ser à moitié chemin. Je sais trop vous rendre justice, Monsieur, pour
penser
que le desir de calomnier vous ait fait avancer c
doit être jugé, & non sur ce qu’on est soupçonné mal à propos de
penser
ou d’avoir voulu dire : cependant, pour justifier
s pas qu’un homme ne doit pas être jugé sur ce qu’il est soupçonné de
penser
ou d’avoir voulu dire ? Pourquoi donc jugez-vous
que ces Théologiens les ont repoussées par un acte authentique ? Que
penseriez
-vous enfin d’un Auteur qui vous accuseroit de Mat
nous suffit que des témoins irréprochables nous en assurent. Ceux qui
pensent
autrement, nous les comparons à des hommes qui re
la même d’être Dieu, & ne pourroit mériter nos hommages. Ceux qui
pensent
autrement, à notre avis, ressemblent à la Mouche
ous le jugez à propos ; mais croyez du moins que c’est ainsi que nous
pensons
, que c’est ainsi que nous instruisons les peuples
ensées dont ils se servent. Lorsqu’on se dit à soi même ; que va-t-on
penser
de tel endroit de mon Livre ? ceci peut déplaire
ions que je redoutais, & aux raisons que j’avais à alléguer, j’ai
pensé
que j’étais autorisé à suivre mon prémier plan. E
e, malgré les détours que j’ai pris quelquefois pour dire ma façon de
penser
, il est facile de l’entrevoir ; la vérité, que j’
sque je me récrie sur ses beautés & sur son mérite, il suffira de
penser
le contraire de ce que je dis, afin de pénétrer m
in de me justifier, persuaderont peu de personnes : je dois peut-être
penser
aussi que je me trompe moi-même.
dance de toutes les créatures, méritent des louanges. Eugene. Et que
pensez
-vous de ceux qui peignent les passions, et qui ex
sentiments ? Theodore. Ils sont peut-être plus dangereux que vous ne
pensez
. Leurs pensées se ressentent de la source d’où el
ispense pas un Orateur de la prouver solidement. Eugene. A quoi donc
pense-t
-on d’enseigner la Rhétorique aux jeunes gens avan
ons de nos idées, il est certain que l’art de parler suppose celui de
penser
. Theodore. Les hommes se font des ordres d’étude
un mot les Livres ne nous éclairent point par eux-mêmes ; et ceux qui
pensent
plus qu’ils ne lisent sont toujours les plus habi
outes les pièces d’éloquence, et ne travaillent qu’à les imiter, sans
penser
seulement à ce que vous appelez des traces access
oint ? Theodore. Ceux-là sont les moins à plaindre. Mais que peut-on
penser
de ces amateurs de Tableaux, de ces curieux de Mé
ste des fausses études s’est prodigieusement étendu ; et cela me fait
penser
qu’il serait avantageux à bien des gens de n’avoi
ci vient principalement de ce que vous ne voulez pas dire ce que vous
pensez
. Il faut, malheureusement pour nous, que cette bi
ces, et à leur place, vous m’offrez les Euménidesb. Les Euménides…. Y
pensez
-vous ? … Mais ce procédé violent provient peut-êt
il pas contre vous ! La nature vous l’arrache ; oui, la nature ; elle
pense
à vous : vous nous l’apprenez vous même, en disan
ailleurs, je suis toujours persuadé que vous ne dites pas ce que vous
pensez
, ou du moins que vous ne pensez ce que vous dites
adé que vous ne dites pas ce que vous pensez, ou du moins que vous ne
pensez
ce que vous dites en cette occasion, que parce qu
ts incroyables : Hélas ! quand je t’envoyais dans cette maison, je ne
pensais
pas que ces pieds te menaient à la mort. Relisez
c’est confier le soin de vos triomphes à vos ennemis. Vous n’avez pas
pensé
que toutes ces calomnies avaient nos sentiments p
an. En nous présentant les traits de la pudeur, vous nous autorisez à
penser
que vous croyez ces traits réels et bien palpable
ez ensuite les femmes avec des couleurs si odieuses, vous nous faites
penser
que vous vous êtes repenti de leur avoir rendu ju
la votre jusqu’au dénouement ; j’aime du moins à le croire ; j’aime à
penser
que vous ne haïssez, ne méprisez tant les femmes,
a dit que les Poètes de Théâtre sont des empoisonneurs d’âmes. Je ne
pense
pas aussi que ces Poètes s’en offensent, et je cr
s croyez que l’Auteur des lettres ne puisse prouver ce qu’il avance ?
pensez
-vous que dans l’Evangile, qui condamne jusques au
s de la Grâce avec une imagination de Roman. Vous deviez ce me semble
penser
à cela, et prendre garde aussi à qui vous aviez à
en davantage, s’il voulait juger des autres Poètes par vous-même. Que
pensez
-vous qu’on puisse croire de votre esprit quand on
nez point de mourir comme eux, après avoir vécu comme eux, et vous ne
pensez
pas au misérable état de ces malheureux génies qu
es, et où les vices paraissent effrontément et sans pudeur ! Pour qui
pensez
-vous passer, et quel jugement croyez-vous qu’on f
es a cités. Si vous aviez fait réflexion sur toutes ces choses, je ne
pense
pas que vous eussiez pu comparer Desmarets, avec
elle qui parle, et que cette sainte Religieuse était bien éloignée de
penser
à ce que vous lui faites dire dans un conte si ri
ter une conviction plus forte de la fausseté de votre histoire. Je ne
pense
pas aussi que vous l’ayez dite pour la faire croi
es appelé à ce style, et il faut que chacun suive sa vocation. » Vous
pensez
donc que la vocation porte au mal et aux injures.
des actions les plus Saintes et des Ouvrages les plus Chrétiens. Vous
pensez
qu’en nommant seulement les livres de Port-Royal,
epas, vouloir être de toutes vos parties, & ce qu’on ne peût même
penser
sans fremir, marcher en masque par les ruës de vô
verité ne se peut rencontrer, où regnent tant de desordres ? Combien
pensez
-vous qu’il y ait en effect d’heretiques, lesquels
endre heureuse dés cette vie : mais vous êtes bien miserable, si vous
pensez
qu’il faille hazarder & son salut & le vô
verti plus d’une fois que la mort doit venir dans le tems, que nous y
penserons
le moins. Quâ horâ non putatis. Or, il est tout
putatis. Or, il est tout visible, qu’il n’est point de tems, où vous
pensiez
moins à mourir que lors-que vous oubliez méme de
u spectacle ? Je réponds que le nombre n’en est pas si grand que l’on
pense
, quoiqu’il le soit toujours trop ; mais fût-il pl
eurs transgresseurs. M. Bossuet, interrogé par Louis XIV sur ce qu’il
pensait
de la comédie, lui répondit : « Il y a de grands
. Mal à propos associe-t-on les Italiens aux Anglais dans la façon de
penser
, qui est toute différente. Au-delà, comme au-deçà
France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans
penser
qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait en I
, ni tristesse, ni autre passion que pour lui ou pour son service, ne
penser
qu’à lui ou à ce qui est référé à lui, n’agir que
avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal, car on n’y
pense
point à Dieu ; vous n’y avez point d’affection ni
de mal, et que le bal et la comédie sont des actions indifférentes ?
Pensez
-vous être excusé au jugement de Dieu, de croire p
hé ni ne prêchera jamais publiquement ce qu’il vous dit à l’oreille ?
Pensez
-vous être excusé au jugement de Dieu, d’avoir plu
nt vient des Païens : il s’agit uniquement de savoir ce qu’il en faut
penser
. On va le voir dans les cas suivants. Cas I. U
ns l’Eglise, est capable d’avoir des suites criminelles ; que doit-on
penser
de ceux qui se font avec une pleine liberté dans
le Rituel Romain défend de la donner aux pécheurs publics. ☞ L’Auteur
pense
et parle différement, v. Pécheur public. Cas IV.
que ce ne soit là tout au moins une occupation bien frivole. Qu’on en
pense
ce que l’on voudra. On ne me contestera pas au mo
fier l’orgueil, et par consequent on envenime un mal qu’on ne devroit
penser
qu’à guerir. Quand même tout ce que je viens de d
qui fait la moindre attention à quel que ce soit des deux, puisse ni
penser
aux réjouïssances des mondains, ni y trouver quel
nautés, et par préférence dans celles qu’elles choisiraient, avec des
pensions
suffisantes pour leur subsistance. Les Acteurs de
aussi placés ou pensionnés ; et quand aux fonds nécessaires pour ces
pensions
passagères, et même pour l’entretien du Bâtiment
nouveau Magasin tout ce qui leur sera nécessaire. Il est inutile, je
pense
, d’entrer dans un plus grand détail de tous les a
pouvons conclure que la question est terminée, et qu’on ne doit plus
penser
à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tiré
violateurs de ce Décret, aussi bien que de la parole de Dieu. » Je ne
pense
pas qu’on voulût nier que la Comédie soit un exer
éâtre des Comédiens avec la sainteté de l’Ecriture, auront horreur de
penser
qu’on veuille les joindre. Les prétextes que quel
toutes vos forces, et le prochain comme vous-même. » Mais quel amour
pense-t
-on que l’Ecriture veut qu’on ait pour soi et pour
l’iniquité, hait son âme". Si donc vous aimez l’iniquité, et que vous
pensez
vous aimer vous-même, vous vous trompez, et si vo
s de Sion seront dans le deuil, et la terre sera toute désolée. » Que
penseraient
les hommes qui vont avec tant d’empressement à la
dire qu’on n’est pas là pour écouter de telles leçons, et qu’il faut
penser
que l’on est à la Comédie. J’y pense certainement
de telles leçons, et qu’il faut penser que l’on est à la Comédie. J’y
pense
certainement, et c’est de cette réponse même que
consumé tout ce qu’elle a apporté, Dieu fera par ma main ce que j’ai
pensé
. » Au lieu, dis-je, de ces paroles et de ces sent
que cela était trop édifiant pour être mis sur le Théâtre. Et en qui
pensez
-vous, Messieurs, qu’on ait converti l’oraison de
ne craignent pas de mêler leurs fictions dans les sujets de piété, «
Pensent
faire agir Dieu, ses Saints et ses Prophètes, Com
r dans les mêmes sentiments, où se trouvait saint Augustin, lorsqu’il
pensait
que des danseurs et des Comédiens s’étaient empar
respectera des Comédiens, quand ils auront contrefait des Saints, et
pensent
-ils qu’on n’aura plus rien à leur dire, lorsque l
eilleure quand elle est jointe à la musique. Nous ne rendrons, je
pense
, la Parodie supportable qu’en l’assujettissant to
que vous en savez plus que celui que vous reprenez. Ce qu’on doit
penser
de la Parodie. Le Lecteur sera peut-être bien
teur sera peut-être bien aise que je lui apprenne naïvement ce que je
pense
de la Parodie en général. Malgré les éloges dont
sacrent font peu d’attention à ce qu’une telle conduite donne lieu de
penser
! Ne peut-on pas les soupçonner d’agir par envie,
ir réformé l’Europe sur ce point, plus important, peut-être, qu’on ne
pense
.a » Voilà certainement le tableau le plus agréa
le sais bien ; mais moi, j’ai besoin de m’honorer, en montrant que je
pense
comme eux sur nos maximes. Je n’ignore pas combie
e s’agit plus de parler au petit nombre, mais au public ; ni de faire
penser
les autres, mais d’expliquer nettement ma pensée.
