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1 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle parlerait autrement si elle pouvait parler elle-même, ce qu
qu’il soit aisé de juger qu’elle parlerait autrement si elle pouvait parler elle-même, ce qui m’oblige à vous dire mon sentim
ais toutefois pas sans scrupule si l’auteur de ces Observations avait parlé avec moins de passion. Je vous avoue que, si ces
que, si ces remarques partaient d’un esprit que la passion fît moins parler , et que si elles étaient aussi justes qu’elles so
lus achevé. Mais vous connaîtrez d’abord que la charité ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir M
et auteur, mais il faut avouer qu’il aime bien la farce, puisqu’il en parle si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y co
e doit point avoir de démêlé avec la religion, et la charité qui fait parler l’auteur des Observations n’exigeait point de lui
si un homme sans passion et poussé par un véritable esprit de charité parlerait de la sorte : « Certes, c’est bien à faire à Moli
ité parlerait de la sorte : « Certes, c’est bien à faire à Molière de parler de la dévotion, avec laquelle il a si peu de comm
oses tellement contraires à la charité. Est-ce comme un chrétien doit parler de son frère ? Sait-il le fond de sa conscience ?
cela ?A-t-il toujours été avec lui ? Est-il enfin un homme qui puisse parler de la conscience d’un autre par conjecture et qui
regarde la religion perçant jusques à l’âme, il n’est pas permis d’en parler , ni d’accuser si publiquement son prochain. Moliè
me il a commencé, et par un détour aussi délicat que le premier, fait parler la reine mère : mais l’on fait souvent parler les
at que le premier, fait parler la reine mère : mais l’on fait souvent parler les grands sans qu’ils y aient pensé. La dévotion
a plus longtemps qu’elle connaît Le Festin de Pierre que ceux qui en parlent . Elle sait que l’histoire dont le sujet est tiré
œil de faux dévot, il se venge et l’attaque en faisant semblant de ne parler qu’à Molière. Il dit, par une adresse aussi malic
n. Il n’en dit pas deux mots de suite, il ne veut pas que l’on lui en parle , et si l’auteur lui a fait dire que « deux et deu
rce qu’il était nécessaire qu’on le sût, à cause du châtiment. Mais à parler de bonne foi, est-ce un raisonnement que « deux e
hée sur le théâtre et de faire connaître qu’il l’était, sans le faire parler . Cependant, comme il ne pouvait rien dire qui ne
pper le corps ; on ne saurait détruire l’un sans détruire l’autre, ni parler pour l’un que l’on ne parle pour tous les deux. M
détruire l’un sans détruire l’autre, ni parler pour l’un que l’on ne parle pour tous les deux. Mais pourquoi ne veut-on pas
genre d’écrire et de ceux qui ont bien représenté ces ouvrages. Je ne parle point des louanges du roi, par où elle finit, pui
uteur reprend les termes de l’auteur des Observations. c. [NDE] Pour parler des hypocrites, l’auteur utilise « tartufles », i
2 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
Il est tems de parler . A Toutes les vexations des Comédiens envers l
r période, je me suis dit à moi-même (tous bas encore) il est tems de parler . Or comme il est tems de parler, que j’ai laissé
même (tous bas encore) il est tems de parler. Or comme il est tems de parler , que j’ai laissé les autres parler, (& parler
de parler. Or comme il est tems de parler, que j’ai laissé les autres parler , (& parler haut) j’ai voulu parler, & je
omme il est tems de parler, que j’ai laissé les autres parler, (& parler haut) j’ai voulu parler, & je parle. Néanmoin
er, que j’ai laissé les autres parler, (& parler haut) j’ai voulu parler , & je parle. Néanmoins comme je crains de mal
sé les autres parler, (& parler haut) j’ai voulu parler, & je parle . Néanmoins comme je crains de mal parler, je me s
) j’ai voulu parler, & je parle. Néanmoins comme je crains de mal parler , je me servirai souvent des expressions des autre
Palissot, Mercier ; Kerlon, & Chevalier du Coudray. Je vais donc parler , il en est tems, & je parle aussi ; mais je p
; Chevalier du Coudray. Je vais donc parler, il en est tems, & je parle aussi ; mais je parle au nom de la République des
. Je vais donc parler, il en est tems, & je parle aussi ; mais je parle au nom de la République des Lettres. Ce n’est poi
leur état. ” Disons maintenant quelque chose de nous, il est tems de parler . J’ose avancer à la barbe des Athéniens, que Corn
gence à jouer les nouveautés ; & je le prouve, car il est tems de parler . Ces Messieurs & ces Dames ne jouent que huit
vers & contre tous, & l’on ne peut que lui en savoir bon gré. Parlons des Lectures, puisqu’il est tems de parler. Les
ue lui en savoir bon gré. Parlons des Lectures, puisqu’il est tems de parler . Les Lectures sont très-difficiles à obtenir, di
force de la vérité qui m’arrache cette réflexion. Maintenant écoutons parler M. Cailhava, dans son Ouvrage intitulé, Cause de
ope & du Tartuffe ? Revenons à notre objet, puisqu’il est tems de parler , & disons que la conduite de ces Messieurs &a
3 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
d’eux-mêmes, ils se communiquent mutuellement leurs transports, & parlent ensemble sans s’en appercevoir, tant le bonheur d
t tort. Le Musicien doit aussi être éclairé. C’est M. Rousseau qui va parler encore. « Les règles du Duo, & en général de
comique, & pour imiter cette confusion, ces querelles de gens qui parlent tous à la fois. Cependant ils ne nous font souven
C’est peut-être la difficulté d’entendre tant de Personnes qu’on fait parler à la fois dans les Chœurs, qui engagea les modern
ans les Tragédies ; & ces quinze & ces vingt-quatre personnes parlaient même d’ordinaire toutes ensemble ». C’est dommage
ussent quelquefois guères de rapport au sujet de la Pièce. Au-lieu de parler de ce qui concernait les principaux Personnages,
nos quinqué, sont de vrais chœurs. Ils m’ont conduit naturellement à parler de ceux des anciens, qui répandaient même un nouv
ment dans la vraisemblance. M. J. J. Rousseau a bien raison lorsqu’il parle de la forte(73) : « L’Auteur de la Lettre sur Omp
a Nature ; car rien n’est moins naturel que de voir deux personnes se parler à la fois durant un certain tems, soit pour dire
me la coutume des gens du petit peuple, lorsqu’ils sont échauffés, de parler tous ensemble, en confusion & sans presque s’
bruit ; du moins lorsqu’ils sont six ou sept ensemble, ils s’écoutent parler  ; deux ou trois tout au plus s’écrient à la fois.
4 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
a Tragédie, est cause que ne faisant pas d’abord reflexion qu’on peut parler majestueusement & naturellement, ils vont che
t & naturellement, ils vont chercher un langage que les hommes ne parlent jamais. J’ai rapporté plus haut, d’après Aristote
s ne nous en servons pas pour dire qu’on empêche deux personnes de se parler . Quand Agrippine irritée de ce qu’un homme qu’ell
tte transposition, & cette métaphore, annoblissent une maniere de parler qui cesse d’être commune & devient Poëtique.
oms ont éclaté, Plutôt ce qu’ils ont fait que ce qu’ils ont été : Parle -lui tous les jours des exploits de son Pere, Et
e-lui tous les jours des exploits de son Pere, Et quelquefois aussi parle -lui de sa Mere. Quand je lis ces Vers dans la
o, E narragli più tosto Le loro gesta, che la loro sorte. A lui parla ogni giorno Del vador di suo padre, & qualc
que nous croyons entendre. A l’égard de ces variétés de Césure, dont parle l’Abbé Conti, & de ces graces de l’Enjambemen
ancienne, en Italie, en Angleterre, & en Espagne, n’est-il point parlé d’Amour ? & dans quel stile en est-il parlé ?
pagne, n’est-il point parlé d’Amour ? & dans quel stile en est-il parlé  ? C’est bien là que les personnes sages qui conda
ges Paris, Helene, & Venus, lui fournissoit bien des occasions de parler d’amour ; au lieu que le Siége de Jérusalem n’en
n’est pas seulement quand il chante la guerre, qu’il ne songe point à parler d’amour ; il n’y paroît pas songer d’avantage dan
femme. Il semble que dans son Antigone il ne pouvoit se dispenser de parler d’Amour. Antigone pour avoir donné la sépulture a
future Epouse, va se tuer sur son corps : cependant ces deux Amans ne parlent point de leur Passion dans cette Piéce, & ne
iere Tragique ces deux Passions, la Fureur & l’Amour. Euripide ne parle jamais le langage de la tendresse, il peint seule
Du plus constant du monde attireroit l’hommage. C’est ainsi qu’il parle dans Corneille : & Longepierre lui fait dire,
succéderent ces longs Romans, qui moins raisonnables que l’Astrée, ne parloient comme l’Astrée que d’amour, & contenoient les
ut plus de respect pour celle qu’on adore. C’est blasphemer que de parler sans respect d’une Maîtresse qui est toujours une
de Quinaut reprochoient aux autres Poëtes, de ne pas savoir comme lui parler tendrement. Un jeune Poëte, qui avoit lui-même fa
à l’Action. A cette premiere réforme il en ajouta une seconde, il fit parler à cette Passion son véritable langage. On ne vit
t de mauvais exemples. Et pourquoi ? Parce que dans celles-ci l’Amour parle son langage véritable, ce qui, malgré les intenti
aussi été cause que les Poëtes qui sont venus depuis, ont voulu faire parler l’Amour aussi tendrement & ne l’ont pas toujo
& pouvons nous dire sans nous tromper, comme Crescembeni quand il parle des Tragédies Italiennes, nous marchons de pair a
5 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
permis, il l’a fait non seulement sous les conditions dont vous avez parlé  ; mais encore sous d’autres que vous avez ou igno
er le sentiment de tous les Pères, et de tous les Théologiens qui ont parlé de la Comédie ; je veux m’arrêter particulièremen
ez d’abord à Saint Thomas ; mais c’est pour le quitter peu après pour parler des Pères, après lesquels vous reprenez Saint Tho
s, comme il paraît que vous l’ayez voulu faire ; mais plutôt de faire parler Saint Thomas dans le sentiment des Pères, comme j
ervir présentement de Tertullien et de Saint Cyprien, me réservant de parler dans la suite de ceux dont vous avez voulu éluder
ssertation sur la diversité de ces Spectacles, assez d’Auteurs en ont parlé  ; mais par la distinction que chacun peut en fair
Cyprien et les autres Pères, et Auteurs Chrétiens, soit ceux dont je parlerai , soit une infinité d’autres, nous ont dit des cho
de ce temps-là que nous avons encore, et des Auteurs profanes qui ont parlé des Spectacles, et de ce qui s’y passait. Pour co
vec beaucoup de violence ; mais à peine ont-ils ouvert la bouche pour parler contre les infamies des Spectacles. Et quand je c
omme il y en a toujours eu qui ne les ont pu trahir, ils ne pouvaient parler sur cette matière avec quelque liberté, sans s’at
, Cicéron, Pline, Tacite et quelques autres Auteurs aient quelquefois parlé contre la Comédie : ce qu’ils en ont dit n’est ri
aient pu trahir leurs sentiments. Vous pourriez mettre ceux dont vous parlez de ce petit nombre. Je vous prie pourtant de rema
ge 18, sont des Historiens qui ne font que rapporter des exemples, ou parlent de certains faits avec une liberté convenable à d
cela, je n’en vois point. Nous direz-vous que les crimes dont il est parlé dans Sénèque, Plaute, Térence ou autres Poètes, s
se passait sur la terre pour en connaître la vanité ; après lui avoir parlé des jeux de Luttes, des Combats de Gladiateurs, d
urer de ces paroles que les incestes et les adultères honteux dont il parle se commissent sur le Théâtre. Les paroles que j’a
entre dans un plus grand détail de ce qui s’y passait. Or après avoir parlé des Fêtes et des jeux consacrés à l’idolâtrie, et
uvait y avoir de plus honteux et de plus criminel ; après avoir aussi parlé des sales représentations que l’on faisait des Fa
es clameurs insensées de la Tragédie. La manière particulière dont il parle des Tragédies et des Comédies, nous fait voir qu’
persuader que les infamies dont les Pères et les Auteurs profanes ont parlé , ne convenaient pas à toute sorte de Spectacles :
ve dans les Spectacles l’est aussi. Ne me dites pas que Tertullien ne parle que des Spectacles infâmes. Pour vous en désabuse
us fera plus de quartier. Dans sa Lettre à Donat dont nous avons déjà parlé , ne montre-t-il pas le danger qu’il y a à voir re
passions, surtout quand elles sont flattées par le mal même dont ils parlent . Peut-être insisterez-vous toujours à dire que le
parlent. Peut-être insisterez-vous toujours à dire que le danger dont parle Saint Cyprien, n’était fondé que sur les infamies
cles. Je vous ai déjà fait voir que Saint Cyprien dans ce Livre avait parlé des Spectacles de Symphonie, des Tragédies, des C
est pas permis aux fidèles d’assister aux Spectacles dont je viens de parler , pas même à ceux qui ne consistent que dans les S
es ont défendus aux Chrétiens. Je dis les Pères, car quoique je n’aie parlé que de Tertullien et de Saint Cyprien, je prétend
apportez, vous tirez deux conséquences. La première, que Saint Thomas parle de la Comédie ou des Comédiens que vous avez dess
soutenir que Saint Thomas par le mot « d’Histriones », n’a pas voulu parler de ceux que nous appelons à présent Comédiens. Je
e pourrais nier la première conséquence, et dire que Saint Thomas n’a parlé que des Farceurs et non pas des Comédiens, tels q
qui le suivent. En admettant une fois les conditions dont je viens de parler , et posant certains principes, il n’est pas fort
imples paroles de Saint Thomas que vous aviez rapportées, qu’il avait parlé de la Comédie, et qu’il l’avait justifiée et perm
sonnement de Tertullien. Mais voici comme vous le faites raisonner et parler page 21. « Dieu, dit Tertullien, a établi toutes
c’est plutôt manquer de réflexion, que par malice que vous avez fait parler Tertullien de cette manière : car sans cela, qui
rche, du chariot d’Elie, des instruments de Nabla et des combats dont parle Saint Paul aux Ephésiens et aux Corinthiens ; et
l était permis aux Chrétiens de regarder des Spectacles dont il était parlé dans l’Ecriture, et que ceux-là étant justifiés e
faire connaître les bévues que vous avez faites sur son sujet. Je ne parle pas de votre manière de le citer, je veux croire
re. Vous deviez vous contenter de citer les endroits où Saint Antonin parle de la Comédie, sans lui faire dire dans d’autres
2 Chapitre 23, §. 14, et dans la 3e Partie titre 8. Chapitre 4. § 12, parle de la Comédie ; mais lisez bien ce qu’il en dit19
la Comédie ; mais lisez bien ce qu’il en dit19, et vous verrez qu’il parle conformément aux sentiments de Saint Thomas qu’il
de l’Eglise, les danses de David, de Michol et des autres dont il est parlé dans l’Ecriture. Le second que l’on doit tolérer,
turpes repraesentationes, ut mimorum. » C’est ce Jeu dont il fallait parler et dont vous n’avez rien dit parce qu’il était co
u premier vous n’avez pas cité en quel endroit de son Introduction il parle de la Comédie ; si c’est de son Chapitre 23. de l
les Festins dont on peut faire un bon et méchant usage. Peu après il parle des Comédies honnêtes, et c’est à celles-là seule
tait naturellement doux et accommodant ; mais il savait bien à qui il parlait , et voyait que pour peu que l’on fasse connaître
qu’il croit cependant dangereuses. Ainsi ce n’est pas pour vous qu’il parle , comme nous verrons dans la suite, en examinant c
t peu honnêtes celles de ce temps. Au Chapitre 33 de la 3e Partie, il parle à sa Philotée du Bal et des Danses d’une manière
articulière ; mais faites réflexion à qui, et de quelle manière il en parle , dans quels cas, sous quelles conditions et avec
rs d’état de me faire ce reproche. J’aurai occasion avant de finir de parler plus particulièrement du premier dessein de la Co
remier dessein de la Comédie, de sa fin et de ses effets ; ainsi j’en parlerai ici plus succinctement, et en examinant si ce qu’
convenais avec vous que toutes les infamies dont les Saints Pères ont parlé , se passaient sur le Théâtre des Gentils, comme v
nt, avec témérité, et sans quelque nécessité. Les personnes dont vous parlez me paraissent de ce caractère, vous ne nous dites
Comédie, il fallait vous adresser aux personnes dont je vous ai déjà parlé  ; il fallait, dis-je, choisir à la Cour, à la Vil
ui peuvent y engager. Je suis persuadé que les personnes donc je vous parle , pensent comme moi, et qu’elles ne s’éloignent pr
l, et de vous attirer beaucoup de Pénitents et de Pénitentes, ou pour parler plus juste, d’impénitents et d’impénitentes. Quoi
ant effet, tant que vous n’aurez confessé que les gens dont vous nous parlez . On voit bien que Dieu ne se sert guère de votre
u qu’il vous envoie quelqu’une de ces âmes pénitentes dont je vous ai parlé . Vous entendrez un langage bien différent, et vou
les méchants exemples d’une mère, qu’à blâmer celle de la mère. Je ne parle pas de tant de pensées coupées, dont on laissait
dans le geste et dans la posture indécente de l’Acteur. Quoique je ne parle que fort succinctement de toutes ces sottises, je
conséquent ce n’est pas en faveur de vos Comédies que Saint Thomas a parlé , quand il a exigé cette seconde condition. La tro
citer assez d’autres aussi formelles ; mais vous me diriez qu’on n’en parle que pour les combattre, et pour en donner de l’ho
e pas la difficulté, et je n’en dis rien présentement, parce que j’en parlerai peut-être dans la suite. Mais enfin ni l’entretie
ne dissipe pas entièrement l’harmonie de l’âme. C’est ici où il faut parler plus particulièrement du premier dessein de la Co
s n’ont en aucune manière le dessein de rendre meilleurs ceux à qui y parlent  ; mais plutôt de les rendre pécheurs. « Scenicis
e d’amour, où les passions ne soient dans tout leur éclat, où l’on ne parle d’ambition, de haine, de jalousie, et de vengeanc
eintes. C'est ce que Saint Augustin nous dit avoir éprouvé, lorsqu’il parle dans ses Confessions de la joie intérieure qu’il
ndis que le parterre éclate. Ou si vous voulez encore, ceux dont vous parlez , seront des gens qui se seront garantis du poison
souvent ces sortes d’exceptions. Ou enfin les gens dont vous pourriez parler , ne ressentent pas encore l’effet de ce venin, qu
au corrupteur, il s’est épargné de la peine ; les Acteurs ont soin de parler pour lui, et d’inspirer à cette jeune fille d’aus
e peut pas mieux confirmer tout ce que je viens de dire. Quoiqu’il ne parle que de l’Opéra, tout ce qu’il en dit peut être ap
e trop connues, et ceux qui les commettent avec tant de liberté, n’en parlent pas avec moins de facilité. N’est-ce pas aussi à
lui fit le détail de l’éducation qu’il donnait à ses enfants, il lui parla de leur génie, de leurs petits talents, de ce à q
ble et par degré : car le crime a les siens, de même que la vertu. Ne parlons donc plus de cette quatrième condition que Saint
rmel, et appuyez votre sentiment sur celui de Tertullien. Vous faites parler Albert le Grand, page 26, et lui faites dire, que
t de celui d’Albert le Grand ; mais que si par les Danses dont il est parlé dans l’Ecriture, vous prétendez justifier celles
prévient même la réponse que vous pourriez faire, que Tertullien n’a parlé que contre les Spectacles des anciens : car, comm
é Salvien page 15, et Lactance page 16.et que je n’en ai point encore parlé , souffrez que j’en dise quelque chose pour les me
ce dans le Chapitre 20 du Livre des Institutions divines, après avoir parlé en général des Spectacles publics, et les avoir c
èglement dans les Théâtres que dans les autres Spectacles : car on ne parle dans les Comédies que de l’incontinence des fille
ce à condamner la Comédie. A votre avis, approuverait-il la vôtre ? Y parle-t -on d’autre chose ? Dans la Tragédie, ajoute-t-il,
toutes que sur les mêmes crimes. Mais, direz-vous peut-être, on n’en parle que pour en donner de l’horreur, on ne fait paraî
dicateur qui déclame contre le vice, et un Comédien ? Est-ce que l’un parle en Prose, et l’autre en Vers ? est-ce que l’un es
seille dans le 6e Livre de la Providence de Dieu, vous verrez qu’il y parle des Jeux publics que les Chrétiens faisaient eux-
u des Victoires qu’ils avaient remportées sur leurs ennemis ; qu’il y parle des Jeux qui n’étaient faits que pour exciter la
Foi de Jésus- Christ par cette seule démarche. Mais c’est assez faire parler Salvien, voyons quel avantage nous pouvons tirer
dit. Je vois d’abord que ce n’est pas des Spectacles des Païens qu’il parle  ; mais de ceux que les Chrétiens faisaient eux-mê
vaient garde d’y insérer toutes ces infamies dont vous nous avez tant parlé . Celles dont Salvien leur parle, c’est qu’ils ne
ces infamies dont vous nous avez tant parlé. Celles dont Salvien leur parle , c’est qu’ils ne se contentent pas de rire et de
me, Saint Augustin, et tant d’autres Pères dans tous les siècles, ont parlé conformément à ceux dont j’ai rapportés les senti
ans le Pédagogue de Saint Clément d’Alexandrie, que Saint Augustin en parle fort au long dans la plupart de ses Ouvrages, et
raison qui me paraît sans réponse. Sans examiner tous les Rituels qui parlent contre la Comédie, qui ne sont pas en petit nombr
semble suffisamment. Sans examiner aussi la manière dont ces Rituels. parlent contre la Comédie, aussi bien vous paraissiez dem
ade. Il n’y a que peu de jours qu’on vous en a donné un exemple, sans parler d’une infinité d’autres dont vous pouvez vous inf
e ceux qui sont défendus, ou qui ne le sont pas, vous n’en avez point parlé en particulier, trouvez bon que je m’en dispense
d presque entièrement des autres : car si celles dont nous avons déjà parlé , se trouvaient dans la Comédie de notre temps, il
ermettez-moi donc d’abord de vous dire, que quand Saint Jean de Damas parle de ces habitants, qui depuis le matin jusqu’au so
rte de Spectacles, vous êtes trop injuste de prendre cette manière de parler si fort à la lettre, à moins que vous ne fassiez
s saletés ; mais vous nous permettrez d’y comprendre aussi celles qui parlent d’amour et de tendresse, et qui peuvent, comme di
affections : rapportons-nous-en aux Vers de la Satyre dont j’ai déjà parlé . Pour ce qui est de ce que vous ajoutez, que vos
nts, et faire réflexion que dans le 3e Synode de Milan dont j’ai déjà parlé , ce grand Prélat avait cru que la Comédie était p
ssister « ce jour-là ». Relisez Saint Thomas, et vous verrez qu’il ne parle point en cet endroit en aucune façon ni de la Com
able esprit du Christianisme et de leur profession. Si ceux dont vous parlez n’étaient pas plus éclairés que vous, et qu’ils v
6 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
le, et que celui d’unie est plus propre, j’ai cru que je devais faire parler Tertullien en bon catholique. On sait que quelque
naient une forme de coin à ce grand amas d’étages dont nous venons de parler , et que les anciens appelaient cunei spectaculoru
ment consacré au soleil. Il y avait plus d’un cirque à Rome. L’auteur parle ici du plus grand de tous ; lequel avait été bâti
nalyse du traité des spectacles de Tertullien, suppose que cet auteur parle de ce qu’il n’avait peut-être jamais vu. « Tertul
e Chap. 10. désignateur, et l’auspice. Le désignateur dont Tertullien parle ici, est celui qui avait soin d’assigner à chacun
