CHAPITRE PREMIER.
Peinture
& Sculpture. La peinture & la sculptur
CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. La
peinture
& la sculpture, compagnes inséparable du théa
enne grossiéreté du langage, n’en ont jamais mis, ni pu mettre sur la
peinture
, qui fut toujours semblable, puisqu’on n’y a jama
p; Romaines formeroient aisément nos théatres ; il n’en est pas de la
Peinture
comme du langage & du style ; celui-ci se div
de théatre. Le théatre, il est vrai, n’est pas le seul endroit où la
peinture
par ses crayons, & la sculpture par ses cisea
les carrefours ; on a établi plusieurs académies, plusieurs écoles de
peinture
, de sculpture, de dessein, avec des prix. Les ouv
tendre ces piéges ; sur-tout aux petits & aux foibles, à qui ces
peintures
apprennent ce qu’ils ignorent, & qu’ils seroi
ixer avec complaisance, ses regards sur sa gorge ; c’est une bévue de
peinture
d’avoir fait des yeux si galants, & une sœur
, qu’on en substitue de mieux faites, ou qu’on bannisse absolument la
Peinture
. Il seroit beau d’être iconoclaste de la licence.
t beau d’être iconoclaste de la licence. Au contraire, le regne de la
peinture
est plus florissant que jamais ; on n’a banni que
t-elles pas des pensées, des discours, des actions infames ? Mais ces
peintures
pieuses contrasteroient trop avec les tableaux qu
’Aristote, qui, dans sa politique, L. 6, C. 17, défend absolument les
peintures
obscénes dans sa république, parce qu’elles corro
ces aveux & ces raisonnemens, peut-on excuser les nudités dans la
peinture
? Properce, qu’on sait n’être pas un casuiste sé
eau, lance des traits, allume son flambeau ; ce n’est qu’une fille en
peinture
, mais n’en crains pas moins les blessures ; Prope
res ; Properce regrette l’heureux tems où on ne connoissoit point ces
peintures
. C’est un des grands biens de l’âge d’or, nullo t
rapporte ce trait de Terence, & en fait le même usage contre les
peintures
obscénes. Moliere n’avoit garde de laisser échapp
poisonné. Le plus fameux des Peintres est une preuve du danger de ces
peintures
. Alexandre voulut faire peindre sa maîtresse dans
dre sa maîtresse dans l’état où se montre le modele que les écoles de
peinture
font copier aux jeunes éleves : il en chargea le
ce culte, à qui faut-il l’apprendre ? C’est donc à l’obscénité de la
peinture
& de la sculpture, qu’on doit l’empire de l’i
lgens. Chez eux tout ce qui excite la passion est un chef d’œuvre. La
peinture
& le vice se donnent la main, & volent de
s y ont fait la plus étroite alliance. De tous côtés le vice étale la
peinture
, parce que la peinture étale les vices. Les actri
roite alliance. De tous côtés le vice étale la peinture, parce que la
peinture
étale les vices. Les actrices y servent de modele
la nature. Saint Pierre Chrisologue Serm. 155 regarde l’indécence des
peintures
comme un des plus grands désordres qui soient dan
, simulucra fornicationis in imaginibus & picturis. Les écoles de
peinture
s’imaginent que pour former leurs éleves, il faut
scriptions, le plus grand détail, ne sont pas aussi obscénes que leur
peinture
. Les femmes même débauchées n’oseroient se présen
usure au public ; la scene, dit-on, est aujourd’hui châtiée, mais la
peinture
ne l’est pas. On n’y entend plus de grossieretés,
dence d’appeller le Triomphe des Arts, le feu criminel que produit un
peinture
lascive, ce qui est bien plutôt le triomphe du vi
odestie, & en réalité sur la scene & dans les loges, & en
peinture
, sur les décorations. L’olympe & le théatre o
& des jardins de Seigneurs, où les ornemens de sculpture & de
peinture
, dans les allées, les bosquets, les parterres, le
idolâtrie de Samarie & de Jérusalem ; ce prophete remarque que la
peinture
fut l’origine de leur débauches. Ces filles ayant
amp; sans crainte ils remplissent leurs maisons jusqu’aux plafonds de
peintures
obscénes, omni pudore abjecto, turpes depingunt d
omme d’un grand bienfait, d’avoir préservé son Peuple du poison de la
peinture
& de la sculpture, dont il appelle les ouvrag
même livre de la Sagesse, semble n’être fait que contre l’abus de la
peinture
& de la sculpture. Il leur attribue l’idolâtr
pureté, les meurtres, les larcins, les parjures, &c. L’abus de la
peinture
a été la source de toutes les fornications, &
t in orbem terrarum. A quoi en effet attribuer l’amour excessif de la
peinture
, qu’à la frivolité & le goût pour les peintur
our excessif de la peinture, qu’à la frivolité & le goût pour les
peintures
obscénes, qu’à la dépravation du cœur ? L’habilit
es. Les Chapitres 13 & 14, couvrent de ridicule un des abus de la
peinture
; c’est d’adresser la parole à des tableaux, des
EME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la
Peinture
, la Musique, et l’Astrologie. Quoique ce Disco
Libéraux, et si pour se délasser des affaires il se peut exercer à la
Peinture
et à la Musique ; J'ai cru néanmoins que je devai
le monde, et quels bons effets ils peuvent produire dans un Etat. La
Peinture
est une Poésie muette qui immortalise les grands
et qui ne lui permettait pas de jouir de ses anciennes conquêtes. La
Peinture
est une imitation de la Nature, Elle exprime ses
t des bourgeons en Automne. Mais quelque avantage que puisse avoir la
Peinture
, je ne conseillerai jamais à un Roi de s’y exerce
il trouvera des emplois plus sortables à sa Grandeur que celui de la
Peinture
. Il« Cælare, pingere sciebat Nero ; sed hæc pueri
eiller à un Monarque. La Musique prétend être plus spirituelle que la
Peinture
, et elle présume par cette raison qu’un Prince ne
écoutons ses raisons, Elle ne s’élèvera pas seulement au-dessus de la
Peinture
et de la Musique : mais Elle essaiera de nous per
Il n’est pas permis de peindre ce qu’il n’est pas permis de dire. La
peinture
est un langage, & le discours un tableau ; la
modestie doit donc également regner dans l’un & dans l’autre ; la
peinture
doit être aussi chaste que le langage : c’est une
t pas permis de peindre ce qu’il n’est pas permis de laisser voir. La
peinture
ne rend, & ne doit rendre que l’objet tel qu’
nfini qu’on se fait dans le monde, même corrompu par le caractère des
peintures
qu’il étale, & par l’état où il le fait peind
nt aux prix de leurs ames. Non, non, la vertu ne doit jamais, même en
peinture
, se parer des livrées du vice, elle se détruit el
