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1 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
ser à moitié chemin. Je sais trop vous rendre justice, Monsieur, pour penser que le desir de calomnier vous ait fait avancer c
doit être jugé, & non sur ce qu’on est soupçonné mal à propos de penser ou d’avoir voulu dire : cependant, pour justifier
s pas qu’un homme ne doit pas être jugé sur ce qu’il est soupçonné de penser ou d’avoir voulu dire ? Pourquoi donc jugez-vous
que ces Théologiens les ont repoussées par un acte authentique ? Que penseriez -vous enfin d’un Auteur qui vous accuseroit de Mat
nous suffit que des témoins irréprochables nous en assurent. Ceux qui pensent autrement, nous les comparons à des hommes qui re
la même d’être Dieu, & ne pourroit mériter nos hommages. Ceux qui pensent autrement, à notre avis, ressemblent à la Mouche
ous le jugez à propos ; mais croyez du moins que c’est ainsi que nous pensons , que c’est ainsi que nous instruisons les peuples
2 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
ensées dont ils se servent. Lorsqu’on se dit à soi même ; que va-t-on penser de tel endroit de mon Livre ? ceci peut déplaire 
ions que je redoutais, & aux raisons que j’avais à alléguer, j’ai pensé que j’étais autorisé à suivre mon prémier plan. E
e, malgré les détours que j’ai pris quelquefois pour dire ma façon de penser , il est facile de l’entrevoir ; la vérité, que j’
sque je me récrie sur ses beautés & sur son mérite, il suffira de penser le contraire de ce que je dis, afin de pénétrer m
in de me justifier, persuaderont peu de personnes : je dois peut-être penser aussi que je me trompe moi-même.
3 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
dance de toutes les créatures, méritent des louanges. Eugene. Et que pensez -vous de ceux qui peignent les passions, et qui ex
sentiments ? Theodore. Ils sont peut-être plus dangereux que vous ne pensez . Leurs pensées se ressentent de la source d’où el
ispense pas un Orateur de la prouver solidement. Eugene. A quoi donc pense-t -on d’enseigner la Rhétorique aux jeunes gens avan
ons de nos idées, il est certain que l’art de parler suppose celui de penser . Theodore. Les hommes se font des ordres d’étude
un mot les Livres ne nous éclairent point par eux-mêmes ; et ceux qui pensent plus qu’ils ne lisent sont toujours les plus habi
outes les pièces d’éloquence, et ne travaillent qu’à les imiter, sans penser seulement à ce que vous appelez des traces access
oint ? Theodore. Ceux-là sont les moins à plaindre. Mais que peut-on penser de ces amateurs de Tableaux, de ces curieux de Mé
ste des fausses études s’est prodigieusement étendu ; et cela me fait penser qu’il serait avantageux à bien des gens de n’avoi
4 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
ci vient principalement de ce que vous ne voulez pas dire ce que vous pensez . Il faut, malheureusement pour nous, que cette bi
ces, et à leur place, vous m’offrez les Euménidesb. Les Euménides…. Y pensez -vous ? … Mais ce procédé violent provient peut-êt
il pas contre vous ! La nature vous l’arrache ; oui, la nature ; elle pense à vous : vous nous l’apprenez vous même, en disan
ailleurs, je suis toujours persuadé que vous ne dites pas ce que vous pensez , ou du moins que vous ne pensez ce que vous dites
adé que vous ne dites pas ce que vous pensez, ou du moins que vous ne pensez ce que vous dites en cette occasion, que parce qu
ts incroyables : Hélas ! quand je t’envoyais dans cette maison, je ne pensais pas que ces pieds te menaient à la mort. Relisez
c’est confier le soin de vos triomphes à vos ennemis. Vous n’avez pas pensé que toutes ces calomnies avaient nos sentiments p
an. En nous présentant les traits de la pudeur, vous nous autorisez à penser que vous croyez ces traits réels et bien palpable
ez ensuite les femmes avec des couleurs si odieuses, vous nous faites penser que vous vous êtes repenti de leur avoir rendu ju
la votre jusqu’au dénouement ; j’aime du moins à le croire ; j’aime à penser que vous ne haïssez, ne méprisez tant les femmes,
5 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
a dit que les Poètes de Théâtre sont des empoisonneurs d’âmes. Je ne pense pas aussi que ces Poètes s’en offensent, et je cr
s croyez que l’Auteur des lettres ne puisse prouver ce qu’il avance ? pensez -vous que dans l’Evangile, qui condamne jusques au
s de la Grâce avec une imagination de Roman. Vous deviez ce me semble penser à cela, et prendre garde aussi à qui vous aviez à
en davantage, s’il voulait juger des autres Poètes par vous-même. Que pensez -vous qu’on puisse croire de votre esprit quand on
nez point de mourir comme eux, après avoir vécu comme eux, et vous ne pensez pas au misérable état de ces malheureux génies qu
es, et où les vices paraissent effrontément et sans pudeur ! Pour qui pensez -vous passer, et quel jugement croyez-vous qu’on f
es a cités. Si vous aviez fait réflexion sur toutes ces choses, je ne pense pas que vous eussiez pu comparer Desmarets, avec
elle qui parle, et que cette sainte Religieuse était bien éloignée de penser à ce que vous lui faites dire dans un conte si ri
ter une conviction plus forte de la fausseté de votre histoire. Je ne pense pas aussi que vous l’ayez dite pour la faire croi
es appelé à ce style, et il faut que chacun suive sa vocation. » Vous pensez donc que la vocation porte au mal et aux injures.
des actions les plus Saintes et des Ouvrages les plus Chrétiens. Vous pensez qu’en nommant seulement les livres de Port-Royal,
6 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
epas, vouloir être de toutes vos parties, & ce qu’on ne peût même penser sans fremir, marcher en masque par les ruës de vô
verité ne se peut rencontrer, où regnent tant de desordres ? Combien pensez -vous qu’il y ait en effect d’heretiques, lesquels
endre heureuse dés cette vie : mais vous êtes bien miserable, si vous pensez qu’il faille hazarder & son salut & le vô
verti plus d’une fois que la mort doit venir dans le tems, que nous y penserons le moins. Quâ horâ non putatis. Or, il est tout
putatis. Or, il est tout visible, qu’il n’est point de tems, où vous pensiez moins à mourir que lors-que vous oubliez méme de
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
u spectacle ? Je réponds que le nombre n’en est pas si grand que l’on pense , quoiqu’il le soit toujours trop ; mais fût-il pl
eurs transgresseurs. M. Bossuet, interrogé par Louis XIV sur ce qu’il pensait de la comédie, lui répondit : « Il y a de grands
. Mal à propos associe-t-on les Italiens aux Anglais dans la façon de penser , qui est toute différente. Au-delà, comme au-deçà
France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans penser qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait en I
8 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
, ni tristesse, ni autre passion que pour lui ou pour son service, ne penser qu’à lui ou à ce qui est référé à lui, n’agir que
avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal, car on n’y pense point à Dieu ; vous n’y avez point d’affection ni
de mal, et que le bal et la comédie sont des actions indifférentes ? Pensez -vous être excusé au jugement de Dieu, de croire p
hé ni ne prêchera jamais publiquement ce qu’il vous dit à l’oreille ? Pensez -vous être excusé au jugement de Dieu, d’avoir plu
9 (1764) Comédie pp. 252-254
nt vient des Païens : il s’agit uniquement de savoir ce qu’il en faut penser . On va le voir dans les cas suivants.   Cas I. U
ns l’Eglise, est capable d’avoir des suites criminelles ; que doit-on penser de ceux qui se font avec une pleine liberté dans
le Rituel Romain défend de la donner aux pécheurs publics. ☞ L’Auteur pense et parle différement, v. Pécheur public. Cas IV.
10 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
que ce ne soit là tout au moins une occupation bien frivole. Qu’on en pense ce que l’on voudra. On ne me contestera pas au mo
fier l’orgueil, et par consequent on envenime un mal qu’on ne devroit penser qu’à guerir. Quand même tout ce que je viens de d
qui fait la moindre attention à quel que ce soit des deux, puisse ni penser aux réjouïssances des mondains, ni y trouver quel
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
nautés, et par préférence dans celles qu’elles choisiraient, avec des pensions suffisantes pour leur subsistance. Les Acteurs de
aussi placés ou pensionnés ; et quand aux fonds nécessaires pour ces pensions passagères, et même pour l’entretien du Bâtiment
nouveau Magasin tout ce qui leur sera nécessaire. Il est inutile, je pense , d’entrer dans un plus grand détail de tous les a
12 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
pouvons conclure que la question est terminée, et qu’on ne doit plus penser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tiré
violateurs de ce Décret, aussi bien que de la parole de Dieu. » Je ne pense pas qu’on voulût nier que la Comédie soit un exer
éâtre des Comédiens avec la sainteté de l’Ecriture, auront horreur de penser qu’on veuille les joindre. Les prétextes que quel
toutes vos forces, et le prochain comme vous-même. » Mais quel amour pense-t -on que l’Ecriture veut qu’on ait pour soi et pour
l’iniquité, hait son âme". Si donc vous aimez l’iniquité, et que vous pensez vous aimer vous-même, vous vous trompez, et si vo
s de Sion seront dans le deuil, et la terre sera toute désolée. » Que penseraient les hommes qui vont avec tant d’empressement à la
dire qu’on n’est pas là pour écouter de telles leçons, et qu’il faut penser que l’on est à la Comédie. J’y pense certainement
de telles leçons, et qu’il faut penser que l’on est à la Comédie. J’y pense certainement, et c’est de cette réponse même que
consumé tout ce qu’elle a apporté, Dieu fera par ma main ce que j’ai pensé . » Au lieu, dis-je, de ces paroles et de ces sent
que cela était trop édifiant pour être mis sur le Théâtre. Et en qui pensez -vous, Messieurs, qu’on ait converti l’oraison de
ne craignent pas de mêler leurs fictions dans les sujets de piété, «  Pensent faire agir Dieu, ses Saints et ses Prophètes, Com
r dans les mêmes sentiments, où se trouvait saint Augustin, lorsqu’il pensait que des danseurs et des Comédiens s’étaient empar
respectera des Comédiens, quand ils auront contrefait des Saints, et pensent -ils qu’on n’aura plus rien à leur dire, lorsque l
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
eilleure quand elle est jointe à la musique. Nous ne rendrons, je pense , la Parodie supportable qu’en l’assujettissant to
que vous en savez plus que celui que vous reprenez. Ce qu’on doit penser de la Parodie. Le Lecteur sera peut-être bien
teur sera peut-être bien aise que je lui apprenne naïvement ce que je pense de la Parodie en général. Malgré les éloges dont
sacrent font peu d’attention à ce qu’une telle conduite donne lieu de penser  ! Ne peut-on pas les soupçonner d’agir par envie,
14 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
ir réformé l’Europe sur ce point, plus important, peut-être, qu’on ne pense .a  » Voilà certainement le tableau le plus agréa
le sais bien ; mais moi, j’ai besoin de m’honorer, en montrant que je pense comme eux sur nos maximes. Je n’ignore pas combie
e s’agit plus de parler au petit nombre, mais au public ; ni de faire penser les autres, mais d’expliquer nettement ma pensée.
