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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
s ; mais dans l’autre, on a besoin de grandes images & de hardies pensées . Il y a donc moins de mérite à être versificateur
u style ; enfin, si l’expression ne fait un grand effet que quand les pensées ont un grand éclat ; les deux premieres questions
erie, ou à deviner ce qu’elle nous dérobe. Telle est la propriété des pensées . Il y a toujours dans une phrase, un ou deux sign
endra pas tous les mots, mais sa traduction sera bonne, parce que les pensées sont le fond de l’ouvrage, & que celui-ci ser
nous charment presque uniquement par la noblesse & le sublime des pensées , ou du fond des choses qu’ils embrassent. Nos Poë
Examinons maintenant si l’expression peut plaire, sans le secours des pensées . Le style n’est autre chose que l’assemblage de p
nser, & de l’autre un homme, qui ne seroit occupé qu’à rendre ses pensées , seroit au moins ridicule. Le rapport de l’expres
ses pensées, seroit au moins ridicule. Le rapport de l’expression aux pensées ne peut, à leur origine, se sentir que par l’Aute
nsées ne peut, à leur origine, se sentir que par l’Auteur même de ces pensées . L’Auteur médiocre est celui qui n’a pas des idée
cité, que d’enthousiasme & d’imagination. Nous admirons une belle pensée , un sentiment noble, dans une expression simple ;
que des vers ? Qu’un esprit froid & rétréci, ait à vérifier cette pensée commune : Je mourrai dans la maison où je suis né
les plus brillantes, fera-t-il de bons vers ? Qu’on donne cette même pensée à exprimer à une imagination brillante ; d’un seu
2 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
l de). Son sentiment sur les Spectacles, b, 249 Ambroise (Saint). Sa pensée sur le repentir d’un grand Roi, b, 353 Amelot, a
enir à l’égard des Ecclésiastiques, dont la vie est scandaleuse, 399. Pensée capable d’encourager dans la pratique des devoirs
ent aux Spectacles, a, 482 Beauteville (de Buisson), Evêque d’Alais. Pensées extraites de son Mandement du 27 Mai 1774, à l’oc
dée des devoirs d’un Roi, b, 342. Beauvais (M. de), Evêque de Senez. Pensées extraites de son Oraison funebre de Louis XV, a,
Senez. Pensées extraites de son Oraison funebre de Louis XV, a, 342. Pensées extraites de son Discours prononcé à l’ouverture
s Spectacles, 192. Son sentiment sur les Drames appellés Saints, 386. Pensée sur les Poëtes licencieux, 136 Peinture de l’Opér
l’Abbé Talbert à la sévérité de M. Bossuet sur la Comédie, 158. Belle pensée sur les Maisons de Bourbon & d’Autriche, 167.
à la Magistrature, 107. Dangers des mauvais exemples des Grands, 119. Pensée sur la dépendance des Empires à l’égard de Dieu,
ollege lui témoignassent leur zele & leur attachement, a, 488. Sa pensée sur les belles sentences échappées à des Payens &
ome, b, 236 Cratinus. Poëte de la vieille Comédie, b, 11 Crébillon. Pensée présomptueuse, a, 223 Critique d’un Livre contre
p; réflexions à ce sujet, 316. Son opinion sur les Romans, 327. Belle pensée sur les influences de la conduite des Rois, 345.
d’Athalie & d’Esther, 337. Anecdotes sur ce Sçavant, b, 204. Ses pensées sur les Spectacles, b, 202 Dulac : son Sonnet su
bé d’) Cité à l’occasion de son Eloge du Maréchal de Catinat, a, 303. Pensées extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat, su
ripide. Ce qu’il éprouva pour avoir avancé dans une de ses Pieces une pensée dangereuse, a, 48. Son opinion sur l’existence d’
andement contre les Spectacles, a, 412. b, 199 Fleury (Joly de). Ses pensées sur Bayle, a, 299. Extrait de son Réquisitoire du
Fontaine (la). Caractere du fol amour, a, 10. Art de l’élocution, 40. Pensée de ce Poëte sur les plaisirs équivoques ou illici
94. Réflexion sur notre Théatre, b, 97 Formage, b, 540 Fouchy (de). Pensées de son Eloge du Marquis de Torci, Secretaire d’Et
dame de). Idée de ses vertus, a, 238 Guéroult, b, 540 Guibert (de). Pensées extraites de son Eloge du Maréchal de Catinat sur
r les Romans, b, 61 Jean (de), Prieur de Longuy, b, 356 Jérôme (S.) Pensée de ce Pere sur le goût que les femmes ont pour la
146 Liancourt (la Duchesse de). Notice historique à son sujet, & pensées extraites de ses Avis à sa petite fille, la Princ
de la Saussaye. Sa contestation avec les Comédiens, a, 289 Lucrece. Pensée sur les remords de la conscience, a, 455. Son imp
es de la jeunesse, a, 496 Malesherbes (Lamoignon de). Citation d’une pensée de ce Ministre sur le Public, b, 461 Mallet. Son
être montré au Théatre, 64. Suicide attribué à une lâcheté d’ame, 92. Pensée morale, b, 72 Martin (l’Abbé), b, 278 Martiniqu
ppelle honneur, a, 94. Ses idées sur les Parlemens de France, 109. Sa pensée sur les causes des révolutions d’un Empire, 291.
Son opinion sur les Parlemens de France, a, 109 Olivet (l’Abbé d’). Pensée judicieuse sur Boyer, Poëte dramatique, b, 185 O
1 Poésie. Pureté de son origine, & sa dégradation, b, 13. Belles pensées de la Mothe-Houdart sur les Poésies licencieuses,
ercices dramatiques des jeunes gens, 493 Quintius Capitolinus. Belle pensée de ce Romain, b, 331 R Rabelleau, b, 402 &
ages de cet Auteur, a, 190, 306. Son hommage rendu à l’Evangile, 192. Pensées extraites de sa Lettre à M. Dalembert sur les Spe
alluste. Talens dont il faisoit un sujet de honte à Sempronia, a, 55. Pensée sur l’état des Grands, b, 106 Salvien. Combien d
critique contre la fureur des Romains pour les Pantomimes, b, 33. Sa pensée judicieuse qu’il n’y a pas de bonté à attacher à
Secretaire d’Etat. Usage qu’il faisoit de l’Ecriture-Sainte, b, 105. Pensée de son Eloge par M. de Fouchy, ibid. Tourneur (
à la Comédie l’honneur de corriger les mœurs en riant, b, 193 Young. Pensée énergique sur la maniere dont on doit supporter l
gique sur la maniere dont on doit supporter l’affliction, 503. Belles pensées sur le mystere de la Rédemption, 506 Z Zozzint
3 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
e Chénier. 1789. I. Ceux qui pensent & qui savent exprimer leurs pensées , sont les plus redoutables ennemis de la tyrannie
tueusement, de gêner, de quelque manière que ce soit, le commerce des pensées , on peut en conclure, sans hésiter, que la Nation
donne à l’esprit des Citoyens. Alors il devient permis de publier ses pensées , sous toutes les formes possibles. Il ne faut pas
t donc coupable envers une Nation, quand il gêne la publication de la pensée en tout ce qui ne nuit point au droit des Citoyen
tous, il est très-évident que les différentes manières de publier sa pensée , doivent être également libres. Il doit donc être
nt mon avis) qu’un Ecrivain Philosophe doit quelquefois dissimuler sa pensée par respect pour sa Nation, vous conviendrez du m
énemens désastreux doivent être effacés du souvenir des hommes. Cette pensée fausse n’est digne que d’un Rhéteur pusillanime.