j’eusse grand besoin de distraction, je me sentais si peu en état de
penser
et d’écrire que, si l’idée d’un devoir à remplir
’ils soient tous les jours Marquis, Princes, Rois et Empereurs. Je ne
pense
pas qu’à Malte, Alexandre, Auguste, Titus, même a
ble compensation ils se doivent mutuellement de l’indulgence. Nous ne
pensons
pas que ceux qui siègent sur les fleurs de lys dé
tion la plus mécanique et la plus vile. Je croirais faire un crime de
penser
que des Magistrats qui connaissent la dignité de
ines. C’est par elle que le calvinisme s’introduisit dans le Béarn et
pensa
s’introduire à la Cour de France, où par ses intr
s Apologistes du spectacle rapportent et louent ces conversions, sans
penser
qu’elles renversent leurs apologies. Peut-on rega
ez les Romains et honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous ? On
pense
comme les Romains, on vit comme les Grecs. » Il d
ainteté de la comédie, ne sont bons que pour les petites maisonsi. Je
pense
que ce n’est qu’une ironie pour se moquer du théâ
de ce mourant, et pour toute exhortation, il lui dit : « Mon camarade
pensez
à Dieu, dites votre Bénédicite », et s’en alla. I
. La politique Romaine, moins raffinée, mais plus noble et plus pure,
pensait
bien différemment, non seulement dans le Sénat, l
méprisé, n’y ont paru que malgré eux et avec dégoût, ont supprimé les
pensions
des Acteurs, ont fait des lois sévères, sinon pou
i n’admirent en cela la Politique des deux premiers Césars, et qui ne
pensent
qu’il est très utile de l’imiter, soit dans les M
priveraient sans doute. Ce n’est point quand on rit à son aise qu’on
pense
à mal faire : c’est quand on s’ennuie et qu’on n’
les frais de l’entretien, et ce n’est pas un si petit objet qu’on le
pense
, quoique j’aie eu soin de ménager dans mon plan u
nts leur suggère ; de là, enfin, les dégoûts, qui prennent à ceux qui
pensent
mieux et qui quittent un métier dont de tels asso
livrer. Les Comédiens du Roi sont ceux auxquels j’ai dû équitablement
penser
d’abord. J’ai remarqué que ces Messieurs pendant
de la partie, et aux amusements qui suivront le dessert : vous pouvez
penser
de ces Grands-là tout ce qu’il vous plaira ; mais
geois, n’allez pas vous imaginer que moi ni aucun de mes consorts qui
pensent
à ma manière, soyons bien mortifiés de ce qu’ils
hes qui ne dédaigneraient pas d’être en liaison avec eux. Ils peuvent
penser
de moi tout ce qu’ils voudront, et dire de moi to
est, de se passionner de sang-froid, de dire autre chose que ce qu’on
pense
aussi naturellement que si on le pensait réelleme
dire autre chose que ce qu’on pense aussi naturellement que si on le
pensait
réellement, et d’oublier enfin sa propre place […
r de sang-froid dans leur Cabinet, d’écrire autre chose que ce qu’ils
pensent
aussi naturellement que s’ils le pensaient réelle
re autre chose que ce qu’ils pensent aussi naturellement que s’ils le
pensaient
réellement, et d’oublier enfin leur propre place.
e, se passionne de sang-froid et dit souvent autre chose que ce qu’il
pense
, aussi naturellement que s’il le pensait. Un tale
uvent autre chose que ce qu’il pense, aussi naturellement que s’il le
pensait
. Un talent n’exclut pas plus la probité du cœur d
qu’il y a de honteux à se donner en représentation pour de l’argent ?
Pensez
-vous nous faire rougir de vos scrupules ? Pourquo
eignons le mieux qu’il nous est possible pour les faire abhorrer. Que
penseriez
-vous de la maladresse d’un filou qui commencerait
ngue par sa docilité, par son zèle et son respect pour les lois ? Que
penser
d’un petit Docteur en politique qui veut transfor
n à se livrer à cette passion qu’on a bien voulu ressentir ? Quand on
pense
que les comédiens passent leur vie toute entière
est, de se passionner de sang-froid, de dire autre chose que ce qu’on
pense
, aussi naturellement que si on le pensait réellem
dire autre chose que ce qu’on pense, aussi naturellement que si on le
pensait
réellement, et d’oublier enfin sa propre place à
arle qu’en son propre nom ; il ne dit et il ne doit dire que ce qu’il
pense
. L’homme et le personnage étant le même être, il
plus ; et, si quelquefois la pudeur survit à la chasteté, que doit-on
penser
de la chasteté, quand la pudeur même est éteinte
qu’il m’est permis de prétendre à cette gloire, ainsi que vous. Je ne
pense
pas, il est vrai, que peu d’Auteurs m’ayent donné
son ame, pour y reconnoître l’accord de ce qu’il écrit avec ce qu’il
pense
réellement. Avez-vous scruté les intentions de pr
e crois devoir prévenir mon Lecteur, et lui faire connaître ce que je
pense
. Je fais cas des règles sans en être l’esclave :
ou parce que nous nous obstinons à les soutenir par prévention. J’ai
pensé
moi-même comme les autres, pendant un temps ; et,
s par l’étude, je trouvais dans la suite quelques Auteurs qui avaient
pensé
comme moi, et un entre autres qui, depuis le comm
IBERTÉ DU THÉATRE, EN FRANCE. Par M.J. de Chénier. 1789. I. Ceux qui
pensent
& qui savent exprimer leurs pensées, sont les
es, sous toutes les formes possibles. Il ne faut pas s’imaginer qu’on
pense
librement chez une Nation où le Théâtre est encor
es excellentes Comédies de Molière. Ces deux Poëtes lui apprenoient à
penser
, tandis que ses plus éloquens prosateurs bornoien
cette admirable Comédie fut représentée. Elle ne l’auroit pas été, je
pense
, en des temps postérieurs au régne de Louis XIV.
Roi qui conspire contre son Peuple, l’indécence est sans contredit, à
penser
un seul moment, qu’une Nation, victime de sa rage
ur un moment cette proposition que je vais bientôt vous nier. Vous ne
pensez
pas du moins qu’un crime exécuté en 1572 puisse f
il ne convient pas à des hommes d’obéir au caprice d’un seul, vous ne
pensez
pas que l’ignominie de leurs ancêtres peseroit en
ble d’imaginer qu’une Nation qui se croit libre & qui se vante de
penser
, jouisse de la liberté de la Presse, sans jouir e
; vous suppléerez par vos lumières au peu d’étendue des miennes. Vous
penserez
ce que je n’ai peut-être pas su dire. Vous sentir
VI. Mais, me diront encore ces hommes que la raison effraye toujours,
pensez
-vous qu’il soit possible d’établir des loix qui p
forts de la Philosophie. Ainsi marche l’esprit humain. Ainsi l’art de
penser
& d’écrire, rendra chaque jour les hommes plu
âtit de magnifiques salles de spectacle, il leur fait les plus fortes
pensions
. Quand il s’empara de la Saxe & de la ville d
Enfin donc votre Academie Va faire un couvent de dévots ; L’art de
penser
& le génie En sont exclus par des cagots. Qui
re pour barbouiller des vers aussi faux que mauvais. Dis-moi, que
penses
-tu d’un Maître si reveur, Inégal, agité, pensif,
il traite aussi mal. Il est vrai que tous les siécles de l’Eglise ont
pensé
comme nous sur l’irréligion. Ils méritent sa disg
te doctrine Orthodoxe. Moi, qui ne suis qu’un misérable Hérétique, je
pense
différemment, & c. Il ne pense pas differemm
uis qu’un misérable Hérétique, je pense différemment, & c. Il ne
pense
pas differemment de l’Ombre du Festin de Pierre d
on, font toute sa science. Mais c’est un mal universel ; le monde ne
pense
pas comme lui. Aussi, J’abandonne le monde &
pompeux, un fantôme idéal. Comme avant que je fusse il n’avoit point
pensé
, De même après ma mort, quand toutes mes parties
n de trop. De quelque secte qu’on fasse profession, on ne doit jamais
penser
de Dieu qu’avec le plus profond respect. Aucun Pr
ale, & par l’état où il le fait peindre lui & les siens ? Que
penser
d’une femme dont un portrait indécent annonce sa
er d’une femme dont un portrait indécent annonce sa coquetterie : que
penser
d’un homme dont le portrait efféminé annonce la m
dont le portrait efféminé annonce la molesse & la frivolité ? Que
penser
de la vertu de ceux qui ne sauvent pas les appare
? La dépravation a seule présidé à la décoration ; on se peint sans y
penser
, sur les murailles ; les traits épars du vice se
arbre qui les représentent ? Si quelque sauvage, au fonds des bois, a
pensé
différemment, c’est un ignorant qu’il faut instru
n’entendant pas bien celui de Nicée sur le culte des images, parurent
penser
différamment, ne sont pas moins séveres sur leur
bonne augure, que ceux qui ont un objet légitime ; ceux d’un mari qui
pense
à son épouse, tous ceux qui regardent le crime lu
omédies infâmes qui doivent être condamnées. Peut-être n’a-t-il point
pensé
à l’autre Traité, et il a soutenu le parti des be
ait, et ce que plusieurs personnes un peu éclairées ont témoigné d’en
penser
. Nous savons que le dernier qui a écrit a voulu p
ce style, et d’autres qui ne causent pas moins de mal, à ce que l’on
pense
, par le mépris des lois du Mariage et de toutes l
e par des endroits dont ils ne se sont point doutés. Leurs Poètes ont
pensé
avoir atteint au suprême degré de leur Art, d’avo
t cru sans conséquence des extravagances d’ivrogne ? Le sage Solon en
pensa
autrement ; il voulut voir cette nouveauté, &
de son bâton : Tu te trompes, ces jeux sont plus pernicieux que tu ne
penses
; après avoir appris à mentir par amusement, nous