teur s’exprime d’une manière un peu obscure, je crois néanmoins qu’il parle ici contre les comédiens qui s’habillaient en fem
l parle ici contre les comédiens qui s’habillaient en femmes ; car il parle un peu plus bas des femmes, qui paraissaient elle
ue l’unique fois, où ces malheureuses prostituées rougissaient, comme parle Tertullien, c’était à la fête de Flore, parce que
ez impudents pour faire le métier infâme d’exposer en vente, si j’ose parler ainsi, la pudeur de ces malheureuses. Pour être r
a. Comme ce terme est fort connu, et qu’il exprime bien la chose dont parle l’auteur, j’ai cru qu’il me serait permis de rend
protestant Junius tâche d’expliquer autrement ce passage. Tertullien parle encore des exorcismes en plusieurs autres endroit
7 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
d veni, impone manum tuam, et vivet, etc. » Matth. 9. « Comme Jésus parlait aux troupes, un Prince de la Synagogue vint à lui
nses, et les spectacles publics : témoin ce grand miracle dont il est parlé dans notre Evangile, qu’il ne voulut pas opérer t
ecedite. C’est contre ces jeux et ces spectacles profanes que je veux parler aujourd’huy à l’exemple de tous les saints Pères,
nts, selon Jésus-Christ. C’est le sujet de cet Entretien. I. Quand je parle de divertissements mondains, je n’y comprends poi
ie, et mille autres débauches dont la seule image fait horreur. Je ne parle que de ce qui se passe parmi les gens mêmes qui f
glée : et pour ne m’attacher qu’à ce qui est de plus ordinaire, je ne parle que de la comédie, du bal, et du jeu. Voici à peu
ou mauvais selon la disposition dans laquelle on est. C’est ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent le
on est. C’est ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les Saints. Le saint homme Tobie ne voulait point
divertissements avaient été indifférents, Prophète, vous n’auriez pas parlé de la sorte. Mais parce que le plus grand argumen
comédie sont des choses indifférentes : mais il est visible qu’il ne parle ainsi que par une pure tolérance ; il tolère, il
parce qu’il n’y a personne qui vienne à la grande solennité. » On ne parlait plus de piété, la dévotion n’était presque plus c
bligé d’avoir cette tolérance et cette douceur. S’il n’a pas beaucoup parlé contre le luxe des femmes, c’est parce qu’il sava
8 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
je fuis très-éloigné d’un esprit de vengeance qui me porteroit à mal parler de leurs Poëtes, parce que quelques-uns de leurs
leurs Poëtes, parce que quelques-uns de leurs Ecrivains ont très-mal parlé des nôtres. Je n’impute point à toute une Nation,
M. Maffei qui a entendu faire de si pompeux éloges de sa Merope, ait parlé avec un mépris inconcevable de la Tragédie Franço
tion les anciens Poëtes Espagnols, & n’a point voulu par prudence parler des nôtres, qui sont aujourd’hui très-connus &
pureté du langage : mais il nous reproche à tous en général de faire parler à la Françoise, les Héros de l’Antiquité, de même
ntiques Statues, nous les trouverions aussi ridicules, que s’ils nous parloient entierement à la maniere des Grecs. C’est ce qu’a
point, quoique je ne m’en apperçoive pas toujours. C’est ainsi qu’a parlé de nos Poëtes un Italien habile, qui les connoiss
us ; & Martelli qui avoit aussi vecu quelque tems à Paris, n’en a parlé qu’avec admiration. Les Etrangers en parlent souv
elque tems à Paris, n’en a parlé qu’avec admiration. Les Etrangers en parlent souvent sans les connoître, & les Italiens so
lie. Que ce ne soit ni la prévention, ni la jalousie qui nous fassent parler les uns des autres ; ne méprisons pas tout ce que
es, on se dispensa de rimer. Enfin comme il étoit plus aisé de faire parler aux Passions tout autre langage que le leur, ont
rd que pour donner de la grandeur à la Tragédie, il falloit lui faire parler un langage merveilleux. Les premiers Poëtes Tragi
falloit rabaisser leur ton, pour dire des choses plus sensées, & parler à l’esprit, plutôt que de ne parler qu’aux oreill
re des choses plus sensées, & parler à l’esprit, plutôt que de ne parler qu’aux oreilles. Quand les Poëtes modernes, après
és de mettre plus de régularité dans leurs Piéces Dramatiques : je ne parlerai point de leurs Comédies ; qu’aurois-je à dire de
s, à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas la peine qu’on en parle  : les nommer seulement c’est inspirer de l’ennui.
épense que je fis pour la représenter. Elle fut jouée onze fois. On a parlé de cette Tragédie parce qu’elle a paru sur le Thé
patre. Encore un mot, si tu vis encore, ou si tu n’as pas la force de parler , soupire pour moi, regarde moi…. Take ten Tho
oches pour reproches : nous aurions trop d’avantage sur lui. Ainsi ne parlons pas de sa Tragédie intitulée le Duc de Guise, Pié
9 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
raient sans ressource, ou l’anéantiraient bientôt, s’il est permis de parler ainsi. Bon Dieu ! que serait Molière contre tant
de combattre quelques endroits dont je crois ne vous pas avoir assez parlé dans ma lettre. Vous prendrez, si vous voulez, ce
ien embarrassé lorsque l’on veut répondre à des gens qui se mêlent de parler de choses qu’ils ne connaissent point. Comme ils
l’auditeur d’en douter. Jugez après cela si la passion ne fait point parler contre Molière et si on l’attaque par un véritabl
que l’on ne sait pas. Si ce commentateur voyait que l’endroit dont il parle pût tourner l’esprit à de sales pensées, il le de
isque le mal est dedans et qu’il n’est pas dans la pièce. Après avoir parlé de la paysanne, des équivoques qui tournent l’esp
lui a fait mettre la main à la plume. Puisqu’il m’a donné occasion de parler de Tartuffe, vous ne serez peut-être pas fâché qu
batte tout ce que les faux dévots ont dit contre cette pièce. Ils ont parlé sans savoir ce qu’ils disaient, ils ont crié sans
emble, que s’ils avaient un même habit et un même collet et qu’ils ne parlassent point, on aurait raison de dire qu’ils se ressemb
vous ennuyer par des raisons que vous devez mieux savoir que moi, je parlerais encore longtemps sur cette matière. Je vous dirai
s ont punis de même que le roi a récompensé Molière de son mérite. Il parle encore d’un philosophe qui se vantait que personn
bras droit des tartufes, l’observateur enfin qui a écrit contre lui, parle à la fin de son ouvrage comme un désespéré qui se
10 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
là précisément de quoi je me plains. Quel pays, où il est ridicule de parler de Dieu, et où les objets les plus importants son
mmer, peut-on en soutenir l’idée, si ce n’est pour s’en moquer ? On y parle de tout, repas, sommeil, toilette, parure, visite
icateur voudrait prêcher ainsi. Ces Messieurs, qui n’entendent jamais parler de Dieu, peuvent admirer quelques rhapsodies de m
aveur. Mais les Comédiens savent-ils respecter quelque chose, agir et parler qu’en Comédiens ? Baillet (Jugement des Poètes, a
et parler qu’en Comédiens ? Baillet (Jugement des Poètes, art. 1420.) parle ainsi : « Molière est un des plus dangereux ennem
. de Lamoignon qu’on y avait joué. Cela peut être. Mais en cela il ne parle que comme les gens de bien, et ce n’est pas seule
ns Spinoza, dans Vanini, dans la Métrie. Les plus violents hérétiques parlent quelquefois respectueusement de l’Eglise ; les li
de mauvaise compagnie ; on peut tout voir et tout entendre. 3.° Ainsi parlait tout le public, lorsque parut le Festin de Pierre
revenant affublé d’un linceul, que Molière fait venir sur le théâtre parler à son athée, et l’inviter à souper avec lui dans
èrement et marque son horreur quand la vérité des faits l’oblige d’en parler , et on ose les apprendre par cœur, les débiter pu
isons se disait le Père éternel, cet autre qui se croyait Jupiter, ne parlaient pas plus follement. Tel fut le crime et la téméri
lérerait-on dans un Etat policé, dans la plus libre République, qu’on parlât des Princes, des Parlements, des Etats généraux,
des Parlements, des Etats généraux, des maximes de l’Etat, comme l’on parle de Dieu, des Ministres, de son Eglise, de la mora
prétexte de quelque rôle nécessaire à la pièce ? Qu’on aille à Venise parler ainsi du gouvernement, à Constantinople de Mahome
souvent fait de la comédie pour jouer le papisme, ils ont constamment parlé du théâtre comme les Catholiques : unanimité qui
vre de la discipline des Eglises Réformées, imprimé à Genève en 1667, parle en divers endroits de la comédie (C. 4. art. 18 e
ovinces Unies, et qu’on y abolît le théâtre. Plusieurs Auteurs en ont parlé au long, et même fait des traités exprès. Danéus,
omme il s’est déclaré contre la religion qu’il avait jadis professée, parle ainsi de ce Prinn (Lett. 23. sur les Anglais.). «
e. Les Anglais respectaient alors le Roi ; ils ne voulurent pas qu’on parlât d’excommunier ce même Prince à qui depuis ils fir
tombent sous sa main ? Son style caustique a beau jeu. Voici comme il parle de la comédie (République des Lettr. Mars 1684. p
es Prédicateurs ensemble, et je crois qu’on a raison, pourvu qu’on ne parle que de certaines qualités qui ne sont pas tant un
, cette faute est ordinaire dans toutes les pièces où l’on s’avise de parler religion et vertu. Il y a toujours quelque Acteur
11 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
TIMANTE. Qu’on peut faire de fort belles Tragédies sans amour ; je parle de l’amour tendre et passionné des Amants. CLEAR
QUE. Il me semble néanmoins que l’amour joue dans la pièce dont vous parlez  ; Eriphile, Achille, et Iphigénie même m’ont paru
t le plus touché ne sont pas ceux où Achille, Iphigénie, et Eriphile, parlent de leur passion. Agamemnon, et Clytemnestre m’int
, s’il ne l’avait point aimée. Aussi n’est-ce pas de cela que je veux parler  : je dis seulement qu’on peut faire une belle Tra
raient ridicules sur le nôtre. TIMANTE. Nous allons trop vite, vous parlez déjà des Auteurs Grecs, et je n’ai pas commencé à
ôtre, puisque la langue Grecque a tant de douceur, et que Sophocle la parlait si bien, qu’on l’appelait ordinairement l’Abeille
e peut, dites-moi un peu, je vous prie, pourquoi la coutume dont vous parlez s’est établie parmi nous, et n’a pu s’établir par
lant et passionné, tel qu’il est dans la nouvelle Iphigénie dont nous parlions au commencement de cet Entretien ? TIMANTE. Vou
hille s’entretient, Achille n’est point amoureux, Clytemnestre ne lui parle que du Sacrifice auquel Agamemnon se dispose ; et
nnête, et dans les bornes de la plus exacte retenue. TIMANTE. Je ne parlerai ni des Saints Pères, ni du Prince de Conti, je m’
ire la vue d’une jeune Princesse, qui ne pense qu’à son Amour, qui ne parle que de son Amour, qui cherche avec empressement c
ompre davantage les espritsi. Qu’un Bourgeois ou qu’un Valet débauché parle d’amour dans une Comédie, on s’en défie aussitôt,
imée ; elle ne trouve point qu’il y ait de mal à écouter un homme qui parle d’amour, puisqu’une Princesse si fière le souffre
u ce que peuvent faire celles qui ont plus de liberté, et pour ne pas parler seulement d’elles, jugez de combien de désordres
ue ceux qui se sont présentés les premiers à mon esprit : je pourrais parler d’une infinité d’autres caractères de cette natur
us qu’on ne puisse se passer de cette passion, si les Héros dont j’ai parlé , ont plu malgré l’entêtement où l’on est, et s’il
inte que cet Ancien, qui cria en plein Théâtre à un homme qui faisait parler Bacchus d’une manière indigne de lui : « Ce n’est
que les Grecs valent infiniment mieux que nous ; car c’est ainsi que parlent les gens d’esprit, et je suis trop de vos amis po
ainsi que parlent les gens d’esprit, et je suis trop de vos amis pour parler autrement. Cependant je ne suis pas tout à fait d
touchèrent les esprits. Or il est croyable qu’Andromède et Persée ne parlaient que d’amour ; qu’auraient-ils pu dire autre chose
cela pour les écoliers qu’une Tragédie galante. Mais nous avons trop parlé des Tragédies de Collège. J’avais commencé à vous
n’a pas représenté vingt fois sur le Théâtre les Histoires dont vous parlez  ? TIMANTE. On les a aussi représentées ailleurs,
me raconter. TIMANTE. Si je vous disais le nom du Prince dont j’ai parlé , vous verriez aussitôt qu’il y a dans l’Histoire
qu’on fît mourir pour la foi un homme dont l’histoire n’aurait jamais parlé , ou qui aurait été Païen du consentement des Aute
nd la persécution ne va pas jusqu’à le faire mourir. Si l’histoire en parle , et s’il est vrai que ce Héros a souffert pour la
n danger d’avoir le même destin que cette Tragédie dont vous avez ouï parler , qui ne put jamais être jouée tout entière, parce
étaient venus pour la voir, sortirent au troisième Acteam. TIMANTE. Parlons sérieusement. N’est-il pas vrai que la plupart de
st pas le seul qui peut tracer aux autres le chemin inconnu dont vous parlez  ; l’Auteur d’Iphigénie pourrait l’entreprendre av
apables de mettre en crédit mon nouveau Système de Tragédie, si j’ose parler ainsi. Il ne sera reçu dans le monde qu’autant qu
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
n de mieux désigner les parties du Poème dont ils avaient occasion de parler . Nous l’avons adopté parce qu’il nous a paru prop
oix d’un terme qui n’eut pas tant d’acceptions différentes. On ne parle ici des Sçènes que comme divisions d’Actes. J
le ici des Sçènes que comme divisions d’Actes. Je n’entreprens de parler dans ce Chapitre que des Scènes qui composent les
les Acteurs. On sera certain de suivre toujours la règle dont je parle , si l’on fait attention à l’entrée & à la sor
es voir attendre gravement les personnes aux-quelles ils ont envie de parler  : l’Opéra-Bouffon ne peut guères employer ce moye
, se rapporte à ces deux objets ; mais surtout au prémier. Je ne veux parler ici que des monologues De l’à-parté. J’ob
e Poète intelligent s’applique à la rendre croyable. Un homme seul ne parle pas ordinairement tout haut comme un fou, il faut
mêmes, & qu’ils ne s’apperçoivent pas de leurs actions. Celui qui parle dans un Monologue, est supposé se rendre compte à
ur voit qu’on cherche à l’instruire, & que c’est à lui seul qu’on parle  : une pareille mal-adresse le révolte & lui r
autre Acteur. Le personnage qui forme au Théâtre un Monologue, ne parle pas quelquefois réellement ; ce n’est qu’un moyen
puisse entendre que quelques mots d’un Monologue, & que celui qui parle tout seul élève tems en tems la voix, comme si la
M. Cailhava d’Estandouz, jouée en 1766. 32. Liv. 3. chap. 8. 33. Je parle de la mort de S. Jean-baptiste, par Buchanan ; &a
13 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
e, a qui elle donnait quelquefois de l’embarras, crut qu’il devait en parler à Pylade, & l’exhorter à bien vivre avec son
que de trouver un bon sujet pour en former un Pantomime. Après avoir parlé de la taille, de la souplesse, de la légèreté &am
t que ces Comédiens qui entreprenaient de représenter des Pièces sans parler , ne pouvaient pas s’aider du mouvement du visage
t pour ainsi dire une langue au bout de chaque doigt ; des hommes qui parlaient , en gardant le silence, & qui savaient faire
révoquer en doute le témoignage de tant d’Auteurs de l’antiquité, qui parlent de l’excellence & du succès de leur art. Cepe
e les Chinois ont des espèces de Pantomimes, qui jouent chez eux sans parler  : les Danses des Persans ne sont-elles pas des Pa
onc aussi, & toutes les factions du Cirque dont il est si souvent parlé dans l’Histoire Romaine, épousèrent des Troupes d
découvrit par les altérations qui survinrent dans la malade, quand on parla d’un certain Pantomime devant elle, que son mal v
14 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
res de l’Eglise ne laissèrent pas néanmoins de continuer après cela à parler encore contre la Comédie avec autant de zèle et d
men maximam et parum congruentem nomini Christiano vanitatem », comme parle saint Cyprien dans son traité des Spectacles. En
ne de la boue de notre corruption. Ces passions spirituelles dont je parle ici, sont l’ambition, la jalousie, la colère, l’e
e l’épousât, à cause de l’inégalité de son bien. Voici comme elle lui parle . « Il possédait mon cœur, mes désirs, ma pensée
affection, Tous ce que l’autre avait par inclination. » Severe n’y parle-t -il pas aussi en vrai Idolâtre, quand il dit au su
l’unique noblesse ; et la gloire des Martyrs. Voici comme on la fait parler . « Cette haute puissance a ses vertus rendue, L
sa vie, a eu le malheur d’y mourir misérablement. C’est de lui qu’on parle ainsi à la tête de ses ouvrages. « Chacun profi
er Christianæ Theatrales. Il faut donc que les vertus dont il prétend parler , et dont il dit que la Comédie est l’Ecole, soien
e, qui est véritablement fidèle et à son Dieu et à son mari. Dorine y parle aussi d’une manière qui passe les bornes de la bi
sont, par exemple, ceux des jeunes gens qui font les Marquis, et qui parlent incessamment de leur noblesse : des femmes qui fo
, elle sera assez innocente pour répondre, comme fit cette Agnes, qui parle ici, « Hélas : très volontiers. Et puisqu’il es
ne II. Jusques à leur laisser et mouches et rubans :C’est Ariste qui parle . Et courir tous les bals, et les lieux d’assembl
passé. Cela n’est plus à la mode. Il le faut pourtant écouter, car il parle d’assez bon sens. « Moi dit-il, j’entends que l
ique qui leur apprendra comme il les faut régenter. Voici de quel ton parle cette coquette. Que les Dandins s’accoutument à c
d son ton. Je ne sais où me mettre ; et c’est un vrai dragon.Arnolpha parle . Et cependant avec toute sa diablerie, Il faut q
sexe trompeur ; Et je le donne tout au diable de bon cœur.Sganarelle parle . La meilleure est toujours en malices feconde. C
emmes Savantes. Acte II. Scen. IX. Acte I. Scene II. C’est Ariste qui parle . Dans l’Ecole des Femmes. Acte II. Sc. VIII. Fem
es. Acte II. Sc. VIII. Femmes Savantes. Acte. II. Scen. IX. Arnolpha parle . Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle pa
en. IX. Arnolpha parle. Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle . Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecol
15 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
galité de l’vn & de l’autre. Car en effet la Mediocrité dont nous parlons , estant d’aussi bonne maison que la Grandeur dont
estant d’aussi bonne maison que la Grandeur dont nous auons autrefois parlé , puis qu’elles viennent toutes deux de mesme orig
busches.   C’est ainsi encore, Monsievr, que la Moralité dont vous me parlez , & que l’Instruction, de laquelle vous desire
parlez, & que l’Instruction, de laquelle vous desirez que je vous parle , doiuent estre distribüées dans les diuers endroi
isons, que l’Enfer n’est esloigné du Ciel Empirée, ont sans doute ouy parler de la Doctrine du Theatre, & de la partie Mor
la preference de son riual aupres de sa Dame, il prend sujet de là de parler de la Predestination & de la Grace ; des Esle
ans vn estage beaucoup plus bas. Ils discourent seulement, au lieu de parler  ; c’est à dire, ils parlent en beaux esprits, &am
bas. Ils discourent seulement, au lieu de parler ; c’est à dire, ils parlent en beaux esprits, & ne parlent pas en honnest
lieu de parler ; c’est à dire, ils parlent en beaux esprits, & ne parlent pas en honnestes gens. Ie conclus absolument à la
Quel Monstre, bon Dieu, de voir vne jeune fille Rhetoricienne, qui ne parle que par sentences & par apophtegmes ; de voir
n’y a que des Diotimes & des Aspasies. Ie veux dire, qu’ils font parler toutes les personnes, comme si elles auoient tout
ec adresse, par le moyen de l’imitation. La Doctrine de laquelle nous parlons , est inseparablement vnie à la Fable ; ne passe p
amp; Alexis, qui semblent faire toute autre chose. Vous auez bien oüy parler de certaines armes couuertes de myrte, & de c
gemes de la Vertu. Il n’est pas, Monsievr, que vous n’ayez encore oüy parler de la Medecine, qu’on appelle alimentale, qui gue
16 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
Amphitheatre coupé. Car l’ovale pleine laissoit un parterre, ou pour parler comme les Romains une cave ou lieu vuide, où ne p
s loges, des sieges & toutes ces commoditez dont nous avons desja parlé dans le Chapitre precedent : La seconde comprenoi
s’y donnerent & qu’ils furent appellez Sceniques. Nous allons en parler tout à l’heure. Le Theatre, ou la Scene, ou l’Ech
rois sortes de Poëmes appellez Dramatiques, à cause que les Acteurs y parlent , & non le Poëte. Ces Poëmes estoient Tragique
s en furent si extraordinaires, que les Autheurs ne daignent pas nous parler de sa grãdeur ny de sa matiere. Ils remarquent se
tre où l’on donnoit les combats de Gladiateurs. Il ne reste plus qu’à parler de la superbe entreprise & de l’heureuse exec
’avantage du temps sur ces deux Illustres Ædiles, dont nous venons de parler  ; car il en fit un entier de pierre, sur des fond
le seul champ Flaminius, on y a conté jusqu’à quatre Theatres ; On a parlé de celuy de Balbus, & de quatre colonnes d’un
rages ont esté de beaucoup inferieurs à ces premiers, dont nous avons parlé  : & il suffira apres ce que nous en avons dit
Des diverses Parties détachées du Theatre. N ous avons sujet de parler icy de l’intelligence & de la somptuosité des
a Pompe des Ieux & des Theatres. Ce mesme Catulus dont nous avons parlé , fut le premier Inventeur de cette commodité. Amm
rs, comme l’on eut voir dans l’Amphitheatre de Nismes dont nous avons parlé . Ces Voies toutefois ne furent employez aux Theat
erence luy a valu huit mil écus de monnoye de Rome. Ie n’ay point icy parlé des Chœurs, parce que c’estoient des accessoires
17 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
ime au bout, soient des Vers, je ne crois pas aussi que tous ceux qui parlent à la Comédie soient Comédiens : Pour bien faire d
ion que de mérite. Remarquez, s’il vous plaît, Madame, que je ne vous parle que de votre temps. Si je remontais un peu plus h
me pour leur Mémoire pour ne rien dire de plus : j’aime mieux laisser parler leurs Ouvrages. Je sais que ce n’est pas vous fai
nt-ils tout défigurés depuis que Corneille et Racine ne les font plus parler . Il vous semble que les Auteurs qui ne peuvent fa
e France dont la Vie serait pleine de belles Actions, et qu’on ferait parler comme naturellement les honnêtes Gens y parlent,
tions, et qu’on ferait parler comme naturellement les honnêtes Gens y parlent , ferait pour le moins autant de plaisir à voir, q
ujets, Comme Andromaque, Oédipe, Iphigenie, Horace, Où chaque Passion parle avec tant de grâce : L’Histoire, où des Héros les
at où je dois m’arrêter. Vois, quel Illustre Nom tu veux ressusciter. Parle . » LA RENOMMÉE. « Pour t’occuper n’est-il point
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
e même du Comédien qui peigne les passions dont il est agité. Il doit parler naturellement, & de la manière dont on s’éxpr
met-on de faire autrement ? Les Rois, les Hèros & les Princes, ne parlent -ils pas comme le reste des hommes ? Nos Voisins o
rait ensorte chaque jour de paraître un homme nouveau. On ne veut parler que du jeu du Comédien, considéré sur la Scène.