Je n’exposerois que des motifs tirés du droit légitime de publier sa pensée . Ce chapitre est donc spécialement écrit pour ceu
également fondées sur le droit qu’ont tous les hommes de publier leur pensée  ? Depuis cet avilissement du Théâtre, nul homme d
rendre légale l’autorité de tous ceux qui gênent la publication de la pensée  ? Demandez-moi s’ils peuvent rendre le despotisme
importantes, qu’il est nécessaire d’établir sur la publication de la pensée . J’écarte, en ce moment, des idées qui se jettent
r le Théâtre, mais sur tout ce qui est relatif à la publication de la pensée . En attendant, revenons à la matière que je trait
ue par une conséquence nécessaire, il doit être permis de publier ses pensées , en tout ce qui ne gêne point l’ordre public, de
uelle n’existe pas dans un pays où il n’est pas permis de publier ses pensées  ; mais il n’est pas permis de publier ses pensées
rmis de publier ses pensées ; mais il n’est pas permis de publier ses pensées dans un pays où le Théâtre ne participe point à l
ntation d’une Tragédie, d’une Comédie, est une manière de publier ses pensées . D’ailleurs, pour qu’une Nation jouisse de la lib
plus certaines sont traitées de chimères quand elles contrarient les pensées de la multitude. Mais le temps de la justice vien
4 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
ndifféremment attaquer tous les acteurs de sa pièce. C'est dans cette pensée qu’il l’accuse d’habiller la comédie en religieus
innocente qui tourne, par des équivoques étudiés, l’esprit à de sales pensées o ». C'est une chose dont on ne peut demeurer d’a
amne, car autrement personne ne peut assurer que Molière ait eu cette pensée . Quoiqu’il en soit, on ne le peut accuser que d’a
ur voyait que l’endroit dont il parle pût tourner l’esprit à de sales pensées , il le devait passer sous silence et n’en devait
parlé de la paysanne, des équivoques qui tournent l’esprit à de sales pensées et d’autres choses de cette nature, le défenseur
s ? Quoi, il mettra des équivoques qui tourneront l’esprit à de sales pensées , et l’on ne l’appellera pas athée ? Il faudrait b
ue l’on verra bientôt finir le monde. Si j’ose toutefois vous dire ma pensée , je crois que Dieu doit bien punir d’autres crime
5 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
nsideré en lui-même, les mœurs ou le caractere des Personnages, leurs pensées ou leurs sentiments ; & me mettant à la place
p; encore plus que pour notre corps ; elle n’est par sa nature qu’une pensée & une volonté toujours subsistante, & par
p; encore plus que pour notre corps ; elle n’est par sa nature qu’une pensée & une volonté toujours subsistante, & par
e lasse bientôt de la multiplicité vague & confuse de ses propres pensées qui l’épuise plutôt qu’elle ne la remplit, elle e
ion que nous trouvons à fixer par un objet nouveau l’agitation de nos pensées  ; mais nous désirons encore plus d’être heureux,
me, les mœurs ou le caractere de ceux qu’elle met sur la Scène, leurs pensées , leurs sentiments, leurs expressions, tout conspi
elle, subissez le sort d’une mortelle. On s’étourdit au moins de ces pensées vagues & confuses qu’on n’approfondit jamais.
ue nous serons plus sages ou plus heureux ; peut-être même toutes ces pensées sont-elles souvent bien éloignées de l’esprit du
ce, & de ceux de la vertu. Mais pour suivre ici le progrès de nos pensées , & chercher toujours la raison de la raison m
dans les Héros que le Poëte fait parler ; nous nous approprions leurs pensées , ou nous nous imaginons qu’ils empruntent ou qu’i
pect, la vénération, l’amour, & afin, si j’ose hazarder ici cette pensée , que nous pûssions connoître la Vertu par un sent
ne pense qu’à exciter dans l’ame des Spectateurs par la sublimité des pensées , & par la beauté des sentiments, une certaine
e ou l’action imitée, ce qui regarde les mœurs ou les caracteres, les pensées ou les sentimens, qui selon le même Philosophe, s
che beaucoup plus que la Prose. C’est encore plus par la noblesse des pensées , par la hardiesse de l’expression, par la vivacit
r enchanté où il éprouve une espéce d’yvresse qui absorbe toute autre pensée . Elle excite, elle soutient ou elle anime les pas
lace dans leur foyer. Jugeons enfin, pour achever d’approfondir cette pensée , jugeons de l’Art par la nature, & de la fict
i le Poëte a sçu imiter parfaitement les actions, les sentiments, les pensées de ceux qu’il met sur la scène, les Spectateurs
nt presque pas eux-mêmes, & l’on ne peut guères s’imaginer qu’une pensée à laquelle ils font si peu d’attention, soit néan
emble donc que si l’Auteur du discours qui m’a fait naître toutes ces pensées , veut plaire & instruire véritablement en tra
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
qu’il lui prend en fantaisie d’appeller Air, doit renfermer une seule pensée , èxprimée avec briéveté, qui peigne plutôt la ten
tion en languit. Les Acteurs n’auraient-ils pas plutôt èxprimés leurs pensées à l’aide de la parole, que par le moyen du chant 
pe en partie que du Musicien ; & celui-ci ne sait que faire d’une pensée fine ; il ne lui faut guères que des mots propres
’on prononce tout de suite les mots, à mesure qu’ils naissent avec la pensée , dont ils sont l’image. Il est vrai que si le cha
que des mots. Je sais que la musique a plutôt besoin d’images que de pensées fines & spirituelles. C’est pourquoi il me se
l’affectation : & puis, quel parti la musique peut-elle tirer de pensées si délicates ? « On ne saurait croire combien l’e
e doit s’attacher qu’à bien écrire l’Ariette, sans y faire entrer des pensées trop délicates. Diverses choses qu’il faut en
égale ; il est alors à supposer qu il a eu plus de peine à rendre sa pensée . Il faut encore que le Rithme soit court ; pour ê
présenté qui ne soit lié avec ce qui précède, tant les faits que les pensées . Les Ariettes tendres, ou qui èxpriment la do
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
ie dans les règles ; il s’appliquait à donner un sens burlesque à une pensée noble & sublime. Aura-t-on de la peine à croi
de parler(15), est admirable pour donner un tour piquant à la moindre pensée  ; il fait valoir une saillie ; il en a la légèret
ne s’attache pas toujours à tourner en ridicule l’intrigue & les pensées d’un Poème en leur opposant une action & des
ue & les pensées d’un Poème en leur opposant une action & des pensées tout-à-fait burlesques. Les Auteurs se contentent
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
est ce qu’on voit et ce qu’on entend dans la danse qui en inspire les pensées  ! Craindra-t-on bien que ces hommes ou ces filles
ui se forment dans ces mêmes lieux ? Ne compte-t-on pour rien tant de pensées impures, et tant de mauvais désirs, dont les âmes
9 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
ontre la puissante force Qui ne vous laisse jamais. Minerve tient la pensée La vertu l’âme enlasséeb, Les amours rient en l’œ
Elle reluit sans consommer. b. [NDE] Comprendre : Minerve tient la pensée enlacée, la vertu tient l’âme enlacée. c. [NDE]
10 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
i s'est fait parmi les Anciens, et ce que nous avons fait ensuite des pensées raisonnables qu'ils ont eues, ou en reformant ce
t mal introduit. Et pour ne pas abandonner entièrement cette dernière pensée favorable à la représentation des Poèmes Dramatiq
vertu par l'excès du divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute leur vie que de jouer. De sorte que si c
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
cette loi si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sans cesse à la perf
er14 » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vo
12 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