vie est une comédie ; il n’est rien moins que ce qu’il paroît, il ne
pense
rien moins que ce qu’il dit, il joue tout. La Cou
e probité ? Un homme à la Cour, investi de grandeur & de luxe, ne
pense
que magnificence ; un homme nourri de volupté, da
icence ; un homme nourri de volupté, dans une société licentieuse, ne
pense
qu’impureté. De quoi s’occupera donc un homme pét
de cadre & de moule, où notre ame s’enchasse naturellement sans y
penser
. Le théatre se donnant lui-même pour une fable, c
ue le Pere Lebrun, le Marquis de Pompignan, M. Garnier &c ? Qu’en
pensent
-ils ? « Voulez-vous une preuve parlante, que les
utons-le dans sa traduction des Tragédies d’Eschyle, en 1770. « Je ne
pense
point sans étonnement, dit-il, au prodigieux avan
logistes du Théatre, vont eux-mêmes nous apprendre ce que nous devons
penser
, des prétendues pureté & utilité des piéces,
chons aussi dans ses réfléxions & dans ses maximes, ce qu’on doit
penser
des piéces de Moliere. &c. &c. Entre tous
abulaire pag. 178, dit, que ce petit recueil de maximes … accoutuma à
penser
; mais accoutuma-t-il quelque Contemporain de Mol
tuma à penser ; mais accoutuma-t-il quelque Contemporain de Moliere à
penser
, que la pureté & l’utilité des spectacles, ne
vant Dieu. En effet, demandons à ces génies rares, ce que nous devons
penser
de leurs piéces & de leurs organes, quel juge
amp; 51, non seulement la Tragédie & la Comédie ; mais.. l’art de
penser
. Nous apprendra-t-il à penser, que nos Théatres s
édie & la Comédie ; mais.. l’art de penser. Nous apprendra-t-il à
penser
, que nos Théatres sont tellement épurés &c, &
fondeur, & plus de finesse, que dans celles de Boileau. Qu’a donc
pensé
des piéces de notre Théatre, cet homme, dont le m
nsidération. Nous avons abondamment vu, depuis la pag. 68, ce qu’ont
pensé
des piéces de Moliere, les Nicole, les Bossuet, t
ssi connu par ses blasphêmes, que par ses écrits ? Qu’a-t-il lui-même
pensé
de nos piéces actuelles ? Personne n’ignore, dit
t pour arbitres, non des êtres superstitieux, non des esprits, qui ne
pensent
pas &c &c. mais… des écrivains, qui ont f
partisans ; ainsi quoique puisse faire l’Eglise, quoique puissent en
penser
tous les Peres &c, les spectacles ne peuvent
a pénitence dans les cloitres, si aimer le monde avec ses manieres de
penser
& d’agir, sont des preuves du plus déplorable
ainteté de leur vocation, se livreroient aux péchés les plus honteux,
penseriez
-vous que ce ne fût pas un mal de faire comme eux
qu’elle continue de les voir en cachette… Ma chere mere, dit-elle, en
pensera
ce qu’elle voudra. Pour moi, je ne vois pas pourq
ès cela que ce soit un mal de trop boire, quand on a le vin bon ? Que
penseriez
-vous, Madame, de Mademoiselle &c ? & des
hoses comme un prodigue, & celui qui n’est ni l’un ni l’autre, ne
pense
& ne voit ni comme l’avare, ni comme le prodi
; mais cela veut-il dire, qu’il soit libre à chacun de voir & de
penser
, comme il juge à propos, sur les choses qui ne so
ur moi, j’y assiste fréquemment, & je ne m’en confesse point. Que
pensez
-vous de cette preuve, Madame ? Je ne m’accuse pas
r, on vous avoit annoncé ces piéces, comme bien épurées &c, qu’en
pensez
-vous vous-même ? Je ne puis vous le dissimuler, m
rayés de leurs suites malheureusement trop fécondes, ils diront &
penseront
comme Racine. Ainsi quoiqu’à mes yeux le Théatre
t ensuite en Vers le récit des exploits des Héros. Ils durent bientôt
penser
que puisque le récit d’une Action éclatante étoit
Soleil couchant jusqu’au Soleil levant. On diroit que ces Peuples ont
pensé
, sans avoir lu Aristote, qu’une Action Dramatique
teurs, on étoit assuré que la Piéce n’étoit pas finie. Il est aisé de
penser
que la conduite des Piéces n’étoit pas plus vrais
ui est une peine insupportable d’être obligée de vivre avec soi et de
penser
à soi ; ainsi, tout son soin est de s’oublier soi
précieux, sans réflexion, en s’occupant de choses qui l’empêchent d’y
penser
. C’est l’origine de toutes les occupations tumult
le qui la contente ; elle n’y voit rien qui ne l’afflige quand elle y
pense
; c’est ce qui la contraint de se répandre au deh
sère et la mort, se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point
penser
: c’est tout ce qu’ils ont pu inventer pour se co
lement pour un peu de temps ; et qu’en le cachant, elle fait qu’on ne
pense
pas à le guérir véritablement. Ainsi, par un étra
u’elle a produit de bien et de digne de louange. Un homme ne doit pas
penser
qu’il n’a aucune part dans un acte de charité pub
ien auquel il a contribué. Maintenant, je le demande, que devons-nous
penser
d’un acte qui a pour but d’encourager le mal, soi
ages. En effet, sur l’article de la modestie, une simple Bergère doit
penser
comme la plus sage des Princesses ; et une pauvre
r sur la Scène, pour ne pas s’écarter des égards de la bienséance. Je
pense
donc qu’on doit conserver cette Pièce sur le Théâ
satisfait tout ensemble les dévots et les gens du monde etc. » On ne
pense
plus de même aujourd’hui : il y a des personnes q
ouve réduite par la mort de son mari à se tuer elle-même, ne peut, je
pense
, que présenter une leçon bien utile aux jeunes pe
bon exemple peut faire sur ceux devant qui elle est représentée. J’ai
pensé
en conséquence qu’on en pouvait tirer une grande
différence du goût des hommes dans les différents temps. Les Grecs ne
pensaient
pas comme nous, en fait de Théâtre ; l’horrible d
nt les en dédommageait et leur tenait lieu de tout. Aujourd’hui on ne
pense
pas de même ; on ne va au Théâtre que pour se div
licence des Théâtres. Nous voyons de nos jours que les Spectateurs ne
pensent
pas que le Théâtre doive servir à la correction d
peu si les bonnes mœurs n’en souffrent pas. Ce Public cependant, qui
pense
en général comme nous venons de dire, ne cesse pa
re de Dieu soit vengée, nous ne nous mettons pas en peine de ce qu’en
pensera
le monde. « Le glaive de la parole », dit Isaïe,
eux derniers siècles et aux auteurs dramatiques eux-mêmes. Nous avons
pensé
que le témoignage de ces derniers contre les spec
é, ostentation, orgueil, on y fait aimer tous ces vices, puisqu’on ne
pense
qu’à y faire trouver du plaisir, en les donnant c
ne, c’est ce que vous devez penser14 » : tout ce qui vous empêche d’y
penser
, et qui vous inspire des pensées contraires, ne d
être privés du bonheur dont ils espéroient jouir sous son regne. Que
penserons
-nous du sacrifice qu’il fait ? Il auroit beau nou
sants : le ridicule n’est pas une arme si facile à manier que vous le
pensez
. Un vicieux fait horreur quand il s’en sert contr
on le droit de blâmer tout ce qui n’est pas conforme à notre façon de
penser
, & de s’exclure seul du mépris général, &
ain, vous vous croyez seul appellé à cette importante fonction : vous
pensez
que tous ceux qui se mêlent d’instruire sont ennu
e loi commune, à laquelle vous soumettez tous les autres. Il faut, je
pense
, ranger cette opinion au nombre de vos suppositio
pour se soutenir, & périroit nécessairement avec lui. Pourquoi ne
penseriez
-vous pas, que ce genre nouveau dût se perfectionn
n’avez pas fait, ni pû faire. La vertu ne varie point. S’habiller, ou
penser
en Romain, n’est pas la même chose, comme vous vo
n représente sur la scene. Peut-être que déterminé par cette façon de
penser
, qui semble vous être particuliere, vous ne vous
ste appréciateur du courage, le Maréchal de Saxe, étoit si éloigné de
penser
que les spectacles pussent diminuer l’intrépidité
e mérite la profession de Comédien, est indépendant de votre façon de
penser
, voyons donc en quoi elle peut être deshonnête. L
evés que les loix ne puissent les atteindre ? Il seroit absurde de le
penser
. Ils sont tranquilles, ils ne troublent point l’o
té, les droits qu’il a de prétendre à l’approbation de tout homme qui
pense
: serions-nous assez injustes pour le proscrire,
git simplement de s’éclaircir sur l’utilité des spectacles ; & je
pense
par les reflexions que je vous ai communiquées, v
dans le long détail des sources & des effets de l’irréligion : ne
pensons
pas que celui qui tenoit la plume fasse plus de g
ux derriere le Poëte. Dans la plûpart de ses pieces il n’y a pas même
pensé
, & elles en sont peu susceptibles. De ses édi
un triomphe qui ne mérite que nos larmes ? Il en convient même sans y
penser
, car si aujourd’hui le masque est levé, si le vic
, il ne les a certainement pas réformées), & sur notre maniere de
penser
, enfin sur l’esprit qui a regné dans le beau siec
eurs même dans les genres de pur agrément. Ils influent plus qu’on ne
pense
sur les mœurs de leur siecle (Moliere y a plus in
éclésiastique, & Corneille en bon Chrétien. L’Académie n’a daigné
penser
à Moliere qu’un siecle après sa mort, & les d
its sont tronqués, & on a eu l’infidélité de supprimer ce qu’on a
pensé
de sa morale, pour ne pas alarmer le lecteur &
e, du moins qui insinue adroitement ses principes & sa liberté de
penser
, un libertin sans mœurs, qui sous un ombre de déc
