s ; mais dans l’autre, on a besoin de grandes images & de hardies
pensées
. Il y a donc moins de mérite à être versificateur
u style ; enfin, si l’expression ne fait un grand effet que quand les
pensées
ont un grand éclat ; les deux premieres questions
erie, ou à deviner ce qu’elle nous dérobe. Telle est la propriété des
pensées
. Il y a toujours dans une phrase, un ou deux sign
endra pas tous les mots, mais sa traduction sera bonne, parce que les
pensées
sont le fond de l’ouvrage, & que celui-ci ser
nous charment presque uniquement par la noblesse & le sublime des
pensées
, ou du fond des choses qu’ils embrassent. Nos Poë
Examinons maintenant si l’expression peut plaire, sans le secours des
pensées
. Le style n’est autre chose que l’assemblage de p
nser, & de l’autre un homme, qui ne seroit occupé qu’à rendre ses
pensées
, seroit au moins ridicule. Le rapport de l’expres
ses pensées, seroit au moins ridicule. Le rapport de l’expression aux
pensées
ne peut, à leur origine, se sentir que par l’Aute
nsées ne peut, à leur origine, se sentir que par l’Auteur même de ces
pensées
. L’Auteur médiocre est celui qui n’a pas des idée
cité, que d’enthousiasme & d’imagination. Nous admirons une belle
pensée
, un sentiment noble, dans une expression simple ;
que des vers ? Qu’un esprit froid & rétréci, ait à vérifier cette
pensée
commune : Je mourrai dans la maison où je suis né
les plus brillantes, fera-t-il de bons vers ? Qu’on donne cette même
pensée
à exprimer à une imagination brillante ; d’un seu
l de). Son sentiment sur les Spectacles, b, 249 Ambroise (Saint). Sa
pensée
sur le repentir d’un grand Roi, b, 353 Amelot, a
enir à l’égard des Ecclésiastiques, dont la vie est scandaleuse, 399.
Pensée
capable d’encourager dans la pratique des devoirs
ent aux Spectacles, a, 482 Beauteville (de Buisson), Evêque d’Alais.
Pensées
extraites de son Mandement du 27 Mai 1774, à l’oc
dée des devoirs d’un Roi, b, 342. Beauvais (M. de), Evêque de Senez.
Pensées
extraites de son Oraison funebre de Louis XV, a,
Senez. Pensées extraites de son Oraison funebre de Louis XV, a, 342.
Pensées
extraites de son Discours prononcé à l’ouverture
s Spectacles, 192. Son sentiment sur les Drames appellés Saints, 386.
Pensée
sur les Poëtes licencieux, 136 Peinture de l’Opér
l’Abbé Talbert à la sévérité de M. Bossuet sur la Comédie, 158. Belle
pensée
sur les Maisons de Bourbon & d’Autriche, 167.
à la Magistrature, 107. Dangers des mauvais exemples des Grands, 119.
Pensée
sur la dépendance des Empires à l’égard de Dieu,
ollege lui témoignassent leur zele & leur attachement, a, 488. Sa
pensée
sur les belles sentences échappées à des Payens &
ome, b, 236 Cratinus. Poëte de la vieille Comédie, b, 11 Crébillon.
Pensée
présomptueuse, a, 223 Critique d’un Livre contre
p; réflexions à ce sujet, 316. Son opinion sur les Romans, 327. Belle
pensée
sur les influences de la conduite des Rois, 345.
d’Athalie & d’Esther, 337. Anecdotes sur ce Sçavant, b, 204. Ses
pensées
sur les Spectacles, b, 202 Dulac : son Sonnet su
bé d’) Cité à l’occasion de son Eloge du Maréchal de Catinat, a, 303.
Pensées
extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat, su
ripide. Ce qu’il éprouva pour avoir avancé dans une de ses Pieces une
pensée
dangereuse, a, 48. Son opinion sur l’existence d’
andement contre les Spectacles, a, 412. b, 199 Fleury (Joly de). Ses
pensées
sur Bayle, a, 299. Extrait de son Réquisitoire du
Fontaine (la). Caractere du fol amour, a, 10. Art de l’élocution, 40.
Pensée
de ce Poëte sur les plaisirs équivoques ou illici
94. Réflexion sur notre Théatre, b, 97 Formage, b, 540 Fouchy (de).
Pensées
de son Eloge du Marquis de Torci, Secretaire d’Et
dame de). Idée de ses vertus, a, 238 Guéroult, b, 540 Guibert (de).
Pensées
extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat sur
r les Romans, b, 61 Jean (de), Prieur de Longuy, b, 356 Jérôme (S.)
Pensée
de ce Pere sur le goût que les femmes ont pour la
146 Liancourt (la Duchesse de). Notice historique à son sujet, &
pensées
extraites de ses Avis à sa petite fille, la Princ
de la Saussaye. Sa contestation avec les Comédiens, a, 289 Lucrece.
Pensée
sur les remords de la conscience, a, 455. Son imp
es de la jeunesse, a, 496 Malesherbes (Lamoignon de). Citation d’une
pensée
de ce Ministre sur le Public, b, 461 Mallet. Son
être montré au Théatre, 64. Suicide attribué à une lâcheté d’ame, 92.
Pensée
morale, b, 72 Martin (l’Abbé), b, 278 Martiniqu
ppelle honneur, a, 94. Ses idées sur les Parlemens de France, 109. Sa
pensée
sur les causes des révolutions d’un Empire, 291.
Son opinion sur les Parlemens de France, a, 109 Olivet (l’Abbé d’).
Pensée
judicieuse sur Boyer, Poëte dramatique, b, 185 O
1 Poésie. Pureté de son origine, & sa dégradation, b, 13. Belles
pensées
de la Mothe-Houdart sur les Poésies licencieuses,
ercices dramatiques des jeunes gens, 493 Quintius Capitolinus. Belle
pensée
de ce Romain, b, 331 R Rabelleau, b, 402 &
ages de cet Auteur, a, 190, 306. Son hommage rendu à l’Evangile, 192.
Pensées
extraites de sa Lettre à M. Dalembert sur les Spe
alluste. Talens dont il faisoit un sujet de honte à Sempronia, a, 55.
Pensée
sur l’état des Grands, b, 106 Salvien. Combien d
critique contre la fureur des Romains pour les Pantomimes, b, 33. Sa
pensée
judicieuse qu’il n’y a pas de bonté à attacher à
Secretaire d’Etat. Usage qu’il faisoit de l’Ecriture-Sainte, b, 105.
Pensée
de son Eloge par M. de Fouchy, ibid. Tourneur (
à la Comédie l’honneur de corriger les mœurs en riant, b, 193 Young.
Pensée
énergique sur la maniere dont on doit supporter l
gique sur la maniere dont on doit supporter l’affliction, 503. Belles
pensées
sur le mystere de la Rédemption, 506 Z Zozzint
e Chénier. 1789. I. Ceux qui pensent & qui savent exprimer leurs
pensées
, sont les plus redoutables ennemis de la tyrannie
tueusement, de gêner, de quelque manière que ce soit, le commerce des
pensées
, on peut en conclure, sans hésiter, que la Nation
donne à l’esprit des Citoyens. Alors il devient permis de publier ses
pensées
, sous toutes les formes possibles. Il ne faut pas
t donc coupable envers une Nation, quand il gêne la publication de la
pensée
en tout ce qui ne nuit point au droit des Citoyen
tous, il est très-évident que les différentes manières de publier sa
pensée
, doivent être également libres. Il doit donc être
nt mon avis) qu’un Ecrivain Philosophe doit quelquefois dissimuler sa
pensée
par respect pour sa Nation, vous conviendrez du m
énemens désastreux doivent être effacés du souvenir des hommes. Cette
pensée
fausse n’est digne que d’un Rhéteur pusillanime.