i ait jamais été.Quelle rapidité dans son vol ! quel sublime dans ses pensées  ; quelle noblesse dans ses portraits ; quelle maj
érables dans la bouche d’un amant que dans celle d’une héroïne. Cette pensée est tournée et retournée douze fois dans la tragé
Brebœuf : Les dieux servent César, mais Caton suit Pompée. Cette pensée est impie et fausse. Ce n’est qu’un sublime appar
ivinité, c’est détruire la grandeur même de Caton, et la beauté de sa pensée . Si les dieux ne sont que ses égaux, ce combat n’
n, ne pas respecter les dieux du théâtre ! douter du sublime de leurs pensées  ! C’est une impiété littéraire. Il faut avoir une
r style aussi blasé que leur corps, la fraîcheur, la couleur de leurs pensées , aussi ternies que leur teint, la physionomie de
médie. La pièce a quelque chose de plus grand. Le plan, les vers, les pensées sont du ressort de l’esprit et le fruit des talen
colifichet, et on a fait un mérite. Mérite facile : une saillie, une pensée , une rime y suffisent. Un peu de vivacité le fait
laissé entraîner au tourbillon des bagatelles ? On peut exprimer les pensées par les gestes, c’est le style et l’éloquence du
ait le plus fécond, le plus varié, le plus énergique à rendre la même pensée par les gestes ou par les paroles ; l’acteur ne f
s’échauffer, se fatiguer et se défigurer. Les gestes sont l’habit des pensées . Le bon goût s’habille-t-il en actrice, rend-il t
13 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
nser » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vo
oit point vous plaire, et doit vous être suspect. Dans ce bel amas de pensées que saint Paul propose à un chrétien, qu’on trouv
14 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
e comme de parure au solide, certains tours particuliers soit pour la pensée , soit pour l’expression ; certaines figures qui l
’Anglais. Mais ce que j’ose assurer, c’est que j’ai toujours rendu la pensée de mon Auteur, et littéralement même dans tous le
agrément auquel nous ne sommes pas accoutumés : j’ai déplacé quelques pensées pour leur donner un ordre plus conforme à notre m
15 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
x personnes qui font profession de vertuf. C’est peut-être dans cette pensée qu’un Italien l’appelle une folie qui passe de la
fille mondaine ainsi parée, découvre assez clairement les différentes pensées de son âme ; elle désire ardemment d’être trouvée
iaires, que vous appelez pour votre ruine ; ce grand Saint exprime sa pensée avec des termes dignes de son esprit, et que je v
ns et les autres sont chastes ? entrez dans leurs cœurs, et voyez ces pensées , ces désirs et ces affections. Je m’assure que vo
ez-vous que tous ces commerces impriment dans l’imagination ? Quelles pensées peuvent porter les objets dans l’esprit ? et quel
s objets dans l’esprit ? et quelles affections prétendez-vous que ces pensées formeront dans un cœur ? la modestie m’arrête tou
, et qui assurément n’approchent pas de la réalité ; car on manque de pensées et d’expressions pour donner un portait au nature
16 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
t travailler sur sa matière, et de ne se hasarder pas à défigurer ses pensées , en leur donnant peut-être un tour autre que le s
par avance, pour la satisfaction des gens sages, et pour prévenir la pensée que le titre de cet Ouvrage leur pourrait donner,
17 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
esprit, et sur notre cœur, pour en écarter les représentations et les pensées dangereuses, qui fera rendre compte d’une parole
je n’y vais que par divertissement, je n’y ai jamais eu ni mauvaises pensées ni tentations. Vous vous trompez. Etourdi par l’e
18 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
îtes dessein de jouer les tartufesc ? Si vous n’aviez jamais eu cette pensée , votre Festin de Pierre ne serait pas si criminel
t même qu’il n’a jamais rien valu ? Les termes sont significatifs, la pensée n’est point enveloppée, et le jamais y est dans t
e Molière h ». L'on ne peut en vérité rien dire de plus adroit, cette pensée est bien tournée et bien délicate, mais l’on n’en
et sans l’interrompre. Est-il possible que cela ait pu entrer dans la pensée d’un homme d’esprit ! L'auteur de cette comédie n
19 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
ns polis dans la vie civile : La mélancolie qui ne se nourrit, que de pensées abstraites et de rêveries, leur donnerait une hum
créations. Un pauvre père a tant de choses qui le fâchent, et tant de pensées qui le gênent : Une bonne mère est sujette à tant
rait prononcer contre nos libertins, qui n’ont point de plus sérieuse pensée à leur lever, que de voir comme ils passeront la
les signes des mains, des yeux et de toute la tête pour exprimer ses pensées , et pour découvrir son cœur. Tout parle en un hom
e, lui aurait donné du sens commun : Quelques subtiles que soient les pensées qu’on y apporte, on les énonce de si bonne grâce
plaît à la nouveauté, il y a toujours de quoi se contenter ; car les pensées des autres sont nouvelles pour nous ; on en peut
nt que des discours de meurtre et de carnage, qui ne nous tire de nos pensées ordinaires, et ne nous laisse dans une plus grand
sait que nos paroles sont comme des vêtements, dont nous couvrons nos pensées pour les faire entrer dans l’oreille de celui qui
ur importun : On ne manque point de quoi se tirer de la presse de ses pensées dans la promenade, la diversité des objets qui s’
e d’affaires à son retour, de donner une nouvelle pointe à toutes ses pensées , de rétablir ce que la trop grande application av
où toutes sortes de gens se vont divertir, et chasser leurs mauvaises pensées  : Ce remède est très utile quand il est pris en s
ttollatque se animus. » Senec. de tranquillitate animi. c. 15. Nos pensées noires ont moyen de s’évaporer et de s’en aller e
ient doux, plus sa joie était délicieuse. PlatonIn Timæo. poussait sa pensée bien plus avant, il s’imaginait que partout il y
s ; elle l’encourage dans les difficultés ; elle efface les mauvaises pensées de son esprit ; elle lève les ombrages qui le ten
u’on lui dît, il ne put être persuadé, et se tenait si ferme dans ses pensées qu’il ne voulut point venir voir le malade, que s
estum. » S. Ephrem serm. quod ludieris sit abstin. Pour savoir la pensée de saint Augustin sur ce sujet, il ne faut que li
rré et de plus pénétrant que tous les autres. Si nous entrons dans sa pensée , nous devons dire avec lui, que vouloir être de l
’esprit de Dieu ait manié leurs plumes, et leur ait inspiré les mêmes pensées , et que de ne vouloir point entrer dans leurs sen
qu’elle n’aura ni consentement, ni complaisance pour aucune mauvaise pensée  ? ou qu’elle ne rapportera rien au logis qui lui
tomber : C’est à vous de vous pourvoir, j'ai un autre gendre dans ma pensée . Mais comment peut-on dire en vérité que la danse
il y a autant de dangers qu’il y a d’occasion de regards lascifs, de pensées impures et de complaisances illicites ? Est-il be
néanmoins comme ils étaient moins éclairés que nous sur les péchés de pensées , qui ne se produisent point au dehors, ils souffr
nous assurent que c’est un reste d’idolâtrie, ils ne sont pas dans la pensée que les Danses ne soient mauvaises qu’à cause qu’
de place ? mais quoique les actions indécentes en soient bannies, les pensées qui sont les premières semences de tous nos désor
les passions honteuses et mesquines d’un avaricieux, qui n’a que des pensées pour s’enrichir ; elle nous en déclare si bien to
s, que plus leurs pièces étaient infâmes, n’épargnaient ni parole, ni pensée , qui pût flatter le vice. Ils ne feignaient point
des qui se laissent mener sans résistance ; il n’y a qu’eux dans leur pensée qui sachent où ils vont, plus on leur crie qu’ils
que les curieux pouvaient recevoir d’un si mauvais livre : Ses jolies pensées et ses charmantes Ethopées ne le justifièrent poi
