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1 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. La peinture & la sculptur
CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. La peinture & la sculpture, compagnes inséparable du théa
enne grossiéreté du langage, n’en ont jamais mis, ni pu mettre sur la peinture , qui fut toujours semblable, puisqu’on n’y a jama
p; Romaines formeroient aisément nos théatres ; il n’en est pas de la Peinture comme du langage & du style ; celui-ci se div
de théatre. Le théatre, il est vrai, n’est pas le seul endroit où la peinture par ses crayons, & la sculpture par ses cisea
les carrefours ; on a établi plusieurs académies, plusieurs écoles de peinture , de sculpture, de dessein, avec des prix. Les ouv
tendre ces piéges ; sur-tout aux petits & aux foibles, à qui ces peintures apprennent ce qu’ils ignorent, & qu’ils seroi
ixer avec complaisance, ses regards sur sa gorge ; c’est une bévue de peinture d’avoir fait des yeux si galants, & une sœur
, qu’on en substitue de mieux faites, ou qu’on bannisse absolument la Peinture . Il seroit beau d’être iconoclaste de la licence.
t beau d’être iconoclaste de la licence. Au contraire, le regne de la peinture est plus florissant que jamais ; on n’a banni que
t-elles pas des pensées, des discours, des actions infames ? Mais ces peintures pieuses contrasteroient trop avec les tableaux qu
’Aristote, qui, dans sa politique, L. 6, C. 17, défend absolument les peintures obscénes dans sa république, parce qu’elles corro
ces aveux & ces raisonnemens, peut-on excuser les nudités dans la peinture  ? Properce, qu’on sait n’être pas un casuiste sé
eau, lance des traits, allume son flambeau ; ce n’est qu’une fille en peinture , mais n’en crains pas moins les blessures ; Prope
res ; Properce regrette l’heureux tems où on ne connoissoit point ces peintures . C’est un des grands biens de l’âge d’or, nullo t
rapporte ce trait de Terence, & en fait le même usage contre les peintures obscénes. Moliere n’avoit garde de laisser échapp
poisonné. Le plus fameux des Peintres est une preuve du danger de ces peintures . Alexandre voulut faire peindre sa maîtresse dans
dre sa maîtresse dans l’état où se montre le modele que les écoles de peinture font copier aux jeunes éleves : il en chargea le
ce culte, à qui faut-il l’apprendre ? C’est donc à l’obscénité de la peinture & de la sculpture, qu’on doit l’empire de l’i
lgens. Chez eux tout ce qui excite la passion est un chef d’œuvre. La peinture & le vice se donnent la main, & volent de
s y ont fait la plus étroite alliance. De tous côtés le vice étale la peinture , parce que la peinture étale les vices. Les actri
roite alliance. De tous côtés le vice étale la peinture, parce que la peinture étale les vices. Les actrices y servent de modele
la nature. Saint Pierre Chrisologue Serm. 155 regarde l’indécence des peintures comme un des plus grands désordres qui soient dan
, simulucra fornicationis in imaginibus & picturis. Les écoles de peinture s’imaginent que pour former leurs éleves, il faut
scriptions, le plus grand détail, ne sont pas aussi obscénes que leur peinture . Les femmes même débauchées n’oseroient se présen
usure au public ; la scene, dit-on, est aujourd’hui châtiée, mais la peinture ne l’est pas. On n’y entend plus de grossieretés,
dence d’appeller le Triomphe des Arts, le feu criminel que produit un peinture lascive, ce qui est bien plutôt le triomphe du vi
odestie, & en réalité sur la scene & dans les loges, & en peinture , sur les décorations. L’olympe & le théatre o
& des jardins de Seigneurs, où les ornemens de sculpture & de peinture , dans les allées, les bosquets, les parterres, le
idolâtrie de Samarie & de Jérusalem ; ce prophete remarque que la peinture fut l’origine de leur débauches. Ces filles ayant
amp; sans crainte ils remplissent leurs maisons jusqu’aux plafonds de peintures obscénes, omni pudore abjecto, turpes depingunt d
omme d’un grand bienfait, d’avoir préservé son Peuple du poison de la peinture & de la sculpture, dont il appelle les ouvrag
même livre de la Sagesse, semble n’être fait que contre l’abus de la peinture & de la sculpture. Il leur attribue l’idolâtr
pureté, les meurtres, les larcins, les parjures, &c. L’abus de la peinture a été la source de toutes les fornications, &
t in orbem terrarum. A quoi en effet attribuer l’amour excessif de la peinture , qu’à la frivolité & le goût pour les peintur
our excessif de la peinture, qu’à la frivolité & le goût pour les peintures obscénes, qu’à la dépravation du cœur ? L’habilit
es. Les Chapitres 13 & 14, couvrent de ridicule un des abus de la peinture  ; c’est d’adresser la parole à des tableaux, des
2 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
EME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture , la Musique, et l’Astrologie. Quoique ce Disco
Libéraux, et si pour se délasser des affaires il se peut exercer à la Peinture et à la Musique ; J'ai cru néanmoins que je devai
le monde, et quels bons effets ils peuvent produire dans un Etat. La Peinture est une Poésie muette qui immortalise les grands
et qui ne lui permettait pas de jouir de ses anciennes conquêtes. La Peinture est une imitation de la Nature, Elle exprime ses
t des bourgeons en Automne. Mais quelque avantage que puisse avoir la Peinture , je ne conseillerai jamais à un Roi de s’y exerce
il trouvera des emplois plus sortables à sa Grandeur que celui de la Peinture . Il« Cælare, pingere sciebat Nero ; sed hæc pueri
eiller à un Monarque. La Musique prétend être plus spirituelle que la Peinture , et elle présume par cette raison qu’un Prince ne
écoutons ses raisons, Elle ne s’élèvera pas seulement au-dessus de la Peinture et de la Musique : mais Elle essaiera de nous per
3 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
 Il n’est pas permis de peindre ce qu’il n’est pas permis de dire. La peinture est un langage, & le discours un tableau ; la
modestie doit donc également regner dans l’un & dans l’autre ; la peinture doit être aussi chaste que le langage : c’est une
t pas permis de peindre ce qu’il n’est pas permis de laisser voir. La peinture ne rend, & ne doit rendre que l’objet tel qu’
nfini qu’on se fait dans le monde, même corrompu par le caractère des peintures qu’il étale, & par l’état où il le fait peind
nt aux prix de leurs ames. Non, non, la vertu ne doit jamais, même en peinture , se parer des livrées du vice, elle se détruit el
nent unanimement que c’est un péché de regarder avec complaisance des peintures , des statues obscénes ; à plus forte raison de le
site d’un Prince, d’un Grand qu’on sauroit ne pas aimer ces sortes de peintures  ; on le feroit pour un homme de bien, un religieu
retenir en conscience, même en le voilant, quoiqu’un chef d’œuvre de peinture  : Omnis immunditia ne nominetur in vobis (nec pin