Je n’exposerois que des motifs tirés du droit légitime de publier sa
pensée
. Ce chapitre est donc spécialement écrit pour ceu
également fondées sur le droit qu’ont tous les hommes de publier leur
pensée
? Depuis cet avilissement du Théâtre, nul homme d
rendre légale l’autorité de tous ceux qui gênent la publication de la
pensée
? Demandez-moi s’ils peuvent rendre le despotisme
importantes, qu’il est nécessaire d’établir sur la publication de la
pensée
. J’écarte, en ce moment, des idées qui se jettent
r le Théâtre, mais sur tout ce qui est relatif à la publication de la
pensée
. En attendant, revenons à la matière que je trait
ue par une conséquence nécessaire, il doit être permis de publier ses
pensées
, en tout ce qui ne gêne point l’ordre public, de
uelle n’existe pas dans un pays où il n’est pas permis de publier ses
pensées
; mais il n’est pas permis de publier ses pensées
rmis de publier ses pensées ; mais il n’est pas permis de publier ses
pensées
dans un pays où le Théâtre ne participe point à l
ntation d’une Tragédie, d’une Comédie, est une manière de publier ses
pensées
. D’ailleurs, pour qu’une Nation jouisse de la lib
plus certaines sont traitées de chimères quand elles contrarient les
pensées
de la multitude. Mais le temps de la justice vien
ndifféremment attaquer tous les acteurs de sa pièce. C'est dans cette
pensée
qu’il l’accuse d’habiller la comédie en religieus
innocente qui tourne, par des équivoques étudiés, l’esprit à de sales
pensées
o ». C'est une chose dont on ne peut demeurer d’a
amne, car autrement personne ne peut assurer que Molière ait eu cette
pensée
. Quoiqu’il en soit, on ne le peut accuser que d’a
ur voyait que l’endroit dont il parle pût tourner l’esprit à de sales
pensées
, il le devait passer sous silence et n’en devait
parlé de la paysanne, des équivoques qui tournent l’esprit à de sales
pensées
et d’autres choses de cette nature, le défenseur
s ? Quoi, il mettra des équivoques qui tourneront l’esprit à de sales
pensées
, et l’on ne l’appellera pas athée ? Il faudrait b
ue l’on verra bientôt finir le monde. Si j’ose toutefois vous dire ma
pensée
, je crois que Dieu doit bien punir d’autres crime
nsideré en lui-même, les mœurs ou le caractere des Personnages, leurs
pensées
ou leurs sentiments ; & me mettant à la place
p; encore plus que pour notre corps ; elle n’est par sa nature qu’une
pensée
& une volonté toujours subsistante, & par
p; encore plus que pour notre corps ; elle n’est par sa nature qu’une
pensée
& une volonté toujours subsistante, & par
e lasse bientôt de la multiplicité vague & confuse de ses propres
pensées
qui l’épuise plutôt qu’elle ne la remplit, elle e
ion que nous trouvons à fixer par un objet nouveau l’agitation de nos
pensées
; mais nous désirons encore plus d’être heureux,
me, les mœurs ou le caractere de ceux qu’elle met sur la Scène, leurs
pensées
, leurs sentiments, leurs expressions, tout conspi
elle, subissez le sort d’une mortelle. On s’étourdit au moins de ces
pensées
vagues & confuses qu’on n’approfondit jamais.
ue nous serons plus sages ou plus heureux ; peut-être même toutes ces
pensées
sont-elles souvent bien éloignées de l’esprit du
ce, & de ceux de la vertu. Mais pour suivre ici le progrès de nos
pensées
, & chercher toujours la raison de la raison m
dans les Héros que le Poëte fait parler ; nous nous approprions leurs
pensées
, ou nous nous imaginons qu’ils empruntent ou qu’i
pect, la vénération, l’amour, & afin, si j’ose hazarder ici cette
pensée
, que nous pûssions connoître la Vertu par un sent
ne pense qu’à exciter dans l’ame des Spectateurs par la sublimité des
pensées
, & par la beauté des sentiments, une certaine
e ou l’action imitée, ce qui regarde les mœurs ou les caracteres, les
pensées
ou les sentimens, qui selon le même Philosophe, s
che beaucoup plus que la Prose. C’est encore plus par la noblesse des
pensées
, par la hardiesse de l’expression, par la vivacit
r enchanté où il éprouve une espéce d’yvresse qui absorbe toute autre
pensée
. Elle excite, elle soutient ou elle anime les pas
lace dans leur foyer. Jugeons enfin, pour achever d’approfondir cette
pensée
, jugeons de l’Art par la nature, & de la fict
i le Poëte a sçu imiter parfaitement les actions, les sentiments, les
pensées
de ceux qu’il met sur la scène, les Spectateurs
nt presque pas eux-mêmes, & l’on ne peut guères s’imaginer qu’une
pensée
à laquelle ils font si peu d’attention, soit néan
emble donc que si l’Auteur du discours qui m’a fait naître toutes ces
pensées
, veut plaire & instruire véritablement en tra
qu’il lui prend en fantaisie d’appeller Air, doit renfermer une seule
pensée
, èxprimée avec briéveté, qui peigne plutôt la ten
tion en languit. Les Acteurs n’auraient-ils pas plutôt èxprimés leurs
pensées
à l’aide de la parole, que par le moyen du chant
pe en partie que du Musicien ; & celui-ci ne sait que faire d’une
pensée
fine ; il ne lui faut guères que des mots propres
’on prononce tout de suite les mots, à mesure qu’ils naissent avec la
pensée
, dont ils sont l’image. Il est vrai que si le cha
que des mots. Je sais que la musique a plutôt besoin d’images que de
pensées
fines & spirituelles. C’est pourquoi il me se
l’affectation : & puis, quel parti la musique peut-elle tirer de
pensées
si délicates ? « On ne saurait croire combien l’e
e doit s’attacher qu’à bien écrire l’Ariette, sans y faire entrer des
pensées
trop délicates. Diverses choses qu’il faut en
égale ; il est alors à supposer qu il a eu plus de peine à rendre sa
pensée
. Il faut encore que le Rithme soit court ; pour ê
présenté qui ne soit lié avec ce qui précède, tant les faits que les
pensées
. Les Ariettes tendres, ou qui èxpriment la do
ie dans les règles ; il s’appliquait à donner un sens burlesque à une
pensée
noble & sublime. Aura-t-on de la peine à croi
de parler(15), est admirable pour donner un tour piquant à la moindre
pensée
; il fait valoir une saillie ; il en a la légèret
ne s’attache pas toujours à tourner en ridicule l’intrigue & les
pensées
d’un Poème en leur opposant une action & des
ue & les pensées d’un Poème en leur opposant une action & des
pensées
tout-à-fait burlesques. Les Auteurs se contentent
est ce qu’on voit et ce qu’on entend dans la danse qui en inspire les
pensées
! Craindra-t-on bien que ces hommes ou ces filles
ui se forment dans ces mêmes lieux ? Ne compte-t-on pour rien tant de
pensées
impures, et tant de mauvais désirs, dont les âmes
ontre la puissante force Qui ne vous laisse jamais. Minerve tient la
pensée
La vertu l’âme enlasséeb, Les amours rient en l’œ
Elle reluit sans consommer. b. [NDE] Comprendre : Minerve tient la
pensée
enlacée, la vertu tient l’âme enlacée. c. [NDE]
i s'est fait parmi les Anciens, et ce que nous avons fait ensuite des
pensées
raisonnables qu'ils ont eues, ou en reformant ce