te de la piété ; car ces beaux songes les éloignent extrêmement de la pensée de Dieu, et ces Palais enchantés ont plus de char
 ; comme si étant dans les Enfers, il devait quitter la douleur et la pensée de ses peines, en se souvenant que les Dés roulai
de cœur pour se vouloir faire riche d’un si honteux métier : Dans sa pensée il n’y a pas grande différence entre un joueur et
contre lui présenta le pistolet par manière de caresse et sans aucune pensée de lui faire mal ; il le lâcha sans faire aucune
ir aux choses de son salut, que depuis qu’il est aveugle : Toutes ses pensées vont à reconnaître la miséricorde de Dieu en son
onne le loisir de peser toutes leurs paroles pour mieux juger de leur pensée , il trouvera qu’ils n’ont rien prétendu, que de n
faiteur ? moins de dépendance pour son Maître ? Tantôt il tournait sa pensée d’un autre côté se représentant comme ces oiseaux
20 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
ans cesse au Ciel, qui est leur patrie. C’est là où sont toutes leurs pensées , leurs désirs, et leurs affections ; parce que c’
die, à cause du péril évident d’offenser Dieu, et par mauvais désirs, pensées sales, regards lascifs, etc. auxquels ils s’expos
llez jeter au milieu d’un feu, et vous vous flattez de cette ridicule pensée , que vous en pourrez souffrir les ardeurs, sans q
autres, un véritable Pénitent n’est continuellement occupé que de la pensée de son malheur, et de la vue des peines qui lui s
Ce furent eux, sans doute, dit saint Augustin, qui inspirèrent cette pensée aux Romains, afin de faire succéder à une peste q
21 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
assé de dire quel a été le plagiaire de l'autre. Pour le langage, les pensées , les bons mots, les quolibets, les sottises, les
r vos paroles. » On comprend que toute action, toute affection, toute pensée inutile, sont enveloppées dans la même condamnati
ées dans la même condamnation. La parole n'est que l'expression de la pensée , elle est moins considérable que l'action. Cette
scenum à scena, parce qu'on ne peut mieux exprimer qu'une parole, une pensée , une action est vilaine, qu'en disant que c'est u
ensée, une action est vilaine, qu'en disant que c'est une parole, une pensée , une action de théâtre, turpiloquium. Pour les bo
22 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
r la même raison et toujours dans le même dessein, je mis au jour mes Pensées sur la Déclamation c, et quelqu’autre brochure ;
génie de Molière, Paris, Vv Pissot, 1736. c. [NDE] Louis Riccoboni, Pensées sur la Déclamation, Paris, Briasson, 1738. d. [N
23 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
ctacles. (Messieurs, crainte que vous ne me soupçonniez d’exagérer la pensée du S. Docteur, permettez que je cite ici ses prop
qu’on vous voit aux spectacles, on vous croit Apostats. Et que cette pensée ne vous paroisse point outrée. Pourquoi, en effet
des Chrétiens qui savent que toutes leurs actions & toutes leurs pensées , tous les mouvements de leur cœur sont achetés pa
u, je vous en prends pour Juge ! Quoi ? dans les sentiments, dans les pensées d’un auteur tout profane que la passion seul insp
e que vous nous mettez à la bouche, que dans les sentiments & les pensées des Peres, que dans notre Evangile ! Quoi ? l’act
ieres ; voilà votre innocence. On n’a pas le moindre scrupule sur les pensées  ; les soupirs ne se comptent pour rien. Je conçoi
précipité des siecles, les temps qui s’écoulent ; réveillez-vous à la pensée du Royaume de Dieu, il approche. Si le merveilleu
24 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
e la faiblesse de son jugement. Sa plume qui est le truchement de ses pensées , et ses écrits le symbole de ses mœurs, font conn
de l’Orateur, le raccourci de l’éloquence, le Cabinet des plus riches pensées , le trésor de la moralité, le miroir de la justic
que lui ; car je suis étonné qu’une telle faiblesse soit sortie de la pensée d’un Religieux ; Je crois que le plus grand charm
mier coupable ; ou qui sera le plus criminel, lui qui vise toutes ses pensées à ce point, ou l’autre qui l’imite. Mais ce qui l
as si violent en ses prédications, il pût nous inspirer de salutaires pensées , ceux qui comme lui font profession de la vie pri
25 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
Theodore. Ils sont peut-être plus dangereux que vous ne pensez. Leurs pensées se ressentent de la source d’où elles sont puisée
ganisme. Eugene. Je souhaite fort que mon fils s’élève au dessus des pensées du vulgaire ; mais je serais bien fâché qu’il s’a
a tête de certains mots et de certaines figures, ils cousent diverses pensées des Auteurs qu’ils ont lus, ils apprennent par cœ
jeu pour lui et un divertissement d’esprit. Eugene. Il me vient une pensée de l’accoutumer peu à peu à considérer les mervei
26 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
i une ame facile à émouvoir ; qu’il y soit maître de son cœur, de ses pensées , de ses regards ; que rien de ce qu’il entend, qu
e source de relâchement dans les devoirs, de dégoût pour la piété, de pensées vaines & trompeuses, & quelquefois de lia
e tragique, il ne suffit pas d’aimer, pour être en état de donner aux pensées & aux expressions la tournure & la vérité
e dessein je l’aurois devancée ; L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée . C’est moi, prince, c’est moi dont l’utile secour
ns une Tragédie mal écrite, & remplie de lieux communs ; mais aux pensées & aux expressions, de même que la dignité, l’
souvent réussir des choses bien inférieures à cette Scène du Cid, des pensées fausses, des vers emphatiques, des caractères man
e de celui d’un François ? Les mots, ces signes représentatifs de nos pensées , & qui les représentent si imparfaitement, on
le génie ou le caprice des diverses Nations, ils ne changent rien aux pensées , aux sensations, ni aux sentimens. Otez la divers
l faut souvent pour être heureux Qu’il en coûte un peu d’innocence. Pensée fausse d’ailleurs ; car on n’est jamais heureux d
est véritablement sublime. Quelle magnificence d’expression & de pensée dans les vers suivans !  Cette nuit enflammée,
Scènes de ce Favori avec Hydaspe & avec Zarès. Il m’est venu une pensée en relisant Esther. Ne seroit-ce point la Pièce q
27 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
le de médisances, de jugements téméraines. Nombre infini de mauvaises pensées , de mauvais desirs, de paroles, de libertés dans
nsume sans distinction, tout ce qui s’offre à son activité. C’est une pensée communs chez les peres, d’après Tertulien & S
d nascitur, opus Dei est ; quod fingitur, diaboli. Le germe de cette pensée , que les Peres ont dévélopée, semble renfermé dan
issance, les pendans d’oreilles de la docilité, les fruits des bonnes pensées , les diamans des bonnes œuvres, les parfums des b
oindres défauts y déplaisent, en ternissant la beauté. Un regard, une pensée sur un objet défendu, sont des péchés ; un regard
és ; un regard, un cheveu peut faire naître à quelqu’un, de mauvaises pensées pour séduire son cœur, & le blesser par l’amo
28 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
métaphysique ; et cela étant, c’est une vision qu’on puisse, selon la pensée du Théologien, la considérer indépendamment de to
dans un emploi qui est condamné par l’Eglise, s’ils avaient une telle pensée  ? Jésus-Christ ayant acquis avec justice sur tous
 ? Ne craint-elle pas de se rendre coupable devant Dieu de toutes les pensées criminelles qu’elle peut faire naître dans leurs
en prenant un plaisir aussi honnête qu’est la Comédie. » O la jolie pensée  ! peut-on s’imaginer qu’un Prêtre ait pu croire q
que les premiers n’attaquent chacun qu’un de nos sens à la fois ; les pensées déshonnêtes par exemple ne souillent que l’esprit