ure est d’être une image, tout n’y est que représentation, imitation, peinture  ; non-seulement les toiles de la décoration, mais
llissent, les rendent plus piquants ; source féconde de péché, que la peinture & la sculpture ouvrent sans cesse. Le théatre
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
pas garde, & que la raison devrait leur avoir fait observer. Les peintures dont on orne la Scène servent à rendre l’illusion
rnera que le Poète. Il lui est inutile de connaître les secrets de la Peinture , & les cordages & les contrepoids qui fon
des Anglais. Leurs Drames ressemblent au monstre dont Horace fait la peinture  ; aucune de leurs Parties ne se rapportent entre-
st l’Opéra-sérieux. Sur ce magnifique Théâtre on voit avec plaisir la peinture disputer à la danse, à la musique & à la Poès
5 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
ns les secours ou dans les instruments de l’Imitation. Ainsi, dans la Peinture , ce que le Peintre imite est en général tout ce q
it une impression agréable sur des ames vertueuses ; mais pourquoi la peinture de la vertu a-t-elle des charmes pour le cœur mêm
intéresser par sa censure même. Nous nous plaisons souvent à voir la peinture de notre propre foiblesse, quand elle est du nomb
eutêtre pas la cause ; je veux parler ici de ce qu’on appelle dans la Peinture l’effet du tout ensemble, ou de la composition &a
i se fait dans l’Epopée. Il joint la lumiere & les couleurs de la peinture , à la vérité & au relief de la Sculpture ; il
nc eu raison de dire que la Tragédie, comme tout autre Poëme, est une peinture . Il ne s’est pas trompé non plus lorsqu’il a rema
it peutêtre même quelque avantage par cet endroit, sur le Romain ; sa peinture a je ne sçai quoi de plus vrai : son imitation es
aisir de l’Art, je suis également satisfait de l’une & de l’autre peinture . Mais quelle disproportion entre les sentiments d
chose imitée. Que fait donc l’imitation dans la Poësie comme dans la Peinture  ? Je comparerois volontiers cette espece de prest
st parce que la vérité nous frappe toujours plus que la plus parfaite peinture . Elle excite en nous des sentiments plus vrais, d
e penser à l’art de l’imitation. La Poësie n’est, à la vérité, qu’une peinture  ; mais cette peinture est bien froide, lorsqu’au
imitation. La Poësie n’est, à la vérité, qu’une peinture ; mais cette peinture est bien froide, lorsqu’au premier moment qu’elle
plus que de véritables Auteurs ; & ce n’est pas seulement dans la Peinture qu’il est vrai de dire qu’on trouve mille & d
rs qu’on regarde le goût que la plûpart des gens d’esprit ont pour la Peinture , pour la Sculpture, pour la Musique, pour les Fab
es mêmes dont la vûe fait horreur, nous sont rendues agréables par la Peinture , parce que ce n’est pas la perfection de l’objet
, qu’il n’en est pas ainsi quand les objets, dont on nous présente la Peinture , ont une beauté naturelle qui nous frappe & q
bleaux d’Histoire nous plaisent davantage que les Paysages, ou que la Peinture des choses mortes, ou inanimées ; pourquoi l’on v
hommes courent après celle des rapports sensibles qui se fait par la Peinture ou par la Poësie, parce que pour y exercer son ju
6 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
t rien à redire. Ce scrupuleux censeur ne veut pas que les actions en peinture soient punies par un foudre en peinture et que le
e veut pas que les actions en peinture soient punies par un foudre en peinture et que le châtiment soit proportionné avec le cri
n’est qu’un foudre en peinturek. » Mais le crime l’est aussi, mais la peinture de ce crime peut frapper l’esprit, mais la peintu
st aussi, mais la peinture de ce crime peut frapper l’esprit, mais la peinture de ce foudre peut également frapper le corps ; on
rle pour tous les deux. Mais pourquoi ne veut-on pas que le foudre en peinture fasse croire que Don Juan est puni ? Nous voyons
d’un acteur fait pleurer à une tragédie, encore qu’il ne meurt qu’en peinture . Mais je vois bien ce que c’est : l’on veut nuire
7 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
raison sèche et épineuse, qui fait qu’on se morfond souvent dans les peintures de la vérité : au lieu que lorsqu’elle est maniée
nature corrompue, nous sommes tous plus ou moins sensibles à la vive peinture des passions, et que celle de l’amour étant la de
e-même, ne laisse pas d’être mauvaise, il faut bannir des Eglises les peintures les plus innocentes, comme les Vierges agréables
es Madelaine. Premièrement, Monsieur, vous savez mieux que moi que la Peinture est la cadette de la Poésie, et par conséquent qu
par le plaisir malin que nous sentons à détourner sur le prochain la peinture des vices qui sont représentés dans les Comédies 
8 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
i sont propres. Elle ajoute les perfections de son art à celles de la peinture . D’ailleurs si la gravûre s’occupe de sujets déja
ux que la scène étale. Le coloris est d’une telle importance dans la peinture , que plusieurs Peintres sont devenus fameux par c
ation est un art distingué. Si le coloris est une grande partie de la peinture , s’ensuit-il que tout ce qu’on peut lui comparer
ssaire au Poëte que celui-ci à celui-là. Ce morceau, qui contient une peinture forte & vraie d’un homme appressé par plusieu
u’un Marchand de Tableaux est celui qu’il faut louer de la beauté des peintures qu’il vend, que d’avancer que l’Acteur donne au
9 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
lui, il Principe di Tragici Francesi. Il déclare qu’il excelle par la peinture des Passions, l’art de les émouvoir, la beauté de
n accuse Racine d’avoir passé les bornes de la vraisemblance dans ses peintures des Heros de l’Antiquité ; mais ce Poëte si sage
é dans tous les Arts, que nous ne leur disputons pas dans celui de la Peinture . Nous serons à genoux devant eux, quand il s’agir
de la Peinture. Nous serons à genoux devant eux, quand il s’agira de Peinture  : mais quand il s’agira de Poësie, nous nous rele
gues ingénieuses. Mais, comme l’a dit S. Evremond, elle n’est pas une peinture de la vie humaine, suivant les caracteres des Hom
la vie humaine, suivant les caracteres des Hommes : elle n’est qu’une peinture de la vie de Madrid, suivant les intrigues des Es
ei : Il semble que la même cause qui prive les Anglois du génie de la Peinture & de la Musique, leur ôte celui de la Tragédi
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
n tableau contrastent avec la lumière & la rendent plus vive. Une Peinture champêtre est embellie par l’opposition d’un morc
Poème dont l’on copie le Héros. Que chaque Auteur diffère dans la peinture de ses Personnages. Il n’est pas plus diffici