j’eusse grand besoin de distraction, je me sentais si peu en état de penser et d’écrire que, si l’idée d’un devoir à remplir
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
’ils soient tous les jours Marquis, Princes, Rois et Empereurs. Je ne pense pas qu’à Malte, Alexandre, Auguste, Titus, même a
ble compensation ils se doivent mutuellement de l’indulgence. Nous ne pensons pas que ceux qui siègent sur les fleurs de lys dé
tion la plus mécanique et la plus vile. Je croirais faire un crime de penser que des Magistrats qui connaissent la dignité de
ines. C’est par elle que le calvinisme s’introduisit dans le Béarn et pensa s’introduire à la Cour de France, où par ses intr
s Apologistes du spectacle rapportent et louent ces conversions, sans penser qu’elles renversent leurs apologies. Peut-on rega
ez les Romains et honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romains, on vit comme les Grecs. » Il d
ainteté de la comédie, ne sont bons que pour les petites maisonsi. Je pense que ce n’est qu’une ironie pour se moquer du théâ
de ce mourant, et pour toute exhortation, il lui dit : « Mon camarade pensez à Dieu, dites votre Bénédicite », et s’en alla. I
. La politique Romaine, moins raffinée, mais plus noble et plus pure, pensait bien différemment, non seulement dans le Sénat, l
méprisé, n’y ont paru que malgré eux et avec dégoût, ont supprimé les pensions des Acteurs, ont fait des lois sévères, sinon pou
16 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
i n’admirent en cela la Politique des deux premiers Césars, et qui ne pensent qu’il est très utile de l’imiter, soit dans les M
priveraient sans doute. Ce n’est point quand on rit à son aise qu’on pense à mal faire : c’est quand on s’ennuie et qu’on n’
les frais de l’entretien, et ce n’est pas un si petit objet qu’on le pense , quoique j’aie eu soin de ménager dans mon plan u
nts leur suggère ; de là, enfin, les dégoûts, qui prennent à ceux qui pensent mieux et qui quittent un métier dont de tels asso
livrer. Les Comédiens du Roi sont ceux auxquels j’ai dû équitablement penser d’abord. J’ai remarqué que ces Messieurs pendant
de la partie, et aux amusements qui suivront le dessert : vous pouvez penser de ces Grands-là tout ce qu’il vous plaira ; mais
geois, n’allez pas vous imaginer que moi ni aucun de mes consorts qui pensent à ma manière, soyons bien mortifiés de ce qu’ils
hes qui ne dédaigneraient pas d’être en liaison avec eux. Ils peuvent penser de moi tout ce qu’ils voudront, et dire de moi to
est, de se passionner de sang-froid, de dire autre chose que ce qu’on pense aussi naturellement que si on le pensait réelleme
dire autre chose que ce qu’on pense aussi naturellement que si on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place […
r de sang-froid dans leur Cabinet, d’écrire autre chose que ce qu’ils pensent aussi naturellement que s’ils le pensaient réelle
re autre chose que ce qu’ils pensent aussi naturellement que s’ils le pensaient réellement, et d’oublier enfin leur propre place.
e, se passionne de sang-froid et dit souvent autre chose que ce qu’il pense , aussi naturellement que s’il le pensait. Un tale
uvent autre chose que ce qu’il pense, aussi naturellement que s’il le pensait . Un talent n’exclut pas plus la probité du cœur d
qu’il y a de honteux à se donner en représentation pour de l’argent ? Pensez -vous nous faire rougir de vos scrupules ? Pourquo
eignons le mieux qu’il nous est possible pour les faire abhorrer. Que penseriez -vous de la maladresse d’un filou qui commencerait
ngue par sa docilité, par son zèle et son respect pour les lois ? Que penser d’un petit Docteur en politique qui veut transfor
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
n à se livrer à cette passion qu’on a bien voulu ressentir ? Quand on pense que les comédiens passent leur vie toute entière
est, de se passionner de sang-froid, de dire autre chose que ce qu’on pense , aussi naturellement que si on le pensait réellem
dire autre chose que ce qu’on pense, aussi naturellement que si on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place à
arle qu’en son propre nom ; il ne dit et il ne doit dire que ce qu’il pense . L’homme et le personnage étant le même être, il
plus ; et, si quelquefois la pudeur survit à la chasteté, que doit-on penser de la chasteté, quand la pudeur même est éteinte 
18 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
qu’il m’est permis de prétendre à cette gloire, ainsi que vous. Je ne pense pas, il est vrai, que peu d’Auteurs m’ayent donné
son ame, pour y reconnoître l’accord de ce qu’il écrit avec ce qu’il pense réellement. Avez-vous scruté les intentions de pr
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
e crois devoir prévenir mon Lecteur, et lui faire connaître ce que je pense . Je fais cas des règles sans en être l’esclave :
ou parce que nous nous obstinons à les soutenir par prévention. J’ai pensé moi-même comme les autres, pendant un temps ; et,
s par l’étude, je trouvais dans la suite quelques Auteurs qui avaient pensé comme moi, et un entre autres qui, depuis le comm
20 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
IBERTÉ DU THÉATRE, EN FRANCE. Par M.J. de Chénier. 1789. I. Ceux qui pensent & qui savent exprimer leurs pensées, sont les
es, sous toutes les formes possibles. Il ne faut pas s’imaginer qu’on pense librement chez une Nation où le Théâtre est encor
es excellentes Comédies de Molière. Ces deux Poëtes lui apprenoient à penser , tandis que ses plus éloquens prosateurs bornoien
cette admirable Comédie fut représentée. Elle ne l’auroit pas été, je pense , en des temps postérieurs au régne de Louis XIV.
Roi qui conspire contre son Peuple, l’indécence est sans contredit, à penser un seul moment, qu’une Nation, victime de sa rage
ur un moment cette proposition que je vais bientôt vous nier. Vous ne pensez pas du moins qu’un crime exécuté en 1572 puisse f
il ne convient pas à des hommes d’obéir au caprice d’un seul, vous ne pensez pas que l’ignominie de leurs ancêtres peseroit en
ble d’imaginer qu’une Nation qui se croit libre & qui se vante de penser , jouisse de la liberté de la Presse, sans jouir e
; vous suppléerez par vos lumières au peu d’étendue des miennes. Vous penserez ce que je n’ai peut-être pas su dire. Vous sentir
VI. Mais, me diront encore ces hommes que la raison effraye toujours, pensez -vous qu’il soit possible d’établir des loix qui p
forts de la Philosophie. Ainsi marche l’esprit humain. Ainsi l’art de penser & d’écrire, rendra chaque jour les hommes plu
21 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
âtit de magnifiques salles de spectacle, il leur fait les plus fortes pensions . Quand il s’empara de la Saxe & de la ville d
   Enfin donc votre Academie Va faire un couvent de dévots ; L’art de penser & le génie En sont exclus par des cagots. Qui
re pour barbouiller des vers aussi faux que mauvais.     Dis-moi, que penses -tu d’un Maître si reveur, Inégal, agité, pensif,
il traite aussi mal. Il est vrai que tous les siécles de l’Eglise ont pensé comme nous sur l’irréligion. Ils méritent sa disg
te doctrine Orthodoxe. Moi, qui ne suis qu’un misérable Hérétique, je pense différemment, & c. Il ne pense pas differemm
uis qu’un misérable Hérétique, je pense différemment, & c. Il ne pense pas differemment de l’Ombre du Festin de Pierre d
on, font toute sa science. Mais c’est un mal universel ; le monde ne pense pas comme lui. Aussi, J’abandonne le monde &
pompeux, un fantôme idéal. Comme avant que je fusse il n’avoit point pensé , De même après ma mort, quand toutes mes parties
n de trop. De quelque secte qu’on fasse profession, on ne doit jamais penser de Dieu qu’avec le plus profond respect. Aucun Pr
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
ale, & par l’état où il le fait peindre lui & les siens ? Que penser d’une femme dont un portrait indécent annonce sa
er d’une femme dont un portrait indécent annonce sa coquetterie : que penser d’un homme dont le portrait efféminé annonce la m
dont le portrait efféminé annonce la molesse & la frivolité ? Que penser de la vertu de ceux qui ne sauvent pas les appare
? La dépravation a seule présidé à la décoration ; on se peint sans y penser , sur les murailles ; les traits épars du vice se
arbre qui les représentent ? Si quelque sauvage, au fonds des bois, a pensé différemment, c’est un ignorant qu’il faut instru
n’entendant pas bien celui de Nicée sur le culte des images, parurent penser différamment, ne sont pas moins séveres sur leur
bonne augure, que ceux qui ont un objet légitime ; ceux d’un mari qui pense à son épouse, tous ceux qui regardent le crime lu
23 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
omédies infâmes qui doivent être condamnées. Peut-être n’a-t-il point pensé à l’autre Traité, et il a soutenu le parti des be
ait, et ce que plusieurs personnes un peu éclairées ont témoigné d’en penser . Nous savons que le dernier qui a écrit a voulu p
ce style, et d’autres qui ne causent pas moins de mal, à ce que l’on pense , par le mépris des lois du Mariage et de toutes l
e par des endroits dont ils ne se sont point doutés. Leurs Poètes ont pensé avoir atteint au suprême degré de leur Art, d’avo
24 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
t cru sans conséquence des extravagances d’ivrogne ? Le sage Solon en pensa autrement ; il voulut voir cette nouveauté, &
de son bâton : Tu te trompes, ces jeux sont plus pernicieux que tu ne penses  ; après avoir appris à mentir par amusement, nous
