CHAPITRE IV. Détail des
péchés
qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à
ommet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a
péché
mortel, et si tous ceux qui y vont, sont égalemen
lement coupables. D. Concluez-vous de tous ces principes qu'il y a
péché
d'aller aux spectacles. R. Oui. Il y a péché. 1.
ces principes qu'il y a péché d'aller aux spectacles. R. Oui. Il y a
péché
. 1. D'applaudir aux Comédiens, de les approuver,
vec leurs parures immodestes ne songent qu'à voir, et à être vues. Le
péché
est encore plus grand pour les personnes qui font
des plaisirs que les gens de bien ne se refusent pas. » D. Y a t-il
péché
mortel ? R. Saint Augustin enseigne qu'il est trè
s difficile de connaître, et très dangereux de décider quels sont les
péchés
qui ferment l'entrée du Ciel. « Pour moi, dit ce
de peur que nous n'en devenions plus lâches à éviter toutes sortes de
péchés
. Car si nous les connaissions, nous ne nous mettr
nous parlons, peut bien y être appliquée. D. Dans le doute s'il y a
péché
mortel d'aller aux spectacles, ne s'expose-t-on p
ux qui ne laissent pas de faire une chose quoiqu'ils doutent s'il y a
péché
mortel, ne sont pas d'ordinaire fort loin de le c
licencieux, et que c'est se tromper que de croire qu'on n'aime pas le
péché
quand on aime ce qui le cause. Vouloir aller aux
gratuite. La conséquence est qu'il faut veiller, prier, s'éloigner du
péché
, et de toutes les occasions qui y engagent. Si le
ntend par Bals publics. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver sans
péché
, péché plus ou moins griefa suivant les circonsta
ar Bals publics. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver sans péché,
péché
plus ou moins griefa suivant les circonstances et
autant des Spectacles, ne fut-ce d’abord qu’à raison de l’occasion de
péché
à laquelle on s’expose. Mais, dit-on, (c’est le l
ne fait aucune impression sur moi : ce n’est donc pas une occasion de
péché
, du moins une occasion prochaine. 1°. Saint Chrys
e c’est, en soi-même, une occasion, et même une occasion prochaine de
péché
. J’en juge par le grand nombre, c’est sans contre
est un principe constant dans la Morale, que quiconque est cause d’un
péché
mortel, commet un péché mortel. Fussiez-vous deux
dans la Morale, que quiconque est cause d’un péché mortel, commet un
péché
mortel. Fussiez-vous deux mille causes d’un seul
tel, commet un péché mortel. Fussiez-vous deux mille causes d’un seul
péché
mortel, vous faites tous un péché mortel. Or tout
ez-vous deux mille causes d’un seul péché mortel, vous faites tous un
péché
mortel. Or toute représentation de Théâtre est sa
un péché mortel. Or toute représentation de Théâtre est sans doute un
péché
mortel. Jugez-en par ce que l’Eglise pense des Ac
seule fois à l’occasion de pécher ! On ne sait guère ce que c’est que
péché
, si l’on nie que les spectacles en soient une occ
uré, quand on y va, qu’on n’ira que cette fois ? Entre les amorces du
péché
, il n’en est point de plus attrayante. Quand on l
CHAPITRE I. Des
Péchés
de luxure non consommée, sections 644-651a. 644
rem ubera, etiam non ita immoderate, denudandi 1. » Sont coupables de
péché
mortel, les artistes dont les tableaux, les gravu
a vertu, les mœurs. Les lire avec une délectation charnelle serait un
péché
mortel : mais ceux qui ne les lisent que par curi
sainteté du mariage, pèchent mortellement3. On ne peut, sous peine de
péché
mortel, concourir à aucune représentation notable
abonnement ou souscription, ni par applaudissement. Il y aurait aussi
péché
mortel pour les simples spectateurs qui assistera
quelques fautes graves4. Cependant, il serait difficile d’excuser de
péché
mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudra
de les représenter ne blesse point gravement les mœurs, il n’y a que
péché
véniel à assister au spectacle sans raison légiti
assister au spectacle sans raison légitime. On excusera même de tout
péché
ceux qui ont quelque juste cause d’y assister : «
es les personnes pour lesquelles il devient une occasion prochaine de
péché
mortel. Le spectacle n’étant point mauvais de sa
soudre les pénitents pour lesquels elle est une occasion prochaine de
péché
mortel, à moins qu’ils ne soient sincèrement disp
s’en éloigner. Mais, pour que la danse soit une occasion prochaine de
péché
mortel, il ne suffit pas qu’elle occasionne de ma
Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de
péché
. Il est aussi évident que celui qui craint, ou
t de craindre raisonnablement, que les autres ne tombent dans quelque
péché
mortel, à son occasion, ou à cause de la danse, p
que nous ferions lui pourrait donner quelque occasion de ruine, et de
péché
, à cause de son infirmité. Navarre enseigne encor
échera mortellement à l’occasion de la danse, qui se rend coupable de
péché
mortel : cela s’étend encore à tous ceux, qui sur
erait innocente, est devenue une cause, ou une occasion de mal, et de
péché
, il est tenu de s’en abstenir ; et s’il ne le fai
il paraît, que selon l’usage présent, il s’y commet ordinairement des
péchés
mortels, encore qu’on ne sache point en particuli
entes digni sunt morte. » « Quiconque se réjouit d’une action qui est
péché
mortel, pèche mortellement ; particulièrement dan
a V. Ludus n. 3. ces deux savants Cordeliers décident aussi qu’il y a
péché
mortel pour ceux qui vont à la Comédie. Marcel Mé
egal un des Religieux Théatins les plus éclairés, décide que c’est un
péché
mortel, de dire dans les Comédies ou ailleurs, de
ssi de l’avis que la Comédie est défendue, et que d’y assister est un
péché
mortel. La sixième Classe, contient les sentiment
tous les Auteurs qu’il a lus sur ce sujet sont du sentiment qu’il y a
péché
mortel pour les Comédiens, parce qu’ils disent de
cette proposition par Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a
péché
mortel dans une action, lorsque Dieu est offensé
fin les Conciles les ont excommuniés : or on n’excommunie pas pour un
péché
véniel, mais seulement pour un péché mortel consi
: or on n’excommunie pas pour un péché véniel, mais seulement pour un
péché
mortel considérable et scandaleux. La troisième p
nt. Il prouve l’affirmative à cause du scandale, à cause du danger du
péché
, à cause de leurs participation aux paroles des C
et leurs témoins, parce qu’ils sont approbateurs du duel, qui est un
péché
mortel et scandaleux. La justice des hommes punis
es Comédies : il prétend que la Comédie est une occasion prochaine de
péché
mortel ; son raisonnement est solide, le voici. T
nt est solide, le voici. Toute action qui fait souvent tomber dans le
péché
mortel le plus grand nombre de personnes qui la p
nombre de personnes qui la pratiquent, est une occasion prochaine de
péché
mortel. Or il est certain que la Comédie excite d
ui en iont le plus grand nombre. Donc c’est une occasion prochaine de
péché
mortel ; or saint Charles veut qu’on refuse l’abs
te, lib. 5. Resp. Moral. q. 11. raisonne ainsi : « C’est commettre un
péché
mortel, que de prendre plaisir à une action qui e
ommettre un péché mortel, que de prendre plaisir à une action qui est
péché
mortel, ou qui ne se peut faire sans péché mortel
aisir à une action qui est péché mortel, ou qui ne se peut faire sans
péché
mortel ; or les Comédies ne peuvent se représente
re sans péché mortel ; or les Comédies ne peuvent se représenter sans
péché
mortel. » La troisième partie de l’Ouvrage de del
e Sylvestre n’approuve point ce sentiment, touchant la grièveté de ce
péché
, croyant que le fréquent usage d’une chose qui de
ombent presque toujours dans quelque faute, qui les rend coupables de
péché
mortel. Et il faut remarquer que ces Docteurs n’o
porté ce jugement après Alexandre de Halès, qui n’excuse pas même de
péché
mortel, celui qui aurait été engagé contre son gr
encement avec une satisfaction moins mauvaise ; comme l’on dit que le
péché
véniel,S. Thomas 1. 2. q. 88. lorsqu’on néglige d
t au bal, à cause qu’ils se disposent insensiblement à tomber dans le
péché
mortel, et qu’ils s’exposent au péril de le comme
es ; à la comédie on est rempli de l’esprit du Démon, qui entraîne au
péché
. A la Fête-Dieu nous remercions la divine bonté q
s’en fissent ? Le temps qu’on y donne est plus que suffisant pour un
péché
grief ; on y consume plusieurs heures, on le fait
e la journée. Les représentations théâtrales sont donc évidemment des
péchés
mortels les jours de fêtes. Ceux qui y vont en so
ar lui-même indifférent, il devient très mauvais par la multitude des
péchés
qui s’y commettent, qui en sont inséparables, don
, actions, parties de plaisir, esprit de malignité, d’irréligion, les
péchés
en sont les préludes, le cortège, les suites ; c’
la sanctification des fêtes. La seconde, de l’homme au démon, par le
péché
: infiniment funeste, elle produit les mauvaises
et sa fin. Rien de plus opposé à la sanctification de la fête que le
péché
; il l’est plus que les œuvres serviles, par elle
tes. Il en est de la sainteté des temps comme de celle des lieux ; un
péché
commis dans l’Eglise en est plus grief, il tient
en est plus grief, il tient du sacrilège. La fête imprime de même au
péché
un nouveau degré d’énormité ; les seules distract
rmité ; les seules distractions volontaires pendant la messe sont des
péchés
; un péché plus volontaire encore est bien plus c
seules distractions volontaires pendant la messe sont des péchés ; un
péché
plus volontaire encore est bien plus condamnable
le lieu saint est condamnée ; est-il de plus grande irrévérence qu’un
péché
? Quoique les Théologiens soient partagés sur la
qu’elle est aggravante. Ce qui peut excuser, c’est que la plupart des
péchés
étant bientôt commis, ils n’emportent pas le temp
qu’une œuvre servile fût une transgression mortelle. Mais lorsque le
péché
dure les heures entières, comme le bal, la comédi
vres les jours de fêtes. Rien de plus opposé aux bonnes œuvres que le
péché
. Un ouvrier dont on paie les journées, un Ministr
s, tous les conciles tiennent ici le même langage. Celui qui forme le
péché
s’en rend esclave : Servus est peccati. Il n’est
nséquent plus interdite les jours de fête. Le théâtre est un tissu de
péchés
; rien de plus servile, de plus proscrit les jour
les spectacles dans la loi du jeûne. 1.° Le jeûne doit être exempt de
péché
et accompagné de bonnes œuvres. 2.° Le véritable
vous affectez même un air de tristesse qui en annonce la rigueur. Les
péchés
que vous y commettez, vous en font perdre le méri
est contraire à la sanctification des fêtes, que c’est un plus grand
péché
que de faire des œuvres serviles, que c’est ajout
rmes qu’on verse au théatre ? Vous devriez les employer à pleurer vos
péchés
, vous les employez à en commettre d’autres. Si Di
e, payer leurs scandales, y entraîner par votre exemple, répondre des
péchés
qu’on y commet. Le seul souvenir de la volupté es
r égard aux autres, tout cela est pour vous une occasion prochaine de
péché
. Massillon, Sermon de la fuite des occasions. Mêm
es. Bien des gens se croient en sûreté quand ils ont demandé s’il y a
péché
mortel d’aller au bal, à la comédie, & veulen
assez de vous-même pour croire que vous ne risquez rien ? Oui, il y a
péché
de vous exposer sans nécessité au danger de perdr
a péché de vous exposer sans nécessité au danger de perdre la grace ;
péché
d’autoriser par votre présence des assemblées où
sence des assemblées où toute la morale de l’Evangile est renversée ;
péché
dans la complaisance que vous y prenez, quand vou
complaisance que vous y prenez, quand vous seriez exempt de passion ;
péché
dans les suites inévitables, pensées criminelles,
iminelles, désirs honteux, rendez-vous infames, mysteres d’iniquité ;
péché
dans la perte du temps, on n’en trouve point pour
piété, & on passe les heures entieres à des amusemens frivoles ;
péché
dans le mauvais usage de l’argent qu’on y dépense
frivoles ; péché dans le mauvais usage de l’argent qu’on y dépense ;
péché
dans l’état où ils mettent notre ame, dissipation
même vice ; où les plaisirs qu’on goûte en voyant les ressorts que le
péché
met en œuvre, devient un appât pour le commettre.
de de ses penchans, mettent la fréquentation du théatre au nombre des
péchés
& des obstacles à la réception des sacremens.