Théâtre est sans doute un péché mortel. Jugez-en par ce que l’Eglise
pense
des Acteurs. Elle les excommunie, et s’ils meuren
le spectacle. Quel plaisir pourrais-je y goûter. » Que cette façon de
penser
est admirable dans une jeune Princesse à peine âg
eune Princesse à peine âgée pour lors de dix-huit ans ! Ces façons de
penser
lui étaient familières sur toutes sortes de sujet
r, être plus sensible que je le suis, à la bonté que vous avez eue de
penser
à moi. Je suis avec tous les sentimens d’un respe
adressa de nouvelles preuves à M. de Rochefort, qui, par sa façon de
penser
, honnête & vertueuse, lui parut être fait pou
le, que ces bouffonneries font rire sans conséquence. C’est ce qu’ont
pensé
tous ses Commentateurs, qui ne pensent que d’aprè
ans conséquence. C’est ce qu’ont pensé tous ses Commentateurs, qui ne
pensent
que d’après lui. Le détail en seroit inutile. Il
indifférentes dont on peut se faire un mérite & une vertu. Je ne
pense
pas que la plus rafinée mysticité porte jamais la
; si quis sustentet Histriones, eos in peccato fovet. Albert le Grand
pense
de même, qu’on peut tolérer les spectacles utiles
periculosum, & ad lasciviam invitativum, ideò eavendum. Qu’eût-il
pensé
de l’opéra, où, selon l’expression de Voltaire, u
p; se connoître soi-même ? n’est-on pas duppe de sa passion, si on le
pense
? ne prend-on pas le monde pour duppe, si on croi
; que leur opinion même, bien appréciée, n’est pas si favorable qu’on
pense
, & réduit presque à rien la liberté qu’on pré
e chose digne de louange dans la discipline ; c’est ce que vous devez
penser
» : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui v
ine ; c’est ce que vous devez penser » : tout ce qui vous empêche d’y
penser
, et qui vous inspire des pensées contraires, ne d
spectacle qui de soit la censure du vice ou l’éloge de la vertu. Que
penser
des faiseurs d’opéra ? défendra-t-on leur morale
rale ? Non : ils ne prétendent pas faire une école de vertu, & ne
pensent
qu’à plaire. C’est un jardin public, où on ne pla
sser les soupirs, excitent à leur gré la tristesse ou la joie ; on ne
pense
que d’après elles, on étudie leurs regards, on ob
atre ; leur préférera-on les idées licencieuses des libertins ? Qu’en
pensera-t
-on à la mort, où l’on juge sainement ? Une salle,
s de sa Société. Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je
pense
que la licence du théatre est la perte très-certa
d’abord, la tentation suit de près, le feu de la passion s’allume, on
pense
au crime, on le désire, on le commet : Primò plac
l. 35. P. 5. Tract. 13. Resol. 81. 82. &c. Cet homme célèbre, qui
pense
bien quand il pense par lui-même, pour mettre à p
13. Resol. 81. 82. &c. Cet homme célèbre, qui pense bien quand il
pense
par lui-même, pour mettre à profit la lecture &am
contre les spectacles. On n’a vu que le P. Caffaro, Théatin, qui ait
pensé
autrement ; encore s’est-il rétracté, & a-t-i
possible qu’il en ait, n’importe. « Juste ou faux, mal ou bien, je
pense
à découvert. … … … La fausseté toujours fut un vi
qu’on soit homme, & qu’on soit malheureux. » Voilà ma façon de
penser
; elle ne sera pas du goût de tout le monde ; on
u’un préjugé déjà trop barbare autorise le menu peuple à mépriser. Ne
pensez
pas, Monsieur, que je veuille devenir l’apologist
ertain que le Théatre de Londres est, pour ainsi dire, une boucherie.
Pensez
-vous qu’une bonne Tragédie où l’on ne verroit pas
eil cas la rivalité ne doit avoir lieu que pour combattre de vertus ;
pensez
-vous, dis-je, qu’un tel personnage n’attireroit p
ement qu’à la fin de la piéce ; et; si ce doute est fondé que faut-il
penser
de cet effet si vanté du Théatre ? » Vous avez ra
roit produire en nous des sentimens que nous n’aurions pas ?… » Je ne
pense
point qu’il soit fort difficile de prouver comme
dans tous les cœurs ; il est certain qu’il y a des enfans dénaturés.
Pensez
-vous, Monsieur, qu’un de ces especes de monstres
er de méchant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le
pense
et; crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt
, s’il vous plait, du nombre de ceux à qui vous prêtez cette façon de
penser
. Je vous proteste avec toute la sincérité imagina
habits dans la societé.5 Je suis persuadé que tous les honnêtes gens
pensent
comme moi à cet égard. Vous avez donc tort de dir
Je ne crois pas avoir rien à me reprocher à cet égard sur ma façon de
penser
. En voici la raison : Si je croyois que Scapin ou
olere dégénere en emportement, et; lui fasse dire alors plus qu’il ne
pense
de sang froid. » Non, Monsieur, il dit qu’il a co
uvres, et;c. » Où, s’il vous plaît, avez-vous reconnu cette façon de
penser
dans les discours de Philinte ? L’Auteur en a fai
naturel du Misantrope est très-bien raisonné, quand à votre façon de
penser
, puisque vous voulez qu’il soit exactement sans d
réellement ridicule. Il l’auroit peut-être été assez sans cela. Je ne
pense
pas au reste que Moliere ait adouci la force du c
, ses fantaisies, ses brutalités, ses impertinences même ? D’où vient
pensez
-vous sur son compte autrement que celui qui a com
teres personnages au teint blême et; livide, qui se font un devoir de
penser
comme vous par singularité et; par nécessité ; vo
t si méprisables, nous qui dans l’effusion d’un cœur qui dit ce qu’il
pense
, leur jurons une obéïssance et; un attachement in
té de votre Morale Philosophique vous persuade que tout le monde doit
penser
comme vous, sans en avoir les mêmes motifs. Vous
dans un pays où l’on lui refusera les considérations dont sa façon de
penser
et; d’agir le rendent digne ? J’ose assurer qu’il
omme il en entendra parler par ceux qui lui sont supérieurs, enfin il
pensera
comme ses maîtres. Regis ad exemplum totus compon
rer, si on lui accordoit les avantages dont j’ai parlé. On seroit, je
pense
, plus occupé à refuser de très-bons sujets qu’à e
onsacré au Spectacle, elle en feroit un fonds, pour donner de petites
pensions
aux Acteurs qui pendant dix ou quinze ans auroien
de moi de répondre à des grossiéretés de cette nature. Tous ceux qui
pensent
en seront indignés, et; si par hazard mes lecteur
tit. Tout ce que vous dites à cet égard est très-digne d’un homme qui
pense
bien, je voudrois seulement que vous ne rendissie
a possible de rester honnêtes. Tant qu’on ne changera pas de façon de
penser
sur leur compte, il est certain que le plus grand
ems que vous vous êtes mis au-dessus de toutes les remontrances. Vous
pensez
et; vous agissez pour vous seul. Puissiez-vous êt
e, et; c’est par les yeux qu’on le prend ; encore ceux d’entr’eux qui
pensent
un peu philosophiquement, aussi peu touchés du mé
soin, mais que le fiel n’infecte pas vos écrits. Chacun a sa façon de
penser
. Les Spectacles ne sont point de votre gout, dite
payé en exerçant un Art pénible, utile, et; glorieux ? La faculté de
penser
est-elle incompatible avec la vivacité Françoise
e et la raison font avant lui ! » « L’hommePage 28. est né bon, je le
pense
, et crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt
re public soit mieux établi : les bonnes mœurs tiennent plus qu’on ne
pense
, à ce que chacun se plaise dans son état. » « Le
e elles font dans tout État mal constitué. » « Cela posé, que doit-on
penser
de ceux qui voudraient ôter aux peuples les fêtes
ecs, les Latins, et avec eux les Auteurs dramatiques de tout pays ont
pensé
que la vraie définition de la Comédie, c’est d’êt
c quelque vivacité que je me déclare contre la Comédie moderne, je ne
pense
pas pour cela qu’il faille abolir entièrement la
le comparer à un Médecin qui, visitant un grand nombre de malades, ne
pense
à rien moins qu’à les guérir, mais à leur distrib
lées sur nos personnes, vu que nous retirons de l’enfer ce que Pluton
pensait
être garroté dans ses plus profondes cavernes ; n
s plus profondes cavernes ; nous puisons dans les eaux ce que Neptune
pensait
avoir de plus caché, et nous faisons descendre de
commençant à traiter expressément ce sujet, disoit à son Peuple : Je
pense
, mes Freres, que plusieurs de ceux qui sont aujou
os passions vous en donne. Examinons donc aujourd’hui ce que le monde
pense
ordinairement des spectacles. Il les regarde comm
ions de crimes ; les ai-je peint de couleurs assez noires ? Mais vous
pensez
que ce n’étoit que contre ces abominations grossi
. Selon vous-mêmes, ainsi que selon Tertullien, suivant la maniere de
penser
du monde d’aujourd’hui, comme suivant celle des a
r à vos affaires & à vos familles ? L’Eglise sur-tout enfin qu’en
pense-t
-elle ? L’Eglise qui les rejette de son sein, qui,
de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement ; mais
pense-t
-on aussi chastement, aussi religieusement de nos
ment & de retraite jusqu’au milieu du monde ; être Chrétien &
penser
sans cesse à l’éternité, soupirer jours & nui
u’il seroit à souhaiter qu’il fût, en effet, de nos jours ce que vous
pensez
qu’il étoit autrefois ! Un siecle aussi délicat q
uis qu’il a paru il ne l’a pas fort échauffé. On ne sait pas ce qu’il
pense
, & je doute qu’il soit lui-même bien décidé.