vie est une comédie ; il n’est rien moins que ce qu’il paroît, il ne pense rien moins que ce qu’il dit, il joue tout. La Cou
e probité ? Un homme à la Cour, investi de grandeur & de luxe, ne pense que magnificence ; un homme nourri de volupté, da
icence ; un homme nourri de volupté, dans une société licentieuse, ne pense qu’impureté. De quoi s’occupera donc un homme pét
de cadre & de moule, où notre ame s’enchasse naturellement sans y penser . Le théatre se donnant lui-même pour une fable, c
25 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
ue le Pere Lebrun, le Marquis de Pompignan, M. Garnier &c ? Qu’en pensent -ils ? « Voulez-vous une preuve parlante, que les
utons-le dans sa traduction des Tragédies d’Eschyle, en 1770. « Je ne pense point sans étonnement, dit-il, au prodigieux avan
logistes du Théatre, vont eux-mêmes nous apprendre ce que nous devons penser , des prétendues pureté & utilité des piéces,
chons aussi dans ses réfléxions & dans ses maximes, ce qu’on doit penser des piéces de Moliere. &c. &c. Entre tous
abulaire pag. 178, dit, que ce petit recueil de maximes … accoutuma à penser  ; mais accoutuma-t-il quelque Contemporain de Mol
tuma à penser ; mais accoutuma-t-il quelque Contemporain de Moliere à penser , que la pureté & l’utilité des spectacles, ne
vant Dieu. En effet, demandons à ces génies rares, ce que nous devons penser de leurs piéces & de leurs organes, quel juge
amp; 51, non seulement la Tragédie & la Comédie ; mais.. l’art de penser . Nous apprendra-t-il à penser, que nos Théatres s
édie & la Comédie ; mais.. l’art de penser. Nous apprendra-t-il à penser , que nos Théatres sont tellement épurés &c, &
fondeur, & plus de finesse, que dans celles de Boileau. Qu’a donc pensé des piéces de notre Théatre, cet homme, dont le m
nsidération. Nous avons abondamment vu, depuis la pag. 68, ce qu’ont pensé des piéces de Moliere, les Nicole, les Bossuet, t
ssi connu par ses blasphêmes, que par ses écrits ? Qu’a-t-il lui-même pensé de nos piéces actuelles ? Personne n’ignore, dit
t pour arbitres, non des êtres superstitieux, non des esprits, qui ne pensent pas &c &c. mais… des écrivains, qui ont f
partisans ; ainsi quoique puisse faire l’Eglise, quoique puissent en penser tous les Peres &c, les spectacles ne peuvent
a pénitence dans les cloitres, si aimer le monde avec ses manieres de penser & d’agir, sont des preuves du plus déplorable
ainteté de leur vocation, se livreroient aux péchés les plus honteux, penseriez -vous que ce ne fût pas un mal de faire comme eux 
qu’elle continue de les voir en cachette… Ma chere mere, dit-elle, en pensera ce qu’elle voudra. Pour moi, je ne vois pas pourq
ès cela que ce soit un mal de trop boire, quand on a le vin bon ? Que penseriez -vous, Madame, de Mademoiselle &c ? & des
hoses comme un prodigue, & celui qui n’est ni l’un ni l’autre, ne pense & ne voit ni comme l’avare, ni comme le prodi
 ; mais cela veut-il dire, qu’il soit libre à chacun de voir & de penser , comme il juge à propos, sur les choses qui ne so
ur moi, j’y assiste fréquemment, & je ne m’en confesse point. Que pensez -vous de cette preuve, Madame ? Je ne m’accuse pas
r, on vous avoit annoncé ces piéces, comme bien épurées &c, qu’en pensez -vous vous-même ? Je ne puis vous le dissimuler, m
rayés de leurs suites malheureusement trop fécondes, ils diront & penseront comme Racine. Ainsi quoiqu’à mes yeux le Théatre
26 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
t ensuite en Vers le récit des exploits des Héros. Ils durent bientôt penser que puisque le récit d’une Action éclatante étoit
Soleil couchant jusqu’au Soleil levant. On diroit que ces Peuples ont pensé , sans avoir lu Aristote, qu’une Action Dramatique
teurs, on étoit assuré que la Piéce n’étoit pas finie. Il est aisé de penser que la conduite des Piéces n’étoit pas plus vrais
27 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
ui est une peine insupportable d’être obligée de vivre avec soi et de penser à soi ; ainsi, tout son soin est de s’oublier soi
précieux, sans réflexion, en s’occupant de choses qui l’empêchent d’y penser . C’est l’origine de toutes les occupations tumult
le qui la contente ; elle n’y voit rien qui ne l’afflige quand elle y pense  ; c’est ce qui la contraint de se répandre au deh
sère et la mort, se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser  : c’est tout ce qu’ils ont pu inventer pour se co
lement pour un peu de temps ; et qu’en le cachant, elle fait qu’on ne pense pas à le guérir véritablement. Ainsi, par un étra
u’elle a produit de bien et de digne de louange. Un homme ne doit pas penser qu’il n’a aucune part dans un acte de charité pub
ien auquel il a contribué. Maintenant, je le demande, que devons-nous penser d’un acte qui a pour but d’encourager le mal, soi
28 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
ages. En effet, sur l’article de la modestie, une simple Bergère doit penser comme la plus sage des Princesses ; et une pauvre
r sur la Scène, pour ne pas s’écarter des égards de la bienséance. Je pense donc qu’on doit conserver cette Pièce sur le Théâ
satisfait tout ensemble les dévots et les gens du monde etc. » On ne pense plus de même aujourd’hui : il y a des personnes q
ouve réduite par la mort de son mari à se tuer elle-même, ne peut, je pense , que présenter une leçon bien utile aux jeunes pe
bon exemple peut faire sur ceux devant qui elle est représentée. J’ai pensé en conséquence qu’on en pouvait tirer une grande
différence du goût des hommes dans les différents temps. Les Grecs ne pensaient pas comme nous, en fait de Théâtre ; l’horrible d
nt les en dédommageait et leur tenait lieu de tout. Aujourd’hui on ne pense pas de même ; on ne va au Théâtre que pour se div
29 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
licence des Théâtres. Nous voyons de nos jours que les Spectateurs ne pensent pas que le Théâtre doive servir à la correction d
peu si les bonnes mœurs n’en souffrent pas. Ce Public cependant, qui pense en général comme nous venons de dire, ne cesse pa
30 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
re de Dieu soit vengée, nous ne nous mettons pas en peine de ce qu’en pensera le monde. « Le glaive de la parole », dit Isaïe,
eux derniers siècles et aux auteurs dramatiques eux-mêmes. Nous avons pensé que le témoignage de ces derniers contre les spec
31 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
é, ostentation, orgueil, on y fait aimer tous ces vices, puisqu’on ne pense qu’à y faire trouver du plaisir, en les donnant c
ne, c’est ce que vous devez penser14 » : tout ce qui vous empêche d’y penser , et qui vous inspire des pensées contraires, ne d
32 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
être privés du bonheur dont ils espéroient jouir sous son regne. Que penserons -nous du sacrifice qu’il fait ? Il auroit beau nou
sants : le ridicule n’est pas une arme si facile à manier que vous le pensez . Un vicieux fait horreur quand il s’en sert contr
on le droit de blâmer tout ce qui n’est pas conforme à notre façon de penser , & de s’exclure seul du mépris général, &
ain, vous vous croyez seul appellé à cette importante fonction : vous pensez que tous ceux qui se mêlent d’instruire sont ennu
e loi commune, à laquelle vous soumettez tous les autres. Il faut, je pense , ranger cette opinion au nombre de vos suppositio
pour se soutenir, & périroit nécessairement avec lui. Pourquoi ne penseriez -vous pas, que ce genre nouveau dût se perfectionn
n’avez pas fait, ni pû faire. La vertu ne varie point. S’habiller, ou penser en Romain, n’est pas la même chose, comme vous vo
n représente sur la scene. Peut-être que déterminé par cette façon de penser , qui semble vous être particuliere, vous ne vous
ste appréciateur du courage, le Maréchal de Saxe, étoit si éloigné de penser que les spectacles pussent diminuer l’intrépidité
e mérite la profession de Comédien, est indépendant de votre façon de penser , voyons donc en quoi elle peut être deshonnête. L
evés que les loix ne puissent les atteindre ? Il seroit absurde de le penser . Ils sont tranquilles, ils ne troublent point l’o
té, les droits qu’il a de prétendre à l’approbation de tout homme qui pense  : serions-nous assez injustes pour le proscrire,
git simplement de s’éclaircir sur l’utilité des spectacles ; & je pense par les reflexions que je vous ai communiquées, v
33 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
dans le long détail des sources & des effets de l’irréligion : ne pensons pas que celui qui tenoit la plume fasse plus de g
ux derriere le Poëte. Dans la plûpart de ses pieces il n’y a pas même pensé , & elles en sont peu susceptibles. De ses édi
un triomphe qui ne mérite que nos larmes ? Il en convient même sans y penser , car si aujourd’hui le masque est levé, si le vic
, il ne les a certainement pas réformées), & sur notre maniere de penser , enfin sur l’esprit qui a regné dans le beau siec
eurs même dans les genres de pur agrément. Ils influent plus qu’on ne pense sur les mœurs de leur siecle (Moliere y a plus in
éclésiastique, & Corneille en bon Chrétien. L’Académie n’a daigné penser à Moliere qu’un siecle après sa mort, & les d
its sont tronqués, & on a eu l’infidélité de supprimer ce qu’on a pensé de sa morale, pour ne pas alarmer le lecteur &
e, du moins qui insinue adroitement ses principes & sa liberté de penser , un libertin sans mœurs, qui sous un ombre de déc
34 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
Théâtre est sans doute un péché mortel. Jugez-en par ce que l’Eglise pense des Acteurs. Elle les excommunie, et s’ils meuren