nent unanimement que c’est un péché de regarder avec complaisance des
peintures
, des statues obscénes ; à plus forte raison de le
site d’un Prince, d’un Grand qu’on sauroit ne pas aimer ces sortes de
peintures
; on le feroit pour un homme de bien, un religieu
retenir en conscience, même en le voilant, quoiqu’un chef d’œuvre de
peinture
: Omnis immunditia ne nominetur in vobis (nec pin
ure est d’être une image, tout n’y est que représentation, imitation,
peinture
; non-seulement les toiles de la décoration, mais
llissent, les rendent plus piquants ; source féconde de péché, que la
peinture
& la sculpture ouvrent sans cesse. Le théatre
pas garde, & que la raison devrait leur avoir fait observer. Les
peintures
dont on orne la Scène servent à rendre l’illusion
rnera que le Poète. Il lui est inutile de connaître les secrets de la
Peinture
, & les cordages & les contrepoids qui fon
des Anglais. Leurs Drames ressemblent au monstre dont Horace fait la
peinture
; aucune de leurs Parties ne se rapportent entre-
st l’Opéra-sérieux. Sur ce magnifique Théâtre on voit avec plaisir la
peinture
disputer à la danse, à la musique & à la Poès
ns les secours ou dans les instruments de l’Imitation. Ainsi, dans la
Peinture
, ce que le Peintre imite est en général tout ce q
it une impression agréable sur des ames vertueuses ; mais pourquoi la
peinture
de la vertu a-t-elle des charmes pour le cœur mêm
intéresser par sa censure même. Nous nous plaisons souvent à voir la
peinture
de notre propre foiblesse, quand elle est du nomb
eutêtre pas la cause ; je veux parler ici de ce qu’on appelle dans la
Peinture
l’effet du tout ensemble, ou de la composition &a
i se fait dans l’Epopée. Il joint la lumiere & les couleurs de la
peinture
, à la vérité & au relief de la Sculpture ; il
nc eu raison de dire que la Tragédie, comme tout autre Poëme, est une
peinture
. Il ne s’est pas trompé non plus lorsqu’il a rema
it peutêtre même quelque avantage par cet endroit, sur le Romain ; sa
peinture
a je ne sçai quoi de plus vrai : son imitation es
aisir de l’Art, je suis également satisfait de l’une & de l’autre
peinture
. Mais quelle disproportion entre les sentiments d
chose imitée. Que fait donc l’imitation dans la Poësie comme dans la
Peinture
? Je comparerois volontiers cette espece de prest
st parce que la vérité nous frappe toujours plus que la plus parfaite
peinture
. Elle excite en nous des sentiments plus vrais, d
e penser à l’art de l’imitation. La Poësie n’est, à la vérité, qu’une
peinture
; mais cette peinture est bien froide, lorsqu’au
imitation. La Poësie n’est, à la vérité, qu’une peinture ; mais cette
peinture
est bien froide, lorsqu’au premier moment qu’elle
plus que de véritables Auteurs ; & ce n’est pas seulement dans la
Peinture
qu’il est vrai de dire qu’on trouve mille & d
rs qu’on regarde le goût que la plûpart des gens d’esprit ont pour la
Peinture
, pour la Sculpture, pour la Musique, pour les Fab
es mêmes dont la vûe fait horreur, nous sont rendues agréables par la
Peinture
, parce que ce n’est pas la perfection de l’objet
, qu’il n’en est pas ainsi quand les objets, dont on nous présente la
Peinture
, ont une beauté naturelle qui nous frappe & q
bleaux d’Histoire nous plaisent davantage que les Paysages, ou que la
Peinture
des choses mortes, ou inanimées ; pourquoi l’on v
hommes courent après celle des rapports sensibles qui se fait par la
Peinture
ou par la Poësie, parce que pour y exercer son ju
t rien à redire. Ce scrupuleux censeur ne veut pas que les actions en
peinture
soient punies par un foudre en peinture et que le
e veut pas que les actions en peinture soient punies par un foudre en
peinture
et que le châtiment soit proportionné avec le cri
n’est qu’un foudre en peinturek. » Mais le crime l’est aussi, mais la
peinture
de ce crime peut frapper l’esprit, mais la peintu
st aussi, mais la peinture de ce crime peut frapper l’esprit, mais la
peinture
de ce foudre peut également frapper le corps ; on
rle pour tous les deux. Mais pourquoi ne veut-on pas que le foudre en
peinture
fasse croire que Don Juan est puni ? Nous voyons
d’un acteur fait pleurer à une tragédie, encore qu’il ne meurt qu’en
peinture
. Mais je vois bien ce que c’est : l’on veut nuire
raison sèche et épineuse, qui fait qu’on se morfond souvent dans les
peintures
de la vérité : au lieu que lorsqu’elle est maniée
nature corrompue, nous sommes tous plus ou moins sensibles à la vive
peinture
des passions, et que celle de l’amour étant la de
e-même, ne laisse pas d’être mauvaise, il faut bannir des Eglises les
peintures
les plus innocentes, comme les Vierges agréables
es Madelaine. Premièrement, Monsieur, vous savez mieux que moi que la
Peinture
est la cadette de la Poésie, et par conséquent qu
par le plaisir malin que nous sentons à détourner sur le prochain la
peinture
des vices qui sont représentés dans les Comédies
i sont propres. Elle ajoute les perfections de son art à celles de la
peinture
. D’ailleurs si la gravûre s’occupe de sujets déja
ux que la scène étale. Le coloris est d’une telle importance dans la
peinture
, que plusieurs Peintres sont devenus fameux par c
ation est un art distingué. Si le coloris est une grande partie de la
peinture
, s’ensuit-il que tout ce qu’on peut lui comparer
ssaire au Poëte que celui-ci à celui-là. Ce morceau, qui contient une
peinture
forte & vraie d’un homme appressé par plusieu
u’un Marchand de Tableaux est celui qu’il faut louer de la beauté des
peintures
qu’il vend, que d’avancer que l’Acteur donne au
lui, il Principe di Tragici Francesi. Il déclare qu’il excelle par la
peinture
des Passions, l’art de les émouvoir, la beauté de
n accuse Racine d’avoir passé les bornes de la vraisemblance dans ses
peintures
des Heros de l’Antiquité ; mais ce Poëte si sage
é dans tous les Arts, que nous ne leur disputons pas dans celui de la
Peinture
. Nous serons à genoux devant eux, quand il s’agir
de la Peinture. Nous serons à genoux devant eux, quand il s’agira de
Peinture
: mais quand il s’agira de Poësie, nous nous rele
gues ingénieuses. Mais, comme l’a dit S. Evremond, elle n’est pas une
peinture
de la vie humaine, suivant les caracteres des Hom
la vie humaine, suivant les caracteres des Hommes : elle n’est qu’une
peinture
de la vie de Madrid, suivant les intrigues des Es
ei : Il semble que la même cause qui prive les Anglois du génie de la
