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1 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à
ommet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont égalemen
lement coupables. D. Concluez-vous de tous ces principes qu'il y a péché d'aller aux spectacles. R. Oui. Il y a péché. 1. 
ces principes qu'il y a péché d'aller aux spectacles. R. Oui. Il y a péché . 1. D'applaudir aux Comédiens, de les approuver,
vec leurs parures immodestes ne songent qu'à voir, et à être vues. Le péché est encore plus grand pour les personnes qui font
des plaisirs que les gens de bien ne se refusent pas. » D. Y a t-il péché mortel ? R. Saint Augustin enseigne qu'il est trè
s difficile de connaître, et très dangereux de décider quels sont les péchés qui ferment l'entrée du Ciel. « Pour moi, dit ce
de peur que nous n'en devenions plus lâches à éviter toutes sortes de péchés . Car si nous les connaissions, nous ne nous mettr
nous parlons, peut bien y être appliquée. D. Dans le doute s'il y a péché mortel d'aller aux spectacles, ne s'expose-t-on p
ux qui ne laissent pas de faire une chose quoiqu'ils doutent s'il y a péché mortel, ne sont pas d'ordinaire fort loin de le c
licencieux, et que c'est se tromper que de croire qu'on n'aime pas le péché quand on aime ce qui le cause. Vouloir aller aux
gratuite. La conséquence est qu'il faut veiller, prier, s'éloigner du péché , et de toutes les occasions qui y engagent. Si le
2 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
ntend par Bals publics. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver sans péché , péché plus ou moins griefa suivant les circonsta
ar Bals publics. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver sans péché, péché plus ou moins griefa suivant les circonstances et
autant des Spectacles, ne fut-ce d’abord qu’à raison de l’occasion de péché à laquelle on s’expose. Mais, dit-on, (c’est le l
ne fait aucune impression sur moi : ce n’est donc pas une occasion de péché , du moins une occasion prochaine. 1°. Saint Chrys
e c’est, en soi-même, une occasion, et même une occasion prochaine de péché . J’en juge par le grand nombre, c’est sans contre
est un principe constant dans la Morale, que quiconque est cause d’un péché mortel, commet un péché mortel. Fussiez-vous deux
dans la Morale, que quiconque est cause d’un péché mortel, commet un péché mortel. Fussiez-vous deux mille causes d’un seul
tel, commet un péché mortel. Fussiez-vous deux mille causes d’un seul péché mortel, vous faites tous un péché mortel. Or tout
ez-vous deux mille causes d’un seul péché mortel, vous faites tous un péché mortel. Or toute représentation de Théâtre est sa
un péché mortel. Or toute représentation de Théâtre est sans doute un péché mortel. Jugez-en par ce que l’Eglise pense des Ac
seule fois à l’occasion de pécher ! On ne sait guère ce que c’est que péché , si l’on nie que les spectacles en soient une occ
uré, quand on y va, qu’on n’ira que cette fois ? Entre les amorces du péché , il n’en est point de plus attrayante. Quand on l
3 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651a. 644
rem ubera, etiam non ita immoderate, denudandi 1. » Sont coupables de péché mortel, les artistes dont les tableaux, les gravu
a vertu, les mœurs. Les lire avec une délectation charnelle serait un péché mortel : mais ceux qui ne les lisent que par curi
sainteté du mariage, pèchent mortellement3. On ne peut, sous peine de péché mortel, concourir à aucune représentation notable
abonnement ou souscription, ni par applaudissement. Il y aurait aussi péché mortel pour les simples spectateurs qui assistera
quelques fautes graves4. Cependant, il serait difficile d’excuser de péché mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudra
de les représenter ne blesse point gravement les mœurs, il n’y a que péché véniel à assister au spectacle sans raison légiti
assister au spectacle sans raison légitime. On excusera même de tout péché ceux qui ont quelque juste cause d’y assister : «
es les personnes pour lesquelles il devient une occasion prochaine de péché mortel. Le spectacle n’étant point mauvais de sa
soudre les pénitents pour lesquels elle est une occasion prochaine de péché mortel, à moins qu’ils ne soient sincèrement disp
s’en éloigner. Mais, pour que la danse soit une occasion prochaine de péché mortel, il ne suffit pas qu’elle occasionne de ma
4 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché . Il est aussi évident que celui qui craint, ou
t de craindre raisonnablement, que les autres ne tombent dans quelque péché mortel, à son occasion, ou à cause de la danse, p
que nous ferions lui pourrait donner quelque occasion de ruine, et de péché , à cause de son infirmité. Navarre enseigne encor
échera mortellement à l’occasion de la danse, qui se rend coupable de péché mortel : cela s’étend encore à tous ceux, qui sur
erait innocente, est devenue une cause, ou une occasion de mal, et de péché , il est tenu de s’en abstenir ; et s’il ne le fai
il paraît, que selon l’usage présent, il s’y commet ordinairement des péchés mortels, encore qu’on ne sache point en particuli
5 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
entes digni sunt morte. » « Quiconque se réjouit d’une action qui est péché mortel, pèche mortellement ; particulièrement dan
a V. Ludus n. 3. ces deux savants Cordeliers décident aussi qu’il y a péché mortel pour ceux qui vont à la Comédie. Marcel Mé
egal un des Religieux Théatins les plus éclairés, décide que c’est un péché mortel, de dire dans les Comédies ou ailleurs, de
ssi de l’avis que la Comédie est défendue, et que d’y assister est un péché mortel. La sixième Classe, contient les sentiment
tous les Auteurs qu’il a lus sur ce sujet sont du sentiment qu’il y a péché mortel pour les Comédiens, parce qu’ils disent de
cette proposition par Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans une action, lorsque Dieu est offensé
fin les Conciles les ont excommuniés : or on n’excommunie pas pour un péché véniel, mais seulement pour un péché mortel consi
: or on n’excommunie pas pour un péché véniel, mais seulement pour un péché mortel considérable et scandaleux. La troisième p
nt. Il prouve l’affirmative à cause du scandale, à cause du danger du péché , à cause de leurs participation aux paroles des C
et leurs témoins, parce qu’ils sont approbateurs du duel, qui est un péché mortel et scandaleux. La justice des hommes punis
es Comédies : il prétend que la Comédie est une occasion prochaine de péché mortel ; son raisonnement est solide, le voici. T
nt est solide, le voici. Toute action qui fait souvent tomber dans le péché mortel le plus grand nombre de personnes qui la p
nombre de personnes qui la pratiquent, est une occasion prochaine de péché mortel. Or il est certain que la Comédie excite d
ui en iont le plus grand nombre. Donc c’est une occasion prochaine de péché mortel ; or saint Charles veut qu’on refuse l’abs
te, lib. 5. Resp. Moral. q. 11. raisonne ainsi : « C’est commettre un péché mortel, que de prendre plaisir à une action qui e
ommettre un péché mortel, que de prendre plaisir à une action qui est péché mortel, ou qui ne se peut faire sans péché mortel
aisir à une action qui est péché mortel, ou qui ne se peut faire sans péché mortel ; or les Comédies ne peuvent se représente
re sans péché mortel ; or les Comédies ne peuvent se représenter sans péché mortel. » La troisième partie de l’Ouvrage de del
6 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
e Sylvestre n’approuve point ce sentiment, touchant la grièveté de ce péché , croyant que le fréquent usage d’une chose qui de
ombent presque toujours dans quelque faute, qui les rend coupables de péché mortel. Et il faut remarquer que ces Docteurs n’o
porté ce jugement après Alexandre de Halès, qui n’excuse pas même de péché mortel, celui qui aurait été engagé contre son gr
encement avec une satisfaction moins mauvaise ; comme l’on dit que le péché véniel,S. Thomas 1. 2. q. 88. lorsqu’on néglige d
t au bal, à cause qu’ils se disposent insensiblement à tomber dans le péché mortel, et qu’ils s’exposent au péril de le comme
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
es ; à la comédie on est rempli de l’esprit du Démon, qui entraîne au péché . A la Fête-Dieu nous remercions la divine bonté q
s’en fissent ? Le temps qu’on y donne est plus que suffisant pour un péché grief ; on y consume plusieurs heures, on le fait
e la journée. Les représentations théâtrales sont donc évidemment des péchés mortels les jours de fêtes. Ceux qui y vont en so
ar lui-même indifférent, il devient très mauvais par la multitude des péchés qui s’y commettent, qui en sont inséparables, don
, actions, parties de plaisir, esprit de malignité, d’irréligion, les péchés en sont les préludes, le cortège, les suites ; c’
la sanctification des fêtes. La seconde, de l’homme au démon, par le péché  : infiniment funeste, elle produit les mauvaises
et sa fin. Rien de plus opposé à la sanctification de la fête que le péché  ; il l’est plus que les œuvres serviles, par elle
tes. Il en est de la sainteté des temps comme de celle des lieux ; un péché commis dans l’Eglise en est plus grief, il tient
en est plus grief, il tient du sacrilège. La fête imprime de même au péché un nouveau degré d’énormité ; les seules distract
rmité ; les seules distractions volontaires pendant la messe sont des péchés  ; un péché plus volontaire encore est bien plus c
seules distractions volontaires pendant la messe sont des péchés ; un péché plus volontaire encore est bien plus condamnable
le lieu saint est condamnée ; est-il de plus grande irrévérence qu’un péché  ? Quoique les Théologiens soient partagés sur la
qu’elle est aggravante. Ce qui peut excuser, c’est que la plupart des péchés étant bientôt commis, ils n’emportent pas le temp
qu’une œuvre servile fût une transgression mortelle. Mais lorsque le péché dure les heures entières, comme le bal, la comédi
vres les jours de fêtes. Rien de plus opposé aux bonnes œuvres que le péché . Un ouvrier dont on paie les journées, un Ministr
s, tous les conciles tiennent ici le même langage. Celui qui forme le péché s’en rend esclave : Servus est peccati. Il n’est
nséquent plus interdite les jours de fête. Le théâtre est un tissu de péchés  ; rien de plus servile, de plus proscrit les jour
les spectacles dans la loi du jeûne. 1.° Le jeûne doit être exempt de péché et accompagné de bonnes œuvres. 2.° Le véritable
vous affectez même un air de tristesse qui en annonce la rigueur. Les péchés que vous y commettez, vous en font perdre le méri
est contraire à la sanctification des fêtes, que c’est un plus grand péché que de faire des œuvres serviles, que c’est ajout
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
rmes qu’on verse au théatre ? Vous devriez les employer à pleurer vos péchés , vous les employez à en commettre d’autres. Si Di
e, payer leurs scandales, y entraîner par votre exemple, répondre des péchés qu’on y commet. Le seul souvenir de la volupté es
r égard aux autres, tout cela est pour vous une occasion prochaine de péché . Massillon, Sermon de la fuite des occasions. Mêm
es. Bien des gens se croient en sûreté quand ils ont demandé s’il y a péché mortel d’aller au bal, à la comédie, & veulen
assez de vous-même pour croire que vous ne risquez rien ? Oui, il y a péché de vous exposer sans nécessité au danger de perdr
a péché de vous exposer sans nécessité au danger de perdre la grace ; péché d’autoriser par votre présence des assemblées où
sence des assemblées où toute la morale de l’Evangile est renversée ; péché dans la complaisance que vous y prenez, quand vou
complaisance que vous y prenez, quand vous seriez exempt de passion ; péché dans les suites inévitables, pensées criminelles,
iminelles, désirs honteux, rendez-vous infames, mysteres d’iniquité ; péché dans la perte du temps, on n’en trouve point pour
piété, & on passe les heures entieres à des amusemens frivoles ; péché dans le mauvais usage de l’argent qu’on y dépense
frivoles ; péché dans le mauvais usage de l’argent qu’on y dépense ; péché dans l’état où ils mettent notre ame, dissipation
même vice ; où les plaisirs qu’on goûte en voyant les ressorts que le péché met en œuvre, devient un appât pour le commettre.
de de ses penchans, mettent la fréquentation du théatre au nombre des péchés & des obstacles à la réception des sacremens.