p; lui faire porter plus de mauvais fruits. Voilà ce qu’ont dit &
pensé
depuis deux mille ans les Saints, les sages, les
ond, dis-je, le littérateur avec le Chrétien, le Prélat, le sage, qui
pense
aux intérêts de la Religion & des mœurs. Jama
uterrains ou par les détroits, les étangs, les fleuves, &c. Je ne
pense
pas que le théatre influe sur les alliances, les
de la maniere la plus indécente, ce qui prépara l’arrêt de sa mort. Y
pense-t
-on d’autoriser la scène par de pareils exemples,
ir sur vos ames (excepté ceux de l’amour, qui en ont beaucoup) ? Nous
pensions
que le même sang couloit dans leurs veines &
guille, que de faire entrer un homme riche dans le ciel. Les Grands y
pensent
-ils ? Le livre du Bonheur public ne les réveiller
sont vraiment des Dieux. Les ordres ne sont pas encore donnés. A quoi
pensent
les Grands de gouverner si mal le monde ? M. Besp
lle vint pourtant en Suede après ce refus, pour se faire payer de ses
pensions
qui étoient fort mal payées, & qu’on avoit gr
ulier qui vient demander des graces. On s’arrangea avec elle pour ses
pensions
dont on lui paya une partie, elle s’en retourna c
amp; encore moins le mérite qu’on exige pour les accorder, pouvoit-on
penser
que cette nation iroit chercher pour la gouverner
re une guerre civile, mais dans la suite elle fut si mal payée de ses
pensions
qu’elle n’avoit pas de quoi vivre, elle revint en
onomie. Les Saumaises, Naudé, Meibonius à qui elle faisoit de grosses
pensions
, & chaque jour donnoit des heures d’audiences
c’est que les finances qui sont médiocres en Suède, se dissipoient en
pensions
& en présens pour des étrangers auxquels les
ronne & son sexe, courant le monde habillée en homme, vit, parle,
pense
en homme, on va la voir par curiosité, & on e
apparence aux sentimens des peuples chez lesquels on vit. Voltaire y
pense-t
-il de décrier ainsi une Reine dont il fait les pl
décrier ainsi une Reine dont il fait les plus grands éloges ? Il n’y
pense
que trop : l’irréligion est aux yeux de Voltaire
’elles n’ont donné qu’un trop apparent triomphe à l’hérésie, & je
pense
que sa surprise doit avoir été sans égale. Se voy
déplacé, & croit qu’il est peu efficace. C’est une femme qui le
pense
, dîsoit-on en France, quand Baile rapporta cette
maximes du monde en horreur, oblige moins qu’en un autre temps ? Que
penserait
un Païen qui ayant été témoin pendant le carnaval
u quelques heures devanta à la comédie ou au bal ? Nous voyons ce que
penserait
un Païen, nous penserons même comme lui. Nous con
à la comédie ou au bal ? Nous voyons ce que penserait un Païen, nous
penserons
même comme lui. Nous contenterons-nous toujours d
avec la mort jusques sur le sommet des plus hautes montagnesd : alors
pensait
-on que la morale avait été outrée, et qu’elle por
héatres dans la place publique, qui attirent la populace ; mais on ne
pense
pas que la dépravation se répand de proche en pro
théatre, fait ainsi le portrait de l’Opéra (Sat. 10.). De quel œil
penses
-tu que ta Sainte verra D’un spectacle enchanteu
tent, sans savoir peut-être qu’ils sont l’écho de Moliere, & sans
penser
, non plus que lui, que quatre pages après, dans l
côtés tant de fleurettes pour les femmes, souvent très-licencieuses,
pense-t
-il qu’il est ici aussi peu galant que respectueux
tre a-t-il voulu faire entendre que d’être opposé à la comédie, c’est
penser
en barbare. Nous dirons de même, pour exprimer le
t penser en barbare. Nous dirons de même, pour exprimer les façons de
penser
des peuples, sauvagisme, turquisme, chinisme, ang
t-ils bien fideles à leur Roi & à leur Dieu ? L’Auteur du Mercure
pense-t
-il en Anglois sur la Religion & l’État ? se f
’il insinue. L’amour doit donc absolument être banni de la scène. Que
penser
de la scène Françoise, où il est le fondement, le
p les réformer, & ne les montrer que dans un état modeste ? Je ne
pense
pas que l’homme naisse bon ou mauvais, & rest
sera-ce du théatre ? Tout ce qui précède la représentation leur fait
penser
que ce que l’on va faire est quelque chose de res
du théatre. Cette réformation ne seroit pas aussi difficile que l’on
pense
; on n’a à craindre aucun de ces obstacles qui po
ni procès : le théatre ne tient à rien. Chacun y va ou n’y va pas, en
pense
, en parle, en écrit comme il lui plaît. Un acte d
alien, de celui de la Foire, des Boulevards, & autres, dont il ne
pense
pas qu’il soit possible qu’un homme de bien prenn
tre bien différent, peut mériter des éloges. Les nouveaux Docteurs ne
pensent
pas de même, ils ne sont pas moins décidés que le
eu le jouet d’un valet de théâtre, qui en rit et en fait rire ? Et ne
pensez
pas que les ennemis de la comédie soient les seul
proficiunt ad impietatem ; sermo eorum, ut cancer, serpit. » Eh ! que
penser
, dans un siècle où les apparitions des morts, les
bonnes, comme dit Boileau, pour amuser des enfants et des femmes, que
penser
d’un revenant affublé d’un linceul, que Molière f
ut s’étudier à se montrer athée, impie, hérétique de gaieté de cœur !
pense-t
-il à désavouer intérieurement ce qu’il prononce a
Haut. Milton l’enchâsse à chaque page dans son Paradis perdu. Il faut
penser
comme l’Ange des ténèbres pour trouver de la beau
-Christ assure qu’on rendra compte au jugement d’une parole inutile ;
pense-t
-il qu’il fera grâce aux vers, aux scènes, aux ges
te il y a bien du fatras, mais qui fait évidemment connaître ce qu’on
pense
dans la réforme. Voltaire, qui s’est déclaré pour
p; qui s’arrête à leur superficie ; je suis cependant bien éloigné de
penser
que les François soient incapables de goûter tout
gé ; on veut avoir la gloire de l’invention, & on seroit fâché de
penser
comme tout le monde. Un Auteur met son esprit à l
nature étant finis, nos pensées le sont aussi, & que ce que nous
pensons
sur un objet, a pu l’être de même par des millier
à leur raison. Quelquefois on est au second Acte, qu’ils n’ont point
pensé
aux Héros qui sont représentés. Heureux encore s’
rte sans culture ? On s’en apperçoit assez. Les Comédiens Italiens ne
pensent
pas de même. Ils n’épargnent ni peine, ni soins,
vre le fil de la Pièce. Au lieu que la représentation cessant, ils ne
pensent
plus qu’au bruit qui se fait, & la magie disp
ur l’établir & pour la manifester. Je suis accoûtumé, Monsieur, à
penser
tout haut devant vous : je vous avouerai donc que
ns le même genre. Il n’est guères de situation plus pénible, quand on
pense
, que de voir sa conduite en contradiction avec se
erver les traits & la censure, par l’intérêt que tout Citoyen qui
pense
doit prendre aux droits de la Vertu & de la V
cum tentavit . Ce qu’Horace ne peut pardonner, tant il est éloigné de
penser
que le caractere des personnages excuse les liber
femmes à l’Opéra. Par toi-même bientôt menée à l’Opera, De quel œil
penses
-tu que ta sainte verra, &c. Effets que toute
struite, aux loix de son devoir regle tous ses désirs. Hé pouvoit-il
penser
autrement ? Eleve, ami, enthousiasmé d’Arnaud, de
ion ; et elles la perdront en entier, si elles continuent à faire mal
penser
d’elles, même après leur sortie de la Troupe. De
rendre que leurs pères eussent pû goûter la licence de leur temps. Je
pense
donc que, pour accoûtumer le plus grand nombre de
ai trop bonne opinion des Poètes, pour supposer qu’aucun d’eux puisse
penser
de la sorte ; et je crois aussi que, parmi les Sp
and même ces pieces ne seroient pas dans les regles de la bienséance,
pensons
-nous que le prince qui les voit représenter veuil
, demanda au Duc de Montausier ce qu’il pensoit de ces prologues ? Je
pense
, répondit-il, que votre majesté mérite tous les é
Mal-à-propos associe-t-on les italiens aux anglois, dans la façon de
penser
, qui est toute différente. Au-delà comme au-deça
France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans
penser
qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait, en
les Observations sur le Festin de Pierre, je vous écrive ce que j’en
pense
, je vous dirai mon sentiment en peu de paroles, p
par théoried. » Je crois que votre surprise est grande et que vous ne
pensiez
pas qu’un homme qui veut passer pour charitable p
donner. Peut-être me direz-vous qu’il était mieux instruit que je ne
pense
et qu’il peut avoir appris la vie de Molière par
e mère : mais l’on fait souvent parler les grands sans qu’ils y aient
pensé
. La dévotion de cette grande et vertueuse princes
ertu : puisse-t-elle ne jamais se démentir !… Ma sœur, l’eussiez-vous
pensé
? c’est moi, moi qui tremble pour la possession d
Un engourdissement funeste, est le fruit de cette dangereuse façon de
penser
* *. On voit souvent aujourd’hui les Dominos o
ature en dispose ; et qu’il restera toute sa vie tel qu’il est né. Je
pense
, et je suis en cela d’accord avec les Auteurs les
de la vérité.6 Tout ce qui précède la représentation théâtrale fait
penser
aux jeunes personnes, qui y sont conduites pour l
CONCLUSION de l’Ouvrage. J’ai toujours
pensé
que le Théâtre était plus propre à exciter les pa
ire sentir toutes ces différentes impressions à la fois. C’est là, je
pense
, une des principales causes qui, dans les premier
ire avec le Duc de Montausier à Louis XIV, qui lui demandait ce qu’il
pensait
d’un opéra nouveau où on l’avait beaucoup loué :
e qu’il pensait d’un opéra nouveau où on l’avait beaucoup loué : « Je
pense
dit-il, que Votre Majesté mérite tous ces éloges
er de la présence de Dieu, l’oublier ; veiller sur soi, se dissiper ;
penser
aux fins dernières, en écarter l’idée ; s’humilie
des oracles. Le théâtre édifier, et instruire des choses saintes ! y
pense-t
-on ? et depuis quand ce prodige inconnu à tous le
nt, ignorant super quo ædificant, etc. » La Bruyère, homme du monde,
pense
de même dans ses caractères. Les motets, les te D
ales, quand l’appareil du théâtre s’y mêle. « Déclarerai-je ce que je
pense
d’un beau salut, dit-il énergiquement (Chap. de q
ées. Il ne peut être permis de représenter que ce qu’il est permis de
penser
, de dire et de faire, puisque c’est réellement fa
penser, de dire et de faire, puisque c’est réellement faire, dire et
penser
. On peut parler des crimes, peindre des criminels
ents auxquels je suis bien convaincu que ni l’un ni l’autre n’avaient
pensé
. Ils ont écrit pour leur siècle, sans doute ; ils
fait l’intérêt et le pathétique de la tragédie de Sophocle, et je ne
pense
pas qu’on nous soupçonne d’avoir moins d’horreur
ement qu’à la fin de la pièce ; et si ce doute est fondé, que faut-il
penser
de cet effet si vanté du théâtre ? » Ce ne sont p
être humain comme Alvarès, et vertueux comme Burrhus ? M. Rousseau le
pense-t
-il ? Est-ce à lui de nous croire des monstres ? L
it être donné en spectacle. Si M. Rousseau n’eût dit que cela, il eût
pensé
comme tous les honnêtes gens ; mais ce n’était pa
des traits doit ressembler, c’est-à-dire, que l’avare ne doit agir et
penser
sur la scène que comme il pense et agit dans la s
-à-dire, que l’avare ne doit agir et penser sur la scène que comme il
pense
et agit dans la société. Mais l’action théâtrale
e Demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ! Que
penser
d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
à l’impudence de celle-ci, et rit de la bêtise du manant puni ! » Que
penser
de cette pièce ? Que c’est le plus terrible coup
u’il avoue que cet emportement fait dire au Misanthrope plus qu’il ne
pense
de sang froid ; c’est de cette colère exaltée, de
mmes. Si ces distinctions sont justes, Molière a fait le Misanthrope.
