avec le tems, l
pouiller un enfant de la succession de son père, ait suffi pour faire perdre un Trône à une Princesse, née dans un mariage lég
83 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
autre plus dangereuse, non pas pour faire mourir les corps, mais pour perdre les ames en corrompant les mœurs. Le docte Salvi
’il donne à des ames chrétiennes les coup de la mort, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de péchés. Ces saints Doct
e qui instruit les autres, non pour les former au bien, mais pour les perdre  ; & vous demandez s’il doit communiquer avec
ivinité, Simia divinitatis , pour imiter dans le soin qu’il prend de perdre les hommes, tout ce que Dieu a jamais fait de plu
tume, c’est suivre un mauvais guide ; puisque c’est cette coutume qui perd tous ceux qui ont le malheur de se perdre ; &
isque c’est cette coutume qui perd tous ceux qui ont le malheur de se perdre  ; & que faire le mal, parcequ’on le voit fair
84 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
ours contre Barberousse qui lui faisoit la guerre. Ce Prince Africain perdu de débauches étoit singulièrement adonné au luxe
ne pouvoit manquer d’être vaincu ; il le fut en effet, les parfums le perdirent , sa Capitale fut prise & son Palais pillé. Le
i conduisoient les chars. Le luxe avoit gagné jusqu’à l’armée, il fit perdre à Pompée la bataille de Pharsale ; les Officiers
lus riche dot ; au Roi de France qui la répudia, & qui aima mieux perdre une belle province que de vivre avec elle, au Roi
t . Tel ce guerrier petit maître qui étant tombé dans la poussière, y perdit le chef-d’œuvre de sa toilette, fœdare in pulver
orporer les parfums ; la passion ne connoît point des bornes, elle se perd dans le vin, dans les viandes, dans les odeurs po
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
oges, dans les coulisses, pour en distribuer à tout le monde ; ce qui perd rapidement, & presqu’irréparablement la relig
les se sont à elles-même, & celui dont le public souffre. La mere perd sa fille, le mari sa femme, l’ouvrier ses pratiqu
, peines toujours renaissantes pour conserver ce trésor, & ne pas perdre le fruit de leurs travaux, négligence de ses devo
ut mestre la coignée ; c’est la parure des femmes qui achevera de les perdre elles-mêmes. Le seul goût de la parure, qu’elles
es. Le seul goût de la parure, qu’elles inspirent, suffiroit pour les perdre , en les rendant effeminés, & frivoles à leur
ux par la parure, elles deviennent le fleau du genre humain, & le perdent en détail. Faut-il que la compagne qui fut donnée
nd crime de courir après l’étrangere ; c’est une chose honteuse de se perdre avec la sienne. Reus in aliena, turpis nimius in
eur, & la même nuit la ville de Babilonne est prise par Cyrus. Il perd le trone & la vie & passe de l’élégance d
mme l’Empereur Tite, mais dans un sens bien différent, mes amis, j’ai perdu la journée : Amici, diem perdidi. 7°. Cette tê
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
races. Les charmes de la Romance ne doivent point être prodigués ; il perdraient peut-être alors une partie de leurs agrémens. Il
heure si le Vaudeville vaut mieux que l’Ariette. Mais j’avertis qu’il perdra toujours sa cause, si on ne le fait pas marcher s
détourne l’attention du Spectateur, & qu’elle l’oblige souvent à perdre de vue l’intrigue du Poème. Le déffaut que M. de
de traîner les sillables de certains mots, ou de les répèter jusqu’à perdre haleine ? Est-il vraisemblable que ce quelqu’un,
disculpé, parce qu’il lui est possible de moins se répèter, sans rien perdre de sa gloire, ni sans rien ôter à sa mélodie. Je
87 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
es peines portées contre eux par la même loi ; et qui n’allaient qu’à perdre le droit de pouvoir répudier leur femme, et à pay
mmisb ; tant de femmes, qui pour se décharger d’un censeur incommode, perdent un bon et honnête mari. L’on se plaint ouvertemen
peu de temps on y vit refleurir l’ancienne honnêteté des mœurs, sans perdre la douceur de la joie. Or je vous avoue, Agathon,
88 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
d dans les Tragédies, accoutume à une douleur vicieuse ; car Satan ne perd jamais ses droits. On prêche aux hommes la vertu
l’a donc si fort ruiné : je ne crois pas que le Docteur Molière y ait perdu ses soins ; il a par ses belles leçons mis les ma