amatiques. Si l’on apperçoit des différences éssentielles dans la peinture que les Poètes d’un même pays nous font de leurs
u grand Corneille prouvent que nous avons raison d’être charmés de la peinture qu’on nous à fait du Maréchal-Ferrant, du Savetie
11 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
de merite dans son succez. Un Gustave pouvoit se passer de la simple peinture de ses belles actions ; ses victoires pouvoient r
Carte, des ouvrages de papier, & nous nous contentons de quelque Peinture qui abuse, & de quelque Machine qui dure auta
12 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
onsiste dans l’exagération des difformités. La plus dangereuse est la peinture à faux, dramatique, de l’homme et de la société,
reuses des aggressions aveugles et des calomnies effrontées. Oui, ces peintures outrées qui ne corrigent personne ; c’est une vér
rends encore pour exemple. Les honnêtes gens avaient-ils besoin de la peinture de cet homme odieux ? N’ont-ils pas su de tout te
omplet de morale, les tableaux touchants des plus sublimes vertus, la peinture fidèle des mœurs, les observations les plus profo
nos bons auteurs : que le recueil de ces ouvrages ne contient que des peintures dangereuses des passions les plus entraînantes, q
nsmis, pendant des siècles, par des voies ordinaires ; au lieu que la peinture dramatique de la perfidie d’un misérable clerc l’
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
e l’amour-propre nous empêche de découvrir en nous. L’Avare rit de la peinture qu’on fait de lui-même, & croit se moquer de
es de l’intérêt qu’on prend à une Tragédie ? elle nous affecte par la peinture frappante qu’elle fait des grands crimes, & p
inairement très-peu de chose. 21. Réfléxions sur la Poèsie & la Peinture . 17. Dissertation sur la Tragédie, traduite en F
14 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
’exclusion du ridicule ; je ne prétends pas interdire à la Comédie la peinture du ridicule qui se trouve dans les vices qu’elle
Théâtres de la foire saint Germain, le soin d’amuser le peuple par la peinture des vices ridicules. Après la distinction que je
rieure du vice, que sur le fond du vice. En excluant de la Comédie la peinture du ridicule, je ne la prive donc pas d’un grand a
du ridicule, je ne la prive donc pas d’un grand avantage, puisque la peinture du ridicule ne produit d’autre effet, que de supp
15 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
transporte : qui est-ce qui ne connoît pas en général la magie de la Peinture , le charme de la Musique, le prestige de la Poësi
e source de plaisirs délicats, & d’autant plus sensibles. Dans la Peinture , c’est le jeu d’un jour adroitement combiné avec
nt le ressort, le degré d’activité de ceux que le Théâtre employe. La Peinture n’a pour organes que ses touches ; la Musique que
ce ; le goût & la forme de la représentation. Au lieu que dans la Peinture , la Musique & la Poësie tout s’y offre au con
des choses à son coup d’œil le poids & l’importance qui reléve la Peinture  : à l’oüie le mérite & le prix qui sont valoi
cate qui fait la gloire de la Poësie ; c’est que dans les morceaux de Peinture , de Musique, de Poësie, quelques accomplis qu’ils
disputer à celui de la représentation : c’est sans doute le genre de Peinture le plus accompli ; mais en revanche aussi c’est l
t plus difficile de représenter une Piéce, que de faire un morceau de Peinture , de Musique, ou de Poësie : la preuve en est, que
On passe sans doute à nombre de personnes, de n’avoir pas en fait de Peinture , des connoissances bien étendues ; en fait de Mus
écondité dans le talent. Tous les autres : la Musique c’est-à-dire la Peinture & la Poësie, sont chacun dans leur genre inco
elle paroît & qu’elle frappe. L’exemple est plus pressant que les peintures les plus vives ; & tel prête simplement son e
pratique ? Non assurément : on regarde l’ouvrage comme un morceau de Peinture , ou de Poësie faits pour plaire ; & quand il
re de ceux qui sont attachés à la Musique & qui sont propres à la Peinture . Les facultés qu’ils intéressent chez-nous, ne so
, que la carrière la plus heureuse. La Musique devient pitoresque, la Peinture éloquente, la Poësie parlante. Tous les autres en
16 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
es de l’antiquité lui en avoient donné l’exemple, & les Ecoles de Peintures donnent ces modestes leçons à leurs éleves. Quand
u Val-de-Grace, est le plus parfait ? Tous deux licencieux dans leurs peintures , du moins Mignard ne s’avilissoit point à des mép
eur à lui-même dans les poësies sacrées, & c’est sur-tout par les peintures du Val-de-Grace que Mignard s’est assurée l’immor
ue est juste. Le Dôme du Val-de-Grace est en effet un chef-d’œuvre de peinture . C’est un ciel où l’on voit les trois Personnes d
ses Œuvres, & dans la Vie de Mignard. C’est un amas de termes de peinture où l’on a cousu de mauvaises rimes, & mêlé un
s les habits qu’il fait, l’observe parfaitement. Le mot a passé de la Peinture au Théatre, où l’acteur doit être habillé, coëffé
ctiligne & curviligne, l’anatomie, le dessein, la perspective, la peinture , la sculpture, tous les métiers, & les profes
; tailler les étoffes, réussiroient-ils moins dans cette partie de la peinture & de la sculpture dont ils sont chargés ? Une
mé de la danse est même plus pernicieux que les couleurs mortes de la peinture , ou les contours de la sculpture ; ou plutôt il r
es fètes qui s’y exécutent. Où voit-on de plus parfaits danseurs ? La peinture , la sculpture, l’architecture offrent dans les dé
17 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
dire ou son avant-Scene & le lieu de la retraite des Acteurs. Aux Peintures . Aux Tapisseries, Rideaux ou Voiles. Aux Machines
le luxe faisant deborder la dépense, les fit embelir des plus celles Peintures , & y employa les plus riches Tapisseries. Le
risons, & aux autres lieux ou de desordre ou de mespris. Pour les Peintures , C. Pulcher fut des premiers qui en orna la Scene
la fit revêtir d’Ebene. Cette derniere dépence valoit bien celles des Peintures . Mille autres se piquerent de pareils excez. Dion
ouveaux, & mille surprenantes beautez de la Sculpture & de la Peinture . Les Rideaux, Tapisseries,ou Voiles font le trois
18 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
les différentes modifications qu’on y observa successivement dans la peinture des mœurs. D’abord on osa mettre sur le Théâtre d
nissant du Théâtre toute imitation personnelle, borna la Comédie à la peinture générale des mœurs. C’est alors que la Comédie n
e, sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la peinture n’est plus qu’une école pour les Jeunes-gens qui
aux yeux des honnêtes-gens. Le choix des objets & la vérité de la peinture caractérisent la bonne Comédie. Le Malade-imagina