t mal introduit. Et pour ne pas abandonner entièrement cette dernière
pensée
favorable à la représentation des Poèmes Dramatiq
vertu par l'excès du divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'autre
pensée
en toute leur vie que de jouer. De sorte que si c
cette loi si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne jusqu’à la
pensée
du mal, qui oblige de tendre sans cesse à la perf
er14 » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des
pensées
contraires, ne doit point vous plaire, et doit vo
i ait jamais été.Quelle rapidité dans son vol ! quel sublime dans ses
pensées
; quelle noblesse dans ses portraits ; quelle maj
érables dans la bouche d’un amant que dans celle d’une héroïne. Cette
pensée
est tournée et retournée douze fois dans la tragé
Brebœuf : Les dieux servent César, mais Caton suit Pompée. Cette
pensée
est impie et fausse. Ce n’est qu’un sublime appar
ivinité, c’est détruire la grandeur même de Caton, et la beauté de sa
pensée
. Si les dieux ne sont que ses égaux, ce combat n’
n, ne pas respecter les dieux du théâtre ! douter du sublime de leurs
pensées
! C’est une impiété littéraire. Il faut avoir une
r style aussi blasé que leur corps, la fraîcheur, la couleur de leurs
pensées
, aussi ternies que leur teint, la physionomie de
médie. La pièce a quelque chose de plus grand. Le plan, les vers, les
pensées
sont du ressort de l’esprit et le fruit des talen
colifichet, et on a fait un mérite. Mérite facile : une saillie, une
pensée
, une rime y suffisent. Un peu de vivacité le fait
laissé entraîner au tourbillon des bagatelles ? On peut exprimer les
pensées
par les gestes, c’est le style et l’éloquence du
ait le plus fécond, le plus varié, le plus énergique à rendre la même
pensée
par les gestes ou par les paroles ; l’acteur ne f
s’échauffer, se fatiguer et se défigurer. Les gestes sont l’habit des
pensées
. Le bon goût s’habille-t-il en actrice, rend-il t
nser » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des
pensées
contraires, ne doit point vous plaire, et doit vo
oit point vous plaire, et doit vous être suspect. Dans ce bel amas de
pensées
que saint Paul propose à un chrétien, qu’on trouv
e comme de parure au solide, certains tours particuliers soit pour la
pensée
, soit pour l’expression ; certaines figures qui l
’Anglais. Mais ce que j’ose assurer, c’est que j’ai toujours rendu la
pensée
de mon Auteur, et littéralement même dans tous le
agrément auquel nous ne sommes pas accoutumés : j’ai déplacé quelques
pensées
pour leur donner un ordre plus conforme à notre m
x personnes qui font profession de vertuf. C’est peut-être dans cette
pensée
qu’un Italien l’appelle une folie qui passe de la
fille mondaine ainsi parée, découvre assez clairement les différentes
pensées
de son âme ; elle désire ardemment d’être trouvée
iaires, que vous appelez pour votre ruine ; ce grand Saint exprime sa
pensée
avec des termes dignes de son esprit, et que je v
ns et les autres sont chastes ? entrez dans leurs cœurs, et voyez ces
pensées
, ces désirs et ces affections. Je m’assure que vo
ez-vous que tous ces commerces impriment dans l’imagination ? Quelles
pensées
peuvent porter les objets dans l’esprit ? et quel
s objets dans l’esprit ? et quelles affections prétendez-vous que ces
pensées
formeront dans un cœur ? la modestie m’arrête tou
, et qui assurément n’approchent pas de la réalité ; car on manque de
pensées
et d’expressions pour donner un portait au nature
t travailler sur sa matière, et de ne se hasarder pas à défigurer ses
pensées
, en leur donnant peut-être un tour autre que le s
par avance, pour la satisfaction des gens sages, et pour prévenir la
pensée
que le titre de cet Ouvrage leur pourrait donner,
esprit, et sur notre cœur, pour en écarter les représentations et les
pensées
dangereuses, qui fera rendre compte d’une parole
je n’y vais que par divertissement, je n’y ai jamais eu ni mauvaises
pensées
ni tentations. Vous vous trompez. Etourdi par l’e
îtes dessein de jouer les tartufesc ? Si vous n’aviez jamais eu cette
pensée
, votre Festin de Pierre ne serait pas si criminel
t même qu’il n’a jamais rien valu ? Les termes sont significatifs, la
pensée
n’est point enveloppée, et le jamais y est dans t
e Molière h ». L'on ne peut en vérité rien dire de plus adroit, cette
pensée
est bien tournée et bien délicate, mais l’on n’en
et sans l’interrompre. Est-il possible que cela ait pu entrer dans la
pensée
d’un homme d’esprit ! L'auteur de cette comédie n
ns polis dans la vie civile : La mélancolie qui ne se nourrit, que de
pensées
abstraites et de rêveries, leur donnerait une hum
créations. Un pauvre père a tant de choses qui le fâchent, et tant de
pensées
qui le gênent : Une bonne mère est sujette à tant
rait prononcer contre nos libertins, qui n’ont point de plus sérieuse
pensée
à leur lever, que de voir comme ils passeront la
les signes des mains, des yeux et de toute la tête pour exprimer ses
pensées
, et pour découvrir son cœur. Tout parle en un hom
e, lui aurait donné du sens commun : Quelques subtiles que soient les
pensées
qu’on y apporte, on les énonce de si bonne grâce
plaît à la nouveauté, il y a toujours de quoi se contenter ; car les
pensées
des autres sont nouvelles pour nous ; on en peut
nt que des discours de meurtre et de carnage, qui ne nous tire de nos
pensées
ordinaires, et ne nous laisse dans une plus grand
sait que nos paroles sont comme des vêtements, dont nous couvrons nos
pensées
pour les faire entrer dans l’oreille de celui qui
ur importun : On ne manque point de quoi se tirer de la presse de ses
pensées
dans la promenade, la diversité des objets qui s’
e d’affaires à son retour, de donner une nouvelle pointe à toutes ses
pensées
, de rétablir ce que la trop grande application av
où toutes sortes de gens se vont divertir, et chasser leurs mauvaises
pensées
: Ce remède est très utile quand il est pris en s
ttollatque se animus. » Senec. de tranquillitate animi. c. 15. Nos
pensées
noires ont moyen de s’évaporer et de s’en aller e
ient doux, plus sa joie était délicieuse. PlatonIn Timæo. poussait sa
pensée
bien plus avant, il s’imaginait que partout il y
s ; elle l’encourage dans les difficultés ; elle efface les mauvaises
pensées
de son esprit ; elle lève les ombrages qui le ten
u’on lui dît, il ne put être persuadé, et se tenait si ferme dans ses
pensées
qu’il ne voulut point venir voir le malade, que s
estum. » S. Ephrem serm. quod ludieris sit abstin. Pour savoir la
pensée
de saint Augustin sur ce sujet, il ne faut que li
rré et de plus pénétrant que tous les autres. Si nous entrons dans sa
pensée
, nous devons dire avec lui, que vouloir être de l
’esprit de Dieu ait manié leurs plumes, et leur ait inspiré les mêmes
pensées
, et que de ne vouloir point entrer dans leurs sen