Peinture
& de la Musique, leur ôte celui de la Tragédi
n tableau contrastent avec la lumière & la rendent plus vive. Une
Peinture
champêtre est embellie par l’opposition d’un morc
Poème dont l’on copie le Héros. Que chaque Auteur diffère dans la
peinture
de ses Personnages. Il n’est pas plus diffici
amatiques. Si l’on apperçoit des différences éssentielles dans la
peinture
que les Poètes d’un même pays nous font de leurs
u grand Corneille prouvent que nous avons raison d’être charmés de la
peinture
qu’on nous à fait du Maréchal-Ferrant, du Savetie
de merite dans son succez. Un Gustave pouvoit se passer de la simple
peinture
de ses belles actions ; ses victoires pouvoient r
Carte, des ouvrages de papier, & nous nous contentons de quelque
Peinture
qui abuse, & de quelque Machine qui dure auta
onsiste dans l’exagération des difformités. La plus dangereuse est la
peinture
à faux, dramatique, de l’homme et de la société,
reuses des aggressions aveugles et des calomnies effrontées. Oui, ces
peintures
outrées qui ne corrigent personne ; c’est une vér
rends encore pour exemple. Les honnêtes gens avaient-ils besoin de la
peinture
de cet homme odieux ? N’ont-ils pas su de tout te
omplet de morale, les tableaux touchants des plus sublimes vertus, la
peinture
fidèle des mœurs, les observations les plus profo
nos bons auteurs : que le recueil de ces ouvrages ne contient que des
peintures
dangereuses des passions les plus entraînantes, q
nsmis, pendant des siècles, par des voies ordinaires ; au lieu que la
peinture
dramatique de la perfidie d’un misérable clerc l’
e l’amour-propre nous empêche de découvrir en nous. L’Avare rit de la
peinture
qu’on fait de lui-même, & croit se moquer de
es de l’intérêt qu’on prend à une Tragédie ? elle nous affecte par la
peinture
frappante qu’elle fait des grands crimes, & p
inairement très-peu de chose. 21. Réfléxions sur la Poèsie & la
Peinture
. 17. Dissertation sur la Tragédie, traduite en F
’exclusion du ridicule ; je ne prétends pas interdire à la Comédie la
peinture
du ridicule qui se trouve dans les vices qu’elle
Théâtres de la foire saint Germain, le soin d’amuser le peuple par la
peinture
des vices ridicules. Après la distinction que je
rieure du vice, que sur le fond du vice. En excluant de la Comédie la
peinture
du ridicule, je ne la prive donc pas d’un grand a
du ridicule, je ne la prive donc pas d’un grand avantage, puisque la
peinture
du ridicule ne produit d’autre effet, que de supp
transporte : qui est-ce qui ne connoît pas en général la magie de la
Peinture
, le charme de la Musique, le prestige de la Poësi
e source de plaisirs délicats, & d’autant plus sensibles. Dans la
Peinture
, c’est le jeu d’un jour adroitement combiné avec
nt le ressort, le degré d’activité de ceux que le Théâtre employe. La
Peinture
n’a pour organes que ses touches ; la Musique que
ce ; le goût & la forme de la représentation. Au lieu que dans la
Peinture
, la Musique & la Poësie tout s’y offre au con
des choses à son coup d’œil le poids & l’importance qui reléve la
Peinture
: à l’oüie le mérite & le prix qui sont valoi
cate qui fait la gloire de la Poësie ; c’est que dans les morceaux de
Peinture
, de Musique, de Poësie, quelques accomplis qu’ils
disputer à celui de la représentation : c’est sans doute le genre de
Peinture
le plus accompli ; mais en revanche aussi c’est l
t plus difficile de représenter une Piéce, que de faire un morceau de
Peinture
, de Musique, ou de Poësie : la preuve en est, que
On passe sans doute à nombre de personnes, de n’avoir pas en fait de
Peinture
, des connoissances bien étendues ; en fait de Mus
écondité dans le talent. Tous les autres : la Musique c’est-à-dire la
Peinture
& la Poësie, sont chacun dans leur genre inco
elle paroît & qu’elle frappe. L’exemple est plus pressant que les
peintures
les plus vives ; & tel prête simplement son e
pratique ? Non assurément : on regarde l’ouvrage comme un morceau de
Peinture
, ou de Poësie faits pour plaire ; & quand il
re de ceux qui sont attachés à la Musique & qui sont propres à la
Peinture
. Les facultés qu’ils intéressent chez-nous, ne so
, que la carrière la plus heureuse. La Musique devient pitoresque, la
Peinture
éloquente, la Poësie parlante. Tous les autres en
es de l’antiquité lui en avoient donné l’exemple, & les Ecoles de
Peintures
donnent ces modestes leçons à leurs éleves. Quand
u Val-de-Grace, est le plus parfait ? Tous deux licencieux dans leurs
peintures
, du moins Mignard ne s’avilissoit point à des mép
eur à lui-même dans les poësies sacrées, & c’est sur-tout par les
peintures
du Val-de-Grace que Mignard s’est assurée l’immor
ue est juste. Le Dôme du Val-de-Grace est en effet un chef-d’œuvre de
peinture
. C’est un ciel où l’on voit les trois Personnes d
ses Œuvres, & dans la Vie de Mignard. C’est un amas de termes de
peinture
où l’on a cousu de mauvaises rimes, & mêlé un
s les habits qu’il fait, l’observe parfaitement. Le mot a passé de la
Peinture
au Théatre, où l’acteur doit être habillé, coëffé
ctiligne & curviligne, l’anatomie, le dessein, la perspective, la
peinture
, la sculpture, tous les métiers, & les profes
; tailler les étoffes, réussiroient-ils moins dans cette partie de la
peinture
& de la sculpture dont ils sont chargés ? Une
mé de la danse est même plus pernicieux que les couleurs mortes de la
peinture
, ou les contours de la sculpture ; ou plutôt il r
es fètes qui s’y exécutent. Où voit-on de plus parfaits danseurs ? La
peinture
, la sculpture, l’architecture offrent dans les dé
dire ou son avant-Scene & le lieu de la retraite des Acteurs. Aux
Peintures
. Aux Tapisseries, Rideaux ou Voiles. Aux Machines
le luxe faisant deborder la dépense, les fit embelir des plus celles
Peintures
, & y employa les plus riches Tapisseries. Le
risons, & aux autres lieux ou de desordre ou de mespris. Pour les
Peintures
, C. Pulcher fut des premiers qui en orna la Scene
la fit revêtir d’Ebene. Cette derniere dépence valoit bien celles des
Peintures
. Mille autres se piquerent de pareils excez. Dion
ouveaux, & mille surprenantes beautez de la Sculpture & de la
Peinture
. Les Rideaux, Tapisseries,ou Voiles font le trois
les différentes modifications qu’on y observa successivement dans la
peinture
des mœurs. D’abord on osa mettre sur le Théâtre d