énétration n’a pu saisir qu’en détail. Ce qui manque à la plupart des peintures de caractère, & ce que Molière, ce grand modè
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
les après, & n’eut que de foibles commencemens. Qu’est-ce que les peintures , les statues, les poësies qui nous restent de ces
l’état le plus indécent ! quel arrêt contre les décorations & les peintures répandues dans toutes les salles de spectacle, où
tation des actions humaines, est par elle-même indifférente, comme la peinture , la sculpture, l’histoire, le chant, &c. tout
sens bonne ou mauvaise, selon la fin, l’usage, les circonstances. La peinture même des choses les plus obscènes n’est pas mauva
s représentations théatrales sont même plus dangereuses ; ce sont des peintures animées des passions, où des hommes & des fem
Qui ne sent la différence des romans avec les livres de médecine, des peintures lascives avec les planches anatomiques, des disco
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
vient encore une fois, de ce que nous y trouvons presque toujours la peinture frappante des mœurs du Peuple. S’il se permettait
de ce Roi, qu’il est inutile d’aller à l’Opéra-Bouffon, contempler la peinture d’un Maréchal-ferrant, d’un Savetier, &c. pui
21 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
des Dieux & des demi-Dieux des Payens, des gestes expressifs, des peintures naïves, des portraits parlans & animés, des p
e peine des résistances de la pudeur. C’est le langage même, c’est la peinture des passions, mais peinture fine, naïve, pathétiq
a pudeur. C’est le langage même, c’est la peinture des passions, mais peinture fine, naïve, pathétique, animée, & dont les t
vec délices durant toute une piece dans une délicate & séduisante peinture . Quels sont les héros des pieces mêmes où l’amour
22 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
ait pas même eu de tombeau. La Molieromanie a gagné tous les arts. La peinture , la sculpture, la gravure ont transmis ses traits
ns les airs par des cordes, sur des aigles, des dragons, des chats en peintures , souvent aussi dérangés que le grison de Moliere
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
licences lui attirent un grand nombre d’énnemis. Les pensées, les peintures indécentes qui fourmillent dans les Pièces du Thé
e qu’il ne nous reste au fond du cœur de vives impressions de tant de peintures agréables & voluptueuses. On remporte, en sor
fait un bel éffet dans un Ouvrage ; Et de cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Ma
écrivant. Pigmalion. Notre Opéra fut toujours hardi dans ses peintures  ; il annonça dès en naissant qu’il serait peu scr
ndécences ne découvre-t-on pas dans cet Ouvrage ? La Scène V. est une peinture qui passe un peu la raillerie ; elle est, pour le
eurs ; elle répand un nouveau charme sur l’élégance du stile, sur les peintures énergiques des tableaux. Je doute que les Sibarit
24 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
dans leur genre, n’attaquent aucun vice essentiel, & n’offrent la peinture que de quelques originaux plus ridicules que dang
piece tout le monde est content de lui. Voilà si je ne me trompe une peinture de l’avarice plus plaisante qu’effrayante. Harpag
Gentilhomme sont des Comédies, dont toute l’utilité consiste dans la peinture du ridicule, c’est-à-dire, qui divertissent beauc
25 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
mme on fait dans la comédie, à la risée et à la censure publique. Ces peintures satiriques font un tout autre effet que les exhor
la parure des femmes qui s’y trouvent, la parure des comédiennes, la peinture vive des passions qu’on y représente, nommément c
26 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 —  TABLE DES CHAPITRES.  »
TABLE DES CHAPITRES. Chapitre I. Peinture & Sculpture, p. 3. Chap. II. Anecdotes de Th
27 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
raison des succés du nouveau Théâtre. *« L’Opéra-Bouffon est une peinture des mœurs de la vile populace. On n’y voit que de
useraient délicieusement, nous empêcheraient de chercher ailleurs des peintures agréables par leur simplicité, mais comme elles n
28 (1678) Maxime LXXXI « LXXXI » pp. 39-41
il n’y en a point qui soit plus à craindre que la Comedie. C’est une peinture si naturelle & si délicate des passions, qu’e
29 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
, Dieu, tout Dieu qu’il est, ne rendroit pas mon bonheur parfait. Les peintures les plus lascives se trouvent à chaque page. On a
azés. Si chacun d’eux s’avisoit d’écrire un roman selon son goût, les peintures en seroient aussi libres. Il y a un aveu sur le d
’être encore pour la donner au public. Il y a pourtant bien de jolies peintures de la coquetterie des femmes, &c. qui réclame
r cherche par-tout des objets qui les lui expliquent, & jusqu’aux peintures qui ornent les temples, l’instruisent. La jeune P
nneur des Dieux. Que sera-ce à plus forte raison, si on lui étale des peintures licencieuses, fussent-elles de la Vierge & de
30 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
e diriez-vous Monsieur si vous voyiez cette Dame unir au talent de la Peinture , qui l’a fait recevoir dans l’Académie de Bologne
talents de Mme Tagliazucchi. Pour vous faire juger de ses talents en peinture , puisse-t-elle se rendre au conseil que je lui do
a miniature toute la force et l’énergie du dessin et du coloris de la peinture à l’huile. Cet ouvrage inestimable, traité entièr
osalba, l’épouse du célèbre Subleyras, Madame de Tagliazucchi dans la peinture , les deux Signore Tibaldi dans la musique et tant
une nouvelle Académie des Sciences, une autre de Poésie, une autre de Peinture fondées pour des Dames. Nous aurons des Doctoress
fficile d’avoir un grand génie dans un Cabinet, ou dans un Atelier de Peinture ou de Sculpture, qu’à la tête d’une Armée comme T
31 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
’empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. »
s rendez-vous criminels ? les actions des Saints, que d’en tracer des peintures obscènes ? les oracles des Saints, que d’en compo
a religion, les Apôtres, les Martyrs ? et on voudrait en autoriser la peinture animée ? Qu’un Peintre s’avise de prendre un théâ
mages, des figures et des inventions rapproche plus de la nature ; la peinture , plus frappante que la poésie l’est moins que la
ntent, agissent ; c’est à la fois la poésie, la danse, la musique, la peinture , la sculpture, mille fois plus vives que sous les
ntent le sont-ils jamais ? pourraient-ils se résoudre à l’être ? leur peinture peut-elle l’être ? Il est moralement impossible q
32 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
il n’y en a point qui soit plus à craindre que la comédie. C’est une peinture si naturelle et si délicate des passions, qu’elle