igé de se livrer ; ni lui éxpliquer les règles de son art, je ne veux parler que de la beauté de son jeu arrivé à sa perfectio
e saurait lui être indifférent : ne serai-ce que dans l’instant qu’il parle , qu’il doit paraître ému, agité ? non, il faut qu
dèscendre jusques dans la lie Peuple, apprendre ses façons d’agir, de parler , de se conduire ; on doit devenir presque origina
à marquer le jeu de l’Acteur. Au moins j’avertis que je n’entens parler ici affermativement que du nouveau Théâtre. Je ne
19 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
i on peut lui avoir fait quelque outrage, puisqu’on n’a pas seulement parlé d’elle. On n’a pas nommé la Poésie dans toute la
différentes que le bien et le mal. Mais enfin, puisqu’on a seulement parlé des Poètes de Théâtre, qu’a-t-on dit contre eux q
l a dit, et de laisser tout tomber sur Desmarets, à qui on ne pouvait parler moins fortement, puisqu’il est assez visionnaire
Est-ce que vous ne voulez pas qu’il soit permis à qui que ce soit de parler mal de la Comédie ? entreprendrez-vous tous ceux
oue seulement où ils ne sont pas. C’est ainsi que les Saints Pères en parlent , mais il vous importe peu de ce qu’ils disent, ce
commis contre la Poésie les a irrités contre le Poète, car ils n’ont parlé que des Poètes profanes qui abusent de leur Art,
s’il a bêché la terre comme vous dites, avec quel esprit osez-vous en parler comme vous faites ? et quel sentiment pouvez-vous
nes, puisque vous raillez publiquement ceux qui les pratiquent ? Vous parleriez sérieusement et avec Eloge de ces anciens Romains
fait de la parole divine. Si on le veut croire ce n’est plus lui qui parle , c’est Dieu qui parle en lui, il est l’Organe des
ine. Si on le veut croire ce n’est plus lui qui parle, c’est Dieu qui parle en lui, il est l’Organe des vérités célestes et a
dit lui-même ; et s’élevant plus haut que l’Apôtre n’a jamais été, il parle bien plus hardiment que lui des choses divines ;
ette grande Armée de « cent quarante-quatre mille personnes » dont il parle tant dans son avis du S. Esprit au Roi et c’est a
us témoignez avoir lues. Mais en vérité pouvez-vous les avoir lues et parler de Desmarets comme vous faites, le défendre publi
attribuez à la Mère Angélique. On voit bien que ce n’est pas elle qui parle , et que cette sainte Religieuse était bien éloign
L’un travaille à éclaircir la langue de l’Eglise, l’autre enseigne à parler le langage des Fables et des Idolâtres. L’un ôte
’humilité que saint Bernard appelle la vertu de Jésus-Christ, et vous parlez avec une vanité de Païen, des actions les plus Sa
tion puisse divertir des spectateurs, et surtout on n’y entend jamais parler de l’humilité ni de la souffrance des injures. Ce
ibaud du Bois cite exactement Racine. Op. cit., p.13 m. [NDE] Racine parlait en effet des « statues » et « temples » élevés à
20 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
urs que l'on en croyait notés pour avoir monté sur le Théâtre, ils ne parlent ni de Tragédie ni de Comédie, mais seulement de c
lics où leurs statues sont élevées en objets de vénération ; car elle parle en termes exprès des Pantomimes, ou d'un vil Hist
iculier, dans lesquels plusieurs se firent enrôler, et il ne veut pas parler ni de Tragédies ni de Comédies, qui ne notaient p
actitavit. » Tacit. l. 5. Hist. explique assez clairement, lorsqu'il parle de Valens que cet Empereur avait au commencement
que parmi les Romains cet exercice est infâme ; nous voyons qu'il ne parle que de ceux qui font un Spectacle de leurs corps,
que l'on peut dire avoir été lors en son éclat ; et voici comme il en parle . « Les Atellans « Attellani autem ab Oscis accit
lise ont allégué cette infamie du Théâtre ancien, ils en ont toujours parlé suivant cette doctrine. Saint Augustin ne l'étend
à de ceux qui s'occupaient à la célébration des Jeux Scéniques, et ne parle que de l'art de bouffonner. Et raconte qu'un Edil
urent déclarés infâmes. » Où l'on ne peut pas dire que ce grand Saint parle d'autre chose que de l'infamie des Mimes et Farce
, ou verra toujours, si l'on prend bien garde aux Auteurs qui nous en parlent , que cela ne s'adresse qu'aux Bateleurs et Bouffo
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
& raboteux, qui n’ont pas laissé d’avoir beaucoup de succès, sans parler du jeu des Acteurs ; la raison en est sans doute,
s mots. Celui qui va souvent à la Comédie, doit apprendre là façon de parler des gens du monde, & se former un langage hon
continuons de déffendre ce Spectacle. Denis d’Halicarnasse, dont j’ai parlé plus haut, est de l’avis du Philosophe Grec. « Il
nom la, qui est dans l’avant dernier Vers, montre qu’on n’entend plus parler que d’une Fille ; car s’il s’agissait toujours d’
amp; combien de Métaphores on met pour lui en usage. C’est un Roi qui parle  : Le bonheur est de le répandre, De le verser su
négligences de stile impardonnables. Mais l’homme de Lettres dont je parle a la gloire d’éffacer les fautes qu’il fait quelq
ernes ? plusieurs personnes qui en font leurs délices s’accoutument à parler insensiblement comme elles sont écrites. Le mal f
u obscures ; & s’ils sont les seuls qui oublient quelques-fois de parler Français. Négligences de stile dans Racine.
es sont cachées, je vais citer les prémières que je découvrirai. Que parlez vous de Rome & de son Alliance ? Ce Vers est
ois fois le même mot : En épousant en vous l’Allié des Romains : Que parlez -vous de Rome & de son Alliance ? Pourquoi tou
rsonnages peu polis. J’en ai la preuve toute prête. C’est Achille qui parle à Clitemnestre : ………………………………………………………………………… Et
is voici bien un autre écart Poètique : Si mon cœur dans ces Vers ne parlait par ma main55. Despréaux se plaisait à prêter à
t point. Tout-à-l’heure le bras marchait, à présent c’est un cœur qui parle par une main. Notre fameux Poète disait souvent l
’est point de le mettre en parallele avec les Génies célèbres dont je parle ici. Je ne l’introduis en si bonne compagnie qu’à
nir rien d’essentiel ; au lieu que les ouvrages que j’ai cité doivent parler au cœur comme à l’esprit. Je conseille néanmoins
22 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
ôté littéraire. Ce n’est pas un prédicateur, c’est un académicien qui parle . Je combattrais en chaire pour la religion et pou
raisonnable, et seul véritablement raisonnable, fait juger sainement, parler noblement, penser décemment : le vice est aveugle
r ériger en professeur de quelque faculté, et la scène en lycée. On y parle de tout, on croit tout savoir, et on ne sait rien
font rire ; elle attend la soubrette avec impatience, quand le héros parle raison sur la scène, vouloir en faire une école d
étroit où l’on s’emprisonne, ouvre-t-il une carrière au génie. Je ne parle même que des grandes pièces. Les farces, les dive
ar la pureté du style, n’a pas plus de fécondité que le romain. Je ne parle pas des innombrables bouffonneries qui font grima
émir de l’impiété ou rougir du parallèle. C’est, dit-on, un païen qui parle , il ne parle donc pas en païen, il combat sa créa
iété ou rougir du parallèle. C’est, dit-on, un païen qui parle, il ne parle donc pas en païen, il combat sa créance. S’il se
us grand que Jupiter ne l’a été dans les idées des Romains qu’il fait parler . L’idolâtrie et le fanatisme de la scène iraient-
re de la tragédie et de tous ses imitateurs. On ne croirait pas faire parler noblement les personnages s’ils ne foulaient aux
isage. Les mœurs influent et se peignent sur toutes les allures. Tout parle de l’abondance du cœur ; c’est le grand mobile qu
uisable que l’orateur. De là ces pièces muettes, où les pantomimes se parlaient si bien par leurs gestes que sans dire un mot ils
un de ces comédiens ; j’ai dans mes États, disait-il, des peuples qui parlent diverses langues ; j’ai bien de la peine de leur
Roscius avait fait un traité du geste qui s’est perdu ; Quintilien en parle avec éloge. Il en a vraisemblablement profité dan
prit, au lieu de s’apprendre au théâtre, ne peut que s’y gâter. Je ne parle que d’après les plus grands maîtres, qui d’une vo
es orateurs. Pourquoi donc exercer les jeunes gens dans des façons de parler qu’il leur faudra nécessairement éviter quand ils
es façons de parler qu’il leur faudra nécessairement éviter quand ils parleront en public ? Qu’a de commun , dit le marquis d’Arg
la décence : Oratio sit morata, dit Aristote. (Rhetoric.) Un écrivain parle au public, il doit le respecter ; il se peint dan
il ne se familiarise pas. La familiarité est une liberté d’agir et de parler , qui, sans égard à la subordination et aux biensé
ou les personnes. La familiarité avec les choses est cette liberté de parler et d’écrire, sans se mettre en peine si par son o
re à ses arrêts souverains ? Point de tragédie où quelques acteurs ne parlent des rois, des grands de l’Etat sur un ton à se fa
st de s’opposer à une folle passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses maîtres, lors même qu’ils ont
ociété de voir manœuvrer des voleurs, parce qu’il y a des gibets ? On parle de tout au théâtre sans ménagement. Religion, pol
éâtre peint en petit, en colifichet, en grotesque. L’orateur chrétien parle avec autorité de la part de Dieu et pour sa gloir
ne rapporte un trait frappant de cette façon insensée de penser et de parler sur les choses les plus sérieuses, dont il y aura
23 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
ons pas une parole qui concerne le Poème Dramatique. Aussi ne veut-il parler que des Mimes dont Pline appelle l'exercice un ar
. 37. interdit la Communion à ceux qui jouaient sur le Théâtre, il ne parle que des Histrions, et montre assez clairement qu'
Hom. 12. in Epist. ad Cor. des plus rigides en ces occasions, mais il parle seulement contre les assemblées du Théâtre, où l'
ils disent que les enfants de Caïn s'étaient trop adonnés, sans avoir parlé de Tragédies ni de Comédies. C'est encore avec ce
Saltationes quæ in Scena fiunt. » Concil, Const. pseud Sex. can. 51. parle que des Pantomimes qu'il ne reçoit à la pénitence
e que celle des gestes du corps. Où nous devons remarquer qu'il n'est parlé que d'Histrions et Joueurs de Bouffonneries, et n
24 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
amiliarisent avec l’amour profane, dont ils entendent si agréablement parler . Enfin les Conciles les ont excommuniés : or on n
invincible qui pourrait excuser : or il n’y a personne qui n’ait ouï parler qu’il y a des gens qui condamnent la Comédie. 2°.
; ce qui sera impossible, dit-il, tant que les hommes et les femmes y parleront d’amour. Le second remède et le plus sûr, serait
ser l’usage de faire monter les femmes sur le Théâtre, et les y faire parler d’amour ; il met en poudre ces preuves, et établi
nt, et la source de beaucoup de désordres. Dans la seconde Partie, il parle des Comédies peu modestes, et il les condamne. Il
ont deux sortes de Comédiens, savoir des mercenaires dont je viens de parler  ; et des domestiques, dont les Acteurs sont des p
par l’organe des Auteurs et des passages pleins d’érudition. Il fait parler en sa place le Père Adam Contzenaa en ces termes 
tre, que son habit même n’y paraisse pas. Beltrame dit, en vain qu’on parle d’amour dans les Comédies, afin d’en découvrir le
uvrir les effets : car il est certain, dit le Père Ottonelli, qu’on y parle longtemps et avec plaisir de cette passion, et qu
qu’on y parle longtemps et avec plaisir de cette passion, et qu’on y parle très peu du remède, et toujours inutilement. Puis
ar l’entreprise de vouloir justifier la Comédie. Peut-être qu’il veut parler d’Hédelin qui avait écrit en 1657. pour la Comédi
disposition au martyre n’empêche pas la Théodore de Mr. Corneille de parler en ces termes : « Si mon âme à mes sens était ab
25 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ustement que plaisamment, pour peindre les nations de l'Europe : « On parlait de guerre dans l'ancienne Rome, on parle de relig
nations de l'Europe : « On parlait de guerre dans l'ancienne Rome, on parle de religion dans la nouvelle, de commerce à Cadix
s'enfuit avec la même rapidité. Un homme dans l'ivresse ou le délire parle plus qu'un homme sage. Voilà le goût qui fait aim
bjet qui les attire. Telle est la littérature à la mode. On pense, on parle , on écrit, on agit en Comédien, on lit, eh quoi ?
m habeo. » Suétone rapporte un trait frappant de la façon insensée de parler et de penser des choses les plus sérieuses, dont
s mœurs, « oratie sit morata », dit Aristote (Rhetoric.). Un Ecrivain parle au public, il doit se respecter, il se peint dans
un vice dans la société : la familiarité est une liberté d'agir et de parler , qui sans égard à la subordination et aux bienséa
n'est pas encore bien purgé, ce n'est pas ce que je traite ici. Je ne parle que des divers germes de la familiarité dont je v
traire à ses arrêts suprêmes ? point de tragédie où quelque Acteur ne parle des Rois, des Grands de l'Etat, d'une manière à s
licencieuse ou à une folle passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses maîtres, même lorsqu'ils ont t
des bourreaux ? On ménage aussi peu les choses que les personnes. On parle de tout au théâtre, et comment ? A voir cet Acteu
26 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
e nom d’Imitative à la Dramatique, parce que le Poëte cessant de nous parler ou de raconter, disparoît & met à sa place de
er ou de raconter, disparoît & met à sa place des Personnages qui parlent & qui agissent. Cette Poësie a dû naître natu
. Ce Spectacle étoit mêlé de chants & de danses. M. de la Loubere parle aussi d’une Comédie Chinoise qu’il vit représente
Historien, & les autres ceux des Personnages que l’Historien fait parler  : c’étoit de cette façon qu’autrefois on chantoit
mencement de la Piéce, & ne sortoient jamais : ceux qui avoient à parler restoient debout, & quand ils n’avoient plus
Pieces de Théâtre qui ont été faites dans toutes les Langues ! Je ne parle que de celles que le tems a conservées. Mais que
27 (1675) Traité de la comédie « XVI.  »
paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu'ils font parler , ou à qui ils parlent. Or on ne représente guère
ments conformes à ceux des personnes qu'ils font parler, ou à qui ils parlent . Or on ne représente guère que des méchants, et o
qui ils parlent. Or on ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant des personnes du monde, qui ont le cœu
28 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVI.  »
paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu'ils font parler , et à ceux des personnes devant qui ils parlent.