a prié Dieu, entendu sa parole, reçu les sacremens, il est exempt de
péché
, en particulier de ceux qu’on commet au théatre ;
njure d’aller vous confesser & faire pénitence en particulier des
péchés
commis au théasre, qui ne sont pas médiocres ; vo
mieux. En regardant ces impures représentations, vous avez commis un
péché
, vous vous rendrez les esclaves d’une Actrice. En
och. Bien des gens s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un
péché
d’aller à la comédie. Mais il est certain qu’elle
ation, toute sorte d’incontinence. Il ne suffit pas même d’éviter les
péchés
certains, nous sommes encore obligés d’éviter les
ligés d’éviter les choses indifférentes qui portent insensiblement au
péché
. Celui qui marche sur le bord d’un précipice, quo
le trouble & le fait tombet. Ainsi celui qui ne s’éloigne pas du
péché
, mais vit avec lui, doit vivre dans la crainte, &
iez-vous point de commerce avec les Actrices, ne vous croyez pas sans
péché
. Vous l’avez commis par vos désirs ; la flamme de
mes, dont vous devriez plutôt être les maîtres que les disciples ; le
péché
vous met au-dessous d’elles, & vous livre à l
dessous d’elles, & vous livre à leurs justes reproches ; fuyez ce
péché
, & vous reprendrez l’autorité que Dieu vous a
ce péché, & vous reprendrez l’autorité que Dieu vous a donnée. Le
péché
vous met même au-dessous des plus vils animaux, j
e veux qu’on y observe la modestie, & qu’on n’y commette point de
péché
. Je ne prétends pas qu’on habite les déserts &
ui dans le Seigneur, non pas dans le Démon. Comment sentirez-vous vos
péchés
, comment vous en repentirez-vous, toujours enivré
rme au sortir du théatre. Mais le cadavre n’est pas immonde, & le
péché
imprime une tache que tous les fleuves du monde n
donne ? Eussiez-vous assez de force d’esprit pour n’y commettre aucun
péché
, ce que je crois impossible, ne vous chargez-vous
aucun péché, ce que je crois impossible, ne vous chargez-vous pas des
péchés
de tous ceux que vous y attirez par votre exemple
s réformés, et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du
péché
mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et
âchés en riraient, et l’Illustre Théologien ne pourrait les sauver du
péché
mortel. Les Canons en effet ont trop souvent mena
donc pas tout à fait indifférente, puisqu’on la défend sous peine de
péché
mortel aux personnes qui par leur état sont oblig
s principes, que si des Prélats ont été à la Comédie, ils ont fait un
péché
mortel. Et qui s’avisera jamais de dire qu’il n’y
ction qu’on ne fait point sans pécher mortellement ? 4°, Que comme le
péché
que commettraient les Ecclésiastiques en allant à
ue commettraient les Ecclésiastiques en allant à la Comédie serait un
péché
de scandale qui les rendrait responsables de plus
n péché de scandale qui les rendrait responsables de plusieurs autres
péchés
, où tomberaient ceux qui auraient cru pouvoir sui
ne laisseraient pas d’offenser Dieu, et d’être coupables de bien des
péchés
, parce que plusieurs esprits faibles pour qui la
aute. Car si sa présence au Théâtre serait un sujet de scandale et de
péché
mortel, le Livre qu’il vient de mettre à la tête
ique ne pouvaient assister à la Comédie sans se rendre coupables d’un
péché
mortel, il a dû voir aussi, qu’en même temps que
’y a ni honte ni scrupule à faire une action qu’il accuse ailleurs de
péché
mortel ; Qui ne voit que cela est de lui, et qu’i
sprit de l’Eglise ayant toujours été uniforme sur cet article, il y a
péché
mortel d’aller le Dimanche à la Comédie. Et le pr
tage ces célébrés Auteurs, d’avoir enfin regardé ce travail comme des
péchés
de la jeunesse ? Monsieur Pradon tout engagé qu’i
; Et détestant ses Vers trop remplis de tendresse, Les prend pour des
péchés
commis dans sa jeunesse. » Le prétendu Théologie
u plutôt quelle audace ! Qu’un homme dans un ouvrage, où il accuse de
péché
mortel les Prélats qui vont à la Comédie, ose ava
en a plusieurs qui y vont. Quel travers d’esprit ! qu’il se serve du
péché
de ces Prélats, pour prouver qu’il ne peut y avoi
’aller à la Comédie. Si des Evêques sont effectivement tombés dans le
péché
dont il les accuse, ne devrait-il pas étendre le
mais dans la rigueur Scholastique, on ne compte point absolument pour
péché
une chose qui n’est point de la perfection. En se
épondant à l’objection qu’il se fait, que la curiosité n’est point un
péché
, parce que l’inspection des Spectacles n’est poin
L’esprit du Christianisme consiste encore à obtenir le pardon de ses
péchés
, il consiste dans la connaissance de la vérité et
té, que de reconnaître ses erreurs et que d’avoir la rémission de ses
péchés
passés ? Quel plus grand plaisir peut-on avoir, q
dire que ce Père suppose en cet endroit que les Comédies soient sans
péché
, ou qu’elles ne soient opposées qu’à la perfectio
nt une femme, concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le
péché
dans son cœur » ; ce Père parle du danger qu’il y
ion et par la pénitence et par tous les autres remèdes salutaires des
péchés
qu’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent êtr
afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces
péchés
ne sont pas médiocres. » Dans son Homélie 38 sur
s de saint Augustin40 dit, que « pour obtenir le pardon entier de ses
péchés
, on doit s’abstenir des Spectacles : car si Dina
re les Spectacles et les Comédies. Il fait une comparaison des autres
péchés
avec celui de la Comédie : « les autres péchés, d
comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie : « les autres
péchés
, dit-il41 , ne corrompent ordinairement qu’une po
il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans
péché
. Pour cela il apporte l’exemple d’un Comédien ou
ur blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un
péché
; et l’on doit quitter cet exercice comme étant i
doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un
péché
de regarder ces représentations, ainsi que saint
que 86. » De sorte que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un
péché
mortel de représenter des choses fort déshonnêtes
doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un
péché
mortel, il ne suffisait pas que les choses représ
Et de regarder volontairement, dit-il, ces sortes de choses, c’est un
péché
mortel, tant parce que c’est prendre plaisir à de
l dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un
péché
mortel pour ceux qui les font ou qui y assistent6
rtel pour ceux qui les font ou qui y assistent65. « C’est, dit-il, un
péché
mortel, si ces représentations se font par exempl
e Qui venatoribus. dist. 86, Où saint Augustin dit que c’est un grand
péché
de donner de l’argent à ces sortes de gens, il ve
leur peine, parce qu’on les entretient dans leur crime ; et c’est un
péché
qui paraît mortel, parce que par là on coopère à
é qui paraît mortel, parce que par là on coopère à une action qui est
péché
mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en appr
u’il y a dans sa douceur. » On n’est pas seulement obligé d’éviter le
péché
; mais encore les choses qui nous y portent ordin
précipiter ; ainsi, dit-il, celui qui ne s’éloigne pas entièrement du
péché
, mais qui s’en approche facilement, doit s’attend
égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a du
péché
d’y assister quand le plaisir a pour objet les ch
e, que par rapport à ceux à qui elle serait une occasion prochaine de
péché
, et non pas à l’égard de ceux qui vont à la Coméd
er aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger de
péché
. La troisième, les Comédies ne sont plus aujourd’
la Comédie le mal qu’ils font en y assistant, ne les exempte point de
péché
devant Dieu. On répond donc premièrement, que la
, en matière d’impureté. Si l’homme n’avait point été corrompu par le
péché
, et qu’il fût demeuré parfaitement le maître des
personne doit éviter ce qui est communément une occasion prochaine de
péché
; et quoique selon sa pensée elle soit persuadée
u ordinairement. Elle doit craindre que cette occasion ne l’engage au
péché
, et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-êtr
t dans les autres, il ne suit pas de là qu’elle n’est pas coupable du
péché
des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entr
ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le
péché
des uns commun aux autres ; ceux qui donnent leur
qu’ils y sont tous assemblés pour la faire jouer : ce qui fait que le
péché
qu’il y a en cette occasion, devient celui de cha
e débauchée. C’est ce qui a fait dire à Saint Antonin82, que c’est un
péché
d’assister à la Comédie et de donner pour cela qu
vestre83 a suivi ce sentiment, et il ajoute qu’il semble que c’est un
péché
mortel, parce qu’on les entretient dans leur prof
s pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup
péché
à l’occasion de ces divertissements, vous en sere
hrétien de pratiquer la pénitence qu’il est obligé de faire depuis le
péché
, et qui consiste dans une vie laborieuse et dure
fut permise les autres jours ; mais seulement que c’est un plus grand
péché
d’y assister ou de la représenter aux jours et he
nt dans de certains emplois de Justice : celle-ci ne suppose point de
péché
: elle est, comme parle le Droit, une irrégularit
défaut99 de Sacrement ou de douceur, mais l’autre suppose toujours un
péché
: c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une i
amie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque
péché
. Telle est l’infamie ou l’irrégularité des Comédi
e raison à la Comédie. Ainsi comme on est obligé d’éviter le péril du
péché
, et particulièrement celui où on offense Dieu ord
férer qu’on a cru en ce temps-là, qu’on pouvait jouer la Comédie sans
péché
. Bien loin que cette Déclaration soit favorable
leur caractère et leur profession, qui y vont, il n’y a plus tant de
péché
à y aller pour les Séculiers. Si l’on veut enfin
int Thomas, lequel parlant des Lois humaines qui laissent beaucoup de
péchés
impunis, dit105 que si elles les défendaient tous
es Comédiens par leur profession comme elle s’exerce, sont en état de
péché
mortel ; c’est-pourquoi on ne doit point les abso
’ils ne soient pas si coupables que les Comédiens, néanmoins c’est un
péché
en matière importante. De sorte qu’on doit leur r
De cette sorte, si nous l’en croyons la confession même où tous les
péchés
se découvrent, n’en découvre point dans les théât
ien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus grands
péchés
. C’est ce que sentait Saint Augustin au commencem
i l’attire : ensuite, quand la concupiscence a conçu, elle enfante le
péché
; et quand le péché est consommé, il produit la m
, quand la concupiscence a conçu, elle enfante le péché ; et quand le
péché
est consommé, il produit la mort ». Cet Apôtre di
ort ». Cet Apôtre distingue ici la conception d’avec l’enfantement du
péché
; il distingue la disposition au péché d’avec le
eption d’avec l’enfantement du péché ; il distingue la disposition au
péché
d’avec le péché entièrement formé par un plein co
enfantement du péché ; il distingue la disposition au péché d’avec le
péché
entièrement formé par un plein consentement de la
attrait indomptable, c’est-à-dire la concupiscence introduite par le
péché
, établit son siège. C’est celle-là, dit Saint Aug
dans le fond personne n'en doute. La séparation du plaisir d'avec le
péché
est une chimère, surtout quand on s'y abandonne,
vé au-dessus des nues, le cœur du haut de la vertu entende l'orage du
péché
gronder à ses pieds sans en être atteint, l'émoti
oûte, qu'il cherche, à laquelle il se livre, ne sont-ils pas de vrais
péchés
? Et d'abord en matière d'impureté, le libertinag
c'est se mettre dans la nécessité de pécher, c'est déjà commettre le
péché
. Dans la morale chrétienne, toute délectation, to
e délectation, tout sentiment de plaisir goûté volontairement, est un
péché
mortel ; fît-on les plus subtiles distinctions, n
laisir, même par jeu. Quel jeu pour un Chrétien, de se plaire dans le
péché
! quel aveuglement de s'imaginer qu'il cesse d'êt
dans le péché ! quel aveuglement de s'imaginer qu'il cesse d'être un
péché
, parce qu'on s'en fait un jeu ! le poison cesse-t
l ; mais la complaisance réelle dans les sensations du plaisir est un
péché
, de même nature que l'action qui en est l'objet.
i, « quomodo dilexi legem tuam » ; non seulement éviter, mais haïr le
péché
, l'avoir en abomination, « iniquitatem odio habui
ême en passant. Sans doute les excès rendent plus coupables, tous les
péchés
ne sont pas égaux. Mais ce qu'on appelle modérati
u'on appelle modération, est déjà criminel. Il faut éviter le moindre
péché
: ce n'est plus modération quand Dieu est offensé
e, et nous entraînant par un plaisir imaginaire, mais qui n'est qu'un
péché
trop réel. Le théâtre représente les objets plus
érés ne font que glisser sur des cœurs pétris de volupté ; le goût du
péché
peut seul leur plaire. C'est bien au théâtre qu'a
manque à ce que je fais, pour être délicieux, que l'assaisonnement du
péché
. Le plaisir du théâtre est celui d'un malade don
reux qui contemple le portrait de sa maîtresse ; il avait le germe du
péché
, la scène le développe, l'exalte, le fait ferment
s sommes si faibles, il faut si peu de chose pour allumer le foyer du
péché
! La mémoire trop fidèle, le cœur trop sensible,
a proie ? Les cieux ne sont pas purs aux yeux de Dieu, il a trouvé le
péché
dans ses Anges ; cendre et poussière, je présumer
iles, l'autre engage sa liberté. Si l'on avait sincèrement horreur du
péché
, en fréquenterait-on le séjour, en aimerait-on le
on mari ? la peinture de la mort de l'âme, de la perte de Dieu par le
péché
, peut-elle amuser un Chrétien ? Vous le croyez, c
tte fille, cette amie que vous y menez, y périssent à vos yeux par le
péché
. Vous y périssez vous-même, et vous vous amusez d
en deviennent plus insipides. Ainsi resserre-t-on les chaînes que le
péché
ne rendait que trop fortes. Qui a plus d'éloignem
Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en
péché
. Celui qui se rend aux assemblées où l’on dans
se rend aux assemblées où l’on danse avec danger de commettre quelque
péché
mortel, devient sans doute coupable de péché mort
ger de commettre quelque péché mortel, devient sans doute coupable de
péché
mortel en hasardant ainsi son salut ; et en s’exp
e. Et nous ajoutons, que non seulement celui qui s’expose au péril du
péché
, avec une connaissance évidente ou probable de ce
ui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur
péché
: et si la Comédie ne vous fait point de plaies p
isant point d'exemples ne sont presque coupables que de leurs propres
péchés
: mais ceux qui veulent passer pour vertueux, et
uent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres
péchés
et de ceux des autres ; et non seulement ils perd
t en quelque sorte en les faisant servir à engager les autres dans le
péché
.
ui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur
péché
: et si la Comédie ne vous fait point de plaies p
e prend point exemple, ne sont presque coupables que de leurs propres
péchés
: mais ceux qui veulent passer pour vertueux, et
uent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres
péchés
et de ceux des autres ; et non seulement ils perd
en quelque sorte, en les faisant servir à engager les autres dans le
péché
.
s les divertissemens même innocens, & qu’alors ils deviennent des
péchés
. Il se fait une objection. Si quelqu’un donne dan
ssion n’est point mauvaise de sa nature, ils ne sont point en état de
péché
. Ils sont nécessaires à la société ; on peut légi
en payer la dixme ; mais que celles qui ont été acquises par un autre
péché
, comme celles que gagnent les Courtisannes ou les
lise ne doit pas les recevoir, pour ne pas paroître participer à leur
péché
, à moins qu’ils ne soient convertis : Quæ turpi c
l’Eglise accepte cette dixme, pour ne pas paroître participer à leur
péché
: Ne videatur eorum peccatis communicare, nisi pæ
de bons, de mauvais, & d’indifférens. Tous ceux où l’on voit des
péchés
, de la turpitude, du danger de pécher, sont mauva
homas prétend que ceux qui sont obligés de faire pénitence pour leurs
péchés
, doivent s’en abstenir par esprit de mortificatio
mme S. Thomas, à ceux qui n’ont point de pénitence à faire pour leurs
péchés
: Quamvis possit his sine peccato intendi, in pœn
que si on y représente des choses indécentes ou capables de porter au
péché
, turpium vel ad peccatum provocantium, on pèche e
vec plaisir ; ce plaisir & ce goût peuvent être si grands, que le
péché
sera mortel : Tanta potest exhiberi libido ut sit
s-grand crime de donner aux Histrions, c’est les entretenir dans leur
péché
: Immane peccatum dare Histrionibus ; si quis sus
différentes espèces de jeux. Il décide que les jeux de hasard sont un
péché
mortel pour tout le monde, que les Evêques &
& sa vie ! Dans les divertissemens même modérés & permis, le
péché
peut se trouver dans la matiere, si ce sont des c
ques les plus grossieres : on les étudie, on disseque les sujets sans
péché
. Les pénitens sont obligés de déclarer, & les
anches anatomiques, des discours licencieux avec la confession de ses
péchés
? L’air enjoué, le ton d’insinuation, la vivacité
e, il conclud que les Acteurs & les Actrices sont dans un état de
péché
mortel & de damnation. Il ne fait pas plus de
plus de grace à ceux qui fréquentent les spectacles, soit à cause des
péchés
qu’ils y commettent & de ceux auxquels ils s’
mens, contre la fausse décision des Casuistes, qui n’y trouvent qu’un
péché
véniel dans plusieurs. Il répond ensuite aux obje
e à ceux qui ne cessent de chicaner avec Dieu et demander : Est-ce un
péché