ux flatteurs et mensongers, et présentent, à la jeunesse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie humaine, peint
sse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie humaine, peinture qui ne se réalise que rarement, ou même jamais. D
ux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie humaine, dans la peinture des objets intéressants, dans le charme des relat
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
rime, ou des aliments des passions pour en repaître leur cœur, ou des peintures fabuleuses pour retracer à leur imagination de tr
plus sans faire souffrir leur orgueil, si ce n’est peut-être dans la peinture de quelques vices que tout le monde abhorre, et q
34 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ettoit, parleroient enfin plus haut que les Loix. Ce n’étoit point la peinture des Passions voluptueuses qu’il craignoit : il en
e dire, il faut donc conclure que la Poësie imitative non plus que la Peinture , n’a point pour but de nous faire connoître la vé
s égale & uniforme est très-difficile à représenter, & que la peinture qu’on en pourroit faire ne seroit gueres vive ni
, sont les véritables Principes. La Tragédie étant destinée à être la peinture des Passions les plus violentes, doit nous entret
de ces mots d’Horace, ut Pictura Poësis erit. Nous ne demandons à la Peinture que le plaisir des yeux ; & l’imitation de to
Morale dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il entend par pathétique la peinture des Passions, & par ἠϑικον la peinture des mœ
l entend par pathétique la peinture des Passions, & par ἠϑικον la peinture des mœurs. Longin en se servant de ces deux mots,
n nous la colere ni l’ambition, elle ne fait que nous en présenter la peinture  : & par la même raison que les Lacédémoniens
35 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
pour un moment que le tems nous ait transmis les chefs-d’œuvres de la peinture ancienne, dans toute leur fraîcheur & leur be
ne, dans toute leur fraîcheur & leur beauté. Que les plus fameux. Peinture modernes, épris d’une sotte vénération pour les a
36 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
geste, & la noble entente de ses vêtemens, aux chefs-d’œuvres de Peinture & de Sculpture qu’il a savamment observés. Le
37 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
es, médailles, inscriptions, belles-lettres, architecture, sculpture, peinture , agriculture, art de monter à cheval & de dre
fs ? En peignant si fortement, en réalisant les mêmes objets à qui la peinture & la sculpture donnent une sorte de vie, ne j
du corps, c’est la volupté en action, le cœur en mouvement, comme la peinture représente par les couleurs, la musique par les s
s positions, des pas symmétriques, qui les composent, ne sont que des peintures de lubricité. Ce fameux Poëte en prévoit le promp
38 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
ujours paru mériter d’aller au moins de pair avec la Musique & la Peinture . Comme le premier de ces deux Arts, tantôt il enn
x ; mais (& j’ose le dire) il est en ce cas, bien au-dessus de la Peinture . Celle-ci ne présente que des Figures matérielles
e, après avoir formé ces lieux, les embellissait par le secours de la Peinture & de la Sculpture Comme les Dieux habitent da
e fond des Spectacles, considérés comme objets de curiosité, ou comme peinture de nos mœurs. Mais si nous les examinons quant à
39 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
c’est celui-là seul qui seroit le vrai. Tout ce que je dis ici de la peinture est applicable à l’imitation théâtrale : mais ava
, en objets de quelque prix, & se contenteroit-il d’une maison en peinture , quand il pourroit s’en faire une en effet ? Si d
itation. C’est ce que je voulois exprimer ci-devant, en disant que la Peinture , & généralement l’art d’imiter, exerce ses op
turelle, ces réflexions pourroient en exciter d’autres au sujet de la peinture sur le ton d’un tableau, sur l’accord des couleur
40 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
ne voit dans la sale que tout ce que l’architecture, la sculpture, la peinture , la dorure ont de plus riche, & de plus éclat
t, selon la maniere dont on veut se colorer ; c’est une branche de la peinture , un art particulier, une toilette & une palet
r l’indiscrétion d’un âge qui s’avance à grands pas, & dont cette peinture précipite les rides & la pâleur. Tout est jou
s leur verve sur ces anciens modeles, des magiciennes du théatre : la peinture , la musique, la danse n’ont eu garde de négliger
e leur visage fût aussi allumé, & plombé, qu’il le devient par la peinture , elles seroient inconsolables ; elles sont assez
41 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
acle. Mais je n’ay pas icy resolu de renouveller les recits & les peintures qui en ont couru dans le monde. Ie veux seulement
42 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
esset prive la scène des caractères qu’on s’attendoit d’y voir, de la peinture vive & saillante, de plusieurs ridicules de l
re furieux & fou. » Il voit plutôt le contraire : il voit que la peinture qu’on fait d’elles les rend préférables à la vert
oit bien rougir, s’il étoit ressemblant. Se reconnoissent-ils à cette peinture de leur dissipation, de leur luxe, de leurs haute
43 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
une ombre légère ? Les beaux arts en tirent toutes leurs beautés. La peinture , la sculpture, la poësie, ne travaillent que sur
nte aux habitans de l’air. Cette multitude d’objets charmans, dont la peinture cent & cent fois retracée répand des graces t
amp; toûjours riantes dans les chefs-d’œuvre de la poësie & de la peinture , & jusques sur le théatre, dont elle forme le
44 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
séparable de celui du spectacle, que les maximes de nos tragédies, la peinture comique de nos mœurs, le silence même et la gêne
plus à la mode, tout cela peut être attaqué sans ménagement. Plus la peinture en est vive, et la satire accablante, plus le spe
orce des lois, et de l’empire de l’opinion, pour lui faire goûter des peintures consolantes pour les bons, et effrayantes pour le
vraisemblance et la nature, et le tableau ne fait plus d’effet. » La peinture du théâtre est une imitation exagérée ; mais voic
si le plaisir que nous fait la bonne comédie, dépend de la vérité des peintures  ; et son utilité est fondée sur le mépris qu’elle
génie, c’est l’art du Poète qu’on admire, et qu’on applaudit dans la peinture du crime, comme dans celle de la vertu. Que l’art
. Quelles sont les pièces morales qui nous ennuient ? Celles dont les peintures sont froides, les vers lâches, le coloris faible,
la licence, que tout ce qui blesse l’honnêteté soit condamné dans la peinture de l’amour, il n’est personne qui n’y souscrive.