personnes qu'ils font parler, et à ceux des personnes devant qui ils parlent . Or on ne représente guère que des méchants, et o
qui ils parlent. Or on ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant des personnes du monde qui ont le cœur
29 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
ire du théâtre, on verra que la plupart des titres des pièces dont on parle , même dans ces derniers temps, ne sont que des im
tière du théâtre. On fait beaucoup valoir quelque bonne pièce où l'on parle raison, religion et vertu. Il y a beaucoup à raba
iser le détail des folies humaines dans les divertissements ; nous ne parlerons que d'une espèce qui s'était répandue dans toute
échapperait-elle ? L'homme sage, fidèle observateur de ces règles, ne parle , n'agir qu'à propos, ne fait rien d'inutile ; ses
forcé de dire, où se dit-il en effet plus de paroles inutiles ? Je ne parle pas des paroles licencieuses, des maximes pernici
t. » Ce serait mal entendre l'Apôtre de croire qu'il défend de jamais parler des choses impures, et de jamais dire aucun mot d
n supportable, si toujours monté sur le ton de la plaisanterie, on ne parlait que d'une manière vive, légère, badine, riant de
mes, c'est toujours le vice qui en fait le fonds, c'est du vice qu'on parle  : « Nec nominetur in vobis.  » L'obscénité règne
anitatem et quæritis mendacium ? » Tels ces habitants de la Lune dont parle Cyrano Bergeracaa, qui se nourrissaient de vent ;
trompa, on le connut, on le soupçonna de quelque mauvais dessein, on parla contre lui. Il craignit pour sa vie, et fit l'ins
danseurs qui se cherchent, se fuient, s'embarrassent, se dégagent, se parlent par gestes, varient à tous les moments la scène,
es faisaient d'un côté, et les hommes de l'autre. Ainsi partout où on parle de danse on dit sauter, bondir, comme des agneaux
30 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
e les Tragédies en vers. Parce que les Héros qu’elles représentent ne parloient pas ce langage ; & qu’il diminue la vraisembl
ce qu’il représente. Hercule, Auguste, Mitridate, Ænée, Œdipe, Pompée parloient -ils en vers ? La Poésie, sur-tout celle qui est m
nt qu’ébauchées, & c’est tout ce qu’on peut faire, quand l’esprit parle au lieu du sentiment & du goût. On n’en a app
hlétes. On a peu de paroles, quand on a beaucoup d’idées : au Théâtre parler , c’est agir ; & quoi qu’il y ait peu d’action
à créer des actions du discours même. « Dans les bons Auteurs, tout parle tout agit ; mais c’est, dit le pere Brumoy, plus
31 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
e la décence & les dispositions des ordonnances, & les y fait parler d’une maniere indigne d’eux. Je ne sais si on ne
n’a pas fait fortune, il est oublié & mérite de l’être. Nous n’en parlerions pas, si la tragédie bourgeoise de Melanie ne nous
visitée de son amant, leur passion devient plus vive ; son frere lui parle honnêtement & généreusement, quoiqu’en l’exho
; la mère tiennent leur fille, envoyent chercher un Curé, que ce Curé parle en particulier à la Novice, & fort long-temps
nt, sur tout des évenemens si intéressans. Les parents doivent lui en parler & se concerter avec elle. Dans une Communauté
a vie spirituelle ; mais un Curé doit l’être, & ne pas agir & parler en Poëte. Ce Curé ne sçait pas même sa religion.
oit pas être jugé comme un ouvrage de théologie, on oublie qu’on fait parler un Théologien, un Curé, qui doit être Catholique.
e de théatre ne doit pas faire des excursions sur la théologie, & parler contre la foi. Qu’un Poëte ne blaspheme pas ce qu
doctrine sur lesquels on ne peut avoir un avis, parce que l’Eglise a parlé . Sur les objets même de discipline générale, que
op d’esprits lâches & corrompus, qui vivent sans principes, & parlent sans courage. Sourds à la vérité, mais soumis à l
dans l’intérieur du Couvent, & à la sortie de la fille, dont nous parlerons bien-tôt. Quoique les erreurs soient plus excusab
ur l’état religieux, & le risque qu’y court son salut, qu’elle en parle à son Abbesse, à son Supérieur, qu’elle refuse de
à renfermer. Le Journal de Trevoux & celui des Savans, qui en ont parlé , semblent avoir changé leur zèle. Celui-ci, ordin
grave, sérieux, austère, peu favorable à la frivolité du Théatre, en parle avec indulgence, avec éloge. C’est un ami de l’Au
raisonne Au moment qu’il faudroit sentir. Melanie est une bavarde qui parle beaucoup, & avec trop d’emportement, sur-tout
Sur-tout rien ne lui paroît plus ridicule que ce saint Curé qui fait parler le ciel, inspire les horreurs d’une tragédie : Ce
ière indécente : langage surprenant dans la bouche d’un Prêtre. Il ne parle ni en Prêtre, ni en Théologien, ni en Curé ; il d
n’est-ce pas là une fille bien honnête ?). M. de la Harpe croit faire parler une Actrice qui n’a pu voir son amant. Mélanie ca
ible à ses maux : Mais je lui derobai ma profonde tristesse. Elle lui parle enfin de sa répugnance, mais non de son amour, en
t dans la vérité elle n’a pas le sens commun. Elle se met en train de parler de son amour ; c’est un élixir admirable. La voil
e. Cependant ce bon homme, qu’on peint comme si sevère, si saint, qui parle à M. de Faublas en Apôtre, & en Apôtre fort i
upés, sans finir la phrase commencée, soit dans une scene où elle lui parle en présence de sa mère & de son amant, qui ne
bition, &c. qui portent à cette fureur. Le jargon du Théatre, qui parle toujours de mort, les menaces qu’on met toujours
Le pere, à qui on la découvre, surpris, affligé avec raison, lui fait parler , lui parle avec bonté, avec sagesse, mais avec fe
ui on la découvre, surpris, affligé avec raison, lui fait parler, lui parle avec bonté, avec sagesse, mais avec fermeté, lui
œur. Ce galimathias de cœur, ce précieux de Clelie dans un enfant qui parle à son Curé, n’est ni décent ni vrai-semblable. So
intéressement du zèle, jamais un zèle intéressé. Jamais quand il vous parle il ne regarde en face. Est-ce un défaut ? C’est p
ne s’élevent pas vers le ciel ; elles ne regardent pas. Qui a jamais parlé de la sorte ? la jambe éleve son pied, le bras po
donner des sentimens généreux, & faire renoncer à ses avantages, parler en faveur de sa sœur ; on eût amené de belles sce
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
es sur le Théâtre, ont été jusques à marquer combien on pouvait faire parler d’Acteurs dans une même Scène. S’ils sont entrés
terlocuteurs. Aristote & Horace veulent qu’on ne fasse jamais parler quatre Acteurs ensemble27. D’Aubignac ose être d’
ne préjudirait pas à l’intrigue, & qu’il serait possible de faire parler plusieurs Acteurs sans trouble & sans confusi
faut observer. Si nous adoptions le précepte d’Horace, dont j’ai parlé plus haut, les quinqué, les septuor, de l’Opéra-B
33 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
que Saint Thomas, à l’endroit que l’on produit de sa Somme, ait voulu parler de la comédie ; soit qu’elle ait été ou n’ait pas
re doute. Voilà pour ce qui regarde la première condition. Nous avons parlé de la seconde qui regarde les bouffonneries, et l
paraît clairement, en premier lieu, qu’il n’est pas certain qu’il ait parlé de la comédie ; en second lieu, que plutôt il est
ie ; en second lieu, que plutôt il est certain qu’il n’en a pas voulu parler  ; en troisième lieu sans difficulté et démonstrat
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
e qu’elle se mêle de tout, entre dans toutes les conversations, & parle à tout le monde avec une insolence outrageante, m
esses. 2.° C’est une grande indécence, ou plûtôt un crime, qu’un fils parle à son père ou à sa mère de la maniere la plus ins
nte ; il veut lui donner un soufflet, & la manque ; veut la faire parler , elle se taît, dit qu’elle a parlé à soi-même. Es
, & la manque ; veut la faire parler, elle se taît, dit qu’elle a parlé à soi-même. Est-ce là du plaisant & du fin ?
a fausse, on fera brûler Buzembaum ! Ce n’est pas ici un scélérat qui parle , c’est une femme d’honneur qu’on fait parler &
t pas ici un scélérat qui parle, c’est une femme d’honneur qu’on fait parler & agir, une mère dans sa famille, qu’on fait
illité & ses vices rendent méprisable, quoiqu’on le fasse souvent parler avec esprit & de bon sens, & qu’on le dis
as si scrupuleux. C’est encore un emporté, un furieux, un jureur, qui parle à son fils, à son frère, à sa mère, à sa servante
ertins, a perverti une infinité de gens de bien. 11.° La maniere dont parle Tartuffe est d’une indécence scandaleuse. Il mêle
ougissant de ces honteux excès, on met en note, c’est un scélérat qui parle . Tout le reste est trop bon pour avoir besoin de
nfans, une femme & une mère qu’on veut donner pour modelle. Je ne parle pas de la scène abominable où elle entend avec co
avec complaisance & consent à exécuter toute sorte d’horreurs. Je parle d’une scène antérieure, où Tartuffe se découvre p
on & un contrat de mariage ; qu’après le quatrieme Tartuffe aille parler au Roi, lui apporte la cassette, & en obtienn
35 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
ri cæptum, termes de Tite-Live, que je tâcherai d’éclaircir, quand je parlerai de la Déclamation Théâtrale des Anciens. Les Piéc
ramatiques, & tous ces Poëtes dont Horace, Perse & Martial ne parlent qu’avec mépris, sont traités plus favorablement p
t à regretter, Ciceron regarde sa mort comme un malheur public, & parle de lui comme d’un homme qui ne devoit jamais mour
ine appelle par cette raison, Theatrum temporarium ! Puis-je ne point parler ici des deux Théâtres qu’imagina Curion, ce volup
nt, firent tomber tout amour des belles choses. Ce Spectacle, dont je parlerai dans le dernier Chapitre, bien plus propre à exci
issant. Il y eut des Poëtes Dramatiques du tems de Quintilien, qui ne parle avec éloge que des Comédiens. Ils remettoient sur
idée qu’avoient donnée les deux Théâtres mouvans de Curion, dont j’ai parlé . L’Amphithéâtre de César étoit de bois. Celui de
u nombre des excellens Poëtes ; je dirai bientôt la raison qui a fait parler ainsi Quintilien. Si le Romain, malgré sa passion
nd Ouvrage de son ami, quoiqu’il ne fût point encore public, quand il parle de Virgile, dit seulement que les Muses champêtre
de Théocrite & d’Hesiode. Horace est dans l’enthousiasme quand il parle des Grands Poëtes de la Grece, qu’il veut qu’on a
de la Grece, qu’il veut qu’on ait nuit & jour dans les mains. Il parle toujours assez froidement des Poëtes de Rome, &am
our être un excellent Poëte Comique. On voit par la maniere dont il a parlé de la Tragédie & de la Comédie, qu’il a senti
36 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
fit la fortune de Benserade. Un jour qu’au coucher du Roi le Cardinal parlait de ses couronnes poétiques, il ajouta qu’il avait
dénouement, accompagnée de chant, de danses, de machines, où l’on ne parle qu’en chantant, où l’on ne marche qu’en dansant,
devant le Roi, fut une pièce Italienne intitulée, la Forta dela finta parla  ; deux ans après il en fit donner une nouvelle so
auva sous la protection des pièces sérieuses ». Le Curé de S. Germain parla de nouveau ; il prouva à la Reine que ce divertis
yait rien. Voltaire (Siècle de Louis XIV) rapporte ce fait, mais n’en parle pas si religieusement ; il veut tirer avantage en
ssi Madame de Motteville, qui fut toute sa vie attachée à la Cour, ne parle de cette prétendue décision qu’en doutant et en g
qu’il faisait représenter à la ville et à la campagne. La Sorbonne ne parle que quand on l’interroge, et le Cardinal ne la co
que quand on l’interroge, et le Cardinal ne la consulta pas, Elle ne parle jamais de la conduite de personne, encore moins d
ait donc un théâtre à lui pour voir la comédie (quoique le Latin n’en parle pas) : il autorise donc, il sanctifie la comédie.
es autres Ecrivains Protestants. Il est vrai que les Centuriateurs ne parlent que du théâtre Romain, sur lequel le Pape, comme
t un homme « poli, agréable, qui avait l’air tout à fait Français, et parla d’une manière également forte et agréable », ce q
les historiens de l’Eglise Gallicane suppriment cet endroit-là, et ne parlent ni du théâtre ni de l’air Français. Ont-ils cru d
37 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ire à son parti, qui vouloit décrier les Jésuites. Tous les deux font parler leurs Acteurs à leur mode, leur prêtent des raiso
y a des fautes dans Pascal & de style & de langage ; mais il parle beaucoup mieux que Moliere, il ne connoît ni bass
Le tragique fait penser profondément, s’occupe d’objets sérieux, fait parler des personnes graves, décentes, élevées, raisonne
dû apprendre quelque mot, avoir quelque teinture de tout, pour faire parler ses personnages. Gassendi l’a reçu comme un homme
avoit fait sa troisieme, & avoit appris le beau latin qu’il fait parler à Diafoirus. Il avoit suivi trois ou quatre mois
, & avoit entendu nommer Accurse, Alciat, Cujas, Bartole, dont il parle dans Pourceaugnac. Il avoit retenu quelques terme
récieux, que tant de contes de Dieux & de Déesses, dont on a tant parlé , & dont on parle sans cesse sur le Théatre !
contes de Dieux & de Déesses, dont on a tant parlé, & dont on parle sans cesse sur le Théatre ! Comment a-t-elle pu n
ne fut que les vices & les ridicules des Courtisans, jamais il ne parla politique, ni ne s’avisa de raisonner sur les aff
and mérite, & donne la plus grande vogue. Le Mercure d’avril 1767 parle ainsi de l’Homme de Cour. Cette piece n’a pas été
n peut aussi faire honneur à Moliere de l’idée du Vauxhall, dont nous parlons ailleurs. La Princesse d’Elide ou les plaisirs de
rien chez lui ne s’éleve au-dessus de la bourgeoisie ; quand il fait parler quelque grand, ce n’est qu’en bourgeois gentilhom
té que le Romain. Il en a moins, & moins de jeu que Plaute. Je ne parle pas de ses innombrables bouffoneries, qui ne vale
’écriture & de la voix ; de quelque maniere qu’on écrive ou qu’on parle , on distingue la voix ou la main. C’est sur-tout
Tout a l’humeur gasconne en un Auteur gascon ; Calprenede & Juba parlent du même ton. Le théatre d’un Poëte est son portra
us de douceurs qu’on n’a fait d’éloges de son mari. Personne n’a plus parlé que lui des maris malheureux. Il épanchoit son cœ
pas faire usage. Un Dictionnaire historique portatif, fort bien fait, parle ainsi de Moliere : Louis XIV le regardoit comme l
satisfait (qui le lit !). En pensant bien, dit l’illustre Fenelon, il parle souvent mal ; il se sert des phrases les moins na
pece de Vauxhall bourgeois, dont la gazette d’Avignon (janvier 1767), parle en ces termes : On voit ici tous les citoyens con
t qu’en effet ce ne fût qu’un faux bruit, il y a longtemps qu’on n’en parle plus. Pour le Théatre, il ne faut pas demander s’
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
se trouve enfin corrompue. A l’occasion du théatre de Favard, dont il parle au long avec éloge, le Mercure d’août 1763 fait u
p; le théatre de la Foire, formé des débris de l’ancien théatre. On y parle des Auteurs qui y ont travaillé, d’Orneval, Fusel
Empereurs Romains) le théatre, alors très-licencieux, ne faisoit que parler le langage des sociétés (& les sociétés le si
c’est que le genre même l’exclud ; les Princes, les honnêtes gens ne parlent pas comme des poissardes. Mais la fine épicerie e
ne font pas regretter ce qu’il a supprimé. Les Lettres Juives (qui en parlent , Tom. 5. Lett. 143.) disent : Si l’on ôte au théa
de la gravité de la nation. Madame Motteville (Tom. 5. an. 1659.) en parle ainsi. La comédie se fit au palais de Madrid à la
it beaucoup mieux que Bourdaloue, contre laquelle les Prédicateurs ne parloient que par jalousie. Nous laisserions cette réponse
is précisément l’indécence grossiere des expressions, on y a toûjours parlé comme l’on parle dans le monde ; son danger, son
indécence grossiere des expressions, on y a toûjours parlé comme l’on parle dans le monde ; son danger, son crime est dans l’
’Horace ! De quel âge de la comédie, de quels saints Pères prétend-on parler , quand on la dit si différente de la nôtre ? est-
. Rendons-nous justice, on diroit, je le répette, que les Pères n’ont parlé que pour nous, qu’ils n’ont écrit que d’après nos
elloy nous rapprochent au moins du temps lumineux dont nous venons de parler . Heureux celui de nos successeurs qui le premier
éri par des loix nouvelles sur la rigueur des premieres. Personne n’a parlé plus fortement contre les spectacles, que les Con
ignification. Ainsi dire que les Comédiens sont infames, ce n’est pas parler François, ou comme le Bourgeois Gentilhomme, fair
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
Concile de Tolède, au dernier chapitre rapporté aussi dans le Droit, parle encore fortement sur ce sujet. « Il faut , dit-il
se. Je dis donc que ces Canons dans la prohibition de la danse, n’ont parlé que des divins Offices, parce que les saints Conc
rdonnances sur ce sujet, principalement puisque nous voyons qu’ils ne parlent jamais dans leurs écrits des jeux et des spectacl
umain et particulier. On pourrait peut-être nous objecter qu’il n’est parlé que des spectacles dans quelqu’unc de ces Canons,
s expresses, et des ordonnances formelles qui interprètent celles qui parlent moins clairement, et qui contiennent en propres t
aucun doute sur ce sujet, et nous convainc, qu’encore qu’il n’y soit parlé que de spectacles en général, il faut néanmoins c
40 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
ci dans le texte le terme de comédie, qui n’y est pas : Saint Antonin parle en général « des paroles ou des actions divertiss
tonin, Summa theologica, partie III, tit VIII, chapitre IV, § 12]. il parle expressément des représentations qui étaient en v
hant des femmes » Ibid.  ; parce qu’il est « périlleux », et comme il parle , « incitativum ad lasciviam ». On peut entendre p
t dramatique, puisqu’il s’agit de repaesentationes, et comme, pour en parler , il s’autorise de saint Thomas, c’est donc qu’à s
41 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
ovenceaux. On n’avoit alors rien de mieux, & ils ne pensoient, ne parloient que de leurs amours. A ce titre ils étoient bien
f-d’œuvres à la Moliere. Le goût des comédiens même, qui ne devroient parler , agir & penser que Moliere, est si dépravé qu
’est la même raison dans les conversations tragiques : les princes ne parlent pas plus en vers que les bourgeois, & jamais
: les dieux y jouent toujours quelques personnages, on doit les faire parler majestueusement comme les oracles, & on leur
oit les faire parler majestueusement comme les oracles, & on leur parle par des hymnes & des cantiques. La poësie est
mais ce sont toujours des héros, des princes, qu’il faut aussi faire parler le plus noblement qu’on peut. C’est de même dans
re est une sotte espece ! Il va, revient, est là-haut, est là-bas, il parle , il chante, il bat des entrechats, siffle, ricane
la foiblesse de s’en faire honneur. Le Nécrologe des hommes célebres parle de M. de Pontdeveille, auteur de plusieurs comédi
lequin, avec tous les lazzis dont l’ornoit Dominique, &, sans lui parler , se retira. M. de Pontdeveille a eu part, dit-on,
ute pour le préparer à une sainte mort, à la place du curé dont on ne parle pas : les les amies du théatre sont fort dévotes.
dans un bosquet de son jardin, sans s’en appercevoir ; son sylphe lui parle , lui chante derriere la tapisserie, derriere une
désavouent. Autre délire : il se dédie sa piece à lui-même, & se parle à lui-même sous le nom de ma chere personne. Il d
jusqu’à Bacchus même, quoique dieu & amant d’une autre. Quand on parle de serment, le dévot Azelan répond en acteur d’op
rtées à l’opéra, où elles n’avoient pas paru encore. Nous avons assez parlé de cette scandaleuse doctrine, qu’on tâche d’étab
non le cœur, & ne parvient pas jusqu’à l’ame. Voilà le verbiage : parler beaucoup sans rien dire ; on s’en moque avec rais
e du verbiage, la plupart des pieces de théatre ne le font pas moins. Parler peu, à propos, des choses utiles, le bon esprit,
te placée à la pointe d’un clocher, qui tous les vents agitent. Je ne parle point de la vanité des actrices : toutes les joli
leur Roi, ont songé à pénétrer leur cœur. M. de Belloi a commencé de parler , & les étrangers lui en avoient donné l’exemp
, dans la Mort de César, dans Mahomet, dans la plupart de ses pieces, parle en anglois, en républicain, & dément tout ce
p; Saint-Foix sont des hommes de théatre, c’est tout dire. Nous avons parlé des comédies du premier, voici l’esquisse du poëm
st pas celui d’un homme sage : la raison & la vertu pensent & parlent bien différemment.