mortel que de danser ou d’aller au bal ? Quand le
ent les vices de leur temps, ils n’ont pas coutume de dire : C’est un
péché
mortel, c’est un péché véniel, parce que ce doit
emps, ils n’ont pas coutume de dire : C’est un péché mortel, c’est un
péché
véniel, parce que ce doit être assez à un chrétie
Dieu pour s’en abstenir et l’avoir en horreur ; et il y a quantité de
péchés
qui ne semblent que véniels, et qui sont néanmoin
qui les enveniment, ou parce qu’ils conduisent à d’autres plus grands
péchés
, ou qu’ils nous privent des secours et des grâces
spectateurs par des tentations d’impureté, & le renversent par le
péché
. Je doute fort, je l’avoue de bonne foi, que Jaco
se en a effacé toutet les traces. Ne fît-elle pas commettre de grands
péchés
, elle y prépare, elle y conduit par l’état où ell
s opposé à leur sanctification, par le temps qu’on y emploie, par les
péchés
qui s’y commettent, & par les innombrables tr
te ; il est certain que ces danses sont l’occasion prochaine de mille
péchés
. Les chansons dissolues qui s’y chantent, les lib
s le Seigneur ? Nubat in Domino. Ces pensées, ces désirs mauvais, ces
péchés
sans nombre, qui en ont préparé les voies, doiven
de Nupt. Ce ne sont pas seulement les danseurs, c’est comme dans tout
péché
celui qui y participe, qui se rend coupable, &
nscience, un préjugé si aveugle, que bien loin de traiter la danse de
péché
, ils se font un honneur, un mérite, un devoir d’e
t ? à la folle joie, à ses courses insensées, à ses transports, à ses
péchés
sans nombre ? Il fut nourri du corps & du san
ui sanctifia son corps & son ame : vous n’y verrez qu’un corps de
péché
, un cœur paîtri de corruption, un esprit rempli d
nés se prépare-t-on à la mort, y pense-t-on ? songe-t-on à expier les
péchés
commis par tous nos sens, puisqu’on ne cherche qu
qu’on ne cherche qu’à les y satisfaire, & à commettre de nouveaux
péchés
? Isaïe (C. 13.) pour peindre l’affreux débordeme
t que toute assemblée de danseurs doit être une occasion prochaine de
péché
, parce qu’elle l’offre, le facilite, y invite, y
les plus stupides, corromproit les plus vertueux. C’est un cercle de
péchés
dans lequel roulent les impies : In circuitu impi
auvais desirs ? Qui peut douter que les circonstances n’en fassent un
péché
? qui peut douter encore qu’elles n’en soient pre
s pensées d’impureté, les libertés, le scandale, l’occasion donnée du
péché
, ne sont-ils pas dans les principes du Christiani
hé, ne sont-ils pas dans les principes du Christianisme de véritables
péchés
? L’impureté n’est pas le seul péché qui s’y comm
du Christianisme de véritables péchés ? L’impureté n’est pas le seul
péché
qui s’y commette, il n’en est presque d’aucune es
& tambours qui sonnent la charge ; les danses sont la mêlée ; les
péchés
qui s’y commettent, sont les blessés & les mo
danse, fait (C. 16.), à l’exemple de S. Augustin, la confession d’un
péché
de sa jeunesse avec ses condisciples : Nous contr
épense, la passion avec laquelle on s’y livre, non-seulement sont des
péchés
, mais encore aux yeux de la raison des traits ins
lassent-ils ? les pieges du démon, l’aliment des vices, l’occasion du
péché
, sont-ils des délassemens ? Faire un art d’un jeu
esse. L’homme a tant d’affaires importantes, de devoirs à remplir, de
péchés
à expier, de bonnes œuvres à faire, de pièges à é
tò magis anima ? Trop heureux encore, si des passions, des vices, des
péchés
innombrables n’y apportoient une folie bien plus
t impiis reddet vindictam. » S. Augustin soutient que c’est faire un
péché
énorme, que de donner quelque chose aux Comédiens
en a raison de dire, comme il fait, « non seulement il n’y a point de
péché
à assister les Comédiens, mais encore, c’est une
t ; ce sont eux aussi qui se chargent de répondre devant Dieu de leur
péché
. Car ils ne joueraient pas s’ils n’avaient point
nelles. Or la raison souffre-t-elle qu’on fasse son divertissement du
péché
des autres, qu’on les porte à offenser Dieu, et q
e à offenser Dieu, et qu’on se rende complice du mal qu’ils font ? Le
péché
des Comédiens est énorme, puisqu’il est puni dès
es deux plus grandes punitions qu’aient l’Eglise et l’Etat civil : le
péché
de ceux qui contribuent à leur entretien, ne peut
de réflexion à cela. La misère déplorable du temps, rend encore leur
péché
plus grief. Car si tous les Abbés, les jeunes fai
: mais dans la rigueur scolastique on ne compte point absolument pour
péché
une chose qui n’est point de la perfection. En se
épondant à l’objection qu’il se fait, que la curiosité n’est point un
péché
, parce que l’inspection des spectacles n’est poin
L’esprit du Christianisme consiste encore à obtenir le pardon de ses
péchés
, il consiste dans la connaissance de la vérité, e
érité, que de reconnaître ses erreurs, et d’avoir la rémission de ses
péchés
passés. » Quel plus grand plaisir peut-on avoir,
dire que ce Père suppose en cet endroit que les Comédies soient sans
péché
, ou qu’elles ne soient opposées qu’à la perfectio
ant une femme concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le
péché
dans son cœur ; ce Père parle du danger qu’il y a
n et par la pénitence, et par tous les autres remèdes salutaires, des
péchés
qu’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent êtr
fin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu ; car ces
péchés
ne sont pas médiocres. » Dans l’Homélie 38. sur l
orrupta non fuisset. » , dit que pour obtenir le pardon entier de ses
péchés
, on doit s’abstenir des spectacles ; car si Dina
re les spectacles et les Comédies. Il fait une comparaison des autres
péchés
avec celui de la Comédie. « Les autres péchés, di
comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie. « Les autres
péchés
, dit-il Selve. lib. 1. de gubernat. Dei. « Alia q
il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans
péché
. Pour cela il apporte l’exemple d’un Comédien ou
ur blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un
péché
; et l’on doit quitter cet exercice comme étant i
doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un
péché
de regarder ces représentations ; ainsi que Saint
st. 86. » De sorte que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un
péché
mortel de représenter des choses fort déshonnêtes
doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un
péché
mortel il ne suffisait pas que les choses représe
Et de regarder volontairement, dit-il, ces sortes de choses, c’est un
péché
mortel, tant parce que c’est prendre plaisir à de
, dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un
péché
mortel pour ceux qui les font ou qui y assistent
esse mortale, quia est cooperatio ad mortale. » . « C’est, dit-il, un
péché
mortel, si ces représentations se font par exempl
ap. Qui venatoribus ; dist. 86. où S. Augustin dit que c’est un grand
péché
de donner de l’argent à ces sortes de personnes,
leur peine, parce qu’on les entretient dans leur crime : et c’est un
péché
qui paraît mortel, parce que par là on coopère à
é qui paraît mortel, parce que par là on coopère à une action qui est
péché
mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en appr
qu’il y a dans sa douceur. On n’est pas seulement obligé d’éviter le
péché
, mais encore les choses qui nous y portent ordina
précipiter : Ainsi, dit-il, celui qui ne s’éloigne pas entièrement du
péché
, mais qui s’en approche facilement, doit s’attend
l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a
péché
d’y assister, quand le plaisir a pour objet les c
e, que par rapport à ceux à qui elle serait une occasion prochaine de
péché
; et non pas à l’égard de ceux qui vont à la Comé
er aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger de
péché
. La troisième, les Comédies ne sont plus aujourd’
la Comédie le mal qu’ils font en y assistant, ne les exempte point de
péché
devant Dieu. On répond donc, 1°. Que la distincti
, en matière d’impureté. Si l’homme n’avait point été corrompu par le
péché
, et qu’il fût demeuré parfaitement le maître des
r un Chrétien doit éviter tout ce qui est communément une occasion de
péché
; et quoique selon sa pensée il soit persuadé qu’
ieu ordinairement. Il doit craindre que cette occasion ne l’engage au
péché
, et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-êtr
les autres, il ne s’ensuit pas de là qu’elle ne soit pas coupable du
péché
des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entr
ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le
péché
des uns commun aux autres ; ceux qui donnent leur
qu’ils y sont tous assemblés pour la faire jouer ; ce qui fait que le
péché
qu’il y a en cette occasion devient celui de chaq
est talia aspicere, et talibus pro illo opere dare. » , que c’est un
péché
d’assister à la Comédie, et de donner pour cela q
ale. » a suivi ce sentiment ; et il ajoute qu’il semble que c’est un
péché
mortel, parce qu’on les entretient dans leur prof
s pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup
péché
à l’occasion de ces divertissements, vous en sere
en de la pratique de la pénitence qu’il est obligé de faire depuis le
péché
, et qui consiste dans une vie laborieuse et dure
fût permise les autres jours, mais seulement que c’est un plus grand
péché
d’y assister et de la représenter aux jours et he
nt dans de certains emplois de Justice ; celle-ci ne suppose point de
péché
; elle est, comme parle le Droit, une irrégularit
tis. » de Sacrement ou de douceur ; mais l’autre suppose toujours un
péché
: c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une i
amie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque
péché
. Telle est l’infamie ou l’irrégularité des Comédi
e raison à la Comédie. Ainsi comme on est obligé d’éviter le péril du
péché
, et particulièrement celui où l’on offense Dieu o
nférer qu’on a cru en ce temps-là qu’on pouvait jouer la Comédie sans
péché
. Mais bien loin que cette Déclaration soit favora
r leur caractère et leur Profession qui y vont, il n’y a plus tant de
péché
à y aller pour les séculiers. Si l’on veut enfin
nt Thomas, lequel parlant des lois humaines, qui laissent beaucoup de
péchés
impunis, dit S. Thom. 2. 2. quæst. 78. art. 1. ad
s Comédiens par leur Profession, comme elle s’exerce, sont en état de
péché
mortel ; c’est pourquoi on ne doit point les abso
ils ne soient pas si coupables que les Comédiens ; néanmoins c’est un
péché
qu’ils commettent en matière importante. De sorte
ra femme du jeune Tobie, Tob. 3. se voulant justifier devant Dieu du
péché
de la danse, assure qu’elle ne s’est jamais trouv
va le peuple qui dansait et idolâtrait. Pour une juste punition de ce
péché
, il brisa les Tables, et les mit en pièces, et co
a plupart de ceux qui la pratiquent, de tomber en plusieurs sortes de
péchés
.Alex. part. 4. qu. 48. Raph. Volat. lib. 35. 1. D
ndaines et affections sensuelles, avec tous les dangers, de tomber ès
péchés
, qui ont été ci-dessus représentés. Néanmoins il
périence que la danse les fait tomber ordinairement en quelqu’unm des
péchés
susdits, s’en doivent abstenir comme d’une chose
vaise, et que ceux même qui sortent de la danse fort innocents de ces
péchés
, doivent craindre de se rendre coupables des péch
innocents de ces péchés, doivent craindre de se rendre coupables des
péchés
des autres, qui ont été engagés par leur exemple
mu à aucune mauvaise convoitise, c’est toutefois se trouver parmi les
péchés
d’autrui, et s’en rendre en quelque façon partici
dit qu’en tout cas les défauts que reprend ici Saint Basile sont des
péchés
véniels, et que pour cela on les appelle petits p
asile sont des péchés véniels, et que pour cela on les appelle petits
péchés
; ce père ne souffrira pas ce discours à un chrét
ira pas ce discours à un chrétien. « Il n’y a point, dit-il, de petit
péché
: le grand péché est toujours celui que nous comm
rs à un chrétien. « Il n’y a point, dit-il, de petit péché : le grand
péché
est toujours celui que nous commettons, parce que
e qu’il soit véritable en un sens de comparaison, qu’il y a de petits
péchés
, le fidèle ne sait jamais avec certitude jusqu’à
entes autem Deo. Considerez-vous comme des hommes qui sont morts au
péché
, & qui ne vivent que pour Dieu. Ad Rom. 6. V.
Apôtre : Considerez-vous, M. F., comme des hommes qui sont morts au
péché
, & qui ne vivent plus que pour Dieu. Existima
ent plus que pour Dieu. Existimate vos, &c. Si vous êtes morts au
péché
, comme vous devez l’être, fuyez donc ces assemblé
Jesus-Christ, & retourner au démon. Ce n’est donc pas un si petit
péché
, ajoute-t-il ; mais en effet un grand crime ; pui
les coup de la mort, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de
péchés
. Ces saints Docteurs étoient autorisés en de si j
s comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, & que l’on peut sans
péché
contribuer à leur subsistance, pourvû que cela se
il n’a pour but que de réjouir le monde ; ils ne sont pas en état de
péché
par le seul endroit de ces sortes de jeux, pourvû
impression sur le cœur. Cependant, quoiqu’on puisse s’y adonner sans
péché
avec la discrétion convenable, il exhorte les ame
nature, qui ne sont que sur des matiéres impures & induisantes au
péché
, ne peuvent sans péché être regardés avec attenti
sur des matiéres impures & induisantes au péché, ne peuvent sans
péché
être regardés avec attention, & souvent on s’
& souvent on s’y donne avec tant de passion, que cela va jusqu’au
péché
mortel. » S. Thomas est donc bien éloigné d’être
t considérablement ; parcequ’ils entretiennent ces farceurs dans leur
péché
. » Et c’est pour cela que saint Augustin sur sain
’est pour cela que saint Augustin sur saint Jean, assure que c’est un
péché
énorme : Vitium est immane. L’autorité de saint
ls revinssent en santé, quelque douleur qu’ils témoignassent de leurs
péchés
d’ailleurs. Ils ordonnérent de plus qu’on ne leur
les Ezéchiel terribles, pour épouvanter les cœurs endurcis dans leur
péché
; les Daniel tendres, pour les attirer par le des
au mal qu’au bien, fréquente ces lieux dangereux où tout sollicite au
péché
, elle ne tarde guéres à s’y laisser corrompre. Co
de malédiction que portent partout ces indignes spectacles, & les
péchés
que l’on commet seulement pour en aimer le peril.
ion et le refus des sacrements viennent de la même source, qui est le
péché
, et produisent plusieurs effets semblables, ce so
un excommunié qui n’est pas dénoncé, ni toujours pécheur public. Tout
péché
mortel rend indigne des sacrements devant Dieu, j
serait une profanation de les recevoir dans cet état. En ce sens tout
péché
mortel, même le plus secret, excommunie devant Di
nt une censure, elle n’est qu’une suite de l’état d’indignité où tout
péché
réduit, et ne passe pas le for intérieur. Si le p
dignité où tout péché réduit, et ne passe pas le for intérieur. Si le
péché
est connu, il doit en priver devant les hommes ;
unication en un sens traite avec moins de rigueur que la notoriété du
péché
. Il est vrai que ses effets sont plus étendus ; e
il, etc., ce que ne fait pas la seule notoriété, dont la cessation du
péché
et la réparation du scandale suffisent pour faire
es sacrements, qui vient d’un autre principe, savoir, la notoriété du
péché
, qui n’étend pas ses effets plus loin, parce qu’e
un arrangement de direction pastorale pour remédier paternellement au
péché
, c’est un acte juridique d’un Magistrat, une vrai
as d’absolution. Sa notoriété n’est pas une sentence, ce n’est que le
péché
connu. Un Pasteur qui fait sortir la brebis d’un
r, et on leur a refusé en effet tous les sacrements, en vertu de leur
péché
, de leur scandale public, sur la seule notoriété.
combien d’excommunications générales et particulières attachées à des
péchés
qui n’emportent point d’infamie ! Les Comédiens p
rements ne le prouve pas davantage ; il est attaché à la notoriété du
péché
, non à la censure, comme nous l’avons vu. La cens
e convertissent sincèrement. Ces deux termes marquent l’absolution du
péché
et l’absolution de la censure, ou le rétablisseme
attisé de toutes les occasions de désordre, un spectacle frappant de
péché
, enveloppé du titre séduisant d’ouvrage d’esprit,
a allumé toutes ses foudres contre ce chef-d’œuvre de scandale et de
péché
, d’autant plus dangereux, qu’il cache adroitement
r le profit, c’est se rendre complice et par conséquent coupable d’un
péché
grief : Vitium est immane, dit. S. Augustin. Mais
opinion commune des théologiens au moins étrangers, il n’y a point de
péché
mortel à assister à des représentations qui ne so
é récemment reproduites par Mgr Gousset en ces termes : « Il y aurait
péché
mortel pour les simples spectateurs qui assistera
elques fautes graves. « Cependant, il serait difficile d’excuser de
péché
mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudra
rons tout-à-l’heure. On ne commet donc, d’après ce qui précède, qu’un
péché
véniel en assistant, par curiosité ou par récréat
par récréation, c’est-à-dire sans nécessité, à un danger prochain de
péché
mortel que l’on ne peut manquer de trouver dans u
u du moins notablement obscène, lorsqu’il avance qu’il n’y a point de
péché
mortel quand on assiste à un spectacle obscène, t
à ce dernier cas, ou à la représentation où l’on ne fait faire qu’un
péché
véniel, et l’on aurait dû se contenter de dire to
ne soient pas représentées d’une manière indécente, il n’y a point de
péché
mortel à y assister, suivant Sanchez, saint Liguo
exto decalogi præcepto.) Les mêmes auteurs affirment qu’il n’y a nul
péché
à assister aux spectacles non obscènes, si pour c
un motif suffisant qui permet de coopérer d’une manière éloignée aux
péchés
des autres, ou de s’exposer soi-même à quelque pé