Pense-t
-on que ce soit par erreur ? non, sans doute ; mai
Misanthrope doit n’user d’aucun détour, et dire crûment tout ce qu’il
pense
; mais si Molière eût voulu mettre un tel personn
naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendre l’empire du sexe.
Pensez
-vous, Monsieur, (demande-t-il à Monsieur d’Alembe
etit-Maître le dise, à la bonne heure ; mais un Philosophe peut-il le
penser
? La société sans doute à multiplié les lois de l
ue : tout le reste varie suivant les lieux et les temps. Voici ce que
pense
un Orateur chrétien de l’opinion que M. Rousseau
ur l’article de la galanterie et de l’amour, faut-il avouer ce que je
pense
des mœurs les plus licencieuses de Paris ? Que M.
e dans un mépris universel. Vous êtes indigné qu’au théâtre une femme
pense
et raisonne ; qu’on lui donne un esprit ferme, un
ndu dans la nature, et qui en est l’âme et le soutien. Voici ce qu’en
pense
M. Rousseau. « Si les deux sexes avaient égalemen
le théâtre a fait, le spectacle le plus innocent l’eût fait de même.
Pensez
qu’il s’agit d’un homme perdu : tout est poison p
Comédien ? l’art de se contrefaire… de dire autre chose que ce qu’on
pense
, aussi naturellement que si on le pensait réellem
dire autre chose que ce qu’on pense, aussi naturellement que si on le
pensait
réellement, d’oublier enfin sa propre place, à fo
t qu’il peignait alors insultant le saint Martyr. En vérité, plus j’y
pense
, moins je conçois que vous ayez écrit sérieusemen
cette profession. Mais que, tout compensé, il reste à une Actrice qui
pense
de quoi vivre modestement et honnêtement dans sa
de Crébillon prononcer ces paroles ? est-il possible qu’à cet âge on
pense
déjà avec tant de probité, de délicatesse et de f
nc communiquer son incrédulité à personne et content de sa manière de
penser
, on laisse tonner les Orateurs sacrés, mais on s’
’une façon à germer dans tous les cœurs quelle que soit leur façon de
penser
en matière de Religion. Mr. Gresset vient d’aban
pe de Mr. de Voltaire, Nos Prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple
pense
: Notre crédulité fait toute leur Science. Quoi
du moins autorisent à ne pas s’y soumettre sans examen ? Pourquoi ne
pense-t
-on pas à Rome, Naples, à Venise, dans toute l’Ita
Rome, Naples, à Venise, dans toute l’Italie et l’Allemagne, comme on
pense
à Paris sur cet article ? Je dois à un Jésuite mo
et amour propre sait condamnable, il est au contraire très naturel de
penser
que Dieu a attaché du plaisir à bien faire et à f
ces Messieurs connaissent bien peu notre Auguste Maître s’ils peuvent
penser
qu’il trouve mauvais qu’un étranger, quoiqu’à son
iqu’à son service, ait un attachement sincère pour sa Patrie et s’ils
pensent
que ce Monarque généreux les estimerait beaucoup,
Mr. Rousseau un fripon, l’engager à m’imiter et à avouer, comme il le
pense
sûrement, que les Comédiens qui jouent des valets
connu, pour qu’il fasse la moindre grace au Poète qui s’en écarte. Je
pense
que la plus-part des Pièces ne tombent que parce
st permis de les faire renoncer à leurs faiblesses, à leur erreur. Je
pense
même qu’une Pièce est mieux dans les règles lorsq
ur. On peut encore en voir la cause dans l’esprit, dans la manière de
penser
des hommes, qui ne sont jamais les mêmes : tant l
udrez ». Le Père lui dit qu’elle ne craigne point d’avouer ce qu’elle
pense
, et qu’elle dise hardiment, ce qu’aussi bien il d
, la Suivante survient, qui dit son sentiment là-dessus comme on peut
penser
. Le Père s’emporte assez longtemps contre elle, s
naturelle de l’esprit des hommes, et particulièrement des amants, de
penser
à tout autre chose dans les extrémités, qu’à ce q
’un tiers et qui font toujours tort à quelqu’un ; ce que les Panulphe
pensent
être rectifié par la considération seule de leur
entretien, notre Cagot s’approchant toujours de la Dame, même sans y
penser
à ce qu’il semble, à mesure qu’elle s’éloigne ; e
ain, disant qu’« il tient de quoi les faire tous enrager ». C’est, je
pense
, le contrat de mariage, ou la donation. D’abord M
avait à travailler pour venir à bout de son dessein : aussi y a-t-il
pensé
par avance ; et prévoyant cette Scène, comme deva
Son Fils a beau se tuer de lui répéter qu’« il l’a vu » ; elle qui ne
pense
point à ce qu’il lui dit, mais seulement à ce qu’
e rien n’est perdu près de lui, et que son équité, lorsque moins on y
pense
, des bonnes actions donne la récompense ». Il me
ans ces lieux, et qu’elle ait si mauvaise opinion d’elle-même, que de
penser
qu’elle puisse être avilie en s’humiliant. Les Gr
quelque lieu qu’il lui plaise de se montrer, c’est ce qui ne se peut
penser
sans crime : et comme on a dit autrefois, que plu
miner des questions un peu trop spéculatives pour cette Lettre, je ne
pense
pas devoir l’entreprendre ici. Mais il me semble
et trouver mauvais que je ne vous dise pas absolument tout ce que je
pense
: il faut donc vous contenter tout à fait ; et vo
r les theatres : c’étaient des hommes, et les hommes naturellement ne
pensent
point tout ce qu’on leur fait dire. Ce sont les P
on, de vengeance de bouffonneries, etc. Il n’y a personne qui osât le
penser
, ni le dire. J’avoue que nous ne sommes pas des c
vec les mortelles impressions que vous ne vous en apercevez plus. Que
pensez
-vous d’un malade, qui ne sent plus ses maux ? Son
le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y
pense
, et plaisent sans être aperçus. Rien de plus natu
leau, l’honneur de la France, selon Voltaire, nous dira ce qu’il faut
penser
du théâtre. « Quoi ! dit-il à ses amis, des maxim
s pièces que nous choississons. Nous avons vu plus haut ce qu’il faut
penser
des meilleures pièces du théâtre, et nous voudrio
les bonnes pièces sont si contraires à la Religion et aux mœurs, que
penser
des autres ? Mais supposons que les pièces soient
mettre le théâtre à leurs pénitents, on sait maintenant ce qu’il faut
penser
de ces confesseurs. Nous croyons avoir fait senti
Ah ! laissez dire le monde ; vous savez maintenant ce que vous devez
penser
de la fréquentation du théâtre. Cependant, si tou
s, par la contagion du théatre, fit que chacun se donna la liberté de
penser
à son gré, qu’on n’obéit plus aux lois, que la Ré
e foi furens entiérement banies : c’est l’image de nos mœurs. Ciceron
pense
de même, il n’approuve ni les poëmes dramatiques,
ormer en lui le grand tâlent de la sensibilité. S’il ne s’accoutume à
penser
, à sentir noblement chez lui & chez ses amis,
Visapour ; l’ame des unes est aussi laide que la peau des autres. Que
penser
d’un homme, qui, pouvant avoir de superbes chevau
ances dans l’Eglise les compare à ce qui se passe au théatre. A quoi
pensez
vous, lorsque sans pudeur vous courez, riez, parl
ere de doctrine ! Risum teneatis amici ! Il faut être comédien pour
penser
& parler si comiquement, dans la dispute de R
e spectateurs dans les Fêtes publiques ; qui ne pouvant pas entendre,
pensent
voir de fort loin, (la finesse du geste, du coup
, l’imitation est toujours d’un degré plus loin de la vérité qu’on ne
pense
. L’Architecte peut faire plusieurs Palais sur le
t avoir à son choix le portrait de sa maitresse ou l’original, lequel
penseriez
-vous qu’il choisît ? Si quelque Artiste pouvoit f
raison pourquoi, pouvant le plus, il se borneroit au moins. Mais que
penser
de celui qui nous veut enseigner ce qu’il n’a pas
ant leurs actions bonnes ou mauvaises, selon le bien ou le mal qu’ils
pensent
leur en revenir, & diversement affectés, à ca
us forcent à les plaindre, lors même qu’ils font leur devoir, & à
penser
que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’e
s parties du dessein où il entre peut-être plus d’arbitraire qu’on ne
pense
, & où l’imitation même peut avoir des regles
able ? Or le théâtre le fait souverainement mépriser. C’est ce qu’ont
pensé
les lois humaines, aussi sévères en ce point que
386. Car sur l’article des spectacles, les deux Eglises ont toujours
pensé
de même : « Etiam filiis Sacerdotum spectacula se
in de consulter des Casuistes, encore moins doit-on les suivre, s’ils
pensent
différemment. Croira-t-on que plusieurs pensent e
-on les suivre, s’ils pensent différemment. Croira-t-on que plusieurs
pensent
en effet différemment ? C’est ce que, pour la rar
ur une chose mauvaise d’elle-même, à laquelle les règles n’ont pas dû
penser
qu’il fût nécessaire de pourvoir, comme étant abs
a mort du Cardinal, lorsque rendu à sa propre sagesse, il commença de
penser
d’après lui-même. Un coup de hasard lui ouvrit le
les spectacles et pour l’irréligion, deux choses plus liées qu’on ne
pense
? Mais non, ce serait une peine inutile, de voulo
tour approuve et blâme les mêmes choses, songe-t-il que ses façons de
penser
sont encore plus contradictoires ? Pour concilier
pothéoses, etc. » Un jour il demandait au Duc de Montpensier ce qu’il
pensait
de ces opérase : « Je pense, répondit-il, que Vot
emandait au Duc de Montpensier ce qu’il pensait de ces opérase : « Je
pense
, répondit-il, que Votre Majesté mérite tous les é
un Roi, et après qu’on a reproché à Néron qu’il savait peindre, je ne
pense
pas qu’il y eût personne qui le voulût conseiller
sique où les autres se divertissent, il s’instruira de son devoir, et
pensera
qu’il n’est assis sur le Trône que pour entreteni
roie du tombeau, pulvis es & in pulverem reverteris : par-tout on
pense
à la mort : on veut mourir, on attend la mort, le
paroissent & vont s’engloutir dans les abîmes de l’éternité : que
pensent
-ils aujourd’hui des folies qui vous occupent ? No
, elles allarment si peu la vertu commode & trop indulgente ? Que
penser
d’un livre qui ne les craint pas même pour la jeu
harmonieux, est défiguré par des milliers de vers qui naissent sans y
penser
sous la plume poétique de l’Auteur, a pris de for
r elle-même, ne sont pas un livre de galanterie, comme on pourroit le
penser
; c’est une satyre de la Cour & du Ministere,
attentif ; On ne veut qu’un spectacle où le monde se trouve, Sans
penser
à s’instruire, on court se dissiper, On vient p
sacrilége, pour avoir révélé le mystere des Initiés, & le peuple
pensa
l’assomer en plein théâtre ; mais il fut absous,
d’abord & à juste titre, honneur à la morale du traducteur. Je ne
pense
point sans étonnement, dit M. le Franc, aux prodi
, & pour la consoler s’écria avec chagrin : Honni soit qui mal y
pense
; je jure que tel qui se moque de cette jarretier
e, qui sont le cri de guerre, l’ame, la dévise : Honni soit qui mal y
pense
. Ce qui rappelle sans cesse que l’esprit & l’
lombine, & chante une ariette sur ces mots : Honni soit qui mal y
pense
. Les Evêques Anglois ne manquent pas d’étaler dan
a jarretiere, & le Chœur chanter l’ancienne, Honni soit qui mal y
pense
? C’étoit le goût de la galanterie de ce siécle,
uelle pensée de religion inspirent ces paroles : Honni soit qui mal y
pense
? Tout y decele le mystere d’un cœur gâté qui se
ir plus que le service divin, (il n’a pas besoin d’en jurer) & ne
pensions
faire aucun péché. Ceux qui contemplent une Divin
s infames ; Sommes-nous chez les Turcs pour enfermer les femmes ?