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
s Préliminaires du Pere Brumoy, &c. Nous ne nous proposons ici de parler que des fautes qui se commettent de nos iours, co
e si changée, étoit une raison toute simple d’entrer en matiere, sans parler d’absence. D’un autre côté, Fatime est Chrétienne
esclavage, Nérestan avoit eu quelques entretiens avec elle, lui avoit parlé de cette croix, qu’elle portoit, & avoit dû l
qu’elle étoit de la famille des Lusignans, & ne lui en ait jamais parlé . Zaïre étoit élevée dans la Loi Mahométane, par u
age est, on ne peut pas moins, dans la vraisemblance Théâtrale. Je ne parlerai point ici d’Orosmane, ce que j’ai à en dire, ne r
u berceau, il n’avoit pu acquérir de la gloire dans les combats, dont parle Fatime. S’il s’y est distingué, comme elle le dit
esquisserons ailleurs du dernier Acte d’Hypermnestre. Il nous reste à parler des choses possibles, mais non vraisemblables, qu
lloit peut-être que le spectateur vît Luzignan dans l’émotion dont on parle . Il falloit qu’il lui montrât les effets de cet é
43 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. Après avoir parlé de cette beauté d’harmonie, à laquelle les ancien
de leurs Piéces procurât la satisfaction des oreilles ; il me reste à parler de la nouvelle harmonie que savoient y ajouter le
l’ait imaginé le premier. Ces Ecrivains n’ont pas apparemment daigné parler d’une opinion si singuliere qui se trouve dans Is
râ habet vultum, & sonum & gestum. Nos mains, dit Quintilien, parlent d’elles-mêmes ; c’est avec elles que nous promett
uvoit pas chez les Romains. Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle d’un Comédien de son tems, dont les graces étoien
Personnage de la Reine, demanda un masque de Reine. Le Comédien dont parle Horace qui ayant trop bu, s’endormit, & n’ent
t dans toutes les deux, par le Passage que j’ai cité, puisque Cicéron parle de ses gestes, quand il dit, numquam agit hunc ve
prononçassent pour eux. C’est ce que n’a jamais pensé Lucien, qui ne parle en cet endroit que de la séparation de la danse &
en n’est si naturel. C’est bien peu connoître la Déclamation que d’en parler ainsi. S’il est si aisé à un homme d’accorder ces
Tite-Live, qui regarde le partage du chant & de la danse, dont a parlé aussi Lucien, que j’ai cité plus haut. Tite-Live
eune Orateur. Un Pere qui parmi nous, voudroit former son Fils à bien parler en public, l’enverroit peut-être à un Baron : mai
ter : Artifices pronuntiandi à Personis quoque affectus mutuantur. Je parlerai bientôt du Sens bizarre que l’Abbé du Bos a donné
ν ; mais quand on demande à un Euripide un de ses Chœurs, & qu’on parle d’apporter une lyre, Aristophane fait répondre sa
e mot rapporté par Quintilien, de César à un Orateur : Si vous voulez parler , vous chantez ; si vous voulez chanter, vous chan
nes-Gens alors devoient avoir le même soin, puisqu’il falloit souvent parler à une multitude en plein air, comme les Orateurs,
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
tif. Tâchant de ne rien oublier d’èssentiel dans cet Ouvrage, je dois parler des deux genres de musique qui divisent toute la
néralement estimée ? Les Etrangers s’appliquent à l’apprendre ; on la parle dans toutes les Cours de l’Europe : si elle était
ande. Les superlatifs entassés les uns sur les autres ; les façons de parler gigantesques & empoulées des Espagnols, les e
ner à une construction si coulante, & si analogue à la façon dont parlent les hommes. Nous sommes donc les seuls, après l’I
grand nombre de Sillabes longues & brèves, que les personnes qui parlent bien ont soin de faire sentir, & que les Aute
raisons qui nous ont fait accuser d’être mauvais Musiciens, & de parler un idiôme tout-à-fait incapable de se prêter aux
cès. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que M. Barthelemon dont je parle , est actuellement à Milan,(61) où l’on va donner
lien préfère le genre de notre musique à celui de sa Patrie ; je veux parler de M. Duny. Ce fameux Compositeur travaille plutô
pureté de modulation, qu’il ne faut qu’écouter la Basse & savoir parler pour déchiffrer aisément le chant. Toutes les pas
, à la légèreté de la main de celui qui accompagne ». C’est ainsi que parle cet Auteur judicieux & éclairé, qui démontre
connue d’Annette & Lubin, remplit toutes les conditions. Je veux parler de l’Ariette qui commence ainsi, ma chère Annett
ortaient à agir avec si peu de retenue. Celui du Pape eut le droit de parler le prémier. Il soutint qu’il se croyait autorisé
45 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
s chanter, Thespis pour leur donner le tems de reprendre haleine, fit parler seul un de ses Acteurs, qui du haut de sa charret
s & grossiers, dignes de l’Acteur, ce qui donna lieu au Proverbe, parler de la charette pour dire vomir des paroles grossi
que le sérieux ennuie bientôt, & qui d’ailleurs n’entendant plus parler de Bacchus, le Dieu des Spectacles, s’écrioit sou
înantes, les éleva en exhaussant l’endroit de la scene sur lequel ils parloient , & les éleva encore par le cothurne, qui étoi
Héros, parût plus grand que les autres hommes, il voulut aussi qu’il parlât dans un stile plus pompeux : le stile d’Eschyle e
p de larmes, parce qu’ils choisissoient ces Sujets terribles, dont je parlerai dans la suite, s’attachant principalement à excit
ne connurent point le partage d’une Piéce en Actes. Il n’en est point parlé dans Aristote, & ce précepte d’Horace Que tou
. Après avoir fait rire le Peuple par ces Piéces Satyriques dont j’ai parlé , par des Silles, ainsi nommées du Dieu Silene qui
rs noms & leur ressemblances, par le moyen des masques, faisoient parler . Eupolis, un des premiers auteurs de cette Comédi
ade le fit jetter dans la mer, & que c’est de lui dont Ovide veut parler dans ce vers, Comicus in mediis periit dum nab
e profitoit pas, & même qu’on le tournât en ridicule. Pline L. 35 parle d’un tableau qui réunissoit toutes les imperfecti
oncevable, l’est encore dans la liberté qu’il donne à Aristophane, de parler des Dieux & de la Religion, & dans sa sév
46 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
s curieuses Questions qu’un Théologien puisse traiter. Voici comme il parle  : « Plus j’examine les Saints Pères, plus je lis
aller à la Comédie. Pour raisonner mieux, il faut dire, l’Écriture ne parle en aucune part des Spectacles, et elle ne laisse
y laissent emporter ? Qu’est-il donc besoin après cela que l’Écriture parle expressément de Théâtre, d’Opéra, de Comédie, ou
pectacles, la volupté les a étrangement rafinés (s’il m’est permis de parler ainsi.) La Danse qui au commencement était toute
re les Théâtres, en les accusant d’idolâtrie, c’est à cause qu’on n’y parlait que des faux Dieux, que tous les appareils en éta
ndu les Spectacles comme une idolâtrie, c’était parce qu’on y faisait parler les faux Dieux, qu’on les y représentait avec cet
un Écrit public, ce que les Païens n’ont pû approuver ? Mais faisons parler l’Église, on aura peut-être plus de respect pour
tique de Salvien, tiré de son Livre sur la Providence, dans lequel il parle contre les Spectacles, qu’il accuse sans cesse d’
i se lisent dans les Pères, renversent sa prétention : Qu’ils n’aient parlé contre les Théâtres, que parce qu’il s’y passait
s, » comme saint Thomas, saint Bonaventure, saint Antonin, qui en ont parlé comme d’une chose indifferente, que l’on pouvait
int Augustin dans le second Livre de la Musique, dit à celui à qui il parle  : Je veux que vous vous ménagiez ; car il est con
s impressions de mort dans l’âme : qu’apparemment ce saint homme n’en parlait pas par experience, et qu’il n’allait pas aux Spe
ons, et on n’y en voyait presque aucune en mouvement : les Pièces qui parlaient de mariage étaient tres rares, parce que c’est ce
ait presque dans le style d’une Histoire ordinaire, si ce n’est qu’on parlait en Vers. Les Dames ne trouvaient guère ces Pièces
propres au sujet dont il s’agit : Car ces Musiques et ces Danses dont parle l’Écriture dans ces lieux que nous venons de cite
es circonstances dont il semble qu’elle ne peut plus être séparée, il parle de la sorte dans le Chap. 16. « Alexandre Roi de
raison de ce qu’ils sont venus depuis : Cependant en même temps qu’il parle comme s’il les tolérait, il proteste contre les d
nc qui citez saint François de Sales pour autoriser la Comédie ; n’en parlez donc que comme lui, et dites que ce n’est qu’une
sonnes qui travaillent à vivre dans une exacte piété, et dont vous ne parlez pas avec grand honneur sur le fait des aumônes. V
hommes ne s’y abandonnent. Mais pourrai-je me taire, et m’empêcher de parler contre l’impiété des Théâtres, pour faire rentrer
ent ! Je l’ai déja dit, que longtemps auparavant que les Saints Pères parlassent contre la Comédie, il ne s’y faisait plus de sacr
re la Comédie, il ne s’y faisait plus de sacrifice ; cependant ils en parlent comme des assemblées où regnait l’idolâtrie et le
rédicateurs ; travaillez à exciter la crainte de Dieu dans les âmes : parlez , menacez, tonnez, représentez les Jugements de Di
alut en grand danger. C’est ainsi que l’Église est en possession d’en parler o : Je pourrais produire autant de témoins de ce
vent contre ce dérèglement. Je n’en produirai qu’un de tous ; mais il parle d’une manière si précise, qu’il est bon de l’ente
eur en cela n’a point sujet de se plaindre. Secondement, que si on ne parle si ordinairement contre ceux qui jouent à des jeu
e plaisir fatal. Ce n’est pas pour autoriser le jeu de hasard, que je parle de la sorte : À Dieu ne plaise que je veuille aut
ue les Chrétiens ont satisfait à tous les devoirs dont nous venons de parler lorsqu’ils y vont ; et que ce n’est qu’après qu’i
quoi me trompez-vous si vainement ? Eccli. 1. Il avait bien raison de parler de la sorte ; car Dieu a tellement fait suivre le
icienne. n. Parole de séduction o. Il est légitime à l’Église d’en parler en ces termes.
47 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
presque nud au milieu de la plus grande compagnie, & continuoit à parler en insensé. Ses ouvrages de médecine ont quelque
ermes : « L’abbé Lachau a cru que le premier devoir d’un écrivain qui parle de Vénus, est d’en prendre le langage & les g
vant. L’auteur, naturalisé dans tous les pays & tous les siecles, parle de toutes les langues & de leur naissance com
ille n’a pris ni le ciel païen, ce ne sont point les dieux qu’il fait parler , ni le ciel chrétien, il ne fait point agir les s
assés, nous ne nous en souvînmes plus à la premiere auberge ; nous ne parlâmes plus que de faire bonne chere ; & ces messieu
u Voltaire. Sur ce canevas, il arrange & distribue les rôles : on parlera , on déclamera, on chantera, on dansera, on rira :
s vices sont des biens. M. le Batteux, la religion & la raison ne parlent pas de même. Dans les bons & utiles cahiers q
vocat, le magistrat n’avoient pas autant & plus de besoin de bien parler , de se bien présenter, de bien sentir ce qu’ils d
ait manquer les moyens . On peut donner la même leçon à tous ceux qui parlent en public. 2°. Il vaut mieux ne point faire de ge
eux qui ne jouent que des rôles vertueux, comme un prédicateur qui ne parle que pour la religion & la vertu, pour un avoc
irement exprimé par le burin, qu’a-t-on appris de plus ? Une bête qui parle surprend un instant & amuse un enfant, mais l
e ce qu’a dit un âne qui ne fait que braire. Les contes où les hommes parlent & agissent à l’ordinaire, sont du moins possi
p; le ridicule, puisqu’il fait bien que les bêtes ne raisonnent ni ne parlent , il s’en moqué & pense qu’on se moque de lui,
loit fort peu, & c’est un fort petit mérite. Il est aisé de faire parler des animaux dont les especes, les démarches, les
es écoute plus volontiers, qui n’en profite davantage. Un grillon qui parle vaut-il mieux que la Baguette du Nain jaune ? Les
nature, il arrive tous les jours des faits pareils : mais un chat qui parle , une belette qui raisonne, des souris qui tiennen
es ? On riroit de son enfantillage, on l’enverroit à l’école. Mais ne parle-t -on pas des Remois, des Troqueurs, de l’Oraison de
se, des choses saintes, la plupart triviales & plates. Nous avons parlé fort au long, liv. IV. ch. I, de la sombre tragéd
ppose écrite par Cominge à sa mere ; dont ni le roman, ni le drame ne parlent pas, & supposent même qu’elle est morte. On a
semble être persuadé de ce qu’il dit, croire bonnement que les bêtes parlent , & ne raconter que ce qu’il a vu, comme une v
les harangeres dans leurs conversations Boileau, Satyre X. vers 358, parle d’une femme de son quartier qui avoit éminemment
amp; des opéras. Je n’ai vu , dit l’observateur, aucune personne, je parle de celles que vous appellez personnes attentives
maisons voisines, sur des balcons, à des fenêtres, qui agissent, qui parlent  : ce qui forme différentes scènes dans le même te
rien à l’esprit. Il devoit ajouter qu’elles partent du cœur & lui parlent trop, par l’indécence de ses images, malgré un ve
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
e puisse se glorifier d’une antiquité plus reculée. Je veux seulement parler dans ce Chapitre de son établissement chez les Fr
ectacles de la Foire. Il est clair que les Marionnettes de ce tems-là parlaient , chantaient & dansaient tout comme à présent.
rt de Thespis à nos Spectacles que de la chose originale dont je veux parler avec l’Opéra-Bouffon. Voici quel était le Spectac
descendait un carton, qui s’arrêtait sur la tête de ceux qui devaient parler , & sur lequel étaient écrites en grosses lett
stratagême : comme il était dit que les Acteurs de l’Opéra-Comique ne parleraient point sur le Théâtre, il s’avisa de les faire par
-Comique ne parleraient point sur le Théâtre, il s’avisa de les faire parler en l’air ; dans la Pièce intitulée Les Perroquets
é jouaient avec eux ; ils se tenaient cachés derrière la toile, & parlaient tandis qu’on fesait mouvoir les Marionnettes. C’e
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
mobile, & me parcourt de la tête aux pieds sans avoir la force de parler . Peu s’en faut qu’il ne me traite de visionnaire.
avez apprises, & d’un génie supérieur ? Lorsqu’il s’agit de faire parler un Artisan, un Laboureur, &c. il ne faut ni p
x sur les règles Dramatiques. Lisez attentivement les Auteurs qui ont parlé avec succès de ce qu’il faut observer dans les Pi
effet, comment est-il possible de sçavoir les coutumes, les façons de parler d’une foule de gens que l’on ne fréquente jamais 
vrier, & que tous les jours ils ont occasion de les voir, de leur parler , par les différens services qu’on en retire, sans
rocher des Artisans dont l’on veut dépeindre l’état. S’agissait-il de parler d’un Cordonnier, d’un Perruquier, aussitôt ils co
ujourd’hui à le mettre en usage : au reste, on sentira bien que je ne parle qu’à ceux qui sont encore tout-à-fait novices. Ma
50 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
fortement vous appuyer. Au lieu de faire écrire par un autre, que ne parliez -vous, Mademoiselle ? Votre esprit et votre façon
lles ; ce fait n’est vrai qu’en partie. Le respectable Prélat dont il parle , n’a pas prononcé une Excommunication nouvelle ;
oscius avait exercé une Profession déshonorante, le grand Orateur qui parlait pour lui, n’aurait pas eu l’imprudence de choquer
ns le Théâtre pour interrompre un homme tel que Roscius pendant qu’il parlait . Le Consul aurait-il pris de la sorte le parti d’
bon sens et de bonne foi. Mais, permettez-moi, Mademoiselle, de vous parler d’un autre point beaucoup plus embarrassant. Le T
ppris à détester ? Vous connaissez mieux que moi les Ouvrages dont je parle , et vous vous rappelez déjà les traits que je tro
ssi bonne Cause, et que l’on a des intentions aussi louables, on peut parler avec assurance ; et l’on ne pourra jamais entendr
51 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
e occasion. Il m’est avis que je suis avec vous, quand par lettres je parle à vous. Or combien que je sache que vous êtes ass
’elle la défend et prohibe davantage. Si la vérité s’étendait jusqu'à parler de tout, elle eût eu mauvaise opinion de ses fidè
rits, on n’en sonne mot, pource qu’en lieu des préceptes, la sévérité parler ce que l’écriture a omis. Qu’un chacun seulement
ue l’écriture a omis. Qu’un chacun seulement délibère en soi-même, et parle avec la personne de sa profession : jamais il ne
ler tels Spectacles. Mais afin que je passe outre, et que je vienne à parler des impudentes farceries et railleries de Il ente
n l’air, déchiquetant le son distinctement et par articles, s’efforce parler des doigts, se montrant ingrat envers l’ouvrier,
nous nous accoutumons bien aisément aux vices, desquels nous oyonsak parler . Nore esprit est assez facile de soi-même à péche
efois = souvent, fréquemment (Dictionnaire de l'Académie). r. [NDE] parle = dit. Il manque le "de", mais l'usage de parler
Académie). r. [NDE] parle = dit. Il manque le "de", mais l'usage de parler comme verbe transitif ne semble pas attesté. t.