qu’elle n’aura ni consentement, ni complaisance pour aucune mauvaise
pensée
? ou qu’elle ne rapportera rien au logis qui lui
tomber : C’est à vous de vous pourvoir, j'ai un autre gendre dans ma
pensée
. Mais comment peut-on dire en vérité que la danse
il y a autant de dangers qu’il y a d’occasion de regards lascifs, de
pensées
impures et de complaisances illicites ? Est-il be
néanmoins comme ils étaient moins éclairés que nous sur les péchés de
pensées
, qui ne se produisent point au dehors, ils souffr
nous assurent que c’est un reste d’idolâtrie, ils ne sont pas dans la
pensée
que les Danses ne soient mauvaises qu’à cause qu’
de place ? mais quoique les actions indécentes en soient bannies, les
pensées
qui sont les premières semences de tous nos désor
les passions honteuses et mesquines d’un avaricieux, qui n’a que des
pensées
pour s’enrichir ; elle nous en déclare si bien to
s, que plus leurs pièces étaient infâmes, n’épargnaient ni parole, ni
pensée
, qui pût flatter le vice. Ils ne feignaient point
des qui se laissent mener sans résistance ; il n’y a qu’eux dans leur
pensée
qui sachent où ils vont, plus on leur crie qu’ils
que les curieux pouvaient recevoir d’un si mauvais livre : Ses jolies
pensées
et ses charmantes Ethopées ne le justifièrent poi
te de la piété ; car ces beaux songes les éloignent extrêmement de la
pensée
de Dieu, et ces Palais enchantés ont plus de char
; comme si étant dans les Enfers, il devait quitter la douleur et la
pensée
de ses peines, en se souvenant que les Dés roulai
de cœur pour se vouloir faire riche d’un si honteux métier : Dans sa
pensée
il n’y a pas grande différence entre un joueur et
contre lui présenta le pistolet par manière de caresse et sans aucune
pensée
de lui faire mal ; il le lâcha sans faire aucune
ir aux choses de son salut, que depuis qu’il est aveugle : Toutes ses
pensées
vont à reconnaître la miséricorde de Dieu en son
onne le loisir de peser toutes leurs paroles pour mieux juger de leur
pensée
, il trouvera qu’ils n’ont rien prétendu, que de n
faiteur ? moins de dépendance pour son Maître ? Tantôt il tournait sa
pensée
d’un autre côté se représentant comme ces oiseaux
ans cesse au Ciel, qui est leur patrie. C’est là où sont toutes leurs
pensées
, leurs désirs, et leurs affections ; parce que c’
die, à cause du péril évident d’offenser Dieu, et par mauvais désirs,
pensées
sales, regards lascifs, etc. auxquels ils s’expos
llez jeter au milieu d’un feu, et vous vous flattez de cette ridicule
pensée
, que vous en pourrez souffrir les ardeurs, sans q
autres, un véritable Pénitent n’est continuellement occupé que de la
pensée
de son malheur, et de la vue des peines qui lui s
Ce furent eux, sans doute, dit saint Augustin, qui inspirèrent cette
pensée
aux Romains, afin de faire succéder à une peste q
assé de dire quel a été le plagiaire de l'autre. Pour le langage, les
pensées
, les bons mots, les quolibets, les sottises, les
r vos paroles. » On comprend que toute action, toute affection, toute
pensée
inutile, sont enveloppées dans la même condamnati
ées dans la même condamnation. La parole n'est que l'expression de la
pensée
, elle est moins considérable que l'action. Cette
scenum à scena, parce qu'on ne peut mieux exprimer qu'une parole, une
pensée
, une action est vilaine, qu'en disant que c'est u
ensée, une action est vilaine, qu'en disant que c'est une parole, une
pensée
, une action de théâtre, turpiloquium. Pour les bo
r la même raison et toujours dans le même dessein, je mis au jour mes
Pensées
sur la Déclamation c, et quelqu’autre brochure ;
génie de Molière, Paris, Vv Pissot, 1736. c. [NDE] Louis Riccoboni,
Pensées
sur la Déclamation, Paris, Briasson, 1738. d. [N
ctacles. (Messieurs, crainte que vous ne me soupçonniez d’exagérer la
pensée
du S. Docteur, permettez que je cite ici ses prop
qu’on vous voit aux spectacles, on vous croit Apostats. Et que cette
pensée
ne vous paroisse point outrée. Pourquoi, en effet
des Chrétiens qui savent que toutes leurs actions & toutes leurs
pensées
, tous les mouvements de leur cœur sont achetés pa
u, je vous en prends pour Juge ! Quoi ? dans les sentiments, dans les
pensées
d’un auteur tout profane que la passion seul insp
e que vous nous mettez à la bouche, que dans les sentiments & les
pensées
des Peres, que dans notre Evangile ! Quoi ? l’act
ieres ; voilà votre innocence. On n’a pas le moindre scrupule sur les
pensées
; les soupirs ne se comptent pour rien. Je conçoi
précipité des siecles, les temps qui s’écoulent ; réveillez-vous à la
pensée
du Royaume de Dieu, il approche. Si le merveilleu
e la faiblesse de son jugement. Sa plume qui est le truchement de ses
pensées
, et ses écrits le symbole de ses mœurs, font conn
de l’Orateur, le raccourci de l’éloquence, le Cabinet des plus riches
pensées
, le trésor de la moralité, le miroir de la justic
que lui ; car je suis étonné qu’une telle faiblesse soit sortie de la
pensée
d’un Religieux ; Je crois que le plus grand charm
mier coupable ; ou qui sera le plus criminel, lui qui vise toutes ses
pensées
à ce point, ou l’autre qui l’imite. Mais ce qui l
as si violent en ses prédications, il pût nous inspirer de salutaires
pensées
, ceux qui comme lui font profession de la vie pri
Theodore. Ils sont peut-être plus dangereux que vous ne pensez. Leurs
pensées
se ressentent de la source d’où elles sont puisée
ganisme. Eugene. Je souhaite fort que mon fils s’élève au dessus des
pensées
du vulgaire ; mais je serais bien fâché qu’il s’a
a tête de certains mots et de certaines figures, ils cousent diverses
pensées
des Auteurs qu’ils ont lus, ils apprennent par cœ
jeu pour lui et un divertissement d’esprit. Eugene. Il me vient une
pensée
de l’accoutumer peu à peu à considérer les mervei
i une ame facile à émouvoir ; qu’il y soit maître de son cœur, de ses
pensées
, de ses regards ; que rien de ce qu’il entend, qu
e source de relâchement dans les devoirs, de dégoût pour la piété, de
pensées
vaines & trompeuses, & quelquefois de lia
e tragique, il ne suffit pas d’aimer, pour être en état de donner aux
pensées
& aux expressions la tournure & la vérité
e dessein je l’aurois devancée ; L’amour m’en eût d’abord inspiré la
pensée
. C’est moi, prince, c’est moi dont l’utile secour
ns une Tragédie mal écrite, & remplie de lieux communs ; mais aux
pensées
& aux expressions, de même que la dignité, l’
souvent réussir des choses bien inférieures à cette Scène du Cid, des
pensées
fausses, des vers emphatiques, des caractères man
e de celui d’un François ? Les mots, ces signes représentatifs de nos
pensées
, & qui les représentent si imparfaitement, on
le génie ou le caprice des diverses Nations, ils ne changent rien aux
pensées
, aux sensations, ni aux sentimens. Otez la divers
l faut souvent pour être heureux Qu’il en coûte un peu d’innocence.