9 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
a prié Dieu, entendu sa parole, reçu les sacremens, il est exempt de péché , en particulier de ceux qu’on commet au théatre ;
njure d’aller vous confesser & faire pénitence en particulier des péchés commis au théasre, qui ne sont pas médiocres ; vo
mieux. En regardant ces impures représentations, vous avez commis un péché , vous vous rendrez les esclaves d’une Actrice. En
och. Bien des gens s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un péché d’aller à la comédie. Mais il est certain qu’elle
ation, toute sorte d’incontinence. Il ne suffit pas même d’éviter les péchés certains, nous sommes encore obligés d’éviter les
ligés d’éviter les choses indifférentes qui portent insensiblement au péché . Celui qui marche sur le bord d’un précipice, quo
le trouble & le fait tombet. Ainsi celui qui ne s’éloigne pas du péché , mais vit avec lui, doit vivre dans la crainte, &
iez-vous point de commerce avec les Actrices, ne vous croyez pas sans péché . Vous l’avez commis par vos désirs ; la flamme de
mes, dont vous devriez plutôt être les maîtres que les disciples ; le péché vous met au-dessous d’elles, & vous livre à l
dessous d’elles, & vous livre à leurs justes reproches ; fuyez ce péché , & vous reprendrez l’autorité que Dieu vous a
ce péché, & vous reprendrez l’autorité que Dieu vous a donnée. Le péché vous met même au-dessous des plus vils animaux, j
e veux qu’on y observe la modestie, & qu’on n’y commette point de péché . Je ne prétends pas qu’on habite les déserts &
ui dans le Seigneur, non pas dans le Démon. Comment sentirez-vous vos péchés , comment vous en repentirez-vous, toujours enivré
rme au sortir du théatre. Mais le cadavre n’est pas immonde, & le péché imprime une tache que tous les fleuves du monde n
donne ? Eussiez-vous assez de force d’esprit pour n’y commettre aucun péché , ce que je crois impossible, ne vous chargez-vous
aucun péché, ce que je crois impossible, ne vous chargez-vous pas des péchés de tous ceux que vous y attirez par votre exemple
10 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
s réformés, et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et
âchés en riraient, et l’Illustre Théologien ne pourrait les sauver du péché mortel. Les Canons en effet ont trop souvent mena
donc pas tout à fait indifférente, puisqu’on la défend sous peine de péché mortel aux personnes qui par leur état sont oblig
s principes, que si des Prélats ont été à la Comédie, ils ont fait un péché mortel. Et qui s’avisera jamais de dire qu’il n’y
ction qu’on ne fait point sans pécher mortellement ? 4°, Que comme le péché que commettraient les Ecclésiastiques en allant à
ue commettraient les Ecclésiastiques en allant à la Comédie serait un péché de scandale qui les rendrait responsables de plus
n péché de scandale qui les rendrait responsables de plusieurs autres péchés , où tomberaient ceux qui auraient cru pouvoir sui
ne laisseraient pas d’offenser Dieu, et d’être coupables de bien des péchés , parce que plusieurs esprits faibles pour qui la
aute. Car si sa présence au Théâtre serait un sujet de scandale et de péché mortel, le Livre qu’il vient de mettre à la tête
ique ne pouvaient assister à la Comédie sans se rendre coupables d’un péché mortel, il a dû voir aussi, qu’en même temps que
’y a ni honte ni scrupule à faire une action qu’il accuse ailleurs de péché mortel ; Qui ne voit que cela est de lui, et qu’i
sprit de l’Eglise ayant toujours été uniforme sur cet article, il y a péché mortel d’aller le Dimanche à la Comédie. Et le pr
tage ces célébrés Auteurs, d’avoir enfin regardé ce travail comme des péchés de la jeunesse ? Monsieur Pradon tout engagé qu’i
; Et détestant ses Vers trop remplis de tendresse, Les prend pour des péchés commis dans sa jeunesse. » Le prétendu Théologie
u plutôt quelle audace ! Qu’un homme dans un ouvrage, où il accuse de péché mortel les Prélats qui vont à la Comédie, ose ava
en a plusieurs qui y vont. Quel travers d’esprit ! qu’il se serve du péché de ces Prélats, pour prouver qu’il ne peut y avoi
’aller à la Comédie. Si des Evêques sont effectivement tombés dans le péché dont il les accuse, ne devrait-il pas étendre le
11 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
mais dans la rigueur Scholastique, on ne compte point absolument pour péché une chose qui n’est point de la perfection. En se
épondant à l’objection qu’il se fait, que la curiosité n’est point un péché , parce que l’inspection des Spectacles n’est poin
L’esprit du Christianisme consiste encore à obtenir le pardon de ses péchés , il consiste dans la connaissance de la vérité et
té, que de reconnaître ses erreurs et que d’avoir la rémission de ses péchés passés ? Quel plus grand plaisir peut-on avoir, q
dire que ce Père suppose en cet endroit que les Comédies soient sans péché , ou qu’elles ne soient opposées qu’à la perfectio
nt une femme, concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le péché dans son cœur » ; ce Père parle du danger qu’il y
ion et par la pénitence et par tous les autres remèdes salutaires des péchés qu’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent êtr
afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces péchés ne sont pas médiocres. » Dans son Homélie 38 sur
s de saint Augustin40 dit, que « pour obtenir le pardon entier de ses péchés , on doit s’abstenir des Spectacles : car si Dina
re les Spectacles et les Comédies. Il fait une comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie : « les autres péchés, d
comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie : « les autres péchés , dit-il41 , ne corrompent ordinairement qu’une po
il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans péché . Pour cela il apporte l’exemple d’un Comédien ou
ur blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un péché  ; et l’on doit quitter cet exercice comme étant i
doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un péché de regarder ces représentations, ainsi que saint
que 86. » De sorte que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de représenter des choses fort déshonnêtes
doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un péché mortel, il ne suffisait pas que les choses représ
Et de regarder volontairement, dit-il, ces sortes de choses, c’est un péché mortel, tant parce que c’est prendre plaisir à de
l dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un péché mortel pour ceux qui les font ou qui y assistent6
rtel pour ceux qui les font ou qui y assistent65. « C’est, dit-il, un péché mortel, si ces représentations se font par exempl
e Qui venatoribus. dist. 86, Où saint Augustin dit que c’est un grand péché de donner de l’argent à ces sortes de gens, il ve
leur peine, parce qu’on les entretient dans leur crime ; et c’est un péché qui paraît mortel, parce que par là on coopère à
é qui paraît mortel, parce que par là on coopère à une action qui est péché mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en appr
u’il y a dans sa douceur. » On n’est pas seulement obligé d’éviter le péché  ; mais encore les choses qui nous y portent ordin
précipiter ; ainsi, dit-il, celui qui ne s’éloigne pas entièrement du péché , mais qui s’en approche facilement, doit s’attend
égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a du péché d’y assister quand le plaisir a pour objet les ch
e, que par rapport à ceux à qui elle serait une occasion prochaine de péché , et non pas à l’égard de ceux qui vont à la Coméd
er aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger de péché . La troisième, les Comédies ne sont plus aujourd’
la Comédie le mal qu’ils font en y assistant, ne les exempte point de péché devant Dieu. On répond donc premièrement, que la
, en matière d’impureté. Si l’homme n’avait point été corrompu par le péché , et qu’il fût demeuré parfaitement le maître des
personne doit éviter ce qui est communément une occasion prochaine de péché  ; et quoique selon sa pensée elle soit persuadée
u ordinairement. Elle doit craindre que cette occasion ne l’engage au péché , et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-êtr
t dans les autres, il ne suit pas de là qu’elle n’est pas coupable du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entr
ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le péché des uns commun aux autres ; ceux qui donnent leur
qu’ils y sont tous assemblés pour la faire jouer : ce qui fait que le péché qu’il y a en cette occasion, devient celui de cha
e débauchée. C’est ce qui a fait dire à Saint Antonin82, que c’est un péché d’assister à la Comédie et de donner pour cela qu
vestre83 a suivi ce sentiment, et il ajoute qu’il semble que c’est un péché mortel, parce qu’on les entretient dans leur prof
s pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertissements, vous en sere
hrétien de pratiquer la pénitence qu’il est obligé de faire depuis le péché , et qui consiste dans une vie laborieuse et dure
fut permise les autres jours ; mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister ou de la représenter aux jours et he
nt dans de certains emplois de Justice : celle-ci ne suppose point de péché  : elle est, comme parle le Droit, une irrégularit
défaut99 de Sacrement ou de douceur, mais l’autre suppose toujours un péché  : c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une i
amie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque péché . Telle est l’infamie ou l’irrégularité des Comédi
e raison à la Comédie. Ainsi comme on est obligé d’éviter le péril du péché , et particulièrement celui où on offense Dieu ord
férer qu’on a cru en ce temps-là, qu’on pouvait jouer la Comédie sans péché . Bien loin que cette Déclaration soit favorable
leur caractère et leur profession, qui y vont, il n’y a plus tant de péché à y aller pour les Séculiers. Si l’on veut enfin
int Thomas, lequel parlant des Lois humaines qui laissent beaucoup de péchés impunis, dit105 que si elles les défendaient tous
es Comédiens par leur profession comme elle s’exerce, sont en état de péché mortel ; c’est-pourquoi on ne doit point les abso
’ils ne soient pas si coupables que les Comédiens, néanmoins c’est un péché en matière importante. De sorte qu’on doit leur r
12 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
De cette sorte, si nous l’en croyons la confession même où tous les péchés se découvrent, n’en découvre point dans les théât
ien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus grands péchés . C’est ce que sentait Saint Augustin au commencem
i l’attire : ensuite, quand la concupiscence a conçu, elle enfante le péché  ; et quand le péché est consommé, il produit la m
, quand la concupiscence a conçu, elle enfante le péché ; et quand le péché est consommé, il produit la mort ». Cet Apôtre di
ort ». Cet Apôtre distingue ici la conception d’avec l’enfantement du péché  ; il distingue la disposition au péché d’avec le
eption d’avec l’enfantement du péché ; il distingue la disposition au péché d’avec le péché entièrement formé par un plein co
enfantement du péché ; il distingue la disposition au péché d’avec le péché entièrement formé par un plein consentement de la
attrait indomptable, c’est-à-dire la concupiscence introduite par le péché , établit son siège. C’est celle-là, dit Saint Aug
13 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
dans le fond personne n'en doute. La séparation du plaisir d'avec le péché est une chimère, surtout quand on s'y abandonne,
vé au-dessus des nues, le cœur du haut de la vertu entende l'orage du péché gronder à ses pieds sans en être atteint, l'émoti
oûte, qu'il cherche, à laquelle il se livre, ne sont-ils pas de vrais péchés  ? Et d'abord en matière d'impureté, le libertinag
c'est se mettre dans la nécessité de pécher, c'est déjà commettre le péché . Dans la morale chrétienne, toute délectation, to
e délectation, tout sentiment de plaisir goûté volontairement, est un péché mortel ; fît-on les plus subtiles distinctions, n
laisir, même par jeu. Quel jeu pour un Chrétien, de se plaire dans le péché  ! quel aveuglement de s'imaginer qu'il cesse d'êt
dans le péché ! quel aveuglement de s'imaginer qu'il cesse d'être un péché , parce qu'on s'en fait un jeu ! le poison cesse-t
l ; mais la complaisance réelle dans les sensations du plaisir est un péché , de même nature que l'action qui en est l'objet.
i, « quomodo dilexi legem tuam » ; non seulement éviter, mais haïr le péché , l'avoir en abomination, « iniquitatem odio habui
ême en passant. Sans doute les excès rendent plus coupables, tous les péchés ne sont pas égaux. Mais ce qu'on appelle modérati
u'on appelle modération, est déjà criminel. Il faut éviter le moindre péché  : ce n'est plus modération quand Dieu est offensé
e, et nous entraînant par un plaisir imaginaire, mais qui n'est qu'un péché trop réel. Le théâtre représente les objets plus
érés ne font que glisser sur des cœurs pétris de volupté ; le goût du péché peut seul leur plaire. C'est bien au théâtre qu'a
manque à ce que je fais, pour être délicieux, que l'assaisonnement du péché . Le plaisir du théâtre est celui d'un malade don
reux qui contemple le portrait de sa maîtresse ; il avait le germe du péché , la scène le développe, l'exalte, le fait ferment
s sommes si faibles, il faut si peu de chose pour allumer le foyer du péché  ! La mémoire trop fidèle, le cœur trop sensible,
a proie ? Les cieux ne sont pas purs aux yeux de Dieu, il a trouvé le péché dans ses Anges ; cendre et poussière, je présumer
iles, l'autre engage sa liberté. Si l'on avait sincèrement horreur du péché , en fréquenterait-on le séjour, en aimerait-on le
on mari ? la peinture de la mort de l'âme, de la perte de Dieu par le péché , peut-elle amuser un Chrétien ? Vous le croyez, c
tte fille, cette amie que vous y menez, y périssent à vos yeux par le péché . Vous y périssez vous-même, et vous vous amusez d
en deviennent plus insipides. Ainsi resserre-t-on les chaînes que le péché ne rendait que trop fortes. Qui a plus d'éloignem
14 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché . Celui qui se rend aux assemblées où l’on dans
se rend aux assemblées où l’on danse avec danger de commettre quelque péché mortel, devient sans doute coupable de péché mort
ger de commettre quelque péché mortel, devient sans doute coupable de péché mortel en hasardant ainsi son salut ; et en s’exp
e. Et nous ajoutons, que non seulement celui qui s’expose au péril du péché , avec une connaissance évidente ou probable de ce
15 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
ui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur péché  : et si la Comédie ne vous fait point de plaies p
isant point d'exemples ne sont presque coupables que de leurs propres péchés  : mais ceux qui veulent passer pour vertueux, et
uent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres péchés et de ceux des autres ; et non seulement ils perd
t en quelque sorte en les faisant servir à engager les autres dans le péché .
16 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
ui font profession de piété y vont bien ? Vous participez donc à leur péché  : et si la Comédie ne vous fait point de plaies p
e prend point exemple, ne sont presque coupables que de leurs propres péchés  : mais ceux qui veulent passer pour vertueux, et
uent en effet quelques bonnes œuvres, sont coupables de leurs propres péchés et de ceux des autres ; et non seulement ils perd
en quelque sorte, en les faisant servir à engager les autres dans le péché .
17 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
s les divertissemens même innocens, & qu’alors ils deviennent des péchés . Il se fait une objection. Si quelqu’un donne dan
ssion n’est point mauvaise de sa nature, ils ne sont point en état de péché . Ils sont nécessaires à la société ; on peut légi
en payer la dixme ; mais que celles qui ont été acquises par un autre péché , comme celles que gagnent les Courtisannes ou les
lise ne doit pas les recevoir, pour ne pas paroître participer à leur péché , à moins qu’ils ne soient convertis : Quæ turpi c
l’Eglise accepte cette dixme, pour ne pas paroître participer à leur péché  : Ne videatur eorum peccatis communicare, nisi pæ
de bons, de mauvais, & d’indifférens. Tous ceux où l’on voit des péchés , de la turpitude, du danger de pécher, sont mauva
homas prétend que ceux qui sont obligés de faire pénitence pour leurs péchés , doivent s’en abstenir par esprit de mortificatio
mme S. Thomas, à ceux qui n’ont point de pénitence à faire pour leurs péchés  : Quamvis possit his sine peccato intendi, in pœn
que si on y représente des choses indécentes ou capables de porter au péché , turpium vel ad peccatum provocantium, on pèche e
vec plaisir ; ce plaisir & ce goût peuvent être si grands, que le péché sera mortel : Tanta potest exhiberi libido ut sit
s-grand crime de donner aux Histrions, c’est les entretenir dans leur péché  : Immane peccatum dare Histrionibus ; si quis sus
différentes espèces de jeux. Il décide que les jeux de hasard sont un péché mortel pour tout le monde, que les Evêques &
& sa vie ! Dans les divertissemens même modérés & permis, le péché peut se trouver dans la matiere, si ce sont des c
ques les plus grossieres : on les étudie, on disseque les sujets sans péché . Les pénitens sont obligés de déclarer, & les
anches anatomiques, des discours licencieux avec la confession de ses péchés  ? L’air enjoué, le ton d’insinuation, la vivacité
e, il conclud que les Acteurs & les Actrices sont dans un état de péché mortel & de damnation. Il ne fait pas plus de
plus de grace à ceux qui fréquentent les spectacles, soit à cause des péchés qu’ils y commettent & de ceux auxquels ils s’
mens, contre la fausse décision des Casuistes, qui n’y trouvent qu’un péché véniel dans plusieurs. Il répond ensuite aux obje
18 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
e à ceux qui ne cessent de chicaner avec Dieu et demander : Est-ce un péché mortel que de danser ou d’aller au bal ? Quand le
ent les vices de leur temps, ils n’ont pas coutume de dire : C’est un péché mortel, c’est un péché véniel, parce que ce doit
