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1 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
HISTOIRE DES OUVRAGES Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le
e la Comédie, depuis le 17e Siècle. En Italie, il y a eu plusieurs Ouvrages imprimés contre la Comédie. A Padoue, en 1630, pa
(1600) qui ait osé entreprendre de justifier la Comédie : il fit deux ouvrages en 1657 : le premier intitulé Pratique du Théâtre
ne des preuves de son érudition dans les poésies anciennes. Le second ouvrage est demeuré imparfait, sans doute, parce qu’il n’
La seconde, l’infamie dont les Lois ont noté les Comédiens. Ces deux ouvrages d’Hédelin ne furent pas sans réponse : on donna e
comme une réponse ; car quoique l’Auteur n’y nomme ni Hédelin ni ses ouvrages , il se plaint cependant de la corruption de son s
’on y avait voulu justifier la Comédie. Or il n’y avait alors que les ouvrages d’Hédelin pour la soutenir en France. On a parlé
it d’une manière savante, élevée, et très pressante. On trouve dans l’ ouvrage de ce Prince religieux autant de preuves de son z
de preuves, et de faits les plus solides que l’on puisse désirer. Cet ouvrage a pour titre, Défense du Traité de M. le Prince d
e qui pouvait leur nuire, s’élevèrent contre cette Lettre. Le premier ouvrage contre la Lettre du prétendu Théologien, a pour t
à tout ce que ce Prélat lui ordonnera pour édifier l’Eglise. Ces deux ouvrages se trouvent à la tête de celui du P. Le Brun sur
entes autorités qui font la condamnation des Spectacles. Le troisième ouvrage contre la Comédie qui parut après la Lettre du P.
t on a rendu compte plus haut, et qui se trouvent dans l’histoire des Ouvrages sur la Comédie que l’on a indiqués. Le onzième, i
es du P. Croizet, Jésuite, chez Couterot, 1707. Indépendamment de ces Ouvrages particuliers, on trouve dans ceux de différents a
vril 1684, page 201. Toutes les preuves répandues dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’Ecriture sainte, d
dans son Traité des Spectacles. Saint Basile, dans son Tome IV. sur l’ ouvrage des six jours. Saint Jean Chrysostome, dans plusi
ns le 33 chap. de la 3 part. de son Introduction. On peut ajouter aux Ouvrages de ces saints Personnages, le Mandement de M. l’E
on a parlé, on n’a point vu d’Apologie publique de la Comédie, que l’ ouvrage de M.F. on ne pense pas qu’il ait plus de succès
2 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
SIECLE, SUR LA COMÉDIE. Parce que ce Siècle a été le plus fécond en Ouvrages pour et contre la Comédie, et parce que c’est cel
eprendre de justifier le Comédie proscrite de tout temps. Il fit deux Ouvrages en 1657. Le premier intitulé, Pratique du Théâtre
ne des preuves de son érudition dans les Poésies anciennes. Le second Ouvrage est demeuré imparfait, parce qu’il n’a pas pu exé
. La second, l’infamie dont les Lois ont noté les Comédiens. Ces deux Ouvrages d’Hédelin ne furent pas sans Réponse ; car on don
comme une Réponse ; car quoique l’Auteur n’y nomme ni Hédelin ni ses Ouvrages , il se plaint pourtant de la corruption de son si
’on y avait voulu justifier la Comédie. Or il n’y avait alors que les Ouvrages d’Hédelin pour la Comédie qui avaient paru en 165
ent : L’on verra cette décision dans la Section 6. du Chap. 4. de cet Ouvrage . Monsieur le Prince de Conti, qui avait fréquenté
ne manière savante, élevée et très pressante. On trouve encore dans l’ Ouvrage de ce pieux Prince autant de preuves de son zèle
de preuves et de faits les plus solides que l’on puisse désirer. Cet Ouvrage a pour titre, Défense du Traité de M. le Prince d
qu’à cause de la seule idolâtrie. Je ferai voir le contraire dans cet Ouvrage . La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à
Auteurs ne sont pas demeurés dans le silence ; car on a vu plusieurs Ouvrages contre cette Lettre. Il y a eu deux autres Traité
ite Italien. Je vais donner l’Abrégé et le caractère de chacun de ces Ouvrages , avec toute l’exactitude que l’on peut souhaiter,
3 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
tre ; & cela suffit pour déterminer les autres à ne remplir leurs ouvrages que de vers, & à ne meubler leur tête que de
l’autre. On demande laquelle de ces deux parties fait la destinée des ouvrages d’esprit. La question est, je crois, décidée en f
La question est, je crois, décidée en faveur de la premiere, dans les ouvrages sérieux ; c’est-à-dire, dans les traités de scien
gante même à ne la considérer que par le style, n’en est pas moins un ouvrage utile & même estimé dans son genre : c’est un
ue savants pensent au contraire, que le style est préférable dans les ouvrages d’agrément. Nous allons prouver que leurs raisonn
d’instruction ; est-ce dans celle-ci que consiste toute l’utilité des ouvrages d’agrément ? S’il n’y avoit que ceux qui voulusse
ables. La troisieme enfin, pour former son goût, pour puiser dans des ouvrages solides des exemples & des préceptes qui éten
Ces trois espéces de lecteurs tirent-elles un véritable avantage des ouvrages agréables ? On ne peut le nier, du moins à l’égar
t pour d’autres celle qui naît de l’instruction ; il s’ensuit que les ouvrages d’agrément ont, pour ceux-là, un mérite égal à ce
s lecteurs. Ceux qui ont celui de s’instruire, le satisferont dans un ouvrage dogmatique, indépendamment de l’expression ; pour
aire y peuvent réussir, en préférant la Poësie de style, au fond d’un ouvrage  ; nous verrons ensuite si l’expression peut plair
e lecteurs sensibles aux idées qu’aux expressions ; si nous avons des ouvrages bien écrits, qui n’ont pas réussi ; si quelques-u
roit pas la moindre idée d’une Langue, puisse goûter & admirer un ouvrage dans cette Langue. Mais avec une notion superfici
le de l’idiôme, avec de l’application, il y aura peu d’idées dans cet ouvrage , qu’on ne parvienne à connoître. Les Langues anci
tes, & nous n’en avons que des notions imparfaites. Cependant les ouvrages qui nous restent dans ces Langues, nous enlevent,
ais sa traduction sera bonne, parce que les pensées sont le fond de l’ ouvrage , & que celui-ci sera parfaitement rendu, si t
Langue ; il en résulte que le plaisir que nous ressentons à lire les ouvrages anciens & étrangers, ne peut venir que des id
çu de l’éducation, il n’y en a pas dix en état de juger du style d’un ouvrage . Si les quatre-vingt-dix autres n’en connoissent,
aître. La Poësie de style n’acquiert donc pas seule l’immortalité aux ouvrages en vers. Examinons maintenant si l’expression peu
ns les idées, c’est supposer les dimensions sans un corps. Il y a des ouvrages où l’on voit beaucoup d’idées, & peu de mots.
nfante. Le plus mauvais usage des figures, c’est de les semer dans un ouvrage , à dessein de le rendre plus éclatant. C’est au g
4 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
Préface de l'Editeur. L’ ouvrage qu’on donne au Public, avait déjà paru anonyme en
e ce Religieux, que pour amuser son loisir, il avait composé un petit ouvrage en faveur du Théâtre, mais sans aucun dessein de
ait lui-même d’un écrit dont on vante le mérite imaginaire. Quoique l’ ouvrage du P. le Brun fut très court, il fut bien reçu du
n avait lui-même indiqué ce Recueil dans un Exemplaire de son premier ouvrage , et marqué la place de ces extraits ; on s’est co
ctacles, usités dans chaque sièclea. Pour bien juger du mérite de cet ouvrage , il faut saisir le but principal de l’Auteur, qui
uves supérieures, aux raisonnements purement spéculatifs. Quoique cet ouvrage soit posthume, on ose espérer qu’on ne le trouver
pas indigne de la réputation de l’Auteur ; on n’a encore donné aucun ouvrage en notre langue, sur les Jeux de Théâtre, où il y
historique du Père le Brun. Mais on a cru devoir le réserver pour un ouvrage plus considérable qui est actuellement sous press
e des augmentations considérables, l’Auteur a refondu entièrement son ouvrage , et l’a rendu plus méthodique et plus exact. V.
s Pères sur la Comédie, in-12, 1694. a. [NDE] L'annotation dans cet ouvrage est un mélange de marginalia sans renvoi à un end
5 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
pentir d’un grand Roi, b, 353 Amelot, a, 328 Aménités littéraires ; ouvrage cité en preuve de la Lettre d’un Anglois, rapport
u’il pensoit des Comédiens, b, 122. Baral (l’Abbé). Sa critique de l’ Ouvrage intitulé : Querelles Littéraires, b, 346 Barillo
nce des Poëtes dramatiques, b, 324 Bergier (l’Abbé). Citation de ses Ouvrages pour la défense de la Religion, b, 537. Abus qu’o
r les dangers des Spectacles, b, 325 Berthier (le P.) Son Eloge de l’ Ouvrage de D. Ramire contre les Spectacles, b, 213 Berto
que à son sujet, & sur Jérôme Bignon, a, 721. Son jugement sur un Ouvrage dont on a rapporté un passage sur les Spectacles,
Bucer (Martin), Protestant, b, 281 Bullet (l’Abbé). Citation de ses Ouvrages sur la Religion, b, 538 Bure (de), Auteur de la
, b, 185. Autre sur la Dumesnil, 555 Chapuseau (Samuel), Auteur d’un Ouvrage contre les Théatres, b, 347 Charlemagne. Ce qu’i
pectacles, b, 464 Dictionnaire Anti-Philosophique. Notice sur ce bon Ouvrage , b, 528 Dictionnaire des Anecdotes dramatiques.
its contre les Duels, b, 138 Duguet (l’Abbé), b, 203. Notice sur son Ouvrage intitulé : La Conduite d’une Dame chrétienne, a,
la rend plus ou moins énergique, a, 19, 256 Emile. Caractere de cet Ouvrage , a, 192 Ennius, Poëte Mimographe. On en indique
échal de Saxe, a, 116 Esprit (de l’) par Helvetius. Caractere de cet Ouvrage , a, 153, 258 Esprits-Forts. Exemples de leur fau
bé d’), b, 160 Essai sur la Comédie moderne, b, 259. Citation de cet Ouvrage , où est réfutée l’opinion de M. Fagan sur l’état
ur les Spectacles, a, 178 François (l’Abbé le). Citation d’un de ses Ouvrages , b, 527 Fréron. Témoignage rendu à la piété de J
Lettres qui ont paru sous son nom. Garnier (l’Abbé). Citation de son Ouvrage intitulé : Education civile, b, 357. Son sentimen
e sur la séduction de la volupté, b, 97 Gérard (l’Abbé). Idée de son Ouvrage intitulé : Le Comte de Valmont, b, 411 Gerbois (
ait de notre siecle, 474. Sa Lettre pour annoncer son renoncement aux Ouvrages dramatiques, 477. Caractere des bons Ouvrages de
cer son renoncement aux Ouvrages dramatiques, 477. Caractere des bons Ouvrages de Poésie, 485 Grosley. Sa réflexion sur l’état
lexions sur les Courtisans, 249 Guidi (l’Abbé). Citation d’un de ses Ouvrages , b, 527. Jugement qui en a été porté par M. l’Abb
ations dramatiques, a, 496 Heinsius, b, 186 Helvetius. Idée, de son Ouvrage intitulé : De l’Esprit, a, 153, 258 Hénault (le
e Théatre. A quoi se réduit leur prétendue vertu, a, 48 Histoire des Ouvrages pour & contre la Comédie, b, 101 Histrions.
Tragédie & sur la Comédie Romaine, 28 & 29. Son idée sur les Ouvrages dangereux, 69. Inutilité des loix sans les mœurs,
86. Utilité de l’ironie, 552 Huerne de la Mothe. Condamnation de son Ouvrage en faveur des Comédiens, a, 114, 473. Critique de
de son Ouvrage en faveur des Comédiens, a, 114, 473. Critique de son Ouvrage , 196, & b, 356 Huet, Evêque d’Avranches. Sa
p; leur foiblesse, b, 521. Leur mauvaise foi, 519. Caractere de leurs Ouvrages , 523. Ils sont les échos des anciens Athées, 529.
oésie, b, 12 Lancelot du Lac, b, 57 Land (Jean le). Citation de son Ouvrage intitulé : Nouvelle Démonstration Evangélique, a,
Laval (Henri de), Evêque de Luçon, b, 258 Lauriso. Citation de son Ouvrage sur les Théatres, a, 431 ; b, 422 Law (Guillaume
Théatres, a, 431 ; b, 422 Law (Guillaume), Anglois. Citation de son Ouvrage sur les Spectacles, b, 302 Lenglet Dufresnoi. Ci
&c. 356 Lettre de M. Gresset, où il annonce son renoncement aux Ouvrages dramatiques, a, 477 Lettre d’un Anglois menacé d
bert, sur les Spectacles, a, 195-221 ; b, 269-283, 278 Lettres sur l’ Ouvrage intitulé : Querelles littéraires, b, 346 Lettres
à Eugénie, b, 424 Lettres sur les Spectacles, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, b, 277 Lettres-P
ttéraire des Troubadours, a, 166 Mimographe (le). Idée de ce mauvais Ouvrage , b, 407 Ministres d’Etat. Caractere de leur dign
t de ses Drames, b, 265 Monacho (François Marie del). Extrait de son Ouvrage contre les Spectacles, & à la suite se trouve
de France. Réflexion relative à la publication du premier tome de son Ouvrage intitulé : Devoirs du Prince réduits à un même pr
, a, 327 Ottonelli (Jean-Dominique), Jésuite Italien. Notice sur son Ouvrage contre les Théatres, b, 124 Ovide. Dangers du fo
 VIII par Mezerai, a, 112. Son Arrêt du 22 Avril 1761, qui condamne l’ Ouvrage du sieur Huerne de la Mothe, en faveur de la Comé
ion de Jean-Baptiste Rousseau, b, 548 Pineault. Citation d’un de ses Ouvrages pour la défense de la Religion, b, 541 Pizzi (Jo
rétendue Philosophie des Incrédules modernes, a, 132. Citation de ses Ouvrages sur la Religion, b, 527 Pompignan (le Franc, Mar
Lettres à Eugénie, 424. Ses réflexions judicieuses à l’occasion d’un Ouvrage du P. Richard, 429. Ses idées sur le Concert Spir
admettre leurs Pieces par les Comédiens, 492. Son témoignage sur les Ouvrages des Incrédules modernes qu’il déclare avoir presq
ligion, & notice sur sa Vie, 533 Radier (Dreux du). Extrait d’un Ouvrage de Rivet contre les Spectacles, b, 282 Radonvill
on, b, 507. L’empire des sens la dégrade, 543 Ramire. Extrait de son Ouvrage sur les Spectacles, b, 213 Ramsai (de). Témoigna
228-230 Richard (le P.), Dominicain. Citation de quelques-uns de ses Ouvrages , a, 122 ; b, 357, 428, 606 Richardson, b, 61 Ri
. Abus de la Musique, b, 402 Romans. Notice historique de ce genre d’ Ouvrages , b, 45-72, 327-340 Roque (l’Abbé de la). Son élo
, 544 Rousseau vengé, b, 550 Rousseau (Jean-Jacques). Caractere des Ouvrages de cet Auteur, a, 190, 306. Son hommage rendu à l
à M. Dalembert, b, 279 Rubin (le Comte Diego). Citation d’un de ses Ouvrages sur les Spectacles, b, 421 Rulfo (Paul). Notice
es Ouvrages sur les Spectacles, b, 421 Rulfo (Paul). Notice d’un bon Ouvrage Latin qu’il a donné sur les Théatres modernes b,
res modernes b, 242 S Sabatier de Castres (l’Abbé). Citation de son Ouvrage intitulé : Les trois Siecles de notre Littérature
jet pour la réforme des Théatres, b, 425 Systême social. Idée de cet Ouvrage , b, 428. Ce qui y est dit contre les Spectacles,
dieux d’un Pere mourant à ses enfans, a, 606 Théatres. Caractere des Ouvrages de Théatre, & l’incertitude de leurs succes,
Nuits d’Young, b, 507 Tracy (le P.), Théatin. Cité à l’occasion de l’ Ouvrage de François-Marie del Monaco, b, 123 Tragédies G
menti di S. Filippo de Neri intorno al Teatro, b, 228. Notice sur cet Ouvrage , a, 431. Citation qui établit l’exactitude des bo
ur la Comédie, b, 145 Voltaire (de), b, 182, 195, 541. Caractere des Ouvrages de la Marquise de Lambert, a, 35. Définition des
es Spectacles de Rome, b, 227 Zurlauben (le Baron de). Citation d’un Ouvrage qu’il a donné à l’occasion du mariage de Louis XV
6 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
tions, et donnant, au moins une fois par mois, la preuve qu’en fait d’ ouvrages mis au théâtre, la quantité l’emporte sur la qual
ertoire du genre ; rien n’était plus comique que leur conversation. L’ ouvrage , négligé par suite de ce malheureux goût, attirai
se permettaient de joindre à leurs exercices des scènes extraites des ouvrages courus, affublées d’un grand titre, vinrent s’ins
et le frère en devint fou de chagrin ! Influence funeste ! voilà ton ouvrage  ! Ce couple honnête pouvait un jour faire deux bo
ise aux honneurs de la représentation ? La lecture de cet extravagant ouvrage avait assez fait peur aux petites filles, sans qu
fait, par le bien qu’ils font ; et le personnage obligé de plusieurs ouvrages de l’Ambigu-Comique n’en est pas moins condamnabl
t point aiguisé leurs poignards à cette école du crime ? Et voilà les ouvrages qui obtiennent cent représentations !… Nos sensat
au scandale !… Eh ! bien, oui, monsieur le rigoriste, tous ces petits ouvrages de Quétant18 fet du sieur de Debannoir19, sauf qu
premier appareil de supplice parut en opposition aux gracieux petits ouvrages de Gabiot25. Comminge 26, l’Autodafé 27, Dorothée
u quartier. Comme on se lasse de tout, et surtout aux Boulevards, les ouvrages exotiques disparurent, et la pantomime dialoguée
nsible sur les nouveaux. Autre exemple de l’influence de ces sortes d’ ouvrages . Les différends d’atelier ne se vident plus que l
ase, en placardant ses annonces dans la petite banlieue. Trois de ses ouvrages favoris formaient le spectacle. Je tire mon calep
eignes, qui promettent tout et ne tiennent rien, comme la plupart des ouvrages de nos jours, demandez plutôt à…. Lazarille50. J’
onner sur cette entreprise. Ce que je trouvai de plus original dans l’ ouvrage de messieurs du Marais, c’est l’idée d’avoir mis
connaissances auront présidé au choix des acteurs, à la réception des ouvrages , à la mise en scène et surtout à la bonne adminis
ion, qui fait souvent tout le mérite de ce qu’on veut bien appeler un ouvrage , les premiers talents de notre scène tragique. Je
acceptions. Paris sauvé 67, le Manteau 68 et l’Artisan philosophe 69, ouvrages du temps dont vous parlez, ont cédé le pas aux dé
] Marie Stuart, mélodrame de la Porte Saint-Martin. 13. [NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 14. [NDA] Peti
NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 14. [NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 15. [NDA] Peti
NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 15. [NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 16. [NDA] Peti
NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 16. [NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 17. [NDA] Peti
NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 17. [NDA] Petit ouvrage du vieux répertoire de la Gaîté. 18. [NDA] Aute
a Gaîté. 22. [NDA] Pantomime de la Gaîté. 23. [NDA] C’est le même ouvrage que la Jeanne d’Arc, pantomime. 24. [NDA] Panto
NDA] Acteur en tous genres et qui ne fut pas sans mérite. 40. [NDA] Ouvrage de l’Ambigu. C’est ce genre de pièce qui depuis a
on venait faire la digestion aux jeux de nuit de Nicolet. 61. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 62. [NDA]
61. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 62. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 63. [NDA]
62. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 63. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 64. [NDA]
63. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 64. [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. 65. [NDA]
veur duquel Audinot devint directeur de l’Ambigu-Comique. 67. [NDA] Ouvrage dont le succès peut être regardé comme le fondeme
e regardé comme le fondement de la fortune de ce théâtre. 68. [NDA] Ouvrage dont le succès peut être regardé comme le fondeme
e regardé comme le fondement de la fortune de ce théâtre. 69. [NDA] Ouvrage dont le succès peut être regardé comme le fondeme
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
Discours préliminaire. CEt Ouvrage va peut-être éssuyer bien des critiques. Mais que
plus de peine, & qui éxciteront le plus la mauvaise humeur ? Quel Ouvrage ne me préparerais-je pas, si je voulais éxcuser t
e ? Le dessein que je me propose est découvert au commencement de mon Ouvrage  ; je dirai seulement ici, que je serais charmé d’
’a déjà reproché, est directement ce qui donnera quelque mérite à mon Ouvrage . N’ai-je pas rencontré le secret de le distinguer
cle moderne me fournit tout ce que je pouvais désirer pour rendre mon Ouvrage singulier, & pour faire des remarques sur le
peut-être l’ennui, la monotonie qu’on éprouve toujours en lisant des Ouvrages didactiques. Les longueurs où je suis quelquefois
uveau pour nous. Si j’ai osé plaisanter dans quelques endroits de cet Ouvrage , je l’ai fait afin de distraire le Lecteur. Une a
iers. Ai-je besoin d’avertir le Lecteur, que quelques endroits de cet Ouvrage ne sont qu’ironiques ? il les connaîtra aisément 
e demande d’abord, si l’on peut donner le nom de Poème dramatique à l’ Ouvrage informe qui ne contient que des Scènes mal-cousue
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370
ait exposer qu’il désireroit faire imprimer & donner au Public un Ouvrage qui a pour titre L’Art du Théatre en général. S’i
ns permis & permettons par ces présentes, de faire imprimer ledit Ouvrage autant de fois que bon lui semblera, & de la
ou faire imprimer, vendre, faire vendre, débiter ni contrefaire ledit Ouvrage , ni d’en faire aucun extrait, sous quelque prétex
Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit ouvrage sera faite dans notre Royaume & non ailleurs,
oser en vente, l’Imprimé qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage , sera remis dans le même état ou l’Approbation y
ntes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage , soit tenue pour duement signifiée, & qu’aux
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
ames de tous les Théâtres de l’Europe peuvent se ranger. Si, dans les ouvrages de belles Lettres, les Savants ont soin de laisse
rité, en adoptant, en souhaitant qu’on corrigeât, ou en rejettant les ouvrages de Théâtres que j’ai examinés. N’en donnant qu’un
oute, mieux que moi ; j’évite par là l’inconvénient de leur donner un ouvrage immense à faire, s’ils voulaient critiquer les ju
de ces Pièces doit être placée ; et si, par hasard, j’avais arrangé l’ Ouvrage de quelque Auteur vivant sous la classe de Pièces
ible de ne pas relever des défauts que j’ai cru apercevoir dans leurs Ouvrages  ; et c’est sur cela que je crois devoir prévenir
aindre de parler. Quoique je me sois scrupuleusement attaché dans mes Ouvrages aux règles d’Aristote, et que j’en ai même fait l
et un entre autres qui, depuis le commencement jusqu’à la fin de son ouvrage , fait sentir le faux des préceptes d’Aristote.10
e aux fers comme des esclaves. La matière est vaste et demanderait un ouvrage complet : le jugement que les gens d’esprit et co
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage . LEs Spectacles sont trop précieux aux hommes
voudraient marcher sur les traces de Sophocle & d’Aristophane ; l’ ouvrage qu’il composa à ce sujet est aussi célébre que se
a lieu d’être surpris qu’on n’ait point encore rassemblé dans un même ouvrage tout ce qui concerne les différens genres des piè
l n’appartient ni à mon âge ni à mes talens de composer en entier cet ouvrage important, tel que je le conçois, qui manque à no
dont elles sont remplies, & ceux à qui elles doivent le jour. Cet ouvrage contiendra donc tout ce qu’on peut dire de plus i
pport à la Musique. Il doit être question de cet art agréable dans un ouvrage où l’on voudra renfermer tout ce qui regarde les
e dessein qui me fait prendre la plume : ceux qui daigneront lire cet ouvrage , comprendront assez quelles sont mes vues, &
11 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE. Lorsque la sixieme Édition de cet Ouvrage parut, quelques personnes nous observerent qu’ell
ur répondre que notre Auteur, par égard pour le titre primitif de son Ouvrage , a cru devoir le conserver à ce qui en étoit une
qu’il y a entre les Lettres sur les Spectacles, & l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, ne permettent pas
séparer. Notre Avertissement du premier Tome a fait connoître que l’ Ouvrage dont nous donnons une nouvelle Édition, a été hon
it par la maniere obligeante dont vous me l’annoncez. J’ai relu votre Ouvrage avec un très-grand plaisir. La raison & la Re
sent que vous avez bien voulu me faire de la sixieme Édition de votre Ouvrage sur les Spectacles. Elle ne sera point assurément
12 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
ur indisposé contre moi sur le seul titre de mon Livre. Si un pareil Ouvrage avait pour Auteur un homme grave et respectable p
ais Comédien, pour les raisons que l’on trouvera dans le corps de mon Ouvrage . Au reste je proteste avec la même sincérité que,
ère b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions semées dans cet Ouvrage , et on a bien voulu me tenir compte d’avoir chois
j’ose y donner. Ce n’était pas là pourtant le motif principal de mon Ouvrage  ; si on le lit relativement à l’intention que j’a
ements m’avaient paru nécessaires ; mais enfin je donnais mon dernier Ouvrage qui a pour titre, Réflexions historiques et criti
u’ont tous les Théâtres d’être réformés, et en promettant au Public l’ Ouvrage que je donne aujourd’hui. Voilà de quelle manière
en aurait pas éprouvé les funestes effets. Je fais donc voir dans cet Ouvrage la nécessité de réformer le Théâtre : en conséque
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
atralle. L es beautés d’un Poëme brillent d’un feu qui passe de l’ Ouvrage à l’Auteur, comme il est passé de l’Auteur à l’Ou
qui passe de l’Ouvrage à l’Auteur, comme il est passé de l’Auteur à l’ Ouvrage . Les mouvemens sont le fruit de ce beau feu ; &am
ecevoir, & que son ame s’embrase des flammes qui petillent dans l’ ouvrage . L’art de bien rendre les idées d’un Auteur, est
es qu’ils jouent. Ce sont des Ouvriers méchaniques qui font bien leur ouvrage , parce qu’ils n’en font que d’une espèce ; ou par
r ouvrage, parce qu’ils n’en font que d’une espèce ; ou parce que cet ouvrage ne différe que dans la forme. La routine supplée
raux, dont les maîtres travaillent comme le Comédien, à représenter l’ ouvrage des autres. Telles est la gravûre, qui dépose sur
elles, une nouvelle forme. De même le Graveur en travaillant sur des ouvrages peints, leur imprime une autre apparence, un autr
lit, que l’Auteur ne l’entendroit s’il ne se débitoit à soi-même son ouvrage en le composant. Nous répondrons que la déclamat
ession de Comédien ? De même que le Mécanicien ne paroît que dans ses ouvrages , de même aussi le poëte dramatique seroit presque
nté leur poëmes. Le piéces des anciens sont, à notre égard, comme des ouvrages modernes, qui ne se jouent point ; qu’on suppose
mens du parterre ? Enfin, insistera-t-on, si le comédien représente l’ ouvrage du Poête, celui-ci ne retrace dans son Poëme qu’u
ands, de Héros, de Potentats, dont les triomphes ou la chûte soient l’ ouvrage d’un jour. A l’égard des sujets pris dans d’autre
sulter. Ainsi quoiqu’il ait imité Euripide, on peut dire que c’est un ouvrage nouveau : Et il en est ainsi des autres Auteurs.