s vices, et à mettre le ridicule en jeu ; la comédie l’a pris dans la peinture de la vie commune, tantôt pour objet principal, e
l’amour qu’elle inspire n’est donc pas un crime. En supposant que les peintures du Théâtre produisent les mêmes effets, le Théâtr
ui-même. Mais dans tout cela, que fait le théâtre ? Il supplée par la peinture des affections honnêtes, vertueuses, et par là mê
naturellement pervers, et je suppose un tel homme au spectacle. Ou la peinture d’un amour vertueux le touchera, et pour un momen
t des plaisirs qui manquent à l’amour honnête : pour celui-ci plus la peinture de l’amour honnête sera touchante, plus le contre
plus grands maux dont le cœur de l’homme soit menacé ; aussi dans la peinture qu’on en fait sur la scène, n’inspire-t-il jamais
45 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ou pour le vice. Ainsi la Tragedie & le Balet sont deux sortes de Peintures , où l’on met en veüe ce que le Monde ou l’Histoir
ar l’ignorance ou par le peu de curiosité de nos Peres. Ces sortes de peinture aydent extrémement à faire concevoir les choses :
, n’est point non-plus une matiere propre pour le Balet, parce que la peinture de son action est impossible, & que ce n’est
, aprés avoir emporté le prix de la Dance. La Musique, l’Ecriture, la Peinture , les Letres mesmes, & tous les autres beaux A
a profonde intelligence que le deffunt Roy avoit de la Musique, de la Peinture & de plusieurs autres Arts Liberaux ou Méchan
par la douceur des Symphonies, ou par les charmes de la voix. Dans la Peinture l’œil agit autant que la main, & la dexterité
s, au lieu qu’il ne reste des autres presque point de monument, ny en peinture ny en relief, si ce n’est en quelques Medailles,
amp; dont l’étude & le soin le dispence de consulter les vieilles Peintures , les divers Reliefs, & les innombrables Medai
insi en faudroit-il faire des autres Arts, comme de la Musique, de la Peinture , & mesme des Exercices, dont on feroit des ép
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
pour en faire sentir les beautés. « L'homme que frappe alors une vive peinture , avec plaisir en soi sent souffrir la nature » :
'on dit en être le remède. Mais, dit-on, ce ne sont que des crimes en peinture , dont tout le monde connaît le faux, et par là sa
réelle ? en connaît-on moins le faux ? Ce n'est donc qu'un remède en peinture aussi et sans conséquence. Il est fort plaisant q
me permettra jamais de croire, que Sa Majesté a fait la dépense de la peinture et de la gravure, que la Princesse Galitzine est
47 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
ans l’imitation des actions, des sentiments, des discours, et dans la peinture des événements, ou agréables, ou fâcheux de la vi
ient de méprisable, et c’est cette confusion qu’il a laissée dans ses peintures qui fait que ses comédies sont quelquefois aussi
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
eulement que ceux qui auraient fait une longue étude des règles de la peinture  ? Il faut que toutes les productions de l’Art pla
49 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
tées à la pompe des Jeux publics. La Comédie fut considérée comme une peinture naïve et plaisante de la vie commune, et la Tragé
50 (1764) Comédie pp. 252-254
ieuse et plaisante corrige les défauts des hommes, et divertit par la peinture naïve qu’elle fait de leurs différents caractères
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
r la vie que leurs Pères y menaient. Il est naturel de penser que des peintures champêtres s’offrirent plus aisément à leur imagi
mes, nous empêcheront toujours d’estimer fortement la Pastorale : des peintures si douces, si tranquilles, nous causent bientôt u
52 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
e les rapporter toutes, on allègue que la comédie ou tragédie est une peinture , et une représentation fidèle d’une action, ou pl
voile d’honnêteté dont le premier est couvert en laisse considérer la peinture avec moins de précaution, et par conséquent plus
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
s et de leur donner une nouvelle force ? N’est-ce pas là que, par des peintures vives qu’on y fait, les passions s’excitent dans
aturel qui accompagne la lecture d’un événement profane, la vue d’une peinture immodeste ou d’une statue indécente : si ces obje
54 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
ujours poudré à blanc, c’est ce qu’exprime le nom de la Fariniere. La peinture étoit si ressemblante, que le Poëte May s’en plai
, la voix licentieuse, les airs voluptueux, les gestes impudiques, la peinture la plus vive des passions, elle n’imaginoit pas q
urs d’une Danseuse de théatre, & d’une Danseuse si celebre par la peinture naïve du vice. C’est-à-dire que naturellement rés
ieuses de la maniere la plus séduisante & la plus vive, témoin la peinture du Serrail & des amours du Sultan, que nous a
théatre avoir des mœurs & de la décence. Attribuer à la danse la peinture des actions, des passions humaines, c’est lui don
55 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
lus admirés. Il faut avouer que les Anciens sont inimitables dans les peintures qu’ils font des caractères, des passions, des inc
ine, les ajustements des Comédiennes, la compagnie qui s’y trouve, la peinture des passions que l’on tâche d’inspirer à tous les
e de s’ennuyer, que d’y trouver trop de plaisir. La Comédie, comme la Peinture , a éprouvé diverses vicissitudes ; on a vu des si
ctionner, elles commencèrent aussi à devenir plus dangereuses, par la peinture des passions que l’on introduisit dans les pièces
à la censure et à la risée, les vices et les faibles des hommes ; ces peintures satiriques font souvent plus d’impression sur leu
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
[Introduction] L’ACADÉMIE de Peinture , de Sculpture & d’Architecture de Toulouse, q
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
ait honneur a Molière. Nous avons peu de Comédies qui rassemblent des peintures plus vraies, plus d’imagination & de gaîté. Q
58 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
n Auteur follement idolâtre et Païen, Mais dans une profane et riante peinture , De n’oser de la fable employer la figure, etc. »
59 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
tigeant indécemment sur des cordes, que voit-on dans le reste, qu’une peinture des passions, plus propre à les exciter qu’à les
60 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
peindre vivement les objets. Ce discours est rempli d’images & de peintures , & c’est à notre imagination, qu’il parle con
re, sans le secours des idées. Le coloris, m’objectera-t-on, est à la peinture , ce que l’expression est aux idées ; & plusie
61 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
les Grecs Pathétique, & l’autre ηθἱκη ; ils nous occupent par les peintures de ces grands caracteres, soutenus depuis le comm
rem acclamantes, sed cùm flentes viderem. Ce n’est donc point par les peintures des mœurs, par la délicatesse des sentimens, par
62 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes sont aussi dévotes en peinture dans leurs appartemens. Quand elles se disposent
n que la piété & les mœurs gagnent beaucoup dans la licence de la peinture  ? les Actrices sont-elles plus sages, la jeunesse
d’effacer ; on y a appliqué les décorations & les loges avec des peintures analogues. Ainsi on voit Mars & Vénus à côté
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