emps, ils n’ont pas coutume de dire : C’est un péché mortel, c’est un péché véniel, parce que ce doit être assez à un chrétie
Dieu pour s’en abstenir et l’avoir en horreur ; et il y a quantité de péchés qui ne semblent que véniels, et qui sont néanmoin
qui les enveniment, ou parce qu’ils conduisent à d’autres plus grands péchés , ou qu’ils nous privent des secours et des grâces
19 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
spectateurs par des tentations d’impureté, & le renversent par le péché . Je doute fort, je l’avoue de bonne foi, que Jaco
se en a effacé toutet les traces. Ne fît-elle pas commettre de grands péchés , elle y prépare, elle y conduit par l’état où ell
s opposé à leur sanctification, par le temps qu’on y emploie, par les péchés qui s’y commettent, & par les innombrables tr
te ; il est certain que ces danses sont l’occasion prochaine de mille péchés . Les chansons dissolues qui s’y chantent, les lib
s le Seigneur ? Nubat in Domino. Ces pensées, ces désirs mauvais, ces péchés sans nombre, qui en ont préparé les voies, doiven
de Nupt. Ce ne sont pas seulement les danseurs, c’est comme dans tout péché celui qui y participe, qui se rend coupable, &
nscience, un préjugé si aveugle, que bien loin de traiter la danse de péché , ils se font un honneur, un mérite, un devoir d’e
t ? à la folle joie, à ses courses insensées, à ses transports, à ses péchés sans nombre ? Il fut nourri du corps & du san
ui sanctifia son corps & son ame : vous n’y verrez qu’un corps de péché , un cœur paîtri de corruption, un esprit rempli d
nés se prépare-t-on à la mort, y pense-t-on ? songe-t-on à expier les péchés commis par tous nos sens, puisqu’on ne cherche qu
qu’on ne cherche qu’à les y satisfaire, & à commettre de nouveaux péchés  ? Isaïe (C. 13.) pour peindre l’affreux débordeme
t que toute assemblée de danseurs doit être une occasion prochaine de péché , parce qu’elle l’offre, le facilite, y invite, y
les plus stupides, corromproit les plus vertueux. C’est un cercle de péchés dans lequel roulent les impies : In circuitu impi
auvais desirs ? Qui peut douter que les circonstances n’en fassent un péché  ? qui peut douter encore qu’elles n’en soient pre
s pensées d’impureté, les libertés, le scandale, l’occasion donnée du péché , ne sont-ils pas dans les principes du Christiani
hé, ne sont-ils pas dans les principes du Christianisme de véritables péchés  ? L’impureté n’est pas le seul péché qui s’y comm
du Christianisme de véritables péchés ? L’impureté n’est pas le seul péché qui s’y commette, il n’en est presque d’aucune es
& tambours qui sonnent la charge ; les danses sont la mêlée ; les péchés qui s’y commettent, sont les blessés & les mo
danse, fait (C. 16.), à l’exemple de S. Augustin, la confession d’un péché de sa jeunesse avec ses condisciples : Nous contr
épense, la passion avec laquelle on s’y livre, non-seulement sont des péchés , mais encore aux yeux de la raison des traits ins
lassent-ils ? les pieges du démon, l’aliment des vices, l’occasion du péché , sont-ils des délassemens ? Faire un art d’un jeu
esse. L’homme a tant d’affaires importantes, de devoirs à remplir, de péchés à expier, de bonnes œuvres à faire, de pièges à é
tò magis anima ? Trop heureux encore, si des passions, des vices, des péchés innombrables n’y apportoient une folie bien plus
20 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
t impiis reddet vindictam. » S. Augustin soutient que c’est faire un péché énorme, que de donner quelque chose aux Comédiens
en a raison de dire, comme il fait, « non seulement il n’y a point de péché à assister les Comédiens, mais encore, c’est une
t ; ce sont eux aussi qui se chargent de répondre devant Dieu de leur péché . Car ils ne joueraient pas s’ils n’avaient point
nelles. Or la raison souffre-t-elle qu’on fasse son divertissement du péché des autres, qu’on les porte à offenser Dieu, et q
e à offenser Dieu, et qu’on se rende complice du mal qu’ils font ? Le péché des Comédiens est énorme, puisqu’il est puni dès
es deux plus grandes punitions qu’aient l’Eglise et l’Etat civil : le péché de ceux qui contribuent à leur entretien, ne peut
de réflexion à cela. La misère déplorable du temps, rend encore leur péché plus grief. Car si tous les Abbés, les jeunes fai
21 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
: mais dans la rigueur scolastique on ne compte point absolument pour péché une chose qui n’est point de la perfection. En se
épondant à l’objection qu’il se fait, que la curiosité n’est point un péché , parce que l’inspection des spectacles n’est poin
L’esprit du Christianisme consiste encore à obtenir le pardon de ses péchés , il consiste dans la connaissance de la vérité, e
érité, que de reconnaître ses erreurs, et d’avoir la rémission de ses péchés passés. » Quel plus grand plaisir peut-on avoir,
dire que ce Père suppose en cet endroit que les Comédies soient sans péché , ou qu’elles ne soient opposées qu’à la perfectio
ant une femme concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le péché dans son cœur ; ce Père parle du danger qu’il y a
n et par la pénitence, et par tous les autres remèdes salutaires, des péchés qu’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent êtr
fin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu ; car ces péchés ne sont pas médiocres. » Dans l’Homélie 38. sur l
orrupta non fuisset. » , dit que pour obtenir le pardon entier de ses péchés , on doit s’abstenir des spectacles ; car si Dina
re les spectacles et les Comédies. Il fait une comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie. « Les autres péchés, di
comparaison des autres péchés avec celui de la Comédie. « Les autres péchés , dit-il Selve. lib. 1. de gubernat. Dei. « Alia q
il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans péché . Pour cela il apporte l’exemple d’un Comédien ou
ur blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un péché  ; et l’on doit quitter cet exercice comme étant i
doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un péché de regarder ces représentations ; ainsi que Saint
st. 86. » De sorte que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de représenter des choses fort déshonnêtes
doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un péché mortel il ne suffisait pas que les choses représe
Et de regarder volontairement, dit-il, ces sortes de choses, c’est un péché mortel, tant parce que c’est prendre plaisir à de
, dit que si les représentations sont de choses déshonnêtes, c’est un péché mortel pour ceux qui les font ou qui y assistent
esse mortale, quia est cooperatio ad mortale. » . « C’est, dit-il, un péché mortel, si ces représentations se font par exempl
ap. Qui venatoribus ; dist. 86. où S. Augustin dit que c’est un grand péché de donner de l’argent à ces sortes de personnes,
leur peine, parce qu’on les entretient dans leur crime : et c’est un péché qui paraît mortel, parce que par là on coopère à
é qui paraît mortel, parce que par là on coopère à une action qui est péché mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en appr
qu’il y a dans sa douceur. On n’est pas seulement obligé d’éviter le péché , mais encore les choses qui nous y portent ordina
précipiter : Ainsi, dit-il, celui qui ne s’éloigne pas entièrement du péché , mais qui s’en approche facilement, doit s’attend
l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a péché d’y assister, quand le plaisir a pour objet les c
e, que par rapport à ceux à qui elle serait une occasion prochaine de péché  ; et non pas à l’égard de ceux qui vont à la Comé
er aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger de péché . La troisième, les Comédies ne sont plus aujourd’
la Comédie le mal qu’ils font en y assistant, ne les exempte point de péché devant Dieu. On répond donc, 1°. Que la distincti
, en matière d’impureté. Si l’homme n’avait point été corrompu par le péché , et qu’il fût demeuré parfaitement le maître des
r un Chrétien doit éviter tout ce qui est communément une occasion de péché  ; et quoique selon sa pensée il soit persuadé qu’
ieu ordinairement. Il doit craindre que cette occasion ne l’engage au péché , et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-êtr
les autres, il ne s’ensuit pas de là qu’elle ne soit pas coupable du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entr
ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le péché des uns commun aux autres ; ceux qui donnent leur
qu’ils y sont tous assemblés pour la faire jouer ; ce qui fait que le péché qu’il y a en cette occasion devient celui de chaq
est talia aspicere, et talibus pro illo opere dare. » , que c’est un péché d’assister à la Comédie, et de donner pour cela q
ale. » a suivi ce sentiment ; et il ajoute qu’il semble que c’est un péché mortel, parce qu’on les entretient dans leur prof
s pas possible : néanmoins parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertissements, vous en sere
en de la pratique de la pénitence qu’il est obligé de faire depuis le péché , et qui consiste dans une vie laborieuse et dure
fût permise les autres jours, mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister et de la représenter aux jours et he
nt dans de certains emplois de Justice ; celle-ci ne suppose point de péché  ; elle est, comme parle le Droit, une irrégularit
tis. » de Sacrement ou de douceur ; mais l’autre suppose toujours un péché  : c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une i
amie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque péché . Telle est l’infamie ou l’irrégularité des Comédi
e raison à la Comédie. Ainsi comme on est obligé d’éviter le péril du péché , et particulièrement celui où l’on offense Dieu o
nférer qu’on a cru en ce temps-là qu’on pouvait jouer la Comédie sans péché . Mais bien loin que cette Déclaration soit favora
r leur caractère et leur Profession qui y vont, il n’y a plus tant de péché à y aller pour les séculiers. Si l’on veut enfin
nt Thomas, lequel parlant des lois humaines, qui laissent beaucoup de péchés impunis, dit S. Thom. 2. 2. quæst. 78. art. 1. ad
s Comédiens par leur Profession, comme elle s’exerce, sont en état de péché mortel ; c’est pourquoi on ne doit point les abso
ils ne soient pas si coupables que les Comédiens ; néanmoins c’est un péché qu’ils commettent en matière importante. De sorte
22 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
ra femme du jeune Tobie, Tob. 3. se voulant justifier devant Dieu du péché de la danse, assure qu’elle ne s’est jamais trouv
va le peuple qui dansait et idolâtrait. Pour une juste punition de ce péché , il brisa les Tables, et les mit en pièces, et co
a plupart de ceux qui la pratiquent, de tomber en plusieurs sortes de péchés .Alex. part. 4. qu. 48. Raph. Volat. lib. 35. 1. D
ndaines et affections sensuelles, avec tous les dangers, de tomber ès péchés , qui ont été ci-dessus représentés. Néanmoins il
périence que la danse les fait tomber ordinairement en quelqu’unm des péchés susdits, s’en doivent abstenir comme d’une chose
vaise, et que ceux même qui sortent de la danse fort innocents de ces péchés , doivent craindre de se rendre coupables des péch
innocents de ces péchés, doivent craindre de se rendre coupables des péchés des autres, qui ont été engagés par leur exemple
mu à aucune mauvaise convoitise, c’est toutefois se trouver parmi les péchés d’autrui, et s’en rendre en quelque façon partici
23 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
dit qu’en tout cas les défauts que reprend ici Saint Basile sont des péchés véniels, et que pour cela on les appelle petits p
asile sont des péchés véniels, et que pour cela on les appelle petits péchés  ; ce père ne souffrira pas ce discours à un chrét
ira pas ce discours à un chrétien. « Il n’y a point, dit-il, de petit péché  : le grand péché est toujours celui que nous comm
rs à un chrétien. « Il n’y a point, dit-il, de petit péché : le grand péché est toujours celui que nous commettons, parce que
e qu’il soit véritable en un sens de comparaison, qu’il y a de petits péchés , le fidèle ne sait jamais avec certitude jusqu’à
24 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
entes autem Deo.   Considerez-vous comme des hommes qui sont morts au péché , & qui ne vivent que pour Dieu. Ad Rom. 6. V.
Apôtre : Considerez-vous, M. F., comme des hommes qui sont morts au péché , & qui ne vivent plus que pour Dieu. Existima
ent plus que pour Dieu. Existimate vos, &c. Si vous êtes morts au péché , comme vous devez l’être, fuyez donc ces assemblé
Jesus-Christ, & retourner au démon. Ce n’est donc pas un si petit péché , ajoute-t-il ; mais en effet un grand crime ; pui
les coup de la mort, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de péchés . Ces saints Docteurs étoient autorisés en de si j
s comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, & que l’on peut sans péché contribuer à leur subsistance, pourvû que cela se
il n’a pour but que de réjouir le monde ; ils ne sont pas en état de péché par le seul endroit de ces sortes de jeux, pourvû
impression sur le cœur. Cependant, quoiqu’on puisse s’y adonner sans péché avec la discrétion convenable, il exhorte les ame
nature, qui ne sont que sur des matiéres impures & induisantes au péché , ne peuvent sans péché être regardés avec attenti
sur des matiéres impures & induisantes au péché, ne peuvent sans péché être regardés avec attention, & souvent on s’
& souvent on s’y donne avec tant de passion, que cela va jusqu’au péché mortel. » S. Thomas est donc bien éloigné d’être
t considérablement ; parcequ’ils entretiennent ces farceurs dans leur péché . » Et c’est pour cela que saint Augustin sur sain
’est pour cela que saint Augustin sur saint Jean, assure que c’est un péché énorme : Vitium est immane. L’autorité de saint
ls revinssent en santé, quelque douleur qu’ils témoignassent de leurs péchés d’ailleurs. Ils ordonnérent de plus qu’on ne leur
les Ezéchiel terribles, pour épouvanter les cœurs endurcis dans leur péché  ; les Daniel tendres, pour les attirer par le des
au mal qu’au bien, fréquente ces lieux dangereux où tout sollicite au péché , elle ne tarde guéres à s’y laisser corrompre. Co
de malédiction que portent partout ces indignes spectacles, & les péchés que l’on commet seulement pour en aimer le peril.
25 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
ion et le refus des sacrements viennent de la même source, qui est le péché , et produisent plusieurs effets semblables, ce so
un excommunié qui n’est pas dénoncé, ni toujours pécheur public. Tout péché mortel rend indigne des sacrements devant Dieu, j
serait une profanation de les recevoir dans cet état. En ce sens tout péché mortel, même le plus secret, excommunie devant Di
nt une censure, elle n’est qu’une suite de l’état d’indignité où tout péché réduit, et ne passe pas le for intérieur. Si le p
dignité où tout péché réduit, et ne passe pas le for intérieur. Si le péché est connu, il doit en priver devant les hommes ;
unication en un sens traite avec moins de rigueur que la notoriété du péché . Il est vrai que ses effets sont plus étendus ; e
il, etc., ce que ne fait pas la seule notoriété, dont la cessation du péché et la réparation du scandale suffisent pour faire
es sacrements, qui vient d’un autre principe, savoir, la notoriété du péché , qui n’étend pas ses effets plus loin, parce qu’e
un arrangement de direction pastorale pour remédier paternellement au péché , c’est un acte juridique d’un Magistrat, une vrai
as d’absolution. Sa notoriété n’est pas une sentence, ce n’est que le péché connu. Un Pasteur qui fait sortir la brebis d’un
r, et on leur a refusé en effet tous les sacrements, en vertu de leur péché , de leur scandale public, sur la seule notoriété.
combien d’excommunications générales et particulières attachées à des péchés qui n’emportent point d’infamie ! Les Comédiens p
rements ne le prouve pas davantage ; il est attaché à la notoriété du péché , non à la censure, comme nous l’avons vu. La cens
e convertissent sincèrement. Ces deux termes marquent l’absolution du péché et l’absolution de la censure, ou le rétablisseme
attisé de toutes les occasions de désordre, un spectacle frappant de péché , enveloppé du titre séduisant d’ouvrage d’esprit,
a allumé toutes ses foudres contre ce chef-d’œuvre de scandale et de péché , d’autant plus dangereux, qu’il cache adroitement
r le profit, c’est se rendre complice et par conséquent coupable d’un péché grief : Vitium est immane, dit. S. Augustin. Mais
26 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
opinion commune des théologiens au moins étrangers, il n’y a point de péché mortel à assister à des représentations qui ne so
é récemment reproduites par Mgr Gousset en ces termes : « Il y aurait péché mortel pour les simples spectateurs qui assistera
elques fautes graves. « Cependant, il serait difficile d’excuser de péché mortel un jeune homme qui, sans nécessité, voudra
rons tout-à-l’heure. On ne commet donc, d’après ce qui précède, qu’un péché véniel en assistant, par curiosité ou par récréat
par récréation, c’est-à-dire sans nécessité, à un danger prochain de péché mortel que l’on ne peut manquer de trouver dans u
u du moins notablement obscène, lorsqu’il avance qu’il n’y a point de péché mortel quand on assiste à un spectacle obscène, t
à ce dernier cas, ou à la représentation où l’on ne fait faire qu’un péché véniel, et l’on aurait dû se contenter de dire to
ne soient pas représentées d’une manière indécente, il n’y a point de péché mortel à y assister, suivant Sanchez, saint Liguo
exto decalogi præcepto.) Les mêmes auteurs affirment qu’il n’y a nul péché à assister aux spectacles non obscènes, si pour c
un motif suffisant qui permet de coopérer d’une manière éloignée aux péchés des autres, ou de s’exposer soi-même à quelque pé
es les personnes pour lesquelles il devient une occasion prochaine de péché mortel. » Suivant les Instructions sur le Rituel
t estimées d’ailleurs, « on doit regarder comme occasion prochaine de péché mortel, l’assistance à la comédie, à l’opéra et à
