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1 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
que de turpitude, fêtes de Satan, Abrégé du service que rendaient les Païens à leurs faux Dieux, lesquels en temps calamiteux,
it, non pour scandaliser leurs frères, par l’imitation de ces vanités Païennes . Pour fondement de ce Traité, nous poserons quelq
iens peuvent, ou doivent lire les fables des Poètes, et autres écrits Païens  ; et cette matière a été traitée exprès, par ce g
rtres, parricides, incestes ; d’exécrations, et invocations des Dieux Païens  : Or l’Ecriture défend en termes exprès, non seul
fauds, de faire des assemblées exprès, pour les y enseigner. Certains Païens s’en montraient plus ennemis que nous, mêlant par
 ; c’est-à-dire, on y mêle tant qu’on peut de menteries, et d’ordures païennes  ; voire on estime, que tels excréments, sont les
on la lettre toutes ces choses, et semblables : Ajoute, que entre les Païens , à certaines fêtes de Mars, les femmes portaient
e, que le vêtement avait cachéMar. Scot. Mart. Polon. Sigeb. ba . Les Païens même reconnaissaient fort bien cette turpitudePla
connue et impollue : Le premier de ces deux exemples, est loué par un Païen , en un autre ; et toutefois ce n’est pas le dégui
résenter un adultère, pour déguiser l’Eglise Chrétienne en un Théâtre Païen  ; pour convertir le temple de Dieu en un temple d
 ; qui a voulu, que ses fêtes fussent ainsi solennisées ; l’Idolâtrie Païenne , en a été la Mère. Sans le montrer par l’autorité
c 26 cf , oyons le témoignage de S. Augustin là-dessus : parlant aux Païens , Sachez, dit-il Idem Lib. I.ca. 32 cg , « Vous qu
rouvait-il incroyable pour nous, ce désir forcené, dont brûlaient les Païens , envers les jeux Scéniques ? et comment eût-il do
ue l’on s’en serve donc, pour parvenir à cette fin. Les Comédiens des Païens , avaient une fin beaucoup plus spécieusecj, utile
n montrer la source. Si on réplique, qu’il ne parle que des excès des Païens , et qu’il faut distinguer entre les Bateleurs des
es excès des Païens, et qu’il faut distinguer entre les Bateleurs des Païens , qui sont à condamner, et les bateleurs des Chrét
s Idolâtres ; à savoir qu’ils se doivent tous entendre des idoles des Païens  ; Si donc on veut dire, que les passages des anci
ies, ne se doivent entendre, que de celles, qui se jouaient entre les Païens , qui nous empêchera de faire même distinction, en
s, qui nous empêchera de faire même distinction, entre la paillardise Païenne , et la Chrétienne ? restreignant à celle-là, tous
Chrétiens, ne parlent que des Comédies et Tragédies, que jouaient les Païens  ; car les Chrétiens étaient bien guéris de cette
à telles assemblées, que leurs prédécesseurs avaient fait contre les Païens , et disaient haut et clair ; « Que c’étaient œuvr
ps ; auquel on joue les mêmes Comédies et Tragédies, que jouaient les Païens , à savoir, celles de Plaute, Térence, Euripide, S
ut longtemps sans ThéâtresVarro. I. Caesar Scal. et alii da  ; et les Païens mêmes, prévoyant la corruption, et la peste publi
usage, les combats des gladiateurs, et autres tels furieux ébats des Païens  ; on l’estimerait, ou furieux, ou Païen : Cependa
utres tels furieux ébats des Païens ; on l’estimerait, ou furieux, ou Païen  : Cependant on ne considère pas, que les premiers
s son bouffon, ou son ivrogne, que son Chrétien, au jugement même des Païens , l’un d’entre lesquels ditCic. pro Mur. dk , que
ins, qui tâchent de purger le patient de ces humeurs peccantes, voire Païennes  ; auxquelles il faut imputer ces brocards nulleme
lus pernicieux ennemis de l’intégrité de nos mœurs : Que si entre les Païens tels exercices de farceries et bateleries, étaien
tiochus, était une marque du changement de la Religion Judaïque en la Païenne  ; l’on n’en peut rien espérer de bon en l’Eglise
érer de bon en l’Eglise Chrétienne : De fait, entre les jeux, que les Païens jouaient à l’honneur de leurs faux dieux, et ceux
. En premier lieu, nous pourrions alléguer les plus sages d’entre les Païens , et apprendre d’un Sénèque, qu’il n’y a rien plus
ue déjà quelqu’un a répondu en gros, à tous ces témoignages, pris des Païens  ; Puisque les Païens condamnaient ces jeux ; les
épondu en gros, à tous ces témoignages, pris des Païens ; Puisque les Païens condamnaient ces jeux ; les Chrétiens donc les do
gloire à Dieu, que se moquer du monde, conclurait ainsi : Puisque les Païens , n’étant guidés que de la raisons humaine, ont ap
ine, de les chérir, et maintenir si opiniâtrement ? Laissons donc les Païens , et voyons quelle a été l’opinion des anciens Chr
s Chrétiens. Théophile Evêque d’Antioche, environ l’an 150, comme les Païens calomniaient les Chrétiens, qu’ils mangeaient de
nt permis de regarder les combats des gladiateurs, ni autres jeux des Païens , et qu’ils ne le pouvaient sans se polluer par ce
ns-nous, s’écrie-t-il ; de ceux, qui courent aux spectacles, avec les Païens , souillant leurs yeux et leurs oreilles de parole
s retournons à voir les courses des chevaux, et autres assemblées des Païens  ; qu’est-ce autre chose, sinon que le Diable nous
 10 ei , qui avait appris et exercé ce métier, lorsqu’il était encore païen  ; et le voulait continuer, étant devenue Chrétien
es nous apprend ; Que les Comédiens étaient plus déshonorés entre les Païens , bien qu’ils ne s ’en pussent passer, qu’ils ne s
Cité de Dieu, où il s’en voit plus, qu’il n’y en eut jamais entre les Païens . Car, comme ci-dessus nous avons dit ; outre ce,
on surmontera l’horreurez des Bacchanales, et des Florales ; dont les Païens mêmes eurent honte : Est aussi à craindre qu’on n
obre, non pour y recevoir du plaisir ; servant eux-mêmes de sujet aux Païens  ; pour jouer des Tragédies, où il n’y avait rien
fd , en recherchant et approuvant la nouveauté des farces, et vanités Païennes  ; lesquelles un des grands ennemis des Chrétiens,
ilà à quelles gens il appartient de se plaindre de nous, à savoir aux Païens  ; non aux Chrétiens, qui se souviennent de la règ
s, et en particulier la sculpture, dans un chapitre consacré au culte païen des simulacres de sa Cohortatio ad Gentes (Logos
an Crespin à John Foxe. fe. [NDE] Constantin a aboli les sacrifices païens et, en 314, sciemment oublié de célébrer les jeux
2 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ivertissements du Carnaval. I. Si parmi les calomnies que les Païens faisaient aux Chrétiens, on s’était avisé de leur
plus honnêtes divertissements, elle permet les joies et les fêtes des Païens  ; que ses lois toutes pures, toutes saintes qu’el
e la fausseté même de leur religion. Qu’aurait-on à répliquer, si les Païens nous disaient que nous faisons au carnaval ce qu’
ienséance. Quelques dehors de religion succéderont à des dissolutions païennes  ; et adorant le même Dieu, ayant la même loi, cra
re, de renouveler au milieu du Christianisme la plupart des fêtes des Païens , de déshonorer la profession de Chrétien par tout
e messéant à un si grand nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen . Quoi ! mettre cinq ou six heures de temps à se p
onde en horreur, oblige moins qu’en un autre temps ? Que penserait un Païen qui ayant été témoin pendant le carnaval de ces s
ures devanta à la comédie ou au bal ? Nous voyons ce que penserait un Païen , nous penserons même comme lui. Nous contenterons
ra-t-il temps ? On aura eu raison alors de traiter de divertissements païens les réjouissances du carnaval ; alors ces Ministr
3 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
d’ordures et de dissolutions, de blasphèmes et invocations des Dieux Païens , ne doit être toléré en l’Eglise Chrétienne : La
s de leur cause Efficiente. Le service que le Diable a ordonné aux Païens ne doit avoir lieu entre les Chrétiens : Or il ap
Chrétiens. IV. Arguments pris de leur cause Finale. Ce que les Païens suivaient anciennement pour honorer et apaiser le
4 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
reste du Paganisme, et des Soldats Romains. L’Esculape ès Processions Païennes était un Dragon en bosse de toile peinte, qui ouv
ze ou douze cents ans, qu’ès Calendes ou premier jour de Janvier, les Païens du temps passé représentaient publiquement les di
es furies enragées dessus un Théâtre ou Spectacle public, non plus de Païens , mais des Chrétiens qui doivent être assurés que
5 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
'Eglise comme d'une très grande autorité. Cet homme célèbre avait été païen et marié, et même libertin avant sa conversion. I
y a trois endroits remarquables dans son Apologétique (C.  6.). Vous, Païens , dit-il, avez aboli les lois les plus sages, dont
double malheur. Mais quoi, disent ceux qui goûtent les sentiments des païens , Dieu s'offense-t-il des plaisirs des hommes, lor
uteur et le profanateur sont bien différents. Tous les crimes que les païens même défendent, ne se commettent qu'avec les ouvr
rist, peut-on douter qu'il ne condamne toutes celles des impies ? les Païens valent-ils mieux que les Juifs ? L'Ecriture parle
les circonstances, la représentation du théatre. « 5.° Les livres des Païens nous en apprennent l'origine, assez peu connue. T
 proprie sacrarium Veneris », il n'a même paru que sous ce titre. Les Païens sont ici d'accord avec nous, ils le condamnent eu
fautes qui ne méritent pas la mort. Je ne fais ce détail que pour les Païens , les Chrétiens n'en ont pas besoin ; j'aime mieux
vertu sont inviolables, comme la vérité qui les détermine. « 21.° Les Païens , qui n'ont pas la plénitude de la vérité, parce q
ar ses paroles, ni par ses actions, ni par ses pensées. Demandons aux Païens s'il est permis aux Chrétiens de se trouver aux s
6 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
IV. On n’y voit au contraire par tout que des divinités Païennes . Jupiter, Hercule, Orphée, Apollon, Esculape, Arg
en parce qu’ils avaient joint par tout la Sainte Vierge aux divinités Païennes . Mais on aurait moins de raison de vous le faire.