52 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
nse est le premier Ouvrage qui a paru contre cette Lettre. L’Auteur y parle en Philosophe moral, qui s’applique particulièrem
e dans le premier concile Provincial de Milan, où ce saint Archevêque parle avec ses Suffragants en ces termes : « Nous avons
ici ses preuves en abrégé. L’Auteur remarque d’abord que saint Thomas parle seulement par occasion de la Comédie dans l’artic
eur de la République des Lettres dans son Recueil d’Avril 1684. où il parle de Molière en ces termes : « Il n’a corrigé que c
cieuses, de ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur noblesse. Car pour la galant
, par lesquelles il prouve solidement que ce saint Docteur n’a jamais parlé de la Comédie. Pour dire un mot du reproche qu’il
aint Antonin, en ajoutant le mot de Comédie dans un endroit où il est parlé des conversations agréables, et de rendre cet Arc
ient suivi quelques sentiments (L’on peut croire que M. de Meaux veut parler de l’interdit du Théologien, par feu M. de Harlay
lus approuvées dans ce siècle, le vice loué et estimé. Dans le Cid on parle d’un parricide commis, en ces termes : « Enfin n
» Dans Polyeucte cette Pièce prétendue sainte, on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses parents ne voulaient pas qu’el
e Tartuffe ; cependant après qu’on a détrompé Orgon, on le fait ainsi parler contre tous les gens de bien : « C’en est fait,
53 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
auvaise ? Ce sont tous les Peres de l’Eglise qui ont eu occasion d’en parler dès les premiers siécles du Christianisme. Tous o
s, & c’est un des plus saints Docteurs de l’Eglise qui en a ainsi parlé . Saint Augustin au commencement du V. siécle, ne
héatre. C’est dans sa seconde Seconde, question 168. Voici comme il y parle . «  Officium histrionum, quod ordinatur ad solati
que l’ont condamnée les saints Docteurs. Saint Thomas en ces endroits parle seulement de certains jeux de théatre, qui sont e
qui doit être toujours recueilli en Dieu. Mais quand ce saint Docteur parle de la comédie, telle que les Conciles & les P
ations, ne sauroient prescrire contre la condamnation de l’Eglise qui parle au nom & par l’autorité de Dieu, pour rendre
me ce qu’elle a expressément condamné & défendu : c’est ainsi que parle Tertullien, touchant le voile des Vierges. Et le
sonnes qui soient d’humeur à y retourner, ils remercieront le Pere de parler si fort à l’avantage de ce qu’ils aiment. Je ne s
aujourd’hui dans la comédie ? On n’y monte pas sur le théatre pour y parler de Dieu & des moyens de pratiquer la vertu. O
s aimables, par les descriptions agréables qu’on en fait : il n’y est parlé que d’intrigues & d’amourettes, qui enseignen
p; de l’autre part la considération de tant de Saint Docteurs qui ont parlé avec tant d’horreur de la comédie, nous ébranle é
her dans cette Matthæi 7. V.8. voie large & spacieuse, qui, comme parle le Sauveur, méne à la perdition . Nos ennemis do
mon, dans ces spectacles profanes, où par ses suggestions malignes il parle secrétement à nos cœurs, pendant que le monde y f
54 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
octrine, condamnée par le Saint Siege et par plusieurs Evêques, je ne parle que de son style, dont l’élégance a plutôt excité
s où il y a des crimes véritables, comme Dina, Samson, David, on fait parler les personnages de la manière la plus séduisante
, elles achèvent de perdre la religion. N’avez-vous, Seigneur, daigné parler aux hommes que pour être, comme dans votre passio
s le pourront aisément ; mais ils feront comme cet homme frivole dont parle S. Jacques, qui se regarde un moment dans un miro
it une Actrice. On lui suppose un vœu de chasteté, dont l’Ecriture ne parle pas, et qui n’était pas alors connu ; et malgré s
mandé à tous les Magistrats, personne n’a eu l’indiscrétion de lui en parler  : son Mizaël lui fait cent questions, elle lui la
upté, sont bien étonnés de voir cet étranger se glisser parmi eux, et parler religion. Les Prêtres et Prêtresses de Bacchus et
iété se glisse dans les sujets les plus pieux, sous prétexte de faire parler quelqu’un en impie. « Peut-être qu’après tout c
etiam vera dicentibus. » Dieu a dit au pécheur : C’est bien à vous à parler de mes justices, et à profaner mon testament, en
à parler de mes justices, et à profaner mon testament, en le faisant parler par votre bouche : « Peccatori dixit Deus, quare
a pratiquent ? Est-ce à un aveugle à juger des couleurs, à un sourd à parler de l’harmonie ? « Non est speciosa laux in ore pe
est déplacé. Par le scandale qu’il donne, un Comédien qui s’avise de parler religion et vertu, est un nouveau Balaam, qui mal
naître la présence de Jésus-Christ dans l’Eucharistie ? un Protestant parlerait -il plus mal, (pag. 658.) que « le Roi doit réduir
55 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
ne jugerait pas si rigoureusement des déportements de ceux à qui elle parle , s’ils avaient autant de respect, d’estime et d’a
le n’est point d’âge à mériter ce nom ». Ensuite ceux qui sont restés parlent d’affaire, et exposent qu’ils sont en peine de fa
lques-uns ; mais d’autres disent que, quoique ces deux hommes aient à parler ensemble d’autre chose de conséquence, pourtant l
directement ou indirectement de tout ce qui s’y passe, on ne saurait parler de lui qu’à propos : qu’ainsi ne soit, ayant fait
i est le procédé naturel des opiniâtres : l’autre le retient pour lui parler de l’affaire du mariage, sur laquelle il ne lui r
ant quelle autre voie prendre pour le rompre, se résolvent d’en faire parler à Panulphe même par la Dame, parce qu’ils commenc
peut l’en accuser qu’avec injustice : parce que ce n’est pas lui qui parle , mais l’Acteur qu’il introduit : de sorte qu’on n
és dans la Tragédie et des personnages ridicules dans la Comédie (ils parlent du ridicule dans le sens d’Aristote, d’Horace, de
ours d’une opinion de sainteté et de vertu, pour les gens qu’il verra parler ce langage, comme si accoutumés aux choses spirit
me de la part du bonhomme, Panulphe le prie de trouver bon qu’« il ne parle pas plus à sa femme », et de ne l’obliger plus à
e demeuré seul, sa Sœur vient avec Mariane et Dorine. À peine ont-ils parlé quelque temps de leurs affaires communes, que le
rendre, et à croire qu’il se peut faire que c’est tout de bon qu’elle parle , et qu’elle ressent ce qu’elle dit. Il conserve p
urelle, et, ce qui est d’admirable, ose encore persister après cela à parler comme devant. Et c’est où il faut reconnaître le
maison dont il est le maître » en vertu de la donation dont il a été parlé  ; et les quittant là-dessus, les laisse dans le p
faire répondre à toutes selon son but ; même pour le faire davantage parler , il le fait proposer et offrir une espèce de grâc
e quelque Dieu qui y mette la main, c’est-à-dire de la Machine, comme parle Aristote, tout est déploré. L’Officier déclare do
que cet homme était le même, dont sous un autre nom il avait déjà ouï parler , et savait une longue histoire toute tissue des p
nges friponneries et des plus noires aventures dont il ait jamais été parlé  : que nous vivons sous un règne, où rien ne peut
n – la condamnent toutefois en général, à cause seulement qu’il y est parlé de la Religion, et que le Théâtre, disent-ils, n’
utiens qu’il est toujours vrai et constant, quand il ne s’agit que de parler comme ici. La Religion a ses lieux et ses temps a
ent par la parole, sont de tous temps et de tous lieux ; parce que le parler étant nécessaire en tout et partout, il est toujo
t sa représentation. Je sais encore qu’on me dira que le vice dont je parle étant le plus naturel de tous, ne manquera jamais
de faire réflexion sur la différence qu’il y a entre l’homme qui lui parle et Panulphe, et de raisonner sur cette différence
elle ferait sur la différence qu’il y a de Panulphe à l’homme qui lui parle  : non seulement, dis-je, quand cela arriverait, c
on de L’Imposteur ne produisît. Je n’en dirai pas davantage, la chose parle d’elle-même. Je rends apparemment un très mauvais
lque opinion préméditée, l’effort que j’ai fait pour vous plaire : je parle sur les suppositions que je forge, et seulement p
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
veau Théâtre en les fesant passer pour des loix. Il peut en avoir parlé . Quand j’avance qu’il n’en a point parlé, l’o
ix. Il peut en avoir parlé. Quand j’avance qu’il n’en a point parlé , l’on aurait tort de me croire à la lettre, il es
me sa Mère11, doit baisser pavillon devant l’espèce d’énigme dont je parle . Les Grecs, les Romains, & même les Égiptiens
mélancolie & l’ennui. On appelle le genre d’Énigmes dont je veux parler Calembours ou Charade. L’art de bien les faire es
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
éclat. Mon ami, sans ma première faute, mon cœur, à l’heure que je te parle , mon faible cœur, serait égaré. Mais avant de m’a
s devoirs, suivre le penchant qui me porte à lui prouver mon estime ? Parle  ? je m’en rapporte à toi, mon frère. Je suis deve
s instruite, Madame, de tout ce qui se passe ici : Madame D’Alzan m’a parlé de sa sœur, sans la nommer ; & d’ailleurs, je
ravail de ton tendre, de ton généreux Amant (c’est à l’Actrice que je parle ) : je te trouve assez occupée… Je gagerais que tu
58 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
nt les spectacles à leur pénitents, mais parce que les pénitents n’en parlent pas à leurs confesseurs et vont quelquefois jusqu
’à dire, au risque de commettre un sacrilége : Je me garderai bien de parler de tout cela à mon confesseur, il finirait bien p
ir le poids de l’eau, quand ils en ont au-dessus de la tête ; et pour parler aussi à ceux qui commencent, on ne sent le cours
vec repentir. « Croyez-moi, mon fils, lui écrit-il, quand vous saurez parler de romans et de comédies, vous n’en serez guère p
pour les allumer. » Et dans son traité sur l’éducation des filles, il parle ainsi : « Souvent on voit des parents, qui mènent
innocence et le péché qui damne ceux qui n’en ont pas d’autre . Il en parla souvent en chaire. Il adressa aux curés, aux conf
ui en valait seule un grand nombre d’autres. Gresset, dont nous avons parlé plus haut, renonça à travailler au théâtre et rép
g de citer tous les mandements des autres évêques de la Belgique, qui parlent dans le même sens. Un grand théologien des dernie
ux qu’il est mieux préparé. » Louis Racine à M. de Valincourt. Si on parlait ainsi du théâtre du siècle de Louis XIV, où trouv
nat que l’on n’ait cherché à affaiblir, à effacer même. » Voilà comme parle un législateur, un homme du monde. Écoutons M. Ch
bonnes pièces modernes. Est-ce peut-être Robert-le-Diable ? où il est parlé , tantôt d’un projet d’enlèvement, — tantôt d’une
hommes du monde, illustres par leur science ou par leur rang, et qui parlaient avec connaissance de cause, ont réprouvé le théât
t civiles, autorité sacrée et profane, tout condamne le théâtre, tout parle de ses fruits amers pour la Religion, pour la soc
Quel témoignage et quelle leçon ! l’homme du monde, l’homme de l’art parle comme le prédicateur. » *. Voyez les rituels d
59 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
trouver dans des afflictions réelles, domestiques et sociales. Je ne parle pas ici d’un autre genre de séduction que l’on de
e que par accident, par tous les discours où une personne de son sexe parle de ses combats, où elle avoue sa faute et l’avoue
e l’applaudissement de tout le théâtre ». (Ibid.) Nous ne voulons pas parler ici du prestige séduisant et fascinateur des comé
é et des dangereux appas de ces femmes, semblables à ces sirènes dont parle le prophète Isaïe, qui font leur demeure dans les
t saint Chrysostôme, vous ôterez les acteurs. (Hom. in matth.) Collet parle dans le même sens : « Comœdiorum actioni, quæ gra
e telle conduite ne peut se concilier avec la vie chrétienne. Nous ne parlons ici que des personnes qui assistent au spectacle
que saint Thomas, à l’endroit que l’on produit de sa Somme, ait voulu parler de la comédie, etc. » ? Pontas est encore plus ex
t excommuniés ceux qui l’exercent ? Il est donc vrai de dire qu’il ne parle que des seuls jeux de théâtre, qui, comme il le d
a donc garde d’enseigner qu’on puisse assister aux comédies dont nous parlons , ni qu’on puisse rien donner à ceux qui les repré
les comédiens fussent excommuniés ». Il est vrai, ces saints docteurs parlent sur la comédie, comme saint Thomas, et dans le mê
s le même sens et aux mêmes conditions que saint Thomas ; mais ils ne parlent que de la comédie et non des comédiens, et par co
onséquent ils ne disent pas s’ils sont excommuniés ou non ; ou, s’ils parlent des comédiens, c’est pour déclarer, avec tous les
60 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
 » Le divin Platon (de Repub. Dialog. 3. et 10. de Legib. Dialog. 7.) parle au long des spectacles, de la poésie, de la musiq
ne sont que des fables ; qu’il ne convient pas d’accoutumer l’homme à parler contre la vérité, et à se repaître de mensonges,
e y gagne, donc l’Etat y perd. Le fameux Patricius, Evêque de Gaiète, parle des spectacles en plusieurs endroits de ses beaux
dessein de rendre le Roi dévot, et qu’elle eut commencé à penser et à parler en homme d’Etat, elle eut des scrupules sur le th
me d’Etat, elle eut des scrupules sur le théâtre. Voici comme elle en parle dans les Mémoires de la Baumelle (Tom. 5. N. 16.
antage » (il serait difficile en effet de rien dire de plus sans trop parler ). Quelque relâchée que paroisse cette décision, o
n ? les Français ne sont-ils donc que des Comédiens, et ne savent-ils parler que par la bouche d’un Comédien ? ce beau nom n’e
ganisme il enseignait et pratiquait la religion et la vertu, Epictète parle du théâtre en plusieurs endroits (Manuel, art. 45
et 46.). Il s’en montre si éloigné qu’il recommande de ne pas même en parler , mais de faire rouler la conversation sur des cho
des exclamations, des éclats de rire ; quand tu en seras revenu, n’en parle pas. Il ne va point à réformer tes mœurs, et à te
rétendu Magicien, et réellement savant, n’était point scrupuleux ; il parle pourtant fortement contre le théâtre. Non seuleme
ivées au spectacle, il se plaint d’avoir à perdre un temps précieux à parler d’un objet si méprisable : « Inter gloriosas Reip
61 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
Il serait du moins à souhaiter que tous ceux qu’ils consulteront leur parlent avec autant de sincérité que le Théologien qui pa
sulteront leur parlent avec autant de sincérité que le Théologien qui parle à la tête de six Comédies, et que leur apprenant
t et fort honnête, les Ecclésiastiques tels que ceux dont je viens de parler qui iraient se délasser une fois la Semaine à la
s, dans cet admirable Décret que du temps de S. Charles bien des gens parlaient de la Comédie comme quelques-uns en parlent encor
. Charles bien des gens parlaient de la Comédie comme quelques-uns en parlent encore aujourd’hui, pro nihilo putant ? mais cela
les Prédicateurs d’aujourd’hui. Le Carême ne se passe point qu’ils ne parlent souvent avec beaucoup de force contre les spectac
se gendarment24, qui se déchaînent25 », car c’est ainsi que l’Auteur parle toujours des Pères) ne semble-t-il pas qu’il les
ine et le sentiment des Pères. Hé que signifient donc ces manières de parler si modestes ? « Je dis que selon moi, page 20. J
e, où la Comédie se trouve dénuée de tous ces attraits du Théâtre qui parlent si vivement aux passions, elle ne laisse pas d’êt
cieuses, de ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur Noblesse ; car pour la galan
62 (1674) Le Theâtre François pp. -284
tres satisfaits. Pendant vne heure que me dura la gloire que j’eus de parler à VOSTRE EXCELLENCE, qui voulut bien que je l’ent
udra-t elle pas bien être à la teste de cent mille honnestes gens qui parlent en sa faueur ? Puisqu’elle daigna il y a deux ans
. Ainsi à prendre les choses dans l’ordre, j’ay creu qu’il me falloit parler en premier lieu de l’institution & de l’vsage
r pas du sujet que ie me propose de traiter dans chaque liure. I’ay à parler en celuy-cy de l’vsage de la Comedie, c’est à dir
vin trouble la raison. IV. L’Arbre du Poëme Dramatique. Mais ne parlons pas encore des Comediens, & attachons nous pa
e langage, & dans la qualité des Acteurs. Dans les premiers on ne parle que Latin, & on ne void point de femmes. Mais
conte faire vne aussi forte impression dans les esprits des gens qui parlent & qui écoutent, qu’elles en feroient le lende
e, cela luy donne vne honneste hardiesse à parêtre en public, & à parler vn iour d’vn ton ferme & d’vn geste libre dan
euient vn Theâtre de sales actions & de cruautez barbares. A oüir parler les gens qui se sont trouuez en de pareilles occa
eintre nous touche de méme par l’assiette de ses figures qui semblent parler , & qui bien souuent nous en disent plus que s
ler, & qui bien souuent nous en disent plus que si en effet elles parloient . Nos tableaux & nos tapisseries ne nous offre
ues. Nous en auons des exemples dans tous les siecles ; & pour ne parler que du nôtre, toute l’Europe a sceu les hautes ma
ience qui luy est particuliere, & qui luy a si bien apris à faire parler & les Carthaginois, & les Grecs, & le
s Carthaginois, & les Grecs, & les Romains comme ils deuoient parler , & mieux qu’ils ne parloient en effet. XVI
s, & les Romains comme ils deuoient parler, & mieux qu’ils ne parloient en effet. XVII. Sentimens de quelques particul
. Ils ont de la peine à soûfrir qu’vne Soubrete pour cacher qu’elle a parlé à vn Galant, dise à sa Maîtresse qui l’en soupçon
îtresse qui l’en soupçonne, Qu’elle prioit Dieu ; parce qu’on l’a oüi parler dans sa chambre, & qu’on supose qu’à moins de
ambre, & qu’on supose qu’à moins de quelque trait de folie, on ne parle pas haut quand ont est seul. Elle auroit pû tout
s & seruantes, & autres gens de la sorte par vne sote coûtume parlent haut en lisant, quoy qu’il n’y ayt personne qui l
n’est deu qu’à l’esprit & à la magnificence du Seigneur dont i’ay parlé a serui de modele pour d’autres qui ont suiuy. Ba
qui en voudroit faire publiquement la distinction. I’ay donc icy à parler & des Autheurs, & de leurs Ouurages, &
tout Chacun se doit soûmettre à ce qu’elle resout ; Et que pour bien parler , & que pour bien écrire, A nul de ses Arrests
ont presque toûjours marché du pair, & que l’on n’a iamais mieux parlé a Athenes que soûs le regne du Grand Alexandre, n
à Rome que soûs celuy de Trajan. Ie pourrois dire de méme que l’on ne parlera iamais mieux en France que soûs le Regne admirabl
re de son Empire & de ses Triomphes, ie ne me defendrois pas d’en parler sur la grandeur du sujet & sur m’a feblesse,
t de lieux, & que dans toutes les Cours Etrangeres on se pique de parler comme on parle au Louure ; & il est bien glor
; que dans toutes les Cours Etrangeres on se pique de parler comme on parle au Louure ; & il est bien glorieux & de b
es Peuples de l’Europe, & toute l’Europe ambitionner la gloire de parler François. I’ay creu deuoir cette petite remarque
iens qu’il a vne Piece qu’il souhaitte de leur lire. Quelquefois sans parler luy mesme, il fait donner cet áuis par quelqu’vn
ois ruelles. 2. Difference des genies entre les Comediens. I’ay parlé de la difference qui se trouue dans les genies de
d’aussi ancienne origine l’vn que l’autre, & que dés qu’ils s’est parlé au Monde de Comedie, il s’est parlé de Poëtes &am
autre, & que dés qu’ils s’est parlé au Monde de Comedie, il s’est parlé de Poëtes & de Comediens. I’ay donné aux prem
s. Elles ont si peu de fermeté, que dés qu’il s’en est fait vne, elle parle en méme temps de se desunir, & soit dans cett
est plus honorée, elle a sa voix dans toutes les deliberations, & parle haut, s’il est necessaire & (ce qui est le pr
e que l’Ennemy ne vienne joüer chez eux de sanglantes Tragedies. Sans parler de la guerre, il ne se void jamais de Comediens d
ion & pour en distribuer les rôles, ou pour les repetitions. I’ay parlé au Liure precedent de ces trois articles. 26. 