es les personnes pour lesquelles il devient une occasion prochaine de
péché
mortel. » Suivant les Instructions sur le Rituel
t estimées d’ailleurs, « on doit regarder comme occasion prochaine de
péché
mortel, l’assistance à la comédie, à l’opéra et à
oit refuser l’absolution à ceux qui sont dans l’occasion prochaine du
péché
mortel…. On appelle occasion prochaine du péché m
occasion prochaine du péché mortel…. On appelle occasion prochaine du
péché
mortel tout ce qui expose au danger moral où prob
e pécher mortellement. Il y a des occasions prochaines qui portent au
péché
mortel par elles-mêmes et de leur nature, comme l
ués…… pour l’absolution de ceux qui sont dans l’occasion prochaine du
péché
mortel. « Si le pénitent ne veut pas promettre
aris, pour faire souvenir les peuples, que c’est encore un plus grand
péché
d’assister aux Spectacles les jours de Fêtes, pen
, dans l’Homélie 15. au peuple d’Antioche cette question, si c’est un
péché
d’aller à la Comédie, par ces paroles : « Plusieu
oles : « Plusieurs s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un
péché
de monter sur le Théâtre, et d’aller à la Comédie
s qui nous paraissent indifférentes, et qui portent insensiblement au
péché
: car comme celui qui marchant sur le bord d’un p
fait tomber dans ce précipice : de même celui qui ne s’éloigne pas du
péché
, mais qui en est proche, doit vivre dans l’appréh
r leur conduite quelque bonne espérance, qu’après s’être corrigés des
péchés
pour lesquels ils ont été chassés de l’Eglise, il
is, et de ne vouloir pas obéir aux ordres des Prêtres. On me dira, Le
péché
que ces personnes ont commis, est-il si grand, qu
ssion, par la Pénitence et par tous les autre remèdes salutaires, des
péchés
qu’ils ont contractés à la Comédie, afin qu’ils p
afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu. Car ces
péchés
ne sont pas médiocres, puisqu’on y voit des femme
ion de crime, la seule immodestie forme le même danger, & le même
péché
. Quelque nom de Saint qu’on lui donne, c’est touj
ans les images des Saints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un
péché
, & que le péché est opposé à la sainteté ; si
aints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un péché, & que le
péché
est opposé à la sainteté ; si l’immodestie étoit
raint pour elle-même & pour les autres, les moindres occasions de
péché
. Le théatre-même ne s’y méprend pas : les siflets
Théologiens de toutes les écoles conviennent unanimement que c’est un
péché
de regarder avec complaisance des peintures, des
un vrai scandale qui rend l’auteur comptable devant Dieu de tous les
péchés
que ces figures indécentes font commettre à l’inf
ile ; celui qui regarde une femme avec complaisance, a déjà commis le
péché
dans son cœur. Gardez-vous d’être une occasion de
oût méne à la délectation, la délectation entraîne le consentement au
péché
; l’exécution suivra de près, elle enfantera l’ha
e vice. Voilà où il convient d’être Iconoclaste. Leur liaison avec le
péché
est bien plus pernicieuse que la liaison des autr
oit-il s’applaudir du dégoût que produit sa satiété. Un cœur pétri de
péché
, calmera-t-il les justes allarmes de la vertu ! N
vue des couronnes célestes que les Saints ont obtenus, il éloigne du
péché
par le tableau de la mort, du jugement, de l’enfe
lors plongé dans le sommeil, & par conséquent ils ne sont pas des
péchés
par eux-mêmes ; mais comme l’esprit s’occupe ordi
ient, les embellissent, les rendent plus piquants ; source féconde de
péché
, que la peinture & la sculpture ouvrent sans
médies, n’est pas équivoque , disent les conférences d’Angers sur les
Péchés
: pag. 547. edit. de 1775. On peut même dire qu’i
dies, & à ceux qui font une profession qu’on ne peut éxercer sans
péché
, jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à cette professi
is, les conventicules des Démons, & la source de toutes sortes de
péchés
. Mr. de Clermont Tonnerre, Evêque de Noyon, da
plus relachée, condamnent les Comédies, & bien loin d’exempter de
péché
considérable, les Clercs qui y vont, ils décident
es décisions, qu’il sont tous d’accord, qu’on ne peut y assister sans
péché
. Pour vous en convaincre, il suffiroit de vous re
n peut assister aux Comédies de nos jours, sans se rendre coupable de
péché
mortel, ce seroit soutenir une proposition indign
;c. Personne, ajoute-t-il, n’est excommunié qu’il ne soit coupable de
péché
mortel. Illa neminem ligat, nisi mortali crimine
criminelle, que ceux qui l’embrassent, sont dans un état habituel de
péché
mortel ; chaque représentation qu’ils font, en es
les Théologiens du monde Chrétien, comme des occasions prochaines de
péché
. En voici la preuve. On appelle occasion prochain
haines de péché. En voici la preuve. On appelle occasion prochaine de
péché
, tout ce qui expose au danger moral, ou probable
moral ou probable de pécher, ils sont donc une occasion prochaine de
péché
. Voyez les Conciles cités aux pag 5, 6, 7, &
tout le parterre ?… Si tout cela n’est pas une occasion prochaine de
péché
, où pourra-t-on la trouver ? Dites, que la pudeur
c, pag. 418 disent, qu’on doit regarder comme occasions prochaines de
péché
mortel, l’assistance à la Comédie, à l’Opera, &am
de semblables spectacles ne soient point des occasions prochaines de
péché
? Quatrieme vérité L’Église a toujours
… 1°. Ceux, qui de plein gré, se mettent dans l’occasion prochaine de
péché
, ou qui ne veulent pas la quitter, en sont coupab
suivant l’interprétation de l’Eglise & des Saints, en matiere de
péché
, s’exposer au danger prochain de le commettre, c’
amp; regarde encore nos spectacles, comme des occasions prochaines de
péché
. Ceux qui y assistent, sont donc coupables de péc
ons prochaines de péché. Ceux qui y assistent, sont donc coupables de
péché
. C’est la conclusion des prémiers Pasteurs de l’E
n peut-il de plus clairs ? Que peut-on y répondre ? 2°. Peut-on, sans
péché
, s’amuser à des œuvres de Satan ? Or, de quoi s’o
autorisent par leur consentement, sont devant Dieu, coupables du même
péché
. Conf. d’Angers pag. 552. 553. « Les personnes q
se défendre de celui qu’y sont les autres, & comme complices des
péchés
, selon St. Paul, … ne méritent pas moins d’être p
e fois qu’ils jouent leur rôle. Or, on ne peut, sans être coupable de
péché
, autoriser librement par sa présence, un péché mo
sans être coupable de péché, autoriser librement par sa présence, un
péché
mortel. Il est donc manifeste, qu’on péche, en as
ens & Chrétiennes, dans un état habituel de damnation ? C’est un
péché
, dit St. Antonin, d’assister à ces sortes de spec
incérement renoncer aux spectacles. l’Eglise croit donc, que c’est un
péché
d’aller aux spectacles. Si après que le pénitent
y veiller… Ils suivront les régles, que l’Eglise leur donne, pour les
péchés
publics & de scandale… Ils se souviendront, q
egarder comme innocens, les partisans du Théatre ? 7° N’est-ce pas un
péché
, que de mépriser les leçons & les loix de ceu
en peut-il innocemment, aimer des divertissement, & assister sans
péché
, à des piéces, que leurs Auteurs eux-mêmes ont ab
; Comment pourrait-on prétendre, qu’ils pussent eux-mêmes danser sans
péché
. Sylvestre et Angélus déclarent que le péché que
nt eux-mêmes danser sans péché. Sylvestre et Angélus déclarent que le
péché
que ces personnes commettent, si elles viennent à
n’est peut-être, dit un de ces Docteurs, que la circonstance rende le
péché
moindre, comme si cette Danse se faisait en secre
er ajoute, ne saurait mettre les Clercs en assurance, ni excuser leur
péché
, s’ils désobéissent en ce point à l’Eglise, et s’
toujours beaucoup de raisons, qui le rendraient inexcusable dans son
péché
. Et si quelqu’un nous oppose pour éluder la force
criture, principalement en semblables lieux. Est-ce donc un si grand
péché
d’y assister ? Il est presque aussi grand que ce
ne contribue à leur subsistance, et déclarent que c’est un très grand
péché
. Il y a pourtant des Princes et Grands Seigneurs
s plus puissamment châtiés, Sap. 6. 7. et ce, tant pour leur propres
péchés
, que pour ceux où ils auront induit les autres pa
ut leur usage. Si jouer des Comédies et y assister sont de si grands
péchés
et si scandaleux, pourquoi dans les Collèges où l
intention. J’ai oublié à vous demander si d’aller à la Comédie était
péché
mortel ou véniel ? Je crois vous avoir dit que l
esque également coupables, et que les Pères de l’Eglise ont appelé ce
péché
très grieff, qui peut se rendre pire par les dive
i doit suffire à des vrais Chrétiens qui croient en un Dieu, à qui le
péché
véniel a même été mortel, et qui est mort indisti
niel a même été mortel, et qui est mort indistinctement pour tous les
péchés
des hommes. Suet. in oct. c. 44. L. consensu. §
XXXV. Le
péché
a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir
r un aveuglement beaucoup plus heureux que cette vue misérable que le
péché
nous a procurée. C'est cet aveuglement salutaire,
aberetis peccatum. » « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez point de
péché
. » Si nous sommes donc obligés, en qualité de Chr
de recueillement, de retraite, de silence, de suite des occasions du
péché
& des passions. Quoi donc ! l’Apôtre saint Je
onclure de tout ce que nous avons dit, qu’aller aux spectacles est un
péché
mortel de sa nature, & qu’on peche en effet m
ion, par choix. Lorsque les spectacles sont une occasion prochaine de
péché
mortel, quoiqu’on ne s’y trouve qu’à regret &
’on ne s’y trouve qu’à regret & par nécessité : c’est, dis-je, un
péché
mortel dans ce premier cas, 1°. parce qu’on autor
contribue à leur entretien, & que l’on coopere par conséquent au
péché
qu’ils commettent en représentant : s’il n’y avoi
amnent les spectacles & ceux qui les représentent. C’est aussi un
péché
mortel d’aller aux spectacles, quoiqu’on y aille
rsqu’ils sont pour ceux qui les fréquentent une occasion prochaine de
péché
mortel, parce qu’il n’est jamais permis de s’expo
s même à l’occasion prochaine d’en commettre aucun, il n’y a point de
péché
, ou il n’y a tout au plus qu’un péché véniel, sel
mettre aucun, il n’y a point de péché, ou il n’y a tout au plus qu’un
péché
véniel, selon plusieurs Théologiens, quoique fort
; M. Arnauld, qui dit expressément qu’il ne voudroit pas condamner de
péché
mortel les personnes qui n’auroient été aux spect
Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans
péché
les jours qui sont particulièrement destinés à l’
exercices spirituels, et à la dévotion, ne sauraient être excusés de
péché
mortel. C’est la doctrine de Roselius, et de Sylv
ire de Dieu, on ne danserait qu’en secret, on ne serait pas exempt de
péché
; Car encore que le scandale ne s’y trouve pas, o
e saint Docteur dit, « Que celui qui veut obtenir la rémission de ses
péchés
par l’esprit, et par les œuvres d’une sincère pén
honneur à la Justice de Dieu, par la haine qu’elle a conçu contre le
péché
, et contre elle-même ? Or le temps marqué pour la
XXXV. Le
péché
a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir
ar un aveuglement beaucoup plus heureux que la vue malheureuse que le
péché
nous a procurée. C'est cet aveuglement salutaire,
aberetis peccatum. » « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez point de
péché
. » Si nous sommes donc obligés en qualité de Chré
positions contraires à la Loi de Dieu, se rendent encore coupables de
péché
mortel : Car si l’intention est criminelle, il fa
n nous l’apprend, lors qu’il dit, « que ce n’est point à la vérité un
péché
d’aller à la guerre, mais que l’on ne peut y alle
rité un péché d’aller à la guerre, mais que l’on ne peut y aller sans
péché
, si on embrasse cette condition pour voler ; que
r pris. D’où il est facile de conclure qu’on ne peut s’y engager sans
péché
, suivant cette maxime fondamentale de la Morale C
ont inquiétés aient une conscience erronée ou scrupuleuse, mettant du
péché
où il n’y en a pas : Car outre qu’en ressentant c
a rend timorée, qui reste dans l’âme après qu’elle est tombée dans le
péché
, comme une semence de conversion. Il ne faut pas
fruits que remportent les Spectateurs : ils y reçoivent des leçons de
péché
: Ils l’y trouvent avec des attraits qui le fait
voient et ce qu’ils y entendent leur fait commettre au même moment le
péché
dans le cœur, auparavant que le corps en soit sou
ernières pensées qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences de
péché
, que le démon fait germer par ses illusions, et q
quelquefois si mal faites, et ceux qui les voient si peu disposés au
péché
, qu’ils peuvent se regarder les uns les autres sa
harité, ne seraient-ils pas très étroitement obligés et sous peine de
péché
, de s’en abstenir, leur devant cette condescendan
ourrices des mauvais désirs qui sont les sources fécondes de tous les
péchés
. C’est ce qu’il explique dans le 14. chap. Dans l
elle il paraîtra à la fin des siècles, pour juger nos justices et nos
péchés
, et pour rendre à un chacun selon ses œuvres : et
ans telle occasion donnée. Ce qui n’est pas une occasion prochaine de
péché
pour une telle personne, peut l’être pour telle a
ienne ? D’ailleurs, est-il jamais permis de s’exposer à l’occasion de
péché
mortel, de soutenir les comédiens, de scandaliser
r de la charité exige de ne pas faciliter aux autres les occasions de
péché
, et qu’il suffit de se joindre à ceux qui font le
en, dit-on encore, que le théâtre peut être une occasion prochaine de
péché
mortel pour un certain nombre de spectateurs ; ma
l moins dangereux ? » Quand on dit que la comédie ne fait faire aucun
péché
à certaines personnes, a-t-on oublié qu’il y a de
erchait en soi-même les causes du mal. Comment peut-on soutenir, sans
péché
, des pièces, où la vertu et la piété sont toujour
’autorisent par leur consentement, sont devant Dieu coupables du même
péché
. « Or, défendre au comédien d’être vicieux, c’es
gien*, qu’on n’accusera pas de rigorisme, parce qu’elles coopèrent au
péché
mortel des comédiens, qui sont eux-mêmes cause de
coopèrent au péché mortel des comédiens, qui sont eux-mêmes cause des
péchés
que commettent les spectateurs. 7e objection,
te, appelait les spectacles l’écueil inévitable de l’innocence et le
péché
qui damne ceux qui n’en ont pas d’autre . Il en p
tres, laquelle vu les grands dangers auxquels elle les expose, est un
péché
grief. » Il serait trop long de citer tous les ma
int Alphonse de Liguori, ne craint pas de regarder comme coupables de
péché
mortel ceux qui assistent aux très-mauvais specta
il, que les partisans de la morale même la plus relâchée exemptent de
péché
mortel les ecclésiastiques qui osent aller à de t
me ne peuvent presque jamais y assister sans se rendre coupables d’un
péché
grief. » (Bened. XIV. de Syn. Diœc. t. 3. l1. c.
mmés regardent communément le théâtre comme une occasion prochaine de
péché
mortel et enseignent que ceux qui fréquentent le
en ce moment avec indignation. Or, supposé même que ce ne soit pas un
péché
mortel d’assister au spectacle, vous êtes au moin
se de la fragilité des hommes, qu’on danse sans commettre beaucoup de
péchés
, et que tous les péchés se trouvent et paraissent
ommes, qu’on danse sans commettre beaucoup de péchés, et que tous les
péchés
se trouvent et paraissent à leur tour dans le bal
nstruments ; car ils rendront compte devant le juste Juge de tous les
péchés
auxquels ils ont donné occasion, parce que celui
nse, et qui considèrent de près, et dans la lumière de la vérité, les
péchés
qui s’y commettent ordinairement, et qui naissent
la circonférence ; et c’est pour cela qu’elle ne se fait jamais sans
péché
. Satan ordonne et range lui-même la danse après l
adorationem vituli. » Il poursuit, et continue à montrer que tous les
péchés
se rencontrent dans la danse, et que personne, qu
se être, ne saurait y assister, qu’elle n’en sorte chargée de quelque
péché
. Mais pourquoi nous mettons-nous en peine de savo
ntions de cette même Eglise, nous devrions être occupés à pleurer nos
péchés
, et à nous disposer à obtenir la grâce d’une parf
in. page 25. VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en
péché
. p. 27. VII. De ceux qui sont aux autres, occasio
ché. p. 27. VII. De ceux qui sont aux autres, occasion de ruine et de
péché
. p. 29. VIII. Qu’il n’est point permis aux partic
manifeste de danser fréquemment. p. 37. XI. Qu’on ne peut danser sans
péché
les jours qui sont particulièrement destinés à l’
oche. Plusieurs s'imaginent qu'il n'est pas certain que ce soit un
péché
, de monter sur le Théâtre, et d'aller à la Comédi
tinence. D'ailleurs nous ne sommes pas seulement obligés d'éviter les
péchés
. Mais nous devons encore fuir les choses même qui
paraissent indifférentes, et qui portent néanmoins insensiblement au
péché
; Car comme celui qui marche sur le bord d'un préc
fait tomber dans le précipice. De même celui qui ne s'éloigne pas du
péché
, mais qui en est proche, doit vivre dans l'appréh
uelque bonne espérance par leur conduite qu'après s'être corrigés des
péchés
pour lesquels ils ont été chassés de l'Eglise, il
mis, et à ne vouloir pas obéir aux ordres des Prêtres. On me dira, le
péché
que ces personnes ont commis, est-il si grand qu'
ion, par la pénitence, et par tous les autres remèdes salutaires, des
péchés
qu'ils ont contractés à la Comédie, afin qu'ils p
afin qu'ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces
péchés
ne sont point médiocres. Ne craignez-vous point,
us ce saint Apôtre ? Comment serez-vous touché du ressentiment de vos
péchés
, étant toujours comme ivre et hors de vous, par l
e public n’y court pas avec la même fureur, ils occasionnent moins de
péché
, & il est bien plus facile de s’en détacher.