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
aisée. UN Drame qui réunit tant de perfections ne doit pas être l’ ouvrage d’un jour à composer ; il éxige même dans ses Aut
ceux qui cachent modestement leur mérite, & donnent au Public des Ouvrages agréables sous une forme frivole & trompeuse.
omposent, s’éxemptent même quelquefois de mettre du bon sens dans les Ouvrages un peu relevés que leur plume ose enfanter. Beauc
genre ayent plus de facilité à composer du frivole qu’à produire des ouvrages sublimes ; mais quand même ils écriraient plus vo
as des longueurs du travail. Vingt fois sur le Métier remettez votre Ouvrage , Polissez-le sans cesse & le repolissez. Re
Drame en général. Apprenez que le tems seul met la dernière main aux Ouvrages d’esprit.
15 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
a fait exposer qu’il désirerait faire imprimer et donner au Public un Ouvrage qui a pour titre, Essai sur la Comédie moderne, o
avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Ouvrage en un ou plusieurs Volumes, et autant de fois que
Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit Ouvrage sera faite dans notre Royaume, et non ailleurs, e
r en vente, le manuscrit qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage sera remis, dans le même état, où l’approbation y
ntes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage , foi y soit ajoutée comme à l’original. Commandon
16 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
bien dégradés à leurs propres yeux, pour se soumettre eux & leurs ouvrages à de vils histrions. Dans tous les Journaux écono
artenoit aux magistrats de prononcer sur les convenances morales d’un ouvrage . (Comme si, sans attendre la censure des magistra
jugé très-décentes. Les journaux ont fait une mention honorable de l’ ouvrage indécent. Voici l’idée qu’en donne M. Castillon d
us l’avons décidé. Nos plus purs sentimens ne sont-ils pas toujours l’ ouvrage de nos sens ? Le moral n’est qu’un mot, tenons-no
us l’avons décidé. Nos plus purs sentimens ne sont-ils pas toujours l’ ouvrage de nos sens ? Pourquoi chercher ailleurs un bonhe
Journal parle d’un certain Georges Silléi, dont la conduite & les ouvrages qu’on a donné au public, forment un contraste sin
ine de bonne morale : en cela bien différente du Tartuffe de Moliere, ouvrage licentieux & impie. Cet ami véritable ne prêc
e, ainsi que celles de l’Homme dangereux & des Courtisannes ; ses ouvrages en prose ne le sont pas moins, rien n’en a dû emp
citations, on a rompu avec lui, & on a pris pour prétexte quelque ouvrage qui attaque les comédiens. Il invoque la voie jur
tations, si elle avoit la foiblesse de mollir & de se charger des ouvrages de ce calomniateur, même de les entendre, jusqu’à
pieces, la liberté d’entacher, flétrir les auteurs, de refuser leurs ouvrages , de leur fermer la carriere, de décourager les ta
ont mis de fort mauvaise humeur : dans ce même temps il a paru divers ouvrages où on ne les ménage pas. Lettre à Eugénie. M. Des
vé un Tribunal qui s’arroge le droit de juger les Auteurs & leurs Ouvrages , qui ouvre & ferme à son gré la carriere du T
ait été la victime ; plusieurs ont consigné leurs plaintes dans leurs ouvrages . Le sieur Mercier auroit gardé le silence que sa
l point ils peuvent insulter aux Lettres. Après avoir donné différens Ouvrages au public, le sieur Mercier s’essaya, vers l’anné
ectement la Comédie Française ; que M. Mercier n’a point désavoué cet ouvrage injurieux, & que la Comédie ne peut avoir rie
de cet Auteur ; & qu’enfin elle ne peut se charger d’aucun de ses ouvrages , ni les recevoir, ni même les entendre, qu’il ne
, ou nouvel Essai sur le Théatre. Le sieur Mercier n’a point publié d’ ouvrage sous titre, il n’en connoît même pas. Au surplus,
belle, il n’en fera jamais : personne n’a plus en horreur que lui les ouvrages de cette espece ; il aimeroit mille fois mieux en
s Comédiens d’en prendre, étoit de se corriger. Quoiqu’il en soit, un ouvrage qu’il ne connoît pas, qu’il n’a jamais avoué, qui
ien de commun avec cet Auteur… Elle ne peut se charger d’aucun de ses ouvrages , ni les recevoir, ni même les entendre… La gloir
lle ; elle prononce que le sieur Mercier en est l’Auteur, quoique cet ouvrage ne porte pas son nom ; &, tout à la fois juge
s, c’est le comble de l’indécence. A la vérité, la délibération est l’ ouvrage d’une Assemblée en quelque sorte sans conséquence
e pour les autres. Trop jaloux peut-être d’ajouter au mérite de leurs ouvrages l’illusion brillante de la Scène, les Auteurs dra
é tous mes soins, & que je regarde comme un de mes plus importans ouvrages  ; mais je voudrois bien n’employer auprès de vous
rtenoit qu’au Magistrat de prononcer sur les convenances morales d’un Ouvrage . Cette judicieuse observation devient aujourd’hui
s de l’art : regle à laquelle je me suis conformé, de manière que mon ouvrage a été jugé, non-seulement utile, mais nécessaire,
la Baronne ? La comédie de Turcaret  n’en est pas moins un excellent ouvrage , un de ceux que vous représentez le plus souvent,
étoient-elles pas pour la plupart* déclarées hautement en faveur de l’ ouvrage  ? Elles ont vu, avec la finesse naturelle de leur
parfaitement honnête-homme. En voilà sans doute beaucoup trop sur un ouvrage que vous connoissez & qui vous est encore si
i cru remarquer qu’en général on la regardoit, non-seulement comme un ouvrage d’une morale très-pure, mais je vous l’ai déjà di
ouvrage d’une morale très-pure, mais je vous l’ai déjà dit, comme un ouvrage nécessaire. C’est infailliblement le fruit des pr
olice : elle doit donc être soumise à la décision des Magistrats. Les ouvrages dramatiques ont sur les mœurs & sur l’opinion
rincipaux appuis de la gloire nationale. D’ailleurs, la propriété des ouvrages de génie, la plus recommandable de toutes peut-êt
ges qui auroient pu résulter pour les mœurs de la représentation d’un ouvrage devenu si nécessaire ? Quoi ! des Comédiens, par
’usage où ils sont de prononcer sur les convenances théatrales de ces ouvrages , il ne pourroit leur être permis de porter leur v
terdit évidemment aux Comédiens toutes discussions sur la décence des ouvrages qui leur sont présentés. Il n’est pas à croire qu
ssot l’indécence prétendue de son sujet ; & du moins, lorsque son ouvrage a été revêtu de l’approbation du Censeur, ils ne
mes Comédiens de prononcer à l’avenir sur les convenances morales des ouvrages dramatiques, attendu leur incompétence. Les moyen
i l’on considere que la comédie des Courtisannes est véritablement un ouvrage d’une morale très-pure, & digne à tous égards
u Public, de la honte d’avoir proscrit, sous prétexte d’indécence, un ouvrage aussi utile. Mais ce n’est pas assez du châtiment
17 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
Avocat au Parlement : il en a abusé pour parvenir à faire imprimer un Ouvrage scandaleux, dont l’approbation & la permissio
idées à sa propre Lettre, font connoître évidemment que le tout est l’ Ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu d
s impiétés : j’en citerai seulement quelques traits. On annonce que l’ Ouvrage est fait pour tous les Citoyens qui en ont besoi
amp; injurieuse, qu’on entend faire de ce qui sera établi dans tout l’ Ouvrage au sujet de l’Excommunication contre les Comédien
mers que la charité ne connut jamais . On invite le public à lire cet Ouvrage , en assurant que les gens instruits seront charm
ystême confus & odieux adopté par la Consultation. Le tout est un ouvrage de ténébres, qui part de la même plume. La conclu
ché du nombre des Avocats, l’Auteur, & m’a chargé de dénoncer son Ouvrage à la Cour, dont le zéle en matiere de Religion, d
18 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
ssembler tout ce qui est nécessaire à la composition de cette sorte d’ ouvrages , d’autant plus qu’il y a peu de modèles dans ce g
raît de plus rebutant et de plus épineux, c’est que pour donner à ces ouvrages les ornements qu’ils demandent, il faut se rempli
qu’on me demande, on aurait à reprocher ce défaut presque à tous les Ouvrages de Théâtre. Si Monsieur de Corneille se fût impos
himene quand il la va trouver chez elle ? Que s’il faut justifier mon Ouvrage en particulier, il me suffit du moins pour établi
rs cette unité de Scène se doit expliquer plus favorablement pour mon Ouvrage , puisque la proximité du Camp et de la Ville étai
ne Muse plus forte que la mienne, voudront entreprendre de semblables ouvrages , et leur donner tous les ornements de la Scène. P
19 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
iculo et c. Patavii 1630 On trouve dans la Bibliothèque du Roi cet Ouvrage Latin, dont le titre signifie en Français, Averti
peuvent se représenter sans péché mortel. » La troisième partie de l’ Ouvrage de del Monaco, propose les raisons apparentes des
issent l’opiniâtreté des hommes. La quatrième et dernière partie de l’ Ouvrage de del Monaco, se réduit à trois remèdes qu’il pr
i préférera son salut à un plaisir si dangereux. SECTION SECONDE. Ouvrages Italiens du Père Ottonelli Jésuite. Il y a au
Jésuite de la Ville de Tagnane en Italie. Le premier volume, est un Ouvrage séparé des deux autres, intitulé, De la modératio
Théâtre, imprimé à Florence en 1645w. Le Père Ottonelli y répond à l’ Ouvrage d’un fameux Comédien Italien, appelé Nicolo Barbi
Comédiens Italiens, nommés Cecchinoy et Andreinoz, surnommé Lelio. L’ Ouvrage de ce Jésuite est divisé en deux parties. La prem
des Comédies de notre siècle, que de celles de leur temps. Le second Ouvrage du Père Ottonelli Jésuite, qu’il a aussi intitulé
n sentiment en plusieurs endroits par celui de del Monaco : il loue l’ Ouvrage de ce savant Sicilien, et la solidité de ses sent
1655) est un prêtre et théologien jésuite italien, auteur de nombreux ouvrages . v. [NDE] Giovanni Domenico Ottonelli (1584-1670
éateur de personnages de la Commedia dell’arte (Beltrame, Scapino). L’ ouvrage en question est : La supplica. Discorso famigliar
ésies. aa. [NDE] Adam Contzen (1571-1635), jésuite allemand dont les ouvrages traitent essentiellement les controverses théolog
20 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
ureur de dire des horreurs sous le nom d’un bon mot, ne dégrade pas l’ ouvrage de Bachaumont. Continuons. Ce bon homme très-peu
littéraire, s’il n’intéressoit la vertu, dans la préface & dans l’ ouvrage . Il est des sujets dont nous privent la délicate
a mis en effet dans son style toute la virilité de la débauche : son ouvrage est une explosion de libertinage. En voici des tr
rdins, & dont il blâmé la grossiere obscénité. Quel juge ! Si les ouvrages les plus obscenes sont precieux, les ouvrages ver
ité. Quel juge ! Si les ouvrages les plus obscenes sont precieux, les ouvrages vertueux sont donc bien méprisables. L’obscenité
ssemblance ; que le temps me laisse mes jeux, & qu’il emporte mes ouvrages . Lafontaine faisoit de lui-même un pareil portra
sans le savoir. Jamais il n’a cherché les fleurs dont il a semé ses ouvrages  ; elles se présentoient à lui, il n’avoit que la
it jamais la peine de les arranger. Il y a bien du désordre dans ses ouvrages . Voilà qui justifie tous les traits de sa vie, qu
a à l’adopter, ni Boileau, qui étoit lié avec lui, & avoit vu ses ouvrages , ne le crut digne ni de ses satyres, ni de ses él
-on pas nos jolies femmes qui toutes sont si près de la nature ? Les Ouvrages de Lafontaine n’ont que trois objets : ses fables
Il en eut toujours la chaleur, mais non jamais le recueillement. Ses ouvrages sont des éclairs ; les émotions qu’il donne sont
décorent des Nains. Il s’est chargé de ce soin dans la plupart de ses ouvrages fugitifs. Heureux s’il n’avoit pas porté trop loi
ne société de beaux esprits philosophes. Le sieur Dorat qui, dans ses ouvrages , parle comme lui & enchérit même sur lui, se
e, L’Histoire universelle, Roman ! de sa façon, Mahomet, la Henriade, ouvrage où il a le moins menagé la Religion & l’Etat,
ens, des connoissances, un style agréable, & avoit donné d’autres ouvrages qui méritoient la préférence ; on a sans doute vo
découvrant l’endroit foible. Voici un correctif bien plus violent, un ouvrage dans le goût de Philotanus de Grécour. C’est une
des termes bien radoucis. Ses amis ne sont pas mieux traités dans les ouvrages qu’il leur adresse, il les suppose libertins &
de la Pucelle ? Et c’est à l’yvresse des sens que l’on reconnoit tes ouvrages . Je t’attens le verre à la main, & je t’atten
qu’en font Mrs. Castillon dans le Journal, si même cet éloge n’est l’ ouvrage de Mr. Dorat que l’amitié aveugle a eu la foibles
ubert, quoique peu difficile dans ses extraits & dans ses propres ouvrages , tels que Psiche, n’a pas osé en transcrire les i
21 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
que bien dire. » Pourquoi donc passer la moitié de sa vie à limer un ouvrage  ? Si les premiers efforts ne le rendent pas bon,
à la décadence du goût, abondent en principes, & manquent de bons ouvrages . C’est que la gloire des beaux siécles a inspiré
t, contre l’expérience, qu’avec une grande théorie on ne peut faire d’ ouvrages pitoyables : que ceux qui ont un peu plus de tale
oline tapissée de verdure, les défectuosités le sont pour moi dans un ouvrage de génie. Malgré tant de raisons, qui me paroisse
chitecte à élever l’édifice. Nous ne dirons rien de l’utilité de cet Ouvrage . Si l’un est bien fait, l’autre est démontrée. No
rouveront que juste. Ils diront que nous avons eu tort de publier cet ouvrage . Nous serons de leur avis, si tous nos lecteurs s
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
nt cru que tourner en plaisanteries les endroits les plus sérieux des Ouvrages estimés, c’était produire une éxcellente Parodie.