nissant du Théâtre toute imitation personnelle, borna la Comédie à la
peinture
générale des mœurs. C’est alors que la Comédie n
e, sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la
peinture
n’est plus qu’une école pour les Jeunes-gens qui
aux yeux des honnêtes-gens. Le choix des objets & la vérité de la
peinture
caractérisent la bonne Comédie. Le Malade-imagina
énétration n’a pu saisir qu’en détail. Ce qui manque à la plupart des
peintures
de caractère, & ce que Molière, ce grand modè
les après, & n’eut que de foibles commencemens. Qu’est-ce que les
peintures
, les statues, les poësies qui nous restent de ces
l’état le plus indécent ! quel arrêt contre les décorations & les
peintures
répandues dans toutes les salles de spectacle, où
tation des actions humaines, est par elle-même indifférente, comme la
peinture
, la sculpture, l’histoire, le chant, &c. tout
sens bonne ou mauvaise, selon la fin, l’usage, les circonstances. La
peinture
même des choses les plus obscènes n’est pas mauva
s représentations théatrales sont même plus dangereuses ; ce sont des
peintures
animées des passions, où des hommes & des fem
Qui ne sent la différence des romans avec les livres de médecine, des
peintures
lascives avec les planches anatomiques, des disco
vient encore une fois, de ce que nous y trouvons presque toujours la
peinture
frappante des mœurs du Peuple. S’il se permettait
de ce Roi, qu’il est inutile d’aller à l’Opéra-Bouffon, contempler la
peinture
d’un Maréchal-ferrant, d’un Savetier, &c. pui
des Dieux & des demi-Dieux des Payens, des gestes expressifs, des
peintures
naïves, des portraits parlans & animés, des p
e peine des résistances de la pudeur. C’est le langage même, c’est la
peinture
des passions, mais peinture fine, naïve, pathétiq
a pudeur. C’est le langage même, c’est la peinture des passions, mais
peinture
fine, naïve, pathétique, animée, & dont les t
vec délices durant toute une piece dans une délicate & séduisante
peinture
. Quels sont les héros des pieces mêmes où l’amour
ait pas même eu de tombeau. La Molieromanie a gagné tous les arts. La
peinture
, la sculpture, la gravure ont transmis ses traits
ns les airs par des cordes, sur des aigles, des dragons, des chats en
peintures
, souvent aussi dérangés que le grison de Moliere
licences lui attirent un grand nombre d’énnemis. Les pensées, les
peintures
indécentes qui fourmillent dans les Pièces du Thé
e qu’il ne nous reste au fond du cœur de vives impressions de tant de
peintures
agréables & voluptueuses. On remporte, en sor
fait un bel éffet dans un Ouvrage ; Et de cette passion la sensible
peinture
Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Ma
écrivant. Pigmalion. Notre Opéra fut toujours hardi dans ses
peintures
; il annonça dès en naissant qu’il serait peu scr
ndécences ne découvre-t-on pas dans cet Ouvrage ? La Scène V. est une
peinture
qui passe un peu la raillerie ; elle est, pour le
eurs ; elle répand un nouveau charme sur l’élégance du stile, sur les
peintures
énergiques des tableaux. Je doute que les Sibarit
dans leur genre, n’attaquent aucun vice essentiel, & n’offrent la
peinture
que de quelques originaux plus ridicules que dang
piece tout le monde est content de lui. Voilà si je ne me trompe une
peinture
de l’avarice plus plaisante qu’effrayante. Harpag
Gentilhomme sont des Comédies, dont toute l’utilité consiste dans la
peinture
du ridicule, c’est-à-dire, qui divertissent beauc
mme on fait dans la comédie, à la risée et à la censure publique. Ces
peintures
satiriques font un tout autre effet que les exhor
la parure des femmes qui s’y trouvent, la parure des comédiennes, la
peinture
vive des passions qu’on y représente, nommément c
TABLE DES CHAPITRES. Chapitre I.
Peinture
& Sculpture, p. 3. Chap. II. Anecdotes de Th
raison des succés du nouveau Théâtre. *« L’Opéra-Bouffon est une
peinture
des mœurs de la vile populace. On n’y voit que de
useraient délicieusement, nous empêcheraient de chercher ailleurs des
peintures
agréables par leur simplicité, mais comme elles n
il n’y en a point qui soit plus à craindre que la Comedie. C’est une
peinture
si naturelle & si délicate des passions, qu’e
, Dieu, tout Dieu qu’il est, ne rendroit pas mon bonheur parfait. Les
peintures
les plus lascives se trouvent à chaque page. On a
azés. Si chacun d’eux s’avisoit d’écrire un roman selon son goût, les
peintures
en seroient aussi libres. Il y a un aveu sur le d
’être encore pour la donner au public. Il y a pourtant bien de jolies
peintures
de la coquetterie des femmes, &c. qui réclame
r cherche par-tout des objets qui les lui expliquent, & jusqu’aux
peintures
qui ornent les temples, l’instruisent. La jeune P
nneur des Dieux. Que sera-ce à plus forte raison, si on lui étale des
peintures
licencieuses, fussent-elles de la Vierge & de
e diriez-vous Monsieur si vous voyiez cette Dame unir au talent de la
Peinture
, qui l’a fait recevoir dans l’Académie de Bologne
talents de Mme Tagliazucchi. Pour vous faire juger de ses talents en
peinture
, puisse-t-elle se rendre au conseil que je lui do
a miniature toute la force et l’énergie du dessin et du coloris de la
peinture
à l’huile. Cet ouvrage inestimable, traité entièr
osalba, l’épouse du célèbre Subleyras, Madame de Tagliazucchi dans la
peinture
, les deux Signore Tibaldi dans la musique et tant
une nouvelle Académie des Sciences, une autre de Poésie, une autre de
Peinture
fondées pour des Dames. Nous aurons des Doctoress
fficile d’avoir un grand génie dans un Cabinet, ou dans un Atelier de
Peinture
ou de Sculpture, qu’à la tête d’une Armée comme T
’empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible
peinture
Est pour aller au cœur la route la plus sûre. »
s rendez-vous criminels ? les actions des Saints, que d’en tracer des
peintures
obscènes ? les oracles des Saints, que d’en compo
a religion, les Apôtres, les Martyrs ? et on voudrait en autoriser la
peinture
animée ? Qu’un Peintre s’avise de prendre un théâ
mages, des figures et des inventions rapproche plus de la nature ; la
peinture
, plus frappante que la poésie l’est moins que la
ntent, agissent ; c’est à la fois la poésie, la danse, la musique, la
peinture
, la sculpture, mille fois plus vives que sous les
ntent le sont-ils jamais ? pourraient-ils se résoudre à l’être ? leur
peinture