oit refuser l’absolution à ceux qui sont dans l’occasion prochaine du péché mortel…. On appelle occasion prochaine du péché m
occasion prochaine du péché mortel…. On appelle occasion prochaine du péché mortel tout ce qui expose au danger moral où prob
e pécher mortellement. Il y a des occasions prochaines qui portent au péché mortel par elles-mêmes et de leur nature, comme l
ués…… pour l’absolution de ceux qui sont dans l’occasion prochaine du péché mortel. « Si le pénitent ne veut pas promettre
27 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
aris, pour faire souvenir les peuples, que c’est encore un plus grand péché d’assister aux Spectacles les jours de Fêtes, pen
, dans l’Homélie 15. au peuple d’Antioche cette question, si c’est un péché d’aller à la Comédie, par ces paroles : « Plusieu
oles : « Plusieurs s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un péché de monter sur le Théâtre, et d’aller à la Comédie
s qui nous paraissent indifférentes, et qui portent insensiblement au péché  : car comme celui qui marchant sur le bord d’un p
fait tomber dans ce précipice : de même celui qui ne s’éloigne pas du péché , mais qui en est proche, doit vivre dans l’appréh
r leur conduite quelque bonne espérance, qu’après s’être corrigés des péchés pour lesquels ils ont été chassés de l’Eglise, il
is, et de ne vouloir pas obéir aux ordres des Prêtres. On me dira, Le péché que ces personnes ont commis, est-il si grand, qu
ssion, par la Pénitence et par tous les autre remèdes salutaires, des péchés qu’ils ont contractés à la Comédie, afin qu’ils p
afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu. Car ces péchés ne sont pas médiocres, puisqu’on y voit des femme
28 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
ion de crime, la seule immodestie forme le même danger, & le même péché . Quelque nom de Saint qu’on lui donne, c’est touj
ans les images des Saints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un péché , & que le péché est opposé à la sainteté ; si
aints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un péché, & que le péché est opposé à la sainteté ; si l’immodestie étoit
raint pour elle-même & pour les autres, les moindres occasions de péché . Le théatre-même ne s’y méprend pas : les siflets
Théologiens de toutes les écoles conviennent unanimement que c’est un péché de regarder avec complaisance des peintures, des
un vrai scandale qui rend l’auteur comptable devant Dieu de tous les péchés que ces figures indécentes font commettre à l’inf
ile ; celui qui regarde une femme avec complaisance, a déjà commis le péché dans son cœur. Gardez-vous d’être une occasion de
oût méne à la délectation, la délectation entraîne le consentement au péché  ; l’exécution suivra de près, elle enfantera l’ha
e vice. Voilà où il convient d’être Iconoclaste. Leur liaison avec le péché est bien plus pernicieuse que la liaison des autr
oit-il s’applaudir du dégoût que produit sa satiété. Un cœur pétri de péché , calmera-t-il les justes allarmes de la vertu ! N
vue des couronnes célestes que les Saints ont obtenus, il éloigne du péché par le tableau de la mort, du jugement, de l’enfe
lors plongé dans le sommeil, & par conséquent ils ne sont pas des péchés par eux-mêmes ; mais comme l’esprit s’occupe ordi
ient, les embellissent, les rendent plus piquants ; source féconde de péché , que la peinture & la sculpture ouvrent sans
29 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
médies, n’est pas équivoque , disent les conférences d’Angers sur les Péchés  : pag. 547. edit. de 1775. On peut même dire qu’i
dies, & à ceux qui font une profession qu’on ne peut éxercer sans péché , jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à cette professi
is, les conventicules des Démons, & la source de toutes sortes de péchés . Mr.  de Clermont Tonnerre, Evêque de Noyon, da
plus relachée, condamnent les Comédies, & bien loin d’exempter de péché considérable, les Clercs qui y vont, ils décident
es décisions, qu’il sont tous d’accord, qu’on ne peut y assister sans péché . Pour vous en convaincre, il suffiroit de vous re
n peut assister aux Comédies de nos jours, sans se rendre coupable de péché mortel, ce seroit soutenir une proposition indign
;c. Personne, ajoute-t-il, n’est excommunié qu’il ne soit coupable de péché mortel. Illa neminem ligat, nisi mortali crimine
criminelle, que ceux qui l’embrassent, sont dans un état habituel de péché mortel ; chaque représentation qu’ils font, en es
les Théologiens du monde Chrétien, comme des occasions prochaines de péché . En voici la preuve. On appelle occasion prochain
haines de péché. En voici la preuve. On appelle occasion prochaine de péché , tout ce qui expose au danger moral, ou probable
moral ou probable de pécher, ils sont donc une occasion prochaine de péché . Voyez les Conciles cités aux pag 5, 6, 7, &
tout le parterre ?… Si tout cela n’est pas une occasion prochaine de péché , où pourra-t-on la trouver ? Dites, que la pudeur
c, pag. 418 disent, qu’on doit regarder comme occasions prochaines de péché mortel, l’assistance à la Comédie, à l’Opera, &am
de semblables spectacles ne soient point des occasions prochaines de péché  ? Quatrieme vérité L’Église a toujours
… 1°. Ceux, qui de plein gré, se mettent dans l’occasion prochaine de péché , ou qui ne veulent pas la quitter, en sont coupab
suivant l’interprétation de l’Eglise & des Saints, en matiere de péché , s’exposer au danger prochain de le commettre, c’
amp; regarde encore nos spectacles, comme des occasions prochaines de péché . Ceux qui y assistent, sont donc coupables de péc
ons prochaines de péché. Ceux qui y assistent, sont donc coupables de péché . C’est la conclusion des prémiers Pasteurs de l’E
n peut-il de plus clairs ? Que peut-on y répondre ? 2°. Peut-on, sans péché , s’amuser à des œuvres de Satan ? Or, de quoi s’o
autorisent par leur consentement, sont devant Dieu, coupables du même péché . Conf. d’Angers pag. 552. 553. « Les personnes q
se défendre de celui qu’y sont les autres, & comme complices des péchés , selon St. Paul, … ne méritent pas moins d’être p
e fois qu’ils jouent leur rôle. Or, on ne peut, sans être coupable de péché , autoriser librement par sa présence, un péché mo
sans être coupable de péché, autoriser librement par sa présence, un péché mortel. Il est donc manifeste, qu’on péche, en as
ens & Chrétiennes, dans un état habituel de damnation ? C’est un péché , dit St. Antonin, d’assister à ces sortes de spec
incérement renoncer aux spectacles. l’Eglise croit donc, que c’est un péché d’aller aux spectacles. Si après que le pénitent
y veiller… Ils suivront les régles, que l’Eglise leur donne, pour les péchés publics & de scandale… Ils se souviendront, q
egarder comme innocens, les partisans du Théatre ? 7° N’est-ce pas un péché , que de mépriser les leçons & les loix de ceu
en peut-il innocemment, aimer des divertissement, & assister sans péché , à des piéces, que leurs Auteurs eux-mêmes ont ab
30 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
; Comment pourrait-on prétendre, qu’ils pussent eux-mêmes danser sans péché . Sylvestre et Angélus déclarent que le péché que
nt eux-mêmes danser sans péché. Sylvestre et Angélus déclarent que le péché que ces personnes commettent, si elles viennent à
n’est peut-être, dit un de ces Docteurs, que la circonstance rende le péché moindre, comme si cette Danse se faisait en secre
er ajoute, ne saurait mettre les Clercs en assurance, ni excuser leur péché , s’ils désobéissent en ce point à l’Eglise, et s’
toujours beaucoup de raisons, qui le rendraient inexcusable dans son péché . Et si quelqu’un nous oppose pour éluder la force
31 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
criture, principalement en semblables lieux. Est-ce donc un si grand péché d’y assister ? Il est presque aussi grand que ce
ne contribue à leur subsistance, et déclarent que c’est un très grand péché . Il y a pourtant des Princes et Grands Seigneurs
s plus puissamment châtiés, Sap. 6. 7. et ce, tant pour leur propres péchés , que pour ceux où ils auront induit les autres pa
ut leur usage. Si jouer des Comédies et y assister sont de si grands péchés et si scandaleux, pourquoi dans les Collèges où l
intention. J’ai oublié à vous demander si d’aller à la Comédie était péché mortel ou véniel ? Je crois vous avoir dit que l
esque également coupables, et que les Pères de l’Eglise ont appelé ce péché très grieff, qui peut se rendre pire par les dive
i doit suffire à des vrais Chrétiens qui croient en un Dieu, à qui le péché véniel a même été mortel, et qui est mort indisti
niel a même été mortel, et qui est mort indistinctement pour tous les péchés des hommes. Suet. in oct. c. 44. L. consensu. §
32 (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331
XXXV. Le péché a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir
r un aveuglement beaucoup plus heureux que cette vue misérable que le péché nous a procurée. C'est cet aveuglement salutaire,
aberetis peccatum. » « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez point de péché . » Si nous sommes donc obligés, en qualité de Chr
33 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
de recueillement, de retraite, de silence, de suite des occasions du péché & des passions. Quoi donc ! l’Apôtre saint Je
onclure de tout ce que nous avons dit, qu’aller aux spectacles est un péché mortel de sa nature, & qu’on peche en effet m
ion, par choix. Lorsque les spectacles sont une occasion prochaine de péché mortel, quoiqu’on ne s’y trouve qu’à regret &
’on ne s’y trouve qu’à regret & par nécessité : c’est, dis-je, un péché mortel dans ce premier cas, 1°. parce qu’on autor
contribue à leur entretien, & que l’on coopere par conséquent au péché qu’ils commettent en représentant : s’il n’y avoi
amnent les spectacles & ceux qui les représentent. C’est aussi un péché mortel d’aller aux spectacles, quoiqu’on y aille
rsqu’ils sont pour ceux qui les fréquentent une occasion prochaine de péché mortel, parce qu’il n’est jamais permis de s’expo
s même à l’occasion prochaine d’en commettre aucun, il n’y a point de péché , ou il n’y a tout au plus qu’un péché véniel, sel
mettre aucun, il n’y a point de péché, ou il n’y a tout au plus qu’un péché véniel, selon plusieurs Théologiens, quoique fort
; M. Arnauld, qui dit expressément qu’il ne voudroit pas condamner de péché mortel les personnes qui n’auroient été aux spect
34 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’
exercices spirituels, et à la dévotion, ne sauraient être excusés de péché mortel. C’est la doctrine de Roselius, et de Sylv
ire de Dieu, on ne danserait qu’en secret, on ne serait pas exempt de péché  ; Car encore que le scandale ne s’y trouve pas, o
e saint Docteur dit, « Que celui qui veut obtenir la rémission de ses péchés par l’esprit, et par les œuvres d’une sincère pén
honneur à la Justice de Dieu, par la haine qu’elle a conçu contre le péché , et contre elle-même ? Or le temps marqué pour la
35 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
XXXV. Le péché a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir
ar un aveuglement beaucoup plus heureux que la vue malheureuse que le péché nous a procurée. C'est cet aveuglement salutaire,
aberetis peccatum. » « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez point de péché . » Si nous sommes donc obligés en qualité de Chré
36 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. » pp. 26-27
positions contraires à la Loi de Dieu, se rendent encore coupables de péché mortel : Car si l’intention est criminelle, il fa
n nous l’apprend, lors qu’il dit, « que ce n’est point à la vérité un péché d’aller à la guerre, mais que l’on ne peut y alle
rité un péché d’aller à la guerre, mais que l’on ne peut y aller sans péché , si on embrasse cette condition pour voler ; que
37 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
r pris. D’où il est facile de conclure qu’on ne peut s’y engager sans péché , suivant cette maxime fondamentale de la Morale C
ont inquiétés aient une conscience erronée ou scrupuleuse, mettant du péché où il n’y en a pas : Car outre qu’en ressentant c
a rend timorée, qui reste dans l’âme après qu’elle est tombée dans le péché , comme une semence de conversion. Il ne faut pas
fruits que remportent les Spectateurs : ils y reçoivent des leçons de péché  : Ils l’y trouvent avec des attraits qui le fait
voient et ce qu’ils y entendent leur fait commettre au même moment le péché dans le cœur, auparavant que le corps en soit sou
ernières pensées qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences de péché , que le démon fait germer par ses illusions, et q
quelquefois si mal faites, et ceux qui les voient si peu disposés au péché , qu’ils peuvent se regarder les uns les autres sa
harité, ne seraient-ils pas très étroitement obligés et sous peine de péché , de s’en abstenir, leur devant cette condescendan
ourrices des mauvais désirs qui sont les sources fécondes de tous les péchés . C’est ce qu’il explique dans le 14. chap. Dans l
elle il paraîtra à la fin des siècles, pour juger nos justices et nos péchés , et pour rendre à un chacun selon ses œuvres : et
38 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
ans telle occasion donnée. Ce qui n’est pas une occasion prochaine de péché pour une telle personne, peut l’être pour telle a
ienne ? D’ailleurs, est-il jamais permis de s’exposer à l’occasion de péché mortel, de soutenir les comédiens, de scandaliser
r de la charité exige de ne pas faciliter aux autres les occasions de péché , et qu’il suffit de se joindre à ceux qui font le
en, dit-on encore, que le théâtre peut être une occasion prochaine de péché mortel pour un certain nombre de spectateurs ; ma
l moins dangereux ? » Quand on dit que la comédie ne fait faire aucun péché à certaines personnes, a-t-on oublié qu’il y a de
erchait en soi-même les causes du mal. Comment peut-on soutenir, sans péché , des pièces, où la vertu et la piété sont toujour
’autorisent par leur consentement, sont devant Dieu coupables du même péché . « Or, défendre au comédien d’être vicieux, c’es
gien*, qu’on n’accusera pas de rigorisme, parce qu’elles coopèrent au péché mortel des comédiens, qui sont eux-mêmes cause de
coopèrent au péché mortel des comédiens, qui sont eux-mêmes cause des péchés que commettent les spectateurs. 7e objection,
te, appelait les spectacles l’écueil inévitable de l’innocence et le péché qui damne ceux qui n’en ont pas d’autre . Il en p
tres, laquelle vu les grands dangers auxquels elle les expose, est un péché grief. » Il serait trop long de citer tous les ma
int Alphonse de Liguori, ne craint pas de regarder comme coupables de péché mortel ceux qui assistent aux très-mauvais specta
il, que les partisans de la morale même la plus relâchée exemptent de péché mortel les ecclésiastiques qui osent aller à de t
me ne peuvent presque jamais y assister sans se rendre coupables d’un péché grief.  » (Bened. XIV. de Syn. Diœc. t. 3. l1. c.
mmés regardent communément le théâtre comme une occasion prochaine de péché mortel et enseignent que ceux qui fréquentent le
en ce moment avec indignation. Or, supposé même que ce ne soit pas un péché mortel d’assister au spectacle, vous êtes au moin
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
se de la fragilité des hommes, qu’on danse sans commettre beaucoup de péchés , et que tous les péchés se trouvent et paraissent
ommes, qu’on danse sans commettre beaucoup de péchés, et que tous les péchés se trouvent et paraissent à leur tour dans le bal
nstruments ; car ils rendront compte devant le juste Juge de tous les péchés auxquels ils ont donné occasion, parce que celui
nse, et qui considèrent de près, et dans la lumière de la vérité, les péchés qui s’y commettent ordinairement, et qui naissent
la circonférence ; et c’est pour cela qu’elle ne se fait jamais sans péché . Satan ordonne et range lui-même la danse après l
adorationem vituli. » Il poursuit, et continue à montrer que tous les péchés se rencontrent dans la danse, et que personne, qu
se être, ne saurait y assister, qu’elle n’en sorte chargée de quelque péché . Mais pourquoi nous mettons-nous en peine de savo
ntions de cette même Eglise, nous devrions être occupés à pleurer nos péchés , et à nous disposer à obtenir la grâce d’une parf
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
in. page 25. VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché . p. 27. VII. De ceux qui sont aux autres, occasio
ché. p. 27. VII. De ceux qui sont aux autres, occasion de ruine et de péché . p. 29. VIII. Qu’il n’est point permis aux partic
manifeste de danser fréquemment. p. 37. XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’
41 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
oche. Plusieurs s'imaginent qu'il n'est pas certain que ce soit un péché , de monter sur le Théâtre, et d'aller à la Comédi
tinence. D'ailleurs nous ne sommes pas seulement obligés d'éviter les péchés . Mais nous devons encore fuir les choses même qui
paraissent indifférentes, et qui portent néanmoins insensiblement au péché ; Car comme celui qui marche sur le bord d'un préc
fait tomber dans le précipice. De même celui qui ne s'éloigne pas du péché , mais qui en est proche, doit vivre dans l'appréh
uelque bonne espérance par leur conduite qu'après s'être corrigés des péchés pour lesquels ils ont été chassés de l'Eglise, il
mis, et à ne vouloir pas obéir aux ordres des Prêtres. On me dira, le péché que ces personnes ont commis, est-il si grand qu'
ion, par la pénitence, et par tous les autres remèdes salutaires, des péchés qu'ils ont contractés à la Comédie, afin qu'ils p
afin qu'ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces péchés ne sont point médiocres. Ne craignez-vous point,
us ce saint Apôtre ? Comment serez-vous touché du ressentiment de vos péchés , étant toujours comme ivre et hors de vous, par l
42 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
e public n’y court pas avec la même fureur, ils occasionnent moins de péché , & il est bien plus facile de s’en détacher.