âme, et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises pensées  ; le cœur par les mauvais désirs ; les oreilles p
29 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
liant dans la charité et dans la vérité. Vous désirez donc savoir mes pensées touchant la Comédie, et s’il est permis à un Chré
les termes, et les actions avec lesquelles les Acteurs expriment les pensées et les desseins convenables aux personnages qu’il
r servent d’entretien tout le reste du jour, et forment les dernières pensées qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences
re cette lettre et vous seriez plutôt ennuyé, que je ne manquerais de pensées . Contentez-vous, s’il vous plaît, de ce petit ess
30 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
pour ses Docteurs. Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands hommes, le divertissement de la com
roit jamais sçeu ce que c’est que du mal, & qui n’en avoit, ny la pensée , ny les idées, le voyant alors si bien dépeint su
entimens, dont une ame peut être touchée ne viennent, que des saintes pensées , dont auparavant elle a été remplie ; & encor
31 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
s plus croyables quand elles assurent qu'elles s'y occupent de bonnes pensées , et que le chant, et le son des instruments élève
au le dire. On ne les croit pas. Le saint Esprit qui forme les bonnes pensées , les porterait bien plutôt à fuir ces divertissem
32 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
s, >§. II. Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands Hommes, le divertissement de la com
oit jamais sçeü ce que c’est, que du mal, & qui n’en avoit, ny la pensée , ny les idées, le voyant alors si bien dépeint su
timents, dont une ame peut estre touchée ne viennent, que des saintes pensées , dont auparavant elle a esté remplie ; & enco
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
entendre que ce qui est bon et édifiant ; qui, tout céleste dans ses pensées , tout spirituel dans ses actions, ne vit que selo
e poison de la volupté ? N’est-il pas indigne d’un chrétien, dont les pensées doivent être toutes saintes, d’aller écouter des
même en sentir toute la beauté et toute la force sans entrer dans la pensée de l’auteur ou dans l’idée du peintre, quelle imp
34 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
de mal de s’y trouver. » Réponse. L’on ne sait quelle peut être la pensée de l’Auteur de la Lettre tant il se contredit. Ca
es peu honnêtes qu’on y voit, peuvent quelquefois donner de mauvaises pensées , et émouvoir les passions ? Il n’y aurait rien de
orsqu’on va à la comédie, on devient coupable de toutes les mauvaises pensées , et de toutes les tentations qu’on y peut avoir ;
tairement à la comédie, l’on devient coupable de toutes les mauvaises pensées qu’on y peut avoir par hasard, et de tous les péc
a la Comédie, à cause que la vue des femmes peut donner de mauvaises pensées . Il ne faudrait donc pas aller à l’Eglise. » Ré
la vue des Comédiennes n’excite dans les spectateurs aucune mauvaise pensées , tandis qu’ils sont actuellement à la comédie ; e
u d’importance. 6. L’on ne fait pas souvent assez d’attention sur les pensées qui se glissent imperceptiblement dans le cœur, e
pour se croire capable de résister de soi-même à la moindre mauvaise pensée qu’on y peut avoir. Nous ne recevons du Ciel un s
35 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
tres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des pensées contraires à la pureté, et de croire ainsi qu'ell
36 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
tres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des pensées contraires à la pureté, et de croire ainsi qu'ell
37 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
s affecté une certaine honnêteté apparente, n’ont évité de donner des pensées contre la pureté, que pour exciter en nous d’autr
endroit-il pas la même justice, s’il faisoit attention que toutes ses pensées , toutes ses paroles, & toutes ses œuvres sont
lusieurs autres Démons, tous occupez à suggerer aux spectateurs mille pensées sales, mille desirs criminels. On ne condamneroit
38 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
attention luxurieuse à ses charmes, ils ne pécheront au moins que par pensées  ; mais dans vos Cercles on est exposé à pécher pa
ns que par pensées ; mais dans vos Cercles on est exposé à pécher par pensées , par paroles, par actions et par omission. Par p
à pécher par pensées, par paroles, par actions et par omission. Par pensées , parce que pour égayer la compagnie on tâche de s
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
qu’ils ont à la volupté, corrompra bientôt les mœurs : et suivant la pensée de Cicéron même, en imitant le bien, elle gâtera
40 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Av Roy. » pp. -
y bien que tous ses momens sont precieux & destinez à de sublimes pensées , d’où Elle ne descend que par raison, ou ne se dé
41 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
ue la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée , qu'ils attendent un peu, que le diable saura bie
42 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
ue la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée , qu'ils attendent un peu ; que le Diable saura bi
43 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
, comme les couleurs les font revivre dans un Tableau. Les mœurs, les pensées , les passions, sont autant d’objets à qui le Poët
me. Enfin si l’expression d’accens n’est que l’art de communiquer des pensées écrites, & de retracer par le recit, ou par l
44 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
invention & de l’artifice. Les Autheurs admirent veritablement la pensée & l’entreprise, mais ils ne font aucune menti
n superbe Amphitheatre dans le sein de la Ville, soit pour honorer la pensée qu’en avoit eu Auguste, soit pour la braver &
45 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
omprendre une sottise, ou bien de ne rien concevoir. Lors même qu’une pensée a deux faces, on met la pire sous ses yeux. Tout
ses yeux. Tout est alors tellement disposé que le mauvais côté de la pensée se montre toujours : semblable à une peinture hid
entretien trop enjoué ; on nous demande de la pureté jusques dans les pensées . Ce qui passait peut-être parmi les Païens pour u
l’ordonnance est alors pitoyable, la diction pleine de pointes et la pensée vide d’esprit. De sorte que son génie heureux sem
élévation est plutôt dans l’enflure des mots que dans la hauteur des pensées . Après tout, on peut dire d’Eschyle en général q
le solide au brillant, que sa diction est toujours belle, et que ses pensées sont magnifiques. Au regard des bonnes mœurs, Esc
appelé : « Ampullas et sesquipedalia verba. » Eschyle repart, que les pensées et les sentiments des Héros veulent être rendus p
utes choses, aussi est-il loué pour la même vertu par M. Earl : « Ces pensées , ces sentiments, ces expressions chastes me plais
46 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur le duc de Nemours » pp. -
Prince, parce qu’il est aussi grand de mérite que de nom, en l’un la pensée manque, en l’autre la voix se perd : Et pour ne p
47 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
nos spectacles & de ceux contre lesquels ils invectivoient. Pensées diverses. Sur les Spectacles. L’Eglise conda
ien doit travailler sans cesse à se procurer de plus en plus, que ces pensées d’élévation, que ces impressions de tendresse, ce
t dans l’esprit, & qui donnent naissance à une foule de mauvaises pensées  ; tant de vers tendres & de chansons passionn
s : mais comme remarque Salvien, ou l’esprit seul est attaqué par des pensées contraires à la pureté, ou les yeux sont frappés