le spectacle. Quel plaisir pourrais-je y goûter. » Que cette façon de penser est admirable dans une jeune Princesse à peine âg
eune Princesse à peine âgée pour lors de dix-huit ans ! Ces façons de penser lui étaient familières sur toutes sortes de sujet
35 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
r, être plus sensible que je le suis, à la bonté que vous avez eue de penser à moi. Je suis avec tous les sentimens d’un respe
adressa de nouvelles preuves à M. de Rochefort, qui, par sa façon de penser , honnête & vertueuse, lui parut être fait pou
36 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
le, que ces bouffonneries font rire sans conséquence. C’est ce qu’ont pensé tous ses Commentateurs, qui ne pensent que d’aprè
ans conséquence. C’est ce qu’ont pensé tous ses Commentateurs, qui ne pensent que d’après lui. Le détail en seroit inutile. Il
indifférentes dont on peut se faire un mérite & une vertu. Je ne pense pas que la plus rafinée mysticité porte jamais la
; si quis sustentet Histriones, eos in peccato fovet. Albert le Grand pense de même, qu’on peut tolérer les spectacles utiles
periculosum, & ad lasciviam invitativum, ideò eavendum. Qu’eût-il pensé de l’opéra, où, selon l’expression de Voltaire, u
p; se connoître soi-même ? n’est-on pas duppe de sa passion, si on le pense  ? ne prend-on pas le monde pour duppe, si on croi
; que leur opinion même, bien appréciée, n’est pas si favorable qu’on pense , & réduit presque à rien la liberté qu’on pré
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
e chose digne de louange dans la discipline ; c’est ce que vous devez penser  » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui v
ine ; c’est ce que vous devez penser » : tout ce qui vous empêche d’y penser , et qui vous inspire des pensées contraires, ne d
38 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
spectacle qui de soit la censure du vice ou l’éloge de la vertu. Que penser des faiseurs d’opéra ? défendra-t-on leur morale 
rale ? Non : ils ne prétendent pas faire une école de vertu, & ne pensent qu’à plaire. C’est un jardin public, où on ne pla
sser les soupirs, excitent à leur gré la tristesse ou la joie ; on ne pense que d’après elles, on étudie leurs regards, on ob
atre ; leur préférera-on les idées licencieuses des libertins ? Qu’en pensera-t -on à la mort, où l’on juge sainement ? Une salle,
s de sa Société. Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je pense que la licence du théatre est la perte très-certa
d’abord, la tentation suit de près, le feu de la passion s’allume, on pense au crime, on le désire, on le commet : Primò plac
l. 35. P. 5. Tract. 13. Resol. 81. 82. &c. Cet homme célèbre, qui pense bien quand il pense par lui-même, pour mettre à p
13. Resol. 81. 82. &c. Cet homme célèbre, qui pense bien quand il pense par lui-même, pour mettre à profit la lecture &am
contre les spectacles. On n’a vu que le P. Caffaro, Théatin, qui ait pensé autrement ; encore s’est-il rétracté, & a-t-i
39 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
possible qu’il en ait, n’importe. « Juste ou faux, mal ou bien, je pense à découvert. … … … La fausseté toujours fut un vi
qu’on soit homme, & qu’on soit malheureux. » Voilà ma façon de penser  ; elle ne sera pas du goût de tout le monde ; on
40 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
u’un préjugé déjà trop barbare autorise le menu peuple à mépriser. Ne pensez pas, Monsieur, que je veuille devenir l’apologist
ertain que le Théatre de Londres est, pour ainsi dire, une boucherie. Pensez -vous qu’une bonne Tragédie où l’on ne verroit pas
eil cas la rivalité ne doit avoir lieu que pour combattre de vertus ; pensez -vous, dis-je, qu’un tel personnage n’attireroit p
ement qu’à la fin de la piéce ; et; si ce doute est fondé que faut-il penser de cet effet si vanté du Théatre ? » Vous avez ra
roit produire en nous des sentimens que nous n’aurions pas ?… » Je ne pense point qu’il soit fort difficile de prouver comme
dans tous les cœurs ; il est certain qu’il y a des enfans dénaturés. Pensez -vous, Monsieur, qu’un de ces especes de monstres
er de méchant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et; crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt
, s’il vous plait, du nombre de ceux à qui vous prêtez cette façon de penser . Je vous proteste avec toute la sincérité imagina
habits dans la societé.5 Je suis persuadé que tous les honnêtes gens pensent comme moi à cet égard. Vous avez donc tort de dir
Je ne crois pas avoir rien à me reprocher à cet égard sur ma façon de penser . En voici la raison : Si je croyois que Scapin ou
olere dégénere en emportement, et; lui fasse dire alors plus qu’il ne pense de sang froid. » Non, Monsieur, il dit qu’il a co
uvres, et;c. » Où, s’il vous plaît, avez-vous reconnu cette façon de penser dans les discours de Philinte ? L’Auteur en a fai
naturel du Misantrope est très-bien raisonné, quand à votre façon de penser , puisque vous voulez qu’il soit exactement sans d
réellement ridicule. Il l’auroit peut-être été assez sans cela. Je ne pense pas au reste que Moliere ait adouci la force du c
, ses fantaisies, ses brutalités, ses impertinences même ? D’où vient pensez -vous sur son compte autrement que celui qui a com
teres personnages au teint blême et; livide, qui se font un devoir de penser comme vous par singularité et; par nécessité ; vo
t si méprisables, nous qui dans l’effusion d’un cœur qui dit ce qu’il pense , leur jurons une obéïssance et; un attachement in
té de votre Morale Philosophique vous persuade que tout le monde doit penser comme vous, sans en avoir les mêmes motifs. Vous
dans un pays où l’on lui refusera les considérations dont sa façon de penser et; d’agir le rendent digne ? J’ose assurer qu’il
omme il en entendra parler par ceux qui lui sont supérieurs, enfin il pensera comme ses maîtres. Regis ad exemplum totus compon
rer, si on lui accordoit les avantages dont j’ai parlé. On seroit, je pense , plus occupé à refuser de très-bons sujets qu’à e
onsacré au Spectacle, elle en feroit un fonds, pour donner de petites pensions aux Acteurs qui pendant dix ou quinze ans auroien
de moi de répondre à des grossiéretés de cette nature. Tous ceux qui pensent en seront indignés, et; si par hazard mes lecteur
tit. Tout ce que vous dites à cet égard est très-digne d’un homme qui pense bien, je voudrois seulement que vous ne rendissie
a possible de rester honnêtes. Tant qu’on ne changera pas de façon de penser sur leur compte, il est certain que le plus grand
ems que vous vous êtes mis au-dessus de toutes les remontrances. Vous pensez et; vous agissez pour vous seul. Puissiez-vous êt
e, et; c’est par les yeux qu’on le prend ; encore ceux d’entr’eux qui pensent un peu philosophiquement, aussi peu touchés du mé
soin, mais que le fiel n’infecte pas vos écrits. Chacun a sa façon de penser . Les Spectacles ne sont point de votre gout, dite
payé en exerçant un Art pénible, utile, et; glorieux ? La faculté de penser est-elle incompatible avec la vivacité Françoise 
41 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
e et la raison font avant lui ! » « L’hommePage 28. est né bon, je le pense , et crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt
re public soit mieux établi : les bonnes mœurs tiennent plus qu’on ne pense , à ce que chacun se plaise dans son état. » « Le
e elles font dans tout État mal constitué. » « Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter aux peuples les fêtes
42 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
ecs, les Latins, et avec eux les Auteurs dramatiques de tout pays ont pensé que la vraie définition de la Comédie, c’est d’êt
c quelque vivacité que je me déclare contre la Comédie moderne, je ne pense pas pour cela qu’il faille abolir entièrement la
le comparer à un Médecin qui, visitant un grand nombre de malades, ne pense à rien moins qu’à les guérir, mais à leur distrib
43 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
lées sur nos personnes, vu que nous retirons de l’enfer ce que Pluton pensait être garroté dans ses plus profondes cavernes ; n
s plus profondes cavernes ; nous puisons dans les eaux ce que Neptune pensait avoir de plus caché, et nous faisons descendre de
44 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
commençant à traiter expressément ce sujet, disoit à son Peuple : Je pense , mes Freres, que plusieurs de ceux qui sont aujou
os passions vous en donne. Examinons donc aujourd’hui ce que le monde pense ordinairement des spectacles. Il les regarde comm
ions de crimes ; les ai-je peint de couleurs assez noires ? Mais vous pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossi
. Selon vous-mêmes, ainsi que selon Tertullien, suivant la maniere de penser du monde d’aujourd’hui, comme suivant celle des a
r à vos affaires & à vos familles ? L’Eglise sur-tout enfin qu’en pense-t -elle ? L’Eglise qui les rejette de son sein, qui,
de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement ; mais pense-t -on aussi chastement, aussi religieusement de nos
ment & de retraite jusqu’au milieu du monde ; être Chrétien & penser sans cesse à l’éternité, soupirer jours & nui
u’il seroit à souhaiter qu’il fût, en effet, de nos jours ce que vous pensez qu’il étoit autrefois ! Un siecle aussi délicat q
45 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
uis qu’il a paru il ne l’a pas fort échauffé. On ne sait pas ce qu’il pense , & je doute qu’il soit lui-même bien décidé.