que j’approuve, en un sujet Chrétien, Un Auteur follement idolâtre et Païen , Mais dans une profane et riante peinture, De n’o
7 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
ifs, et suivre l'étourdissement ou l’aveuglement des Infidèles et des Païens , en profanant comme ces peuples charnels les jour
Ces diverses sortes de Danses ont été en effet, pratiquées par les Païens . Car comme rapporte Cælius Rodiginus, ils ne s’en
ruption des mœurs des Hébreux, et des observances superstitieuses des Païens  ; nous pourrions dire que tous ces exercices qui
8 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 9
ou de leurs disciples, s’en abstenaient tout à fait. Voici comme les païens se plaignaient de leurs parents chrétiens chez Mi
en ce que le même Tertullien, comme nous avons vu, dit que plusieurs païens refusaient de se faire chrétiens, plutôt de crain
9 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
itre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne . C'est une croyance commune et qui semble être
é ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne  ; tout y était mystérieux et sacré, soit de la pa
ceux qui en avaient souvent remporté le prix. Quant à l'origine, les Païens ont toujours cru que les plus anciens et les plus
uelque lieu saint et public, comme Hérode même le fit à l'exemple des Païens lors qu'il consacra la Ville de Césarée. Ils les
eux à l'honneur desquels ils étaient consacrés. Et cette croyance des Païens touchant la sainteté de leurs Jeux fut si grande
aincre de cette doctrine par ces paroles ; « Les Fêtes, dit ce savant Païen , sont des jours consacrés aux Dieux avec Sacrific
10 (1647) Traité des théâtres pp. -
y est, à les prendre à notre égard. 5. Que les plus Sages entre les Païens les ont condamnés. 6. Que les Lois civiles leur
ue Hist. Eccl. Ruffin, lib. 2. cap. 29. m , que quand les Idoles des Païens trébuchèrent devant J. C. du temps de Constantin
tres exceptent ici, que les Anciens allégués parlent des Théâtres des Païens , qui à la vérité ont été remplis d’infamies, et d
ont ainsi condamné les Théâtres, n’ont entendu parler que de ceux des Païens . Car si cela a lieu, au regard des premiers d’ent
eux, comme Tertullien, et saint Cyprien, qui ont vécu durant que les Païens dominaient, on ne le doit pas dire des autres qui
tiens. Ainsi les Théâtres qu’ils ont condamnés n’ont pas été ceux des Païens , qui n’avaient plus l’autorité publique pour prés
ne très belle apparence de piété : Or durant que ces Théâtres étaient Païens , ceux qui voulaient être tenus pour vrais Chrétie
, lorsqu’on veut poser, que les Pères n’ont condamné que les Théâtres Païens , et non pas ceux des Chrétiens. Soit les uns, soi
à ; qui partant en seront comptables à Dieu. CHAP. V. Qu’entre les Païens mêmes, les Sages ont condamné les Théâtres. N
s Sages ont condamné les Théâtres. Nous avons ouï que ce sont les Païens à qui les Théâtres rapportent leur Origine, Or y
nt plus mols à réprimer cette dissolution, que ne l’ont été jadis des Païens . Je préjuge que nos Apologiseurs des Théâtres se
si long temps ils ont passé pour gens vicieux, et que mêmes entre les Païens , les Sages en ont parlé en la manière que nous av
Tertullien, De Spectaculis , cap. 10. br , « Alors principalement les Païens s’assurent que quelqu’un s’est rendu Chrétien, lo
les ». De plus cela est confirmé par cet excellent Dialogue, entre un Païen , et un Chrétien, composé par Minutius Felix, si o
s objections que fait cetui-là, et à la réponse de cetui-ci. Quant au Païen , il y est introduit qui parle ainsi. « Les Romain
ectacles, ne voulez point assister aux Pompes. » C’est l’objection du Païen . Or quand le Chrétien répond à son tour, il ne le
Siècle, lorsqu’absolument il n’y avait plus nulles traces de l’Erreur Païenne . Les Pères là convoqués, ayant remarqué que l’anc
s de leurs plus honteuses Censures, et Cela non seulement lorsque les Païens les dressaient, mais aussi depuis que l’abus s’en
doit être restreint aux Théâtres de leur temps, tandis que l’impiété Païenne avait encore la vogue. La même dissolution y ayan
éâtres d’être dissolus, et de corrompre les mœurs, et comme entre les Païens ils avaient été dédiés à Vénus, de retenir toujou
pièce qui soit honnête, le même aussi avait lieu sur les Théâtres des Païens , nonobstant quoi les Anciens les ont condamnées,
les Ecrits qu’il a lus, et dont il a tiré des convictions contre les Païens , les battant de leurs armes, et coupant la tête à
t rogné les onglesDeut. 21.12. dd , ainsi ceux qui lisent les Auteurs Païens , peuvent en extraire les belles Sentences qu’ils
eau de l’Egyptienne, qu’elle nous avait ravi ; Car ce que les Auteurs Païens ont de bon, n’est pas proprement à eux, mais est
dont il enrichit le Sanctuaire, et aussi pour s’en servir contre les Païens , à qui ce Poète était de plus de poids que tout c
u de son ouvrage, où il y a diverses choses qui regardent l’idolâtrie Païenne , et d’autres qui sont tout autant de honteux maqu
ils donnent. 4 Nous avons ouï divers des plus considérables entre les Païens , qui par la seule lumière de la nature ont très b
ibre et approximative de l’Octavius de Minucius Felix, la citation du païen (Cecilius) est empruntée au § 12, la réponse d’Oc
11 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
êtes que plus coupables de les célébrer et de les imiter : les sages Païens n’y croyaient pas plus que vous, et ne les laissa
en le Clergé était alors éloigné des spectacles, et combien les sages Païens eux-mêmes les regardaient comme contraires aux bo
, et ne représentant que des objets pour eux religieux. Cette origine Païenne doit rendre le théâtre abominable aux Chrétiens,
on, Iphigénie, Isis, Bacchus, Atys, Cybèle, etc. De bonne foi, si les Païens les avaient composées, qu’auraient-ils dit, qu’au
uer ? Décorations, paroles, habits, acteurs, tout eût été du goût des Païens . Un Païen qui viendrait de l’autre monde, y trouv
ations, paroles, habits, acteurs, tout eût été du goût des Païens. Un Païen qui viendrait de l’autre monde, y trouverait sa r
te ombre de piété se dissipa, le vice régna sans obstacle, le théâtre Païen fut rétabli : « On vit renaître Hector, Andromaq
12 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
i peut, parmi nous, approuver une Scène Où règne avec éclat l’impiété païenne  ? Où l’on voit chaque jour les Démons encensés Ré
n devoir ridicule De se soumettre au Dieu qui fait filer Hercule. Aux païens , il est vrai, l’on pardonne aisément Qu’un héros
héroïsme. Une vertu sublime, ou n’entre point l’orgueil, De la vertu païenne inévitable écueil, Un courage indompté, conduit p
13 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
S. Isidor. Damiet. Ep. 3. et 5. de discip. Eccles. les plus sages des Païens condamnaient-ils ces dérèglements outrés, et par
on totale aurait été néanmoins difficile et peut-être dangereuse. Les Païens qui composaient encore le plus grand nombre du Pe
ns prétendirent qu’elles n’y étaient pas comprises ; les Juifs et les Païens soutenaient, que du moins à leur égard ces Lois,
son esprit au service de Dieu. Et elle ordonne, que les Juifs et les Païens seront soumis à ces dispositions. » EnfinRosin. R
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
jugé nécessaire de leur interdire, par une loi expresse, des plaisirs païens  ? Quels sentiments auraient eus des fidèles, les
des plaisirs païens ? Quels sentiments auraient eus des fidèles, les païens eux-mêmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si
15 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
trouve des gens, qui séduits agréablement par les fausses maximes des païens , raisonnent ainsi : Il n’y a, disent-ils, rien d’
l’auteur et le corrupteur. Au reste tant de mauvaises choses, que les païens défendent eux-mêmes rigoureusement, ne se font-el
être de ces vérités, contre l’aveuglement et les fausses opinions des païens , consultons maintenant les oracles de notre relig
aison ne doit-on pas appeler de ce nom ces prodigieuses assemblées de païens  ? A moins que les païens ne soient aujourd’hui mo
ler de ce nom ces prodigieuses assemblées de païens ? A moins que les païens ne soient aujourd’hui moins pécheurs et moins enn
res, il ne faut point la chercher ailleurs que dans les histoires des païens . Il y a plusieurs auteurs parmi eux qui ont écrit
lascives qu’on y représentait. Remarquez ici en passant, combien les païens se condamnent eux-mêmes par leurs propres arrêts,
je n’ai fait jusqu’ici tout ce détail, que comme pour répondre à des païens  : car à Dieu ne plaise, qu’un chrétien veuille en
déterminée par la vérité éternelle, qui est invariable. Les Chap. 21. Païens , qui n’ont point cette plénitude de la vérité, pa
ne veulent pas connaître celui qui est le docteur de la vérité ; les Païens , dis-je, jugent du bien et du mal selon leur capr
ut cependant pour une plus ample conviction que nous interrogions les Païens eux-mêmes. Demandons-leur, s’il est permis aux ch