Que tout ce qui est véritable & honnête soit l’entretien de vos pensées . Sentimens des Saints Peres sur ce suje
ntendre que ce qui est bon & édifiant ; qui tout céleste dans ses pensées , tout spirituel dans ses actions, ne vit que selo
amp;c. Je vous le demande, s’il est bien digne d’un Chrétien dont les pensées doivent être toutes saintes, d’aller écouter des
me en sentir toute la beauté & toute la force sans entrer dans la pensée de l’Auteur ou dans l’idée du Peintre, quelle imp
és n’êtes-vous pas responsable ? que de rendez-vous criminels, que de pensées deshonnêtes, que de désirs impurs ! Vous seul occ
s qu’on vous voit aux spectacles, on vous voit apostats. Et que cette pensée ne vous paroisse point outrée : dans les principe
ire ; des Chrétiens qui savent que toutes leurs actions, toutes leurs pensées , tous les mouvemens de leurs cœurs sont achetés p
Dieu, je vous en prend pour juge. Quoi ! dans les sentimens, dans les pensées d’un auteur tout profane que la passion seule ins
le que vous nous mettez à la bouche, que dans les sentimens & les pensées des Peres, que dans votre Evangile ? Quoi ! l’act
es manieres : voilà votre innocence. On ne réfléchit pas même sur les pensées  ; les soupirs se comptent pour rien. Je conçois m
précipité des siécles, les temps qui s’écoulent ; réveillez-vous à la pensée du Royaume de Dieu, il approche. Si le merveilleu
48 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e perdre beaucoup de temps, d’habituer les hommes à l’oisiveté et aux pensées frivoles, et d’allumer les passions, non seulemen
ieuse de la jeunesse, cite avec éloge le passage suivant, extrait des Pensées et maximes de La Rochefoucauld : « Tous les grand
ction vicieuse à notre intelligence, à ne nous meubler la tête que de pensées frivoles, à allumer l’incendie de nos passions, à
u opère dans votre âme avec une égale force ? pouvez-vous dominer vos pensées , et fixer votre imagination errante et vagabonde 
49 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
ination dans tous les sens, pour en faire sortir ce qu’il appelle une pensée neuve. La vanité l’empêche de voir que les objets
vanité l’empêche de voir que les objets de la nature étant finis, nos pensées le sont aussi, & que ce que nous pensons sur
50 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
cle et de la Musique ; ils sont maîtres des sources d’où naissent les pensées et les mouvements convenables à ce genre d’écrire
51 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
oup plus les sources des distractions qui remplissant l'âme de folles pensées , la rendent incapable de s'appliquer à Dieu. Cela
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
ables de toute espece : le quatrieme, la volupté par des regards, des pensées , des goûts. Tout cela revêtu de tous les agrémens
;c. sont-ils aussi répréhensibles ? Mais Eschile a de beaux vers, des pensées sublimes, des scénes brillantes, des chants qui v
lzac a un fonds admirable, il fut l’oracle de son tems. Voiture a les pensées les plus délicates ; on voit dans Corneille des t
mp;c. ; mais ces beautés sont noyées dans une foule de platitudes, de pensées fausses, de mauvais termes, de scénes languissant
t jamais un langage corrupteur. Le fait est vrai, mais le fonds de la pensée est faux. Leur morale étoit moins pure, leur théâ
e ce genre. Chez les Grecs, il y a des grandes beautés, de détail, dé pensées sortes, des expressions vives, des situations tou
53 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
on ne le doit rechercher que pour nous divertir et nous distraire des pensées et des occupations laborieuses, qui causent dans
54 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
n ne le doit rechercher que pour nous divertir, et nous distraire des pensées et des occupations laborieuses, qui causent dans
55 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
coup plus les sources de distractions qui remplissant l'âme de folles pensées , la rendent incapable de s'appliquer à Dieu. Cela
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
la mort impitoyable, Qui te démasquera sur le bord du tombeau. Cette pensée de Martial appliquée, à un Vieillard petit maître
it. Le tour de Rousseau est plus brillant, mais ce n’est que la même pensée , que le tour a rajeunie. Tout est dit, le tour, l
rajeunie. Tout est dit, le tour, le style qui semblent diversifier la pensée , & en donner des nouvelles, ne sont qu’une es
hant, danse, habit, décoration, tout cela ne fait que farder quelques pensées communes, qu’il fait valoir, & qui dépouillée
i rogas,         Patri negavi jam tuo. Saint Clément emploie la même pensée que Martial, qu’il a peut être pris de lui, &
57 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
la jeunesse ; les obscénités, l’irréligion, l’égoïsme, la liberté des pensées & des expressions sur les choses les plus res
ne voit les yeux de personne se fixer sur elle, sans y soupçonner des pensées , des désirs, des crimes, qu’elle s’attribue, dont
femme ne souffrira pas qu’on lui fasse connoître des désirs & des pensées impures, elle s’offense d’en être l’objet, &
e. Je sais qu’on n’est pas le maître d’empêcher les regards & les pensées  ; mais on doit avec le plus grand soin éviter d’e
jet sensuel, qui n’est bon, s’il est découvert, qu’à faire naître des pensées déshonnêtes, de mauvais désirs, des impressions c
58 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
mp; tel qui voudra leur faire justice ne condamnera pas absolument ma pensée . Il est des Chevaux qui ont plus de part que ceux
59 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
es & immolées aux fausses divinités. Quelques-uns étoient dans la pensée , que les viandes contractoient quelque soüillure
offrir au Créateur ? Helas ! quelles sont ordinairement ses premieres pensées , & son premier soin ? De quelle maniere elle
, auquel ces ames pecheresses ont couté tant de Sang. Par exemple une pensée volontaire contre la pureté, un desir deliberé, q
sée volontaire contre la pureté, un desir deliberé, que l’objét de la pensée fait naître, conçu dans la Comedie, sera imputé à
60 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
s reculez, on fait revivre les persõnes mortes, on donne du corps aux pensées les plus abstraites, & par un secret precieux
dans leurs actions & dans leur danse, leurs desseins & leurs pensées , comme s’ils eussent usé de la voix & des par
llant par la froideur de ses imaginations, ou par la confusion de ses pensées . Il doit faire son principal soin de rendre le to
certains. Comme la raison retient les passions, le dessein regle les pensées & en empesche les égarements. Le Tiltre doit
ses regards de ce costé-là, s’y adoner tout entier, sans divertir sa pensée à aucun autre amusement, qu’autant que par ce rel
aux Baptistes, s’ils rencontroient des gens capables d’executer leurs pensées , & de bien former un pas qu’ils auroient ense
sse passer pour la quintessance des plus vives imaginations & des pensées les plus galantes. Quelque beauté que l’esprit y
n’y a que la nature qui inspire plainement ses belles & heureuses pensées qui charment tout le monde. Car le talent de plai
est question que de propreté dans le tour, que d’une justesse dans la pensée , qui frape l’esprit sans effort, & qui donne
nd Prince qui se connoist parfaitement à tout, & qui a de grandes pensées jusques dans les petites choses, en donna l’ordre
61 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
Ave Maria.   COmme l’esprit de l’homme semble estre infini dans ses pensées , puis qu’il ne forme des projets que pour tous le
Paganisme, pour s’en faire une espece de religion. Ce n’est point ma pensée , c’est celle de TertullienTertull. I. de spectac.