edie ils obseruent vn grand silence pour ne troubler pas l’Acteur qui parle , & se tiennent modestement sur des sieges aux
yale deux Illustres Comediens, Montfleury & Floridor, de qui i’ay parlé plus haut, la gloire du Theâtre, & les grans
pas de sortir de l’Histoire des Comediens François, i’aurois pû aussi parler de l’établissement de la Troupe Italienne Et de l
sse les personnes qui ont du sçauoir & de la politesse, elle leur parle & les ecoute d’vn air obligeant, & comme
à Paris, que dans les Prouinces, & hors du Royaume. Il me reste a parler des Officiers des Theâtres de Paris, & chacun
ers du Theâtre. OFFICIERS Du Theâtre. LEs Officiers dont j’ay à parler doiuent se distinguer en deux classes. Il y a de
suiue, & que la matiere qu’il y employe n’ayt aucun defaut. Ie ne parle point des lumieres extraordinaires, parce qu’on n
siecles. I’aurois pû dire que le méme Aristophane duquel ie viens de parler , le plus hardi dans ses railleries de tous les Co
t qu’on ne leur ostast la vie. Vous auriez aussi souhaité que j’eusse parlé de Scipion qui merita le surnom d’Africain par la
it l’Auditeur, & marquoit la fecondité de leur esprit, & j’ay parlé au troisiéme Liure des belles qualitez de ces deu
essaire à la Troupe du Marais. Comme il a tres bonne mine & qu’il parle bien, il s’aquitoit de l’annonce auec grand plais
pas tomber dans le malheur de produire vn ouurage qui fust rebuté. Ie parle de la Roque comme d’vne personne que tout le mond
t vne taille bien prise, vn air libre & degagé, & sans l’ouir parler , sa personne plaist beaucoup. Il passe auec justi
63 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
ctifier ; et c'est cette Nymphe nommée Claris Epouse de Zéphire, dont parle Ovide en ses Fastes. Ces Jeux sont célébrés avec
l le sens des paroles. Ce qui fait dire à Quintilien que les Orateurs parlaient délicatement, et que les Histrions dansaient élég
te que le Spectateur puisse entendre celui qui danse, encore qu'il ne parle point. Saint Augustin écrivant que le mouvement d
toutes les parties de leurs corps à ceux qui les entendent, et qu'ils parlent à leurs yeux. Au commencement ils avaient des gen
n seulement il se faisait voir et se faisait entendre, mais qu'il lui parlait des mains. Le même Auteur veut que le Protée des
Caramallus et de PhabatonMacrob. l. 2., célèbres en son temps, qu'ils parlaient , non pas en ouvrant la bouche ; mais d'un geste é
x en l'honneur de Flore, ainsi que Tite-Live nous l'apprend, quand il parle de leur première célébration. Plutarque n'est pas
64 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
Ordre, Directeur des âmes, qui suspend l’exercice de ses emplois pour parler en faveur de la Comédie. Que dis-je ? il fait de
lui-même, passe-t-il pour chaste dans l’Ordre du Révérend ? Celui qui parle comme ne s’appuyant que sur ses propres forces, c
t de voix, un soupir, une parole entrecoupée produit sur le champ. Je parlerais sans deviner : mais le respect dû au public ne me
qu’il dit ensuite mérite d’être remarqué. « Les saints Pères qui ont parlé si fortement contre les Comédies, ne l’ont pas fa
l’esprit du Monde et les passions triomphent : mais Albert le Grand a parlé de jeux, de danses, de Spectacles, c’est assez po
suffit-il pas pour en connaître le crime de consulter la loi qui nous parle au fond du cœur ? Cherchons ce que cette Loi nous
terprètes des sentiments de l’Eglise. La puissance qui fait taire, ou parler , quand il lui plaît, remettra l’affaire à leur ju
soit pas surpris que le Théologien qui n’a jamais été à la Comédie en parle si savamment, il nous apprend les moyens dont il
s cela son unique affaire de se mettre dans l’abondance ? Il faut ici parler haut à notre Théologien, et sur son témoignage sc
Eglise, passer dans les rues, et « faire pacte avec ses yeux », comme parle l’Ecriture, s’occupant uniquement de l’affaire du
tre le « scandale actif et le scandale passif ». Nos prédicateurs qui parlent comme les Pères ne « savent pas vivre ». Cette fe
erdent point la gravité de l’âme ». Notre Théologien croit sans doute parler à des gens de l’autre Monde. Mais ne vient-il pas
hommes, que la doctrine de saint Thomas est irréprochable, comme s’il parlait à des gens qui eussent intérêt à la rejeter : tan
i on le lui contestait ; combien d’Auteurs saints et profanes fait-il parler sur les excès des anciens Spectacles, comme si le
des Comédiens, et ce que le public ne connaît que trop sans que j’en parle . A l’égard des expressions de quelques Docteurs,
65 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
mpli des meilleurs sujets. Aujourd’hui les Auteurs sont médiocres, je parle de ceux qui le sont en effet, & les plus supp
non d’idées difficiles à combiner, à sentir, non d’expressions qui ne parlent qu’aux oreilles, mais de faits qui ébranlent l’am
les suffrages, quel que soit votre Acteur. Ou l’on moule, pour ainsi parler , une Pièce sur un seul Acteur, ou tous les rôles
ient que des glapissemens. Les autres affectoient le ton le plus bas, parloient d’une voix d’homme, & leurs tons étoient rauq
r ; ou enfin que pensant sans cesse à ces divers jeux, vous ferez mal parler un personnage qui refroidira l’action. Je veux qu
66 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
saints hommes qui nous aient précédés. Des Théâtres. J’ai déjà parlé des spectacles, théâtres et comédies, et je croir
aroles équivoques, quelquefois même brutales, dont j’ai eu dessein de parler  ; et c’est encore sur ceux-là mêmes sur lesquels,
et le maître’. Je n’en veux pas dire davantage sur ce sujet, en ayant parlé ci-devant assez amplement, joint que les deux Aut
es Fêtes, en quittant criminellement les Eglises et les Autels, comme parle Salvian, pour aller aux jeux publics, et autorise
67 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
lle. La seconde remarque, est que c’est une figure ordinaire de faire parler les gens selon leurs mouvements intérieurs, et d’
e de la nôtre »Sap. 2. 12.. Ce n’est pas qu’il y ait des méchants qui parlent ce langage aux autres, mais c’est qu’ils parlerai
ait des méchants qui parlent ce langage aux autres, mais c’est qu’ils parleraient de la sorte s’ils parlaient selon le fond de leur
e langage aux autres, mais c’est qu’ils parleraient de la sorte s’ils parlaient selon le fond de leur cœur, que ces paroles nous
68 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
angage est aussi bigarré que son habit, puisque les Acteurs y doivent parler différens idiomes, le Vénitien, le Boulonnois, le
Gens de Lettres. La réputation de la Celestine, Piéce Espagnole dont parle Marot, se répandit dans l’Europe : elle fut tradu
ar tout. Shakespear, fondateur du Théâtre Anglois, fit tout à la fois parler Prose & Vers, rire, pleurer, & heurler Me
son imagination. Je ne vante point sa fécondité, parce qu’après avoir parlé de Lopes de Vega, on ne peut appeller fécond un P
i rioient à ses Comédies : Pourquoi riez-vous ? c’est de vous dont on parle . Quid rides ? mutato nomine, de te Fabula n
, parce qu’ils se faisoient dans le tems du Carnaval. Mais je ne veux parler ici que de ces Piéces Dramatiques entiérement cha
de la Religion, Signorregia, regne en Souveraine. C’est Muratori qui parle ainsi dans l’Ouvrage que je viens de citer : &
e très-éloignée de la perfection) fut l’époque d’un meilleur goût. Je parlerai dans la suite de cette Piéce ; & à l’égard du
la mort de Caton, & les plus grands Sujets de l’Histoire. Je n’ai parlé de l’Opera dans l’Histoire de la Poësie Dramatiqu
69 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
edie comme un divertissement dangereux ; puisque les saints Peres ont parlé de cette sorte de spectacles comme d’une chose ca
re porte au peché, on ne peut pas en user librement sans peché ; cela parle de soi sans autre preuve à un esprit, qui a seule
ssement. Je me trouvai l’autre jour chez vôtre ami Monsieur *** Nous parlâmes sur le fatal present de la Comedie qu’on a fait à
70 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
. Quelque Personnage qu’Homere amene, homme ou femme, tout Personnage parle suivant ses Mœurs & son Caractere : car tout
ans ce caractere ? parce qu’il étoit grand Imitateur. Quand il a fait parler d’Amour les Héros de l’Antiquité, il les a fait p
uand il a fait parler d’Amour les Héros de l’Antiquité, il les a fait parler comme on parle d’Amour par tout, comme tous les H
arler d’Amour les Héros de l’Antiquité, il les a fait parler comme on parle d’Amour par tout, comme tous les Héros profanes e
e on parle d’Amour par tout, comme tous les Héros profanes en doivent parler . Mais n’étant pas capable de franciser, comme que
d exprime dans ses Pseaumes, ce zele avec lequel Isaïe, Elie, Jérémie parloient aux Rois infidelles. Ce même Grand-Prêtre que rie
Rois infidelles. Ce même Grand-Prêtre que rien ne peut troubler, qui parle quelquefois avec une espece de dureté à Abner, &a
s ses demandes avec une fermeté proportionnée à son âge. Pline l. 35, parle d’un tableau de deux Enfans, où l’on admiroit la
Dieu le soin du reste. Uniquement occupé de son grand dessein, il ne parle jamais à son Fils, ni à sa Fille, il voit arriver
rs qui le font pleurer sont harmonieux ou bien rimés, ni même si l’on parle en Vers, & la Poësie Dramatique n’est faite q
ut-être) à la Comédie, parce qu’elle imite des Actions ordinaires, de parler le langage ordinaire : mais la Tragédie, si elle
ent des repos & des rimes : cependant quand un bon Poëte les fait parler , leur langage est si naturel, qu’on n’y sent ni c
appellons le stile Oriental. On est même surpris d’entendre un Enfant parler avec simplicité de choses quelquefois fort grande
pompeux de Phedre ont peut-être couté moins de peine à l’Auteur. Joas parle souvent de Dieu, & ne le nomme jamais l’Etern
n’eût pas été celui d’un Enfant. Le Grand-Prêtre sait aussi quand il parle à Joas, se proportionner à la portée d’un Enfant,
s, & attacher les yeux par l’appareil de la Représentation. Je ne parle point de ces ornemens du lieu de la Scene qui cou
le de Josabet qui quelquefois fait partie du Chœur, & quelquefois parle en son nom, en est le Coriphée : ainsi cette Trag
71 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
e roman Souvent dans un quart-d’heure ait dégouté l’amant. Ainsi ont parlé du bal M. Bussi & tous les moralistes. On peu
des injures grossieres. Comment excuser la maniere indécente, dont il parle des Rois & des Princes ? C’est se peu respect
Pourpre. Quoiqu’il en soit, c’est l’esprit du théatre. C’est là qu’on parle le plus mal des Rois & des Ministres, des Gra
me la critique. Pour un homme du mêtier, en est-il plus grand ? Il ne parle pas mieux de la religion Catholique que du trone.
reurs sont-elles de plus énormes forfaits ? Il ne peut souffrir qu’on parle contre l’irréligion & tous ces systemes d’inc
pied se sécha. Quel Chrétien, de quelque secte que ce soit, a jamais parlé ainsi d’un livre Canonique de l’Ecriture sainte,
court tous les états, dont il démontre l’ignorance. Les femmes qui ne parlent que d’ amour, & qui décident cent questions d
pies. Coronemus nos rosis antequam macessant , dit l’Ecriture. Ainsi parle-t -il au Marquis d’Argens.     Oui, la vie est un s
rt, quand toutes mes parties Par la corruption seront annéanties. Il parle sur le même ton à Voltaire, avec qui il étoit enc
eu qu’avec le plus profond respect. Aucun Prince ne souffriroit qu’on parlât de lui-même avec autant de licence qu’on parle de
ne souffriroit qu’on parlât de lui-même avec autant de licence qu’on parle de Dieu, de son gouvernement, de sa religion, de
fecit timor. Les Rois n’ont ils donc d’autre droit que la force ? Il parle sans doute en Prophête de l’invasion de la Pologn
72 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
ilhomme, ou du Gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la Pièce dont je parle , ce dernier n’est-il pas l’honnête homme? »cl E
s les premiers mots de la pièce ; les voici : c’est George Dandin qui parle . « Ah !qu’une femme Demoiselle est une étrange a
, Et des preuves de votre amour. » cw Vous ne vous arrêtez point à parler des Valets de la Comédie : vous croiriez profaner
z profaner votre plume que de prendre la peine de les critiquer. J’en parlerai moi, et même pour justifier l’usage qu’on en fait
t et je crains bien que, pour votre satisfaction, l’art de bien faire parler des valets ne soit dans la tombe avec lui. Après
un monde à la fantaisie d’Alceste. Il n’y a rien de plus aisé, que ne parlez -vous ? Celui-ci mérite-t-il d’exister après que v
beaucoup d’Alcestes dans le monde : n’en seriez-vous pas un, vous qui parlez  ? Si cela est, c’est vous et vos pareils que Moli
t. Cet homme, de l’aveu même du Misanthrope, est homme de mérite ; il parle aussi bien de son cœur que de ses qualités extéri
te Vertu, si vous étiez son seul Prédicateur ! Vous croiriez la faire parler naturellement, quand tout le monde lui trouverait
s offensantes doivent coûter quelque peine à proférer. Le tempérament parle chez lui plus souvent que le cœur, et voilà pourq
vous faire augurer. Vous ne voulez pas faire à Dancourt l’honneur de parler de luidr, je n’ai pas le cœur assez corrompu pour
dr. [NDE] Ibid., p. 73 : « Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui : ses Pièces n’effarouchent pas par des te
73 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
réponse. Voici cette réplique : J’ai lu votre réponse, Monsieur, (je parle au Laïc,) et ne puis recevoir, comme vraies, les
et avant que d’entamer la discussion sur le théâtre et les bals, vous parlez de l’influence qu’exerce un ministre du culte à r
ion que vous me donnez. A l’appui de mon opinion sur le théâtre, j’ai parlé dans ma lettre à M. Desmares, du bon effet que de
nsieur, si vous avez assisté à la représentation des pièces dont vous parlez  ; mais ce que je sais bien, et ce que savent tout
aient composé des pièces de théâtre ; mais, quoique celles dont j’ai parlé , aient été représentées dans des maisons d’éducat
de plus préjudiciable aux mœurs que les formules d’usage » dont j’ai parlé . Pardonnez-moi, Monsieur, je crois qu’il s’y pass
é sous le poids de ses propres armes. Mais aussi pourquoi m’avez-vous parlé de la lettre à d’Alembert ? N’est-ce pas vous qui
74 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
ui les observent toute la nuit. Ce sont des Rogers-bontempsc desquels parle Job disant : « Leurs enfants sortent comme troupe
ions : ce que Saint Augustin blâme aigrement, et à bon droit quand il parle des convives et banquets qui se font à certains a
la Résurrection de Jésus-Christ. Je crois que bien souvent on y peut parler de l’incarnation : mais non pas de la sienne. Et
, il perd son nom – au moins sa nature. Comme ce beau jeu dont il est parlé au second des Rois chapitre deuxième où on se rom
crivain ecclésiastique et docteSaint Jérôme en fait mention lorsqu’il parle dudit Apollonius au Catalogue des écrits ecc[lési
s retenaient et imitaient encore des deux espèces dont nous venons de parler , savoir est et de divination, et des jeux mondain
se en la Vie de Saint Antoine. Saint Jérôme en fait mention lorsqu’il parle dudit Apollonius au Catalogue des écrits ecc[lési
75 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
en parlant à l’Académie Françoise : Lorsque dans les âges suivans on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses &
hacun dans son systême. C’est un homme sage, un eleve de Fenelon, qui parle toujours raison, religion & vertu. Il parle d
eleve de Fenelon, qui parle toujours raison, religion & vertu. Il parle du Théatre, il ne pouvoit guere s’en défendre, en
charité, d’humilité ; nul respect pour les choses saintes, dont il ne parle pas, moins encore pour les Ministres de la Divini
décence assez transparent a bien-tôt décélé. Il ne pouvoit manquer de parler du Théatre, c’est l’idole des nouveaux Philosophe
ué Socrate,le plus sage de tous occasionna sa mort. Cet Ecrivain n’en parle qu’avec enthousiasme dans plus de vingt pages ; m
rme par la variété & la multitude des combinaisons, &c. Il en parle en amoureux. Voici Corneille & Racine. Ces de
compense ; le profit échauffa sa veine, elle coula à grands flots. On parla de lui à la Cour comme on parle d’un singe qui fa
veine, elle coula à grands flots. On parla de lui à la Cour comme on parle d’un singe qui fait des tours d’adresse. Il en en
es divisions d’actes, & de scenes. L’Empereur & l’Imperatrice parlent comme le Pédant, & tous comme des Capitans, d
ubsiste ; idée qui a été plusieurs fois imitée. Dans son Agrippine il parle ainsi des Dieux : Ces enfans de l’effroi, ces be
dant ce mot d’hostie, s’écria, Ha le méchant ! ha l’Athée ! comme il parle du S. Sacrement ! Il peut se faire, il est même
est Epicurien ; Moliere un homme du monde, un agreable débauché, qui parle avec goût, qui amuse & fait rire, mais rend l
l faut chaque instant avoir recours à l’ergot pour savoir de qui l’on parle . Les Auteurs des ouvrages sont aussi déguisés. De
bagatelles. Heureusement l’expression est assez décente, & on n’y parle point contre la Religion. Une pareille compilatio
son génie. On pourroit cependant être surpris qu’il n’ait presque pas parlé du Théatre. En voici deux raisons. Outre que la F
it avec le tems. Le mérite de Moliere est tombé avec la mode, on n’en parle que par habitude ; il a été tant de fois répété d
s son langage, ses manieres, ses meubles, ses habits, sa table. Je ne parle pas d’équipage, Melpomene alors étoit à pied, tou
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
rce, l’harmonie, le pathétique de l’expression. L’une les accoutume à parler aux grands, l’autre les familiarise avec les peti
art. 28.), qu’on ne dira pas composé par des Moines scrupuleux. « Je parlai , dit le premier, au Principal d’un collège où l’o
prononcer qu’il leur faudra nécessairement éviter quand ils auront à parler en public ? Mais l’inconvénient le plus grand, pa
mour, quelque honnête et légitime qu’elle puisse paraître. » M. Rolin parle ensuite de la danse, qui n’est point en usage dan
lus estimables Jésuites, sont en latin. J’en conclus qu’on n’a jamais parlé d’amour sur leur théâtre ; qu’on n’y a jamais tra
. » Nous n’examinons pas ici le sentiment de leurs Casuistes, nous en parlerons ailleurs ; mais du moins est-il certain que leurs
e leurs Prédicateurs, Bourdaloue, Cheminais, Houdri, Segaud, etc., en parlent très fortement ; que leurs Journalistes de Trevou
de notre siècle, a donné un fort bon extrait (Avril 1753.). Ils n’ont parlé de quelques pièces singulières que rarement, avec
analyses, aux débuts des Actrices, aux compliments des Acteurs, et ne parlent des spectacles qu’en passant, par occasion, comme
onnaire portatif de son adversaire, quoique grand amateur du théâtre, parle à peu près de même, verb. Porée. « Le but princip
77 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
iques. O n appelle caractère au Théâtre, la manière de sentir, de parler & d’agir, propre à chaque personnage. Les car
’en a-t-on besoin ? On voit dans les maîtres de l’art, des Héros, qui parlent & qui agissent. Cela suffit pour en faire agi
qui parlent & qui agissent. Cela suffit pour en faire agir & parler . Les caracteres ! les mœurs ! ne prend-en pas de
doit se permettre de les sacrifier qu’à nos plaisirs. Il nous reste à parler de l’incapacité des Auteurs ; nous ne perdrons po
des Sciences & des Arts ; qu’on croit tout entendre, parce qu’on parle de tout ; que tout passe pour approfondi, parce q
ien savoir ; de même, une Nation entiere qui voudroit raisonner & parler de tout, qui auroit effleuré toutes les Sciences,
78 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
nt violent et impatient, fier et sensuel, dur et impitoyable. Mais ne parlons que de ce qui est absolument le propre de leur Se
é ne leur ait justement mérité la louange d’être le Sexe dévot ? Nous parlons encore ainsi tous les jours : mais parlons-nous j
’être le Sexe dévot ? Nous parlons encore ainsi tous les jours : mais parlons -nous juste ? Est-ce aujourd’hui une véritable lou
ont le plus travaillé, sont beaucoup de femmes devenues si hardies à parler , qu’elles s’applaudissent de faire rougir des hom
ervèrent leur raison en y perdant la pudeur ; et que celles dont nous parlons y perdant ordinairement la raison, ne sont plus e
nces raisonnables du monde : Association toute semblable à celle dont parle un célèbre Espagnol, Louis Vivèsg, homme d’un for
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
qui me demanderait de quelle espèce il était donc ? Je n’en pourrais parler que par conjectures ; & mes doutes, & mes
dans la Poétique d’Aristote ; il est, je crois, le prémier qui en ait parlé . Ce Philosophe semble le regarder comme beaucoup
ms avant que les autres Théâtres fussent en usage. Ces Chansons, dont parle Aristote, étaient peut-être des morceaux détachés
e d’Aristophane & celui des Euménides ronflantes dont je viens de parler , ressemblent, on ne peut d’avantage, au fameux tr
80 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
ent, dans son discours sur l’imitation par rapport à la tragédie ; il parle fort au long contre les spectacles, il dit entr’a
qu’à la faveur du théatre, les passions eussent le fatal privilége de parler plus haut que les loix. Pouvons nous donc souffri
de parler plus haut que les loix. Pouvons nous donc souffrir qu’elles parlent plus haut que l’Evangile ? Le même philosophe, de
ns les ténébres : ce n’est assurément rien de bien merveilleux. Je ne parle ni de son Helezodoxie, ni du Fanatisme qui met da
urent aux spectacles. Les papiers publics de Paris sont les seuls qui parlent des affaires du théatre comme des affaires d’État
ine & du Japon, de la Perse ou de l’Inde, ne se sont avisées d’en parler . Ce n’est pas que leurs pieces ne vaillent les nô
éme siécle, qui quoique avec bien de défauts ne sont pas sans mérite, parlent souvent du théatre. l. 1. c. 7. 8. l. 2. c. 65. 6
théatre. A quoi pensez vous, lorsque sans pudeur vous courez, riez, parlez dans nos Temples, interrompant les Fidéles dans l
ne ! Risum teneatis amici ! Il faut être comédien pour penser & parler si comiquement, dans la dispute de Racine avec Ni
art. V. Lett. de Racine dans Boileau. Dans la vie de Racine, son fils parle differemment. Le Mercure 8bre. 1770. p. 100. &
soient très-utiles, non pour enseigner les regles de la vertu, ils ne parlent point ; mais pour amuser une multitude de spectat
es femmes, le second, sur la réforme du théatre, a sa maniere ; il ne parle pas de supprimer le théatre, seul moyen de les ré
nation le leur ; ils ont toujours fait corps à part, & quoiqu’ils parlent François, ce sont deux spectacles toujours différ
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
t si parfaitement, a donné cette décision foudroyante dont nous avons parlé ailleurs, rapportée dans toutes les collections d
venir au démon : « Dum in spectaculum vadit, Christo renuntiat. » Il parle ensuite des cruels spectacles des Gladiateurs et
e. » Là un Acteur dissolu, plus efféminé qu’une femme (un pantomime), parle avec les mains : « Vir ultra muliebrem mollitiem
ont il découvre les absurdités et les vices. Il ne pouvait manquer de parler des spectacles : objet constant de l’enthousiasme
t instrumenta vitiorum, ad corrumpendos animos potissime valent. » Il parle d’abord des cruautés des Gladiateurs, qu’il conda
uption, il n’y a point de mot Français qui exprime corruptela). On ne parle sur la scène que de galanterie. La matière des co
Etymologies, de traiter de l’origine des choses, a du nécessairement parler des spectacles. Il le fait dans un grand détail (
le mal, et s’appuie d’une multitude de passages choisis des Pères. Il parle (L. 3. C. 47.) de deux villes, dont l’une est bie
ne si grande grâce. J’ai honte de le dire ; mais il est nécessaire de parler . On donne plus aux démons qu’aux Apôtres, les thé
ser le détail de tous ces prodiges d’impureté, « portentis ». Je n’en parle qu’avec peine, je voudrais ne pas même les connaî
s Désordres ou des futilités des gens de Cour, de Nugis Curialium. Il parle (L. 1. C. 8.) de la comédie, bien éloignée sans d
« Illis fovens in quo nequissimi sunt. » Dans les autres chapitres il parle de la danse, de la musique, des instruments, des
il augmenté par leur union sur la scène ? Il revient (L. 8. C. 12.) à parler de tous ces dangers et de l’excès de la parure, s
82 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
complaisance qu'il avait eue pour les Spectacles. des Théâtres, il ne parle que de la compassion qu'il avait pour les misérab
l condamne quelques désordres dans les représentations Théâtrales, il parle de celles qui étaient accompagnées de danses hont
tion absolue de la représentation des Poèmes Dramatiques, car il n'en parle point ; il ne s'agit que des Ecclésiastiques qui
83 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
passeroit pour une chimere dans un siecle philosophique où l’on n’en parle plus, & où la connoît & la pratique encor
mœurs, s’abaissoit jusqu’à la bouffonnerie, & faisoit agir & parler les satyres sur la scène de la maniere la plus in
leurs lyres n’apprivoisent pas les bêtes feroces. Horace ne cesse de parler de décence, dont il veut qu’un poëte dramatique s
amp;c. Tout alors coule de source, de l’abondance du cœur, la bouche parle , la plume écrit. Du cœur naissent les mauvaises p
es choses anciennes & nouvelles : c’est l’Evangile. Horace semble parler d’après lui, verbaque prævisam rem non invita se
84 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes qu’ils font parler et à qui ils parlent : or on ne présente guère qu
iments conformes à ceux des personnes qu’ils font parler et à qui ils parlent  : or on ne présente guère que des méchants et des
: or on ne présente guère que des méchants et des libertins, et on ne parle guère que devant les personnes qui ont le cœur gâ
tache le plus ; si on l’entend parler, et si on le voit agir comme on parlerait et comme on agirait soi-même, étant animé de la m
mmes, qui parent les spectacles, ne veulent point souffrir qu’on leur parle d’autre chose que d’amour. C’est sans doute, dit
85 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
’amour pour la rendre instructive. Le Misanthrope dont nous venons de parler , n’est pas une Pièce où cette passion paraisse av
ection des mœurs. Dans la suite de mes examens, j’aurai l'occasion de parler de quelques-unes des imitations de Molière, elles
jamais, et dans le cours de la Pièce toutes les fois qu’on l’excite à parler avec vigueur, et qu’on parvient à l’échauffer con
t fort bien tout le mérite de sa Pièce et que la politique le faisait parler ainsi, du moins autant que la modestie. C’était l
a conserver sur le Théâtre de la Réformation. LES FACHEUX, J’ai parlé ailleurs trop au long de cette Comédie, pour m’ét
86 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
par-tout des sarcasmes : il est vient quelquefois au blasphême, & parle en désespéré. En voici des traits pris au hasard
a volupté,         Et dans les bras de ma maîtresse…. Quand l’Amour a parlé , quel cœur est combattu ? Tout ce qu’on fait pour
ard & de Cominges, ajoutent l’irréligion à la licence. Nous avons parlé ailleurs de ces deux sujets, ajoutons quelques co
magination que je dois avouer. Ce n’est jamais Abaillard que j’y fait parler , c’est toujours moi qui parle à sa place. La sec
Ce n’est jamais Abaillard que j’y fait parler, c’est toujours moi qui parle à sa place. La seconde ne vaut gueres mieux. J’
mp; se fait moine pour voir son amant. Il sembloit (ce portrait) me parler , fremir, verser des larmes. Comme la Statue de
bscénité élégante, encore plus pernicieuse que quelqu’Apologiste : il parle contre lui-même. Les Grecs, excessifs, ou detra
à Claude, (Empereur crapuleux,) & à Messaline, (dont il vient de parler , une héroïne du vice,) que Petrone est redevable
chapeau de fleurs, on voit qu’il a souvent consulté son modele, il ne parle de ses goûts que comme un maître dans l’art de jo
de beaux esprits philosophes. Le sieur Dorat qui, dans ses ouvrages, parle comme lui & enchérit même sur lui, se donne c
eur adresse, il les suppose libertins & sans religion, & leur parle sur ce ton. Ils ont dû lui en savoir mauvais gré.