peut-elle l’être ? Il est moralement impossible q
il n’y en a point qui soit plus à craindre que la comédie. C’est une
peinture
si naturelle et si délicate des passions, qu’elle
ux flatteurs et mensongers, et présentent, à la jeunesse surtout, une
peinture
attrayante du bonheur et de la vie humaine, peint
sse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie humaine,
peinture
qui ne se réalise que rarement, ou même jamais. D
ux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie humaine, dans la
peinture
des objets intéressants, dans le charme des relat
rime, ou des aliments des passions pour en repaître leur cœur, ou des
peintures
fabuleuses pour retracer à leur imagination de tr
plus sans faire souffrir leur orgueil, si ce n’est peut-être dans la
peinture
de quelques vices que tout le monde abhorre, et q
ettoit, parleroient enfin plus haut que les Loix. Ce n’étoit point la
peinture
des Passions voluptueuses qu’il craignoit : il en
e dire, il faut donc conclure que la Poësie imitative non plus que la
Peinture
, n’a point pour but de nous faire connoître la vé
s égale & uniforme est très-difficile à représenter, & que la
peinture
qu’on en pourroit faire ne seroit gueres vive ni
, sont les véritables Principes. La Tragédie étant destinée à être la
peinture
des Passions les plus violentes, doit nous entret
de ces mots d’Horace, ut Pictura Poësis erit. Nous ne demandons à la
Peinture
que le plaisir des yeux ; & l’imitation de to
Morale dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il entend par pathétique la
peinture
des Passions, & par ἠϑικον la peinture des mœ
l entend par pathétique la peinture des Passions, & par ἠϑικον la
peinture
des mœurs. Longin en se servant de ces deux mots,
n nous la colere ni l’ambition, elle ne fait que nous en présenter la
peinture
: & par la même raison que les Lacédémoniens
pour un moment que le tems nous ait transmis les chefs-d’œuvres de la
peinture
ancienne, dans toute leur fraîcheur & leur be
ne, dans toute leur fraîcheur & leur beauté. Que les plus fameux.
Peinture
modernes, épris d’une sotte vénération pour les a
geste, & la noble entente de ses vêtemens, aux chefs-d’œuvres de
Peinture
& de Sculpture qu’il a savamment observés. Le
es, médailles, inscriptions, belles-lettres, architecture, sculpture,
peinture
, agriculture, art de monter à cheval & de dre
fs ? En peignant si fortement, en réalisant les mêmes objets à qui la
peinture
& la sculpture donnent une sorte de vie, ne j
du corps, c’est la volupté en action, le cœur en mouvement, comme la
peinture
représente par les couleurs, la musique par les s
s positions, des pas symmétriques, qui les composent, ne sont que des
peintures
de lubricité. Ce fameux Poëte en prévoit le promp
ujours paru mériter d’aller au moins de pair avec la Musique & la
Peinture
. Comme le premier de ces deux Arts, tantôt il enn
x ; mais (& j’ose le dire) il est en ce cas, bien au-dessus de la
Peinture
. Celle-ci ne présente que des Figures matérielles
e, après avoir formé ces lieux, les embellissait par le secours de la
Peinture
& de la Sculpture Comme les Dieux habitent da
e fond des Spectacles, considérés comme objets de curiosité, ou comme
peinture
de nos mœurs. Mais si nous les examinons quant à
c’est celui-là seul qui seroit le vrai. Tout ce que je dis ici de la
peinture
est applicable à l’imitation théâtrale : mais ava
, en objets de quelque prix, & se contenteroit-il d’une maison en
peinture
, quand il pourroit s’en faire une en effet ? Si d
itation. C’est ce que je voulois exprimer ci-devant, en disant que la
Peinture
, & généralement l’art d’imiter, exerce ses op
turelle, ces réflexions pourroient en exciter d’autres au sujet de la
peinture
sur le ton d’un tableau, sur l’accord des couleur
ne voit dans la sale que tout ce que l’architecture, la sculpture, la
peinture
, la dorure ont de plus riche, & de plus éclat
t, selon la maniere dont on veut se colorer ; c’est une branche de la
peinture
, un art particulier, une toilette & une palet
r l’indiscrétion d’un âge qui s’avance à grands pas, & dont cette
peinture
précipite les rides & la pâleur. Tout est jou
s leur verve sur ces anciens modeles, des magiciennes du théatre : la
peinture
, la musique, la danse n’ont eu garde de négliger
e leur visage fût aussi allumé, & plombé, qu’il le devient par la
peinture
, elles seroient inconsolables ; elles sont assez
acle. Mais je n’ay pas icy resolu de renouveller les recits & les
peintures
qui en ont couru dans le monde. Ie veux seulement
esset prive la scène des caractères qu’on s’attendoit d’y voir, de la
peinture
vive & saillante, de plusieurs ridicules de l
re furieux & fou. » Il voit plutôt le contraire : il voit que la
peinture
qu’on fait d’elles les rend préférables à la vert
oit bien rougir, s’il étoit ressemblant. Se reconnoissent-ils à cette
peinture
de leur dissipation, de leur luxe, de leurs haute
une ombre légère ? Les beaux arts en tirent toutes leurs beautés. La
peinture
, la sculpture, la poësie, ne travaillent que sur
nte aux habitans de l’air. Cette multitude d’objets charmans, dont la
peinture
cent & cent fois retracée répand des graces t
amp; toûjours riantes dans les chefs-d’œuvre de la poësie & de la
peinture
, & jusques sur le théatre, dont elle forme le
séparable de celui du spectacle, que les maximes de nos tragédies, la
peinture
comique de nos mœurs, le silence même et la gêne
plus à la mode, tout cela peut être attaqué sans ménagement. Plus la
peinture
en est vive, et la satire accablante, plus le spe
orce des lois, et de l’empire de l’opinion, pour lui faire goûter des
peintures
consolantes pour les bons, et effrayantes pour le
vraisemblance et la nature, et le tableau ne fait plus d’effet. » La
peinture
du théâtre est une imitation exagérée ; mais voic
si le plaisir que nous fait la bonne comédie, dépend de la vérité des
peintures
; et son utilité est fondée sur le mépris qu’elle
génie, c’est l’art du Poète qu’on admire, et qu’on applaudit dans la
peinture
du crime, comme dans celle de la vertu. Que l’art
. Quelles sont les pièces morales qui nous ennuient ? Celles dont les
peintures
sont froides, les vers lâches, le coloris faible,
la licence, que tout ce qui blesse l’honnêteté soit condamné dans la
peinture
de l’amour, il n’est personne qui n’y souscrive.