n assistant aux sacrifices des Gentils. La raison est, que si dans la pensée de ce même Pere, il y a une secrette idolatrie re
uer & la resoudre : Il me semble donc, si j’ay bien penetré vôtre pensée , que vous ne pouvez m’apporter rien de plus fort
qu’un infidele ; n’avois-je pas aussi raison de dire tantôt, selon la pensée de Salvian, que celuy qui n’a point de soin de so
ent aucun ; ceux-là en prenoient dans tous les spectacles, dans cette pensée que, nihil obstrepere religioni, tanta solatia e
s & vos Casuistes, il y va de leurs conscience de vous dire leurs pensées , aussi bien que de la mienne de ne vous point dég
vices, étans agreables au goût du siecle, elles banissent toutes les pensées de salut & de penitence, qui sont facheuses à
j’y seray comme absent, car je n’y appliqueray ny mes regards, ny mes pensées , & par cét innocent artifice, je triompheray
62 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
, les têtes-a-têtes &c. 3. Après le Bal, un esprit mondain, mille pensées des objets, qui ont frappé les yeux, des attachem
onnes, qui font profession de vertu, & c’est peut-être dans cette pensée , qu’un savant Ecrivain de nôtre siécle l’appelle
63 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
femmes du monde tombent dans des péchés intérieurs, c’est-à-dire, de pensée et d’affection, et combien peu d’attention ils fo
riminelle, qu’il s’en trouve plusieurs qui ne font aucun scrupule des pensées déréglées que leur esprit reçoit avec agrément, n
64 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
mourettes, d’où procèdent souvent des mariages fort malheureux. 3. De pensées , désirs, paroles, chansons, regards, attouchement
œuvres, ce qui est détourné par la danse, qui possède le cœur et les pensées de la plupart de ceux qui s’y adonnent. N’est-il
65 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
unique de notre amour, Dieu veut que nous lui rapportions toutes les pensées , toutes les volontés et tous les actes d’une âme
sprit, et qui ajoute infiniment à l’agrément et à la nouveauté de vos pensées  ; elle en fait le charme ; et il serait difficile
66 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
lus sacrés.(Paroles de Solon à Thespis) Inspiré sans doute par cette pensée , l’Athénée des sciences, des lettres et des arts,
es plates compositions qui suivirent, présentent la même stérilité de pensée , de sentiment et de poésie. L’influence de la scè
ine disait : « Les moindres fautes y sont sévèrement punies, la seule pensée du crime y est regardée avec autant d’horreur que
67 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
cile de ne pas pleurer en quelques endroits : mais savez-vous bien la pensée qui m’est venue en voyant cette Tragédie ? CLEAR
s pas que l’Auteur ait jamais eu le dessein de vous faire venir cette pensée , lui qui entend si bien à conduire cette passion
e l’oracle a condamné Iphigénie. TIMANTE. Vous n’entrez pas dans ma pensée , je ne blâme point du tout l’amour d’Achille. Je
nie a dû n’en point mettre dans sa Pièce, je ne fais que proposer une pensée qui m’est venue, et nous examinerons ensemble si
l’autre, des sentiments si héroïques, des passions si tendres, et des pensées si nobles, j’ai de la peine à comprendre comment
prétendu donner des règles aux Auteurs. Je n’ai fait que proposer mes pensées  ; et je me sais bon gré de ce qu’elles sont confo
68 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
le un si doux miel : Ne réveillez plus le lycée Sans travailler votre pensée , Adorez les trésors du Ciel. Ne vous enquérez d’
69 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
’a fait que rendre faiblement ; qui fait illusion sur la fausseté des pensées et des maximes, qui fait applaudir au mensonge av
70 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ainte que la sévérité n’écartât ceux qu’il voulait attirer, et que la pensée d’une malheureuse impossibilité ne les empéchât d
les ris » : « Va vobis qui ridetis. » Je ne voudrais que cette seule pensée pour arrêter un Chrétien, lorsqu’on lui propose u
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
& les autres accompagnemens dont elles pouuoient se parer. Cette pensée pourra s’executer si jamais elle fait une Entrée,
72 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
es Pères de l’Eglise, je n’ai rien négligé pour entrer bien dans leur pensée . Je ne me suis pourtant pas fait scrupule d’ajout
73 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
lades lascives, où se disent des paroles de gueule, où se forment des pensées de vanité, d’envie et de mépris du prochain, où s
74 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
e celui du mariage que pour ceux qui comme lui pouvaient justifier sa pensée par des qualités toutes divines et qu’il s’en fau
r Mr. de Crébillon et pour vouloir faire croire qu’il avait puisé les pensées de son Ouvrage dans les Livres Sacrés, ou dans le
e des spectateurs impies, au lieu de s’en tenir au sens naturel d’une pensée croient souvent voir une impiété enveloppée dans
lusion absurde, un bon Chrétien ne verrait dans ces mêmes vers qu’une pensée heureuse et très propre à démontrer l’imbécilité
démontrer l’imbécilité de la crédulité Païenne. C’est sans doute des pensées de l’espèce de celle-ci que M. Gresset a eu en vu
pièce de Théâtre l’exposition d’une maxime hardie encore moins d’une pensée téméraire, scandaleuse, extravagante, et que tout
75 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
endrait de lui pour ôter ces scandales, mériterait plutôt, suivant la pensée de saint Grégoire, d’être appelé « un chien mort,
peuple aux règles des Saints, et à la discipline de l’Eglise : et sa pensée n’était pas, lorsqu’il agissait dans cette réform
76 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
ur s’appliquer aux autres,) n’excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée , qu’ils attendent un peu, le diable saura bien pr
77 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
dues ; mais à l'égard des autres, il blâme seulement les soins et les pensées inutiles que les Comédiens peuvent donner, et ces
78 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
ent contre son époux : il veut qu’elle en perde après cela jusqu’à la pensée , et qu’elle ne se souvienne plus que de son amant
un ouvrage est parfaitement bien défini, une convenance de mots et de pensées …. Qu’une pensée convenable est celle qui naît nat
rfaitement bien défini, une convenance de mots et de pensées…. Qu’une pensée convenable est celle qui naît naturellement du su
tait sans doute en plein jour et en belle compagnie qu’il employa ces pensées -là ; je le connais, il n’eût pas osé le faire seu
s bourses. Lord-Fat. Fort bien, mon frère. Pour vous dire sur cela ma pensée , je crois que couper des bourses est effectivemen
ord Fat. Je conçois que le Poète n’était pas d’humeur à supprimer ces pensées -là : les Spectateurs eussent trop perdu à la supp
ion. Mais il devait donc tellement arranger les choses, que ces mêmes pensées fussent dites ou par le jeune La Mode dans un à p
as, la plaisanterie est assez en son lieu. J’allais oublier une autre pensée ingénieuse du jeune La Mode : « Je te montrerai,
s du Théâtre. « La Pensé ou les sentiments sont les expressions de la Pensée ou des sentiments. »Rap. Réflex. p. 64. Mais cet
obligés de vivre en règle ; à Dieu ne plaise que nous salissions nos pensées et encore moins nos œuvres par la vue de ces repr
nt l’un pour l’autre, mon cher Frère, vous ont porté à me demander ma pensée touchant un Comédien qui est dans vôtre voisinage
sique dans ce goût, échauffe étrangement les passions : elle aide une pensée voluptueuse à s’insinuer dans l’esprit, elle en b
79 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
vous faire voir la fausseté des conséquences que vous tirez de leurs pensées et de leurs paroles, après les avoir fait raisonn
int eues. Voici une remarque que j’ai faite là-dessus, appuyée sur la pensée et les paroles de Saint Augustin dans son Livre d
s que les autres Spectacles. Je devrais vous faire voir qu’en cela la pensée et les expressions de Tertullien n’ont pas été di
ce dans les Spectacles, y est d’un grand scandale, et que la première pensée qu’on a en y allant, c’est de voir et d’être vu.