Pensée
fausse d’ailleurs ; car on n’est jamais heureux d
est véritablement sublime. Quelle magnificence d’expression & de
pensée
dans les vers suivans ! Cette nuit enflammée,
Scènes de ce Favori avec Hydaspe & avec Zarès. Il m’est venu une
pensée
en relisant Esther. Ne seroit-ce point la Pièce q
le de médisances, de jugements téméraines. Nombre infini de mauvaises
pensées
, de mauvais desirs, de paroles, de libertés dans
nsume sans distinction, tout ce qui s’offre à son activité. C’est une
pensée
communs chez les peres, d’après Tertulien & S
d nascitur, opus Dei est ; quod fingitur, diaboli. Le germe de cette
pensée
, que les Peres ont dévélopée, semble renfermé dan
issance, les pendans d’oreilles de la docilité, les fruits des bonnes
pensées
, les diamans des bonnes œuvres, les parfums des b
oindres défauts y déplaisent, en ternissant la beauté. Un regard, une
pensée
sur un objet défendu, sont des péchés ; un regard
és ; un regard, un cheveu peut faire naître à quelqu’un, de mauvaises
pensées
pour séduire son cœur, & le blesser par l’amo
métaphysique ; et cela étant, c’est une vision qu’on puisse, selon la
pensée
du Théologien, la considérer indépendamment de to
dans un emploi qui est condamné par l’Eglise, s’ils avaient une telle
pensée
? Jésus-Christ ayant acquis avec justice sur tous
? Ne craint-elle pas de se rendre coupable devant Dieu de toutes les
pensées
criminelles qu’elle peut faire naître dans leurs
en prenant un plaisir aussi honnête qu’est la Comédie. » O la jolie
pensée
! peut-on s’imaginer qu’un Prêtre ait pu croire q
que les premiers n’attaquent chacun qu’un de nos sens à la fois ; les
pensées
déshonnêtes par exemple ne souillent que l’esprit
âme, et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises
pensées
; le cœur par les mauvais désirs ; les oreilles p
liant dans la charité et dans la vérité. Vous désirez donc savoir mes
pensées
touchant la Comédie, et s’il est permis à un Chré
les termes, et les actions avec lesquelles les Acteurs expriment les
pensées
et les desseins convenables aux personnages qu’il
r servent d’entretien tout le reste du jour, et forment les dernières
pensées
qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences
re cette lettre et vous seriez plutôt ennuyé, que je ne manquerais de
pensées
. Contentez-vous, s’il vous plaît, de ce petit ess
pour ses Docteurs. Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les
pensées
de ces grands hommes, le divertissement de la com
roit jamais sçeu ce que c’est que du mal, & qui n’en avoit, ny la
pensée
, ny les idées, le voyant alors si bien dépeint su
entimens, dont une ame peut être touchée ne viennent, que des saintes
pensées
, dont auparavant elle a été remplie ; & encor
s plus croyables quand elles assurent qu'elles s'y occupent de bonnes
pensées
, et que le chant, et le son des instruments élève
au le dire. On ne les croit pas. Le saint Esprit qui forme les bonnes
pensées
, les porterait bien plutôt à fuir ces divertissem
s, >§. II. Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les
pensées
de ces grands Hommes, le divertissement de la com
oit jamais sçeü ce que c’est, que du mal, & qui n’en avoit, ny la
pensée
, ny les idées, le voyant alors si bien dépeint su
timents, dont une ame peut estre touchée ne viennent, que des saintes
pensées
, dont auparavant elle a esté remplie ; & enco
entendre que ce qui est bon et édifiant ; qui, tout céleste dans ses
pensées
, tout spirituel dans ses actions, ne vit que selo
e poison de la volupté ? N’est-il pas indigne d’un chrétien, dont les
pensées
doivent être toutes saintes, d’aller écouter des
même en sentir toute la beauté et toute la force sans entrer dans la
pensée
de l’auteur ou dans l’idée du peintre, quelle imp
de mal de s’y trouver. » Réponse. L’on ne sait quelle peut être la
pensée
de l’Auteur de la Lettre tant il se contredit. Ca
es peu honnêtes qu’on y voit, peuvent quelquefois donner de mauvaises
pensées
, et émouvoir les passions ? Il n’y aurait rien de
orsqu’on va à la comédie, on devient coupable de toutes les mauvaises
pensées
, et de toutes les tentations qu’on y peut avoir ;
tairement à la comédie, l’on devient coupable de toutes les mauvaises
pensées
qu’on y peut avoir par hasard, et de tous les péc
a la Comédie, à cause que la vue des femmes peut donner de mauvaises
pensées
. Il ne faudrait donc pas aller à l’Eglise. » Ré
la vue des Comédiennes n’excite dans les spectateurs aucune mauvaise
pensées
, tandis qu’ils sont actuellement à la comédie ; e
u d’importance. 6. L’on ne fait pas souvent assez d’attention sur les
pensées
qui se glissent imperceptiblement dans le cœur, e
pour se croire capable de résister de soi-même à la moindre mauvaise
pensée
qu’on y peut avoir. Nous ne recevons du Ciel un s
tres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des
pensées
contraires à la pureté, et de croire ainsi qu'ell
tres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des
pensées
contraires à la pureté, et de croire ainsi qu'ell
s affecté une certaine honnêteté apparente, n’ont évité de donner des
pensées
contre la pureté, que pour exciter en nous d’autr
endroit-il pas la même justice, s’il faisoit attention que toutes ses
pensées
, toutes ses paroles, & toutes ses œuvres sont
lusieurs autres Démons, tous occupez à suggerer aux spectateurs mille
pensées
sales, mille desirs criminels. On ne condamneroit
attention luxurieuse à ses charmes, ils ne pécheront au moins que par
pensées
; mais dans vos Cercles on est exposé à pécher pa
ns que par pensées ; mais dans vos Cercles on est exposé à pécher par
pensées
, par paroles, par actions et par omission. Par p
à pécher par pensées, par paroles, par actions et par omission. Par
pensées
, parce que pour égayer la compagnie on tâche de s
qu’ils ont à la volupté, corrompra bientôt les mœurs : et suivant la
pensée
de Cicéron même, en imitant le bien, elle gâtera
y bien que tous ses momens sont precieux & destinez à de sublimes
pensées
, d’où Elle ne descend que par raison, ou ne se dé
ue la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise
pensée
, qu'ils attendent un peu, que le diable saura bie
ue la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise
pensée
, qu'ils attendent un peu ; que le Diable saura bi
, comme les couleurs les font revivre dans un Tableau. Les mœurs, les
pensées
, les passions, sont autant d’objets à qui le Poët
me. Enfin si l’expression d’accens n’est que l’art de communiquer des
pensées
écrites, & de retracer par le recit, ou par l
invention & de l’artifice. Les Autheurs admirent veritablement la
pensée
& l’entreprise, mais ils ne font aucune menti
n superbe Amphitheatre dans le sein de la Ville, soit pour honorer la
pensée
qu’en avoit eu Auguste, soit pour la braver &
omprendre une sottise, ou bien de ne rien concevoir. Lors même qu’une
pensée
a deux faces, on met la pire sous ses yeux. Tout
ses yeux. Tout est alors tellement disposé que le mauvais côté de la
pensée
se montre toujours : semblable à une peinture hid
entretien trop enjoué ; on nous demande de la pureté jusques dans les
pensées
. Ce qui passait peut-être parmi les Païens pour u
l’ordonnance est alors pitoyable, la diction pleine de pointes et la
pensée
vide d’esprit. De sorte que son génie heureux sem
élévation est plutôt dans l’enflure des mots que dans la hauteur des
pensées
. Après tout, on peut dire d’Eschyle en général q
le solide au brillant, que sa diction est toujours belle, et que ses
pensées
sont magnifiques. Au regard des bonnes mœurs, Esc
appelé : « Ampullas et sesquipedalia verba. » Eschyle repart, que les
pensées
et les sentiments des Héros veulent être rendus p
utes choses, aussi est-il loué pour la même vertu par M. Earl : « Ces
pensées
, ces sentiments, ces expressions chastes me plais
Prince, parce qu’il est aussi grand de mérite que de nom, en l’un la
pensée
manque, en l’autre la voix se perd : Et pour ne p
nos spectacles & de ceux contre lesquels ils invectivoient.