es pas plus cruellement blessées dans nos spectacles par les armes du
péché
? Qu’on ait donc grand soin de n’admettre aucune
sera point un danger pour des ames nourries dans la mollesse & le
péché
! C’est un torrent impétueux, & on n’y sera p
ue insensibilité ne soit l’effet d’une conscience apprivoisée avec le
péché
, & le fruit d’une captivité funeste ! On lais
1. tract. 11. q. 21. plus indulgent, croit que ce n’est souvent qu’un
péché
véniel, quoique très-facilement mortel. Mais il y
eccat. prop. 9. La comédie est mauvaise, dit-il, ou par l’occasion du
péché
qu’on y trouve, ou par la dépense qu’on y fait po
obligé de fuir, mais seulement de ne pas rechercher les occasions du
péché
, même les plus dangereuses, parce qu’on est libre
volontairement, non-seulement ne fuit pas, mais cherche l’occasion du
péché
, ce que tout le monde condamne : car qui aime le
spectateur ne cherche ni ne trouve ni plaisir criminel, ni danger de
péché
, telles que peuvent être quelques pieces de Collè
e Collège, dont même je ne serois pas garant. Alors, dit-il, point de
péché
mortel. Mais du moins y a-t-il un péché véniel de
rant. Alors, dit-il, point de péché mortel. Mais du moins y a-t-il un
péché
véniel de perte de temps, de vaine curiosité. Mai
cette question cite des Casuistes qui traitent cette folle dépense de
péché
véniel ; mais il combat leur sentiment, & cro
pense de péché véniel ; mais il combat leur sentiment, & croit le
péché
mortel avec le commun des Théologiens. Il se moqu
ce qu’alors on n’en est pas la cause, mais qu’on ne pourroit pas sans
péché
mortel les appeler chez soi ou dans une ville, fa
icité de la somme. De pareilles sommes volées ne feroient-elles qu’un
péché
véniel ? 3.° Ceux qui n’y iroient & ne payero
avons souvent parlé, prouve évidemment qu’on ne peut y assister sans
péché
. On peut y ajouter une autorité d’un autre genre,
erminé ses jours de bonne heure que pour la préserver de la malice du
péché
& du prestige de la vanité du monde. Nous tro
ses raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans
péché
. D. Si les spectacles étaient si précisément c
L'expérience de ceux qui y assistent sans se sentir coupables d'aucun
péché
, ne peut-elle pas balancer ces autorités, et ces
cence ; et ensuite « quand la concupiscence a conçu, elle engendre le
péché
, et le péché étant accompli il engendre la mort »
suite « quand la concupiscence a conçu, elle engendre le péché, et le
péché
étant accompli il engendre la mort ». « Concupisc
raient sans doute ; mais parce qu'elles cherchent des excuses à leurs
péchés
, elles sont assez malheureuses pour en trouver, «
é. Pauvre homme, que vous étiez timide ! vous n’aviez point commis de
péchés
depuis votre baptême, vous avez travaillé incessa
uleuse, ni si craintive que vous, elle a autrefois commis quantité de
péchés
, elle n’a pas rendu grand service à Dieu, elle ne
vous ou en votre fille au bal ? On ne condamne dans le monde que les
péchés
extérieurs et grossiers ; mais Dieu juge plus rig
; mais Dieu juge plus rigoureusement, il condamne plus sévèrement les
péchés
spirituels, les péchés de démon : être idolâtre d
igoureusement, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les
péchés
de démon : être idolâtre de soi-même, être horrib
la pudeur qui retient, la loi qui défend, le remords qui trouble, le
péché
qui effraie, en entendant cent fois dire & re
qu’on ne voit pas Mais dans l’état de corruption où nous a plongé le
péché
originel, cet amour pur, dégagé de la chair &
nons à notre sujet. Le premier sentiment qu’éprouva l’homme après son
péché
, ce fut la honte de sa nudité, & la premiere
nocence : les passions soumises ne faisoient courir aucun risque ; le
péché
faisant naître les dangers, força d’élever la bar
oque, si on ne lui plaît pas, ou dont elle s’applaudit par un nouveau
péché
, si on a le malheur de lui plaire, elle ne les vo
; favoriser inspirer l’impureté, est-ce être bien chaste ? Le premier
péché
est celui du scandale : toutes les loix condamnen
aisance que tous ses amans, elle se tend le premier piege, le premier
péché
se commet dans son cœur, elle tombe la premiere d
ords, lorsque le livre des consciences ouvert vous fera voir tous les
péchés
que vous avez commis, tous ceux que vous avez vou
; iniquitati. Rom. 6. Les inconvéniens de la nudité sont une suite du
péché
, & le péché à son tour est une suite de la nu
m. 6. Les inconvéniens de la nudité sont une suite du péché, & le
péché
à son tour est une suite de la nudité : l’indécen
ience, leurs desseins & leur succès. Il y a quatre degrés dans le
péché
, y consentir, le commettre, y perséverer, l’excus
eur, s’en déclarer l’apologiste, c’est une malice consommée, c’est un
péché
contre le Saint Esprit qui ne se pardonne pas, c’
’est un péché contre le Saint Esprit qui ne se pardonne pas, c’est le
péché
d’un Auteur, d’un Acteur, d’un amateur du théatre
rience, commet, fait commettre, a l’impudence de vouloir justifier un
péché
dont tout lui démontre & dont il connoît lui-
e pour interdire aux Chrétiens l’entrée d’une salle de spectacle : le
péché
étalé de toutes parts feroit tomber les ames les
urnée : puisqu’enfin dans l’Article suivant, saint Thomas condamne de
péché
mortel le ris et la joie immodérée. Je pourrais
licite par lui-même ; que ces sortes de gens ne sont point en état de
péché
, pourvu qu’il gardent la modération, et qu’ils n’
si l’on n’en est que médiocrement réjoui. Or saint Thomas condamne de
péché
mortel le ris et la joie immodérée ; car aprés s’
odérée ; car aprés s’être fait cette question, « S’il peut y avoir du
péché
dans la superfluité du jeu, voici comme il répond
erfluité du jeu, il y a un ris et une joie immodérée : Donc il y a du
péché
mortel, parce qu’il n’y a que le péché mortel auq
oie immodérée : Donc il y a du péché mortel, parce qu’il n’y a que le
péché
mortel auquel il soit dû des pleurs éternels. » C
r que nous portions trop loin la sévérité, si nous n’osons excuser de
péché
mortel ceux qui courent aux Comédies ; puisqu’Ale
’endroit où nous l’avons déja cité, p. 4. dit, qu’il n’ose excuser de
péché
mortel ceux qui même malgré eux, ou par hasard, s
s Prédicateurs reprennent continuellement les plaisirs qui portent au
péché
: Qu’ils représentent sans cesse combien les Spec
telles Assemblées ténébreuses attirent ordinairement les vices et les
péchés
comme les querelles, les envies, les moqueries, l
même chose de la Comédie) plusieurs âmes brûlaient en enfer pour des
péchés
commis en pareille occasion. 2. « Plusieurs Relig
uelque Comedien, entrer dans leurs maximes, apprendre qu’on peut sans
péché
se trouver à la compagnie des femmes agréables, l
s de ces grossièretés ; qu’ils ne se croient pas pour cela exempts de
péché
: leur manière de jouer, pour être plus délicate
Ces personnes se croient en sûreté, quand elles ont demandé, s’il y a
péché
mortel à prendre ces divertissements : elles veul
eut-il pas rallumer en vous ce feu peut-être mal éteint…. Mais y a-il
péché
? Oui, Chrétiens, de vous exposer sans raison et
sans raison et pour votre seul plaisir, au péril de perdre la grâce.
Péché
d’autoriser par votre présence des assemblées pro
tend des chansons qui amolissent et qui corrompent peu à peu le cœur,
Péché
dans la complaisance que vous avez pour ces airs
ants et amoureux, quand vous seriez même exempts de toutes passions….
Péché
dans la perte du temps : on se plaint qu’on en ma
ce côté-là assez criminels, quand ils ne le seraient pas d’ailleurs.
Péché
dans le mauvais usage de l’argent que l’on y dépe
pouviez ce jour-là donner du pain à vingt pauvres qui en ont manqué.
Péché
dans les effets que cela produit infailliblement
eur pour la prière, un dégoût des Livres de piété, un amour du monde.
Péché
encore plus grand pour vous qui faites profession
que si on fait plus de quartier à ceux qui commettent cette espece de
péché
, ceux qui tombent dans un autre, n’ont pas droit
édiens ont, de faire ce qu’ils font, comme d’un voile pour couvrir le
péché
. Tout le monde doit savoir que la tolérance de pl
seraient à retrancher, inséparable de la Politique, n’excuse point de
péché
devant Dieu dont la Loi sainte ne fléchit jamais,
truit pas. Voila pourquoi la Loi politique laisse impunis quantité de
péchés
, ou parce qu’ils ne sont pas de son ressort, ou p
n a paru aucun signe ; jamais ils n’établirent de châtiments pour les
péchés
purement spirituels. C’est ce que voulait dire Sé
pour les avares. La Politique se contente de défendre et de punir les
péchés
qui sont nuisibles à la société humaine, ou qui o
e plus grands dérèglements. Mais ce silence politique n’excuse pas de
péché
, et ne met pas l’homme à couvert des châtiments d
a que l’on marquât auparavant sur le front de ceux qui pleuraient les
péchés
de cette malheureuse Ville un signe de miséricord
être presentés à son terrible jugement ; ils ont pour la plupart des
péchés
considérables sur la conscience dont ils n’ont po
osent hardiment et sans aucune crainte dans les périls effroyables du
péché
, sans faire aucun cas, ni des avertissements du s
nt les bals, et les danses de ce temps, nous n’osons point excuser de
péché
ceux qui les fréquentent, puis qu’Alexandre de Ha
par sa piété, n’ose point exempter de la même faute, c’est-à-dire du
péché
mortel, ceux qui n’étant venus que comme forcés,
ec quelle facilité les hommes et les femmes du monde tombent dans des
péchés
intérieurs, c’est-à-dire, de pensée et d’affectio
d’une part qu’elles ne pussent pas être si sujettes à cette sorte de
péchés
que ceux qui vivent dans les villes, et principal
qu’il est employé pour des actions qui sont toujours accompagnées du
péché
. Mais ceux qui sont en autorité pour gouverner le
nt-goût des joies, et des délices du Paradis : comme à l’opposite, le
péché
traîne avec soi sa peine, et est un commencement
qui a fait dire au Philosophe Sénèque, « Que la plus grande peine du
péché
est d’avoir péché. »29 Et saint Augustin loue Di
u Philosophe Sénèque, « Que la plus grande peine du péché est d’avoir
péché
. »29 Et saint Augustin loue Dieu, de ce « qu’il
uises et délicates ou converser avec les femmes n’est pas précisément
péché
; mais à un qui fait vœu de pauvreté, et qui par
reté, et qui par sa profession est retiré du monde, ce n’est pas sans
péché
où il n’y a point de nécessité. Quant au second,S
-haut les récréations divines, comme pour satisfaire à Dieu, pour les
péchés
qui vous ont privé de joies du Ciel, et vous ont
, ces temps sont, 1. Le Carême, destiné pour la pénitence de tous les
péchés
de la vie, auquel l’Eglise, au saint Office Divin
faut prendre bien garde que ce prix ne soit pas trop grand, il y a du
péché
en l'excès d’icelui, la raison est, 1. C’est cont
i peu utiles, comme sont celles du jeu.Jouer une somme excessive, est
péché
. 2. Ce qui est d’obligation doit précéder ce qui
à ce point, que l’aumône étant une des œuvres satisfactoires pour le
péché
, si le Confesseur à l’exemple de Daniel leur dit,
éché, si le Confesseur à l’exemple de Daniel leur dit, « Rachetez vos
péchés
par aumônes »,96 et si par conséquent il leur en
u cinquième, qui concerne la façon de jouer,De la façon de jouer. Les
péchés
qui se font en la façon de jouer. on peut manquer
lus commune opinion, celui qui gagne, est obligé à la restitution, et
péché
contre la justice et l’équité. Comment il se fau
t convenables à la personne, ou si elles sont l’occasion prochaine du
péché
. Pour prendre ces récréations, sans endommager la
pas si bien dansé que les autres ; un remords de conscience pour les
péchés
qu’on y a fait, ou qu’on a été aux autres, occasi
ps que vous étiez au bal, plusieurs âmes brûlaient en enfer, pour les
péchés
commis en la danse. 2. Plusieurs Religieux en mêm
Quatrième, la somme qu’il faut jouer. Jouer une somme excessive, est
péché
. 96. [NDA] Dan. 4. « Peccata tua eleemosynis re
Dan. 4. « Peccata tua eleemosynis redime. » De la façon de jouer. Les
péchés
qui se font en la façon de jouer. Les bals et dan
us des draps d’or ? les grandes fortunes donnent-elles de la grace au
péché
? l’infection des maisons bourgeoises fait-elle d
deux sexes. Mêmes principes, mêmes raisons, même danger pour tous. Le
péché
, qui en est la source, fut commis par l’homme, au
imui eo quod nudus essem, & abscondi me. Il faut que la honte du
péché
lui soit bien invinciblement attachée, & que
il devroit pour lui-même respecter, la délicatesse de la modestie. Le
péché
est commis devant Dieu ; la loi de la pureté ne d
ette les yeux sur une femme avec un mauvais dessein, a déjà commis le
péché
dans son cœur. Il semble même que l’homme devroit
un mouvement naturel & involontaire de honte & de crainte du
péché
, le cri de la conscience que Dieu fait entendre,
on habet sublevantem se. La pudeur une fois vaincue, la victoire du
péché
est certaine & facile, la défaire de la vertu
d si nécessaire, pour en préserver l’homme. Adam & Eve avant leur
péché
avoient toutes les vertus. Ils ne connoissoient p
n’avoient pas besoin. Dieu éleva ce rempart contre le vice, à qui le
péché
venoit d’ouvrir l’entrée du monde. Il suffiroit à
ment, on s’éloignera du danger, de l’occasion, de l’apparence même du
péché
, l’innocence sera hors d’atteinte. Le cri de la c
Juge severe, & un témoin incorruptible, il reproche, il punit le
péché
, quand il est commis. Ainsi maintiendroit-on sinc
ses pensées, des émotions de la volupté, des sentimens, des désirs du
péché
. Il commet le premier péché, prélude, essai, ébau
la volupté, des sentimens, des désirs du péché. Il commet le premier
péché
, prélude, essai, ébauche de ceux qu’il va faire c
, je ne m’y retrouve pas. Ce sont les couleurs du vice, les traits du
péché
, le pinceau du mensonge. Vous voulez tromper, mai
nseils, quelle espérance, ou plutôt quelles assurances plus fortes du
péché
, que les derniers soupirs d’une chasteté qui se r
les ont de plus précieux, elles vont être immolées par la passion. Le
péché
leur portera le coup mortel. Elles découvrent leu
ns scandaliser personne, car autrement elle ne pourroit pas être sans
péché
; comme si par exemple un Ecclésiastique ou une p
e S. Thomas demande dans la danse, afin qu’elle puisse être exemte de
péché
, & sans lesquelles elle est certainement vici
D’où il conclut qu’il n’arrive presque jamais que la danse soit sans
péché
; & ideo rarò aut numquam fit sine peccato.
te S. Thomas S. Th. 22. q. 122. a. 4. ad 3., que ce seroit un moindre
péché
de travailler un jour de Fête, que de s’occuper à
ent pas convenables à notre état ? Rép. On ne peut point excuser de
péché
ceux qui se masquent pendant le carnaval, quoiqu’
eurs enfants & domestiques, de se masquer, participent à tous les
péchés
qu’ils commettent à l’occasion de ce déguisement.