s turlupinades, les indécences, les jeux de mots, sont bannis de tout ouvrage de goût. On cherche à faire rire dans une Parodie
’il me reste à faire. Il est essentiel qu’une Parodie, ainsi que tout ouvrage satirique, n’ait aucun défaut. Celui qui tourne l
sent-ils, nous estimerions un genre destiné à tourner en ridicule les Ouvrages des plus fameux Auteurs ! Que les Poètes qui s’y
re des lettres, loin de vous èfforcer à faire rire de leurs meilleurs Ouvrages . Parodiez les mauvais Drames, pour empêcher qu’on
mais ils ne les copient pas si fidèlement qu’on puisse dire que leurs Ouvrages soient trop ressemblans : ils font agir des Perso
23 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
Avertissement Les passages des Pères qu'on emploie dans cet ouvrage pour montrer que la Comédie est un divertissement
dentes qu'elles n'ont pas besoin de preuves; et que le dessein de cet ouvrage a été principalement de montrer que la Comédie mo
e peine à les remarquer lorsqu'ils les trouveront répandus dans leurs Ouvrages . TatienTatien défend la Comédie aux Chrétiens, pa
l'occupation à des choses inutiles est un péché : que le monde est l' ouvrage de Dieu; mais que les œuvres du monde sont l'ouvr
e le monde est l'ouvrage de Dieu; mais que les œuvres du monde sont l' ouvrage du Diable, et que la Comédie doit être mise au no
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
a n’est pas tout-à-fait vrai au Phisique, il l’est du moins en fait d’ ouvrage d’esprit. La Comédie a donc dû faire naître la Tr
ble à l’Opéra-bouffon, comme on le verra dans un autre endroit de cet Ouvrage . En voila assez pour autoriser mon systême ; la m
rvint pas tout-à-coup au mérite éclatant où nous l’avons vue dans les ouvrages d’Aristophane & de Ménandre. Thespis, barboui
die-moyenne. Aristophane travailla dans les deux genres. Ses derniers ouvrages sont, dit-on, de la seconde espèce ; mais l’on y
édie-nouvelle, qui brilla sans le secours des chœurs, fut en partie l’ ouvrage de Ménandre, & des Magistrats qui bannirent a
toujours ignoré : souvent les vices & les vertus des Rois sont l’ ouvrage de leurs Ministres. L’excellent Comique en Fr
t peindre avec finesse un ridicule. Les applaudissemens prodigués aux ouvrages de Rotrou, aux essais du grand Corneille, firent
ue le seul Homère pour conçevoir & produire le Poème épique ; son ouvrage est non-seulement admirable ; mais le chef-d’œuvr
nt à la Comédie l’enjouement & les graces qu’elle doit avoir. Les ouvrages d’esprit, en un mot, parviennent tout-à-coup dans
sième y travaille encore à son tour, ainsi du reste ; au lieu que les ouvrages d’esprit, chacun dans leur genre n’ont eu besoin
e les rendre plus parfaits ; & par conséquent ils deviendraient l’ ouvrage de plusieurs. L’on peut tirer de ce que je viens
t de quelques Historiens. 3. Voyez le Chapitre 6. du Livre 4. de cet Ouvrage . 4. Elle fut jouée en 1470, elle avait alors pou
25 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
fin du dernier siecle un Livre intitulé : Histoire & Abrégé des Ouvrages Latins, Italiens & François, pour & contr
nçois, pour & contre la Comédie & l’Opéra, Orléans, 1697. Cet Ouvrage , qui a pour Auteur M. Lalouette, est dogmatique &
qui ont été faites pour & contre les Théatres. Il y a beaucoup d’ Ouvrages où cette matiere n’a été traitée qu’incidemment,
artie littéraire que pour la partie morale. Enfin dans le nombre des Ouvrages qui ont été faits ex professo pour ou contre les
dans des Recueils que des Bibliophiles ont formés. Au reste, tous les Ouvrages pour & contre les Théatres, sont établis sur
iecle eût osé entreprendre de justifier les Théatres publics par deux Ouvrages qui parurent en 1657 ; Le premier intitulé : Pra
Dramaturges qui ait écrit en faveur des Théatres. Il parut en 1639 un Ouvrage intitulé : Apologie du Théatre par George de Scu
Hedelin, c’est à tort que tu te plains de moi ; N’ai-je pas loué ton Ouvrage  ? Pouvois-je plus faire pour toi, Que de rendre u
mporis Parænesis, Patavii, 1630. François del Monacho, Auteur de cet Ouvrage , étoit Sicilien, d’une illustre famille dont il e
el Monacho pour combattre les trois Comédiens incurseurs. Il donna un Ouvrage en 4 Tomes in-4° qui parurent successivement à Fl
nt eu de bonnes raisons pour les condamner. Des trois Livres dont son Ouvrage est composé, il auroit pu en retrancher le premie
folâtrer sur le Théatre, &c. Cet aveu doit prévenir en faveur des Ouvrages que nous allons opposer aux apologies des Théatre
pour & contre les Spectacles. On ne négligea pas d’y indiquer les Ouvrages , dont l’objet est de démontrer combien l’usage de
se en 1662, & elle fut dédiée à Madame la Princesse de Conti. Les Ouvrages que nous venons d’indiquer, sont d’un style un pe
es de la Danse & de la Musique voluptueuse. Voici le titre de cet Ouvrage  : Traité contre les Danses & les mauvaises C
« Ce n’est point là attaquer, c’est fuir : ce n’est point détruire un ouvrage  ; c’est convenir que l’on n’a rien à y opposer :
age ; c’est convenir que l’on n’a rien à y opposer : c’est dire : Cet ouvrage n’est pas bon, parce qu’il est contraire à mes se
in, Prêtre, Docteur en Théologie, Conseiller du Roi. Paris, 1672. Cet Ouvrage est dédié à M. le Prince de Conti, fils de M. le
s de M. le Prince de Conti, l’Auteur du Traité contre la Comédie. Cet Ouvrage de M. Voisin est un Volume in-4° de 500 pages. Il
s des Théatres publics ne seroient pas fondés à réclamer pour eux cet Ouvrage . Réponse a la Lettre d’un Théologien, défenseur
u Théologien touchant la Comédie. Paris, 1694. L’Auteur de ce solide Ouvrage déclare [page 133] avoir été amateur des Spectacl
Le prétendu Théologien, Défenseur de la Comédie, est réfuté dans cet Ouvrage par les sentimens des Docteurs de l’Eglise depuis
qui lui avoient été proposées sur ses deux Discours. Il y a eu de cet Ouvrage plusieurs éditions. Il en fut donné une en 1731.
voilà une bonne Piece, en parlant d’une Comédie qui plaît ; c’est un Ouvrage d’esprit qui est bon en ce genre ; mais souvent t
le Catalogue de la Bibliotheque du Roi, n° D. 4540 : on attribue cet Ouvrage à M. Coutel. L’Auteur y établit l’uniformité des
ée à la suite de nos Lettres sur les Spectacles, avec un Extrait de l’ Ouvrage suivant : Maximes et Réflexions sur la Comédie,
leçons pour se former à l’action oratoire ; qu’on peut opposer à cet Ouvrage l’Eloge que ce même Prélat a fait de Térence, dan
il se seroit estimé heureux d’avoir imprimé un opprobre éternel à des Ouvrages si contraires aux bonnes mœurs ». Mais, sans remo
a des loix d’un ordre supérieur qui me défendent de louer un genre d’ ouvrages si dangereux ». On fut également satisfait d’ente
p; dans le cœur ». L’Auteur de ce Journal eut alors à rendre compte d’ Ouvrages fort opposés les uns aux autres sur la matiere de
ites subitement & pour des cas particuliers, à ces Loix modernes, ouvrages de Législateurs qui n’ont pas toujours vécu selon
ques-Bernard, autre sçavant Calviniste, eut occasion de parler de cet Ouvrage de Vossius, dans le mois d’Août 1702 des Nouvelle
elle ne justifie en rien l’Opéra ni la Comédie. On voit par tous ces Ouvrages , que dans le dernier siecle, les défenseurs des T
les Comédiens, une Consultation dont il eut lieu de se repentir. Son Ouvrage a pour titre : Libertés de la France contre le p
mp; ils ont combattu tous ces Apologistes des Jeux scéniques, par des Ouvrages qu’on va indiquer dans leur ordre chronologique.
oit surpris de ce qu’on n’avoit pas traduit en François cet excellent Ouvrage Espagnol. C’est pour y suppléer, que cet estimabl
Ramire est une réponse à trois questions qui font tout le plan de son Ouvrage . 1°. Dans le Spectacle dramatique, qu’y a-t-il en
dit le P. Berthier, en terminant cet Extrait, on nous assure que cet Ouvrage de Dom Ramire a suffi pour engager les Magistrats
52. Ce fut le Pape Benoît XIV qui engagea ce Religieux à composer cet Ouvrage . Veri sentimenti di San Carlo Borromeo intorno a
S. Philippo Neri intorno al Teatro ; in Roma, 1755. Ces sept derniers Ouvrages imprimés à Rome, prouvent 1°. Que c’est sans fond
abus dans son Voyage d’Italie, imprimé en 1775, en 2 volumes in-12 ; ouvrage très-superficiel. Voici l’idée que M. Fréron en a
ssi de construire jamais des Théatres dans aucune de ses maisons. Les Ouvrages qu’on a vu assez fréquemment paroître en Italie c
t civil. Ces principes se trouvent très-bien soutenus dans un sçavant Ouvrage latin qui parut en 1770 à Milan, sous ce titre :
um. Superiorum permissu ; in-8°. 416 pages. L’Auteur de cet excellent Ouvrage est M. Paul Rulfo, Docteur & Professeur en Th
essité de s’élever contre les Spectacles108, nonobstant la quantité d’ Ouvrages qui ont paru sur cet objet ; & la raison qu’i
à lever le bandeau qui étoit un voile impénétrable à la lumiere ! Cet Ouvrage fut annoncé en France avec beaucoup d’éloges, dan
ole. Nous ne donnerons pas ici une analyse détaillée de cet excellent Ouvrage  ; il perdroit trop à n’être connu que par extrait
t de leur composition. Mais ce souverain Pontife a manifesté dans ses Ouvrages son sentiment sur ce genre d’amusemens. Il y a dé
r de plusieurs Prélats à l’occasion des précédentes Editions de notre Ouvrage . Mais nous nous bornerons à celui de M. Marc Aure
ttres furent réimprimées en 1769 & en 1771, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. Le tout fut ensui
7, sous ce titre : Lettres sur les Spectacles, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, par M. Desprez de
us frappant. On en trouve aussi un extrait dans le second volume d’un Ouvrage qui parut à Paris en 1774, sous ce titre : Antilo
u’un Auteur Protestant, M. Antoine-Jacques Roustant, en a dit dans un Ouvrage imprimé en 1769 sous ce titre : Offrande aux Aute
rassembler ici en preuves de cette assertion les notices de quelques Ouvrages faits sur cette matiere par les Ecrivains de cett
du Radier en a donné un extrait dans le troisieme Volume d’un de ses Ouvrages , intitulé : Bibliotheque historique & critiqu
êt qu’il prend aux bonnes mœurs. Voici l’extrait qu’il en a donné : L’ Ouvrage de Rivet sur les Spectacles publics est divisé en
ait, qu’on en a sçu au P. Berthier, lorsqu’il nous a donné celui de l’ Ouvrage de D. Ramire, que nous avons rapporté page 213 de
ibue aux Théatres pour la correction des mœurs. Il y rend compte d’un Ouvrage Italien de Paul-Matthias Doria, intitulé : la Vit
s, célebre Protestant, Professeur d’Eloquence, mort à Bâle en 1740. L’ Ouvrage qui donne lieu de parler ici de ce Rhéteur, est u
suppression de la Comédie. En voici quelques traits rapportés dans l’ Ouvrage de Collier : « Plusieurs pieux Bourgeois & au
entiérement détruites. » On a de Charles Powei, Ecrivain Anglois, un Ouvrage politique qu’il donna en 1701, sous ce titre : Th
la débauche mis en honneur, &c. ». En 1772, il parut à Londres un Ouvrage intitulé : The absolute unlawfulness of the Stage
ntiquités sacrées & profanes, il a enrichi sa Nation de plusieurs Ouvrages estimables, dont deux Critiques du Théatre Angloi
. Le P. de Courbeville, Jésuite, nous a donné la traduction d’un des Ouvrages de Collier contre les Théatres. Elle parut en 171
que l’Angloise, pour ce qui regarde les mœurs ». Mais quand on a lu l’ Ouvrage de M. Collier, on est forcé de reconnoître avec s
corrompu que celui des Anglois. Mais comme l’a dit le Traducteur de l’ Ouvrage de Collier, « Quelle triste ressource pour des co
toire Littéraire. Les Auteurs ont bien avancé dans le Prospectus de l’ Ouvrage « qu’ils ne se proposoient de n’extraire des Roma
s miniatures, en n’offrant que les sentimens propres à caractériser l’ Ouvrage . Que ces miniatures enfin ne contiendroient aucun
onnes intentions, mais bien difficiles à remplir à l’égard de pareils Ouvrages . Les Auteurs de cette Bibliotheque « voyoient, di
e l’assujettit, en dit toujours assez pour faire connoître ce que les Ouvrages nouveaux ont d’honnête & d’utile, de vicieux
es de ces Lettres, sont entre autres, « pour s’être distingué par des Ouvrages qui lui ont acquis une célébrité d’autant mieux m
e M. Gresset, annoncent ses justes préventions contre les Auteurs des Ouvrages impies & licencieux. Quel heureux présage pou
e du Code de la Religion & des Mœurs, page 383, que l’Auteur de l’ Ouvrage intitulé : Querelles Littéraires, auroit dû y dir
r juste repentir. Mais on a beaucoup d’autres erreurs à reprocher à l’ Ouvrage intitulé : Querelles Littéraires. Elles ont été r
s sous une forme différente, dans le troisieme tome d’un autre de ses Ouvrages , qui a pour titre : Conférences sur les principau
amp; Belles-Lettres ; Paris, 1765. Le troisieme Chapitre de ce solide Ouvrage contient les réflexions les plus justes contre la
iere édit. in-8°. parut en 1768 ; la 2e en 1774, en 2 vol. in-12. Cet Ouvrage [dont il a déjà été parlé page 172 de nos Lett.]
suite, eut occasion de discuter la cause des Théatres dans son fameux Ouvrage [De Rege & de institutione Regis]. On sçait q
ques Clément & les Ravaillac contre Henri III & Henri IV. Cet Ouvrage n’auroit mérité que des éloges, si l’Auteur avoit
596, à Laon, où il étoit Procureur du Roi. Il paroît que c’est de ses Ouvrages , & sur-tout de sa Méthode pour étudier l’Hist
omme des spéculations vaines & impraticables. Néanmoins comme ces ouvrages , qu’il reste à indiquer, ont été composés par des
**. Paris, 1767. Cet Ecrit se trouve joint à la derniere édition de l’ Ouvrage précédent. L’Auteur soutient que toutes nos Coméd
dence du goût sur le Théatre. Paris, 1768. Il n’est question dans cet Ouvrage que d’observations Littéraires ; néanmoins elles
adaptée au Théatre. Paris, 1769. M. Nougaret, à qui l’on attribue cet Ouvrage didactique, paroît très-amateur des Spectacles. I
fisamment établi par la témérité avec laquelle on offre au Public les Ouvrages les plus scandaleux & les plus impies. En voi
man Epistolaire, dont le principal personnage est une Comédienne. Cet Ouvrage est aussi ridicule, bizarre & ennuyeux dans s
ar la licence des idées, & par leur contradiction. C’est enfin un Ouvrage digne d’une foule d’Ecrivains obscurs, qui ne pou
Sainte y est profanée & tournée en ridicule. Il parut en 1774 un Ouvrage intitulé : Du Théatre, ou nouvel Essai sur l’Art
ome de l’Année Littéraire, 1774. Il y est donné avec raison, comme un Ouvrage fait dans le plus grand délire. L’Auteur prétend
mes du siecle de Louis XIV, & qu’on a relevé avec justice dans un Ouvrage intéressant qui a paru en 1774 sous ce titre : le
on qu’on a cité quelques-unes des assertions du Mimographe & de l’ Ouvrage de M. Mercier, que M. Freron appelle le Dramaturg
e. Epît. IX. *** Que votre ame & vos mœurs peintes dans vos Ouvrages , N’offrent jamais de vous que de nobles images. …
Lorsque le P. Concina, par exemple, eut donné contre les Spectacles l’ Ouvrage dont le Pape Benoît XIV l’avoit chargé, & que
ndo Thalia,   Melpomene luctu, Terpsicore choreis. Qu’on lise les Ouvrages didactiques de cet Art, tant pour ce qui regarde
ernement bien dirigé. En voici quelques preuves : Il parut en 1773 un Ouvrage sous le titre de Systême Social, dont le but est
les puissances qui la gouvernent dans l’ordre civil ou religieux. Cet Ouvrage pernicieux a été combattu avec zele dans un Écrit
e parviendront jamais à détruire une tradition de six mille ans, ni l’ ouvrage de dix-huit siecles. La Religion révélée & le
ienne, ne sçauroit, sous quelque prétexte que ce soit, ni par quelque ouvrage que ce puisse être, concourir au soutien du Théat
retiens regarde le Théatre, & il y est donné comme le résumé d’un Ouvrage intitulé : Réflexions morales, politiques, histor
ues & littéraires sur le Théatre, en 5 volumes in-8°. Ce dernier Ouvrage a pour Auteur un Sçavant respectable, M. l’Abbé d
ncore que 7 volumes, a fait connoître tout le mérite de cet important Ouvrage , dans l’une des trois Lettres insérées dans l’Ave
se répandit dans la noblesse & dans le peuple, de maniere que cet Ouvrage devint le Livre de la Nation. « Nous étions perdu
s ans & des barbares, aux ruines de leurs monumens & de leurs Ouvrages , qui disputent avec le temps, ou plutôt à leur id
o erat 230 ». La plupart de ces grands hommes nous ont laissé de bons Ouvrages , où l’on trouve les motifs nobles qui les dirigeo
de M. Gresset. Elle fut accueillie par les Auditeurs sensés, comme l’ ouvrage d’un véritable homme de Lettres, d’un Auteur plei
je vous en dois compte, & je viens vous le rendre sur un genre d’ ouvrages auquel j’ai cru devoir renoncer pour toujours. In
crés & vénérables dont on abuse pour justifier la composition des Ouvrages Dramatiques & le danger des Spectacles, les t
z effacer le scandale que j’ai pu donner à la Religion par ce genre d’ Ouvrage , & de n’être point à portée de réparer le mal
la sévérité de ses regards ; la même balance me réglera dans d’autres Ouvrages qui n’ont point encore vu le jour. Pour mes nouve
fermes principes de la saine raison ? Comment immoler nos jours à des Ouvrages rarement applaudis, souvent dangereux, toujours i
chemin dans son cœur. L’amour, par la main du Sage239, Encense le fol ouvrage Du mensonge & de l’erreur.  Mais quel sang
e double examen qu’essuient dans le Sénat comique la personne & l’ ouvrage d’un Auteur débutant ? Qui n’est pas un peu décon
es Provinces, du 12 Décembre 1753. Elle a aussi été rapportée dans un Ouvrage qui parut en 1773, sous le titre d’Aménités litté
vertu comme par sa fermeté, de poursuivre & de consommer ce grand ouvrage , & de devenir le restaurateur des mœurs milit
e même donner d’infames leçons sur les Théatres & dans les autres ouvrages de fictions. La Puissance civile fut aussi invité
Evêques à instruire les Fideles, & à défendre la Religion par des Ouvrages qui joignent à la solidité des choses un style qu
fuyez-vous ? *** Vous êtes d’un Dieu Créateur  Et l’essence & l’ ouvrage . Habiteriez-vous dans un cœur  Criminel & vol
tions que nous avons de plusieurs Ecrits des Peres de l’Eglise. Leurs Ouvrages sont en effet d’autant plus intéressans, qu’en le
l’esprit, ou par l’abus qu’ils en faisoient. J’ai presque lu tous les ouvrages des Incrédules ou des Philosophes du siecle. Là,
n opposer de solide aux Défenseurs de la Religion, ils décrient leurs Ouvrages sans les lire, & l’Auteur encore plus volonti
s Ouvrages sans les lire, & l’Auteur encore plus volontiers que l’ Ouvrage . Cette mauvaise ruse de guerre manque rarement so
de M. Pascal ; le célebre Poëme de Louis Racine sur la Religion259 ; ouvrage immortel, où la poésie se soutient par une force
n. La lecture de ce Poëme doit préparer à lire utilement les solides Ouvrages des défenseurs modernes de notre Religion, tels q
hiques sur la Religion, par M. l’Abbé Guidi, &c. &c. Tous ces Ouvrages sont remplis d’une bonne & saine métaphysique
s, selon une espece de Poétique qui parut en 1741264. L’Auteur de cet Ouvrage didactique lui a donné un caractere d’autorité, e
ts périodiques qui ont rendu compte des précédentes éditions de notre Ouvrage , ont observé que le sujet avoit exigé de nombreus
0. 63. Voyez notre premiere Lettre, page 96 & suiv. 64. Dans un Ouvrage qu’il a donné en 1774, sous le titre de Vies des
s avec la seconde Race de nos Rois. On en trouve l’historique dans un Ouvrage intéressant que M. le Baron de Zurlauben à donné
z la Vie de ce Prince par M. l’Abbé de Villiers. Paris 1769 ; & l’ Ouvrage intitulé : Gallerie Françoise. Paris, 1770. 82.
gt-quatre ans, le 25 Octobre 1733. On a de lui un très-grand nombre d’ Ouvrages , tels que des Commentaires sur plusieurs Livres d
les de notre Littérature, depuis François I jusqu’à l’année 1772. Cet Ouvrage imprimé en 1772, en 3 vol. in-8°, & réimprimé
’Isle-Bel, le 14 Mars 1744. 133. Mois d’Août 1699, de l’Histoire des Ouvrages des Sçavans. 134. M. de Querlon, Feuille Hebdoma
année 1709. 152. Dans l’Avant-prop. des Sacrifices de l’Amour. 153. Ouvrage périodique dont le premier volume a paru au mois
donna dans le temps une Critique sous ce titre : Lettres à M*** sur l’ Ouvrage intitulé, Querelles Littéraires. 158. Dans la Fr
esquieu sur l’influence des climats, sont très-bien combattus dans un Ouvrage que M. l’Abbé Floris a donné en 1774 sous ce titr
Jérusalem délivrée du Tasse. 195. Auteur de quelques Lettres sur un Ouvrage intitulé : Bibliographie instructive, par M. de B
delle antiche. Dissert. Teatri del Conte Diego Rubin. 197. Dans un Ouvrage intitulé : Della publica Felicita, 1749. in-8°. L
Louis-Antoine Muratori, mort en 1750, est ce célebre Sçavant dont les Ouvrages montent à 46 volumes in-folio, 34 volumes in-4°.