s, entre la vie et la mort ? Nous devons anathématiser ces assemblées païennes  ; soit parce que le nom de Dieu y est blasphémé ;
16 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
iens d'y assister, parce que c'était publiquement solenniser avec les Païens les Fêtes de leurs faux Dieux, participer à la ré
de l'Eglise a fait un grand discours exprès contre les Spectacles des Païens plein de doctrine, de raisons, d'autorités et d'a
dans son Empire. » Et lors qu'il veutApolog. c. 38. rendre raison aux Païens pourquoi les Fidèles refusaient d'assister à leur
s tous les Spectacles ? Car alors qu'ils assistent à ces Jeux que les Païens font en l'honneur des Idoles, ils se déclarent Id
ue Dieu reste en notre cœur au milieu des Cirques et des Théâtres des Païens  ? Ils pratiquent ces choses dans la croyance qu'e
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
qui peut parmi nous approuver une scène Où règne avec éclat l’impiété païenne  ; Où l’on voit chaque jour les démons encensés Ré
’éclore une prétendue belle pensée. On dira peut-être que ce sont des païens qu’ils font parler, lesquels, s’étant formé une a
18 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
nnelle dévotion de ses Fêtes, elles ont toujours été tenues parmi les Païens pour une cérémonie de Religion. IlsDiod. l. 4. on
e Jeux du Théâtre n'avait point d'autre fondement que la dévotion des Païens envers leurs Dieux, ils y ont presque toujours re
t cette considération a fait dire à un savant de notre temps, que les Païens ont eu trois Théologies, celle des Prêtres dans l
19 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
. Mais comme en ce temps-là il y avait encore un très grand nombre de Païens sur lesquels l'Eglise n'avait point de juridictio
ersonnes qui suivent l'impiété des Juifs, ou l'erreur et la folie des Païens , ils reconnaissent que le temps des prières est b
line Chrétienne, et combien elles sont conformes aux dérèglements des Païens ; et que comme elles sont une pure invention de la
20 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
diable12, et que si ces danseurs sont chrétiens en l’Église, il sont païens hors de l’Église. Tertullien et S. Cyprien étaien
r montrer qu’ils ne parlaient pas seulement contre les spectacles des païens , où se commettaient des homicides et des impudici
21 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
es idées du paganisme et rappelaient les gestes et les pantomimes des païens . Ces sortes d’histrions nuisaient essentiellement
lliait aux cérémonies augustes de notre religion tout ce que le culte païen avait de plus odieux et de plus impur. Ils permet
22 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
eaucoup plus insupportable dans un Auteur Chrétien que dans un Auteur Païen , 21, et suiv. Le Théâtre de Rome et le Théâtre d
les Poètes Grecs ; mais moins aussi que nos Auteurs, 163 Exemple des Païens  ; vain prétexte pour des Chrétiens, principalemen
23 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
la professent extérieurement, ne doivent être regardés que comme des Païens baptisés, qui désavouent par leur irréligion, et
i soient contraires à la vérité, il s'en faut prendre à la morale des Païens , et non pas à la Tragédie, qui rapporte comme ver
ueux en son temps, quoiqu'il eût le vice général de toutes les vertus païennes . Les anciens, voulant donc instruire les peuples,
e les traiter, il serait bien difficile de blâmer la Comédie dans les Païens , quoiqu'elle fût toujours très blâmable dans les
t méchante excuse à cette horrible impiété, de dire que Comélie était païenne , car cela prouve seulement qu'elle se trompait, e
24 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
astique en guerrier, de général d’armée en philosophe, de chrétien en païen , donnerent continuellement la comédie à tout l’em
avoir connu & professé la vérité. Qu’on ne dise pas que, toujours païen dans le cœur, il n’a fait semblant d’être chrétie
es les idées qui ont introduit l’irréligion, pour combler d’éloges un païen qui a été l’horreur de tous les siecles. Mais, eû
auroit l’approbation du Pape : tant il étoit reconnu, même parmi les païens , que l’union au S. Siége étoit la vraie marque, l
25 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
de la source d’où elles sont puisées : je veux dire de la Philosophie Païenne . Ils inspirent la confiance en soi-même, comme si
urs vains discours se repaît de vaines idées, et prend un esprit tout Païen . En un mot, les Poètes les plus sérieux qui n’écr
ble ou de la superstition, on lui montrera l’aveuglement horrible des Païens qui faisaient des divinités des objets de leurs p
mère sans l’esprit d’humiliation et d’anéantissement de soi-même. Les Païens ont pu raisonner quelquefois comme nous, puisqu’i
26 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
e dans les temples, comme on s’y abandonnait ailleurs : les divinités Païennes étaient de grands exemples du vice ; et on leur r
a pureté jusques dans les pensées. Ce qui passait peut-être parmi les Païens pour une plaisanterie et pour un amusement, est u
ie entre eux et nous. Cependant avec toute la tolérance des Divinités Païennes , le Théâtre de Rome et le Théâtre d’Athènes sont
r en pitié. Cependant rien ne m’empêchera de leur dire que d’honnêtes Païens ne sont pas toujours les derniers des hommes, et
raison et de probité ; il passait même pour raffiner sur la Théologie païenne , pour en retrancher tout le fabuleux, et pour vou
autres Pères ont-ils regardé Socrate comme un homme d’une créance non païenne , et ont cru qu’il avait souffert pour l’unité d’u
mépris de la commune créance. Il reste donc qu’Aristophane était bon Païen , ou n’était rien du tout. Il faut voir à cette h
rale de ce Poète. Dans ses Grenouilles, il se divertit du système des Païens , touchant le Ciel et l’Enfer : Caron et les Greno
Ces pitoyables fictions peuvent-elles s’allier avec la Théologie des Païens  ? ces caractères sont-ils d’après l’opinion commu
’est point assez ; le Traducteur Chrétien enchérit alors sur l’Auteur païen . Je ne saurais me persuader qu’on ait jamais vu d
27 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
leur étaient propres, et qui les rendaient odieux aux Chrétiens. Les Païens mêmes en avaient quelque honte ; et c’est ce qui
e de la Déesse. Car le Démon qui se jouait de la fausse crédulité des Païens , leur inspira ainsi de dédier chaque Spectacle à
n n’y fait plus de sacrifices à Venus, du moins suivant les rites des Païens  : je dis, du moins suivant les rites des Païens ;
suivant les rites des Païens : je dis, du moins suivant les rites des Païens  ; car les intrigues d’amour qui en sont presque i
un Ouvrage de Dieu, de même que le fer, les herbes et les Anges. Les Païens mêmes et les libertins qui faisaient l’objection
t que toutes sont faites pour l’usage de l’homme : mais parce que les Païens ne connaissent Dieu qu’imparfaitement, et de loin
atorem. » Tertullien poursuit et confond le mauvais raisonnement des Païens , parce que tous les maux qu’eux-mêmes condamnent,
oses qui sont des ouvrages de Dieu : l’homicide, par exemple, que les Païens condamnent, s’exécute par le fer qui est un ouvra
mparaison de la Comédie avec les Anges, le fer et les herbes ; et les Païens mêmes n’établissaient pas ainsi leur comparaison,
lo venenato. » Ce plaisir, dit encore Tertullien, est le partage des Païens , et non pas des Chrétiens : car chacun aura son t
des Païens, et non pas des Chrétiens : car chacun aura son tour ; les Païens se réjouissent présentement, et les Chrétiens doi
entement dans les pleurs. Pleurons donc présentement, pendant que les Païens se réjouissent, et ne nous réjouissons pas présen
ïens se réjouissent, et ne nous réjouissons pas présentement avec les Païens , pour ne pas pleurer quelque jour avec eux. Enfin
s tout à fait pures, quoiqu’elles n’aillent pas jusques aux excès des Païens . Que saint Cyprien ait reconnu ce milieu criminel
econnu ce milieu criminel entre la danse de David et les horreurs des Païens , on n’en doutera pas non plus ; à moins que quelq
ir condamné toutes les superstitions et toutes les ordures du théâtre Païen , il ne veut pas encore après cela qu’il soit perm
eurs enfants aux Collèges pour y être dressés au Théâtre. Les anciens Païens ne souffraient pas même que leurs enfants montass
28 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
t. En voici les raisons en peu de paroles. La premiere, parce que les Païens mêmes l’ont condamné. Plutarqueg rapporte que Sol
ble, ausquelles nous avons renoncé dans nôtre Baptême ; parce que les Païens mêmes jugeoient qu’un homme estoit devenu Chrêtie
ne crainte de la mort ; qui nous fait fouler aux pieds les idoles des païens  ; qui nous rend victorieux des demons ; qui fait
mp; que cela est défendu par la Loi en termes exprés, à cause que les Païens se servoient de ce changement d’habits pour la su
, seront obligez de faire penitence durant trois ans ». Autrefois les Païens se travestissoient en cerfs, en chevres, ou en ge