ffenser Dieu. Ils ont beau dire qu’ils ne prétendent pas consentir au
péché
de ceux qui s’en servent, ils ne laissent pas d’ê
nsée en toute leur vie que de jouer. De sorte que si cet excès est un
péché
, les Histrions devraient être toujours dans un ét
s est un péché, les Histrions devraient être toujours dans un état de
péché
mortel, comme aussi tous ceux qui se divertiraien
pas dire que leur exercice soit défendu, ni qu'ils soient en état de
péché
quand ils le font avec quelque modération, c'est-
vertissements illicites, parce que c'est entretenir et favoriser leur
péché
. » Je veux bien qu'en cet endroit S. Thomas parl
ux qui y vont : « la mort entre par les fenêtres » ; c’est-à-dire, le
péché
entre dans leurs âmes, par leurs yeux et par leur
s et les Comédies ;In inst. præd. p. 452. qu’il appelle les appas des
péchés
, et de représenter aux peuples que ces divertisse
« Des personnes de poids et de probité avec l’horreur qu’elles ont du
péché
, ne laissent pas d’assister aux spectacles. Mille
te. Or l’Evangile nous apprend que l’horreur que nous devons avoir du
péché
, nous doit porter à éviter avec grand soin les mo
ans scrupule à la Comédie, avec l’horreur qu’on prétend qu’ils ont du
péché
, serait encore mille fois plus grand qu’il n’est
té de dire que ces mêmes personnes ne peuvent aller à la Comédie sans
péché
mortel. Voici comme il parle. « Ilp. 58. y a que
s réformés. Et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver de
péché
mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et
s les mauvaises pensées qu’on y peut avoir par hasard, et de tous les
péchés
qu’on n’aurait pas dessein de commettre ; parce q
n fort méchant Théologien ? S’il ne sait pas faire la différence d’un
péché
, dans lequel peut tomber un homme qui va à l’Egli
écessité à la comédie, où il y a tant de dangers. Dans l’un, c’est un
péché
de faiblesse et involontaire ; mais dans l’autre,
t un péché de faiblesse et involontaire ; mais dans l’autre, c’est un
péché
de malice et tout volontaire dans son origine. Le
e. Le lieu où va le premier, n’est point par soi-même une occasion de
péché
; au contraire le lieu où va l’autre, porte de so
e au peché et à l’extinction de la grâce, qui peut seule préserver du
péché
. On pardonnerait une telle Objection à une femme
est bien difficile, dit-il, qu’elle ne soit accompagnée de plusieurs
péchés
. Pétrarque,Petr. Dia, v. 4 dit, qu’elle est le pr
et un ennemi de Jésus-Christ. Ne vous repentez pas aujourd’hui de vos
péchés
, pour vous en aller demain au bal, au grand domma
femme, et qu’il la regarde avec un mauvais desir, il a déjà commis le
péché
dans son cœur. » Ce n’était pas à des Moines qu’i
plus grandes délices doivent, ou de pleurer dans le souvenir de leurs
péchés
, ou de ce qu’ils ne jouissent pas encore dans Sio
es chargent de chaînes, mais liens qui entrainent un chariot plein de
péchés
: Væ qui trahitis iniquitatem in vinculis vanita
itatem in vinculis vanitatis peccatum velut plaustrum. Quel monde de
péchés
! quelle perte de tems. La moitié de la journée s
le fruit de son travail, & assurer ses conquêtes. Ce n’est pas un
péché
isolé, un péché momentané, c’est un feu qui s’ent
travail, & assurer ses conquêtes. Ce n’est pas un péché isolé, un
péché
momentané, c’est un feu qui s’entretient, & b
t, d’où le Créateur vous a tiré, de la terre d’où il vous a formé, du
péché
dont le Rédempteur vous à sauvé, d’une femme que
rez, & faites courir, & que votre fard augmente au milieu des
péchés
que vous commettez, ou faites commettre, & qu
ssant la beauté. Un regard, une pensée sur un objet défendu, sont des
péchés
; un regard, un cheveu peut faire naître à quelqu
isqu’ils dansent sur le théatre. Toutes ces personnes sont en état de
péché
, & indignes de communier devant Dieu, elles l
er devant Dieu, elles le sont encore devant les hommes ; puisque leur
péché
est public, & de la plus grande notorieté. Il
t profession. Les femmes fardées sont prises en flagrant de lit, leur
péché
est peint sur leur visage ; les comédiens sont, à
avoir que de la légereté, sans dessein de séduire personne, & le
péché
ne seroit alors que véniel, comme le remarque le
icateur ne cesse de reprendre ces assemblées qui servent d’amorce aux
péchés
publics, et que les hommes accoutumés au mal comp
trop censurée, et il est indubitable qu’on ne peut sans un très grand
péché
jouer en public pour divertir les spectateurs une
rtes de Comédies étant mauvaises, ne sauraient être représentées sans
péché
, et qu’il n’y ait point d’autorité qui puisse jus
ts, à moins qu’ils ne renoncent entièrement à leur Profession, et aux
péchés
publics dont ils sont les instruments, pour se dé
donc se disculper qu’auprès de ceux qui cherchent des excuses à leurs
péchés
. Délibéré en Sorbonne le 13. Déc. 1678. G. Froma
faire le Casuite, pour conclure, si la comédie prise en elle-même est
péché
, je maintiens, qu’on n’y peut guéres aller sans p
ment receü de l’Ecole, que, quand quelque chose de sa nature porte au
péché
, l’on ne peut pas en user librement, sans pécher
irconstances n’ont rien, qui de soy-méme ne donne quelque penchant au
péché
. Si ce principe donc, que j’ay avancé, est receva
plication en estant faite à la comédie, je vous laisse le jugement du
péché
, qui se peut commettre en y allant l’effet, qui p
tellement, d’aller à la comédie ; mais je diray, qu’à plusieurs c’est
péché
mortel, d’y aller : La verité de cette propositio
conscience, fuyoient le Théatre, comme un lieu de scandale, & de
péché
, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient
en combattre le goût, en faire sentir le danger, en faire craindre le
péché
. Malheur à ceux qui l’autorisent, qui en inspiren
n. Ce jeune-homme a conservé son innocence, ou l’a déja perdue par le
péché
, & celui-ci ou veut la réparer par la péniten
pénitence, 1.° est un état de douleur & de crainte ; douleur des
péchés
commis, crainte de la justice qui les punira. Bie
? 3.° C’est un état de défiance & de crainte de retomber dans le
péché
, d’autant mieux fondée qu’on est beaucoup affoibl
ès une expérience qu’il déplore, se livre encore au danger. L’état de
péché
actuel & d’impénitence doit faire trembler ;
s à Deo tuo. Il y a plus que le danger ; le mal augmente sans cesse,
péché
sur péché, passion sur passion, la dette s’accumu
o. Il y a plus que le danger ; le mal augmente sans cesse, péché sur
péché
, passion sur passion, la dette s’accumule, la col
homme est bien à plaindre, si dès ses premieres années il se livre au
péché
, & se prépare ainsi une vie criminelle ou une
mp; de l’Acteur, comme des personnages. Ces jeunes-gens ont-ils moins
péché
pendant leur intrigue, parce qu’enfin ils seront
s, les mouvemens de l’Acteur & du spectateur ne sont pas moins de
péchés
commis, parce qu’il voit un mariage qui même n’ét
piece innocente, & après qu’elle est passée, ne peut excuser les
péchés
auxquels elle a fait une si légere diversion. En
qu’on ose prendre, toutes les pensées qu’on se permet, sont de vrais
péchés
jusqu’à ce que le sacrement ait béni l’union conj
sont très-coupables. Peut on innocemment se faire un plaisir de leur
péché
? Il s’éleve encore contre le blanc & le roug
s au nombre des preuves. Il est décidé dans la morale que ce sont des
péchés
mortels qui conduisent aux derniers excès. Le Bai
choses saintes ; et il n’est pas moins certain, que l’on ne peut sans
péché
assister à leurs spectacles. CAS PREMIER. Ar
s fidem Christi. » D’où il conclut derechef, que ce n’est donc pas un
péché
léger, mais un crime, qui donne à l’âme le coup d
t de mourir. La seconde, si étant mort en cet état, le Curé peut sans
péché
refuser à son corps la sépulture Ecclésiastique ;
ent, s’il a donné d’ailleurs des marques qu’il était repentant de ses
péchés
? Réponse. Pour répondre en peu de mots à
e de dire, que ce Comédien a d’ailleurs témoigné de la douleur de ses
péchés
, à moins qu’il n’ait détesté sa Profession et n’a
sa Profession et n’ait promis d’y renoncer pour toujours : ses autres
péchés
n’ayant pas pu lui être remis pendant qu’il conse
aire. Sur quoi on demande si ces Religieux commettent en cela quelque
péché
, et quel il est ? Réponse. Pour décider ce
mme une vérité constante, nous ne croyons pas qu’on puisse excuser de
péché
très grief les Religieux, dont il s’agit dans l’e
ment, qui est, que ces Religieux ne peuvent en conscience, et sans un
péché
fort grief continuer à prendre une telle récréati
niques, et ajouter des nouvelles Ordonnances pour ôter et détruire le
péché
, C. Novit. de Iud. c. 1. de emp. et vend. cum glo
un dérèglement manifeste, parce qu’elle ne servirait qu’à fomenter le
péché
, et à donner aux personnes vicieuses la liberté q
é Chrétienne, mais encore il ne peut être qu’une source de maux et de
péchés
. Ajoutons à cela, que la négligence des Magistrat
t honnêtes ». Ce saint Docteur veut même qu’il y ait quelque sorte de
péché
à ne point prendre de divertissement ; « Parce, d
t toute leur vie qu’à jouer. Si l’excès du divertissement est donc un
péché
(comme on n’en peut douter) les Comédiens sont en
nc un péché (comme on n’en peut douter) les Comédiens sont en état de
péché
, comme aussi tous ceux qui assistent à la Comédie
t ceux qui leur donnent quelque chose sont comme les fauteurs de leur
péché
, ce qui semble être faux ; car nous lisons dans l
lon moi, qui mérité d’être défendu, et je ne les crois pas en état de
péché
, pourvu qu’ils n’usent de cette sorte de jeu qu’a
ne doute point qu’il ne péchaient comme s’il les entretenait dans le
péché
, et c’est dans ce sens que se vérifie cette parol
tu dans les premiers. La seconde, qu’il ne faut pas croire en état le
péché
les Comédiens qui passent toute leur vie sur le T
de dévotion. La troisième enfin, que non seulement il n’y a point de
péché
à les assister avec discrétion, mais encore que c
folle joie, appelée par S. Grégoire la fille de la gourmandise et du
péché
, et que c’est en sens qu’il est écrit : « Que le
ces jeux à l’impudicité ; car l’Apôtre exhortant les hommes à fuir ce
péché
, dit ces paroles« Sicut quidam, etc. »Corinthiens
ens d’infâmes. Mais souffrez que je vous demande à mon tour, s’il y a
péché
à un Soldat « Lege, qui ait Praetor ». Lege, Gene
n si une jeune Veuve qui ne s’accommoderait pas du Célibat, ferait un
péché
mortel de passer en de secondes Noces avant l’ann
nes de poids et de probité, lesquelles avec l’horreur qu’elles ont du
péché
, ne laissent pas d’assister à ces sortes de Spect
bition. J’aime donc mieux conclure avec plus de vraisemblance que ces
péchés
sont des effets de la malice ou de la faiblesse h
t quae, etc. »lib. 6. de Provident. , que l’on ne tombât dans quelque
péché
d’impureté. Apparemment que ce saint homme n’en p
qu’on ne puisse réciter, ou lire, sans s’exposer à tomber dans aucun
péché
. Mais permettez-moi, Monsieur, de passer les born
lgré ce que disent certains Théologiens) de les éviter, sous peine de
péché
mortel, parce que ce n’est que par accident qu’el
es pour courir aux Spectacles : d’où je conclus que ce n’est point un
péché
d’aller le Dimanche à la Comédie. Pour ce qui reg
Reformés ; et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver de
péché
mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés, et
onsieur, que j’avais adressé une lettre à M. l’abbé Desmarès Sur deux
péchés
mortels, selon lui, sur deux actions innocentes,
omme on dit la remorque, et, après tout, un barbarisme n’est point un
péché
mortel, mais il fallait dire rétorsion), je vous
a question suivante : Une personne qui va au spectacle commet-elle un
péché
mortel ? Et cependant je n’aurais examiné que cel
tion, que là où il n’y avait rien d’immoral, il ne pouvait y avoir de
péché
. Vous m’apprenez qu’il en est autrement : je reço
efois n’est pas rigoureusement nécessaire pour qu’il n’y ait point de
péché
mortel à aller au bal), avez-vous oublié l’antiqu
s XIV dont, quoique vous en disiez, la danse ne fut pas le plus grand
péché
; une foule de traits auraient prouvé que ce prin
Théologie du cœur et de l’esprit Vingtiéme remede au
péché
d’Impureté. Le vingtiéme remede au péché de Lux
rit Vingtiéme remede au péché d’Impureté. Le vingtiéme remede au
péché
de Luxure, c’est de ne jamais se trouver aux Come
ls spectacles ? L’amour étant la plus forte impression que le premier
péché
a fait sur nous, rien n’est plus dangereux que de
pas secretement tout ce qu’on goûte ? C’est un autre effet du premier
péché
, de ne point goûter les biens spirituels : le Thé
nous la tirons, par les spectacles, du dedans au dehors, où depuis le
péché
elle a tant de panchant à se répandre. Nous l’amu
es condamner. Ces jours de réjouïssance, sont des jours favorables au
péché
. C’est un malheur d’être engagé de se trouver à d
Actrices, payer & honorer le vice, & fournir les occasions de
péché
? Quel châtiment ne méritez-vous pas ? vous refus
non-seulement ceux qui commettent, mais encore ceux qui favorisent le
péché
, méritent la punition ? Vous louez, vous admirez
la perte du temps, l’aliment de la concupiscence, les préparatifs du
péché
, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’
fs du péché, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’école du
péché
, l’aiguillon de l’intempérance, l’exhortation à l
stiendroit inutilement des viandes défendues, si on ne s’abstenoit du
péché
, si on continuoit à fréquentes les spectacles. Je
ont il seme le goût & les principes, en un mot le corps entier du
péché
dont il établit puissamment l’empire. S. Chrysost
ue la plupart de ceux qui vont à la Comédie, ne le peuvent faire sans
péché
, quand il n'y aurait point d'autre raison qui ren
t véritablement besoin de se délasser l'esprit, puissent y aller sans
péché
; parce que la Comédie ne peut passer pour un dive
ue la plupart de ceux qui vont à la Comédie, ne le peuvent faire sans
péché
; quand il n'y aurait point d'autre raison de la c
nt véritablement besoin de se délasser l'esprit puissent y aller sans
péché
, parce que la Comédie ne peut passer pour un dive
a fait un traité admirableb, où il prouve que d’y assister, c’est un
péché
mortel, comme l’assure aussi S. Augustin : la rai
c’est, que ceux qui vont à la comédie, contribuent et participent au
péché
de ceux qui la jouent. Or il est certain que les
dans ces divertissements qui sont souvent des occasions prochaines de
péché
à ceux qui s’y trouvent, sans avoir mauvaise inte
eureux divertissement, c’est une foule et un nombre presque infini de
péchés
, qui composent une longue chaine, dont on a de la
n’avait jamais été, ou qu’il dût bientôt n’être plus. Voilà bien des
péchés
avant que d’être sortie de la maison, et des péch
s. Voilà bien des péchés avant que d’être sortie de la maison, et des
péchés
d’autant plus dangereux, qu’ils sont spirituels e
présence. Il faut avouer que votre insensibilité est extrême, si ces
péchés
ne vous pèsent pas sur le cœur : car leur poids e
rdonne ensuite de nous arracher les yeux, si leurs regards portent le
péché
dans nos cœurs, et il est si dangereux de voir un
e occupation criminelle d’elle-même, qui sert d’occasion prochaine au
péché
. C’est pourquoi il le faut éviter de nuit aussi b
couper le pied, et s’arracher les yeux, pour éviter de tomber dans le
péché
. C’est le Sauveur qui vous le commandeMatt. [Matt
pour n’être pas connu. Ces couleurs postiches ne sont point alors un
péché
. Une femme se farde par legereté, par ignorance,
eur inspirer des passions, & satisfaire la sienne, n’est ce qu’un
péché
véniel ? Qui peut excuser de péché mortel une act
tisfaire la sienne, n’est ce qu’un péché véniel ? Qui peut excuser de
péché
mortel une actrice, une coquette, une femme galan
conquêtes ? Et que font les conquêtes de la beauté empruntée, que des
péchés
; & leur usage que coquetterie ? Jugeons-en p
amais ? Ainsi, quoique dans la spéculation il puisse n’y avoir que du
péché
véniel, dans la réalité & la pratique le péch
e n’y avoir que du péché véniel, dans la réalité & la pratique le
péché
mortel y est ordinaire. N’y eût-il que l’excès de
rrompue par de si mauvais exemples, la conscience blessée par tant de
péchés
que l’on commet, tant de péchés que l’on fait com
es, la conscience blessée par tant de péchés que l’on commet, tant de
péchés
que l’on fait commettre, tant de passions qu’on a
plaire & séduire les cœurs. La saine morale n’excuse point de ce
péché
, ces intentions perverses & ces piéges dangér
, ces intentions perverses & ces piéges dangéreux. Mais est-ce un
péché
mortel ? On ne propose ici, comme en cent autres
force d’un ordre supérieur, la droiture de l’intention, diminuent le
péché
; mais c’en est toujours un qui peut devenir, &am
r leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand
péché
le refroidissement, ou la perte de leur charité.
de et de l'or terrestre, par le jeu et par le luxe n'est pas un petit
péché
, que doit-on juger de la dissipation des biens de
r leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand
péché
le refroidissement, ou la perte de leur charité.
e et de l'or terrestre, par le jeu et par le luxe, n'est pas un petit
péché
; que doit-on juger de la dissipation des biens de
ouffer dans ceux qui la fréquentent le souvenir et le regret de leurs
péchés
, afin qu’ils ne pensent qu’à se divertir, à rire
ans leur Baptême ; ou comme criminels, s’ils l’ont perdue par quelque
péché
mortel. Il est rare, dans l’horrible corruption o
rder, et qui se parent à ce dessein, donne occasion à une infinité de
péchés
. Car il est bien difficile après cela d’effacer d
que celle-là ? Que si la Mère des vivants est tombée dans la mort du
péché
, pour n’avoir pas su garder ses yeux dans le Para
quiconque regardera une femme pour la convoiter, il a déja commis le
péché
dans son cœur. Il crie ; Si votre œil vous scanda
fléchir son Juge par ses gémissements, et d’obtenir le pardon de ses
péchés
. C’est ce que faisait David, comme il nous l’appr
et ne faites pas retentir des cris d’allégresse, parce que vous avez
péché
contre votre Dieu : « Noli latari Israël, noli ex
dans des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au
péché
? Ou ce que dit Isaïe : « Super humum populi mei
après leur patrie céleste sont quelquefois percées par les pointes du
péché
, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qu
ée métaphysique de Comédie, et de purger cette idée de toute sorte de
péché
. La Comédie, disent-ils, est une représentation d
nérale de Comédie, ils croient avoir prouvé qu'il n'y a donc point de
péché
aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensui
e en des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au
péché
? Ou ce que dit Isaïe : « Super humum populi mei
près leur patrie céleste, sont quelquefois percées par les pointes du
péché
, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qu
métaphysique de Comédie, et de purifier cette idée de toute sorte de
péché
. La Comédie, disent-ils, est une représentation d
ée générale de Comédie; ils croient avoir prouvé qu'il n'y a point de
péché
aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensui
le parti le plus sûr de n’y pas aller ? voudroit-on dans le doute du
péché
courir le risque de l’éternité ? C’est le raisonn
sonnes, qu’il y en a dans beaucoup de pièces, qu’il y a donc alors du
péché
. Qui peut définir, qui peut discerner ces divers
résentation, le vice n’est que la scène mise en pratique. S’amuser de
péchés
& de disgraces, au lieu d’en gémir, seroit sa
son malheur que quand il n’est plus temps d’y remédier. On ne sent le
péché
que quand il est commis, la grâce que quand elle
a douleur qu’elle cause ? On ne sent le mal de la comédie que par les
péchés
qu’elle fait commettre & les habitudes qu’ell
vous menace mal à propos d’une mort éternelle : vaines alarmes, aucun
péché
, aucune mort à craindre : Nequaquam moriemini. Ce
ites pas ce qu’ils font. La calomnie ne sauve pas, & cependant le
péché
se commet avec sécurité ; la mort vient, & sa
t sur sa femme, sur son mari, sur l’usage du monde, sur les biens, le
péché
que l’on a commis en mangeant le fruit défendu, D
de l’affoiblissement de l’ame, de la perte de la grace, des effets du
péché
? en a-t-il quelque idée ? Il est plaisant d’ente
sion la plus dangereuse & la plus commune, c’est de ne traiter de
péché
que les crimes grossiers, & de danger que les
qui proscrivez la comédie et les comédiens, répondez ; est-ce donc un
péché
de peindre si bien le vice, que les coupables soi
coupables soient forcés de se reconnaître dans le tableau ? Est-ce un
péché
de préconiser la franchise, la loyauté, le courag
e de sa maison, vous n’êtes pas si difficile, et ce qui était un gros
péché
pour ce pauvre roturier, n’est plus qu’une peccad
s aveux et la conduite des prêtres, que le spectacle n’était point un
péché
, il faut encore vous montrer pourquoi il est pros
urs que sous sa direction. Il paraît néanmoins qu’alors il n’était un
péché
pour personne, puisqu’on avançait l’heure des off
voue que les Ecclésiastiques et les Religieux ne peuvent y aller sans
péché
. De là tant de railleries amères contre ceux qui
is qui leur permet d’y assister, pourvu qu’il n’y ait point danger de
péché
pour eux, ni scandale pour le public : Ce qui doi
corrompent les bonnes mœurs, et l’impossibilité morale d’y éviter le
péché
, par l’autorité du P. Alexandre (Theolog. moral.