édie de Mérope, par sa Verona illustrata, & par un grand nombre d’ Ouvrages dont un sur les Usages des Anciens, pour terminer
igion, au bon sens, & à l’intérêt de la vie civile. 199. Dans un Ouvrage intitulé : De i Teatri Dissertazione del Conte Di
rtazione del Conte Diego Rubin, in Milano, 1754. in-4°. 200. Dans un Ouvrage intitulé : De i vizi e de i difetti del moderno T
Tonneau, autre Roman traduit en François par Van-Effen, & autres Ouvrages qu’on a imprimés à Londres en 1762, en 9 volumes
s opinions ? Ils pourront s’instruire sur cet objet, en lisant le bon Ouvrage que nous avons annoncé p. 132, sous le titre de T
à là lettre, en pratiquant ce qu’il y a d’extérieur ». 218. Dans son Ouvrage des Causes du Bonheur public. 219. Douzieme Feui
t rapporté un extrait à la fin de notre premier volume. 229. Dans un Ouvrage intéressant, intitulé : Londres, qui a paru en 17
1774 en 4 volumes in-12. Le même Auteur a aussi donné sur l’Italie un Ouvrage dont nous avons eu occasion de parler page 233 de
ons critiques sur divers sujets de Littérature. Il y démontre que cet Ouvrage d’Young n’a proprement dans sa totalité aucun car
onneur à la Poésie. Sincérement modeste ; jamais il ne parloit de ses Ouvrages  ; il avouoit plus volontiers ce qu’il ignoroit, q
Avertissement est suivi de la condamnation prononcée contre plusieurs Ouvrages impies, ayant pour titres : L’Antiquité dévoilée
, tout leur sçavoir & tout leur esprit. On sçait que cet horrible Ouvrage fut brûlé en 1764 à Paris, par Arrêt du Parlement
in sous celui de Questions sur l’Encyclopédie. On lui a opposé un bon Ouvrage , intitulé : Anti-Dictionnaire Philosophique, pour
a Marquise de P… sur l’Opéra, 1741. La France Littéraire attribue cet Ouvrage à M. Mably. 265. … Quoniam dociles imitandis
267. Dans l’Avant-Propos des Malheurs de l’Inconstance. 268. Dans un Ouvrage intitulé : The absolute unlawfulness of the Stage
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
rve poëtique des Allemands. M. Huber, Auteur peu connu, a traduit les ouvrages assez bien, quoique peut-être avec trop de fidéli
Il avance de bonne foi qu’un poëte médiocre pourroit, par des pareils ouvrages , plutôt nuire à la Religion de la servir : cet av
urs & aux acteurs d’y porter leurs mains sacriléges. Le reste des ouvrages de Gesner sont de longues idilles, qu’il appelle
on toujours le même carreau de fleurs ? La variété fait le mérite des ouvrages d’esprit ; l’uniformité monotone est d’une fadeur
n : il tombe à tous momens dans quelque hérésie. Il y a dans tous ces ouvrages une indécence choquante qui se renouvelle presque
it fait plus d’honneur. Il n’est pas moins vrai qu’on trouve dans son ouvrage , 1°. la licence de la galanterie ; 2°. la fadeur
libertinage, routes ces choses réunies dans sa personne, ont fait un ouvrage plein de beautés & de défauts, plus dramatiqu
caractere doux & honnête dans la société. Il a fait deux sortes d’ ouvrages , des Recueils d’Anecdotes & de notices innomb
Anecdotes. Ces recueils d’Anecdotes, Bons mots, Ana, &c. sont des ouvrages très-faciles ; il ne faut que copier des livres.
enon, on trouve une épigramme en prose très-vraie. Le style & les ouvrages de cet auteur en sont pleins. Après avoir rapport
tragiques & comiques, seroient aussi scandaleux que ridicules. Un ouvrage de marqueterie de pieces rapportées de Crebillon,
tudier l’histoire dans l’Esprit des Loix du Président de Montesquieu. Ouvrage de génie plein de grandes idées, de vues utiles,
parage) ils se sont arrogé le droit de juger les auteurs & leurs ouvrages . Moliere indigné ne peut s’empêcher de s’écrier,
oujours le même refrain, les étranges animaux que les Comédiens ! Cet ouvrage est encore rempli d’épigrammes satyriques contre
r doit tous ses avantages ; C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages , Je sai que son Tartuffe a passé son espoir, Que
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
se succédant directement l’un à l’autre, ne croyent trouver, dans les Ouvrages des premiers, que des objets d’imitation. C’est u
ujets rebattus, des faces nouvelles, & capables de donner à leurs ouvrages , cet air de fraîcheur qu’on exige même de nos jou
Grecs eux-mêmes, en composant des corps de règles sur les plus beaux ouvrages qui avoient paru chez eux, perdirent cette force,
, ce sublime, qui avoient brillé dans leurs compositions. Ces règles, ouvrages de froids méditatifs, donnerent des entraves au g
s en homme, celui du Grec paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvrages des Grecs ; elle instruisoit la jeunesse dans leu
cesse sous les yeux, en composant la sienne, je suis persuadé que son Ouvrage eût été inférieur, non-seulement à la premiere He
s Tragédies. Le génie qui a une marche uniforme, dans un même genie d’ ouvrages , change cette marche, quand il change d’objet. Le
raison du peu de progrès qu’ils firent dans cet art. Le goût pour les ouvrages dramatiques, n’éclata à Rome, qu’après les guerre
28 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
uelques personnes de nom, ont fait des pièces de Théatre, ou même des ouvrages de sience, de politique, de morale & de litté
Des scènes, des actes à coudre, de beaux vers, qu’est-ce que cela ! l’ ouvrage de quelque mois tout au plus. « On prend une His
les nuits à consulter les Anciens, à se nourrir des beautés de leurs ouvrages  ; quand ils ont puisé les plus grands traits de l
eurs Auteurs qui ne méritent point ces reproches, & dont même les ouvrages ont été goûtés. Ainsi les choses ne sont pas tell
tems n’est pas encore assez grande pour que nous ayons pu oublier ses ouvrages , ne peut-on pas sans s’aveugler sur le mérite de
le public sçût qu’il doit à vos égards & à vos complaisances, des ouvrages que l’Auteur découragé ou rebuté par les difficul
29 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. L’ Ouvrage dont je donne ici la Traduction est fameux en Ang
ême pour le fonds, mais plus convenable à notre manière d’annoncer un ouvrage au Public. Quoiqu’il en soit, dès que le Livre de
de cette guerre littéraire, j’eus une impatiente curiosité de lire l’ ouvrage qui l’avait causée : je l’attendis longtemps, et
désormais au fait sur le goût Anglais, en matière de composition et d’ ouvrage purement de belles lettres. On sait que ce genre
pas déjà assez de traits dans leurs Poèmes auxquels peut convenir cet ouvrage , au défaut d’une critique particulière du Théâtre
rce qu’ils sont inévitables, et qu’ils n’altèrent point le fonds d’un ouvrage  : j’ai même eu la précaution de les citer à la ma
30 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. » pp. 3-6
presque à une suppression entiere des spectacles. Cependant comme cet ouvrage a ses partisans, & qu’il contient réellement
J’ai cru que le public ne seroit pas fâché de voir à la suite de cet ouvrage , un Traité intitulé, Essai sur les moyens de rend
oboni & moi ; mais nous proposons des moyens différens : ces deux ouvrages réunis dans le même volume, pourront être aisémen
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
ncer à l’écrire. Autrefois le stile n’était que la moindre partie des Ouvrages de Théâtre, maintenant il en fait le principal mé
e ; la simplicité du stile lui parait à désirer dans la plus-part des Ouvrages  ; il est persuadé que l’arrangement naturel des m
d’après la plus saine Partie du Public tombent presque toutes sur les ouvrages d’un seul Auteur. C’est que le genre que cet Aute
fautes qu’il fait quelquefois, par les beautés qu’il répand dans ses Ouvrages . De tous ceux qui courent dans la carrière du Spe
faut au moins qu’ils soient intelligibles ; il faut proportionner ses Ouvrages à ceux qui les entendent ou les lisent. Mal q
ifs bonne ou mauvaise : Mais c’en est assez : respectons le reste des ouvrages de ce grand-Homme. En osant me jouer de mon Maîtr
qu’est le grand Rousseau, il est aisé de trouver des fautes dans ses ouvrages . Un Poète doué d’un génie vaste & profond, ne
e l’Opéra-Bouffon sont plus éxcusables que celles qu’on voit dans les Ouvrages des grands hommes. Ne cherchons pas davantage
s Drames burlesques de ne contenir rien d’essentiel ; au lieu que les ouvrages que j’ai cité doivent parler au cœur comme à l’es
e leurs Pièces toute éxpression triviale, mauvaise ou douteuse. Aucun ouvrage ne nous plaît parfaitement, s’il est dénué des ch
? Ne dirait-on pas que plusieurs de nos Tragédies nouvelles, soient l’ ouvrage de quelques jeunes Ecoliers ? 36. Voyez encore l
de quelques Auteurs, sur le même sujet, au Chap. I. du Liv. 2. de cet Ouvrage . 37. Poet. Chap. 25. 38. Poet. Chap. 13. 39. P
32 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
e LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. Les fonctions des P
lutôt du soin que vous avez pris de m’écrire et de m’envoyer quelques ouvrages qui paraissent depuis peu sur la scène. Le manife
vous serai obligé si vous m’envoyez ce qui le méritera de ces petits ouvrages qui courent. J’ai été fort aise que l’Académie ai
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
mp; comme Voltaire lui-même, qui par des éditions innombrables de ses ouvrages , a cent fois noblement vendu sa muse en gros &
une quête pour l’illustre Voltaire. Le fameux Pigalle espére par cet ouvrage de donner un nouveau lustre à son ciseau, il part
de ; encore faut-il, pour que leur argent soit de poids, que par des ouvrages avoués du public, ils fassent preuve de noblesse
de noblesse qu’il n’en exige de la plupart des académiciens, dont les ouvrages encore dans le porte-feuille, n’ont été ni avoués
bien équivoques, ils peuvent n’être, & ne sont très-souvent que l’ ouvrage de la flatterie, de l’intérêt, de la crainte, de
& un éloge de toutes les productions de ce grand littérateur. Cet ouvrage seroit digne de M. de la Harpe. Je ne désespere p
s loix en souverain, il pese le mérite des auteurs, il apprécie leurs ouvrages , il distribue l’immortalité, il sourit aux jolies
hez vous, Ma gloire en dépit des jaloux, Fut dans tous les tems votre ouvrage . De ces vers & de cette prose, aussi mauvais
être elle-même fort étonnée : Ma gloire fut dans tous les tems votre ouvrage . Que Voltaire est humble dans ce moment, il dépo
Clairon. La Henriade, Charles XII, Louis XIV, &c. tout cela est l’ ouvrage de Fretillon. Cet homme, qui, lui seul, comme Her
ant que la créature de Fretillon, sa gloire fut dans tous les tems, l’ ouvrage de Fretillon. Que de contradictions, que de haut
a même pensée répétée, un thême fait en deux façons. Tout est plein d’ ouvrages galants, aussi bons que ceux de Petrarque ; il ne
olitique de la sage Angleterre ? Ont-ils donné une infinité de petits ouvrages dictés par les graces, sur-tout ? Ce qui est le v
nt la poésie est plus correcte, quoiqu’encore assez médiocre. C’est l’ ouvrage d’un chanoine d’Embrun. Tout nous conduit à cette
34 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
retenir, ne prévoyant pas l’occasion qui l’a engagé à faire ce petit ouvrage  : ce qu’on ne dit point pour le louer de bonne mé
ccommodés; mais il a cru devoir ce respect au Poète dont il raconte l’ ouvrage , quoiqu’il ne l’ait jamais vu que sur le théâtre,
teur a usé dans cette matière, et de remarquer que dans tout ce petit Ouvrage il ne se trouvera pas qu’il juge en aucune manièr
action des gens sages, et pour prévenir la pensée que le titre de cet Ouvrage leur pourrait donner, qu’on manque au respect qui
35 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
e un mot susceptible d’être tourné en ridicule, il le releve, voilà l’ ouvrage tombé. Je me rappelle à ce propos d’avoir lu dans
l’assemblée, & fit cesser la représentation. Un Auteur a fait un ouvrage qui lui mérite d’abord une approbation universell
ourner le nom de l’Auteur en ridicule, & voilà l’Auteur & son ouvrage devenus l’objet du mépris universel. Un homme de
umes, quelque laborieux qu’ils soient. Il faut voir maintenant si les ouvrages de nos Auteurs comiques se ressentent de ce faux
rivaux, & je crois que la preuve qui résultera de l’examen de ses ouvrages , en sera d’autant plus forte. Je laisse à part to
t qu’à en affoiblir l’horreur. Moliere nous a bien fait voir dans cet ouvrage qu’il connoissoit le vrai but de la Comédie ; &am
se donc à la troisieme partie du plan que je me suis proposé dans cet ouvrage . J’ai fait voir quelle est la nature & l’esse
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
s ignorants et fanatiques. Ne pouvant espérer de faire insérer dans l’ ouvrage périodique que je viens de citer, ma réponse à M.
ues, jouaient également la comédie, ainsi que je l’ai démontré dans l’ ouvrage que j’ai fait imprimer. Ce n’est pas tout, ce cha
umé de l’histoire des traditions morales et religieuses. En 1828, cet ouvrage a valu à Sénancour, une condamnation pour outrage
37 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
Théâtre. III. Les mœurs d’une Nation forment d’abord l’esprit de ses ouvrages dramatiques. Bientôt ses ouvrages dramatiques for
ion forment d’abord l’esprit de ses ouvrages dramatiques. Bientôt ses ouvrages dramatiques forment son esprit. L’influence du Th
nes rassemblées au Théâtre François, la représentation d’un excellent ouvrage dramatique, est rapide, ardente, unanime. Elle se
les de France, dans toutes les Capitales de l’Europe ; &, quand l’ ouvrage est imprimé, il unit à ce grand effet qui lui est
effet qui lui est particulier, le seul effet que peut produire un bon ouvrage d’un autre genre. IV. Un Gouvernement équitable e
u fanatisme, cette passion pour la tolérance qui fait aimer ses beaux ouvrages autant qu’on les admire. Combien il auroit donné
ais par un choix médité, par une persuasion intime que nulle espèce d’ ouvrage ne peut avoir autant d’influence sur l’esprit pub
lic me permette de l’entretenir un moment, non pas précisément de cet ouvrage qui n’a pas encore été soumis à son jugement, mai
t écrit, s’il se trouve des personnes bien convaincues que ce genre d’ ouvrages ne seroit pas moins utile qu’il seroit intéressan
leur fausse dialectique ne séduit plus personne. Non, sans doute, un ouvrage où le fanatisme est peint des couleurs les plus n
s noires, c’est-à-dire de ses véritables couleurs, non sans doute, un ouvrage où la tolérance est prêchée sans cesse, ne sauroi
ue je m’adresse. Prêtres, ne soyez point effrayés par le sujet de cet ouvrage . Ne soyez pas plus scrupuleux que le Pape Léon X
x devroit-on poser ? cette question n’entre point dans le plan de mon ouvrage , & feroit seule la matière d’un écrit plus co
ens que l’on dise de moi ; cet homme écrit mal ; il a fait un mauvais ouvrage  : pourvu qu’on soit obligé de dire ; cet homme à
r des familles entières. Mais je ne concevrai jamais comment dans les ouvrages qui ont pour objet la correction des mœurs &
ce vient tôt ou tard, & sur la question que j’ai traitée dans cet ouvrage , le temps de la justice n’est pas, je crois, fort
38 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
enfans ; de son insensibilité pour les succès, & pour ses propres Ouvrages qu’il avoit presque oubliés ; en un mot, du spect
, a toujours condamné les spectacles, s’occupera-t-il à commenter des Ouvrages que son Père s’est reproché d’avoir faits ? &
s, aux actions les plus héroïques : dira-t-on que l’Auteur de pareils Ouvrages s’en doive accuser comme de péchés capitaux ? Il
tre pourroit être une Ecole de vertu ; mais il ajoutoit, dans le même Ouvrage , que par notre faute il étoit une Ecole de vice ;
Il n’est pas étonnant que des Acteurs employés à la représentation d’ Ouvrages si scandaleux soient retranchés de la Communion d
étienne, ne sauroit sous quelque prétexte que ce soit, ni par quelque Ouvrage que ce puisse être, concourir au soutien du Théat
ou renoncer à toute justesse de raisonnement. M. Bossuet a composé un Ouvrage exprès sur cette question. Il la traite en Evêque
ls toujours de proscrire, comme péchés graves, & la composition d’ Ouvrages pour le Spectacle, & l’assistance à leurs rep
oit mieux qu’un autre ce qu’elles pouvoient avoir de dangereux, comme ouvrages de Théatre. Comme productions de son esprit, on s
conseillât aujourd’hui de désobéir à cet ordre injuste. Outre que les ouvrages de cette nature, quelque repentir qu’ils ayent ca
tion particulière dans de certains momens de l’action. Nous avons des Ouvrages dramatiques, foibles de sentiment & de versif
, l’émeut, l’attendrit. S’il ne produit pas les mêmes effets dans les Ouvrages de Corneille, cet Auteur en est moins excusable,
œurs par les écrits, n’ont pas craint d’introduire l’amour dans leurs Ouvrages  ; mais il y est si insensé, si furieux, si miséra
en rigide se déclara publiquement l’approbateur, avouant même que des ouvrages dramatiques de cette nature n’avoient rien que de
e, dont Moliere faisoit tant de cas, ne sera point mise au nombre des ouvrages dangereux pour les mœurs. On s’y amuse, & on
Je censure sans ménagement un de ces hommes dont on ne doit lire les Ouvrages , ni prononcer le nom qu’avec respect, & j’adr
de l’esprit humain. Et qu’on ne croye pas que par cette préférence d’ Ouvrages je veuille m’élever contre la supériorité personn
e à concevoir ; non que j’en estime moins Esther, qui est un fort bel Ouvrage  ; mais à la versification près, la différence est
rs. Je ne m’arrêterai qu’aux leçons importantes qu’elle renferme. Cet Ouvrage est fait pour corriger & rendre meilleurs les
a grandeur & les vengeances de l’Etre souverain éclatent dans les Ouvrages dont nous parlons ; Poëmes d’autant plus instruct
s goût combattent quelquefois, étouffent même le succès des meilleurs ouvrages , & la réputation des Ecrivains du premier ord
contient l’Histoire & la défense du Théatre, & c’est dans cet Ouvrage que j’ai lû des choses qui m’ont surpris de la pa
pense qu’il est de la justice de n’en porter son jugement que sur les Ouvrages des meilleurs Artistes. Nous pourrions avoir ving
rtels. Vous voyez, Monsieur, où m’a mené le desir de vous arracher un Ouvrage que je vous ai demandé si souvent, & avec tan
39 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
LETTRE A MLLE. CL****,ACTRICE DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour la défense du Théâtre. MADEMOISELLE
us les Juges les plus sévères. Sans se donner la peine de composer un Ouvrage nouveau, sur un sujet qui n’a été déjà que trop d
ur la défense du Théâtre, par le Père Caffaro, Théatin de Parisb. Son Ouvrage , devenu fort rare, traite la matière à fond ; et
s également dignes de l’approbation des honnêtes gens ? Examinons les Ouvrages de Monfleury, de Dancourt et de quelques autres q
incipes lui ont appris à détester ? Vous connaissez mieux que moi les Ouvrages dont je parle, et vous vous rappelez déjà les tra
eprésenter, je voudrais que l’on soumît à une exacte censure tous les Ouvrages de Théâtre, tant anciens que modernes. On défendr
a toujours été depuis son origine. Si la Nation se glorifie des beaux Ouvrages de Théâtre que ses Auteurs ont produit, le Recuei
40 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
qui ils ont à vivre. Mais pour diriger les Poètes eux-mêmes, et leurs ouvrages vers la plus grande utilité publique, je crois qu
, c’est qu’il est bien plus facile au même Auteur de perfectionner un ouvrage qui a déjà plusieurs beautés et d’en faire un exc
l fait au public, de donner son temps et son talent à perfectionner l’ ouvrage d’autrui et à préférer ainsi l’utilité publique à
réformée quelques années après sa mort ; il est aisé de voir que les ouvrages excellents ne périraient pas faute de quelques re
ers la perfection, c’est de se servir de ce qu’il y a de bon dans les ouvrages des morts, en diminuant ou corrigeant ce qu’il y
crois même qu’ils eussent aperçu et qu’ils eussent condamné dans les ouvrages de Molière un grand nombre d’endroits où quelques
uera aux Poètes qui plairont le plus et qui dirigeront le mieux leurs ouvrages vers la bonne morale, il arrivera avant trente an
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
même Pièce ? Me fera-t-on croire qu’on aille rire si long-tems à des ouvrages qui ne seraient que burlesques ? L’agréable lasse
construit de manière qu’il est difficile de trouver des fautes dans l’ ouvrage le plus mauvais, tant il offre d’excuses, & d
ce Spectacle nous fait tant de plaisir. L’énnemi juré des mauvais ouvrages , le fléau des sots Auteurs, le dur & l’élégan
persuader que le stile est très peu nécessaire pour faire valoir les ouvrages d’esprit. Voici ce que dit le fameux Rhéteur Long
bien d’hommes de génie se sont toujours fait une gloire de voir leurs ouvrages goûtés par les ignorans ? Ils ne croyaient leurs
es membres de l’Académie Française s’abaisser à composer pour lui des ouvrages  ? Aurions-nous vu des Auteurs distingués dans la
’immortaliser en fesant une espèce d’Opéra Bouffon qu’en écrivant ces ouvrages qui charmeront aussi bien la postérité que son si
nre pour lequel j’écris : « une farce éxcellente, dit-il, n’est pas l’ ouvrage d’un homme ordinaire ». Dernières objections
que celles que j’ai déjà rapportées. Après avoir soutenu qu’il est l’ ouvrage du caprice & de la légéreté, « son regne dit-
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
ons mots sont remplis de ce qu’on appelle la grosse plaisanterie. Ses Ouvrages modernes sont semés de traits piquans, de quolibe
sent de travailler en sa faveur, à ne rien laisser glisser dans leurs Ouvrages qui ne soit digne de charmer tous les honnêtes ge
vant un drame, n’importe pour quel Théâtre il soit destiné, que votre Ouvrage doit être vu par une grande partie du Royaume. Or
lques égards pour la faiblesse humaine, en ne mettant rien dans leurs Ouvrages qui puisse l’ébranler ni la porter au mal. L’
le faux & le ridicule de ces deux Vers. On a toujours pensé qu’un Ouvrage licencieux, écrit avec art, avec ménagement, étai
urs du nouveau Spectacle : l’amour, dit-il, fait un bel éffet dans un Ouvrage  ; Et de cette passion la sensible peinture Est p
son triomphe. Mais combien d’indécences ne découvre-t-on pas dans cet Ouvrage  ? La Scène V. est une peinture qui passe un peu l
héâtre. Il faut se garder de choisir le sujet d’un Drame dans des Ouvrages connus par leur indécence ; parce qu’il est bien
s qu’on mit un nom différent aux Drames qui nous sont inspirés par un Ouvrage licencieux, & malheureusement trop public. Ce
eille : Elle m’aimera, Quand elle verra Avec quel courage Je vais à l’ ouvrage . Quand il faut bécher, Quand il faut piocher, Rie
ilà ce qu’on appelle une fin proportionnée au commencement ; & un Ouvrage indécent d’un bout à l’autre. Sancho-pança.