es pas plus cruellement blessées dans nos spectacles par les armes du péché  ? Qu’on ait donc grand soin de n’admettre aucune
sera point un danger pour des ames nourries dans la mollesse & le péché  ! C’est un torrent impétueux, & on n’y sera p
ue insensibilité ne soit l’effet d’une conscience apprivoisée avec le péché , & le fruit d’une captivité funeste ! On lais
1. tract. 11. q. 21. plus indulgent, croit que ce n’est souvent qu’un péché véniel, quoique très-facilement mortel. Mais il y
eccat. prop. 9. La comédie est mauvaise, dit-il, ou par l’occasion du péché qu’on y trouve, ou par la dépense qu’on y fait po
obligé de fuir, mais seulement de ne pas rechercher les occasions du péché , même les plus dangereuses, parce qu’on est libre
volontairement, non-seulement ne fuit pas, mais cherche l’occasion du péché , ce que tout le monde condamne : car qui aime le
spectateur ne cherche ni ne trouve ni plaisir criminel, ni danger de péché , telles que peuvent être quelques pieces de Collè
e Collège, dont même je ne serois pas garant. Alors, dit-il, point de péché mortel. Mais du moins y a-t-il un péché véniel de
rant. Alors, dit-il, point de péché mortel. Mais du moins y a-t-il un péché véniel de perte de temps, de vaine curiosité. Mai
cette question cite des Casuistes qui traitent cette folle dépense de péché véniel ; mais il combat leur sentiment, & cro
pense de péché véniel ; mais il combat leur sentiment, & croit le péché mortel avec le commun des Théologiens. Il se moqu
ce qu’alors on n’en est pas la cause, mais qu’on ne pourroit pas sans péché mortel les appeler chez soi ou dans une ville, fa
icité de la somme. De pareilles sommes volées ne feroient-elles qu’un péché véniel ? 3.° Ceux qui n’y iroient & ne payero
avons souvent parlé, prouve évidemment qu’on ne peut y assister sans péché . On peut y ajouter une autorité d’un autre genre,
erminé ses jours de bonne heure que pour la préserver de la malice du péché & du prestige de la vanité du monde. Nous tro
43 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
ses raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché . D. Si les spectacles étaient si précisément c
L'expérience de ceux qui y assistent sans se sentir coupables d'aucun péché , ne peut-elle pas balancer ces autorités, et ces
cence ; et ensuite « quand la concupiscence a conçu, elle engendre le péché , et le péché étant accompli il engendre la mort »
suite « quand la concupiscence a conçu, elle engendre le péché, et le péché étant accompli il engendre la mort ». « Concupisc
raient sans doute ; mais parce qu'elles cherchent des excuses à leurs péchés , elles sont assez malheureuses pour en trouver, «
44 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
é. Pauvre homme, que vous étiez timide ! vous n’aviez point commis de péchés depuis votre baptême, vous avez travaillé incessa
uleuse, ni si craintive que vous, elle a autrefois commis quantité de péchés , elle n’a pas rendu grand service à Dieu, elle ne
vous ou en votre fille au bal ? On ne condamne dans le monde que les péchés extérieurs et grossiers ; mais Dieu juge plus rig
; mais Dieu juge plus rigoureusement, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les péchés de démon : être idolâtre d
igoureusement, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les péchés de démon : être idolâtre de soi-même, être horrib
45 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
la pudeur qui retient, la loi qui défend, le remords qui trouble, le péché qui effraie, en entendant cent fois dire & re
qu’on ne voit pas Mais dans l’état de corruption où nous a plongé le péché originel, cet amour pur, dégagé de la chair &
nons à notre sujet. Le premier sentiment qu’éprouva l’homme après son péché , ce fut la honte de sa nudité, & la premiere
nocence : les passions soumises ne faisoient courir aucun risque ; le péché faisant naître les dangers, força d’élever la bar
oque, si on ne lui plaît pas, ou dont elle s’applaudit par un nouveau péché , si on a le malheur de lui plaire, elle ne les vo
; favoriser inspirer l’impureté, est-ce être bien chaste ? Le premier péché est celui du scandale : toutes les loix condamnen
aisance que tous ses amans, elle se tend le premier piege, le premier péché se commet dans son cœur, elle tombe la premiere d
ords, lorsque le livre des consciences ouvert vous fera voir tous les péchés que vous avez commis, tous ceux que vous avez vou
; iniquitati. Rom. 6. Les inconvéniens de la nudité sont une suite du péché , & le péché à son tour est une suite de la nu
m. 6. Les inconvéniens de la nudité sont une suite du péché, & le péché à son tour est une suite de la nudité : l’indécen
ience, leurs desseins & leur succès. Il y a quatre degrés dans le péché , y consentir, le commettre, y perséverer, l’excus
eur, s’en déclarer l’apologiste, c’est une malice consommée, c’est un péché contre le Saint Esprit qui ne se pardonne pas, c’
’est un péché contre le Saint Esprit qui ne se pardonne pas, c’est le péché d’un Auteur, d’un Acteur, d’un amateur du théatre
rience, commet, fait commettre, a l’impudence de vouloir justifier un péché dont tout lui démontre & dont il connoît lui-
e pour interdire aux Chrétiens l’entrée d’une salle de spectacle : le péché étalé de toutes parts feroit tomber les ames les
46 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
urnée : puisqu’enfin dans l’Article suivant, saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée. Je pourrais
licite par lui-même ; que ces sortes de gens ne sont point en état de péché , pourvu qu’il gardent la modération, et qu’ils n’
si l’on n’en est que médiocrement réjoui. Or saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée ; car aprés s’
odérée ; car aprés s’être fait cette question, « S’il peut y avoir du péché dans la superfluité du jeu, voici comme il répond
erfluité du jeu, il y a un ris et une joie immodérée : Donc il y a du péché mortel, parce qu’il n’y a que le péché mortel auq
oie immodérée : Donc il y a du péché mortel, parce qu’il n’y a que le péché mortel auquel il soit dû des pleurs éternels. » C
r que nous portions trop loin la sévérité, si nous n’osons excuser de péché mortel ceux qui courent aux Comédies ; puisqu’Ale
’endroit où nous l’avons déja cité, p. 4. dit, qu’il n’ose excuser de péché mortel ceux qui même malgré eux, ou par hasard, s
s Prédicateurs reprennent continuellement les plaisirs qui portent au péché  : Qu’ils représentent sans cesse combien les Spec
telles Assemblées ténébreuses attirent ordinairement les vices et les péchés comme les querelles, les envies, les moqueries, l
même chose de la Comédie) plusieurs âmes brûlaient en enfer pour des péchés commis en pareille occasion. 2. « Plusieurs Relig
uelque Comedien, entrer dans leurs maximes, apprendre qu’on peut sans péché se trouver à la compagnie des femmes agréables, l
s de ces grossièretés ; qu’ils ne se croient pas pour cela exempts de péché  : leur manière de jouer, pour être plus délicate
Ces personnes se croient en sûreté, quand elles ont demandé, s’il y a péché mortel à prendre ces divertissements : elles veul
eut-il pas rallumer en vous ce feu peut-être mal éteint…. Mais y a-il péché  ? Oui, Chrétiens, de vous exposer sans raison et
sans raison et pour votre seul plaisir, au péril de perdre la grâce. Péché d’autoriser par votre présence des assemblées pro
tend des chansons qui amolissent et qui corrompent peu à peu le cœur, Péché dans la complaisance que vous avez pour ces airs
ants et amoureux, quand vous seriez même exempts de toutes passions…. Péché dans la perte du temps : on se plaint qu’on en ma
ce côté-là assez criminels, quand ils ne le seraient pas d’ailleurs. Péché dans le mauvais usage de l’argent que l’on y dépe
pouviez ce jour-là donner du pain à vingt pauvres qui en ont manqué. Péché dans les effets que cela produit infailliblement
eur pour la prière, un dégoût des Livres de piété, un amour du monde. Péché encore plus grand pour vous qui faites profession
que si on fait plus de quartier à ceux qui commettent cette espece de péché , ceux qui tombent dans un autre, n’ont pas droit
édiens ont, de faire ce qu’ils font, comme d’un voile pour couvrir le péché . Tout le monde doit savoir que la tolérance de pl
seraient à retrancher, inséparable de la Politique, n’excuse point de péché devant Dieu dont la Loi sainte ne fléchit jamais,
truit pas. Voila pourquoi la Loi politique laisse impunis quantité de péchés , ou parce qu’ils ne sont pas de son ressort, ou p
n a paru aucun signe ; jamais ils n’établirent de châtiments pour les péchés purement spirituels. C’est ce que voulait dire Sé
pour les avares. La Politique se contente de défendre et de punir les péchés qui sont nuisibles à la société humaine, ou qui o
e plus grands dérèglements. Mais ce silence politique n’excuse pas de péché , et ne met pas l’homme à couvert des châtiments d
a que l’on marquât auparavant sur le front de ceux qui pleuraient les péchés de cette malheureuse Ville un signe de miséricord
être presentés à son terrible jugement ; ils ont pour la plupart des péchés considérables sur la conscience dont ils n’ont po
47 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
osent hardiment et sans aucune crainte dans les périls effroyables du péché , sans faire aucun cas, ni des avertissements du s
nt les bals, et les danses de ce temps, nous n’osons point excuser de péché ceux qui les fréquentent, puis qu’Alexandre de Ha
par sa piété, n’ose point exempter de la même faute, c’est-à-dire du péché mortel, ceux qui n’étant venus que comme forcés,
ec quelle facilité les hommes et les femmes du monde tombent dans des péchés intérieurs, c’est-à-dire, de pensée et d’affectio
d’une part qu’elles ne pussent pas être si sujettes à cette sorte de péchés que ceux qui vivent dans les villes, et principal
qu’il est employé pour des actions qui sont toujours accompagnées du péché . Mais ceux qui sont en autorité pour gouverner le
48 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
nt-goût des joies, et des délices du Paradis : comme à l’opposite, le péché traîne avec soi sa peine, et est un commencement
qui a fait dire au Philosophe Sénèque, « Que la plus grande peine du péché est d’avoir péché. »29 Et saint Augustin loue Di
u Philosophe Sénèque, « Que la plus grande peine du péché est d’avoir péché . »29 Et saint Augustin loue Dieu, de ce « qu’il
uises et délicates ou converser avec les femmes n’est pas précisément péché  ; mais à un qui fait vœu de pauvreté, et qui par
reté, et qui par sa profession est retiré du monde, ce n’est pas sans péché où il n’y a point de nécessité. Quant au second,S
-haut les récréations divines, comme pour satisfaire à Dieu, pour les péchés qui vous ont privé de joies du Ciel, et vous ont
, ces temps sont, 1. Le Carême, destiné pour la pénitence de tous les péchés de la vie, auquel l’Eglise, au saint Office Divin
faut prendre bien garde que ce prix ne soit pas trop grand, il y a du péché en l'excès d’icelui, la raison est, 1. C’est cont
i peu utiles, comme sont celles du jeu.Jouer une somme excessive, est péché . 2. Ce qui est d’obligation doit précéder ce qui
à ce point, que l’aumône étant une des œuvres satisfactoires pour le péché , si le Confesseur à l’exemple de Daniel leur dit,
éché, si le Confesseur à l’exemple de Daniel leur dit, « Rachetez vos péchés par aumônes »,96 et si par conséquent il leur en
u cinquième, qui concerne la façon de jouer,De la façon de jouer. Les péchés qui se font en la façon de jouer. on peut manquer
lus commune opinion, celui qui gagne, est obligé à la restitution, et péché contre la justice et l’équité. Comment il se fau
t convenables à la personne, ou si elles sont l’occasion prochaine du péché . Pour prendre ces récréations, sans endommager la
pas si bien dansé que les autres ; un remords de conscience pour les péchés qu’on y a fait, ou qu’on a été aux autres, occasi
ps que vous étiez au bal, plusieurs âmes brûlaient en enfer, pour les péchés commis en la danse. 2. Plusieurs Religieux en mêm
Quatrième, la somme qu’il faut jouer. Jouer une somme excessive, est péché . 96. [NDA] Dan. 4. « Peccata tua eleemosynis re
Dan. 4. « Peccata tua eleemosynis redime. » De la façon de jouer. Les péchés qui se font en la façon de jouer. Les bals et dan
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
us des draps d’or ? les grandes fortunes donnent-elles de la grace au péché  ? l’infection des maisons bourgeoises fait-elle d
deux sexes. Mêmes principes, mêmes raisons, même danger pour tous. Le péché , qui en est la source, fut commis par l’homme, au
imui eo quod nudus essem, & abscondi me. Il faut que la honte du péché lui soit bien invinciblement attachée, & que
il devroit pour lui-même respecter, la délicatesse de la modestie. Le péché est commis devant Dieu ; la loi de la pureté ne d
ette les yeux sur une femme avec un mauvais dessein, a déjà commis le péché dans son cœur. Il semble même que l’homme devroit
un mouvement naturel & involontaire de honte & de crainte du péché , le cri de la conscience que Dieu fait entendre,
on habet sublevantem se. La pudeur une fois vaincue, la victoire du péché est certaine & facile, la défaire de la vertu
d si nécessaire, pour en préserver l’homme. Adam & Eve avant leur péché avoient toutes les vertus. Ils ne connoissoient p
n’avoient pas besoin. Dieu éleva ce rempart contre le vice, à qui le péché venoit d’ouvrir l’entrée du monde. Il suffiroit à
ment, on s’éloignera du danger, de l’occasion, de l’apparence même du péché , l’innocence sera hors d’atteinte. Le cri de la c
Juge severe, & un témoin incorruptible, il reproche, il punit le péché , quand il est commis. Ainsi maintiendroit-on sinc
ses pensées, des émotions de la volupté, des sentimens, des désirs du péché . Il commet le premier péché, prélude, essai, ébau
la volupté, des sentimens, des désirs du péché. Il commet le premier péché , prélude, essai, ébauche de ceux qu’il va faire c
, je ne m’y retrouve pas. Ce sont les couleurs du vice, les traits du péché , le pinceau du mensonge. Vous voulez tromper, mai
nseils, quelle espérance, ou plutôt quelles assurances plus fortes du péché , que les derniers soupirs d’une chasteté qui se r
les ont de plus précieux, elles vont être immolées par la passion. Le péché leur portera le coup mortel. Elles découvrent leu
50 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
ns scandaliser personne, car autrement elle ne pourroit pas être sans péché  ; comme si par exemple un Ecclésiastique ou une p
e S. Thomas demande dans la danse, afin qu’elle puisse être exemte de péché , & sans lesquelles elle est certainement vici
D’où il conclut qu’il n’arrive presque jamais que la danse soit sans péché  ; & ideo rarò aut numquam fit sine peccato.
te S. Thomas S. Th. 22. q. 122. a. 4. ad 3., que ce seroit un moindre péché de travailler un jour de Fête, que de s’occuper à
ent pas convenables à notre état ? Rép. On ne peut point excuser de péché ceux qui se masquent pendant le carnaval, quoiqu’
eurs enfants & domestiques, de se masquer, participent à tous les péchés qu’ils commettent à l’occasion de ce déguisement.