Pensées
diverses. Sur les Spectacles. L’Eglise conda
ien doit travailler sans cesse à se procurer de plus en plus, que ces
pensées
d’élévation, que ces impressions de tendresse, ce
t dans l’esprit, & qui donnent naissance à une foule de mauvaises
pensées
; tant de vers tendres & de chansons passionn
s : mais comme remarque Salvien, ou l’esprit seul est attaqué par des
pensées
contraires à la pureté, ou les yeux sont frappés
Que tout ce qui est véritable & honnête soit l’entretien de vos
pensées
. Sentimens des Saints Peres sur ce suje
ntendre que ce qui est bon & édifiant ; qui tout céleste dans ses
pensées
, tout spirituel dans ses actions, ne vit que selo
amp;c. Je vous le demande, s’il est bien digne d’un Chrétien dont les
pensées
doivent être toutes saintes, d’aller écouter des
me en sentir toute la beauté & toute la force sans entrer dans la
pensée
de l’Auteur ou dans l’idée du Peintre, quelle imp
és n’êtes-vous pas responsable ? que de rendez-vous criminels, que de
pensées
deshonnêtes, que de désirs impurs ! Vous seul occ
s qu’on vous voit aux spectacles, on vous voit apostats. Et que cette
pensée
ne vous paroisse point outrée : dans les principe
ire ; des Chrétiens qui savent que toutes leurs actions, toutes leurs
pensées
, tous les mouvemens de leurs cœurs sont achetés p
Dieu, je vous en prend pour juge. Quoi ! dans les sentimens, dans les
pensées
d’un auteur tout profane que la passion seule ins
le que vous nous mettez à la bouche, que dans les sentimens & les
pensées
des Peres, que dans votre Evangile ? Quoi ! l’act
es manieres : voilà votre innocence. On ne réfléchit pas même sur les
pensées
; les soupirs se comptent pour rien. Je conçois m
précipité des siécles, les temps qui s’écoulent ; réveillez-vous à la
pensée
du Royaume de Dieu, il approche. Si le merveilleu
e perdre beaucoup de temps, d’habituer les hommes à l’oisiveté et aux
pensées
frivoles, et d’allumer les passions, non seulemen
ieuse de la jeunesse, cite avec éloge le passage suivant, extrait des
Pensées
et maximes de La Rochefoucauld : « Tous les grand
ction vicieuse à notre intelligence, à ne nous meubler la tête que de
pensées
frivoles, à allumer l’incendie de nos passions, à
u opère dans votre âme avec une égale force ? pouvez-vous dominer vos
pensées
, et fixer votre imagination errante et vagabonde
ination dans tous les sens, pour en faire sortir ce qu’il appelle une
pensée
neuve. La vanité l’empêche de voir que les objets
vanité l’empêche de voir que les objets de la nature étant finis, nos
pensées
le sont aussi, & que ce que nous pensons sur
cle et de la Musique ; ils sont maîtres des sources d’où naissent les
pensées
et les mouvements convenables à ce genre d’écrire
oup plus les sources des distractions qui remplissant l'âme de folles
pensées
, la rendent incapable de s'appliquer à Dieu. Cela
ables de toute espece : le quatrieme, la volupté par des regards, des
pensées
, des goûts. Tout cela revêtu de tous les agrémens
;c. sont-ils aussi répréhensibles ? Mais Eschile a de beaux vers, des
pensées
sublimes, des scénes brillantes, des chants qui v
lzac a un fonds admirable, il fut l’oracle de son tems. Voiture a les
pensées
les plus délicates ; on voit dans Corneille des t
mp;c. ; mais ces beautés sont noyées dans une foule de platitudes, de
pensées
fausses, de mauvais termes, de scénes languissant
t jamais un langage corrupteur. Le fait est vrai, mais le fonds de la
pensée
est faux. Leur morale étoit moins pure, leur théâ
e ce genre. Chez les Grecs, il y a des grandes beautés, de détail, dé
pensées
sortes, des expressions vives, des situations tou
on ne le doit rechercher que pour nous divertir et nous distraire des
pensées
et des occupations laborieuses, qui causent dans
n ne le doit rechercher que pour nous divertir, et nous distraire des
pensées
et des occupations laborieuses, qui causent dans
coup plus les sources de distractions qui remplissant l'âme de folles
pensées
, la rendent incapable de s'appliquer à Dieu. Cela
la mort impitoyable, Qui te démasquera sur le bord du tombeau. Cette
pensée
de Martial appliquée, à un Vieillard petit maître
it. Le tour de Rousseau est plus brillant, mais ce n’est que la même
pensée
, que le tour a rajeunie. Tout est dit, le tour, l
rajeunie. Tout est dit, le tour, le style qui semblent diversifier la
pensée
, & en donner des nouvelles, ne sont qu’une es
hant, danse, habit, décoration, tout cela ne fait que farder quelques
pensées
communes, qu’il fait valoir, & qui dépouillée
i rogas, Patri negavi jam tuo. Saint Clément emploie la même
pensée
que Martial, qu’il a peut être pris de lui, &
la jeunesse ; les obscénités, l’irréligion, l’égoïsme, la liberté des
pensées
& des expressions sur les choses les plus res
ne voit les yeux de personne se fixer sur elle, sans y soupçonner des
pensées
, des désirs, des crimes, qu’elle s’attribue, dont
femme ne souffrira pas qu’on lui fasse connoître des désirs & des
pensées
impures, elle s’offense d’en être l’objet, &
e. Je sais qu’on n’est pas le maître d’empêcher les regards & les
pensées
; mais on doit avec le plus grand soin éviter d’e
jet sensuel, qui n’est bon, s’il est découvert, qu’à faire naître des
pensées
déshonnêtes, de mauvais désirs, des impressions c
mp; tel qui voudra leur faire justice ne condamnera pas absolument ma
pensée
. Il est des Chevaux qui ont plus de part que ceux
es & immolées aux fausses divinités. Quelques-uns étoient dans la
pensée
, que les viandes contractoient quelque soüillure
offrir au Créateur ? Helas ! quelles sont ordinairement ses premieres
pensées
, & son premier soin ? De quelle maniere elle
, auquel ces ames pecheresses ont couté tant de Sang. Par exemple une
pensée
volontaire contre la pureté, un desir deliberé, q
sée volontaire contre la pureté, un desir deliberé, que l’objét de la
pensée
fait naître, conçu dans la Comedie, sera imputé à
s reculez, on fait revivre les persõnes mortes, on donne du corps aux
pensées
les plus abstraites, & par un secret precieux
dans leurs actions & dans leur danse, leurs desseins & leurs
pensées
, comme s’ils eussent usé de la voix & des par
llant par la froideur de ses imaginations, ou par la confusion de ses
pensées
. Il doit faire son principal soin de rendre le to
certains. Comme la raison retient les passions, le dessein regle les
pensées
& en empesche les égarements. Le Tiltre doit
ses regards de ce costé-là, s’y adoner tout entier, sans divertir sa
pensée
à aucun autre amusement, qu’autant que par ce rel
aux Baptistes, s’ils rencontroient des gens capables d’executer leurs
pensées
, & de bien former un pas qu’ils auroient ense
sse passer pour la quintessance des plus vives imaginations & des
pensées
les plus galantes. Quelque beauté que l’esprit y
n’y a que la nature qui inspire plainement ses belles & heureuses
pensées
qui charment tout le monde. Car le talent de plai
est question que de propreté dans le tour, que d’une justesse dans la
pensée
, qui frape l’esprit sans effort, & qui donne
nd Prince qui se connoist parfaitement à tout, & qui a de grandes
pensées
jusques dans les petites choses, en donna l’ordre
Ave Maria. COmme l’esprit de l’homme semble estre infini dans ses
pensées
, puis qu’il ne forme des projets que pour tous le
Paganisme, pour s’en faire une espece de religion. Ce n’est point ma
pensée
, c’est celle de TertullienTertull. I. de spectac.