p; lui faire porter plus de mauvais fruits. Voilà ce qu’ont dit & pensé depuis deux mille ans les Saints, les sages, les
ond, dis-je, le littérateur avec le Chrétien, le Prélat, le sage, qui pense aux intérêts de la Religion & des mœurs. Jama
uterrains ou par les détroits, les étangs, les fleuves, &c. Je ne pense pas que le théatre influe sur les alliances, les
de la maniere la plus indécente, ce qui prépara l’arrêt de sa mort. Y pense-t -on d’autoriser la scène par de pareils exemples,
ir sur vos ames (excepté ceux de l’amour, qui en ont beaucoup) ? Nous pensions que le même sang couloit dans leurs veines &
guille, que de faire entrer un homme riche dans le ciel. Les Grands y pensent -ils ? Le livre du Bonheur public ne les réveiller
sont vraiment des Dieux. Les ordres ne sont pas encore donnés. A quoi pensent les Grands de gouverner si mal le monde ? M. Besp
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
lle vint pourtant en Suede après ce refus, pour se faire payer de ses pensions qui étoient fort mal payées, & qu’on avoit gr
ulier qui vient demander des graces. On s’arrangea avec elle pour ses pensions dont on lui paya une partie, elle s’en retourna c
amp; encore moins le mérite qu’on exige pour les accorder, pouvoit-on penser que cette nation iroit chercher pour la gouverner
re une guerre civile, mais dans la suite elle fut si mal payée de ses pensions qu’elle n’avoit pas de quoi vivre, elle revint en
onomie. Les Saumaises, Naudé, Meibonius à qui elle faisoit de grosses pensions , & chaque jour donnoit des heures d’audiences
c’est que les finances qui sont médiocres en Suède, se dissipoient en pensions & en présens pour des étrangers auxquels les
ronne & son sexe, courant le monde habillée en homme, vit, parle, pense en homme, on va la voir par curiosité, & on e
apparence aux sentimens des peuples chez lesquels on vit. Voltaire y pense-t -il de décrier ainsi une Reine dont il fait les pl
décrier ainsi une Reine dont il fait les plus grands éloges ? Il n’y pense que trop : l’irréligion est aux yeux de Voltaire
’elles n’ont donné qu’un trop apparent triomphe à l’hérésie, & je pense que sa surprise doit avoir été sans égale. Se voy
déplacé, & croit qu’il est peu efficace. C’est une femme qui le pense , dîsoit-on en France, quand Baile rapporta cette
47 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
maximes du monde en horreur, oblige moins qu’en un autre temps ? Que penserait un Païen qui ayant été témoin pendant le carnaval
u quelques heures devanta à la comédie ou au bal ? Nous voyons ce que penserait un Païen, nous penserons même comme lui. Nous con
à la comédie ou au bal ? Nous voyons ce que penserait un Païen, nous penserons même comme lui. Nous contenterons-nous toujours d
avec la mort jusques sur le sommet des plus hautes montagnesd : alors pensait -on que la morale avait été outrée, et qu’elle por
48 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
héatres dans la place publique, qui attirent la populace ; mais on ne pense pas que la dépravation se répand de proche en pro
théatre, fait ainsi le portrait de l’Opéra (Sat. 10.). De quel œil penses -tu que ta Sainte verra D’un spectacle enchanteu
tent, sans savoir peut-être qu’ils sont l’écho de Moliere, & sans penser , non plus que lui, que quatre pages après, dans l
côtés tant de fleurettes pour les femmes, souvent très-licencieuses, pense-t -il qu’il est ici aussi peu galant que respectueux
tre a-t-il voulu faire entendre que d’être opposé à la comédie, c’est penser en barbare. Nous dirons de même, pour exprimer le
t penser en barbare. Nous dirons de même, pour exprimer les façons de penser des peuples, sauvagisme, turquisme, chinisme, ang
t-ils bien fideles à leur Roi & à leur Dieu ? L’Auteur du Mercure pense-t -il en Anglois sur la Religion & l’État ? se f
49 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
’il insinue. L’amour doit donc absolument être banni de la scène. Que penser de la scène Françoise, où il est le fondement, le
p les réformer, & ne les montrer que dans un état modeste ? Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais, & rest
sera-ce du théatre ? Tout ce qui précède la représentation leur fait penser que ce que l’on va faire est quelque chose de res
du théatre. Cette réformation ne seroit pas aussi difficile que l’on pense  ; on n’a à craindre aucun de ces obstacles qui po
ni procès : le théatre ne tient à rien. Chacun y va ou n’y va pas, en pense , en parle, en écrit comme il lui plaît. Un acte d
alien, de celui de la Foire, des Boulevards, & autres, dont il ne pense pas qu’il soit possible qu’un homme de bien prenn
tre bien différent, peut mériter des éloges. Les nouveaux Docteurs ne pensent pas de même, ils ne sont pas moins décidés que le
50 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
eu le jouet d’un valet de théâtre, qui en rit et en fait rire ? Et ne pensez pas que les ennemis de la comédie soient les seul
proficiunt ad impietatem ; sermo eorum, ut cancer, serpit. » Eh ! que penser , dans un siècle où les apparitions des morts, les
bonnes, comme dit Boileau, pour amuser des enfants et des femmes, que penser d’un revenant affublé d’un linceul, que Molière f
ut s’étudier à se montrer athée, impie, hérétique de gaieté de cœur ! pense-t -il à désavouer intérieurement ce qu’il prononce a
Haut. Milton l’enchâsse à chaque page dans son Paradis perdu. Il faut penser comme l’Ange des ténèbres pour trouver de la beau
-Christ assure qu’on rendra compte au jugement d’une parole inutile ; pense-t -il qu’il fera grâce aux vers, aux scènes, aux ges
te il y a bien du fatras, mais qui fait évidemment connaître ce qu’on pense dans la réforme. Voltaire, qui s’est déclaré pour
51 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
p; qui s’arrête à leur superficie ; je suis cependant bien éloigné de penser que les François soient incapables de goûter tout
gé ; on veut avoir la gloire de l’invention, & on seroit fâché de penser comme tout le monde. Un Auteur met son esprit à l
nature étant finis, nos pensées le sont aussi, & que ce que nous pensons sur un objet, a pu l’être de même par des millier
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
à leur raison. Quelquefois on est au second Acte, qu’ils n’ont point pensé aux Héros qui sont représentés. Heureux encore s’
rte sans culture ? On s’en apperçoit assez. Les Comédiens Italiens ne pensent pas de même. Ils n’épargnent ni peine, ni soins,
vre le fil de la Pièce. Au lieu que la représentation cessant, ils ne pensent plus qu’au bruit qui se fait, & la magie disp
53 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
ur l’établir & pour la manifester. Je suis accoûtumé, Monsieur, à penser tout haut devant vous : je vous avouerai donc que
ns le même genre. Il n’est guères de situation plus pénible, quand on pense , que de voir sa conduite en contradiction avec se
erver les traits & la censure, par l’intérêt que tout Citoyen qui pense doit prendre aux droits de la Vertu & de la V
54 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
cum tentavit . Ce qu’Horace ne peut pardonner, tant il est éloigné de penser que le caractere des personnages excuse les liber
femmes à l’Opéra. Par toi-même bientôt menée à l’Opera, De quel œil penses -tu que ta sainte verra, &c. Effets que toute
struite, aux loix de son devoir regle tous ses désirs. Hé pouvoit-il penser autrement ? Eleve, ami, enthousiasmé d’Arnaud, de
55 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
ion ; et elles la perdront en entier, si elles continuent à faire mal penser d’elles, même après leur sortie de la Troupe. De
rendre que leurs pères eussent pû goûter la licence de leur temps. Je pense donc que, pour accoûtumer le plus grand nombre de
ai trop bonne opinion des Poètes, pour supposer qu’aucun d’eux puisse penser de la sorte ; et je crois aussi que, parmi les Sp
56 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
and même ces pieces ne seroient pas dans les regles de la bienséance, pensons -nous que le prince qui les voit représenter veuil
, demanda au Duc de Montausier ce qu’il pensoit de ces prologues ? Je pense , répondit-il, que votre majesté mérite tous les é
Mal-à-propos associe-t-on les italiens aux anglois, dans la façon de penser , qui est toute différente. Au-delà comme au-deça
France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans penser qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait, en
57 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
les Observations sur le Festin de Pierre, je vous écrive ce que j’en pense , je vous dirai mon sentiment en peu de paroles, p
par théoried. » Je crois que votre surprise est grande et que vous ne pensiez pas qu’un homme qui veut passer pour charitable p
donner. Peut-être me direz-vous qu’il était mieux instruit que je ne pense et qu’il peut avoir appris la vie de Molière par
e mère : mais l’on fait souvent parler les grands sans qu’ils y aient pensé . La dévotion de cette grande et vertueuse princes
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
ertu : puisse-t-elle ne jamais se démentir !… Ma sœur, l’eussiez-vous pensé  ? c’est moi, moi qui tremble pour la possession d
Un engourdissement funeste, est le fruit de cette dangereuse façon de penser * *. On voit souvent aujourd’hui les Dominos o
59 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
ature en dispose ; et qu’il restera toute sa vie tel qu’il est né. Je pense , et je suis en cela d’accord avec les Auteurs les
de la vérité.6 Tout ce qui précède la représentation théâtrale fait penser aux jeunes personnes, qui y sont conduites pour l
60 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
CONCLUSION de l’Ouvrage. J’ai toujours pensé que le Théâtre était plus propre à exciter les pa
ire sentir toutes ces différentes impressions à la fois. C’est là, je pense , une des principales causes qui, dans les premier
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
ire avec le Duc de Montausier à Louis XIV, qui lui demandait ce qu’il pensait d’un opéra nouveau où on l’avait beaucoup loué :
e qu’il pensait d’un opéra nouveau où on l’avait beaucoup loué : « Je pense dit-il, que Votre Majesté mérite tous ces éloges 
er de la présence de Dieu, l’oublier ; veiller sur soi, se dissiper ; penser aux fins dernières, en écarter l’idée ; s’humilie
des oracles. Le théâtre édifier, et instruire des choses saintes ! y pense-t -on ? et depuis quand ce prodige inconnu à tous le
nt, ignorant super quo ædificant, etc. » La Bruyère, homme du monde, pense de même dans ses caractères. Les motets, les te D
ales, quand l’appareil du théâtre s’y mêle. « Déclarerai-je ce que je pense d’un beau salut, dit-il énergiquement (Chap. de q
ées. Il ne peut être permis de représenter que ce qu’il est permis de penser , de dire et de faire, puisque c’est réellement fa
penser, de dire et de faire, puisque c’est réellement faire, dire et penser . On peut parler des crimes, peindre des criminels
62 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ents auxquels je suis bien convaincu que ni l’un ni l’autre n’avaient pensé . Ils ont écrit pour leur siècle, sans doute ; ils
fait l’intérêt et le pathétique de la tragédie de Sophocle, et je ne pense pas qu’on nous soupçonne d’avoir moins d’horreur
ement qu’à la fin de la pièce ; et si ce doute est fondé, que faut-il penser de cet effet si vanté du théâtre ? » Ce ne sont p
être humain comme Alvarès, et vertueux comme Burrhus ? M. Rousseau le pense-t -il ? Est-ce à lui de nous croire des monstres ? L
it être donné en spectacle. Si M. Rousseau n’eût dit que cela, il eût pensé comme tous les honnêtes gens ; mais ce n’était pa
des traits doit ressembler, c’est-à-dire, que l’avare ne doit agir et penser sur la scène que comme il pense et agit dans la s
-à-dire, que l’avare ne doit agir et penser sur la scène que comme il pense et agit dans la société. Mais l’action théâtrale
e Demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ! Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
à l’impudence de celle-ci, et rit de la bêtise du manant puni ! » Que penser de cette pièce ? Que c’est le plus terrible coup
u’il avoue que cet emportement fait dire au Misanthrope plus qu’il ne pense de sang froid ; c’est de cette colère exaltée, de
mmes. Si ces distinctions sont justes, Molière a fait le Misanthrope. Pense-t -on que ce soit par erreur ? non, sans doute ; mai
Misanthrope doit n’user d’aucun détour, et dire crûment tout ce qu’il pense  ; mais si Molière eût voulu mettre un tel personn
naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendre l’empire du sexe. Pensez -vous, Monsieur, (demande-t-il à Monsieur d’Alembe
etit-Maître le dise, à la bonne heure ; mais un Philosophe peut-il le penser  ? La société sans doute à multiplié les lois de l
ue : tout le reste varie suivant les lieux et les temps. Voici ce que pense un Orateur chrétien de l’opinion que M. Rousseau
ur l’article de la galanterie et de l’amour, faut-il avouer ce que je pense des mœurs les plus licencieuses de Paris ? Que M.