ffenser Dieu. Ils ont beau dire qu’ils ne prétendent pas consentir au péché de ceux qui s’en servent, ils ne laissent pas d’ê
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
nsée en toute leur vie que de jouer. De sorte que si cet excès est un péché , les Histrions devraient être toujours dans un ét
s est un péché, les Histrions devraient être toujours dans un état de péché mortel, comme aussi tous ceux qui se divertiraien
pas dire que leur exercice soit défendu, ni qu'ils soient en état de péché quand ils le font avec quelque modération, c'est-
vertissements illicites, parce que c'est entretenir et favoriser leur péché . » Je veux bien qu'en cet endroit S. Thomas parl
52 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
ux qui y vont : « la mort entre par les fenêtres » ; c’est-à-dire, le péché entre dans leurs âmes, par leurs yeux et par leur
s et les Comédies ;In inst. præd. p. 452. qu’il appelle les appas des péchés , et de représenter aux peuples que ces divertisse
« Des personnes de poids et de probité avec l’horreur qu’elles ont du péché , ne laissent pas d’assister aux spectacles. Mille
te. Or l’Evangile nous apprend que l’horreur que nous devons avoir du péché , nous doit porter à éviter avec grand soin les mo
ans scrupule à la Comédie, avec l’horreur qu’on prétend qu’ils ont du péché , serait encore mille fois plus grand qu’il n’est 
té de dire que ces mêmes personnes ne peuvent aller à la Comédie sans péché mortel. Voici comme il parle. « Ilp. 58. y a que
s réformés. Et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver de péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et
s les mauvaises pensées qu’on y peut avoir par hasard, et de tous les péchés qu’on n’aurait pas dessein de commettre ; parce q
n fort méchant Théologien ? S’il ne sait pas faire la différence d’un péché , dans lequel peut tomber un homme qui va à l’Egli
écessité à la comédie, où il y a tant de dangers. Dans l’un, c’est un péché de faiblesse et involontaire ; mais dans l’autre,
t un péché de faiblesse et involontaire ; mais dans l’autre, c’est un péché de malice et tout volontaire dans son origine. Le
e. Le lieu où va le premier, n’est point par soi-même une occasion de péché  ; au contraire le lieu où va l’autre, porte de so
e au peché et à l’extinction de la grâce, qui peut seule préserver du péché . On pardonnerait une telle Objection à une femme
est bien difficile, dit-il, qu’elle ne soit accompagnée de plusieurs péchés . Pétrarque,Petr. Dia, v. 4 dit, qu’elle est le pr
et un ennemi de Jésus-Christ. Ne vous repentez pas aujourd’hui de vos péchés , pour vous en aller demain au bal, au grand domma
femme, et qu’il la regarde avec un mauvais desir, il a déjà commis le péché dans son cœur. » Ce n’était pas à des Moines qu’i
plus grandes délices doivent, ou de pleurer dans le souvenir de leurs péchés , ou de ce qu’ils ne jouissent pas encore dans Sio
53 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
es chargent de chaînes, mais liens qui entrainent un chariot plein de péchés  : Væ qui trahitis iniquitatem in vinculis vanita
itatem in vinculis vanitatis peccatum velut plaustrum. Quel monde de péchés  ! quelle perte de tems. La moitié de la journée s
le fruit de son travail, & assurer ses conquêtes. Ce n’est pas un péché isolé, un péché momentané, c’est un feu qui s’ent
travail, & assurer ses conquêtes. Ce n’est pas un péché isolé, un péché momentané, c’est un feu qui s’entretient, & b
t, d’où le Créateur vous a tiré, de la terre d’où il vous a formé, du péché dont le Rédempteur vous à sauvé, d’une femme que
rez, & faites courir, & que votre fard augmente au milieu des péchés que vous commettez, ou faites commettre, & qu
ssant la beauté. Un regard, une pensée sur un objet défendu, sont des péchés  ; un regard, un cheveu peut faire naître à quelqu
isqu’ils dansent sur le théatre. Toutes ces personnes sont en état de péché , & indignes de communier devant Dieu, elles l
er devant Dieu, elles le sont encore devant les hommes ; puisque leur péché est public, & de la plus grande notorieté. Il
t profession. Les femmes fardées sont prises en flagrant de lit, leur péché est peint sur leur visage ; les comédiens sont, à
avoir que de la légereté, sans dessein de séduire personne, & le péché ne seroit alors que véniel, comme le remarque le
54 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
icateur ne cesse de reprendre ces assemblées qui servent d’amorce aux péchés publics, et que les hommes accoutumés au mal comp
trop censurée, et il est indubitable qu’on ne peut sans un très grand péché jouer en public pour divertir les spectateurs une
rtes de Comédies étant mauvaises, ne sauraient être représentées sans péché , et qu’il n’y ait point d’autorité qui puisse jus
ts, à moins qu’ils ne renoncent entièrement à leur Profession, et aux péchés publics dont ils sont les instruments, pour se dé
donc se disculper qu’auprès de ceux qui cherchent des excuses à leurs péchés . Délibéré en Sorbonne le 13. Déc. 1678. G. Froma
55 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
faire le Casuite, pour conclure, si la comédie prise en elle-même est péché , je maintiens, qu’on n’y peut guéres aller sans p
ment receü de l’Ecole, que, quand quelque chose de sa nature porte au péché , l’on ne peut pas en user librement, sans pécher 
irconstances n’ont rien, qui de soy-méme ne donne quelque penchant au péché . Si ce principe donc, que j’ay avancé, est receva
plication en estant faite à la comédie, je vous laisse le jugement du péché , qui se peut commettre en y allant l’effet, qui p
tellement, d’aller à la comédie ; mais je diray, qu’à plusieurs c’est péché mortel, d’y aller : La verité de cette propositio
conscience, fuyoient le Théatre, comme un lieu de scandale, & de péché , & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient
56 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
en combattre le goût, en faire sentir le danger, en faire craindre le péché . Malheur à ceux qui l’autorisent, qui en inspiren
n. Ce jeune-homme a conservé son innocence, ou l’a déja perdue par le péché , & celui-ci ou veut la réparer par la péniten
pénitence, 1.° est un état de douleur & de crainte ; douleur des péchés commis, crainte de la justice qui les punira. Bie
 ? 3.° C’est un état de défiance & de crainte de retomber dans le péché , d’autant mieux fondée qu’on est beaucoup affoibl
ès une expérience qu’il déplore, se livre encore au danger. L’état de péché actuel & d’impénitence doit faire trembler ;
s à Deo tuo. Il y a plus que le danger ; le mal augmente sans cesse, péché sur péché, passion sur passion, la dette s’accumu
o. Il y a plus que le danger ; le mal augmente sans cesse, péché sur péché , passion sur passion, la dette s’accumule, la col
homme est bien à plaindre, si dès ses premieres années il se livre au péché , & se prépare ainsi une vie criminelle ou une
mp; de l’Acteur, comme des personnages. Ces jeunes-gens ont-ils moins péché pendant leur intrigue, parce qu’enfin ils seront
s, les mouvemens de l’Acteur & du spectateur ne sont pas moins de péchés commis, parce qu’il voit un mariage qui même n’ét
piece innocente, & après qu’elle est passée, ne peut excuser les péchés auxquels elle a fait une si légere diversion. En
qu’on ose prendre, toutes les pensées qu’on se permet, sont de vrais péchés jusqu’à ce que le sacrement ait béni l’union conj
sont très-coupables. Peut on innocemment se faire un plaisir de leur péché  ? Il s’éleve encore contre le blanc & le roug
s au nombre des preuves. Il est décidé dans la morale que ce sont des péchés mortels qui conduisent aux derniers excès. Le Bai
57 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
choses saintes ; et il n’est pas moins certain, que l’on ne peut sans péché assister à leurs spectacles. CAS PREMIER. Ar
s fidem Christi. » D’où il conclut derechef, que ce n’est donc pas un péché léger, mais un crime, qui donne à l’âme le coup d
t de mourir. La seconde, si étant mort en cet état, le Curé peut sans péché refuser à son corps la sépulture Ecclésiastique ;
ent, s’il a donné d’ailleurs des marques qu’il était repentant de ses péchés  ? Réponse. Pour répondre en peu de mots à
e de dire, que ce Comédien a d’ailleurs témoigné de la douleur de ses péchés , à moins qu’il n’ait détesté sa Profession et n’a
sa Profession et n’ait promis d’y renoncer pour toujours : ses autres péchés n’ayant pas pu lui être remis pendant qu’il conse
aire. Sur quoi on demande si ces Religieux commettent en cela quelque péché , et quel il est ? Réponse. Pour décider ce
mme une vérité constante, nous ne croyons pas qu’on puisse excuser de péché très grief les Religieux, dont il s’agit dans l’e
ment, qui est, que ces Religieux ne peuvent en conscience, et sans un péché fort grief continuer à prendre une telle récréati
58 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
niques, et ajouter des nouvelles Ordonnances pour ôter et détruire le péché , C. Novit. de Iud. c. 1. de emp. et vend. cum glo
un dérèglement manifeste, parce qu’elle ne servirait qu’à fomenter le péché , et à donner aux personnes vicieuses la liberté q
é Chrétienne, mais encore il ne peut être qu’une source de maux et de péchés . Ajoutons à cela, que la négligence des Magistrat
59 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
t honnêtes ». Ce saint Docteur veut même qu’il y ait quelque sorte de péché à ne point prendre de divertissement ; « Parce, d
t toute leur vie qu’à jouer. Si l’excès du divertissement est donc un péché (comme on n’en peut douter) les Comédiens sont en
nc un péché (comme on n’en peut douter) les Comédiens sont en état de péché , comme aussi tous ceux qui assistent à la Comédie
t ceux qui leur donnent quelque chose sont comme les fauteurs de leur péché , ce qui semble être faux ; car nous lisons dans l
lon moi, qui mérité d’être défendu, et je ne les crois pas en état de péché , pourvu qu’ils n’usent de cette sorte de jeu qu’a
ne doute point qu’il ne péchaient comme s’il les entretenait dans le péché , et c’est dans ce sens que se vérifie cette parol
tu dans les premiers. La seconde, qu’il ne faut pas croire en état le péché les Comédiens qui passent toute leur vie sur le T
de dévotion. La troisième enfin, que non seulement il n’y a point de péché à les assister avec discrétion, mais encore que c
folle joie, appelée par S. Grégoire la fille de la gourmandise et du péché , et que c’est en sens qu’il est écrit : « Que le
ces jeux à l’impudicité ; car l’Apôtre exhortant les hommes à fuir ce péché , dit ces paroles« Sicut quidam, etc. »Corinthiens
ens d’infâmes. Mais souffrez que je vous demande à mon tour, s’il y a péché à un Soldat « Lege, qui ait Praetor ». Lege, Gene
n si une jeune Veuve qui ne s’accommoderait pas du Célibat, ferait un péché mortel de passer en de secondes Noces avant l’ann
nes de poids et de probité, lesquelles avec l’horreur qu’elles ont du péché , ne laissent pas d’assister à ces sortes de Spect
bition. J’aime donc mieux conclure avec plus de vraisemblance que ces péchés sont des effets de la malice ou de la faiblesse h
t quae, etc. »lib. 6. de Provident. , que l’on ne tombât dans quelque péché d’impureté. Apparemment que ce saint homme n’en p
qu’on ne puisse réciter, ou lire, sans s’exposer à tomber dans aucun péché . Mais permettez-moi, Monsieur, de passer les born
lgré ce que disent certains Théologiens) de les éviter, sous peine de péché mortel, parce que ce n’est que par accident qu’el
es pour courir aux Spectacles : d’où je conclus que ce n’est point un péché d’aller le Dimanche à la Comédie. Pour ce qui reg
Reformés ; et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver de péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés, et
60 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
onsieur, que j’avais adressé une lettre à M. l’abbé Desmarès Sur deux péchés mortels, selon lui, sur deux actions innocentes,
omme on dit la remorque, et, après tout, un barbarisme n’est point un péché mortel, mais il fallait dire rétorsion), je vous
a question suivante : Une personne qui va au spectacle commet-elle un péché mortel ? Et cependant je n’aurais examiné que cel
tion, que là où il n’y avait rien d’immoral, il ne pouvait y avoir de péché . Vous m’apprenez qu’il en est autrement : je reço
efois n’est pas rigoureusement nécessaire pour qu’il n’y ait point de péché mortel à aller au bal), avez-vous oublié l’antiqu
s XIV dont, quoique vous en disiez, la danse ne fut pas le plus grand péché  ; une foule de traits auraient prouvé que ce prin
61 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
Théologie du cœur et de l’esprit Vingtiéme remede au péché d’Impureté. Le vingtiéme remede au péché de Lux
rit Vingtiéme remede au péché d’Impureté. Le vingtiéme remede au péché de Luxure, c’est de ne jamais se trouver aux Come
ls spectacles ? L’amour étant la plus forte impression que le premier péché a fait sur nous, rien n’est plus dangereux que de
pas secretement tout ce qu’on goûte ? C’est un autre effet du premier péché , de ne point goûter les biens spirituels : le Thé
nous la tirons, par les spectacles, du dedans au dehors, où depuis le péché elle a tant de panchant à se répandre. Nous l’amu
es condamner. Ces jours de réjouïssance, sont des jours favorables au péché . C’est un malheur d’être engagé de se trouver à d
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
Actrices, payer & honorer le vice, & fournir les occasions de péché  ? Quel châtiment ne méritez-vous pas ? vous refus
non-seulement ceux qui commettent, mais encore ceux qui favorisent le péché , méritent la punition ? Vous louez, vous admirez
la perte du temps, l’aliment de la concupiscence, les préparatifs du péché , les pensées d’adultère, le collège des vices, l’
fs du péché, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’école du péché , l’aiguillon de l’intempérance, l’exhortation à l
stiendroit inutilement des viandes défendues, si on ne s’abstenoit du péché , si on continuoit à fréquentes les spectacles. Je
ont il seme le goût & les principes, en un mot le corps entier du péché dont il établit puissamment l’empire. S. Chrysost
63 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
ue la plupart de ceux qui vont à la Comédie, ne le peuvent faire sans péché , quand il n'y aurait point d'autre raison qui ren
t véritablement besoin de se délasser l'esprit, puissent y aller sans péché ; parce que la Comédie ne peut passer pour un dive
64 (1675) Traité de la comédie « XXI.  » p. 309
ue la plupart de ceux qui vont à la Comédie, ne le peuvent faire sans péché ; quand il n'y aurait point d'autre raison de la c
nt véritablement besoin de se délasser l'esprit puissent y aller sans péché , parce que la Comédie ne peut passer pour un dive
65 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
a fait un traité admirableb, où il prouve que d’y assister, c’est un péché mortel, comme l’assure aussi S. Augustin : la rai
c’est, que ceux qui vont à la comédie, contribuent et participent au péché de ceux qui la jouent. Or il est certain que les
dans ces divertissements qui sont souvent des occasions prochaines de péché à ceux qui s’y trouvent, sans avoir mauvaise inte
eureux divertissement, c’est une foule et un nombre presque infini de péchés , qui composent une longue chaine, dont on a de la
n’avait jamais été, ou qu’il dût bientôt n’être plus. Voilà bien des péchés avant que d’être sortie de la maison, et des péch
s. Voilà bien des péchés avant que d’être sortie de la maison, et des péchés d’autant plus dangereux, qu’ils sont spirituels e
présence. Il faut avouer que votre insensibilité est extrême, si ces péchés ne vous pèsent pas sur le cœur : car leur poids e
rdonne ensuite de nous arracher les yeux, si leurs regards portent le péché dans nos cœurs, et il est si dangereux de voir un
e occupation criminelle d’elle-même, qui sert d’occasion prochaine au péché . C’est pourquoi il le faut éviter de nuit aussi b
couper le pied, et s’arracher les yeux, pour éviter de tomber dans le péché . C’est le Sauveur qui vous le commandeMatt. [Matt
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
pour n’être pas connu. Ces couleurs postiches ne sont point alors un péché . Une femme se farde par legereté, par ignorance,
eur inspirer des passions, & satisfaire la sienne, n’est ce qu’un péché véniel ? Qui peut excuser de péché mortel une act
tisfaire la sienne, n’est ce qu’un péché véniel ? Qui peut excuser de péché mortel une actrice, une coquette, une femme galan
conquêtes ? Et que font les conquêtes de la beauté empruntée, que des péchés  ; & leur usage que coquetterie ? Jugeons-en p
amais ? Ainsi, quoique dans la spéculation il puisse n’y avoir que du péché véniel, dans la réalité & la pratique le péch
e n’y avoir que du péché véniel, dans la réalité & la pratique le péché mortel y est ordinaire. N’y eût-il que l’excès de
rrompue par de si mauvais exemples, la conscience blessée par tant de péchés que l’on commet, tant de péchés que l’on fait com
es, la conscience blessée par tant de péchés que l’on commet, tant de péchés que l’on fait commettre, tant de passions qu’on a
plaire & séduire les cœurs. La saine morale n’excuse point de ce péché , ces intentions perverses & ces piéges dangér
, ces intentions perverses & ces piéges dangéreux. Mais est-ce un péché mortel ? On ne propose ici, comme en cent autres
force d’un ordre supérieur, la droiture de l’intention, diminuent le péché  ; mais c’en est toujours un qui peut devenir, &am
67 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
r leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.
de et de l'or terrestre, par le jeu et par le luxe n'est pas un petit péché , que doit-on juger de la dissipation des biens de
68 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
r leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.
e et de l'or terrestre, par le jeu et par le luxe, n'est pas un petit péché ; que doit-on juger de la dissipation des biens de
69 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
ouffer dans ceux qui la fréquentent le souvenir et le regret de leurs péchés , afin qu’ils ne pensent qu’à se divertir, à rire
ans leur Baptême ; ou comme criminels, s’ils l’ont perdue par quelque péché mortel. Il est rare, dans l’horrible corruption o
rder, et qui se parent à ce dessein, donne occasion à une infinité de péchés . Car il est bien difficile après cela d’effacer d
que celle-là ? Que si la Mère des vivants est tombée dans la mort du péché , pour n’avoir pas su garder ses yeux dans le Para
quiconque regardera une femme pour la convoiter, il a déja commis le péché dans son cœur. Il crie ; Si votre œil vous scanda
fléchir son Juge par ses gémissements, et d’obtenir le pardon de ses péchés . C’est ce que faisait David, comme il nous l’appr
et ne faites pas retentir des cris d’allégresse, parce que vous avez péché contre votre Dieu : « Noli latari Israël, noli ex
70 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
dans des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché  ? Ou ce que dit Isaïe : « Super humum populi mei
après leur patrie céleste sont quelquefois percées par les pointes du péché , à quels désordres ne s'emporteront point ceux qu
71 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
ée métaphysique de Comédie, et de purger cette idée de toute sorte de péché . La Comédie, disent-ils, est une représentation d
nérale de Comédie, ils croient avoir prouvé qu'il n'y a donc point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensui
72 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
e en des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché  ? Ou ce que dit Isaïe : « Super humum populi mei
près leur patrie céleste, sont quelquefois percées par les pointes du péché , à quels désordres ne s'emporteront point ceux qu
73 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
métaphysique de Comédie, et de purifier cette idée de toute sorte de péché . La Comédie, disent-ils, est une représentation d
ée générale de Comédie; ils croient avoir prouvé qu'il n'y a point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensui
74 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
le parti le plus sûr de n’y pas aller ? voudroit-on dans le doute du péché courir le risque de l’éternité ? C’est le raisonn
sonnes, qu’il y en a dans beaucoup de pièces, qu’il y a donc alors du péché . Qui peut définir, qui peut discerner ces divers
résentation, le vice n’est que la scène mise en pratique. S’amuser de péchés & de disgraces, au lieu d’en gémir, seroit sa
son malheur que quand il n’est plus temps d’y remédier. On ne sent le péché que quand il est commis, la grâce que quand elle
a douleur qu’elle cause ? On ne sent le mal de la comédie que par les péchés qu’elle fait commettre & les habitudes qu’ell
vous menace mal à propos d’une mort éternelle : vaines alarmes, aucun péché , aucune mort à craindre : Nequaquam moriemini. Ce
ites pas ce qu’ils font. La calomnie ne sauve pas, & cependant le péché se commet avec sécurité ; la mort vient, & sa
t sur sa femme, sur son mari, sur l’usage du monde, sur les biens, le péché que l’on a commis en mangeant le fruit défendu, D
de l’affoiblissement de l’ame, de la perte de la grace, des effets du péché  ? en a-t-il quelque idée ? Il est plaisant d’ente
sion la plus dangereuse & la plus commune, c’est de ne traiter de péché que les crimes grossiers, & de danger que les
75 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
qui proscrivez la comédie et les comédiens, répondez ; est-ce donc un péché de peindre si bien le vice, que les coupables soi
coupables soient forcés de se reconnaître dans le tableau ? Est-ce un péché de préconiser la franchise, la loyauté, le courag
e de sa maison, vous n’êtes pas si difficile, et ce qui était un gros péché pour ce pauvre roturier, n’est plus qu’une peccad
s aveux et la conduite des prêtres, que le spectacle n’était point un péché , il faut encore vous montrer pourquoi il est pros
urs que sous sa direction. Il paraît néanmoins qu’alors il n’était un péché pour personne, puisqu’on avançait l’heure des off
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
voue que les Ecclésiastiques et les Religieux ne peuvent y aller sans péché . De là tant de railleries amères contre ceux qui
is qui leur permet d’y assister, pourvu qu’il n’y ait point danger de péché pour eux, ni scandale pour le public : Ce qui doi
corrompent les bonnes mœurs, et l’impossibilité morale d’y éviter le péché , par l’autorité du P. Alexandre (Theolog. moral.