e paroisse gâtée par le commerce des actrices, trop de complaisance à parler d’elles, à en affecter le langage, est un defaut
vantage. Les Jésuites, dont il a continué le travail, n’auroient pas parlé d’une maniere si radoucie ; malgré leur morale re
d’une maniere si radoucie ; malgré leur morale relachée, voici comme parle le plus relaché : Busembaun (de sext. præcept. du
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
ermi-t-on bien la confiance sur des promesses et des biens dont on ne parle que par divertissement ? est-ce sur un théâtre qu
te, du moins quand il s’empare des divines Ecritures, qu’il ose faire parler les Prophètes et agir les Saints, s’approprier le
s où la piété soit déplacée et l’Evangile ridicule ? Sans doute on ne parle pas toujours morale, mais il n’est jamais permis
ices ? (Ordonn. d’Orléans, art. 25. Ord. de 1641.) Les ordonnances ne parlent pas de l’usage ordinaire de ces habits, mais je s
Abbé ou en Moine, et une Comédienne en Religieuse. Les ordonnances ne parlent pas non plus des rôles Ecclésiastiques ou Religie
me scène le bien et le mal, la vertu et le vice. C’est la source dont parle S. Jacques, d’où coulent des eaux douces et amère
même qu’insolemment paré des livrées de l’Evangile, il s’efforce d’en parler le plus pompeusement. Ce n’est pas le moyen que D
Actrice n’a que le rouge, les nudités, la coquetterie ; ces femmes ne parlent que de bonnes choses, elles sont sincères, zélées
iècle, que nos historiens et auteurs de la musique ont négligée. Il y parle de la mesure, des soupirs, des doubles croches, d
ntrevues, causeries, murmures, quelqu’un monté sur une tribune, qui y parle familièrement, sans autre zèle que d’amuser le pe
ise, S. Jérôme, et S. Chrysostome. Jugeons si un spectacle où tout ne parle , ne chante, ne représente que les passions, peut
l’emporte sur tout : ce sont des hommes et des femmes véritables, qui parlent , sentent, agissent ; c’est à la fois la poésie, l
et de faire, puisque c’est réellement faire, dire et penser. On peut parler des crimes, peindre des criminels, pourvu qu’on l
leur cœur en est le premier théâtre, de l’abondance du cœur la bouche parle , la nature agit et tient le pinceau ; les intrigu
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
ns plusieurs desquels le stile est à peine digne de ceux qu’on y fait parler  ? Laissons la s’agiter de rage, & trouver à r
t contraint de se hâter lentement. L’homme de mérite dont je viens de parler m’assura qu’il était aussi longtems à s’occuper d
; les sages, craignez d’entreprendre au dessus de vos forces. Laissez parler les ignorans, & ne vous dégoûtez pas des long
89 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
rer de Saint Thomas à l’avantage de la comédie. Secondement lorsqu’il parle dans cet endroit du plaisir que ces histrions don
ns le temps de ce saint docteur. Dans son livre sur les sentences, il parle lui-même des « jeux du théâtre comme de jeux qui
iv.). « Je veux bien, dit d’Aubignac, qu’en cet endroit, saint Thomas parle des histrions au sens des derniers siècles, et qu
90 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
ur peu que l’on sût rougir, pour peu que la conscience ou l’éducation parlassent , ces spectacles devaient naturellement faire horr
ns qu’on n’excuse, et qu’on ne se pardonne aisément dans le monde. Il parle un langage poli, châtié ; (quoiqu’il se sente tou
cieuses, de ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur noblesse ; car pour la galan
r, tant à l’égard de cette Pièce que des deux autres dont on vient de parler  : Que l’Avare n’a point blâmé l’avarice dans le s
présentent aussi une image assez détaillée : c’est le Misanthrope qui parle à sa maîtresse : (Célimène.) « Sur quel fond de
rouve encor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un d
n’offrir que des sentiments dangereux, surtout pour la jeunesse. Sans parler de l’amour, le plus funeste de tous, comme on va
e et mauvaise, louable et répréhensible. Telle est la Comédie dont on parle . A l’analyse qu’en fait M.F. on ne croirait pas,
Scène 2. Tartuffe. « ….Ah, mon Dieu, je vous prie, Avant que de parler prenez-moi ce mouchoir ! …. Couvrez ce sein que j
énité. Voici pour l’impiété. On a beau dire que c’est un scélérat qui parle . C’est une bien mauvaise maxime, pour faire détes
tous ses degrés, dans tous ses caprices, à le sentir, à l’inspirer, à parler son langage. L’idée qu’en donne M. Racine le fils
l’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à la souffrir et à en parler  ; et l’âme s’y laisse ensuite doucement aller, en
premières leçons de galanterie, et qu’ils y ont appris l’art de faire parler des feux, inspirés, il est vrai, par la nature ;
es s’accoutument à entendre un langage, que ceux-là apprennent à leur parler . Elles apprennent elles-mêmes à y répondre. La fo
y a quelques années par un Comédien lui-même, cet honnête homme dont parle M.F. Mais, si l’on ne convient pas que ce plan so
à des allures bien différentes. Mais l’on est persuadé qu’il n’a pas parlé sérieusement, et qu’il n’a cherché qu’à égayer sa
ère de son éloge ; il ne s’en présentait qu’une ; il ne pouvait guère parler autrement qu’il n’a fait. Quelle conséquence tire
nomme, c’est pour le rendre odieux, et non pour l’inspirer ; on n’en parle que comme d’un vice, et non comme d’un sentiment
écisément d’un mariage dans cette petite Comédie ; mais la passion ne parle dans aucune de ses scènes. On ne voit même paraît
Sa modestie sur l’article de l’amour donne au P. Porée l’occasion de parler de Racine, à qui il reproche son indiscrétion à c
édies était une raison qui les avait fait condamner ; et en cela il a parlé d’après l’Evangile ; mais il n’a pas dit que ce f
que les Conciles, les Rituels, et les Mandements. Mais comme M.F. ne parle que de Conciles particuliers, et qu’il n’en rappe
l de Verdun d’Octobre 1751 a rectifié heureusement l’anachronisme) ne parlent que des Spectacles des jours de fêtes, des Danses
t ici que de la Comédie moderne, et que tous ces Personnages n’ont pu parler que de l’ancienne, que M.F. condamne). Il est vra
rité il appuie ce fait, ni dans quelles annales il l’a puisé. S’il ne parle que d’après Riccobonim, qui prétend que ce saint
est égaré. Mais sans l’être, on peut savoir comme les Théologiens ont parlé , et représenter à M.F. qu’aucun d’eux n’a dit ce
pour des chansons. Le fameux Despreaux a été bien malheureux d’avoir parlé de l’Opéra. Cela lui a attiré de la part de M.F.
on n’a envisagé ici que les règles de la simple décence ; et l’on n’a parlé que suivant les principes de cette bienséance pré
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
déplaire ; je donne trop matière à la censure ; quand, dis-je, on se parle de la sorte, on ne manque pas de rayer les fautes
de Poème. J’ai d’abord été tenté de prévenir toute chicane, & de parler séparément du Théâtre moderne. Mais après avoir r
objet est-il le Théâtre créé de nos jours ? Vous proposez-vous de ne parler principalement que des Poèmes du nouveau genre ?
M’aurait-on pardonné d’écrire sur le Poème dramatique, dont on a tant parlé , & qui a fait naître en tout tems un nombre i
92 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
. » Etp. 4. certes, il était impossible que les Pères de l’Eglise en parlassent autrement, puisque l’Auteur de la Lettre avoue qu
aimé se ranger du parti des Scholastiques, qui presque tous, comme il parle , sont d’avis de faire grâce à la Comédie. Etp. 2.
ais il veut même en rendre garants les Pères de l’Eglise. Ecoutons-le parler . ARTICLE II.Paroles de l’Auteur de la Lettre.
dans sa Lettre. Pour le faire rougir de honte, il faut les faire ici parler eux-mêmes, et rapporter seulement quelques-uns de
Comédie une peste funeste, et une mer de perdition. Voici comme il en parle à son peuple dans son Homélie 6. sur saint Mathie
olâtrer comme lui ? Je vois bien que la liberté que je prends de vous parler ainsi, vous blesse, mais je le fais exprès ; afin
raités qu’ils en ont fait. Saint Augustin. Cet incomparable Docteur parle ainsi aux Catéchumènes ;Aug. l. 2. de Symb. ad Ca
. Ce Père, qui est le plus célèbre de tous les historiens d’Espagne, parle fortement contre la Comédie et les Comédiens dans
t Thomas ne les approuve donc pas aujourd’hui ? En effet, pour ne pas parler des mots équivoques, dont l’on enveloppe souvent
onnes ne peuvent aller à la Comédie sans péché mortel. Voici comme il parle . « Ilp. 58. y a quelques personnes qu’il serait
e pour donner aux jeunes gens une louable hardiesse de paraître et de parler en public avec grâce et bienséance. Ce qui est l’
Mais, ce que dit sur ce sujet saint Ephrem doit suffire. Voici comme parle cet illustre Diacre d’Edesse, dont saint Jérôme t
saint fait ensuite l’éloge de la Psalmodie. Après quoi il continue de parler ainsi. Où se trouvent les livres saints, et les l
ommes à cause de notre prochain, qu’à cause de nous mêmes : car comme parle l’Apôtre, nous devons procurer mutuellement le bi
jà commis le péché dans son cœur. » Ce n’était pas à des Moines qu’il parlait , dit S. Chrysostome ; mais c’était à des gens mar
ctacles dignes de la foi, dont ils font profession. Voici aussi comme parle S. Augustin en expliquant ces paroles ; « Non res
os femmes, et vos enfants. On raconte que quelques Barbares entendant parler des spectacles des Romains ; ils s’écrièrent, « q
93 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
ais ; mais sans compter les autres Comédies dont j’aurais occasion de parler dans la suite, celles que je viens de citer suffi
ui nous séparent des bêtes. Non, si les plus lascifs animaux savaient parler , ils n’auraient pas un plus énorme langage que ce
l point à leur vertu ! s’il ne le croit pas, quelle rusticité de leur parler un langage qu’elles abhorrent ! quel crime même !
é de nos Poètes revient malgré eux à cet aveu, que les femmes doivent parler autrement qu’ils ne les font parler, tandis qu’el
cet aveu, que les femmes doivent parler autrement qu’ils ne les font parler , tandis qu’elles sont dans leur bon sens. Encore
que ce n’est plus en eux le personnage, mais l’homme qui paraît, qui parle , et qui adresse directement la parole à l’assembl
rement le sexe par des discours semblables à ceux dont nous venons de parler  ; et lorsqu’il le fait, ce ne sont que des prosti
es seront comme d’honnêtes conversations, à ce qu’il me semble. Je ne parle pourtant ici que des termes qui font le sujet de
elle a un air étonné à son arrivée, elle le salue gracieusement et ne parle plus du tout. Mr. Dryden dans sa Poésie Dramatiqu
Elizabeth, dont la maxime était que les filles se présentassent et ne parlassent point ». N’en déplaise à M. Dryden, cette ancienn
beaucoup mieux ne rien dire que de sortir de son caractère, quand on parle . Revenons.Eunuch. Une jeune personne flétrie par
ongues citations de lui sur ce sujet, l’aversion qu’il en a l’en fait parler très succinctement. Mais la rareté même de ces so
. Sophocle non plus qu’Eschyle n’insiste point sur l’amour : s’il en parle , c’est avec tout le laconisme et toute la sagesse
: c’est l’honnête homme dans lui plutôt que l’Auteur qui pense et qui parle . Ce qu’il a de particulier et de personnel c’est
de yeux indifférents ;Androm. p. 303. Andromaque lui remontre qu’elle parle trop et qu’elle voit trop loin pour une jeune fem
uels d’une pluie brûlante ; c’est ce que je n’entends point. Car pour parler un peu à la mode de notre Théâtre, cette multitud
es Comédies. En second lieu, le Chœur, truchement ordinaire du Poète, parle d’Eschyle avec éloge ; et lui attribue même l’ava
a davantage ; c’est dans son Prologue de l’Ennemi du sexe où le Poète parle en personne, et déclare franchement à l’assemblée
94 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire. »
iverses sortes de Pièces comiques que nous avons au Théâtre, & de parler séparément de quelques unes. On fait observer par
èrement au Lecteur ce que c’est que la Comédie-Bourgeoise. Ensuite on parle des différens genres que le Spectacle moderne a e
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
cesse de les condamner et d’en éloigner les fidèles. Ici les pierres parlent , et tout est plus clair que le soleil. Il est don
possit tergiversatione celari, aut juris remedio suffragari ». Ainsi parle le concile de Bâle, la pragmatique sanction et le
ême espèce que celle des autres pécheurs : on a dans tous les siècles parlé des Comédiens comme des hérétiques, des usuriers,
temps, comme Albert le grand, Alexandre de Hales, S. Thomas, etc., en parlent assez négligemment, comme d’un objet qui ne valai
de près, et trouvèrent que dans leurs prétendus monologues un Acteur parlait tout haut, et l’autre répondait tout bas ou par g
des deux théâtres. On avait voulu d’abord obliger les Italiens de ne parler jamais en Français. Baron plaida devant Louis XIV
 XIV la cause des Français. Arlequin, qui était présent, avant que de parler pour les Italiens, demanda au Roi : « En quelle l
les Italiens, demanda au Roi : « En quelle langue voulez-vous que je parle  ? » « Parle comme tu voudras », dit le Roi. « Mon
s, demanda au Roi : « En quelle langue voulez-vous que je parle ? » «  Parle comme tu voudras », dit le Roi. « Mon procès est
. « Mon procès est gagné, répliqua-t-il, puisque vous me permettez de parler comme je voudrai. » Le Roi rit de cette saillie,
je voudrai. » Le Roi rit de cette saillie, et permit aux Italiens de parler Français. S’il n’est permis de rien donner aux Co
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
n panégyrique, au jugement des gens sages c’étoit une satyre. Nous en parlons ailleurs. Peut-on disputer ce héros au théatre ?
rofessé le polythéïsme, toléré toutes les autres religions, agi & parlé en cynique, affecté les mœurs & le nom de phi
philosophie même autant que du christianisme & du clergé. Nous ne parlons de cet impie ; aussi odieux que ridicule, que pou
philosophe. L’abbé de Rieupeiroux, chanoine de Forcalquier, dont nous parlons ailleurs, ayant quitté l’état ecclésiastique pour
é qu’un souvenir fort médiocre de ses talens & de sa personne. On parla dans le temps d’un sonnet à la princesse de Conti
ystique Sénat l’air dévot & sublime. LISETTE         Mais enfin parlons savamment. SILVIE. Nous nous en piquons, oui.
s aime,         Et je vous le dis tout de bon. SILVIE.     C’est-là parler de la bonne façon.         Je vois bien, ma chere
97 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
aire le sujet de leur entretien, de ne pas même endurer qu’on leur en parle . Nihil est nobis dictu, visu, auditu. Voiez s’i
que descenderet, pessimè de fidelibus suis sensisset. La raison nous parle au defaut de l’Ecriture, nous n’avons qu’à nous c
de vôtre propre main à l’idole du monde & de l’impudicité. Je ne parle point du crime, que vous commettez en preparant a
t ainsi le poison, que vous présentez ensuite a toute la terre, je ne parle point des pechez des autres, dont on doit neanmoi
ir ses jours par un excé d’intemperance ? aller, s’il m’est permis de parler de la sorte, aller en dançant au Tribunal de Jesu
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
tous ses soins à ce qui les regarde. Quand je dis les personnages, je parle en général ; mon discours se rapporte à diverses
’amour est une des passions qui nous animent le plus fortement. Je ne parle point du Comique de chaque Peuple ; il tient tout
ans ensemble, & que même les circonstances les empêchassent de se parler de leur passion. S’il ne peut éviter qu’ils s’ent
a plus animée. On veut encore que les Amans des Drames modernes ne se parlent qu’en se tutoyant ; il est vrai que c’est imiter
nd succès. « Le Poème Dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler , un portrait des actions des hommes ; & il es
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
lus d’action que de discours, les Personnages doivent plutôt agir que parler . Il faut que les répliques soient vives & cou
s’entretiennent dans le lieu & dans l’instant où vous les faites parler . Qu’il paraisse, que ce sont les seuls Acteur
faites parler. Qu’il paraisse, que ce sont les seuls Acteurs qui parlent au Théâtre. Sans le Dialogue, il n’y aurait p
les traits de la Nature même. Il faut que le Poète s’oublie en fesant parler ses Personnages, & qu’il se pénètre des passi
s Auteurs de l’Opéra-Bouffon & de la Comédie-mêlée-d’Ariettes, de parler souvent dans leurs Poèmes ? Ce serait, en conscie
100 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
particulier consistoire de l’impudicité ». Salvien n’ose seulement en parler , parce que, dit-il, les choses qui s’y font sont,
ciens. Le Deux sortes de comédies. 2. Neoph. Voulez-vous que je vous parle franchement ? Je distingue deux sortes de comédie
et honnêtes, que pour offenser la chasteté. Mais s’il est question de parler des autres où l’on fait profession de faire des a
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