n assistant aux sacrifices des Gentils. La raison est, que si dans la
pensée
de ce même Pere, il y a une secrette idolatrie re
uer & la resoudre : Il me semble donc, si j’ay bien penetré vôtre
pensée
, que vous ne pouvez m’apporter rien de plus fort
qu’un infidele ; n’avois-je pas aussi raison de dire tantôt, selon la
pensée
de Salvian, que celuy qui n’a point de soin de so
ent aucun ; ceux-là en prenoient dans tous les spectacles, dans cette
pensée
que, nihil obstrepere religioni, tanta solatia e
s & vos Casuistes, il y va de leurs conscience de vous dire leurs
pensées
, aussi bien que de la mienne de ne vous point dég
vices, étans agreables au goût du siecle, elles banissent toutes les
pensées
de salut & de penitence, qui sont facheuses à
j’y seray comme absent, car je n’y appliqueray ny mes regards, ny mes
pensées
, & par cét innocent artifice, je triompheray
, les têtes-a-têtes &c. 3. Après le Bal, un esprit mondain, mille
pensées
des objets, qui ont frappé les yeux, des attachem
onnes, qui font profession de vertu, & c’est peut-être dans cette
pensée
, qu’un savant Ecrivain de nôtre siécle l’appelle
femmes du monde tombent dans des péchés intérieurs, c’est-à-dire, de
pensée
et d’affection, et combien peu d’attention ils fo
riminelle, qu’il s’en trouve plusieurs qui ne font aucun scrupule des
pensées
déréglées que leur esprit reçoit avec agrément, n
mourettes, d’où procèdent souvent des mariages fort malheureux. 3. De
pensées
, désirs, paroles, chansons, regards, attouchement
œuvres, ce qui est détourné par la danse, qui possède le cœur et les
pensées
de la plupart de ceux qui s’y adonnent. N’est-il
unique de notre amour, Dieu veut que nous lui rapportions toutes les
pensées
, toutes les volontés et tous les actes d’une âme
sprit, et qui ajoute infiniment à l’agrément et à la nouveauté de vos
pensées
; elle en fait le charme ; et il serait difficile
lus sacrés.(Paroles de Solon à Thespis) Inspiré sans doute par cette
pensée
, l’Athénée des sciences, des lettres et des arts,
es plates compositions qui suivirent, présentent la même stérilité de
pensée
, de sentiment et de poésie. L’influence de la scè
ine disait : « Les moindres fautes y sont sévèrement punies, la seule
pensée
du crime y est regardée avec autant d’horreur que
cile de ne pas pleurer en quelques endroits : mais savez-vous bien la
pensée
qui m’est venue en voyant cette Tragédie ? CLEAR
s pas que l’Auteur ait jamais eu le dessein de vous faire venir cette
pensée
, lui qui entend si bien à conduire cette passion
e l’oracle a condamné Iphigénie. TIMANTE. Vous n’entrez pas dans ma
pensée
, je ne blâme point du tout l’amour d’Achille. Je
nie a dû n’en point mettre dans sa Pièce, je ne fais que proposer une
pensée
qui m’est venue, et nous examinerons ensemble si
l’autre, des sentiments si héroïques, des passions si tendres, et des
pensées
si nobles, j’ai de la peine à comprendre comment
prétendu donner des règles aux Auteurs. Je n’ai fait que proposer mes
pensées
; et je me sais bon gré de ce qu’elles sont confo
le un si doux miel : Ne réveillez plus le lycée Sans travailler votre
pensée
, Adorez les trésors du Ciel. Ne vous enquérez d’
’a fait que rendre faiblement ; qui fait illusion sur la fausseté des
pensées
et des maximes, qui fait applaudir au mensonge av
ainte que la sévérité n’écartât ceux qu’il voulait attirer, et que la
pensée
d’une malheureuse impossibilité ne les empéchât d
les ris » : « Va vobis qui ridetis. » Je ne voudrais que cette seule
pensée
pour arrêter un Chrétien, lorsqu’on lui propose u
& les autres accompagnemens dont elles pouuoient se parer. Cette
pensée
pourra s’executer si jamais elle fait une Entrée,
es Pères de l’Eglise, je n’ai rien négligé pour entrer bien dans leur
pensée
. Je ne me suis pourtant pas fait scrupule d’ajout
lades lascives, où se disent des paroles de gueule, où se forment des
pensées
de vanité, d’envie et de mépris du prochain, où s
e celui du mariage que pour ceux qui comme lui pouvaient justifier sa
pensée
par des qualités toutes divines et qu’il s’en fau
r Mr. de Crébillon et pour vouloir faire croire qu’il avait puisé les
pensées
de son Ouvrage dans les Livres Sacrés, ou dans le
e des spectateurs impies, au lieu de s’en tenir au sens naturel d’une
pensée
croient souvent voir une impiété enveloppée dans
lusion absurde, un bon Chrétien ne verrait dans ces mêmes vers qu’une
pensée
heureuse et très propre à démontrer l’imbécilité
démontrer l’imbécilité de la crédulité Païenne. C’est sans doute des
pensées
de l’espèce de celle-ci que M. Gresset a eu en vu
pièce de Théâtre l’exposition d’une maxime hardie encore moins d’une
pensée
téméraire, scandaleuse, extravagante, et que tout
endrait de lui pour ôter ces scandales, mériterait plutôt, suivant la
pensée
de saint Grégoire, d’être appelé « un chien mort,
peuple aux règles des Saints, et à la discipline de l’Eglise : et sa
pensée
n’était pas, lorsqu’il agissait dans cette réform
ur s’appliquer aux autres,) n’excitent pas en eux la moindre mauvaise
pensée
, qu’ils attendent un peu, le diable saura bien pr
dues ; mais à l'égard des autres, il blâme seulement les soins et les
pensées
inutiles que les Comédiens peuvent donner, et ces
ent contre son époux : il veut qu’elle en perde après cela jusqu’à la
pensée
, et qu’elle ne se souvienne plus que de son amant
un ouvrage est parfaitement bien défini, une convenance de mots et de
pensées
…. Qu’une pensée convenable est celle qui naît nat
rfaitement bien défini, une convenance de mots et de pensées…. Qu’une
pensée
convenable est celle qui naît naturellement du su
tait sans doute en plein jour et en belle compagnie qu’il employa ces
pensées
-là ; je le connais, il n’eût pas osé le faire seu
s bourses. Lord-Fat. Fort bien, mon frère. Pour vous dire sur cela ma
pensée
, je crois que couper des bourses est effectivemen
ord Fat. Je conçois que le Poète n’était pas d’humeur à supprimer ces
pensées
-là : les Spectateurs eussent trop perdu à la supp
ion. Mais il devait donc tellement arranger les choses, que ces mêmes
pensées
fussent dites ou par le jeune La Mode dans un à p
as, la plaisanterie est assez en son lieu. J’allais oublier une autre
pensée
ingénieuse du jeune La Mode : « Je te montrerai,
s du Théâtre. « La Pensé ou les sentiments sont les expressions de la
Pensée
ou des sentiments. »Rap. Réflex. p. 64. Mais cet
obligés de vivre en règle ; à Dieu ne plaise que nous salissions nos
pensées
et encore moins nos œuvres par la vue de ces repr
nt l’un pour l’autre, mon cher Frère, vous ont porté à me demander ma
pensée
touchant un Comédien qui est dans vôtre voisinage
sique dans ce goût, échauffe étrangement les passions : elle aide une
pensée
voluptueuse à s’insinuer dans l’esprit, elle en b
vous faire voir la fausseté des conséquences que vous tirez de leurs
pensées
et de leurs paroles, après les avoir fait raisonn
int eues. Voici une remarque que j’ai faite là-dessus, appuyée sur la
pensée
et les paroles de Saint Augustin dans son Livre d
s que les autres Spectacles. Je devrais vous faire voir qu’en cela la
pensée
et les expressions de Tertullien n’ont pas été di
ce dans les Spectacles, y est d’un grand scandale, et que la première
pensée
qu’on a en y allant, c’est de voir et d’être vu.