ière peignit si vivement l’hypocrisie, qu’outre le scandale que cette peinture causa parmi les plus sages, si par malheur il y a
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
e de leurs talens, des voix luxurieuses ; des femmes à demi-nues, des peintures lascives, des paroles équivoques, des danses lubr
’y expose. Qui amat periculum, peribit in illo. Théatre, bal, romans, peintures deshonnêtes, parures indécentes, discours licenti
a jamais exempt ; & par l’immodestie voilée des équivoques ou des peintures gazées, adroitement nuancées, dont il se fait un
, & exposent l’innocence ; c’est encore par l’aveu, le détail, la peinture des foiblesses du cœur, des désordres de la vie,
65 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
, on a pu en faire un art, & la perfectionner, comme le chant, la peinture , les armes, &c. Mais il n’est pas douteux que
au de la plus effrénée licence. Les danses nuptiales furent aussi les peintures les plus licentieuses : les danseurs joignoient à
poësie, son éloquence, sa grammaire, ses synonimes, aussi-bien que la peinture , la musique, l’écriture, & tout cela peut êtr
écent, tout ce pantomime peut n’être & n’est ordinairement que la peinture du vice, le langage des passions les plus séduisa
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
bien différente de celle de tous les théatres, dont ces innombrables peintures ont toujours offert les objets du vice, jamais la
iles. S’il avoit des palais, on n’y verroit que des meubles & des peintures de théatre. Le théatre est son palais ; les acteu
le théatre ; il ne peut souffrir l’ombre de la piété. La religion en peinture se fait detester. Il n’a du goût que pour le vice
rmes de la Hus. On auroit du établir une Académie de parure, comme de peinture , de sculpture, d’architecture. Le visage d’une fe
e leur parure varie selon l’aspect du soleil. Dans quelques écoles de peinture on donne aux jeunes Peintres pour les exercer des
67 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
e réponds à cela qu’il faudrait donc bannir de l’éloquence sacrée ces peintures énergiques et frappantes du crime qui semblent le
pecter la vertu, que pour en rehausser l’éclat, il emploiera dans ses peintures les ombres noires et ténébreuses du vice, peut-on
uent, loin d’apprendre à régler cette passion, on l’encourage par des peintures agréables et flatteuses, ce qui est absolument co
ces avantages, que le Théâtre conseille aujourd’hui de s’attacher. La peinture des avantages qui résultent d’un pareil choix, l’
appeler les choses par leur nom, et de ne pouvoir faire naïvement la peinture des impudicités qu’on rougit, disait-il, de nomme
68 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
rer, & que l’académie a cru y trouver. On voit dans les écoles de peinture ce qu’on appelle modele ; c’est-à-dire, une femme
férentes situations, les membres du corps humain. Tous les traités de peinture exigent qu’un peintre soit un peu anatomiste, du
erain Juge de leurs désirs & de leurs pensées ? Art funeste de la peinture , s’il ne s’apprend, s’il ne s’exerce qu’aux dépen
vertu. Appelles, en peignant Campargne (tel est le poison mortel des peintures licencieuses), en devint éperduement amoureux &am
r : on ne peut assez lui marquer son admiration . Fort supérieur à la peinture qui ne peut saisir qu’un instant, cette peinture
Fort supérieur à la peinture qui ne peut saisir qu’un instant, cette peinture animée est une suite de tableaux plus vrais &
69 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
comme un devoir sacré, et enhardit à réaliser ce qu’on ne voit qu’en peinture . Je sais que les gouvernements qui tolèrent les s
70 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
ne vous reste plus qu’à garantir votre fils de la contagion de leurs peintures et de leurs descriptions. Eugene. On lui montrer
s objets, et leurs diverses distances. Je veux qu’en lui montrant des peintures on lui dise les raisons pour lesquelles un trait
71 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
vous paraît plus contraire à la saine morale que de réveiller par des peintures et des situations séduisantes un sentiment si dan
ntiment dans ses effets, en conservant le sentiment même. Si donc les peintures qu’on fait de l’amour sur nos Théâtres étaient da
de fer ! » s’écrie l’Enfant prodigue, après avoir fait à son valet la peinture odieuse de l’ingratitude et de la dureté de ses a
re, qu’à voir représenter Cinna et Polyeucte. Je parle ici d’après la peinture que vous avez faite vous-même de la vie journaliè
os citoyens ; et je n’ignore pas qu’ils se récrient fort contre cette peinture  ; le peu de séjour, disent-ils, que vous avez fai
72 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
assez sentir. Septimanie. N’avez-vous pas défini la Comédie, une Peinture des mœurs ? or, s’il est prouvé, que nos Drames n
, que le bruit de la marche d’une femme fesait tressaillir. Ainsi les peintures de l’amour sont peu dangereuses pour les mœurs ;
mais je dis, avec Boileau,                      De l’amour la naïve peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Ai
la Tragédie, soit ; mais, loin qu’il doive exclure l’amour tendre, la peinture de ce dernier est d’une utilité plus générale ; p
ssesse ou de turpitude, qu’il éclairera son siècle sur les mœurs : la peinture du bien ou du mal, quoi qu’en dise Riccoboni, est
héâtre ; celle qui peut fournir plus d’instructions & d’agréables peintures . Adelaïde. C’est ce qui rend sa critique des
dans l’Histoire : si donc la Tragédie les lui peint abominables, ces peintures lui sont utiles, parce que ce Peuple, un jour, ma
ut dire, que le beau-monde allait s’attendrir sur des Moissonneurs en peinture … Des Tianges. Je partage cette humeur, Madem
qu’elle soutint contre Carthage, les Arts, tels que la Sculpture, la Peinture , le Dramatisme : dans le siècle des Scipions vain
oprier ; car l’art Dramatique ne pouvait pas se transplanter comme la Peinture , la Sculpture, l’Architecture : ces derniers Arts
spis ; ils en sont encore là. Mais, comme je viens de l’insinuer, les peintures fortes, tristes, dégoûtantes même, ne sont propre
Arts, tels que le Dramatisme, la Musique, la Danse, la Sculpture, la Peinture , que les Religions modernes. Les Allégories de l’
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
a tort de mettre du sérieux dans un Drame où il y a du plaisant : ces peintures opposées ne sauraient faire aucune impression, pa
74 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
urd’hui, les douces impostures N’en font aux spectateurs que de sages peintures  ; Par l’austère devoir le crime est combattu ; Et
75 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
’on en réveille l’ardeur qui n’est jamais tout à fait éteinte. Si les peintures immodestes ramènent naturellement à l’esprit ce q
76 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
la Tragedie à l’être, à la Comedie à ne l’être pas, elle n’est que la peinture de la vie bourgeoise, qui exclud le sublime de la
t guere mieux. Il a été sifflé. Il a demandé audience à l’Académie de Peinture , Sculpture, & Architecture. On la lui accordé
vous l’aurez goutée, vous n’en voudrez point d’autre, &c. Cette peinture de l’Etat Religieux, absolument fausse, est d’ail
300 pieds de long, sur 136 de large & 60 de haut. Les glaces, les peintures y brillent par-tout ; les décorations sont des me
77 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