e dans un mépris universel. Vous êtes indigné qu’au théâtre une femme pense et raisonne ; qu’on lui donne un esprit ferme, un
ndu dans la nature, et qui en est l’âme et le soutien. Voici ce qu’en pense M. Rousseau. « Si les deux sexes avaient égalemen
le théâtre a fait, le spectacle le plus innocent l’eût fait de même. Pensez qu’il s’agit d’un homme perdu : tout est poison p
Comédien ? l’art de se contrefaire… de dire autre chose que ce qu’on pense , aussi naturellement que si on le pensait réellem
dire autre chose que ce qu’on pense, aussi naturellement que si on le pensait réellement, d’oublier enfin sa propre place, à fo
t qu’il peignait alors insultant le saint Martyr. En vérité, plus j’y pense , moins je conçois que vous ayez écrit sérieusemen
cette profession. Mais que, tout compensé, il reste à une Actrice qui pense de quoi vivre modestement et honnêtement dans sa
63 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
de Crébillon prononcer ces paroles ? est-il possible qu’à cet âge on pense déjà avec tant de probité, de délicatesse et de f
nc communiquer son incrédulité à personne et content de sa manière de penser , on laisse tonner les Orateurs sacrés, mais on s’
’une façon à germer dans tous les cœurs quelle que soit leur façon de penser en matière de Religion. Mr. Gresset vient d’aban
pe de Mr. de Voltaire, Nos Prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense  : Notre crédulité fait toute leur Science. Quoi
du moins autorisent à ne pas s’y soumettre sans examen ? Pourquoi ne pense-t -on pas à Rome, Naples, à Venise, dans toute l’Ita
Rome, Naples, à Venise, dans toute l’Italie et l’Allemagne, comme on pense à Paris sur cet article ? Je dois à un Jésuite mo
et amour propre sait condamnable, il est au contraire très naturel de penser que Dieu a attaché du plaisir à bien faire et à f
ces Messieurs connaissent bien peu notre Auguste Maître s’ils peuvent penser qu’il trouve mauvais qu’un étranger, quoiqu’à son
iqu’à son service, ait un attachement sincère pour sa Patrie et s’ils pensent que ce Monarque généreux les estimerait beaucoup,
Mr. Rousseau un fripon, l’engager à m’imiter et à avouer, comme il le pense sûrement, que les Comédiens qui jouent des valets
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
connu, pour qu’il fasse la moindre grace au Poète qui s’en écarte. Je pense que la plus-part des Pièces ne tombent que parce
st permis de les faire renoncer à leurs faiblesses, à leur erreur. Je pense même qu’une Pièce est mieux dans les règles lorsq
ur. On peut encore en voir la cause dans l’esprit, dans la manière de penser des hommes, qui ne sont jamais les mêmes : tant l
65 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
udrez ». Le Père lui dit qu’elle ne craigne point d’avouer ce qu’elle pense , et qu’elle dise hardiment, ce qu’aussi bien il d
, la Suivante survient, qui dit son sentiment là-dessus comme on peut penser . Le Père s’emporte assez longtemps contre elle, s
naturelle de l’esprit des hommes, et particulièrement des amants, de penser à tout autre chose dans les extrémités, qu’à ce q
’un tiers et qui font toujours tort à quelqu’un ; ce que les Panulphe pensent être rectifié par la considération seule de leur
entretien, notre Cagot s’approchant toujours de la Dame, même sans y penser à ce qu’il semble, à mesure qu’elle s’éloigne ; e
ain, disant qu’« il tient de quoi les faire tous enrager ». C’est, je pense , le contrat de mariage, ou la donation. D’abord M
avait à travailler pour venir à bout de son dessein : aussi y a-t-il pensé par avance ; et prévoyant cette Scène, comme deva
Son Fils a beau se tuer de lui répéter qu’« il l’a vu » ; elle qui ne pense point à ce qu’il lui dit, mais seulement à ce qu’
e rien n’est perdu près de lui, et que son équité, lorsque moins on y pense , des bonnes actions donne la récompense ». Il me
ans ces lieux, et qu’elle ait si mauvaise opinion d’elle-même, que de penser qu’elle puisse être avilie en s’humiliant. Les Gr
quelque lieu qu’il lui plaise de se montrer, c’est ce qui ne se peut penser sans crime : et comme on a dit autrefois, que plu
miner des questions un peu trop spéculatives pour cette Lettre, je ne pense pas devoir l’entreprendre ici. Mais il me semble
et trouver mauvais que je ne vous dise pas absolument tout ce que je pense  : il faut donc vous contenter tout à fait ; et vo
66 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
r les theatres : c’étaient des hommes, et les hommes naturellement ne pensent point tout ce qu’on leur fait dire. Ce sont les P
on, de vengeance de bouffonneries, etc. Il n’y a personne qui osât le penser , ni le dire. J’avoue que nous ne sommes pas des c
67 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
vec les mortelles impressions que vous ne vous en apercevez plus. Que pensez -vous d’un malade, qui ne sent plus ses maux ? Son
le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense , et plaisent sans être aperçus. Rien de plus natu
leau, l’honneur de la France, selon Voltaire, nous dira ce qu’il faut penser du théâtre. « Quoi ! dit-il à ses amis, des maxim
s pièces que nous choississons. Nous avons vu plus haut ce qu’il faut penser des meilleures pièces du théâtre, et nous voudrio
les bonnes pièces sont si contraires à la Religion et aux mœurs, que penser des autres ? Mais supposons que les pièces soient
mettre le théâtre à leurs pénitents, on sait maintenant ce qu’il faut penser de ces confesseurs. Nous croyons avoir fait senti
Ah ! laissez dire le monde ; vous savez maintenant ce que vous devez penser de la fréquentation du théâtre. Cependant, si tou
68 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
s, par la contagion du théatre, fit que chacun se donna la liberté de penser à son gré, qu’on n’obéit plus aux lois, que la Ré
e foi furens entiérement banies : c’est l’image de nos mœurs. Ciceron pense de même, il n’approuve ni les poëmes dramatiques,
ormer en lui le grand tâlent de la sensibilité. S’il ne s’accoutume à penser , à sentir noblement chez lui & chez ses amis,
Visapour ; l’ame des unes est aussi laide que la peau des autres. Que penser d’un homme, qui, pouvant avoir de superbes chevau
ances dans l’Eglise les compare à ce qui se passe au théatre. A quoi pensez vous, lorsque sans pudeur vous courez, riez, parl
ere de doctrine ! Risum teneatis amici ! Il faut être comédien pour penser & parler si comiquement, dans la dispute de R
e spectateurs dans les Fêtes publiques ; qui ne pouvant pas entendre, pensent voir de fort loin, (la finesse du geste, du coup
69 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
, l’imitation est toujours d’un degré plus loin de la vérité qu’on ne pense . L’Architecte peut faire plusieurs Palais sur le
t avoir à son choix le portrait de sa maitresse ou l’original, lequel penseriez -vous qu’il choisît ? Si quelque Artiste pouvoit f
raison pourquoi, pouvant le plus, il se borneroit au moins. Mais que penser de celui qui nous veut enseigner ce qu’il n’a pas
ant leurs actions bonnes ou mauvaises, selon le bien ou le mal qu’ils pensent leur en revenir, & diversement affectés, à ca
us forcent à les plaindre, lors même qu’ils font leur devoir, & à penser que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’e
s parties du dessein où il entre peut-être plus d’arbitraire qu’on ne pense , & où l’imitation même peut avoir des regles
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
able ? Or le théâtre le fait souverainement mépriser. C’est ce qu’ont pensé les lois humaines, aussi sévères en ce point que
 386. Car sur l’article des spectacles, les deux Eglises ont toujours pensé de même : « Etiam filiis Sacerdotum spectacula se
in de consulter des Casuistes, encore moins doit-on les suivre, s’ils pensent différemment. Croira-t-on que plusieurs pensent e
-on les suivre, s’ils pensent différemment. Croira-t-on que plusieurs pensent en effet différemment ? C’est ce que, pour la rar
ur une chose mauvaise d’elle-même, à laquelle les règles n’ont pas dû penser qu’il fût nécessaire de pourvoir, comme étant abs
71 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
a mort du Cardinal, lorsque rendu à sa propre sagesse, il commença de penser d’après lui-même. Un coup de hasard lui ouvrit le
les spectacles et pour l’irréligion, deux choses plus liées qu’on ne pense  ? Mais non, ce serait une peine inutile, de voulo
tour approuve et blâme les mêmes choses, songe-t-il que ses façons de penser sont encore plus contradictoires ? Pour concilier
pothéoses, etc. » Un jour il demandait au Duc de Montpensier ce qu’il pensait de ces opérase : « Je pense, répondit-il, que Vot
emandait au Duc de Montpensier ce qu’il pensait de ces opérase : « Je pense , répondit-il, que Votre Majesté mérite tous les é
72 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
un Roi, et après qu’on a reproché à Néron qu’il savait peindre, je ne pense pas qu’il y eût personne qui le voulût conseiller
sique où les autres se divertissent, il s’instruira de son devoir, et pensera qu’il n’est assis sur le Trône que pour entreteni
73 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
roie du tombeau, pulvis es & in pulverem reverteris : par-tout on pense à la mort : on veut mourir, on attend la mort, le
paroissent & vont s’engloutir dans les abîmes de l’éternité : que pensent -ils aujourd’hui des folies qui vous occupent ? No
, elles allarment si peu la vertu commode & trop indulgente ? Que penser d’un livre qui ne les craint pas même pour la jeu
harmonieux, est défiguré par des milliers de vers qui naissent sans y penser sous la plume poétique de l’Auteur, a pris de for
r elle-même, ne sont pas un livre de galanterie, comme on pourroit le penser  ; c’est une satyre de la Cour & du Ministere,