nt. dist. 6. q. 4. art. 2.), qui croit même qu’on peut aller jusqu’au péché mortel, par le plaisir que l’on y prend. D’où il
nnes ? les biens donnés pour l’entretien des Eglises, l’expiation des péchés , le soulagement des pauvres, doivent-ils être emp
d’honnêteté, c’est-à-dire un conseil qui n’oblige point sous peine de péché . Il prétend l’étayer du Cardinal Cajetan (Sum. v.
oint de scandale (par exemple, dans des loges grillées), de danger de péché mortel, de défense particulière de leur règle, et
77 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet Pag. 617.du péché , qui porte au péché. On flatte une passion qu’on
imable une servitude qui est l’effet Pag. 617.du péché, qui porte au péché . On flatte une passion qu’on ne peut mettre sous
78 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
st-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché , qui porte au péché ; et on flatte une passion qu
t rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au péché  ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre s
79 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
e le mensonge, démontre que tout mensonge, même le plus léger, est un péché , ne doit pas être plus favorable à l’art de menti
es vices, du visage hideux de tous les forfaits. Tout mensonge est un péché  : il offense les perfections de Dieu, sa sagesse
t du fruit défendu. Le mensonge a perdu le ciel & la terre : tout péché est un mensonge ; il se dit préférable à la loi q
onge ; il se dit préférable à la loi qui le défend. La comédie est un péché , c’est un corps de mensonge, vif, orné, animé, va
ole, un exercice de mensonge, savant, séduisant, malin, passionné. Ce péché n’est pas toûjours mortel ; la légèreté de la mat
amp; de luxe ? Ignore-t-on que la médisance & l’impureté sont des péchés  ? en est-on plus pur & plus charitable ? Les
80 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
ant citée, article quatrième, où il demande s’il peut y avoir quelque péché dans le défaut du jeu : c’est-à-dire en rejetant
ière « on ne puisse pécher par défaut, puisqu’on ne prescrit point de péché au pénitent à qui pourtant on interdit tout jeu »
du siècle, s’il veut obtenir la grâce d’une entière rémission de ses péchés  ». Ce passage était dans le texte du Maître des
81 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
rémonie, ils doivent se ressouvenir que les habits sont les peines du péché , que dans l'état d’innocence, l’homme n’était rev
justice qu’à la condamner. L’homme est entièrement perverti depuis le péché , les mauvais exemples lui plaisent plus que les b
innocentes : Si bien que contre leur intention même ils favorisent le péché qu’ils veulent détruire, et ils lui prêtent des a
82 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
ofession est défendue, qu’il faut qu’ils la quittent, et que c’est un péché d’assister à leurs Spectacles, et d’y contribuer
onnes de poids et de probité, qui avec l’horreur qu’elles ont pour le péché ne laissent pas d’assister à la Comédie. Il faut
d’accord que quand la Comédie ne serait pas une occasion prochaine de péché pour tout le monde, elle l’est sans doute pour qu
que vous avez consultées, n’avaient pas une véritable horreur pour le péché , dés qu’elles s’exposaient à l’occasion ou procha
à la Comédie : ainsi permettez-moi de douter de leur horreur pour le péché . Celui qui est pénétré d’une sincère et forte hor
our le péché. Celui qui est pénétré d’une sincère et forte horreur du péché , ne se contente pas de le fuir, mais s’éloigne av
s je dis seulement que les personnes qui ont une véritable horreur du péché , ne fuient pas seulement les occasions prochaines
occasions prochaines ; mais la peur qu’elles ont de la seule ombre du péché , leur fait éviter les éloignées, quoique je ne pr
me Homélie au peuple, etc. veut que nous ne fuyions pas seulement les péchés , mais les choses même indifférentes qui nous y fo
timore vivit, et in ipsa labitur. » De même celui qui ne fuit pas le péché du plus loin qu’il le voit, est toujours exposé d
mme défendue. Quand même elle ne serait pas une occasion prochaine de péché pour tout le monde, il suffit qu’elle le soit pou
d’autres, de sorte pourtant qu’elle les engage insensiblement dans le péché  ; cela suffit, dis-je, pour que tout le monde la
pas assez que de dire, et d’avoir même expérimenté qu’on n’y a point péché , car il y a bien des occasions prochaines, dans l
t s’il était possible qu’elles pussent y assister sans y commettre de péché , on pourrait toujours dire qu’elles auraient auto
ux qui y pèchent qui sont en grand nombre, et ceux qui les portent au péché  ; et cela seul serait toujours blâmable. Ce n’éta
les que vous avez consultées, qui avec l’horreur qu’elles ont pour le péché , ne laissent pas d’y assister. Voilà deux disposi
n’aurais jamais cru qu’on pût unir ensemble une véritable horreur du péché avec une disposition habituelle de s’exposer aux
nt pour y aller autrefois, que par la sincère horreur qu’elles ont du péché qui les porte et les engage à en fuir les moindre
rter davantage : voilà ce que j’appelle une véritable horreur pour le péché . Et je ne vois pas d’autre raison qui puisse enga
t si honnête que vous dites, et s’il est compatible avec l’horreur du péché et avec une piété véritable et solide ; malheureu
personnes que vous avez confessées ne se sont point accusées d’avoir péché à la Comédie, donc elles sont innocentes. Prétend
ne infinité d’autres personnes enfin ne s’accuseront point de tant de péchés , qui quelque grands qu’ils soient devant Dieu, le
vont plus rarement à Confesse. Ou ils ne se souviennent pas de leurs péchés , ou le grand nombre les étourdit, ou ils ne se cr
s ne se croient pas coupables par le peu d’horreur qu’ils ont pour le péché  ; leur aveuglement fait leur tranquillité, comme
le pécheur, ou pour entretenir le pécheur converti dans l’horreur du péché . Vous auriez, sans doute, une autre expérience, e
Confesseur inspire dans toute autre occasion au Pénitent l’horreur du péché en le lui faisant connaître ; dans celle-ci ce se
ns les examiner ; il se peut faire qu’ils assistent à la Comédie sans péché et sans y recevoir aucune méchante impression, no
iècle, comme dit Tertullien, Chapitre 14, ou dans la condamnation des péchés qui règnent à la Comédie, comme il dit Chapitre 2
ntent pas de rire et de se divertir, si leur joie n’est mêlée avec le péché , la folie et les impuretés. « Nobis autem ridere
udeamus, nisi risus noster impuritatibus misceatur. » Ces folies, ces péchés et ces impuretés contre lesquelles Salvien déclam
montrent. Et quand vous n’y trouveriez point de différence, et que le péché et le scandale serait égal [sic] dans les Jeux im
empêcherait de grands biens, si elles leur défendaient toute sorte de péchés à la dernière rigueur. « Si omnia peccata distric
ues, des Abbés et des Religieux, et vous ne voulez pas les excuser de péché mortel. Mais c’est trop tôt oublier ce que vous a
83 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
plus c’est abuser du nom de divertissement de le vouloir prendre avec péché , tant s’en faut qu’il ait été institué pour y pre
Danse était très dangereuse, et qu’elle ouvrait la porte à plusieurs péchés  ? fallait-il qu’il mît un Démon à la porte de cha
outes les précautions qui vous peuvent prémunir contre les dangers du péché , que ce ne soit que pour une petite fois et pour
gagné. Le Bal et la Danse ont tant de rapports et de dispositions au péché , que les saints Pères de l’Eglise qui sont nos Or
a plus coupable, il vous répondra que la seconde a fait un plus grand péché que la première. Saint« Comes deliciarum est extr
e l’approche point ; mais il s’en éloigne. Notre salut se perd par un péché mortel, pas un n’en doute, du péché à l’enfer, il
oigne. Notre salut se perd par un péché mortel, pas un n’en doute, du péché à l’enfer, il n’y a qu’un pas à descendre : Qui e
 : Qui est-ce qui va au bal qui ne se mette en péril de faire quelque péché  ? Tout ce qui est au bal est péril. Nos« Alia cri
âmes, y sont tous ouverts et tous y ont des objets très charmants du péché  : Les yeux qui ont leur opération très prompte et
rapportera rien au logis qui lui puisse donner occasion de tomber au péché  ? Tant de mauvaises idées viennent à la foule, el
a point condamné l’usage que dans l’Avent et le Carême ; le danger du péché , dont on fait tout son crime, n’est qu’imaginaire
le feu ; néanmoins comme ils étaient moins éclairés que nous sur les péchés de pensées, qui ne se produisent point au dehors,
ère plus utile. Plusieurs se déguisèrent pour faire plus librement le péché  : il leur semblait que tout leur était permis en
Danseur est un fol : mettez un fol ou un ivrogne dans une occasion de péché , y restera-t-il ? Non ; parce qu’il n’a que les f
est un des grands Sacrements du Christianisme par les allèchements du péché  ? Il est vrai que les Danses des Noces sont plus
il en soit, il est toujours à craindre de se mettre dans le danger du péché , quand même Dieu ne nous en devrait dire mot pend
lles d’elles-mêmes ; on ne les rend coupables qu’à cause du danger du péché , et ce danger n’est qu’imaginaire ; car le péché
à cause du danger du péché, et ce danger n’est qu’imaginaire ; car le péché ne se fait qu’en secret. Réponse. Les saints Père
. On a beau dire que ce n’est point dans les grandes compagnies où le péché se commet, que c’est un monstre qui fuit d’être v
, que c’est un monstre qui fuit d’être vu : Il est vrai qu’il y a des péchés honteux qui n’oseraient paraître dans les belles
de tous nos désordres, les complaisances intérieures qui achèvent les péchés du cœur, se peuvent-elles toutes empêcher ? La pr
est point nécessaire d’avoir une mauvaise intention pour commettre un péché  ; c’est assez que la chose que vous faites ne se
ons qui peut dégager le bal de toutes les dispositions qu’il donne au péché . Ce Chapitre ne peut être mieux fermé que par deu
trois vérités très constantes. La première est, qu’il n’est point de péchés qui ne nous disposent à l’Enfer. La seconde que q
és qui ne nous disposent à l’Enfer. La seconde que quoiqu’il soit des péchés de bien des sortes ; la seule impureté en damne p
nt perdues par leur impureté. La troisième, que l’impureté qui est le péché où on tombe le plus aisément, et dont on ne se re
es oreilles, qu’il n’était point de cœur assez ferme pour résister au péché . Quel plus puissant attrait y pouvait-il avoir po
t gloire de leurs impuretés ? Quelle punition peut-on craindre de son péché , quand on le voit pratiquer par son juge ?« Tot i
nt point reçus aux exercices de l’Eglise, qu’ils n’eussent expié leur péché par une pénitence exemplaire, et de plusieurs jou
ssurer qu’il paie dans le feu d’Enfer ce qui est dû à un si exécrable péché , si devant que de mourir, il n’a effacé par ses r
r criminel, et de ne pouvoir faire une juste pénitence ? J’abhorre le péché et je ne suis plus en état de l’empêcher. Est-il
temps, et à force d’être rappelés par la raison : ainsi l’occasion du péché demeure, et la beauté de la vertu s’évanouit. D’o
ussi a-t-on toujours dit que le premier pas qui se fait pour aller au péché , c’est de savoir qu’il se peut faire. Du Jeu.
fs qui nous le font rechercher, comme si nous faisions plus d’état du péché que du plaisir. LeIn l. fin. de religio. et sumpt
e la douceur de Dieu, qu’il passa le reste de ses jours à pleurer son péché . Que les impies ne pensent point se prévaloir d’u
nécessité, ou d’une si haute vertu, qu’au lieu de servir d’amorce au péché , elle en éteigne le désir. Plusieurs l’ont pratiq
r vigueur, il n’y aurait pas seulement la conscience et la crainte du péché pour nous en retenir. Les punitions publiques qui
assion, et pour montrer que toute sotte qu’elle est, elle connaît son péché , elle choisit la nuit et les ténèbres pour n’en p
plein pouvoir d’en disposer, comme il voudrait : Il est vrai que son péché leur a donné occasion de se révolter ; mais leur
de nous-mêmes ; elle nous arrache de cette hantise contagieuse, où le péché est presque inévitable ; elle nous fait renoncer
é, j'ai voulu dire qu’elle lui ôtait les plus pressantes occasions du péché , des jeux, des blasphèmes, de l'ivrognerie, et su
oise, que les Chasseurs qui ne se contentaient point de leurs propres péchés , devaient considérer que pour un compte que les a
ouffre et ne trouve personne qui pense à le dédommager. Un autre gros péché qui ne se rencontre pas en tous les Chasseurs, ma
84 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ssages des Pères & de Canons des Conciles, que c’est un véritable péché d’aller à la comédie ? Il oppose le Prince de Con
les pompes du diable auxquelles on renonce au baptême ne sont que le péché , & non le faste, le luxe, les habits pompeux,
nfondons pas les œuvres & les pompes de Satan. Celles-là sont des péchés  ; la loi les défend. La renonciation va plus loin
ns, les facilités, les objets, l’aiguillon, l’instrument, le piege du péché , parés de l’éclat éblouissant de la scène, &
jusmodi vanitate. Mais, dit-on, les gens pieux ne connoissent d’autre péché que l’amour, & ne s’embarrassent pas de bien
u’un Comédien soit juste devant Dieu, sa profession même est un grand péché . Enfin, forcé de convenir de la dépravation des C
t la liberté ? Quand même la censure seroit levée, seroit-ce moins un péché devant Dieu ? L’Eglise peut-elle approuver une pr
85 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
st-à-dire dans les Eglises ou Chapelles, ni dans les Cimetières, sans péché mortel. C’est la doctrine de Saint Antonin et de
ne pèche point dans les lieux où l’on vient demander la rémission des péchés  ; mais qu’on y vaque encore avec quiétude d’espri
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
l’ame que des mouvemens doux & tranquilles qui ne portent à aucun péché , & ne favorisent aucune passion, ils invitent
que conduire au dernier crime. Toute cette vie n’est qu’une suite de péchés , à quel terme fatal doit-elle conduire ? Les plai
e par les chansons dissolues ; elles mêmes s’en excitent davantage au péché , & les hommes semblablement par le son de ces
à suffisance pour l’éteindre ! Enfin il traite fort au long tous les péchés d’impureté, & puis, dit-il, les fards braveté
que je n’attribue pourtant pas à M. Godeau ; l’Auteur prétend que le péché d’impureté détruit l’Épiscopat & le Sacerdoce
détruit l’Épiscopat & le Sacerdoce ; l’impureté sans doute est un péché , bien plus grand dans un Pasteur & un Ministr
inistre des Autels que tout oblige à une parfaite continence, mais ce péché ni aucun autre ne détruit un caractère ineffaçabl
es fonctions. Viclet poussoit plus loin son erreur, il vouloit que le péché privât de toute autorité temporelle les Rois, les
arges & toute l’autorité ? Qu’on en conclue du moins l’horreur du péché dont les effets sont si tristes, & l’éloignem
87 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
dre sa conversion, c’est son intérêt plus que le nôtre de quitter son péché  : « Ut à peccatis cesset, non nobis, sed sibi præ
epelitur, exempla fiunt quæ facinora esse desierunt. » On retrouve le péché qu’on a commis dans sa maison, ou on y apprend ce
les mots indécents, les bouffonneries dont la scène retentit, et les péchés qu’on y joue, « scenæ sales inverecundos pudet re
pectent le mariage, honorent la chasteté, et fuient l’injustice et le péché . Ils obéissent à la loi divine, professent la vra
ise les gens les plus pieux, par mille occasions de dissolution et de péché  : « Cantus suavitate velut scenicis cantibus, ad
nosse. » On ne peut en rappeler le souvenir sans risque ; les autres péchés ne s’attachent qu’à une partie de l’homme : l’esp
ste non possunt vel accusari. » On peut voir commettre la plupart des péchés , tuer, voler, blasphémer, sans devenir coupable ;
parole de l’Apôtre, on se rend coupable, non seulement en faisant le péché , mais encore s’unissant à ceux qui le font : « Et
nt que des fautes légères ; le théâtre fait commettre les plus grands péchés  : « Quidquid immunditiarum est, exercetur in thea
88 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
e voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de péché .Considérez ce que c’est que tous ces spectacles p
us trouverez en tout cela une occasion prochaine & personnelle de péché . C’est en vain qu’on cherche à justifier les spe
ils, qui sont purement indifférentes d’elles-mêmes, & qui ne sont péchés que par le mauvais usage qu’on en fait ; car enfi
sévére, disent-ils, que l’on soit, on ne peut pas dire que ce soit un péché en soi-même. Il en est ainsi du bal, ou des autre
le malheureux plaisir qu’on goûte en voyant tous les ressorts que le péché met en œuvre, devient un appas pour le commettre.