nt. dist. 6. q. 4. art. 2.), qui croit même qu’on peut aller jusqu’au
péché
mortel, par le plaisir que l’on y prend. D’où il
nnes ? les biens donnés pour l’entretien des Eglises, l’expiation des
péchés
, le soulagement des pauvres, doivent-ils être emp
d’honnêteté, c’est-à-dire un conseil qui n’oblige point sous peine de
péché
. Il prétend l’étayer du Cardinal Cajetan (Sum. v.
oint de scandale (par exemple, dans des loges grillées), de danger de
péché
mortel, de défense particulière de leur règle, et
qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet Pag. 617.du
péché
, qui porte au péché. On flatte une passion qu’on
imable une servitude qui est l’effet Pag. 617.du péché, qui porte au
péché
. On flatte une passion qu’on ne peut mettre sous
st-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet du
péché
, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu
t rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au
péché
; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre s
e le mensonge, démontre que tout mensonge, même le plus léger, est un
péché
, ne doit pas être plus favorable à l’art de menti
es vices, du visage hideux de tous les forfaits. Tout mensonge est un
péché
: il offense les perfections de Dieu, sa sagesse
t du fruit défendu. Le mensonge a perdu le ciel & la terre : tout
péché
est un mensonge ; il se dit préférable à la loi q
onge ; il se dit préférable à la loi qui le défend. La comédie est un
péché
, c’est un corps de mensonge, vif, orné, animé, va
ole, un exercice de mensonge, savant, séduisant, malin, passionné. Ce
péché
n’est pas toûjours mortel ; la légèreté de la mat
amp; de luxe ? Ignore-t-on que la médisance & l’impureté sont des
péchés
? en est-on plus pur & plus charitable ? Les
ant citée, article quatrième, où il demande s’il peut y avoir quelque
péché
dans le défaut du jeu : c’est-à-dire en rejetant
ière « on ne puisse pécher par défaut, puisqu’on ne prescrit point de
péché
au pénitent à qui pourtant on interdit tout jeu »
du siècle, s’il veut obtenir la grâce d’une entière rémission de ses
péchés
». Ce passage était dans le texte du Maître des
rémonie, ils doivent se ressouvenir que les habits sont les peines du
péché
, que dans l'état d’innocence, l’homme n’était rev
justice qu’à la condamner. L’homme est entièrement perverti depuis le
péché
, les mauvais exemples lui plaisent plus que les b
innocentes : Si bien que contre leur intention même ils favorisent le
péché
qu’ils veulent détruire, et ils lui prêtent des a
ofession est défendue, qu’il faut qu’ils la quittent, et que c’est un
péché
d’assister à leurs Spectacles, et d’y contribuer
onnes de poids et de probité, qui avec l’horreur qu’elles ont pour le
péché
ne laissent pas d’assister à la Comédie. Il faut
d’accord que quand la Comédie ne serait pas une occasion prochaine de
péché
pour tout le monde, elle l’est sans doute pour qu
que vous avez consultées, n’avaient pas une véritable horreur pour le
péché
, dés qu’elles s’exposaient à l’occasion ou procha
à la Comédie : ainsi permettez-moi de douter de leur horreur pour le
péché
. Celui qui est pénétré d’une sincère et forte hor
our le péché. Celui qui est pénétré d’une sincère et forte horreur du
péché
, ne se contente pas de le fuir, mais s’éloigne av
s je dis seulement que les personnes qui ont une véritable horreur du
péché
, ne fuient pas seulement les occasions prochaines
occasions prochaines ; mais la peur qu’elles ont de la seule ombre du
péché
, leur fait éviter les éloignées, quoique je ne pr
me Homélie au peuple, etc. veut que nous ne fuyions pas seulement les
péchés
, mais les choses même indifférentes qui nous y fo
timore vivit, et in ipsa labitur. » De même celui qui ne fuit pas le
péché
du plus loin qu’il le voit, est toujours exposé d
mme défendue. Quand même elle ne serait pas une occasion prochaine de
péché
pour tout le monde, il suffit qu’elle le soit pou
d’autres, de sorte pourtant qu’elle les engage insensiblement dans le
péché
; cela suffit, dis-je, pour que tout le monde la
pas assez que de dire, et d’avoir même expérimenté qu’on n’y a point
péché
, car il y a bien des occasions prochaines, dans l
t s’il était possible qu’elles pussent y assister sans y commettre de
péché
, on pourrait toujours dire qu’elles auraient auto
ux qui y pèchent qui sont en grand nombre, et ceux qui les portent au
péché
; et cela seul serait toujours blâmable. Ce n’éta
les que vous avez consultées, qui avec l’horreur qu’elles ont pour le
péché
, ne laissent pas d’y assister. Voilà deux disposi
n’aurais jamais cru qu’on pût unir ensemble une véritable horreur du
péché
avec une disposition habituelle de s’exposer aux
nt pour y aller autrefois, que par la sincère horreur qu’elles ont du
péché
qui les porte et les engage à en fuir les moindre
rter davantage : voilà ce que j’appelle une véritable horreur pour le
péché
. Et je ne vois pas d’autre raison qui puisse enga
t si honnête que vous dites, et s’il est compatible avec l’horreur du
péché
et avec une piété véritable et solide ; malheureu
personnes que vous avez confessées ne se sont point accusées d’avoir
péché
à la Comédie, donc elles sont innocentes. Prétend
ne infinité d’autres personnes enfin ne s’accuseront point de tant de
péchés
, qui quelque grands qu’ils soient devant Dieu, le
vont plus rarement à Confesse. Ou ils ne se souviennent pas de leurs
péchés
, ou le grand nombre les étourdit, ou ils ne se cr
s ne se croient pas coupables par le peu d’horreur qu’ils ont pour le
péché
; leur aveuglement fait leur tranquillité, comme
le pécheur, ou pour entretenir le pécheur converti dans l’horreur du
péché
. Vous auriez, sans doute, une autre expérience, e
Confesseur inspire dans toute autre occasion au Pénitent l’horreur du
péché
en le lui faisant connaître ; dans celle-ci ce se
ns les examiner ; il se peut faire qu’ils assistent à la Comédie sans
péché
et sans y recevoir aucune méchante impression, no
iècle, comme dit Tertullien, Chapitre 14, ou dans la condamnation des
péchés
qui règnent à la Comédie, comme il dit Chapitre 2
ntent pas de rire et de se divertir, si leur joie n’est mêlée avec le
péché
, la folie et les impuretés. « Nobis autem ridere
udeamus, nisi risus noster impuritatibus misceatur. » Ces folies, ces
péchés
et ces impuretés contre lesquelles Salvien déclam
montrent. Et quand vous n’y trouveriez point de différence, et que le
péché
et le scandale serait égal [sic] dans les Jeux im
empêcherait de grands biens, si elles leur défendaient toute sorte de
péchés
à la dernière rigueur. « Si omnia peccata distric
ues, des Abbés et des Religieux, et vous ne voulez pas les excuser de
péché
mortel. Mais c’est trop tôt oublier ce que vous a
plus c’est abuser du nom de divertissement de le vouloir prendre avec
péché
, tant s’en faut qu’il ait été institué pour y pre
Danse était très dangereuse, et qu’elle ouvrait la porte à plusieurs
péchés
? fallait-il qu’il mît un Démon à la porte de cha
outes les précautions qui vous peuvent prémunir contre les dangers du
péché
, que ce ne soit que pour une petite fois et pour
gagné. Le Bal et la Danse ont tant de rapports et de dispositions au
péché
, que les saints Pères de l’Eglise qui sont nos Or
a plus coupable, il vous répondra que la seconde a fait un plus grand
péché
que la première. Saint« Comes deliciarum est extr
e l’approche point ; mais il s’en éloigne. Notre salut se perd par un
péché
mortel, pas un n’en doute, du péché à l’enfer, il
oigne. Notre salut se perd par un péché mortel, pas un n’en doute, du
péché
à l’enfer, il n’y a qu’un pas à descendre : Qui e
: Qui est-ce qui va au bal qui ne se mette en péril de faire quelque
péché
? Tout ce qui est au bal est péril. Nos« Alia cri
âmes, y sont tous ouverts et tous y ont des objets très charmants du
péché
: Les yeux qui ont leur opération très prompte et
rapportera rien au logis qui lui puisse donner occasion de tomber au
péché
? Tant de mauvaises idées viennent à la foule, el
a point condamné l’usage que dans l’Avent et le Carême ; le danger du
péché
, dont on fait tout son crime, n’est qu’imaginaire
le feu ; néanmoins comme ils étaient moins éclairés que nous sur les
péchés
de pensées, qui ne se produisent point au dehors,
ère plus utile. Plusieurs se déguisèrent pour faire plus librement le
péché
: il leur semblait que tout leur était permis en
Danseur est un fol : mettez un fol ou un ivrogne dans une occasion de
péché
, y restera-t-il ? Non ; parce qu’il n’a que les f
est un des grands Sacrements du Christianisme par les allèchements du
péché
? Il est vrai que les Danses des Noces sont plus
il en soit, il est toujours à craindre de se mettre dans le danger du
péché
, quand même Dieu ne nous en devrait dire mot pend
lles d’elles-mêmes ; on ne les rend coupables qu’à cause du danger du
péché
, et ce danger n’est qu’imaginaire ; car le péché
à cause du danger du péché, et ce danger n’est qu’imaginaire ; car le
péché
ne se fait qu’en secret. Réponse. Les saints Père
. On a beau dire que ce n’est point dans les grandes compagnies où le
péché
se commet, que c’est un monstre qui fuit d’être v
, que c’est un monstre qui fuit d’être vu : Il est vrai qu’il y a des
péchés
honteux qui n’oseraient paraître dans les belles
de tous nos désordres, les complaisances intérieures qui achèvent les
péchés
du cœur, se peuvent-elles toutes empêcher ? La pr
est point nécessaire d’avoir une mauvaise intention pour commettre un
péché
; c’est assez que la chose que vous faites ne se
ons qui peut dégager le bal de toutes les dispositions qu’il donne au
péché
. Ce Chapitre ne peut être mieux fermé que par deu
trois vérités très constantes. La première est, qu’il n’est point de
péchés
qui ne nous disposent à l’Enfer. La seconde que q
és qui ne nous disposent à l’Enfer. La seconde que quoiqu’il soit des
péchés
de bien des sortes ; la seule impureté en damne p
nt perdues par leur impureté. La troisième, que l’impureté qui est le
péché
où on tombe le plus aisément, et dont on ne se re
es oreilles, qu’il n’était point de cœur assez ferme pour résister au
péché
. Quel plus puissant attrait y pouvait-il avoir po
t gloire de leurs impuretés ? Quelle punition peut-on craindre de son
péché
, quand on le voit pratiquer par son juge ?« Tot i
nt point reçus aux exercices de l’Eglise, qu’ils n’eussent expié leur
péché
par une pénitence exemplaire, et de plusieurs jou
ssurer qu’il paie dans le feu d’Enfer ce qui est dû à un si exécrable
péché
, si devant que de mourir, il n’a effacé par ses r
r criminel, et de ne pouvoir faire une juste pénitence ? J’abhorre le
péché
et je ne suis plus en état de l’empêcher. Est-il
temps, et à force d’être rappelés par la raison : ainsi l’occasion du
péché
demeure, et la beauté de la vertu s’évanouit. D’o
ussi a-t-on toujours dit que le premier pas qui se fait pour aller au
péché
, c’est de savoir qu’il se peut faire. Du Jeu.
fs qui nous le font rechercher, comme si nous faisions plus d’état du
péché
que du plaisir. LeIn l. fin. de religio. et sumpt
e la douceur de Dieu, qu’il passa le reste de ses jours à pleurer son
péché
. Que les impies ne pensent point se prévaloir d’u
nécessité, ou d’une si haute vertu, qu’au lieu de servir d’amorce au
péché
, elle en éteigne le désir. Plusieurs l’ont pratiq
r vigueur, il n’y aurait pas seulement la conscience et la crainte du
péché
pour nous en retenir. Les punitions publiques qui
assion, et pour montrer que toute sotte qu’elle est, elle connaît son
péché
, elle choisit la nuit et les ténèbres pour n’en p
plein pouvoir d’en disposer, comme il voudrait : Il est vrai que son
péché
leur a donné occasion de se révolter ; mais leur
de nous-mêmes ; elle nous arrache de cette hantise contagieuse, où le
péché
est presque inévitable ; elle nous fait renoncer
é, j'ai voulu dire qu’elle lui ôtait les plus pressantes occasions du
péché
, des jeux, des blasphèmes, de l'ivrognerie, et su
oise, que les Chasseurs qui ne se contentaient point de leurs propres
péchés
, devaient considérer que pour un compte que les a
ouffre et ne trouve personne qui pense à le dédommager. Un autre gros
péché
qui ne se rencontre pas en tous les Chasseurs, ma
ssages des Pères & de Canons des Conciles, que c’est un véritable
péché
d’aller à la comédie ? Il oppose le Prince de Con
les pompes du diable auxquelles on renonce au baptême ne sont que le
péché
, & non le faste, le luxe, les habits pompeux,
nfondons pas les œuvres & les pompes de Satan. Celles-là sont des
péchés
; la loi les défend. La renonciation va plus loin
ns, les facilités, les objets, l’aiguillon, l’instrument, le piege du
péché
, parés de l’éclat éblouissant de la scène, &
jusmodi vanitate. Mais, dit-on, les gens pieux ne connoissent d’autre
péché
que l’amour, & ne s’embarrassent pas de bien
u’un Comédien soit juste devant Dieu, sa profession même est un grand
péché
. Enfin, forcé de convenir de la dépravation des C
t la liberté ? Quand même la censure seroit levée, seroit-ce moins un
péché
devant Dieu ? L’Eglise peut-elle approuver une pr
st-à-dire dans les Eglises ou Chapelles, ni dans les Cimetières, sans
péché
mortel. C’est la doctrine de Saint Antonin et de
ne pèche point dans les lieux où l’on vient demander la rémission des
péchés
; mais qu’on y vaque encore avec quiétude d’espri
l’ame que des mouvemens doux & tranquilles qui ne portent à aucun
péché
, & ne favorisent aucune passion, ils invitent
que conduire au dernier crime. Toute cette vie n’est qu’une suite de
péchés
, à quel terme fatal doit-elle conduire ? Les plai
e par les chansons dissolues ; elles mêmes s’en excitent davantage au
péché
, & les hommes semblablement par le son de ces
à suffisance pour l’éteindre ! Enfin il traite fort au long tous les
péchés
d’impureté, & puis, dit-il, les fards braveté
que je n’attribue pourtant pas à M. Godeau ; l’Auteur prétend que le
péché
d’impureté détruit l’Épiscopat & le Sacerdoce
détruit l’Épiscopat & le Sacerdoce ; l’impureté sans doute est un
péché
, bien plus grand dans un Pasteur & un Ministr
inistre des Autels que tout oblige à une parfaite continence, mais ce
péché
ni aucun autre ne détruit un caractère ineffaçabl
es fonctions. Viclet poussoit plus loin son erreur, il vouloit que le
péché
privât de toute autorité temporelle les Rois, les
arges & toute l’autorité ? Qu’on en conclue du moins l’horreur du
péché
dont les effets sont si tristes, & l’éloignem
dre sa conversion, c’est son intérêt plus que le nôtre de quitter son
péché
: « Ut à peccatis cesset, non nobis, sed sibi præ
epelitur, exempla fiunt quæ facinora esse desierunt. » On retrouve le
péché
qu’on a commis dans sa maison, ou on y apprend ce
les mots indécents, les bouffonneries dont la scène retentit, et les
péchés
qu’on y joue, « scenæ sales inverecundos pudet re
pectent le mariage, honorent la chasteté, et fuient l’injustice et le
péché
. Ils obéissent à la loi divine, professent la vra
ise les gens les plus pieux, par mille occasions de dissolution et de
péché
: « Cantus suavitate velut scenicis cantibus, ad
nosse. » On ne peut en rappeler le souvenir sans risque ; les autres
péchés
ne s’attachent qu’à une partie de l’homme : l’esp
ste non possunt vel accusari. » On peut voir commettre la plupart des
péchés
, tuer, voler, blasphémer, sans devenir coupable ;
parole de l’Apôtre, on se rend coupable, non seulement en faisant le
péché
, mais encore s’unissant à ceux qui le font : « Et
nt que des fautes légères ; le théâtre fait commettre les plus grands
péchés
: « Quidquid immunditiarum est, exercetur in thea
e voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de
péché
.Considérez ce que c’est que tous ces spectacles p
us trouverez en tout cela une occasion prochaine & personnelle de
péché
. C’est en vain qu’on cherche à justifier les spe
ils, qui sont purement indifférentes d’elles-mêmes, & qui ne sont
péchés
que par le mauvais usage qu’on en fait ; car enfi
sévére, disent-ils, que l’on soit, on ne peut pas dire que ce soit un
péché
en soi-même. Il en est ainsi du bal, ou des autre
le malheureux plaisir qu’on goûte en voyant tous les ressorts que le
péché
met en œuvre, devient un appas pour le commettre.