domestiques de ne point suivre ces coûtumes sacrileges des miserables Païens . » Saint Pierre Chrysologue s’en explique encore
üir, & non pas une erreur de l’antiquité, ni une superstition des Païens . Vous vous trompez qui que vous soïez : ce ne son
uelque chose semblable à ce qu’ont fait, & ce que font encore les païens aux premiers jours de Janvier, vous déguisant en
es Villes où il y a des lieux destinez à l’incontinence publique. Les Païens estoient bien plus réglez que nous dans leurs mœu
29 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
ne gâtent pas simplement l’esprit, elles le rendent idolâtre et tout Païen , comment cela ? En formant de grandes et pompeuse
tombée aux yeux des hommes, vous l’êtes déjà peut-être aux siens. Les Païens mêmes ont reconnu que rien n’était plus dangereux
héâtre. L’instinct du Christianisme va si fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un homme était devenu Chrétien
es divinités dans leurs fêtes solennelles. Les plus sages d’entre les Païens les ont traitées d’excès et de folie, ils n’ont s
30 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
apitre, que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne  : Dans le second, Que la représentation des Coméd
te la suite de ma Réponse : où je montre aussi que les plus sages des Païens les ont condamnées pour la même raison. Secondeme
pas fait la plus grande, et la plus solennelle partie de la Religion Païenne , 1. Parce que selon les sentiments des Philosophe
2. Parce que ceux qui étaient célébrés à l’honneur des faux Dieux des Païens , n’appartenaient à leur Religion, qu’en tant qu’i
ervation. Les Jeux et les Spectacles, principalement ceux que les Païens représentaient aux jours ouvriers, n’étaient que
dies furent condamnées dès leur origine. II. Observation. Les Païens mêmes ont estimé que les Théâtres étaient très pe
aturelle, et à la Civile. Les raisons pour lesquelles les Philosophes Païens improuvaient j les Comédies, et les Tragédies, fo
ux du Théâtre, et les autres Spectacles n’appartenaient à la Religion païenne , que selon l’erreur populaire : mais les Théologi
’esprit n’étaient point de ce sentiment. II. Observation. Les Païens distinguaient les Temples d’avec les Théâtres ; e
êtes, et infâmes. Et saint Augustin soutenait au contraire contre les Païens que selon les principes de leur doctrine, et selo
a Dissertation a pris l’argument de saint Augustin pour l’opinion des Païens . Réfutation. Raison pour laquelle dans la
e que l’Empereur Constantin fit à l’égard des Statues des Temples des Païens  : et il applique encore plus mal cette Histoire à
emier. Que les spectacles des anciens ont fait partie de la Religion Païenne . Tout le monde demeure d’accord que les Spect
on Païenne. Tout le monde demeure d’accord que les Spectacles des Païens faisaient partie de leur Religion ; de sorte qu’i
ont fait la plus grande, et la plus solennelle partie de la Religion Païenne . » Première Observation. L’Auteur de la Di
montrer que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la religion Païenne , dont nous demeurons tous d’accord ; la passion q
é ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la religion Païenne . Cette nouvelle proposition mérite d’être examin
l’usage, et la pratique de la religion. 2° Que la croyance du peuple Païen était qu’il y avait plusieurs Dieux ; et dans la
servi aux Chrétiens pour combattre la superstition et l’idolâtrie des Païens par le témoignage de leurs propres auteurs. Cela
é ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne  ». Tite-Live nous apprend dans le 7. livre de sa
ient fait la plus grande, et la plus solennelle partie de la Religion païenne  ; puisque les jeux scéniques n’étant qu’un effet
’Apostat, qui était si passionné pour le culte des faux Dieux que les Païens adoraient, était si éloigné de croire que les Jeu
re la proposition de la Dissertation selon la pratique de la Religion Païenne . Examen de la proposition de la Dissertation se
de la proposition de la Dissertation selon la pratique de la Religion Païenne . Les gens d’esprit parmi les Païens séparaient
on la pratique de la Religion Païenne. Les gens d’esprit parmi les Païens séparaient la Religion de la Superstition, ainsi
Varro apud S. August. lib. 4. de Civit.Dei cap. 1., le plus docte des Païens , et de très grande autorité, composant divers liv
oi l’Empereur Julien l’Apostat aurait-il ordonné au grand Pontife des Païens dans la Galatie, d’exhorter ses Prêtres de ne poi
ns comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion Païenne , nous verrons que la proposition de l’Auteur de l
é ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne . » Comment les Jeux et les Spectacles faisa
Comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion Païenne . Les Jeux et les Spectacles de l’Antiquité fai
Jeux et les Spectacles de l’Antiquité faisaient partie de la Religion Païenne , en tant qu’ils faisaient partie de la solennité
les Spectacles ne faisaient pas la plus grande partie de la Religion Païenne . Ils ne faisaient pas non plus la plus solennelle
ontrer que les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion Païenne . C’est pourquoi comme tout le monde demeure d’acc
faisaient la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne . Enfin quelque tour qu’il puisse donner à l’exemp
les Saints Pères défendaient aux Chrétiens d’aller aux Spectacles des Païens  ; car encore qu’ils n’y allassent que pour leur s
se plaire à des choses qui étaient consacrées aux faux Dieux, que les Païens croyaient en être les Auteurs. « Nous renonçons à
n ; Il est aisé de faire voir le contraire par le témoignage même des Païens , qui en condamnent la plupart comme impies, et dé
ion des Comédies et des Tragédies était un acte de Religion parmi les Païens  ; et voyant que les Comédies, et les Tragédies re
ient sanctifiées, et qu’elles devenaient honnêtes. « Les Prêtres des Païens , dit S. Augustin « Sacerdotes velut sacris ritibu
que les Théologiens, les Philosophes et les gens d’esprit d’entre les Païens , n’ont jamais cru « que tout ce qui se faisait da
eDissert. pag. 53. ». Les raisons pour lesquelles les Philosophes Païens improuvaient les Comédies et les Tragédies. L’
il se trouve qu’il a pris l’argument des Chrétiens pour l’opinion des Païens  : et je crois qu’il l’a fait sans y penser ; car
hrétiens sur ce sujet, il y aurait pu remarquer la différence que les Païens mettaient entre les Temples et les Théâtres. Le d
s, les Jeux et les Spectacles ; réfutant la différence que cet habile Païen prétendait établir entre ces deux genres de Théol
elles-ci dussent être rejetées. » Il est aisé de voir par là que les Païens distinguaient les Temples d’avec les Théâtres, et
e la Dissertation a pris l’argument de S. Augustin pour l’opinion des païens . S’il avait lu encore ce qu’en a écrit l’Empereur
reur Julien l’Apostat ; il se serait bien gardé de dire que parmi les Païens les Théâtres n’étaient pas moins religieux que le
es d’impureté, et des occupations les plus honteuses de la vie ». Les Païens estimaient les Théâtres si peu religieux, qu’ils
a Dissertation s’est efforcé en vain de prouver par le témoignage des Païens que tous les Jeux et les Spectacles de l’Antiquit
faisaient la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne  ; il prétend dans ce chapitre montrer par l’autor
rencontrée dans son empire. » « Et lorsqu’il veut rendre raison aux Païens pourquoi les Fidèles refusaient d’assister à leur
tullien, n’est autre chose que la pompe des cérémonies de la Religion païenne , qui précédait les Spectacles, de sorte qu’on ne
Observation de ce Chapitre par ces paroles de S. Augustin, « Que les Païens , dit-il « Eant adhunc et conentur discernere sacr
ré comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion païenne . C’est donc sans raison que l’Auteur de la Disser
se souiller d’Idolâtrie, c’est célébrer les fêtes des Dieux avec les Païens . Chap. IV de la Dissertation. Que la représ
urifiés de toutes les cérémonies de cette impiété, et que la Religion païenne est entièrement abolie parmi les peuples de l’Occ
te coutume, parce qu’elle avait trop de rapport à la superstition des Païens  : il est à propos de représenter ici ce qu’en a é
pérance, et parce qu’elle avait trop de rapport à la superstition des Païens dans les funérailles de leurs parents, et de leur
les tombeaux des Saints, comme ayant du rapport à la superstition des Païens . Selon le raisonnement de l’Auteur de la Dissert
domestiques de ne point suivre ces coutumes sacrilèges des misérables Païens . » Et en un autre sermon sur le même sujet, « Ce
1. de calend. Ianvar., qui veulent faire quelque chose de ce que les Païens ont accoutumé de faire en ces premiers jours du m
personnes, qui suivant l’erreur de l’antiquité, observent ce que les Païens font les premiers jours de Janvier à l’honneur de
emiers jours de Janvier à l’honneur de Janus, qui n’était qu’un homme Païen , qui peut-être a été Roi, mais qui n’a pu être Di