el crudelitatis, per ea quae ibi repraesentantur. 16 » Il confirme sa pensée par celle de Saint Chrysostome, en ajoutant que c
ui pourrait excuser une si grande faute d’avoir donné une si horrible pensée à Tertullien. Mais voyons si vous vous servez moi
lo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » Voilà fidèlement la pensée de saint Cyprien ; et voici ce que vous lui faite
était véritablement et uniquement établi pour cela ; ce n’est pas la pensée de Saint Thomas, « quod ordinatur » ne veut pas d
r. Ce n’est pas que quand je le ferais, je ne m’éloignerais pas de la pensée de Saint Chrysostome, qui dans la quinzième Homél
oit, est toujours exposé d’y tomber. Vous voyez par là que suivant la pensée de Saint Chrysostome, et l’appliquant à la Comédi
d’une mère, qu’à blâmer celle de la mère. Je ne parle pas de tant de pensées coupées, dont on laissait à l’auditeur dans la re
s contenté de nous donner votre différence, et de nous déclarer votre pensée sans la prouver ; mais voici comme je prouve la m
ne peut pas dire au contraire qu’il ne le blâme, son expression et sa pensée sont trop claires : notre Théâtre est donc encore
aractère ? Vous ne nous persuaderez pas qu’elles inspirent de saintes pensées et de pieuses affections : rapportons-nous-en aux
a peine de réfuter vos sentiments. Arrêtez-vous donc à cette dernière pensée qui est sans difficulté bien meilleure que celle
80 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
ndécent dans cette basse flatterie. On a voulu se faire honneur de la pensée de Cicéron sur Roscius, le plus fameux Acteur de
e sa ressemblance ; rien de plus parfait que lui-même, telle étoit la pensée du Créateur quand il disoit faisons l’homme à not
us nobles & plus purs : l’auteur qui certainement n’a puisé cette pensée qu’en lui-même, ne se seroit-il pas aussi pris po
e qu’un exces d’amour, c’étoit l’essence de son caractère, toutes ses pensées étoient célestes, il porte trop loin le plaisir d
fface tous les défauts des personnes & des ouvrages ? Trouver les pensées célestes d’un Evêque dans la description de l’Eli
n pantomime, une imitation la plus parfaite du style, des termes, des pensées , des sentimens, des mœurs d’une personne qui n’au
ances des sentimens, dans le ton de l’expression, dans la naïveté des pensées , dans le ton de la voix, que dans les gestes &
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
our de votre arrivée. si je puis le filer jusques-là… Il me vient une pensée  : Mademoiselle *** ne s’informe pas de ce que je
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
êque est obligé de sacrifier son bien, ses soins, ses affections, ses pensées , et sa propre vie ? Si les Evêques sont « les Vic
83 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
n, la probité, la foi, à la satisfaction d’éclore une prétendue belle pensée . On dira peut-être que ce sont des païens qu’ils
84 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
et fastueuses5 ! Et le prophète Michée : Malheur à vous qui avez des pensées inutiles6 ! Et notre béni Sauveur dit : Je vous d
85 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
mis de la liberté du théâtre, et, par conséquent, de la liberté de la pensée la plus précieuse de toutes. Ils ont réuni leurs
es droits ne prononce-t-il pas que tout homme est libre de publier sa pensée , de quelque maniere que ce soit, sauf à répondre
rminés par la loi. Le théâtre est sûrement une maniere de publier sa pensée  ; ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compt
er sa pensée ; ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compte de sa pensée qu’à la loi. La censure ne peut être établie sans
e et les lettres de cachet, l’espionnage et les 17 inquisitions de la pensée . C’est cette belle maxime qui faisoit que l’on pr
86 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
e et la dernière partie. Appliquez-vous, s’il vous plaît, à ces trois pensées , qui demandent un plus ample éclaircissement, et
urs, et ce qu’ils vous apprennent : voilà leur tradition, voilà leurs pensées , voilà leur morale. Prenez garde, je ne dis pas q
iblement entrée dans votre ame au démon de l’incontinence, et que les pensées sensuelles ont commencé à naître, les sentiments
son me le dicte. Un exemple, Chrétiens, vous fera mieux comprendre ma pensée . De tous les plaisirs y en a-t-il un plus indiffé
s yeux sont-ils frappés, et à quoi se rendent-ils attentifs ? Quelles pensées se forment dans les esprits ? quels sentiments to
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
Liv. 22, fait la gradation de ses progrès : le regard fait naître la pensée , la pensée produit le goût, le goût méne à la dél
ait la gradation de ses progrès : le regard fait naître la pensée, la pensée produit le goût, le goût méne à la délectation, l
s rapide que celui de l’exhortation Une Vénus donne plus de mauvaises pensées qu’une Sainte n’en donne de bonnes. Elle excite p
88 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
des hommes en société, est l’art de se communiquer mutuellement leurs pensées . Cet art a plus de charmes s’il est débarrassé d’
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
s personnages d’un Poème dramatique, s’ils n’éxpriment avec art leurs pensées  ? Mettez ensemble deux hommes également malheureu
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
sicien soit instruit, pour être en état de sentir ce qu’éxigent telle pensée , telle situation ; & pour peindre avec de viv
91 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
rdre de leur Souverain. Aussi la Légion Thébaine n’eut pas la moindre pensée de se servir de ses armes contre la puissance de
92 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
vous y soûler, rire et avoir vos contentements ; si on n’y a pas des pensées inutiles, si on n’y dit pas des paroles odieuses,
93 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
l ne leur soit pas évident qu’ils donneront consentement à toutes les pensées , & à tous les desirs criminels que ces objets
 ; vous commettez donc un peché mortel. Prenez bien, je vous prie, ma pensée  ; car je ne parle point des dangers imprévûs, inv
er de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en question, si les pensées volontaires, & les desirs que ces objets sont
; qui les font entrer dans l’esprit par la beauté des vers, & des pensées si noblement exprimées ? Certes si vous en jugez
94 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
l ne leur soit pas évident qu’ils donneront consentement à toutes les pensées , & à tous les desirs criminels que ces objets
 ; vous commettez donc un peché mortel. Prenez bien, je vous prie, ma pensée  ; car je ne parle point des dangers imprévûs, inv
er de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en question, si les pensées volontaires, & les desirs que ces objets font
qui les font entendre dans l’esprit par la beauté des vers, & des pensées si noblement exprimées ? Certes si vous en jugez
95 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
ort qu’elles vous font ? Et quoique ses vers ne soient remplis que de pensées aussi honnêtes qu’elles sont fines et nouvelles,
ous que c’est par charité que vous l’accusez de piller ses meilleures pensées , de n’avoir point l’esprit inventif et de faire d
96 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
que ces jeux, et que l'honnêteté n'en peut souffrir le discours ni la pensée  ; il ne se trouva point de gens assez effrontés c
es indignes de leur profession, et par d'autres abominations, dont la pensée est capable de faire rougir. T. Liv. lib. 7. «
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
cle moderne. « La Comédie qui n’a que des sentimens communs & des pensées vulgaires, ne rejette point les entretiens des Ca
nos Opéras, le Français n’est guères mieux traité que la justesse des pensées & que la raison. Donnons-en des éxemples, Voi
le par une main. Notre fameux Poète disait souvent le contraire de sa pensée  : Boursault a bien eu raison de soutenir qu’il fe
98 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
us beau, dit l’Abbé Conti, qu’il n’estropie & n’énerve jamais les Pensées , comme les Vers qu’enchaîne la Rime. Non estropia
souvent, son premier devoir étoit de se recommander à la Dame de ses pensées  : ce qui ne nous dispense pas, ajoute gravement D
out dévot Chevalier avoit une Maîtresse, une souveraine de toutes ses pensées , tout Poëte, amoureux ou non, devoit chanter une
99 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
n quelque sorte dans toute la suite de mon Discours, qui est semé des pensées excellentes que j’ay puisées dans ces merveilleus
s sa jeunesse ; luy, dont les sentiments sont si rigides touchant les pensées , voudroit-il justifier des divertissements, qui p
ents, qui pour le moins sont une occasion prochaine d’une infinité de pensées dangereuses ? c’est ce qui ne s’accordera jamais
u Fils de Dieu, dont la langue est l’organe du saint Esprit, dont les pensées sont le fruit de la priére, dont la parole est la
part péchent, en exposant la pureté à un funeste naufrage, les seules pensées estant des écueils où cette vertu peut périr. Mai
100 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
réflexion singuliere. Les Démons, dit-il, inspirerent aux Romains la pensée d’introduire chez eux le théatre, pour faire succ
a bassesse honteuse de la passion. Il a donné lieu à plusieurs jolies pensées que rapporte le Pere Bouhours, Maniere de penser 
ignia ; hoc unum deerat malum miseris gaudere. A cela vient la belle pensée de S. Augustin sur le malheur du pécheur : Quid
la sincérité, la charité, l’humilité, la douceur, le goût de Dieu, la pensée des choses saintes, l’amour de la pauvreté, de la
ons, paîtris de vices, apres y avoir pris les libertés, entretenu des pensées , formé des desirs, jeté les regards, tenu les dis
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