écations contre son frère et contre son pays par le désespoir d’avoir perdu son amant, est capable de dégoûter les filles don
89 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
t mises en d'autres endroits peu convenables à cette révérence, elles perdirent entièrement ce qu'elles avaient de vénérable à de
nt que les Papes et les Princes Chrétiens ont approuvé depuis qu'il a perdu les caractères de l'impiété qui le rendaient abom
90 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
arvenir des voies non seulement plus utiles aux Enfants à qui on fait perdre un temps infini, et aux Maîtres qui n’en perdent
Enfants à qui on fait perdre un temps infini, et aux Maîtres qui n’en perdent pas moins, occupés pendant plusieurs mois de la c
91 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
e l’espritLes apparences de beauté que l’on donne aux badineries font perdre la vue des choses célestes, et l’inconstance des
evêt indifféremment de toutes sortes de formes. Depuis qu’une femme a perdu la pudeur, quelle a banni la modestie, qu’elle a
r à ces Spectacles, sans être cause de la ruine de plusieurs, et sans perdre pour eux-mêmes la charité chrétienne, suivant cet
rset 12d Les apparences de beauté que l’on donne aux badineries font perdre la vue des choses célestes, et l’inconstance des
92 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
n de la parure n’est que la répétition de la tentation du serpent qui perdit la première femme dans le Paradis terrestre ; l’e
us puissans ; le démon ne les fit pas valoir, ce ne sont pas ceux qui perdirent Eve ; l’amour de la beauté fournit contre elle bi
oit-ce même trop dire d’assurer qu’elles sont de nouveaux serpens qui perdent le genre humain. Tertulien en fait une autre appl
z, vous souffrez, vous exhaltez dans les autres la volupté qui vous a perdu  ! vivat en te sententia Dei. C’est aussi le p
e de toutes les vertus ; Dieu se servit du crime d’Holopherne pour le perdre , & de la beauté de Judith pour l’aveugler ; m
c’est la plus dangereuse. Faut-il rendre le poison plus violent pour perdre les ames ? Il est faux que cette beauté qui attis
la virginité ? Un fard en particulier n’est-il pas destiné à la faire perdre  ? Jamais une vierge n’a imaginé de se farder pour
93 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
e luxe, ces objets, ces mouvemens, cette multitude de personnes, sans perdre son innocence, ou se confirmer dans le crime ? ne
& comme lui doublement aveugle, & sur le prix de ce que l’on perd , & sur la vilité de ce qu’on reçoit, on n’est
sont des épines utiles qui défendent cette fleur ; les occasions qui perdent , le monde qui assiege, les attraits qui séduisent
es deux choses, elles écartent ce qui sauve, elles rassemblent ce qui perd . Où est dans un bal le supérieur qui veille sur l
applaudissez à leur triomphe, les aimez davantage quand ils vous ont perdus  : Væ soli, quia cùm ceciderit non habet sublevant
es folies sont une invention du diable pour corrompre les mœurs & perdre les hommes. Ce mot de folie a été employé par Cic
es, ce qui est impossible, les excès qu’on y commet, le temps qu’on y perd , la peine qu’on y prend, l’argent qu’on y dépense
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
de composer les contes comme Marguerite Reine de Navare. Ils se sont perdus , & la perte est légère. Il y a apparence qu’i
camp d’Israël, par le conseil de Balaam, une troupe de femmes qui en perdirent des milliers ; les Indiens en lâcherent de même c
le mieux que vous pourrez, & quand vous serez sur le mot tout est perdu , sonnez-le plusieurs fois, le plus piteusement qu
& elle-même lui aidoit de sa voix ; & quand ce vînt tout est perdu , elle réitera deux fois, & se retournaut de l
urnaut de l’autre côté du chevet, elle dit à ses compagnes : Tout est perdu à ce coup, & à bon escient, & décéda. Voi
se d’Étrée qui s’étoit brouillée avec M. de Sulli : J’aimerois mieux perdre dix Maitresses comme vous qu’un Ministre comme lu
alviniste declaré. Quand on vînt lui dire que les Catholiques avoient perdu la bataille de Dreux, Eh bien , dit elle froidem
le théatre en est bien éloigné. Cette religion naissance est bien-tôt perdue . Pourroit-elle s’y conserver ? elle y seroit trop