s’en faut de beaucoup que les Poèmes du Spectacle moderne soient des ouvrages vertueux, faits pour corriger les mœurs. J’ai mon
ge, autant que la bienséance, qu’on ne mette rien d’équivoque dans un ouvrage , rien qui puisse laisser une mauvaise idée dans l
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
’un des plus grands et des plus habiles Magistrats de France, dans un ouvrage célèbre, où il explique toute la discipline du Pa
ent de Paris, il mourut enfin Conseiller d’Etat. Il a laisse un autre ouvrage qu’on cite tous les jours au barreau. C’est un re
ngulier. Les Procureurs au Parlement, qui d’abord faisaient tout leur ouvrage , ne pouvant y suffire, prirent des Clercs, pour l
rlements, etc. En 1761 il parut en faveur du théâtre un fort mauvais ouvrage , qui fit du bruit. Un Avocat du Parlement de Pari
éférèrent au Parlement, demandèrent sa punition, et y dénoncèrent son ouvrage . Le Parlement, toujours plein de zèle pour les bo
’Avocat au Parlement. Il en a abusé pour parvenir à faire imprimer un ouvrage scandaleux dont l’approbation et la permission lu
ées, et sa propre lettre, font connaître évidemment que le tout est l’ ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu d
es impiétés. J’en citerai seulement quelques traits. On annonce que l’ ouvrage est fait pour tous les citoyens qui en ont besoin
se et injurieuse qu’on entend faire de ce qui sera établi dans tout l’ ouvrage au sujet de l’excommunication contre les Comédien
amers que la charité ne connut jamais. On invite le public à lire cet ouvrage , en assurant que les gens instruits seront charmé
système confus et odieux adopté par la consultation : le tout est un ouvrage de ténèbres qui part de la même plume. La conclus
retranché l’Auteur du nombre des Avocats, et m’a chargé de dénoncer l’ ouvrage à la Cour, dont le zèle pour la religion, les bon
ter à un arrêt si sage ; il confirme tout ce que nous disons dans cet ouvrage , nous n’en avons même jamais tant dit. e. [NDE]
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
Plusieurs embarras survenus à l’Auteur pendant l’impression de cet Ouvrage , ne lui ayant pas permis d’en voir les Epreuves,
n des soins & des ménagemens ; il serait sûr au moins de voir ses Ouvrages se distinguer de la foule, en poursuivant un vice
de la Scène. pag. 288. avant dernière lig. de la note 35 ; soient l’ Ouvrage  ; lis. sont l’Ouvrage. pag. 336. lig. 3. un Spec
8. avant dernière lig. de la note 35 ; soient l’Ouvrage ; lis. sont l’ Ouvrage . pag. 336. lig. 3. un Spectateur ; lis. au Spect
45 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
ui vous jugerez à propos. Au reste, quand on ne ferait paraître aucun ouvrage sur ce sujet, la Lettre du R.P. Caffaro suffit ce
euses. Un jugement si avantageux a fait croire à ceux qui avaient cet ouvrage entre les mains qu’ils devaient le donner au Publ
de l’Auteur dût en empêcher l’impression. S’il se plaint de ce que l’ ouvrage paraît sans son consentement, on le prie de consi
46 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
La raison veut qu’on fasse les premiers efforts pour composer un bon ouvrage , & on remplira toute l’attente du public. Mai
elle sera celle d’un Drame fait pour un Acteur ? Dès qu’il est mort l’ ouvrage tombe dans l’oubli, & quelquefois ne reparoît
ées qui nous éloignent de l’idée principale, doivent être exclues des ouvrages d’esprit. On ne peut être à la fois rempli de son
us les yeux pour juger par son jeu des effets de chaque partie de son ouvrage . Je conviens que l’unité de discours doit se rapp
issent l’intérêt, ralentissent l’action, & énervent le corps de l’ ouvrage  ? Tant pis. Combien de grands traits, de beautés
47 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
la des bornes de la vérité : peut-on appeler tout à fait honnêtes des ouvrages , dans lesquels on voit les filles les plus sévère
aussi celle du Poète, qui après avoir répandu son venin dans tout un Ouvrage d’une manière agréable, délicate et conforme à la
ien de plus sec et de moins agréable que ce qui est de saint dans cet Ouvrage  ? Y a-t-il rien de plus délicat et de plus passio
e de la défaite des Maures y est fort ennuyeux, et peu nécessaire à l’ Ouvrage , étant certain qu’il n’y avait nulle rigueur en c
s. A Paris, Chez N. Pepingué, au bout du Pont S. Michel, 1666. Cet Ouvrage parut la même année que le Traité de Monsieur le
te ; pourquoi il cite saint Thomas. Mais il se plaint à la fin de cet Ouvrage par ces paroles : « Il est certain que depuis que
er que les faibles et les ignorants ne fussent surpris par ce mauvais Ouvrage  ; et il s’applique à faire voir que les Comédies
s morceaux des Comédies les plus fréquentées. Cette Réfutation est un Ouvrage in 4° de 500. pages : il y a beaucoup d’érudition
orité de saint Ambroise qui les a condamnés dans deux endroits de ses Ouvrages , premièrement dans son Traité de la Fuite du sièc
os, ne videant vanitatem. » J’aurais fait un plus long extrait de cet Ouvrage , qui renferme tout ce que les Auteurs postérieurs
Desprez de Boissy, Lettres sur les spectacles. Avec une histoire des ouvrages pour et contre les théâtres. Septième édition
48 (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610
cles vol.1 LETTRES SUR LES SPECTACLES ; avec Une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. Par M. DESPRE
premiere. L’Auteur ajouta dans la troisieme Edition, une Histoire des Ouvrages faits pour & contre les Théatres publics. M.
des prix. Ce fut un motif de plus pour engager l’Auteur à rendre son Ouvrage encore plus intéressant par des augmentations qu’
essivement été élevés au Rectorat, ont continué le même accueil à cet Ouvrage . M. Lebel, ancien Recteur & Receveur de l’Uni
inces, ont pareillement adopté ce Livre comme utile à distribuer. Cet Ouvrage a pénétré dans les Pays étrangers, & il y a é
ons représenté pouvoir être publiés, moins comme des apologies de son Ouvrage , ambitiosa ornamenta, que comme des autorités fav
u 8 Juin 1772. J’ai, Monsieur, reçu par le canal de M. Gresset, votre Ouvrage sur les Spectacles : je l’ai lu moi-même, malgré
inue à les aimer & à les vouloir justifier, nous avons dans votre Ouvrage de quoi les convaincre de faux raisonnement &
le est du 26 Juin 1772. J’ai, Monsieur, lu avec bien du plaisir votre Ouvrage sur les Spectacles : je gémis devant Dieu sur la
espece de fureur pour ces coupables amusemens. Je me flatte que votre Ouvrage , comme provenant d’un homme séculier, fera plus d
pareils témoignages, ainsi que d’autres, sur les bons effets que cet Ouvrage a produits, sont bien capables d’encouragerun Aut
s que l’Auteur a recueillies pour fortifier le principal objet de son Ouvrage , il en a choisi quelques-unes qu’il a réunies pou
pléé par un Extrait qui précede l’Ecrit Latin. Quant à l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, elle fut aussi au
leurs dangers pour l’esprit & pour le cœur. Enfin l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, contient dans la
ù il devroit moins en être question. Notre Auteur a pensé que dans un Ouvrage qui n’avoit été entrepris, public & accueilli
it en entier, soit en extrait. Tel est le caractere distinctif de cet Ouvrage . L’Auteur ne voulut point lui-même l’annoncer ; m
rieme & cinquieme Editions, par des Extraits des jugemens que les Ouvrages périodiques en avoient portés. Nous continuerons
mp; de l’autorité des Peres de l’Eglise, l’ont proscrit. Mais, dans l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy, c’est un homme du monde
rapports avec le bon ordre & le bien de la société, a produit cet Ouvrage , dans le temps de la plus grande fureur pour les
fureur déchaînée pour les Spectacles de tout genre, n’empêche pas cet Ouvrage de se reproduire & d’être lu ; parce que la r
deux Lettres encore plus intéressantes, en y ajoutant l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, & en l’enrich
il a faites sur cette matiere, il est parvenu à rendre maintenant cet Ouvrage aussi complet dans son genre que l’on pouvoit le
l’on pouvoit le desirer. Ce Livre sera toujours mis au nombre de ces Ouvrages solides qui seront souvent reproduits, parce que
en donnant dans sa seconde Lettre un assez long extrait de l’éloquent Ouvrage de M. J.J. Rousseau, sur les Spectacles. Enfin on
Ecrits pour & contre les Théatres. Le tout forme présentement un Ouvrage qui pourroit être regardé comme un Livre classiqu
du Journal Ecclésiast. de Mai 1769, Août 1771, & Juillet 1774. L’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy, malgré tout ce qu’on a é
celle des Auteurs profanes…. Le débit des fréquentes Editions de cet Ouvrage , prouve que le goût des futilités n’empêche pas e
ous les Journaux ont parlé avec éloge des précédentes éditions de cet Ouvrage …. Il n’a rien qui puisse le rendre suspect aux pa
pour remplir l’idée que les Ecrits périodiques avoient donnée de son Ouvrage , en l’annonçant comme un arsenal où l’on trouve d
la Religion, mais même contre la raison. On ne peut trop répandre cet Ouvrage entre les mains de la jeunesse. Aussi est-il du n
s. C’est une sorte de phénomene que dans un siecle aussi corrompu, un Ouvrage de cette nature soit aujourd’hui [en 1777] à la s
les Spectacles ; c’est par la Philosophie même…. On trouvera dans cet Ouvrage d’excellens principes, & des raisonnemens trè
autorité ne sçauroit être récusée. L’empressement du Public pour cet Ouvrage , a engagé l’Auteur à réunir ses deux Lettres, à l
défense des Théatres…. On a porté sur les précédentes Editions de cet Ouvrage le jugement le plus avantageux. Ce Livre a été re
te derniere Edition est encore plus intéressante par une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. On y trouve de pl
entes petites Pieces qui forment une variété agréable…. Tout dans cet Ouvrage annonce que M. Desprez de Boissy n’a eu en vue qu
u égard au caractere des autorités qui les appuient. Son Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, qui y a été joint
un zélé Partisan des Théatres avoit hazardée sur la 6e Edition de cet Ouvrage , dans le Journal de Paris de l’année 1778, a donn
ré jusqu’au Lundi 16 Février 1778, d’annoncer la sixieme Edition de l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy, sur les Spectacles. Vous
admis une notice aussi peu convenable à la bonne réputation dont cet Ouvrage a toujours joui. Il fut même loué dès son origine
comment il termina l’extrait qu’il donna de la seconde Edition de cet Ouvrage , dans la Feuille Hebd. des Provinces du 15 Décemb
. Le siecle d’ailleurs nous rassure. Voilà ce qui s’appelle juger un Ouvrage avec impartialité. Mais M. de Querlon n’eut pas l
au Bal. Cette maxime est une des assertions de la notice donnée sur l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy, dans la Feuille du Lundi
s avez, Messieurs, annoncé dans votre Feuille du Lundi 16 Février, un Ouvrage intitulé : Lettres sur les Spectacles, avec une H
Ouvrage intitulé : Lettres sur les Spectacles, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, par M. Desprez de
à présent. L’Auteur du Mercure qui annonça la premiere édition de cet Ouvrage , dans le volume du mois de Mars de l’année 1756,
justes, nous ajouterons à la louange de M. Desprez de Boissy, que son Ouvrage nous a paru très-bien écrit, & que cet Ecriva
ures plutôt sur l’abus du genre dramatique que sur le genre même. Cet Ouvrage , en croissant dans ses différentes éditions, augm
autre a avancé que raison assaisonnée pourroit être la devise de cet Ouvrage . Et tous sont convenus que ce livre faisoit autan
l’esprit qu’aux mœurs & aux sentimens de l’Auteur. L’objet de cet Ouvrage exigeoit que la théorie des principes y fût forti
dit ce même Journaliste, ce livre sera toujours mis au nombre de ces Ouvrages solides, qui sont souvent reproduits, parce que l
nt, renaîtra toujours. Les Approbations motivées des Censeurs que cet Ouvrage a eus successivement, & les suffrages honorab
oissy, & qui est rapportée au commencement du deuxieme volume. Un Ouvrage parvenu à six éditions, & comblé de tant d’él
ssent émanés du sentiment des Lecteurs ; ce qui prouve l’énergie de l’ Ouvrage . Ce livre a été également bien accueilli dans les
ette du 11 Avril 1777, a dit que M. Desprez de Boissy avoit, dans cet Ouvrage , donné des preuves de son bon goût, de son érudit
détruire les idées défavorables que vous avez essayé de donner de cet Ouvrage . Elles se ressentent de l’opinion où vous êtes, q
outenir ce Livre, que celui que les Gens de Lettres prennent aux bons Ouvrages . Il faut bien que celui-ci soit de ce nombre, pui
fortifier mes deux Lettres pour la défense de la sixieme Edition de l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy. Les réflexions qu’elles
, page 78 : « M. Desprez de Boissy, y est-il dit, ne cherche dans son Ouvrage , qu’à rétablir la pureté des mœurs, le vrai fonde
me il fut observé dans le Journal Chrétien du mois d’Avril 1758, où l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy fut annoncé avec éloge, «
t toujours triompher la vertu.   Racine, c’est ainsi que tes doctes ouvrages N’offrirent de ton cœur que de nobles images. L’a
uis également persuadé, que s’il avoit eu connoissance d’un excellent Ouvrage , dont il n’a annoncé que le titre à la page 458 d
page 458 de son second Volume, il en auroit donné un extrait. Ce bon Ouvrage a pour Auteur M. l’Abbé de la Tour, Secrétaire Pe
s réponses qu’il y a faites, peuvent également militer en faveur de l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy. « On m’objectera peut-ê
ecture avec un tel intérêt, qu’on voit arriver trop tôt la fin de cet Ouvrage , qu’on pourroit appeller Histrio-Mastix, c’est-à-
de l’année 1632. Enfin, la franchise & le zele qui regnent dans l’ Ouvrage de M. de la Tour, pouvoient le mettre dans le cas
Maffei fut-elle supérieurement combattue. Mais dans le nombre de ses Ouvrages , dont le Catalogue, comme l’a dit M. le Beau, sem
es vices, comme l’a démontré M. Desprez de Boissy. Les éloges que son Ouvrage a reçus, sont une preuve que ce qui est conforme
ator suave clamat esse quod verum est 15. Voilà ce qui a attiré à cet Ouvrage un accueil si favorable, jusque dans les Pays étr
; mais il n’a point parlé des louanges dont M. Rulfo avoit comblé son Ouvrage . Elles ont été d’autant plus sinceres, que M. Rul
ement. Elles sont en effet relatives à l’historique des Éditions de l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy. On y trouve des preuves
’ont honoré de Lettres, qui expriment l’intérêt qu’ils prennent à cet Ouvrage . Nous pouvons citer dans ce nombre M. le Clerc de
e de M. Tinseau, Evêque de Nevers ; elle est du 23 Avril 1777. Votre Ouvrage , Monsieur sur les Spectacles, ne pouvoit paroître
3 Juin 1777. J’ai lu, Monsieur, avec un vrai plaisir votre excellent Ouvrage sur les Spectacles. Il doit être d’une grande uti
du 8 Décembre 1777. Il y a long-temps, Monsieur, que je connois votre Ouvrage sur les Spectacles. J’ai relu avec un très-grand
exemple & autorité en faveur des Spectacles, on verra dans votre Ouvrage , que la raison, la Religion & l’expérience vo
illet 1778. J’ai lu, Monsieur, avec la plus grande satisfaction votre Ouvrage sur les Spectacles. Mes sentimens à son égard son
en place, Monsieur, qui ne doive vous tenir compte de votre excellent Ouvrage sur les Spectacles, comme d’un bienfait public. E
d’un nouveau Confrere, avantageusement connu dans la Littérature. Un Ouvrage plein de recherches, élégamment écrit, & dont
otif d’encouragement pour les défenseurs des mœurs. Les succès de cet Ouvrage sont une ratification du jugement que les Censeur
s de M. Desprez de Boissy, sur les Spectacles ; avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres publics ; & n’
& son zele pour la régularité des mœurs, dans un siecle fécond en Ouvrages où l’on paroît si peu la respecter. A Paris, le 1
PROBATION. J’ai lu, par ordre de Monseigneur le Garde des Sceaux, un Ouvrage imprimé, qui a pour titre : Lettres sur les Spect
qui a pour titre : Lettres sur les Spectacles ; avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, par M. Desprez de
t exposer qu’il desireroit faire réimprimer & donner au Public un Ouvrage , qui a pour titre : Lettres sur les Spectacles, a
qui a pour titre : Lettres sur les Spectacles, avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres ; s’il Nous plaiso
permis & permettons par ces Présentes, de faire réimprimer ledit Ouvrage , &c. Faisons défenses à tous Imprimeurs, Libr
r en vente, le manuscrit qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage , sera remis dans le même état où l’Approbation y
es, qui sera imprimée tout au long, au commencement ou à la fin dudit Ouvrage , soit tenue pour duement signifiée, &c. Comma
présentée le 23 Février 1775, & qui a été ensuite imprimée. « Les Ouvrages de Théatre, (dit-il dans cette Lettre) sont comme
lus grand regret a été de ne devoir l’immortalité de son nom qu’à ces Ouvrages que le Théatre François s’estime si heureux de po
’amour a été érigé en qualité héroïque qui doit dominer dans tous les Ouvrages dramatiques. C’est une opinion que les partisans
e me prévienne contre tout ce qui est fiction. Je sçais qu’il y a des Ouvrages de ce genre, qui doivent être regardés comme des