attentif ; On ne veut qu’un spectacle où le monde se trouve, Sans penser à s’instruire, on court se dissiper, On vient p
sacrilége, pour avoir révélé le mystere des Initiés, & le peuple pensa l’assomer en plein théâtre ; mais il fut absous,
d’abord & à juste titre, honneur à la morale du traducteur. Je ne pense point sans étonnement, dit M. le Franc, aux prodi
74 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
, & pour la consoler s’écria avec chagrin : Honni soit qui mal y pense  ; je jure que tel qui se moque de cette jarretier
e, qui sont le cri de guerre, l’ame, la dévise : Honni soit qui mal y pense . Ce qui rappelle sans cesse que l’esprit & l’
lombine, & chante une ariette sur ces mots : Honni soit qui mal y pense . Les Evêques Anglois ne manquent pas d’étaler dan
a jarretiere, & le Chœur chanter l’ancienne, Honni soit qui mal y pense  ? C’étoit le goût de la galanterie de ce siécle,
uelle pensée de religion inspirent ces paroles : Honni soit qui mal y pense  ? Tout y decele le mystere d’un cœur gâté qui se
ir plus que le service divin, (il n’a pas besoin d’en jurer) & ne pensions faire aucun péché. Ceux qui contemplent une Divin
75 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
s infames ; Sommes-nous chez les Turcs pour enfermer les femmes ? Pensez -vous, après tout, que ces précautions Servent d
cès l’ingratitude & la fourberie, ce prétendu grand maître a-t-il pensé qu’il affoiblit le ridicule, & rend odieuse l
les leçons ! Aussi la conclusion est digne de la piece. Non, je ne pense pas que Satan en personne Puisse être si méchan
L’accomplissement du mariage est aussi peu théatral que le projet. On pense à Dieu, on parle de Dieu, on rapporte tout à sa p
armes amères. Une Actrice verser des larmes allant au lit nuptial ! Y pensé -je ? Sara est-elle une Actrice ? La mère, pour la
ous toûjours prêts, je viendrai, comme un voleur, le moins que vous y penserez , vous ne savez ni le jour ni l’heure. Qu’opposera
76 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
entendre les finesses de la langue, pensoit du Tasse tout ce qu’en a pensé Boileau, n’a pu dire à M. Maffei que Boileau n’en
, c’est-à-dire, selon moi, change la Poësie en Prose. C’est ce que je pense , parce que je suis persuadé que dans les Langues
i vantée par les Anglois. Enfin de quelque maniere que les Etrangers pensent de la Rime, tant qu’Apollon nous protégera, nous
Pharsale. Si nos premiers Poëtes eussent connu leur Art, ils eussent pensé tous, qu’un Poëme dont l’objet est d’exciter la p
e de Rodrigue dut produire un grand effet à cause de notre maniere de penser sur le point d’honneur, & sur l’amour. Il fau
77 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
nous forcent à les plaindre, lors même qu’ils font leur devoir, et à penser que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’e
On y accoutume l’esprit à des horreurs auxquelles il n’aurait jamais pensé . Un homme fait à ces spectacles sera moins étonné
Titus, le bienfaiteur du monde et les délices du genre humain. Qu’en pense le même spectateur après la représentation ? Il f
e demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
nthrope en ce sens, ou plutôt les vrais misanthropes sont ceux qui ne pensent pas ainsi : car au fond il n’y a pas de plus gran
78 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
né à donner au vertueux Dom Sanche un père couronné. Peut-être a-t-il pensé que le fils d’un Pêcheur, élevé par son courage a
teurs, contents ou non contents du piège qui leur avait été tendu, en pensèrent tous, en sortant, comme l’Auteur. Vous soupçonnez
nfants en qui le vice n’a pas encore étouffé tout sentiment naturel ! Pensez -vous, Monsieur, qu’un pareil spectacle ne fasse c
’amour de la gloire n’est en nous que l’amour des plaisirs physiques, pense-t -on que cette découverte, inutile à l’humanité, en
ont je me vois surpris, Sont plus injurieux encore que vos mépris. Je pense avoir rendu mon nom assez illustre, Pour n’avoir
79 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
n du ridicule est tout ce que la société exige de nous ; & moi je pense au-contraire qu’on peut sans danger laisser subsi
res petites singeries qu’on lui prête pour nous faire rire ? Je ne le pense pas : je crois qu’on aura une idée bien plus just
cumulant des richesses qui devroient circuler. Je laisse au lecteur à penser lequel de ces deux portraits de l’avare, lui donn
80 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
être moins difformes ? Sommes-nous meilleurs que nos peres ? je ne le pense pas. Il n’est donc point surprenant que nos Auteu
d’éloignement pour son caractere ? Je ne suis pas de ce sentiment, je pense au-contraire qu’Alceste, à quelques petites bizar
dessein d’examiner encore quelques autres Auteurs comiques ; mais je pense que l’examen du Tartuffe a donné à mon opinion to
81 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
est vrai, mais je vois les intérêts de l’Art, & il est permis, je pense , à tout galant homme, surtout à un Amateur de Spe
es Poëmes que le génie a composé. Je ne suis point le premier qui aye pensé à cet établissement, à Dieu ne plaise d’avoir cet
& ces Dames avoient accordé ses entrées. Voyons aussi la façon de penser de M. Dorat, qui, certes, ne passera pas pour êtr
82 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
d’une prison à l’opéra. Le vrai sage blame la musique dans le deuil ; pense-t -on qu’il y approuve l’opéra Italien : Musica in
ie, à grands frais, toute sorte d’artistes ; mais jamais il ne daigna penser au théatre, il n’étudia point l’art de la déclama
îné avec lui une troupe d’acteurs, leur auroit assuré les plus riches pensions , auroit fait faire à tous ses architectes trente
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
èxprimer ce que nous entendons par Acte & entre-Acte. Pour moi je pense qu’ils mettaient peut-être tout uniment le nom de
mp vaste de six Actes. Mais de profondes réfléxions m’ont conduites à penser différemment. Que le genre de l’Opéra-Bouffon
seraient-ils insoutenables si l’on prétendait les augmenter. Qu’on ne pense pas se sauver à l’aîde de la musique ; elle a son
84 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
me, avec les dispositions naturelles du génie des femmes ; soit qu’on pense que les autres Religions les ayant tenues, et les
xe. Pas trop, Agathon, pas trop, la partie est plus forte que vous ne pensez  ; et il y a bien des choses qui font un grand con
t pour le bien guérir de la maladie mortelle dont il est frappé. J’ai pensé oublier le plus nécessaire de tous les moyens qu’
85 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
douze sols, les Rois et les Reines du théâtre Sans Prétention. Je ne pense pas que personne me sache mauvais gré d’une obser
s gémissants. On a taxé des billets jusqu’à vingt-quatre francs, sans penser que c’était exclure du spectacle les talents qui
ontenter de vous chatouiller comme je le fais ici. a. [NDE] Nogaret pense peut-être à Ronsard. b. [NDE} Roméo et Juliette
86 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
nd au siècle présent des crimes auxquels peut-être il n’aurait jamais pensé  : on l’avertit que ce qui s’est fait autrefois se
terre, desquels il avait fait expérience à ses dépens ; car il avait pensé lui en coûter le salut éternel : C’est pour cela
87 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
héâtre, les décorations, les habits, les machines, et leur donner des pensions , le public n’en est pas moins rançonné à la porte
les provinces, lorsqu’enfin, le 30 août 1701, la piété de Louis XIV y pensa pour ceux de Paris. Il y eut un ordre de donner a
je dis gagner ; car on commence par en déduire tous les frais, gages, pensions , etc. qui vont bien aussi loin. On peut donc, san
amatrice est ordinairement habillée et coiffée en Actrice, un amateur pense , parle, agit en Acteur ; peut-il être que ce qu’i
88 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
ière innocence ? Par toi-même bientôt conduite à l’opéra, De quel air penses -tu que ta sainte verra D’un spectacle enchanteur
le merveilleux du spectacle, les sentiments s’insinuent sans qu’on y pense , et plaisent sans être aperçus. Mais il n’est pas
89 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
t ce qu’elle dit de l’amitié qu’elle a pour son frère ; elle n’aurait pensé en mourant qu’au jeune Prince Hémon ; et ce jeune
a raison. Dites-moi donc, je vous prie, mon cher Cléarque, quel effet pensez -vous que puisse produire la vue d’une jeune Princ
pensez-vous que puisse produire la vue d’une jeune Princesse, qui ne pense qu’à son Amour, qui ne parle que de son Amour, qu
e qu’ils se disent pour se témoigner leur ardente passion, quel effet pensez -vous que cela fasse dans l’esprit des Spectateurs
je n’en changerai qu’après avoir vu exécuté heureusement, ce que vous pensez de la Tragédie. TIMANTE. Vous en avez déjà asse
sements de la Cour, c’est le bon sens. Pour les Dames auxquelles vous pensez qu’un Auteur doit plaire pour réussir, comme il y
’une Tragédie ne saurait être trop simpleah. C’est ce qu’Horace avait pensé avant luiai ; Et si j’ose ajouter quelque chose à
ssons en tout le reste, nous les imitassions en cela. Voilà ce que je pense des Grecs. Au reste en tout ce discours, je n’ai
90 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
ctrice qui n’avait paru sur aucun Théâtre. Je soupirai :  – Mon ami ! pensai -je en moi-même, où réduisez-vous une épouse qui v
Ce doute m’offense ; Vous me connaissez peu, si vous me soupçonnez De penser autrement. — Madame, pardonnez… Epouse vertueuse,
plaisir de tout pardonner à ce que l’on aime ! Hé-bien, ma sœur, que pensez -vous de ma démarche ? Que dirait-on dans le monde
91 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