s vices, et à mettre le ridicule en jeu ; la comédie l’a pris dans la
peinture
de la vie commune, tantôt pour objet principal, e
l’amour qu’elle inspire n’est donc pas un crime. En supposant que les
peintures
du Théâtre produisent les mêmes effets, le Théâtr
ui-même. Mais dans tout cela, que fait le théâtre ? Il supplée par la
peinture
des affections honnêtes, vertueuses, et par là mê
naturellement pervers, et je suppose un tel homme au spectacle. Ou la
peinture
d’un amour vertueux le touchera, et pour un momen
t des plaisirs qui manquent à l’amour honnête : pour celui-ci plus la
peinture
de l’amour honnête sera touchante, plus le contre
plus grands maux dont le cœur de l’homme soit menacé ; aussi dans la
peinture
qu’on en fait sur la scène, n’inspire-t-il jamais
ou pour le vice. Ainsi la Tragedie & le Balet sont deux sortes de
Peintures
, où l’on met en veüe ce que le Monde ou l’Histoir
ar l’ignorance ou par le peu de curiosité de nos Peres. Ces sortes de
peinture
aydent extrémement à faire concevoir les choses :
, n’est point non-plus une matiere propre pour le Balet, parce que la
peinture
de son action est impossible, & que ce n’est
, aprés avoir emporté le prix de la Dance. La Musique, l’Ecriture, la
Peinture
, les Letres mesmes, & tous les autres beaux A
a profonde intelligence que le deffunt Roy avoit de la Musique, de la
Peinture
& de plusieurs autres Arts Liberaux ou Méchan
par la douceur des Symphonies, ou par les charmes de la voix. Dans la
Peinture
l’œil agit autant que la main, & la dexterité
s, au lieu qu’il ne reste des autres presque point de monument, ny en
peinture
ny en relief, si ce n’est en quelques Medailles,
amp; dont l’étude & le soin le dispence de consulter les vieilles
Peintures
, les divers Reliefs, & les innombrables Medai
insi en faudroit-il faire des autres Arts, comme de la Musique, de la
Peinture
, & mesme des Exercices, dont on feroit des ép
pour en faire sentir les beautés. « L'homme que frappe alors une vive
peinture
, avec plaisir en soi sent souffrir la nature » :
'on dit en être le remède. Mais, dit-on, ce ne sont que des crimes en
peinture
, dont tout le monde connaît le faux, et par là sa
réelle ? en connaît-on moins le faux ? Ce n'est donc qu'un remède en
peinture
aussi et sans conséquence. Il est fort plaisant q
me permettra jamais de croire, que Sa Majesté a fait la dépense de la
peinture
et de la gravure, que la Princesse Galitzine est
ans l’imitation des actions, des sentiments, des discours, et dans la
peinture
des événements, ou agréables, ou fâcheux de la vi
ient de méprisable, et c’est cette confusion qu’il a laissée dans ses
peintures
qui fait que ses comédies sont quelquefois aussi
eulement que ceux qui auraient fait une longue étude des règles de la
peinture
? Il faut que toutes les productions de l’Art pla
tées à la pompe des Jeux publics. La Comédie fut considérée comme une
peinture
naïve et plaisante de la vie commune, et la Tragé
ieuse et plaisante corrige les défauts des hommes, et divertit par la
peinture
naïve qu’elle fait de leurs différents caractères
r la vie que leurs Pères y menaient. Il est naturel de penser que des
peintures
champêtres s’offrirent plus aisément à leur imagi
mes, nous empêcheront toujours d’estimer fortement la Pastorale : des
peintures
si douces, si tranquilles, nous causent bientôt u
e les rapporter toutes, on allègue que la comédie ou tragédie est une
peinture
, et une représentation fidèle d’une action, ou pl
voile d’honnêteté dont le premier est couvert en laisse considérer la
peinture
avec moins de précaution, et par conséquent plus
s et de leur donner une nouvelle force ? N’est-ce pas là que, par des
peintures
vives qu’on y fait, les passions s’excitent dans
aturel qui accompagne la lecture d’un événement profane, la vue d’une
peinture
immodeste ou d’une statue indécente : si ces obje
ujours poudré à blanc, c’est ce qu’exprime le nom de la Fariniere. La
peinture
étoit si ressemblante, que le Poëte May s’en plai
, la voix licentieuse, les airs voluptueux, les gestes impudiques, la
peinture
la plus vive des passions, elle n’imaginoit pas q
urs d’une Danseuse de théatre, & d’une Danseuse si celebre par la
peinture
naïve du vice. C’est-à-dire que naturellement rés
ieuses de la maniere la plus séduisante & la plus vive, témoin la
peinture
du Serrail & des amours du Sultan, que nous a
théatre avoir des mœurs & de la décence. Attribuer à la danse la
peinture
des actions, des passions humaines, c’est lui don
lus admirés. Il faut avouer que les Anciens sont inimitables dans les
peintures
qu’ils font des caractères, des passions, des inc
ine, les ajustements des Comédiennes, la compagnie qui s’y trouve, la
peinture
des passions que l’on tâche d’inspirer à tous les
e de s’ennuyer, que d’y trouver trop de plaisir. La Comédie, comme la
Peinture
, a éprouvé diverses vicissitudes ; on a vu des si
ctionner, elles commencèrent aussi à devenir plus dangereuses, par la
peinture
des passions que l’on introduisit dans les pièces
à la censure et à la risée, les vices et les faibles des hommes ; ces
peintures
satiriques font souvent plus d’impression sur leu
[Introduction] L’ACADÉMIE de
Peinture
, de Sculpture & d’Architecture de Toulouse, q
ait honneur a Molière. Nous avons peu de Comédies qui rassemblent des
peintures
plus vraies, plus d’imagination & de gaîté. Q
n Auteur follement idolâtre et Païen, Mais dans une profane et riante
peinture
, De n’oser de la fable employer la figure, etc. »
tigeant indécemment sur des cordes, que voit-on dans le reste, qu’une
peinture
des passions, plus propre à les exciter qu’à les
peindre vivement les objets. Ce discours est rempli d’images & de
peintures
, & c’est à notre imagination, qu’il parle con
re, sans le secours des idées. Le coloris, m’objectera-t-on, est à la
peinture
, ce que l’expression est aux idées ; & plusie
les Grecs Pathétique, & l’autre ηθἱκη ; ils nous occupent par les
peintures
de ces grands caracteres, soutenus depuis le comm
rem acclamantes, sed cùm flentes viderem. Ce n’est donc point par les
peintures
des mœurs, par la délicatesse des sentimens, par
auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes sont aussi dévotes en
peinture
dans leurs appartemens. Quand elles se disposent
n que la piété & les mœurs gagnent beaucoup dans la licence de la
peinture
? les Actrices sont-elles plus sages, la jeunesse
d’effacer ; on y a appliqué les décorations & les loges avec des