eroit renoncer à une source de plaisirs honnêtes, que de rejetter ces Ouvrages de génie. Mais les inconvéniens inséparables des
ortrait sur lui-même formé. Desp. Bayle, cet Ecrivain dont les Ouvrages seroient utiles, si, pour leur donner plus de cou
lui ai fait tant d’honneur. La morale licencieuse, qui regne dans ses Ouvrages , est tellement uniforme, que les vers que je vous
n fasse jamais usage69. Le célebre Mariana 70 prouve, dans un de ses Ouvrages , que les Spectacles devroient être abolis ; &
ron de Bielfeld ne s’est pas fait une peine d’en faire l’aveu dans un Ouvrage qu’il a donné en 1768, sous le titre de l’Eruditi
s102. Et après les avoir précédemment combattus dans plusieurs de ses Ouvrages , dont la collection est précieuse, il engagea le
s moins connues. Ainsi, comme il a été judicieusement observé dans un Ouvrage moderne de Jurisprudence106 : « La distinction qu
sent d’autant plus méprisables, que leur avilissement est leur propre ouvrage  ; puisque rien ne peut nous dégrader que nous-mêm
communiquée, ont pensé qu’elle pourroit servir de seconde Partie à l’ Ouvrage de M. Desprez de Boissy. Pourquoi hésiterois-je à
désaveu public à votre Réponse. La Lettre que vous critiquez, est un Ouvrage philosophique qui ne m’a jamais paru capable d’of
ction de voir le Public ratifier le jugement que j’avois porté de cet Ouvrage . Tous les Journalistes129 l’ont annoncé avantageu
onner un démenti public, & se contenter d’annoncer de nouveau les Ouvrages qui ont détruit ces fausses imputations131. Qu’on
ces fausses imputations131. Qu’on lise les Discours du P. le Brun, l’ Ouvrage de M. le Prince de Conti, les Réflexions de M. Ni
rd d’une grande régularité. Si, dit un Auteur Luthérien, cité dans un Ouvrage du P. Concina, quelques Princes Evangéliques tole
crés & vénérables dont on abuse pour justifier la composition des Ouvrages dramatiques & le danger des Spectacles ; les
ede tous les germes. M. Fréron ne s’est pas montré bon connoisseur en Ouvrages de Casuistes, lorsqu’il a donné pour un Ecrit jud
sions sur les Spectateurs. Mais quoique cet Ecrivain insinue dans cet Ouvrage le poison de la volupté, en paroissant le proscri
! Se peut-il qu’un Livre à la fois si sublime & si simple, soit l’ ouvrage des hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’
ur davantage, que Moliere est le plus parfait Auteur comique dont les ouvrages nous soient connus. Mais qui peut disconvenir aus
e joignoit à ces qualités, une adresse singuliere de la main pour les ouvrages les plus difficiles, beaucoup de talent pour la p
s vous rapporter des conseils de cette Dame : ils se trouvent dans un ouvrage qu’elle avoit fait, & qui fut donné au Public
oids des impôts. Eh ! malheureux que nous sommes, ces maux sont notre ouvrage . C’est nous autres. Courtisans, devroient-ils dir
x Gens de Lettres, si l’on ne peut mériter d’y être admis que par des Ouvrages utiles & des mœurs irreprochables. Celles de
peu de votre art séducteur ; Si vous charmez l’esprit par vos sçavans Ouvrages ,  L’action parle mieux au cœur. Après tous vos ef
toujours la premiere à parodier son rôle, & à détruire son propre ouvrage …. Elle quitte, en atteignant la coulisse, la mora
e furtivement ses erreurs…. Les demi-Sçavans croyant trouver dans ses Ouvrages des preuves invincibles contre la Religion, mépri
nserver la pureté & l’innocence de ceux qui ne cherchent dans les Ouvrages des Anciens que ce qu’on y doit chercher, qui est
re Chancelier conçut des Spectacles, sont déposées dans ses excellens Ouvrages , où il sera toujours lex loquens 234 ; c’est-à-di
la nouvelle édition des Œuvres de M. Bossuet. On ne connoissoit que l’ Ouvrage que ce Prélat donna ensuite sous le titre de Maxi
p; Réflexions sur la Comédie. Il en est parlé dans notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, p. 158, où il est
éologien, &c. & voir en même temps le scandale qu’a donné cet Ouvrage , sans en être sensiblement affligé ; & j’ai c
Discours, n’accorderent au défunt Académicien aucune louange sur ses Ouvrages littéraires. Le silence à cet égard leur parut un
propre à justifier les Théatres publics ; & il l’employa dans son Ouvrage intitulé : De i Vizi de’ Teatri 291, &c. Mais
& 18 Août 1770, dont il est parlé page 414 de notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. La licence des ma
tend de tous côtés les Ministres de l’Eglise gémir à la vue de tant d’ Ouvrages que l’on ne peut affecter de répandre & de mu
jugement que la postérité portera de notre siecle, en parlant de ces Ouvrages qu’il produit !…. Telle est la philosophie des fa
egle & le terme de ses actions ?…. Dieu est visible dans tous ses Ouvrages …. La lumiere de son visage est gravée sur nous [P
présenté. Tantôt ils ont fait de l’irreligion le fonds même de leurs Ouvrages  ; tantôt ils l’ont mêlée dans des Ecrits obscenes
uvent remplir, elles passent une vie oisive dans la méditation de ces Ouvrages scandaleux. A peine sont-ils devenus publics dans
Avocat au Parlement : il en a abusé pour parvenir a faire imprimer un Ouvrage scandaleux, dont l’approbation & la permissio
idées à sa propre Lettre, font connoître évidemment que le tout est l’ ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu d
s impiétés : j’en citerai seulement quelques traits. On annonce que l’ Ouvrage est fait313 pour tous les Citoyens qui en ont bes
& injurieuse qu’on entend faire de ce qui sera établi dans tout l’ Ouvrage au sujet de l’excommunication contre les Comédien
rs que la charité ne connut jamais. On invite le Public323 à lire cet Ouvrage , en assurant que les gens instruits seront charmé
ystême confus & odieux adopté par la Consultation. Le tout est un ouvrage de ténebres, qui part de la même plume. La conclu
ché du nombre des Avocats, l’Auteur, & m’a chargé de dénoncer son Ouvrage à la Cour, dont le zele, en matiere de Religion,
pés pendant plusieurs mois de la composition & du succès de leurs ouvrages  ; mais encore plus conformes à la Religion, qui a
us a donné sur le même objet les Réflexions les plus solides dans son Ouvrage intitulé : Principes de la Littérature. C’est a
annis de la Ville de Venise. Ce fait se trouve rapporté dans un petit Ouvrage Latin qui fut imprimé à Padoue en 1630, sous ce t
res. Nous devons à la Bibliotheque du Roi la connoissance de ce petit Ouvrage Latin, dont un Exemplaire de l’édition originale
n sont comme les Magistrats pour distribuer le travail ; assigner aux Ouvrages le rang qu’ils doivent occuper ; les enregistrer,
contient les principes essentiels. François del Monaco a divisé son Ouvrage en trois parties, dont la premiere contient sept
peuvent se représenter sans péché mortel ». La troisieme partie de l’ Ouvrage de Del Monaco, propose les raisons apparentes don
ent l’opiniâtreté des hommes. La quatrieme & derniere partie de l’ Ouvrage de Del Monaco, se réduit à trois remedes qu’il pr
ar le P. Ottonelli, Jésuite, qui donna sur ce même point de morale un Ouvrage en 3 vol. in 4°., dont nous parlons pag. 124 de n
ge en 3 vol. in 4°., dont nous parlons pag. 124 de notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. Les principes que
ire des Provinces, du 16 Août 1776, où il a annoncé comme un très-bon Ouvrage bien pensé & bien écrit le Testament spiritue
la Congrégation de S. Vannes, fit imprimer en 1747, à Charleville, un Ouvrage intéressant, dédié à S.A.M. le Prince de Condé ;
1778, où l’on trouve la Notice suivante sur cet Auteur. « Une foule d’ Ouvrages de toute espece, que M. de Voltaire a publiés dep
oujours sur la solidité des raisons. On sçait que dans plusieurs bons Ouvrages , tels que les Lettres de quelques Juifs Portugais
à ceux de Mars. Il fut reçu à l’Académie Françoise en 1665 ; mais ses ouvrages satyriques & licencieux lui attirerent des di
donner. M. de Voltaire, dans le Siecle de Louis XIV, a dit qu’un seul Ouvrage auroit suffi pour assurer à ce Prélat l’immortali
at. Maj. 57. Cette Lettre sera imprimée à la suite de l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 58. Nulla capit
à Paris le 9 Janvier 1757. Sa mere étoit sœur de Pierre Corneille. L’ Ouvrage qui fera toujours le plus d’honneur à Fontenelle,
s du Parlement, &c. Voici sur la même matiere quelques idées d’un Ouvrage Latin, peu commun en France, intitulé : Thesaurus
egardoit la discipline & les décisions des Conciles. Histoire des Ouvrages sur la Comédie. 102. Voyez le Dictionnaire des
ittéraire 1757. 131. Voyez à la suite de ces Lettres, l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 132. In omni eo
74 une Histoire littéraire des Troubadours en 3 vol. in- 12. C’est un Ouvrage formé des matériaux qui avoient été rassemblés pa
. Les Causes du bonheur public. Il en sera parlé dans l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 144. Principes
. 151. Voyez la premiere Lettre, page 61, 63 ; & l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, à l’article des M
jà citée pag. 67, & qui est imprimée à la suite de l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 155. Esprit de l
éclairée, & de la charité la plus tendre. On a d’elle deux petits Ouvrages qui font l’éloge de son esprit, comme de son cœur
. Cet impromptu, dit M. Linguet, fit rire assez haut. 200. Dans son Ouvrage intitulé : Considérations sur les causes de la gr
te anecdote se trouve ainsi rapportée à la fin du troisieme tome d’un Ouvrage qui a paru en 1773, sous le titre de nouvelle Dém
l y est dit : « Ayant vu nous-mêmes plusieurs Représentations desdits Ouvrages dont nous avons été satisfaits, nous avons donné
d’édification qui autorisent la vertu & la piété. 244. Dans son Ouvrage intitulé : Mes Souvenirs. 245. C’est-à-dire, la
ur public. On sçait que M. Bossuet composa par ordre de Louis XIV, un Ouvrage intitulé : Politique tirée des paroles de l’Ecrit
récédens du même Evêque, se trouvent indiqués dans notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, p. 183 ; de même
euple doit à son Souverain. 290. On trouvera dans notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, pages 160-162, qu
irconstances. 291. Il est parlé de cet Ecrit dans notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, page 422. 292. I
atres, page 422. 292. Il en est parlé page 228 de notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 293. Sempre vi s
est imprimé avec l’Arrêt du 23 Janvier 1759, pour la condamnation des Ouvrages suivans, intitulés : De l’Esprit, le Pyrrhonisme
ontre Théophile, Bertelot, &c. 309. Pour la condamnation de sept Ouvrages impies ; sçavoir, La Contagion sacrée, Dieu &
nt intervenu sur ce Requisitoire le 18 Août 1770, a condamné tous ces Ouvrages à être brûlés. 310. Dans la Feuille du 10 Septem
bitur qui penitùs naturam ingenii humani perspexerit. 328. Dans son Ouvrage intitulé : Défense du Traité de M. le Prince de C
jura ses travaux couronnés, & déclara les maximes de ces sortes d’ Ouvrages diamétralement opposées aux maximes du Christiani
s lui fit honneur. Il se félicitoit, avec raison, de la pureté de ses Ouvrages , & il disoit souvent sur la fin de sa vie : C
otice que nous donnons sur cet Auteur, page 123 de notre Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres. 364. Jean-Paul
sulta Patrum, qui leges juraque servat. Lib. I, ep. XVI. 383. Cet Ouvrage se vend à Paris chez Vincent. Nos jeux scéniques
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
point servi non plus. Donat est le plus ancien Commentateur dans les ouvrages duquel on le trouve. Sans doute quelques Sçavans
its Poèmes séparés, il est nécessaire qu’elles tiennent au reste de l’ ouvrage , & qu’on ne puisse les en détacher sans le ro
, s’il est permis de s’éxprimer de la sorte, donnent le mouvement à l’ ouvrage entier. Tout leur mérite dépend de faire entr
nombre d’avantages, & de grandes ressources dans le cours de son ouvrage . Quand quelques Acteurs sont amenés à propos dès
t-il obligé d’observer des loix dont on s’écarte chaque jour dans des Ouvrages d’un genre encore plus relevé ? d’ailleurs, il ra
e ses Auteurs démentir les belles choses qu’ils avançaient dans leurs ouvrages  : il me semble, par éxemple, que la marche des Sc
sance au proverbe, cela est beau comme le Cid. Quelques Scènes de cet Ouvrage admirable n’ont guères d’union entr’elles, témoin
50 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
icence des habits & des décorations, la sublimité des talens, des ouvrages , de la danse, de la musique, la noblesse de la co
e galant Ovide est plus mesuré que l’Opera de Mericour. L’Editeur des Ouvrages & l’Auteur de la vie d’Alexis Piron, célebre
’est convertit & a terminé sa vie en chrétien. Un de ses premiers ouvrages , est une Ode impie & grossierement obscene, s
us l’avons décidé, nos plus purs sentimens Ne sont-ils pas toujours l’ ouvrage de nos sens ? Pourquoi chercher ailleurs un pouvo
ber. On disoit d’elle dans le temps, les Médecins ont voulu faire un ouvrage méchant, & ils n’ont fait qu’un méchant ouvra
nt voulu faire un ouvrage méchant, & ils n’ont fait qu’un méchant ouvrage . Antithese triviale & jeu de mots, comme ceu
honnête homme, homme honnête, &c. Les Médecins supprimerent leur ouvrage , on n’en a plus parlé : mais Moliere s’en vengea
tout. On ajoute cependant que lui-même faisoit fort peu de cas de son ouvrage , qui n’étoit qu’une traduction en prose fort mauv
teur, tant de travail pour mettre entre les mains de tout le monde un ouvrage dangereux, fait-il l’éloge de la religion, de la
son auteur ? Le Cardinal de Polignac a fait pour combattre Lucrece un ouvrage immortel qui vaut mieux lui seul que sa traductio
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
ujourd’hui sans rien apprendre ? A quoi sert donc de tant méditer les ouvrages d’autrui ? Corneille, Racine, Crébillon, Voltaire
onnement ? Que produit-il ? Des Auteurs sans forces, sans idées ; des Ouvrages sans goût, sans moële, sans sauce, pleins de long
nerfs, sans substance, sans ame. Nous définirons le jugement dans les Ouvrages d’esprit, l’art de connoître les objets sous tout
fouiller dans les sources ? De Littérature ? On a sa cabale, dont les ouvrages sont toujours bons, & ceux de la cabale contr
ent en général est donc un fardeau inutile à nos beaux esprits. Leurs Ouvrages sont marqués au coin du mépris qu’ils en font ; &
tres, à qui cette partie si essentielle à échappé dans leurs premiers Ouvrages , faute des connoissances suffisantes ; on ne peut
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
pourvû de lumieres suffisantes, se trompe si rarement à apprécier les ouvrages d’esprit, leur juste valeur ; tandis que les Aute
e par les génies qui le professoient, on rendit justice à leurs beaux Ouvrages . Le goût du Théatre devint-il général ? Il peupla
compromettent. Ou ils en feront en faveur de l’Acteur, pour que leur ouvrage ait au moins cette espéce de mérite. Ici ils sacr
que autant de soin de gagner les spectateurs, que de composer de bons ouvrages  ? Ils n’en portent que de jugemens hazardés. Il e
le tromper que de bien faire ? Il est pourtant dans ce cas. Aussi les ouvrages sont foibles, parce qu’on ne daigne pas les trava
asme. 5. Ce Chapitre, égaré pendant le cours de l’impression de cet Ouvrage , ne s’est retrouvé que quand il n’étoit plus tems
53 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
 IV. & Sully, Drame en 4 Actes, en Prose, disoit à la tête de cet Ouvrage dans son Avertissement. « Un Public bien intenti
ux. L’Homme de Lettres essuye mille désagrémens, dont le refus de son Ouvrage est le moindre : ce qui décourage un galant homme
ique de Louis XIV. » Voici comme M. Kerlon, en rendant compte de cet Ouvrage , s’exprimoit dans la Feuille 19e. 1755. « L’événe
che cette réflexion. Maintenant écoutons parler M. Cailhava, dans son Ouvrage intitulé, Cause de la décadence du Théâtre, &
ns aux autres. Vous avez beau faire voir combien il est absurde qu’un Ouvrage de génie, sur lequel les Gens de l’Art peuvent à
leurs lumieres & leur honnêteté, à qui seroit confié l’examen des Ouvrages Dramatiques, & le droit de prononcer sur leur
54 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
ques moyens, qui ne furent goûtés que des Spéculateurs. L’Auteur de l’ Ouvrage que je publie, plus sévère que Riccoboni, voit le
gédie. 390 Dans la Note [D] l’on se contente de renvoyer à différens Ouvrages qui ont traité de notre Opéra ; parce que ce Spec
, dit un mot des Baladins & des curiosités spectaculeuses. 446 L’ Ouvrage est terminé, 1. par un nouveau Projet, pour l’éta
eur a mieux aimé taire quelque chose, que de rendre la lecture de son Ouvrage trop laborieuse : quel que soit le sérieux &
vis-à-vis la rue Dauphine. On ne demande que trois ans pour tous ces ouvrages  : les Comédiens-Français occuperont durant tout l
ie ordinairement un Dramatiste ; mais il designe encore l’auteur d’un Ouvrage sur les drames & sur les acteurs : c’est le s
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
ait été inconnu des Anciens. Tout nous dit qu’il n’est pas sûrement l’ ouvrage d’un Siècle. Quoi ! l’on pourrait penser que les
és un Livre pareil à l’Encyclopédie, rien ne nous serait échappé. Cet ouvrage dévoilerait à nos yeux l’industrie de leurs Artis
uis ravi de leur apprendre qu’ils n’ont point encore tout vu dans des Ouvrages où ils s’éfforcent de trouver tant de choses.