lies ; et de ne pas permettre que ceux qui observent ces coutumes des Païens , aient part à ce qui est offert sur l’Autel sacré
98., quelque chose semblable à ce qu’ont fait, et que font encore les Païens aux premiers jours de Janvier, vous déguisant en
a Papa. C. II., célèbre les premiers jours de Janvier, comme font les Païens , qu’il soit anathème. » Et dans le Chapitre 3. d
s jours de Janvier fait quelque chose de ce qui a été inventé par les Païens  ; qu’il soit anathème. » L’an 1444. le 12. du mo
heologia studii Parisiensis.. « La fête des fous tire son origine des Païens et des Gentils, qui faisaient de semblables folie
faisant, ou en étant les spectateurs, ils ne semblent vivre comme les Païens , et honorer comme eux l’Idole de Janus ; principa
aire désormais ces folies, de peur qu’ils ne semblent vivre comme les Païens , s’endurcissent et s’opiniâtrent à faire le contr
e contre des gens suspects en la foi, et qui suivent les coutumes des Païens . » En un mot l’Eglise a toujours condamné généra
le second Concile de Brague défend généralement toutes les traditions païennes . « Il n’est point permis, dit-il « Non liceat Chr
ncil. Bracar. 2. can. 72., aux Chrétiens de garder les traditions des Païens  ; car il est écrit dans l’Epitre aux Colossiens c
mon Père, que celui qui aura gardé en quelque chose les coutumes des Païens , soit puni et condamné à l’amende de quinze écus
ait soin que le peuple de Dieu ne fasse point les choses que font les Païens  ; mais qu’il rejette, et qu’il abhorre toutes les
ils défendent donc exactement toutes les coutumes superstitieuses des Païens . » Et le Concile de Calchut en Angleterre tenu
a honte du Christianisme, la plupart de ces restes de la Superstition païenne que les Conciles interdisent avec tant de sévérit
e Chrétienne, et combien elles étaient conformes aux dérèglements des Païens  : et que comme elles sont une pure invention de l
e leur saint Zèle quelques têtes de cette vieille Hydre de l’oisiveté païenne  ; néanmoins il en est resté deux qui sont le prin
s n’étaient pas autant purifiés de toutes les cérémonies de l’impiété païenne , qu’ils le sont aujourd’huiDissert. p. 89. ? Si l
é païenne, qu’ils le sont aujourd’huiDissert. p. 89. ? Si la Religion païenne n’était pas entièrement abolie parmi les peuples
réjouir, et non pas une erreur de l’antiquité ni une superstition des Païens . Vous vous trompez qui que vous soyez : ce ne son
à la Foi Chrétienne ? C’est une chose honteuse aux Chrétiens, que des Païens aient plus de respect pour leurs lois, que les Ch
ransporter les statues, et les autres choses sacrées, des Temples des Païens , dans le Cirque que les Grecs appellent Hippodrom
ues-uns ; on en ôtait les statues de bronze, dont la superstition des Païens s’était glorifiée si longtemps, et on les exposai
lais. » Et ce Cirque avait été consacré à Castor et à Pollux par les Païens selon le témoignage de Codinus. « Sévère, dit-il
as douter que la Comédie ne soit mauvaise par sa nature ; puisque les Païens mêmes nous l’apprennent : « Si nous n’approuvions
bliées sur le sujet des Spectacles, n’ont été faites qu’en faveur des Païens , afin qu’en leur ôtant leurs Temples, et leurs sa
ux Evêques assemblés dans son Palais, touchant sa conduite envers les Païens . « Vous êtes, leur dit-ilTexte en grec. Euseb. de
a établi Evêque de ceux qui sont hors de l’Eglise », c’est-à-dire des Païens , montrant par ces paroles, que ce qu’il accordait
dire des Païens, montrant par ces paroles, que ce qu’il accordait aux Païens , ne regardait point les Chrétiens, dont il laissa
. tit. 10. ; ce qui fait voir clairement que ces lois regardaient les Païens . Et un Chrétien doit-il ignorer qu’encore que les
fussent dignes des Chrétiens ? puisqu’ils étaient si infâmes que les Païens mêmes en avaient horreur ? Je ne doute point pour
hrist. » En effet il n’y a point d’apparence que cet Empereur que les Païens mêmes préféraient à TrajanVictor in Theodos., ait
e règne d’Arcadius et d’Honorius, il se sert du témoignage d’un Poète Païen , lequel au même endroit blâme ces Spectacles par
e qui est de Paganis, au Code, fait voir qu’elle ne regardait que les Païens , qui en prirent un tel avantage, que deux ans apr
te conduite si peu chrétienne ils se rendent ridicules aux Juifs, aux Païens , et à tous les ennemis de notre Religion ? Serait
qui s’y enseigne ; au sortir de ce sacrifice, il va s’asseoir avec un Païen pour repaître ses yeux de ce spectacle diabolique
de l’impiété ? Comment pourrons-nous après cela fermer la bouche aux Païens , et faire taire les Juifs ? Comment pourrons-nous
tte même année les jeux séculaires introduits par la superstition des Païens , que la piété de Constantin avait négligés, et to
ne pensait ni à ce qu’on lui demandait, ni à ce qu’il accordait. Les Païens donc s’imaginaient que par la représentation de c
hent d’excuser Honorius, sous prétexte qu’encore qu’il eût permis aux Païens de Rome de célébrer les Jeux Séculaires, il n’ava
avait pas voulu néanmoins qu’ils fussent célébrés avec les cérémonies Païennes  ; leur permettant seulement de représenter les Je
Télémaque avait répandu son sang, fussent rétablis de nouveau par les Païens avec des cérémonies solennelles ; puisque, comme
core était grande la passion que les peuples, et particulièrement les Païens , avaient pour les Jeux et pour les Spectacles ; d
croyance du menu peuple : car il était impossible d’empêcher que les Païens ne crussent honorer leurs Dieux par ces Jeux et c
résentés en leur honneur ? » Il est donc indubitable que puisque les Païens croyaient rendre un culte à leurs Dieux en célébr
ni de Spectacles sans superstition ; D’où il s’ensuit que lorsque les Païens célébraient les Jeux et les Spectacles, sous le r
imanche ; parce que la passion que les peuples, et principalement les Païens avaient pour les Spectacles, ne leur permettant p
rsonnes qui suivent l’impiété des Juifs, ou l’erreur, et la folie des Païens , ils reconnaissent que le temps des prières est b
e parce que en ce temps-là, il y avait encore un très grand nombre de Païens , sur lesquels l’Eglise n’avait point de Juridicti
s aux jours de fêtes, selon les anciennes coutumes ; de sorte que les Païens qui faisaient une très grande partie des sujets d
n plusieurs lieux des festins qui tirent leur origine de l’erreur des Païens , qui contraignent même les Chrétiens de les céléb
cles n’étaient pas exempts de superstition : Car il dit que comme les Païens se servaient des spectacles pour honorer leurs Di
une espèce de sacrilège de se mêler dans cette superstition avec les Païens  ; puisqu’en effet c’est participer au culte qu’il
l’a tellement aveuglé qu’il a pris l’objection des libertins, et des Païens , pour un sentiment conforme au Christianisme ; Ca
nt approuvé le spectacles ? » Voilà l’objection des Libertins, et des Païens , qui est aussi le raisonnement de l’Auteur de la
ce temps-là ? Car encore que les sacrifices et les superstitions des Païens en eussent été retranchés ; n’étaient-ils pas tou
ns le temps du Christianisme, aussi bien que les autres superstitions Païennes . Est-ce donc, qu’à cause que ces choses-là n’ont
choses : Comme elles sont des cérémonies du Paganisme, que les seuls Païens les observent. Il est de mon devoir de représente
ois ceux des personnes qui favorisaient les restes de la superstition Païenne . Car ils disaient, comme fait l’Auteur de la Diss
le le vouloir dire, il ne saurait rien avancer de plus faux ; car les Païens mêmes ont reconnu que les Comédies étaient très v
celle de tous les Chrétiens de son temps, et des plus sages même des Païens  ; car on ne saurait donner un autre sens à ces pa
moins de soin de la pureté des mœurs, que les Empereurs et les sages Païens , qui ont aboli autant qu’ils ont pu, les combats
e que les SS. Pères n’aient point condamné les Comédies ? puisque les Païens mêmes les ont condamnées, comme je l’ai prouvé ci
chap. 2., j’ai représenté les raisons pour lesquelles les Philosophes Païens condamnaient les Tragédies et les Comédies, 1. pa
c’est-à-dire, moins mauvais. Ainsi lorsque l’Apôtre S. Pierre dit aux Païens convertis « Melius enim erat illis non cognoscere
où de bon qu’on y était allé, on en revienne meilleur. » Un Comédien Païen condamne les Comédies ; et un Chrétien ne rougit
i dirai que cette objection pourrait être tolérable en la bouche d’un Païen qui croit que les Dieux se plaisent à être honoré
ivre de la Cité de Dieu, n’est que selon le sentiment, et l’usage des Païens , comme il nous l’apprend lui-même dans l’Epître 1
ou rappelez en votre mémoire ce que vous avez lu dans les livres d’un Païen  ; avec combien de prudence il y est remarqué qu’o
yriques, comme aussi les Historiens se rendant interprète des Auteurs Païens contre le serment qu’il avait fait de ne les pas
e 4. Concile de Carthage défend aux Evêques la lecture des livres des Païens « Episcopus Gentilium libros non legat. » Concil.