peintures
analogues. Ainsi on voit Mars & Vénus à côté
ière peignit si vivement l’hypocrisie, qu’outre le scandale que cette
peinture
causa parmi les plus sages, si par malheur il y a
e de leurs talens, des voix luxurieuses ; des femmes à demi-nues, des
peintures
lascives, des paroles équivoques, des danses lubr
’y expose. Qui amat periculum, peribit in illo. Théatre, bal, romans,
peintures
deshonnêtes, parures indécentes, discours licenti
a jamais exempt ; & par l’immodestie voilée des équivoques ou des
peintures
gazées, adroitement nuancées, dont il se fait un
, & exposent l’innocence ; c’est encore par l’aveu, le détail, la
peinture
des foiblesses du cœur, des désordres de la vie,
, on a pu en faire un art, & la perfectionner, comme le chant, la
peinture
, les armes, &c. Mais il n’est pas douteux que
au de la plus effrénée licence. Les danses nuptiales furent aussi les
peintures
les plus licentieuses : les danseurs joignoient à
poësie, son éloquence, sa grammaire, ses synonimes, aussi-bien que la
peinture
, la musique, l’écriture, & tout cela peut êtr
écent, tout ce pantomime peut n’être & n’est ordinairement que la
peinture
du vice, le langage des passions les plus séduisa
bien différente de celle de tous les théatres, dont ces innombrables
peintures
ont toujours offert les objets du vice, jamais la
iles. S’il avoit des palais, on n’y verroit que des meubles & des
peintures
de théatre. Le théatre est son palais ; les acteu
le théatre ; il ne peut souffrir l’ombre de la piété. La religion en
peinture
se fait detester. Il n’a du goût que pour le vice
rmes de la Hus. On auroit du établir une Académie de parure, comme de
peinture
, de sculpture, d’architecture. Le visage d’une fe
e leur parure varie selon l’aspect du soleil. Dans quelques écoles de
peinture
on donne aux jeunes Peintres pour les exercer des
e réponds à cela qu’il faudrait donc bannir de l’éloquence sacrée ces
peintures
énergiques et frappantes du crime qui semblent le
pecter la vertu, que pour en rehausser l’éclat, il emploiera dans ses
peintures
les ombres noires et ténébreuses du vice, peut-on
uent, loin d’apprendre à régler cette passion, on l’encourage par des
peintures
agréables et flatteuses, ce qui est absolument co
ces avantages, que le Théâtre conseille aujourd’hui de s’attacher. La
peinture
des avantages qui résultent d’un pareil choix, l’
appeler les choses par leur nom, et de ne pouvoir faire naïvement la
peinture
des impudicités qu’on rougit, disait-il, de nomme
rer, & que l’académie a cru y trouver. On voit dans les écoles de
peinture
ce qu’on appelle modele ; c’est-à-dire, une femme
férentes situations, les membres du corps humain. Tous les traités de
peinture
exigent qu’un peintre soit un peu anatomiste, du
erain Juge de leurs désirs & de leurs pensées ? Art funeste de la
peinture
, s’il ne s’apprend, s’il ne s’exerce qu’aux dépen
vertu. Appelles, en peignant Campargne (tel est le poison mortel des
peintures
licencieuses), en devint éperduement amoureux &am
r : on ne peut assez lui marquer son admiration . Fort supérieur à la
peinture
qui ne peut saisir qu’un instant, cette peinture
Fort supérieur à la peinture qui ne peut saisir qu’un instant, cette
peinture
animée est une suite de tableaux plus vrais &
comme un devoir sacré, et enhardit à réaliser ce qu’on ne voit qu’en
peinture
. Je sais que les gouvernements qui tolèrent les s
ne vous reste plus qu’à garantir votre fils de la contagion de leurs
peintures
et de leurs descriptions. Eugene. On lui montrer
s objets, et leurs diverses distances. Je veux qu’en lui montrant des
peintures
on lui dise les raisons pour lesquelles un trait
vous paraît plus contraire à la saine morale que de réveiller par des
peintures
et des situations séduisantes un sentiment si dan
ntiment dans ses effets, en conservant le sentiment même. Si donc les
peintures
qu’on fait de l’amour sur nos Théâtres étaient da
de fer ! » s’écrie l’Enfant prodigue, après avoir fait à son valet la
peinture
odieuse de l’ingratitude et de la dureté de ses a
re, qu’à voir représenter Cinna et Polyeucte. Je parle ici d’après la
peinture
que vous avez faite vous-même de la vie journaliè
os citoyens ; et je n’ignore pas qu’ils se récrient fort contre cette
peinture
; le peu de séjour, disent-ils, que vous avez fai
assez sentir. Septimanie. N’avez-vous pas défini la Comédie, une
Peinture
des mœurs ? or, s’il est prouvé, que nos Drames n
, que le bruit de la marche d’une femme fesait tressaillir. Ainsi les
peintures
de l’amour sont peu dangereuses pour les mœurs ;
mais je dis, avec Boileau, De l’amour la naïve
peinture
Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Ai
la Tragédie, soit ; mais, loin qu’il doive exclure l’amour tendre, la
peinture
de ce dernier est d’une utilité plus générale ; p
ssesse ou de turpitude, qu’il éclairera son siècle sur les mœurs : la
peinture
du bien ou du mal, quoi qu’en dise Riccoboni, est
héâtre ; celle qui peut fournir plus d’instructions & d’agréables
peintures
. Adelaïde. C’est ce qui rend sa critique des
dans l’Histoire : si donc la Tragédie les lui peint abominables, ces
peintures
lui sont utiles, parce que ce Peuple, un jour, ma
ut dire, que le beau-monde allait s’attendrir sur des Moissonneurs en
peinture
… Des Tianges. Je partage cette humeur, Madem
qu’elle soutint contre Carthage, les Arts, tels que la Sculpture, la
Peinture
, le Dramatisme : dans le siècle des Scipions vain
oprier ; car l’art Dramatique ne pouvait pas se transplanter comme la
Peinture
, la Sculpture, l’Architecture : ces derniers Arts
spis ; ils en sont encore là. Mais, comme je viens de l’insinuer, les
peintures
fortes, tristes, dégoûtantes même, ne sont propre
Arts, tels que le Dramatisme, la Musique, la Danse, la Sculpture, la
Peinture
, que les Religions modernes. Les Allégories de l’
a tort de mettre du sérieux dans un Drame où il y a du plaisant : ces
peintures
opposées ne sauraient faire aucune impression, pa
urd’hui, les douces impostures N’en font aux spectateurs que de sages
peintures
; Par l’austère devoir le crime est combattu ; Et
’on en réveille l’ardeur qui n’est jamais tout à fait éteinte. Si les
peintures
immodestes ramènent naturellement à l’esprit ce q
la Tragedie à l’être, à la Comedie à ne l’être pas, elle n’est que la
peinture
de la vie bourgeoise, qui exclud le sublime de la
t guere mieux. Il a été sifflé. Il a demandé audience à l’Académie de