n’est pas le seul article un tant soit peu ridicule qui soit dans cet ouvrage immense, & dont surement la Postérité ne se s
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
ne prétendons pas examiner ici. Il est du moins certain que c’est un ouvrage des premiers siècles, et d’une main très respecta
mpulsa ? » Il finit par une description des beautés de la nature, des ouvrages du Créateur : spectacle bien supérieur à toutes l
héophile, Evêque d’Antioche. Il ne nous reste d’un grand nombre d’ ouvrages de ce savant et pieux Evêque du second siècle, qu
ciple de S. Justin, est sans doute affaiblie par son hérésie ; mais l’ ouvrage contre les Grecs et les Gentils, qui nous reste d
toujours été estimé dans l’Eglise. A quoi me servent, dit-il dans cet ouvrage , un Oreste furieux, le héros d’Euripide, un Alcmé
erça pendant trente ans avec le plus grand succès, a laissé plusieurs ouvrages remplis d’érudition, entre autres des instruction
grand monde, qu’il connaissait parfaitement, a laissé grand nombre d’ ouvrages excellents qui l’ont fait mettre au rang des Père
cutat. » Ces Divinités, ces Héros, ces grands exploits, ne sont que l’ ouvrage des passions criminelles : « Divinitates fortia f
justesse, la précision, la clarté, sont les plus belles qualités d’un ouvrage  ; en quoi surtout excelle l’Ecriture sainte qui d
e. Ce saint Patriarche d’Antioche, dont il reste encore plusieurs ouvrages utiles, dit en parlant du théâtre (L. de sacra Si
quel son mérite lui avait attiré la confiance. Ce Saint, entre autres ouvrages , a fait un grand Traité de morale sous le titre d
e Louis le Jeune, et à celle du Pape Adrien VI, son ami. Entre autres ouvrages , il en a fait un sur la Cour, qu’il connaissait b
C’était le plus savant homme et le plus bel esprit de son siècle. Son ouvrage est excellent, très bien écrit, plein d’érudition
57 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
je vous en dois compte, & je viens vous le rendre sur un genre d’ Ouvrages , auquel j’ai cru devoir renoncer pour toujours. I
crés & vénérables dont on abuse pour justifier la composition des Ouvrages Dramatiques & le danger des Spectacles, les T
z effacer le scandale que j’ai pu donner à la Religion par ce genre d’ Ouvrages , & de n’être point à portée de réparer le mal
la sévérité de ses regards. La même balance me réglera dans d’autres Ouvrages qui n’ont point encore vu le jour. Pour mes nouve
fermes principes de la saine raison ? Comment immoler nos jours à des Ouvrages rarement applaudis, souvent dangereux, toujours i
58 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
incapable d’une jalousie qui m’engageroit à rabaisser injustement les Ouvrages de nos Voisins, & je fuis très-éloigné d’un e
toit imprimée en Espagne avec ce titre, Comedia famosa, è grande, les Ouvrages des autres Nations n’y étoient pas connus. Depuis
dit : Tout ce que les Italiens ont fait de mieux en 250 ans en fait d’ Ouvrages Dramatiques, ne peut être comparé à ce que la Fra
liberté en tout, est supérieure aux Regles. Nous ne connoissons aucun Ouvrage généralement estimé, fait par un esprit supérieur
de concert un Homere, un Sophocle, &c. & ce sont toujours les Ouvrages de ces Genies qui n’ont point été supérieurs aux
n dira peut-être, qu’on ne doit point désaprouver ces choses dans les Ouvrages d’un Poëte qui travaille pour un Musicien, &
les siennes, qui étant celles d’un homme plein de la lecture des bons Ouvrages de l’Antiquité & des nôtres, sont malgré leur
e, il s’adresse en ces termes à ses Compatriotes : Voici, Anglois, un Ouvrage digne de votre attention. L’ancien Caton regarda
terre. Son succès & celui de la Mérope Italienne prouvent que les Ouvrages qui approchent le plus de la régularité, sont ceu
59 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
hoses: Celui qui a fait les belles choses, est plus beau que tous ses ouvrages . Celui qui a fait les choses fortes, est plus for
mez. Apprenez à aimer le Créateur en la créature, et l'ouvrier en son ouvrage ; Il ne faut pas vous laisser occuper par les chos
t être pécheur sont deux choses bien différentes ? Etre homme c'est l' ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l'ouvrage de l'homm
férentes ? Etre homme c'est l'ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l' ouvrage de l'homme. Pourquoi, me direz-vous, ne m'est-il
mme. Pourquoi, me direz-vous, ne m'est-il point, permis de donner à l' ouvrage de l'homme. Qu'est-ce que donner à l'ouvrage de l
nt, permis de donner à l'ouvrage de l'homme. Qu'est-ce que donner à l' ouvrage de l'homme ? C'est donner à un pécheur à cause de
à qui ils donnent ; mais ils ne considèrent pas en eux la nature de l' ouvrage de Dieu ; ils ne regardent que l'iniquité de l'ou
la nature de l'ouvrage de Dieu ; ils ne regardent que l'iniquité de l' ouvrage de l'homme. Dans le Traité 100. Sur le 16. Cha
t-ce-pas de renoncer au Diable, à ses Pompes, à ses Spectacles, à ses ouvrages . Nous les suivons toutefois après le Baptême ; no
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
alienne bannisse le naturel & ce beau simple qui fait briller les Ouvrages en tout genre, pour n’être digne que de la second
res de chaque Artiste une certaine simplicité, un certain rapport aux Ouvrages de la Nature, qui les mettent à la portée de tout
ut point être Peintre ; il suffit d’avoir la vue juste. On admire les Ouvrages de M. de Voltaire, sans être né Poète, sans avoir
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
e en faveur du motif. Tâchant de ne rien oublier d’èssentiel dans cet Ouvrage , je dois parler des deux genres de musique qui di
. Je demande à ces gens délicats, qui ont tant de peine à écouter les ouvrages de nos Compositeurs, s’il résulte d’un langage au
r, & que les Auteurs de nos jours commencent à marquer dans leurs Ouvrages , en employant fréquemment les accens ou les signe
es fit les délices du siècle éclairé de Louis XIV. On admire dans ses Ouvrages un chant naturel & gracieux. Campra sut march
Un nombre infini de Musiciens Français ont composés de nos jours des Ouvrages célèbres, dans lesquels on apperçoit autant de gr
neur au goût Français ; & qu’on retient d’abord par cœur tous ses Ouvrages , tant ils sont simples & chantans. On s’apper
gal, avait des beautés, puisqu’il s’applique dans la plus-part de ses Ouvrages à saisir cette unité de Sons, cette mélodie si ch
ou de purs sophismes. « La musique Française, dit-il, dans son nouvel Ouvrage , aurait beaucoup plus besoin que l’Italienne d’un
èxpression, & que les Italiens ne caractérisent point assez leurs Ouvrages  ? Ils traitent de la même manière les passions di
r da-Capo. Ce passage est souvent dur ; c’est un défaut dans tous les Ouvrages  ; c’en est un grand dans les Pièces de musique de
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
. Foix. Je ne connois pas M. de S. Foix, je sais seulement par ses ouvrages que c’est un Militaire, qu’il a été à Constantino
s enthousiasmé de Dulcinée. Ce doit être un homme caustique, tous ses ouvrages sont pleins de traits mordans, mais amusant dans
issent le craindre, & n’ont pas tort. Il est très-délicat sur ses ouvrages  ; il fit un procès au Châtelet à l’Abbé Dinouart,
tolle, lege. Qu’ai-je à craindre ? il n’y a pas même apparence qu’un ouvrage obscur enfanté dans le fond d’une province, parvi
main si foible peut-elle allumer son courroux ? Je lui connois trois ouvrages , sur la foi de son Libraire, qui en donne le cata
s : Quelle différence de goût, d’esprit, de finesse, d’agrément ! Cet ouvrage est tombé dans l’oubli qu’il mérite. Je ne daigne
brodequin, c’est ainsi qu’elles auroient écrit. Ce ne sont point des ouvrages de génie ; point de grand dessein, d’intrigue bie
ur la vie du serrail ? Ce n’est pas mon dessein de faire l’examen des ouvrages de M. de S. Foix du côté littéraire. Il est homme
à six de passés ; je fis un dernier effort, & enfin j’achevai cet ouvrage . C’est donc ici un ouvrage de huit jours, ou plut
dernier effort, & enfin j’achevai cet ouvrage. C’est donc ici un ouvrage de huit jours, ou plutôt de trois ou quatre ; car
ns un serrail ? idée familiere à l’Auteur, répétée cent fois dans ses ouvrages . Cette maniere de maîtriser l’amour doit-elle ras
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
eux ces morceaux bons ou mauvais dans ces cadres, et en faisaient des ouvrages de marqueterie, dont l’éminent Apollon triomphait
un des cinq favoris, n’avait en naissance, en fortune, en talents, en ouvrage , en bonnes mœurs, d’autre mérite que d’avoir su s
eur au Cid et à l’Horace ? Cependant « rien n’est plus faible que cet ouvrage si vanté », pour le dessein, la conduite, le styl
antissait en quelque sorte, par l’immense disproportion de tous leurs ouvrages les plus estimés, qui ne paraissaient auprès de l
a pas de la critiquer publiquement, il souleva les Auteurs contre cet ouvrage , ce qui ne dut pas être fort difficile, et se mit
icule, non aux flammes, et faire triompher, non la religion, mais les ouvrages d’un rival sur les productions de Corneille. La p
ormes, et de faire proscrire juridiquement sa pièce, comme un mauvais ouvrage , fait contre les règles, contre le bon goût, cont
sur la langue, que serait-ce si elle entreprenait de l’exercer sur un ouvrage qui avait l’approbation publique ? que ce serait
travail, on nomma de nouveaux Commissaires pour polir et retoucher l’ ouvrage , on le lut et relut, et on crut pouvoir le donner
us que les autres, il en nomma un nouveau, qui refondit tout et mit l’ ouvrage dans l’état où nous l’avons, « fort peu différent
up travaillé, ce fut son début à la comédie. On est étonné des grands ouvrages qu’a faits le Cardinal de Richelieu, l’Eglise de
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
d'historiettes, mémoires, contes, etc. les plus futiles. Pour un bon ouvrage en vers ou en prose, qui peut compter les vaudevi
ameublements, habits, équipages, mignaturesy, jargon, modes, études, ouvrages , etc. tout s'évanouit en colifichets. On joue par
s grâces, et sèment à pleines mains sur leurs personnes et dans leurs ouvrages les fleurs qu'ils y ont cueillies. Pour nous qui
s'embarrasser de leur prix et de leurs droits. C'est un vice dans les ouvrages d'esprit : l'une des plus belles qualités du styl
Ecrivain parle au public, il doit se respecter, il se peint dans son ouvrage , il a intérêt de se respecter lui-même, s'il ne v
ssi nécessaire dans le commerce de la vie que dans la composition des ouvrages  : « Quid deceat, quid non ?  » Que respecte la sc
uelque cas de sa réputation : la seule idée que ses talents étaient l' ouvrage des Comédiens l'eût décrédité sans retour. Jamais
65 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
est peut-être pas une fausse conjecture de dire qu’en punition de cet ouvrage , qui ouvrant une source empoisonnée de toute sort
: « Il y a de grands exemples pour, et de grandes raisons contre. » L’ ouvrage qu’il a composé contre, ne permet pas de douter à
hez le même Libraire l’impertinent libelle du Père le Brun à côté des ouvrages immortels de Corneille, Racine, Molière ? » Il y
s de l’Opéra, Voltaire croit-il que ce soit un exemple à suivre ? Les ouvrages du Prince de Conti, de Nicole, de Bossuet, du P.
66 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DONATION EN FAVEUR DU PUBLIC. » p. 11
DONATION EN FAVEUR DU PUBLIC. Je donne et lègue au public, l’ ouvrage qui suit, intitulé : Encore des Comédiens et du C
soins gratuits, pour, de concert avec lui, revoir et corriger ce même ouvrage , s’il le jugeait à propos. Le Baron D’HENIN DE C
67 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
l’on y représentait. Je suis convenu dans le premier Chapitre de cet Ouvrage , que c’était là un des motifs de la condamnation
Paris, Chez Girard, au Palais. 1694. Cette Réponse est le premier Ouvrage qui a paru contre cette Lettre. L’Auteur y parle
tôme que les Comédiens ont fait paraître. Le plus beau morceau de cet Ouvrage , c’est la réponse à la preuve tirée de S. Françoi
Réflexions sur saint François de Sales, et veut qu’on lise les autres Ouvrages de ce Saint pour se convaincre qu’il en est peu e
e, le temps qu’on y perd, et la mort qui s’approche. On voit dans cet Ouvrage des peintures du Théâtre Italien, où l’on débite
et aux raisons du prétendu Théologien : nous les avons vues dans les Ouvrages précédents. SECTION ONZIEME. Réponse à la Pré
ne mémoire bien ingrate, puisqu’il ne se souvient pas de tant de bons Ouvrages qui ont été donnés au public l’année dernière, co
excommuniés par l’Eglise : je viens de rapporter l’Abrégé de tous ces Ouvrages . L’Excommunication des Comédiens a-t-elle été lev
ne dis rien de la fausseté de l’exposé de leur Requête, parce que cet Ouvrage la prouve assez. ag. [NDE] Ambroise Calepin (C
68 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
ropose l’Auteur du Livre qui porte pour titre, Histoire et Abrégé des Ouvrages Latin, Italien et Français, qui ont paru dans ce
a Faculté de Paris, et Chanoines de l’Eglise d’Orléans portons de cet Ouvrage , dans lequel nous n’avons rien trouvé qui ne soit
69 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
force, et incapable de causer de grandes émotions. Après avoir fini l’ ouvrage , il faut l’aller présenter à l’assemblée des Acte
s rassasier à une bonne table, ces animaux destructeurs déchirent son Ouvrage , et attaquent sa personne ; le Public s’en divert
ue attention. Le sublime semble être sa nature ; la perfection de ses ouvrages dépend de lui ; la solitude, le travail exact, ré
urait été à désirer qu’au milieu de tant de beautés qui composent cet Ouvrage , M. de Voltaire se fût permis de remplir son obje
70 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
lembert. Je considère sa personne : j’admire ses talents : j’aime ses ouvrages  : je suis sensible au bien qu’il a dit de mon pay
les Editeurs de l’Encyclopédie, que j’ai fourni quelques articles à l’ Ouvrage , que mon nom se trouve avec ceux des auteurs ; il
ur. Le goût, le choix, la correction ne sauraient se trouver dans cet ouvrage . Vivant seul, je n’ai pu le montrer à personne. J
é ; j’ai la honte de me survivre. Lecteur, si vous recevez ce dernier ouvrage avec indulgence, vous accueillerez mon ombre : ca
71 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
tion. Il semble par ces paroles, & encore plus par la suite de l’ Ouvrage , qu’on y veuille réduire tout ce qui nous charme
cuter, la premiere chose que je lui conseillerois de changer dans son Ouvrage , est le titre qu’il lui donne. Pourquoi se borner
faction dont il jouit, lorsqu’il compare les différentes parties d’un Ouvrage , ou les unes avec les autres, ou avec le corps qu
’unité. Outre cet avantage qui est commun à la Tragédie avec tous les ouvrages bien ordonnés, il y en a un qui lui est propre, o
teurs, doit être comme le fruit & la conclusion de cette espéce d’ ouvrage . Les anciens Philosophes, peut être plus severes
bien proportionnée de variété & d’unité qui domine dans tous les Ouvrages dont il est justement touché ; elle le remplit d’
s autres, & qu’il se fait sentir également par rapport à tous les Ouvrages de l’art. Aristote a donc eu raison de dire que l
ute l’industrie de l’imitateur : mais lorsqu’il a une fois achevé son ouvrage , ce n’est plus lui à proprement parler qui agit s
r de l’Imitation considérée seulement comme Imitation, & comme un Ouvrage de l’Art, dont on examine le rapport & la con
nous avons à imiter nous-mêmes, & celle que nous prenons à voir l’ ouvrage que l’Imitation faite par un autre a produit ? Lo
elui de comparer, de juger, d’exercer une espece de supériorité sur l’ Ouvrage & sur l’Auteur. II. De la différence qu
nes qui voulussent revoir plusieurs fois la même piece, ou tout autre Ouvrage , puisqu’elles n’auroient plus rien de nouveau à y
ne manque guères de la croire supérieure. Quelque parfait que soit un Ouvrage , il s’y glisse toujours de ces taches légeres.  
percevons, nous les aurions évitées si nous avions eu à faire le même Ouvrage . Nous sommes à peu près comme un Juge, pour suivr
s voir exécuté par l’Auteur, à qui il en coutera moins pour achever l’ Ouvrage , qu’à moi pour en former le premier trait. 1°. Il
il n’est pas surprenant qu’il prenne un plaisir singulier à juger des Ouvrages qu’elle produit. 3°. Quoique nous aimions en géné
attention, & une espece de familiarité que l’on contracte avec l’ ouvrage , y fait reconnoître de nouveaux rapports entre le
ie à en faire cet usage, & s’occupoit avec plaisir à revoir leurs Ouvrages . Ce fut à Fresnes que M. Racine mit la derniere m
72 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
oit reprendre tous ses droits. Un Auteur estimable l’a montré dans un Ouvrage composé à ce sujet. Il a fait voir comment la Sce
e ; telle est la substance de son Traité**. Je ne m’arrête point à l’ Ouvrage du Prince de Conti, il défend le même sentiment*.
. aussi le P. le Brun, fort ennemi des Spectacles**. On trouve dans l’ ouvrage de cet Écrivain beaucoup d’érudition sacrée &
le lisant, de ne point s’intéresser aux vertus de l’Auteur & à l’ Ouvrage . Dans une nouvelle édition, Paris 1767, on a mis
. 12. ****. Voy. Bossuet ibid. *****. Voy. hist. & abr. des Ouvrages Latins, Italiens & François pour & contre
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
L a nouveauté du Théâtre dont je parle souvent dans le cours de cet ouvrage , le rend peut-être moins respectable aux yeux de
rands hommes l’ont démontrée beaucoup mieux que moi. Qu’on lise leurs ouvrages , où l’éloquence prête de nouvelles forces à la vé
éxcellens traités de morale ? Qu’ils viennent aux représentations des Ouvrages de nos grands Maîtres ; ils verront la licence ba
loi. Que peut-il y avoir de dèshonorant à venir réciter en public les Ouvrages des Hommes de génie ? On ne croira jamais que le
s proscrivez les Comédiens, méprisez donc, dèshonorez les Auteurs des Ouvrages qu’ils représentent. Que peut-on imaginer de plus
74 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »
nt écrit sur cette matière, ne laissent pas pour cela de donner leurs Ouvrages au Public, sans doute parce que les raisonnements
it rien oublier pour les détruire : je me trouve engagé à joindre mon Ouvrage à ceux qui ont déjà paru, croyant qu’on ne peut t
75 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
 ; il est donc malheureux ! Des résolutions pareilles ne sont point l’ ouvrage de la raison ; si elle les inspirait, il faudrait
la, la preuve qu’originairement cet ordre est bien, c’est qu’il est l’ ouvrage de la nature, confirmé par nos cœurs. Si vous éti
ssent à aucun, et n’ont aucun génie. Elles peuvent réussir aux petits ouvrages , qui ne demandent que de la légéreté d’esprit, du
que d’un coup d’œil elles voyaient tout ce qu’il fallait ajouter à un ouvrage qu’eux-mêmes croyaient fini ; que lorsqu’ils ont
i, au risque de vous donner des remords, que leur seul amour pour vos ouvrages , leur impartialité quand vous les attaquiez, leur
ffet sur votre ame ! Vous êtes bien malheureux. Mais, dites-vous, ces ouvrages , quoique attribués à des femmes, ont été écrits p
Vous ne voulez pas croire que les Lettres d’une Portugaise f soient l’ ouvrage d’une femme ? mais vous croirez bien, j’espere, q
ent l’ouvrage d’une femme ? mais vous croirez bien, j’espere, que les ouvrages de Saphog, les Elégies de l’amoureuse la Suzeh, l
j, Cénie k, les Lettres de la Présidente Ferrandl, etc. ne sont pas l’ ouvrage d’un homme. Toutes ces autorités suffisent, Monsi
76 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
xaltèrent si fort sa bile, qu’il tomba dans la folie, & donna des ouvrages extravagans. Ses commencemens avoient été sages,
s. Ses commencemens avoient été sages, & ce fut alors que parut l’ ouvrage raisonnable & chrétien sur la dévotion. Ce mo
s-criminels, on confond l’esprit avec son impureté ; on croit dans un ouvrage n’aimer que l’esprit, & on n’en aime que la c
vorise les passions. Tels sont les romans, les pièces de théatre, les ouvrages de galanterie, on y admire la finesse des pensées
, grand Orateur pour le temps, laborieux, Ecrivain, a fait berucoup d’ ouvrages , & donné entr’autres un corps de morale consi
, homme d’esprit, homme aimable, fort répandu dans le monde, dont les ouvrages de littérature prouvent le bon goût, & le tra
d’objets dangereux, ou un mot à corrompre le cœur. Il règne dans cet ouvrage une monotonie dégoûtante comme dans les Mille &am
parce que le langage est devenu plus poli, il donna prise dans divers ouvrages , on lui fit bien des reproches, & on n’avoit
at habile, distingué par des vertus, des talens, & grand nombre d’ ouvrages en prose & en vers, qui quoique médiocres, lu
il eut une maîtresse qu’il aimoit beaucoup, pour qui il a composé des ouvrages tendres ; il est vrai, mais non pas licencieux, c
arlai & de Noailles conformément à la loi générale de l’Église. L’ ouvrage qui fit le plus de bruit & le moins d’honneur
77 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
il fut permis d’aller à la comédie. Les Curés de Paris déférerent cet ouvrage à l’Officialité, pour le faire condamner les chai
u’en petit nombre, devenoient plus indulgents ; en effet, quoique cet ouvrage ait été mis en poudre, & solemnellement rétra
. Qui s’embarrasse de Théologie au théatre ? Aussi n’étoit-ce pas son ouvrage . Son fils, Religieux Théatin, le lui procura. Il
s les Curés qui avoient applaudi à sa conduite, l’animerent contre un ouvrage si pernicieux. Il en fit les plus vifs reproches
s’appuye sur des raisons frivoles dont lui-même annonce le faux. Cet ouvrage bien reçu du Public, & digne de l’être, fit i
du raisonnement, & le sublime d’expression qui caractérisent ses ouvrages , porte au théatre un dernier coup de massue, dans
s mêmes. Le désaveu authentique du P. Caffaro, la condamnation de son ouvrage & de son opinion, l’autorité de M. de Harlai,
lles qui ont fait des escarmouches avec aussi peu de succès. Tels les ouvrages de Fagau, de Laval, de la clairon, sous le nom du
patrie, avec l’éloquence de Démosthene, & c’est un des meilleurs ouvrages qui ayent paru, & dont ou peut le moins récus
llérante ? Aveugles, ils détruisent-même par leur conduire & leur ouvrage , le fragile édifice qu’ils vouloient élever. N’es
ent, & montrerent les plus vifs regrets d’avoir composé ces mêmes ouvrages dont ils avoient pris dévotement la défense, d’au
cine le fils, malgré l’analise, l’éloge, l’apologie qu’il fait de ses ouvrages , du côté du style, du langage, de la composition,
78 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
la Vertu pour objet, votre Censeur atrabilaire trouvera que tous vos ouvrages sont des Romans, il le dira, il l’écrira, et ses
mon Peuple les partage : L’amour qu’il a pour moi sans doute est ton ouvrage . Je vois avec plaisir ce Peuple, comme moi, Recon
o Pentalide ne vous laissera pas soupçonner qu’il ait mis la main aux ouvrages de son épouse, qui d’ailleurs s’était déjà fait c
se-t-elle se rendre au conseil que je lui donne de faire paraître ses ouvrages à Paris. Que ne pouvez-vous voir au Salon du Louv
ce et l’énergie du dessin et du coloris de la peinture à l’huile. Cet ouvrage inestimable, traité entièrement à la pointe du pi
qu’on peut juger de la longueur et de la délicatesse du travail : cet ouvrage , dis-je, est déjà convoité par les amateurs Angla
dre dire que tous les Spectateurs ont participé à la composition de l’ ouvrage qu’ils vont entendre, et qu’ils sont des imbécile
Dames ; vous leur refuserez les talents des hommes après avoir lu les ouvrages des Gournay, des Dacier, des Scudéry, des Villedi
icoter ; quand les femmes riches et de qualité ne s’occuperont plus d’ ouvrages qui devraient être ceux de leurs soubrettes ou fa
ou un pinceau feront tomber de leurs mains la navette, et le sac à l’ ouvrage , je vous proteste que nous aurons bientôt autant
que vous ne nommez point, pourquoi celles que j’ai citées et dans les ouvrages de qui l’on trouvera sûrement du génie, quand on
est aimer la Vertu comme on doit l’aimer : inspirer cet amour par ses ouvrages , c’est établir dans tous les cœurs l’amour de la
79 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
violente des mœurs, de la Réligion, de la probité, des opinions, des ouvrages de ce fameux poëte. Parmi bien de choses outrées
ur, courtisan & nationnal ; il vouloit plaire & il a plû. Cet ouvrage a eu le plus grand succès, & une foule d’imit
nes frivolités. Le théatre ne manquera pas de s’en faire honneur. Les ouvrages d’un homme si respectable, paraitront les archive
ans les Journaux qui ont fait très-justement son éloge, de donner ses ouvrages pour tout-à-fait neufs, le fond de l’idée est anc
reverteris. Le temps perdu ou les écoles publiques. L’anteur de cet ouvrage , où parmi des choses singulieres, on en trouve be
veront contre l’abus. Les affiches. Février 1770, font un détail des ouvrages sur le théatre qui ont paru depuis peu 1°. Divers
r, ce goût sauvage & atroce, nous replonge dans la barbarie : ces ouvrages sont licentieux, la mauvaise morale en action exc
va jusqu’à préférer les comédies de Térence, aux offices de Ciceron, ouvrage moral & philosophique, dit-il, que les enfans
e 1771, fait un grand éloge non seulement du mérite littéraire de cet ouvrage , en quoi il peut avoir raison ; mais encore du pr
e l’extrait & l’éloge, & dire de toutes ces horreurs. C’est l’ ouvrage d’un homme d’esprit, qui met dans ses amusemens d
a plus loin encore. Tel est sur les jeunes gens l’effet ordinaire des ouvrages de galanterie. Le mieux seroit de n’en faire lire
Commentaire ? L’un & l’autre dans des mains destinées à d’autres ouvrages  ? Non hos quæsitum munus in usus. L’Abbé de Vili
al de Trévoux ; Novembre 1770. Art. 13, donne aussi un extrait de cet ouvrage , mais avec plus d’équité que le Mercure. Il fait
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
compagnée d’un examen, de remarques, d’une notice de la vie & des ouvrages de l’auteur. A la tête une belle estampe offrira
e privation, & que c’est leur rendre un service de leur offrir un ouvrage qui soit pour eux un théatre. Ce langage d’un Lib
oit que du mépris, comme toutes les charlatanneries. Mais c’est ici l’ ouvrage d’un Académicien, d’un historiographe, qui nous m
; de décence il y suivra par celles qu’il suit dans l’esquisse de son ouvrage , qu’il donne sous le voile transparent du nom &am
maturés, ses galanteries, qui ne le sont jamais dans une Actrice, ses ouvrages , car on la fais auteur, l’avoient rendue célebre
t si faux, qu’il eût mieux fait pour sa gloire de se borner à quelque ouvrage  ; à l’exemple de Racine, qui plus habile & pl
st au moment d’aller rendre compte à Dieu de ses actions & de ses ouvrages  ? Le Mercure au même endroit fait l’extrait d’un
ion & l’impureté. Un homme sage devroit-il prendre ce ton dans un ouvrage public, par-tout repandu ? & un Censeur charg
est avisé de composer les Annales de cette ville en trois vol. in-4.° ouvrage inutile. On a des Annales de Toulouse, très-estim
sent inconnus à l’Ecrivain, & croyant illustrer leur regne par un ouvrage immortel où leurs noms sont imprimés, accepterent
des satyres ? Toutes ces folies, ces bassesses, ces ridicules sont l’ ouvrage de l’entousiasme du théatre qui fait tourner la t
teur a la foiblesse de croire qu’il faut pour réussir leur dédier son ouvrage , les assembler, demander leur protection, & q
 ; mais que pour répandre de la variété & un goût original à leur ouvrage , on travestit ces comédies en contes, dont on fai
81 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
essairement de tous les principes si solidement prouvés dans tous les Ouvrages dont j’ai fait l’Abrégé dans celui-ci, que les Co
t faire de sérieuses réflexions sur tout ce qui est renfermé dans cet Ouvrage , on verra qu’on ne peut en conscience assister sa
82 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
e, touchant la Comédie. page 1.   CHAPITRE II. Section i. Abrégé de l’ Ouvrage Latin de François del Monacho Sicilien. page 18.