el crudelitatis, per ea quae ibi repraesentantur. 16 » Il confirme sa
pensée
par celle de Saint Chrysostome, en ajoutant que c
ui pourrait excuser une si grande faute d’avoir donné une si horrible
pensée
à Tertullien. Mais voyons si vous vous servez moi
lo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » Voilà fidèlement la
pensée
de saint Cyprien ; et voici ce que vous lui faite
était véritablement et uniquement établi pour cela ; ce n’est pas la
pensée
de Saint Thomas, « quod ordinatur » ne veut pas d
r. Ce n’est pas que quand je le ferais, je ne m’éloignerais pas de la
pensée
de Saint Chrysostome, qui dans la quinzième Homél
oit, est toujours exposé d’y tomber. Vous voyez par là que suivant la
pensée
de Saint Chrysostome, et l’appliquant à la Comédi
d’une mère, qu’à blâmer celle de la mère. Je ne parle pas de tant de
pensées
coupées, dont on laissait à l’auditeur dans la re
s contenté de nous donner votre différence, et de nous déclarer votre
pensée
sans la prouver ; mais voici comme je prouve la m
ne peut pas dire au contraire qu’il ne le blâme, son expression et sa
pensée
sont trop claires : notre Théâtre est donc encore
aractère ? Vous ne nous persuaderez pas qu’elles inspirent de saintes
pensées
et de pieuses affections : rapportons-nous-en aux
a peine de réfuter vos sentiments. Arrêtez-vous donc à cette dernière
pensée
qui est sans difficulté bien meilleure que celle
ndécent dans cette basse flatterie. On a voulu se faire honneur de la
pensée
de Cicéron sur Roscius, le plus fameux Acteur de
e sa ressemblance ; rien de plus parfait que lui-même, telle étoit la
pensée
du Créateur quand il disoit faisons l’homme à not
us nobles & plus purs : l’auteur qui certainement n’a puisé cette
pensée
qu’en lui-même, ne se seroit-il pas aussi pris po
e qu’un exces d’amour, c’étoit l’essence de son caractère, toutes ses
pensées
étoient célestes, il porte trop loin le plaisir d
fface tous les défauts des personnes & des ouvrages ? Trouver les
pensées
célestes d’un Evêque dans la description de l’Eli
n pantomime, une imitation la plus parfaite du style, des termes, des
pensées
, des sentimens, des mœurs d’une personne qui n’au
ances des sentimens, dans le ton de l’expression, dans la naïveté des
pensées
, dans le ton de la voix, que dans les gestes &
our de votre arrivée. si je puis le filer jusques-là… Il me vient une
pensée
: Mademoiselle *** ne s’informe pas de ce que je
êque est obligé de sacrifier son bien, ses soins, ses affections, ses
pensées
, et sa propre vie ? Si les Evêques sont « les Vic
n, la probité, la foi, à la satisfaction d’éclore une prétendue belle
pensée
. On dira peut-être que ce sont des païens qu’ils
et fastueuses5 ! Et le prophète Michée : Malheur à vous qui avez des
pensées
inutiles6 ! Et notre béni Sauveur dit : Je vous d
mis de la liberté du théâtre, et, par conséquent, de la liberté de la
pensée
la plus précieuse de toutes. Ils ont réuni leurs
es droits ne prononce-t-il pas que tout homme est libre de publier sa
pensée
, de quelque maniere que ce soit, sauf à répondre
rminés par la loi. Le théâtre est sûrement une maniere de publier sa
pensée
; ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compt
er sa pensée ; ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compte de sa
pensée
qu’à la loi. La censure ne peut être établie sans
e et les lettres de cachet, l’espionnage et les 17 inquisitions de la
pensée
. C’est cette belle maxime qui faisoit que l’on pr
e et la dernière partie. Appliquez-vous, s’il vous plaît, à ces trois
pensées
, qui demandent un plus ample éclaircissement, et
urs, et ce qu’ils vous apprennent : voilà leur tradition, voilà leurs
pensées
, voilà leur morale. Prenez garde, je ne dis pas q
iblement entrée dans votre ame au démon de l’incontinence, et que les
pensées
sensuelles ont commencé à naître, les sentiments
son me le dicte. Un exemple, Chrétiens, vous fera mieux comprendre ma
pensée
. De tous les plaisirs y en a-t-il un plus indiffé
s yeux sont-ils frappés, et à quoi se rendent-ils attentifs ? Quelles
pensées
se forment dans les esprits ? quels sentiments to
Liv. 22, fait la gradation de ses progrès : le regard fait naître la
pensée
, la pensée produit le goût, le goût méne à la dél
ait la gradation de ses progrès : le regard fait naître la pensée, la
pensée
produit le goût, le goût méne à la délectation, l
s rapide que celui de l’exhortation Une Vénus donne plus de mauvaises
pensées
qu’une Sainte n’en donne de bonnes. Elle excite p
des hommes en société, est l’art de se communiquer mutuellement leurs
pensées
. Cet art a plus de charmes s’il est débarrassé d’
s personnages d’un Poème dramatique, s’ils n’éxpriment avec art leurs
pensées
? Mettez ensemble deux hommes également malheureu
sicien soit instruit, pour être en état de sentir ce qu’éxigent telle
pensée
, telle situation ; & pour peindre avec de viv
rdre de leur Souverain. Aussi la Légion Thébaine n’eut pas la moindre
pensée
de se servir de ses armes contre la puissance de
vous y soûler, rire et avoir vos contentements ; si on n’y a pas des
pensées
inutiles, si on n’y dit pas des paroles odieuses,
l ne leur soit pas évident qu’ils donneront consentement à toutes les
pensées
, & à tous les desirs criminels que ces objets
; vous commettez donc un peché mortel. Prenez bien, je vous prie, ma
pensée
; car je ne parle point des dangers imprévûs, inv
er de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en question, si les
pensées
volontaires, & les desirs que ces objets sont
; qui les font entrer dans l’esprit par la beauté des vers, & des
pensées
si noblement exprimées ? Certes si vous en jugez
l ne leur soit pas évident qu’ils donneront consentement à toutes les
pensées
, & à tous les desirs criminels que ces objets
; vous commettez donc un peché mortel. Prenez bien, je vous prie, ma
pensée
; car je ne parle point des dangers imprévûs, inv
er de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en question, si les
pensées
volontaires, & les desirs que ces objets font
qui les font entendre dans l’esprit par la beauté des vers, & des
pensées
si noblement exprimées ? Certes si vous en jugez
ort qu’elles vous font ? Et quoique ses vers ne soient remplis que de
pensées
aussi honnêtes qu’elles sont fines et nouvelles,
ous que c’est par charité que vous l’accusez de piller ses meilleures
pensées
, de n’avoir point l’esprit inventif et de faire d
que ces jeux, et que l'honnêteté n'en peut souffrir le discours ni la
pensée
; il ne se trouva point de gens assez effrontés c
es indignes de leur profession, et par d'autres abominations, dont la
pensée
est capable de faire rougir. T. Liv. lib. 7. «
cle moderne. « La Comédie qui n’a que des sentimens communs & des
pensées
vulgaires, ne rejette point les entretiens des Ca
nos Opéras, le Français n’est guères mieux traité que la justesse des
pensées
& que la raison. Donnons-en des éxemples, Voi
le par une main. Notre fameux Poète disait souvent le contraire de sa
pensée
: Boursault a bien eu raison de soutenir qu’il fe
us beau, dit l’Abbé Conti, qu’il n’estropie & n’énerve jamais les
Pensées
, comme les Vers qu’enchaîne la Rime. Non estropia
souvent, son premier devoir étoit de se recommander à la Dame de ses
pensées
: ce qui ne nous dispense pas, ajoute gravement D
out dévot Chevalier avoit une Maîtresse, une souveraine de toutes ses
pensées
, tout Poëte, amoureux ou non, devoit chanter une
n quelque sorte dans toute la suite de mon Discours, qui est semé des
pensées
excellentes que j’ay puisées dans ces merveilleus
s sa jeunesse ; luy, dont les sentiments sont si rigides touchant les
pensées
, voudroit-il justifier des divertissements, qui p
ents, qui pour le moins sont une occasion prochaine d’une infinité de
pensées
dangereuses ? c’est ce qui ne s’accordera jamais
u Fils de Dieu, dont la langue est l’organe du saint Esprit, dont les
pensées
sont le fruit de la priére, dont la parole est la
part péchent, en exposant la pureté à un funeste naufrage, les seules
pensées
estant des écueils où cette vertu peut périr. Mai
réflexion singuliere. Les Démons, dit-il, inspirerent aux Romains la
pensée
d’introduire chez eux le théatre, pour faire succ
a bassesse honteuse de la passion. Il a donné lieu à plusieurs jolies
pensées
que rapporte le Pere Bouhours, Maniere de penser
ignia ; hoc unum deerat malum miseris gaudere. A cela vient la belle
pensée
de S. Augustin sur le malheur du pécheur : Quid
la sincérité, la charité, l’humilité, la douceur, le goût de Dieu, la
pensée
des choses saintes, l’amour de la pauvreté, de la
ons, paîtris de vices, apres y avoir pris les libertés, entretenu des
pensées
, formé des desirs, jeté les regards, tenu les dis
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