la description. Les Parades qui suivent les Danses-de-corde sont une peinture , quelquefois assez vraie, des mœurs communes des
e, des mœurs communes des gens de la plus basse condition. Je dis une peinture des mœurs communes ; parce que la Comédie-Ariette
mais aussi bons observateurs, daignaient donner quelques momens à ces peintures  ; la manière & le faire honorent l’Artiste, q
78 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
rier une partie ? est-ce un art plus libéral ou plus favorable que la peinture et que la sculpture, pour ne point parler des aut
79 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
in que la vanité, puisqu’il préfère l’image à la réalité, des mets en peinture à une viande solide, et qu’il consume misérableme
r la pénitence avant que de rentrer dans l’Eglise, enfin ils font des peintures si affreuses de l’état où l’on se trouve au sorti
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
es combats qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes. La peinture des peines qui accompagnent les passions ne suffi
ux du théâtre. « En effet, continue ce spirituel courtisan, c’est une peinture si naturelle et si délicate des passions, qu’elle
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
éras, de concerts, de Maîtres de danse, de musique, d’instruments, de peinture , etc. cette multitude étonnante de suppôts de thé
son art eût emporté le prix ; Si moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer les figur
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
en fussiez bien transportés vous-mêmes pour nous faire une si étrange peinture de la Ville ou du Diocèse d’Aix, en y faisant rég
83 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
elle à l’esprit les images qu’un cœur chaste redoute le plus ; que la peinture ajoute à l’enchantement par ses décorations et se
84 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
ent que c’est une Instruction agréable, une Morale divertissante, une Peinture de la vie, une image des passions et de leurs dés
85 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
aux Personnages, sont si marquées, & pour me servir d’un terme de Peinture dans notre Langue, si prononcées, qu’elles nous p
urs égale & uniforme, est très-difficile à représenter. Une telle peinture ne seroit pas assez vive pour frapper la multitud
charmes, doit émouvoir le cœur par l’Action, plaire à l’esprit par la peinture des Caracteres & des Sentimens, enchanter les
Sœur, & le Frere,   Et la Fille, & la Mere, &c. Cette peinture terrible est suivie de la plainte tendre d’une Fi
86 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
and homme, de la violence de cette passion, pour en pouvoir faire une peinture délicate dans ses Tragédies. Il aurait trouvé dan
une raison assez forte pour l’obliger de faire voir sur la Scène une peinture de tous les mouvements de l’amour. Ce grand Poète
t permis de raisonner avant que de rien conclure. La Tragédie est une peinture de la vie civile qui a été inventée pour le règle
aire les Héros de nos Tragédies ? CLEARQUE. Il y a toujours dans la peinture de ces Héros je ne sais quoi au-delà du naturel ;
87 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
bre des spectateurs & des spectatrices, jusqu’aux personnages des peintures & des tapisseries ; mais parce que tout l’app
, cui credere possum ? Vous n’avez sur votre tête que des cheveux en peinture , il ne vous faut plus de barbier pour vous raser,
s qu’une calote ; elle avoit autrefois des cheveux empruntés, soit en peinture , ou en plâtre, ou réellement attachés, ce qui fai
88 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
ics annoncent la fête de la Rose avec les plus grands éloges, que les peintures en offrent la pompe à nos regards, que le théatre
lle est couronnée. Faut-il que ce lieu ne soit qu’un Village ! La peinture des Habitans de Salenci intéresse en leur faveur.
une Requête en vers à la Reine. On y voit de fort bons morceaux ; la peinture des vertus & de l’innocence de ces jeunes fil
89 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
est qu’un spectacle ; c’est la frivolité même, semblable aux repas en peinture d’Héliogabale, où les alimens & les fruits ar
va porter des fruits, & quels fruits ! 2.° On en montre l’objet ; peintures , décorations, parures, nudités, personnes répandu
entouré balbutier des leçons de sagesse. Tout l’ouvrage n’est que la peinture & l’éloge de l’amour, une suite de portraits
90 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
 : les yeux, les mains, les allures, le ton de la voix sont autant de peintures qui rendent ou déguisent les sentimens, selon le
, pusillanimes ; l’autre, d’occuper les peuples par des bâtimens, des peintures , des statues, pour les appauvrir, en inspirant le
91 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
ficat de Léon X, égala, pour ne rien dire de plus, les Grecs, dans la peinture , dans l’architecture &c. n’approcha pas même
92 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
fort ce grand Prince d’avoir chassé les Comédiens, nous en fait cette peinture .Dans son abr. in quarto. Ce sont, dit-il, des ge
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
p; toujours on l’imite par des diamans faux, & on l’étale dans la peinture des décorations, pour satisfaire le goût du luxe.
fleuve dans une batque magnifiquement dorée, enrichie des plus belles peintures  ; les voiles & les cordages étoient de soie c
èle, il ne falloit que dresser leur attelier à l’Opera. Les écoles de Peinture qui payent un modèle suivant, devroient s’épargne
de Médecine, du Commerce, des Arts & Métiers, dans les Traités de Peinture & de Teinture, &c. On en feroit des volum
94 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
agrément, par leur langueur ou par leur vitesse, à la fidélité de la peinture que les pensées qu'ils expriment, doivent faire d
ent, dans sa substance et dans ses circonstances. C'est une véritable peinture , les paroles y peignent les pensées ; et l'action
95 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
ustin3, les images de nos miseres & de nos désordres4 ; c’est une peinture de la vie humaine où l’on représente au naturel s
96 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
édie, qui n’est qu’une image des mœurs par son intrigue, est aussi la peinture des actions par ses Imitemens, comme elle est cel
97 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
des allégories, des ironies qui sont de petites représentations, des peintures , des dialogues dans le Cantique des Cantiques qui
Pantomimes à contrefaire : donc il approuve la comédie ? il permet la peinture , la sculpture, le chant : donc les tableaux, les
98 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
qu’on y perd, et la mort qui s’approche. On voit dans cet Ouvrage des peintures du Théâtre Italien, où l’on débite tant de mauvai
himène, qu’on l’adore avec Rodrigue. Il se sert de la comparaison des Peintures immodestes dont l’usage est condamné, parce qu’el
99 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
rme que celle du genre Dramatique : cette Comédie avoit pour objet la peinture & la critique d’un caractère plus à la mode q
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
 : mais je crois, avec l’Auteur des Réflexions sur la Poésie & la Peinture , que le plaisir dont il s’agit ici, est l’effet d
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