lecture des fables des Poètes, des Comédies et des autres livres des Païens , que lorsqu’on les lit pour le seul plaisir qu’on
ent pour s’instruire, afin d’être capables de réfuter les erreurs des Païens , et pour se servir sainement de ce qu’ils y trouv
tes est dangereuse ; surtout aux Enfants ; qu’il aille à l’école d’un Païen pour l’apprendre. Quintilien parlant des Poètes q
e recevoir par la lecture des Philosophes, des Orateurs et des Poètes Païens , qu’on leur avait ôtée, s’avisèrent de composer p
lib. 5. Eccles. Hist. cap. 17., estimant que c’était des livres des Païens seulement qu’on pouvait apprendre l’art de persua
einture. Un Chrétien peut-il nier cette vérité, puis qu’un Philosophe Païen en fait une loi ? Or lire la description d’une ch
la matière, par des discours profanes, pleins de dogmes et de maximes Païennes  ; et bien loin de sanctifier le Théâtre par des s
Antoine ? C’est ce qu’Arnobe et Tertullien avant lui reprochaient aux Païens de leur temps, de permettre que des hommes vicieu
té, parce qu’il est certain qu’anciennement, même dans les écoles des Païens cela ne se pratiquait point : mais on exerçait se
t les Collèges de faire une sérieuse réflexion sur cette conduite des Païens dans l’instruction de la jeunesse, et dans l’usag
ies : Je les prie de considérer s’il est juste et raisonnable que des Païens n’aient pu souffrir que leurs enfants contrefisse
rce que cela est défendu par la loi en termes exprès, à cause que les Païens se servaient de ce changement d’habits pour la su
s enfants à jouer des Tragédies et des Comédies ? Nous voyons que les Païens à qui il était permis d’appeler un Comédien, ou d
des Comédiens, et représentant toutes sortes de passions, ce que les Païens même ne trouvaient pas honnête ni nécessaire, mai
oindra, si la mort nous sépareActe 2. Scene 2.. » La Morale même des Païens nous apprend qu’il faut suivre la vertu, et rejet
Carbon n’eurent point de scrupulesActe 1. Scene 1.. » La Morale des Païens nous apprend que la vengeance est une passion d’i
du nom de justice, de générosité, de gloire, et d’honneur. Les sages Païens ont condamné ces dérèglements dans les Tragédies,
Qu’eût dit Cicéron s’il eut ouï réciter ces vers sur les Théâtres des Païens , lui qui ne pouvait pas même souffrir qu’on mit l
r des Chrétiens, représenter tant de crimes qui font même horreur aux Païens  ? Et notre Religion permet-elle d’exposer aux yeu
4.. » Si l’on me dit que l’Auteur de cette Tragédie fait parler une Reine Païenne selon les sentiments de sa Religion ; Je réponds
as pour justifier un Chrétien, qui ne doit jamais publier des maximes Païennes qui ne peuvent servir qu’à corrompre les mœurs, e
gir les Chrétiens qui se déclarent pour la défense des Comédies ; les Païens mêmes ont reconnu que les Comédies ne peuvent êtr
line Chrétienne, et combien elles sont conformes aux dérèglements des Païens , et que comme elles sont une pure invention de la
s, composent des vers d’amour, et d’impureté, comme s’ils étaient des Païens  ? Aussi leur étant assez semblables dans leurs se
oit seulement le sentiment des saints Pères, écoutons ce qu’en dit un Païen . « Nous avons vu dans les spectacles , dit-il,
s mœurs sur les vérités de l’Evangile, et non pas sur les maximes des Païens , doivent fréquenter l’Eglise, et non pas le Théât
ette Sainte, ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeune Prince païen qui l’aime, et de la faire assurer de sa part que
quelles nous avons renoncé par le baptêmeChap. 24. ; 4. parce que les Païens mêmes jugeaient qu’un homme était devenu Chrétien
de là, que ce n’est point une vie chrétienne, mais une vie brutale et païenne , de passer la plus grande partie de son temps dan
ue vous voyez et que vous entendez parler ces démons qu’adoraient les Païens sous les noms des Dieux de l’Amour ou de la Fureu
31 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
iminelle ? Que dirons-nous devant Dieu pour nous justifier contre les Païens  ? Ils sont sans doute bien moins coupables que no
st honteux à des Chrétiens d’aimer un divertissement, pour lequel les Païens mêmes n’ont eu autrefois que du mépris. La co
étiens devrait être aussi élevée au-dessus de celle des plus honnêtes Païens , que le Ciel l’est au dessus de la terre. Que ser
lui plus porté à l’avarice, à l’ambition, et à la dureté. Si donc les Païens n’ont eu que du mépris pour les spectacles, que d
32 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
retournent néanmoins chez elles, avec l’esprit, et avec les vices des Païens , parce que cette coutume de danser n’est qu’un re
t la danse n’est pas moins un divertissement sensuel pratiqué par les Païens , que les autres actions que les Saints blâment av
âle et très forte, disant, que c’est une imitation du dérèglement des Païens  ; et traitant les Chrétiens qui aiment et qui rec
33 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
en d’erreurs et de faussetés sont-elles mêlées, combien de sentiments Païens et pis que Païens. Y considère-t-on jamais les cr
faussetés sont-elles mêlées, combien de sentiments Païens et pis que Païens . Y considère-t-on jamais les crimes par oppositio
riés, je dirai encore à notre confusion que les tragédies des anciens Païens surpassent les nôtres en gravité et en sagesse, i
34 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
ce qu’on voit parmi nous, d’introduire des femmes sur le théâtre. Les païens mêmes croyaient qu’un sexe consacré à la pudeur,
35 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
é de Plaute ? Mais, était-ce un exemple à suivre ? Plaute est le seul Païen qui ait eu la hardiesse d’introduire Jupiter sur
es n’atteint point M. Dryden ; et quand il serait vrai que ce Comique Païen le surpasse, j’ai déjà paré cette objection. Le C
’Alexandrie,Euseb. Præpar. Evang. elles ont été désapprouvées par les Païens mêmes. Platon blâme les Poètes à ce sujet, et leu
asse leçon sur leur devoir. Puisque M. Dryden n’a pas de son côté les Païens mêmes pour justifier ses singularités ; sur quel
défaite pour se défendre : il ne s’agit plus d’un spectacle de Déités païennes  ; toute insulte qui attaque ici la Divinité est u
s articles, ces diverses autorités. Le premier renfermera les Auteurs païens , soit Philosophes, soit Orateurs, soit Historiens
l’on ne peut rejeter sous quelque prétexte que ce soit. A l’égard des Païens les plus renommés ; Platon est le premier en date
osent à leur licence toutes les barrières imaginables. Cependant, ces Païens n’envisageaient guère les choses que par rapport
s ne pouvons abandonner cette règle sans nous rabaisser au-dessous du Païen , sans renoncer à la raison, et à cette Philosophi
part aux spectacles publics, ni d’y paraître : ces divertissements de Païens étant interdits à tout laïque ; parce qu’il est t
rents ouvrages. Dans son Apologétique, il adresse ainsi la parole aux Païens . Cap. 38.« Nous fuyons vos spectacles ; parce qu
en eût achevé la bâtisse. Ici nous pouvons nous prévaloir contre les Païens , de l’autorité de la seule raison humaine, et les
e dans sa profession scandaleuse, qu’il y forme même plusieurs jeunes Païens , et qu’il leur enseigne ce qu’il n’a pu apprendre
titulé De consensu Evangelistarum,Cap. 15. répond à une objection des Païens , et en vient au sujet que je traite. « C’est à t
ient au sujet que je traite. « C’est à tort qu’ils se plaignent, les Païens , comme si les temps étaient moins heureux, depuis
que Cicéron fait de Roscius le Comédien, est un témoignage auquel les Païens n’ont rien à repartir. Roscius était un si grand
36 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
uent à la vertu, qui ne souffre rien de déréglé. Platon même, quoique Païen , veut que ceux qui dansent soient modérés dans ce
37 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
nt à l’ambition, et déjouèrent les prétendus miracles des prêtres des païens . Page 23 Des assassinats judiciaires commis à l’i
rance. Page 99 CHAPITRE III. De la Comédie et des Comédiens chez les païens et chez les chrétiens. Page 101 Des comédiens à l
age 101 Des comédiens à la fois auteurs et acteurs. Page 101 Chez les païens , les comédiens empruntaient de la mythologie, le
poques plus ou moins reculées, employait la religion, à l’exemple des païens , pour émouvoir puissamment leurs spectateurs. Pag
38 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
ectateurs, et que les passions dans le sentiment même des Philosophes Païens , sont les maladies, et les poisons des âmes. Au m
tianisme, quand on entre à la Comédie ? On n’y voit que la Morale des Païens , et l’on n’y entend que le nom des faux Dieux. Je
passer pour un Poète de la Passion, et à renoncer à toute l’Antiquité Païenne . Voyez donc ce que vous avez à faire, voulez-vous
langage des Fables et des Idolâtres. L’un ôte tout le poison que les Païens ont mis dans leurs Comédiesad, l’autre en compose
d appelle la vertu de Jésus-Christ, et vous parlez avec une vanité de Païen , des actions les plus Saintes et des Ouvrages les
39 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
et à celui du public ? Ils feront dix hérésies pour un bon mot : les Païens sont leurs oracles, la mythologie leur théologie,
nt-elles moins dangereuses sur le théâtre que celles de la mythologie Païenne  ? l’inceste de Lot, la tentation de Joseph, l’adu
ù l’on trouve les mêmes aventures que dans les romans, imitateurs des Païens , qui canonisaient le crime par l’exemple des Dieu