stôme, il n’y auroit point de comédiens : vous contribuez donc à leur péché , dit ce Père, & vous serez aussi punis comme
é que la représentation des passions agréables porte naturellement au péché , quand ce ne seroit qu’en flattant & en nourr
la convoitise qui en est le principe. On répond que pour prévenir le péché , le théâtre purifie l’amour profane, que la scène
nnemis publics des bonnes mœurs… Quoi ! un Magistrat souffriroit sans péché qu’on joue des comédies scandaleuses, il souffrir
éans ; desorte que si quelqu’un de ces sens se laisse engager dans le péché , les autres peuvent en même-temps en être exempts
Chrysostom. Hom. 5. ad Pop. Antioch. N’évitons pas seulement les péchés grossiers, mais même les choses qui paroissent in
il ; & il ne faut que savoir quelle est notre condition depuis le péché , pour sentir le besoin que nous avons de nous pro
veau, & que nous ne saurions vaincre, qu’en mourant sans cesse au péché & à tout ce qui peut nous y porter. Avec des
Voilà le mal qu’on se fait à soit-même de propos délibéré. Voilà les péchés secrets dont on se charge, quoi qu’on feigne de n
ions honnêtes.Je fais bien ce que vous répondez, que pour prévenir le péché l’on ne représente que des inclinations honnêtes
le faire boire sans répugnance. Qu’on prétende après cela prévenir le péché , en ne représentant qu’un attachement légitime :
comme il a tenté Jesus-Christ dans le désert, il n’y aura donc pas de péché à aller s’abandonner à lui dans ces lieux où il e
que vous paroissez réguliers dans vos mœurs ? Vous participez à leurs péchés  ; & dès-lors, de combien d’iniquités n’êtes-v
emord secret, qui vous dit que vous êtes coupables de vous exposer au péché en y assistant, & qu’il est à craindre qu’il
’ils croioient permis, que saint Chrysostôme assure & prouve être péchés  : ces abominations grossiéres, ce n’étoit pas, sa
s saint Augustin s’accuse d’avoir assisté, comme d’un des plus grands péchés de sa jeunesse, & que saint Clément d’Alexand
ent aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voies du péché , occasions de péchés, avant-coureurs du péché, to
tout ce que les saints Peres ont appellé voies du péché, occasions de péchés , avant-coureurs du péché, tout cela passe parmi v
es ont appellé voies du péché, occasions de péchés, avant-coureurs du péché , tout cela passe parmi vous pour politesses, pour
e voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de péché . C’est en vain qu’on cherche à justifier les spec
89 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
es talens, quand ils ne sont employés qu’à produire des mignatures de péché , des développemens de corruption, des idées riant
e de Dieu dans le Paradis terrestre auroit affadi l’assaisonnement du péché , qui fait le plaisir d’une passion criminelle. Il
a pudeur est peu respectée. Il est vrai qu’il ne la place qu’après le péché , & comme une suite du péché, ce qui y répand
st vrai qu’il ne la place qu’après le péché, & comme une suite du péché , ce qui y répand une sorte de contrepoison, &
le tableau ; au lieu que notre Auteur écarte avec soin toute idée de péché , pour tendre un piège plus dangereux sous un air
un frein à une passion insensée, d’ordonner de fuit les occasions du péché & les objets séduisans ? Est-il vrai qu’on do
lise n’a toléré la fornication ; elle l’a toujours condamnée comme un péché mortel qui exclud du royaume des cieux. Jamais le
du royaume des cieux. Jamais les secondes noces n’ont été traitées de péché mortel, mais seulement regardées comme une marque
90 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
l’infamie sont des peines qui n’ont jamais été infligées que pour des péchés énormes. Il faut donc que les Evêques et les Magi
représenter des passions souvent mauvaises, et qui peuvent porter au péché . Le Concile d’ElvireConcil. Eliberit c. 32. tenu
rder à ceux qui font une profession,p. 89. qu’on ne peut exercer sans péché , jusqu’à ce qu’ils y aient renoncé comme sont les
ectentur et ipsæ. » Or S. Thomas dit, que la curiosité est autant un péché que la concupiscence de la chair et la superbe. «
e Dieu l’a commandé, et l’a imposé à l’homme pour pénitence après son péché . S’il est donc défendu aux jours des Dimanches et
e les Eglises sont fermées » : d’où il conclut, « que ce n’est pas un péché que d’aller à la Comédie les Dimanches ». Dieu ve
s choses qui étaient nécessaires à la vie. C’est pour avoir commis ce péché , dit-il, que nos pères ont mérité les châtiments
de sa douleur, et pour leur faire avoir un vif ressentiment de leurs péchés , qui ont donné la mort à son divin Epoux. Et les
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
t le plus puissant qui y porte les hommes, & l’effet ordinaire du péché commis par les femmes, soit par les pensées dont
faire naître du même endroit de bonnes & de mauvaises pensées, le péché & la vertu. C’est se jouer du signe de la Red
consommée, mais la parure artificielle & excessive qui induit au péché en rendant la beauté plus dangereuse. D’autres Au
u près de même, tantôt blanches & charmantes images des objets du péché , qui séduisent par leurs attraits ; tantôt noires
r leurs attraits ; tantôt noires & affreuses images des suites du péché , qui déchire l’ame, par les remords vivement repr
hair ; orgueil de la vie, concupiscence de l’esprit : triste suite du péché originel, principe funeste du péché actuel &
nce de l’esprit : triste suite du péché originel, principe funeste du péché actuel & de la damnation. Cette fable est ple
le deviendra un jour très réellement dans l’autre vie en punition des péchés qu’elle a fait commettre. Point de Gorgone aussi
est punir le coupable par l’endroit le plus sensible. L’instrument du péché devient celui du châtiment ; c’est en même tems i
crime : Capiatur laqueo occulorum suorum. Un consentement formel au péché , un acquiescement sans reserve aux propositions b
issance de résoudre la difficulté, comme si Dieu pouvoit inspirer des péchés . Sans doute le fond de l’événement, l’entreprise,
enys le Chartreux & bien d’autres croient que Judith a réellement péché , mais que la beauté de son action & la gloire
92 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
ser des Apologies pour cela, tantôt par la comparaison de plus grands péchés  ; tantôt par la négation d’une expresse défense e
t qu’il n’y ait raison de faire d’exception, pource qu’il y a plus de péché à manier les choses sacrées indignement, et impur
de danger pour leur regard : si ne seraient-ils pour cela exempts de péché . Car ils sont en scandale et en achoppement aux i
vées : d’où on ne peut douter que telles gens croupissent en un grand péché . Aussi ont-ils été par les anciennes règles Ecclé
stin54, parlant des fausses louanges, qui sont rendues quelquefois au péché , « Donner, dit-il, de son bien aux joueurs de Thé
e son bien aux joueurs de Théâtre, (vitium est immane) c’est un grand péché , non une vertu. Et vous savez que de telles chose
x est admonestée par l’ouïe, que ce qui a été fait se peut faire. Les péchés ne meurent jamais par la vieillesse des âges ; le
dre les coussins sous le coudedo de ceux qu’on veut endormir en leurs péchés . Chap. IX. Examen des palliations et prétendue
autes et tâchaient d’en jeter la cause sur l’auteur de tout bien. Les péchés énormes, et desquels il n’y a point de couleur, q
le plus grand, pour souffrir le plus petit, cela ne s’entend pas des péchés , mais des peines : Car il faut fuir toute occasio
y a de l’erreur en l’une de ces parties, les autres peuvent être sans péché  : Mais ès Théâtres, il n’y en a pas une innocente
uffit pas de rire et nous éjouirfz : si nous ne nous réjouissons avec péché et folie. Si notre ris n’est mêlé d’impuretés et
que rien ne peut subsister sans tête. Si donc quelqu’un estime que le péché des spectacles soit petit ; Qu’il regarde à tout
otre espérance et salut. Car si ceux-là en usaient comme Païens, leur péché était moindre, ne violant pas les sacrements, Et
e salut, qu’afin que notre prévaricationgb soit plus grande, et notre péché plus énorme. Nous préférons les jeux au service d
faire ! peut-être, comme il est écrit89, « Dieu serait propice à nos péchés . » Mais nous ne nous comportons pas, pour le rend
s ajoutons continuellement et sans cesse maux sur maux, et accumulons péchés sur péchés ; et après que la plus grande partie d
continuellement et sans cesse maux sur maux, et accumulons péchés sur péchés  ; et après que la plus grande partie de nous est
e le dire je donnerai cet avertissement, qu’il n’y a aucune espèce de péché qui concerne le déshonneur de Dieu, que personne
ons entre les choses déshonnêtes et déshonorables nous commettons des péchés , qui ne sont pas petits, mais d’autant plus digne
bc. Communiquer à : prendre part à. bd. Comprendre : ils incitent au péché (scandale) et font trébucher (achoppement) les fa
prendre ici au double sens d’indignation publique et d’incitation au péché . ei. Ibid., f. 61, trad. fr., f. 123v. ej. Il
93 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
éparant des Sacrements de l’Eglise, les met dans un état perpétuel de péché et hors de salut s’ils ne l’abandonnent. Mais si
cevoir aux Sacrements si ce n’est qu’ils aient fait Pénitence de leur péché , donné des preuves d’amendement, renoncé à leur E
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
ue ses propres regards trouvent en lui comme les autres un aliment de péché , mais parce que le luxe produit d’abord sur lui l
un jour de nôce, aussi chaque jour en effet on forma alliance avec le péché  ; le prétexte ordinaire de la parure des filles e
r un mari, ainsi plutôt cherche-t-on & ne trouve-t-on que trop le péché en le commettant & le faisant commettre. C’es
omme & à la femme n’eut que cet objet ; à peine ont-ils commis le péché , qu’il leur fait sentir la honte de la nudité du
quid adornas pulverem . Vous êtes bannis de votre patrie, esclaves du péché , & au lieu de la sueur, du travail, de la pâl
de travailler pour une chair qui n’est que l’amorce & le siége du péché  ! Quelle illusion d’étoffer un fumier qu’on doit
ts du sacrifice de Magdelaine sont tous divins, Dieu lui pardonne ses péchés , loue sa charité, elle devient un modèle de toute
our le perdre, & de la beauté de Judith pour l’aveugler ; mais le péché d’Holopherne n’est pas douteux, & malgré son
multæ de Cleric. vel Monac. condamne avec tous les Auteurs, comme un péché , l’usage & la vanité du fard par les raisons
95 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
rendre la servitude aimable. Cette servitude est cependant l’effet du péché & porte au péché. On flatte une passion qui l
imable. Cette servitude est cependant l’effet du péché & porte au péché . On flatte une passion qui livre les plus ruder a
’idée d’un mariage. La passion a déjà saisi son objct & commis le péché , sans attendre un remede qui vient après coup, &a
ouïe, en la vue, en ornemens, mensonge & vanité. Le bal n’est que péché , misere & vanité. Nous montrons par l’Ecritur
son mari ; on les vole pour s’orner. On tue tous ceux qu’on porte au péché . Il se commet d’adulteres en convoitant & éta
ché. Il se commet d’adulteres en convoitant & étant convoité. Ces péchés sont sans nombre & mesure ; il s’en commet pl
e leur ont pas échappé ; ils les ont consignées dans leurs livres. Le péché & la vérité qui les condamne sont bien ancien
rendre vicieux pour répandre le vice. On doit éviter les occasions de péché , les épargnés aux autres. Quel crime de les aller
’écueil, de s’y briser, de se faire une étude, de former une école de péché  ! Il n’est donc pas permis de contribuer à entret
96 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
cets , comme un oiseau dans les filets qu’on lui rend ? Tels sont les péchés qui sont la suite inséparable de l’assistance au
passions dangéreuses qui y sont réprésentées, on est coupable de ces péchés . La présence seule les fait commettre. Mais voyon
97 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
eu et le divertissement jusqu’à l’excès, ils seraient tous en état de péché  ; tous ceux qui se serviraient de leur ministère
de leur ministère ou leur donneraient quelque chose, seraient dans le péché . » Saint Thomas laisse passer ces propositions qu
98 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
, que la représentation des passions agréables porte naturellement au péché , quand ce ne serait qu’en flattant et en nourriss
concupiscence qui en est le principe. On répond que pour prévenir le péché , le théâtre purifie l’amour ; la scène toujours h
99 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
ls croyoient permis, que S. Jean Chrysostôme assure & prouve être péchés . Ces abominations grossieres, ce n’étoient pas, s
s Saint Augustin s’accuse d’avoir assisté, comme d’un des plus grands péchés & de la source même de tous les péchés de la
comme d’un des plus grands péchés & de la source même de tous les péchés de la jeunesse, & que Saint Clément d’Alexand
ment aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voie du péché , occasion du péché, avant-coureur du péché, tout
; tout ce que les saints Peres ont appellé voie du péché, occasion du péché , avant-coureur du péché, tout cela passe parmi vo
Peres ont appellé voie du péché, occasion du péché, avant-coureur du péché , tout cela passe parmi vous pour politesse, belle
d’autres, mais toujours vrai danger pour vous, c’est toujours un vrai péché , un péché grief pour vous, qui que vous soyez, d’
mais toujours vrai danger pour vous, c’est toujours un vrai péché, un péché grief pour vous, qui que vous soyez, d’y assister
100 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
La passion peut s’y donner le plus libre essor, on y réunit le double péché d’Acteur & de spectateur, on fait tous les fr
omme au sermon ; on ne s’y plaît que parce qu’on y goûte le poison du péché . Le vrai Chrétien en gémit, & l’abhorre : Lug
y former des parties ? Est-il bien vrai-qu’on n’y a jamais commis de péché  ? Quoi ! un regard, une parole, une pensée, un dé
vous copies vous-même, n’est-ce pas assez d’avoir commis une fois le péché & donné le scandale ? faut-il le reproduire s
nser, la saine morale fut toujours bien décidée sur la grieveté de ce péché  ; ni une tolérance ecclésiastique de discipline,
ience en sûrete ! fût-elle une permission positive, sauveroit-elle du péché  ? balanceroit-elle la loi de Dieu ? La décision d
tre pas ridicule, ni la femme, pour obéir à son mari, ne peuvent sans péché aller à la comédie ; que tous les Pères de l’Egli
l’Eglise la condamnent, qu’un regard jeté sur une femme peut être un péché , &c. & que l’exemple d’un homme réglé qui
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