stôme, il n’y auroit point de comédiens : vous contribuez donc à leur
péché
, dit ce Père, & vous serez aussi punis comme
é que la représentation des passions agréables porte naturellement au
péché
, quand ce ne seroit qu’en flattant & en nourr
la convoitise qui en est le principe. On répond que pour prévenir le
péché
, le théâtre purifie l’amour profane, que la scène
nnemis publics des bonnes mœurs… Quoi ! un Magistrat souffriroit sans
péché
qu’on joue des comédies scandaleuses, il souffrir
éans ; desorte que si quelqu’un de ces sens se laisse engager dans le
péché
, les autres peuvent en même-temps en être exempts
Chrysostom. Hom. 5. ad Pop. Antioch. N’évitons pas seulement les
péchés
grossiers, mais même les choses qui paroissent in
il ; & il ne faut que savoir quelle est notre condition depuis le
péché
, pour sentir le besoin que nous avons de nous pro
veau, & que nous ne saurions vaincre, qu’en mourant sans cesse au
péché
& à tout ce qui peut nous y porter. Avec des
Voilà le mal qu’on se fait à soit-même de propos délibéré. Voilà les
péchés
secrets dont on se charge, quoi qu’on feigne de n
ions honnêtes.Je fais bien ce que vous répondez, que pour prévenir le
péché
l’on ne représente que des inclinations honnêtes
le faire boire sans répugnance. Qu’on prétende après cela prévenir le
péché
, en ne représentant qu’un attachement légitime :
comme il a tenté Jesus-Christ dans le désert, il n’y aura donc pas de
péché
à aller s’abandonner à lui dans ces lieux où il e
que vous paroissez réguliers dans vos mœurs ? Vous participez à leurs
péchés
; & dès-lors, de combien d’iniquités n’êtes-v
emord secret, qui vous dit que vous êtes coupables de vous exposer au
péché
en y assistant, & qu’il est à craindre qu’il
’ils croioient permis, que saint Chrysostôme assure & prouve être
péchés
: ces abominations grossiéres, ce n’étoit pas, sa
s saint Augustin s’accuse d’avoir assisté, comme d’un des plus grands
péchés
de sa jeunesse, & que saint Clément d’Alexand
ent aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voies du
péché
, occasions de péchés, avant-coureurs du péché, to
tout ce que les saints Peres ont appellé voies du péché, occasions de
péchés
, avant-coureurs du péché, tout cela passe parmi v
es ont appellé voies du péché, occasions de péchés, avant-coureurs du
péché
, tout cela passe parmi vous pour politesses, pour
e voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de
péché
. C’est en vain qu’on cherche à justifier les spec
es talens, quand ils ne sont employés qu’à produire des mignatures de
péché
, des développemens de corruption, des idées riant
e de Dieu dans le Paradis terrestre auroit affadi l’assaisonnement du
péché
, qui fait le plaisir d’une passion criminelle. Il
a pudeur est peu respectée. Il est vrai qu’il ne la place qu’après le
péché
, & comme une suite du péché, ce qui y répand
st vrai qu’il ne la place qu’après le péché, & comme une suite du
péché
, ce qui y répand une sorte de contrepoison, &
le tableau ; au lieu que notre Auteur écarte avec soin toute idée de
péché
, pour tendre un piège plus dangereux sous un air
un frein à une passion insensée, d’ordonner de fuit les occasions du
péché
& les objets séduisans ? Est-il vrai qu’on do
lise n’a toléré la fornication ; elle l’a toujours condamnée comme un
péché
mortel qui exclud du royaume des cieux. Jamais le
du royaume des cieux. Jamais les secondes noces n’ont été traitées de
péché
mortel, mais seulement regardées comme une marque
l’infamie sont des peines qui n’ont jamais été infligées que pour des
péchés
énormes. Il faut donc que les Evêques et les Magi
représenter des passions souvent mauvaises, et qui peuvent porter au
péché
. Le Concile d’ElvireConcil. Eliberit c. 32. tenu
rder à ceux qui font une profession,p. 89. qu’on ne peut exercer sans
péché
, jusqu’à ce qu’ils y aient renoncé comme sont les
ectentur et ipsæ. » Or S. Thomas dit, que la curiosité est autant un
péché
que la concupiscence de la chair et la superbe. «
e Dieu l’a commandé, et l’a imposé à l’homme pour pénitence après son
péché
. S’il est donc défendu aux jours des Dimanches et
e les Eglises sont fermées » : d’où il conclut, « que ce n’est pas un
péché
que d’aller à la Comédie les Dimanches ». Dieu ve
s choses qui étaient nécessaires à la vie. C’est pour avoir commis ce
péché
, dit-il, que nos pères ont mérité les châtiments
de sa douleur, et pour leur faire avoir un vif ressentiment de leurs
péchés
, qui ont donné la mort à son divin Epoux. Et les
t le plus puissant qui y porte les hommes, & l’effet ordinaire du
péché
commis par les femmes, soit par les pensées dont
faire naître du même endroit de bonnes & de mauvaises pensées, le
péché
& la vertu. C’est se jouer du signe de la Red
consommée, mais la parure artificielle & excessive qui induit au
péché
en rendant la beauté plus dangereuse. D’autres Au
u près de même, tantôt blanches & charmantes images des objets du
péché
, qui séduisent par leurs attraits ; tantôt noires
r leurs attraits ; tantôt noires & affreuses images des suites du
péché
, qui déchire l’ame, par les remords vivement repr
hair ; orgueil de la vie, concupiscence de l’esprit : triste suite du
péché
originel, principe funeste du péché actuel &
nce de l’esprit : triste suite du péché originel, principe funeste du
péché
actuel & de la damnation. Cette fable est ple
le deviendra un jour très réellement dans l’autre vie en punition des
péchés
qu’elle a fait commettre. Point de Gorgone aussi
est punir le coupable par l’endroit le plus sensible. L’instrument du
péché
devient celui du châtiment ; c’est en même tems i
crime : Capiatur laqueo occulorum suorum. Un consentement formel au
péché
, un acquiescement sans reserve aux propositions b
issance de résoudre la difficulté, comme si Dieu pouvoit inspirer des
péchés
. Sans doute le fond de l’événement, l’entreprise,
enys le Chartreux & bien d’autres croient que Judith a réellement
péché
, mais que la beauté de son action & la gloire
ser des Apologies pour cela, tantôt par la comparaison de plus grands
péchés
; tantôt par la négation d’une expresse défense e
t qu’il n’y ait raison de faire d’exception, pource qu’il y a plus de
péché
à manier les choses sacrées indignement, et impur
de danger pour leur regard : si ne seraient-ils pour cela exempts de
péché
. Car ils sont en scandale et en achoppement aux i
vées : d’où on ne peut douter que telles gens croupissent en un grand
péché
. Aussi ont-ils été par les anciennes règles Ecclé
stin54, parlant des fausses louanges, qui sont rendues quelquefois au
péché
, « Donner, dit-il, de son bien aux joueurs de Thé
e son bien aux joueurs de Théâtre, (vitium est immane) c’est un grand
péché
, non une vertu. Et vous savez que de telles chose
x est admonestée par l’ouïe, que ce qui a été fait se peut faire. Les
péchés
ne meurent jamais par la vieillesse des âges ; le
dre les coussins sous le coudedo de ceux qu’on veut endormir en leurs
péchés
. Chap. IX. Examen des palliations et prétendue
autes et tâchaient d’en jeter la cause sur l’auteur de tout bien. Les
péchés
énormes, et desquels il n’y a point de couleur, q
le plus grand, pour souffrir le plus petit, cela ne s’entend pas des
péchés
, mais des peines : Car il faut fuir toute occasio
y a de l’erreur en l’une de ces parties, les autres peuvent être sans
péché
: Mais ès Théâtres, il n’y en a pas une innocente
uffit pas de rire et nous éjouirfz : si nous ne nous réjouissons avec
péché
et folie. Si notre ris n’est mêlé d’impuretés et
que rien ne peut subsister sans tête. Si donc quelqu’un estime que le
péché
des spectacles soit petit ; Qu’il regarde à tout
otre espérance et salut. Car si ceux-là en usaient comme Païens, leur
péché
était moindre, ne violant pas les sacrements, Et
e salut, qu’afin que notre prévaricationgb soit plus grande, et notre
péché
plus énorme. Nous préférons les jeux au service d
faire ! peut-être, comme il est écrit89, « Dieu serait propice à nos
péchés
. » Mais nous ne nous comportons pas, pour le rend
s ajoutons continuellement et sans cesse maux sur maux, et accumulons
péchés
sur péchés ; et après que la plus grande partie d
continuellement et sans cesse maux sur maux, et accumulons péchés sur
péchés
; et après que la plus grande partie de nous est
e le dire je donnerai cet avertissement, qu’il n’y a aucune espèce de
péché
qui concerne le déshonneur de Dieu, que personne
ons entre les choses déshonnêtes et déshonorables nous commettons des
péchés
, qui ne sont pas petits, mais d’autant plus digne
bc. Communiquer à : prendre part à. bd. Comprendre : ils incitent au
péché
(scandale) et font trébucher (achoppement) les fa
prendre ici au double sens d’indignation publique et d’incitation au
péché
. ei. Ibid., f. 61, trad. fr., f. 123v. ej. Il
éparant des Sacrements de l’Eglise, les met dans un état perpétuel de
péché
et hors de salut s’ils ne l’abandonnent. Mais si
cevoir aux Sacrements si ce n’est qu’ils aient fait Pénitence de leur
péché
, donné des preuves d’amendement, renoncé à leur E
ue ses propres regards trouvent en lui comme les autres un aliment de
péché
, mais parce que le luxe produit d’abord sur lui l
un jour de nôce, aussi chaque jour en effet on forma alliance avec le
péché
; le prétexte ordinaire de la parure des filles e
r un mari, ainsi plutôt cherche-t-on & ne trouve-t-on que trop le
péché
en le commettant & le faisant commettre. C’es
omme & à la femme n’eut que cet objet ; à peine ont-ils commis le
péché
, qu’il leur fait sentir la honte de la nudité du
quid adornas pulverem . Vous êtes bannis de votre patrie, esclaves du
péché
, & au lieu de la sueur, du travail, de la pâl
de travailler pour une chair qui n’est que l’amorce & le siége du
péché
! Quelle illusion d’étoffer un fumier qu’on doit
ts du sacrifice de Magdelaine sont tous divins, Dieu lui pardonne ses
péchés
, loue sa charité, elle devient un modèle de toute
our le perdre, & de la beauté de Judith pour l’aveugler ; mais le
péché
d’Holopherne n’est pas douteux, & malgré son
multæ de Cleric. vel Monac. condamne avec tous les Auteurs, comme un
péché
, l’usage & la vanité du fard par les raisons
rendre la servitude aimable. Cette servitude est cependant l’effet du
péché
& porte au péché. On flatte une passion qui l
imable. Cette servitude est cependant l’effet du péché & porte au
péché
. On flatte une passion qui livre les plus ruder a
’idée d’un mariage. La passion a déjà saisi son objct & commis le
péché
, sans attendre un remede qui vient après coup, &a
ouïe, en la vue, en ornemens, mensonge & vanité. Le bal n’est que
péché
, misere & vanité. Nous montrons par l’Ecritur
son mari ; on les vole pour s’orner. On tue tous ceux qu’on porte au
péché
. Il se commet d’adulteres en convoitant & éta
ché. Il se commet d’adulteres en convoitant & étant convoité. Ces
péchés
sont sans nombre & mesure ; il s’en commet pl
e leur ont pas échappé ; ils les ont consignées dans leurs livres. Le
péché
& la vérité qui les condamne sont bien ancien
rendre vicieux pour répandre le vice. On doit éviter les occasions de
péché
, les épargnés aux autres. Quel crime de les aller
’écueil, de s’y briser, de se faire une étude, de former une école de
péché
! Il n’est donc pas permis de contribuer à entret
cets , comme un oiseau dans les filets qu’on lui rend ? Tels sont les
péchés
qui sont la suite inséparable de l’assistance au
passions dangéreuses qui y sont réprésentées, on est coupable de ces
péchés
. La présence seule les fait commettre. Mais voyon
eu et le divertissement jusqu’à l’excès, ils seraient tous en état de
péché
; tous ceux qui se serviraient de leur ministère
de leur ministère ou leur donneraient quelque chose, seraient dans le
péché
. » Saint Thomas laisse passer ces propositions qu
, que la représentation des passions agréables porte naturellement au
péché
, quand ce ne serait qu’en flattant et en nourriss
concupiscence qui en est le principe. On répond que pour prévenir le
péché
, le théâtre purifie l’amour ; la scène toujours h
ls croyoient permis, que S. Jean Chrysostôme assure & prouve être
péchés
. Ces abominations grossieres, ce n’étoient pas, s
s Saint Augustin s’accuse d’avoir assisté, comme d’un des plus grands
péchés
& de la source même de tous les péchés de la
comme d’un des plus grands péchés & de la source même de tous les
péchés
de la jeunesse, & que Saint Clément d’Alexand
ment aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voie du
péché
, occasion du péché, avant-coureur du péché, tout
; tout ce que les saints Peres ont appellé voie du péché, occasion du
péché
, avant-coureur du péché, tout cela passe parmi vo
Peres ont appellé voie du péché, occasion du péché, avant-coureur du
péché
, tout cela passe parmi vous pour politesse, belle
d’autres, mais toujours vrai danger pour vous, c’est toujours un vrai
péché
, un péché grief pour vous, qui que vous soyez, d’
mais toujours vrai danger pour vous, c’est toujours un vrai péché, un
péché
grief pour vous, qui que vous soyez, d’y assister
La passion peut s’y donner le plus libre essor, on y réunit le double
péché
d’Acteur & de spectateur, on fait tous les fr
omme au sermon ; on ne s’y plaît que parce qu’on y goûte le poison du
péché
. Le vrai Chrétien en gémit, & l’abhorre : Lug
y former des parties ? Est-il bien vrai-qu’on n’y a jamais commis de
péché
? Quoi ! un regard, une parole, une pensée, un dé
vous copies vous-même, n’est-ce pas assez d’avoir commis une fois le
péché
& donné le scandale ? faut-il le reproduire s
nser, la saine morale fut toujours bien décidée sur la grieveté de ce
péché
; ni une tolérance ecclésiastique de discipline,
ience en sûrete ! fût-elle une permission positive, sauveroit-elle du
péché
? balanceroit-elle la loi de Dieu ? La décision d
tre pas ridicule, ni la femme, pour obéir à son mari, ne peuvent sans
péché
aller à la comédie ; que tous les Pères de l’Egli
l’Eglise la condamnent, qu’un regard jeté sur une femme peut être un
péché
, &c. & que l’exemple d’un homme réglé qui
▲