Peinture
, Sculpture, & Architecture. On la lui accordé
vous l’aurez goutée, vous n’en voudrez point d’autre, &c. Cette
peinture
de l’Etat Religieux, absolument fausse, est d’ail
300 pieds de long, sur 136 de large & 60 de haut. Les glaces, les
peintures
y brillent par-tout ; les décorations sont des me
la description. Les Parades qui suivent les Danses-de-corde sont une
peinture
, quelquefois assez vraie, des mœurs communes des
e, des mœurs communes des gens de la plus basse condition. Je dis une
peinture
des mœurs communes ; parce que la Comédie-Ariette
mais aussi bons observateurs, daignaient donner quelques momens à ces
peintures
; la manière & le faire honorent l’Artiste, q
rier une partie ? est-ce un art plus libéral ou plus favorable que la
peinture
et que la sculpture, pour ne point parler des aut
in que la vanité, puisqu’il préfère l’image à la réalité, des mets en
peinture
à une viande solide, et qu’il consume misérableme
r la pénitence avant que de rentrer dans l’Eglise, enfin ils font des
peintures
si affreuses de l’état où l’on se trouve au sorti
es combats qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes. La
peinture
des peines qui accompagnent les passions ne suffi
ux du théâtre. « En effet, continue ce spirituel courtisan, c’est une
peinture
si naturelle et si délicate des passions, qu’elle
éras, de concerts, de Maîtres de danse, de musique, d’instruments, de
peinture
, etc. cette multitude étonnante de suppôts de thé
son art eût emporté le prix ; Si moins ami du peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer les figur
en fussiez bien transportés vous-mêmes pour nous faire une si étrange
peinture
de la Ville ou du Diocèse d’Aix, en y faisant rég
elle à l’esprit les images qu’un cœur chaste redoute le plus ; que la
peinture
ajoute à l’enchantement par ses décorations et se
ent que c’est une Instruction agréable, une Morale divertissante, une
Peinture
de la vie, une image des passions et de leurs dés
aux Personnages, sont si marquées, & pour me servir d’un terme de
Peinture
dans notre Langue, si prononcées, qu’elles nous p
urs égale & uniforme, est très-difficile à représenter. Une telle
peinture
ne seroit pas assez vive pour frapper la multitud
charmes, doit émouvoir le cœur par l’Action, plaire à l’esprit par la
peinture
des Caracteres & des Sentimens, enchanter les
Sœur, & le Frere, Et la Fille, & la Mere, &c. Cette
peinture
terrible est suivie de la plainte tendre d’une Fi
and homme, de la violence de cette passion, pour en pouvoir faire une
peinture
délicate dans ses Tragédies. Il aurait trouvé dan
une raison assez forte pour l’obliger de faire voir sur la Scène une
peinture
de tous les mouvements de l’amour. Ce grand Poète
t permis de raisonner avant que de rien conclure. La Tragédie est une
peinture
de la vie civile qui a été inventée pour le règle
aire les Héros de nos Tragédies ? CLEARQUE. Il y a toujours dans la
peinture
de ces Héros je ne sais quoi au-delà du naturel ;
bre des spectateurs & des spectatrices, jusqu’aux personnages des
peintures
& des tapisseries ; mais parce que tout l’app
, cui credere possum ? Vous n’avez sur votre tête que des cheveux en
peinture
, il ne vous faut plus de barbier pour vous raser,
s qu’une calote ; elle avoit autrefois des cheveux empruntés, soit en
peinture
, ou en plâtre, ou réellement attachés, ce qui fai
ics annoncent la fête de la Rose avec les plus grands éloges, que les
peintures
en offrent la pompe à nos regards, que le théatre
lle est couronnée. Faut-il que ce lieu ne soit qu’un Village ! La
peinture
des Habitans de Salenci intéresse en leur faveur.
une Requête en vers à la Reine. On y voit de fort bons morceaux ; la
peinture
des vertus & de l’innocence de ces jeunes fil
est qu’un spectacle ; c’est la frivolité même, semblable aux repas en
peinture
d’Héliogabale, où les alimens & les fruits ar
va porter des fruits, & quels fruits ! 2.° On en montre l’objet ;
peintures
, décorations, parures, nudités, personnes répandu
entouré balbutier des leçons de sagesse. Tout l’ouvrage n’est que la
peinture
& l’éloge de l’amour, une suite de portraits
: les yeux, les mains, les allures, le ton de la voix sont autant de
peintures
qui rendent ou déguisent les sentimens, selon le
, pusillanimes ; l’autre, d’occuper les peuples par des bâtimens, des
peintures
, des statues, pour les appauvrir, en inspirant le
ficat de Léon X, égala, pour ne rien dire de plus, les Grecs, dans la
peinture
, dans l’architecture &c. n’approcha pas même
fort ce grand Prince d’avoir chassé les Comédiens, nous en fait cette
peinture
.Dans son abr. in quarto. Ce sont, dit-il, des ge
p; toujours on l’imite par des diamans faux, & on l’étale dans la
peinture
des décorations, pour satisfaire le goût du luxe.
fleuve dans une batque magnifiquement dorée, enrichie des plus belles
peintures
; les voiles & les cordages étoient de soie c
èle, il ne falloit que dresser leur attelier à l’Opera. Les écoles de
Peinture
qui payent un modèle suivant, devroient s’épargne
de Médecine, du Commerce, des Arts & Métiers, dans les Traités de
Peinture
& de Teinture, &c. On en feroit des volum
agrément, par leur langueur ou par leur vitesse, à la fidélité de la
peinture
que les pensées qu'ils expriment, doivent faire d
ent, dans sa substance et dans ses circonstances. C'est une véritable
peinture
, les paroles y peignent les pensées ; et l'action
ustin3, les images de nos miseres & de nos désordres4 ; c’est une
peinture
de la vie humaine où l’on représente au naturel s
édie, qui n’est qu’une image des mœurs par son intrigue, est aussi la
peinture
des actions par ses Imitemens, comme elle est cel
des allégories, des ironies qui sont de petites représentations, des
peintures
, des dialogues dans le Cantique des Cantiques qui
Pantomimes à contrefaire : donc il approuve la comédie ? il permet la
peinture
, la sculpture, le chant : donc les tableaux, les
qu’on y perd, et la mort qui s’approche. On voit dans cet Ouvrage des
peintures
du Théâtre Italien, où l’on débite tant de mauvai
himène, qu’on l’adore avec Rodrigue. Il se sert de la comparaison des
Peintures
immodestes dont l’usage est condamné, parce qu’el
rme que celle du genre Dramatique : cette Comédie avoit pour objet la
peinture
& la critique d’un caractère plus à la mode q
: mais je crois, avec l’Auteur des Réflexions sur la Poésie & la
Peinture
, que le plaisir dont il s’agit ici, est l’effet d
▲