fut en effet son esprit turbulant, son luxe & son libertinage qui perdirent la famille de Valois, où elle étoit entrée, &
perdirent la famille de Valois, où elle étoit entrée, & penserent perdre la religion & l’Etat. Fourbe, perfide, accabl
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
e tarde guères à l’être. Il est certain que tous les Machinistes font perdre l’illusion qu’on s’éfforce tant d’inspirer, lorsq
autrement on me dirait que mon Livre est arrivé trop tard ; & je perdrais mon travail & mes peines. A quoi me servirait
96 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
its, des personages vivans. Mais d’un autre côté ces masques fesaient perdre au Spectateur le plaisir de voir naître les passi
de tous les Spectateurs, quand d’un autre côté ce masque leur fesait perdre peu de chose. En effet, il était impossible que l
97 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
ance aux attraits du penchant ; c’est là que l’âme amollie par degrés perd toute sa force et son courage ; qu’on languit, qu
médies à ariettes l’indécence en action ; comme tout conspire à faire perdre la pudeur, d’abord par le sujet qui est contre la
98 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
iers ; que la Débauche qui donne de la licence aux Conviés, leur fait perdre le respect qui est dû au Souverain, que dans la c
uel il est attaché, et l’expérience nous apprend que les hommes ne se perdent que par l’amour de la volupté : « Si« Nemo peccar
99 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
autrement pensé.13 « Si tôt que je l’eus vu, disait quelqu’un, je fus perdu . » C’est ce qui faisait dire à Job,14 « qu’il ava
qu’ils détourneraient les peuples de l’entretien de ces débauchés et perdus , qui font métier et marchandise de paraître sur l
ls retourneront à leur premier métier, autrement leur pratique serait perdue , et leur marmite renversée. Par quoi, les Magistr
rs : de jeunes hommes amoureux, intempérants, paillards, prodigues et perdus  : de filles corrompues ou par force, ou par argen
n, comment penses-tu retenir les conséquences du symbole, si tu en as perdu les principales ? Les membres ne valent rien sans
hef, et toutes choses regardent à leurs commencements, lesquels étant perdus , tout le reste s’en va à néant. Car l’origine éta
mais la mort. Or qu’est-ce autre chose qu’encourir la mort, quand on perd l’origine de la vie ? Car où le fondement du symb
pense en choses de néant, combien donc qu’encore beaucoup de biens se perdent en cela, et soient comme jetés en la boue ; Il ne
en cela, et soient comme jetés en la boue ; Il ne s’en peut toutefois perdre tant, pource qu’il n’y a plus tant de biens à per
n peut toutefois perdre tant, pource qu’il n’y a plus tant de biens à perdre . Car si on regarde au désir de notre convoitise e
ce temps, et la perdition ; qu’après que la pauvreté n’a plus de quoi perdre  ; la convoitise vicieuse, voudrait encore avoir d
uoi perdre ; la convoitise vicieuse, voudrait encore avoir de quoi en perdre davantage. Il n’y a donc pas de quoi nous pouvoir
la diminution. La République cherchait en quelque façon les moyens de perdre , ce qu’à peine lors eût-elle pu réserver. C’est p
désisté d’être richesgp. Nous seuls sommes un genre de pupilles et de perdus , esquels l’opulence a cessé d’être, mais la mécha
eux cheminant par le désert pour avoir désiré de la chair accoutumée, perdit une partie de son peuplegw. Et cependant il n’ava
 ». [NDE] Virgile, Bucoliques, VIII, 41 : « dès que je te vis, je fus perdu et un fatal égarement m’emporta ». 14. Job. 31.
100 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
ive, liv. 39, ayant été appellés dans les premieres sociétés de Rome, perdirent les mœurs. Plutarque avoue que le théatre avoit f
us dans le cœur & dans l’esprit pour le reste de leur vie ; … ils perdent leur innocence sans en connoître le prix ; &
e frivolité & de corruption qui pervertit le jugement, & fait perdre le goût de toute espece d’application, C’est l’av
ins, les Joueurs de farces, & autres pestes publiques, comme gens perdus & corrupteurs des bonnes mœurs, & punir c
genre humain. Aussi depuis que les jeunes gens vont à leur école, ils perdent bientôt, comme leurs maîtresses, la probité &
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