Pensez
-vous, après tout, que ces précautions Servent d
cès l’ingratitude & la fourberie, ce prétendu grand maître a-t-il
pensé
qu’il affoiblit le ridicule, & rend odieuse l
les leçons ! Aussi la conclusion est digne de la piece. Non, je ne
pense
pas que Satan en personne Puisse être si méchan
L’accomplissement du mariage est aussi peu théatral que le projet. On
pense
à Dieu, on parle de Dieu, on rapporte tout à sa p
armes amères. Une Actrice verser des larmes allant au lit nuptial ! Y
pensé
-je ? Sara est-elle une Actrice ? La mère, pour la
ous toûjours prêts, je viendrai, comme un voleur, le moins que vous y
penserez
, vous ne savez ni le jour ni l’heure. Qu’opposera
entendre les finesses de la langue, pensoit du Tasse tout ce qu’en a
pensé
Boileau, n’a pu dire à M. Maffei que Boileau n’en
, c’est-à-dire, selon moi, change la Poësie en Prose. C’est ce que je
pense
, parce que je suis persuadé que dans les Langues
i vantée par les Anglois. Enfin de quelque maniere que les Etrangers
pensent
de la Rime, tant qu’Apollon nous protégera, nous
Pharsale. Si nos premiers Poëtes eussent connu leur Art, ils eussent
pensé
tous, qu’un Poëme dont l’objet est d’exciter la p
e de Rodrigue dut produire un grand effet à cause de notre maniere de
penser
sur le point d’honneur, & sur l’amour. Il fau
nous forcent à les plaindre, lors même qu’ils font leur devoir, et à
penser
que c’est une triste chose que la vertu, puisqu’e
On y accoutume l’esprit à des horreurs auxquelles il n’aurait jamais
pensé
. Un homme fait à ces spectacles sera moins étonné
Titus, le bienfaiteur du monde et les délices du genre humain. Qu’en
pense
le même spectateur après la représentation ? Il f
e demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que
penser
d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
nthrope en ce sens, ou plutôt les vrais misanthropes sont ceux qui ne
pensent
pas ainsi : car au fond il n’y a pas de plus gran
né à donner au vertueux Dom Sanche un père couronné. Peut-être a-t-il
pensé
que le fils d’un Pêcheur, élevé par son courage a
teurs, contents ou non contents du piège qui leur avait été tendu, en
pensèrent
tous, en sortant, comme l’Auteur. Vous soupçonnez
nfants en qui le vice n’a pas encore étouffé tout sentiment naturel !
Pensez
-vous, Monsieur, qu’un pareil spectacle ne fasse c
’amour de la gloire n’est en nous que l’amour des plaisirs physiques,
pense-t
-on que cette découverte, inutile à l’humanité, en
ont je me vois surpris, Sont plus injurieux encore que vos mépris. Je
pense
avoir rendu mon nom assez illustre, Pour n’avoir
n du ridicule est tout ce que la société exige de nous ; & moi je
pense
au-contraire qu’on peut sans danger laisser subsi
res petites singeries qu’on lui prête pour nous faire rire ? Je ne le
pense
pas : je crois qu’on aura une idée bien plus just
cumulant des richesses qui devroient circuler. Je laisse au lecteur à
penser
lequel de ces deux portraits de l’avare, lui donn
être moins difformes ? Sommes-nous meilleurs que nos peres ? je ne le
pense
pas. Il n’est donc point surprenant que nos Auteu
d’éloignement pour son caractere ? Je ne suis pas de ce sentiment, je
pense
au-contraire qu’Alceste, à quelques petites bizar
dessein d’examiner encore quelques autres Auteurs comiques ; mais je
pense
que l’examen du Tartuffe a donné à mon opinion to
est vrai, mais je vois les intérêts de l’Art, & il est permis, je
pense
, à tout galant homme, surtout à un Amateur de Spe
es Poëmes que le génie a composé. Je ne suis point le premier qui aye
pensé
à cet établissement, à Dieu ne plaise d’avoir cet
& ces Dames avoient accordé ses entrées. Voyons aussi la façon de
penser
de M. Dorat, qui, certes, ne passera pas pour êtr
d’une prison à l’opéra. Le vrai sage blame la musique dans le deuil ;
pense-t
-on qu’il y approuve l’opéra Italien : Musica in
ie, à grands frais, toute sorte d’artistes ; mais jamais il ne daigna
penser
au théatre, il n’étudia point l’art de la déclama
îné avec lui une troupe d’acteurs, leur auroit assuré les plus riches
pensions
, auroit fait faire à tous ses architectes trente
èxprimer ce que nous entendons par Acte & entre-Acte. Pour moi je
pense
qu’ils mettaient peut-être tout uniment le nom de
mp vaste de six Actes. Mais de profondes réfléxions m’ont conduites à
penser
différemment. Que le genre de l’Opéra-Bouffon
seraient-ils insoutenables si l’on prétendait les augmenter. Qu’on ne
pense
pas se sauver à l’aîde de la musique ; elle a son
me, avec les dispositions naturelles du génie des femmes ; soit qu’on
pense
que les autres Religions les ayant tenues, et les
xe. Pas trop, Agathon, pas trop, la partie est plus forte que vous ne
pensez
; et il y a bien des choses qui font un grand con
t pour le bien guérir de la maladie mortelle dont il est frappé. J’ai
pensé
oublier le plus nécessaire de tous les moyens qu’
douze sols, les Rois et les Reines du théâtre Sans Prétention. Je ne
pense
pas que personne me sache mauvais gré d’une obser
s gémissants. On a taxé des billets jusqu’à vingt-quatre francs, sans
penser
que c’était exclure du spectacle les talents qui
ontenter de vous chatouiller comme je le fais ici. a. [NDE] Nogaret
pense
peut-être à Ronsard. b. [NDE} Roméo et Juliette
nd au siècle présent des crimes auxquels peut-être il n’aurait jamais
pensé
: on l’avertit que ce qui s’est fait autrefois se
terre, desquels il avait fait expérience à ses dépens ; car il avait
pensé
lui en coûter le salut éternel : C’est pour cela
héâtre, les décorations, les habits, les machines, et leur donner des
pensions
, le public n’en est pas moins rançonné à la porte
les provinces, lorsqu’enfin, le 30 août 1701, la piété de Louis XIV y
pensa
pour ceux de Paris. Il y eut un ordre de donner a
je dis gagner ; car on commence par en déduire tous les frais, gages,
pensions
, etc. qui vont bien aussi loin. On peut donc, san
amatrice est ordinairement habillée et coiffée en Actrice, un amateur
pense
, parle, agit en Acteur ; peut-il être que ce qu’i
ière innocence ? Par toi-même bientôt conduite à l’opéra, De quel air
penses
-tu que ta sainte verra D’un spectacle enchanteur
le merveilleux du spectacle, les sentiments s’insinuent sans qu’on y
pense
, et plaisent sans être aperçus. Mais il n’est pas
t ce qu’elle dit de l’amitié qu’elle a pour son frère ; elle n’aurait
pensé
en mourant qu’au jeune Prince Hémon ; et ce jeune
a raison. Dites-moi donc, je vous prie, mon cher Cléarque, quel effet
pensez
-vous que puisse produire la vue d’une jeune Princ
pensez-vous que puisse produire la vue d’une jeune Princesse, qui ne
pense
qu’à son Amour, qui ne parle que de son Amour, qu
e qu’ils se disent pour se témoigner leur ardente passion, quel effet
pensez
-vous que cela fasse dans l’esprit des Spectateurs
je n’en changerai qu’après avoir vu exécuté heureusement, ce que vous
pensez
de la Tragédie. TIMANTE. Vous en avez déjà asse
sements de la Cour, c’est le bon sens. Pour les Dames auxquelles vous
pensez
qu’un Auteur doit plaire pour réussir, comme il y
’une Tragédie ne saurait être trop simpleah. C’est ce qu’Horace avait
pensé
avant luiai ; Et si j’ose ajouter quelque chose à
ssons en tout le reste, nous les imitassions en cela. Voilà ce que je
pense
des Grecs. Au reste en tout ce discours, je n’ai
ctrice qui n’avait paru sur aucun Théâtre. Je soupirai : – Mon ami !
pensai
-je en moi-même, où réduisez-vous une épouse qui v
Ce doute m’offense ; Vous me connaissez peu, si vous me soupçonnez De
penser
autrement. — Madame, pardonnez… Epouse vertueuse,
plaisir de tout pardonner à ce que l’on aime ! Hé-bien, ma sœur, que
pensez
-vous de ma démarche ? Que dirait-on dans le monde
ait trouvé parmi les Acteurs de ce temps-là des personnes qui eussent
pensé
comme vous, Mademoiselle, ils n’auraient pas souf
es privilèges manifestement favorables aux mauvaises mœurs. Celui qui
pense
mal en use dans toute leur étendue. Les personnes
s les Examinateurs ordinaires ne font pas une assez grande attention.