uche, me maudit dans le cœur, ses discours sont chrétiens, ses œuvres Païennes , sa créance impie, il ne mérite que mes anathèmes
gieux, en faisant paraître des Abbés déguisés et des Prêtres juifs ou Païens habillés à peu près comme les nôtres. Il est pour
40 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
défie de rien trouver au spectacle qui ne convienne aussi bien à des Païens qu’à des Chrétiens, qui n’eût pu paraître sur la
ne l’auraient pas souffert, les Comédiens ne l’auraient pas osé. Les Païens qui furent plus longtemps au théâtre qu’ailleurs
La religion reçoit des coups dangereux jusques dans les pièces toutes Païennes . Le culte et le mépris des fausses Divinités cont
que, et dont le Dieu qu’on adore s’embarrasse fort peu ? La piété des Païens nous instruit ; l’Ecriture s’en sert pour nous co
ion souffre de ces sottises : en se familiarisant avec l’impiété même Païenne , on s’apprivoise bientôt avec le mépris de la rel
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
coulisses, aux foyers (ce que jamais n’ont permis ni Athènes ni Rome païenne , avant les énormes dissolutions des Césars), s’il
ns, plus attentifs aux bonnes mœurs des Magistrats que la plupart des païens , ne leur ont permis de paraître au théâtre que da
le corps dont on est membre. Tel était le scandale que donnaient aux païens et aux fidèles les mauvais Chrétiens des premiers
es Magistrats qui en oublient la dignité. Le fameux Libanius, quoique païen , déclame vivement (Orat. 4. pag. 62.) contre ceux
, negligentes apud prudentes bene audire ! » Ammian Marcellin, autre Païen (L. 8. p. 395.), parle d’un Magistrat nommé Olibr
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
CHAPITRE III.De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. C’est dans l’intention d
ue sorte, il partageait la profession. C’est alors qu’à l’exemple des païens les prêtres employaient les mêmes ressorts pour é
43 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
u’ils n’ont pas approuvé qu’on eût employé toutes sortes de Divinités Païennes pour rendre honneur à la Vierge dans une Processi
44 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
ention ne fut jamais de représenter aux fêtes des Saints les jeux des Païens pour faire revivre leurs abominations. Le seul re
rie, réprouve la Fête des Calendes de Janvier, l’appelle superstition Païenne . Prudence en son livre Contre Symmachus les détes
mmandé aux Chrétiens de ne plus courir ni folâtrer en public auec les Païens , sur peine d’encourir l’indignation et punition d
45 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
si l'on souffrait la licence des Spectacles. Ainsi les sentiments des Païens qui sont aussi les nôtres en ce point, leur sont
ans la tristesse. Pleurons donc pendant que les gens du monde, et les Païens se réjouissent, afin que lors qu'ils commenceront
une crainte de la mort; qui nous fait fouler aux pieds les Idoles des Païens ; qui nous tend victorieux des Démons; qui fait qu
46 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
1825. Page 87 Chapitre III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. Page 101 Chapitre IV. Du
47 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
e bien, & punissent les méchans, bonis faveat ? C’est pourtant un païen qui fait la loi aux chrétiens, & que les chré
ne suivent pas. Le théatre est bien au-dessous des vertus morales des païens . Ce n’étoit que des chœurs, dit-on, qui pensoient
48 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
à tels jeux pèchent mortellement, se montrant être plus infidèles et Païens , que Chrétiensi ». Son texte est tel que s’ensuit
, et se rendre suspect d’être mauvais Chrétien, et perfide enfant des Païens  : cela se pourrait prouver par la sainte écriture
49 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
Ménandre étaient bien mieux reçues, et d’un plus grand poids chez les Païens , que n’eussent été celles des Prophètes, qu’ils n
La religion ne fait que reprendre ce qui lui appartient ; ce que les Païens , les Poètes, les Comédiens ont de bon est un larc
50 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
mi les chrétiens ont malheureusement succédé aux fêtes lupercales des païens . Quel affront à la sainteté de notre religion ! I
ésapprouve ici que les vaines superstitions, dont les funérailles des païens étaient accompagnées, et leurs folles apothéoses.
51 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
de là que ce n'est point une vie chrétienne, mais une vie brutale et païenne , de passer la plus grande partie de son temps dan
52 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
de là que ce n'est point une vie Chrétienne, mais une vie brutale et païenne , de passer la plus grande partie de son temps dan
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
otre zèle pour les biens utiles, par l’exemple de l’ardeur qu’ont les Païens pour les biens nuisibles. Elie qui a été enlevé d
et éloquent Avocat de Rome, a composé un Dialogue excellent, entre un Païen et un Chrétien, pour la défense de la religion Ch
tance, appelé le Cicéron Chrétien, connaissait le monde, il avait été Païen  ; il connaissait la Cour, il y avait passé plusie
Ep. 3. Il blâme un Religieux qui s’appliquait à la lecture des Poètes Païens . Qu’y trouvez-vous, lui dit-il, qui vaille mieux
re in theatris, qua odisse Deum certo sciunt ? » Peut-être, comme les Païens qui croyaient honorer par là leurs Divinités, nou
54 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
si on veut parler de la tragédie : car ce qui nous reste des anciens païens en ce genre-là, (j’en rougis pour les chrétiens)
55 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
qui par ses prestiges et impostures faisait bien souvent accroire aux Païens qu’il était l’ame d’un mort pour les tromper. Fin
56 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
méchante excuse à cette horrible impiété, de dire que Cornélie était Païenne  ; car cela prouve seulement qu’elle se trompait,
oir que les Spectacles des anciens ont fait une partie de la Religion Païenne , et que la représentation des Comédies et des Tra
dramatiques sont moins honteux que les Idolâtries des Spectacles des Païens . Enfin cet Auteur s’est retranché à dire dans le
ages : il y a beaucoup d’érudition sur les Jeux et les Spectacles des Païens , on y trouve une longue Tradition des Conciles et
57 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
de meseant à un si grand Nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen . Quoi, mes Dames, mettre cinq ou six heures de te
d’épines. Les enfans de ces premiers enfans de l’Eglise, auxquels les Païens n’avoient point d’autres reproches à faire, si ce
58 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
onne foi qu’on réformât à fond la comédie, pour à l’exemple des sages païens y ménager à la faveur du plaisir des exemples et
rme des sens est un mauvais introducteur des sentiments vertueux. Les païens dont la vertu était imparfaite, grossière, mondai
59 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
pectacles, les Comédies, les jeux publics qui tirent leur origine des païens , et qui sont entièrement opposés à l’Evangile et
ien ils y sont contraires, combien ils sont conformes aux maximes des Païens , et avec combien de ruse et d’artifice le démon l
60 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
es imagines analogues à son désespoir. Molière, plus corrompu que les païens dans sa morale, représente deux amants de Psyché
61 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
ue vous voyez et que vous entendez parler ces démons qu’adoraient les Païens sous les noms des Dieux de l’Amour ou de la Fureu
86, p. 166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrét
86, p. 166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrét
62 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
, avec les débauches énormes que les délices du lieu, la superstition païenne , le caractère des habitants, ne pouvaient manquer
fermer les portes au poison le plus dangereux de la population ! Les Païens faisaient la même remarque. Rome païenne ne conna
gereux de la population ! Les Païens faisaient la même remarque. Rome païenne ne connaissait pas les vœux monastiques, elle n’a
63 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
ette Sainte, ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeune Prince païen qui l’aime, et de la faire assurer de sa part que
auxquelles nous avons renoncé par le baptêmeIbid. ; 4. parce que les Païens mêmes jugeaient qu’un homme était devenu Chrétien
é être le plus grand scandale qui se trouvait dans les spectacles des Païens , ne se rencontre-t-il pas dans les comédies ? Les
64 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
aurait été, si vous aviez confondu son nom avec ceux de vos divinités Païennes que vous faites danser à la réception du Prélat d
65 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
pour revendiquer le théâtre à Bacchus et à Vénus, ou du moins à celle païenne folie, à qui la gentilitébz l’avait dédié ? Et qu
iencm, qui avec tant de véhémence ont invectivé contre les spectacles païens , ne cessant de souhaiter que Jésus-Christ gagnât
e théâtre en tant que tel, mais ils ont seulement critiqué le théâtre païen de leur temps, contraire aux vérités chrétiennes.