ait trouvé parmi les Acteurs de ce temps-là des personnes qui eussent pensé comme vous, Mademoiselle, ils n’auraient pas souf
es privilèges manifestement favorables aux mauvaises mœurs. Celui qui pense mal en use dans toute leur étendue. Les personnes
s les Examinateurs ordinaires ne font pas une assez grande attention. Pensons maintenant au nombre et à l’espèce de Spectacles
92 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
sait les unes, et vos meilleurs amis peuvent à peine lire les autres. Pensez -vous vous-même que je fasse une grande injustice
nde s’approche, lorsque tout le monde a tantôt signé ? Voilà ce qu’il pense , et c’est ce qu’allégua un jour fort à propos un
Osma qui s’opposa aux jésuites. m. [NDE] Goibaud-Dubois : « Pour qui pensez -vous passer, et quel jugement croyez-vous qu’on f
93 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
ation, d’avec ce qui la détruit : et alors, comme d’une part,6 «  ils penseraient à toutes les choses qui sont véritables, à toutes
ent, sont attirés à ce, à quoi possible n’eussent-ils point autrement pensé .13 « Si tôt que je l’eus vu, disait quelqu’un, je
reté. Bien que quelques hommes doctes, et d’ailleurs Religieux, aient pensé en ce faisant, ôter de devant les yeux de la jeun
de ceux qui ne se veulent point corriger sur cela. Mais ils devraient penser , que les règles générales de la parole de Dieu no
oyeuse ». Le même dit que « la fille estune veille secrète au Père ». Pensent à cela les Pères et maris, qui trouvent bon qu’on
laisir, qu’on y prend, s’y coulent plus facilement dedans nous48. Que penses -tu que je veuille dire ? J’en reviens plus avaric
louanges ne se trompent pas ès hommes, mais ès choses : car ce qu’ils pensent être bien, est mal. » Es constitutions Apostoliqu
ustifiait l’erreur ; de l’intention, de la surprise, de n’y avoir pas pensé , d’avoir eu une bonne visée : et semblables inven
ngeons en une croix d’orfèvrerie, pour parer le corps, de ceux qui ne pensent à rien moins qu’à charger sur eux la croix du Sei
ner nos présences et nos heures, en une saison qui nous devrait faire penser que la dernière heure n’est pas loin, et que la j
restera envers Dieu, qui ne l’offensons point par ignorance et sans y penser  ; mais à l’exemple de ces géantsfm de jadis, desq
re, si nous ne faisons que nos joies et ris soient autant de crimes ? Pensons -nous qu’une joie simple soit infructueuse, pour n
ce soit innocemment : Quelle stupidité et rage est ceci, que nous ne pensions point, qu’il y ait du plaisir à rire, si ce n’est
n de ce qui suit ne peut subsister. Dis-moi donc, ô Chrétien, comment penses -tu retenir les conséquences du symbole, si tu en
ant il n’avait point encore été défendu d’en désirer : Mais, comme je pense , Dieu voulut aider par là, à l’observation de la
la graphie « Syrach ». bn. Comprendre : les pères et maris doivent y penser , eux qui trouvent bon qu’on voie leurs femmes et
94 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
on est prêt à recevoir leur abjuration ; en vain d’autres Philosophes pensent -ils, d’après Pope, que tout est bien, tel qu’il s
oit que ce raisonnement seul doit suffire ; & de bonne-foi, on ne pense pas qu’il soit possible d’y répondre. Il parut, e
pe de M. de Voltaire ; Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain Peuple pense , Notre crédulité fait toute leur science. Quoiq
ceux qui blâment les Spectacles sans les avoir fréquentés.5 C’est de penser que les Actrices y soient habillées plus immodest
us pieuses & les plus éclairées, s’écartent de leur objet, sans y penser  ; car un moyen certain de rendre les Acteurs, les
95 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
plus puériles, qu’ils sont plus éloignés de la façon philosophique de penser penser de l’Auteur & des Acteurs, à moins que
ériles, qu’ils sont plus éloignés de la façon philosophique de penser penser de l’Auteur & des Acteurs, à moins que ce ne
it son murmure au besoin d’aimer, au cri de la nature. C’est ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser su
nature. C’est ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser sur les Religieuses, ce qu’on enseigne au théatre
en citer mille autres) : Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense  ; notre crédulité fait toute leur science. Quoiqu
96 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
« Et pourtant ils ne sont pas aussi étrangers l’un à l’autre qu’on le pense . » L’éloquent Mirabeau, d’après Fontenelle sans d
s donc entièrement de l’avis du journaliste que je viens de citer. Je pense encore que de pareils rapprochements en politique
rieur des maisons et connaissent les actions et surtout la manière de penser de chaque particulier. Les rapports de cette surv
lumières parmi le peuple, ce qui a été déjà prouvé. Cette manière de penser et d’agir est précisément l’opinion de la théocra
k. [NDE] Solipses : nom allégorique donné aux jésuites, accusés de ne penser qu’à eux-mêmes. La Monarchie des Solipses de Jule
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
. Tous les Jurisconsultes sont sur ce point unanimes : pourraient-ils penser autrement que la loi ? Qu’on ne pense pas, ajoute
oint unanimes : pourraient-ils penser autrement que la loi ? Qu’on ne pense pas, ajoute l’Empereur, être dispensé de la loi l
ordinaires à apprêter, etc. Quelque hardi que soit le théâtre, je ne pense pas qu’il ose accorder à la comédie aucun de ces
oit on demander à l’Eglise la permission de travailler. Un Comédien y pense-t -il ? l’oserait-il ? Pontas dans son Dictionnaire,
rtellement aggravante. Tout cela paraît encore plus évident, quand on pense que Dieu exige de bonnes œuvres les jours de fête
98 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
les coups, Je dois trop de respect à qui combat pour vous, Et ravi de penser que c’est de vous qu’ils viennent, Puisque c’est
imène, et comme toutes les plus vertueuses Princesses du Théâtre ? Je pense qu’il souffrirait assez impatiemment dans les une
lles qu’elle lui répond ; que sur la clémence d’Auguste à laquelle on pense peu, et dont aucun des spectateurs n’a jamais son
manche fait un plus grand péché que celui qui laboure la terre. Je ne pense pas que selon cette règle on puisse justifier cel
auraient apprises avec soin, et qui les réciteraient avec plaisir. Ne pensez pas que ces paroles soient trop fortes, pour être
99 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
& ennemis déclarés : adulateur pour & contre, au prorata des pensions qu’il en recevoit. Je ne vis pas de fumée , diso
qu’on craint & les femmes dont on abuse. La plupart des hommes ne pensent point ; ils sont entraînés par la mode, le bruit,
le bruit, l’intérêt, la passion, la crainte. Les amateurs du théatre pensent -ils ? Ils décident, ils sont entraînés comme l’ét
e, brisé, dispersé, & en accusoit son esprit-follet. Il auroit dû penser que c’étoit lui-même qui, dans sa fureur, avoit f
sement sa maladie le conduit à la mort sans avoir fait pénitence, que penser de son sort éternel ? Lafontaine & le Tasse e
s l’Art d’aimer, on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n’ont pensé au mariage, le vice y regne seul, sans détour : c
’est l’Abbé de Chaulieu, homme non suspect en matiere de licence, qui pense ainsi de l’Art d’Ovide. C’est dans ce livre déte
e, & qu’on ne peut sans injustice refuser à son copiste. Chaulieu pense que réduire l’amour en art, c’est en émousser le
ance, de la Tartarie en Ecosse. L’Arioste parle bien, mais on ne peut penser plus mal : c’est un délire perpétuel. Ses admirat
100 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
sécurité de tous qui étouffent le cri de leurs consciences, & ne pensent pas même à s’accuser d’une prévarication si crian
s-Christ, qui le représente, qui l’imite dans toutes ses actions, qui pense comme lui, qui agisse comme lui ; qui non-seuleme
t qu’ils peuvent, pour les exprimer avec plus de force : il suffit de penser , avec saint Augustin, que c’est une déclamation i
but sera de vous remuer & de vous rendre sensibles, bien loin de penser qu’il n’excite les passions que par hasard, il fa
représenteroit jamais que des inclinations honnêtes & légitimes, pensez -vous que la vue des objets soit moins dangereuse
preuve que vous avez consommé l’ouvrage du crime ? Ne devez-vous pas penser que souvent l’on n’est insensible, que parce qu’o
t à ces dangereux chef-d’œuvres, sont donc plus criminels que vous ne pensez . Le témoignage de notre conscience au sortir du
er sa Réligion ? Que faut-il de plus pour vous manifester que vous ne pensez pas que le théâtre soit permis, puisque vous auri
préjugé trop soutenu de vos passions vous en donne. Ce que le monde pense ordinairement des spectacles.Examinons donc aujou
dinairement des spectacles.Examinons donc aujourd’hui ce que le monde pense ordinairement des spectacles ; il les regarde com
ions de crimes : les ai-je peint de couleurs assez noires ? Mais vous pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossi
. Selon vous-mêmes, ainsi que selon Tertullien, suivant la maniere de penser du monde d’aujourd’hui, comme suivant celle des a
ablissement des mœurs & de l’Empire. Mais l’Eglise sur-tout qu’en pense-t -elle ? L’Eglise qui les rejette de son sein, qui
de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement : mais pense-t -on du moins aussi chastement de nos jours ? Si qu
t & de retraite jusqu’au milieu du monde ; être Chrétien & ne penser qu’à l’éternité, ne soupirer qu’après le Ciel ; ê
 : qu’il seroit à souhaiter qu’il fût encore de nos jours ce que vous pensez qu’il étoit autrefois ! Un siécle aussi délicat q
éâtres sont le foyer où s’allume le feu des passions. Ce que le monde pense ordinairement des spectacles. Division du Discour
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