Pensons
maintenant au nombre et à l’espèce de Spectacles
sait les unes, et vos meilleurs amis peuvent à peine lire les autres.
Pensez
-vous vous-même que je fasse une grande injustice
nde s’approche, lorsque tout le monde a tantôt signé ? Voilà ce qu’il
pense
, et c’est ce qu’allégua un jour fort à propos un
Osma qui s’opposa aux jésuites. m. [NDE] Goibaud-Dubois : « Pour qui
pensez
-vous passer, et quel jugement croyez-vous qu’on f
ation, d’avec ce qui la détruit : et alors, comme d’une part,6 « ils
penseraient
à toutes les choses qui sont véritables, à toutes
ent, sont attirés à ce, à quoi possible n’eussent-ils point autrement
pensé
.13 « Si tôt que je l’eus vu, disait quelqu’un, je
reté. Bien que quelques hommes doctes, et d’ailleurs Religieux, aient
pensé
en ce faisant, ôter de devant les yeux de la jeun
de ceux qui ne se veulent point corriger sur cela. Mais ils devraient
penser
, que les règles générales de la parole de Dieu no
oyeuse ». Le même dit que « la fille estune veille secrète au Père ».
Pensent
à cela les Pères et maris, qui trouvent bon qu’on
laisir, qu’on y prend, s’y coulent plus facilement dedans nous48. Que
penses
-tu que je veuille dire ? J’en reviens plus avaric
louanges ne se trompent pas ès hommes, mais ès choses : car ce qu’ils
pensent
être bien, est mal. » Es constitutions Apostoliqu
ustifiait l’erreur ; de l’intention, de la surprise, de n’y avoir pas
pensé
, d’avoir eu une bonne visée : et semblables inven
ngeons en une croix d’orfèvrerie, pour parer le corps, de ceux qui ne
pensent
à rien moins qu’à charger sur eux la croix du Sei
ner nos présences et nos heures, en une saison qui nous devrait faire
penser
que la dernière heure n’est pas loin, et que la j
restera envers Dieu, qui ne l’offensons point par ignorance et sans y
penser
; mais à l’exemple de ces géantsfm de jadis, desq
re, si nous ne faisons que nos joies et ris soient autant de crimes ?
Pensons
-nous qu’une joie simple soit infructueuse, pour n
ce soit innocemment : Quelle stupidité et rage est ceci, que nous ne
pensions
point, qu’il y ait du plaisir à rire, si ce n’est
n de ce qui suit ne peut subsister. Dis-moi donc, ô Chrétien, comment
penses
-tu retenir les conséquences du symbole, si tu en
ant il n’avait point encore été défendu d’en désirer : Mais, comme je
pense
, Dieu voulut aider par là, à l’observation de la
la graphie « Syrach ». bn. Comprendre : les pères et maris doivent y
penser
, eux qui trouvent bon qu’on voie leurs femmes et
on est prêt à recevoir leur abjuration ; en vain d’autres Philosophes
pensent
-ils, d’après Pope, que tout est bien, tel qu’il s
oit que ce raisonnement seul doit suffire ; & de bonne-foi, on ne
pense
pas qu’il soit possible d’y répondre. Il parut, e
pe de M. de Voltaire ; Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain Peuple
pense
, Notre crédulité fait toute leur science. Quoiq
ceux qui blâment les Spectacles sans les avoir fréquentés.5 C’est de
penser
que les Actrices y soient habillées plus immodest
us pieuses & les plus éclairées, s’écartent de leur objet, sans y
penser
; car un moyen certain de rendre les Acteurs, les
plus puériles, qu’ils sont plus éloignés de la façon philosophique de
penser
penser de l’Auteur & des Acteurs, à moins que
ériles, qu’ils sont plus éloignés de la façon philosophique de penser
penser
de l’Auteur & des Acteurs, à moins que ce ne
it son murmure au besoin d’aimer, au cri de la nature. C’est ce qu’on
pense
dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser su
nature. C’est ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire
penser
sur les Religieuses, ce qu’on enseigne au théatre
en citer mille autres) : Les Prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple
pense
; notre crédulité fait toute leur science. Quoiqu
« Et pourtant ils ne sont pas aussi étrangers l’un à l’autre qu’on le
pense
. » L’éloquent Mirabeau, d’après Fontenelle sans d
s donc entièrement de l’avis du journaliste que je viens de citer. Je
pense
encore que de pareils rapprochements en politique
rieur des maisons et connaissent les actions et surtout la manière de
penser
de chaque particulier. Les rapports de cette surv
lumières parmi le peuple, ce qui a été déjà prouvé. Cette manière de
penser
et d’agir est précisément l’opinion de la théocra
k. [NDE] Solipses : nom allégorique donné aux jésuites, accusés de ne
penser
qu’à eux-mêmes. La Monarchie des Solipses de Jule
. Tous les Jurisconsultes sont sur ce point unanimes : pourraient-ils
penser
autrement que la loi ? Qu’on ne pense pas, ajoute
oint unanimes : pourraient-ils penser autrement que la loi ? Qu’on ne
pense
pas, ajoute l’Empereur, être dispensé de la loi l
ordinaires à apprêter, etc. Quelque hardi que soit le théâtre, je ne
pense
pas qu’il ose accorder à la comédie aucun de ces
oit on demander à l’Eglise la permission de travailler. Un Comédien y
pense-t
-il ? l’oserait-il ? Pontas dans son Dictionnaire,
rtellement aggravante. Tout cela paraît encore plus évident, quand on
pense
que Dieu exige de bonnes œuvres les jours de fête
les coups, Je dois trop de respect à qui combat pour vous, Et ravi de
penser
que c’est de vous qu’ils viennent, Puisque c’est
imène, et comme toutes les plus vertueuses Princesses du Théâtre ? Je
pense
qu’il souffrirait assez impatiemment dans les une
lles qu’elle lui répond ; que sur la clémence d’Auguste à laquelle on
pense
peu, et dont aucun des spectateurs n’a jamais son
manche fait un plus grand péché que celui qui laboure la terre. Je ne
pense
pas que selon cette règle on puisse justifier cel
auraient apprises avec soin, et qui les réciteraient avec plaisir. Ne
pensez
pas que ces paroles soient trop fortes, pour être
& ennemis déclarés : adulateur pour & contre, au prorata des
pensions
qu’il en recevoit. Je ne vis pas de fumée , diso
qu’on craint & les femmes dont on abuse. La plupart des hommes ne
pensent
point ; ils sont entraînés par la mode, le bruit,
le bruit, l’intérêt, la passion, la crainte. Les amateurs du théatre
pensent
-ils ? Ils décident, ils sont entraînés comme l’ét
e, brisé, dispersé, & en accusoit son esprit-follet. Il auroit dû
penser
que c’étoit lui-même qui, dans sa fureur, avoit f
sement sa maladie le conduit à la mort sans avoir fait pénitence, que
penser
de son sort éternel ? Lafontaine & le Tasse e
s l’Art d’aimer, on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n’ont
pensé
au mariage, le vice y regne seul, sans détour : c
’est l’Abbé de Chaulieu, homme non suspect en matiere de licence, qui
pense
ainsi de l’Art d’Ovide. C’est dans ce livre déte
e, & qu’on ne peut sans injustice refuser à son copiste. Chaulieu
pense
que réduire l’amour en art, c’est en émousser le
ance, de la Tartarie en Ecosse. L’Arioste parle bien, mais on ne peut
penser
plus mal : c’est un délire perpétuel. Ses admirat
sécurité de tous qui étouffent le cri de leurs consciences, & ne
pensent
pas même à s’accuser d’une prévarication si crian
s-Christ, qui le représente, qui l’imite dans toutes ses actions, qui
pense
comme lui, qui agisse comme lui ; qui non-seuleme
t qu’ils peuvent, pour les exprimer avec plus de force : il suffit de
penser
, avec saint Augustin, que c’est une déclamation i
but sera de vous remuer & de vous rendre sensibles, bien loin de
penser
qu’il n’excite les passions que par hasard, il fa
représenteroit jamais que des inclinations honnêtes & légitimes,
pensez
-vous que la vue des objets soit moins dangereuse
preuve que vous avez consommé l’ouvrage du crime ? Ne devez-vous pas
penser
que souvent l’on n’est insensible, que parce qu’o
t à ces dangereux chef-d’œuvres, sont donc plus criminels que vous ne
pensez
. Le témoignage de notre conscience au sortir du
er sa Réligion ? Que faut-il de plus pour vous manifester que vous ne
pensez
pas que le théâtre soit permis, puisque vous auri
préjugé trop soutenu de vos passions vous en donne. Ce que le monde
pense
ordinairement des spectacles.Examinons donc aujou
dinairement des spectacles.Examinons donc aujourd’hui ce que le monde
pense
ordinairement des spectacles ; il les regarde com
ions de crimes : les ai-je peint de couleurs assez noires ? Mais vous
pensez
que ce n’étoit que contre ces abominations grossi
. Selon vous-mêmes, ainsi que selon Tertullien, suivant la maniere de
penser
du monde d’aujourd’hui, comme suivant celle des a
ablissement des mœurs & de l’Empire. Mais l’Eglise sur-tout qu’en
pense-t
-elle ? L’Eglise qui les rejette de son sein, qui
de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement : mais
pense-t
-on du moins aussi chastement de nos jours ? Si qu
t & de retraite jusqu’au milieu du monde ; être Chrétien & ne
penser
qu’à l’éternité, ne soupirer qu’après le Ciel ; ê
: qu’il seroit à souhaiter qu’il fût encore de nos jours ce que vous
pensez
qu’il étoit autrefois ! Un siécle aussi délicat q
éâtres sont le foyer où s’allume le feu des passions. Ce que le monde
pense
ordinairement des spectacles. Division du Discour
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