’Ouvrage Latin de François del Monacho Sicilien. page 18. Section ii. Ouvrages Italiens du Père Ottonelli Jésuite Italien. page
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
on voit Angle, Terre. En voici encore une autre, qu’on prétend être l’ ouvrage d’une Dame illustre aussi distinguée par son espr
doit s’en prendre à l’éxcessive admiration qu’il ressentait pour les ouvrages de notre Philosophe, loin de soupçonner la justes
2. Chap. 21. 3. Expression de M. de Voltaire. 13. Voyez entr’autres ouvrages à ce sujet ; Apparition des Esprits, par Dom Calm
84 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
t fait de scrupule de consumer leur vie et leur esprit à composer des ouvrages pour l’entretien du Théâtre, que l’Eglise et les
c et d’éclatant, pour marquer qu’il se repend d’avoir travaillé à ces ouvrages , et que s’il les avait entre ses mains, il les su
mment le scandale public en faisant en vers ou en prose quelque petit ouvrage de piété.
85 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
ie, ne les engage pas à la ménager par reconnoissance, & dans les Ouvrages de leurs Critiques, sur tout dans ceux qui parois
t-il parlé ? C’est bien là que les personnes sages qui condamnent les ouvrages dangereux, peuvent dire le tant mieux de M. de Ca
rie, productions de l’ignorance, & de l’amour du Merveilleux. Ces Ouvrages sont si anciens, tant les ténebres avoient duré,
n si fameux, dont l’Auteur est inconnu, fut suivi d’un grand nombre d’ Ouvrages dans le même genre, qui quoique dans un stile moi
t rendu au Théâtre son ancienne pureté. On le voit par son Athalie, l’ Ouvrage le plus approchant de la perfection, qui soit jam
s grande majesté qu’elle puisse avoir. M. Voltaire appelle Athalie, l’ Ouvrage le plus approchant de la perfection qui soit jama
côté qu’on l’examine, on n’y trouve que beautés admirables…. C’est un Ouvrage parfait, qui mérite d’être à la tête de tous les
mérite d’être à la tête de tous les Poëmes Dramatiques. Soit que cet Ouvrage soit parfait, comme le dit Riccoboni, soit qu’il
86 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
édification parmi les chrétiens ? Croyez-vous que la lecture de leurs ouvrages soit fort propre à faire mourir en nous le vieil
n en voit quelqu’un qui fait ces sortes de plaintes, on peut lire ses ouvrages en sûreté de conscience. Que s’il y a quelque glo
fin il n’empêche pas qu’on ne connaisse ce qu’il y a de beau dans les ouvrages de Sophocle, d’Euripide, de Térence, et de Cornei
endres et les plus capables de toucher, se trouvent dans ces sortes d’ ouvrages . Mais c’est pour cela même qu’ils sont dangereux.
e horrible de profanations et d’extravagances qui paraissent dans ses ouvrages . Que dites-vous de ce parallèle ? Trouvez-vous qu
de votre cœur ? « Enfin, que faut-il que nous lisions si ces sortes d’ ouvrages sont défendus ? » Il n’y a personne qui ne crût q
conserver la pureté et l’innocence de ceux qui ne cherchant dans cet ouvrage que ce qu’on y doit chercher, qui est d’y prendre
de ces belles idées. Vous ne concevez rien de grand que ces sortes d’ ouvrages et leurs auteurs, et vous ne connaissez point d’a
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
scéniques, ces spectacles d’impureté, cette licence de vanité, sont l’ ouvrage de vos faux Dieux. Il vaudrait mieux adorer Scipi
, etc. » Paul Orose, disciple de S. Augustin (L. 4. C. 21. Histor.), ouvrage utile, bien écrit, mis au nombre des livres Ecclé
ed de theatro conquerantur. » On trouve cent traits pareils dans les ouvrages moraux de S. Augustin (Psalm. 32.). Réjouissez-vo
si nous ne voyons pas des spectacles. En voilà dans Dieu et dans ses ouvrages plus dignes de vous que le théâtre et le cirque.
umône, même à l’homme pécheur. Voilà deux choses ; l’homme, qui est l’ ouvrage de Dieu ; le pécheur, qui est l’ouvrage de l’homm
x choses ; l’homme, qui est l’ouvrage de Dieu ; le pécheur, qui est l’ ouvrage de l’homme. Donnez à l’ouvrage de Dieu, non à cel
uvrage de Dieu ; le pécheur, qui est l’ouvrage de l’homme. Donnez à l’ ouvrage de Dieu, non à celui de l’homme. Mais comment fai
ais. Celui qui donne aux Comédiens, aux femmes débauchées, est-ce à l’ ouvrage de Dieu que vous donnez, ou à leur crime ? Voilà
88 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
s tous les romans, dans toutes les pièces de théâtre et dans tous les ouvrages où une vie idéale est substituée à la vie véritab
véritable. « Ceux-là se trompent étrangement qui s’imaginent que les ouvrages de ce genre ne font sur eux aucune impression fun
les plaisirs de cette vie imparfaite et passagère ! » EXTRAIT DES OUVRAGES DE HALE1. « Ne nous livrons point trop aux pla
centes, plus elles sont capables d’en être touchées. » EXTRAIT DES OUVRAGES DE WILLIAM LAW, MINISTRE DE L’EGLISE ANGLICANE.
ène terrible de la mort, au jugement, à l’éternité. » EXTRAIT DE L’ OUVRAGE D’HANNAH MORE2, INTITULE : ESSAI SUR LE SYSTEME M
nce jusqu’alors inouïe dans les annales du plaisir. » EXTRAIT DE L’ OUVRAGE DE WILLIAM WILBERFORCE, INTITULE : LE CHRISTIANIS
l vient de lire. D’abord, on ne peut se refuser à reconnaître que les ouvrages dramatiques ne renferment un grand nombre de sent
f Justice). 2. [NDA] Dame anglaise, connue par plusieurs excellents ouvrages sur l’éducation. 3. [NDA] Le Christianisme des
89 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
Sa Politique, son Prince, ses Discours sur Tite-Live, ne sont pas des ouvrages dogmatiques, malgré l’air de systême qui y regne,
achiavel n’est donc qu’une satyre des princes de son temps, comme les ouvrages de l’Aretin, ou plutôt une comédie de caractere,
e Roman comique, &.c. On n’auroit qu’à composer ou décomposer ces ouvrages , supprimer ou ajouter la division en actes &
ns les autres une histoire ou un roman. On peut faire toutes sortes d’ ouvrages systêmatiques dans ce goût, comme l’Abbé commanda
e saint qui étoit plein de douceur & de charité, & même à ses ouvrage , puisque, dans son Traité du Gouvernement, il est
Politique d’Aristote, & tout le monde sait que dans ces sortes d’ ouvrages un traducteur, un commentateur explique la doctri
erveux, il ne regne pas tant d’ordre & de suite dans ses prolixes ouvrages . L’auteur, apparemment homme de théatre, a suppri
90 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — Avis de l’Éditeur, Sur les Notes suivantes. »
e l’Éditeur, Sur les Notes suivantes. Q uel que soit le nombre des Ouvrages que l’on a publiés sur nos Spectacles, cette vast
quelquefois de la définition ; & renverra, pour les détails, aux Ouvrages d’où ces Notes ont été tirées.
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
La Fontaine, qui paraissait tout autre, loin de son cabinet. Que vos Ouvrages semblent être le fruit de la distraction des gran
lui qui se destinait à charmer son Siècle & la Postérité, par des Ouvrages de génie, étudiait les mœurs des hommes, non-seul
yageait, puisqu’il perdit dans une tempête la meilleure partie de ses Ouvrages , ce qui le fit, dit-on, mourir de chagrin. Diodor
Ivrognes12. » Si les Auteurs de Poètique n’ont pas insérés dans leurs Ouvrages cette condition, sans la quelle on n’écrirait que
ayer ; mais j’espère qu’on en retirera de très grands avantages : une Ouvrage qui traite en partie du Théâtre moderne, doit ren
92 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
a fait écrire. Il ne peut dire le contraire sans démentir ses propres ouvrages  ; et après avoir dit que le roi fait tant de chos
nt que de répondre à ces gens-là, leur enseigner ce que c’est que les ouvrages qu’ils veulent reprendre, et l’on devrait par cet
te quelques exemples des anciens comédiens, mais il n’étale pas leurs ouvrages comme il a fait ceux de Molière. Sa malice est af
ère va causer des désordres épouvantables, et le zélé réformateur des ouvrages de théâtre, le bras droit des tartufes, l’observa
es, l’observateur enfin qui a écrit contre lui, parle à la fin de son ouvrage comme un désespéré qui se prend à tout. Il menace
93 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
NOTICES PRÉLIMINAIRES. L’histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres nous a paru devoir
vit éprise de combats d’athletes, de courses de chevaux, enchantée d’ ouvrages de marbre, d’ivoire, de bronze, de tableaux ; cou
une Lettre dont il nous a honoré, & où, après avoir donné à notre Ouvrage le suffrage le plus flatteur, il a joint de judic
int-elle par la suite à avoir la préférence ? C’est que les meilleurs ouvrages de ce temps-là furent faits en cette langue, qui
étoit celle des Poëtes Provençaux. Et comme, dans tous les temps, les Ouvrages d’agrément sont ceux qui ont le plus de lecteurs,
emiere de ce volume. On a de M. Huet 25, Evêque d’Avranches, un petit Ouvrage intitulé : Origine des Romans. Ce Sçavant définit
he d’arrêter ce torrent de ces maximes empoisonnées & de tous ces ouvrages d’imagination : un Roman qui ne contiendroit rien
oût 1749, une Lettre intéressante de M. de Passe 32, sur ces frivoles Ouvrages que M. Huet, Evêque d’Avranches appelloit l’amuse
Ecrivains qui prostituent ainsi leurs plumes & leurs talens à des ouvrages si détestables ? Ce sont des empoisonneurs public
s le vice en action. Cet Auteur, tout consacré qu’il fut à ce genre d’ ouvrages , duquel il avoit eu le malheur de faire dépendre
brûler35. On exceptera toujours le Télémaque. C’est dans ce genre d’ ouvrages celui qui est le plus intéressant tant pour le st
ceux qui participent le moins à la corruption ordinaire de ce genre d’ ouvrages , comme le disent Séneque & Martial. Il n’y a
ent. L’Empereur Charles IV ayant sollicité Pétrarque de lui dédier un Ouvrage  : Je ne puis, lui répondit le Poëte, vous rien pr
ent seulement par tradition qu’il y avoit eu des Anciens. Aussi leurs ouvrages étoient-ils sans regle, sans élévation & sans
; assez agréables. On a sur cet âge de notre ancienne littérature, un Ouvrage intéressant, intitulé : Histoire Littéraire des T
ficile de juger la question. Nous n’avons pas la vingtieme partie des Ouvrages des Anciens, dont nous aurions besoin pour entend
oductions des siecles d’ignorance qui nous ont précédés. Pourquoi les Ouvrages ingénieux des XIIe, XIIIe & XIVe siecles nous
ux écrits qui les ont combattues ; elles n’y paroîtront que comme des Ouvrages dangereux dont il faut éviter l’illusion. On verr
xante-trois volumes in-4°. 26. Intitulé, Entretiens sur les Romans ; Ouvrage moral & critique, dans lequel on traite de l’
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
sont communément que des hommes très médiocres, aussi bien que leurs ouvrages , et souvent par leurs mœurs et leurs sentiments,
res qu’il m’a fallu lire pour en extraire ce que je rapporte dans cet ouvrage . Je ne le fais, à l’exemple de l’Apôtre, que pour
on en voir la représentation ? Peut-être blâmera-t-on le style de cet ouvrage , quelquefois monté sur le ton de la plaisanterie,
e à convertir, non à mordre, et je cite partout mes garants. Tous les ouvrages solides qu’on a donné contre la comédie, ont quel
95 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
S Savantes, Quand pour la première fois j’ai résolu d’étudier les Ouvrages de Molière, je me proposais uniquement de découvr
de quelle conséquence il était pour lui de se faire connaître par un ouvrage distingué et digne de la réputation de son Auteur
avait dérobé le Manuscrit. La Comédie des Précieuses Ridicules est un ouvrage parfait dans le genre de la farce, et un original
nne critique, et distinguer ce qui convient à la farce, on ferait des ouvrages fort utiles à la République. Je citerai pour uniq
96 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
it l’Auteur des Trois Siecles, que la jeunesse ne puisse pas lire ses ouvrages sans dangers, & les gens sages sans indignati
uvelles éditions on reproduit, on multiplie, on enrichit de notes les ouvrages les plus mauvais, pour en mieux répandre le poiss
iecles, ou l’entousiasme de l’Editeur. L’un contredit l’autre. Un tel ouvrage eût-il été si profondement oublié ? Une productio
a mal traduit, qu’on a altéré, ajouté, retranché, que ce n’est plus l’ ouvrage de Montagne, il en promet une édition si elle &am
Montagne, il en promet une édition si elle & de plusieurs autres ouvrages du même auteur, qu’il a trouvé dans quelqu’autre
nitum quàm venti vestigium. Eccles. I ; (citation fausse.) De tant d’ ouvrage de Dieu, il n’y en a pas qui soit plus connu de l
la ville de Bordeaux a entrepris l’apologie de la doctrine & des ouvrages de Montagne, non-seulement dans l’Histoire de Bor
de Montagne, non-seulement dans l’Histoire de Bordeaux, mais dans un ouvrage fait exprès, Eloge historique de Montagne. C’étoi
gré les efforts de l’historien & l’enthousiasme de l’éditeur de l’ ouvrage nouvellement découvert, tous deux Religieux d’un
esprit & le cœur : mais le fonds, le but, le cannevas de tout son ouvrage n’est autre que sa personne. Ce vain & bouil
mieres amours avec une provençale dont il devint amoureux à Boulogne. Ouvrage frivole & fort médiocre. Il aime des Laponnes
sel, de très-bonnes plaisanteries, de l’esprit & du goût dans cet ouvrage qui déplaira à bien de gens. C’est le privilege d
ntéresser le Gouvernement pour faire punit l’auteur & proscrire l’ ouvrage , mais inutilement pouvoient-elles s’attendre, que
’esprit & l’énergie de l’ancien par les sublimes beautés dont son ouvrage étincelle, & les affreuses vérités dont il es
97 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
qu’une piece aura calmé, une autre piece l’excitera, & détruira l’ ouvrage de la premiere. On ne fait que rouler de passion
replique très-piquante par son fils. On demandoit au pere quel de ses ouvrages il croyoit le meilleur. Il éluda la réponse, &
le plus mauvais. Son fils repliqua : il est vrai que je ne suis pas l’ ouvrage d’un Chartreux. L’Abbé de V. se défend d’avoir t
e, mais de la favoriser dans un homme d’Eglise, que ce goût & ces ouvrages devoient exclure. On a imprimé en deux volumes le
& ces ouvrages devoient exclure. On a imprimé en deux volumes les ouvrages de Madame de Montegut, Maîtresse des Jeux Floraux
s François les Odes d’Horace, assez d’Anglois pour traduire plusieurs ouvrages de Pope (ses traductions sont imprimées, & pa
talien & d’Espagnol pour en faire aussi des traductions de divers ouvrages dans ces deux langues, qui n’ont pas paru. La fla
mauvais discours ; on peut s’en convaincre dans tout le cours de cet ouvrage . Le théatre est une source empoisonnée de toute s
Elles ne sont venues que long-temps après dans notre Province, notre ouvrage étoit fort avancé, quand nous en avons eu connois
t Avocat de la Princesse Clairon, sa maîtresse, méritoient bien que l’ ouvrage fût condamné au feu, l’Auteur chassé du corps des
es temps on peut dire : Video meliora proboque, deteriora sequor. L’ ouvrage de M. de Boissi, quoique très-bon, ne sera pas pl
uoique moins savamment, comme la maison commode d’un bourgeois est un ouvrage d’architecture, sans ordre Corinthien ni Dorique,
esseurs, au-dessus desquels on le mettoit sans difficulté. Ces petits ouvrages tenoient lieu d’histoire, on les récitoit dans le
98 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
Ombre de Moliere d’abord après sa mort ; on la trouve à la fin de ses ouvrages , avec ses Epitaphes en grand nombre, quoiqu’il n’
conte de la méprise de son prétendu valet-de-chambre qui le brûla : l’ ouvrage n’est pas plus réel que l’aventure. Il se fatiguo
tre les Spectacles & contre Moliere, en louant son talent, par un ouvrage admirable, qui vaut mieux lui seul que toutes les
99 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
nt. Nous allons suivre son exemple dans le détail de la vie & des ouvrages de divers Ecclésiastiques à qui le théatre a fait
es, la singularité de ses avantures est très-propre à représenter les ouvrage & la fortune de beaucoup de Poëtes Dramatique
anséniste, il dèshonora la morale severe, & dépara plusieurs bons ouvrages en divers genres par des Romans, des pieces de th
a bouche des acteurs. Sans fatiguer les gens du monde du récit de mes ouvrages dont je ne leur parle jamais, je les entretiens d
; dans un temps où l’assemblée du Clergé où il étoit député, donne un ouvrage contre cet Esprit philosophique ? Enfin après des
la saintete de son Etat, de ses maîtresses, de ses débauches, de ses ouvrages obscènes, de la profanation des revenus de ses ri
ues. On ne voit sur les Théatres protestans ni les Ministres ni leurs ouvrages  ; le Consistoire ne le souffriroit pas. Les Scène
gnes qui tiennent les trois quarts de la page & n’entendent pas l’ ouvrage meilleur. Moliere, ce prodige, n’en a qu’une tren
ge, le coloris Britannique, c’est sur-tout le caractere de ses nuits, ouvrage célébre à qui rien ne ressemble, toutes ses œuvre
agat senectutem, nec cithara carentem. Voici sa conclusion & ses ouvrages . De grandi amirassione & de tenero ossequio,
e plusieurs pieces de Théâtre qui ont réussit, & de divers autres ouvrages , après avoir beaucoup voyagé, a eu le bonheur de
ien ses petits plaisirs avec les grands chagrins de la jeunesse. Cet ouvrage saupoudré & cette epicerie ont flatté le Pala
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
me pardonner les critiques que j’ai hazardée de quelques-uns de leurs Ouvrages . Je me suis attaché particulièrement aux Pièces q
égaré, je suis prêt à me corriger. Je suis loin de penser que dans un ouvrage tel que celui-ci, qui embrasse tant d’objets diff
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