emps, contraire aux vérités chrétiennes. cn. [NDE] Les nations : les païens (latin : gentes, nationes). co. [NDE] L’auteur c
66 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
des Comédiens, 291 Arnobe contraire aux Spectacles, 155. Se moque des Païens qui laissaient jouer leurs Dieux, 347 Aubignac fa
zèle contre les Comédiens, 106. 107. 108 Théodose le jeune prive les Païens de toutes les Charges, 114. défend les Spectacles
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
continuel d'impiété et de religion : ce ne sont point les Idoles des Païens , contre lesquelles Corneille faisait vomir des bl
uve pas que les mystères du paganisme soient déplacés dans les pièces païennes , c'est le Costume des Païens, dit-on ; mais les s
anisme soient déplacés dans les pièces païennes, c'est le Costume des Païens , dit-on ; mais les sacrements, les exercices de r
ques, des Religieux ? C'est la même raison ; on est dans le cœur plus Païen que Catholique. Mais remontons au principe : la v
vertus de la Trappe avec les amours de la fable, le Chrétien avec le Païen  : « Ut placidis coeant immitia. » Pourquoi ? parc
68 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
faites une réception si magnifique et en même temps si profane et si Païenne , ne vous fait pas d’honneur. Mais avant que d’en
69 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
âces ; mais c'est une légèreté, une figure, une action, un goût ! Les Païens n'en disaient pas autant de leurs Dieux et de leu
s plus généralement, plus constamment, plus directement opposées. Les Païens jouaient la religion Chrétienne sur leur théâtre,
; des Chrétiens acteurs et spectateurs la jouent encore davantage. Un Païen contrefaisait le Chrétien, ici le Chrétien fait l
avantage. Un Païen contrefaisait le Chrétien, ici le Chrétien fait le Païen . Si l'on eût vu des Chrétiens au spectacle, les M
70 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
la saison plus commode au Démon pour établir cette abomination. Les Païens donc s’y amusaient et si adonnaient beaucoup ? I
préparatifs dont on s’y servait. Cette action fut fort louable à un Païen  ? LeursValer. Max. Auteurs louent encore Alcibia
71 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
s pour établir que les saints Pères n’ont condamne les Spectacles des Païens , qu’à cause de la seule idolâtrie. Je ferai voir
72 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
ssuefactio morbi, non liberatio. » Pour ce qui est de la Comédie, les Païens même ont reconnu combien elle était dangereuse, e
73 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
at de pouvoir aimer un jour ces divertissements dangereux, et que des Païens mêmes ont jugé indignes de personnes qui ne serai
74 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
rétiens qui prononçaient seulement les noms des fausses divinités des Païens , et il ne pouvait souffrir que les Maîtres d’Ecol
75 (1764) Comédie pp. 252-254
r. Il n’est point ici question de son origine, qui sûrement vient des Païens  : il s’agit uniquement de savoir ce qu’il en faut
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
rdres, on peut dire qu’on vit parmi des chrétiens d’une manière toute païenne  ; et c’est un mal qui ne vient pas tout d’un coup
77 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
es de l'ancienne Eglise n'ont pas seulement condamné les Théâtres des Païens par cette société qui rendait les Spectateurs com
ridicules qui s'y pratiquaient, n'ont point été si particulières aux Païens , que le Christianisme n'en aitQuis quæso. Facult.
78 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
jugé nécessaire de leur interdire par une loi expresse, des plaisirs païens  ? Quels sentimens auraient eu des fidèles, les Pa
ter à ces spectacles profanes sans péché. On convient que le théâtre païen doit être interdit aux Chrétiens, mais on soutien
79 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
nt, il ajoute qu’on doit juger des Spectacles par le jugement que les Païens en faisaient, ils croyaient qu’un homme était dev
’un homme fait d’aller aux Spectacles, est la marque par laquelle les Païens reconnaissent qu’il est devenu Chrétien, pour nou
nce23. « Chaque chose, dit-il, a ses différents états, maintenant les Païens se réjouissent tandis que nous autres Chrétiens n
ous serez tristes : demeurons donc dans la tristesse, pendant que les Païens se réjouissent, afin que lorsqu’ils commenceront
ndroit, savoir dans son Homélie 24 touchant la lecture des livres des Païens , vers la fin il dit : que pour conserver la puret
la Comédie, par des discours profanes, pleins de dogmes et de maximes Païennes  ; et bien loin de purifier le Théâtre par des suj
homélie “De legendis libris Gentilium” (De la lecture des livres des Païens ), vers la fin] « Hanc animae purgationem, ut seme
Homélie « De Legendis libris Gentium » (sur la lecture des livres des Païens ). « Tanta sane melodiae rectae differentia a turp
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
on veut se faire une excuse pour sauver nos comédies, et que même les Païens n’y souffraient guère ; dans ces temps en un mot,
ivit. Dei. C. 30. 31. 32. 33.). S. Augustin répond aux objections des Païens contre la religion chrétienne, qu’ils disaient av
oujours opposé, la scène était donc alors réformée, et la licence des Païens ne subsistait plus. Ce Saint ne leur est pas moin
81 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
re est un Abrégé des Poètes et des Historiens, sur les Spectacles des Païens , qui n’étaient pas tous consacrés aux Idoles selo
n des Jeux annuels de Flore, plaisir de la canaille, non des honnêtes Païens . Saint Chrysostome obtint de l’Empereur Arcadius
es passions, quoique les Femmes ne parussent pas sur les Théâtres des Païens par pudeur. Ainsi les Hommes y prenaient l’habit,
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
peut-être trouverait-on que celui que vous avez reçu d’une manière si Païenne comme Archevêque d’Aix, n’est encore à présent qu
83 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
indignement profané par ces pratiques dangereuses, et par ces actions païennes , les oblige d’user de leur pouvoir, et d’empêcher
84 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
cause de l’idolâtrie, qui s’y trouvoit souvent mêlée, & dont les païens ne pouvoient faire un crime au théâtre, mais, sur
de la comédie la firent toujours condamner par les gens de bien, même païens . Les premiers chrétiens l’avoient si fort en horr
85 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
eprend aussi toutes mauvaises coutumes et observations des Gentils et Païens , sous le nom aussi de quelques-unes qu’aucuns Chr
exécutent une danse appelée matachin ou matassin. f. [NDE] gentile = païenne . g. [NDE] ains = au contraire. h. [NDE] Repas (
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
s de fête, qu’on n’en avait au quatrième siècle, où le peuple, à demi Païen , accoutumé depuis mille ans dans tout l’empire Ro
coup d’autres fêtes, et renfermèrent dans la défense les Juifs et les Païens . « Quoique d’une religion différente, dit la loi,
la religion Chrétienne passait bien pour une folie aux yeux des sages Païens  : Gentibus stultitium. 3.° Enfin le théâtre ne fû
87 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
la seule lumière de la raison et le bon sens ont autrefois suffi aux païens pour le leur faire comprendre. En effet, Rome n’a
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
que j’approuve en un sujet Chrétien, Un Auteur follement idolâtre et Païen … Et fabuleux Auteurs, n’allons point dans nos son
e l’Eglise, quand les persécutions eurent cessé. On aurait attiré les Païens par la beauté du spectacle, peut-être en eût-on c
s par la beauté du spectacle, peut-être en eût-on converti, comme les Païens faisaient de leurs pièces un exercice de religion
tes avaient bien osé s’en moquer dans les temps des persécutions, les Païens avaient si souvent joué le christianisme et ses m
89 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
Tradition à sa mode. Celui-ci semble vouloir substituer la Morale des Païens à celle de Jésus-Christ, et nous faire passer la
défauts qui les rendent tous également coupables et ridicules ». Les Païens qui n’avaient rien qui les rappelât à la raison,
à leur portée. C’étaient pourtant les seuls Maîtres que le commun des Païens pouvait avoir. Aussi le vice inonda-t-il la Terre
de Dieu ne l’a point connue, ou l’a laissée là contre le partage des Païens  ? D’où vient enfin qu’on n’en voit point d’autre
90 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
Chrétien n’allait au théâtre, et que c’était une marque assurée qu’un Païen était converti et avait embrassé la foi, quand il
la Comédie nous devenons plus coupables et plus inexcusables que les païens et les barbares. Car pour eux l’ignorance de la l
que ces divertissements tirent leur origine des mœurs corrompues des Païens  ; combien ils sont opposés à la discipline Chréti
. Ils seront aujourd’hui chrétiens et demain ils seront de véritables païens . Enfin ils seront aujourd’hu dévôts et fidèles se
ce que demande d’eux une profession si divine. Laissons rassasier les Païens des faux plaisirs de la Comédie, dit Tertullien.T
91 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
nc estimez-vous tant ce que vous auriez honte de faire ? Les lois des Païens rendent les Comédiens infâmes, et vous allez en f
s, nous ne sommes pas néanmoins si réglés en ce point que le sont les Païens et les Infidèles. Que si vous avez tant de passi
92 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
e trouver aux spectacles. C’était autrefois la marque, à laquelle les Païens connaissaient qu’un homme s’était fait Chrétien,
93 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
queroute à la foi de Jésus-Christ, qu’ils sont plus criminels que les païens , qu’ils sont sans Religion, qu’ils ne cherchent q
94 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
arrêtons-nous un instant aux principes et aux maximes de l’antiquité païenne . L’an 400 de Rome, les Censeurs proposèrent au Sé
n. Platon 1, Cicéron 2 Sénèque,3, Tacite 4, et une infinité d’autres païens , ont regardé la fréquentation des Spectacles comm
e de vicieux, il n’y aurait plus de spectateurs30. » Ainsi pensait un Païen , éclairé des seules lumières de la raison naturel
r ces exemples, qui instruisent à pécher, et qui ont été détestés des païens mêmes ; on en fait aujourd’hui des conseils et mê
95 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
x dont Horace nous fait la peinture, qui menaient à la vérité une vie païenne , mais couverte néanmoins d’un extérieur innocent,
a justitia in illos animadvertet. »Tert. de spect. c. 23. Et si des Païens les excluaient de toutes les Charges ; avec combi
qu’une vaine et trompeuse apparence de Religion qui les distingue des Païens . Dieu nous commande de sanctifier avec exactitude
96 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
urifiés de toutes les cérémonies de cette impiété, et que la Religion Païenne est entièrement abolie parmi les peuples de l'Occ
97 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
s pour établir que les saints Pères n’ont condamné les Spectacles des Païens , qu’à cause de la seule idolâtrie. La Lettre de c
98 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
nverse la plus certaine règle de la bonne conscience reconnue par les Païens mêmes qui n’ont pas cru qu’il fut permis de faire
99 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
ore la folie des Juifs, ou qui imitent l’erreur et l’extravagance des Païens , par les danses et par d’autres divertissements i
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
deau sur les yeux pour ne faire acception de personne. Les Magistrats païens ne seraient pas un exemple bien décisif pour des
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